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L'honorable Stockwell Day, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Section III – Information supplémentaires
Section IV – Autres sujets d'intérêt
Section V – Centre des armes à feu Canada
En tant que ministre de la Sécurité publique du Canada, c’est avec grand plaisir que je présente au Parlement le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de la Gendarmerie royale du Canada pour la période se terminant le 31 mars 2007.
Le portefeuille de la Sécurité publique est responsable des activités touchant la sécurité publique qui permettent de protéger la population canadienne, soit les services de police et l’application de la loi, les services correctionnels et la mise en liberté sous condition des délinquants sous responsabilité fédérale, la gestion des urgences, la sécurité nationale, la prévention du crime ainsi que la protection des frontières du Canada.
Le portefeuille est constitué de Sécurité publique Canada, de cinq organismes (l’Agence des services frontaliers du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité, le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles et la Gendarmerie royale du Canada) ainsi que de trois organes de surveillance indépendants.
Dans son Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2006-2007, la GRC a fait ressortir cinq priorités stratégiques qui ont une grande incidence sur l’atteinte de son objectif général, la Sécurité des foyers et des collectivités, à savoir les suivantes : la lutte contre le crime organisé; la réduction de la menace de l’activité terroriste; la réduction de la criminalité chez les jeunes; l’augmentation de l’intégrité économique du Canada grâce à la réduction de la criminalité; et la création de communautés autochtones plus saines et plus sûres. Les priorités stratégiques de la GRC s’enlignent sur les priorités de Sécurité publique Canada et sur celles, plus générales, du gouvernement du Canada.
Les Canadiens et les Canadiennes veulent l’assurance que leur gouvernement se préoccupe de leur sécurité personnelle tout en respectant leur droit à la vie privée. Ils veulent également que les organismes à qui incombent ces responsabilités fassent preuve de transparence et travaillent en harmonie avec des partenaires au pays et à l’étranger. Une grande partie du succès que remporte la GRC quant à son objectif de la Sécurité des foyers et des collectivités résulte directement des relations solides qu’elle a établies avec ses partenaires des services policiers contractuels et des efforts qu’elle déploie pour renforcer ses partenariats actuels et en bâtir de nouveaux avec le milieu de l’application de la loi canadien et international.
Je suis satisfait des efforts qu’a déployés la GRC au cours de la dernière année dans le but d’offrir à la population canadienne les programmes, les services et les politiques de qualité qu’elle mérite. Le gouvernement s’est engagé à appuyer la GRC dans l’exercice de ses fonctions qui sont d’une grande portée. A cette fin, en 2006-2007 nous avons entrepris l’embauche de 1 000 agents de la GRC supplémentaires et assuré des ressources financières pour une gamme d’activités telles l’agrandissement de l’École nationale de formation de la GRC (Division Dépôt), un plus grand éventail d’échantillons dans la banque de données génétiques, une amélioration du régime de lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement des activités terroristes, et une plus grande capacité pour mener d’importantes enquêtes sur la contrefaçon. Le présent rapport renferme une foule de renseignements sur ses réalisations par rapport aux engagements qu’elle a pris dans son RPP. Je vous invite à prendre connaissance de ce rapport et, si vous avez des questions, à vous adresser à l’une des personnes ressources de la GRC. Vous pouvez également obtenir des renseignements additionnels sur le site Web de la GRC à l’adresse : www.rcmp-grc.gc.ca.
L’honorable Stockwell Day, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de la GRC pour la période se terminant le 31 mars 2007 fait ressortir les progrès que nous avons faits en 2006-2007 relativement à notre objectif stratégique, qui est d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités.
Le RMR que nous présentons annuellement est l’un de nos principaux outils de reddition de comptes au grand public. La voie qui mène à la responsabilisation solide et pertinente du gouvernement envers la population canadienne n’est pas toujours sans heurts. Parfois, l’essentiel n’est pas très bien défini. La GRC s’efforce de gagner et de garder la confiance et le respect des Canadiens et des Canadiennes en créant un sens d’appartenance, de responsabilité et d’imputabilité à tous les niveaux.
Depuis ses origines de Police montée du Nord-Ouest, la GRC s’est toujours distinguée par ses services policiers à l’avant-garde, et tandis que le monde et la société évoluaient, le mandat et l’influence de la GRC ont également pris de l’ampleur. Je suis persuadé qu’en 1873, les premiers agents de la Police montée du Nord-Ouest n’auraient jamais pu imaginer l’étendue et la sophistication de la criminalité telle que nous la connaissons au XXIe siècle. Pour assurer la sécurité des foyers et des collectivités face aux nouvelles formes de criminalité, il faut une vigilance et une intervention constantes.
Pour refléter la nature dynamique du monde dans lequel nous vivons, la GRC a adopté et perfectionné un cadre de planification stratégique et de gestion de la performance très souple et éprouvé basé sur la méthodologie du tableau de bord prospectif. Cette démarche nous a permis de déterminer quelles étaient nos priorités clés et d’aligner nos activités et notre gestion sur ces priorités. Le présent rapport fait le survol de notre rendement et illustre nos réalisations par rapport aux trois résultats stratégiques que nous visons et à nos cinq priorités stratégiques.
Je suis fier de ce que nous avons accompli au cours de la dernière année. Or, rien de tout cela n’aurait été possible sans les services exemplaires et essentiels qu’offrent les 26 000 membres et employés de la GRC à toutes les collectivités du Canada. Le présent rapport contient beaucoup d’exemples de leurs efforts et de leurs réalisations dans le but de veiller à ce que le Canada demeure un pays sûr et sans danger. C’est le dévouement quotidien de notre personnel qui fait de la GRC un service de police national fort et efficace.
Comme il a été noté dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007, le présent rapport contient un chapitre spécial portant sur l’intégration du Centre des armes à feu Canada et du fonctionnement quotidien du Programme canadien de contrôle des armes à feu (PCCAF) à la GRC.
Je suis convaincu que nous continuerons d’accorder la priorité aux intérêts des Canadiens et des Canadiennes, de tirer parti de ce que nous avons accompli jusqu’ici et d’offrir des services de grande qualité en vue d’assurer la sécurité de nos concitoyens et de notre pays et de contribuer à la sécurité au niveau mondial.
Le Commissaire William J. S. Elliott
Rapports ministériel sur le rendement 2006-2007
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) 2006-2007 de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement :
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) est le service de police national du Canada et il relève de Sécurité publique Canada (auparavant Sécurité publique et Protection civile), qui a pour mission d’assurer la sécurité des Canadiens et des Canadiennes. S’appuyant sur une riche histoire de plus de 130 années de services à la population canadienne, la GRC a su s’adapter au changement afin de devenir une organisation policière moderne chargée d’exécuter la loi et de prévenir la criminalité au Canada. Fiers de nos traditions et sûrs de pouvoir relever les défis à venir, nous nous engageons à maintenir la paix, à assurer le respect de la loi et à offrir un service de qualité, en collaboration avec les collectivités que nous servons. Nous sommes également responsables devant ces collectivités et nos partenaires de l’utilisation que nous faisons de l’argent des contribuables et des ressources du pays pour remplir notre mandat. Le mandat de la GRC repose sur l’autorité et les responsabilités qui lui sont conférées par l’article 18 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada. Dans son expression la plus simple, il consiste à exécuter les lois, à prévenir la criminalité et à maintenir la paix, l’ordre et la sécurité au Canada et pour tous les Canadiens et les Canadiennes, et à protéger les dignitaires canadiens et étrangers au Canada et ailleurs dans le monde. Sur le plan organisationnel, ce mandat complexe comprend les éléments suivants :
|
Survol du rendement par rapport aux engagements du RPP de 2006-2007
Nous sommes heureux d’annoncer que la GRC a respecté ou dépassé la majeure partie des objectifs présentés dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007. Ces réalisations, de même que les faiblesses où il y en a eu, sont présentées dans le détail à la Section II du présent rapport.
Dépenses prévues |
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
3 317,7 $
|
3 782,2 $
|
3 557,3 $ |
Prévues
|
Réelles
|
Différence
|
26 079 | 24 786 |
1 293 |
La GRC est de plus en plus appelée à repenser son rôle à titre de service de police national. Elle doit envisager de nouvelles options, conclure de nouveaux partenariats et encourager des démarches novatrices dans ses efforts en vue d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités au Canada.
L’avenir appartient à ceux qui font preuve de créativité et qui savent innover, anticiper le changement et prendre l’initiative. Voici ce à quoi s’engage la GRC :
Face aux difficultés et aux incertitudes de notre temps, la GRC vise à être reconnue dans le monde entier comme un « modèle d’excellence ».
La GRC respecte et renforce l’importance des institutions démocratiques canadiennes et elle vise toujours des valeurs professionnelles, déontologiques et humaines optimales. La GRC est guidée par les valeurs fondamentales suivantes :
Le cadre stratégique de la GRC oriente les activités de tous les employés, en vue d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités. Nous aspirons à atteindre cet objectif en contribuant à accroître la sécurité publique. Au bout du compte, toutes nos activités organisationnelles visent à accroître la sécurité et le bien-être des Canadiens et des Canadiennes. Les éléments de notre cadre stratégique illustrent des philosophies et des activités qui nous permettent d’atteindre cet objectif. Voici le cadre stratégique, suivi d’un aperçu de ces éléments :
Tout ce que nous entreprenons pour être une organisation d’excellence guidée par une vision stratégique repose sur nos quatre piliers.
Nos philosophies de services de police intégrés et de police communautaire sont fondamentales pour nous permettre d’atteindre l’excellence en matière de service et d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités. Notre capacité d’intégrer nos services à ceux d’autres organismes qui ont des priorités et objectifs semblables aux nôtres nous permet de tirer le maximum de nos ressources, de mieux comprendre les contextes locaux et internationaux et d’accroître notre capacité de réagir aux différentes situations. En deux mots, l’intégration augmente notre efficacité et notre efficience.
La vision d’intégration de la GRC repose sur la philosophie de la police communautaire, pierre angulaire de nos opérations depuis de nombreuses années. Guidés par cette philosophie, nous collaborons proactivement avec les communautés afin de cerner les problèmes, de les classer par ordre de priorité puis de les résoudre. La police communautaire illustre une philosophie de partenariat entre la police et la communauté afin de prévenir et de résoudre les problèmes qui nuisent à la sécurité des foyers et des collectivités. Une grande importance est accordée à la prévention de la criminalité et à l’application de la loi par une participation accrue de la population, une méthode coordonnée de résolution de problèmes, une planification améliorée et la consultation du public.
La GRC s’engage à offrir l’excellence en matière de service aux membres des collectivités de l’ensemble du Canada et à ses partenaires du Canada et d’ailleurs dans le monde. Tout ce que nous faisons, nos activités opérationnelles, nos stratégies de gestion et nos priorités visent à honorer nos engagements.
Nos priorités sont méticuleusement choisies grâce à une analyse rigoureuse de l’environnement extérieur. La sélection des priorités nous permet de nous concentrer stratégiquement sur la sécurité publique. Chaque priorité est assortie d’une stratégie et d’un tableau de bord prospectif qui expose le résultat voulu et les objectifs à atteindre pour l’obtenir. Chaque priorité est défendue par un Sous-commissaire, qui dirige un groupe de travail dont les membres représentent les programmes associés à chaque objectif stratégique et qui veille à la réussite de la stratégie. Au besoin, des organismes de l’extérieur participent aux groupes de travail afin de favoriser la collaboration de tous relativement aux objectifs stratégiques semblables.
Au cours de l’exercice 2006-2007, nous avons mis l’accent sur les cinq priorités stratégiques suivantes : le crime organisé, le terrorisme, la jeunesse, l’intégrité économique et les communautés autochtones. Comme nous l’avons expliqué, chaque priorité s’accompagne d’un résultat stratégique voulu, à savoir :
Les activités opérationnelles suivantes sont l’essence même de notre travail du domaine de l’application de la loi.
Les stratégies de gestion de la GRC nous permettent de nous assurer que nous menons nos priorités à bien, que nous gérons nos ressources efficacement et que nos démarches sont intégrées.
Les plans et les priorités de la GRC ne sont pas élaborés en vase clos; plusieurs facteurs sont pris en considération. À la suite d’une analyse rigoureuse de l’environnement extérieur et de celui de l’organisation, il a été déterminé que les éléments suivants auraient la plus grande influence sur notre cycle de planification stratégique pour l’exercice 2006-2007 :
a) Services de police intégrés
b) L’analyse de l’environnement
c) Le processus de planification des activités de la GRC
f) Facteurs externes – Défis pour les forces de l’ordre
En tenant compte de ces éléments tout au long du processus de planification, nous avons été en mesure de définir les priorités stratégiques et de gestion qui nous permettent de nous concentrer sur l’accroissement de la sécurité publique, le développement durable et l’exploitation efficace et efficiente de notre organisation.
a) Services de police intégrés
L’intégration des services de police demeure le principe fondamental de chacune des activités qui s’inscrivent dans notre cadre stratégique. Des services de police intégrés exigent la collaboration avec nos partenaires à tous les niveaux en vue de l’atteinte d’objectifs communs, appuyés par des valeurs et des priorités communes. Cette mondialisation de la sécurité publique et de la protection s’appuie sur les principes suivants :
L’an dernier, nous avons fait ressortir cinq grands défis à relever pour accroître l’intégration. Bien que nous ayons fait de grands progrès à cet égard, il nous reste beaucoup à faire pour atteindre notre objectif d’intégration et d’interopérabilité totales. Nos défis sont les suivants :
Le graphique présenté sur la page qui suit illustre les différents éléments de notre philosophie de services de police intégrés, notamment nos partenaires et les parties intéressées, nos activités de programme et nos priorités stratégiques.
La GRC effectue une analyse rigoureuse de l’environnement afin de cerner les tendances et les nouveaux enjeux d’intérêt local, national et mondial. Cet examen aide nos cadres supérieurs à déterminer les principaux risques, défis et possibilités lors de l’établissement de nos priorités et de la planification de nos activités. Cette année encore, les éléments clés sont les suivants :
Nous préparons une analyse de l’environnement détaillée tous les trois ans et nous effectuons chaque année l’analyse ciblée d’au moins un sujet d’intérêt particulièrement important pour la GRC. En 2005, nous nous sommes penchés sur les tendances en matière de criminalité économique et sur les risques potentiels que cela représente pour le marché canadien et la population canadienne. Cette démarche a entraîné l’ajout, en 2006-2007, d’une nouvelle priorité stratégique, soit l’intégrité économique.
c) Processus de planification des activités de la GRC
La GRC est dotée d’un cycle de planification structuré. En nous basant sur la plus récente analyse de l’environnement, nous fixons nos priorités et nous élaborons des stratégies connexes. Les stratégies sont élaborées et harmonisées dans l’ensemble de l’organisation à l’aide de la méthode du tableau de bord prospectif. Les plans d’activités sont élaborés à l’échelle divisionnaire, puis regroupés par activité de programme. En septembre 2006, la GRC a mis en place les Plans de rendement annuels (PRA) – appelés au départ Plans de rendement des détachements (PRD) – à l’échelle du pays. Cette démarche constitue une partie essentielle du cadre général de la gestion du rendement au sein de la GRC, conçu pour accroître la capacité de chaque détachement de planifier, d’évaluer et de gérer ses activités. Le PRA vient simplifier les exigences en matière de compte rendu qui existent déjà. Le PRA assurera un alignement à tous les niveaux de l’organisation avec les priorités nationales de la GRC; une application rigoureuse des principes de gestion du rendement; l’application de la mesure du risque; et une consultation/un dialogue avec les collectivités que nous servons.
Tous les plans d’activités comprennent une analyse de l’environnement; déterminent les risques et formulent des stratégies d’atténuation; relèvent les pressions non financées; décrivent des initiatives qui cadrent avec les objectifs essentiels découlant des priorités stratégiques; définissent des initiatives qui appuient la stratégie des divisions ou des activités de programme; et classifient toutes les activités en fonction de l’architecture des activités de programme.
La Direction de la planification et des politiques stratégiques (DPPS) examine les plans des divisions et des secteurs chargés des activités de programme, afin de s’assurer que la planification organisationnelle concorde avec les priorités opérationnelles. Les plans présentés qui n’appuient pas la stratégie organisationnelle sont remis en question et améliorés, au besoin.
Toutes les pressions non financées relevées sont appuyées par une analyse de rentabilisation complète approuvée au niveau du Sous-commissaire. Les pressions communes sont ensuite analysées et classées par ordre de priorité à l’aide d’un outil de priorisation élaboré par la GRC. Cet outil évalue les pressions par rapport à des facteurs comme la sécurité publique, le respect des priorités gouvernementales, le respect des priorités de la GRC et le rendement de l’investissement. Cet examen approfondi permet d’obtenir une liste des pressions non financées classées par priorité à des fins de prise en compte budgétaire.
Dans le discours du Trône du 4 avril 2006, le gouvernement s’est engagé à s’attaquer au crime en tant qu’une de ses priorités, en particulier la violence liée aux armes, aux gangs de rue et au trafic de la drogue.
Évidemment, cet engagement a des répercussions considérables sur la GRC. À cet effet, le gouvernement s’est engagé à proposer des modifications au Code criminel, afin d’alourdir les peines pour les délinquants violents et les récidivistes, en particulier ceux qui commettent des crimes à main armée. Il s’est également engagé à prévenir le crime en augmentant la présence policière dans la rue et en renforçant la sécurité des frontières. En outre, le gouvernement travaillera avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour aider les collectivités à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes et à mettre fin au cycle de violence qui détruit tant de vies et de collectivités.
Conformément aux engagements pris dans le discours du Trône, le gouvernement a affecté des sommes considérables à la lutte contre le crime. Voici un résumé des principales annonces de financement faites qui ont des répercussions sur la GRC :
f) Facteurs externes – Défis pour les forces de l’ordre
De plus en plus, on demande à la GRC d’appuyer le rôle du Canada comme chef de file sur la scène internationale, notamment lorsque le Canada reçoit des dignitaires ou des délégations de l’étranger ou lorsque des conférences, des assemblées ou d’autres événements publics majeurs d’envergure nationale et internationale ont lieu au pays.
Voici quelques exemples d’événements majeurs qui ont eu lieu en 2006-2007 :
En outre, les préparatifs sont en cours pour les événements suivants :
Parallèle entre les résultats de la GRC et ceux du gouvernement du Canada
La GRC participe directement au programme d’action sociale du gouvernement du Canada, et plus précisément à l’élément se rapportant à la sécurité des collectivités. Le tableau suivant illustre le parallèle entre les résultats stratégiques de la GRC et le résultat des collectivités sûres du gouvernement du Canada.
Domaine de politique du gouvernement |
Fondements sociaux du Canada |
Résultats du gouvernement du Canada |
Collectivités sûres et sécuritaires |
Résultats stratégiques de la GRC (d’après l’AAP) |
Services de police fédéraux de qualité Services de police contractuels de qualité Services de soutien à la qualité des services de police |
Les tableaux présentés sur les pages qui suivent font le survol du rendement de la GRC pour 2006-2007 relativement aux engagements pris dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007. La Section II du présent rapport renferme des renseignements plus détaillés à ce sujet.
Sommaire du rendement | |||
Résultat stratégique : Services de police fédéraux de qualité |
Priorité no 1 Assurer la sécurité et la protection des Canadiens et de leurs institutions à l’échelle nationale et internationale ainsi que celle des personnes jouissant d’une protection internationale et des autres dignitaires étrangers et ce, par des mesures de prévention, de détection, d’enquête et d’application de la loi basées sur le renseignement, prises contre les terroristes, les organisations criminelles et toute autre activité criminelle |
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Activité de programme : Opérations fédérales et internationales (OFI) Police de protection Résultats attendus :
|
Sommaire du rendement Du point de vue opérationnel, la GRC a obtenu des résultats à l’appui de son but stratégique, qui est d’assurer la Sécurité des foyers et des collectivités, en respectant ou même dépassant les cibles fixées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007 relativement aux Services de police fédéraux de qualité. Des détails sont présentés à ce sujet dans la Section II du présent Rapport sur le rendement. |
Dépenses prévues (en M$)* |
Dépenses réelles (en M$)** |
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Activités de programme complémentaires |
|||
Opérations fédérales et internationales |
592,9 $ | 626,0 $ | |
Police de protection |
105,1 $ |
108,9 $ |
Sommaire du rendement | |||
Résultat stratégique : Services de police contractuels de qualité |
Priorité no 1 Des collectivités canadiennes plus saines et plus sûres grâce à la prévention criminelle, à l’éducation, à l’exécution de la loi et aux enquêtes |
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Activité de programme : Services de police communautaires, contractuels et autochtones (SPCCA) Résultats attendus :
|
Sommaire du rendement Du point de vue opérationnel, la GRC a obtenu des résultats à l’appui de son but stratégique, qui est d’assurer la Sécurité des foyers et des collectivités, en respectant ou même dépassant les cibles fixées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007 relativement aux Services de police contractuels de qualité. Des détails sont présentés à ce sujet dans la Section II du présent Rapport sur le rendement. |
Dépenses prévues (en M$)* |
Dépenses réelles (en M$)** |
||
Activités de programme complémentaires
|
|||
Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
Sommaire du rendement | |||
Résultat stratégique : Services de soutien à la qualité des services de police |
Priorité no 1 Soutien aux enquêtes des services de police et aux organismes canadiens d’application de la loi en fournissant des renseignements, du matériel, des outils, des systèmes, de la technologie et de la formation afin d’optimiser la prestation proactive de programmes et de services basés sur le renseignement |
||
Activités de programme : Renseignement criminel* Services de police techniques Services de soutien Services nationaux de police Résultats attendus :
|
Sommaire du rendement Du point de vue opérationnel, la GRC a obtenu des résultats à l’appui de son but stratégique, qui est d’assurer la Sécurité des foyers et des collectivités, en respectant ou même dépassant les cibles fixées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007 relativement aux Services de police fédéraux de qualité. Des détails sont présentés à ce sujet dans la Section II du présent Rapport sur le rendement. |
Dépenses prévues (en M$)* |
Dépenses réelles (en M$)** |
||
Activités de programme complémentaires
|
|||
Renseignement criminel |
70,3 $ | 81,8 $ | |
Services de police techniques
|
174,2 $ | 190,8 $ | |
Services de soutien de qualité aux services de police
|
68,5 $ | 84,0 $ | |
Services nationaux de police
|
149,7 $ | 170,9 $ |
Nota : * Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises dans toutes les divisions de la GRC; elles ne reflètent pas nécessairement celles attribuées à un programme, un service ou une unité organisationnelle donnés de la GRC.
La carte de stratégie et le tableau qui suivent illustrent notre rendement relativement au résultat stratégique, aux objectifs et aux principales cibles de rendement visés pour l’exercice 2006-2007.
Résumé de notre but, de nos priorités et de nos résultats stratégiques
Résumé du but stratégique organisationnel | |
Objectif stratégique Sécurité des foyers et des collectivités |
Énoncé du résultat : Pour assurer la sécurité des foyers et des collectivités, travailler à réaliser nos priorités stratégiques en faisant preuve de responsabilité, en nous laissant guider par des valeurs claires, en axant nos activités sur le renseignement et en misant sur la collaboration. |
Priorités stratégiques connexes
|
Principales cibles de rendement
|
Principales cibles de rendement | Rendement |
|
2006: 97%
2007: 97% |
|
2006: 87%
2007: 86% |
|
2006: 98% |
|
2006: 90% |
|
2006: 89% |
|
2006: 84% |
|
2006: 84% |
|
2006: 86% |
|
2006: 80% |
Dépenses prévues (en M$)* |
Dépenses réelles (en M$)** |
2006-2007 | 2006-2007 |
3 317,7 $ | 3 679,4 $ |
ETP prévus | ETP réels |
26 079 | 24 786 |
La sécurité des foyers et des collectivités demeure notre but général. À cette fin, nous travaillons à l’interne et avec nos partenaires à l’échelle nationale et internationale. Pour atteindre notre but, nous nous concentrons à la fois sur les résultats stratégiques fixés dans notre Architecture des activités de programme (Services de police fédéraux de qualité, Services de police contractuels de qualité et Services de soutien à la qualité des services de police) et sur nos cinq priorités stratégiques (crime organisé, terrorisme, jeunesse, intégrité économique et communautés autochtones).
La section suivante offre un résumé de notre rendement par rapport aux engagements énoncés dans notre Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007. La première partie est consacrée aux progrès accomplis dans l’optique de l’atteinte de nos résultats stratégiques, et la seconde propose une analyse de notre rendement fondée sur les plans et les priorités concernant nos cinq priorités stratégiques.
Services de police fédéraux de qualité
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
1 – Opérations fédérales et internationales
|
592,9 $ | 626,0 $ |
2 – Police de protection
|
105,1 $ | 108,9 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
1 – Opérations fédérales et internationales
|
4 568 | 3 412 |
2 – Police de protection
|
768 | 593 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Principaux résultats présentés dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007
1. Réduction de l’incidence du crime organisé
2. Réduction de la menace terroriste
3. Protection et sécurité de la société
Progrès des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de police fédéraux de qualité :
1. Réduction de l’incidence du crime organisé
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur le crime organisé sont fournis au chapitre consacré à cette priorité stratégique présenté plus loin dans la présente section.
2. Réduction de la menace terroriste
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur le terrorisme sont fournis au chapitre consacré à cette priorité stratégique présenté plus loin dans la présente section.
3. Protection et sécurité de la société
Progrès réalisés à l’égard des résultats escomptés :
La Police de protection veille à la protection et à la sécurité de la société canadienne en assurant la sécurité des lieux importants et des gens haut placés. Les intérêts en matière de sécurité nationale, les gestionnaires supérieurs du gouvernement canadien, la communauté diplomatique étrangère en poste au Canada et le grand public sont tous protégés par la Police de protection de la GRC. La Police de protection a grandement augmenté sa contribution au processus du renseignement utilisé pour déterminer les menaces potentielles qui pèsent sur les personnes et les sites protégés par la GRC. Par exemple :
L’établissement de partenariats avec les services de police municipaux et provinciaux, le MDN, les Affaires étrangères et de nombreux autres ministères du gouvernement, ainsi qu’avec des organismes internationaux de maintien de l’ordre et de sécurité, a été encouragé par le biais d’opérations conjointes, la mise en commun de pratiques exemplaires, la formation commune et les consultations actives.
Tous les gens, sites et vols aériens protégés par la GRC ont été à l’abri de la violence terroriste ou criminelle en 2006-2007. La Police de protection a fourni les services suivants :
Les responsables du Programme de protection des transporteurs aériens canadiens (PPTAC) ont tenu la Conférence internationale sur les agents de sécurité armés à bord des avions de 2006, assemblée de 22 nations vivant une expérience d’établissement de ponts. Cette conférence annuelle encourage la mise en commun de pratiques exemplaires, allant des tactiques à la sécurité de l’aviation générale, et constitue un événement majeur en ce qui a trait l’échange d’information entre les programmes de protection des transporteurs aériens à l’échelle mondiale.
Le contexte de collaboration qui existe entre les pays réunis lors de la conférence a permis au PPTAC de mettre sur pied le comité sur les agents à bord des avions effectuant des vols internationaux (IIFSOC) – assemblée volontaire de partenaires engagée au soutien des agents de sécurité à bord des avions effectuant des vols internationaux (IFSOs). Lors d’une réunion du IIFSOC tenue à Londres, au Royaume-Uni, un représentant du PPTAC a été élu président de ce comité pour une durée d’un an. Grâce à ce rôle important, la Police de protection a l’intention de continuer à appuyer la collaboration et les normes internationales dans le cadre des programmes de protection de l’aviation civile.
Le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé (SSDCO) veille à la protection et à la sécurité de la société pour les Canadiens en augmentant les connaissances du public en matière de drogues et de crime organisé et des questions connexes.
Le SSDCO est coordonné par des membres spécialement formés qui occupent des postes aux échelons national, fédéral, provincial et territorial. Ces membres travaillent en partenariat avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales, d’autres services de police, des organismes privés et des groupes communautaires afin de mettre en place des initiatives clés dans les écoles, les collectivités et les milieux de travail. Ce service est déterminé à :
Le SSDCO favorise les partenariats avec des groupes communautaires, des organisations qui œuvrent dans le domaine de la santé et de la toxicomanie, des organismes des secteurs public et privé et d’autres services de police afin de répondre aux besoins particuliers des Canadiens en ce qui concerne la sensibilisation aux drogues et au crime organisé.
Le SSDCO offre un service qui comporte deux volets : la sensibilisation aux drogues et la sensibilisation au crime organisé. Pour le premier volet, le service a mis en œuvre des initiatives de réduction de la demande en travaillant avec les partenaires communautaires aux questions touchant la toxicomanie. En ce qui concerne le deuxième volet, le SSDCO élabore, détermine et partage des initiatives mises en œuvre par la GRC et d’autres organismes pour combattre le crime organisé.
Le SSDCO s’efforce de donner aux forces de l’ordre et au grand public accès à de l’information sur des aspects précis du crime organisé.
Le SSDCO a pour but de contribuer à informer la communauté de la police canadienne et le public sur les répercussions des drogues et du crime organisé et les façons de réduire ces répercussions. En réduisant la demande de drogues illicites et la victimisation du crime organisé, le SSDCO aide les Canadiens à réduire les nombreuses répercussions de la drogue et du crime organisé sur les collectivités dans l’ensemble du pays.
Améliorations à venir :
Les procédures opérationnelles, les mesures de sécurité et les pratiques administratives de la Police de protection sont constamment examinées afin de veiller à ce que nos clients reçoivent des services de protection appropriés et efficaces. On prévoit les améliorations suivantes :
Services de police contractuels de qualité
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
|
2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
|
13 610 | 12 941 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de police contractuels de qualité :
1. Des programmes et des services de police de la plus haute qualité
2. Prévention et réduction du nombre de jeunes touchés par la criminalité, comme victimes et comme contrevenants
3. Des communautés autochtones plus sûres et plus saines
1. Des programmes et des services de police de la plus haute qualité
Le public canadien s’attend à être traité de manière professionnelle et équitable et à ce que ses préoccupations soient prises en considération lors de l’élaboration de solutions. Remplir ces demandes constitue la fonction essentielle de la police communautaire, c’est-à-dire de fournir des services de consultation et diverses perspectives afin de mobiliser la communauté de façon efficace dans le but d’atteindre ces buts. Tout en exigeant que la police soit proactive lorsqu’elle trouve des solutions, le public s’attend également à recevoir un service attentif pour avoir accès aux ressources appropriées, au bon endroit et au bon moment. Les Canadiens s’attendent de plein droit à ce qu’on réponde de façon opportune à leurs demandes de services et à ce que la justice soit servie par nos actions.
En 2006-2007, la Police contractuelle a fourni les services de policiers « en uniforme » à 8 provinces, 3 territoires, 200 municipalités et plus de 544 communautés autochtones. Dans le cadre de leur mandat – prévention et enquêtes du crime, application de la loi ainsi que protection de la vie et de la propriété – les policiers contractuels ont répondu à environ trois millions de demandes de services.
De plus, la GRC a contribué à la réalisation des mandats d’autres ministères du gouvernement en :
La démographie canadienne et les tendances de la criminalité continuent de changer. La migration accrue des zones rurales au profit des zones urbaines a eu des répercussions sur les petites collectivités et leur capacité à attirer ou à maintenir les principaux services. D’autre part, fournir les services de police dans les collectivités urbaines devient de plus en plus complexe, étant donné que les valeurs et les traditions changeantes et la diversité des langues touchent les fonctions policières. La valeur du modèle de police contractuelle de la GRC réside dans notre capacité à offrir des services efficaces à ce large éventail, répondant aux circonstances uniques de collectivités diverses, grosses et petites. Les tendances de la criminalité comme l’augmentation des crimes avec violence commis par des jeunes, les crimes technologiques et la dépendance aux drogues et à l’alcool soulignent le besoin d’une intervention inter organismes.
Les services de police provinciaux et territoriaux ont continué d’établir des partenariats productifs en 2006 en créant ou améliorant de nouveaux modèles de prestation de services formulés en consultation avec nos partenaires contractuels, nos unités tactiques intégrées et nos groupes de travail, tels que les groupes de travail des experts en reconnaissance de drogues, sur le commandement national des interventions et sur le maintien de l’ordre public, et diverses équipes spécialisées. Nous avons également peaufiné notre capacité à échanger de l’information entre les autorités comportant des mécanismes de compatibilité par le biais de nos systèmes de gestion interne des dossiers. La Police contractuelle anticipe et influence les besoins en évolution et y répond, accroissant les activités de sensibilisation, de prévention et d’intervention qui couvrent nos axes opérationnels et nos compétences.
En 2006-2007, le travail sur l’intégration s’est poursuivi, notamment dans la mise en application et les améliorations apportées au Système d’incidents et de rapports de police (SIRP), la Solution mobile SIRP, et son pendant, le système PRIME-BC (Projet d’environnement de gestion de l’information sur les dossiers de la Police de la C.-B.), qui permettent de relier des bases de données de façon à ce que les renseignements puissent être récupérés par le biais de plusieurs systèmes. Notre but est l’utilisation optimale de systèmes compatibles par les services de police et les organismes d’application de la loi du Canada, afin de donner accès aux renseignements en temps opportun à ceux qui en ont besoin.
La consultation et l’engagement ont été les deux mots d’ordre des services de police communautaire là où les plans dressés pour s’attaquer au problème numéro un – la jeunesse et/ou les populations autochtones – ont été mis en application pour une deuxième année dans l’ensemble du pays. Ces plans communautaires ont contribué à une plus forte participation locale et ont facilité le repérage des principaux facteurs de risque et de protection, démarche utile pour les collectivités afin de s’attaquer aux causes fondamentales de leurs problèmes (voir les analyses présentées dans les chapitres consacrés aux priorités stratégiques axées sur la jeunesse et les communautés autochtones pour obtenir des précisions).
L’analyse de plus de 400 plans établis dans des communautés autochtones, 700 plans pour la jeunesse, 14 plans d’activités divisionnaires et des priorités conjointes des partenaires contractuels, ainsi que les politiques gouvernementales au niveau national, ont permis aux Services de police communautaires, contractuels et autochtones (SPCCA) d’établir des objectifs en 2006-2007.
En Colombie-Britannique, la GRC a entamé un ambitieux programme de réduction de la criminalité visant l’utilisation d’une voie tactique pour atteindre des objectifs, incluant un accent sur l’appréhension et la gestion des délinquants prolifiques et prioritaires, l’atténuation des « points chauds » en utilisant des preuves et la lutte contre les causes de la criminalité. La Colombie-Britannique se prépare à mandater la collaboration de la communauté avec les principaux organismes en se basant sur un modèle de réduction de la criminalité et souhaite recevoir un leadership fédéral pour veiller à ce que les partenariats horizontaux soient en place pour appuyer leur stratégie d’application. En 2006, la province a investi des fonds dans l’application ciblée à cinq sites pilotes de la GRC : Surrey, Coquitlam, Fraser Lake, Penticton et Port McNeil.
Les résultats considérables et immédiats de la stratégie de réduction de la criminalité en Colombie-Britannique ont fourni l’exemple le plus évident de succès. En ciblant les délinquants prolifiques, situation dans laquelle un petit nombre de délinquants compte habituellement pour une grande proportion de crimes [p. ex. à Comox Valley – 4,5 % des délinquants ont commis 23 % des crimes connus contre les biens (été 2006) et les 9 premiers délinquants sur 443 ont commis 16 % des crimes], les résultats de cette approche sont impressionnants.
Qu’avons-nous accompli à ce jour?
Ce projet de la Colombie-Britannique a entraîné l’établissement d’une Stratégie en matière de sécurité publique et de réduction de la criminalité, qui repose sur quelques principes directeurs :
Cette approche stratégique vise à prévenir le crime de façon précoce, à intervenir tôt auprès des populations à risque, à agir rapidement lorsque l’exécution est de mise et à fournir du soutien, des services de réadaptation et de rétablissement aux victimes et aux criminels. Inspirées par des dirigeants convaincus et bénéficiant de l’appui des autorités fédérales, provinciales, territoriales et municipales, ainsi que des communautés autochtones partout au Canada, les initiatives visant à réduire la criminalité peuvent donner de très bons résultats à brève échéance. La GRC a établi des partenariats avec le ministère de la Justice, le ministère de la Santé et le ministère de la Sécurité publique et s’efforce de renforcer la viabilité de cette initiative.
