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2007-2008
Rapport ministériel sur le rendement



Santé Canada






La version originale a été signée par
L'honorable Leona Aglukkaq
Ministre de la Santé






Table des mati�res

Section I : Survol

Section II : Analyse du rendement par r�sultat strat�gique

Section III : Renseignements suppl�mentaires

Section IV : Autres sujets d'int�r�t

Section V : Autre information



Section I : Survol

Message de la Ministre

Leona Aglukkaq - Ministre de la sant�� titre de nouvelle ministre de la Sant� du Canada, j'ai le plaisir de vous pr�senter le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) de 2007-2008 de Sant� Canada, qui pr�sente les grandes lignes des projets r�alis�s par le Minist�re et le gouvernement dans le domaine de la sant� ainsi que le progr�s accompli � la r�alisation de son engagement envers les Canadiens au cours de la derni�re ann�e.

En tant qu'ancienne ministre de la Sant� et des Services sociaux du Nunavut, le Portefeuille en est un de grand int�r�t pour moi. J'ai l'intention de poursuivre le travail important entrepris par mon pr�d�cesseur, l'honorable Tony Clement, et j'aborderai de nouvelles priorit�s � mesure que les besoins des Canadiens �voluent.

Le Rapport minist�riel sur le rendement d�montre que le Minist�re a suivi le programme pr�sent� dans le discours du Tr�ne de 2007, les budgets de 2007 et 2008, le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2007‑2008 de Sant� Canada et les initiatives � l’�chelle du  gouvernement. Sant� Canada donne suite � ses engagements et introduit des innovations qui correspondent aux priorit�s des Canadiens en sant�.

Le Plan d’action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation, annonc� par le premier ministre en d�cembre 2007, se fonde en grande partie sur les le�ons apprises par Sant� Canada. En effet, il vise � r�duire les risques associ�s � la salubrit� des aliments, � la sant� et aux produits de consommation. Le Minist�re a jou� un r�le important en travaillant � la modernisation du syst�me canadien de r�glementation des produits de sant� et de consommation et des aliments. Sant� Canada a jou� un r�le actif en encourageant l’industrie � mettre sur le march� des produits de sant� innovateurs, efficaces et sans danger.

L’air que l’on respire et le lieu qu’on habite touchent la sant� de tous les Canadiens. Environnement Canada et Sant� Canada ont choisi de se joindre au Programme de l’air pur et au Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement qui s’appuient su la position de leader mondial du Canada dans la saine gestion des substances et des produits chimiques. Nous travaillons � la mise en œuvre de la cote air sant� et �valuons les risques pour la sant� que pr�sentent diverses sources de pollution atmosph�rique int�rieures et ext�rieures. Sant� Canada surveille aussi plus de 200 produits chimiques qui pourraient �tre dangereux pour l’�tat de sant� des Canadiens et cette surveillance pourrait nous conduire vers de nouvelles r�glementations de certains de ces produits.

Sant� Canada continue de collaborer � des approches novatrices et coordonn�es en vue d’am�liorer l’ensemble des r�sultats de sant� des communaut�s des Premi�res nations et des Inuits, y compris l’acc�s aux services de sant�. En 2007, le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie‑Britannique et le Conseil des leaders des Premi�res nations ont sign� le premier Plan tripartite de sant� des Premi�res nations au Canada. Par leur signature, les parties s’engagent � travailler de concert � la cr�ation d’une nouvelle structure de gouvernance qui permettra aux Premi�res nations de participer davantage � la prestation des services de sant� et qui favorisera l’int�gration et la coordination des services de sant� financ�s par les gouvernements f�d�ral et provincial.

La Strat�gie nationale antidrogue, dont le lancement a �t� annonc� en 2007, r�unit le minist�re de la Justice, Sant� Canada et S�curit� publique Canada. Cette strat�gie comprend trois volets : pr�venir la consommation de drogues illicites, traiter les toxicomanies et contrer la production et la distribution de drogues illicites. Au nom de l’ensemble des partenaires, Sant� Canada dirige l’�laboration du volet pr�vention et traitement de la strat�gie.

La sant� comprend non seulement la sant� physique, mais aussi la sant� mentale. En 2007, le gouvernement a cr�� la Commission de la sant� mentale du Canada afin d’�laborer une strat�gie nationale d’am�lioration de la qualit� de vie des personnes atteintes de maladie mentale et de leur famille. Outre l’investissement initial de 130 millions de dollars sur 10 ans, le gouvernement s’est engag� dans le budget de 2008 � verser 110 millions de dollars suppl�mentaires aux projets de recherche nationaux sur la sant� mentale et l’itin�rance.

Sant� Canada continue de d�montrer son leadership en aidant les provinces et les territoires � �tablir les garanties sur les d�lais d’attente. Gr�ce � nos programmes, l’acc�s aux traitements prioritaires comme la radioth�rapie pour le traitement du cancer, la chirurgie de la cataracte,  le remplacement de la hanche et du genou, les soins cardiaques, l’imagerie diagnostique et les soins de sant� primaires seront acc�l�r�s dans les centres de traitement partout au pays.

Dans le cadre d’un effort � l’�chelle du gouvernement dirig� par l’Agence de la sant� publique du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Sant� Canada participe toujours aux travaux nationaux et internationaux veillant � assurer la pr�paration du Canada � affronter une pand�mie d’influenza ou de grippe aviaire.

� titre de ministre de la Sant�, je suis fi�re des r�alisations de Sant� Canada en 2007‑2008. Ces r�alisations ainsi que nos initiatives, nos services et nos programmes permanents nous permettent d’aider les Canadiens � maintenir et � am�liorer leur �tat de sant�.


L'honorable Leona Aglukkaq
Ministre de la Sant� 
Gouvernement du Canada

D�claration de la direction

Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport minist�riel sur le rendement de 2007 2008 de Sant� Canada.

Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�sentation des rapports �nonc�s dans le Guide pour la pr�paration de la partie III du budget des d�penses de

2007-2008 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement.

  • Il est conforme aux exigences pr�cises de d�claration figurant dans les lignes directrices du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor;
  • Il repose sur les r�sultats strat�giques et l'architecture des activit�s de programmes approuv�s par le Conseil du Tr�sor;
  • Il pr�sente une information coh�rente, compl�te, �quilibr�e et fiable;
  • Il fournit une base pour la reddition de comptes � l'�gard des r�sultats obtenus avec les ressources et les autorisations qui lui sont confi�es;
  • Il rend compte de la situation financi�re en fonction des montants approuv�s des budgets des d�penses et des Comptes publics du Canada.


Morris Rosenberg

Sous-ministre

Renseignements sommaires

� propos de Sant� Canada

Sant� Canada a �t� cr�� pour aider la population canadienne � maintenir et � am�liorer son �tat de sant�. Le Minist�re s'est engag� � am�liorer la vie de tous les Canadiens et � faire du Canada l'un des pays o� les gens sont le plus en sant� au monde, comme en t�moignent la long�vit�, les habitudes de vie et l'utilisation efficace du syst�me public de soins de sant�.

Sant� Canada �labore et met en oeuvre des r�glements, des lois, des politiques, des programmes, des services et des initiatives et veille � leur application, et il travaille de concert avec d'autres partenaires du gouvernement f�d�ral, des provinces et des territoires, afin de maintenir et d'am�liorer l'�tat de sant� des Canadiens. � titre de gestionnaire de la Loi canadienne sur la sant�, nous veillons au respect des principes du r�gime universel de soins de sant� pour que les Canadiens puissent continuer d'avoir confiance aux services offerts par le syst�me public de soins de sant�. Le ministre de la Sant� est aussi responsable de 18 autres lois, dont la Loi sur les aliments et drogues, la Loi sur les produits antiparasitaires et la Loi r�glementant certaines drogues et autres substances [1].

Nous assurons le leadership strat�gique et la coordination des interventions de nos partenaires du portefeuille de la Sant� du gouvernement du Canada. Ces partenaires, qui produisent leur propre Rapport minist�riel sur le rendement, sont les suivants :

  • l'Agence de la sant� publique du Canada;
  • la Commission d'examen du prix des m�dicaments brevet�s;
  • le Conseil de contr�le des renseignements relatifs aux mati�res dangereuses;
  • les Instituts de recherche en sant� du Canada;
  • Procr�ation assist�e Canada.

Nos objectifs

En travaillant avec d'autres � promouvoir la confiance des Canadiens, Sant� Canada vise � :

  • pr�venir et r�duire les risques pour la sant� individuelle et l'environnement dans leur ensemble, et am�liorer la viabilit�, l'innovation et l'int�gration du syst�me de sant�;
  • promouvoir des modes de vie plus sains gr�ce au maintien de la protection et de la r�glementation de la sant�;
  • garantir des services de sant� efficaces et accessibles de haute qualit�;
  • int�grer le renouvellement du syst�me de soins de sant� � des plans de pr�vention, de promotion et de protection de la sant� � plus long terme;
  • r�duire les in�galit�s dans le domaine de la sant� au sein de la soci�t� canadienne;
  • fournir de l'information sur la sant� afin d'aider les Canadiens � prendre des d�cisions �clair�es.

Nos r�les

Les employ�s de Sant� Canada jouent des r�les cl�s dans les domaines de la promotion, de la protection et de l'am�lioration de l'�tat de sant� des Canadiens, aidant ainsi les autres intervenants qui travaillent dans le domaine � atteindre des buts communs. Le r�le de notre Minist�re consiste entre autres � mener des activit�s scientifiques de pointe, � �laborer des politiques ainsi qu'� g�rer et � assurer la prestation de programmes et de services partout au Canada, comme l'illustre la carte suivante. Nous avons de vastes responsabilit�s r�glementaires en ce qui concerne la surveillance des produits de sant�, des aliments, des produits de consommation, des pesticides, sans oublier la surveillance de l'application de la Loi canadienne sur la sant�. Le Minist�re produit et partage des connaissances afin d'informer les Canadiens concernant des enjeux et des sujets de sant�, de leur faire comprendre notre syst�me de sant� et de leur faire conna�tre des moyens d'am�liorer leur l'�tat de sant� ainsi que celui de leur famille et de leur communaut�. Sant� Canada �tablit des liens avec des intervenants du syst�me de sant� et des Canadiens afin d'aborder des questions d'int�r�t commun. Quel que soit le domaine, nous nous engageons � faire preuve de transparence dans la prise de d�cisions.

Pr�sence de Sant� Canada au pays

Pr�sence de Sant� Canada au pays

Structure de rapport

Conform�ment aux directives du Conseil du Tr�sor du Canada, ce pr�sent Rapport minist�riel sur le rendement et les tableaux financiers connexes ont utilis� l'Architecture des activit�s de programme (AAP) de Sant� Canada en vigueur en 2007 2008. L'AAP fournit aux minist�res et aux organismes un cadre de travail pr�cisant les activit�s de programme et pr�sentent les renseignements sur les r�alisations en fonction de ses plans et priorit�s. L'AAP de Sant� Canada compte quatre r�sultats strat�giques et cinq activit�s de programme. La section II pr�sente en d�tail le rendement du Minist�re en fonction de chaque r�sultat strat�gique et activit� de programme.

Architecture des activit�s de programme (AAP) de Sant� Canada

Am�lioration des connaissances afin de r�pondre aux priorit�s en mati�rede sant� et de soins de sant�

Acc�s � des produits de sant�et � des aliments efficaces et s�rs et � des renseignements en vue de choix de sant� sains

R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits etde substances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains

R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et de substances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains

Politique, planificationet information en sant�
Produits de sant� et aliments
Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs
Sant� des Premi�res nations et des Inuits
Politique en soins de sant�
�valuation r�glementaire avant la mise en march� et am�lioration du processus
Sant� au travail et s�curit� du public
Programmes de sant� communautaire des Premi�res nations et des Inuits
Affaires intergouvernementales
Information, �ducation et sensibilisation concernant les produits de sant�, les aliments et la nutrition
S�curit� des milieux
Protection de la sant� des Premi�res nations et des Inuits
Politique strat�gique de sant�
Surveillance de l'innocuit� et de l'efficacit� th�rapeutique et gestion des risques
S�curit� des produits
Soins primaires aux Premi�res nations et aux Inuits
Affaires internationales
Transparence, reddition de comptes au public et relations avec les intervenants
Lutte contre le tabagisme
Services de sant� non assur�s
Sant� des femmes
Strat�gie antidrogue et des substances contr�l�es
Soutien en mati�re de gouvernance et d'infrastructure au syst�me de sant� des Premi�res nations et des Inuits
Recherche appliqu�e et analyse
R�glement sur les produits antiparasitaires
Soins infirmiers
Homologation des nouveaux produits antiparasitaires et prise d'une d�cision � leur sujet
D�veloppement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire
�valuation des produits antiparasitaires homologu�s et prise de d�cision � leur sujet
Coformit�
R�duction des risques associ�s aux pesticides
Am�liorations de la r�glementation

H4 Strategic Outcomes, H5 Program Activities, Program Sub-Activities

Les priorit�s du Minist�re � moyen terme compl�tent l'AAP de Sant� Canada. Elles favorisent, de fa�on int�gr�e, la gestion des principaux enjeux de sant� qui ont une incidence sur plusieurs r�sultats strat�giques � la fois. Ces priorit�s d�montrent �galement des engagements du Minist�re � am�liorer la gestion qui ne font pas partie de l'AAP. Les liens entre les priorit�s du Minist�re et les r�sultats strat�giques sont pr�sent�s dans le tableau r�sum� des r�alisations, qui se trouve ult�rieurement dans la pr�sente section. Voici les priorit�s du Minist�re de 2007-2008 :

  1. aider � am�liorer l'�tat de sant� de la population canadienne;
  2. r�duire les risques pour la sant� de la population canadienne;
  3. travailler avec d'autres pour accro�tre l'efficience et l'efficacit� du syst�me de soins de sant� financ� par l'�tat;
  4. renforcer la responsabilisation devant le Parlement et le public.

Ressources financi�res (en millions de dollars)

Pr�vues

Autorisations totales

R�elles

3 036,7 $

4 400,9 $

4 286,0 $*


* Les d�penses de Sant� Canada en 2007 2008 ont d�pass� de pr�s d'un milliard de dollars le budget initial, principalement en raison de la d�cision concernant l'indemnisation des personnes ayant contract� l'h�patite C par le syst�me d'approvisionnement en sang avant 1986 et apr�s 1990.


Ressources humaines (�quivalents temps plein)

Pr�vues

R�elles

Diff�rence

8 825

8 899

74


Environnement op�rationnel et contexte

La sant� et la s�curit� sont des priorit�s du gouvernement du Canada, et Sant� Canada est la r�f�rence pour la plupart du programme de la sant� du gouvernement. Sant� Canada a continu� de collaborer �troitement avec ses partenaires du portefeuille de la Sant� et d'autres minist�res f�d�raux sur des enjeux pour lesquels il y a un partage de responsabilit�s, comme l'hygi�ne du milieu, la salubrit� des aliments et l'am�lioration des approches de r�glementation. Sant� Canada a �galement collabor� avec d'autres partenaires, comme les gouvernements des provinces et des territoires, les organisations et les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits, les associations professionnelles, les groupes de consommateurs, les universit�s et les instituts de recherche, les organisations internationales et les b�n�voles.

Pour r�aliser son mandat, le Minist�re a �labor� des politiques et mis en oeuvre des activit�s de programme. Nous utilisons �galement des subventions et des contributions pour financer nos partenaires du secteur de la sant� � l'�chelle des communaut�s afin d'appuyer la poursuite d'objectifs communs, comme la modernisation du syst�me de sant� et la lutte contre la consommation abusive de drogues illicites et contr�l�es. Afin d'appuyer un meilleur contr�le sur les services de sant� des Premi�res nations et des Inuits, Sant� Canada a �galement continu� de leur transf�rer les responsabilit�s et les fonds associ�s � l'ex�cution de programmes et la prestation de services.

L'environnement op�rationnel du Minist�re �tait en grande partie conforme aux pr�visions formul�es dans le Rapport sur les plans et les priorit�s. Cependant, deux r�alit�s font �tat de la mani�re dont le gouvernement et notre Minist�re ont r�agi � de nouvelles situations.

Bon nombre d'incidents ont soulev� des pr�occupations qui ont r�sult� en des rappels d'aliments, de produits de sant� et de consommation. Ces situations ont mis en �vidence les lacunes du cadre de r�glementation qui a �t� mis en oeuvre au d�but des ann�es 1950. Le gouvernement du Canada et Sant� Canada savaient pertinemment que l'ancien cadre de r�glementation n'�tait plus aussi efficace qu'auparavant puisque les Canadiens ont d�sormais acc�s � de nombreux produits, fabriqu�s par des producteurs canadiens et �trangers, qui sont distribu�s selon une cha�ne d'approvisionnement d'une grande complexit�. Cette r�alit� modifie le march�, tout comme les innovations qui se succ�dent rapidement menant � des mesures rapides de moderniser le cadre de r�glementation sur la s�curit� des aliments, des produits de sant� et de consommation afin de renforcer la protection de la sant� des Canadiens.

Des recherches ont r�v�l� que certaines substances pr�sentes dans l'environnement peuvent constituer des risques pour la sant�; comme le cancer, l'asthme et diff�rentes maladies respiratoires ainsi que les maladies cardiovasculaires et les troubles du d�veloppement, qui peuvent �tre particuli�rement graves chez les enfants et les personnes habitant dans des r�gions rurales et �loign�es. Puisque notre Minist�re s'engage continuellement � mener des recherches sur ces substances et � utiliser les recherches provenant d'autres sources afin de prendre rapidement des mesures pour interdire des substances, comme le bisph�nol A utilis� dans les biberons.

Sommaire du rendement en fonction des r�sultats strat�giques, des priorit�s et des r�sultats du Minist�re

R�sultat strat�gique n1 :Am�lioration des connaissances afin de r�pondre aux priorit�s en mati�re de sant� et de soins de sant�

Conforme aux priorit�s de Sant� Canada suivantes : 1) am�lioration de la sant� des Canadiens; 3) promotion du syst�me de soins de sant�; 4) responsabilisation. 


Activit� de programme no 1 : Politique, planification et information en sant� - 2007 - 2008 ($ millions)

D�penses pr�vues

D�penses r�elles

263,7

1 357,2

Les �carts sont attribables � l’indemnit�s des personnes ayant contract� le virus de l’h�patite C

R�sultats pr�vus

Sommaire du rendement

 

Renforcement du syst�me de sant� gr�ce aux initiatives et strat�gies particuli�res et �laboration et transfert de connaissances

R�sultats satisfaisants.  Principaux engagements respect�s :

Diriger l'�tablissement des Garanties sur les d�lais d'attente pour les patients aupr�s des provinces et territoires.

Poursuivre la mise en oeuvre de la Strat�gie pancanadienne des ressources humaines du secteur de la sant�.

Faciliter l'�tablissement et les op�rations de la Commission de la sant� mentale du Canada.

Participer � des efforts de pr�paration � des pand�mies d'envergure nationale et internationale.

Commencer l'indemnisation d'un milliard de dollars vers�e aux personnes ayant contract� l'h�patite C avant 1986 et apr�s 1990.

Appuyer l'am�lioration de l'acc�s des membres des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire aux services de sant�.

D�fis et le�ons apprises

Dans le cadre de la Strat�gie nationale relative aux produits pharmaceutiques, le gouvernement f�d�ral mise sur la collaboration du f�d�ral, des provinces et des territoires pour am�liorer l'efficacit� du syst�me, alors que les partenaires se concentrent sur la recherche de financement du f�d�ral pour assurer la couverture des m�dicaments.

L'arriv�e de nouvelles technologies et la complexit� des enjeux �thiques, moraux, culturels et juridiques ont retard� l'�laboration du R�glement sur la procr�ation assist�e.

L'�valuation des strat�gies de soins de sant� et le Programme de contribution des politiques ont pr�conis� un meilleur syst�me de mesures du rendement et ont am�lior� la gouvernance strat�gique pour de meilleurs r�sultats partag�s et plus larges.


R�sultat strat�gique no  2 : Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs et � des renseignements en vue de choix de sant� sains

Conforme aux priorit�s de Sant� Canada suivantes : 1) am�lioration de la sant� des Canadiens; 2) diminution des risques; 4) responsabilisation. 


Activit� de programme no 2 : Produits de sant� et aliments - 2007 - 2008 ($ millions)

D�penses pr�vues

D�penses r�elles

257,4

307,9

R�sultats pr�vus

Sommaire du rendement

 

Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs

 

Acc�s � des renseignements en vue de choix de sant� sains

R�sultats satisfaisants.  Principaux engagements respect�s :

�laboration du Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation, annonc� en d�cembre 2007, afin de moderniser le cadre de r�glementation et les programmes de renforcement de la s�curit� des aliments, des produits de sant� et de consommation.

Les pr�sentations de nouveaux produits pharmaceutiques, de m�dicaments g�n�riques et de produits biologiques ont respect� et d�pass� les objectifs fix�s en mati�re de rendement.

De grands progr�s ont aid� � �liminer le retard des pr�sentations de m�dicaments � usage v�t�rinaire.

Plus de 900 inspections ont eu lieu en comparaison � 700 qui avaient eu lieu l’ann�e derni�re.

Lancement du premier Guide alimentaire canadien - Premi�res Nations, Inuits et M�tis.

Traduction du Guide alimentaire canadien en dix langues.

Plus de 180 avis, avertissements et rappels li�s aux m�dicaments, aux produits de sant�, aux aliments et aux produits de nutrition ont �t� �mis aux professionnels de la sant� et au grand public.

L'information divulgu�e de la part du Minist�re a suscit� de hauts taux de satisfaction parmi les Canadiens et les professionnels de la sant�

D�fis et le�ons apprises

Le rendement des examens des demandes d'homologation de mat�riels m�dicaux de plusieurs classes est inf�rieur � celui des ann�es pr�c�dentes en raison de l’augmentation du nombre et de la complexit� des pr�sentations.

Examen r�gulier des retards relatifs aux produits de sant� naturels (PSN) s'est poursuivi. La situation devrait s'am�liorer gr�ce au nouvel investissement de 82,5 millions de dollars sur 5 ans du gouvernement f�d�ral en 2008.

Le nombre d'inspections d'essais cliniques est inf�rieur � celui pr�vu en raison des retards relatifs � la dotation en personnel.

Des �valuations ont identifi� des secteurs o� agir, par exemple, le programme de recherche des produits de sant� naturels profiterait de plus de communications, de collaborations, de coordination et de transfert des connaissances.


R�sultat strat�gique n 3 : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et de substances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains

Conforme aux priorit�s de Sant� Canada suivantes : 1) am�lioration de la sant� des Canadiens; 2) diminution des risques; 4) responsabilisation. 


Activit� de programme no 3 a) : Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs - 2007 - 2008 ($ millions)

D�penses pr�vues

D�penses r�elles

333,8

334,4

R�sultats pr�vus

Sommaire du rendement

 

R�duction des risques pour la sant� et la s�curit� associ�s � la consommation de tabac et � l'abus de drogues, d'alcool et d'autres substances.

R�sultats satisfaisants.  Principaux engagements respect�s :

Avancement de la mise en oeuvre de la Strat�gie nationale antidrogue.

Diminution continue du taux de fumeurs; de plus en plus d'adultes canadiens cessent de fumer et r�duction de la pr�valence chez les jeunes canadiens (15 � 17 ans).

R�duction des risques pour la sant� et la s�curit� et am�lioration de la protection contre les m�faits associ�s aux dangers pr�sents dans le milieu de travail et l'environnement, aux produits de consommation (y compris aux cosm�tiques).

 

R�alisation de progr�s concernant le Plan de gestion des produits chimiques et le Programme de l'air pur en collaboration avec Environnement Canada.

Dans le cadre de l'initiative � D�fi � du Plan de gestion des produits chimiques, 200 substances hautement prioritaires ont �t� relev�es, et des plans de gestion ont �t� cr��s pour contr�ler par exemple la pr�sence de bisph�nol A dans les biberons.

Dans le cadre du Programme de l'air pur, les sources de pollution int�rieures et ext�rieures ont �t� analys�es afin de d�terminer les risques pour la sant� et l'�largissement de la surveillance et des outils d'information li�s � la sant� et � l'environnement.

Le Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation propose la cr�ation d'une Loi canadienne sur la s�curit� des produits de consommation.

D�fis et le�ons apprises

Un plan de gestion des ressources humaines et des nouvelles m�thodes de dotation en personnel sont mis en oeuvre afin d'aborder le recrutement et le maintien en poste des scientifiques et des professionnels de la sant� publique.

Un cadre de gestion int�gr� r�pond aux appels de la v�rificatrice g�n�rale pour l'am�lioration de la planification et de la g�rance des ressources, du suivi et des rapports.



Activit� de programme no 3 b) : R�glement sur les produits antiparasitaires - 2007 - 2008 ($ millions)

D�penses pr�vues

D�penses r�elles

50,9

58,9

R�sultats pr�vus

Sommaire du rendement

 

Acc�s � des pesticides plus s�curitaires

 


Diffusion des connaissances et transparence accrues

R�sultats satisfaisants.  Principaux engagements respect�s :

La plupart des nouveaux ingr�dients actifs de pesticides homologu�s sont � risque r�duit, suivant une plus grande utilisation d'examens en collaboration avec les responsables de la r�glementation des produits antiparasitaires des autres pays.

Sensibilit� aux besoins des producteurs et des utilisateurs, de pesticides utilis�s par les comp�titeurs mondiaux.

Sept documents de propositions r�glementaires, d'orientations ou de discussion ont �t� publi�s pour fins de consultation.

D�fis et le�ons apprises

La norme de rendement concernant l'homologation des nouveaux ingr�dients actifs n'a pas �t� atteinte en raison de la charge de travail - ce probl�me a �t� r�solu avec davantage de ressources et de recrutement de personnel.


R�sultat strat�gique n 4 : De meilleurs r�sultats de sant� et r�duction des in�galit�s en sant� entre les Premi�res nations et Inuits et les autres Canadiens

Conforme aux priorit�s de Sant� Canada suivantes : 1) am�lioration de l'�tat de sant� des Canadiens; 2) diminution des risques; 3) promotion du syst�me de soins de sant�; 4) responsabilisation. 


Activit� de programme no 4 : Sant� des Premi�res nations et des Inuits - 2007 - 2008 ($ millions)

D�penses pr�vues

D�penses r�elles

2 130,9

2 227,6

R�sultats pr�vus

Sommaire du rendement

 

Am�lioration des r�sultats en sant� en assurant la disponibilit� de services de sant� de qualit� ainsi que l'acc�s � ces services, et soutien � une meilleure prise en charge du syst�me de sant� par les Premi�res nations et les Inuits

 

R�sultats satisfaisants.  Principaux engagements respect�s :

Avons continu� d'offrir une gamme de services de sant� ainsi que des services de sant� non assur�s.

Avons continu� d'attirer des dipl�m�s en soins infirmiers afin de combler les postes vacants dans les r�serves.

Avons accru les efforts afin d'int�resser les jeunes autochtones au domaine de la sant�.

Avons continu� les projets pilotes sur le diab�te et les soins pr�nataux visant � mettre � l'essai la r�duction des d�lais d'attente pour les patients des Premi�res nations vivant dans une r�serve.

Avons pr�par� un plan d'action strat�gique sur la sant� mentale et mise en oeuvre de projets communautaires de pr�vention du suicide.

Avons pr�par� des plans r�gionaux contre une pand�mie d'influenza afin d'aider les Premi�res nations � se pr�parer ad�quatement � l'�chelle locale.

Avons continu� d'am�liorer la surveillance et les avis concernant l'eau potable dans les communaut�s.

Avons lanc�, en Colombie-Britannique, une approche tripartite novatrice de la gouvernance en sant�.

D�fis et le�ons apprises

D�fis syst�miques continus, p. ex., prestation des programmes, p�nurie de main-d'oeuvre en sant�, co�t associ� � la croissance rapide de la population et donc � l'augmentation du taux de blessures, de maladies et de personnes vivant dans des r�gions �loign�es et rurales.

Des efforts innovateurs, visant � int�grer les syst�mes de sant� des Premi�res nations aux provinces, ont montr� qu'une int�gration r�ussie doit �tre taill�e sur mesure afin de refl�ter les circonstances individuelles des Premi�res nations.



Progr�s par r�sultat strat�gique pour 2007-2008

R�sultat strat�gique no 1 : Am�lioration des connaissances afin de r�pondre aux priorit�s en mati�re de sant� et de soins de sant�

Incluant les objectifs principaux de 2007-2008 : Appuyer le syst�me de soins de sant� en faisant des progr�s pour les Garanties sur les d�lais d'attente pour les patients et faire avancer la s�curit� en sant� mondiale

Les Canadiens s'attendent � avoir acc�s � leur syst�me public de soins de sant� lorsqu'ils en ont besoin. Gr�ce au leadership clair du gouvernement f�d�ral et au financement de plus de 600 millions de dollars du gouvernement du Canada, tous les gouvernements des provinces et des territoires ont convenu d'�tablir une Garantie sur les d�lais d'attente pour les patients dans au moins un des cinq domaines cliniques suivants : le traitement du cancer, les chirurgies cardiaques, l'imagerie diagnostique, le remplacement d'articulations et la restauration de la vue.

Le gouvernement f�d�ral agit � titre de catalyseur dans cette question. Gr�ce � un investissement de 30 millions de dollars sur trois ans, le gouvernement a soutenu dix projets pilotes dans huit provinces et territoires afin de faire des essais et d'�valuer des approches novatrices dans le but d'�tablir des garanties et des options pour des solutions de rechange (recours) lorsque les d�lais ont �t� d�pass�s. Ces projets font progresser les connaissances et les pratiques exemplaires pour la r�duction et une meilleure gestion des d�lais d'attente. De plus, le gouvernement a fourni 400 millions de dollars en 2007 � Inforoute Sant� du Canada afin que soit am�lior� l'acc�s aux soins de sant� par l'entremise d'une application novatrice des technologies de l'information et des communications.

Le Canada fait face � des menaces importantes pour la sant� : la pand�mie d'influenza ou de grippe aviaire Nous avons maintenu notre participation aux efforts d�ploy�s � l'�chelle du gouvernement, lesquels sont soutenus par une aide financi�re d'un milliard de dollars dans le but de s'assurer que le Canada est bien pr�par� en vue de faire face � ces deux menaces. Notre avons appuy� l'accord de gouvernance interminist�riel de pr�paration � la pand�mie d'influenza ou de grippe aviaire pour aborder les questions et les initiatives horizontales. Nous avons aid� � faciliter la collaboration mondiale en g�rant la menace que repr�sente une pand�mie d'influenza. Nous avons �galement travaill� avec les communaut�s et des partenaires afin d'appuyer les Premi�res nations dans le cadre de l'�laboration, des essais et de l'int�gration dans les r�serves de leurs plans de lutte contre la pand�mie d'influenza.

Une autre contribution au progr�s des d�lais d'attente est la planification et la gestion am�lior�es des ressources humaines en sant� au Canada. En collaboration avec nos partenaires, nous avons appuy� des initiatives qui am�liorent la planification et qui abordent des questions importantes telles que l'int�gration de professionnels de la sant� dipl�m�s � l'�tranger au syst�me de sant� canadien.

Les enjeux de sant� mentale ont d'importantes r�percussions sur les conditions sociales et �conomiques des Canadiens. En 2007, le gouvernement a cr�� la Commission de la sant� mentale du Canada et s'est engag� � lui verser 130 millions de dollars sur dix ans afin qu'elle serve de tribune pour une approche nationale dans le but d'am�liorer la qualit� de vie des Canadiens et des familles qui sont aux prises avec la maladie mentale. Le gouvernement, dans le cadre de son budget de 2008, s'est �galement engag� � verser 110 millions de dollars pour financer des projets de recherche nationaux associ�s � la maladie mentale et � l'itin�rance.

Notre minist�re poursuit ses travaux aupr�s des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire afin de les aider � aborder leurs priorit�s particuli�res de service de sant� et � �tablir un r�seautage communautaire.  Une bonne partie est centr�e sur notre appui � la formation dans des programmes de professionnels de la sant� des universit�s et coll�ges de langue fran�aise � l'ext�rieur du Qu�bec, et la formation en langues officielles pour les travailleurs de soins de sant� au Qu�bec.  Ces efforts ont �t� augment�s de 4,5 millions de dollars suppl�mentaires annonc�s pour des initiatives en 2007-2008.