Au niveau national, la participation à l’élaboration des politiques gouvernementales s’est concentrée sur l’établissement de partenariats avec les principaux ministères fédéraux et organismes nationaux afin de garantir une approche coordonnée aux questions importantes telles que la violence familiale, la sécurité routière, les questions autochtones, les protocoles d’intervention en cas d’urgence et l’interopérabilité. Cette perspective s’est étendue aux niveaux provincial et territorial également, comme en témoigne notre partenariat avec le ministère de la Santé de Terre-Neuve-et-Labrador visant à offrir des services d’éducation et de sensibilisation communs concernant le syndrome d’alcoolisation fœtale et ses répercussions sur les personnes et les collectivités.
En Alberta, des équipes pluri-gouvernementales ont été formées pour s’occuper des collectivités à risque élevé en mettant l’accent sur le soutien des enfants mis en danger par la drogue. Le 1er novembre 2006, l’Alberta est devenue la première province canadienne à adopter une loi conférant à la police le pouvoir d’accuser les parents d’exposer leurs enfants aux drogues. En vertu de la Drug Endangered Children Act, la police peut se saisir des enfants et les garder pour deux jours lorsqu’on découvre qu’ils vivent dans des maisons où on produit ou vend des drogues. La GRC en Alberta, parallèlement aux services de police municipaux de l’Alberta (Edmonton et Calgary), ont reçu de la formation sur la façon d’enquêter sur les enfants mis en danger par la drogue. On leur a enseigné comment reconnaître les signes environnementaux qui indiquent qu’un enfant est mis en danger par la drogue ainsi que les techniques d’entretien afin de veiller à ne pas soumettre ces enfants à du stress inutile ou les amener à craindre leurs parents ou tuteurs. Cette formation a permis de sensibiliser davantage les policiers au nouvel outil en place visant à assurer le bien-être des enfants mis en danger par la drogue.
Le rapport annuel de Pipeline/Convoy/Jetway pour 2006 indique que :
1 129 personnes provenant de 40 différents organismes d’application de la loi ont reçu la formation offerte par la GRC au cours de l’année
On a saisi des drogues et des produits de la contrebande valant plus de 163 millions de dollars; ainsi que plus de 9 millions de dollars en argent en raison de ce programme d’interdiction
En 2006, afin de permettre au grand public de se familiariser avec le travail accompli par la GRC, on a révisé et mis à jour le Programme Co-patrouille. Le nouveau programme d’observation des services de police, le Police Observer Program, permettra :
Les compétences présentes au sein des services contractuels de police provinciaux et territoriaux ont eu un retentissement international, lorsque les ressources des divisions, des détachements et de la SSPCA se sont rendues à l’étranger pour donner des conseils et fournir de l’aide dans des domaines comme l’échec au crime, les négociations en cas de crise, les services de police communautaire, et également le soutien des missions étrangères ainsi que des équipes spécialisées incluant le déploiement de trois membres en Afghanistan pour offrir l’expertise de la GRC dans la reconstruction du pays et de son infrastructure.
Améliorations à venir :
2. Prévention et réduction du nombre de jeunes touchés par la criminalité, comme victimes et comme contrevenants
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur la jeunesse sont fournis au chapitre consacré à cette priorité stratégique dans la présente section.
3. Des communautés autochtones plus sûres et plus saines
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur les communautés autochtones sont fournis au chapitre consacré à cette priorité stratégique dans la présente section.
Services de soutien de qualité
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
4 – Renseignements criminels
|
70,3 $ |
81,8 $ |
5 – Police technique
|
174,2 $ | 190,8 $ |
6 – Services de soutien
|
68,5 $ | 84,0 $ |
7 – Services nationaux de police
|
149,7 $ | 1 709 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
4 – Renseignements criminels
|
547 | 509 |
5 – Police technique
|
1 164 | 1 073 |
6 – Services de soutien
|
326 | 438 |
7 – Services nationaux de police
|
1 266 | 1 127 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de soutien de qualité :
1. Technologie de pointe en matière de services de police et de sécurité
2. Évaluations exhaustives et en temps réel des renseignements et des menaces
3. Rentabilité et efficacité accrues des services de police
4. Outils scientifiques, techniques et technologie de gestion de l’information de haute qualité, disponibles en temps opportun
5. Possibilités de formation et d’apprentissage, appuyées par un soutien de haute qualité
Les Services nationaux de police (SNP) de la GRC sont les plus importants – et parfois les seuls – prestataires de services spécialisés essentiels pour appuyer les enquêtes menées par plus de 500 organismes canadiens d’application de la loi et de justice pénale. Ce soutien comprend : l’analyse médico-légale de preuves trouvées sur les lieux de crimes, la fourniture d’informations sur les casiers judiciaires, les services d’identité judiciaire, les services de soutien technique, les programmes d’apprentissage de haute qualité et la collecte et l’analyse de l’information et du renseignement criminels.
Les SNP représentent de nombreux centres d’expertise qui fournissent des services de soutien très pointus et très complets à l’appui d’enquêtes. De par leur nature, les SNP encouragent la cohésion nationale et pluri-gouvernementale en fournissant un groupe intégré de services de police (information, technologie et formation) à des organismes d’application de la loi, au Canada et partout dans le monde.
Pour que les enquêtes criminelles soient efficaces, on fait constamment appel à des techniques d’enquête nouvelles et plus complexes. Les SNP doivent donc se tenir au courant et demeurer pertinents pour que les services fournis restent les meilleurs et les plus efficients que l’on puisse trouver.
1. Technologie de pointe en matière de services de police et de sécurité
Les SNP lancent des initiatives avant-gardistes au profit des organismes canadiens et étrangers d’application de la loi. Une description des réalisations liées à des demandes de services nouvelles et plus nombreuses, et au fait que les SNP ont recours à des méthodes d’avant-garde, à l’échelle nationale et internationale, pour appliquer la loi et assurer la sécurité permettra d’illustrer le vaste champ des contributions de ces services.
Un accomplissement majeur a été atteint en 2006 par le biais de l’analyse informatique judiciaire de dispositifs technologiques qui a permis de fournir des éléments probants en rapport avec une importante enquête internationale sur des activités terroristes. Ces renseignements ont abouti à l’arrestation d’une cellule terroriste qui projetait des actes terroristes au Canada.
La nature de plus en plus violente des images d’enfants victimes d’exploitation sexuelle, le fait que ces enfants soient de plus en plus jeunes et les violences qu’ils subissent exigent non seulement que ceux qui les commettent soient traduits en justice, mais que les victimes soient identifiées afin que l’exploitation qu’elles subissent cesse. Le Groupe de l’identification des victimes du Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE) met au point des méthodes pour identifier et localiser les enfants victimes d’exploitation sexuelle par le biais de l’Internet. En mars 2007, environ 216 enfants canadiens victimes de ce type d’exploitation sexuelle et de nombreux autres à l’étranger avaient été identifiés par des organismes d’application de la loi canadiens, souvent en collaboration avec le CNCEE.
Le CNCEE travaille à l’élaboration de la base de données canadienne des images d’exploitation d’enfants (CIDBEC) qui permettra à la police de consulter un entrepôt d’images d’exploitation sexuelle d’enfants afin d’identifier les victimes et les suspects. Le CNCEE a également établi des partenariats avec les pays du G8 et Interpol pour la création de la base de données internationale de l’exploitation sexuelle d’enfants, qui facilitera et encouragera la coopération internationale en disposant de fonctionnalités semblables à celles de la CIDBEC.
En 2006-2007, le CNCEE a également élargi l’application du Système d’analyse contre la pornographie juvénile (CETS), qui a été utilisé dans plus de 6 000 enquêtes canadiennes. Cette base de données interexploitable et relationnelle, élaborée conjointement par Microsoft, le service de police de Toronto et le CNCEE, comprend des informations qui permettent aux enquêteurs de créer des liens entre les enquêtes sur la pornographie juvénile. En tant que son serveur national, le CNCEE a dirigé le lancement national de CETS. Les 37 services de police participants peuvent désormais chercher et mettre en commun des renseignements concernant l’exploitation d’enfants en ligne quel que soit le territoire, de façon opportune et sécuritaire.
Les enquêteurs du CNCEE ont été formés dans les domaines des opérations secrètes, de la gestion des cas graves, de l’identification des victimes, ainsi que des dossiers pluri-gouvernementaux et internationaux. En conséquence, le Centre a augmenté sa capacité à appréhender les suspects, à prévenir les actes criminels et à secourir les jeunes victimes.
Le Système d’analyse des liens entre les crimes de violence (SALCV) est un système mis au point par la GRC qui permet d’établir des liens entre certains comportements criminels dans les cas de crimes sexuels, d’homicides, de disparitions, d’enlèvements perpétrés par quelqu’un d’autre qu’un parent, de leurre d’enfant et de pornographie juvénile, et ainsi de faciliter l’identification des suspects. La mise en application de la version 4 du SALCV (ViCLAS Version 4 E-Booklet) en 2006-2007 permet l’entrée directe de données dans le système, ce qui accroît l’efficacité, la qualité des données et la rapidité de la saisie de données. En 2007-2008, une interface est en cours d’élaboration entre le SALCV et le Système d’incidents et de rapports de police (SIRP) afin de permettre l’extraction de données directement dans le SALCV (saisie unique des données), réduisant ainsi la duplication du temps et de l’effort tout en assurant la qualité des données.
Établi en vertu de la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels, le Registre national des délinquants sexuels (RNDS) est une base de données nationale mise au point et tenue à jour par la GRC; il contient actuellement des renseignements sur 15 000 personnes reconnues coupables de délinquance sexuelle mis à la disposition de tous les organismes d’application de la loi canadiens reconnus. Le RNDS aide la police à enquêter sur les crimes de nature sexuelle et constitue un outil utile pour identifier et inculper les prédateurs sexuels, notamment lorsqu’il est combiné avec le SALCV et avec le système d’établissement de profils géographiques et criminels. La GRC a collaboré avec la Sécurité publique, le ministère de la Justice et le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les délinquants à haut risque, dans le but de faire modifier la loi en vigueur et d’accroître ainsi l’utilité du RNDS.
Le projet de loi S-3 (Loi modifiant la Loi sur la défense nationale, le Code criminel, la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels et la Loi sur le casier judiciaire) a été adopté en mars 2007 et doit entrer en vigueur en janvier 2008. La loi autorisera l’inclusion des personnes reconnues coupables d’infractions désignées dans la Loi sur la Défense nationale et l’ajout de nouveaux champs administratifs dans la base de données. Elle facilitera également la divulgation à la Couronne et permettra la comparaison de données à des fins de conformité. La GRC travaille en collaboration avec le ministère de la Défense nationale en vue d’intégrer ces changements dans le programme du RNDS.
La GRC a mis au point une trousse à outils pour faciliter l’analyse judiciaire numérique des téléphones cellulaires. De nouveaux modèles de tentes de radiofréquences (RF) permettront l’acquisition sécuritaire de données à partir des téléphones cellulaires et des appareils de communication saisis.
Le travail se poursuit avec les partenaires policiers internationaux en ce qui concerne les questions de sécurité et d’accès, et plus particulièrement, les changements proposés à l’accès des services de police aux données comprises dans les bottins Internet (WHOIS) (instruction de recherche sur Internet qui fournit des informations techniques et d’autres détails à propos du détenteur d’un nom de domaine) des répertoires à l’échelle international et au Canada. Les changements proposés auront d’importantes répercussions négatives sur les enquêtes des organismes d’application de la loi sur Internet. On a concentré des efforts visant à accroître la sensibilisation des intervenants et à travailler avec Industrie Canada pour régler la question à l’Internet Corporation of Assigned Names and Numbers. Des représentants de la GRC ont été invités à se joindre à un groupe de travail examinant la question.
La GRC collabore avec le comité sur les crimes électroniques de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP) dans le but de concevoir une stratégie de réseau d’ordinateurs zombies (situations dans lesquelles de nombreux ordinateurs sont compromis) comme projet opérationnel prioritaire pour 2007-2008. À l’échelle internationale, le Sous-groupe du G8 sur la criminalité technologique a ciblé comme élément de projet les réseaux d’ordinateurs zombies et effectuera un exercice sur table à ce sujet afin de sensibiliser davantage aux situations de menace et de risque posées par ces réseaux à l’échelle internationale et d’élaborer un document sur les « pratiques exemplaires » dans le domaine de l’application de la loi.
En 2006-2007, la GRC s’est impliquée davantage dans les initiatives de préparation aux situations d’urgence, pour appuyer les activités de plus grande envergure du gouvernement fédéral en ce domaine. La Sous-direction du service de l’air a conclu un protocole d’entente (PE) avec l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) visant des interventions conjointes lors de situations de crise nationale et portant en particulier sur la préparation à ces situations et leur gestion sur le plan du transport de personnel, de l’équipement et de la distribution d’antiviraux et de vaccins en cas de pandémie. Afin de veiller au soutien efficace des activités établies dans le PE, tout le personnel des Services de l’air, qui peut être impliqué dans des activités liées à cette entente, a reçu une formation de sensibilisation conformément au Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail.
La GRC a également continué à participer à l’élaboration de la législation proposée visant à obliger légalement les fournisseurs de service de télécommunication à intégrer à leurs réseaux une capacité d’interception. Le texte législatif en question est conçu pour garantir que les organismes chargés de l’application de la loi et de la sécurité nationale ont les moyens voulus pour intercepter légalement des communications de façon opportune et rentable. Ce projet de loi doit être déposé à nouveau en 2007-2008.
De l’équipement spécialisé, acquis par la GRC pour « l’identification sur place de substances biologiques », a été déployé au personnel régional. La GRC, en collaboration avec l’ASPC, a offert de la formation pour l’utilisation de l’équipement sur le terrain lors des appels concernant des poudres suspectes et a maintenant entamé un « programme de vérification de la compétence » trimestriel avec l’ASPC.
Depuis novembre 2005, toutes les nouvelles recrues de la GRC sont soumises à un test polygraphique préalable à l’emploi (TPPE). En 2006-2007, 2 642 candidats ont effectué le test et les résultats contribuent à garantir que la GRC recrute les meilleurs éléments. Quatorze postes supplémentaires ont été créés dans l’Unité de contrôle de la sincérité afin de gérer l’emploi accru du polygraphe, doublant presque le nombre d’employés de l’unité.
2. Évaluations exhaustives et en temps réel des renseignements et des menaces
Le Service canadien de renseignements criminels (SCRS) transmet des renseignements aux organismes canadiens d’application de la loi pour soutenir leurs initiatives destinées à contrer la menace du crime organisé et du crime grave. En 2006-2007, le SCRS a fourni 21 évaluations du renseignement aux dirigeants et aux administrateurs gouvernementaux chargés de l’application de la loi aux niveaux municipal, provincial et fédéral afin de les aider à prendre des décisions éclairées lorsqu’ils élaborent des politiques et des stratégies visant à traiter ce type d’activité criminelle.
Le SCRS a établi un comité national de gouvernance du Système automatisé de renseignements sur la criminalité (SARC), représentant la communauté canadienne des organismes d’application de la loi, afin de veiller à ce que le SARC demeure à jour et d’élaborer le prochain système national de renseignements criminels. Trois sous-comités se chargent de l’établissement des exigences des utilisateurs, cherchant des solutions technologiques pertinentes et améliorant la politique du SARC.
Le SCRS a également terminé la phase I et approuvé la mise en œuvre de la phase II du modèle canadien de collecte de renseignements criminels, processus opérationnel visant l’intégration de tous les éléments du processus du renseignement criminel dans l’application de la loi au Canada.
En 2006, le SCRS a remporté trois prix internationaux :
Les SPN ont également fourni des évaluations du renseignement et de la menace par le biais du programme de sciences du comportement dans lequel les établisseurs de profils préparent des évaluations exhaustives des menaces qui pèsent contre des personnes, des organismes ou des biens (p. ex. les menaces concernant : le terrorisme, les harceleurs criminels et la violence en milieu scolaire ou de travail). Cette analyse offre un aperçu de la gestion des risques relatifs à une quelconque situation donnée. En 2006-2007, les établisseurs de profils criminels des SPN ont procédé ou contribué à 33 évaluations de la menace et offert des conférences ou de la formation à d’autres groupes policiers ou professionnels sur les évaluations du risque et de la menace. Le Threat and Management Understudy Program, actuellement en cours de mise au point, rendra officiel les besoins en formation pour les experts de la police en évaluation de la menace.
3. Rentabilité et efficacité accrues des services de police
Les SNP contrôlent, évaluent et améliorent constamment leurs activités en regard des besoins de leurs clients et intervenants. L’analyse génétique effectuée à des fins médico-légales est l’un des services le plus recherché à cause de la validité des résultats qu’elle produit en tant qu’outil d’enquête dans l’identification des suspects et l’élimination des innocents comme suspects, et dans l’aide offerte aux services de police pour cibler leurs enquêtes.
En 2006-2007, on a terminé la mise en application d’un processus restructuré d’analyse de l’ADN, et considérablement amélioré la capacité d’analyse des cas d’ADN. Un nouveau système de gestion des cas a été utilisé, comprenant la mise en place d’un gestionnaire national des cas et l’emploi du concept de prioritisation des cas courants en accordant la priorité aux crimes les plus graves et les plus violents contre la personne dans la priorité de traitement (avant, on traitait les cas courants selon l’ordre d’arrivée). Tous les cas urgents d’éléments de preuve relevés sur les lieux du crime ont été traités dans le délai de 15 jours établi par la GRC pour ces cas. Les cas d’analyses non suspects d’ADN lors d’introduction par effraction continuent à être traités en produisant un pourcentage élevé de correspondances (54 %), soit dans le fichier des condamnés (21 %) ou le fichier de criminalistique (33 %) de la Banque nationale de données génétiques (BNDG). La BNDG a fourni une plus grande part des pistes d’enquête pour les cas d’introduction par effraction et autres crimes en relation avec le contrevenant que lors des années précédentes.
En 2006-2007, le nombre des dossiers en souffrance à traiter par le dépôt national de casiers judiciaires et d’empreintes dactyloscopiques a été réduit de 43 000 dossiers – une réduction de 26 %. Les mesures pour régler les arriérés se poursuivent en vue de la mise en œuvre de la procédure rationalisée et automatisée, dans le cadre du projet d’Identification en temps réel (ITR).
L’ITR a pour but la réorganisation des systèmes et des procédures utilisés pour l’identification des empreintes dactyloscopiques, le traitement des demandes de triage sécuritaire à des fins civiles et la tenue à jour des casiers judiciaires, et permettra de transmettre par voie électronique et de conserver des empreintes digitales. Au lieu de prendre des semaines et des mois, les procédures ne prendront que quelques heures ou, au pire, quelques jours. Le 25 mars 2007 a eu lieu le lancement d’un nouveau Système automatisé d’identification dactyloscopique (SAID) et la mise au point d’une infrastructure permettant la transmission électronique des empreintes digitales. Ces mesures donneront lieu aux premiers gains d’efficience opérationnelle au profit des utilisateurs des services des casiers judicaires et d’identification dactyloscopique, nommés les Services canadiens d’identification en temps réel des criminels (SCITRC), secteur des Services nationaux de police (SNP).
Il a fallu renforcer la capacité du Réseau canadien intégré d’identification balistique (RCIIB) en raison de l’augmentation de la demande dans le domaine de l’identification balistique. Cette augmentation s’’explique en partie par les actes publics de violence commis avec des armes à feu et les avantages évidents que présente une base de données nationale pouvant mettre en relation les renseignements balistiques des crimes commis dans l’ensemble du Canada. Le Canada et les États-Unis utilisent la même technologie pour comparer les balles et les cartouches récupérées.
Au cours de l’exercice 2006-2007, la GRC a signé un protocole d’entente avec le Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) des États-Unis permettant l’échange d’informations par voie électronique entre le RCIIB et le National Integrated Ballistic Information Network (NIBIN) américain. Cet échange aidera les policiers à faire enquête sur les crimes transfrontaliers commis avec des armes à feu.
Le RCIIB est actuellement doté de six modules équipés du Système d’identification balistique intégré (SIBI), dont deux exploités conjointement avec des laboratoires médico-légaux du Québec et de l’Ontario. Trois de ces modules ont été acquis dans le cadre de l’initiative sur les Investissements dans la lutte contre l’utilisation d’armes à feu à des fins criminelles (ILUAFC).
Les services de soutien de la GRC chargés des armes à feu aident également tous les organismes d’application de la loi du Canada à retracer des armes à feu. La possibilité d’utiliser le système de dépistage électronique de l’ATF facilite ces recherches en Amérique du Nord et, à l’échelle mondiale, la GRC peut compter sur la collaboration d’Interpol.
Les renseignements suivants sont présentés en réponse à la recommandation 7.87 comprise dans le Rapport du vérificateur général du Canada, chapitre 7 – La gestion des Services de laboratoire judiciaire (mai 2007).
Cette vérification recommande que la GRC veille à ce que les parlementaires reçoivent l’information sur le rendement de toutes les activités liées aux Services de laboratoire judiciaire (SLJ). Les données présentées concernant le rendement dans ce rapport visent les exercices 2003-2004 à 2006-2007, inclusivement, et offrent des données comparables dans le temps. Les détails statistiques fournis dans le tableau suivant représentent l’information sur les délais d’exécution dans le cas des diverses disciplines présentes aux SLJ. Les données sont présentées en fonction du nombre moyen de jours requis pour exécuter des demandes de service ainsi que du pourcentage de demandes dont le traitement respecte le délai visé de 30 jours pour les cas non urgents et du pourcentage de demandes dont le traitement respecte l’échéance prévue convenue1 . Nous tenons à souligner que toutes les demandes de service urgentes en biologie (ADN) ont été menées à bien dans la cible de 15 jours, le délai moyen s’élevant à 11 jours.
Il est bon de mentionner que les SLJ fonctionnent en tant que service national à partir de six endroits situés à Halifax, Winnipeg, Regina, Edmonton, Vancouver et Ottawa.
Nota : 1Délai de traitement supérieur à 30 jours qui répond aux exigences de l’enquêteur
Services de laboratoire judiciaire
4. Outils scientifiques, techniques et technologie de gestion de l’information de haute qualité, disponibles en temps opportun
Nombre des initiatives et des services décrits plus tôt, notamment la Banque nationale de données génétiques (BNDG), le Réseau canadien intégré d’identification balistique (RCIIB), la base de données canadienne d’images d’exploitation d’enfants (CIDBEC), le Système d’analyse contre la pornographie juvénile (CETS) et le Registre national des délinquants sexuels (RNDS), constituent également des outils scientifiques, des techniques et des technologies de gestion de l’information disponibles en temps utile et de grande qualité.
La GRC et le ministère de la Justice ont augmenté la sensibilisation parmi les membres du corps judiciaire et les procureurs de la Couronne quant à l’importance d’augmenter le nombre d’échantillons de condamnés de la BNDG. En date du 31 mars 2007, le nombre total de profils compris dans le fichier des condamnés avait atteint 110 930. Le nombre de profils contenus dans le fichier de criminalistique a également continué à augmenter, le nombre de profils transmis s’élevant à 34 245. Ces hausses sont importantes, puisque la probabilité d’obtenir une correspondance entre le fichier de criminalistique et le fichier des condamnés s’accroît considérablement à mesure que le nombre d’échantillons dans le fichier des condamnés augmente.
En 2006-2007, le groupe de la formation de la BNDG a formé 676 personnes provenant de 6 provinces en matière de prélèvement d’échantillons et d’exigences législatives, représentant 150 détachements de la GRC, 43 services de police municipaux, 2 services de police militaires et 5 autres groupes de la communauté juridique.
Également en 2006-2007, la GRC a représenté le Canada lors du Forum Lyon-Rome du Groupe de travail technique du réseau de demandes de recherche sur l’ADN du G8 qui, en collaboration avec Interpol, élabore un réseau électronique protégé dans le but de faciliter l’échange de données sur l’ADN et de renseignements légistes. Le réseau de demandes de recherche mis au point en 2006-2007 permettra d’accroître les échanges entre les bases de données génétiques nationales dans les pays du G8. Le réseau permettra aux organismes d’application de la loi d’établir des liens entre des crimes commis sur différents continents, facteur primordial pour lutter contre la criminalité internationale et le terrorisme international.
Le Bureau d’expertise des contrefaçons et des documents (BECD) examine les titres de voyage suspects afin de les classer comme authentiques, modifiés ou contrefaits. Les réalisations du programme en 2006-2007 comprennent :
Les SPN ont fait des progrès considérables en 2006-2007 en ce qui a trait aux initiatives relatives à la technologie de gestion de l’information. Les réalisations du programme comprennent :
5. Possibilités de formation et d’apprentissage de haute qualité, appuyées par un soutien
En tant qu’institut national de police du Canada, le Collège canadien de police (CCP) appuie les services de police intégrés en perfectionnant les compétences en leadership et en gestion des policiers ainsi qu’en offrant une formation avancée et spécialisée à 3 200 policiers et cadres de la police provenant de l’ensemble du Canada et du monde. En 2006-2007, on a ajouté des places pour 100 étudiants étrangers de plus au CCP. Le Collège offre également un forum dans lequel les services de police forment des réseaux informels dans le but de faire progresser leurs services ainsi que les pratiques et processus d’enquête communs mis en œuvre à l’échelle du pays.
En 2006-2007, le CCP a lancé un grand nombre de nouvelles initiatives visant à accroître la disponibilité et la pertinence de ses cours. Un nouveau campus à Chilliwack, en Colombie-Britannique, connu sous le nom de CCP dans l’Ouest, augmente les possibilités de recevoir de la formation policière avancée et réduit les coûts des services de police situés dans l’Ouest canadien. On a offert le premier cours au CCP dans l’Ouest en janvier 2007; des formations policières avancées et de niveau élevé sont actuellement offertes. Le CCP poursuit également les discussions avec de nombreux établissements d’enseignement postsecondaire (p. ex. le Collège militaire royal et l’Université Athabasca) concernant une reconnaissance de crédits de niveau universitaire pour les cours offerts par le CCP.
Le Centre de perfectionnement pour les services policiers aux autochtones (CPSPA) a ouvert ses portes à l’automne 2006 pour répondre aux besoins de formation et de perfectionnement des policiers servant toutes les communautés autochtones. Le CPSPA a offert son premier cours hors site à Tsuu T’ina, en Alberta, en novembre 2006.
Les programmes de perfectionnement des cadres et du leadership ont bénéficié d’améliorations importantes en 2006-2007. Le Cours de perfectionnement des cadres policiers (PCP) a été traduit en français et la version française du Cours d’administration policière supérieure (CAPS) a été mise à jour et offerte. Le CAPS est conçu pour doter les cadres intermédiaires des services de police des compétences en leadership et en gestion qui sont requises pour diriger une unité ou un détachement.
L’infrastructure du CCP a été rehaussée : on a rénové les salles de classe et les chambres des étudiants, acquis de nouveaux robots au profit du Groupe de la formation aux explosifs du CCP et implanté un nouveau logiciel d’inscription aux cours/commerce électronique qui permet de gérer de façon plus efficace les inscriptions, le logement des étudiants et leur répartition dans les cours.
Les résultats des sondages sur la satisfaction après avoir suivi les cours du CCP demeurent à 4 (« très satisfait ») sur une échelle de qualité de 5 points. En moyenne, plus de 6 000 sondages sont envoyés chaque année aux participants aux cours et leurs superviseurs.
L’élaboration de formation spécialisée se poursuit dans l’optique de la réalisation des programmes. Par exemple, en 2006-2007, le programme des Opérations techniques, conjointement avec le Service national de la police criminelle, a approuvé et mis en application un cours spécialisé sur l’utilisation de l’exploration de données de sources ouvertes pour soutenir les enquêtes.
Améliorations à venir
La résolution des enquêtes criminelles et l’engagement de poursuites contre des individus ou leur exonération dépendent de la disponibilité et de la qualité des services de soutien offerts par les Services nationaux de police (SNP). Les SPN répondent à des demandes accrues de services et aux attentes grandissantes des secteurs d’application de la loi et du public. En 2007-2008, nous concentrerons nos efforts sur :
Ces initiatives feront en sorte que les services de soutien essentiels demeurent pertinents, abordables et en phase avec les besoins actuels et prévus.
Les SNP jouent déjà un rôle clé dans la lutte contre les crimes violents, grâce à des instruments comme le SALCV et le Registre national des délinquants sexuels. Parallèlement, le Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE) coordonne une initiative des organismes d’application de la loi dirigée contre l’exploitation sexuelle des enfants par le biais de l’Internet, le leurre des enfants et le tourisme sexuel. En 2007-2008, les efforts porteront particulièrement sur l’implantation de la CIDBEC et la mise en œuvre complète de CETS dans toutes les autorités canadiennes ainsi que sur la prise en considération de l’échange international d’information par le biais de CETS.
Les SNP chercheront également des moyens de remplir leur mandat relatif à la politique de sécurité du gouvernement et à la protection des systèmes d’information sécuritaires. Les SNP continuent de jouer un rôle important dans la mise au point des systèmes d’information requis pour recueillir, regrouper et analyser les données concernant les criminels et leurs activités, notamment dans l’élaboration de normes pour l’identification, la diffusion des renseignements criminels, le triage adéquat des informations et la mise en place d’un guichet unique.
En 2007-2008, les SNP poursuivront de nombreuses initiatives de grande envergure qui, par nature, prennent plusieurs années pour aboutir. La Promotion de l’interopérabilité, le développement de relations plus étroites avec les services de première ligne, ainsi que l’intégration horizontale des services sont les principaux mots d’ordre pour les années à venir. Ils se traduiront concrètement dans le cadre de la mise en œuvre du tableau de bord prospectif des SNP, qui définit les objectifs et les mesures grâce auxquels le rendement du programme peut être évalué.
1. Technologie de pointe en matière de services de police et de sécurité
Les SNP continueront de jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration et la prestation de services de soutien opérationnels. Le SALCV et le Registre national des délinquants sexuels remplissent déjà un rôle fondamental dans la gestion des crimes violents. En 2007-2008, le CNCEE mettra en application la base de données canadienne d’images d’exploitation d’enfants et encouragera davantage de services de police à adopter le CETS dans le but de soutenir la réduction de ce type de crime.
2. Évaluations exhaustives et en temps réel des renseignements et des menaces
Le Service canadien de renseignements criminels (SCRS) aidera les organismes d’application de la loi du Canada à poursuivre l’opérationnalisation des renseignements criminels grâce à la présentation d’évaluations intégrées (provinciales et nationales) de la menace. Ces évaluations appuient la nouvelle Stratégie canadienne d’application de la loi pour lutter contre le crime organisé de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP). En 2007, cette stratégie connaîtra son premier effort d’opérationnalisation lorsque, sous la bannière du Conseil de la sécurité publique (CoPS), les comités intégrés nationaux et provinciaux de la coordination de l’application établiront les priorités en matière d’application de la loi en fonction des renseignements compris dans les évaluations.
3. Rentabilité et efficacité accrues des services de police
Les programmes des SNP continuent de s’adapter aux priorités changeantes du gouvernement et des clients. Le volume de travail supplémentaire découlant de l’adoption de nouvelles lois, telles que le projet de loi C-18 (Loi modifiant certaines lois en matière d’identification par les empreintes génétiques), aura des répercussions importantes sur les Services des sciences judiciaires et de l’identité (SSJ&I). Les SNP ont élaboré des stratégies visant à relever les défis actuels posés par les demandes de service et ceux prévus qui découleront des changements législatifs. Afin de traiter les demandes générées par la législation, de nouveaux processus, du personnel supplémentaire et une nouvelle priorisation des cas pour les analyses d’ADN permettront, une fois bien mis en place, de répondre en temps plus opportun aux demandes actuelles. Les efforts visant à réduire les arriérés existants dans les dossiers criminels, ainsi que dans les services relatifs aux empreintes indiciales ou à des fins civiles, seront maintenus afin de veiller à ce que le retard soit éliminé au moment où toutes les améliorations du PITR seront mises en œuvre.
4. Outils scientifiques, techniques et technologie de gestion de l’information de haute qualité, disponibles en temps opportun
En 2007-2008, la GRC concentrera son attention sur la réduction des délais requis pour effectuer des analyses non urgentes d’ADN. L’application d’un système de priorisation pour traiter les cas les plus prioritaires remplacera le système classique de traitement en fonction de l’ordre d’arrivée des cas courants.
Les activités du Groupe de la réception des dossiers de cas (GRDC) seront transférées au Centre d’information des services canadiens de police (CISPC) afin d’offrir du soutien continu à la police dans la poursuite de ses enquêtes, tout en améliorant l’efficacité de la réception des pièces à conviction et en fournissant des renseignements sur l’évolution des cas.
En 2007-2008, on assistera à la mise au point de systèmes d’information requis pour recueillir, regrouper et analyser les données concernant les criminels et leurs activités. Le travail comprend non seulement les solutions technologiques, mais également l’élaboration de normes pour l’identification, la diffusion des renseignements criminels, le triage adéquat des informations et la mise en place d’un guichet unique. Le 25 mars 2007, la mise en œuvre de la phase I du PITR a donné lieu à la première amélioration remarquable dans l’identification d’empreintes indiciales et le traitement des dactylogrammes à des fins civiles.
Les efforts intégrés et axés sur le renseignement des services de police et des organismes de sécurité publique canadiens sont appuyés par le projet du Système national intégré d’information interorganismes (N-III). Le système du Portail d’informations policières (PIP) est déjà utilisé par 27 services de police, représentant plus de 30 % des policiers sous serment. L’emploi du PIP augmentera de façon considérable à mesure que le SIRP de la GRC et d’autres utilisateurs de systèmes spécialisés de gestion des dossiers se connecteront au PIP en 2007-2008. Sécurité publique Canada et la GRC ciblent l’Outil de recherche intégré (ORI) pour procurer davantage de possibilités d’échanges d’information appropriée à l’appui des mandats relatifs à la sécurité publique des organismes fédéraux.
La mise à jour, ou le remplacement, des systèmes et des réseaux de sécurité est primordiale pour préserver l’efficacité et sera possible par des ajustements internes, la priorisation des questions et de nouvelles stratégies de financement.
5. Possibilités de formation et d’apprentissage de haute qualité, appuyées par un soutien
Le CCP poursuivra ses efforts visant à devenir le collège national de police d’avant-garde du Canada. D’autres rénovations seront effectuées à l’infrastructure technique et technologique de formation du CCP, qui permettront d’augmenter les possibilités d’apprentissage à distance, de répondre aux demandes de perfectionnement ou de création de programmes, de gérer l’augmentation de la participation d’étudiants étrangers et autochtones et d’améliorer la qualité de vie des étudiants lors de leur séjour au CCP.
Afin de préserver la crédibilité du CCP en tant qu’établissement d’enseignement de renommée internationale, le CCP révisera bon nombre de cours. Cette révision comprendra la mise à jour des 41 cours de formation de base, avec la contribution des partenaires et des intervenants des services de police, ainsi que l’élaboration d’un nouveau curriculum pour répondre aux demandes toujours grandissantes. Des normes relatives aux cours de formation seront également mises au point dans le cas de nombreux cours internationaux, tels que ceux portant sur les renseignements stratégiques, la gestion des cas majeurs et les explosifs.
Le CCP continuera de manière proactive à relever les défis et à faire face aux possibilités posées par les tendances observées dans l’environnement externe. Plus particulièrement, il continuera de remplir un rôle de grande importance comme fournisseur de formation aux partenaires internationaux. Le CCP accroîtra sa capacité de formation internationale en ajoutant cinq ETP acquis grâce au mémoire au Cabinet sur le maintien de la paix internationale. Cette capacité permettra l’offre de cours conçus pour satisfaire aux besoins des clients étrangers et devrait attirer davantage d’étudiants étrangers qualifiés. Le CCP offrira également de la recherche appliquée dans des domaines prioritaires tels que les services de police aux autochtones, les enquêtes policières canadiennes et internationales intégrées, le crime économique et le crime organisé. Le CCP a conclu un contrat avec l’Université Carleton qui entreprendra un projet de recherche sur le rôle des services de police dans la sécurité nationale.
Réduire la menace et les répercussions du crime organisé
Pourquoi il s’agit d’une priorité
(Sources : Analyse de l’environnement de la GRC – 2004; Rapport annuel du SCRS sur le crime organisé au Canada – 2004; centres de décision de la GRC; discours du Trône – octobre 2004) |
Aperçu
Le crime organisé constitue une menace grave à long terme pour nos institutions, notre société, notre économie et notre qualité de vie. La priorité stratégique de la GRC à cet égard consiste à réduire la menace et l’incidence du crime organisé. Pour combattre la prolifération des organisations criminelles et démanteler ou perturber leurs structures et sous-groupes, il faut absolument améliorer la coordination, l’échange et l’utilisation des renseignements criminels. Ces renseignements appuient l’intégration des services de police, l’élaboration de plans et de stratégies en matière d’application de la loi ainsi que le lancement d’initiatives pour faire connaître les répercussions et l’ampleur du crime organisé.