R�sultat strat�gique no 2 : Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs et efficaces et � des renseignements en vue de choix de sant� sains

Incluant l'objectif principal de 2007-2008 : Prot�ger la sant� des Canadiens en accordant une attention particuli�re au renouvellement de la r�glementation et aux produits de sant� naturels

Le gouvernement modernise le cadre r�glementaire du Canada et les programmes pour les aliments, les produits de sant� et de consommation afin de renforcer la protection de la sant� et de la s�curit� des Canadiens dans le march� mondial actuel, qui est complexe et en pleine expansion. Le point central de ces travaux est l'engagement de 490 millions de dollars sur cinq ans allou� au Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation, annonc� par le premier ministre en d�cembre 2007. En vertu du plan d'action, le gouvernement a l'intention de permettre aux consommateurs d'obtenir de meilleurs renseignements; de fournir aux industries des directives afin de pr�venir les dommages avant qu'ils ne surviennent; d'am�liorer la surveillance tout au long du cycle de vie d'un produit, dans le but d'assurer la s�curit�; et d'ajouter de nouveaux organismes de r�glementation pour permettre une action plus rapide afin de prot�ger le public.  Un cadre r�glementaire modernis� en vertu du Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation apaisera �galement le fardeau de l'industrie pour qu'elle puisse se concentrer sur des produits de consommation efficaces et sans danger pour le march�.

La mise en oeuvre du plan d'action a d�but�. Gr�ce � un nouveau site Web int�gr�, qui combine les renseignements sur les rappels de Sant� Canada et ceux de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, les Canadiens ont maintenant acc�s, en une seule �tape, aux renseignements sur tous les aliments, les produits de sant� et de consommation qui font l'objet d'un rappel. Nous avons appuy� le processus qui a men� au d�p�t de deux projets de loi � la Chambre des communes, lesquels proposent de moderniser le cadre r�glementaire dans le but de renforcer la protection de la s�curit� des produits alimentaires et de consommation : le projet de loi C-51 modifierait la Loi sur les aliments et drogues; et le projet de loi 52 cr�erait la nouvelle Loi canadienne sur la s�curit� des produits de consommation.

Sant� Canada poursuit ses efforts � renouveler le cadre r�glementaire et le programme de produits de sant� naturels, afin de r�duire le retard des examens de demandes et afin d'am�liorer la s�curit� des produits.  On s'attend � d'autres progr�s cette ann�e et apr�s, gr�ce � un investissement du gouvernement de 82,5 millions de dollars sur cinq ans en 2008.

Pr�s de 14 millions d'exemplaires du Guide alimentaire canadien ont �t� distribu�s.  Sant� Canada a aussi offert un nouvel outil interactif intitul� � Mon Guide alimentaire �, disponible sur le site Web du Guide alimentaire canadien pour bien manger, qui permet aux Canadiens d'obtenir des conseils personnalis�s en alimentation et en nutrition. Le site Web de Sant� Canada a �t� visit�e plus de 3 millions de fois, plus de 14 millions de pages ont �t� visualis�es par les Canadiens et l'outil � Mon Guide alimentaire � a �t� utilis� 585 000 fois.

Sant� Canada a �galement �labor� et pr�sent� le premier guide alimentaire destin� aux Premi�res Nations, aux Inuits et aux M�tis. Dans le but d'aider les nouveaux immigrants � faire des choix sant� en ce qui concerne leur alimentation, le Guide alimentaire canadien a �t� traduit en dix langues.

En plus de ces initiatives, nous continuons � progresser en am�liorant la ponctualit� de la prise de d�cision r�glementaire li�e aux pr�sentations pour approuver les nouveaux produits pharmaceutiques, les mat�riels m�dicaux, les m�dicaments � usage v�t�rinaire et d'autres produits.  Nous avons atteint ou d�pass� les objectifs dans la plupart de ces domaines, tout en abordant les d�fis des autres domaines.

R�sultat strat�gique no 3a : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et de substances rglement�s et milieux de vie et de travail plus sains

Incluant l'objectif principal de 2007-2008 : Faire progresser les initiatives sur la sant� et l'environnement; prot�ger la sant� des Canadiens en accordant une attention particuli�re au renouvellement de la r�glementation et mettre en oeuvre la Strat�gie nationale antidrogue

Les activit�s li�es au renouvellement de la r�glementation en vertu du Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation, pr�sent� pr�c�demment dans le cadre du R�sultat strat�gique no 2, comprennent le renouvellement de la r�glementation et l'am�lioration des programmes en vue de renforcer la s�curit� des produits de consommation, qui fait partie du r�sultat strat�gique no 3a.

Le Plan de gestion des produits chimiques, et son investissement de 300 millions de dollars du gouvernement f�d�ral, conf�re au Canada un statut de leader mondial dans la saine gestion des substances et des produits chimiques. Nous avons poursuivi notre collaboration avec Environnement Canada pour faire progresser la mise en oeuvre du Plan. Nous nous sommes concentr�s principalement sur la r��valuation des produits chimiques introduits sur le march� canadien au cours des ann�es pass�es, en nous basant sur les donn�es les plus r�centes concernant les risques pour la sant�. Cette r��valuation a men� � la gestion de risque associ� � une substance dont la nocivit� pour l'environnement et la sant� a �t� confirm�e, comme le produit chimique bisph�nol A quand il est utilis� dans la fabrication de biberons en polycarbonate. Des mesures sont �galement en suspens quant � 193 autres produits chimiques potentiellement nocifs.

Sant� Canada a �galement pr�sent� le Programme de l'air pur du gouvernement, comprenant l'�valuation des risques pour la sant� que posent les �missions dans l'atmosph�re provenant de sources de pollution de l'air int�rieures et ext�rieures. Nous avons �galement compl�t� les lignes directrices sur la qualit� de l'air int�rieur pour l'ozone et le monoxyde de carbone, �labor� une liste des contaminants prioritaires de l'air int�rieur, particip� � l'�laboration de la r�glementation sur l'air ambiant, et effectu� une premi�re analyse �conomique de la sant� au sujet des b�n�fices de la r�glementation propos�e.

� titre d'exemple, mentionnons l'initiative sur la cote air sant�, par laquelle des citoyens de Toronto et de quatorze communaut�s en Colombie-Britannique ont commenc� � recevoir une mesure quotidienne de la qualit� de l'air, ce qui leur permet de faire des choix �clair�s en ce qui concerne leur exposition � la pollution atmosph�rique et � ses effets potentiellement n�fastes. Un plus grand nombre de Canadiens tireront avantage de l'initiative au cours des prochaines ann�es.

La Strat�gie nationale antidrogue, annonc�e en 2007, est un effort commun de Sant� Canada, du minist�re de la Justice et de S�curit� publique Canada. Le gouvernement a investi 300 millions de dollars sur cinq ans dans cette initiative mettant l'accent sur la pr�vention de l'utilisation de drogues illicites, sur le traitement des toxicomanes et sur la lutte � la production et � la distribution des drogues illicites. Nous avons assur� la direction des volets de la Strat�gie portant sur la pr�vention et le traitement. Nous avons �galement offert du financement � des communaut�s et � des organismes dans le but de mettre en oeuvre des mesures de promotion ou de pr�vention visant l'utilisation illicite des drogues et des substances contr�l�es, particuli�rement au sein des populations � risque, comme les jeunes et les Autochtones.

R�sultat strat�gique no 3b : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et de substances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains

Outre notre mise en oeuvre continue de nouvelle Loi sur les produits antiparasitaires, le premier examen conjoint mondial pour l'homologation de nouveaux pesticides a �t� compl�t� en partenariat avec les �tats-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Italie, l'Australie, la Nouvelle-Z�lande et le Japon. Notre participation � ce type d'activit� de coop�ration internationale sur la r�glementation permet aux producteurs canadiens d'avoir acc�s � de nouveaux pesticides en m�me temps que leurs comp�titeurs � l'�chelle mondiale. Notre recours � d'autres m�canismes de coop�ration, tels l'examen conjoint, le partage du travail et l'utilisation efficace des �valuations �trang�res a permis aux utilisateurs canadiens d'avoir acc�s en temps opportun � de nouveaux produits � risque r�duit. La collaboration internationale a men� � l'homologation de trois nouveaux ingr�dients actifs de pesticides.

Les utilisateurs de produits antiparasitaires canadiens sont de plus en plus pr�occup�s par le nombre de produits vendus aux �tats-Unis, entre autres, dont l'usage probable est trop faible au Canada pour encourager les fabricants canadiens � en demander l'homologation (� produits d'usage limit� �). Pour aborder cette situation de fa�on proactive, nous avons effectu� des travaux qui ont men� � l'homologation de 758 nouveaux produits d'usage limit�. Nous travaillons avec la Environmental Protection Agency des �tats-Unis et d'autres organismes de r�glementation afin d'�tendre l'utilisation des examens conjoints et du partage du travail dans le but d'approfondir la question des produits d'usage limit�.

R�sultat strat�gique no 4 : De meilleurs r�sultats de sant� et r�duction des in�galit�s en sant� entre les Premi�res nations et Inuits et les autres Canadiens

Objectif principal de 2007-2008 : Am�liorer l'�tat de sant� de populations particuli�res

La plus grande partie de notre travail s’appuyait sur la prestation continue de services tels les soins primaires et les soins de sant� communautaires ou � domicile, ainsi que sur des programmes ax�s sur l’am�lioration de la sant� de la m�re et de l’enfant, la sant� mentale, la pr�vention du suicide, les maladies chroniques et la pr�vention des blessures, la pr�paration en cas de maladies transmissibles et la salubrit� de l’environnement. Nous avons �galement continu� d’offrir des services de sant� non assur�s � environ 800 000 membres admissibles des Premi�res nations et des Inuits, afin de couvrir des produits et des services m�dicaux n�cessaires en sant� lorsque ceux-ci ne sont pas couverts par un r�gime d’assurance priv� ou des programmes provinciaux et territoriaux de soins de sant�.

Nous avons �galement recherch� les priorit�s visant � am�liorer les r�sultats de sant� et les services de sant� des Premi�res nations et des Inuits. Sant� Canada a travaill� en partenariat avec les provinces, les territoires, les communaut�s autochtones et d'autres minist�res f�d�raux afin d'assurer aux Premi�res nations et aux Inuits l'acc�s � des soins de sant� de qualit�. Nous avons continu� la mise en oeuvre de 20 projets pilotes dans le but d'explorer de nouvelles fa�ons de r�duire les d�lais d'attente pour les soins pr�nataux et diab�tiques.  Nous avons �galement continu� les initiatives qui am�liorent notre capacit� � attirer et retenir les employ�s qui offrent des services de sant� de premi�re ligne et qui encouragent les Autochtones � poursuivre des carri�res en sant�.

Le gouvernement a mis en oeuvre des normes de qualit� de l'eau potable pour les r�seaux de distribution d'eau des Premi�res nations. Depuis 2006, le nombre de r�seaux de distribution d'eau dans les communaut�s des Premi�res nations consid�r�s � risque �lev� a diminu� de moiti�. Nous avons �galement commenc� � planifier de quelle fa�on am�liorer ces progr�s gr�ce � l'investissement d'une somme additionnelle de 330 millions de dollars du gouvernement f�d�ral, � partir de 2008-2009.

�tant donn�s nos responsabilit�s pour les services de sant� aux Premi�res nations vivant sur les r�serves, nous avons �labor� des approches r�gionales visant � appuyer la planification locale en cas de pand�mie d'influenza ou de grippe aviaire qui coh�rente avec la planification des communaut�s avoisinantes, des r�gions de sant� et des provinces.

Nous avons mis en oeuvre un plan strat�gique et clairvoyant qui, en plus de renouveler le syst�me de sant� des Premi�res nations et des Inuits, changera compl�tement la fa�on d'offrir les services en sant� des Premi�res nations, par l'entremise de partenariats novateurs, de l'int�gration avec des syst�mes de sant� provinciaux et, surtout, de l'augmentation de la prise en charge par les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits. Le premier Plan tripartite du Canada pour la sant� des Premi�res nations a �t� sign� en 2007 par le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique et le Conseil des leaders des Premi�res nations. En vertu de ce plan, les partenaires travaillent � l'�laboration d'une nouvelle structure de gouvernance afin d'accro�tre la participation des Premi�res nations dans la prestation des services de sant�, et de favoriser une meilleure int�gration et une plus grande coordination des services de sant� financ�s par les gouvernements f�d�ral et provincial. Nous avons �galement �tudi� la possibilit� de signer des accords tripartites semblables avec d'autres partenaires provinciaux et communaut�s des Premi�res nations, reconnaissant que des accords r�ussis doivent tenir compte des situations vari�es des Premi�res nation partout au Canada.

Progr�s concernant les priorit�s de gestion du Minist�re

Des activit�s dans le cadre de la priorit� no 4 de Sant� Canada : � Renforcement de la responsabilisation envers le gouvernement et le public � ont �t� r�alis�es dans le cadre de tous les programmes pr�sent�s dans l'architecture des activit�s du programme. Les activit�s sont ax�es sur les r�ponses du Minist�re aux initiatives � l'�chelle du gouvernement, comme la Loi f�d�rale sur la responsabilit�, la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP), le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG), de m�me que sur le renforcement de la gestion des ressources, la mesure du rendement et les rapports en ce qui concerne les programmes de r�glementation.

En 2007, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada a effectu� une �valuation du Cadre de responsabilisation de gestion de Sant� Canada. Dans l'optique des activit�s entreprises pour renforcer les m�thodes de gestion, les cotes du CRG qui en d�coulent indiquent que les am�liorations que nous avons r�alis�es au cours des derni�res ann�es sont consid�rables.

Au chapitre 8 de son rapport de v�rification de novembre 2006, la v�rificatrice g�n�rale fait des recommandations quant � l'affectation des fonds aux programmes de r�glementation. Nous avons accompli des progr�s importants relativement � ces recommandations au moyen d'un plan d'action en gestion ax� sur des examens int�graux � l'�chelle des directions g�n�rales pour mesurer le rendement et les ressources n�cessaires des programmes de r�glementation ainsi que d'un cadre du Minist�re de contr�le de la gestion financi�re. Nous avons continu� � travailler sur les examens exhaustifs pour tous les programmes de r�glementation, de sorte que de nouveaux cadres de mesure du rendement ont �t� �tablis. De plus, nous avons acc�l�r� l'�laboration et la mise en oeuvre du Cadre de gestion et de contr�le financiers, avec des progr�s remarquables dans des domaines comme la gestion budg�taire, l'obligation de rendre compte en mati�re de gestion financi�re, et l'�tat de pr�paration pour la v�rification des �tats financiers, pr�vue pour 2008-2009.

Sant� Canada a maintenu son appui envers la r�ponse du gouvernement au Rapport du groupe d'experts ind�pendants charg� de donner des conseils sur les programmes de subventions et de contributions. Le plan d'action du portefeuille de la Sant� a �t� �tabli et a d�fini les initiatives qui abordent les recommandations du Rapport. Ces initiatives comprennent un cadre de gestion du risque pour les activit�s des programmes de subventions et de contributions, un syst�me automatis� de gestion des subventions et des contributions, un site intranet connexe ainsi que l'adoption de proc�dures administratives simplifi�es.

Le Minist�re a �galement am�lior� la gestion des contrats en s'assurant que des structures de gouvernance et des processus administratifs solides sont en place. Aussi, la phase 1 du syst�me automatis� de demandes et de rapports relatifs aux contrats a �t� mise en oeuvre dans le but de renforcer le service de contr�le de l'ex�cution des contrats.

Nous avons r�pondu � l'engagement pris � l'�chelle du gouvernement d'int�grer la planification des ressources humaines et des activit�s avec la publication d'un premier plan en mars 2008. Ce plan constitue la premi�re �tape en vue d'une int�gration compl�te, d'ici 2009-2010, des processus de planification strat�gique, op�rationnelle et des ressources humaines, ainsi qu'un engagement � long terme envers un cadre de planification int�gr� � l'�chelle du Minist�re.

En conformit� avec l'initiative du Conseil du Tr�sor sur la Structure de gestion, des ressources et des r�sultats (SGRR), Sant� Canada a r�vis� son architecture des activit�s de programme (AAP), d�fini les cadres de mesure du rendement et la structure de gouvernance pour l'ensemble de l'AAP, et entam� la cr�ation, l'enregistrement et l'utilisation syst�matique de l'information de la SGRR. De plus, nous avons �labor� avec succ�s un ensemble d'�nonc�s de r�sultats et d'indicateurs communs pour nos directions g�n�rales charg�es de la r�glementation et avons align�, lorsque possible, le libell� de ces �nonc�s dans la SGRR avec cette formulation.

Le Minist�re a continu� de mettre l'accent sur l'�laboration de lignes directrices et d'outils visant � am�liorer la qualit� et les r�sultats des �valuations, y compris la mise � l'essai de l'outil d'optimisation des ressources qui a �t� con�u par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Nous avons �galement fait des efforts accrus pour examiner les strat�gies d'�valuation et de mesure du rendement contenues dans les pr�sentations du Conseil du Tr�sor et les m�moires au Cabinet.



Section II : Analyse du rendement par r�sultat strat�gique

R�sultat strat�gique no 1 :Am�lioration des connaissances afin de r�pondre aux priorit�s en mati�rede sant� et de soins de sant�

Activit� de programme : Politiques, planification et information en sant�

R�sultats pr�vus : Renforcement du syst�me de sant� gr�ce � :

  • des buts et objectifs d�finis pour des strat�gies et des initiatives particuli�res ;
  • de l'�laboration de connaissance et du transfert des enjeux strat�giques particuliers en sant�

Risque pour la sant� / r�sultat : Renforcement du syst�me de sant�
Indicateurs de performance R�sultats
�tablissement de strat�gies et d'engagements f�d�raux-provinciaux-territoriaux Mener l'�tablissement des Garanties sur les d�lais d'attente pour les patients (GDAP) avec les provinces et les territoires et lancer le fonds du projet pilote des GDAP.

Mettre en oeuvre  la strat�gie pancanadienne en mati�re de ressources humaines en sant� (RHS).

Allouer 400 millions de dollars � l'inforoute Sant� du Canada afin d'am�liorer l'acc�s des patients et la qualit� des soins gr�ce aux dossiers de sant� �lectroniques et autres innovations.

Faciliter l'�tablissement et les op�rations de la Commission de la sant� mentale du Canada.

Mesure sur les engagements particuliers  de la politique de la sant� Commencer les paiements dans le cadre de l'accord de r�glement visant � indemniser les personnes atteintes d'h�patite C avant 1986 et apr�s 1990

Am�liorer l'acc�s aux services de sant� aux communaut�s de langue officielle en situation minoritaire, 3 181 �tudiants �taient inscrits � des programmes professionnels en sant� financ�s dans des universit�s et coll�ges francophones de l'ext�rieur du Qu�bec (2003-2008), et formation dans les langues officielles fournies � 5 360 travailleurs de la sant� (2005-2008) au Qu�bec.

Publication d'un avant-projet de loi et d'une r�glementation Entr�e en vigueur, le 1er d�cembre 2007, de la r�glementation sur la Loi sur la procr�ation assist�e sur le consentement � l'utilisation des gam�tes et des embryons.

Projet compl�t� de l�gislation au soutien du Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation pour d�p�t devant le Parlement en avril 2008.

Ach�vement de 18 % de l'Initiative d'all�gement du fardeau de la paperasserie dans la bonne voie d'atteindre l'objectif de 20 % en novembre 2008.



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
263,7 1 399,2 1 357,2


Ressources humaines (ETP)
Pr�vues R�elles Diff�rence
588 540 48

Explication sur les renseignements financiers suivants :

Les �carts entre les d�penses pr�vues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Indemnit�s des personnes ayant contract� le virus de l'h�patite C par le biais de l'approvisionnement en sang du Canada avant 1986 et apr�s 1990
  • Financement d'inforoute Sant� du Canada
  • Financement de l'Institut canadien d'information sur la sant� (ICIS)
  • Financement des garanties sur les d�lais d'attente pour les patients
  • Financement de la Rick Hansen Man in Motion Foundation
  • Financement de la Commission de la sant� mentale du Canada

Les �carts entre les d�penses r�elles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • P�remption dans l'affectation � but sp�cial du Conseil de la sant�
  • Report de fonds de quelques cr�dits de la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer � des ann�es � venir
  • Autres p�remptions dans divers programmes

Les Canadiens s'attendent � ce que leur gouvernement f�d�ral joue un r�le de leader et cr�e un partenariat avec les autres afin d'appuyer  un syst�me de sant� fort et accessible pour tous les Canadiens.  Sous cette activit� de programme, nous assumons un r�le de leadership en �laborant une politique en r�ponse aux enjeux d'importance en sant� des Canadiens et en abordant les enjeux particuliers dans le syst�me de sant�. Nous le faisons � chaque fois lorsque nous collaborons avec les membres du portefeuille de la Sant� et d'autres minist�res f�d�raux, ainsi qu'avec les minist�res des provinces et territoires la Sant�, des organisations non gouvernementales, professionnelles er, de recherche ainsi que des organisations internationales. Avec ces partenaires et de fa�on ind�pendante, nous favorisons et soutenons l'�tablissement d'une base solide de connaissances partag�e et sa coordination � l'�chelle nationale sur les questions en sant�. Nous soutenons la recherche et l'analyse qui aide � faciliter l'adaptation du syst�me de sant� aux changements sociaux, technologiques, industriels et environnementaux afin de prot�ger les Canadiens contre les risques pour la sant�, de leur assurer l'acc�s � des soins de sant� de qualit� et de leur procurer des avantages positifs en sant� gr�ce � l'information et � l'innovation.

Nous atteignons ces objectifs par le biais de nos propres actions ainsi que de subventions et de contributions aux partenaires. Nos efforts comprennent la gestion de programmes de financement visant � stimuler la recherche sur le syst�me de sant� et son renouvellement, la msie en application de la Loi canadienne sur la sant�, l'�laboration de lois et de r�glements, l'�laboration et la communication d'expos�s de principes du gouvernement f�d�ral sur les nouveaux enjeux, et � fournir des conseils strat�giques au ministre.

Au cours de l'exercice, nous avons fait des progr�s importants en ce qui concerne deux enjeux importants que nous avions d�finis comme des priorit�s dans le Rapport sur les plans et les priorit�s (RPP). La premi�re �tait de faire avancer les Garanties sur les d�lais d'attente pour les patients du gouvernement et collaborer avec nos partenaires afin de s'attaquer aux facteurs cl�s dans l'am�lioration du syst�me de sant� : une strat�gie en mati�re de ressources humaines en sant�, les am�liorations technologiques et la recherche sur le syst�me de sant�.  Le second �tait de continuer nos progr�s dans la coordination et l'am�lioration des activit�s de pr�paration et d'intervention en cas de pand�mie d'influenza et la r�ponse au Canada ainsi que d'y contribuer � l'�chelle internationale.  Dans le RPP, nous nous sommes �galement engag�s � appuyer le renouvellement des lois sur la protection de la sant� et la modernisation du syst�me de r�glementation connexe et nous nous sommes engag�s � appuyer l'augmentation de la s�curit� des consommateurs, des patients ainsi que des travailleurs. Une grande partie de ce travail a contribu� � tracer la voie au Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation qui est d�crit aux r�sultats strat�giques 2 et 3, plus loin dans la pr�sente section.

Politique de soins de sant�


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
146,2 172,6* 169,7


R�sultats escompt�s : Am�liorer l'acc�s aux services de sant� ainsi que leur qualit� et leur int�gration � tous les Canadiens
Indicateurs de rendement R�sultats / progr�s � ce jour
�tablissement de strat�gies et d'engagements f�d�raux-provinciaux-territoriaux

�valuations provisoires et sommatives des programmes de financement

 

Rapports d'�tape sur le renouvellement des soins de sant� pr�sent�s par le Conseil de la sant�

 

Appui � l'�laboration des Garanties sur les d�lais d'attente pour les patients (GDAP) visant � am�liorer la confiance des patients en un acc�s rapide � des services de sant� de qualit�.

Lancement du fonds du projet pilote des GDAP.

Initiatives financ�es qui font la promotion de la planification et de la gestion des ressources humaines en sant� (RHS) dans le cadre de la strat�gie pancanadienne en mati�re de RHS.

Poursuite de la mise en oeuvre de l'Initiative concernant les professionnels de la sant� dipl�m�s � l'�tranger : 27 ententes de financement pluriannuel ont �t� conclues soutiennent plus de 50 initiatives. 

�laboration d'un plan d'action suivant l'�valuation finale du Fonds pour l'adaptation des soins de sant� primaires (FASSP). 

�valuation du Programme de contribution pour les strat�gies en mati�re de soins de sant�.

Soutien continu au r�le de surveillance et de rapports du Conseil de la sant� dans la mise en oeuvre des Accords sur la sant� de 2003 et de 2004.

Soutien aux initiatives visant � am�liorer l'acc�s de qualit� des Canadiens � des soins de sant� gr�ce au d�veloppement et � l'�change de connaissances et des ressources.

Appui � l'�tablissement de la Commission de la sant� mentale du Canada.

Commencement des paiements aux demandeurs admissibles suivant l'accord de r�glement relative � l'h�patite C, avant 1986 et apr�s 1990.


Il y avait six principaux secteurs d'importance pour les Canadiens dans la sous-activit� de la politique de soins de sant�.

Gestion des d�lais d'attente et renouvellement du syst�me de sant�

Le Conseil canadien de la sant�, l’Alliance sur le temps d’attente et l’Association m�dicale canadienne ont tous d�clar� des progr�s dans la r�duction des d�lais d’attente, dans le cadre des cinq secteurs prioritaires d�finis dans l’Accord sur la sant� de 2004 : traitement du cancer, chirurgies cardiaques, imagerie diagnostique, remplacement d’articulations et restauration de la vue. Les efforts et les investissements de chaque gouvernement ainsi que des �tablissements et des fournisseurs de soins de sant� dans l’ensemble du pays ont contribu� � r�aliser cet important progr�s.

Notre profile le plus prioritaire �tait d'appuyer l'�laboration des Garanties sur les d�lais d'attente pour les patients (GDAP), dont le but est de fournir aux patients une plus grande assurance d'un acc�s rapide � des services de sant� de qualit�. � la suite de l'accord entre chaque gouvernement provincial et territorial pour �tablir une GDAP d'ici mars 2010, nous avons lanc� le fonds du projet pilote des GDAP. Gr�ce � ce fonds, les provinces et les territoires int�ress�s mettent � l'essai et �valuent des approches novatrices pour �tablir les GDAP, y compris des options touchant d'autres formes de soins (recours), lorsque les d�lais ont �t� d�pass�s. Ces projets aideront les gouvernements des provinces et des territoires � mettre en oeuvre des garanties qui feront �voluer le syst�me de sant� vers des soins davantage adapt�s et ax�s sur les patients. Le Minist�re a continu� d'appuyer directement et de surveiller quatre projets pilotes : trois servant � �tablir des garanties pour les soins aux diab�tiques ainsi que les soins pr�nataux dans les communaut�s des Premi�res nations s�lectionn�es et un quatri�me qui concerne les d�lais d'attente pour la chirurgie p�diatrique.

Dans le cadre de l'Initiative nationale sur les d�lais d'attente[1], Sant� Canada a cr�� des partenariats avec les parties int�ress�es afin d'appuyer la recherche, l'accroissement des connaissances et leur diffusion de fa�on � orienter les politiques, les programmes et les services destin�s � am�liorer l'acc�s aux soins de sant� et � r�duire les d�lais d'attente. Les activit�s qui ont b�n�fici� de ce soutien comprennent une table ronde et un rapport de recherche sur les temps d'attente en sant� mentale, un atelier o� ont �t� pr�sent�s les r�sultats d'une recherche sur les temps d'attente effectu�e par les Instituts de recherche en sant� du Canada (IRSC), ainsi qu'une conf�rence intitul�e � Ma�triser les files d'attente �.

Notre Minist�re a continu� d'appuyer le r�le de surveillance et de pr�sentation de rapports du Conseil de la sant� en ce qui concerne la mise en oeuvre des Accords sur la sant� de 2003 et de 2004. Le Conseil de la sant� a publi� son troisi�me rapport annuel, Renouvellement des soins de sant� au Canada : � la hauteur?, qui pr�sente un survol et une �valuation du progr�s r�alis� au regard des initiatives d�coulant de l'Accord, ainsi qu'un certain nombre de rapports sur des sujets particuliers, qui fournissent une analyse plus d�taill�e de questions telles que les soins de sant� primaires et les soins � domicile. Le Conseil de la sant� a aussi publi� : Importance du renouvellement des soins de sant� : � l'�coute des Canadiens atteints de maladie chronique et Importance du renouvellement des soins de sant� : Le�ons du diab�te.

Le Minist�re a renouvel� son appui � l'Institut canadien pour la s�curit� des patients (ICSP)[2], pour une p�riode de cinq ans, avec un financement pouvant atteindre 8 millions de dollars par ann�e. Ceci permettra � l'ICSP de continuer � mener ce dossier, � favoriser la collaboration et � promouvoir l'am�lioration de la s�curit� des patients et de la qualit� des soins de sant�.

Strat�gies en mati�re de ressources humaines en sant�

Sant� Canada continue de mettre en oeuvre la strat�gie pancanadienne des RHS[3], dont le financement peut atteindre 20 millions de dollars par ann�e pour des activit�s qui font la promotion d'une gestion et d'une planification des RHS. Ces activit�s ont pour but de garantir aux Canadiens l’acc�s aux fournisseurs de services de sant� dont ils ont besoin. La Strat�gie comprend trois initiatives : Planification pancanadienne des RHS, Formation interprofessionnelle pour une pratique en collaboration centr�e sur le patient, ainsi que Recrutement et maintien en poste.

Les repr�sentants de la r�gion du Manitoba et de la Saskatchewan ont organis� quatre s�ances de discussion entre Sant� Canada et Sant� Manitoba sur des questions d'int�r�t commun dans le cadre du dialogue sur la politique de la sant�. Les sujets abord�s comprenaient l'historique du d�veloppement des services de sant� au Manitoba, les programmes de soins de sant� dans le Nord de l'Universit� du Manitoba ainsi que l'application d'analyses comparatives entre les sexes aux services de sant�.

Sant� Canada a fourni un financement destin� aux initiatives men�es par des intervenants. Par exemple, nous collaborons avec Statistique Canada pour �valuer et rendre compte des statistiques li�es � la formation des professionnels de la sant� au Canada, afin de d�finir les motifs de l'attrition. Le Minist�re a aussi appuy� l'�tude de l'Association des facult�s de m�decine du Canada, sur la formation m�dicale de premier cycle au Canada, afin de promouvoir l'excellence dans les soins aux patients. Nous avons financ� la F�d�ration canadienne des syndicats d'infirmi�res et d'infirmiers afin de d�terminer les mesures que les syndicats et les employeurs peuvent prendre ensemble pour promouvoir l'adoption de pratiques visant la qualit� de la vie au travail, qui am�lioreront le maintien en poste ainsi que le recrutement des infirmi�res et la qualit� des soins aux patients.

En partenariat avec les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux, les organismes de r�glementation et les organisations universitaires, Sant� Canada continue de mettre en oeuvre l'Initiative relative aux professionnels de la sant� dipl�m�s � l'�tranger (IRPSFE)[4], pour laquelle le gouvernement f�d�ral s'est engag� � verser un financement de 75 millions de dollars sur cinq ans, � partir de 2005-2006. Le but est de faciliter l'int�gration dans la population active canadienne des professionnels de la sant� form�s dans d'autres pays. Les provinces, les territoires et des organisations non gouvernementales b�n�ficient d'un financement pour 27 accords de contribution qui soutiennent plus de 50 initiatives, souvent dans le dessein d'atteindre une approche plus normalis�e d'�valuation des dipl�m�s en sant� venant d'autres pays. Les points importants comprennent l'�tablissement en Alberta d'un centre d'�valuation des comp�tences des infirmi�res form�es � l'�tranger, projet maintenant repris partout au pays, ainsi que d'un programme de perfectionnement des professeurs des dipl�m�s internationaux en m�decine, maintenant offert dans les 16 �coles de m�decine du Canada.

Une �valuation du Programme de contribution pour les strat�gies et les politiques en mati�re de soins de sant�, qui comprend l'ex�cution de la Strat�gie pancanadienne des RHS, la IRPSFE, l'Initiative nationale sur les d�lais d'attente ainsi que le fonds du projet pilote sur les GDAP, a �t� compl�t�e en d�cembre 2007. L'�valuation a permis de faire les constatations suivantes : ce programme permet d'aborder les enjeux li�s au syst�me de soins de sant� actuel et constitue un m�canisme flexible permettant de r�pondre rapidement aux questions �mergentes en soins de sant�. Cependant, elle recommanda �galement un syst�me de mesure du rendement s'�tendant au-del� des extrants afin de dresser un rapport relativement � l'atteinte d'objectifs; des m�canismes am�lior�s de diffusion de l'information et de transfert des connaissances; enfin une gouvernance strat�gique am�lior�e du Programme afin de mieux informer les d�cisions en mati�re d'affectation des fonds, une coordination et une collaboration am�lior�es des projets, et entre eux, et la diffusion �largie des r�sultats du projet. Nous encourageons ces r�sultats � mesure que le Programme progresse.

Soins � domicile et soins continus, gestion des maladies chroniques, cybersant�

 Les dossiers de sant� �lectroniques (DSE)[5] sont un outil important pour am�liorer la qualit�, la s�curit� et l'accessibilit� des soins de sant�. Le Minist�re a investi 400 millions de dollars suppl�mentaires dans Inforoute Sant� du Canada afin d'appuyer la mise en oeuvre continue des DSE et d'am�liorer l'acc�s des patients et la qualit� des soins. Le Minist�re a aussi particip� � une initiative de l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques traitant des strat�gies gagnantes pour la mise en oeuvre des DSE. Sant� Canada a soutenu la recherche sur les meilleures fa�ons d'am�liorer l'int�gration des soins de sant� et leur analyse. Nous avons �galement soutenu l'�laboration d'un guide pour les r�gies r�gionales de la sant�, qui d�cident de proposer d'introduire des programmes de planification pr�alable des soins, lequel sera disponible en 2008-2009.

Reconnaissant les pr�occupations croissantes en ce qui concerne l'autisme et l'int�r�t manifest� afin de les aborder, Sant� Canada a fourni un million de dollars sur cinq ans � l'Universit� Simon Fraser qui mettra sur pied une chaire de recherche sur le traitement de l'autisme et l'intervention, en collaboration avec le gouvernement de la Colombie-Britannique. En plus d'avoir am�lior� le contenu de notre site sur l'autisme, nous avons fourni un appui au R�seau canadien de recherche d'intervention sur l'autisme, afin de mettre � jour l'information issue de la recherche offerte au public et d'assurer sa disponibilit� dans les deux langues officielles.

Sant� Canada a continu� d'appuyer la mise en oeuvre par le gouvernement de la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer en fournissant un financement pouvant atteindre 50 millions de dollars par ann�e au Partenariat canadien contre le cancer et en appuyant un dialogue strat�gique continu avec l'Australie sur les approches nationales de contr�le du cancer.

Sant� Canada a men� l'�valuation finale du Fonds pour l'adaptation des soins de sant� primaires (FASSP)[6]. Le Fonds (2000-2006) a fourni un appui aux provinces, aux territoires et � d'autres intervenants du syst�me de sant�, � mesure qu'ils concevaient et mettaient en oeuvre des initiatives provisoires de renouvellement des soins de sant� primaires telles que des �quipes interdisciplinaires de fournisseurs de soins de sant� ainsi que l'am�lioration de l'acc�s, de la promotion de la sant�, de la pr�vention des maladies et des blessures, de la prise en charge des maladies chroniques, de la qualit� des soins, de la responsabilisation et de l'int�gration des services. Selon l'�valuation, le FASSP avait bel et bien jou� un r�le catalyseur dans le renouvellement et la r�forme du syst�me de soins de sant� primaire. Il a �galement mis au point un plan d'action de gestion afin de r�pondre aux recommandations du rapport.

Sant� Mentale

Le Minist�re a facilit� l'�tablissement de la Commission de la sant� mentale du Canada[7], annonc�e dans le budget de 2007 et officiellement inaugur�e par le Premier ministre en ao�t 2007. Le gouvernement s'est engag� � verser une somme de 130 millions de dollars sur 10 ans afin de permettre � la Commission de servir de tribune nationale en sant� mentale et en maladie mentale. Le budget de 2008 comprend un engagement suppl�mentaire de 110 millions de dollars visant � appuyer les projets de recherche nationaux de la Commission li�s � la sant� mentale et � l'itin�rance. Depuis son �tablissement, la Commission a mis en oeuvre sa structure de gouvernance et sa structure organisationnelle, laquelle comprend un conseil d'administration et huit comit�s consultatifs; la Commission a aussi �labor� des politiques de gouvernance et d'administration et s'est dot�e de cadres sup�rieurs; elle a organis� des s�ances de consultation avec des intervenants de partout au Canada, a lanc� des �tudes et des activit�s pr�alables et, enfin, a �labor� un plan d'activit�s sur cinq ans.

H�patite C

Apr�s la conclusion de l'accord de r�glement visant � indemniser les personnes infect�es � l'h�patite C avant 1986 et apr�s 1990, les paiements ont �t� remis aux demandeurs admissibles.

Gestion des produits pharmaceutiques

Dans le RPP, nous avons d�crit des plans pour un travail continu avec les provinces et les territoires concernant les �l�ments de la Strat�gie nationale relative aux produits pharmaceutiques (SNPP). Le gouvernement f�d�ral continue de mettre l'accent sur l'importance de la collaboration f�d�rale-provinciale-territoriale en ce qui concerne l'utilisation, la gestion et les co�ts des m�dicaments, pour ce qui est d'am�liorer l'efficience du syst�me, les r�sultats pour la sant� et l'�galit� tout en contribuant � la durabilit�. Alors que les gouvernements provinciaux et territoriaux continuent de se concentrer sur l'obtention d'un nouveau financement f�d�ral pour la couverture des m�dicaments, les progr�s en ce qui a trait � la SNPP n'ont pas �t� r�alis�s sans difficult�, et les gouvernements devront d�terminer quelle est la meilleure approche pour une collaboration continue au sujet des enjeux communs li�s aux produits pharmaceutiques. Malgr� cela, il y a eu des progr�s du c�t� des volets prioritaires de la SNPP, et les plans pr�sent�s dans le RPP ont �t� pour la plupart r�alis�s.

  • Les Options de couverture des m�dicaments on�reux ont �t� analys�es, et leur co�t a �t� d�termin�. Le r�cent accroissement de la couverture publique des m�dicaments semble s'inspirer en partie de ce travail.
  • En ce qui concerne la priorit� de la SNPP qui vise les m�dicaments on�reux servant au traitement des maladies rares, nous avons poursuivi notre collaboration � l'�tude de l'Initiative canadienne de recherche sur la maladie de Fabry (ICRMF)[8].Tout en se penchant sur une seule maladie rare, l'�tude avait pour but de d�terminer comment nous pourrions le mieux �valuer l'efficacit� de tous les m�dicaments pour les maladies rares et prendre des d�cisions fond�es sur des donn�es probantes relativement au remboursement de ces m�dicaments au public.
  • Un autre volet de la SNPP, la liste commune des m�dicaments admissibles, nous a amen� � collaborer avec les responsables FPT des r�gimes de couverture de m�dicaments afin de fournir des conseils et une orientation strat�gique au Comit� consultatif canadien d'expertise sur les m�dicaments (CCCEM)[9] � l'appui de l'expansion et de l'am�lioration du Programme commun d'�valuation des m�dicaments (PCEM)FTP[10], dont les recommandations orientent les programmes publics d'assurance-m�dicaments de toutes les provinces (� l'exception du Qu�bec, qui ne participe ni � la SNPP ni au PCEM ), en ce qui a trait au remboursement.
  • Nous avons contribu� � la r�ponse du gouvernement � l'�tude de 2007 du PCEM par le Comit� permanent de la sant� de la Chambre des communes qui a r�v�l� que les responsables des r�gimes d'assurance-m�dicaments participants percevaient le PCEM comme un exemple positif de coop�ration intergouvernementale, qui fournit une aide pr�cieuse au public[11]. L'Agence canadienne des m�dicaments et des technologies de la sant� (ACMTS)[12] est responsable du PCEM ainsi que du Service canadien de prescription et d'utilisation optimales des m�dicaments (SCPUOM). Une �valuation du rendement de l'ACMTS effectu�e par un tiers en 2007 a indiqu� que les responsables de r�gimes d'assurance-m�dicaments FPT jugeaient  que le PCEM avait eu un impact � enti�rement positif �[13], et l'analyse et la surveillance interne par l'ACMTS ont confirm� que  le PCEM avait permis de r�duire le chevauchement et le double emploi, et d'am�liorer l'efficacit�, l'uniformit� et la rigueur du processus d�cisionnel, et avait entra�n� l'adoption de plus de 90 % des recommandations par les responsables des r�gimes d'assurance-m�dicaments FPT.
  • Pour ce qui est de l'achat et de la fixation des prix des m�dicaments un autre volet prioritaire de la SNPP, et en conformit� avec les ententes pr�c�dentes conclues avec les minist�res FPT de la Sant�, nous avons accord� un financement au Conseil d'examen du prix des m�dicaments brevet�s (CEPMB), afin qu'il surveille le prix de vente et les indicateurs de prix des m�dicaments non brevet�s et de ceux dont le brevet est r�cemment arriv� � �ch�ance et pr�sente des rapports � ce sujet[14].
  • En ce qui concerne l'innocuit� et l'efficacit� de m�dicaments dans le monde r�el, autre volet de la SNPP[15], nous avons collabor� avec des partenaires � l'�laboration d'un plan d'activit�s qui propose un r�seau virtuel, pour relier les centres d'excellence en vue d'une recherche sur l'innocuit� et l'efficacit� des m�dicaments apr�s leur mise en march�, de fa�on � combler les lacunes et � mettre sur pied les capacit�s de recherche n�cessaires. Les provinces et les territoires ont exprim� un int�r�t pour le partage de donn�es afin d'appuyer un tel r�seau.

Soins infirmiers

Sant� Canada collaabore avec les conseillers principaux en soins infirmiers des provinces et des territoires, avec ses coll�gues en la mati�re du gouvernement f�d�ral et avec les organisations nationales de soins infirmiers afin d'aborder les pr�occupation politiques prioritaires.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
3,7 3,7 3,6


R�sultats escompt�s : Optimiser la contribution des connaissances et des pratiques en soins infirmiers afin d'am�liorer les soins de sant� offerts aux Canadiens.
Indicateurs de rendement R�sultats
Progr�s des politiques et des pratiques dans les soins infirmiers (tel que pr�cis�s dans les plans de travail et les ententes de financement) Renforcement du r�le du personnel infirmier dans le syst�me de sant� � partir de consultations et de conseils.

Contribution � une politique g�n�rale bas�e sur des donn�es probantes : 1) soutien et participation � la recherche; 2) r�daction de documents de politique; 3) �tablissement d'un lien entre la recherche et la pratique et les fournisseurs de soins de sant�.

Soutien aux liens FPT gr�ce � des r�unions et � des comit�s nationaux.


Optimisation de la contribution des connaissances et des pratiques en soins infirmiers � l'am�lioration des soins de sant� :

  • Nous avons r�dig� des documents de politique concernant les r�les �mergeants en soins infirmiers tels que les seuils de rapports infirmi�re/patients obligatoires, les nouveaux r�les infirmiers (p. ex. les infirmi�res anesth�sistes), la s�curit� des patients dans les �tablissements de la sant� mentale, les co�ts du roulement des employ�s et une strat�gie nationale en mati�re de naissance.
  • En collaboration avec nos partenaires, nous avons cr�� le Portail canadien sur les soins infirmiers (INF‑Fusion), un portail �lectronique bilingue gr�ce auquel les infirmiers et les infirmi�res peuvent acc�der � une vaste gamme de ressources et de services professionnels.
  • Nous avons soutenu les activit�s d’un groupe national travaillant � am�liorer la qualit� de vie au travail du personnel infirmier et des autres professionnels de la sant�. En plus de cr�er une strat�gie d’action nationale et des normes nationales de qualit� de vie au travail, le groupe a �labor� un site internet et organis� un sommet national pour promouvoir l’�change des connaissances, entra�nant une meilleure sensibilisation sur l’importance d’un milieu de travail sain pour les fournisseurs de soins de sant�.
  • Nous avons travaill� avec des organisations professionnelles et les gouvernements des provinces afin de faciliter une approche pancanadienne visant � augmenter le nombre d’infirmiers praticiens et d’infirmi�res praticiennes.

Promotion d'un environnement de travail sain � titre de partie int�grante de la Strat�gie pancanadienne en mati�r des RHS :

  • Nous avons soutenu des projets afin d'am�liorer le bien-�tre et la sant� des employ�s de premi�re ligne, gr�ce � des projets.
  • Nous avons financ� le Comit� national d'experts sur la formation interprofessionnelle, et fourni un appui ainsi qu'un financement au Consortium pancanadien pour l'interprofessionalisme en sant� afin de faciliter le transfert de connaissances et le r�seautage des activit�s.

Mise en oeuvre de la Loi sur la procr�ation assist�e au Canada


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
3,1 3,1 3,0


R�sultats escompt�s : Mise en oeuvre de la Loi sur la procr�ation assist�e et �laboration d'une r�glementation connexe; �tablissement de Procr�ation assist�e Canada (PAC)
Indicateurs de rendement R�sultats
Les progr�s du travail de r�glementation (jalons d�finis dans les plans de travail annuels)

Au bout du compte, PAC rendra comptes de ses r�ussites dans le cadre de la promotion de la sant� et de la s�curit� des personnes qui ont recours aux techniques de procr�ation assist�e

La r�glementation sur le consentement � l'utilisation des gam�tes et des embryons a �t� publi�e dans la Gazette du Canada, Partie II, en juin 2007, et est entr�e en vigueur le 1er d�cembre 2007.

Les instructions provisoires pour 13 secteurs ont �t� formul�es et en sont � l'�tape de la r�daction r�glementaire.

Les instructions provisoires pour la r�glementation sur les renseignements m�dicaux devraient �tre publi�es dans la Gazette du Canada, Partie I, en 2008.

La base de donn�es du registre des renseignements m�dicaux a �t� transf�r�e � PAC en juillet 2007.


En �tablissant des r�glements sur la procr�ation assist�e, Sant� Canada assure une protection contre les blessures et les risques relatifs � la sant�, � la s�curit�, aux droits et � la dignit� des Canadiens. Nous avons aussi continu� de faire participer les intervenants de fa�on � �tablir un �quilibre entre les besoins des personnes qui utilisent les techniques de procr�ation assist�e et des enfants qui en sont n�s, des fournisseurs de services et de la soci�t� dans son ensemble. Au cours de 2007-2008, nous avons poursuivi l’�laboration de r�glements sur la procr�ation assist�e en vue d’aborder la question complexe des risques que soul�vent les techniques utilis�es du point de vue de la soci�t�, de l’�thique, de la sant� et de la s�curit�. Apr�s avoir pris en consid�rations des incidences juridiques et politiques de l’opinion de la Cour d’appel du Qu�bec concernant la constitutionnalit� de la Loi sur la PA, une d�cision a �t� rendue � l’effet d’aller en appel devant la Cour supr�me du Canada afin de clarifier toutes incertitudes.

Procr�ation assist�e Canada a �t� �tablie en 2006 pour mettre en application la Loi sur la procr�ation assist�e. Une fois la r�glementation pr�te et publi�e, PAC assurera sa mise en oeuvre et son application ainsi que la diffusion d'information concernant la sant� et la s�curit� des Canadiens ayant recours aux techniques de procr�ation assist�e. De plus, nous avons amorc� une r�vision du R�glement sur le traitement et la distribution du sperme destin� � la reproduction assist�e adopt� en vertu de la Loi sur les aliments et drogues, afin d'inclure ce r�glement dans la Loi sur la procr�ation assist�e.

Politique des sciences de la sant�


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
2,6 2,6 2,4


R�sultats escompt�s : Contribution aux domaines des sciences de la sant�
Indicateurs de rendement R�sultats
Consid�rations �thiques, juridiques, sociales, �conomiques et de sant� dans les partenariats internationaux et nationaux et dans les conseils strat�giques touchant les sciences de la sant�

Progr�s r�alis�s � l'�gard d'un syst�me de protection des participants humains aux recherches (jalons pr�cis�s dans le plan de travail et l'entente de projet)

 

Un atelier a eu lieu et un rapport strat�gique a �t� command� relativement aux r�percussions de l'accr�ditation dans le domaine de la g�n�tique humaine sur l'adoption des nouveaux diagnostics par le syst�me de sant�.

Recherche sur la propri�t� intellectuelle li�e aux technologies des vaccins contre le VIH/sida qui visait la fa�on dont la protection par brevet peut influer sur la recherche au Canada et � l'�tranger. Un forum a permis aux minist�res f�d�raux de partager les exp�riences concernant les d�fis dans l'�laboration de vaccins et leur adoption.

Participation et soutien en mati�re de secr�tariat au Forum des promoteurs de la protection des participants humains aux recherches au Canada, lequel a �tabli un Comit� d'experts charg� de fournir des recommandations visant � am�liorer la protection des participants humains aux recherches.

Ach�vement de la deuxi�me ann�e de l'animation d'un processus dirig� par les intervenants visant � cr�er une norme volontaire pour les conseils d'�thique de recherche qui examinent les essais cliniques, afin d'am�liorer l'uniformit� et l'efficience de la recherche et de mieux prot�ger les participants aux essais cliniques au Canada.

�laboration d’un plan de collecte de donn�es sur les m�canismes d’assurance de la qualit� en place dans les laboratoires canadiens qui effectuent des essais g�n�riques, et sur le travail qui sera compl�t� en 2008‑2009 pour diffuser les Lignes directrices  concernant l’assurance de la qualit� du d�pistage g�n�tique mol�culaire de l’Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomique (OCDE) et encourager leur adoption.


Nos efforts en ce qui concerne la politique des sant� de la sant� ont �t� diversifi� au-del� des points observ�s dans la bo�te ci-haut. L'un des points central fut l'am�lioration de l'assurance de la qualit� et du transfert de technologie dans le domaine de la g�n�tique humaine et � laquelle nous avons particip� par le biais de deux initiatives de l'OCDE dont le but �tait d'�laborer des lignes directrices internationales concernant 1) la gestion de la propri�t� intellectuelle en g�n�tique humaine et 2) les mesures visant � garantir la qualit� du d�pistage g�n�tique. Ces initiatives am�lioreront l'acc�s aux technologies g�n�tiques en sant� et la qualit� de ces technologies. Nous avons retenu les services de chercheurs de pointe dans le domaine du droit de la sant� et de la gestion de la qualit� afin de fournir au Minist�re un plan de mise en oeuvre des lignes directrices, et nous avons engag� des directeurs de laboratoire, des bureaux de transfert de technologie, des chercheurs universitaires, des administrateurs et des intervenants du secteur priv� dans un dialogue sur les principes inscrits dans les lignes directrices sur la propri�t� intellectuelle. Ces initiatives ont permis de r�aliser des progr�s � l'�gard des engagements du gouvernement relatifs � la Strat�gie en mati�re de science et technologie en ce qui concerne la gestion de la propri�t� intellectuelle et au soutien r�glementaire en mati�re de technologies novatrices en sant�.

Un autre point central fut notre travail de collaboration avec nos partenaires aux questions de d�termination rapide des probl�mes et de la surveillance des technologies �mergentes, y compris les nanotechnologies, et avons men� des recherches strat�giques sur les r�percussions �thiques, juridiques et  sociales possibles. Sant� Canada a dress� une carte de la recherche �thique, juridique et sociale sur les nanotechnologies au Canada en vue de d�finir les principaux intervenants et les autres partenaires potentiels. Des objectifs ont �t� d�finis en vue d'�laborer des strat�gies pr�cises visant � optimiser les avantages ainsi qu'� r�duire et pr�venir les dommages associ�s aux nouvelles technologies.

Sant� Canada a men� des recherches et des analyses strat�giques sur l'�thique des recherches touchant les humains, la r�glementation visant � prot�ger les participants humains � la recherche et les normes des conseils d'�thique de recherche qui examinent les essais cliniques. Le Minist�re s'est joint aux partenaires du Forum des promoteurs pour examiner les mod�les d'accr�ditation dans le domaine de la protection des participants humains � la recherche au Canada. Sant� Canada a �galement renforc� les liens internationaux et les pratiques harmonis�es gr�ce au soutien et � la promotion de la D�claration universelle sur la bio�thique et les droits de l'homme de l'UNESCO et � son r�le de chef de file dans le cadre des efforts de l'OCDE pour �laborer les Lignes directrices relatives aux biobanques et bases de donn�es de recherche en g�n�tique humaine. Ces activit�s ont contribu� � l'objectif du Minist�re qui consiste � renforcer les liens f�d�raux-provinciaux-territoriaux en mati�re de protection des participants humains � la recherche, ainsi qu'aux efforts f�d�raux en vue d'am�liorer la sant� de populations pr�cises et � r�duire les risques pour la sant� gr�ce � la collaboration avec d'autres gouvernements.

Affaires l�gislatives et r�glementaires


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
2,2 2,2 2,0


R�sultats escompt�s : Protection accrue de la sant� et de la s�curit� des consommateurs, des travailleurs et des patients
Indicateurs de rendement R�sultats
Progr�s r�alis� � l'�gard de la coh�rence des politiques r�glementaires dans l'ensemble du portefeuille de la Sant�

R�alisation de jalons en vue de l'ach�vement d'un nouveau cadre pour les plans de travail annuels (tel qu'�nonc� dans le RPP)

Le succ�s du nouveau cadre relativement � l'am�lioration de la protection de la sant� fera l'objet des rapports des directions g�n�rales du Minist�re et des organismes du portefeuille de la Sant� responsables de secteurs pr�cis, notamment la s�curit� alimentaire et la s�curit� des consommateurs

�tablissement d'un comit� directeur � l'�chelle du Portefeuille charg� de la mise en oeuvre de la Directive du cabinet sur la rationalisation de la r�glementation (DCRR).

Nous avons commenc� � am�liorer le processus r�glementaire. Des progr�s ont �t� r�alis�s relativement � la mesure du rendement et � l'analyse des co�ts et avantages, et des r�sultats sont pr�vus pour 2008-2009.

Nous avons assur� la mise en oeuvre de l'Initiative d'all�gement du fardeau de la paperasserie et atteint une r�duction de 18 % selon la cible de 20 % d'ici novembre 2008.

Nous avons �labor� des crit�res d'�tablissement des priorit�s ainsi qu'un mod�le de gouvernance, pour orienter de fa�on efficiente les activit�s l�gislatives et r�glementaires.


Nous avons soutenu le processus du Minist�requi a men� � l'�laboration des modifications propos�es � la Loi sur les aliments et drogues et la nouvelle Loi canadienne sur la s�curit� des produits de consommation qui ont �t� pr�sent�es le 8 avril 2008 et sont d�crites aux r�sultats strat�giques nos 2 et 3. Nous avons �galement poursuivi le travail sur les politiques l�gislatives li�es � la collecte, � l'utilisation et � la divulgation de renseignements personnels par Sant� Canada et l'Agence de la sant� publique du Canada (ASPC), ainsi que sur les appareils �metteurs de rayonnement et sur le transport de passagers.

Sant� Canada a poursuivi le travail visant � am�liorer ses processus r�glementaires, principalement afin de se conformer � la Directive du cabinet sur la rationalisation de la r�glementation et aux lignes directrices connexes du Conseil du Tr�sor. Le Minist�re a fait d'importants progr�s en ce qui touche la mise en oeuvre, y compris en ce qui concerne une nouvelle exigence de mesures du rendement des initiatives r�glementaires. Sant� Canada s'est �galement appuy� sur son mod�le d'�tablissement des priorit�s pour garantir l'am�lioration de l'efficience interne en mati�re d'�laboration de la r�glementation et de r�duction du fardeau administratif inutile des entreprises. Sant� Canada continue de travailler sur les mesures vis�es par l'Initiative d'all�gement du fardeau de la paperasserie.

Affaires internationales


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
28,0 28,1 9,0

*Les �carts sont attribuables � l'exigence de fournir des paiements de frais des membres au plan international � l'avance


R�sultats escompt�s : Contribuer � am�liorer la s�curit� mondiale en sant� et � prot�ger la sant� des Canadiens
Indicateurs de rendement R�sultats
Participation aux conf�rences et aux r�unions et r�sultats connexes; �tablissement de strat�gies et de cadres conjoints

Reddition de comptes sur les r�sultats attendus et la mesure du rendement relativement � des secteurs pr�cis par les organismes responsables; par exemple, l'ASPC rendra des comptes sur la pr�paration en cas de pand�mie

Sant� Canada a particip� � la Huiti�me r�union minist�rielle sur l'initiative de s�curit� sanitaire mondiale (ISSM).

Participation au groupe de travail intergouvernemental de l'OMS sur la sant� publique, l'innovation et la propri�t� intellectuelle.

Organisation d'un atelier international en vue de r�duire les risques que repr�sentent les animaux pour la sant� humaine.


Le Canada est un collaborateur actif aux initiatives de sant� au plan international[16]. Notre priorit� fut, en grande partie, de collaborer avec des partenaires tels que l'Organisation mondiale de la sant� (OMS) et l'Organisation panam�ricaine de la sant� (OPS) en ce qui concerne la pr�paration en cas de pand�mie d'influenza, le VIH/sida et la s�curit� sanitaire mondiale[17]. Le Minist�re a �galement �tabli nos relations avec des pays tels que la Chine, lesquelles ont men� � la cr�ation du Comit� mixte Canada-Chine sur la sant�, qui vise � d�finir les domaines futurs de collaboration sur des enjeux li�s � la r�forme des syst�mes de sant�, au financement des m�dicaments et aux soins de sant� primaires dans les r�gions rurales.

En novembre 2007, Sant� Canada a particip� � la Huiti�me r�union minist�rielle sur l'initiative de s�curit� sanitaire mondiale (ISSM), partenariat non officiel des pays du G7 et du Mexique, dont le but est de renforcer la pr�paration en mati�re de sant� publique et l'intervention mondiale face aux menaces de terrorisme chimique, biologique et radio-nucl�aire international.

En r�action aux pr�occupations soulev�es par un certain nombre de pays en d�veloppement qui font face � une �closion de grippe aviaire H5N1, nous avons soutenu la d�cision de l'Assembl�e mondiale de la sant� (AMS), en 2007, afin d'�tablir la R�union intergouvernementale sur la pr�paration en cas de  pand�mie d'influenza, qui a travaill� pour garantir l'�change continu d'�chantillons de virus afin d'�tablir des stocks internationaux de vaccins, et d'explorer les m�canismes ainsi que les lignes directrices de distribution des vaccins contre la pand�mie d'influenza.

Notre r�le dans le Groupe de travail de l'OMS sur la sant� publique, l'innovation et la propri�t� intellectuelle comprenait les t�ches suivantes : organiser une consultation aupr�s de 28 pays des Am�riques et appuyer l'OMS pour renforcer ses capacit�s techniques en mati�re de propri�t� intellectuelle en sant� publique, en produisant un document sp�cialis� sur les brevets li�s aux virus de l'influenza.

Le Minist�re a organis� un atelier avec des partenaires nationaux et internationaux sur la sant� publique v�t�rinaire. L'atelier visait � �changer des renseignements sur les pratiques exemplaires et � d�finir des strat�gies en vue d'une meilleure int�gration de l'expertise en sant� et en agriculture des Am�riques visant � r�duire les risques que repr�sentent les animaux pour la sant� humaine.

Affaires intergouvernementales


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
5,6 5,6 5,1

En plus de nos responsabilit�s permanentes[18], nous avons appliqu� la Loi canadienne sur la sant�, enqu�t� sur les cas possibles de non-conformit� et analys� les nouveaux enjeux de la pertinence, tels que les co�ts impos�s aux patients pour des soins primaires prodigu�s dans des installations priv�es, la surcharge possible par les m�decins et les frais pour services chirurgicaux factur�s par des cliniques priv�es. Nous avons continu� de constater un haut niveau de conformit� provinciale et territoriale, qui est d�crit en d�tail � l'intention du Parlement et des Canadiens dans le Rapport annuel sur l'application de la Loi canadienne sur la sant�[19].

Recherche appliqu�e, diffusion et responsabilisation

Sant� Canada coordonne l'�laboration de renseignements utiles et actuels en sant� � l'intention des Canadiens, des partenaires et des intervenants en vue de la prise de d�cisions strat�giques en sant�, de la mesure du rendement et de la reddition de comptes, comme l'exigent les Accords des premiers ministres sur le renouvellement des soins de sant�.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
36,5 91,9 62,4

* Les �carts sont principalement attribuables � la p�remption du nouveau financement autoris� � l'Institut canadien d'information sur la sant�.

Des recherches cibl�es qui abordent les besoins particuliers de Sant� Canada et autres d�cideurs sont importantes � la prise de bonnes d�cisions. Elles ont continu� d'�tre le point principal d'activit�s pour ce r�sultat strat�gique[20]. Un bon exemple est que nous avons continu� de produire le Bulletin de recherche sur les politiques de sant�, qui fournit au public et aux d�cideurs du secteur de la sant� des donn�es approfondies sur les pr�occupations strat�giques dans le domaine de la sant�. Le dernier enjeu examin� visait les facteurs qui ont une influence sur l'�tat de sant� des habitants des r�gions rurales et urbaines. Un �l�ment important de nos d�penses �tait le financement accord� � l'Institut canadien d'information sur la sant� (ICIS) afin qu'il recueille des donn�es sur le syst�me de soins de sant� et les rende publiques.

Un autre �l�ment important pour les autres groupes de Sant� Canada est l'�laboration des mod�les de pr�vision des ressources humaines en sant�, des mod�les de micro-simulation et des bases de donn�es connexes afin de permettre la quantification et l'analyse des options strat�giques potentielles et des changements possibles des programmes. Par exemple un mod�le de micro-simulation a mesur� l'incidence fiscale sur les familles et les individus des changements aux param�tres dentaires et m�dicaux dans le contexte de la viabilit� de l'examen des politiques. Nous avons �galement �labor� un mod�le d'offre et de demande au service des m�decins qui a aid� � d�terminer l'impact de divers leviers politiques (par exemple les dipl�m�s, l'immigration, le maintien de l'effectif) afin de combler les lacunes de m�decins sp�cialis�s pour la Nouvelle-�cosse. Ce mod�le permet aux planificateurs de toutes les provinces d'�valuer et d'agir en cons�quence de leurs propres besoins en ce qui concerne l'offre et la demande de m�decins. D'autres activit�s ont permis une �valuation des incidences fiscales possibles sur les foyers d'un programme d'assurance-m�dicaments pancanadien on�reux. Sant� Canada a �galement fait des recherches qui ont d�termin� l'importance relative des facteurs contribuant � l'absent�isme des infirmi�res afin de permettre l'�laboration des r�ponses de la politique strat�gique.

D�veloppement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
25,7 25,8 33,5


R�sultats escompt�s : Acc�s accru aux services de sant� pour les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire
Indicateurs de rendement R�sultats
�valuations des programmes de financement (les r�sultats attendus et les indicateurs sont pr�cis�s dans les accords de financement des projets) D�but de l'�valuation du Programme de contribution pour l'am�lioration de l'acc�s aux services de sant� pour les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire sera entrepris.

Entre 22-3-2004 et 2007-2008, 3 181 �tudiants �taient inscrits � des programmes professionnels en sant� financ�s dans des universit�s et coll�ges de langue fran�aise � l'ext�rieur du Qu�bec. On compte 230 gradu�s au 31 mars 2008.

Au Qu�bec, le programme a fourni une formation en anglais aux travailleurs francophones des soins de sant� afin d'am�liorer les services de sant� offerts aux populations minoritaires anglophones, et une formation en fran�ais a �t� fournie aux travailleurs anglophones en vue de maintenir en poste la main-d'oeuvre qu�b�coise.


Le Programme de contribution pour l'am�lioration de l'acc�s aux services de sant� pour les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire a continu� de fournir un soutien � la formation et au maintien en poste des professionnels de la sant� et au r�seautage communautaire entre les collectivit�s anglophones au Qu�bec et les collectivit�s francophones ailleurs au Canada. En plus des donn�es du programme mentionn� dans la bo�te ci-haut, depuis 2003, 28 r�seaux de sant� de langue minoritaire ont �t� cr��s, dont de nombreux sont maintenant officiellement reconnus par leur gouvernement provincial et territorial respectif.