À l’aide du bassin de renseignements constitué par la GRC, les services opérationnels jouent un rôle directeur dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans opérationnels tactiques fondés sur le renseignement, en partenariat avec d’autres services de police et d’application de la loi, afin de produire le résultat stratégique visé, à savoir la réduction de la menace et de l’incidence du crime organisé. De plus, la GRC poursuit son programme dynamique pour la collecte proactive de renseignements utilisables qui appuient directement les activités de répression. L’initiative consiste à déployer des équipes de collecte de renseignements pour prêter main-forte aux ressources actuellement consacrées à des fonctions de répression. Il s’agit d’une application pratique du principe des services de police axés sur le renseignement qui a déjà donné de bons résultats devant les tribunaux dans la lutte contre le crime organisé.
Résultat stratégique : Réduire la menace et les répercussions du crime organisé
Plans et priorités (2006-2007)
Les plans et les priorités qui suivent ont été présentés dans le RPP de 2006-2007 et portent sur les efforts de la GRC visant à réduire la menace et l’incidence du crime organisé au Canada.
1. Réduire l’offre et la demande de drogues illicites au Canada
2. Diminuer l’approvisionnement en drogues là où les efforts de réduction de la demande ont le plus de chances de succès
3. Mener des enquêtes efficaces – accroître notre aptitude et notre capacité à enquêter efficacement sur le crime organisé
4. Réduire le crime par la sensibilisation et l’information
5. S’appuyer sur des renseignements pour l’établissement de priorités et la prise de décisions efficaces
6. Élargir la collecte et l’échange d’information et de renseignements; favoriser une contribution accrue; trouver de nouvelles sources d’information; recueillir des données sur les nouveaux secteurs d’intérêt; assurer l’échange de données balistiques sur les armes à feu entre le Canada et les États-Uni
7. Renforcer les partenariats actuels et en établir de nouveaux, au Canada comme à l’étranger
8. Contribuer à l’élaboration des politiques publiques dès les premières étapes
9. Appuyer les organismes d’application de la loi et les tribunaux canadiens dans la lutte contre le crime organisé en fournissant des renseignements à jour sur les antécédents criminels
10. Contribuer à la lutte contre le crime organisé en offrant des cours avancés, des séminaires spécialisés et d’autres possibilités d’apprentissage aux membres de la GRC, d’autres services de police canadiens ou internationaux et d’organismes partenaires
11. Effectuer des recherches tant appliquées que théoriques, contribuer à l’analyse de l’environnement, faire des analyses stratégiques, élaborer des politiques et donner des conseils en la matière, concevoir des programmes, surveiller et évaluer les politiques et les programmes
12. Renforcer la collectivité canadienne du renseignement en appuyant le Système automatisé de renseignements criminels (SARC) du SCRS, base de données servant à l’échange de renseignements sur le crime organisé et les autres formes de criminalité grave ayant une incidence au Canada
13. Soutenir la collectivité policière canadienne en participant au plan de collecte nationale intégrée du SCRS et en contribuant à la préparation de l’évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves au Canada
Priorité stratégique : Crime organisé – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte du résultat stratégique |
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Résultat stratégique |
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Principales cibles de rendement | Rendement |
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Partenaires :
De 2005 à 2006 : 13 % De 2006 à 2007 : 24 % Intervenants : De 2005 à 2006 : 4 % De 2006 à 2007 : 4 % |
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Intervenants : |
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Partenaires : |
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3 partenaires externes : |
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Intervenants :
2006 : 78 % 2007 : 74 % |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
1 – Opérations fédérales et internationales | 592,9 $ | 626,0 $ |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
4 – Renseignements criminels | 70,3 $ | 81,8 $ |
5 – Police technique | 174,2 $ | 190,8 $ |
7 – Services nationaux de police | 149,7 $ | 170,9 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
1 – Opérations fédérales et internationales | 4 568 | 3 412 |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 13 610 | 12 941 |
4 – Renseignements criminels | 547 | 509 |
5 – Police technique | 1 164 | 1 073 |
7 – Services nationaux de police | 1 266 | 1 127 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des priorités (2006-2007)
a) Priorités
1. Réduire l’offre et la demande de drogues illicites au Canada
2. Diminuer l’approvisionnement en drogues là où les efforts de réduction de la demande ont le plus de chances de succès
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
3. Mener des enquêtes efficaces – accroître notre aptitude et notre capacité à enquêter efficacement sur le crime organisé.
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
4. Réduire le crime par la sensibilisation et l’information
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
5. S’appuyer sur des renseignements pour l’établissement de priorités et la prise de décisions efficaces
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
6. Élargir la collecte et l’échange d’information et de renseignements; favoriser une contribution accrue; trouver de nouvelles sources d’information; recueillir des données sur les nouveaux secteurs d’intérêt; assurer l’échange de données balistiques sur les armes à feu entre le Canada et les États-Unis
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
7. Renforcer les partenariats actuels et en établir de nouveaux, au Canada comme à l’étranger
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
8. Contribuer à l’élaboration des politiques publiques dès les premières étapes
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
9. Appuyer les organismes d’application de la loi et les tribunaux canadiens dans la lutte contre le crime organisé en fournissant des renseignements à jour sur les antécédents criminels
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Amélioration à venir
a) Priorités
10. Contribuer à la lutte contre le crime organisé en offrant des cours avancés, des séminaires spécialisés et d’autres possibilités d’apprentissage aux membres de la GRC, d’autres services de police canadiens ou internationaux et d’organismes partenaires
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Amélioration à venir
a) Priorités
11. Effectuer des recherches tant appliquées que théoriques, contribuer à l’analyse de l’environnement, faire des analyses stratégiques, élaborer des politiques et donner des conseils en la matière, concevoir des programmes, surveiller et évaluer les politiques et les programmes
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
12. Renforcer la collectivité canadienne du renseignement en appuyant le Système automatisé de renseignements criminels (SARC) du SCRS, base de données servant à l’échange de renseignements sur le crime organisé et les autres formes de criminalité grave ayant une incidence au Canada
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Amélioration à venir
a) Priorités
13. Soutenir la collectivité policière canadienne en participant au plan de collecte nationale intégrée du SCRS et en contribuant à la préparation de l’évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves au Canada
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
Réduire la menace d’activité terroriste au Canada et à l’étranger
Pourquoi il s’agit d’une priorité
(Sources : Le rendement du Canada, 2004; discours du Trône d’octobre 2004; centres de décision de la GRC; sondage international Voice of the People; Analyse de l’environnement de la GRC, 2004) |
Aperçu
L’évolution constante de la menace du terrorisme complique les activités de renseignement criminel des gouvernements du monde entier. Comme les éventuels terroristes ne pratiquent pas nécessairement déjà des activités criminelles, ils sont difficiles à repérer et à arrêter. Les organisations terroristes sont de plus en plus perfectionnées, leurs membres sont instruits et ils misent sur la technologie pour communiquer entre eux et travailler en cellules partout dans le monde. Les organismes de police voient également une menace grave dans le terrorisme à enjeu unique (pratiqué par des groupes extrémistes qui s’attachent à une cause précise plutôt que de chercher à provoquer de vastes changements politiques).
La capacité d’action internationale des groupes terroristes fait ressortir l’importance d’adopter une stratégie de police intégrée permettant la mondialisation des échanges de renseignements criminels.
La GRC a à cœur de travailler en partenariat avec les organismes canadiens et étrangers pour resserrer les mesures de prévention du terrorisme en Amérique du Nord et ailleurs.
La priorité stratégique de la GRC en matière de terrorisme demeure axée sur la réduction de la menace d’activité terroriste au Canada et à l’étranger. Pour atteindre cet objectif, nous misons sur l’intégration et le renseignement, notamment en faisant partie de comités et de groupes de travail interministériels et canado-américains ayant pour but d’améliorer la sûreté des transports, l’intégrité des frontières et l’échange d’information et de renseignements dans une optique de sécurité nationale. À l’échelle internationale, nous avons cherché à connaître les pratiques exemplaires en usage et à améliorer l’échange de renseignements en participant activement au groupe Lyon-Rome de lutte contre le crime et le terrorisme du G8.
Plans et priorités (2006-07)
Les plans et les priorités qui suivent ont été présentés dans le RPP de 2006-2007 et portent sur les efforts de la GRC visant à réduire la menace d’activité terroriste en empêchant les groupes terroristes de sévir au Canada ou ailleurs dans le monde.
1. Contribuer collectivement à la sécurité nationale en protégeant les Canadiens contre le terrorisme, le crime organisé et toute autre forme de criminalité à la frontière, tout en assurant la circulation sûre et efficace des personnes et des marchandises à l’échelle internationale
2. Assurer l’intégrité des frontières – collaborer avec des partenaires afin de créer des « frontières intelligentes »; empêcher l’entrée de personnes qui présentent une menace terroriste
3. Mettre en oeuvre des programmes nationaux pour la détection, la prévention et la perturbation des activités terroristes ainsi que pour les enquêtes connexes
4. Élargir la collecte et l’échange d’information et de renseignements criminels en faisant appel à des intervenants internes et externes
5. Produire des renseignements solides pour dresser un portrait complet du terrorisme au Canada en temps réel
6. Renforcer les partenariats actuels et en créer de nouveaux, à l’échelle tant nationale qu’internationale
7. Contribuer aux politiques publiques – accroître la participation de la GRC dès les premières étapes de leur élaboration
Résultat stratégique : Réduire la menace d’activité terroriste criminelle au Canada et à l’étranger
Priorité stratégique : Terrorisme – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte des cibles stratégiques | |
Résultat stratégique |
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Principales cibles de rendement | Rendement |
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Planifiées : 6 7 perturbations enregistrées 5 dans les divisions 2 au bureau central national |
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Intervenants : |
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Objectif : 5 |
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Objectif : 10 |
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Résultat : 100 % |
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Partenaires : |
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Objectif : 4 |
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2006 : 81 % |
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Résultat : 100 % |
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Non disponible – les systèmes de TI et GI ne pouvaient pas retrouver les données |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
1 – Opérations fédérales et internationales | 592,9 $ | 626,0 $ |
2 – Police de protection |
105,1 $ | 108,9 $ |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
4 – Renseignements criminels | 70,3 $ | 81,8 $ |
5 – Police technique | 174,2 $ | 190,8 $ |
6 – Services de soutien | 68,5 $ | 84,0 $ |
7 – Services nationaux de police | 149,7 $ | 170,9 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
1 – Opérations fédérales et internationales | 4 568 | 3 412 |
2 – Police de protection | 768 | 593 |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 13 610 | 12 941 |
4 – Renseignements criminels | 547 | 509 |
5 – Police technique | 1 164 | 1 073 |
6 – Services de soutien | 326 | 438 |
7 – Services nationaux de police | 1 266 | 1 127 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des priorités (2006-2007)
a) Priorités
1. Contribuer collectivement à la sécurité nationale en protégeant les Canadiens contre le terrorisme, le crime organisé et toute autre forme de criminalité à la frontière, tout en assurant la circulation sûre et efficace des personnes et des marchandises à l’échelle internationale
b) Progrès réalisés en 2006-2007
b) Améliorations à venir
a) Priorités
2. Assurer l’intégrité des frontières – collaborer avec des partenaires afin de créer des « frontières intelligentes »; empêcher l’entrée de personnes qui présentent une menace terroriste
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
3. Mettre en oeuvre des programmes nationaux pour la détection, la prévention et la perturbation des activités terroristes ainsi que pour les enquêtes connexes
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
4. Élargir la collecte et l’échange d’information et de renseignements criminels en faisant appel à des intervenants internes et externes
6. Renforcer les partenariats actuels et en créer de nouveaux, à l’échelle tant nationale qu’internationale
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
5. Produire des renseignements solides pour dresser un portrait complet du terrorisme au Canada en temps réel
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
7. Contribuer aux politiques publiques – accroître la participation de la GRC dès les premières étapes de leur élaboration
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
Prévenir et réduire la victimisation et la criminalité chez les jeunes
Pourquoi il s’agit d’une priorité
(Sources : Wolak, Janis, Mitchell, Kimberly et David Finkelhor (2006) « Online Victimization of Youth: Five Years Later ». National Center for Missing and Exploited Children; Analyse de l’environnement de la GRC, 2004; Rapport annuel sur le crime organisé au Canada – 2004 du SCRS; Rapport annuel sur le crime organisé au Canada – 2005 du SCRS, Le rendement du Canada 2004; Discours du Trône d’octobre 2004; Stratégie nationale de la GRC sur la jeunesse) |
Aperçu
Il est reconnu au pays comme à l’étranger que la disparité économique peut accroître le potentiel de criminalité.
Au Canada, près de 20 % des enfants vivent dans des ménages à faible revenu. Ces enfants courent deux fois plus de risques de connaître la violence et plus de trois fois plus de risques de vivre avec un parent dépressif.
Pour s’attaquer efficacement à la victimisation et à la criminalité chez les jeunes, les policiers doivent assumer de plus en plus des rôles non traditionnels. Pour ce faire, nous devons tirer parti de ce que nous avons appris sur la prévention de la criminalité et les facteurs en cause et adapter nos services en conséquence. Le développement social, les causes profondes, le mieux-être communautaire et la résolution de problèmes constituent les pierres angulaires de notre travail à l’appui de la priorité stratégique Jeunesse.
Améliorations prévues aux grands objectifs de rendement
Les chiffres de la GRC sur les accusations portées contre des jeunes et la déjudiciarisation des jeunes ont été ajustés et ne tiennent pas compte des infractions au Code de la route ni des règlements municipaux. Les chiffres de 2006 continueront à servir de base de comparaison pour déterminer les répercussions des programmes sur la réduction à long terme de la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient contrevenants ou victimes. Les chiffres de 2007 ne sont pas encore accessibles.
Deux organismes externes – le ministère de la Justice et le Conseil national de prévention du crime, dont les directeurs généraux participent au Groupe de travail sur la priorité stratégique – se penchent déjà sur la priorité Jeunesse, et un troisième, Industrie Canada, s’est joint à eux. L’expansion et le renforcement de nos partenariats avec des organismes externes favorisent l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie horizontale intégrée pour la priorité Jeunesse.
Certains grands domaines ont besoin d’être améliorés. Nous devons formuler une stratégie de communication afin de rehausser notre cote parmi les intervenants et nos partenaires. Cette stratégie sera principalement axée sur la communication efficace et fidèle des services que la GRC peut offrir à ses clients, intervenants et partenaires et de leur but.
Plans et priorités
La priorité stratégique Jeunesse de la GRC accorde une importance particulière aux activités qui s’attaquent aux causes profondes de la criminalité et qui renforcent les capacités communautaires. Cette approche repose sur la prévention de la criminalité par le développement social et exige l’établissement de liens solides avec des partenaires dans la communauté, y compris les écoles et les organismes d’assistance sociale ou de services aux jeunes. L’intervention précoce grâce à des programmes éducatifs et préventifs ciblant les jeunes à risque et le recours à des stratégies de déjudiciarisation et de justice réparatrice doivent être conjugués à des programmes communautaires diversifiés de prévention de la criminalité, de liaison auprès des écoles et de sensibilisation aux dangers de la drogue.
Les plans et les priorités qui suivent ont été présentés dans le RPP de 2006-2007 et portent sur les efforts de la GRC en matière de prévention et de réduction de la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants.
1. Prévenir la criminalité chez les jeunes en s’attaquant aux causes profondes et en répondant aux besoins des jeunes, particulièrement de ceux qui sont à risque
2. Optimiser l’intervention auprès des jeunes contrevenants en mettant l’accent sur l’intervention précoce, les conséquences concrètes, la justice réparatrice et l’engagement communautaire
3. Miser sur la capacité communautaire de prévenir la criminalité et de recourir à la justice réparatrice en faisant participer les communautés, particulièrement les jeunes et les organismes de services aux jeunes, et en offrant une expertise et un leadership en matière de résolution de problèmes par la communauté, ainsi que des stratégies de prévention et d’intervention
4. Accroître la protection des enfants sur Internet et la recherche des personnes qui utilisent la technologie aux fins d’exploitation sexuelle des enfants
5. Donner des avis éclairés en matière de politiques publiques
6. Prévenir la criminalité chez les jeunes Canadiens en offrant aux policiers des cours pertinents et d’autres possibilités d’apprentissage
7. Diffuser à l’interne et à l’externe de l’information sur les bonnes pratiques policières auprès des jeunes et sur les avantages de la prévention de la criminalité par le développement social
Objectif stratégique : Prévenir et réduire la victimisation et la criminalité chez les jeunes
Priorité stratégique : Jeunesse – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte des cibles stratégiques | |
Résultat stratégique |
|
Principales cibles de rendement | Rendement |
|
Chiffre pour base de comparaison à établir |
|
Chiffre pour base de comparaison à établir |
|
Partenaires : |
|
Intervenants : |
|
Partenaires : |
|
Base de comparaison 2005-06 : 2 |
|
Intervenants : 2006 : 76 % 2007 : 70 % |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
1 – Opérations fédérales et internationales | 592,9 $ | 626,0 $ |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
5 – Police technique | 174,2 $ | 190,8 $ |
7 – Services nationaux de police | 149,7 $ | 170,9 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
1 – Opérations fédérales et internationales | 4 568 | 3 412 |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 13 610 | 12 941 |
5 – Police technique | 1 164 | 1 073 |
7 – Services nationaux de police | 1 266 | 1 127 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des priorités (2006-2007)
a) Priorités
1. Prévenir la criminalité chez les jeunes en s’attaquant aux causes profondes et en répondant aux besoins des jeunes, particulièrement de ceux qui sont à risque
2. Optimiser l’intervention auprès des jeunes contrevenants en mettant l’accent sur l’intervention précoce, les conséquences concrètes, la justice réparatrice et l’engagement communautaire
3. Miser sur la capacité communautaire de prévenir la criminalité et de recourir à la justice réparatrice en faisant participer les communautés, particulièrement les jeunes et les organismes de services aux jeunes, et en offrant une expertise et un leadership en matière de résolution de problèmes par la communauté; stratégies de prévention et d’intervention
b) Progrès réalisés en 2006-2007
En 2006-2007, l’accent a été placé sur les plans et l’engagement communautaires, qui ont servi de fondement à l’élaboration de politiques et de programmes de prévention ayant de meilleures chances de réussite.
Points saillants des plans communautaires destinés aux jeunes de 2005-2006 et du rapport sur les tendances de 2006-2007 :
Les cinq genres de consultation les plus utilisés en deux ans
|
Ces taux représentent la moyenne des pourcentages des deux années. |
Les dix principaux facteurs de risque
|
|
Les dix principaux facteurs de protection
|
|
Les cinq principaux enjeux nationaux fondamentaux et secondaires
(regroupés par grande catégorie) |
* Enjeux divers : principalement manque de services, ennui puis flânage |
Forte relation de réciprocité entre les enjeux fondamentaux et les enjeux fondamentaux et secondaires mis ensemble
Les cinq principaux enjeux nationaux fondamentaux et secondaires
(regroupés par grande catégorie) |
* Enjeux divers : principalement manque de services, ennui puis flânage |
Initiatives axées sur les enjeux fondamentaux
|
Ces taux représentent la moyenne des pourcentages des deux années. |
c) Améliorations à venir
a) Priorités
4. Accroître la protection des enfants sur Internet et la recherche des personnes qui utilisent la technologie aux fins d’exploitation sexuelle des enfants
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
5. Donner des avis éclairés en matière de politiques publiques
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Amélioration à venir
a) Priorités
6. Prévenir la criminalité chez les jeunes canadiens en offrant aux policiers des cours pertinents et d’autres possibilités d’apprentissage
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
7. Diffuser à l’interne et à l’externe de l’information sur les bonnes pratiques policières auprès des jeunes et sur les avantages de la prévention de la criminalité par le développement social
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
Favoriser l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité
Pourquoi il s’agit d’une priorité
(Sources : Analyse de l’environnement de la GRC, 2005; Dossier spécial : crimes économiques; Rapport annuel sur le crime organisé au Canada – 2005 du SCRS; centres de décision de la GRC) |
Aperçu
L’intégrité économique renvoie à la confiance qu’accordent les consommateurs et les investisseurs aux systèmes financiers, monétaires et commerciaux du Canada. Une économie sûre encourage les consommateurs et les investisseurs à transiger, à investir et à épargner. La GRC favorise l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité, et ce, afin d’appuyer le bien-être économique et social de tous les Canadiens.
Les questions liées à l’intégrité économique s’étendent au-delà de la criminalité financière et touchent de nombreux domaines : produits contrefaits et fausse monnaie, fraude industrielle, vol de propriété intellectuelle et usurpation d’identité. Ces problèmes peuvent avoir une incidence sur l’économie globale du Canada en compromettant la confiance, à l’échelle nationale et internationale, à l’égard des marchés et des institutions de notre pays.
Plans et priorités (2006-2007)
Les plans et les priorités qui suivent ont été présentés dans le RPP de 2006-2007 et portent sur les efforts de la GRC visant à favoriser l’intégrité économique.
1. Prévenir, déceler et décourager l’activité criminelle qui porte atteinte à l’économie du Canada
2. Faire mieux connaître les crimes qui touchent l’économie du Canada
3. Sensibiliser les Canadiens aux différentes formes de criminalité économique et aux mesures qu’ils peuvent prendre pour se protéger
Objectif stratégique : Favoriser l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité
Priorité stratégique : Intégrité économique – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques |
|
Résultat stratégique |
|
Principales cibles de rendement | Rendement |
|
2006: 73%
2007: 74% |
|
2006: 74% |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
1 – Opérations fédérales et internationales | 592,9 $ | 626,0 $ |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
4 – Renseignements criminels | 70,3 $ | 81,8 $ |
5 – Police technique | 174,2 $ | 190,8 $ |
7 – Services nationaux de police | 149,7 $ | 170,9 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
1 – Opérations fédérales et internationales | 4 568 | 3 412 |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 13 610 | 12 941 |
4 – Renseignements criminels | 547 | 509 |
5 – Police technique | 1 164 | 1 073 |
7 – Services nationaux de police | 1 266 | 1 127 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des priorités (2006-2007)
a) Priorités
1. Prévenir, déceler et décourager l’activité criminelle qui porte atteinte à l’économie du Canada
b) Progrès réalisés en 2006-2007
Enquêter sur les fraudes graves, d’envergure régionale ou nationale, sur les marchés financiers, prévues au Code criminel et qui minent la confiance des investisseurs envers la stabilité économique du Canada
Veiller à ce que ceux qui ont commis ces infractions soient traduits en justice de façon efficace et en temps opportun
Collaborer avec d’autres organismes d’application de la loi et de réglementation des valeurs mobilières afin que les plaintes et les demandes reçues par les EIPMF relativement à d’autres infractions liées aux marchés (comme le blanchiment d’argent sur les marchés financiers, les infractions aux lois sur les valeurs mobilières et les autres infractions et crimes commerciaux) soient traitées par l’entité appropriée. En particulier, les infractions au Code criminel qui ne relèvent pas du mandat des EIPMF seront renvoyées à la Sous-direction des délits commerciaux de la GRC
c) Améliorations à venir
a) Priorités
2. Faire mieux connaître les crimes qui touchent l’économie du Canada
3. Sensibiliser les Canadiens aux différentes formes de criminalité économique et aux mesures qu’ils peuvent prendre pour se protéger
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
Contribuer au bien-être et à la sécurité à long terme des communautés autochtones au moyen d’une approche holistique adaptée à la culture
Pourquoi il s’agit d’une priorité
(Sources : Analyse de l’environnement de la GRC, 2004; Le rendement du Canada 2004; Le rendement du Canada 2005; Rapport annuel du SCRS sur le crime organisé au Canada 2004; Rapport annuel du SCRS sur le crime organisé au Canada 2005; Discours du Trône d’octobre 2004; centres de décision de la GRC) |
Aperçu
La GRC a une longue tradition fructueuse en matière de prestation de services aux collectivités autochtones du Canada et elle a réussi à établir de bonnes relations avec les collectivités autochtones qu’elle dessert. Conformément à la priorité du gouvernement du Canada visant à soutenir ces collectivités, la GRC s’est engagée à cibler davantage ce secteur des services de police en s’attaquant aux divers problèmes auxquels les Autochtones sont confrontés dans les réserves et à l’extérieur de celles-ci.
La priorité stratégique de la GRC dans ce domaine demeure axée sur « des collectivités autochtones plus saines et plus sûres ». La Police opérationnelle de la GRC continuera d’élaborer des stratégies, des plans et des programmes adaptés à leur culture et à les mettre en œuvre afin de répondre aux besoins particuliers des peuples autochtones dans les zones urbaines et rurales ainsi que dans le Nord. Le maintien du recours aux techniques et aux méthodes de la justice réparatrice, s’il y a lieu, fait intégralement partie de cette approche. Celle-ci nous permet de collaborer avec les collectivités afin de les aider à se rétablir et à affronter leurs problèmes au moyen des pratiques de la justice traditionnelle autochtone plutôt qu’en recourant aux sanctions pénales officielles ou à l’incarcération.
Plans et priorités (2006-2007)
Les plans et les priorités qui suivent ont été présentés dans le RPP de 2006-2007 et portent sur les efforts de la GRC visant à améliorer la sécurité et le bien-être des collectivités autochtones.
1. Fournir des services de police adaptés à la culture
2. Développer la capacité des communautés de prévenir la criminalité par le biais du développement social
3. Contribuer à l’élaboration de politiques générales et assurer l’élaboration de politiques rigoureuses
4. Créer de nouveaux partenariats et renforcer les partenariats existants
5. Communiquer efficacement avec les partenaires et intervenants internes/externes
6. Développer la capacité au chapitre de l’expertise et des ressources, tout en appuyant les employés
Objectif stratégique : Contribuer au bien-être et à la sécurité à long terme des communautés autochtones au moyen d’une approche holistique adaptée à la culture
Priorité stratégique : Communautés autochtones – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques | |
Résultat stratégique |
|
Principales cibles de rendement | Rendement |
|
Intervenants 2005 à 2006 : 20 % 2006 à 2007 : 2 % |
|
Intervenants 2005 à 2006 : 6 % 2006 à 2007 : 14 % |
|
Intervenants 2005 à 2006 : 2 % 2006 à 2007 : 9 % |
|
Partenaires 2005 à 2006 : 11 % 2006 à 2007 : 10 % Intervenants 2005 à 2006 : 3 % 2006 à 2007 : 1 % |
|
Intervenants 2005 à 2006 : 3 % 2006 à 2007 : 1 % |
|
Partenaires 2006 : 77 % 2007 : 94 % Intervenants 2006 : 76 % 2007 : 72 % |
|
Un nouveau partenaire |
|
2006 : 84 % 2007 : 63 % |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Dépenses prévues (en M$) ** |
Dépenses réelles (en M$) *** |
1 – Opérations fédérales et internationales | 592,9 $ | 626,0 $ |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 2 083,4 $ | 2 140,7 $ |
7 – Services nationaux de police | 149,7 $ | 170,9 $ |
Activités de programme complémentaires (AAP)* |
Nombre d’ETP prévu | Nombre d’ETP réel |
1 – Opérations fédérales et internationales | 4 568 | 3 412 |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 13 610 | 12 941 |
7 – Services nationaux de police | 1 266 | 1 127 |
Nota : *Les ressources attribuées aux activités de programme peuvent représenter toutes les activités connexes entreprises au sein des divisions de la GRC et n’indiquent pas nécessairement les attributions à un programme, à un service ou à une unité organisationnelle en particulier portant un nom semblable à la GRC.
** Dépenses prévues Budget des dépenses principal.
*** Dépenses réelles Budget des dépenses principal et financement en cours d’exercice.
Progrès réalisés à l’égard des priorités (2006-2007)
a) Priorités
1. Fournir des services de police adaptés à la culture
2. Développer la capacité des communautés de prévenir la criminalité par le biais du développement social
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
3. Contribuer à l’élaboration de politiques générales et assurer l’élaboration de politiques rigoureuses
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
4. Créer de nouveaux partenariats et renforcer les partenariats existants
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
a) Priorités
5. Communiquer efficacement avec les partenaires et intervenants internes/externes
6. Développer la capacité au chapitre de l’expertise et des ressources, tout en appuyant les employés
b) Progrès réalisés en 2006-2007
c) Améliorations à venir
La GRC est constituée sous le régime de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada. En vertu de cette loi, le Commissaire, sous la direction du ministre de la Sécurité publique, a pleine autorité sur la GRC et tout ce qui s’y rapporte.à
Voici les principaux éléments de notre structure de gestion :
Le conseiller en matière d’éthique et d’intégrité, le directeur des Services juridiques et le vérificateur en chef sont également membres de l’État-major supérieur.
Pour assumer ses responsabilités, la GRC dispose d’un effectif de plus de 25 000 employés regroupant des membres réguliers, des membres civils et des employés de la fonction publique. Elle a aussi la chance de pouvoir compter sur plus de 75 000 bénévoles qui l’aident à offrir des services de qualité aux collectivités à l’échelle du Canada.
La GRC agit à titre de service de police national, fédéral, provincial et municipal, ce qui en fait une organisation unique au monde. Les hommes et les femmes qui la composent sont donc présents à peu près partout au Canada.
Travaillant à partir de plus de 750 détachements, la GRC offre des services de police quotidiens dans plus de 200 municipalités ainsi que des services de police provinciaux ou territoriaux partout sauf en Ontario et au Québec. Elle fournit aussi des services à plus de 600 collectivités autochtones ainsi qu’à 3 aéroports internationaux et à de nombreux aéroports plus petits. Elle travaille constamment à tenir son engagement d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités.
La GRC est organisée en quatre régions et en quatorze divisions. Sa Direction générale se trouve à Ottawa et son école, ou la Division Dépôt, à Regina. Chaque division, désignée par une lettre, est gérée par un commandant. Les limites des divisions correspondent à peu près aux frontières provinciales, et les quartiers généraux divisionnaires sont situés dans les capitales provinciales ou territoriales (à l’exception de ceux des divisions A, C, E et O, situés respectivement à Ottawa, à Montréal, à Vancouver et à London).
Tableau financier 1 : Comparaison entre les dépenses prévues et les dépenses réelles (y compris les ETP)
Secteur d’activité |
Dépenses réelles 2004-2005 |
Dépenses réelles 2005-2006 |
2006-2007 | |||
Budget principal | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | |||
Opérations fédérales et internationales | 548,2 | 579,7 | 592,9 | 703,0 | 653,9 | 626,0 |
Services de police de protection | 120,0 | 125,7 | 105,1 | 116,4 | 150,7 | 108,9 |
Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 1,871,0 | 1,991,8 | 2,083,4 | 2,174,0 | 2,240,4 | 2,140,7 |
Opérations relatives aux renseignements criminels | 68,7 | 71,6 | 70,3 | 76,5 | 85,2 | 81,8 |
Opérations relatives à la police technique | 171,0 | 168,8 | 174,2 | 189,3 | 198,3 | 190,8 |
Soutien des services de police | 60,7 | 67,3 | 68,5 | 71,1 | 80,0 | 84,0 |
Services nationaux de police | 143,5 | 161,9 | 149,7 | 164,8 | 210,4 | 170,9 |
Enregistrement des armes à feu, délivrance des permis et infrastructure de soutien |
92,8 | 68,5 | 78,3 | 68,9 | 77,7 | 74,2 |
Politiques, règlements, communication et intégration du portefeuille |
5,3 | 4,7 | 4,8 | 2,4 | ||
Pensions aux termes de la Loi sur la continuation des pensions de la GRC |
22,6 | 23,6 | 23,0 | 23,0 | 20,4 | 20,4 |
Indemnisation des membres de la GRC pour blessures subies dans l’exercice de leurs fonctions |
31,8 | 39,1 | 48,8 | 48,8 | 58,8 | 55,1 |
Paiements au titre d’indemnisation des accidentés du travail aux survivants des membres de la GRC |
1,5 | 1,4 | 1,5 | 1,5 | 1,5 | 2,0 |
Pensions aux familles des membres de la GRC qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions |
0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Total |
3 131,9 | 3 299,5 | 3 401,3 | 3 642,0 | 3 782,2 | 3 557,3 |
Moins : revenus non disponibles |
85,7 | 107,2 | 92,1 | 92,1 | 93,5 | 99,3 |
Plus : coût des services reçus |
193,9 | 201,9 | 198,4 | 198,4 | 202,7 | 221,5 |
Coût net pour la GRC |
3 240,1 | 3 394,2 | 3 507,6 | 3 748,3 | 3 891,4 | 3 679,4 |
Équivalents temps plein (ETP) | 23 236,0 | 23 578,8 | 25 665,0 | 26 481,3 | 25 809,6 | 24 786,4 |
Nota : Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. Sont exclus 17,2 millions de dollars en « remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » inscrits dans les Comptes publics de 2006-2007.