En octobre 2007, le Minist�re a annonc� un financement suppl�mentaire de 4,5 millions de dollars pour les initiatives visant � am�liorer l'acc�s aux services de sant� des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire en 2007-2008.

Les r�sultats d'une enqu�te sur la vitalit� des minorit�s de langue officielle ont �t� publi�s en d�cembre 2007. L'enqu�te, partenariat auquel ont particip� Sant� Canada et neuf autres minist�res, a montr� que 65 % des adultes francophones de toutes les provinces, � l'exception du Qu�bec, ont indiqu� que la principale raison pour laquelle il leur serait difficile d'obtenir des services de sant� en fran�ais est la raret� des professionnels francophones. Au Qu�bec, 70 % des adultes anglophones ont cit� un probl�me semblable concernant les services offerts en anglais.[21]

R�sultat Strat�gique no 2 : Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs et � des renseignements en vue de choix de sant� sains

Nom de l'activit� de programme : Produits de sant� et aliments

R�sultat escompt� :

  • Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs
  • acc�s � des renseignements en vue de choix de sant� sains

R�sum� du rendement


Risques pour la sant� / R�sultats : Acc�s � des produits de sant� efficaces et s�rs
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre d'alertes concernant des m�dicaments dangereux (avis, mises en garde) et de rappels de produits de sant� publi�s sur le site Web de Sant� Canada 42 avis, mises en garde et rappels concernant des m�dicaments et des produits de sant� ont �t� diffus�s aupr�s des professionnels de la sant� comparativement � 41 l'ann�e derni�re.

124 avis, mises en garde et rappels concernant des m�dicaments et des produits de sant� ont �t� diffus�s aupr�s du public comparativement � 96 l'ann�e derni�re.

21 avis, mises en garde et rappels concernant l'alimentation et la nutrition ont �t� diffus�s aupr�s du public comparativement � 18 l'ann�e derni�re. 

Nombre d'inspections Plus de 900 inspections ont �t� men�es comparativement � plus de 700 l'ann�e derni�re.
Pourcentage de demandes d'homologation de nouveaux produits pharmaceutiques et de m�dicaments g�n�riques examin�es selon le d�lai imparti 98 % de demandes d'homologation
Pourcentage de demandes d'homologation de nouveaux produits pharmaceutiques et de m�dicaments g�n�riques examin�es selon le d�lai imparti 94 % des demandes d'homologation de produits pharmaceutiques et de m�dicaments g�n�riques ont �t� examin�es selon le d�lai imparti, conform�ment aux normes de service approuv�es; d�passement de l'objectif fix� � 90 %.
Pourcentage de demandes d'homologation de m�dicaments biologiques examin�es selon le d�lai imparti 100 % des demandes d'homologations ont �t� examin�es selon le d�lai imparti; d�passement de l'objectif fix� � 90 %.
Pourcentage de r�duction du retard de travail li� aux demandes d'homologation de produits pr�alables � la mise en vente :
  • m�dicaments � usage v�t�rinaire
  • produits de sant� naturels
R�duction de 92 % du retard de travail li� aux demandes d'homologation de m�dicaments � usage v�t�rinaire faisant partie de la charge de travail au 1er avril 2007, d�passement de l'objectif fix� � 70 %.

55 % des demandes de licence de mise en march� concernant les produits de sant� naturels ont �t� trait�es menant �  des d�cisions r�glementaires.  Aucun objectif n'a �t� fix�.



Risques pour la sant� / R�sultats : Aliments sans danger
Indicateurs de rendement R�sultats
Pourcentage de r�duction du retard de travail li� aux demandes d'homologation. Traitement de 93,5 % des 31 plus anciennes demandes d'homologation de produits alimentaires (phase I de la r�duction du retard de travail : demandes d'homologation non r�glementaires).
Risques pour la sant� / R�sultats : Acc�s � des renseignements pour prendre des d�cisions �clair�es
Indicateurs de rendement R�sultats
Niveau de satisfaction des Canadiens et des professionnels de la sant� concernant l'information transmise en vue de choix sant� et d'une prise de d�cisions �clair�e 83 % ont r�pondu que nous avons tr�s bien r�ussi � communiquer l'information dans les deux langues officielles.

66 % ont r�pondu que  nous offrons suffisamment de moyens de recevoir l'information.

64 % ont r�pondu que  nous fournissons l'information en temps opportun.

Nombre de produits d'information diffus�s li�s aux produits alimentaires et de sant� Plus de 1 480 cd-rom ont �t� distribu�s, donnant acc�s � de l'information sur les produits de sant� et le syst�me de r�glementation des produits alimentaires

Campagne d'�ducation sur la salubrit� de la volaille diffus�e sur Internet.

Publication sur Internet d'un guide sur l'�tiquetage nutritionnel et les all�gations.

Publication sur Internet de l'�valuation des risques pour la sant� li�s au mercure pr�sent dans le poisson et bienfaits pour la sant� associ�s � la consommation de poisson.

Campagne de marketing social encourageant les Canadiens � utiliser des tableaux  de la valeur nutritive afin de faire des choix alimentaires �clair�s, notamment une publicit� t�l�vis�e

Disffusion du nombre d'exemplaires r�vis�s du Guide alimentaire canadien Plus de 13 millions d'exemplaires du Guide alimentaire canadien r�vis� ont �t� diffus�s.

Plus de 250 000 guides ressources ont �t� distribu�s aux �ducateurs et aux communicateurs.

Pourcentage de la population cibl�e atteinte 70%
Nombre et nature des nouveaux outils et approches mis en oeuvre pour mieux int�grer la transparence et l'ouverture dans les activit�s quotidiennes de la DGPSA. Plus de 3 000 exemplaires de la Politique sur la participation du public dans le cadre de l'examen des produits r�glement�s, du document d'orientation et des outils et mod�les connexes ont �t� �labor�s.

Le Minist�re a tenu plus de 150 consultations sur un grand nombre de sujets.   

Le Minist�re a tenu 100 r�unions  pour recueillir des avis et des commentaires de la part de conseillers externes.

Des rapports d'�valuation ont �t� publi�s sur le site Web de Sant� Canada.



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
257,4 316,5 307,9


Ressources humaines (ETP)
Pr�vues R�elles Diff�rence
2,668 2,623 45

Explication sur les renseignements financiers suivants :Les �carts entre les d�penses pr�vues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement de la r�serve de gestion - produits de sant� naturels
  • Financement de la phase II de l'enc�phalopathie spongiforme bovine
  • Financement  de la Strat�gie d'acc�s aux produits th�rapeutiques
  • Financement  des conventions collectives

Les �carts entre les d�penses r�elles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • P�remption dans l'affectation r�serv�e � l'acc�s au r�gime d’acc�s aux m�dicaments
  • Autres p�remptions dans divers programmes

Sant� Canada a la responsabilit� de r�glementer les produits de sant� et les aliments au Canada. L'objectif du Minist�re est d'�valuer et de surveiller l'innocuit�, la qualit� et l'efficacit� de milliers de m�dicaments, de vaccins, de mat�riels m�dicaux, de produits de sant� naturels et d'autres produits th�rapeutiques qui sont � la disposition des Canadiens, ainsi que de l'innocuit� et la qualit� nutritionnelle des aliments. Le Minist�re examine l'innocuit� et l'efficacit� des m�dicaments � usage v�t�rinaire vendus au Canada et la s�curit� des produits alimentaires issus des animaux trait�s avec ces m�dicaments. Sant� Canada contribue � la promotion de la sant� et du bien-�tre des Canadiens en �laborant des politiques et des normes nutritionnelles telles que le Guide alimentaire canadien et en renseignant le public par le biais de bulletins comme Votre sant� et vous. [22]

Le rapport sur les plans et les priorit�s a soulign� notre engagement de moderniser le cadre l�gislatif et de r�glementation, afin de suivre l'�volution rapide de la science et de la technologie, les probl�mes de sant� publique actuels et � venir, les attentes des consommateurs en mati�re de s�curit�, la n�cessit� de la transparence, les progr�s internationaux et d'autres facteurs. Nous nous sommes engag�s � faire ceci par le biais d'une action continue en vertu de la Strat�gie d'acc�s aux produits th�rapeutiques, laquelle d�buta en 2003-2004 de m�me que le travail concernant le Plan de renouveau [23]II et le Plan strat�gique 2007-2012 de la Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments[24], qui ont �t� publi�s en avril 2007 � la suite de consultations � grande �chelle des intervenants.

En 2007, ces efforts ont pr�par� le terrain pour une r�ponse rapide du gouvernement afin de largement m�diatiser les incidents qui soul�vent des pr�occupations concernant la s�curit� de certains produits de sant� et de consommation. Ceci a permis � notre Minist�re d'appuyer rapidement le gouvernement  afin d'�laborer le Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation[25] , que le premier ministre a annonc� en d�cembre 2007 et de pr�parer le nouveau financement des initiatives du plan d'action communiqu� dans le budget de 2008. Nous avons �galement soutenu le processus de l'avant-projet de loi pour la pr�sentation devant le Parlement en avril 2008 afin de moderniser la Loi sur les aliments et drogues.[26] 

Les r�sultats de ces efforts et les nouvelles autorit�s ont mis en  place dans la r�glementation pr�sent�e au Parlement apporteront de nouvelles mesures afin de renforcer les syst�mes de sant� et de s�curit� au Canada. Nous seront en mesure de r�glementer les produits de sant� durant leurs cycles de vie et nous nous attendons � mettre en place de meilleurs outils pour identifier et agir sur les risques relatifs � la salubrit� des aliments nous obtiendrions de nouvelles autorisations pour la conformit� et la mise en force telles que le pouvoir de retirer du march� les produits de sant� lorsque n�cessaire.[27]

En m�me temps que le travail reli� au plan d'action s'est d�roul�, nous avons fait progresser d'autres �l�ments du Plan de renouveau et du Plan strat�gique, comme les consultations sur les propositions de frais pour les m�dicaments pour usage humain et les mat�riels m�dicaux et l'entr�e en vigueur du R�glement sur la s�curit� des cellules, tissus et organes destin�s � la transplantation. Le Plan d'action, les ressources du budget de 2008 et les propositions de frais aideront Sant� Canada � donner suite aux recommandations de la v�rificatrice g�n�rale dans son rapport de novembre 2006 sur l'affectation des ressources aux programmes de r�glementation.[28]

Quatre sous-activit�s sont d�finies dans la pr�sente activit� de programme de produits alimentaires et de sant�. Les r�alisations correspondant � chacune de ces sous-activit�s sont d�crites comme suit.

Am�lioration de l'�valuation avant la mise en march� et du processus r�glementaire

Description : Un syst�me de r�glementation modernis� : accro�tre l'efficacit� des fonctions de r�glementation et faire en sorte qu'elles soient mieux adapt�es aux besoins des Canadiens par la simplification des processus et une collaboration plus �troite avec d'autres organismes pour s'assurer que le Canada continue � compter sur un environnement r�glementaire de calibre international.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
123,3 151,6 147,5


R�sultats escompt�s : �valuation opportune de produits alimentaires et de sant�
Indicateurs de rendement R�sultats
Pourcentage de d�cisions prises en fonction de l'objectif de rendement par type; pour les demandes d'homologation li�es aux : 
  • produits pharmaceutiques;
  • mat�riels m�dicaux;
  • produits biologiques.
94 % des nouvelles demandes d'homologation de produits pharmaceutiques et de m�dicaments g�n�riques ont �t� examin�es selon le d�lai imparti (objectif - 90 %).

73 % des demandes d’homologation des instruments m�dicaux de classes I, II et III ont �t� examin�es selon le d�lai imparti (objectif – 90 %).

100 % des demandes d’homologation de m�dicaments biologiques ont �t� examin�es selon le d�lai imparti (objectif – 90 %).

Pourcentage de r�duction du retard de travail li� aux demandes d'homologation de produits pr�alables � la mise en vente de :
  • m�dicaments � usage v�t�rinaire;
  • produits de sant� naturels;
  • produits alimentaires. 
92 % du retard de travail li� aux demandes d'homologation de m�dicaments v�t�rinaires faisant partie de la charge de travail au 1er avril 2007 ont �t� compl�t�es (objectif de 70 % d�pass�).

93,5 % des 31 plus anciennes demandes d'homologation de produits alimentaires ont �t� trait�es.

55 % des demandes de licence de mise en march� concernant les produits de sant� naturels ont �t� compl�t�es.

R�sultats escompt�s : Un syst�me de r�glementation moderne des produits alimentaires et de sant� qui satisfait aux besoins de la population canadienne.
Pourcentage des initiatives du Plan de renouveau  respectant l'�ch�ance selon le d�lai imparti. D'importants progr�s ont �t� r�alis�s quant � plusieurs initiatives du Plan de renouveau.

Continuer d'am�liorer l'efficacit� du processus r�glementaire

� l'aide des fonds octroy�s lors du budget de 2003 pour la Strat�gie d'acc�s aux produits th�rapeutiques, une initiative quinquennale de 190 millions de dollars, le Minist�re a continu� de r�duire le retard de travail pour les demandes d'homologation et de respecter les normes internationales en mati�re d'examen des demandes d'homologation de nouveaux produits pharmaceutiques et de m�dicaments biologiques Comme l'indique le tableau ci-dessus, le nouveau financement nous a permis d'am�liorer la rapidit� d'ex�cution de nos d�cisions r�glementaires et de r�duire de fa�on significative les retards de travail des demandes en attente d'une d�cision. Le Minist�re exc�de maintenant ses objectifs en mati�re de normes du service dans la plupart des secteurs et, par exemple, ils sont biens positionn�s pour �liminer les retards de travail des demandes d'homologation de m�dicaments � usage v�t�rinaire d'ici la fin de 2008-2009. Le Minist�re a compl�t� la phase 1 de la strat�gie de r�duction du retard de travail pour les demandes d'homologation de produits alimentaires et de nouvelles proc�dures normales d'exploitation et de nouveaux outils de gestion du flux de travail ont �t� cr��s afin d'assurer le succ�s de la phase 2.

Deux exceptions importantes de cette �volution du progr�s ont �t� not�es au cours de l'exercice. La premi�re concerne certaines cat�gories de mat�riels m�dicaux, o� la rapidit� d'ex�cution a �t� touch�e en raison de l'augmentation du nombre de demandes et de leur complexit�.  La seconde concerne la croissance rapide du secteur des produits de sant� naturels. Pour y r�pondre, le Minist�re a pris certaines mesures, il a accord� la priorit� aux monographies qui devaient �tre �labor�es en premier afin de permettre le traitement d'un plus grand nombre de demandes conform�ment au R�glement sur les produits de sant� naturels.

Nous avons faits du progr�s concernent le syst�me de r�glementation du Minist�re qui sera plus efficace en raison de la r�vision du Cadre de recouvrement des co�ts, mettant � jour un r�gime datant de 10 ans [29]. Ce Cadre �tablit des frais et des normes de service pour la r�glementation, l'homologation et la surveillance apr�s la commercialisation des produits de sant�.  Une �tape cl� en  2007 a �t� notre d�p�t  de l'Avis officiel de proposition de frais pour les m�dicaments pour usage humain et les mat�riels m�dicaux, ce qui a permis de recevoir les commentaires et les suggestions des parties int�ress�es et de mener � la finalisation du Cadre.

Moderniser le cadre de r�glementation

L'adoption de ce r�sultat strat�gique a d�crit le processus de renouvellement de la r�glementation dans son ensemble qui a eu lieu conform�ment au Plan de renouveau, le plan d'action et la proposition de modifications � la Loi sur les aliments et drogues. Puisqu'en bout de ligne ceux-ci devront mener � un cadre comportantdes outils am�lior�s dont disposera Sant� Canada pour prot�ger et promouvoir la sant� et la s�curit� du public, le Minist�re poursuit ses travaux de modernisation, dans la mesure du possible, des cadres de r�glementation �labor�s en vertu de la Loi sur les aliments et drogues actuelle afin d'aborder les probl�mes actuels. Plusieurs ont �t� identifi�s dans le Rapport sur les plans et les priorit�s.

Le Minist�re a d�but� la mise en oeuvre du nouveau cadre de r�glementation concernant les cellules, les tissus et les organes, et la publication de la proposition du R�glement dans la partie II de la Gazette du Canada en d�cembre 2007[30]. Nous avons �galement soulign� la valeur de la diffusion publique des donn�es issues des essais cliniques dans des registres, ce qui permet aux patients, aux m�decins, aux chercheurs et � d'autres intervenants int�ress�s de prendre des d�cisions plus �clair�es. En tant qu'�tape imm�diate, Sant� Canada favorise l'enregistrement des donn�es issues des essais cliniques[31] conform�ment au r�gime volontaire existant, tout en explorant une modification r�glementaire qui rend un enregistrement obligatoire.

En octobre 2007, le Minist�re a publi� un document de consultation des intervenants sur la gestion des demandes pr�alables � la mise en march� des produits alimentaires[32], qui d�crivait le processus d'interaction propos� avec les demandeurs au cours du processus d'examen des demandes pr�alables � la mise en march�.  Un document s�par� de discussion intitul� � Vers une modernisation du cadre de gestion des all�gations sant� des aliments au Canada[33], a �t� publi� afin d'appuyer les consultations. Le Minist�re a �tendu la port�e de cette consultation pour qu'elle comprenne l'�tiquetage des emballages, pour refl�ter les points apport�s sur la sant�  par le Comit� permanent de la Chambre des communes, de m�me que les all�gations sur les produits de sant� naturels sous forme d'aliments.

En mai 2007, le Minist�re a termin� un examen r�glementaire des produits de sant� naturels men� sur Internet. afin de guider nos choix dans ce domaine d'int�r�t en plein essor pour les Canadiens. Les commentaires que nous avons re�us ont aid� � la pr�paration de nouvelles proches strat�giques incluant une nouvelle  r�glementation de ces produits fond�e sur les risques. Le Minist�re a l'intention d'�liminer l'arri�r� de travail dans les demandes pr�alables � la mise en march� en simplifiant les demandes concernant les produits  pr�sentant moins de risques et en axant notre examen des ressources sur les produits pr�sentant des risques plus �lev�s.

La d�cision d'avancer rapidement pour appuyer l'�laboration d'un plan d'action et d'autres efforts  pour acc�l�rer la modernisation de notre syst�me de r�glementation, nous a men� � reporter quelques initiatives r�glementaires conform�ment � ce r�sultat strat�gique que nous avons d�crit dans le rapport sur les plans et les priorit�s � l'exercice 2008-2009. Ces pr�occupations incluaient : la r�glementation permettant l'acc�s � des drogues interdites � des fins de distribution massive  en cas d'urgence ou en pr�vision d'une situation d'urgence en sant�;  les modifications au R�glement sur l'�tiquetage nutritionnel; l'�laboration d'un nouveau cadre de r�glementation pour les vaccins; des modifications r�glementaires relatives � l'adjonction de vitamines et de min�raux aux aliments; et la publication d'un nouveau cadre de r�glementation du sang.[34]

Coop�ration internationale en mati�re de r�glementation

Le Canada et d'autres pays poursuivent des ententes de coop�ration et des actions afin d'augmenter les �conomies et am�liorer la disponibilit� de l'information. Conforme � cet engagement, le protocole d'entente (PE) entre Sant� Canada et la U.S. Food and Drug Administration (FDA) a �t� �largi pour qu'il comprenne le partage d'information sur les produits alimentaires et de sant� naturels. Un PE avec la Therapeutic Goods Administration (TGA) de l'Australie a �t� sign� concernant la certification d'un syst�me de gestion de la qualit� des mat�riels m�dicaux.

Le Minist�re et la Direction europ�enne de la qualit� du m�dicament et soins de sant� (DEQM) du Conseil de l'Europe ont sign� un PE relatif aux substances ayant des fins pharmaceutiques. Aussi, une entente de confidentialit� avec la Commission europ�enne (CE) et l'Agence europ�enne des m�dicaments (AEM)  permet le partage d'information li�e aux produits th�rapeutiques (produits pharmaceutiques, radiopharmaceutiques, biologiques et de sant� naturels) pour usage humain et v�t�rinaire.

Information, �ducation et sensibilisation concernant les produits de sant�, les aliments et la nutrition

Description : R�agir � l'int�r�t croissant des consommateurs � l'�gard des questions de sant� en diffusant davantage de renseignements et en am�liorant l'acc�s � de l'information qui leur permet de prendre des d�cisions appropri�es relativement aux produits de sant�, � la salubrit� des aliments et � la nutrition.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
9,5 11,7 11,4


R�sultats escompt�s : Le public et les intervenants sont au courant des renseignements qui leur permettent de prendre des d�cisions �clair�es en ce qui a trait � la salubrit� des produits de sant� et des aliments ainsi qu'� l'alimentation, tout en ayant acc�s � cette information
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre de produits d'information diffus�s qui sont li�s :
  • aux m�dicaments et aux produits de sant�;
  • aux produits alimentaires
  • � la nutrition
Plus de 1 480 cd-rom ont �t� distribu�s, donnant acc�s � de l'information sur le syst�me de r�glementation des produits alimentaires et de sant�.             

Plus de 13 millions d'exemplaires du Guide alimentaire canadien r�vis� ont �t� diffus�s.

Plus de 250 000 guides ressources ont �t� distribu�s aux �ducateurs et aux communicateurs.

Pourcentage de la population cible touch�

Niveau de satisfaction des Canadiens et des professionnels de la sant� concernant l'information transmise en vue de choix sant�  et d'une prise de d�cisions �clair�e

70 %

83 % des Canadiens ont r�pondu que le Minist�re a tr�s bien r�ussi � communiquer l'information dans les deux langues officielles.

66 % ont r�pondu que Sant� Canada offre suffisamment de moyens de recevoir l'information.

64 % ont r�pondu que le Minist�re fourni l'information en temps opportun.


Notre engagement � l'information, � l'�ducation et � la sensibilisation a �t� diffus� de diff�rentes fa�ons. Le Minist�re a commenc� � mettre en oeuvre une strat�gie d'information des consommateurs �chelonn�e sur cinq ans, qui fait partie d'un engagement pris dans le cadre du Plan de renouveau II, afin de produire de l'information � l'intention des consommateurs sur les produits alimentaires et de sant� et le syst�me r�glementaire. Dans le cadre de strat�gie nous avons �labor� de nouveaux produits afin d'am�liorer la convivialit� d'utilisation et l'accessibilit� � l'information du Minist�re : production de rapports de la direction g�n�rale dans un langage clair et simple; et a fait participer des patients et des intervenants consommateurs de trois r�gions � un projet pilote d'�ducation sur le signalement des effets secondaires des m�dicaments, ce qui a apport� des r�troactions pr�cieuses � savoir comment am�liorer la communication des rapports.

L'un de nos produits le plus connu est le Guide alimentaire canadien [35], plus de 13 millions d'exemplaires ont �t� remis entre sa publication en f�vrier 2007 et le 31 mars 2008. Sant� Canada a �galement distribu� plus de 250 000 guides ressources � l'intention des �ducateurs et des communicateurs et a not� 3,5 millions de visites � la page d'accueil du Guide alimentaire. Pour r�pondre aux besoins d'une population canadienne de plus en plus diversifi�e, Sant� Canada a lanc� le tout premier guide alimentaire national destin� aux Autochtones - Bien manger avec le Guide alimentaire canadien - Premi�res Nations, Inuit et M�tis en avril 2007. Apr�s des recherches afin de d�terminer l'information, les outils et le processus qui pourraient aider les nouveaux immigrants � faire des choix alimentaires sains. Le Minist�re a traduit le Guide alimentaire canadien en dix langues : arabe, chinois, cor�en, persan, punjabi, russe, espagnol, tagal, tamoul et urdu.

L'�tiquetage nutritionnel est devenu obligatoire sur tous les aliments pr�emball�s en d�cembre 2007. En janvier 2008, Sant� Canada a lanc� une campagne de marketing social pour inciter les Canadiens � utiliser l'information nutritionnelle figurant sur l'emballage des aliments pour comparer les produits. Une publicit� t�l�vis�e de 30 secondes en fran�ais et en anglais a �t� diffus�e de janvier � mars 2008. La campagne comprenait des banni�res �lectroniques, des annonces dans les journaux et des fiches d�tachables disponibles dans plus de 3 000 �piceries. En outre, le site Web de Sant� Canada sur l'�tiquetage nutritionnel a �t� mis � jour et remodel� pour augmenter l'accessibilit� � son contenu.[36]

Notre Minist�re a donn� suite avec une vaste gamme d'information, d'�ducation suppl�mentaire ainsi que des efforts de diffusion. Un exemple est notre lancement d'une campagne d'�ducation en ligne sur la salubrit� de la volaille en juin 2007. Un Guide d'�tablissement de valeurs nutritives exactes sur l'�tiquetage nutritionnel et les all�gations sant�, de m�me qu'une �valuation des risques pour la sant� li�s au mercure pr�sent dans le poisson et bienfaits pour la sant� associ�s � la consommation de poisson ont �t� publi�s sur le site Web de Sant� Canada. Le Minist�re a termin� le rapport de consultation sur les jus de fruits non pasteuris�s, et plusieurs ateliers sur la gestion des risques li�s aux incidents d'allergies alimentaires ont �t� tenus avec des intervenants, notamment les repr�sentants de l'industrie et d'importants groupes de consommateurs pr�occup�s par les allergies alimentaires.[37]

La communication des risques est de plus en plus importante. Notre site Web de MedEffet Canada a continu� de donner acc�s aux avis, aux mises en garde et aux rappels les plus r�cents �mis par Sant� Canada concernant les m�dicaments th�rapeutiques, les produits de sant� naturels et les mat�riels m�dicaux commercialis�s. L'augmentation de 20 % des abonnements � l'avis �lectronique MedEffet d�montre l'int�r�t pour cette information.[38]

Quelques-unes des actions de Sant� Canada ajoutent � la connaissance d�taill�e des pr�occupations en mati�re d'alimentation. Nous avons publi� le Rapport sur Enqu�te sur la sant� dans les collectivit�s canadiennes Cycle 2.2, volet nutrition (2004): S�curit� alimentaire li�e au revenu dans les m�nages canadiens, qui comprend des estimations nationales et provinciales de la s�curit� alimentaire en lien avec le revenu � l'�chelon des m�nages, des adultes et des enfants. Le rapport d�crit �galement une nouvelle approche de l'interpr�tation des donn�es sur la s�curit� alimentaire et les r�sultats sur la situation de s�curit� alimentaire chez les Autochtones hors r�serve.[39]

Une composante de cet engagement conform�ment � cette activit� �tait d'aborder les nouveaux enjeux en sant�. Nous avons termin� une trousse portant sur l'information au sujet de la biotechnologie � l'intention des enseignants, selon les besoins exprim�s par les enseignants des �coles secondaires et les conseillers p�dagogiques que nous avons consult�s. Sant� Canada a �galement continu� de mener une initiative interminist�rielle en vue d'�laborer et de mettre en oeuvre une approche � d'intendance � du processus d�cisionnel r�glementaire du XXIe si�cle qui refl�te des opinions d�taill�es des nouvelles technologies.[40]

Surveillance de l'innocuit� et de l'efficacit� th�rapeutique et gestion du risque

Description : Augmentation de la capacit� de r�agir � des questions de sant� publique particuli�res et de g�rer les risques gr�ce � l'�laboration de syst�mes viables de recherche, de contr�le et de surveillance, et d'activit�s plus intenses de v�rification de la conformit� et d'application de la loi. Augmentation de la capacit� de g�rer les risques associ�s � l'approvisionnement alimentaire, y compris les situations d'urgence li�es � la salubrit� des aliments, afin d'offrir des aliments plus salubres aux Canadiens.


R�sultats escompt�s : Renforcement de la s�curit� des produits de sant� sur le march� canadien.
Indicateurs de rendement R�sultats
Conform�ment � la Loi sur les aliments et drogues et son R�glement

Nombre d'avis, de mises en garde et de rappels concernant des m�dicaments et des produits de sant� publi�s sur le site Web de Sant� Canada � l'intention du public et des professionnels de la sant�

42 avis, mises en garde et rappels concernant des m�dicaments et des produits de sant� ont �t� diffus�s aupr�s des professionnels de la sant�.

124 avis, mises en garde et rappels concernant des m�dicaments et des produits de sant� ont �t� diffus�s aupr�s du public.

21 avis, mises en garde et rappels concernant l'alimentation et la nutrition ont �t� diffus�s aupr�s du public.

R�sultats escompt�s : Conformit� � la Loi sur les aliments et drogues et son R�glement.
Pourcentage annuel d'augmentation des signalements de r�actions ind�sirables re�us

Nombre d'inspections             

Pourcentage de conformit� selon le nombre total d'inspections (des �tablissements) termin�es

Augmentation de 22 % par rapport � l'ann�e derni�re.

Plus de 900 inspections ont �t� men�es.

Conformit� � 98 %.



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
110,4 135,8 132,1

Les repr�sentants de la r�gion de l'Atlantique ont copr�sid� le Nova Scotia Food and Health Products Safety Network avec ceux du Department of Agriculture and Fisheries de la Nouvelle-�cosse. Les activit�s de ce r�seau consistaient � am�liorer, officialiser et appliquer un protocole de pr�paration aux situations d'urgence et d'intervention advenant une �ventuelle pand�mie de grippe aviaire; � d�finir les r�les, responsabilit�s et comp�tences associ�s aux activit�s et aux urgences relatives � la s�curit� des produits et des aliments ainsi qu'� �changer de l'information, ce qui a permis aux membres participants d'harmoniser leurs initiatives de r�glementation.

Conforme � notre engagement quant � la recherche et � la surveillance dans le Rapport sur les plans et les priorit�s, Sant� Canada en entrepris un ensemble d'activit�s en vue de d�terminer des risques pour la sant� humaine.  Un exemple �tait notre �valuation des risques et l'�laboration de strat�gies de gestion du risque que pr�sente l'utilisation du bisph�nol A dans les emballages alimentaires. Ceci a men� �  des travaux sur l'inscription du bisph�nol A dans la liste des substances toxiques de l'Annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Nous avons �galement men� des �valuations relatives � certains aliments sur des substances d'int�r�t prioritaire en vertu du Plan de gestion des produits chimiques et avons pratiqu�, am�lior� et normalis� un protocole de pr�paration et d'intervention d'urgence li� � la grippe aviaire.

Notre Programme d'inspection des �tablissements pour les mat�riels m�dicaux a men� 210 inspections, ce qui d�passe l'objectif fix� � 205. Alors que nous avions �tabli notre objectif � 85 inspections d'essais cliniques pour les bonnes pratiques cliniques (BPC), qui correspond � la norme internationale de deux pour cent en ce qui concerne les inspections annuelles. Nous n'avons pu mener que 33 inspections de BPC. Nous avons �t� retard�s en raison de la dotation en personnel et de la longue dur�e de la formation que ces inspections sp�cialis�es n�cessitent.

Nous avons men�  des �tudes de march� sur deux all�gations non approuv�es relativement au cancer et � la d�pression. Celles-ci on men� au rappel de produits de sant� potentiellement dangereux du march� de d�tail et au retrait des all�gations non approuv�es les concernant des sites Web et de la publicit� �crite. De fa�on plus g�n�rale, nous sommes all�s de l'avant avec la Strat�gie de conformit� et d'application de la loi dans le cadre du Plan de renouveau et avons  �galement effectu� une enqu�te aupr�s des importantes associations de l'industrie pour conna�tre leur opinion sur la conformit� et l'application de la loi ainsi que la communication avec Sant� Canada. Le Minist�re a men� une analyse du secteur industriel afin de d�terminer les facteurs qui font augmenter ou conduisent � la conformit� dans des secteurs particuliers.

Nous avons termin� un projet triennal d'�laboration et de mise en oeuvre du syst�me de vigilance canadien, ce qui augmente notre capacit� d'explorer des donn�es et de g�rer l'information sur les r�actions ind�sirables. Notre syst�me de suivi de r�actions ind�sirables � un m�dicament et d'autres produits th�rapetiques a indiqu� une augmentation de 22 % comparativement � 2006-2007. Un Comit� consultatif d'experts sur la vigilance des produits de sant�, qui est compos� de membres externes, a �t� mis en oeuvre en vue de mener des recherches et de donner des avis sur les enjeux prioritaires en mati�re de surveillance apr�s la commercialisation.

Transparence et responsabilit� � l'�gard du public et relations avec les intervenants

Description : Am�lioration de la transparence des processus d�cisionnels en fournissant de l'information plus accessible sur les donn�es probantes, les processus et les justifications qui sous-tendent nos d�cisions. Sant� Canada renforce aussi sa capacit� de faire participer le public, de fa�on plus pertinente et d�taill�e, � la prise de d�cisions r�glementaires.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
14,2 17,4 16,9


R�sultats escompt�s : La transparence, la reddition de comptes et l'ouverture font partie int�grante des activit�s quotidiennes de Sant� Canada
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre et nature des nouveaux outils et approches mis en oeuvre pour mieux int�grer la transparence et l'ouverture dans les activit�s quotidiennes de la DGPSA Plus de 3 000 exemplaires de la Politique sur la participation du public dans le cadre de l'examen des produits r�glement�s de la DGPSA, du document d'orientation et des outils et mod�les connexes ont �t� �labor�s.

Dans le cadre de la Politique sur la participation du public dans le cadre de l'examen des produits r�glement�s et de l'orientation connexe qui ont �t� publi�es en mai 2007, le Minist�re a �labor� des outils et des mod�les qui permettent la participation du public aux activit�s quotidiennes d'�laboration des politiques et des programmes ainsi que d'examen des produits r�glement�s.

Tel que pr�alablement indiqu� sous ce programme par r�sultat strat�gique, l'engagement des  professionnels de la sant�, les universitaires, les patients, les consommateurs et les consommateurs, l'industrie, et d'autres intervenants �tait l'�l�ment central dans l'�laboration et l'avancement  du Plan de renouveau II et du Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation. Plus particuli�rement, nous avons :

  • tenu plus de 150 consultations, notamment sur le recouvrement des co�ts, les all�gations relatives � la sant� sur les aliments, l'approche ax�e sur le cycle de vie des produits et l'examen du Programme d'acc�s sp�cial. Ces consultations ont eu des effets sur les r�sultats par le report d'un cadre de recouvrement des co�ts des produits de sant� naturels.
  • tenu 51 r�unions bilat�rales et 42 r�unions du comit� consultatif pour recueillir des avis et des commentaires de la part de conseillers externes.

Le Minist�re a publi� environ 1 500 monographies de produits sur son site Web.  Ces documents factuels et scientifiques sur les propri�t�s, les indications et la posologie des m�dicaments de m�me que les all�gations sant� les concernant ainsi que d'autres renseignements pouvant �tre requis pour leur utilisation optimale, s�curitaire et efficace. Bien que la plupart des monographies ne soient disponibles qu'en anglais, nous avons instaur� des proc�dures pour demander aux promoteurs de les faire traduire d�s qu'elles sont termin�es et autoris�es.[41]

Le Sommaire des motifs de d�cision a �t� mis au point afin de d�montrer l'engagement de Sant� Canada envers la transparence du processus d'examen des m�dicaments et des mat�riels m�dicaux. Chaque SBD expose les grandes lignes des facteurs scientifiques et fond�s sur les avantages et les risques dans la d�cision de Sant� Canada pour accorder une autorisation de mise en march� d'un m�dicament ou d'un instrument m�dical. Par l'entremise de ce projet en 2007-2008, le Minist�re a publi� 20 avis de d�cisions (AD) et 11 sommaires de motifs de d�cision (SMD) pour des mat�riels m�dicaux.[42]

L'engagement du Minist�re envers la transparence a inclus la publication des rapports d'�valuation des initiatives suivantes sur son site Web :

  • Augmentation des mesures de Sant� Canada concernant l'enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB) - ESB I phase II de Sant� Canada et mesures de l'ASPC dans les domaines de l'�valuation des risques et de la recherche th�matique - ESB II
  • R�gime canadien d'acc�s aux m�dicaments (RCAM)
  • Initiative de recherche et de d�veloppement (R-D) en g�nomique
  • Syst�me canadien de r�glementation de la biotechnologie (SCRB)
  • Programme de recherche sur les produits de sant� naturels

Nous avons compl�t� la plupart des mesures qui ont �t� prises pour faire suite � des recommandations dans ces �valuations alors que les autres seront prises au cours de 2008-2009. Par exemple, l'�valuation du Programme de recherche sur les produits de sant� naturels nous a appris que nous devons augmenter les efforts de communication, de collaboration, de coordination et de transfert du savoir que nous d�ployons avec nos partenaires internationaux, les entit�s universitaires et de r�glementation, les praticiens en PSN, l'industrie et les consommateurs.

R�sultat Strat�gique no 3a : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et desubstances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains

Nom de l'activit� de programme : Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs                     

R�sultats escompt�s :

  • R�duire les risques pour la sant� et la s�curit� associ�s � la consommation de tabac et � la consommation abusive de drogues, d'alcool et d'autres substances.
  • R�duire les risques pour la sant� et la s�curit� et am�liorer la protection contre les dommages associ�s aux dangers en milieu de travail, aux risques environnementaux et aux produits de consommation (y compris les cosm�tiques).

Risques pour la sant� / R�sultats : R�duire les risques pour la sant� et la s�curit� associ�s � la consommation de tabac et � la consommation abusive de drogues, d'alcool et d'autres substances
Indicateurs de rendement R�sultats
Consommation et abus de substances
R�duction de la pr�valence de l'usage du tabac de 19 % en 2001 � 12 % en 2011 Un peu moins de cinq millions de Canadiens, repr�sentant 19 % de la population �g�e de 15 ans et plus, �taient des fumeurs en 2007.

Le taux d'usage du tabac au Canada (19 %) est inf�rieur � celui du Royaume-Uni (25 %), de l'Australie (19,8 %) et de la France (27,0 %). Le taux d'usage du tabac aux �.-U. est de 17,5 %.

Diminution des comportements � risques pour la sant� associ�s � l'utilisation de substances au sein de la population en g�n�ral et, en particulier, chez les jeunes et les Autochtones Avons fourni plus de 6,5 millions de dollars dans un financement national et r�gional, pour 65 initiatives communautaires afin de pr�venir ou diminuer l'utilisation et l'abus de substances.

43 inspections ont men� � la fermeture de 19 laboratoires clandestins.

Perturbation de la production de 1 055 000 de doses multicolores de m�thamph�tamine, d'ecstasy et de GHB (630 000 doses de m�thamph�tamine; 145 000 de MDMA et 280 000 de GHB).

Risques pour la sant� / R�sultats : R�duire les risques pour la sant� et la s�curit� et am�liorer la protection contre les dommages associ�s aux dangers en milieu de travail, aux risques environnementaux et aux produits de consommation (y compris les cosm�tiques)
Indicateurs de rendement R�sultats
Substances toxiques/ s�curit� des produits
Taux de conformit� aux r�glements par l'industrie Taux de conformit� de 80 % concernant les produits inspect�s reposait sur des produits cibl�s qu’on pensait non conformes.
Sant� au travail et s�curit� du public
Taux de conformit� aux r�glements par l'industrie

Fournir aux fonctionnaires f�d�raux des avis, des conseils et des services professionnels psychosociaux de fa�on appropri�e et en temps opportun

Intervention rapide relative aux donn�es sur l'exposition aux radiations des travailleurs

Des plans de gestion de l'eau ont �t� implant�s aupr�s de neuf importants transporteurs a�riens canadiens, qui repr�sentent

80 % de l'industrie.

Les Services d'aide aux employ�s ont aid� leurs clients � r�soudre leurs probl�mes dans le cadre de leur consultation � court terme dans 92 % des cas.

Fourni des services � la client�le attentifs, fiables et en temps opportun � 95 000 travailleurs appartenant � 12 700 groupes.

Indicateurs de rendement R�sultats
Sant� environnementale
Degr� de compr�hension des risques environnementaux pour la sant� : pourcentage des Canadiens qui connaissent les impacts environnementaux sur leur sant� Le suivi et la surveillance men�es dans le cadre de l'Enqu�te canadienne sur les mesures de la sant� et du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord est en cours.

Des indicateurs de la sant� environnementale sont en cours d'�laboration.

L'indicateur air sant� a �t� lanc� en Colombie-Britannique et � Toronto.

Un nouveau projet de loi relatif au Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation du Canada a �t� d�pos� au Parlement en avril 2008.

Les plans d'am�lioration et d'expansion du portail/site Web du PGPC ont �t� �labor�s, y compris des documents de vulgarisation de l'information scientifique � l'intention d'un auditoire non initi�.

Progr�s dans le cadre d'une r��valuation des ingr�dients actifs des anciens pesticides : au 31 mars 2008, 274 des 401 ingr�dients actifs avaient �t� r��valu�s.

�tablissement d'un cadre scientifique horizontal pour la gestion des fonds de recherche collectivement et l'harmonisation annuelle � la recherche prioritaire men�e dans le cadre du PGPC.

�tablissement du Groupe consultatif du D�fi (experts) et du Conseil consultatif des intervenants (ONG/industrie) du PGPC



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
333,8 357,0 334,4


Ressources humaines (�quivalent temps plein)
Pr�vues R�elles Diff�rence
2 074 2 141 67

Explication sur les renseignements financiers suivants : Les �carts entre les d�penses pr�vues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement de la Strat�gie nationale antidrogue
  • Financement de la r�serve de gestion - Programme de sant� des fonctionnaires f�d�raux
  • Financement des conventions collectives

Les �carts entre les d�penses r�elles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Report de la mise en oeuvre du Programme de r�glementation de l'air pur
  • Report du financement des Fonds des initiatives communautaires de la Strat�gie antidrogue
  • Autres p�remptions dans divers programmes

Sant� Canada est responsable d'�valuer de nombreux aspects de la vie quotidienne qui ont des r�percussions sur l'�tat de sant� des Canadiens, dont la salubrit� de l'eau potable, la qualit� de l'air, l'exposition aux radiations, l'usage et l'abus de substances (y compris l'alcool), la s�curit� des produits de consommation, le tabac et la fum�e secondaire, la sant� en milieu de travail et les produits chimiques dans le milieu de travail et dans l'environnement, ainsi que d'intervenir � leur �gard. Nous participons �galement aux pr�paratifs d'urgences chimiques et nucl�aires, � l'inspection des aliments et de l'eau potable pour les voyageurs et � la planification d'urgence en sant� pour les dignitaires de passage. Cette ann�e, de nombreuses activit�s ont directement fait �cho aux priorit�s d�crites dans le discours du Tr�ne, particuli�rement en ce qui concerne les environnements sains dans un Canada sans danger. Le Minist�re a donn� suite � ces priorit�s par la conformit� et les r�glements; les normes et lignes directrices; la sensibilisation accrue aux produits de sant� r�glement�s; l'augmentation de la participation des intervenants de m�me que par les connaissances et les comp�tences scientifiques � l'appui de la prise de d�cisions. Un progr�s �vident a �t� fait dans plusieurs secteurs cl�s :

  • Le Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation du Canada pr�sentait une approche � l'�chelle du Portefeuille afin d'accentuer le syst�me de s�curit� des aliments, des produits de sant� et de consommation.
  • En partenariat avec Environnement Canada, nous avons fait avancer le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) et le Programme de l'air pur. Ces initiatives prot�gent les Canadiens des produits et des polluants chimiques dans le cadre du programme environnemental du gouvernement.
  • Le Minist�re a continu� de diminuer les cons�quences n�fastes associ�es � l'usage et � l'abus de substances par la pr�vention, le traitement et des activit�s d'application, et �galement de mettre en application la Loi r�glementant certaines drogues et autres substances. Sant� Canada fait partie de la Strat�gie nationale antidrogue[43] du gouvernement annonc�e en octobre 2007 et m�ne l'�laboration du volet pr�vention et traitement.
  • Le Minist�re m�ne la Strat�gie f�d�rale de lutte contre le tabagisme (SFLT). Selon l'�valuation des cinq premi�res ann�es de cette strat�gie d�cennale, plusieurs objectifs ont �t� r�alis�s. Sant� Canada a d�termin� de nouveaux objectifs pour 2007-2011 afin de r�duire davantage la pr�valence du tabagisme par le biais d'une relation entre les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux et les ONG.

En r�ponse au rapport du Bureau de la v�rificatrice g�n�rale de 2006, l'affectation des fonds aux programmes de r�glementation, Sant� Canada a effectu� un examen de tous les programmes de r�glementation et les activit�s de programme, incluant ceux vis�s par la pr�sente activit� de programme. Nous avons �tabli des plans d'action pluriannuels en gestion pour aborder des enjeux n�cessitant des enqu�tes ou des mesures correctives suppl�mentaires. Les examens d�taill�s ont confirm� la n�cessit� de renforcer la capacit� pour atteindre l'excellence en gestion, dont l'int�gration de l'information sur le rendement dans les d�cisions prises quant � l'affection des ressources. Les activit�s sont � pr�sent appuy�es par un cadre int�gr� de planification et de responsabilisation ainsi que par un nouveau cadre de mesure du rendement. Ces deux cadres am�lioreront la planification, l'intendance des ressources, la surveillance et la production de rapports.

La forte demande pour les professionnels scientifiques et de la sant� publique de m�me que la concurrence pour leur engagement ont pos� un d�fi concernant le recrutement. En cons�quence, nous avons �labor� un plan de gestion du personnel pluriannuel et lanc� des processus de dotation collective pour am�liorer nos m�thodes de recrutement.

Nous avons assum� nos responsabilit�s conform�ment aux principes du d�veloppement durable. En s'appuyant sur la r�ussite de la Strat�gie de d�veloppement durable (SDD) III de Sant� Canada, le Minist�re a �labor� une quatri�me SDD pour 2007-2010. Notre Strat�gie refl�te une approche qui permettra une production de rapports � l'�chelle gouvernementale sur des enjeux tels que l'air pur, la salubrit� de l'eau, les communaut�s viables et la protection de la sant� environnementale et de la sant� humaine.

S�curit� des milieux

Sant� Canada m�ne des activit�s de recherche, de gestion et d'�valuations des risques, de contr�le et de surveillance afin de prot�ger les Canadiens des risques associ�s aux substances chimiques, � l'eau potable, � la qualit� de l'air, aux sites contamin�s, aux changements climatiques et � la pr�paration aux urgences environnementales[44]. Ces activit�s respectent les obligations du Minist�re en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE 1999][45].


R�sultats escompt�s : R�duction, �limination, pr�vention ou gestion accrue des substances toxiques et de leur utilisation ou de l'exposition � celles-ci
Indicateurs de rendement R�sultats
Cr�ation et maintien d'un programme de cont�le et de surveillance pour suivre l'�volution des priorit�s en sant� publique et en environnement (pour �tablir un seuil d'�valuation du rendement dans l'avenir) Le contr�le et la surveillance de la sant� environnementale men�s dans le cadre de l'Enqu�te canadienne sur les mesures de la sant� et du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord sont en cours.

Des indicateurs de sant� environnementale sont en cours d'�laboration.

R�sultats escompt�s : Connaissances, compr�hension et participation accrues des Canadiens concernant les enjeux de sant� environnementale
R�sultats d'enqu�tes sur les connaissances, la compr�hension et la participation des Canadiens en ce qui concerne les questions de sant� environnementale

Pourcentage de Canadiens qui sont tr�s bien inform�s des effets de l'environnement sur leur sant�, p. ex. exposition au soleil

Seuils �labor�s et enqu�tes entreprises.

L'indicateur air sant� a �t� lanc� en Colombie-Britannique et � Toronto.

 

R�sultats escompt�s : Connaissances et capacit�s scientifiques accrues sur les enjeux de sant� environnementale
Nombre et types accrus de publications r�dig�es par Sant� Canada et publi�es dans des revues scientifiques �valu�es par des pairs

Mesure dans laquelle les m�thodes d'�valuation du risque s'harmonisent avec celles des autres pays

Seuils �labor�s.

Collecte de donn�es pour la mise en oeuvre des documents scientifiques publi�s (c.-�-d. nombre de publications utilis�es par la communaut� scientifique).

Publication de documents scientifiques sur le site Web du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) et de r�sum�s dans la Gazette du Canada.

Participation � des r�unions et � des ateliers internationaux ainsi qu'� des activit�s Canada-�.-U.-Mexique.



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
131,1 122,1 114,0

Sant� Canada et Environnement Canada ont collabor� � la progression du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC)[46] et du Programme de l'air pur dans le cadre du programme environnemental du gouvernement.

Le PGPC est li� � certaines lois, comme la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999)[47], la Loi sur les aliments et drogues, la Loi sur les produits dangereux et la Loi sur les produits antiparasitaires. En plus d'accro�tre la recherche sur la sant� et l'environnement de m�me que le suivi et la surveillance � cet �gard, le PGPC fournit l'occasion pour l'industrie et d'autres intervenants de participer au processus d�cisionnel. Le PGPC impose � l'industrie de fournir au gouvernement de l'information sur la fa�on dont elle g�re en toute s�curit� les substances chimiques jug�es hautement prioritaires.

Dans le cadre d'une initiative, connue sous le nom de � D�fi �, environ 200 substances ont �t� jug�es comme �tant hautement prioritaires menant � des conceptions de gestion des risques et d'�valuation pour des substances comme le bisph�nol A dans les biberons.

La Liste int�rieure des substances (LIS) compte 23 000 substances. Lorsqu'une activit� ou un usage propos� pour une substance diff�re de celui qui est indiqu� dans sa d�claration initiale, une nouvelle activit� (NAc) peut y �tre associ�e. Les d�clarations de NAc pour environ 56 substances qui ne sont plus commercialis�es au Canada sont en cours. Nous avons �galement termin� un plan de travail concernant les substances dans la charge p�troli�re.

Sant� Canada a fait progresser des �l�ments du Programme de l'air pur, comme l'�valuation des risques pour la sant� des �missions des sources de pollution de l'air interne et externe, y compris les carburants et les produits commerciaux et de consommation. Le Minist�re a termin� les lignes directrices sur la qualit� de l'air int�rieur pour l'ozone et le monoxyde de carbone, a �labor� une liste des contaminants de l'air int�rieur prioritaires et a tenu des consultations sur la question qui ont servi de fondement aux lignes directrices. La mise au point des lignes directrices sur la qualit� de l'air int�rieur pour les particules et le dioxyde d'azote a commenc�. Nous avons �galement contribu� � l'�laboration de la r�glementation sur l'air ambiant dans le cadre du Programme de r�glementation de l'air pur. Le Minist�re continue de pr�ciser l'outil pour �valuer les avantages d'une meilleure qualit� de l'air (OEAQA) afin d'estimer les avantages ou les dommages pour la sant� associ�s aux changements � la qualit� de l'air ambiant au Canada. � l'aide de l'OEAQA, nous avons men� la premi�re analyse �conomique sur la sant� et nous a fourni des estimations des avantages (physiques et financiers) que pr�sentent les r�glements propos�s en vue de pr�ciser le Cadre r�glementaire sur les �missions atmosph�riques. Les recherches sur l'�laboration d'un indicateur air-sant� (IAS) se sont �galement poursuivies.                                               

�galement avec Environnement Canada, Sant� Canada a lanc� la cote air sant� (CAS) qui donne une mesure quotidienne des impacts de la pollution de l'air sur la sant�[48]. L'indice fournit au public des renseignements pour qu'ils soient en mesure de prendre des d�cisions pour r�duire leur exposition � des effets potentiellement dangereux associ�s � la pollution de l'air. L'instauration de la CAS a eu lieu � Toronto et dans 14 communaut�s en Colombie-Britannique, et nous pr�voyons l'�tendre � d'autres villes de l'Ontario et des Maritimes l'ann�e prochaine.

Une �valuation sommative a port� sur le progr�s accomplis par Sant� Canada dans l'atteinte de r�sultats dans le cadre de la Strat�gie sur la qualit� de l'air transfrontalier, en vigueur de 2003-2004 � 2006-2007. Les responsables de l'�valuation ont confirm� la bonne optimisation des ressources et ont recommand� la prise de mesures pour renforcer la prestation des activit�s futures semblables, notamment un programme de suivi et de production de rapports officiels comportant des indicateurs clairs.

Le radon est un gaz radioactif se trouvant naturellement dans l'environnement qui peut s'infiltrer dans les �difices. Il �met des rayons ionisants pouvant causer le cancer. Pour prot�ger les Canadiens des dangers potentiels caus�s par le radon, le Minist�re a mis en oeuvre une Strat�gie nationale sur le radon, et un plan de travail compl�mentaire a �t� �labor� et approuv� par le Comit� de radioprotection f�d�ral-provincial-territorial. Nous avons termin� les lignes directrices et a tenu 15 ateliers partout au Canada sur les tests de la concentration de radon dans les maisons et les grands �difices � bureaux afin de joindre les inspecteurs r�sidentiels et les autres professionnels qui effectuent ce genre de tests. Le Minist�re a �labor� des cartes servant � d�terminer des r�gions o� la concentration en radon est �lev�e qui feront l'objet d'une attention particuli�re au cours de la prochaine campagne d'�ducation et de sensibilisation du public[49].

Notre �valuation des changements climatiques et de la vuln�rabilit� de la sant� au Canada sert � d�terminer les vuln�rabilit�s actuelles et futures des Canadiens et de leurs communaut�s aux risques pour la sant� associ�s aux changements climatiques. Notre objectif �tait de cr�er un outil que les professionnels de la sant�, les scientifiques et les d�cideurs  pourraient utiliser pour d�terminer les meilleures fa�ons de se pr�parer � ces changements et d'y faire face. Le Minist�re a �galement commenc� � instaurer un programme d'adaptation aux changements climatiques et un syst�me d'alerte-chaleur et d'intervention d'urgence. Un bulletin sp�cial d'information : Sant� et le changement climatique a �galement �t� publi� pour augmenter la sensibilisation aux risques pour la sant� que posent les changements climatiques[50].

Sant� Canada a collabor� avec les r�seaux de l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS) pour am�liorer la salubrit� de l'eau potable dans les petites communaut�s. Cinq nouvelles recommandations pour la qualit� de l'eau potable au Canada ont �t� �labor�es. Le Minist�re, en collaboration avec l'Agence de la sant� publique du Canada, a mis au point un syst�me d'alerte en temps r�el relatif aux Avis concernant la qualit� de l'eau potable afin d'am�liorer la coordination multipartite des interventions en cas de menaces d'origine hydrique pour la sant�. Les minist�res f�d�raux ont adopt� un protocole national d'intervention en mati�re d'�closion et de contamination hydrique et utilisent le syst�me d'alerte en temps r�el. Ce syst�me am�liorera la surveillance et la compr�hension des causes fondamentales des avis concernant la qualit� de l'eau potable[51].

S�curit� des produits

Le Plan d'action sur la s�curit� des produits alimentaires et de consommation du Canada, lanc� en d�cembre 2007, est une approche commune � l'ensemble du portefeuille de la Sant� qui vise � renforcer le syst�me de s�curit� des aliments et des produits de sant� et de consommation, en reconnaissant que la s�curit� est une responsabilit� que se partagent l'industrie, les consommateurs et le gouvernement. Le plan d'action repose sur trois piliers : pr�vention des incidents, am�lioration de la surveillance cibl�e par le gouvernement et intervention rapide pour d�finir et pr�venir les risques. Une composante importante est le projet de loi canadienne sur la s�curit� des produits de consommation afin de moderniser le r�gime de s�curit�, notamment une modernisation de la Loi sur les dispositifs �mettant des radiations, et le R�glement sur les cosm�tiques en vertu de la Loi sur les aliments et drogues.

En vertu de la Loi sur les produits dangereux et de la Loi sur les dispositifs �mettant des radiations, Sant� Canada d�termine, �value, g�re et diffuse aux Canadiens les dangers pour leur sant� et leur s�curit� qui sont associ�s aux produits de consommation; aux mati�res dangereuses utilis�es au travail; aux cosm�tiques; aux nouvelles substances chimiques; aux produits de biotechnologie; aux dispositifs �mettant des radiations; aux bruits ext�rieurs et aux rayons solaires ultraviolets.


R�sultats escompt�s : R�duction des risques de d�c�s, de maladie et de blessures associ�s � l'exposition aux substances et aux produits suivants : produits de consommation; cosm�tiques; produits chimiques utilis�s au travail; nouvelles substances chimiques; produits de la biotechnologie; dispositifs �mettant des radiations; bruits ext�rieurs; rayonnement solaire UV
Indicateurs de rendement R�sultats
Degr� accru de conformit� aux r�glements au sein de l'industrie

Sensibilisation du public aux risques

Un nouveau projet de loi relatif au Plan d'action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation du Canada a �t� d�pos� au Parlement en avril 2008.

Les r�sultats de l'examen de la conformit� de l'industrie seront disponibles en 2008-2009.

Les inscriptions au site Web sur les rappels de produits de consommation sont pass�es de 800 � 5 000.



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
31,2 39,2 36,6

Dans le cadre du Plan d’action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation, le premier ministre a annonc� l’intention du gouvernement de pr�senter un projet de loi. Cette initiative �mane du discours du Tr�ne, dans lequel le gouvernement a annonc� qu’il prendrait � des mesures sur la s�ret� des aliments et des produits, afin que les familles puissent avoir confiance en la qualit� et la s�ret� des biens qu’elles ach�tent �. Nous avons appuy� la r�daction du projet de loi qui a �t� d�pos� au Parlement en avril 2008.

En r�action au grand nombre de rappels de jouets en 2007 au Canada et partout dans le monde en raison de la quantit� excessive de plomb dans la peinture, nous avons entrepris un projet d’�chantillonnage et de mise � l’essai de jouets et d’articles pour enfants � vaste �chelle en 2007 et nous avons v�rifi� les concentrations en plomb dans les bijoux pour enfants[52]. En puisant sur des produits cibli�s qu’on pensait non conformes, plus de 80 % des produits inspect�s �taient conformes aux normes et nous avons pris des mesures d'application de la loi concernant les produits non conformes[53].

Un nouveau site Web sur les rappels des produits de consommation[54] a �t� lanc� par le ministre de la Sant� en octobre 2007. Il s'agit d'un guichet unique o� les Canadiens peuvent facilement trouver de l'information, notamment des photos, sur les produits de consommation faisant l'objet d'un rappel au Canada.

Comme bon nombre de produits vendus au Canada sont fabriqu�s en Chine, un protocole d'entente (PE) r�vis� a �t� ratifi� avec l'Administration g�n�rale pour le contr�le de la qualit�, de l'inspection et de la quarantaine (AQSIQ) de la Chine en novembre 2007. Le PE pr�voit l'augmentation du partage de l'information pour faire en sorte que les fabricants chinois comprennent les exigences canadiennes; l'instauration d'un m�canisme d'intervention d'urgence et l'am�lioration de la s�curit� des produits import�s. Trois groupes techniques ont �t� �tablis concernant les bijoux pour enfants, les textiles et les briquets.

Sant� Canada a continu� de collaborer avec divers secteurs au Canada et avec nos partenaires commerciaux afin de mettre en oeuvre le syst�me g�n�ral harmonis� de classification et d'�tiquetage des produits chimiques (SGH)[55]. Nous avons men� des consultations techniques de m�me que des travaux sur les changements l�gislatifs et r�glementaires n�cessaires � l'instauration du SGH � l'�chelle nationale, qui comprend la plus grande harmonisation possible entre les secteurs au Canada et parmi les pays signataires de l'Accord de libre-�change nord-am�ricain (AL�NA). Notre minist�re a termin� l'�valuation des risques que pr�sentent 478 nouveaux produits chimiques et polym�res, 156 substances transitoires, trois micro-organismes et 32 substances de la Food and Drug Administration des �tats-Unis.

Dans le cadre du Plan de gestion des substances chimiques, Sant� Canada �value, et g�re au besoin, l'exposition environnementale aux nouvelles substances contenues dans la Loi sur les aliments et drogues (p. ex. produits pharmaceutiques, de soins personnels et cosm�tiques). Des consultations avec des intervenants (industrie, groupes de consommateurs et ONG environnementaux) ont eu lieu afin d'�laborer des r�glements plus appropri�s. Nous avons aussi �labor� un processus de s�lection pour la r�vision de la Liste des substances commercialis�es (environ 9 000 substances contenues dans des produits r�glement�s en vertu de la Loi sur les aliments et drogues qui ont �t� commercialis�es au Canada entre 1987 et 2001), de m�me qu'une approche visant l'�tablissement de la priorit� parmi les substances devant �tre imm�diatement �valu�es.

Sant� au travail et de s�curit� du public


R�sultats escompt�s : Fournir aux fonctionnaires f�d�raux des conseils, des avis et des services professionnels en mati�re de sant� au travail de fa�on appropri�e et en temps opportun
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre accru de demandes de service re�ues et trait�es dans le respect des normes de service et report�es selon le syst�me de suivi des activit�s (objectif : moins de 20 % des demandes report�es) Le programme est en cours de transformation.

Les indicateurs seront r�vis�s selon la d�cision finale concernant la transformation; les r�sultats seront disponibles en 2009-2010.

R�sultats escompt�s : Fournir aux fonctionnaires f�d�raux des avis, des conseils et des services professionnels psychosociaux de fa�on appropri�e et en temps opportun
Nombre accru de probl�mes concernant les clients r�solus dans le respect des normes de service (objectif : 80 %) Les Services d'aide aux employ�s (SAE) ont aid� leurs clients � r�soudre leurs probl�mes dans le cadre de leur consultation � court terme dans 92 % des cas. Les autres mesures de l'assurance-qualit� affichent toutes des taux de satisfaction qui respectent ou d�passent cet indicateur.
R�sultats escompt�s : R�aliser des interventions en sant� publique li�es aux transporteurs et aux services auxiliaires de fa�on appropri�e et en temps opportun
Pourcentage accru de mise en oeuvre des plans de gestion de l'eau au sein de l'industrie a�rienne canadienne (objectif : 80 %) et pourcentage accru de lacunes s�rieuses combl�es (objectif : 90 %) dans le respect des normes de service Des plans de gestion de l'eau potable ont �t� implant�s aupr�s de neuf importants transporteurs a�riens canadiens, qui repr�sentent 80 % de l'industrie.

Cette ann�e, le Minist�re a mis l'accent sur la mise en oeuvre; les donn�es qui prouveront qu'il a r�ussi � combler les lacunes critiques seront disponibles pour le cycle d'�tablissement de rapports de l'ann�e prochaine.



Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
31,1 48,8 48,4

Le Programme de sant� au travail et de s�curit� du public (PSTSP)[56] a fourni des services de sant� en milieu de travail; des avis et des consultations; des �valuations m�dicales et en milieu de travail; de la pr�vention d'exposition; de la surveillance et de la gestion de m�me que des pr�paratifs et mesures d'intervention d'urgence � caract�re psychosocial et physique des fonctionnaires f�d�raux. Le Programme prot�ge la sant� des voyageurs en veillant � l'inspection des aliments, de l'eau potable et des installations sanitaires des transporteurs communs et en fournissant des services de sant� aux dignitaires de passage. Le personnel du PSTSP coordonne les services � recouvrement de co�ts du Programme d'aide aux employ�s (PAE) offerts � plus d'un million de Canadiens, pour la plupart des fonctionnaires, des militaires, des membres de la GRC et des retrait�s du MDN et de la GRC ainsi que leur famille, 90 % de ses services de consultation �tant fournis par un r�seau de professionnels de la sant� mentale. Nous avons �galement fourni des services de sant� en milieu de travail � l'�chelle nationale aux minist�res et organismes f�d�raux au nom du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT).

Les Services d'aide aux employ�s (SAE) de Sant� Canada offrent des services complets d'aide aux employ�s et des services de consultation confidentiels, professionnels et bilingues en tout temps selon le principe du recouvrement des co�ts. Les services incluait un programme de gestion du stress � la suite d'un incident critique (GSIC), qui a compris l'identification et l'intervention pr�coce chez le personnel infirmier de Sant� Canada qui travaille dans les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits. Ce groupe d'employ�s �tait une population � risque �lev� en ce qui concerne les dommages subis en milieu de travail, notamment des probl�mes de sant� mentale r�sultant de l'exposition � la violence et � des traumatismes.