Total des dépenses brutes (en M $)
Tableau 2 : Utilisation des ressources par activité de programme
Activité de programme (en millions de dollars) |
Budgetary (en M $) | |||||||
ETP
|
Dépenses de fonctionnement
|
Dépenses en capital
|
Subventions et contributions
|
Total des dépenses brutes
|
Moins : revenus disponibles
|
Total des dépenses nettes
|
||
Opérations fédérales et internationales |
Budget principal | 4 624,0 | 557,0 | 35,9 | 0,0 | 592,9 | 0,6 | 592,3 |
(dépenses prévues) | 5 257,2 |
664,4 | 38,5 | 0,0 | 703,0 | 0,6 | 702,3 | |
(autorisations) | 4 638,0 |
612,0 | 41,8 | 0,0 | 653,9 | 8,9 | 644,9 | |
(Dépenses réelles) | 4 224,9 | 585,7 | 40,4 | 0,0 | 626,0 | 7,7 | 618,3 | |
Services de police de protection | Budget principal | 918,0 | 99,8 | 5,3 | 0,0 | 105,1 | 0,1 | 105,0 |
(dépenses prévues) | 920,5 | 111,1 | 5,3 | 0,0 | 116,4 | 0,1 | 116,3 | |
(autorisations) | 932,1 | 144,2 | 6,5 | 0,0 | 150,7 | 2,0 | 148,7 | |
(Dépenses réelles) | 595,6 | 102,0 | 6,9 | 0,0 | 108,9 | 5,4 | 103,5 | |
Services de police communautaires, contractuels et autochtones | Budget principal | 15 945,0 |
1 899,2 | 184,2 | 0,0 | 2 083,4 | 1 235,2 | 848,2 |
(dépenses prévues) | 5 983,7 | 1 989,8 | 184,2 | 0,0 | 2 174,0 | 1 235,2 | 938,8 | |
(autorisations) | 15 946,2 | 2 038,3 | 202,1 | 0,0 | 2 240,4 | 1 313,7 | 926,7 | |
(Dépenses réelles) | 15 741,6 | 1 989,6 | 151,0 | 0,0 | 2 140,7 | 1 252,1 | 888,6 | |
Opérations relatives aux renseignements criminels | Budget principal |
587,0 |
66,8 | 3,5 | 0,0 | 70,3 | 0,1 | 70,2 |
(dépenses prévues) | 624,2 | 73,0 | 3,5 | 0,0 | 76,5 | 0,1 | 76,4 | |
(autorisations) | 596,0 | 80,8 | 4,3 | 0,0 | 85,2 | 1,0 | 84,2 | |
(Dépenses réelles) | 596,6 | 79,1 | 2,6 | 0,0 | 81,8 | 0,9 | 80,9 | |
Opérations relatives à la police technique | Budget principal |
1 333,0 |
155,3 | 18,9 | 0,0 | 174,2 | 0,2 | 173,9 |
(dépenses prévues) | 1 432,4 | 170,3 | 18,9 | 0,0 | 189,3 | 0,2 | 189,0 | |
(autorisations) | 1 333,1 | 176,3 | 22,0 | 0,0 | 198,3 | 3,5 | 194,9 | |
(Dépenses réelles) | 1 389,6 | 180,1 | 10,7 | 0,0 | 190,8 | 2,1 | 188,7 | |
Soutien des services de police | Budget principal |
402,0 |
65,9 | 2,6 | 0,0 | 68,5 | 0,1 | 68,4 |
(dépenses prévues) | 403,2 | 68,4 | 2,6 | 0,0 | 71,1 | 0,1 | 71,0 | |
(autorisations) | 402,0 | 76,8 | 3,2 | 0,0 | 80,0 | 1,0 | 79,0 | |
(Dépenses réelles) | 528,1 | 79,2 | 4,8 | 0,0 | 84,0 | 0,9 | 83,2 | |
Services nationaux de police | Budget principal | 1 454,0 | 138,8 | 10,5 | 0,4 | 149,7 | 3,7 | 146,0 |
(dépenses prévues) | 1 458,1 | 153,9 | 10,5 | 0,4 | 164,8 | 3,7 | 161,2 | |
(autorisations) | 1 560,1 | 197,4 | 12,6 | 0,4 | 210,4 | 6,0 | 204,4 | |
(Dépenses réelles) | 1 353,0 | 161,6 | 8,9 | 0,4 | 170,9 | 7,8 | 163,1 | |
Enregistrement des armes à feu, délivrance des permis et infrastructure de soutien | Budget principal | 375,0 | 65,3 | 0,0 | 13,0 | 78,3 | 0,0 | 78,3 |
(dépenses prévues) | 375,0 | 55,9 | 0,0 | 13,0 | 68,9 | 0,0 | 68,9 | |
(autorisations) | 375,0 | 64,7 | 0,0 | 13,0 | 77,7 | 0,0 | 77,7 | |
(Dépenses réelles) | 339,0 | 63,1 | 0,0 | 11,1 | 74,2 | 0,0 | 74,2 | |
Politiques, règlements, communication et intégration du portefeuille | Budget principal |
27,0 |
4,3 | 0,0 | 1,0 | 5,3 | 0,0 | 5,3 |
(dépenses prévues) | 27,0 | 3,7 | 0,0 | 1,0 | 4,7 | 0,0 | 4,7 | |
(autorisations) | 27,0 | 3,8 | 0,0 | 1,0 | 4,8 | 0,0 | 4,8 | |
(Dépenses réelles) | 18,0 | 2,2 | 0,0 | 0,2 | 2,4 | 0,0 | 2,4 | |
Pensions aux termes de la Loi sur la continuation des pensions de la GRC | Budget principal |
0,0 |
0,0 | 0,0 | 23,0 | 23,0 | 0,0 | 23,0 |
(dépenses prévues) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 23,0 | 23,0 | 0,0 | 23,0 | |
(autorisations) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 20,4 | 20,4 | 0,0 | 20,4 | |
(Dépenses réelles) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 20,4 | 20,4 | 0,0 | 20,4 | |
Indemnisation des membres de la GRC pour blessures subies dans l’exercice de leurs fonctions | Budget principal |
0,0 |
0,0 | 0,0 | 48,8 | 48,8 | 0,0 | 48,8 |
(dépenses prévues) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 48,8 | 48,8 | 0,0 | 48,8 | |
(autorisations) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 58,8 | 58,8 | 0,0 | 58,8 | |
(Dépenses réelles) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 55,1 | 55,1 | 0,0 | 55,1 | |
Paiements au titre d’indemnisation des accidentés du travail aux survivants des membres de la GRC | Budget principal |
0,0 |
0,0 | 0,0 | 1,5 | 1,5 | 0,0 | 1,5 |
(dépenses prévues) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 1,5 | 0,0 | 1,5 | |
(autorisations) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 1,5 | 0,0 | 1,5 | |
(Dépenses réelles) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 2,0 | 2,0 | 0,0 | 2,0 | |
Pensions aux familles des membres de la GRC qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions | Budget principal |
0,0 |
0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,1 |
(dépenses prévues) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,1 | |
(autorisations) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,1 | |
(Dépenses réelles) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,1 | |
Total | Budget principal | 25 665,0 | 3 052,4 | 261,1 | 87,9 | 3 401,3 | 1 240,0 | 2 161,3 |
(dépenses prévues) | 26 481,3 | 3 290,6 | 263,7 | 87,8 | 3 642,1 | 1 240,0 | 2 402,1 | |
(autorisations) | 25 809,6 | 3 394,4 | 292,6 | 95,2 | 3 782,2 | 1 336,0 | 2 446,2 | |
(Dépenses réelles) | 24 786,4 | 3 242,6 | 225,4 | 89,3 | 3 557,3 | 1 276,8 | 2 280,5 |
Tableau 3 : Crédits votés et législatifs
Besoins financiers par autorisation (en M $) |
|||||
Poste |
Gendarmerie royale du Canada –
Programme d'application de la loi |
2006-2007 | |||
Budget principal
|
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
||
60
|
Dépenses de fonctionnement
|
1 259,0 | 1 313,0 | 1 656,3 | 1 570,4 |
61
|
Enregistrement des armes à feu, délivrance des permis et infrastructure de soutien
|
50,8 | 50,8 | 51,6 | 50,6 |
62
|
Politiques, règlements, communication et intégration du portefeuille
|
14,6 | 14,6 | 14,0 | 11,7 |
65
|
Dépenses en capital
|
197,9 | 217,0 | 292,6 |
225,4 |
70
|
Subventions et contributions
|
43,7 | 43,7 | 74,9 | 68,8 |
(S)
|
Pensions et autres avantages sociaux – membres de la GRC
|
288,6 | 288,6 | 270,5 | 270,5 |
(S)
|
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés
|
51,1 | 51,1 | 58,5 | 58,5 |
(S)
|
Indemnités versées en vertu de la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada
|
23,0 | 23,0 | 20,4 | 20,4 |
Total pour la GRC
|
|
1 928,7 | 2 001,8 | 2 438,8 | 2 276,3 |
Nota : Le total des autorisations équivaut à la somme des montants prévus dans le Budget principal des dépenses et dans le Budget supplémentaire des dépenses ainsi que des autres autorisations accordées à la GRC, |
Tableau 4 : Services reçus à titre gracieux
(en M $) | 2006-2007 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) |
60,6 |
Contributions du SCT correspondant à la part de l’employeur des primes et des coûts liés au régime d’assurance des employés |
158,1 |
Coût de l’indemnisation assurée aux victimes d’accidents du travail (assumé par Ressources humaines et Développement social Canada) |
0,4 |
Honoraires et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par Justice Canada |
2,4 |
Coût total des services reçus à titre gracieux en 2006-2007 | 221,5 |
Nota : Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués, |
Tableau 5 : Prêts, investissements et avances (dépenses non budgétaires)
NÉANT. Aucune activité pendant la période comptable examinée.
Tableau 6 : Origine des revenus disponibles et non disponibles
Revenus disponibles *
Revenus disponibles * | 2006-2007 | |||||
Secteur d’activité (en M $) |
Dépenses réelles 2004-2005 | Dépenses réelles 2005-2006 | Budget principal | Dépenses prévues | Total des autorisations | Actual |
Opérations fédérales et internationales | 6,1 | 6,8 | 0,6 | 0,6 | 8,9 | 7,7 |
Services de police de protection | 1,4 | 1,5 | 0,1 | 0,1 | 2,0 | 5,4 |
Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 1 065,2 | 1 167,1 | 1 235,2 | 1 235,2 | 1 313,7 | 1 252,1 |
Opérations relatives aux renseignements criminels | 0,7 | 0,8 | 0,1 | 0,1 | 1,0 | 0,9 |
Opérations relatives à la police technique | 2,4 | 1,9 | 0,2 | 0,2 | 3,5 | 2,1 |
Soutien des services de police | 0,7 | 0,8 | 0,1 | 0,1 | 1,0 | 0,9 |
Services nationaux de police | 10,5 | 6,8 | 3,7 | 3,7 | 6,0 | 7,8 |
Total des revenus disponibles | 1 087,0 | 1 185,7 | 1 240,0 | 1 240,0 | 1 336,0 | 1 276,8 |
Revenus non disponibles |
2006-2007 |
|||||
Secteur d’activité (en M $) |
Dépenses réelles 2004-2005 | Dépenses réelles 2005-2006 | Budget principal | Dépenses prévues | Total des autorisations | Actual |
Privilèges, licences et permis |
20,1 | 29,1 | 12,4 | 12,4 | 12,4 | 17,5 |
Remboursement de dépenses |
3,5 | 3,9 | 6,1 | 6,1 | 6,1 | 5,4 |
Rendement des investissements |
0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,0 |
Divers |
54,4 | 68,3 | 65,7 | 65,7 | 65,7 | 70,9 |
Produits de ventes |
1,6 | 1,4 | 2,0 | 2,0 | 2,0 | 0,9 |
Produits de l’aliénation de biens |
6,1 | 4,5 | 5,8 | 5,8 | 7,2 | 4,6 |
Total des revenus non disponibles |
85,7 | 107,2 | 92,1 | 92,1 | 93,5 | 99,3 |
Total des revenus | 1 172,7 | 1 292,9 | 1 332,1 | 1 332,1 | 1 429,5 | 1 376,1 |
Nota : *Revenus disponibles proviennent surtout de la prestation de services de police contractuels fournis aux provinces, territoires et municipalités, Autres revenus proviennent des frais de scolarité et de logement au Collège canadien de police, et de technologie, |
Revenus disponibles (en M $)
Revenus non disponibles (en M $)
Tableau 7 : Fonds renouvelables (état des opérations, état des mouvements de trésorerie et utilisation prévue des autorisations)
NÉANT. Aucune activité pendant la période comptable examinée.
Tableau 8 : Besoins en ressources par direction ou secteur
(en M $) | Opérations fédérales et internationales | Services de police de protection | Services de police communautaires, contractuels et autochtones | Opérations relatives aux renseignements criminels | Opérations relatives à la police technique | Soutien des services de police | Services nationaux de police | Enregistrement, délivrance des permis et infrastructure de soutien | Politiques, règlements, communication et intégration du portefeuille | Total des dépenses prévues |
Région de l’Atlantique | ||||||||||
Dépenses prévues |
48,2
|
2,2
|
94,5
|
4,5
|
9,9
|
0,7
|
2,4
|
0,0
|
0,0
|
162,5
|
Dépenses réelles |
55,1
|
3,6
|
112,3
|
4,0
|
13,9
|
0,9
|
2,9
|
0,0
|
0,0
|
192,6
|
Région du Centre | ||||||||||
Dépenses prévues |
251,7
|
17,4
|
35,8
|
22,7
|
37,6
|
1,1
|
5,0
|
0,0
|
0,0
|
371,4
|
Dépenses réelles |
272,2
|
30,9
|
43,2
|
33,0
|
45,8
|
1,4
|
5,8
|
0,0
|
0,0
|
432,4
|
Région du Nord-Ouest | ||||||||||
Dépenses prévues |
66,0
|
3,8
|
184,1
|
11,0
|
18,8
|
1,2
|
3,2
|
0,0
|
0,0
|
288,1
|
Dépenses réelles |
72,9
|
5,1
|
244,3
|
9,5
|
23,0
|
1,7
|
4,8
|
0,0
|
0,0
|
361,2
|
Région du Pacifique | ||||||||||
Dépenses prévues |
77,2
|
6,2
|
161,1
|
12,2
|
22,5
|
0,9
|
3,1
|
0,0
|
0,0
|
283,2
|
Dépenses réelles |
91,0
|
17,2
|
263,9
|
12,1
|
27,0
|
1,4
|
4,3
|
0,0
|
0,0
|
416,9
|
Direction générale |
||||||||||
Dépenses prévues |
144,9
|
66,0
|
246,9
|
19,8
|
85,1
|
57,0
|
132,5
|
68,3
|
5,3
|
825,9
|
Dépenses réelles |
127,2
|
46,7
|
224,8
|
22,3
|
78,9
|
77,8
|
145,3
|
90,4
|
3,4
|
816,9
|
Total |
||||||||||
Dépenses prévues |
588,0
|
95,6
|
722,5
|
70,2
|
173,9
|
61,0
|
146,3
|
68,3
|
5,3
|
1 931,1
|
Dépenses réelles |
618,3
|
103,5
|
888,6
|
80,9
|
188,7
|
83,2
|
163,1
|
90,4
|
3,4
|
2 220,1
|
Nota : Ces chiffres n’incluent pas 77,6 millions de dollars en subventions et contributions non affectées.
Les affectations aux secteurs d’activités représentent toutes les activités connexes entreprises à l’échelle de la GRC et non un seul programme, service ou groupe organisationnel de ce nom.
Dépenses prévues selon le Budget principal.
Dépenses réelles selon le Budget principal plus les fonds affectés en cours d’exercice.
Tableau 9-A : Modèle de présentation des frais d’utilisation pour 2006-2007 – Loi sur les frais d’utilisation
Gendarmerie royale du Canada
A, Frais d’utilisation | Frais exigés pour le traitement des demandes faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Loi sur l’accès à l’information | ||
Dernière modification | 1992 | ||
Revenus prévus(en M $) 0,0 |
Revenus réels (en M $) 0,0 |
Coût total (en M $) 3,25 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
Cadre élaboré par le SCT, Consultez le site suivant : |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
Loi sur l’accès à l’information |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,0 |
Exercice 2008-09 | 0,0 | ||
Exercice 2009-10 | 0,0 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | 3,53 |
Exercice 2008-09 | 3,70 | ||
Exercice 2009-10 | 3,70 |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation | Frais exigés pour le traitement des demandes faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information | ||
Type de frais | Autres produits et services | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Loi sur l’accès à l’information | ||
Dernière modification | 1992 | ||
Revenus prévus (en M $) 0,0 |
Revenus réels (en M $) 0,0 |
Coût total (en M $) 0,2 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
Cadre élaboré par le SCT. Consultez le site suivant : |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
Loi sur l’accès à l’information Loi sur la protection des renseignements personnels |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,0 |
Exercice 2008-09 | 0,0 | ||
Exercice 2009-10 | 0,0 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,2 |
Exercice 2008-09 | 0,2 | ||
Exercice 2009-10 | 0,2 |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation | Permis d’entreprises | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Règlement sur les droits applicables aux armes à feu | ||
Dernière modification | Le 10 avril 2005 | ||
Revenus prévus (en M $) 0,6 |
Revenus réels (en M $) 0,5 |
Coût total (en M $) Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 2 |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 3 |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,1 |
Exercice 2008-09 | 0,6 | ||
Exercice 2009-10 | 0,6 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
Exercice 2008-09 | |||
Exercice 2009-10 |
A. Frais d’utilisation | Permis de particuliers | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Règlement sur les droits applicables aux armes à feu | ||
Dernière modification | Le 1er décembre 1998 | ||
Revenus prévus (en M $) 1,9 |
Revenus réels |
Coût total (en M $) Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
45 jours |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
76 % des demandes de permis dûment remplies ont été traitées dans les 45 jours |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 1,9 |
Exercice 2008-09 | 21,7 | ||
Exercice 2009-10 | 21,7 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
Exercice 2008-09 | |||
Exercice 2009-10 |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation | Certificats d’enregistrement | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Règlement sur les droits applicables aux armes à feu | ||
Dernière modification | Frais abrogés le 20 mai 2004 | ||
Revenus prévus (en M $) 0,0 |
Revenus réels |
Coût total (en M $) Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
30 jours |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
63% des demandes d’enregistrement dûment remplies ont été traitées dans les 30 jours |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,0 |
Exercice 2008-09 | 0,0 | ||
Exercice 2009-10 | 0,0 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
Exercice 2008-09 | |||
Exercice 2009-10 |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation | Autorisations | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Règlement sur les droits applicables aux armes à feu | ||
Dernière modification | Le 1er décembre 1998 | ||
Revenus prévus (en M $) 0,3 |
Revenus réels |
Coût total (en M $) Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 2 |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 3 |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,3 |
Exercice 2008-09 | 0,3 | ||
Exercice 2009-10 | 0,3 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
Exercice 2008-09 | |||
Exercice 2009-10 |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation | Permis de non résidants | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Règlement sur les droits applicables aux armes à feu | ||
Dernière modification | Le 10 avril 2005 | ||
Revenus prévus (en M $) 1,9 |
Revenus réels |
Coût total (en M $) Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 2 |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 3 |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 1,9 |
Exercice 2008-09 | 1,9 | ||
Exercice 2009-10 | 1,9 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
Exercice 2008-09 | |||
Exercice 2009-10 |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation | Services de remplacement de documents | ||
Type de frais | Règlementaires | ||
Pouvoir d’établissement de frais | Règlement sur les droits applicables aux armes à feu | ||
Dernière modification | Le 10 avril 2005 | ||
Revenus prévus (en M $) 0,1 |
Revenus réels |
Coût total (en M $) Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
|
2006-2007 | Norme de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 2 |
|
2006-2007 | Résultats en matière de rendement |
Section C – Autres renseignements – Voir la note 3 |
|
Années de planification | Revenus prévus(en M $) |
Exercice 2007-08 | 0,1 |
Exercice 2008-09 | 0,1 | ||
Exercice 2009-10 | 0,1 | ||
Années de planification | Coût total estimatif (en M $) |
Exercice 2007-08 | Section C – Autres renseignements – Voir la note 1 |
Exercice 2008-09 | |||
Exercice 2009-10 |
Centre des armes à feu Canada
2006-2007
|
Années de planification
|
||||||
(en M $)
|
Revenus prévus
|
Revenus réels
|
Coût total
|
2007-2008
|
2008-2009
|
2009-2010
|
|
Permis d’entreprises |
0,6
|
0,5
|
–
|
0,1
|
0,6
|
0,6
|
|
Permis de particuliers |
1,9
|
4,9
|
–
|
1,9
|
21,7
|
21,7
|
|
Certificats d’enregistrement |
0,0
|
0,0
|
–
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
|
Autorisations |
0,3
|
0,3
|
–
|
0,3
|
0,3
|
0,3
|
|
Permis de non résidants |
1,9
|
2,0
|
–
|
1,9
|
1,9
|
1,9
|
|
Services de remplacement de documents |
0,1
|
0,1
|
–
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
|
Total (2006-2007) : |
4,8
|
7,8
|
–
|
4,3
|
24,6
|
24,6
|
B. Date de la dernière modification :
Revenus prévus :
Nota : 1 Si le permis expiré était un permis de possession seulement, le permis n’est plus valide. S’il veut continuer à avoir en sa possession des armes à feu, le particulier doit suivre une formation sur le maniement sécuritaire des armes à feu et faire une demande de permis de possession et d’acquisition.
Tableau 10 : État d’avancement par rapport au Plan de réglementation du ministère
NÉANT. Aucune activité pendant la période comptable examinée.
Tableau 12 : Rapport d’étape sur les grands projets de l’État
Identification en temps réel (ITR)
1. Vue d’ensemble
Le projet d’Identification en temps réel (ITR) vise la refonte des systèmes et des processus d’identification dactyloscopique, de vérification à des fins civiles et de tenue des casiers judiciaires. L’ITR remplacera les méthodes papier actuelles par un système électronique permettant d’identifier en « temps réel » les empreintes digitales envoyées par voie électronique.
Au cours des enquêtes criminelles et des vérifications à des fins civiles, les services de police transmettent des empreintes digitales pour appuyer l’ouverture d’un casier judiciaire ou faire faire une recherche dans le répertoire des casiers judiciaires. L’ITR permettra de rationaliser ces services, facilitera l’échange de renseignements à l’échelle internationale et améliorera le suivi visant les criminels grâce à la réduction du délai nécessaire pour l’identification, lequel ne sera plus de quelques semaines à quelques mois, mais de quelques heures à quelques jours.
Le financement du projet d’ITR a été annoncé le 20 avril 2004, dans la foulée de la Politique de sécurité nationale. En vue de cette annonce, d’importants travaux avaient déjà été réalisés entre 2001 et 2004 par une petite équipe de projet de la GRC chargée de définir les besoins en matière d’ITR et de préparer les énoncés de travail.
Après l’annonce du financement du projet, une charte a été élaborée pour ce dernier, et un bureau de projet relevant des Services d’information et d’identification judiciaire des Services nationaux de police a officiellement été établi. Le dirigeant principal de l’Information a été nommé chef du projet et, à ce titre, il est responsable des améliorations techniques qui y sont associées. Le directeur de projet œuvre sous la direction du dirigeant principal de l’Information.
La mise en œuvre du projet se divise en deux grandes phases. Dans le cadre de la première, on modernisera le processus de vérification à des fins civiles, remplacera le Système automatisé d’identification dactyloscopique (SAID) et instaurera un nouveau gestionnaire de transactions, soit le serveur NIST des SNP, grâce auquel les organismes pourront transmettre des renseignements sur les empreintes digitales par voie électronique. La phase 1 fera l’objet de plusieurs lancements en 2007.
La phase 2 consistera en la modernisation des processus liés à la gestion et à la mise à jour des casiers judiciaires. Il s’agit d’une importante mesure de reconfiguration qui vise à remplacer les systèmes existants, devenus désuets, afin d’appuyer l’effort de restructuration global. La phase 2 sera menée à bien au printemps 2009.
2. Organisme responsable, et organismes et ministères participants
La GRC est l’organisme responsable du projet d’ITR. Divers niveaux de gouvernance veillent à ce que le projet soit couronné de succès et réponde aux besoins des différents intervenants.
Le Comité consultatif supérieur du projet est constitué de représentants de la haute direction de la GRC, de Sécurité publique Canada (SPC) et d’organismes centraux. Il est chargé de conseiller le chef du projet relativement à tous les aspects du projet qui ont trait aux politiques gouvernementales, à l’orientation stratégique et aux acquisitions, y compris la révision de la portée du projet durant l’étape de la définition de ce dernier ainsi que la stratégie d’approvisionnement pour le projet.
Un comité directeur fournit constamment des directives aux responsables du projet. Il est formé de représentants de ministères et d’organismes centraux clés. Le projet est supervisé par des comités de SPC, tels que le Comité sur l’interopérabilité du Portefeuille, ce qui permet de veiller aux intérêts horizontaux liés au projet et à la réalisation des objectifs fixés en matière de sécurité publique.
Le projet d’ITR est une grande initiative d’interopérabilité qui intéresse tous les organismes relevant de SPC. Le Comité directeur des chefs d’organisme, par le truchement du Comité sur l’interopérabilité du Portefeuille, surveillera les progrès et les réalisations pour s’assurer que le projet contribue bel et bien à assurer l’interopérabilité à long terme.
L’ITR sera utilisée partout au Canada et par toutes les autorités concernées. La participation des intervenants s’avère nécessaire pour que le système soit utile à tous et ne contrevienne à aucun règlement, d’où le rôle du Conseil consultatif des Services nationaux de police et des groupes de travail consultatifs techniques.
3. Principaux entrepreneurs et sous-traitants
La GRC fait appel à plusieurs fournisseurs et sous-traitants pour le projet d’ITR :
1. Fournisseur du Système automatisé d’identification dactyloscopique (SAID) : Le projet d’ITR prévoit le remplacement du SAID actuel par une technologie moderne d’identification dactyloscopique. Le fournisseur du SAID, soit la société COGENT Systems, sélectionnée par voie de concours, est chargé de fournir, de configurer et de mettre en œuvre une solution commerciale moderne pour remplacer le SAID.
2. Un travail de développement conforme à l’architecture technique générale de la GRC est effectué à l’interne. Une équipe de spécialistes et d’entrepreneurs de la GRC s’affaire actuellement à créer le nouveau serveur NIST des SNP, qui se trouve au cœur du projet d’ITR. Afin de compléter les ressources internes ou de remplacer les ressources affectées au Projet, on utilise des offres à commande internes pour répondre aux besoins non comblés en matière de gestion de projet et d’architecture de systèmes, de soutien technique, de conception et de développement de système, de mise à l’essai, de formation et de mise en œuvre. Les principaux entrepreneurs sélectionnés sont :
3. Entreprise chargée de l’intégration des systèmes : Un volet de la phase 2 sera donné en sous-traitance, dans le cadre d’un marché à prix fixe, afin d’assurer la livraison des multiples composantes de cette phase. Une demande de propositions a été diffusée et les propositions doivent être soumises à la mi-septembre 2007. L’adjudication du contrat devrait avoir lieu à la mi-décembre 2007.
4. Principaux jalons
Réalisations
Calendrier d’exécution
5. Rapport d’étape et explication des écarts
Les travaux de la phase 1 ont été répartis en versions afin d’assurer la bonne mise en œuvre des fonctionnalités. Les diverses versions doivent être entièrement terminées en décembre 2007. La restructuration qui s’inscrit dans la phase 2 a commencé en janvier 2006, comme prévu, et elle s’est terminée au printemps 2007. La DDP a été préparée et diffusée en juin 2007, et l’adjudication du contrat devrait se faire en décembre 2007.
6. Retombées industrielles
Le projet d’ITR n’entraîne pas de retombées industrielles.
Nota : Consulter la section V pour obtenir des renseignements concernant les grands projets de l’État entamés par le CAFC.
Tableau 14 : Subventions conditionnelles (Fondations)
Néant. Aucune activité pendant la période comptable examinée.
Tableau 15: États financiers
(non vérifiés)
de la
Gendarmerie Royale du Canada
pour l’exercice terminé
le 31 mars 2007
Déclaration de responsabilité de la direction
La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice terminé le 31 mars 2007 et toute l’information figurant dans ces états incombe à la direction de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC). Ces états financiers ont été préparés par la direction conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité de l’information présentée dans les états financiers. Certaines informations présentées dans les états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l’importance relative. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du ministère. L’information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministériel sur le rendement de la GRC concorde avec les états financiers ci-joints.
La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu’elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu’elles respectent les autorisations du Parlement et qu’elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l’utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l’objectivité et à l’intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, la formation et le perfectionnement d’employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans l’ensemble de la GRC.
Les états financiers de la GRC n’ont pas fait l’objet d’une vérification.
William J.S. Elliott, commissaire |
Alain P. Séguin, sous-commissaire p.i. Gestion générale et contrôle |
Ottawa, Canada
Le 9 août 2007
État des résultats (non vérifié)
pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
2007 | 2006 | |
CHARGES (note 4) | ||
Services de police communautaires contractuels et autochtones | 2 245 564 | 2 098 768 |
Opérations fédérales et internationales | 648 497 | 606 898 |
Opérations relatives à la police technique | 204 446 | 190 839 |
Services nationaux de police | 183 421 | 174 450 |
Services de police de protection | 116 024 | 134 681 |
Opérations relatives aux renseignements criminels | 85 920 | 75 496 |
Soutien des services de police | 85 742 | 71 354 |
Enregistrement délivrance de permis et infrastructure de soutien des armes à feu | 84 192 | 101 467 |
Autres activités | 80 231 | 70 800 |
Total des charges | 3 734 037 | 3 524 753 |
REVENUS (note 5) | ||
Services de police communautaires contractuels et autochtones | 1 347 642 | 1 312 206 |
Services nationaux de police | 15 545 | 11 474 |
Autres activités | 34 569 | 1 679 |
Total des revenus | 1 397 756 | 1 325 359 |
COÛT DE FONCTIONNEMENT NET | 2 336 281 | 2 199 394 |
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
État de la situation financière (non vérifié)
au 31 mars
(en milliers de dollars)
2007 | 2006 | |
ACTIFS |
Redressé
(note 17) |
|
Actif financier | ||
Débiteurs et avances (note 6) | 364 510 | 512 825 |
Total de l’actif financier |
364 510 | 512 825 |
Actif non financier | ||
Stocks non destinés à la revente |
36 917 | 37 927 |
Charges payées d’avance | – | 831 |
Immobilisations corporelles (note 7) | 1 103 518 | 1 037 979 |
Total des actifs non financiers |
1 140 435 | 1 076 737 |
Total | 1 504 945 | 1 589 562 |
PASSIFS | ||
Créditeurs et charges à payer (note 8) |
307 983 | 270 302 |
Indemnités de vacances et congés compensatoires | 185 431 | 183 388 |
Compte de pension des membres de la GRC (note 9) | 11 703 416 | 11 322 814 |
Revenus reportés (note 10) | 103 753 | 75 528 |
Indemnités de départ (note 11) | 439 453 | 424 744 |
Autres éléments de passif (note 12) | 8 419 | 6 579 |
Total du passif |
12 748 455 | 12 283 355 |
AVOIR DU CANADA | (11 243 510) | (10 693 793) |
Total | 1 504 945 | 1 589 562 |
Passifs éventuels (note 13) | ||
Obligations contractuelles (note 14) | ||
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
État de l’avoir du Canada (non vérifié)
pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
Avoir du Canada, début de l’exercice | 10 693 793 | 10 357 565 |
Coût de fonctionnement net | 2 336 281 | 2 199 394 |
Crédits de l’exercice utilisés (note 3) | (2 297 710) | (2 115 936) |
Revenus non disponibles pour dépenser | 124 488 | 159 089 |
Remboursement de dépenses des exercices précédents | 7 737 | 6 365 |
Variation de la situation nette du Trésor (note 3) | 600 376 | 289 171 |
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 15) |
(221 455) | (201 855) |
Avoir du Canada, fin de l’exercice | 11 243 510 | 10 693 793 |
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
État des flux de trésorerie (non vérifié)
pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
ACTIVITÉS DE FONCTIONNEMENT | ||
Coût de fonctionnement net | 2 336 281 | 2 199 394 |
Éléments n’affectant pas l’encaisse | ||
Amortissement d’immobilisations corporelles |
(125 580) | (112 199) |
Pertes sur aliénation d’actifs |
(11 716) | (879) |
Pertes sur radiations de créances |
(4 260) | (46 559) |
Services fournis gratuitement par d’autres ministères |
(221 455) | (201 855) |
Variations de l’état de la situation financière |
||
(Diminution) Augmentation des actifs financiers |
(148 315) | 20 198 |
Diminution des stocks non destinés à la revente |
(1 010) | (7 828) |
(Diminution) Augmentation des charges payées d’avance |
(831) | 227 |
Augmentation du passif |
(465 100) | (366 079) |
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement | 1 358 014 | 1 484 420 |
ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS |
||
Acquisitions d’immobilisations corporelles |
211 174 | 181 888 |
Produits de l’aliénation d’immobilisations corporelles |
(4 079) | (4 997) |
Encaisse utilisée par les activités d’investissement en immobilisations | 207 095 | 176 891 |
ACTIVITÉS DE FINANCEMENT | ||
Encaisse nette fournie par le gouvernement | 1 565 109 | 1 661 311 |
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
Gendarmerie royale du Canada
Notes aux états financiers (non vérifiées)
pour l’exercice terminé le 31 mars
1. Autorisations et objectifs
La Gendarmerie royale du Canada (GRC), le service de police pour le Canada, est une agence relevant du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada.
Le mandat de la GRC est fondé sur l’autorité et les responsabilités qui lui sont conférées par l’article 18 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada. Son mandat est d’appliquer la loi, de prévenir le crime, de maintenir la paix, l’ordre et la sécurité. Notre architecture des activités de programme (AAP) met en évidence dix activités :
2. Sommaire des principales conventions comptables
Les états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.
(a) La GRC est principalement financé par le biais de crédits parlementaires du gouvernement du Canada. Les crédits consentis à la GRC ne correspondent pas à la présentation des rapports financiers prévus dans les principes comptables généralement reconnus, étant fondés dans une large mesure sur les besoins de trésorerie. Ainsi, les postes consignés dans l’état des résultats et dans l’état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux auxquels il est pourvu par les crédits parlementaires. La note 3 établit un rapprochement général entre les deux types de rapports financiers. Ce dernier présente aussi l’information au sujet de la source et de l’utilisation des crédits.
(b) Le ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l’encaisse reçue par le ministère est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le ministère sont prélevés sur le Trésor. L’encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
(c) La variation de la situation nette du Trésor correspond à la différence entre l’encaisse nette fournie par le gouvernement et les crédits utilisés au cours d’un exercice, à l’exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilisés par le ministère. Il découle d’écarts temporaires entre le moment où une opération touche un crédit et le moment où elle est traitée par le Trésor.
(d) Les revenus sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle l’opération ou l’événement sous-jacent est survenu. Les revenus déjà encaissés mais non réalisés, ou non dépensés conformément à des restrictions externes, sont enregistrés comme des revenus reportés.
(e) Les charges sont consignées lorsque l’opération ou l’événement sous-jacent a eu lieu, sous réserve de ce qui suit :
(f) Avantages sociaux futurs
(g) Les comptes débiteurs des entités externes sont présentés comme des montants qui devraient se réaliser. Une provision est créée pour les comptes débiteurs dont le recouvrement est jugé incertain.
(h) Passifs éventuels – Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l’éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.
(i) Passifs environnementaux – Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés. À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque le ministère est mis au courant de la contamination et est obligé ou probablement obligé d’assumer ces coûts. S’il n’est pas possible de déterminer la probabilité de l’obligation du ministère d’assumer ces coûts ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les notes complémentaires aux états financiers.
(j) Stocks non destinés à la revente – Ces éléments comprennent des pièces de rechange et des fournitures détenues aux fins de la prestation future des programmes et ne sont pas destinés à la revente. Les stocks sont évalués au prix coûtant. Lorsqu’ils n’ont plus de potentiel d’utilisation, ils sont évalués soit au prix coûtant, soit à la valeur de réalisation nette, le montant le moins élevé étant retenu.
(k) Opérations en devise étrangère – Les opérations en devises sont converties en dollars canadiens aux taux de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et les passifs en devises étrangères sont convertis selon les taux en vigueur au 31 mars. Les gains résultant de la conversion de devises sont présentés sous la rubrique autres revenus à la note 5. Les pertes sont présentées sous la rubrique autres charges à la note 4.
(l) Immobilisations – Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d’au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d’achat. Les immobilisations corporelles n’incluent pas les biens incorporels, les œuvres d’art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, les biens situés dans les réserves indiennes et les collections dans les musées.
L’amortissement de ces immobilisations se fait de façon linéaire sur la durée de vie utile estimative des immobilisations comme suit :
Classe d'immobilisation | Sous-classe d'immobilisation | Période d'amortissement |
Bâtiments | 20 à 30 ans | |
Ouvrages et infrastructures | 20 ans | |
Matériels et outillages | Matériels et outillages | 5 à 15 ans |
Informatique – Matériels | 4 à 7 ans | |
Informatique – Logiciels | 3 à 7 ans | |
Transport | Transport maritime | 10 à 15 ans |
Transport aérien | 10 ans | |
Transport routier (non-militaire) | 3 à 5 ans | |
Transport routier (militaire) | 10 ans | |
Améliorations locatives | Durée du bail |
Dans le cours normal de ses activités, la GRC construit des immeubles et autres immobilisations et développe des logiciels. Les coûts associés sont accumulés comme immobilisations en construction jusqu’au point de mise en service. On ne prend aucun amortissement jusqu’à ce que l’immobilisation soit mise en service.
(m) Les dépenses pour les propriétés intellectuelles telles que licence, brevet, droits d’auteur sont passés à la charge dans la période où la dépense a lieu.
(n) Incertitude relative à la mesure – La préparation de ces états financiers conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor du Canada, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu’elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les passifs environnementaux, le passif pour les indemnités de départ et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats réels pourraient différer des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les rajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l’exercice où ils sont connus.