Sant� Canada continue de prot�ger la sant� de plus de 85 millions de personnes par ann�e qui viennent au Canada, qui partent ou voyagent � l'int�rieur du pays en avion et en bateau ainsi que des services auxiliaires comme les a�roports et les cuisines de l'air. En juin 2007, le Canada �tait l'un des premiers pays � �mettre des certificats de contr�le sanitaire des navires conform�ment au R�glement sanitaire international (RSI) �labor� par l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS). Ces certificats constituent une mesure de contr�le qui fait en sorte que les navires satisfont aux exigences en sant� publique en vue de r�duire l'introduction et la propagation de maladies entre pays. Les travaux men�s par Sant� Canada avec l'industrie a�rienne a entra�n� la mise en oeuvre de plans de gestion de l'eau potable, et ont permis d'am�liorer la salubrit� de l'eau chez 80 % des transporteurs canadiens. En outre, nous avons am�lior� notre capacit� d'intervenir en cas d'urgence en sant� publique gr�ce � une �quipe d'agents d'hygi�ne du milieu form�s partout au pays.

Le Programme de sant� internationale de Sant� Canada a collabor� avec tous les ordres de gouvernement, le secteur priv� et les ambassades �trang�res au Canada afin de fournir des services de sant� aux personnes jouissant d'une protection internationale (PPI) et aux membres de leur famille lors de leur s�jour au Canada, comme dans le cas du Sommet des leaders nord-am�ricains qui s'est d�roul� � Montebello, au Qu�bec.

Strat�gie antidrogue et des substances contr�l�es


R�sultats escompt�s : R�duire les risques pour la sant� et la s�curit� associ�s � la consommation de tabac et � l'abus de drogues, d'alcool et d'autres substances contr�l�es
Indicateurs de rendement R�sultat
R�duction des comportements � risque li�s � la sant� associ�s � l'usage de substances au sein de la population canadienne en g�n�ral et chez les jeunes et les Autochtones en particulier          
  • Am�lioration de la capacit� de produire des rapports sur les activit�s de suivi et de surveillance.
  • Octroi de plus de 6,5 millions de dollars � 65 initiatives communautaires afin de pr�venir ou de diminuer la consommation et l'abus de substances.
  • 43 inspections ont men� � la fermeture de 19 laboratoires clandestins avec l'aide du Service d'analyse des drogues.
  • Perturbation de la production de 1 055 000 de doses multicolores de m�thamph�tamine, d'ecstasy et de GHB (630 000 doses de m�thamph�tamine; 145 000 de MDMA et 280 000 de GHB).
  • 14 812 licences, permis d'importation ou d'exportation, autorisations et exemptions ont �t� �mis en comparaison � 14 321 l'ann�e derni�re.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
76,6 8,.8 80,2

Comme le soulignait le budget de 2007, la Strat�gie nationale antidrogue a impliqu� le minist�re de la Justice, S�curit� publique Canada et Sant� Canada et comprenait trois plans d'action : la pr�vention de l'utilisation des drogues illicites; le traitement de ceux aux prises avec des d�pendances aux drogues illicites; la lutte contre la production et la distribution des drogues illicites[57]. La r�orientation du Fonds des initiatives communautaires de la Strat�gie antidrogue et le nouveau Programme de financement du traitement de la toxicomanie refl�tent notre engagement � travailler avec les organisations non gouvernementales, telles que le Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies, et les provinces et territoires afin d'aborder les drogues illicites dans les communaut�s et d'encourager celles-ci et les intervenants � lancer des projets et � y investir. La Strat�gie souligne la perturbation s�curitaire des activit�s li�es aux drogues illicites en contr�lant le mouvement des produits chimiques pr�curseurs afin de pr�venir leur d�tournement de la cha�ne de distribution l�gale[58]. Sant� Canada contribue �galement, par l'entremise du Service d'analyse des drogues, � la formation des agents d'ex�cution de la loi, aide � l'enqu�te des laboratoires clandestins et autorise la destruction des substances contr�l�es saisies.

En 2007, nous avons publi� un rapport intitul� Consommation d'alcool et de drogues par les jeunes, en utilisant les donn�es de l'Enqu�te sur les toxicomanies au Canada de 2004. Selon cette �tude, l'alcool est la substance la plus souvent consomm�e; en effet, 90,8 % des jeunes de 15 � 24 ans ont indiqu� qu'ils avaient d�j� consomm� de l'alcool et 82,9 % d'entre eux l'avaient fait dans les 12 derniers mois. Le cannabis est la substance illicite la plus souvent consomm�e, 61,4 % des jeunes en ayant d�j� fait l'exp�rience. Presque un jeune Canadien sur dix a r�v�l� consommer du cannabis quotidiennement.

Notre minist�re a termin� l'�laboration et la mise � l'essai du questionnaire pour la nouvelle Enqu�te de surveillance canadienne de la consommation d'alcool et de drogues qui sera men�e au d�but de 2008-2009. En outre, nous avons termin� un projet pilote sur un syst�me de surveillance des donn�es sur les saisies de drogues en Colombie-Britannique. Les donn�es comprennent des estimations r�gionales, provinciales et nationales des types et des quantit�s de drogues saisies de m�me que les dates et les endroits des saisies.

Gr�ce au Fonds des initiatives communautaires de la Strat�gie antidrogue (FICSA)[59], Sant� Canada a octroy� 2,9 millions de dollars � des projets nationaux et 3,7 millions de dollars � des projets r�gionaux. Plus de 65 projets de promotion de la sant� et de pr�vention men�s pour r�duire les m�faits caus�s par la consommation et l'abus de substances ont ainsi �t� soutenus, surtout ceux ciblant les jeunes et les professionnels oeuvrant sur le terrain. Pour mieux comprendre et augmenter leurs impacts, le Minist�re a effectu� une analyse de cas de 10 projets du FICSA termin�s choisis au hasard. Parmi les r�sultats positifs, mentionnons : une sensibilisation accrue aux enjeux entourant l'abus de substances et une meilleure connaissance de ces derniers; une plus grande participation de la communaut�; un nombre accru de r�seaux et de partenariats form�s ainsi que des changements de comportements positifs observ�s chez les personnes desservies.

Le Minist�re a poursuivi ses travaux sur les pratiques exemplaires en produisant le document intitul� Intervention pr�coce, services d'approche et liens communautaires pour les jeunes ayant des probl�mes attribuables � la consommation d'alcool et d'autres drogues de m�me qu'en commandant une �tude sur deux documents sur les pratiques exemplaires. Les documents ont �t� bien re�us, plus de 85 % des r�pondants les ont utilis�s pour relever des besoins en formation, planifier ou adopter des pratiques, valider des programmes en cours ou d�terminer des lacunes dans les services et trouver des raisons d'obtenir du financement[60].

Les laboratoires du Service d'analyse des drogues (SAD)[61] ont collabor� avec les organismes charg�s de l'ex�cution de la loi pour identifier et analyser plus de 107 000 �l�ments de preuve, une augmentation de presque deux points de pourcentage par rapport � l'ann�e derni�re. Plus de 113 000 demandes d'autorisation pour la destruction des substances contr�l�es saisies ont �t� trait�es et 43 laboratoires clandestins ont fait l'objet d'une enqu�te.

Nous avons �labor� des strat�gies de mesure du rendement dans ce domaine, notamment des indicateurs de rendement significatifs[62]. Des donn�es seront recueillies et feront l'objet de rapports dans les ann�es � venir, et ce, d�s que les strat�gies seront termin�es et que des outils et des syst�mes seront �labor�s.

Lutte contre le tabagisme


R�sultats escompt�s : R�duction de la pr�valence du tabagisme de 19 % (2005) � 12 % d'ici 2011
Indicateurs de rendement R�sultats
Enqu�te de surveillance de l'usage du tabac au Canada (ESUTC)

(de f�v. � juin 2007)

Un peu moins de cinq millions de personnes, ce qui repr�sente 19 % de la population �g�e de 15 ans ou plus, sont actuellement des fumeurs, dont 15 % ont r�pondu fumer tous les jours. Ces personnes ont signal� un usage du tabac de 15,3 cigarettes par jour.

Selon les r�sultats de l'ESUTC pour la premi�re moiti� de 2007, la pr�valence globale des fumeurs n'a pas chang� par rapport � la p�riode pr�c�dente.

R�sultats escompt�s : R�duction de la pr�valence des jeunes Canadiens (de 15 � 17 ans) qui fument de 15 � 9 % d’ici 2011
Enqu�te de surveillance de l'usage du tabac au Canada 10 % des jeunes �g�s de 15 � 17 ans �taient des fumeurs. Il s'agit d'une baisse par rapport � la m�me p�riode en 2005 alors que 16 % des jeunes de ce groupe d'�ge fumaient.
R�sultats escompt�s : Augmentation du nombre d'adultes canadiens qui cessent de fumer de 1,5 million de personnes d’ici 2011
Enqu�te de surveillance de l'usage du tabac au Canada 29 % des Canadiens �g�s de 15 ans ou plus ont d�clar� �tre d'anciens fumeurs, ce qui fait plus de 7,8 millions d'anciens fumeurs. Environ 400 000 adultes ont cess� de fumer depuis 2005.
R�sultats escompt�s : R�duction de la pr�valence des Canadiens expos�s quotidiennement � la fum�e secondaire de 28 � 20 % d’ici 2011
Enqu�te de surveillance de l'usage du tabac au Canada 24 % des Canadiens ont d�clar� �tre expos�s � la fum�e secondaire tous les jours ou presque tous les jours. Il s'agit d'une tendance � la baisse par rapport aux 27 % enregistr�s pendant la m�me p�riode en 2005.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
63,8 62,1 55,2

En soutien de la Strat�gie f�d�rale de lutte contre le tabagisme, les repr�sentants de la r�gion de l'Ontario ont travaill� avec des fonctionnaires du minist�re de la Promotion de la sant� sur la coordination des mesures d'intervention en mati�re d'assurance de la conformit�, de contrebande et de contrefa�on de produits d�coulant de la Loi sur le tabac du gouvernement f�d�ral ainsi que de la Loi favorisant un Ontario sans fum�e. Les repr�sentants de la r�gion ont tenu des s�ances de consultation avec les intervenants des communaut�s francophones et autochtones pour trouver des solutions et des id�es facilitant la pr�vention et la cessation du tabagisme ainsi que l'�ducation � cet �gard. Les responsables du programme ont �galement consult� les d�taillants de produits du tabac lors de diverses foires commerciales pour les informer de leur r�le et de leurs responsabilit�s pr�vus par la Loi sur le tabac du gouvernement f�d�ral.

La Strat�gie f�d�rale de lutte contre le tabagisme (SFLT) a �t� cr��e en 2001 afin de fournir une approche compl�te, int�gr�e et soutenue pour la r�duction, par le gouvernement, de la pr�valence de l'usage du tabac[63]. Son but pour 2001-2011 est de r�duire la pr�valence de 25 � 20 %. � cette fin, Sant� Canada a �labor� et administr� des programmes et a �tabli des partenariats avec les provinces, les territoires et les groupes d'intervenants en vue d'atteindre la client�le avec des outils, de l'information et des ressources appropri�s. Nous avons �labor�, mis en oeuvre et appliqu� des r�glements relativement � la Loi sur le tabac, lesquels ont contribu� � notre base de connaissances gr�ce � la recherche, � la surveillance et au suivi.

Selon une �valuation des cinq premi�res ann�es de la SFLT, la Strat�gie a atteint nombre de ses objectifs. Nous avons re�u l'approbation d'une pr�sentation du Conseil du Tr�sor en 2007 concernant les modalit�s r�vis�es de la SFLT, ce qui a permis de d�terminer de nouveaux objectifs et indicateurs de rendement pour 2007 � 2011 qui figurent dans le tableau ci-dessus.

En r�ponse � la d�cision de la Cour supr�me de confirmer la Loi sur le tabac en juin 2007, le ministre a enjoint au Minist�re de mettre � jour la Loi et de veiller � ce que les jeunes soient particuli�rement prot�g�s contre les incitations � fumer. La surveillance et l'analyse des nouvelles publicit�s de l'industrie du tabac se poursuivent.

� la deuxi�me Conf�rence des parties de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l'OMS , le Canada et d'autres parties ont convenu d'adopter un document sur les pratiques exemplaires en mati�re de mise en oeuvre d'une protection efficace contre l'exposition � la fum�e du tabac. Le Canada a �galement particip� � des groupes de travail sur la pr�paration de lignes directrices sur la r�glementation, l'emballage et l'�tiquetage des produits, l'�ducation du public et la publicit� transfrontali�re, ou a dirig� ces groupes. Le Canada fait �galement partie de l'Organe intergouvernemental de n�gociation (OIN) qui �labore un protocole sur le commerce illicite des produits du tabac.

Notre minist�re a continu� de surveiller et d'�valuer des activit�s de contrebande de tabac, ainsi que d'am�liorer la conformit� � la loi, et a explor� les options de la lutte contre le tabagisme.

R�sultat Strat�gique no 3b : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et desubstances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains

Nom de l'activit� de programme : R�glement sur les produits antiparasitaires

R�sultats pr�vus :

  • Acc�s � des pesticides moins dangereux
  • Transparence accrue et diffusion de la connaissance

R�sultats escompt�s : Acc�s � des pesticides plus s�curitaires
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre de nouvelles mati�res actives � risque r�duit disponibles au Canada

Pourcentage de produits chimiques � risque r�duit et des mati�res actives biopesticides homologu�s ou en attente d'homologation aux �.-U. qui sont aussi homologu�s ou en attente d'homologation au Canada

Quinze des vingt nouvelles mati�res actives de pesticides homologu�es en 2007-2008 pr�sentaient un risque r�duit.

Utilisation plus grande d'examens conjoints en collaboration avec d'autres pays afin d'aborder des priorit�s communes

75 % des produits chimiques � risque r�duit et 37 % des mati�res actives biopesticides homologu�es ou en attente d'homologation sont homologu�es ou en attente d'homologation au Canada.

R�sultats escompt�s : Transparence et transmission des connaissances accrues
Nombre et type de propositions, directives et politiques de r�glementation publi�es en 2007-2008 Sept propositions r�glementaires, directives ou documents de discussion ont �t� publi�s aux fins de consultation :
  • Examen des d�cisions en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (nouvelle LPA);
  • Utilisation des facteurs d'incertitude et de s�curit� aux fins de l'�valuation des risques des pesticides pour la sant� humaine;
  • Lignes directrices sur l'homologation des produits biochimiques et autres pesticides non classiques � faible risque;
  • �nonc�s d'�tiquettes concernant les premiers soins;
  • Politique de conformit� � la loi;
  • Protection des droits de propri�t� sur les donn�es concernant les produits antiparasitaires au Canada;
  • Homologation d'une nouvelle source de mati�re active de qualit� technique aux termes de la politique sur la protection des droits de propri�t� concernant les produits antiparasitaires.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
50,9 62,8 58,9


Ressources humaines (�quivalent temps plein)
Pr�vues R�elles Diff�rence
652 582 70

Explication sur les renseignements financiers suivants : Les �carts entre les d�penses pr�vues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement de l'acc�s accru aux outils de gestion des pesticides
  • Financement des conventions collectives

Les �carts entre les d�penses r�elles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Revenus suppl�mentaires au del� de la tendance historique
  • Autres p�remptions dans divers programmes

L'Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Sant� Canada r�glemente les produits antiparasitaires au Canada en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA)[64]. Le mandat de l'ARLA est d'�viter que l'utilisation de produits antiparasitaires pr�sente des risques inacceptables pour les humains et pour l'environnement. Nous utilisons des techniques modernes d'�valuation scientifique pour �valuer les risques pour la sant� humaine et environnementale et l'efficacit� lorsqu'il s'agit de l'�valuation ou de la r��valuation des produits antiparasitaires. Par ailleurs, elle �tablit des limites maximales de r�sidus de pesticides sur les aliments en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. Nous favorisons l'�laboration et l'application de strat�gies de gestion antiparasitaire durable et facilitons l'acc�s aux produits antiparasitaires � plus faible risque. Nous r�pondons �galement aux pr�occupations du public et des intervenants, et nous mettons au point des m�canismes novateurs qui permettent aux producteurs canadiens d'avoir acc�s � l'innovation des produits antiparasitaires et de rester concurrentiels sur les march�s nationaux et internationaux.

De nouveaux r�glements en vertu de la LPA ont �t� mis en vigueur tels que des r�glements sur la d�claration obligatoire d'incident et de donn�es sur les ventes, qui nous permettent de surveiller les effets n�fastes des pesticides et de suivre les quantit�s de pesticides vendus au Canada. Jusqu'� pr�sent, pr�s de 1 000 rapports d'incident ont �t� re�us et publi�s dans le registre public de l'ARLA. Les rapports d'incident nous permettent de d�finir tout risque possible pour la sant� ou � l'environnement d�coulant de l'utilisation de pesticides et de prendre des mesures correctives au besoin.

Dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement, l'Agence a collabor� de pr�s avec d'autres directions g�n�rales de Sant� Canada et avec Environnement Canada pour �valuer des substances chimiques jug�es hautement prioritaires et prendre des d�cisions qui aideront � prot�ger les Canadiens et l'environnement contre tout risque potentiel de ces substances. Nous avons �galement particip� � divers aspects des efforts de recherche et de surveillance qui aideront � am�liorer les estimations d'exposition aux pesticides et qui ont pr�cis� les �valuations des risques. Ces activit�s compl�tent les programmes de suivi et de surveillance continus men�s par Environnement Canada (surveillance de l'eau), l'Agence canadienne d'inspection des aliments (r�sidus dans les aliments)et le Pesticide Data Program (PDP) du United States Department of Agriculture (USDA) (r�sidus dans les aliments am�ricains). Les r�sultats de la biosurveillance aideront � valider les approches r�glementaires et � les pr�ciser davantage.

Selon la v�rification de suivi men�e en 2008 par le commissaire � l'environnement et au d�veloppement durable (CEDD), le gouvernement f�d�ral a r�alis� des progr�s satisfaisants quant � la gestion de la s�curit� et de l'accessibilit� des pesticides depuis 2003[65]. Nous nous r�jouissons des conclusions du CEDD selon lesquelles l'Agence applique de fa�on constante des proc�dures d'�valuation des risques que pr�sentent les pesticides et elle a agi afin d'offrir aux producteurs canadiens un acc�s � de nouveaux pesticides � usage limit�. Afin de r�pondre aux pr�occupations soulev�es quant aux homologations conditionnelles, l'Agence a pris des mesures pour r�duire le d�lai allou� pour les homologations conditionnelles � l'avenir. Le processus de planification a �t� modifi� pour r�pondre aux pr�occupations du CEDD concernant l'absence d'un plan d�taill� servant � respecter les engagements de l'ARLA en mati�re de r��valuation.

Le premier examen men� � l'�chelle mondiale sur l'homologation d'un nouveau pesticide a �t� effectu� conjointement avec les �tats-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Italie, l'Australie, la Nouvelle-Z�lande et le Japon. La participation continue du Canada � des activit�s de collaboration visant la r�glementation internationale donne aux producteurs canadiens un acc�s � de nouveaux pesticides de m�me qu'� leurs concurrents mondiaux.

Les quatre principales sous-activit�s de programme qui soutiennent le pr�sent r�sultat strat�gique sont �nonc�s ci-apr�s.

Homologation des nouveaux produits antiparasitaires et prise de d�cisions


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
22,5 28,0 26,1

Vingt nouvelles mati�res actives de pesticides ont �t� homologu�es en 2007-2008, c'est-�-dire le double de l'ann�e derni�re. En raison de cette augmentation de la charge de travail, nous n'avons pas atteint nos objectifs de rendement pour les homologations en temps opportun de nouvelles mati�res actives. Cette question a �t� r�solue par l'acquisition de ressources suppl�mentaires qui examineront les demandes prioritaires.

L'acc�s en temps opportun � de nouveaux produits � risque r�duit au Canada est possible gr�ce � des examens conjoints, au partage du travail et � l'utilisation plus efficace des �valuations �trang�res. Cette ann�e, des examens conjointement men�s en Am�rique du Nord et ailleurs dans le monde, de m�me que le partage du travail ont entra�n� l'homologation de trois nouvelles mati�res actives de pesticides. Pour augmenter la disponibilit� des pesticides au Canada par rapport aux �tats-Unis (c'est-�-dire pour combler la lacune technologique), 758 nouveaux usages limit�s ont �t� homologu�s, incluant 459 utilisations alimentaires et 299 utilisations non alimentaires. L'Agence collabore avec la U.S. Environmental Protection Agency (US EPA) et d'autres organismes de r�glementation pour �tendre la tenue d'examens conjoints et le partage du travail sur les usages limit�s.     

L'Agence continue de travailler � plusieurs initiatives cl�s afin d'augmenter l'acc�s � de nouveaux pesticides � faible risque au Canada, et ce, afin d'aider les producteurs canadiens � demeurer concurrentiels sur le march� mondial. Quatre pesticides agricoles portant une �tiquette de l'Accord de libre-�change nord-am�ricain (AL�NA) ont r�cemment �t� approuv�s, ce qui permet leur mouvement transfrontalier entre le Canada et les �tats-Unis. Le Programme d'importation pour approvisionnement personnel � la demande des agriculteurs (PIAPDA) permet aux producteurs canadiens, titulaires d'une certification d'importation approuv�e, d'importer les �quivalents am�ricains de certains produits canadiens homologu�s lorsqu'ils sont moins chers. Onze produits r�gis par le PIAPDA ont �t� approuv�s pour la saison d'utilisation 2007-2008. La nouvelle politique concernant l'homologation des pesticides g�n�riques prot�gera la propri�t� intellectuelle des donn�es tout en favorisant l'introduction de pesticides g�n�riques concurrentiels au march� canadien.

�valuation des produits antiparasitaires homologu�s et prise de d�cisions


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
9,9 12,2 11,4

 L'Agence s'est engag�e � r��valuer l'ensemble des 401 mati�res actives de pesticides homologu�es au plus tard le 31 d�cembre 1994. nous avons continu� de prendre des mesures de r�duction des risques pour traiter tout risque �mergeant au cours de la r��valuation d'un pesticide. En 2007-2008, 30 r��valuations ont �t� men�es; en tout, 274 mati�res actives de pesticides ont �t� r��valu�es; 127 restent � r��valuer.

Nous avons poursuivi l'�laboration d'un plan de partage du travail avec la U.S. EPA quant � la prochaine s�rie de r��valuations. Deux produits chimiques pilotes ont �t� choisis pour ce programme de travail partag� et d'autres produits seront d�sign�s pour faire partie d'examens de collaboration futurs.

Conformit�


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
6,8 8,5 7,9

L'Agence est responsable de la promotion, de la v�rification et de l'application de la conformit� � la LPA et � ses r�glements. Dans le cadre de la Politique de conformit� � la loi, publi�e en 2007, des principes de la gestion du risque servent � cibler et choisir les plus importantes situations de non conformit� soit connue ou soup�onn�e.

Nous avons ex�cut� 17 programmes nationaux de surveillance de la conformit� des pesticides ont �t� ex�cut�s, dont six programmes de promotion de la conformit� dans des secteurs cibl�s (p. ex. usines de p�tes et papier, production de haricots secs et de tournesol) alors que les 11 programmes d'inspection portaient sur les productions de bleuets, de champignons, de ma�s cultiv� et de ma�s doux, de canneberges et de poires. En g�n�ral, les 943 inspections qui ont �t� men�es affichaient un degr� �lev� de conformit�. De plus, 342 enqu�tes ont �t� effectu�es sur des cas de non-conformit� signal�s ou d�tect�s, et 363 mesures d'application de la loi ont �t� envoy�es pour assurer la conformit� ou pour la restaurer.

Au plan international et en vertu de l'AL�NA, l'Agence a explor� des occasions de coordonner ses activit�s et projets li�s � la conformit� et � l'application de la loi. Des travaux ont �galement �t� entrepris par le Groupe de travail de l'OCDE sur les pesticides afin de cr�er des pratiques exemplaires internationales en mati�re de conformit� des pesticides.

R�duction des risques li�s aux pesticides


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
3,1 3,8 3,6

Nous avons tenu des consultations avec des intervenants afin d'obtenir un consensus national sur les enjeux cl�s de lutte antiparasitaire relativement � la production de bleuets � feuilles �troites et de bleuets en corymbe, de carottes et d'oignons, de framboises, de ma�s cultiv� et de fraises. Gr�ce aux travaux men�s conjointement avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, les producteurs agricoles ont acc�s � plusieurs nouveaux produits et nouvelles pratiques de lutte antiparasitaire � risque r�duit.

Notre minist�re collabore avec les intervenants canadiens � la mise au point de strat�gies visant � leur faire adopter des produits et des pratiques de lutte antiparasitaire � plus faible risque en vue de remplacer les pesticides qui seront graduellement abandonn�s en raison de la r��valuation. Par exemple, une approche harmonis�e en Am�rique du Nord est en cours d'�laboration pour aider l'industrie agricole � remplacer l'utilisation de l'azinphos-m�thyl par des strat�gies de gestion antiparasitaire � faible risque.    

R�sultat Strat�gique no 4 : de Meilleurs r�sultats de sant� et r�duction des in�galit�s en sant� entre les Premi�res nations et inuits et les autres canadiens

Nom de l'activit� de programme : Sant� des Premi�res nations et des Inuits

R�sultat pr�vu :

  • Am�lioration des r�sultats en sant� en assurant la disponibilit� de services de sant� de qualit� ainsi que l'acc�s � ces services, et soutien � une meilleure prise en charge du syst�me de sant� par les Premi�res nations et les Inuits.

Risques pour la sant� / R�sultats : De meilleurs r�sultats de sant� et r�duction des in�galit�s en sant� entre les Premi�res nations et Inuits et les autres Canadiens
Indicateurs de rendement R�sultats
Esp�rance de vie (� la naissance, vivant dans une r�serve et hors r�serve) Bien qu'elle soit inf�rieure � la moyenne canadienne (77 ans pour les hommes et 81 ans pour les femmes), l'esp�rance de vie des Autochtones a augment�. En 1980, l'esp�rance de vie pour les hommes autochtones �tait de 60,9 ans et de 68,0 ans pour les femmes autochtones. En 2001, elle �tait estim�e � 70,4 ans pour les hommes autochtones et � 75,5 ans pour les femmes autochtones, alors qu'elle �tait, chez les Inuits, de 64 ans pour les hommes et de 70 ans pour les femmes.
Poids � la naissance Les statistiques de 2000 r�v�lent que 4,7 % des naissances parmi les Premi�res nations sont class�es dans la cat�gorie du faible poids � la naissance, comparativement � 5,6 % pour l'ensemble de la population canadienne. Le taux de poids �lev� � la naissance atteint 21 % chez les Premi�res nations, soit presque le double du taux canadien, qui s'�tablit � environ 13 %. Sant� Canada poursuit ses initiatives ax�es sur la sant� maternelle et pr�natale, afin d'am�liorer ces r�sultats[66].
Mortalit� De fa�on g�n�rale, la mortalit� est 45 % plus �lev�e chez les Premi�res nations que dans le reste du Canada[67].
Taux d'affections par type Taux de diab�te :
  • Chez les Premi�res nations vivant dans une r�serve, 3,8 fois sup�rieur � celui du reste du Canada.
  • Chez les Inuits, 47 % inf�rieur � celui du reste du Canada[68].

Taux de suicide :

  • Chez les jeunes des Premi�res nations (de 10 � 19 ans), 4,3 fois sup�rieur � celui du reste du Canada en 2000[69].
  • Dans les r�gions habit�es par les Inuits, 8,3 fois sup�rieur � celui du reste du Canada. Le taux de suicide des hommes est plus de 4 fois sup�rieur � celui des femmes[70] (1989-2003).
Taux d'affections par type

(suite)

Incidence de la tuberculose (taux par 100 000 hab.)[71]
  • Canada, 5,0
  • Indiens inscrits, 29,0 (5,8 fois plus �lev�e)
  • Inuits, 114,3 (22,9 fois plus �lev�e)
Taux d'utilisation des services de soins non assur�s (SSNA) par la client�le - (pourcentage des clients admissibles qui re�oivent au moins un soin pharmacoth�rapeutique rembours� par les Services de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour soins de sant� au cours de l'ann�e financi�re.) En 2006-2007, le taux national d'utilisation s'�tablissait � 64 %. Le taux fluctuait de 74 % en Saskatchewan � 47 % dans les T.N.-O. et au Nunavut. (Ces taux d'utilisation correspondent � ceux de l'ann�e derni�re.)


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
2 130,9 2 265,4 2 227,6


Ressources humaines (�quivalent temps plein)
Pr�vues R�elles Diff�rence
2 843 3 013 170

Les �carts entre les d�penses pr�vues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement des Services de sant� offerts aux membres des Premi�res nations et aux Inuits
  • Financement de la Strat�gie nationale antidrogue
  • Financement des conventions collectives

Les �carts entre les autorisations totales et les d�penses r�elles sont principalement attribuables aux �l�ments suivants :

  • Report des fonds li�s au Programme de pensionnats indiens
  • Report du suivi de la r�union sp�ciale des premiers ministres
  • P�remptions op�rationnelles de certains programmes

Comme il a �t� soulign� dans le RPP, Sant� Canada a collabor� avec les Premi�res nations et les Inuits ainsi que d'autres partenaires en sant� afin d'excuter des programmes et des services sous quatre priorit�s cl�s, lesquels touchent les activit�s des sous-programmes relatifs � la sant� des Premi�res nations et des Inuits dont la liste appara�t � la fin de la pr�sente section.

Poursuivre la prestation des programmes et des services de sant�

La majeure partie des d�penses effectu�es dans le cadre de ce r�sultat strat�gique ont �t� dirig�es vers une vaste gamme de services de sant� qui ont �t� financ�s par Sant� Canada et ont �t� dispens�s par d'autres intervenants ou fournis directement.[72] En partenariat avec les Premi�res nations et les Inuits, Sant� Canada a fourni des services de soins de sant� primaires dans environ 200 communaut�s �loign�es, ainsi que des services de soins � domicile et en milieu communautaire dans plus de 600 communaut�s. Sant� Canada a engag� directement 670 infirmi�res et infirmiers. Lorsque nous prenons en compte le personnel infirmier r�mun�r� par Sant� Canada, mais engag� par les Premi�res nations, l'effectif de soins infirmiers est d'environ 1 100.

Par l'entremise des bureaux r�gionaux, et de concert avec les Premi�res nations et les Inuits, Sant� Canada a ex�cut� des programmes communautaires visant les enfants et les jeunes, et portant sur la sant� mentale et les toxicomanies, les maladies chroniques et la sant� environnementale, de m�me que sur la pr�vention et la gestion des maladies transmissibles et chroniques[73],[74]. Ces services s'ajoutent aux services offerts par les autorit�s provinciales, territoriales et r�gionales de la sant�. De plus, le remboursement, par le programme des Services de sant� non assur�s (SSNA)[75], Sant� Canada a procur� des prestations suppl�mentaires aux Premi�res nations et aux Inuits admissibles sans �gard au lieu de r�sidence. Celles-ci ont compris les services des m�dicaments, des soins dentaires, des soins de la vue, des fournitures m�dicales et d'�quipement m�dical, des services li�s aux interventions d'urgence en services de sant� mentale, ainsi que du transport pour raison m�dicale. Nous avons continu� de mener des activit�s d'am�lioration de la s�curit� de la client�le des SSNA, notamment par le lancement de messages d'avertissement et de rejet aux pharmacies concernant des m�dicaments pouvant faire l'objet d'abus; l'apport de changement � la couverture de certains m�dicaments au formulaire pouvant faire l'objet d'abus de m�me que l'intervention aupr�s de professionnels des soins de sant� dans des situations o� on a identifi� des clients dont l'utilisation des m�dicaments contre l'asthme pouvait �tre � risque.

Alors que nous poursuivons d'assumer nos responsabilit�s, notre Minist�re doit faire face aux m�mes difficult�s que les autres fournisseurs de soins de sant�, notamment l'augmentation des co�ts, la demande de nouvelles technologies en sant�, le manque de ressources humaines en sant� et le vieillissement de la population. De plus, le syst�me de sant� des Premi�res nations et des Inuits conna�t un accroissement rapide d'une population dans laquelle le taux moyen de blessures et de maladies est plus �lev�. Nous devons composer avec les co�ts li�s � la prestation de services � des populations qui habitent souvent des petites communaut�s situ�es dans des r�gions �loign�es et rurales. De fa�on plus g�n�rale, il est bien connu que nos actions ne sont qu'une partie de l'approche de l'am�lioration des r�sultats de la sant�. En outre, l'am�lioration des r�sultats pour la sant� des Premi�res nations et des Inuits exige une intervention touchant des d�terminants plus g�n�raux de la sant�, notamment le d�veloppement �conomique, l'�ducation, le logement et la culture.

Am�liorer la qualit� des programmes et des services de sant� et l'acc�s � ceux-ci

L'approche que nous avons adopt�e pour traiter des enjeux li�s � l'acc�s aux programmes et services de sant� et � leur qualit� comportaient un certain nombre d'�l�ments.

L'�laboration du Projet ACCES constituait une priorit� dans les efforts continus d�ploy�s par les repr�sentants de la r�gion du Qu�bec pour am�liorer la qualit� des programmes et des services de sant� destin�s aux communaut�s autochtones et inuites ainsi que pour accro�tre l'acc�s � ces derniers. Un cadre op�rationnel a �t� �labor� selon le principe du point d'acc�s unique qui permettrait aux collectivit�s d'interagir avec la DSSPNI.

Parmi ces derniers, l'un des plus importants a �t� d'attirer le personnel infirmier n�cessaire pour dispenser nos services aux Premi�res nations et aux Inuits. Nous avons investi dans des documents de promotion, des outils de recrutement et des efforts cibl�s afin d'attirer de nouveaux dipl�m�s en soins infirmiers, des infirmi�res autochtones et des praticiens en soins infirmiers. Cette mesure a eu pour r�sultat l'am�lioration des taux d'inoccupation dans les postes infirmiers des r�serves. Nous avons �labor� un programme de mentorat pour attirer des candidats autochtones dans les programmes de soins infirmiers et une � trousse d'outils � visant � am�liorer les services de soins infirmiers. Le Minist�re s'assure �galement que le personnel infirmer re�oive la pr�paration et le soutien requis pour obtenir l'expertise clinique dont il a besoin.

De fa�on plus g�n�rale, nous collaborons avec des partenaires en vue d'augmenter le nombre de fournisseurs de soins autochtones, y compris par des partenariats avec des associations professionnels, des coll�ges et des universit�s dont les programmes correspondent � l'Initiative sur les ressources humaines en sant� d'origine autochtone (IRHSOA)[76]. Par notre participation au Comit� consultatif sur la prestation des soins de sant� et les ressources humaines (f�d�ral, provincial, territorial) et � des activit�s provinciales particuli�res, nous harmonisons la planification des ressources humaines en sant� provinciales et territoriales dans la mesure du possible. L'IRHSOA a permis l'augmentation de 600 % des fonds octroy�s aux �tudiants autochtones, inuits et m�tis en soins de sant�, entra�nant ainsi l'attribution de bourses d'�tudes � plus de 500 �tudiants autochtones.

Dans le cadre des efforts d�ploy�s par le gouvernement du Canada pour faire en sorte que les Canadiens re�oivent les soins de sant� essentiels dans des d�lais d'attente m�dicalement acceptables, Sant� Canada a continu� � mettre en oeuvre 10 projets pilotes concernant le diab�te et 10 projets pilotes concernant les soins pr�nataux pour mettre � l'essai les d�lais d'attente chez les Autochtones vivant dans une r�serve.

Le Minist�re a continu� de fournir des services dans le cadre de l'Initiative en sant� bucco-dentaire pour les enfants dans plus de 150 communaut�s et a lanc� le syst�me d'information sur l'hygi�ne dentaire afin de recueillir des donn�es sur le rendement des services fournis.

Pour am�liorer le milieu de travail des clients et du personnel ainsi que les soins de sant� communautaire, Sant� Canada a investi 9,9 millions de dollars pour assurer la r�alisation de 14 projets de construction, d'expansion et de r�fection. En outre, 1,5 million de dollars suppl�mentaires ont �t� investis dans des projets de gestion environnementale pour faire en sorte que les activit�s respectaient les codes environnementaux et correspondaient aux engagements pris par le Minist�re au sujet du d�veloppement durable.

Les repr�sentants de la r�gion du Nord ont collabor� avec le gouvernement du Nunavut et Nunavut Tunngavik Incorporated dans le cadre de l'�laboration et de la mise en oeuvre du projet de mieux-�tre communautaire du Nunavut, un �l�ment du projet Nunavut HII. Le projet de mieux-�tre communautaire, financ� par le Fonds pour l'adaptation des services de sant� du gouvernement f�d�ral, contribue � l'�laboration d'un processus int�gr� de planification du mieux-�tre communautaire au niveau de la communaut� ainsi qu'au renforcement du r�le des comit�s de la sant� locaux.

Sant� Canada a termin� six �tudes environnementales de sites et des activit�s d'assainissement � dix sites contamin�s situ�s dans des r�serves. Quarante-quatre des 56 sites contamin�s situ�s dans des r�serves ont �t� assainis, les douze derniers sites seront assainis d'ici 2012. Sant� Canada a �galement inspect� 94 r�servoirs de stockage de carburant, en a am�lior� ou remplac� trois et a donn� de la formation dans 27 communaut�s pour faire en sorte que les Autochtones soient en mesure de s'occuper de leurs propres sites.

Gr�ce au Fonds pour l'adaptation des services de sant� et aux partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, le Minist�re a financ� plus de 150 projets visant � augmenter l'acc�s aux services de sant�. Les activit�s suivantes ont �t� men�es pour l'int�gration et l'adaptation des services offerts : structures de gouvernance; �laboration de protocoles adapt�s et int�gr�s dans tous les syst�mes de sant�; gestion de donn�es int�gr�e; outils de navigation dans le syst�me de sant�; formation sur la prestation de services de soins de sant� adapt�s � la culture. Parmi les premiers r�sultats : l'augmentation de la collaboration entre les organisations autochtones et les ordres de gouvernement; une sensibilisation accrue aux obstacles et aux outils qui affectent l'acc�s; et une plus grande capacit� d'entreprendre des activit�s tripartites.

Des projets d'int�gration entrepris gr�ce au Fonds ont servi de fondement au Plan tripartite de sant� des Premi�res nations mis en oeuvre en Colombie Britannique; d'autres provinces sont int�ress�es � participer � des discussions tripartites. Le lancement du projet a �t� plus long que pr�vu en raison du temps n�cessaire pour �tablir des relations, de m�me qu'�laborer et mettre en oeuvre des projets.

Promouvoir des modes de vie sains et pr�venir des maladies

Sant� Canada finance ou offre une vaste gamme de programmes et de services qui promeuvent un mode de vie sain � tous les �ges et qui traitent des principales menaces pour la sant� des Premi�res nations et des Inuits. Par exemple, le Minist�re a poursuivi 76 projets desservant 176 communaut�s dans le cadre du Programme de soins de sant� maternelle et infantile s'adressant aux femmes autochtones enceintes et aux familles avec nourrissons ou jeunes enfants vivant dans une r�serve. Le Minist�re a �galement soutenu la formation de 60 m�nag�res et infirmi�res visiteuses et entend faire passer le nombre de travailleuses form�es en sant� de la m�re et de l’enfant � 110. Dans le Nord, les fonds ont am�lior� des programmes de promotion de la sant�, comme l'ensemble des troubles caus�s par l'alcoolisation foetale[77] et portant sur des sujets comme le Programme canadien de nutrition pr�natale.

Le Programme d'aide pr�scolaire aux Autochtones[78] offre � plus de 9 000 enfants autochtones, �g�s de 0 � 6 ans, l'estime de soi, le d�sir d'apprendre et des occasions de se d�velopper pleinement. Comme un certain nombre de minist�res f�d�raux ont reconnu la n�cessit� de simplifier leur Programme d'aide pr�scolaire aux Autochtones, nous avons particip� � la mise en oeuvre de projets de d�monstration dans 17 communaut�s autochtones. Elles mettent toutes � l'essai le groupement des rapports; 16 d'entre elles explorent la possibilit� d'un financement � guichet unique et six d'entre elles �tudient l'int�gration des approches du d�veloppement communautaire.

Des travaux sur l'infrastructure de la sant� ont �t� entrepris pour la gu�rison � long terme dans les communaut�s innues du Labrador. Un pavillon de ressourcement et centre de mieux-�tre, qui ex�cute un Programme d'aide pr�scolaire aux Autochtones, a ouvert ses portes en juin 2007. Par ailleurs, les maisons d'h�bergement de Natuashish et de Sheshatshiu sont op�rationnelles.

Le nombre de projets communautaires financ�s et mis en oeuvre dans le cadre de la Strat�gie nationale de pr�vention du suicide chez les jeunes Autochtones est pass� de 100 � 140. Les projets sont ax�s sur la pr�vention, le d�veloppement des comp�tences et l'�laboration de protocoles de r�ponse � des crises. Nous avons �galement entrepris des recherches pour am�liorer les connaissances sur des approches de pr�vention efficaces et l'impact du suicide chez les jeunes. Cinq projets de d�monstration sur la promotion de la sant� mentale pluriannuels sont actuellement en cours en vue de mettre � l'essai les meilleures pratiques. Dans le but de sensibiliser davantage les jeunes et d'augmenter leurs connaissances et leur ressort psychologique, le Minist�re, en collaboration avec des partenaires, a �labor� une campagne d'�ducation publique intitul�e � R�seau du respect de la vie �; a lanc� un centre d'information �lectronique pour les jeunes autochtones et les jeunes travailleurs[79] ; et a �labor� une campagne de marketing social comprenant la production d'une trousse d'outils pour les travailleurs de premi�re ligne.

Le plan d'action strat�gique de promotion de la sant� mentale des Premi�res nations et des Inuits vise l'am�lioration du mieux-�tre mental des Autochtones par un ensemble coordonn� de services de sant� mentale et de toxicomanie qui respectent les approches de gu�rison traditionnelles et culturelles de m�me que les approches r�pandues. Le plan a �t� valid� par Inuit Tapiriit Kanatami. La validation compl�te de l'Assembl�e des Premi�res nations devrait avoir lieu en 2008-2009.

Notre Minist�re a continu� de traiter des taux �lev�s de diab�te en fournissant des services � plus de 600 communaut�s des Premi�res nations et des Inuits. Le Minist�re a fourni une formation pour am�liorer les comp�tences des travailleurs communautaires sp�cialis�s dans le diab�te et augmenter le nombre de fournisseurs de services communautaires form�s. L'�tablissement d'�quipes multidisciplinaires a d�but� et se poursuivra en 2008-2009. Ces �quipes sont compos�es de responsables r�gionaux, de nutritionnistes, de coordonnateurs de soins par cas et de coordonnateurs des activit�s physiques. Une recherche participative visant � recueillir davantage de donn�es sur le pr�diab�te, le diab�te et ses complications, ainsi qu'� �laborer des strat�gies de r�duction du fardeau de la maladie a �galement �t� entreprise.

Des projets compl�mentaires de pr�vention et de promotion ont �t� termin�s, comme la publication du Guide alimentaire canadien, s'adressant particuli�rement aux Premi�res nations, aux Inuits et aux M�tis, ainsi que la mise en oeuvre d'un cadre d'interventions en s�curit� alimentaire en partenariat avec des organisations autochtones et d'autres intervenants. En plus des services fournis dans les r�serves et aux communaut�s des Inuits, le Minist�re a financ� 50 projets de pr�vention du diab�te et de promotion � l'intention des M�tis et des Inuits hors r�serve et vivant dans des villes.

Pour d�finir les le�ons et les r�percussions positives pouvant �tre int�gr�es aux efforts que nous d�ploierons � l'avenir, nous avons financ� une �valuation de l'Initiative sur le diab�te chez les Autochtones[80]. Comme ils ont cibl� les questions de mise en oeuvre, les responsables de l'�valuation ont observ� des r�sultats pr�liminaires de r�percussions positives pour la sant� qui seront examin�es dans le cadre de futures �tudes et �valuations.

Dans un effort d'att�nuation des r�percussions d'une pand�mie d'influenza, les repr�sentants de la r�gion de la C.-B. ont particip� � des activit�s d'�ducation et de planification avec les communaut�s des Premi�res nations. � ce jour, 95 % des communaut�s des Premi�res nations ont particip� � des ateliers d'�ducation, � des exercices de planification th�oriques et � l'�laboration de plans d'intervention contre les pand�mies d'influenza adapt�s aux communaut�s.

Nous avons continu� d'assurer un acc�s � des soutiens �motionnels et en sant� mentale aux anciens �l�ves des pensionnats indiens qui sont admissibles. Le nombre de travailleurs de la sant� communautaire (r�solution) est pass� de 53 en octobre 2007 � 111 en avril 2008. Quarante a�n�s des Premi�res nations ont �t� engag�s pour fournir un appui culturel. Des approches novatrices ont �t� mises en place, comme des rassemblements communautaires, des groupes et des �quipes de soutien communautaire, des cercles de gu�rison et la participation de travailleurs dans les centres de traitement du Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones. Le Minist�re a �galement soutenu la Commission de v�rit� et de r�conciliation et le Processus d'�valuation ind�pendant en assurant la disponibilit� de services d'appui � la sant� appropri�s, rapides et efficaces.

L'ensemble des sept bureaux r�gionaux disposent d'un Plan canadien de lutte contre la pand�mie d'influenza et soutiennent les 400 communaut�s des Premi�res nations dans la planification et la mise � l'essai de leurs plans et leur int�gration avec ceux des autorit�s locales, r�gionales et provinciales. Des fonds ont �galement �t� octroy�s pour l'augmentation de la r�serve nationale d'�quipement de protection personnelle, qui servira � la protection des travailleurs en soins de sant� situ�s dans les r�serves au cours d'une pand�mie.

Le Minist�re a financ� le Programme national sur les contaminants de l'environnement chez les Premi�res nations et le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord par l'entremise de six projets communautaires sur les effets sur la sant� des contaminants environnementaux dans les r�serves. L'atelier sur la salubrit� des aliments traditionnels compte tenu des contaminants environnementaux au Yukon, qui a �t� men� par le Council of Yukon First Nations avec l'appui de Sant� Canada, a permis de discuter des r�sultats concernant les aliments traditionnels.

Nous avons apport� des modifications en vue d'�laborer des avis sur l'eau potable qui sont plus coh�rents, holistiques et adapt�s � la culture afin de traiter des menaces potentielles d'origine hydrique � la sant� des communaut�s des Premi�res nations vivant au sud du 60e parall�le. En 2006-2007, � la suite d'importants investissements du Minist�re, 89 % des sites communautaires avaient acc�s � des trousses portatives d'analyse bact�riologique de l'eau potable. Cette ann�e, 95 % d'entre elles ont eu acc�s � un contr�leur communautaire de la qualit� de l'eau potable form�, ce qui repr�sente une augmentation de 8 % par rapport � l'ann�e derni�re[81].

Le comit� des Premi�res nations sur la qualit� de l'air int�rieur, qui est compos� de repr�sentants du gouvernement f�d�ral et de l'Assembl�e des Premi�res nations, a �labor� des outils d'�valuation de la gravit� des probl�mes de moisissure, qui s'adressent aux Premi�res nations vivant dans une r�serve, et des mesures � prendre pour am�liorer les conditions de logement.

Am�liorer la responsabilisation et la mesure du rendement

Les repr�sentants de la r�gion de l'Alberta ont continu� d'�laborer et de mettre en oeuvre des plates-formes de renseignements d'affaires qui faciliteront l'int�gration et la validation des donn�es ainsi que la capacit� d'analyse et d'�tablissement de rapports pour am�liorer les activit�s de surveillance de la sant�. Des prototypes de plates-formes de renseignements d'affaires qui contiennent des donn�es sur la sant� dentaire, la qualit� de l'eau et des statistiques de l'�tat civil ont �t� �labor�s au cours de la derni�re ann�e. La r�gion a �galement entrepris l'int�gration de cubes de donn�es pharmaceutiques aux syst�mes d'information g�ographique (SIG). Les cliniciens et les �pid�miologistes de l'Alberta et de la r�gion de l'Atlantique peuvent maintenant consulter des donn�es pharmaceutiques au moyen d'applications qui offrent une capacit� analytique exhaustive.

Nous avons men� diverses activit�s en vue d'am�liorer la capacit� de mesurer les indicateurs de la sant� et les enjeux les affectant de m�me que des initiatives comme des �valuations en plus de celles indiqu�es ci-devant, qui nous permettent d'�valuer les politiques, les programmes et les services et de les am�liorer.

Notre Minist�re collabore avec des partenaires � l'am�lioration de la qualit� des donn�es sur les statistiques d�mographiques et de l'�tat civil, l'esp�rance de vie, la mortalit�, les maladies infectieuses � d�claration obligatoire, la morbidit� et les d�terminants de la sant� non m�dicaux concernant les Premi�res nations vivant dans une r�serve. Le document � Profil statistique de la sant� des Premi�res nations au Canada � doit �tre publi� en 2008-2009 gr�ce � la collecte de donn�es de nombreuses sources f�d�rales, et ce, bien que nous reconnaissions les d�fis que posent la couverture et la qualit� des donn�es compte tenu de leur incoh�rence � l'�chelle nationale.

Le Minist�re a octroy�, au total, 4 millions de dollars pour que soit men�e l'� Enqu�te longitudinale r�gionale sur la sant� des Premi�res Nations �, laquelle a �t� �labor�e et administr�e par les Premi�res nations. Cette enqu�te int�gre les connaissances autochtones ancestrales et un mod�le de sant� holistique dans une conception d'enqu�te rigoureusement scientifique dont les r�sultats pr�liminaires sont pr�vus pour 2009-2010.

Sant� Canada, de concert avec les provinces et les territoires, �labore et met en oeuvre le Syst�me pancanadien de surveillance de la sant� publique (Panorama). Nous entendons faciliter sa mise en vigueur dans toutes les communaut�s des Premi�res nations simultan�ment avec la mise en oeuvre provinciale d'ici les deux � cinq prochaines ann�es.

L'Initiative d'int�gration des services de sant� (IIS), qui a �t� mise en oeuvre entre 2003 et 2006 en vue de mieux int�grer les services de sant� financ�s par le gouvernement f�d�ral au sein des communaut�s des Premi�res nations et des Inuits et ceux financ�s par les gouvernements des provinces et territories. Les communaut�s et organisations des Premi�res nations, les bureaux r�gionaux et les repr�sentants des minist�res de la Sant� provinciaux et territoriaux ou les autorit�s r�gionales de la sant� participent � l'IIS par l'entremise de huit projets pilotes, d'ateliers et d'�tudes de recherche. Selon le rapport sur l'�valuation nationale publi� en 2007-2008, des partenariats normalis�s �taient le plus susceptibles d'�tre maintenus apr�s la fin de l'appui d'un programme. Le rapport indique �galement qu'en raison des diff�rences entre l'emplacement g�ographique, la taille des fournisseurs de service et les relations d�j� �tablies entre eux, aucune approche unique ne pouvait s'appliquer � toutes les communaut�s.

La Strat�gie de gestion de l'eau des Premi�res nations a �galement fait l'objet d'une �valuation. Il a �t� d�termin�, dans le cadre de cette �valuation, que les progr�s accomplis au cours des cinq derni�res ann�es comprenaient une capacit� accrue, parmi le personnel de Sant� Canada et les communaut�s des Premi�res nations, de prendre des �chantillons d'eau potable du robinet et d'en analyser la qualit�. Les recommandations formul�es seront trait�es par l'entremise du Plan d'action pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux us�es des Premi�res nations.

Description et d�tails du financement des programmes et services

Dans le RPP, le Minist�re a d�fini les sous-activit�s dans le cadre de l'Architecture des activit�s de programme qui �taient la base organisationnelle de nos initiatives parmi les priorit�s �nonc�es auparavant. Les tableaux ci-apr�s illustrent les d�tails relatifs � notre utilisation des ressources, aux r�sultats pr�vus, aux indicateurs de rendement et aux r�sultats obtenus pour chacune de ces sous-activit�s.

Programmes de sant� communautaire des Premi�res nations et des Inuits

Les programmes de sant� communautaire des Premi�res nations et des Inuits soutiennent les initiatives communautaires dans trois domaines : enfants et jeunes, pr�vention des maladies chroniques et des blessures, sant� mentale et toxicomanies. Les programmes communautaires ax�s sur les enfants et les jeunes ont pour objet d'am�liorer la sant� des m�res, des nourrissons et des familles ainsi que d'appuyer le d�veloppement des enfants[82]. Les programmes communautaires de pr�vention des maladies chroniques et des blessures non intentionnelles offrent des services qui aident � r�duire les taux de maladies chroniques, comme le diab�te de type 2, et de blessures[83]. Enfin, en ce qui concerne la sant� mentale et les toxicomanies, l'objectif est d'offrir des activit�s de pr�vention et de promotion dans les r�serves et les communaut�s des Iuits pour am�liorer leur bien-�tre physique, social, �motionnel et spirituel.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
340,7 334,6 331,8


R�sultats escompt�s : Am�lioration du continuum des programmes et des mesures de soutien dans les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre de communaut�s participant aux programmes
  • Le Programme de soins de sant� de la m�re et de l’enfant qui s'adresse aux femmes enceintes des Premi�res nations et aux familles ayant des nourrissons et de jeunes enfants vivant dans une r�serve a soutenu 76 projets dans 176 communaut�s. En Ontario, nous avons am�lior� les services provinciaux li�s � la sant� de la m�re et de l'enfant.
  • Plus de 600 communaut�s des Premi�res nations ont eu acc�s au Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues[84], au Programme national de lutte contre l'abus de solvants chez les jeunes et � des programmes de sant� et de bien-�tre mental; 140 projets communautaires de pr�vention du suicide ont �t� men�s.
 
  • Am�lioration du soutien au bien-�tre culturel et mental fourni � jusqu'� 80 000 anciens �l�ves des pensionnats indiens.
  • Plus de 300 communaut�s des Premi�res nations ont acc�s aux programmes d'aide pr�scolaire aux Autochtones.
  • Plus de 600 communaut�s ont acc�s � des services de promotion de la sant� et de pr�vention du diab�te.


R�sultats escompt�s : Accroissement de la participation des personnes, des familles et des communaut�s des Premi�res nations et des Inuits aux programmes et aux mesures de soutien
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre et type de participants aux programmes, par type de programme

Nombre de centres de traitement par type

  • Environ 9 000 enfants ont particip� � des programmes d'aide pr�scolaire aux Autochtones vivant dans les r�serves.
  • L'ensemble des 80 000 anciens �l�ves des pensionnats indiens et leur famille ont maintenant acc�s � des soutiens en sant� par l'entremise du Programme de soutien en sant� - r�solution des questions des pensionnats indiens[85].
  • Au total, 54 centres de traitement de l'abus de l'alcool et des drogues et sept centres de traitement de l'abus de solvants chez les jeunes sont en activit�.

 Protection de la sant� des Premi�res nations et des Inuits

Sant� Canada collabore avec les provinces et les communaut�s des Premi�res nations afin d'appuyer un syst�me de sant� publique dans les r�serves qui offre des services de base : la lutte contre les maladies infectieuses et leur surveillance, l'enseignement pr�natal, la vaccination et services d'hygi�ne du milieu (analyses de l'eau potable, inspections en sant�, etc.).


R�sultats escompt�s : Am�lioration de l'acc�s aux programmes de lutte contre les maladies transmissibles et de pr�vention de celles ci pour les personnes, les familles et les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre et pourcentage de communaut�s participant aux programmes
  • Toutes les communaut�s des Premi�res nations vivant dans les r�serves re�oivent de l'appui concernant les programmes de lutte contre les maladies transmissibles et de pr�vention de celles-ci.
  • Les communaut�s inuites vivant au sud du 60e parall�le re�oivent du soutien financier gr�ce � un accord de contribution ou indirectement par des organisations autochtones nationales ou des accords de transfert.
R�sultats escompt�s : Am�lioration de la gestion des risques sanitaires d'origine environnementale
Nombre de communaut�s ayant acc�s � un contr�leur communautaire de la qualit� de l'eau potable
  • 94,9 % des communaut�s avaient acc�s � un contr�leur communautaire de la qualit� de l'eau potable form�.
Nombre de communaut�s ayant acc�s � des trousses d'analyse sur place des param�tres bact�riologiques
  • 89,3 % des communaut�s avaient acc�s � des trousses de laboratoire portatives servant � l'analyse bact�riologique sur place de l'eau potable.
Nombre de sites contamin�s assainis
  • 44 des 56 sites contamin�s ont �t� assainis.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
80,5 79,4 72,9

Soins de sant� primaires des Premi�res nations et des Inuits

Sant� Canada fournit des traitements en soins de sant� primaires tous les jours, 24 heures sur 24, directement ou par l'entremise de fonds, dans 76 postes de soins infirmiers situ�s dans des r�serves �loign�es, o� aucun service provincial n'est rapidement et facilement disponible. Le Minist�re finance des soins de sant� communautaires ou � domicile, y compris des soins infirmiers, personnels ou de rel�ve ou, encore, assure leur acc�s, dans les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits.


R�sultats escompt�s : Am�lioration de l'acc�s � des programmes et � des services de soins primaires pour les personnes, les familles et les communaut�s des Premi�res nations et des Inuits
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre et pourcentage de communaut�s participant aux programmes
  • 94 % des communaut�s des Premi�res nations ont acc�s � des services de soins � domicile (97 % de la population admissible).
  • 100 % des communaut�s des Inuits ont acc�s � des services de soins � domicile (100 % de la population admissible).
  • Des soins de sant� primaires sont disponibles dans environ 200 communaut�s �loign�es.


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
264,4 271,9 309,2

Soins de sant� non assur�s (suppl�mentaires) destin�s aux Premi�res nations et aux Inuits

Le programme des Services de sant� non assur�s (SSNA) offre � environ 800 000 membres admissibles des Premi�res nations et des Inuits une gamme d�finie de produits et de services m�dicaux n�cessaires en sant� qui ne sont pas couverts par les r�gimes d'assurance priv�s, des programmes provinciaux et territoriaux de services de sant� ou sociaux ou d'autres programmes financ�s par des fonds publics. Les services offerts dans le cadre du programme des SSNA couvrent divers m�dicaments sur ordonnance, des soins dentaires, des soins de la vue, des fournitures et �quipements m�dicaux, des services de sant� mentale (intervention � court terme en situation de crise), le transport pour des services m�dicaux non disponibles dans les r�serves ou dans la communaut� de r�sidence, et les primes d'assurance-maladie en Alberta et en Colombie-Britannique. Un rapport annuel sur le Programme est offert s�par�ment[86].


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
939,8 1 039,0 1 029,0

Appui � l'infrastructure et la gouvernance du syst�me de sant� des Premi�res nations et des Inuits

L'appui � l'infrastructure et la gouvernance en sant� visent � accro�tre le contr�le des Premi�res nations et des Inuits sur les programmes de sant�, � �tablir une infrastructure et des services appropri�s pour les Premi�res nations et les Inuits et � am�liorer la capacit� de produire et d'utiliser des donn�es sur la sant�. Les activit�s comprennent : �tablissements de sant�; planification et gestion de la sant�; renforcement des capacit�s; consultation et liaison; int�gration et coordination des services de sant�; intendance et recherche en sant�; gestion des connaissances et de l'information; ressources humaines en sant�; services de cybersant�[87]; et agr�ment des services de sant�.


R�sultats escompt�s : Augmentation du nombre de programmes d'int�gration des �tudiants autochtones en sant� dans les �tablissements postsecondaires, de facilitation de l'acc�s pour ces derniers et de soutien
Indicateurs de rendement R�sultats
Nombre de programmes d'int�gration des �tudiants, de facilitation de l'acc�s pour ces derniers et de soutien 32 projets ont �t� financ�s :
  • 18 programmes d'int�gration, de facilitation de l'acc�s et/ou programmes de mobilit� verticale;
  • 14 programmes de soutien aux �tudiants.
R�sultats escompt�s : Faciliter l'adaptation des curriculums en m�decine, en nursing et en autres soins de sant� afin d'augmenter la sensibilisation culturelle des m�decins, des infirmi�res et des autres professionnels de services de sant�
Nombre de facult�s des sciences de la sant� qui adaptent leurs programmes pour am�liorer la comp�tence culturelle des fournisseurs de soins de sant�
  • 29 projets d'�ducation postsecondaire ont �t� financ�s en vue d'adapter les programmes de sciences de la sant� pour augmenter la comp�tence culturelle.
  • Un cadre relatif � la comp�tence culturelle a �t� �labor� et doit �tre mis en oeuvre dans l'ensemble des 17 facult�s de m�decine.
R�sultats escompt�s : Augmentation du financement disponible par des bourses d'�tudes pour aider les �tudiants autochtones, inuits et m�tis dans leurs �tudes les menant � une carri�re dans le domaine de la sant�
Nombre d'�tudiants autochtones qui ont re�u des bourses d'�tudes les menant � une carri�re dans le domaine de la sant�
  • Gr�ce � la National Aboriginal Achievement Foundation, 247 bourses d'�tudes ont �t� remises � des �tudianst des Premi�res nations, des Inuits et des M�tis les menant � une carri�re dans le domaine de la sant�.
  • Gr�ce au Ralliement national des M�tis, 376 �tudiants m�tis ont re�u des bourses d'�tudes les menant � une carri�re dans le domaine de la sant�.
R�sultats escompt�s : �tablissements de sant�
Nombre d'�tablissements de sant�
  • Soutenus par les b�n�ficiaires - 948
  • Soutenus par Sant� Canada - 34
R�sultats escompt�s : Acc�s � des services de sant� de qualit�
Nombre d'�tablissements de sant� et de services accr�dit�s
  • 65 organisations des Premi�res nations ont demand� l'accr�ditation de leurs services de sant�.
R�sultats escompt�s : Am�lioration de l'acc�s � la cybersant� dans les communaut�s et les r�gions des Premi�res nations et des Inuits
Nombre de sites de cybersant� d�ploy�s par communaut� et par r�gion

Nombre de communaut�s branch�es � Internet

 

  • 156 sites de cybersant� �taient actifs dans les communaut�s des Premi�res nations; 72 autres sites en sont � l'�tape finale de la planification ou du d�ploiement.
  • Environ 90 % des communaut�s ont acc�s � Internet sous une forme ou une autre (donn�e datant de 2007).
R�sultats escompt�s : Appartenance � la communaut�, surveillance efficace et capacit� de g�rer et d'administrer des programmes et des services de sant� par les Premi�res nations et les Inuits
Nombre d'accords de contribution, par type[88]
  • Souples - 2   • Transferts - 158   • Transitoires - 82   •  Int�gr�s - 208
  • G�n�raux - 1 230   • �tablis - 2


Ressources financi�res (en millions de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
505,5 540,5 484,7



Section III : Renseignements suppl�mentaires

Lien du Minist�re avec les r�sultats du gouvernement


Activit� de programme D�penses r�elles 2007-2008 Lien avec un r�sultat du gouvernement du Canada
R�sultat strat�gique 1 : Am�lioration des connaissances afin de r�pondre aux priorit�s en mati�re de sant� et de soins de sant�
Politique, planification et information en sant� 1 357,2 Canadiens en sant�

Un monde s�curitaire et s�curis� gr�ce � la coop�ration internationale

R�sultat strat�gique 2 : Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs et � des renseignements en vue de choix des choix sains
Produits de sant� et aliments 307,9 Canadiens en sant�
R�sultat strat�gique 3 : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et de substances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains
Environnements sains et s�curit� des consommateurs 334,4 Canadiens en sant�

Un environnement propre et sain

R�glement sur les produits antiparasitaires 58,9 Canadiens en sant�
R�sultat strat�gique 4 : De meilleurs r�sultats de sant� et r�duction des in�galit�s en sant� entre les Premi�res nations et Inuits et les autres Canadiens
Programmes et services � l'intention des Premi�res nations et des Inuits 2 227,6 Canadiens en sant�
Total 4 286  


Lien du Minist�re avec les r�sultats du gouvernement
Activit� de programme D�penses r�elles 2007-2008 Lien avec un r�sultat du gouvernement du Canada
R�sultat strat�gique 1 : Am�lioration des connaissances afin de r�pondre aux priorit�s en mati�re de sant� et de soins de sant�
Politique, planification et information en sant� 1 357,2 Canadiens en sant�

Un monde s�curitaire et s�curis� gr�ce � la coop�ration internationale

R�sultat strat�gique 2 : Acc�s � des produits de sant� et � des aliments efficaces et s�rs et � des renseignements en vue de choix des choix sains
Produits de sant� et aliments 307,9 Canadiens en sant�
R�sultat strat�gique 3 : R�duction des risques pour la sant� et l'environnement de produits et de substances r�glement�s et milieux de vie et de travail plus sains
Environnements sains et s�curit� des consommateurs 334,4 Canadiens en sant�

Un environnement propre et sain

R�glement sur les produits antiparasitaires 58,9 Canadiens en sant�
R�sultat strat�gique 4 : De meilleurs r�sultats de sant� et r�duction des in�galit�s en sant� entre les Premi�res nations et Inuits et les autres Canadiens
Programmes et services � l'intention des Premi�res nations et des Inuits 2 227,6 Canadiens en sant�
Total 4 286  

Tableau 1: Comparaison des d�penses pr�vues et des d�penses r�elles

Le pr�sent tableau �tablit une comparaison entre le Budget principal des d�penses, les d�penses pr�vues, les autorisations totales et les d�penses r�elles pour le dernier exercice, ainsi que des donn�es historiques sur les d�penses r�elles.