3. Crédits parlementaires
Le ministère reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l’état des résultats et l’état de la situation financière d’un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans des exercices précédents, pendant l’exercice en cours ou qui le seront dans
des exercices futurs. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets du ministère diffèrent selon qu’ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement entre le résultat net et l’utilisation des crédits :
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
COÛT NET D'EXPLOITATION |
2 336 281 | 2 199 394 |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net mais qui n’ont pas d’incidence sur les crédits : | ||
Ajouter (déduire) : | ||
Services reçus gratuitement des autres ministères |
(221 455) | (201 855) |
Revenue non disponible pour dépenser |
124 488 | 159 089 |
Amortissement des immobilisations corporelles |
(125 580) | (112 199) |
Remboursements de dépenses des exercices précédents |
7 737 | 6 365 |
Indemnités de départ |
(14 709) | (26 905) |
Mise en service des immobilisations en construction |
128 072 | 108 063 |
Indemnités de vacance et congés compensatoires |
(2 043) | (13 542) |
Augmentation du passif pour les sites contaminés |
(1 203) | (1 227) |
Perte sur aliénation et radiation des immobilisations |
(15 921) | (40 469) |
Autres |
(1 282) | (33 575) |
Sous-total |
(121 896) | (156 255) |
Rajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net mais ayant une incidence sur les crédits | ||
Ajouter (déduire) : |
||
Acquisition d’immobilisations corporelles |
78 207 | 73 895 |
Avances |
173 | – |
Achat des stocks |
5 776 | (1 325) |
Charges payées d’avance |
(831) | 227 |
Sous-total |
83 325 | 72 797 |
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 2 297 710 | 2 115 936 |
(b) Crédits fournis et utilisés :
Crédits fournis |
||
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
Dépenses de fonctionnement |
1 721 843 | 1 559 547 |
Dépenses en capital | 292 555 | 203 547 |
Subventions et contributions | 74 846 | 57 646 |
Crédits statutaires | 374 004 | 369 733 |
Moins : | ||
Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs | (3 543) | (2 758) |
Crédits annulés – Fonctionnement | (161 995) | (71 779) |
Total | 2 297 710 | 2 115 936 |
(c) Rapprochement de l’encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits
de l’exercice en cours utilisés :
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
Encaisse nette fournie par le gouvernement |
1 565 109
|
1 661 311
|
Revenu non disponible pour dépenser |
124 488
|
159 089
|
Remboursement de dépenses des exercices précédents |
7 737
|
6 365
|
1 697 334
|
1 826 765
|
|
Variation de la situation nette du Trésor: | ||
Variation des débiteurs et des avances |
148 315
|
(20 198)
|
Variation de l'inventaire |
1 010
|
7 828
|
Variation des charges payées d’avance |
831
|
(227)
|
Variation des créditeurs et des charges à payer |
37 681
|
(16 112)
|
Variation du passif découlant du régime de retraite |
380 602
|
364 880
|
Variation des revenus reportés |
28 225
|
(25 272)
|
Variation des autres éléments du passif |
1 840
|
2 312
|
Autres ajustements |
1 872
|
(24 040)
|
600 376
|
289 171
|
|
Crédits de l'exercice en cours utilisés |
2 297 710
|
2 115 936
|
4. Dépenses
Le tableau suivant présente le détail des dépenses par catégorie :
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
|
(en milliers de dollars) |
|||
Opérationnelles : |
Salaires et avantages sociaux |
2 471 754 | 2 357 399 |
Services professionnels et spéciaux |
305 489
|
271 321
|
|
Déplacement et relogement | 152 530 | 136 487 | |
Amortissement | 125 580 | 112 199 | |
Installations | 108 893 | 91 986 | |
Services publics fournitures et approvisionnements |
105 260 | 97 251 | |
Frais de réparations et d’entretiens | 88 732 | 79 303 | |
Communications | 44 457 | 40 120 | |
Locations | 26 013 | 28 068 | |
Pertes sur l’aliénation et radiation | 16 157 | 51 843 | |
Provision pour indemnités de départ | 14 708 | 26 905 | |
Information | 3 958 | 2 963 | |
Autres |
186 605 | 159 442 | |
Sous-total | 3 650 136 | 3 455 287 | |
Transfert :
|
Indemnités compensatoires aux individus | 72 261 | 58 705 |
Paiement de transfert – Autres paliers gouvernementaux | 11 076 | 10 115 | |
Paiement de transfert – Groupes et organisations des Premières nations | 178 | 224 | |
Autres | 386 | 422 | |
Sous-total | 83 901 | 69 466 | |
Total – Dépenses | 3 734 037 | 3 524 753 |
5. Revenus
Le tableau suivant présente le détail des dépenses par catégorie :
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
Services de police | 1 381 340 | 1 318 459 |
Enregistrement des armes à feu | 6 245 | 19 294 |
Moins : Remboursements des droits de renouvellement des permis dus au décret de remise des droits |
– | (19 000) |
Revenus nettes d’enregistrement des armes à feu | 6 245 | 294 |
Autres revenus | 10 171 | 6 606 |
Total des revenus | 1 397 756 | 1 325 359 |
6. Débiteurs et Avances :
Le tableau suivant présente le détail des débiteurs et avances par catégorie :
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
Autres ministères et organismes fédéraux | 23 280 | 220 851 |
Débiteurs externes | 331 168 | 281 525 |
Moins : provision pour créances douteuses sur les débiteurs externes | (293) | (291) |
Débiteurs externes | 330 875 | 281 234 |
Total des débiteurs | 354 155 | 502 085 |
Avances temporaires | 7 815 | 8 233 |
Avances permanentes | 2 540 | 2 507 |
Total des avances | 10 355 | 10 740 |
Total des débiteurs et avances | 364 510 | 512 825 |
7. Tangible Capital Assets
Coût |
Amortissements cumulés |
|||||||||
Solde d'ouverture | Acquisition | Aliénations et radiations | Solde de clôture | Solde d'ouverture Redressé (note 17) |
Amortissement | Aliénations et radiations | Solde de clôture | Valeur comptable nette 2007 | Valeur comptable nette 2006 Redressé (note 17) |
|
Terrains | 41 672 | 1 039 | 174 | 42 537 | - | - | - | - | 42 537 | 41 672 |
Bâtiments | 723 953 | 43 734 | 3 747 | 763 950 | 325 907 | 29 512 | 2 577 | 325 842 | 411 108 | 398 046 |
Travaux et infrastructure |
4 736 | 8 511 | - | 13 247 | 720 | 610 | 1 330 | 11 917 | 4 016 | |
Matériels et outillages |
461 770 | 66 162 | 3 071 | 524 861 | 267 742 | 44 693 | 2 925 | 309 510 | 215 351 | 194 028 |
Véhicules | 431 129 | 65 524 | 35 381 | 461 272 | 208 994 | 49 650 | 25 781 | 232 863 | 228 409 | 222 135 |
Améliorations locatives |
9 593 | 2 661 | - | 12 254 | 1 972 | 1 115 | 3 087 | 9 167 | 7 621 | |
Actifs en construction |
170 461 | 23 543 | 8 975 | 185 029 | - | - | - | - | 185 029 | 170 461 |
Total | 1 843 314 | 211 174 | 51 338 | 2 003 150 | 805 335 | 125 580 | 31 283 | 899 632 | 1 103 518 | 1 037 979 |
Nota : La charge d’amortissement pour l’exercice terminé le 31 mars 2007 s’élève à 125 580 $ (2006 – 112 199 $).
8. Créditeurs et charges à payer
Le tableau suivant présente les créditeurs et les autres charges à payer :
|
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
Créditeurs – ministères et organismes fédéraux |
21 769 | 21 080 |
Créditeurs – entités externes | 243 984 | 206 168 |
Salaires et traitements à payer |
20 444 | 21 046 |
Autres | 21 786 | 22 008 |
Total créditeurs et charges à payer | 307 983 | 270 302 |
9. Compte de pension des membres de la GRC
Le ministère tient à jour les comptes afin d’enregistrer les transactions qui se rapportent au Régime de retraite de la GRC, lequel comporte le Compte du fonds de pension de la GRC, le Compte de la Caisse de retraite de la GRC, le Compte de convention de retraite et le Compte de pension à l’égard des personnes à charge. Ces comptes enregistrent des transactions comme les contributions, les paiements des prestations, les crédits d’intérêt, les impôts remboursables ainsi que les rajustements de débit et de crédit de la capitalisation actuarielle qui découlent de l’examen triennal et des transferts à l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public.
La valeur des éléments de passif déclarés dans les présents états financiers sur les comptes du Régime de retraite de la GRC ne tient pas compte de la valeur actuarielle des ces éléments de passif établie par l’actuaire en chef du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), ni des investissements détenus par l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public.
Le tableau suivant comprend des détails sur les comptes de pension des membres de la GRC :
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
|
(en milliers de dollars) |
||
Compte du fonds de pension de la Gendarmerie royale du Canada |
11 640 609 | 11 255 481 |
Compte de la caisse de retraite de la Gendarmerie royale du Canada | 11 140 | 16 563 |
Compte de convention de retraite | 22 258 | 21 025 |
Compte de pension à l’égard des personnes à charges | 29 409 | 29 745 |
11 703 416 | 11 322 814 |
10. Revenus reportés
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
|
(en milliers de dollars) |
||
Revenus reportés, accords des services de police à contrat sur les immobilisations, début de l’exercice | 75 084 | 100 269 |
Plus-value de la valeur nette des immobilisations des accords de services de police à contrat | 28 100 | – |
Revenus constatés | – | (25 185) |
Revenus reportés, accords des services de police à contrat sur les immobilisations, fin de l’exercice | 103 184 | 75 084 |
Revenus reportés, dons et legs, début de l’exercice | 444 | 531 |
Contributions reçues | 128 | 150 |
Revenus constatés |
(155) | (237) |
Revenus reportés, dons et legs, fin de l’exercice |
417 | 444 |
Revenus reportés, application émanant du règlement sur les droits applicables aux armes à feu, début de l’exercice |
||
Revenus d’applications reçues |
152 | – |
Revenus reportés, application émanant du règlement sur les droits applicables aux armes à feu, fin de l’exercice |
152 | – |
Total des revenus reportés | 103 753 | 75 528 |
Les revenus reportés tombent dans trois catégories : le revenu reporté lié aux accords des services de police à contrat sur les immobilisations et le revenu reporté lié aux dons et legs. Le revenu reporté lié aux accords des services de police à contrat sur les immobilisations représente le solde des revenus reçus au moment de l’acquisition d’immobilisations appartenant à la GRC, et il est utilisé exclusivement pour répondre aux obligations contractuelles sur la durée de vie de l’immobilisation. Le revenu reporté est réalisé selon la même base que l’amortissement de l’immobilisation correspondante. Le revenu reporté lié aux dons et legs représente le solde des contributions reçues à des fins diverses. Le revenu reporté est constaté à titre de revenu lorsque les fonds sont dépensés à des fins précises. Le revenu reporté lié aux applications émanant du règlement sur les droits applicables aux armes à feu représente les sommes reçues en provenance des applications n’ayant pas atteint le niveau nécessaire de traitement pour être reconnues comme revenus. Le revenu reporté est constaté à titre de revenu lorsque le point d’éligibilité dans le processus d’application a été atteint.
11. Avantages sociaux
(a) Prestations de retraite (fonctionnaires) : Les employés fonctionnaires de la GRC participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services validables multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.
Tant les employés que le ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. En 2006-2007 les charges s’élèvent à 44 millions $ (45 millions $ en 2005-2006), soit environ 2,2 (2,6 en 2005-2006) fois les cotisations des employés.
La responsabilité du ministère relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Prestations de retraite (membres de la GRC) : Les membres réguliers et civils de la GRC participent au Régime de retraite de la GRC, qui est parrainé et administré par la GRC et dont le gouvernement du Canada est répondant. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services validables multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.
Tant les employés que le ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. En 2006-2007 les charges s’élèvent à 213 millions $ (223 millions $ en 2005-2006), soit environ 2,5 (2,9 en 2005-2006) fois les cotisations des employés. Le ministère est responsable de l’administration du régime, incluant la détermination de l’éligibilité aux prestations, le calcul et le paiement des prestations, le développement des lois et des politiques qui en découlent et la provision de l’information aux membres du régime. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(c) Indemnités de départ : Le ministère verse des indemnités de départ aux employés et aux membres de la GRC en fonction de l’admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d’avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs. Voici quelles étaient les indemnités de départ au 31 mars :
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
|
(en milliers de dollars) |
||
Obligations au titre des prestations constituées début de l’exercice | 424 744 | 397 840 |
Charges pour l’exercice | 46 952 | 60 774 |
Prestations versées pendant l’exercice | (32 243) | (33 870) |
Obligations au titre des prestations constituées fin de l’exercice | 439 453 | 424 744 |
12. Autres éléments de passif
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
|
(en milliers de dollars) |
||
Caisse fiduciaire de bienfaisance | 2 312 | 2 229 |
Dépôt de sécurité | – | 119 |
Passif environnemental | 3 752 | 2 549 |
Autres | 2 355 | 1 682 |
Total autres éléments de passif | 8 419 | 6 579 |
Caisse fiduciaire de bienfaisance: Ce compte a été établi par l’article 23 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, afin d’inscrire les sommes d’argent encaissées par les membres de la Gendarmerie Royale du Canada, relativement à l’exécution de leurs fonctions, en sus de leur soldes et allocations. Lors de cet exercice, il y a eu des rentrées de fonds de 219 719 $ (161 801 $ pour l’exercice 2006) et 136 650 $ (96 308 $ pour l’exercice 2006) a été déboursé pour effectuer des paiements. La caisse est utilisée pour (i) au profit des membres et anciens membres et des personnes à leur charge; (ii) pour l’octroi de récompenses, primes ou indemnités aux personnes qui aident la Gendarmerie dans l’accomplissement de sa mission, (iii) pour l’octroi de récompenses, pour bonne conduite ou services méritoires, aux personnes nommées ou employées sous le régime de la présente loi et (iv) à toute autre fin à l’avantage de la Gendarmerie, selon les instructions du ministre.
13. Passifs éventuels
(a) Sites contaminés
On comptabilise les éléments de passif afin d’inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque le ministère est obligé ou probablement obligé d’assumer ces coûts. Le ministère a identifié environ 17 sites (18 sites en 2006) où des mesures sont possibles et pour lesquels un passif de 3 752 007 $ (2 549 512 $ en 2006) a été constaté. Les efforts déployés par le ministère pour évaluer les sites contaminés peuvent entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites récemment établis ou aux modifications apportées aux évaluations ou à l’utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés par le ministère pendant l’exercice où ils seront connus.
(b) Réclamations et litiges
Des réclamations ont été faites auprès du ministère dans le cours normal de ses activités. Des poursuites pour les réclamations totalisant environ 84 millions $ (46 millions $ en 2006) étaient toujours en instance au 31 mars 2007. Certaines obligations éventuelles pourraient devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les états financiers.
(c) Litige découlant du régime de retraite
La Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public qui a reçu la sanction royale en septembre 1999 a modifié la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada pour permettre au gouvernement fédéral de gérer les excédents du Compte de pension de retraite de la GRC et de la Caisse de retraite de la GRC. La validité légale de ces dispositions a été contestée devant les tribunaux. L’issue de ces poursuites ne peut être déterminée pour le moment.
14. Obligations contractuelles
De part leur nature, les activités de la GRC peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels la GRC sera tenu d’effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l’acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
(en milliers de dollars) |
2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 et exercices ultérieurs | Total |
Contrats de services | 10 000 | 10 000 | 10 000 | 9 268 | – | 39 268 |
Total | 10 000 | 10 000 | 10 000 | 9 268 | – | 39 268 |
15. Opérations entre apparentées
La GRC est une propriété commune du gouvernement du Canada comme tous les autres ministères et les sociétés d’État. La GRC conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon les modalités commerciales normales. De plus, au cours de l’exercice, la GRC reçoit gratuitement des services d’autres ministères (installations, services juridiques et cotisations de l’employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires). Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l’état des résultats du ministère :
Services reçus gratuitement des autres ministères |
2007 | 2006 Redressé (note 17) |
(en milliers de dollars) |
||
Installations fournies par Travaux publics et services gouvernementaux Canada | 60 579 | 49 563 |
Cotisations de l’employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires défrayées par le Secrétariat du conseil du trésor | 158 070 | 149 197 |
Prestations en vertu des lois sur les accidents de travail défrayés par Développement des ressources humaines Canada |
381 | 522 |
Services juridiques dispensés par le ministère de la Justice | 2 425 | 2 573 |
Total | 221 455 | 201 855 |
Le gouvernement a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité de sorte qu’un seul ministère mène sans frais certaines activités au nom de tous. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d’émission des chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus à titre de charge dans l’état des résultats du ministère.
16. Chiffres correspondants
Les chiffres de l’exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l’exercice en cours.
17. Redressement de l’exercice précédent
Il est à noter qu’en mai 2006, le ministre de la Sécurité publique et protection civile a annoncé le transfert du Centre des armes à feu Canada à la Gendarmerie royale du Canada. Les états financiers de l’exercice terminé le 31 mars 2007 représentent les états financiers combinés de la Gendarmerie Royale du Canada et du Centre des armes à feu Canada.
Tableau 16 : Réponse aux comités parlementaires, aux vérifications et aux évaluations pour l’exercice 2006-2007
Response to Parliamentary CommitteesRéponse aux comités parlementaires |
s. o. |
Réponse aux rapports du Bureau du vérificateur général, notamment à celui de la commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD)
|
Vérifications externes (Nota : Cette rubrique concerne les autres vérifications externes menées par la Commission de la fonction publique du Canada – CFP, par le Commissariat aux langues officielles – COLO ou le Commissaire à la protection de la vie privée) |
Projet
|
Commentaires
|
Date
estimative de début |
Date
estimative de fin |
Vérifications internes | |||
Cadre de contrôle de la gestion des enquêtes | Terminé | ||
Administration de la rémunération et des avantages sociaux | Terminé | ||
Programme canadien de protection des transporteurs aériens (PCPTA) | Terminé | ||
Vérification des Opérations de la sécurité nationale – cadre de contrôle de la gestion des renseignements criminels | Terminé | ||
Comptes bancaires ministériels | Terminé | ||
États financiers du régime de retraite (2004-2005) | Terminé | ||
Cadre de la sécurité informatique | En cours | Juillet 2007 | |
Recrutement | En cours | Mars 2008 | |
Projet Prime BC | En cours | December 2007 | |
Système TEAM | En cours | Août 2007 | |
Identification en temps réel (ITR) | En cours | Mars 2008 | |
Suivi officiel de l’examen de la STO effectué en 2000 | En cours | Novembre 2007 | |
Rapports financiers | En suspens en raison de la vérification de l’état d’avancement de la GRC | À déterminer | À déterminer |
Évaluations | |||
Validation de principe Shiprider | Terminé | ||
Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF) | Terminé | ||
Vérification de l’administration du régime de retraite | Terminé | ||
Initiative sur le crime organisé autochtone | Terminé | ||
Équipes intégrées de la police des marchés financiers (EIPMF) | Terminé | ||
Mesures pour combattre le crime organisé | Terminé | ||
Équipes intégrées de la police des ports (EIPP) | Terminé | ||
Cours sur les opérations maritimes | Terminé | ||
CGRR – Jeux olympiques de 2010 | Terminé | ||
CGRR – crimes de guerre | Terminé | ||
Sensibilisation à la stratégie canadienne antidrogue | Terminé | ||
Équipes intégrées de la sécurité nationale (EISN) | En cours | Novembre 2007 | |
Groupe de recrutement des sources (GRS) | En cours | Novembre 2007 | |
Initiatives liées à la sécurité publique et à l’antiterrorisme (SPAT) | En cours | Février 2008 | |
Services de police autochtones | En cours | Novembre 2007 | |
NORAD/NORTHCOM | Annulé |
Tableau 17 : Développement durable
Ministère | Gendarmerie royale du Canada |
Éléments à traiter |
Commentaires du ministère ou de l’organisme |
1. Quels sont les principaux buts, objectifs ou cibles à long terme de votre SDD? |
La Stratégie de développement durable de la GRC, Sécurité des foyers et Collectivités durables (2007-2009), élaborée en 2006-2007, se compose de trois priorités stratégiques : Collectivités durables : Soucieuse de favoriser l’émergence de collectivités durables, la GRC s’efforce de faire preuve de leadership à cet égard dans le cadre de son mandat en misant sur les effets favorables de ses activités de maintien de la paix sur la santé et la durabilité à long terme des collectivités qu’elle sert. Responsabilité organisationnelle : Reconnaissant que les organisations doivent assumer la responsabilité de leurs actions et de leurs décisions, la GRC se centre sur la responsabilisation et la reddition de compte en matière de rendement et accroît les exigences à cet égard dans le cadre du programme de développement durable afin d’œuvrer à l’établissement de pratiques opérationnelles améliorées, plus intégrées et plus favorables au développement durable. Intendance des ressources : Consciente de la nécessité d’assurer la protection et le renouvellement des ressources naturelles et des écosystèmes, la GRC s’emploie à donner l’exemple pour ce qui est de satisfaire aux exigences établies par la loi sur le plan environnemental ou de les dépasser, et à instaurer une prestation de services respectueuse de l’environnement. |
2. Comment ces buts, objectifs et cibles aident-ils à atteindre les résultats stratégiques du ministère/de l’organisme? | Tout en assurant la sécurité des collectivités qu’elle sert, tâche qui fait partie de son mandat, la GRC remplit une fonction essentielle qu’aucune autre organisation n’assume. Le programme de développement durable l’amène à établir, dans le cadre de son rôle qui consiste à assurer la sécurité des foyers et des collectivités, une prestation de services qui tient compte de la nécessité de respecter l’environnement, les populations et leur culture ainsi que des engagements à l’égard d’une prise de décisions responsable. |
3. Quelles sont les cibles établies pour la période visée? | En 2006-2007, les engagements de la dernière stratégie de développement durable, Collectivités+ 2003, ont été revus, améliorés et renouvelés dans une nouvelle stratégie, Sécurité des foyers et Collectivités durables (2007-2009). Voir le sommaire dans le tableau ci-dessous. |
4. Quels progrès ont été réalisés à ce jour (y compris les résultats obtenus en fonction des objectifs et les progrès accomplis par rapport aux cibles)? |
Voir le sommaire dans le tableau ci-dessous (Sécurité des foyers et Collectivités durables (2007-2009)). |
5. Quels ajustements ont été faits, le cas échéant? (Pour mieux situer cette information dans son contexte, indiquez comment les leçons tirées de vos efforts ont influé sur vos ajustements.) | La quatrième version de la Stratégie de développement durable de la GRC (2007-2009) met davantage l’accent sur le développement stratégique de programmes fondé sur les renseignements. Les priorités du programme se fondent sur les risques et s’harmonisent aux objectifs du gouvernement fédéral en matière de développement durable, établis en 2006-2007.Grâce au nouveau cadre établi pour ses objectifs de rendement et pour la mesure des résultats à ce chapitre, la GRC pourra présenter de façon cohérente les progrès qu’elle accomplit, mieux en faire rapport, et se conformer aux normes futures régissant les rapports ministériels sur le rendement. |
Sécurité des foyers – Collectivités durables (2007-2009)
Objectifs et thèmes / Cibles |
État d’avancement 2006-2007
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Prochaines initiatives
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Collectivités durables |
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Partenariats avec les collectivités
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Meilleure compréhension du rôle de la GRC dans les collectivités durables.
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Collectivités autochtones |
Amélioration des relations avec les collectivités autochtones (initiatives de la GRC pour les services de police dans les collectivités autochtones, et priorités stratégiques nationales)
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Jeunesse |
Capacité accrue des services orientés sur les jeunes, qui tiennent compte des causes fondamentales de la délinquance. Engagement auprès des jeunes dès l’enfance pour leur offrir des expériences d’apprentissage positives auprès de policiers.
Établissement de partenariats efficaces pour la gestion durable dans le cadre des programmes de prévention de la délinquance de la GRC et des initiatives de développement social.
Mise sur pied du Centre de ressources pour les policiers éducateurs, conçu pour mettre à la disposition des membres de la GRC les outils et les ressources nécessaires pour les aider à communiquer avec les jeunes. |
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Régie institutionnelle |
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Systèmes de gestion environnementale |
Capacité accrue de gestion stratégique du portefeuille environnemental de la GRC.
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Pratiques administratives durables |
Meilleure intégration dans les processus administratifs
Amélioration des pratiques de gestion des déchets solides dans toute la GRC
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Approvisionnement respectueux de l’environnement |
Élaboration d’outils permettant de satisfaire une demande croissante d’intégration de processus d’approvisionnement respectueux de l’environnement
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Renforcement des capacités |
Renforcement de la capacité des employés de soutenir la stratégie de développement durable de la GRC
Participation aux projets interministériels sur les objectifs communs de développement durable, y compris l’initiative régionale sur la gestion durable du Conseil fédéral du Pacifique |
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Communications |
Progression vers des programmes de communication et de sensibilisation.
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Gestion de l’environnement |
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Conception d’immeubles et consommation d’énergie respectueux de l’environnement |
Intégration des principes de développement durable dans divers établissements nouvellement construits.
Mise en place d’un système d’éclairage à faible consommation d’énergie dans sept détachements de la Région du Pacifique |
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Sites contaminés |
Gestion continue des obligations découlant des actifs de la GRC
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Eau potable |
Efforts soutenus de gestion saine des systèmes de distribution d’eau potable gérés par la GRC
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Matières dangereuses |
Progression vers des programmes de communication et de sensibilisation.
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Gestion du parc automobile |
Poursuite des efforts d’amélioration de l’efficacité de la gestion opérationnelle et administrative du parc automobile de la GRC
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Activités de police |
Meilleure compréhension des liens entre les activités de police et la protection de l’environnement
Réalisation de l’évaluation environnementale des opérations de sécurité en prévision du Sommet des Amériques à Montebello (Québec) |
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Tableau 18 : Approvisionnement et marchés
Ministère | Gendarmerie royale du Canada |
Éléments à traiter | Commentaires de l’organisme |
1. Rôle joué par l’approvisionnement et les marchés dans l’exécution des programmes |
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2. Survol de la façon dont le ministère administre sa fonction d’approvisionnement |
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3. Progrès et nouvelles initiatives permettant des pratiques efficaces et efficientes en matière d’approvisionnement |
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Tableau 19 : Service axé sur le citoyen
La GRC relève le défi de satisfaire les attentes élevées du public en matière de service, d’ouverture et de responsabilisation compte tenu des ressources accordées. Elle fait un meilleur usage des nouvelles technologies d’information et de communication afin d’améliorer la prise de décisions, de donner suite au changement et de se concentrer sur la prestation de services axés sur le citoyen.
Elle continue de préconiser l’amélioration continue et la prestation de services centrés sur le citoyen. Grâce au Plan annuel de rendement, elle a intégré les consultations permanentes et bilatérales au régime de gestion du rendement. À cet égard, elle a :
Le programme de sondage de la GRC a été mis en place en 2003, en consultation avec l’Institut des services axés sur les citoyens.
La GRC mesure le niveau de satisfaction de ses clients, partenaires, intervenants et employés. Le programme de sondage permet de recueillir des données de base en vue de la planification des programmes et de la gestion du rendement dans l’ensemble de l’organisme.
Des bases de référence ont été établies afin d’évaluer la satisfaction des groupes suivants : les citoyens; les clients ayant contrat sur les services de police (provinces, territoires, municipalités et Premières nations); les autres organismes policiers; les autres partenaires et intervenants fédéraux; ainsi que les employés.
Le sondage révèle les impressions globales au sujet de la GRC, comme la sensibilité aux besoins des clients, l’efficacité, la rentabilité, la sensibilisation aux réalités culturelles et la coordination avec les partenaires, et de ses services. On évalue maintenant chaque année la satisfaction des citoyens, des clients des contrats de police, des partenaires policiers et des autres partenaires. Les résultats du sondage sont affichés sur le site Web de la GRC.
En 2006-2007, une deuxième série de sondages a été effectuée et les résultats ont été comparés à ceux des sondages de base de 2005-2006. L’exercice visait à déterminer où il y a eu des améliorations et où des mesures s’imposent pour améliorer les services que la GRC fournit aux Canadiens et à ses partenaires dans le domaine de l’application de la loi.
En vertu de la Constitution, l’administration de la justice est une responsabilité provinciale. Les provinces ont en général adopté des lois sur les services policiers qui établissent et régissent les fonctions et normes de la police. La GRC offre des services professionnels qui respectent ou dépassent les normes de service établies dans les administrations où elle offre des services de police provinciaux, territoriaux et municipaux et aux Premières nations.
La GRC honore également ses obligations en vertu des lois fédérales. Elle est régie par la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada et le règlement connexe en ce qui concerne le respect de normes rigoureuses en matière de prestation de services.
Étant donné que le secteur de l’application de la loi et le public mettent toujours la barre plus haut et multiplient les demandes de services, il devient d’autant plus impératif d’améliorer constamment la GRC et ses programmes, particulièrement ceux des Services de police nationaux (SPN). Les SPN comptent un groupe de services hétérogènes qui fournissent de l’information policière, des conseils techniques et de la formation. En 2007-2008, les SPN continueront de jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration et la prestation de services de soutien opérationnel qui répondent à des demandes de services toujours nouvelles.
Programmes, projets et initiatives d’intérêt spécial
Échange d’information et de renseignements – À titre d’organisme fondé sur les renseignements, il est essentiel que la GRC puisse échanger, en temps opportun, de l’information pertinente avec ses partenaires nationaux et internationaux, notamment les services de police canadiens, les organismes d’application de la loi et de sécurité, les organismes internationaux, la collectivité juridique canadienne et le secteur publique.
Le projet d’Identification en temps réel (ITR) remplace les méthodes manuelles par des processus électroniques normalisés et rationalisés. Grâce à la technologie moderne, les Services canadiens d’identification criminelle en temps réel (SCICTR) accroîtront l’efficacité et la rapidité de leurs services. De plus, l’échange électronique d’information offrira une interopérabilité supérieure à tous les usagers des services des casiers judiciaires et des services dactyloscopiques. Afin d’offrir un service davantage axé sur la clientèle et de respecter les échéances visant les demandes d’analyse dactyloscopique et de casiers judiciaires électroniques, les SCICTR ont conclu avec leurs clients des accords sur les niveaux de service (ANS).
Le Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (NCECC) est chargé de mettre en œuvre le Système d’analyse contre la pornographie juvénile (Système CETS) et la base de données d’identification des victimes pour les services de police canadiens et de leur offrir la formation connexe. Le Système CETS permet aux enquêteurs canadiens en matière d’exploitation des enfants d’échanger de manière sécuritaire et efficiente l’information et les renseignements. La base de données d’identification des victimes en est à l’étape d’essai. Elle offrira des fonctions d’identification et d’analyse des images qui réduiront considérablement le dédoublement des activités d’enquête et, surtout, aideront à identifier les enfants victimes d’infractions sexuelles.
Formation – Le Collège canadien de police (CCP) a élaboré un nouveau sondage d’évaluation de la satisfaction des clients, qu’il envoie aux personnes qui ont obtenu leur diplôme depuis décembre 2006. Le sondage, qui est envoyé six mois après la fin du cours, vise à évaluer concrètement les résultats obtenus grâce à la participation au cours. Le sondage est aussi envoyé simultanément au superviseur du participant afin d’évaluer dans quelle mesure la formation a amélioré le rendement du participant au travail.
Jusqu’à maintenant, les résultats laissent croire que les clients sont en général satisfaits de la formation offerte par le CCP et que la formation et les connaissances acquises ont une incidence positive sur le rendement au travail. Sur une échelle de 1 à 5, 1 étant le moins satisfait et 5 étant le plus, les participants attribuent une cote moyenne de 4,2, alors que les superviseurs attribuent une cote moyenne de 4,0.
Programme d’amélioration continue du service – Dans le cadre du programme d’amélioration continue du service, le modèle de gouvernance de la technologie de l’information amorcé en 2005 est désormais en vigueur. Il régit tous les volets du programme de TI, de la planification stratégique et opérationnelle jusqu’à la clôture des projets. Une bonne gouvernance est essentielle à la saine administration du budget en matière de gestion de l’information et de la technologie de l’information, ainsi qu’à la prise de décisions d’investissement en vue de trouver des moyens novateurs pour combler les besoins opérationnels.
Le programme de TI jouit désormais d’une fonction de planification perfectionnée. Le processus de planification intègre des données et des renseignements glanés de partout : du programme lui-même, des clients internes et externes, du gouvernement et du contexte global. Une meilleure prévision des demandes de service, l’établissement de leur ordre de priorité et la planification financière à long terme sont au premier plan du programme. La fonction de planification englobe aussi une boucle de rétroaction sur le rendement et le contrôle du rendement du programme grâce au tableau de bord prospectif de la GRC. Elle permet en outre d’intégrer ces renseignements sur le rendement au processus de planification à des fins de mise au point du programme, au besoin.
Le cycle de planification de la GI/TI englobe des procédures permettant d’harmoniser les objectifs du programme à ceux des clients et des intervenants. Les gestionnaires intègrent le point de vue des clients externes au processus d’analyse de l’environnement, sur lequel se fonde l’exercice de planification. En outre, la planification opérationnelle respecte les directives de la GRC ainsi que les exigences en matière de rapport visant des objectifs stratégiques précis à l’échelle de l’organisme.
Il est pratique commune de faire participer les clients, les intervenants et les organismes centraux à la planification et aux comités directeurs des projets majeurs qui relèvent du bureau du dirigeant principal de l’Information (DPI).
La GRC continuera de faire une utilisation optimale des nouvelles technologies de l’information et de communication afin d’améliorer la prise de décisions, de réagir au changement et de se concentrer sur la prestation de services axés sur les clients.
Projet d’amélioration des services à la clientèle – Le Projet d’amélioration des services à la clientèle vise à garantir que la GRC continue de répondre aux besoins de ses partenaires à l’avenir et qu’elle fasse preuve de souplesse à l’égard de l’évolution rapide des besoins. D’un océan à l’autre, la GRC a rencontré ses partenaires contractants, des collectivités des Premières nations et des collectivités autochtones, ainsi que de nombreux autres groupes afin de s’enquérir de leurs besoins en matière de sécurité communautaire et d’y répondre. On a aussi voulu connaître leur point de vue à l’égard de la GRC et l’orientation qu’ils désirent la voir suivre.
Ces discussions ont permis à la GRC d’élaborer un certain nombre de projets et d’initiatives afin de répondre aux besoins de ses clients et partenaires.
La GRC et ses membres jouissent d’un appui massif. Les clients reconnaissent que les nouveaux modèles de services de police donnent à la GRC l’occasion d’améliorer la prestation de ses services. Les occasions de recrutement chez les collectivités des Premières nations et les collectivités autochtones constituaient une préoccupation importante. De plus, nombreux sont d’avis que la stratégie de réduction de la criminalité marque un pas en avant.
Afin de mettre en relief les éléments positifs de la GRC, on a créé une vidéo nationale et mis sur pied un grand nombre de programmes liés aux sites Web communautaires et au Programme de sensibilisation au travail policier. Le projet pilote des agents de sécurité communautaires et le programme des agents communautaires autochtones a été mis en œuvre. De plus, la GRC a défini une structure lui permettant d’aborder les possibilités en matière de services de police pour les collectivités. Les échanges avec les collectivités se poursuivent afin de connaître leurs priorités tout en donnant suite à l’élaboration d’un programme de perfectionnement continu pour la GRC.
Tableau 20 : Initiatives horizontales
La GRC en tant qu’agence principale ou partenaire, participe à une panoplie d’initiatives latérales multijuridirectionnelles et inter agences qui ont un effet de levier au niveau des partenariats de la GRC, des objectifs partagés et pour optimiser les retombées pour les Canadiens.
Nota : Conformément aux exigences du SCT, le programme des EISN ne correspond pas à la définition d’une initiative horizontale mais la GRC croit que ce programme constitue une priorité élevée dont l’inclusion est justifiée dans le présent rapport.
Des renseignements supplémentaires sur ces initiatives horizontales se trouvent à :
www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/profil_f.asp
Gestion générale et contrôle (GGC)
En qualité d’autorité fonctionnelle de la GRC en matière de ressources financières, d’actifs et d’acquisitions, la GGC offre un cadre en ce qui a trait aux politiques, aux procédures, aux systèmes et aux services pour assurer une responsabilisation relativement aux ressources financières et aux actifs confiés aux gestionnaires dans l’ensemble de la GRC.
Lors de l’exercice 2006-2007, le gouvernement a sans cesse mis l’accent sur l’éthique et les valeurs, de même que sur la transparence, l’ouverture, la responsabilisation et la solide gérance des ressources.
L’adoption de la Loi fédérale sur la responsabilité le 12 décembre 2006 et l’introduction du plan d’action correspondant ont une incidence sur tous les ministères et organismes, y compris sur la GRC. De plus, l’examen approfondi et l’augmentation du renforcement du Cadre de la politique de gestion financière du CT, de même que l’ensemble de politiques sur les biens et les services acquis du CT fournissent une orientation centralisée en matière d’amélioration de la gérance et du contrôle des ressources.
Progrès réalisés en 2006-2007
Au cours de l’exercice 2006-2007, la GGC a fait de grands progrès, et ce, sur de nombreux points importants :
La structure de gouvernance de la GRC repose en grande partie sur la prestation de services stratégiques et professionnels de grande qualité dans les domaines de la vérification interne, de l’évaluation des programmes et de la révision de la gestion. L’assurance de la qualité, l’élaboration et la mise en application de politiques, de normes, d‘’outils et de procédures ainsi que l’établissement de plans annuels et à long terme de vérification et d’évaluation fondées sur les risques appuient aussi les priorités du gouvernement et de la GRC.
Progrès réalisés en 2006-2007
Dans son évaluation annuelle du CRG de la GRC, le SCT a fait état du caractère minutieux de la vérification effectuée par la GRC. En 2006-2007, la Vérification interne a continué d’offrir des assurances quant aux processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance, conformément aux normes internationales sur la pratique de la vérification interne.
La Vérification interne élabore aussi des stratégies et des plans en vue de satisfaire aux exigences de la Politique de vérification interne du CT qui est entrée en vigueur le 1er avril 2006. Cette politique doit être entièrement mise en œuvre d’ici le 1er avril 2009. Voici les principales réalisations accomplies en 2006-2007 :
La GRC a aussi participé à la première vérification horizontale du CT dans le cadre d’un projet pilote sur de futures vérifications pangouvernementales.
En juin 2006, le Comité de la vérification et de l’évaluation de la GRC a approuvé la mise à jour d’un plan d’évaluation axé sur les risques qui portait principalement sur les évaluations à effectuer pour appliquer les décisions en matière de financement du CT. Bien que la Direction de l’évaluation n’en soit encore qu’à ses débuts et qu’elle ne compte que trois employés à temps plein, sa priorité en 2006-2007 consistait à exécuter les évaluations et à mettre en œuvre le plan.
En 2006-2007, la Direction de l’évaluation a effectué l’évaluation de l’Équipe intégrée de la police des ports, de l’Équipe de formation d’intervention maritime, de l’équipe Vérification de l’administration du régime de retraite et de l’Équipe intégrée de la police des frontières (EIPF). La Direction a aussi participé aux évaluations des mesures de lutte contre le crime organisé effectuées par Sécurité publique Canada, de l’Initiative sur le crime organisé autochtone, de l’Équipe intégrée de la police des frontières (EIPF), du Programme de formation chimique, biologique, radiologique et nucléaire pour les premiers intervenants, de même qu’à l’évaluation de la Stratégie canadienne antidrogue menée par Santé Canada (SC) et à l’examen de l’entente sur la prestation des services de police provinciale conclue avec la GRC qui a été réalisé par l’Alberta.
De nombreuses autres évaluations ont été amorcées en 2006-2007 et se poursuivront durant l’exercice 2007-2008. Il s’agit notamment des projets pilotes relatifs aux agents de sécurité communautaires, des équipes intégrées de la sécurité nationale, de Shiprider II, des équipes de la sûreté maritime, du Centre des armes à feu Canada et du programme de sensibilisation antidrogue.
La Direction de l’évaluation continuera d’offrir à la GRC des services d’évaluation indépendants et objectifs qui sont conformes aux normes du CT en matière d’évaluation.
Un programme efficace d’examen de la gestion est mis en œuvre à la GRC. Il permet d’assurer des programmes et des services avisés en plus des services généraux de vérification interne et d’évaluation. Nous avons aussi mis à jour le programme et les outils d’assurance de la qualité et d’examen de la gestion en y incorporant les principes de la gestion intégrée des risques et avons formé des groupes d’examen régionaux pour assurer la mise en œuvre appropriée des programmes.
Le processus d’assurance de la qualité a été intégré au Plan de rendement annuel (PRA). Les processus et la détermination des risques du programme d’assurance de la qualité et du Plan de rendement annuel sont les mêmes. Grâce à l’intégration du processus, les chefs de détachement et de service, de même que les gestionnaires des services administratifs n’auront à utiliser qu’un seul document cadre lors de la planification et du suivi des activités.
La DDPS effectue des tâches qui contribuent à appuyer les opérations stratégiques de la GRC au moyen de l’analyse des tendances, de la gestion du rendement et de l’amélioration de « bonnes pratiques de gestion », telle qu’une planification rigoureuse. La Direction effectue des recherches afin d’aider la haute direction à déterminer l’orientation stratégique de l’organisme ainsi qu’à élaborer, à adopter et à favoriser des stratégies de gestion pour veiller à ce que la GRC demeure un organisme d’excellence mettant l’accent sur les stratégies. La DDPS effectue également des tâches essentielles de rayonnement et de prévision : renforcer les partenariats; augmenter la réponse à la consultation et à la participation intergouvernementales et établir des ponts avec les clients, les partenaires et les intervenants; veiller à ce que l’orientation de la GRC soit harmonisée avec les priorités plus générales du gouvernement; repérer les nouvelles tendances et déterminer les politiques et les considérations stratégiques pouvant toucher la GRC.
Progrès réalisés en 2006-2007
La gestion du risque fait partie du processus de planification, car elle permet à la GRC d’évaluer les incidences que des activités ou des problèmes pourraient avoir sur l’atteinte des objectifs de l’organisme.
La DDPS, par le biais de sa nouvelle unité GIR, continue de développer et de mettre en œuvre un système rigoureux en matière de gestion intégrée du risque. Cette unité assure également des services de secrétariat au comité de GIR.
En juin 2006, il a été déterminé que les rapports présentés à l’État-major supérieur (EMS), au Comité exécutif régional et à l’État-major divisionnaire de la GRC devaient comprendre des explications sur les principaux risques associés à la question visée et sur ceux liés aux options proposées.
La stratégie en matière de GIR repose sur la volonté que manifeste la haute direction de développer, à la GRC, un flair de manière à être à l’affût des risques. Voici d’excellents exemples de séances de formation et de sensibilisation sur la gestion du risque qui ont été données en 2006 :
Améliorations envisagées
Des facteurs de risques officiels ont d’abord été intégrés aux plans de divisions, d’activités et de secteurs de service en 2005 en vue de l’exercice 2006-2007 et ont ensuite été précisés en 2006 dans les plans d’activités pour l’exercice 2007-2008. Le volet sur le risque compris dans les plans d’activités exige la rédaction d’un résumé des risques clés relativement aux dix principaux risques liés aux priorités stratégiques de la GRC et/ou aux objectifs opérationnels, de même qu’aux stratégies d’atténuation.
La GRC a créé un poste de coordonnateur national de SPAT à la DDPS afin de superviser la plus importante enveloppe qui est réservée à la SPAT pour l’ensemble des initiatives. Le coordonnateur collabore avec les gestionnaires du projet SPAT pour veiller à l’application des questions de politiques et de gouvernance et aider les gestionnaires à établir l’harmonisation du financement et des programmes. La GRC doit faire rapport au SCT au moyen du processus annuel de production de rapports SPAT qui est supervisé par le coordonnateur SPAT.
Améliorations envisagées
Nous procédons aux trois ans à une analyse approfondie de l’environnement afin de cerner les tendances de macroniveau, tant sur le plan international que national, qui déterminent notre environnement fonctionnel. Les données sont classées selon sept secteurs clés : démographie, société, économie, politique et gouvernance, science et technologie, environnement et sécurité publique. Dans l’intervalle, nous effectuons une analyse modifiée d’un nouveau secteur qui importe à la GRC et à ses partenaires.
En 2006, un dossier spécial a été dressé sur la question des bandes de jeunes et des armes; il a permis de mettre en évidence les tendances clés à l’échelle nationale et dans l’ensemble des Amériques. La dernière analyse de l’environnement a été effectuée en février 2007.
Deux documents sont accessibles sur le site Web de la GRC, à l’adresse suivante :
Nous effectuons des sondages de base tous les ans afin d’obtenir une opinion générale sur notre rendement. Les questions sont axées essentiellement sur la satisfaction générale dans des domaines tels que le rôle que joue la GRC pour assurer la sécurité des foyers et des collectivités, la qualité de ses services, son professionnalisme, sa diplomatie, son engagement au sein des collectivités, sa visibilité, la valeur de ses partenariats et la communication.
Il est possible de dégager des messages communs des résultats des divers sondages de base :
En 2006, des améliorations ont été constatées dans le domaine des relations de travail et de la qualité des services offerts aux clients des Premières nations, inuits et métis (clients de la Police contractuelle).
Améliorations envisagées
En 2007-2008, le Centre de sondage de la GRC agira à titre de « centre d’échange » pour tous les recensements. La politique en matière de sondages sera publiée. Selon la nouvelle politique, les personnes qui envisagent de mener des sondages doivent consulter le Centre de sondage.
La stratégie en matière de consultation et d’engagement fait partie d’un cadre global visant à relier la GRC à son contexte plus vaste et à créer des capacités organisationnelles en ce qui a trait à des modes de réflexion grâce à des partenariats. Cette stratégie vise à établir et à mettre en œuvre un processus continu en matière de consultation et d’engagement stratégiques (gestion du réseau) qui s’intégrera aux tâches de l’organisme et qui sera utilisé parallèlement à ces dernières.
Pour nous permettre de créer un climat où la police, le gouvernement et les intervenants peuvent participer aux prises de décisions et échanger de l’information en vue d’atteindre des buts et des objectifs communs, la mise en œuvre initiale de la stratégie consiste principalement à évaluer les éléments suivants :
À ce jour, quatre grandes activités ont été déterminées comme étant essentielles :
À l’heure actuelle, la DDPS dirige l’établissement d’un réseau de détachement de membres civils et de membres réguliers du niveau des officiers que la GRC prêtent à d’autres ministères/organismes ministériels. Plus précisément, le service des Ressources humaines de la GRC collabore avec la DDPS pour veiller à ce que les détachements effectués par la GRC soient conformes aux priorités stratégiques de la GRC et qu’ils appuient ces dernières. La DDPS a élaboré un guide d’évaluation des détachements stratégiques, qui fait partie d’un ensemble d’éléments pouvant faciliter l’examen de propositions de détachement. De plus, dans le cadre des efforts déployés pour augmenter la valeur stratégique des détachements de la GRC et favoriser le dialogue entre personnes détachées, la DDPS a mis en œuvre un modèle de rapports stratégiques sur la consultation et l’engagement. Le modèle permet à la DDPS de dresser un inventaire des tâches accomplies par des employés détachés de la GRC au cours d’un certain nombre d’années et assurer ainsi une utilisation maximale de l’expertise et des connaissances organisationnelles acquises grâce aux occasions offertes.
Améliorations envisagées
En 2007-2008, la DDPS collaborera avec la SP et d’autres partenaires de portefeuille afin de déterminer et d’appuyer les principales questions stratégiques. De plus, la Direction sensibilisera les centres de décision et les divisions de la GRC au processus relatif aux mémoires au Cabinet (MC), puis elle développera et implantera une base de données sur les MC.
À l’automne 2006, la GRC a mis en œuvre des plans annuels de rendement (PAR) dans l’ensemble de l’organisme. Des plans ont été élaborés dans chacun des détachements et chacune des unités opérationnelles désignées pour l’exercice 2007-2008. Les PAR permettent de traiter des questions propres à une unité créant un plan et ils sont conformes aux priorités stratégiques de la GRC. Il s’agit d’un outil qui permet d’assurer une application uniforme des principes établis en matière de gestion du rendement dans l’ensemble de la GRC. Les plans comprennent des analyses de l’environnement, la consultation des collectivités, un modèle de « risque », un exercice d’assurance de la qualité et des mécanismes de responsabilisation. Les PAR fourniront de l’information vitale à divers niveaux de gestion de manière à favoriser les prises de décisions stratégiques.
Améliorations envisagées
En 2007-2008, la politique en matière de planification des activités à la GRC sera publiée. En complément de la politique, la DDPS créera, en collaboration avec la sous-direction Apprentissage et perfectionnement de la GRC, un guide de planification et lancera un programme de sensibilisation et d’éducation à l’intention des planificateurs et d’autres employés de la GRC.
Plusieurs facteurs clés continuent d’influer sur la collectivité de la gestion de l’information et de la technologie de l’information (GI/TI) :
Pour progresser sur la voie de la répression criminelle intégrée axée sur les renseignements, la GRC a besoin de systèmes et de technologies qui facilitent la collecte et la gestion de l’information, la création d’information et les échanges coordonnés et coopératifs entre partenaires. À titre de membre influent de la collectivité judiciaire fédérale, la GRC s’assure que les systèmes de GI/TI actuels et futurs sont compatibles et qu’ils s’harmonisent bien avec le système global de justice pénale. Notre objectif est de tirer parti de la mise en commun des investissements en GI/TI afin d’offrir à nos partenaires les avantages suivants :
Progrès réalisés en 2006-2007
Le Programme de TI est un instrument essentiel de l’approche intégrée de répression criminelle de la GRC. La communauté canadienne de l’application de la loi utilise de nombreux réseaux et systèmes de GI/TI fournis et gérés par le Secteur du dirigeant principal de l’information (DPI).
La GRC est parmi les ministères qui participent au projet pilote de budgétisation des immobilisations dans la fonction publique. Pour le Secteur du DPI, cela se traduit par la possibilité d’utiliser le financement accordé aux dépenses de capital des années précédentes.
Le Secteur des RH s’engage à élaborer sa philosophie, qui consiste à optimaliser la capacité opérationnelle. Pour ce faire, nous devons continuer d’attirer, de perfectionner, de retenir et de soutenir efficacement les employés qui permettent à la GRC de respecter ses engagements et ses priorités stratégiques. Sur ce plan, le Secteur des RH fait face à de nombreux défis comme l’accroissement de la demande pour les services de police, l’augmentation du nombre de départs à la retraite et l’intensification de la concurrence relative à la main-d’œuvre et aux employés spécialisés. En 2006-2007, le Secteur des RH a affronté ces défis à pas de géant. La section suivante donne un aperçu de nos principales réalisations dans divers domaines.
Progrès réalisés en 2006-2007
Les réalisations relatives à la stratégie nationale de recrutement qui ont été accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Pour améliorer le recrutement de membres civils, la GRC a modifié son site Web afin de donner un aperçu réaliste des emplois et de tirer profit de la technologie d’accès en direct que le gouvernement utilise pour afficher les postes vacants. Les améliorations apportées ont permis de simplifier le processus de demande d’emploi et de créer un site d’emploi convivial pour les membres civils désireux de présenter leur candidature.
La Division Dépôt est un centre national de formation policière dont l’excellence est reconnue à l’échelle mondiale. Son mandat principal est de dispenser une formation aux cadets et son deuxième, de fournir et de coordonner des programmes de formation spécialisés.
La capacité de la Division Dépôt empêche grandement la GRC de mettre en service le nombre de policiers dont elle a besoin pour remplir son mandat. La capacité de la Division Dépôt d’initier les recrues est limitée en raison de contraintes matérielles comme le nombre insuffisant de lits et la petitesse des installations de formation au tir et d’éducation physique ainsi que d’autres inhibiteurs comme le peu de fonds accordés depuis de nombreuses années au développement d’une stratégie de recrutement durable.
Pour permettre à la Division Dépôt d’accueillir un plus grand nombre de cadets à partir de l’exercice 2006-2007, le CT lui a accordé des fonds supplémentaires pour la remise à neuf de son infrastructure. La Division Dépôt a entamé la revitalisation à long terme de son infrastructure. Les réalisations accomplies sur ce plan en 2006-2007 sont les suivantes :
De plus, des mesures provisoires ont été prises afin de faciliter l’accueil d’un plus grand nombre de cadets et d’assurer le bon fonctionnement de la Division Dépôt jusqu’à ce que les mesures permanentes puissent être appliquées. Les mesures provisoires sont les suivantes :
La Division Dépôt est en bonne voie de terminer la construction d’une autre salle de tir de 25 mètres et d’achever la remise à neuf du champ de tir de 50 mètres, qui sera fonctionnel à l’été 2007. La Division Dépôt construira également un établissement de formation utilisé pour les scénarios d’instruction qui permettra aux cadets d’enquêter sur des accidents de voiture à l’intérieur.
Grâce à ces réalisations et à ces mesures, 46 troupes de 32 cadets au maximum et une troupe de membres ayant fait l’objet d’un recrutement latéral ont obtenu un diplôme de la Division Dépôt. Autrement dit, 1 242 cadets et 19 personnes provenant d’autres services de police ont reçu une formation à la Division Dépôt et ont obtenu un diplôme de cette dernière en 2006-2007.
Le Secteur des RH a poursuivi ses activités liées au développement et à la mise en œuvre d’un modèle national de gouvernance afin de fournir un cadre global pour la planification de la relève au niveau de la haute direction. Le modèle permet de veiller à ce que le développement des capacités en matière de leadership soit conforme aux priorités organisationnelles et que les employés aptes à recevoir des promotions soient identifiés et convenablement formés. Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Le Secteur des RH a mis en œuvre un nouveau processus de promotion des sous-officiers le 1er juillet 2006. Le processus établit un lien clair entre les compétences d’un candidat et les exigences d’un poste, assure une participation convenable de la direction et facilite le maintien en poste du personnel qualifié ainsi que l’utilisation efficace de l’expertise disponible. Le processus comprend les éléments suivants :
En 2006-2007, le Secteur des RH a développé un formulaire d’évaluation annuelle permettant de juger des compétences des membres réguliers et des membres civils occupant des postes subalternes au rang d’officier en fonction des exigences de leur poste. Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
De plus, dans le but de continuer à reconnaître le mérite des employés, d’augmenter le maintien en poste et de renforcer le moral, le service Reconnaissance et Distinctions honorifiques a pris plusieurs initiatives en 2006-2007 :
La gouvernance de l’apprentissage a été améliorée à l’échelle nationale grâce à la mise en œuvre, par le nouveau Comité de gestion de l’investissement dans l’apprentissage (CGIA), d’un processus annuel de planification, de suivi et de déclaration des dépenses en apprentissage, en formation et en perfectionnement effectuées par la GRC. Le plan et le rapport annuels sur l’apprentissage permettent de garantir une gestion efficace des investissements faits par la GRC en matière d’apprentissage afin que les ressources soient adéquatement harmonisées avec les priorités et les besoins de l’organisation. Le CGIA participe également à la détermination des coûts actuels et futurs liés à l’apprentissage et au développement.
Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Application de la nouvelle Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement du Conseil du Trésor et de la Directive sur l’administration de la formation indispensable connexe
Programme de formation pratique (PFP)
Le programme de formation pratique (PFP) de la GRC est un élément essentiel de la formation de base et permet de bien préparer les nouveaux membres aux rôles et aux responsabilités qu’ils assumeront à titre de policiers. Le PFP fournit un environnement d’apprentissage sécuritaire et adapté au sein duquel les nouveaux membres passent d’un milieu d’apprentissage à un milieu de police opérationnelle sous la direction de policiers opérationnels chevronnés. Le programme d’enseignement et le cadre du PFP et des cours de formation pratique ont été révisés et présentés en 2006-2007, conformément aux recommandations émises par le BVG (dans le chapitre portant sur les services de police à contrat en 2005). Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Le programme Combler les écarts (CLÉ) est un processus fondé sur les résultats qui vise à augmenter le rendement et à améliorer l’état de préparation opérationnelle des détachements et des unités de la GRC. Pour ce faire, on comble les écarts entre le rendement actuel des employés et leur rendement maximal. En 2006-2007, le programme CLÉ s’est grandement développé : 122 nouveaux sites ont été créés dans les régions du centre, de l’Atlantique et du Pacifique. Il a permis de clarifier les priorités et a facilité l’établissement de liens entre les priorités de la GRC et de la collectivité et le travail quotidien des membres.
Le programme CLÉ est essentiel à une harmonisation efficace. Pour la première fois, la GRC a développé ses priorités stratégiques et les a liées à des tâches quotidiennes grâce à ce programme. Ce dernier a aussi permis de dégager les obstacles au rendement qui avaient déjà été constatés, mais qui n’avaient peut-être pas été bien compris. Les unités qui ont été en mesure de réduire ou de supprimer les obstacles au rendement ont obtenu des résultats opérationnels concrets et mesurables. Les solutions de certaines équipes ou veilles ont été adaptées et utilisées avec succès ailleurs dans le détachement.
Le système de gestion de contenu d’apprentissage, Agora, a été lancé en avril 2006 et il permet de gérer les exigences de la Boîte à outils de l’enquêteur et d’offrir des cours en ligne. Il est entièrement chiffré et une authentification à l’aide d’un certificat Entrust et d’un jeton sont requis pour accéder à des renseignements protégés. Agora donne l’occasion aux employés d’accéder à de l’information directement liée à leurs responsabilités à l’aide du portail My Agora.
La Boîte à outils de l’enquêteur a été intégrée au Programme d’instruction des cadets en avril 2006. Les cadets l’utilisent souvent afin de faire les recherches nécessaires pour réussir le Programme d’instruction des cadets.
Les employés de la GRC ont suivi plus de 25 000 cours en ligne en 2006-2007.
Les RH ont continué d’établir les profils des postes au sein de la GRC afin de mettre en œuvre les initiatives en matière de GAC. Cette dernière permet d’utiliser une terminologie commune pour toutes les activités de RH, d’améliorer la prestation de services aux clients et d’assurer la planification proactive de nouvelles exigences stratégiques des postes.
À la fin de l’exercice 2006-2007, 229 profils étaient disponibles sur le site Infoweb, englobant 92 % des membres réguliers et 37 % des membres civils.
Les RH ont fusionné les services de santé et de sécurité au travail en vue d’accroître les efforts intégrés visant à assurer la santé de l’effectif et un milieu de travail sécuritaire. Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
L’initiative de gestion des relations en milieu de travail propose l’harmonisation des programmes existants (programmes relatifs aux relations de travail, aux droits de la personne, à la gestion des conflits, à la gestion de la lutte contre le harcèlement et à l’obligation de prendre des mesures d’adaptation), sous la responsabilité du service Relations employeur-employés. Cette harmonisation permettra d’assurer la conformité, l’assurance de la qualité, l’intégrité des procédures ainsi que la gestion des processus et des cas, et présentera la gestion des risques et l’analyse des questions relatives aux comportements en milieu de travail, qui contribuent aux conflits et au harcèlement en milieu de travail. Des examens et des analyses de la prestation de services, des analyses de politiques et des consultations avec des fournisseurs de services et des coordonnateurs des programmes liés à la gestion des relations en milieu de travail sont en cours. Des consultations sont également prévues pour permettre de discuter des attentes des intervenants.
Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
La transformation des activités de RH (TARH) a été établie pour assurer l’élaboration de processus opérationnels modifiés et restructurés qui permettent d’intégrer et de simplifier les activités de RH, assurant ainsi une gestion efficace de l’information et des connaissances et un appui efficace de la prestation des services de RH et de la planification de la main-d’œuvre de la GRC. De nouveaux processus opérationnels seront également élaborés afin de permettre une utilisation optimale des systèmes d’information présents et futurs.
L’un des projets prioritaires concernant la TARH a été d’apporter de l’aide pour que le Programme national de recrutement permette de simplifier le traitement des candidatures de la GRC. L’objectif était de réduire le délai de traitement entre la présentation d’une candidature et l’enrôlement (le délai moyen était de 14,3 mois en 2005-2006). Les cadets potentiels sont davantage satisfaits lorsque les délais sont plus courts. La réduction du délai de traitement fera également en sorte que le personnel de recrutement passera moins de temps à coordonner le traitement, fournira à nos communautés de nouvelles ressources policières et permettra d’offrir des services de façon plus efficace.
Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Les RH ont fait d’importants progrès en vue de renforcer leurs capacités pour intégrer la planification dans tout le Secteur à l’administration centrale et élaborer des cadres et des modèles communs de planification des HR dans l’ensemble de la GRC. Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Les RH poursuivent leurs efforts en vue d’accroître le respect et la reconnaissance de la GRC à l’égard des langues officielles (LO), ce qui comprend l’amélioration des services bilingues offerts au public et aux employés. Les réalisations accomplies en 2006-2007 sont les suivantes :
Système d’incidents et de rapports de police (SIRP)
Le système de gestion des dossiers SIRP de la GRC a été mené à terme le 31 mars 2006, puis mis en place dans l’ensemble du Canada. Le SIRP permettra de moderniser les systèmes vieillissants servant actuellement à gérer les dossiers d’incidents, remplaçant ainsi le Système de récupération de renseignements judiciaires (SRRJ), le Système universel de rapports simplifiés et le Système des rapports statistiques sur les opérations. Le SIRP peut être utilisé par plus de 13 000 utilisateurs, y compris 28 organismes policiers partenaires externes.
Renouvellement du Centre d’information de la police canadienne (CIPC)
Bénéficiant d’un financement de 115 M$ (budget de 2001), le renouvellement du CIPC visait à assurer la viabilité à long terme du système du CIPC, un système national intégré et automatisé qui contient des renseignements tactiques sur les crimes et les criminels. Les travaux ont consisté, entre autres, à stabiliser et à sécuriser l’infrastructure technologique du système de même qu’à développer une fonctionnalité de communication comprenant des services de messagerie et d’annuaire améliorés.
Progrès réalisés en 2006-2007
À la suite du déploiement réussi de la phase III du CIPC le 26 novembre 2006, la version 3.0 du CIPC Web a été mise en place. Dans le but d’aller de l’avant en matière de technologies de la sécurité et de technologies policières de pointe, les utilisateurs du système CIPC sont dotés d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe et, à mesure que les organismes sont installés sur le plan technique, les utilisateurs sont soumis à un mode d’identification et d’authentification rigoureux. Dans le cadre du processus, tous les utilisateurs s’occupant de la maintenance du système du CIPC devront faire l’objet d’une identification et d’une authentification fortes d’ici avril 2008 et tous les utilisateurs procédant à des consultations, d’ici avril 2009.
Le CIPC vise l’amélioration de l’interopérabilité grâce à des liens de collaboration avec le SIRP. Dans le contexte d’un processus amorcé en 2006 par le CIPC, province par province, les utilisateurs du SIRP peuvent interroger le système du CIPC à l’aide du SIRP.
Les organismes policiers externes ayant accès au SIRP pourront continuer de procéder ainsi. Durant l’exercice 2006-2007, le SIRP a été modifié et il comporte désormais une nouvelle fonctionnalité d’accès du CIPC dont l’ensemble des utilisateurs peut se servir, et ce, grâce à la Phase III du CIPC. Ce dernier continuera d’améliorer l’utilisation de la messagerie via le SIRP.
Au cours du printemps 2007, le CIPC, en collaboration avec le service Apprentissage et Perfectionnement de la GRC et le Réseau canadien du savoir policier, a accepté de préparer un cours en ligne sur les fonctions de consultation et de transmission de messages narratifs du CIPC. Ce cours en ligne d’une durée de six à huit heures remplacera, lorsqu’il sera terminé à l’automne 2007, un cours en classe d’une durée de trois jours. En rendant ce cours disponible en ligne, le CIPC ouvre des possibilités de formation aux utilisateurs du système du CIPC tout en réduisant considérablement les coûts liés à la formation et aux déplacements qui sont associés à la formation en classe.
Système national intégré d’information interorganismes (N-III)
Le système N-III, la solution technique de l’ancien INJP, permettra d’appuyer la réalisation des objectifs du gouvernement du Canada sur le plan de l’interopérabilité en facilitant le partage d’informations et l’intégration des enquêtes dans les secteurs de l’application de la loi et de la justice au Canada.
La première composante du système N-III est l’Outil de recherche intégré (ORI), qui permet aux partenaires fédéraux responsables de la sécurité publique de rechercher de l’information dans les systèmes sources, soit le SIRP, le SRRJ et le système du CIPC.
La deuxième composante du système N-III est le Portail d’informations policières (PIP), qui permet aux policiers partenaires de rechercher des données sur les incidents provenant d’ailleurs. Vingt-six organismes policiers sont maintenant branchés sur le PIP, y compris les organismes utilisant le système PRIME.
Progrès réalisés en 2006-2007
Le contrat lié au PIP a été adjugé à Versaterm Inc. le 29 juin 2006. Jusqu’à présent, 161 organismes policiers (représentant 99 % des agents de police) se sont engagés à partager des informations au moyen du PIP ou le font déjà, et 26 des organismes sont des participants à part entière.
Le CAFC et le Centre intégré d’évaluation des menaces se servent actuellement de l’ORI pour accéder au système du CIPC, au SRRJ et au SIRP.
Identification en temps réel (ITR)
Le projet d’identification en temps réel (ITR) permettra d’accroître l’efficience des dépôts de casiers judiciaires et d’empreintes dactyloscopiques du Canada en automatisant, en rationalisant et en fondant sur des normes les processus manuels qui sont actuellement sur support papier et permettra d’échanger par voie électronique des renseignements avec des intervenants dans le milieu de la justice pénale et de la sécurité publique partout dans le monde.
Progrès réalisés en 2006-2007
La phase 1 du projet d’ITR comprend la restructuration des procédures civiles, la mise en œuvre d’un gestionnaire de déroulement des travaux et la diffusion d’une nouvelle version du Système automatisé d’identification dactyloscopique (SAID).
Le 25 mars dernier, le projet d’ITR a permis la mise en service d’une nouvelle version du SAID ainsi que de l’infrastructure nécessaire à la transmission électronique d’empreintes dactyloscopiques. Il s’agit là d’une étape clé pour l’ITR, et les utilisateurs des services de casiers judicaires et d’identification dactyloscopique des Services canadiens d’identification criminelle en temps réel (SCICTR) des Services nationaux de police (SNP) seront désormais à même de constater les premiers gains d’efficience ainsi réalisés.
La phase 2, qui consiste en la modernisation des processus liés aux casiers judiciaires, progresse, et on s’attend à ce qu’un contrat soit adjugé à l’automne 2007 en ce qui a trait au composant de développement des systèmes. Durant cette phase, des améliorations seront apportées au CIPC afin d’automatiser le traitement des casiers judiciaires. Une base de données intégrée sera également créée dans le but de remplacer plusieurs bases de données qui sont actuellement générées par une myriade d’applications d’héritage cloisonnées.
Évaluation fondée sur le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) de la GRC
Le Cadre de responsabilisation de gestion énonce les attentes du Conseil du Trésor envers les gestionnaires supérieurs de la fonction publique en vue d’une saine gestion de la fonction publique. Le CRG s’articule autour de dix éléments clés et de vingt indicateurs connexes qui définissent collectivement ce qu’on entend par « gestion » et établissent les attentes en vue d’une saine gestion des ministères et des organismes. Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) présente un rapport chaque année.
Dans le cadre de l’évaluation du CRG de la GRC relativement à l’exercice 2006, le rapport du SCT énonce :
“Cette année, les observations formulées par le Conseil du Trésor concernant la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont généralement positives... Il convient de féliciter l’organisme pour les efforts déployés depuis sa dernière évaluation afin d’améliorer la gestion dans un certain nombre de secteurs...”
Barème d'évaluation |
Cote
|
Fort
|
2 |
Acceptable
|
11 |
Possibilité d’amélioration
|
6 |
Attention requis
|
0 |
Information insuffisante
|
0 |
Sans objet
|
1 |
Total
|
20 |
Élément
|
Indicateur
|
Cote
|
Valeurs de la fonction publique
|
Leadership et culture organisationnelle fondés sur les valeurs
|
Acceptable
|
Gouvernance et orientation stratégique |
Utilité du cadre de rendement général
|
Possibilité d’amélioration
|
Intégrité de la structure de gestion générale
|
Acceptable
|
|
Efficacité de la contribution extraorganisationnelle
|
Acceptable
|
|
Politiques et programmes |
Qualité de l’analyse des programmes et des politiques
|
Possibilité d’amélioration
|
Résultats et rendement |
Qualité et utilisation de l’évaluation
|
Possibilité d’amélioration
|
Intégration, utilisation et communication des données sur le rendement (financières et non financières)
|
Possibilité d’amélioration
|
|
Apprentissage, innovation et gestion du changement |
Gestion du changement organisationnel
|
Acceptable
|
Gestion des risques |
Efficacité de la gestion générale des risques
|
Acceptable
|
Personnes
|
Mesure dans laquelle le milieu de travail est équitable, stimulant, sain et sécuritaire
|
Acceptable
|
Mesure dans laquelle l’effectif est productif, doté de principes, durable et souple
|
Acceptable
|
|
Gérance
|
Efficacité de la gestion de l’information
|
Possibilité d’amélioration
|
Efficacité de la gestion de la technologie de l’information
|
Acceptable
|
|
Efficacité de la gestion des biens
|
Acceptable
|
|
Gestion efficace des projets
|
Possibilité d’amélioration
|
|
Approvisionnement efficace
|
Fort
|
|
Efficacité de la gestion et des contrôles financiers
|
Acceptable
|
|
Efficacité de la fonction de vérification interne
|
Fort
|
|
Services axés sur les citoyens
|
L’organisme connaît les besoins et les attentes des citoyens/clients et elle y répond.
|
Acceptable
|
La GRC a reçu la cote « Fort » relativement à l’indicateur concernant les initiatives horizontales :
« La GRC est un acteur clé de plusieurs initiatives de premier plan, notamment : sécurité publique et antiterrorisme, crime organisé, maintien de la paix internationale, aide aux sinistrés et interopérabilité en matière d’application de la loi. En règle générale, la GRC est une organisation ministérielle partenaire qui collabore à des initiatives horizontales. »
La GRC a également reçu la cote « Fort » relativement à sa fonction de vérification interne :
« Une infrastructure convenable permettant d’exécuter efficacement les responsabilités en matière de vérification interne est en place. »
Le Centre des armes à feu Canada (CAFC) existe depuis 2006-2007 à titre d’organisme autonome au sein du portefeuille des ministères et organismes qui relèvent du Minstre de la Sécurité publique. Le 17 mai 2006, à la suite de l’annonce du plan d’action du gouvernement, les activités journalières du CAFC ont été confiées à la GRC, qui doit désormais répondre de l’administration globale de la Loi sur les armes à feu et du Programme canadien des armes à feu (PCAF). Le CAFC constitue maintenant un secteur de service opérationnel intégré aux Services nationaux de police (SNP) et relève directement du Sous-commissaire des SNP. Le CAFC a renforcé son appui direct à tous les services de police et organismes d’application de la loi au Canada, de même qu’à différents organismes internationaux, en fournissant renseignements et expertise en matière d’enregistrement des armes à feu et de délivrance de permis aux particuliers et aux entreprises. En sa qualité de corps policier national, la GRC continuera de veiller à la bonne application de la Loi sur les armes à feu et de la partie III du Code criminel.
La GRC continuera à développer et à gérer un système efficace d’enregistrement des armes à feu et de délivrance de permis pour assurer le respect de la Loi sur les armes à feu. En accord avec le rôle de la GRC visant à assurer la sécurité des foyers et des collectivités du Canada et dans le respect des priorités stratégiques de la GRC, le CAFC continuera à :
La GRC gèrera le Programme canadien des armes à feu dans le respect de ses valeurs fondamentales, notamment :
Quoiqu’il constitue une nouvelle adjonction à la GRC, le CAFC appuie quatre des cinq priorités stratégiques de cette dernière, soit les suivantes :
Crime organisé : De concert avec l’Équipe nationale de soutien à l’application de la Loi sur les armes à feu (ENSALA), le CAFC contribue aux efforts visant à enrayer le trafic d’armes à feu mené par le crime organisé. Le CAFC envisage d’élargir sa fonction de soutien opérationnel et sa participation aux enquêtes sur le crime organisé pour tout ce qui touche les armes à feu.
Terrorisme : Le CAFC est présent aux Nations Unies et collabore avec Interpol pour combattre le trafic des armes de petit calibre. Le Canada est reconnu dans le monde pour ses mesures et son programme de contrôle des armes à feu. Le CAFC travaillera au Canada et en collaboration avec des partenaires étrangers pour enrayer la circulation illégale d’armes à feu.
Jeunesse : Le CAFC fait la promotion de l’entreposage et du maniement sécuritaires auprès de tous les propriétaires et utilisateurs d’armes à feu, mais il insiste tout particulièrement auprès des jeunes. En effet, les jeunes sont encouragés à respecter les règles de sécurité énoncées dans la Loi sur les armes à feu relativement au rangement et au maniement des armes à feu. Le CAFC est également actif auprès des Premières nations en Ontario et en Saskatchewan dans le but d’intégrer un volet sur la sécurité dans le maniement des armes à feu aux programmes scolaires des réserves.
Communautés autochtones : Le CAFC continue d’intéresser les peuples autochtones au Programme canadien des armes à feu et de financer les projets autochtones visant à améliorer la sécurité des personnes et des collectivités. La Nation indépendante des Métis de Red Sky continue d’offrir ses services d’action communautaire aux collectivités métisses et
autochtones du Nord de l’Ontario. Plus de 2 000 Autochtones résidant dans des régions éloignées, en milieu rural ou en milieu urbain ont bénéficié de ces services d’action communautaire, recevant notamment de l’aide pour remplir une demande de permis. Environ 500 personnes ont complété avec succès le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à
feu. L’aide financière du CAFC a également permis à la Tribal Chiefs Peacekeeping and Conservation Commission d’incorporer un important segment de formation sur le maniement sécuritaire des armes à feu dans les écoles des réserves des six Premières nations du Centre et de l’Est de l’Alberta visées par le Traité nº 6. Ce modèle de formation unique en son
genre a déjà été adapté pour les écoles des réserves des quatre Premières nations du Centre et de l’Ouest de la Saskatchewan également visées par le Traité nº 6.
Dépenses prévues |
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
73,6 $*
|
82,6 $*
|
76,6 $* |
Prévision |
Effectifs
|
Différence
|
402 | 357 |
45 |
Résumé du cadre de fonctionnement
Plusieurs événements survenus en 2006-2007 ont eu une influence sur la détermination des priorités du CAFC. Par exemple, le nouveau gouvernement a fait connaître l’orientation qu’il entendait donner au Programme, et la vérificatrice générale a déposé son deuxième rapport de vérification sur le Programme canadien des armes à feu. Cependant, des incidents de violence armée survenus dans notre société ont également eu un rôle à jouer dans la détermination des priorités. Voici un aperçu plus détaillé de ces événements.
Changement d’orientation stratégique
Le gouvernement a annoncé la nouvelle orientation stratégique du Programme canadien des armes à feu lors de la présentation de son plan d’action, en mai 2006. Ce plan prévoyait le remboursement des frais de renouvellement du permis d’armes à feu pour les particuliers, une amnistie de un an pour protéger de toute poursuite les actuels propriétaires d’armes à feu sans restriction et ceux qui étaient auparavant titulaires de permis, et le transfert de la responsabilité du CAFC et du Programme canadien des armes à feu à la GRC. Les activités de sensibilisation et les priorités déjà prévues pour 2006-2007 ont été suspendues afin de permettre au CAFC d’aligner ses activités sur les priorités du gouvernement. Le gouvernement a présenté devant le Parlement, en juin 2006, le projet de loi C-21 (Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur les armes à feu (non-enregistrement des armes à feu ni prohibées ni à autorisation restreinte), de concert avec son plan d’action.
Rapport de la vérificatrice générale sur le Programme canadien des armes à feu
En mai 2006, la vérificatrice générale a déposé son deuxième rapport sur le Programme canadien des armes à feu. Dans le rapport, il est indiqué que le CAFC a accompli des progrès satisfaisants depuis décembre 2002 (date du premier rapport du BVG) relativement à la mise en œuvre des recommandations sur la communication de l’information financière et à la mise en place des systèmes financiers adéquats, et qu’il a su relever des défis opérationnels comme l’échelonnement du calendrier des renouvellements obligatoires de permis après cinq ans, l’élargissement des services et le regroupement des sites de traitement des demandes. La vérificatrice générale s’est cependant dite préoccupée par certains problèmes opérationnels liés au Système canadien d’information relativement aux armes à feu II (SCIRAF II) et elle a critiqué la façon dont le Centre a rendu compte au Parlement des sommes affectées au SCIRAF II. Ces préoccupations font l’objet d’un chapitre à part dans le rapport de la vérificatrice générale, intitulé Les décisions du gouvernement ont limité le contrôle parlementaire des dépenses publiques.
La GRC a réagi au rapport de la vérificatrice générale en mettant en œuvre des mesures qui répondent aux préoccupations et aux recommandations du rapport et qui relèvent du mandat de la GRC. Une équipe de transition a été formée pour faciliter l’intégration du CAFC à la GRC et examiner les questions opérationnelles soulevées par la vérificatrice générale. L’équipe de transition a, entre autres, vu à la mise en œuvre de l’outil de mesure du rendement appelé Tableau de bord prospectif au sein du CAFC et du Programme canadien des armes à feu. Une liste complète des mesures et des initiatives qui seront prises pour donner suite au rapport de la vérificatrice générale paraîtra dans les prochains rapports ministériels sur le rendement (RMR) de la GRC. Dans un avenir immédiat, la GRC et le CAFC auront pour tâche première de mettre en place une méthode et des pratiques qui répondent aux recommandations contenues dans le rapport de la vérificatrice générale et qui appuient les initiatives et les priorités du gouvernement.
Comité permanent des comptes publics
La parution, en mai 2006, du rapport du Bureau du vérificateur général (BVG) s’est traduit par un examen et une surveillance accrus des programmes par les comités parlementaires. Après le dépôt du rapport de la vérificatrice générale, le Comité permanent des comptes publics s’est penché sur les constatations émises par le BVG au chapitre 4, qui porte sur le Programme canadien des armes à feu, ainsi qu’au chapitre spécial traitant de la manière dont les décisions gouvernementales ont limité le contrôle parlementaire des dépenses publiques. Le Comité a rencontré la vérificatrice générale et ses adjoints, des représentants officiels du Secrétariat du Conseil du Trésor, du Bureau du contrôleur général, de la GRC et du ministère de la Justice et des membres la précédente équipe de direction du CAFC. Le comité a publié ses constatations et ses recommandations en octobre 2006 (neuvième rapport) et en décembre 2006 (dixième rapport). Les recommandations qui concernent le CAFC, de même que les réponses à ces recommandations, figureront dans les prochains RMR de la GRC.
Système canadien d’information relativement aux armes à feu (SCIRAF)
Avant le transfert de la responsabilité du CAFC à la GRC, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) avait signifié un Avis de paiement en souffrance au fournisseur de services et lui avait imposé un ordre de suspendre les travaux relativement à l’élaboration des logiciels d’application et les essais de mise en opération du SCIRAF II. Entre-temps, le CAFC a maintenu en place l’infrastructure du SCIRAF I de manière à continuer d’assurer aux Canadiens une prestation de services efficace et harmonieuse. Le dirigeant principal de l’information de la GRC a jugé que l’actuel SCIRAF I était stable et capable de répondre aux exigences législatives et opérationnelles actuelles pour une période à court terme de cinq ans.
Violence armée dans notre société – Collège Dawson
À la suite des événements dramatiques survenus à Montréal en septembre 2006, le gouvernement a entamé la vérification continue de l’admissibilité des propriétaires d’armes à feu. Le CAFC a ainsi entrepris d’élaborer une stratégie visant une initiative améliorée de vérification de l’admissibilité des personnes présentant une première demande de permis d’armes à feu à autorisation restreinte. Ainsi, deux répondants désignés par le candidat seront désormais interrogés par téléphone. Le budget fédéral déposé en mars 2007 comprend un financement supplémentaire permanent du CAFC en prévision de la mise en œuvre de cette inititative.
Dans le chapitre spécial du Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007 de la GRC portant sur le Programme canadien des armes à feu, il est fait mention des quatre priorités du CAFC qui ont été définies par la précédente équipe de direction du CACF avant le transfert de la responsabilité de celui-ci et du Programme à la GRC. La GRC a accepté en principe les priorités du CAFC, tout en reconnaissant que l’objectif du Programme demeurait la réduction des risques à la sécurité publique provenant des armes à feu. La priorité fut d’abord d’effectuer le transfert de la responsabilité du CAFC et du Programme à la GRC et de bien comprendre les intentions motivant le changement d’orientation de la politique préconisé par le nouveau gouvernement. Parallèlement, le CAFC a renforcé son appui direct aux organismes canadiens et étrangers d’application de la loi en leur fournissant renseignements et expertise en matière d’enregistrement des armes à feu et de délivrance de permis aux particuliers et aux entreprises.
La présente section offre une analyse détaillée du rendement et des résultats du CAFC pour l’exercice 2006-2007. Le résultat stratégique du CAFC demeure inchangé :" faire en sorte que les risques à la sécurité publique provenant des armes à feu au Canada et dans les collectivités internationales soient réduits au minimum.” La réalisation de ce résultat se mesure en fonction des indicateurs suivants :
On peut rendre compte de ces résultats par l’entremise des activités suivantes :
Au Canada, pour posséder ou acquérir des armes à feu et des munitions, les particuliers de plus de 18 ans doivent être titulaires d’un permis de possession et d’acquisition (PPA) valide. Au Canada, il existe deux autres types de permis relatifs à la possession d’armes à feu pour les particuliers :
Au 31 mars 2007, on comptait 1 901 120 permis valides de particuliers (voir le tableau 1) .
Tableau 1 : Permis valides au 31 mars 2007 (source : SCIRAF)
Province ou territoire
|
PPS
|
PPA
|
Mineur
|
Total
|
Terre-Neuve-et-Labrador
|
40 106
|
30 843
|
140
|
71 089
|
Nouvelle-Écosse
|
62 344
|
20 526
|
1 005
|
83 875
|
Île-du-Prince-Édouard
|
5 511
|
2 044
|
2
|
7 557
|
Nouveau-Brunswick
|
64 813
|
18 687
|
72
|
83 572
|
Québec
|
271 503
|
235 605
|
49
|
507 157
|
Ontario
|
287 376
|
233 897
|
3 808
|
525 081
|
Manitoba
|
48 338
|
37 430
|
219
|
85 987
|
Saskatchewan
|
55 280
|
42 906
|
134
|
98 320
|
Alberta
|
111 182
|
99 003
|
658
|
210 843
|
Colombie-Britannique
|
125 531
|
87 055
|
205
|
212 791
|
Yukon
|
2 133
|
3 770
|
54
|
5 957
|
Territoires du Nord-Ouest
|
1 585
|
3 875
|
32
|
5 492
|
Nunavut
|
244
|
3 155
|
nil
|
3 399
|
Total
|
1 075 946
|
818 796
|
6 378
|
1 901 120
|
Tel que le démontre le tableau 2, au cours de l’exercice 2006-2007, le CAFC a délivré 360 555 nouveaux permis d’armes à feu aux particuliers et 447 aux entreprises, pour un total de 361 002 permis.
Tableau 2 : Nombre de permis d’armes à feu délivrés en 2006-2007
Type de permis
|
Délivrés en
2006-2007 |
Possession seulement |
98 265
|
Possession et acquisition
|
259 135
|
Mineurs
|
3 155
|
Total délivré aux particuliers
|
360 555
|
Total délivré aux entreprises
|
447
|
Total global
|
361 002
|
Permis aux entreprises et inspections
Toutes les entreprises et organisations qui fabriquent, vendent, possèdent, manient, exposent ou entreposent des armes à feu ou des munitions doivent détenir un permis d’armes à feu pour entreprises valide. En outre, tous leurs employés qui doivent manier des armes à feu au travail doivent détenir un permis d’armes à feu valide. Toutes les armes à feu en stock d’une entreprise doivent avoir été vérifiées par un contrôleur autorisé et être enregistrées. Les entreprises doivent se soumettre aux inspections régulières d’un contrôleur des armes à feu pour confirmer qu’elles entreposent leurs armes à feu et mènent leurs activités de manière sécuritaire et conforme à la loi. Au 31 mars 2007, on comptait 4 616 entreprises titulaires d’un permis aux termes de la Loi sur les armes à feu, dont 2 482 pour la vente de munitions seulement.
La Loi sur les armes à feu et son Règlement présentent les normes de sécurité permettant aux clubs et aux champs de tir d’assurer la sécurité de leurs clients et du grand public. Ces clubs et ces champs de tir sont soumis à des inspections par les contrôleurs des armes à feu.
Formation sur le maniement sécuritaire des armes à feu
L’éducation relative aux armes à feu est un élément essentiel du Programme canadien des armes à feu permettant de s’assurer que les utilisateurs ont une formation de base relative au maniement sécuritaire des armes à feu. Tout demandeur doit avoir satisfait aux exigences du Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu ou avoir fait l’objet d’une certification substitutive pour obtenir un permis d’armes à feu. Le cours veille à ce que tous les utilisateurs soient conscients de leurs responsabilités en ce qui concerne le maniement, le transport et l’entreposage sécuritaires d’armes à feu. Pendant l’exercice 2006-2007, 43 468 personnes ont suivi le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu, CCSMAF, (36 077) ou le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu à autorisation restreinte, CCSMAFAR (7 391). (Remarque : le CCSMAF est un préalable au CCSMAFAR.) Le tableau 3 fait état du nombre de personnes qui ont suivi ces cours dans les huit dernières années.
Tableau 3 : Nombre de particuliers ayant suivi la formation sur le maniement sécuritaire
Renouvellement des permis de particuliers
La période de validité d’un permis d’armes à feu d’un particulier est de cinq ans, après quoi celui-ci doit présenter une demande de renouvellement. Les responsables du Programme ont pris des mesures pour rationaliser le processus de renouvellement. Pour favoriser la conformité, des demandes de renouvellement partiellement remplies sont envoyées aux clients 90 jours avant la date d’expiration du permis. En 2006-2007, 392 000 permis de particuliers (PPS et PPA) devaient être renouvelés. Le taux de renouvellement s’est établi à 77 % en 2006-2007.
Plus de 125 000 particuliers ont laissé leur permis expirer, ce qui signifie que 234 000 armes à feu étaient possédées illégalement. Le Centre a pris des mesures de contrôle aussi bien à l’égard des clients que des responsables de l’application de la loi pour assurer un retour aux exigences de légales ou à la disposition adéquate de ces armes à feu.
Tableau 4 : Nombre de permis de particuliers renouvelés en 2006-2007
Refus et révocations de permis
La délivrance d’un permis à un particulier exige que l’on effectue diverses vérifications des antécédents. On procède à une vérification, au moment d’une demande initiale, afin de déceler des risques possibles pour la sécurité publique. La vérification continue de l’admissibilité est effectuée pendant la durée du permis afin de déceler tout risque à la sécurité publique qui pourrait survenir.
Au cours de l’exercice 2006-2007, la vérification effectuée à la suite de demandes initiales a entraîné le refus de 408 demandes de permis d’armes à feu, et la vérification continue de l’admissibilité a entraîné la révocation de 2 015 permis pour des motifs de sécurité publique. Du 1er décembre 1998 au 31 mars 2007, 6 739 demandes de permis ont été refusées et 13 017 permis ont été révoqués.
Tableau 5 : Nombre de permis refusés et de révocations de permis (par année)
Période
|
Refusés
|
Revoqués
|
2006-2007 |
408
|
2 015
|
2005-2006
|
348
|
2 262
|
2004-2005
|
423
|
2 384
|
2003-2004
|
875
|
2 494
|
2002-2003
|
1 437
|
1 688
|
2001-2002
|
2 121
|
798
|
2000-2001
|
820
|
652
|
1999-2000
|
303
|
617
|
1998-1999
|
4
|
107
|
Total
|
6 739
|
13 017
|
Nota : La date de début de l’exercice 1998-1999 est le 1er décembre 1998 aux fins de la collecte de données.
En vertu de la Loi sur les armes à feu, un contrôleur des armes à feu (CAF) est autorisé à refuser une demande de permis ou à révoquer un permis d’armes à feu qui a été délivré. Les raisons des refus et des révocations sont présentées au tableau 6; la raison la plus fréquente étant une interdiction ou une période probatoire imposée par un tribunal.
Tableau 6 : Motifs de refus et de révocation de permis (par ordre décroissant de fréquence)
Nota : Un refus ou une révocation peut être justifié par plusieurs motifs; c’est pourquoi le pourcentage total pour toutes les catégories peut dépasser 100 pour cent
Interdiction de posséder une arme à feu
La Loi sur les armes à feu exige des tribunaux qu’ils notifient le CAF de toute ordonnance d’interdiction visant les armes à feu. Quiconque dépose une demande de permis de port d’arme fait l’objet d’un examen attentif par rapport aux ordonnances d’interdiction et de probation, et si cet examen révèle qu’une telle ordonnance vise le candidat, le permis lui est refusé. On fait alors parvenir au candidat un avis où figurent les détails de l’ordonnance de la cour. Si la personne visée par une ordonnance de la cour est déjà titulaire d’un permis, cette dernière doit retourner son permis et se départir de ses armes à feu.
De même, à la suite de tout avis émis par des tribunaux, le CAF révoquera le permis d’un particulier. De plus, le directeur de l’enregistrement des armes à feu révoquera les certificats d’enregistrement des particuliers, indiquera comment se départir de leurs armes à feu et rejettera toute demande d’enregistrement en cours de traitement déposée par ces derniers. Les ordonnances d’interdiction et de probation relativement aux armes à feu sont saisies dans les dossiers personnels du Centre d’information de la police canadienne (CPIC), où elles serviront à la vérification des antécédents et à la vérification continue de l’admissibilité. En 2006, environ 176 206 particuliers étaient saisis de l’interdiction de posséder une arme à feu.
Les responsables du Programme canadien des armes à feu se fondent également sur les renseignements obtenus de tribunaux fédéraux, provinciaux et municipaux afin de déterminer si un individu peut représenter un risque pour la sécurité publique. En général, les ordonnances de ces tribunaux sont de nature civile. La mise en correspondance de ces ordonnances amène le contrôleur des armes à feu à mener une enquête pouvant entraîner la révocation d’un permis ou la modification des conditions rattachées au permis.
En 2006, 64 663 ordonnances de la cour (interdictions, probations et autres ordonnances civiles) ont été mises en correspondance à 2 967 clients du Système canadien d’information relativement aux armes à feu (SCIRAF), ce qui a entraîné la révocation de permis de 1 801 clients.
Tableau 7 : Particuliers saisis de l’interdiction de posséder une arme à feu
Nota :
Les statistiques ne sont disponibles que par année civile.
Depuis 2006, le système CPIC constitue la source de données statistiques sur les particuliers saisis de l’interdiction de posséder une arme à feu; pour les années antérieures, le SCIRAF constituait la source de données.
Les écarts entre les deux banques de données s’expliquent par le fait que le CPIC affiche les interdictions obligatoires imposées par un tribunal, tandis que le SCIRAF affiche les dossiers des particuliers tels que saisis dans le SCIRAF par les CAF. La forte augmentation en 2006 est donc attribuable à l’interdiction obligatoire attachée à certaines accusations et déclarations de
culpabilité pour infraction en matière de drogues.
L’enregistrement des armes à feu permet de relier chaque arme à feu à son propriétaire légitime. Le classement des renseignements sur les armes à feu aide davantage la police et d’autres agents de sécurité publique à effectuer des enquêtes efficaces pour trouver rapidement le dernier propriétaire légitime d’une arme à feu et faciliter le recouvrement d’armes à feu perdues ou volées et leur retour à leur propriétaire légitime. Ceci dit, les coûts du programme universel d’enregistrement ont toutefois été élevés; aussi, la Vérificatrice générale du Canada a soulevé certaines questions sur la qualité des données et le CAFC fait des efforts pour y rémédier.
En 2006-2007, le CAFC a enregistré 420 826 armes à feu. Le tableau 8 présente les armes à feu réparties par classe. Au 31 mars 2007, le nombre total d’armes à feu enregistrées au Canada au nom de particuliers et d’entreprises atteignait 7 156 578 (tableau 9).
Tableau 8 : Nombre d’armes à feu enregistrées pour chaque classe
Classe d’armes à feu
|
Nouveaux enregistrements pour 2006-2007
|
Nombre d’armes à feu enregistrées au 31 mars 2007
|
Sans restriction |
366 600
|
6 499 428
|
À autorisation restreinte
|
39 177
|
430 610
|
Prohibées
|
15 049
|
226 540
|
Total
|
420 826
|
7 156 578
|
Tableau 9 : Nombre d’armes à feu enregistrées, réparties par classe et par province ou territoire, au 31 mars 2007
Province ou territoire |
Armes à feu sans restriction |
A rmes à feu à autorisation restreinte |
Armes à feu prohibées |
Total
|
Alberta
|
754 197
|
69 537
|
24 480
|
848 214
|
Colombie-Britannique
|
746 363
|
77 900
|
31 143
|
855 406
|
Manitoba
|
309 768
|
14 746
|
6 747
|
331 261
|
Nouveau-Brunswick
|
264 103
|
10 952
|
5 869
|
280 924
|
Terre-Neuve-et-Labrador
|
178 781
|
3 803
|
1 640
|
184 224
|
Nouvelle-Écosse
|
286 743
|
14 609
|
7 872
|
309 224
|
Territoires du Nord-Ouest
|
17 656
|
1 033
|
361
|
19 050
|
Nunavut
|
10 393
|
145
|
48
|
10 586
|
Ontario
|
1 983 663
|
156 579
|
87 530
|
2 227 772
|
Île-du-Prince-Édouard
|
21 812
|
1 443
|
806
|
24 061
|
Quebec
|
1 525 440
|
56 704
|
50 728
|
1 632 872
|
Saskatchewan
|
357 595
|
21 374
|
8 692
|
387 661
|
Yukon
|
19 326
|
1 353
|
442
|
21 121
|
Other
|
1 23 588
|
432
|
182
|
24 202
|
Total
|
6 499 428
|
430 610
|
226 540
|
7 156 578
|
Nota : 1 Cette entrée correspond au nombre de Canadiens vivant à l’étranger et de ressortissants étrangers qui ont fait enregistrer leurs armes au Canada.
Dispositions des armes à feu
Le Registre canadien des armes à feu (RCAF) surveille la disposition des armes à feu enregistrées. Cette surveillance ne contribue pas seulement à aider le CAFC à suivre la circulation des armes à feu, elle peut également se révéler cruciale dans une enquête criminelle. En 2006-2007, le nombre total d’armes à feu dont les particuliers et les entreprises se sont départis atteignait 177 949.
Tableau 10: Dispositions des armes à feu
État |
Sans restriction
|
Prohibées
|
À autorisation restreinte
|
Total
|
Neutralisées
|
473
|
420
|
95
|
988
|
Détruites
|
4 129
|
537
|
410
|
5 076
|
Exportées1
|
154 516
|
9 201
|
8 168
|
171 885
|
Total
|
159 118
|
10 158
|
8 673
|
177 949
|
Nota : 1 Certaines armes comptabilisées dans le tableau précédent ont été fabriquées au Canada en vue d’être exportées; quant aux autres, elles ont été exportées par des particuliers et des entreprises.
Le Registre canadien des armes à feu en direct (RCAFED) est une composante du Système canadien d’information relativement aux armes à feu. Les services de police canadiens y accèdent par l’entremise du système du CIPC afin de répondre aux appels et de mener des enquêtes avec plus d’aisance. En tant qu’outil de consultation, le Registre permet aux agents d’obtenir des renseignements sur des armes à feu au moyen notamment du numéro de série ou du numéro de certificat d’enregistrement d’une arme à feu ou encore du nom, de l’adresse ou du numéro de permis d’un particulier. Le RCAFED offre aux services de police un accès immédiat à l’information dont ils ont besoin dans le cadre d’enquêtes et d’opérations policières. Un soutien permanent au cas par cas est offert aux organismes d’application de la loi. Le tableau 11 montre l’accroissement des consultations du RCAFED.
Tableau 11 : Consultation du Registre canadien des armes à feu en direct
Nota : Les données sur les consultations en ligne des années antérieures ont été ajustées de manière à rendre compte des erreurs survenues lors du téléchargement de données entre le SCIRAF et le RCAFED.
Affidavits
Le CAFC aide les services de police et les avocats de la Couronne en préparant des affidavits qui authentifient les renseignements relatifs à la délivrance de permis ou à l’enregistrement et se rapportant à des particuliers ou à des armes à feu. D’ordinaire, les affidavits visent à déterminer les armes à feu qu’un particulier a fait enregistrer ou à déterminer si une arme à feu donnée est enregistrée ou non. Cette authentification repose sur des données mises à jour et contrôlées par les contrôleurs des armes à feu et le directeur de l’enregistrement. Au cours de l’exercice 2006-2007, 3 472 affidavits ont été préparés. Comme le montre le tableau 12, le nombre d’affidavits produits à des fins de poursuites judiciaires s’est accru au cours des cinq dernières années.
En soutien aux services de police, le CAFC exploite une ligne sans frais 1-800 qui permet aux organismes d’application de la loi d’obtenir des informations sur les armes à feu et les permis. De plus, il fournit, de façon ponctuelle, à l’ensemble des organismes d’application de la loi au Canada des renseignements statistiques et juridiques sur les armes à feu légales et illégales.
Tableau 12 : Nombre d’affidavits produits (par le Registre canadien des armes à feu seulement)
L’un des principaux objectifs stratégiques de la législation canadienne sur les armes à feu est la lutte contre le trafic et la contrebande illicites d’armes à feu. La Loi sur les armes à feu prévoit des normes de contrôle strictes en matière d’importation et d’exportation d’armes à feu. Le Code criminel prévoit des infractions distinctes de contrebande et de trafic d’armes à feu. Le CAFC a appuyé certaines mesures internationales qui cadrent avec l’objectif législatif du Canada en matière de contrôle de l’importation, de l’exportation et du transit d’armes à feu.
Le CAFC collabore étroitement avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour assurer le respect de la Loi sur les armes à feu. L’ASFC cherche à établir un programme d’application tout en maintenant la qualité de ses services frontaliers. Les non-résidents sont autorisés à importer des armes à feu à condition de produire une déclaration d’armes à feu valide pour une durée de 60 jours. Toute déclaration d’armes à feu est contrôlée par les douaniers aux postes frontaliers. Par ailleurs, l’ASFC saisit les armes à feu non déclarées au passage de la frontière. Le tableau 13 montre le nombre d’armes à feu saisies aux frontières, par classe, au cours de l’année 2006.
Tableau 13 : Armes à feu saisies par l’ASFC
en 2006 (par classe)
Sans restriction
|
147
|
À autorisation restreinte
|
217
|
Prohibées
|
145
|
Nombre total d’armes à feu saisies aux frontières
|
509
|
Nota : Les statistiques de l’ASFC ne sont disponibles que par année civile.
Au cours de l’exercice 2006-2007, le CAFC a poursuivi sa collaboration avec le US Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) en sa qualité de membre du groupe consultatif canado-américain sur le trafic d’armes à feu. En novembre 2006, le directeur général du CAFC a codirigé un sous-groupe du Forum annuel sur la criminalité transfrontalière Canada-États-Unis assigné aux armes à feu. À l’occasion de ce forum, qui avait lieu en Caroline du Nord, les deux voisins ont réaffirmé leur volonté d’aborder et de résoudre certains problèmes liés aux armes à feu. La coopération canado-américaine a mené à l’élaboration de mesures visant à lutter contre le trafic d’armes à feu, telles que la publication de la première édition du document public Vue d’ensemble du trafic d’armes (Firearms Trafficking Overview) et la réalisation d’une affiche de sensibilisation relativement au transport d’armes à feu lors du passage de la frontière. Cette vue d’ensemble souligne les efforts actuellement déployés pour faire obstacle au transport illégal d’armes à feu et donne un aperçu des tendances générales et des préoccupations communes relatives à la sécurité publique. Dans le cadre de la campagne conjointe de sensibilisation, une affiche informative sur les armes à feu a été réalisée avec la collaboration de l’ASFC. En plus d’être visible aux postes frontaliers terrestres, maritimes et dans les aéroports de l’ensemble du Canada, cette affiche sera également visible aux postes frontaliers américains.
Le secrétaire américain à la Justice et le ministre canadien de la Sécurité publique ont signé un protocole d’entente prévoyant l’échange de données médico-légales entre l’ATF et la GRC. Cette entente ouvre la voie à un partage électronique d’informations médico-légales et balistiques qui renforcera la lutte conjointe contre l’utilisation criminelle d’armes à feu. La mise en œuvre d’une interface électronique entre le Réseau canadien intégré d’identification balistique (RCIIB) et le réseau américain correspondant NIBIN (National Integrated Balistic Identification Network), dont l’élaboration a débuté en 2005, devrait se faire au cours de la prochaine année.
En novembre 2006, l’ATF et un petit nombre d’organisations policières d’États américains limitrophes se sont réunis à Montréal pour y rencontrer les organismes canadiens d’application de la loi et échanger avec eux sur les méthodes des services de renseignements sur les armes à feu propres à chaque pays. La conférence avait pour but de mieux faire connaître aux agents les politiques et procédures relatives aux armes à feu en leur exposant des procédures permettant d’élucider différents cas.
Sensibilisation du public et des intervenants
La contribution du CAFC au travail de sensibilisation a été momentanément suspendue afin de permettre au Centre de réordonner ses activités en fonction du changement dans les politiques et les priorités du gouvernement. La GRC cherche à améliorer le Programme canadien des armes à feu, et ce, pour tous les Canadiens, par l’entremise de la sécurité publique. Dans un avenir rapproché, CAFC affirmera son leadership et son appui en se consacrant à la recherche incessante d’informations opportunes, précieuses et accessibles, par des initiatives participatives qui, en bout de ligne, fortifieront les relations de travail entre le CACF et ses partenaires, conformément à l’orientation stratégique du Centre. Plus précisément, le CAFC a activement sollicité la participation des ministres provinciaux responsables de la sécurité publique, des associations provinciales de chefs de police, des entreprises et des dirigeants des communautés autochtones.
Les priorités assignées à l’origine au CAFC et au Programme canadien des armes à feu dans le RPP de 20062007 ont dorénavant été fusionnées à celles de la GRC sous l’égide des Services nationaux de police (SNP). Vous trouverez ci-dessous les progrès réalisés relativement à cette transition.
Intégration du CAFC à la GRC
Le CAFC, qui constitue maintenant un secteur de service opérationnel intégré aux Services nationaux de police (SNP), est, au plan des opérations, responsable directement devant le sous-commissaire des Services nationaux de police (SNP). Depuis le début, l’énoncé de mission, le mandat et les valeurs du CAFC ont été gérés par la GRC. Cependant, il est de plus en plus important de renforcer l’appui direct aux organismes canadiens et étrangers d’application de la loi en leur fournissant renseignements et conseils en matière d’enregistrement des armes à feu et de délivrance de permis aux particuliers et aux entreprises.
La transition du personnel et le soutien à l’infrastructure nécessitent que tout le personnel du CAFC ait une cote de sécurité de la GRC. Les économies découlant de la fusion des unités du CAFC aux unités existantes de la GRC seront employées à réduire les coûts de fonctionnement du CAFC et d’administration du Programme canadien des armes à feu.
Plan d’action du gouvernement
En mai 2006, le Cabinet a approuvé la démarche du gouvernement visant à tenir ses engagements relatifs au registre des armes d’épaule, de même que son plan visant à axer davantage le Programme canadien des armes à feu sur la satisfaction des besoins des organismes d’application de la loi et sur la lutte contre l’utilisation criminelle des armes à feu. On a alors décidé de poursuivre les objectifs fixés au moyen d’un plan d’action à court terme et d’une stratégie législative à long terme.
Le plan d’action à court terme, annoncé le 17 mai 2006, comprend cinq points : le transfert à la GRC de la responsabilité du Programme canadien des armes à feu; une réduction du budget du CAFC de 10 M$; l’annonce d’un moratoire d’un an visant à permettre aux propriétaires d’armes à feu sans restriction (des carabines et des fusils de chasse, le plus souvent) de se conformer aux exigences de la Loi sur les armes à feu en matière d’enregistrement et d’obtention de permis; l’octroi d’une exemption temporaire (deux ans) des frais associés au renouvellement du permis ou au changement de classe de celui-ci, de même que le remboursement des frais payés par des titulaires de permis ayant déjà effectué un tel renouvellement ou changement de classe; le retrait de l’exigence de contrôler physiquement les armes à feu sans restriction qui sont transférées à un nouveau propriétaire.
Décret de remise de frais
En réponse au décret de remise des frais de renouvellement de permis émis par le gouvernement, le CAFC a fait parvenir un chèque de remboursement à tous ceux qui avaient déjà réglé de tels frais. Le tableau 14 montre, pour chaque province et territoire, le nombre de chèques émis et le montant des sommes remboursées entre le 16 mai 2006 et le 31 mars 2007. De plus, une ligne téléphonique spéciale a été mise en place au Bureau central de traitement (BCT) de Miramichi (Nouveau-Brunswick), afin de répondre aux appels relatifs au décret de remise de frais. Le centre d’appels a reçu environ 19 500 appels téléphoniques entre mai 2006 et fin février 2007.
Tableau 14 : Nombre de chèques émis et montant total des remboursements effectués dans chaque province et territoire entre le 16 mai 2006 et le 31 mars 2007
Jurisdiction |
Nombre de chèques
|
Montant total (en $)
|
Alberta
|
32 603
|
2 050 313
|
Colombie-Britannique
|
35 457
|
2 210 269
|
Manitoba
|
14 074
|
846 782
|
Nouveau-Brunswick
|
13 592
|
811 714
|
Terre-Neuve-et-Labrador
|
17 181
|
1 014 140
|
Territoires du Nord-Ouest
|
794
|
48 444
|
Nouvelle-Écosse
|
13 996
|
838 845
|
Nunavut
|
250
|
15 569
|
Ontario
|
102 505
|
6 231 027
|
Île-du-Prince-Édouard
|
996
|
59 938
|
Quebec
|
106 637
|
6 188 371
|
Saskatchewan
|
14 591
|
948 445
|
Yukon
|
1 107
|
69 434
|
Total
|
353 783
|
$21 333 291
|
Examens resserrés des nouveaux candidats
La Loi sur les armes à feu confère la pleine autorité en matière de délivrance de permis au contrôleur des armes à feu de la province ou du territoire où réside le candidat. À la suite des événements malheureux survenus au Collège Dawson, le ministre de la Sécurité publique a cherché à faire approuver par le Cabinet certaines mesures propres à renforcer les efforts déployés dans la lutte contre la violence armée au Canada. L’une des mesures proposées par le CAFC consiste à mettre en œuvre un examen de présélection plus sévère à l’intention de ceux qui font une demande de permis de possession d’armes à feu à autorisation restreinte pour la première fois. Cet examen initial resserré est le prolongement naturel de l’examen d’admissibilité déjà en place. Le CAFC a ainsi entrepris d’élaborer une stratégie visant l’élaboration d’une initiative améliorée de vérification des antécédents des candidats faisant une première demande de permis d’armes à feu à autorisation restreinte. Deux répondants désignés par le candidat seront interrogés par téléphone. Cela permettra au CAFC de détecter la présence de risques potentiels qui pourraient avoir échappé à la lecture du formulaire de demande de permis ou être passés inaperçus lors de l’entretien entre la police et le candidat. Le budget fédéral déposé en mars 2007 comprend une augmentation progressive du financement du CAFC en prévision de la mise en œuvre de cette initiative, laquelle se fera au cours de l’exercice 2007-2008.
En ce qui a trait aux opérations, le directeur général du CAFC est directement responsable devant le sous-commissaire des Services nationaux de police (SNP). L’administration centrale du CAFC et le Registre canadien des armes à feu se trouvent dans la région de la capitale nationale. À l’échelle régionale, les bureaux du contrôleur des armes à feu (CAF) sont situés dans chaque province respective; cinq provinces sont administrées par des CAF nommés par le gouvernement fédéral, les cinq autres sont administrées par des CAF nommés par le gouvernement provincial concerné. Le Bureau central de traitement (BCT), situé à Miramichi (Nouveau-Brunswick), traite les demandes de permis et d’enregistrement en plus de gérer un centre d’appels. En 2006-2007, le BCT a répondu à plus de 1 083 083 appels, courriels et télécopies. En outre, des services de conseil juridique sont fournis par l’intermédiaire du ministère de la Justice à Ottawa (Ont.), à Edmonton (Alb.) et à St. John’s (T.-N.-L.).
Le tableau suivant présente les dépenses prévues pour le Programme des armes à feu Canada.
Tableau 1 : Comparaison entre les dépenses prévues et les dépenses réelles
Activité de programme
(en M$) |
2004-2005 Dépenses réelles |
2005-2006 Dépenses réelles |
2006-2007 | |||
Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues | Total des autorisations |
Total des dépenses réelles |
|||
Enregistrement, permis, |
78,3
|
68,9
|
77,7
|
74,2
|
–
|
–
|
Politiques, règlementation, |
5,3
|
4,7
|
4,9
|
2,4
|
–
|
–
|
Total |
92,8
|
68,5
|
83,6
|
73,6
|
82,6
|
76,6
|
Moins : recettes non disponibles |
(11,3)
|
(21,9)
|
N/A
|
(4,8)
|
N/A
|
(7,8)
|
Plus : Coût des services reçus |
3,8
|
3,6
|
N/A
|
4,4
|
N/A
|
4,2
|
Coût net du Ministère |
85,3
|
46,6
|
83,6
|
73,2
|
82,6
|
73,0
|
Équivalents temps plein |
325
|
371
|
402
|
385
|
402
|
357
|
Nota :Les données sont intégrées au tableau 1 de la section III. Sont exclus 17,2 M$ en « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » qui figurent dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 83,6 M$ et au total des dépenses.
Tableau 2 : Utilisation des ressources par activité de programme
Activité de programme (en millions de dollars) |
2006-2007 | |||||||
Budgétaire |
Plus : Non-budgétaire |
Total | ||||||
Fonctionnement |
Immobilisations | Contributions |
Total : Dépenses budgétaires brutes |
Moins : Revenus disponibles |
Total : Dépenses budgétaires nettes |
Prêts, investissements et avances |
||
Enregistrement, permis, infrastructure de soutien |
||||||||
Budget principal des dépenses |
65,3
|
0
|
13,0
|
78,3
|
0
|
78,3
|
0
|
78,3
|
Dépenses prévues |
55,9
|
0
|
13,0
|
68,9
|
0
|
68,9
|
0
|
68,9
|
Total des autorisations |
64,7
|
0
|
13,0
|
77,7
|
0
|
77,7
|
0
|
77,7
|
Dépenses réelles |
63,1
|
0
|
11,1
|
74,2
|
0
|
74,2
|
0
|
74,2
|
Politiques, règlementation, communication et intégration du portefeuille |
||||||||
Budget principal des dépenses |
4,3
|
0
|
1,0
|
5,3
|
0
|
5,3
|
0
|
5,3
|
Dépenses prévues |
3,7
|
0
|
1,0
|
4,7
|
0
|
4,7
|
0
|
4,7
|
Total des autorisations |
3,9
|
0
|
1,0
|
4,9
|
0
|
4,9
|
0
|
4,9
|
Dépenses réelles |
2,2
|
0
|
0,2
|
2,4
|
0
|
2,4
|
0
|
2,4
|
Nota : Les données sont intégrées au tableau 2 de la section III. Sont exclus 17,2 M$ pour « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » qui figurent dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 83,6 M$ et au total des dépenses.
Tableau 3 : Postes votés et postes législatifs
Poste |
Libellé pour le poste voté ou
le poste législatif |
2006-2007 (en M $ | |||
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
||
20 | Dépenses de fonctionnement – activités non liées à l’enregistrement | 50,8 | 50,8 | 51,6 | 50,6 |
25 | Dépenses de fonctionnement – activités liées à l’enregistrement | 14,6 | 12,0 | 14,0 | 11,7 |
30 | Contributions | 14,0 | 12,7 | 14,0 | 11,3 |
(S) | Contributions au régime d’avantages sociaux des employés | 4,2 | 4,2 | 3,0 | 3,0 |
(S) | Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs | 0,0 | 0,0 | 17,2 | 17,2 |
Total | 83,6 | 73,6 | 99,8 | 93,8 |
Nota : Les données sont intégrées au tableau 3 de la section III.
Tableau 4 : Services reçus sans frais
(en M $) |
2006-2007
|
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) | 2,6 |
Contributions de l’employeur aux primes du régime d’assurance des employés et dépenses payées par le SCT (sauf les fonds renouvelables), Contributions de l’employeur aux régimes d’avantages sociaux des employés et dépenses payées par le SCT |
1,6 |
Honoraires et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par Justice Canada | 0,0 |
Total 2006-2007 des services reçus sans frais | 4,2 |
Nota : Les données sont intégrées au tableau 4 de la section III.
Tableau 5 : Source des recettes non disponibles
2006-2007 (en M $) | ||||||
(en M $) | Dépenses réelles de 2004-2005 | Dépenses réelles de 2005-2006 | Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
Enregistrement, permis, infrastructure de soutien |
||||||
Activités de demande et de renouvellement de permis |
10,6 | 18,2 | S.O. | 2,9 | S.O. | 5,8 |
Déclarations de non-résidents | S.O. | 1,9 | S.O. | 1,9 | S.O. | 2,0 |
Demande d’enregistrement1 | 0,6 | 0,0 | S.O. | 0,0 | S.O. | 0,0 |
Divers (selon les comptes publics) | 0,1 | 1,8 | S.O. | 0,0 | S.O. | 0,0 |
Total des recettes non disponibles | 11,3 | 21,9 | S.O. | 4,8 | S.O. | 7,8 |
Note: 1 Les frais d’enregistrement ont été abolis à la suite de l’annonce faite par le gouvernement à ce sujet en mai 2004.
Tableau 6 : Source des recettes non disponiblesTableau 6 : Besoins en ressources par direction ou secteur
Par organisation :
Maximiser les avantages de la Loi sur les armes à feu pour la sécurité publique |
Dépenses réelles de
2006-2007 (en M $) |
Bureau du directeur général |
0,4
|
Fonctionnement du programme |
70,9
|
Politique, communications et consultations (y compris les services d’un conseiller juridique) |
2,0
|
Finances, administration, vérification et évaluation |
2,5
|
Ressources humaines |
0,8
|
Total |
76,6
|
Nota : Les données sont intégrées au tableau 8 de la section III. Sont exclus 17,2 M$ pour « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » qui figurent dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 83,6 M$ et au total des dépenses.
Par secteur :
Maximiser les avantages de la Loi sur les armes à feu pour la sécurité publique |
Dépenses réelles de
2006-2007 (en M $) |
Directeur de l’enregistrement des armes à feu |
4,3
|
Contrôleurs fédéraux des armes à feu |
5,8
|
Contrôleurs provinciaux des armes à feu |
11,1
|
Programme de financement pour les collectivités et les organismes autochtones |
0,2
|
Bureau central de traitement |
10,2
|
TI et télécommunications |
37,2
|
Partenaires fédéraux (GRC, ASFC, JC, TPSGC) |
2,2
|
Politique, communications et consultations |
1,8
|
Gestion de programme (anciennement « Services ministériels ») |
3,8
|
Total |
76,6
|
Nota : Les données sont intégrées au tableau 8 de la section III.
Tableau 7-A : Frais d’utilisation
Veuillez consulter le tableau 9A à la section III.
Tableau 7-B : Politique sur les normes de service pour les frais d’utilisation.
Veuillez consulter le tableau 9B à la section III.
Tableau 11 : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert
Nom du programme de paiement de transfert : Programme de financement relatif aux armes à feu pour les gouvernements provinciaux et/ou territoriaux participants. | ||
Début : 1995-1996 | Fin : continu | Financement total : 204 M$ jusqu’à la fin de l’exercice 2006-2007 |
Description du programme de paiement de transfert : Financement annuel aux provinces et/ou territoires participants pour le remboursement des coûts encourus dans le cadre de l’administration du Programme canadien des armes à feu dans leur province et/ou territoire | ||
Objectif(s) et résultat(s) attendu(s) : Garantir la possession, l’utilisation et l’entreposage responsables des armes à feu de façon à mieux protéger la population et à contribuer à réduire les décès et les blessures par balle et la menace que posent les armes à feu. | ||
Résultats obtenus ou progrès réalisés : Consulter la section II – Analyse du rendement à l’aide de résultats stratégiques. |
2006-2007 ($ millions) | ||||||
(en M $) |
Dépenses réelles de 2004-2005 | Dépenses réelles de 2005-2006 | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles |
Enregistrement, permis et infrastructure de soutien | ||||||
Total des subventions | S.O. | S.O. | S.O. | S.O. | S.O. | S.O. |
Total des paiements de transfert aux provinces et aux territoires | 12,5 | 11,2 | 13,0 | 13,0 | 11,1 | 1,9 |
Politiques, règlementation, communication et intégration du portefeuille | ||||||
Total pour le programme de financement pour les collectivités et les organismes autochtones et les autres collectivités et organismes | 0,1 | 0,3 | 1,0 | 1,0 | 0,2 | 0,8 |
Total | 12,6 | 11,5 | 14,0 | 14,0 | 11,3 | 2,7 |
Contexte
Le CAFC administre deux fonds de programme de contributions, le Programme de financement relatif aux armes à feu pour les provinces et/ou les territoires participants et le programme de financement pour les collectivités et les organismes autochtones et les autres collectivités et organismes (à but non lucratif). Les modalités associées à ces deux programmes ont été renouvelées par le SCT en avril 2005 pour une période de cinq ans.
Conformément aux directives du SCT, le CAFC doit fournir les renseignements détaillés sur les programmes de paiements de transfert pour lesquels le total des paiements de transfert a dépassé cinq millions de dollars au cours de l’exercice visé. Le Programme de financement relatif aux armes à feu pour les provinces et/ou les territoires participants est le seul à satisfaire à ce critère.
Résultats attendus
Le CAFC s’engage à fournir du financement aux provinces qui choisissent de gérer elles-mêmes le Programme de financement relatif aux armes à feu. Le CAFC, en collaboration avec les provinces, a élaboré des modèles de prestation de services permettant aux provinces de mener les activités relatives au Programme dans leur administration. Les priorités de financement et les activités seront axées sur l’exécution et l’administration de la Loi sur les armes à feu et du Programme canadien des armes à feu qui en découle. L’exécution du Programme comprend, entre autres, les activités suivantes :
Tableau 12 : Rapport d’étape sur les grands projets de l’État
Système canadien d’information relativement aux armes à feu II
La GRC assume désormais la responsabilité du Système canadien d’information relativement aux armes à feu II (SCIAF II) après que le gouvernement ait cédé à la GRC, en mai 2006, les opérations quotidiennes du Centre des armes à feu Canada ainsi que la responsabilité et la gestion du Programme des armes à feu. À ce moment là, le SCIAF II avait déjà fait l’objet d’un ordre de suspendre les travaux émis pas TPSGC.
Description
Le Système canadien d’information relativement aux armes à feu (SCIAF) est un système d’information conçu pour appuyer l’administration de la Loi sur les armes à feu qui est soutenu par EDS Canada Inc. en vertu d’un contrat d’entretien. Le système en place a été déployé le 1er décembre 1998, et il constitue la seule base existante pour les données sur la délivrance des permis et l’enregistrement des armes à feu dans le cadre du Programme canadien des armes à feu. Depuis cette date, environ deux millions de permis ont été délivrés, et sept millions d’armes ont été enregistrées. Le SCIAF relie toutes les opérations du Programme des armes à feu, y compris le Bureau central de traitement (BCT) à Miramichi (Nouveau-Brunswick). Le système interagit avec le Registre canadien des armes à feu en direct (RCAFED), le tableau de référence des armes à feu (TRAF) et le CIPC. Le SCIAF II est une nouvelle solution technique qui consiste à élaborer et mettre en œuvre une application logicielle pour remplacer le SCIAF I. Il a été classé parmi les grands projets de l’État par le Conseil du Trésor en novembre 2003.
Phase du projet
TPSGC a émis un avis d’omission le 31 mars 2006. Vers la fin du mois d’avril 2006, TPSGC a émis un ordre de suspendre les travaux d’élaboration et de mise en œuvre des essais du SCIAF II.
Ministère ou organisme directeur et ministères ou organismes participants |
|
Ministère directeur :
|
Gendarmerie royale du Canada – Centre des armes à feu Canada
|
Autorité contractante :
|
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
|
Ministères et organismes participants : Agence des services frontaliers du Canada
|
Ministère du Commerce international
|
Entrepreneur principal et sous-traitants principaux |
|
Entrepreneur principal :
|
CGI Information Systems and Management Consultants Inc.
|
Sous-traitants principaux : |
Bell; NexInnovations; Aliant; HP
|
Principaux jalons | |
Principaux jalons
|
Date
|
Approbation du projet de refonte du Système canadien d’information relativement aux armes à feu (SCIAF) par le Conseil du Trésor.
|
Le 5 février 2005
|
Modification du contrat avec le fournisseur de services
|
Mars 2005
|
Déploiement graduel de l’infrastructure informatique |
Commencé en décembre 2005
|
Rapport d’avancement et explication des écarts
Le SCIAF I actuel est stable et devrait fonctionner dans les conditions d’utilisation actuelles pour une période pouvant aller jusqu’à cinq ans. Des mises à niveau ont été apportées à son infrastructure et à ses fonctionnalités. Le système partage son interface avec tous les autres systèmes nécessaires au bon fonctionnement des activités du CAFC et du Programme canadien des armes à feu. Un plan a été élaboré en vue de la transition des composants du SCIAF vers les activités axées sur les employés d’ici la fin de la période de deux ans prévue à cette fin.
Retombées industrielles
Sans objet.
Tableau 13 : Programme canadien des armes à feu : coûts pour le gouvernement fédéral et exigences de dépenses prévues anticipées
En réponse à la recommandation 4.27 du rapport du Bureau du vérificateur général de mai 2006 sur le Programme canadien des armes à feu, les coûts directs et indirects sont définis comme suit :
Organisation (en M $)
|
Dépenses antérieures |
Dépenses pour
2006-2007 |
Coûts directs : | ||
Centre des armes à feu Canada |
663,4
|
62,7
|
Gendarmerie royale du Canada1 |
117,2
|
0,0
|
Autres ministères fédéraux (coûts remboursés par le CAFC) : |
|
|
Agence des services frontaliers du Canada |
20,6
|
1,7
|
Ministère de la Justice |
1,2
|
0,8
|
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
1,7
|
0,1
|
Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC)2 |
32,7
|
0,0
|
Paiements de transfert aux provinces |
190,9
|
11,1
|
Paiement de contributions aux collectivités autochtones ou autres |
1,8
|
0,2
|
Total des coûts directs : |
1 029,5
|
76,6
|
Coûts indirects non remboursés par le Centre des armes à feu Canada : |
||
Sécurité publique |
1,2
|
0,3
|
Gendarmerie royale du Canada |
4,3
|
0,0
|
Gendarmerie royale du Canada – Équipe nationale de soutien à l’application de la Loi sur les armes à feu (ENSALA) |
8,5
|
0,0
|
Agence des services frontaliers du Canada |
7,4
|
0,0
|
Service correctionnel Canada |
36,2
|
9,3
|
Commission nationale des libérations conditionnelles |
5,1
|
0,9
|
Ministère de la Justice |
11,1
|
0,0
|
Ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada |
0,4
|
0,0
|
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
14,2
|
2,6
|
Autre |
9,2
|
1,7
|
Total des coûts indirects |
97,6
|
14,8
|
Total des coûts pour le Programme |
1 127,1
|
91,4
|
Recettes nettes 1 |
(120,6)
|
(7,8)
|
Coûts nets pour le Programme |
1 006,5
|
83,6
|
Nota :
1 Reflète les coûts directs remboursés à la GRC par JC et le CAFC avant le 17 mai 2006. À partir de l’exercice 2006-2007, les coûts directs et indirects encourus par la GRC dans le cadre du Programme canadien des armes à feu seront compris dans les coûts opérationnels directs du CAFC.
2 RHDSC ne fournit plus de services de soutien au CAFC pour le Bureau central de traitement (BCT) à Miramichi (Nouveau-Brunswick).
Veuillez consulter le tableau des Initiatives horizontales pour obtenir des explications sur les résultats prévus, les prévisions de dépenses et les coûts indirects non remboursés par le CAFC à ses partenaires fédéraux pour corroborer les prévisions de dépenses liées à la livraison de leur portion du Programme canadien des armes à feu. Les dépenses sont arrondies à la centaine de mille la
plus rapprochée, ex. : 75 000 dollars sont arrondis à 0,1 million, et 45 000 dollars sont arrondis à 0,0 million.
Tableau 21 : Initiatives horizontales
La GRC en tant qu’agence principale ou partenaire, participe à une panoplie d’initiatives latérales multijuridirectionnelles et inter agences qui ont un effet de levier au niveau des partenariats de la GRC, des objectifs partagés et pour optimiser les retombées pour les Canadiens.
Des renseignements supplémentaires sur ces initiatives horizontales se trouvent à :
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les plans et les priorités des programmes, veuillez visiter le www.rcmp-grc.gc.ca. Outre les options offertes aux fins de recherche, vous y trouverez des liens vers d’autres références et outils de recherche.
Pour obtenir les publications mentionnées dans le présent rapport, veuillez communiquer avec la Direction des services nationaux de communication, par téléphone, au 613-993-1088, ou par fax au 613-993-0953.
Pour les demandes générales concernant la GRC, veuillez composer le 613-993-7267 ou consulter les pages suivantes :
www.rcmp-grc.gc.ca/contact/index_e.htm ou
www.rcmp-grc.gc.ca/contact/index_f.htm.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec :
Alain P. Séguin
Sous-commissaire p.i.
Gestion générale et Contrôle
Gendarmerie royale du Canada
1200, promenade Vanier, Ottawa (Ontario) K1A 0R2
Téléphone : 613-993-1393
Télécopieur : 613-993-4030
Courriel : alain.p.seguin@rcmp-grc.gc.ca
Pour de plus amples renseignements sur nos plans et nos priorités en matière de programmes, veuillez visiter notre site Web :
AAP | Architecture des activités de programme |
ACCP | Association canadienne des chefs de police |
ACDI | Agence canadienne de développement international |
ACSTA | Administration canadienne de la sûreté du transport aérien |
ACUPIES |
Système automatisé d'échange d'information policière entre le Canada et les États-Unis |
ADM | Armes de destruction massive |
AECIC | Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international |
AI | Assurance-emploi |
AIPRP | Accès à l'information et de la protection des renseignements personnels |
AL | Agent de liaison |
AMBER | America's Missing Broadcast Emergency Response |
APC | Arrangement sur la police civile au Canada |
APP | Approbation préliminaire des projets |
AQ | Assurance de la qualité |
ARC | Agence du revenu du Canada (anciennement l'Agence des douanes et du revenu du Canada – ADRC) |
ASFC | Agence des services frontaliers du Canada |
BCDNU | Bureau du contrôle des drogues des Nations Unies |
BCIEE | Banque canadienne d'images contre l'exploitation des enfants |
BCP | Bureau du Conseil privé |
BCT |
Bureau central de traitement |
BNDG | Banque nationale de données génétiques |
BVG |
Bureau du vérificateur général |
C.-B. | Colombie-Britannique |
CAE | Chaîne d'approvisionnement électronique |
CAFC |
Centre des armes à feu Canada |
CANAFE | Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada |
CBP/BP | Customs Border Protection/Border Patrol (É.-U.) |
CBRN | Intervention en cas d'incident chimique, biologique, radiologique et nucléaire |
CCCMV | Comité consultatif du Commissaire sur les minorités visibles |
CCNCA | Comité consultatif national du Commissaire sur les Autochtones |
CCP | Collège canadien de police |
CETS | Child Exploitation Tracking System (Système d'analyse contre la pornographie juvénile) |
CFPI |
Cours de formation sur les perceptions des Inuit |
CGO | Conseil de gestion des Opérations |
CIA |
Central Intelligence Agency (É.-U.) |
CIC | Citoyenneté et Immigration Canada |
CICAD | Commission interaméricaine de lutte contre l'abus des drogues |
CICTE | Comité interaméricain contre le terrorisme |
CIPC | Centre d'information de la police canadienne |
CIPC-R | Renouvellement du Centre d'information de la police canadienne |
CIVPOL | Police civile |
CNCEE |
Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants |
CNO | Centre national des opérations |
CNPC | Centre national de prévention du crime |
CO | Crime organisé |
CPM |
Cabinet du Premier ministre |
CPSIN |
Réseau canadien d'information sur la sécurité publique |
CRF |
Trésor |
CRG | Cadre de responsabilisation de gestion |
CSPDS | Comité sénatorial permanent de la défense et de la sécurité |
CST | Centre de la sécurité des télécommunications |
CT | Conseil du Trésor |
DEA | Drug Enforcement Administration (É.-U.) |
DARE | Programme de sensibilisation aux dangers de la drogue |
DEA | Drug Enforcement Administration (É.-U.) |
DGBS | Direction de la gestion des biens saisis |
DGJ | Direction de la gestion juricomptable |
DME |
Diversification des modes d'exécution |
DPI | Dirigeant principal de l'Information |
DPI | Droits de propriété intellectuelle |
DRC | Direction des renseignements criminels |
ECT | Entente communautaire tripartite |
EEIC | Exploitation des enfants dans Internet au Canada |
EFVP | Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée |
EG | Examen de la gestion |
EGS | Équipe de gestion supérieure |
EIPF | Équipe intégrée de la police des frontières |
EIPM |
Équipe intégrée de la police des marchés |
EIPP | Équipe intégrée de la police des ports |
EISN | Équipe intégrée de la sécurité nationale |
EME | Équité en matière d'emploi |
EMR | Évaluation de la menace et des risques |
EMS | État-major supérieur |
ENSALA | Équipe nationale de soutien à l'application de la Loi sur les armes |
ESE | Examen des systèmes d'emploi |
ESPPC | Équipe spéciale de perfectionnement de la police du Commonwealth |
ETP | Équivalent temps plein |
FBI | Federal Bureau of Investigation |
GCC | Garde côtière canadienne |
GED |
Gouvernement en direct |
GFR | Gestion fondée sur les résultats |
GG&C | Gestion générale et Contrôle |
GIR | Gestion intégrée du risque |
GI-TI |
Gestion et technologie de l'information |
GPVI | Groupe du protocole et des visites internationales |
GRC | Gendarmerie royale du Canada |
GSTI | Gestion des services des technologies de l'information |
GTI | Groupe tactique d'intervention |
GTISM | Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime |
GTNO | Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest |
IACP | Association internationale des chefs de police |
IAFIS | Integrated Automated Fingerprint Identification System |
IAS | Initiative d'amélioration des services |
ICE |
ICE Immigration and Customs Enforcement (É.-U.) |
ICITAP | International Criminal Intelligence Training Assistance Program |
IIET | Équipe intégrée d'exécution de la Loi sur l'immigration |
IJI | Initiative sur la justice intégrée |
INJP | Index national de justice pénale (maintenant N-III – système national intégré d'information et de communication interorganismes) |
INTERPOL | Organisation internationale de police criminelle |
IPP | Personne jouissant d'une protection internationale |
ITR | Identification en temps réel |
IRTC | Initiative de recherche et technologie CBRN |
ISADE | International Symposium on the Analysis and Detection of Explosives |
ITR | Identification en temps réel |
IWETS | Interpol Weapons Electronic Tracing System |
LAI | Lutte antiparasitaire intégrée |
LEFP | Loi sur l'emploi dans la fonction publique |
LEIDB | Loi sur l'exportation et l'importation des diamants bruts |
LERDS | Loi sur l'enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels |
LGFP | Loi sur la gestion des finances publiques |
LIMS | Loi sur les infractions en matière de sécurité |
LIPR | Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
LMFP | Loi sur la modernisation de la fonction publique |
LSJPA |
Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents |
M.R. | Membre régulier |
MAECI | Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international |
MAINC |
Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien |
MC | Mémoire au Cabinet |
MDJ | Ministère de la Justice |
MDN | Ministère de la Défense nationale |
MINUCI | Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire |
MINUSIL | Mission des Nations Unies au Sierra Léone |
MJANR | Mise à jour annuelle des niveaux de référence |
MPO | Ministère des Pêches et des Océans |
MRHDC | Ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences |
NAS | Numéro d'assurance sociale |
NIBIN | National Integrated Ballistics Identification Network |
N-III | Système national intégré d'information et de communication interorganismes |
NIST | National Institute of Standards and Technology |
NMPS |
Nouveau mode de prestation de services |
NU | Nations Unies |
OEA | Organisation des États américains |
OFI |
Opérations fédérales et internationales (anciennement Services de police fédérale) |
ONG | Organisation non gouvernementale |
OPP |
Police provinciale de l'Ontario |
OS | Orientation stratégique |
OSCE | Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe |
OT | Opérations techniques |
PA | Perceptions autochtones |
PA | Protocole d'accord |
PACS | Programme d'amélioration constante des services |
PCAM | Prévention du crime par le développement social |
PE | Protocole d'entente |
PEC |
Priorité extrémistes criminels |
PIP | Portail d'informations policières |
PNASP | Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité |
PNB | Produit national brut |
PNH | Police nationale d'Haïti |
PNILO | Plan national d’immobilisations, de logement et d’opérations |
PNPA | Programme national de la Police des Autochtones |
PPPN | Programme de la Police des Premières nations |
PPTAC | Programme de protection des transporteurs aériens canadiens |
PSN | Politique sur la sécurité nationale |
PTSP | Programme technique de sécurité publique |
R&D | Recherche et développement |
R.-U. | Royaume-Uni |
RCAFED | Registre canadien des armes à feu en direct |
RCIIB | Réseau canadien intégré d'identification balistique |
RECOL | Signalement en direct des crimes économiques |
RGLVMSL | Réseau Grands Lacs/Voie maritime du Saint-Laurent |
RH | Ressources humaines |
RMR | Rapport ministériel sur le rendement |
RNDS | Registre national des délinquants sexuels |
RO | Renseignements organisationnels |
RPE | Régime de prestations des employés |
RPP | Rapport sur les plans et les priorités |
S.O. | Sans objet |
SAEA | Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones |
SAID | Système automatisé d'identification dactyloscopique |
SARC | Système automatisé de renseignements sur la criminalité |
SCC | Service correctionnel du Canada |
SCEAF | Système canadien d'enregistrement des armes à feu |
SCIRAF | Système canadien d'information relativement aux armes à feu |
SCRC |
Service canadien de renseignements criminels |
SCRS | Service canadien du renseignement de sécurité |
SCT |
Secrétariat du Conseil du Trésor |
SDD | Stratégie de développement durable |
SDMPI | Sous-direction du maintien de la paix internationale |
SDPPS | Sous-direction de la planification et des politiques stratégiques |
SDSM | Sous-direction de la sécurité ministérielle |
SDVVI | Sous-direction des visites et des voyages internationaux |
SGC | SGC Solliciteur général du Canada |
SGRR | Structure de gestion, des ressources et des résultats |
SIBI | Système d'identification balistique intégré |
SIIJ |
Services d'information et d'identité judiciaire |
SIRP | Système d'incidents et de rapports de police |
SLJ |
Services de laboratoire judiciaire |
SMA | Sous-ministre adjoint |
SNP | Services nationaux de police |
SOI | Soutien opérationnel intégré |
SP | Service de police |
SPAT |
Sécurité publique et antiterrorisme |
SPCCA | Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
SPDO |
Système de priorisation des dossiers opérationnels |
SPF | Services de police fédérale |
SPN | Services de police nationale |
SPP | Services de police de protection |
SPPCC | Sécurité publique et Protection civile Canada |
SPRR | Structure de planification, de rapports et de responsabilisation |
SRRJ | Système de récupération de renseignements judiciaires |
SSVV | Système de suivi des visites et des voyages |
SVI | Section des voyages internationaux |
TBP |
Tableau de bord prospectif |
TC | Transports Canada |
TEAM | Système de gestion des dépenses globales et des actifs |
TI | Technologie de l'information |
TP | Trafic de personnes |
TPSGC |
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
TRAF | Tableau de référence des armes à feu |
UE | Union européenne |
UMECO | Unité mixte d'enquête sur le crime organisé |
UMPC | Unité mixte des produits de la criminalité |
UNCIVPOL |
Police civile des Nations Unies |
USINS | United States Immigration and Naturalization Service |
VGT | Virtual Global Taskforce |
VPLT |
Vision et plan à long terme |
Modèle 9–B : Politique sur les normes de service pour les frais d’utilisation
Gendarmerie royale du Canada
A. Frais d’utilisation | Frais exigés pour le traitement des demandes faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information | ||
Norme de service | Sous le régime de la Loi sur l’accès à l’information, le délai pour le traitement des demandes est de 30 jours. Il peut être prorogé dans des circonstances précises. En vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels, il est également de 30 jours et peut être prorogé, une seule fois, de 30 jours dans des circonstances précises. | ||
Résultats en matière de rendement |
Temps de réponse Loi sur l’accès à l’information Loi sur la protection des renseignements personnels |
||
Consultation auprès des intervenants | The service standards are established by the respective legislation. Requests for our services are made by external clients. Complaints about service levels are made to the Offices of the Information and Privacy Commissioners respectively as the case may be. |
Centre des armes à feu Canada
A. Frais d’utilisation |
Norme de service | Résultats en matière de rendement | Consultation auprès des intervenants |
Frais exigés pour le traitement des demandes faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information(voir la note 3) | Cadre élaboré par le SCT. Consultez le site suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/gos-sog/atip-aiprp/in-ai/in-ai2006/2006-06_f.asp |
|
La norme de service est établie par les règlements de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les intervenants ont été consultés à l’égard des modifications apportées en 1986 et en 1992. |
Permis d’entreprises |
Section B – Other information – See note (1) |
Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
Permis de particuliers |
45 jours | 76% of properly completed individual licence applications were process within the 45 day period | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
Certificats d’enregistrement* | 30 jours | 63% of properly completed registration applications were processed within 30 days | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
Autorisations | Section B – Autres renseignements – Voir la note 1 | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
Permis de non résidants | Section B – Autres renseignements – Voir la note 1 | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
Services de remplacement de documents | Section B – Autres renseignements – Voir la note 1 | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 | Section B – Autres renseignements – Voir la note 2 |
B. Autres renseignements :
|
Tableau 11 : Renseignements sur les dépenses de projet
Projets par secteur d’activité (en millions de dollars) |
Projet |
Coût estimatif total réel |
Dépenses réelles 2004-2005 |
Dépenses réelles 2005-2006 |
2006-2007 (en millions de dollars) | |||
Budget principal |
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
|||||
A, Opérations fédérales et internationales |
1 Québec – Remplacement du détachement de Rimouski (ADP) | 3,3 | 0,0 | 0,0 | 2,0 | 0,2 | 3,3 | 0,2 |
2 Ontario – Stoney Creek (APL) | 4,6 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 4,6 | 12,2 | 2,8 | |
3 IBET – Windsor-Sarnia (AM) - projet abandonné | 7,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 2,0 | 0,0 | 0,0 | |
B, Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 Colombie-Britannique – Remplacement du détachement de Golden (APP attendue) | 4,2 | 0,0 | 0,0 | 3,3 | 1,0 | 0,3 | 0,2 |
2 Alberta – Détachement de Fort Vermillion (ADP) | 3,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 1,2 | 0,1 | 1,0 | |
3 Saskatchewan – Modernisation du système de télécommunication (ADP) | 48,0 | 11,7 | 13,3 | 11,7 | 11,0 | 11,7 | 11,4 | |
4 Nouvelle-Écosse – Remplacement du détachement de Cartwright (ADP) | 3,6 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,5 | 0,1 | 0,8 | |
5 Nouvelle-Écosse – Remplacement du détachement de Chester (ADP) | 3,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,5 | |
6 Nouvelle-Écosse – Remplacement du détachement de Amherst (ADP) |
3,8 | 2,8 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
7 Terre-Neuve-et-Labrador – Modernisation du système de télécommunication (AM) (APP et ADP attendues) |
38,0 | 1,4 | 1,0 | 1,6 | 8,0 | 1,6 | 1,5 | |
8 Mise en œuvre du système CIIDS (ADP) | 18,0 | 0,1 | 0,2 | 0,3 | 5,0 | 0,3 | 0,3 | |
9 Système d’incidents et de rapports de police SIRP (EPA et APP attendues) règlement final (achevé) | 66,2 | 22,9 | 13,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
C, Services nationaux de police |
1 Projet d’Identification en temps réel (ITR) | 130,0 | 5,5 | 14,6 | 33,1 | 33,0 | 33,1 | 30,6 |
D, Infrastructure organisationnelle |
1 Colombie-Britannique – Quartier général de la Division E (APP attendue) | 62,8 | 0,0 | 0,8 | 1,0 | 0,8 | 0,8 | 0,4 |
2 Saskatchewan – Regina, nouveau mess de la Division Dépôt (APP) | 18,7 | 0,6 | 0,1 | 1,2 | 0,8 | 0,8 | 0,1 | |
3 Saskatchewan – Regina, réseau de distribution électrique de la Division Dépôt (APP attendue) | 15,6 | 0,0 | 0,0 | 0,7 | 0,7 | 0,7 | 0,1 | |
4 Saskatchewan – Regina, centre d’accès et de sécurité de la Division Dépôt (APP attendue) | 3,5 | 0,0 | 0,0 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,0 | |
5 Saskatchewan – Regina, salle de tir de 25 mètres de la Division Dépôt (APP attendue) | 6,6 | 0,0 | 0,0 | 4,1 | 5,0 | 5,0 | 2,2 | |
6 Saskatchewan – Regina, dortoirs de la Division Dépôt (APP attendue) | 25,2 | 0,0 | 0,0 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,1 | |
7 Nunavut – Iqaluit – Quartier général de la Division V et détachement (ADP) | 18,4 | 1,0 | 1,5 | 7,7 | 9,0 | 1,3 | 1,2 | |
8 Ontario – Ottawa, salle de tir Connaught (ADP) (comprend la contribution de l’ACSTA) | 7,1 | 0,7 | 3,3 | 0,4 | 3,0 | 3,2 | 3,1 | |
9 Ontario – Ottawa, RCN, DG à l’immeuble Nicholson (APP attendue) | 84,4 | 0,0 | 0,6 | 34,0 | 0,5 | 0,2 | 0,8 | |
10 Ontario – Ottawa, nouvel immeuble d’administration (APP) | 5,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,2 | |
11 Ontario – Ottawa, aire d’entraînement extérieure (APP attendue) | 4,3 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | |
12 Ontario – Ottawa, agrandissement du dépôt d’armes aux TPOF (APP attendue) | 3,9 | 0,0 | 0,0 | 1,9 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
13 Nouvelle-Écosse – Quartier général de la Division H (APP) |
48,9 | 0,1 | 0,3 | 1,9 | 2,4 | 0,4 | 0,0 | |
14 Index national de justice pénale (INJP) – Projet N-III |
25,0 | 0,0 | 2,1 | 6,9 | 7,7 | 6,9 | 6,7 |
Tableau financier 13 : Paiements de transfert
Dépenses réelles 2004-2005 |
Dépenses réelles 2005-2006 |
2006-2007 | |||||
Secteur d’activité (en millions de dollars) |
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
Variance | |||
Subventions |
Association des anciens de la Gendarmerie royale du Canada |
0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Association internationale des chefs de police | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Survivants des membres qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions | 1,4 | 1,5 | 1,5 | 1,5 | 2,0 | (0,5) | |
Indemnités versées aux membres de la GRC blessés dans l’exercice de leurs fonctions | 39,1 | 40,3 | 48,8 | 58,8 | 55,1 | (6,3) | |
Pensions aux familles des membres de la GRC qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | |
Total – subventions
|
40,6 |
41,8 | 50,4 | 60,4 | 57,2 | (6,7) | |
Postes législatifs | Indemnités versées en vertu de la Loi sur la continuation des pensions de la GRC | 23,6 | 22,5 | 23,0 | 20,4 | 20,4 | 2,6 |
Total – postes législatifs | 23,6 | 22,5 | 23,0 | 20,4 | 20,4 | 2,6 | |
Total des subventions
|
64,2 | 64,3 | 73,4 | 80,8 | 77,6 | (4,1) | |
Contributions | Services nationaux de police | ||||||
Contributions aux candidats à la GRC qui suivent des cours au Collège canadien de police | 0,3 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,0 | |
Enregistrement des armes à feu, délivrance de permis et infrastructure de soutien
|
|||||||
Programme de contributions au contrôle des armes à feu (provinces ou territoires participants) – versements aux provinces ou aux territoires |
12,5 | 11,2 | 13,0 | 13,0 | 11,1 | 1,9 | |
Politiques, règlements, communication et intégration du portefeuille
|
|||||||
Programme de contributions au contrôle des armes à feu (provinces ou territoires participants) – collectivités et organismes autochtones, ou d’autres collectivités et organismes
|
0,1 | 0,3 | 1,0 | 1,0 | 0,2 | 0,8 | |
Total – contributions | 12,9 | 11,9 | 14,4 | 14,4 | 11,7 | 2,7 | |
Total des paiements de transfert | 77,1 | 76,3 | 87,9 | 95,2 | 89,3 | (1,4) |
Tableau 20 : Initiatives horizontales
La GRC en tant qu'agence principale ou partenaire, participe à une panoplie d'initiatives latérales multijuridirectionnelles et inter agences qui ont un effet de levier au niveau des partenariats de la GRC, des objectifs partagés et pour optimiser les retombées pour les Canadiens.
1. Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF) (à titre de ministère responsable)
3. Équipes intégrées de la sécurité nationale (EISN) (à titre de ministère responsable)
Nota : Conformément aux exigences du SCT, le programme des EISN ne correspond pas à la définition d’une initiative horizontale mais la GRC croit que ce programme constitue une priorité élevée dont l’inclusion est justifiée dans le présent rapport.
Des renseignements supplémentaires sur ces initiatives horizontales se trouvent à :
www.tbs-sct.gc.ca/fcer-cfre/links-liens/rhr_f.asp
Tableau 22 : Politiques sur les voyages
Comparaison avec les Autorisations spéciales de voyager du SCT |
La Gendarmerie royale du Canada respecte les Autorisations spéciales de voyager du SCT. |
Fondement : S.O. |
Portée : S.O. |
Principales différences visant les dispositions de la politique : S.O. |
Principales répercussions financières des différences : S.O. |
Comparaison avec la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du SCT |
La Gendarmerie royale du Canada respecte la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du SCT |
Fondement : S.O. |
Portée : S.O. |
Principales différences visant les dispositions de la politique : S.O. |
Principales répercussions financières des différences : S.O. |
Tableau 23: Réservoirs de stockage de carburant
État des réservoirs de stockage de carburant sur les terres occupées par la Gendarmerie royale du Canada
Rapport annuel du 30 avril 2005 Conformément aux exigences de la partie IV de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement et du Règlement fédéral sur l'enregistrement des systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés sur le territoire domanial et sur les terres autochtones, ce rapport fournit les renseignements prévus à l'annexe II du règlement susmentionné, en date du 31 décembre 2007. Nombre de réservoirs de stockage hors sol : enregistrés auprès de la GRC : 32 respectant les Directives techniques fédérales sur les réservoirs de stockage hors sol : 11 ne respectant pas les Directives techniques fédérales sur les réservoirs de stockage hors sol : 21 Nombre de réservoirs de stockage souterrains : enregistrés auprès de la GRC : 25 respectant les Directives techniques fédérales sur les réservoirs de stockage souterrains : 9 |