La hausse de 8,4 millions de dollars entre le Budget principal des d�penses et les d�penses pr�vues d�coule du financement pr�vu pour le Programme de soutien en sant� - R�solution des questions des pensionnats indiens, et la mise en oeuvre de la Politique sur la v�rification interne.

La hausse de 1 364,2 millions de dollars entre les d�penses pr�vues et les autorisations totales d�coule des nouvelles initiatives de programmes et des fonds de durabilit� vers�s dans le Budget suppl�mentaire des d�penses, qui comprend une indemnit� pour les personnes infect�es par le virus de l'h�patite C par l'entremise du syst�me canadien d'approvisionnement en sang avant 1986 et apr�s 1990, ainsi que des fonds pour Inforoute Sant� du Canada et l'Institut canadien d'information sur la sant� (ICIS).

La diff�rence de 114,9 millions de dollars entre les autorisations totales et les d�penses r�elles d�coule principalement :

  • de la p�remption de l'affectation � but sp�cial du Conseil de la sant�;
  • des retards dans le Programme de soutien en sant� - R�solution des questions des pensionnats indiens;
  • de la p�remption des affectations bloqu�es qui comprennent :
    • la mise en oeuvre du report du Programme de r�glementation de la qualit� de l'air;
    • le report du Fonds des initiatives communautaires de la Strat�gie antidrogue;
    • le report de la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer (partie II);
    • le report du suivi sur la r�union des premiers ministres et des dirigeants autochtones;
    • le r�gime d’acc�s aux m�dicaments.

 

Activit�s de programme

 

2005-2006
D�penses r�elles

 

2006-2007
D�penses r�elles

2007 - 2008
Budget
principal
D�penses pr�vues (1) Total des
autorisations (2)
D�penses r�elles
(2)
Politique, planification et information en sant�

375,1

290,4

263,7

263,7

1 399,2

1 357,2

Produits de sant� et     aliments

256,9

262,3

257,2

257,4

316,5

307,9

Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs

277,9

294,1

333,5

333,8

357,0

334,4

R�glement sur les produits antiparasitaires

54,6

62,7

50,8

50,9

62,8

58,9

Sant� des Premi�res nations et des Inuits

1 927,5

2 088,0

2 123,1

2 130,9

2 265,4

2 227,6

Total

2 892,0

2 997,5

3 028,3

3 067,7

4 400,9

4 286,0

 
Moins : revenus non disponibles

(19,8)

(51,8)

0,0

(8,9)

(8,9)

(48,5)

Plus : co�t des services re�us � titre gracieux *

85,6

91,9

0,0

81,6

81,6

80,3

Co�t net pour le Minist�re

2 957,8

3 037,6

3 028,3

3 109,4

4 473,6

4 317,8

 
�quivalents temps plein

8 544

8 686

8 825

8 825

9 178

8 899


1) Donn�es tir�es du Rapport sur les plans et les priorit�s de 2007-2008
2) Donn�es tir�es des Comptes publics 2007-2008
* Les Services re�us � titre gracieux comprennent les locaux fournis par TPSGC, les contributions de l'employeur aux primes  d'assurance des employ�s, les indemnisations des accident�s du travail par D�veloppement Canada et les services re�us de Justice Canada.


Tableau 2 : Postes vot�s et l�gislatifs
Poste vot� 2007 - 2008
Budget
principal
D�penses pr�vues (1) Autorisations total
(2)
D�penses r�elles
(2)
Sant� Canada
1 D�penses de fonctionnement

1 691,0

1 691,8

1 880,5

1 823,3

5 Subventions et contributions

1 225,8

1 233,3

1 315,3

1 258,0

(S) Traitement et allocation d'automobile du Ministre

0,1

0,1

0,1

0,1

(S) Paiement des services de sant� assur�s et des services compl�mentaires de sant�

-

-

0,0

0,0

(S)  Utilisation des produits de l'ali�nation de biens exc�dentaires de l'�tat

-

-

0,5

0,1

(S)  Remboursement des revenus de l'exercice pr�c�dent

-

-

0,3

0,3

(S)  Droits des agences de recouvrement

-

-

0,0

0,0

(S)  Montants adjug�s par la cours

-

-

0,0

0,0

(S) Personnes ayant contract� l'h�patite C par le syst�me d'approvisionnement en sang avant 1986 et apr�s 1990.

-

-

1 023,5

1 023,5

(S) Inforoute Sant� du Canada

-

-

38,7

38,7

(S) Mise en application de la Loi

-

-

30,0

30,0

(S) Contributions aux r�gimes d'avantages sociaux des employ�s

111,4

111,5

112,0

112,0

Total du Minist�re

3 028,3

3 036,7

4 400,9

4 286,0


Tableau 3: Sources de revenus disponibles et des revenus non disponibles - (en millions de dollars)

Le tableau qui suit pr�sente l'ensemble des revenus disponibles par activit� de programme/Direction g�n�rale et des revenus non disponibles par classement et par source.

Les revenus disponibles proviennent des droits d'utilisation ou du recouvrement du co�t des services minist�riels. Ces revenus, internes et externes au gouvernement, lui sont pour la plupart externes.

Les revenus non disponibles sont montr�s par source afin d'exprimer les donn�es dans un format utile. Le Minist�re n'est pas autoris� � d�penser ces revenus.


Revenus disponibles
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Revenus r�els Revenus r�els Budget principal Revenus pr�vus Total des autorisations Revenus r�els
Activit� de programme / direction g�n�rale
Produits de sant� et aliments
Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments
37.7
40.7
41.2
41.2
41.2
40.7
Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs
Direction g�n�rale de la sant� environnementale et de la s�curit� des consommateurs
12.0
12.5
15.7
15.7
15.7
14.7
R�glement sur les produits antiparasitaires
Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire
5.9
7.4
7.0
7.0
7.0
8.2
Sant� des Premi�res nations et des Inuits
Direction g�n�rale de la sant� des Premi�res nations et des Inuits
3.4
3.2
5.4
5.4
5.4
4.1
 
Total des revenus disponibles
58.9
63.8
69.3
69.3
69.3
67.7


Revenus non disponibles
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Revenus r�els Revenus r�els Budget principal Revenus pr�vus Total des autorisations Revenus r�els
Activit� de programme / direction g�n�rale
Principal classement et principale source
Revenus non fiscaux
Remboursement des d�penses
10.0
40.2
32.0
Vente de biens et de services exc�dentaires de l'�tat
2.6
3.5
5.8
Autres droits et frais
7.0
7.9
8.9
8.9
10.4
Produits de l'ali�nation de biens exc�dentaires de l'�tat
0.2
0.2
0.3
Divers revenus non fiscaux
0.0
0.0
 
Total des revenus non fiscaux
19.8
51.8
0.0
8.9
8.9
48.5
 
Total des revenus
78.7
115.6
69.3
78.2
78.2
116.2

Le tableau exclut les sommes relatives � l'Agence de la sant� publique du Canada (ASPC).

Tableau 4a : Loi sur les frais d'utilisation


1 - Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments
  2007 - 2008 Ann�es de planification
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'�tablis�sement des frais Derni�re modification Recettes pr�vues (000 $) Recettes r�elles (000 $) Co�t total (000 $) Norme de rendement R�sultats en mati�re de rendement Exercice Recettes pr�vues (000 $) Co�t total estim� (000 $)
Autorisation de vendre un m�dicament R�glemen�taire (R) Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) D�c. 1994 8 000 8 185 35 147 120 jours civils pour la mise � jour de la Base de donn�es sur les produits pharmaceutiques 100 % en de�� de 120 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
8 035
18 500
18 988
36 075
37 027
38 005
Certificat d'exportation de drogues (produits pharmaceutiques) Autre (O) Pouvoir minist�riel de conclure un march� Mai 2000 110 100 397 5 jours ouvrables pour la d�livrance du certificat 95 % des certificats d�livr�s en de�� de 5 jours ouvrables 2008-09
2009-10
2010-11
105
157
161
408
418
429
Licence d'�tablissement de produits pharmaceutiques R LGFP D�c. 1997 5 200 5 490 9 403 250 jours civils pour la d�livrance/renouvellement de la licence 90 % des licences d�livr�es/renouvel�es en de�� de 250 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
6 014
13 900
14 267
9 651
9 906
10 168
Fiche ma�tresse de m�dicaments O Pouvoir minist�riel de conclure un march� Janv. 1996 130 178 415 30 jours civils 100 % en de�� de 30 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
150
378
388
425
437
448
�valuation des pr�sentations de drogues (produits pharmaceutiques et biologiques) R LGFP Ao�t 1995 21 000 20 598 70 144 D�lai d'examen jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils) D�lai moyen d'examen jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils) 2008-09
2009-10
2010-11
21 275
49 600
50 909
75 083
77 065
79 099
              PDN : Priorit� NSA = 180
PDN : AC-c/NSA = 200
PDN : AC-c Clin / C&F = 200
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C&F=300
PDN : Clin seulement = 300
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : �tiquetage seulement = 60
PADN : C&F/�tiquetage = 180
PADN : Comp/C&F = 180
SPDN : Priorit� Clin seulement = 180
SPDN : Priorit� Clin / C&F = 180
SPDN : AC-c Clin / C&F = 200
SPDN : AC-c Clin seulement = 200
SPDN : Clin/C&F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C&F = 180
SPDN : C&F / �tiquetage = 180
SPDN : Rx � VL (changement) PNI = 180
SPDN : Rx � VL - Nouvelle indication = 300
SPDN : �tiquetage seulement = 60
SPDN-C : Clin seulement =300
SPADN : Comp / C&F = 180
SPADN : C&F / �tiquetage = 180
SPADN : �tiquetage seulement = 60
DIN avec donn�es = 210
DIN formule seulement = 180
Produits pharmaceutiques
PDN : Priorit� NSA = 178
PDN : AC-c/NSA = 199
PDN : NSA = 279
PDN : Clin/C&F = 259
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : �tiquetage seulement = 34
PADN : C&F/�tiquetage = 170
PADN : Comp/C&F = 174
SPDN : Priorit� Clin seulement = 180
SPDN : AC-c Clin / C&F = 295
SPDN : AC-c Clin seulement = 197
SPDN : Clin/C&F = 281
SPDN : Clin seulement = 257
SPDN : Comp/C&F = 169
SPDN : C&F / �tiquetage = 151
SPDN : Rx � VL - Nouvelle indication = 299
SPDN : �tiquetage seulement = 54
SPDN-C : Clin seulement = 268
SPADN : Comp / C&F = 176
SPADN : C&F / �tiquetage = 176
SPADN : �tiquetage seulement = 84
DINA avec donn�es = 356
DINA formule seulement = 197
DIND avec donn�es = 204
DIND formule seulement = 153
Produits biologiques
PDN : Priorit� NSA = 180
PDN : Priorit� Clin/C&F = 180
PDN : AC-c/NSA = 200
PDN : NSA = 292
PDN : Clin/C&F = 275
SPDN : Clin/C&F = 265
SPDN : Clin seulement = 263
SPDN : C&F / �tiquetage = 157
DINB avec donn�es = 87
DINB formule seulement = 185
     
Demande d'homologation de mat�riels m�dicaux R LGFP Ao�t 1998 3 400 3 635 21 351 D�lai jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils) D�lai jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils) 2008-09
2009-10
2010-11
3 500
7 200
7 390
21 914
22 493
23 087
Classe II = 15
Classe II modif. = 15
Classe II �tiquette priv�e = 15
Classe II modif. �tiquette priv�e = 15
Classe III = 60
Classe III modif. = 60
Classe IV = 75
Classe IV modif. = 75
Classe II = 11
Classe II modif. = 9
Classe II �tiquette priv�e = 12
Classe II modif. �tiquette priv�e = 8
Classe III = 49
Classe III modif. = 48
Classe IV = 74
Classe IV modif. = 66
Autorisation de vente de mat�riel m�dical homologu� R LGFP Ao�t 1998 1 750 1 824 10 519 20 jours civils de l'�ch�ance pour la r�ception de l'avis annuel de mise � jour de la Base de donn�es des listes des instruments m�dicaux homologu�s en vigueur (MDALL) 100 % en de�� de 20 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
1 800
6 300
6 466
10 796
11 081
11 374
Autorisation d'�tablissement de mat�riels m�dicaux R LGFP Janv. 2000 2 163 3 179 5 415 120 jours civils pour la d�livrance/renouvellement de la licence 98 % des licences d�livr�es/
renouvel�es en de�� de 120 jours civils
2008-09
2009-10
2010-11
 2 700
13 900
14 267
 5 558
 5 704
5 855
�valuation des drogues v�t�rinaires R LGFP Mars 1996 600 467 8 152 D�lai d'examen jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils) D�lai moyen d'examen jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils) 2008-09
2009-10
2010-11
600
600
616
8 367
8 588
8 815
PDN, SPADN = 300
SPDN = 240
SPADN = 240
Admin = 90
DIN = 120
MP = 90
PDNR/CEE = 60
�tiquettes = 45
Distribution de m�dicaments d'urgence = 2
PDN = 562
SPADN = 474
SPDN = 334
SPADN = 439
Admin = 43
DIN = 132
MP = 140
PDNR/CEE = 48
�tiquettes = 47
100+ % en de�� de 2 jours
Total partiel (R)       42 113 43 378 160 131     2008-09
2009-10
2010-11
43 924
110 000
112 904
167 444
171 865
176 402
Total partiel (O) 240 278 812 2008-09
2009-10
2010-11
255
535
549
833
855
878
Total 42 353 43 656 160 943 2008-09
2009-10
2010-11
44 179
110 535
113 452
168 277
172 719
177 280
B. Date de derni�re modification :
C. Autres renseignements : Sigles
PDN : pr�sentation de drogue nouvelle
SPDN : suppl�ment � une pr�sentation de drogue nouvelle
PADN : pr�sentation abr�g�e de drogue nouvelle
SPADN : suppl�ment � une pr�sentation abr�g�e de drogue nouvelle
DIN : demande d'identification num�rique de drogue
PDNR : pr�sentation de drogue nouvelle de recherche
CEE : certificat d'�tudes exp�rimentales
MP : modification n�cessitant un pr�avis
NSA : nouvelle substance active
VL : en vente libre
Rx : ordonnance
Clin : clinique
Comp : biologique comparative, clinique ou pharmacodynamique
C&F : chimie et fabrication
AC-c : avis de conformit� avec conditions
Objectifs d�taill�s de rendement
M�dicaments � usage humain
Mat�riels m�dicaux
M�dicaments v�t�rinaires
Donn�es d�taill�es de rendement

Les recettes pr�vues et r�elles sont d�clar�es en comptabilit� de caisse modifi�e.
Les donn�es sur les co�ts ont �t� �labor�es � l'aide de la structure de codage de l'Architecture des activit�s de programme selon les directives du Conseil du Tr�sor.

La Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments (DGPSA) fait prendre aux intervenants une part active � l'�laboration d'un cadre de recouvrement des frais assorti de normes de service appropri�es. Le cadre initial a vu le jour en 2006-2007 et a �t� mis en consultation en avril de la m�me ann�e. Ces consultations ont continu� en 2007-2008 avec le Cadre de recouvrement des co�ts : Avis officiel de proposition de frais pour les m�dicaments pour usage humain et les mat�riels m�dicaux, une proc�dure relative aux plaintes et deux comit�s consultatifs ind�pendants. La proposition de frais et de normes de service devrait �tre d�pos�e au Parlement � l'automne de 2008 et la mise en oeuvre est pr�vue pour l'exercice 2009-2010.

Une r�vision des frais et des normes de service est en cours en ce qui concerne les m�dicaments v�t�rinaires, mais aucune proposition pr�cise n'a �t� pr�sent�e aux intervenants.



2 - Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
  2007-2008 Ann�es de planification
A. Frais d'utili�sation Type de frais Pouvoir d'�tablis�sement des frais Derni�re modifi�cation Recettes pr�vues
(000 $)
Recettes r�elles
(000 $)
Co�t total
(000 $)
Norme de rendement R�sultats en mati�re de rendement Exer�cice Recettes pr�vues
(000 $)
Co�t total estim�
(000 $)
Droits � acquitter pour le Service d'�valua�tion des demandes relatives aux produits antipa�rasitaires R�glemen�taire (R) Loi sur les produits antipara�sitaires (LPA) Avril 1997 3 490. 4 471. 40 501 (comprend l'affectation aux services internes de Sant� Canada) L'objectif est de 90 % pour le traitement dans les d�lais indiqu�s des pr�sentations de toutes les cat�gories.

Cat�gorie A
Norme - 550 jours Demande de l'utilisateur
Homologation de produits � usage limit� (PHULDU) - 365 jours

Cat�gorie B
Norme/priorit� - 365 jours

Cat�gorie C
Norme - 180 ou 225 jours

Cat�gorie D
PIPAFE - 32 jours; UIP - 56 jours
PHULDU - 60 jours et fiche ma�tresse - 21 jours

Cat�gorie E
Nouvelle substance active aliments -365 jours
Nouvelle substance active non-aliments - 165 jours

 

Cat�gorie A = 48 %

Cat�gorie B = 72 %

Cat�gorie C = 88 %

Cat�gorie D = 93 %

Cat�gorie E = 43 %

Au premier semestre de 2007-2008, l'ARLA a homologu� plus de nouvelles substances actives (cat�gorie A) que dans tout l'exercice 2006-2007. Il y a aussi eu augmentation de 40 % du nombre de pr�sentations re�ues de cat�gorie A. Notons �galement que la taille et la complexit� des pr�sentations se sont accrues � cause du nombre d'usages limit�s ajout�s � une nouvelle substance active, ainsi que de l'�volution de la science.

08-09
09-10
10-11
7 990
7 990
7 990
67 461.
69 622
71 683.
  (r�gime des cr�dits nets) (com�prend l'affec�tation (15 000 $ par an) aux services internes de Sant� Canada)
Frais � acquitter pour le droit ou le privil�ge de fabriquer ou de vendre un produit antipara�sitaire au Canada et frais aff�rents � l'�tablis�sement d'une limite maximale de r�sidus pour un tel produit R Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) Avril 1997 4 500. 4 641. 26 598. Les frais aff�rents au droit ou au privil�ge de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada sont factur�s int�gralement au plus tard le 30 avril de chaque exercice. 100 % de toutes les factures produites au plus tard le 30 avril 2007.      
Total       7 990 9 112 67 099     08-09
09-10
10-11
TOTAL
  7 990
  7 990
  7 990
 23 970
 7 461.  9 622.
 1 683.
208 766.
B. Date de derni�re modification
C. Autres renseignements

S'il y a lieu, commencer � entrer le texte ici (sinon supprimer).


3 - Direction g�n�rale des services de gestion
 
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'�tablis�sement des frais Derni�re modification 2007-2008 Ann�es de planification
Recettes pr�vues
(000 $)
Recettes r�elles
(000 $)
Co�t total
(000 $)
Norme de rendement R�sultats en mati�re de rendement1 Exercice   Recettes pr�vues
(000 $)
Co�t total estim�
(000 $)
Frais impos�s de traitement des demandes relevant de la Loi sur l'acc�s � l'information (LAI) Autres produits et services (O)  Loi sur l'acc�s � l'information 1992 20,93 $ 12,0 $ 1 740 $ R�ponse donn�e en de�� de 30 jours apr�s r�ception de la demande; le d�lai de r�ponse peut �tre prolong� en vertu de l'article 9 de la LAI. Un avis de prorogation de d�lai doit �tre envoy� en de�� de 30 jours apr�s r�ception de la demande.

La Loi sur l'acc�s � l'information donne plus de d�tails � ce sujet.

Sur 1 520 demandes, on a donn� la suite voulue � 1 164 (76,6 %) pendant l'exercice 2007-2008.

Le Minist�re a pu r�pondre en 30 jours ou moins � 444 (38,1 %) des cas trait�s : pour le reste des cas, il a r�pondu � 163 (14,0 %) dans les 31 � 60 jours, � 260 (22,3 %) dans les 61 � 120 jours et � 297 (25,5 %) dans les 121 jours et plus.

2007-08
2008-09
2009-10
13,00 $
13,00 $
13,00 $
1 400 $
1 400 $
1 400 $
  Voir la note 2 � la section C - Autres renseigne�ments Voir la note 3 � la section C - Autres renseignements
 
Total partiel (R)         0 $ 0 $     Total partiel
2007-08
13,00 $ 1 400 $
Total partiel 2008-09 13,00 $ 1 400 $
Total partiel (O) 12,0 $ 1 740 $ Total partiel 2009-10 13,00 $ 1 400 $
Total 12,0 $ 1 740 $ Total 39,00 $ 4 200 $
B. Date de derni�re modification : s.o.
C. Autres renseignements

1. Il s'agit de pr�visions fond�es sur les recettes r�elles de l'exercice 2006-2007. En raison de la nature et de la complexit� variable des demandes d'acc�s � l'information, on ignore quels frais seront applicables avant d'avoir trait� la demande. Dans certaines circonstances, on peut renoncer � ces frais.

2. Co�ts directs estimatifs qui sont aff�rents aux demandes d'acc�s � l'information.


Tableau 4b : Politique sur les normes de service li�es aux frais externes


1 - Direction g�n�rale de la sant� environnementale et de la s�curit� des consommateurs (DGSESC)
Frais d'utilisation Norme de service R�sultats en mati�re de rendement Consultation des parties prenantes
Produits, services et structure de frais des Services nationaux de dosim�trie (P, S&F SND) Fournir des services opportuns, adapt�s et fiables � 95 000 travailleurs de 12 700 groupes :

(i) enregistrement et inspection des dosim�tres re�us en moins de 48 heures;

(ii) signalement des expositions sup�rieures aux limites r�glementaires dans les 24 heures;

(iii) dosim�tres quittant les locaux du SND de dix � treize jours avant la date d'�change;

(iv) retour des messages (t�l�phone, courriel) dans les 24 heures;

(v) information sur le compte mise � jour dans les 48 heures;

(vi) dosim�tres additionnels demand�s exp�di�s dans les 24 heures;

(vii) rapports d'exposition pour le service r�gulier envoy�s dans les dix jours de la r�ception des dosim�tres.

Des services opportuns, adapt�s et fiables ont �t� fournis � 95 000 travailleurs de 12 700 groupes. Les normes ont �t� respect�es de la fa�on suivante :

(i) > 99 % enregistrement et inspection des dosim�tres re�us en moins de 48 heures;

(ii) 100 % signalement des expositions sup�rieures aux limites r�glementaires dans les 24 heures;

(iii) > 99% dosim�tres quittant les locaux du SND de dix � treize jours avant la date d'�change;

(iv) > 99% retour des messages dans les 24 heures;

(v) > 99% information sur le compte mise � jour dans les 48 heures;

(vi) > 99% dosim�tres additionnels demand�s exp�di�s dans les 24 heures;

(vii) 65% rapports d'exposition pour le service r�gulier envoy�s dans les dix jours de la r�ception des dosim�tres.

Les SND g�rent les contacts avec les clients sur une base quotidienne par le truchement du t�l�phone, du courriel et d'autres outils de communication. Pr�s de 51 000 interactions ont eu lieu en vue de conna�tre les nouveaux besoins des clients. Cela permet aux SND de mesurer la satisfaction par rapport au niveau de service, et d'avoir un aper�u des besoins du point de vue des nouveaux services et produits. Les SND consignent et �valuent la r�troaction des clients (compliments et critiques) au moyen d'une base de donn�es �lectronique centralis�e directement reli�e au syst�me du centre d'appels. De l'information additionnelle sur le service est obtenue au cours des contacts r�guliers avec les clients et, au besoin, au moyen de questionnaires de d�part. Cette ann�e, les SND inviteront des clients choisis � r�pondre � un questionnaire sur le service. Sur une base de plus de 510 000 lectures de dosim�tre annuellement, le taux de satisfaction � l'�gard des SND est de plus de 99,9 %.
Services de certificats de contr�le sanitaire des navires (anciennement les Services de d�ratisation) Sant� Canada fournit un service de sept jours dans les ports d�sign�s, et toutes les demandes re�oivent une r�ponse dans les 48 heures.
Voir la remarque 1 ci-dessous.
100 % des demandes re�ues ont re�u une r�ponse dans les 48 heures ou moins. Il n'y a eu aucun changement aux normes de service.

Sant� Canada a mis sur pied un service d'inspection plus complet en vue de respecter le nouveau R�glement sanitaire international.

L'analyse d'�tablissement des co�ts a �t� effectu�e.

Programme d'inspection des navires de croisi�re Inspections p�riodiques effectu�es un minimum d'une fois par saison de navigation � bord des navires dans les eaux canadiennes.

Rapports finaux soumis en de�� de dix jours ouvrables.

R�inspection de tout navire dont le r�sultat est inf�rieur � 85 %.

Voir les remarques 2 et 3 ci-dessous.100 % Il n'y a pas eu de changements aux normes de service. Sant� Canada rencontre les parties prenantes une fois par ann�e pour examiner et aborder tout changement propos� aux normes de service. Les normes sont en accord avec les directives administratives et les crit�res d'inspection du CDC/VSP (Vessel Sanitation Program), et tout changement serait synchronis� de mani�re � �tre en harmonie avec le processus aux �.-U.
Inspection de transporteur public (p. ex. trains, traversiers, a�roports et lignes a�riennes, ports maritimes) Voir la remarque 3 ci-dessous. Voir la remarque 4 ci-dessous. Les normes de service sont n�goci�es et sont incluses dans les protocoles d'entente et les contrats. Les normes de service et les protocoles d'entente sont demeur�s inchang�s. Les parties prenantes ont �t� consult�es au moment de la rencontre annuelle entre SC et l'industrie.
Services d'aide aux employ�s

(Des frais sont factur�s par l'entremise d'ententes contractuelles ou officielles entre SC et d'autres minist�res, agences et organismes sous r�glementation f�d�rale.) Voici les services offerts moyennant des frais :

  • Programme d'aide aux employ�s (PAE)
  • Services organisationnels sp�cialis�s (SOS)
Conform�ment � l'entente officielle, varie en fonction des exigences et des besoins de l'organisation du client, et de la capacit� des SAE d'y r�pondre.

Parmi les normes de service, mentionnons les suivantes :

  • moins de 5 % des appels entrants au centre de crise et d'orientation sont renvoy�s � la messagerie vocale;
  • le premier contact entre le professionnel de la sant� mentale et le client se fait dans les 48 heures;
  • le premier rendez-vous a lieu dans 3 � 5 jours ouvrables;
  • un conseiller fait le suivi du client 2 ou 3 semaines apr�s la derni�re s�ance.
Les SAE sont un service accr�dit� (EASNA).

Des sondages volontaires sur la satisfaction, des sondages aupr�s des clients, des sondages t�l�phoniques et un suivi aupr�s des clients sont effectu�s sur une base r�guli�re.

Les r�sultats sont communiqu�s � la fin de l'ann�e (examen annuel et plan de programme) � chaque client, conform�ment � l'entente officielle.

D'autres �valuations du rendement sont effectu�es r�guli�rement (v�rifications, �valuations de la capacit�, examen strat�gique, etc.)

Sondage aupr�s de la client�le et rencontre avec le client au moins une fois par ann�e. Entente officielle de renouvellement du contrat (PE, LEI, entente de service)  conclue chaque ann�e (ou aux deux ou trois ans) en ce qui a trait au PAE et aux SOS, individuellement.

Les donn�es sur l'utilisation sont fournies � chaque client au moins aux six mois.

Marihuana � des fins m�dicales

Marihuana s�ch�e
(5 $/gramme)
Semences de cannabis
(20 $/paquet de 30 semences)

Marihuana s�ch�e
Sant� Canada analyse les lots de marihuana s�ch�e avant de les distribuer aux personnes autoris�es.
Semences de cannabis
Sant� Canada analyse les lots de semences de cannabis avant de les distribuer aux personnes autoris�es.
Temps de traitement
� Sant� Canada, le temps de traitement des commandes est de 14 jours ouvrables (de la date de r�ception de la commande � la date d'exp�dition au b�n�ficiaire).
Marihuana s�ch�e
Les exigences ont �t� satisfaites pour l'ensemble des 14 lots distribu�s. Les r�sultats du contr�le de la qualit� sont affich�s sur le site Web de Sant� Canada.
Nombre de sachets distribu�s : 8 672
Nombre de sachets retourn�s : 263
Taux de retour attribuable � la non-satisfaction � l'�gard du produit : 0,78 %
Semences de cannabis
Les exigences ont �t� satisfaites pour les 2 lots distribu�s.
Nombre de sachets de semences distribu�s : 400
Nombre de sachets de semences retourn�s : 19
Taux de retour : 4,75 % (Remarque : le taux de retour pour les semences n'est pas n�cessairement attribuable � un probl�me de non-satisfaction)
Temps de traitement
Le temps de traitement �tait en de�� de la norme de service de 14 jours ouvrable pour l'ensemble des commandes de marihuana s�ch�e (2 948 commandes) et de semences de cannabis (208 commandes).
Le personnel de la DAMM g�re les contacts avec les clients sur une base quotidienne par le truchement du t�l�phone, du courriel et d'autres outils de communication. Pr�s de 21 000 interactions ont eu lieu en vue de conna�tre les nouveaux besoins des clients. Cela permet au personnel de la DAMM de mesurer la satisfaction par rapport au niveau de service, et d'avoir un aper�u des besoins du point de vue des nouveaux services et produits. Le personnel de la DAMM consigne et �value la r�troaction des clients (compliments et critiques) au moyen d'une base de donn�es �lectronique centralis�e.

Aucun changement n'a �t� apport� aux normes de service.

Dans le cadre du Programme de la marihuana � des fins m�dicales, on a men� une enqu�te qualitative aupr�s de m�decins en faveur de l'acc�s � la marihuana � des fins m�dicales.

Selon les r�sultats de l'enqu�te, les m�decins interrog�s appuient la consommation de marihuana dans le cadre d'un traitement de compassion. Bon nombre de m�decins ont mentionn� qu'ils n'en savent pas assez sur la marihuana. En 2008-2009, Sant� Canada consultera des m�decins pour discuter des observations �nonc�es dans le rapport et d'autres �l�ments du programme.


Remarque 1 : Les certificats de d�ratisation ont �t� remplac�s par les certificats de contr�le sanitaire des navires en juin 2007.  Total : 136 certificats de d�ratisation et 556 certificats de contr�le sanitaire des navires.

Voir le tableau ci-dessous pour conna�tre les d�tails sur les normes de service.


Normes de service
Jour de la semaine Pr�avis requis
Service sur semaine - Ports d�sign�s 24 heures
Service de fin de semaine - Ports d�sign�s 48 heures
Service de fin de semaine r�gulier - Ports d�sign�s Pour le service un samedi, un avis doit �tre re�u le jeudi au plus tard � 13 h, heure locale. Pour le service un dimanche, un avis doit �tre re�u le vendredi au plus tard � 13 h, heure locale.
Service de long cong� - Ports d�sign�s Lorsque le vendredi est le jour f�ri�
  • Pour le service le vendredi, un avis doit �tre re�u le mercredi au plus tard � 13 h, heure locale.
  • Pour le service le samedi ou le dimanche, un avis doit �tre re�u le mercredi au plus tard � 13 h, heure locale.
Lorsque le lundi est le jour f�ri�
  • Pour le service le samedi, un avis doit �tre re�u le jeudi au plus tard � 13 h, heure locale.
  • Pour le service le dimanche ou le lundi, un avis doit �tre re�u le vendredi au plus tard � 13 h, heure locale.
Pr�avis de demande de service - Ports non d�sign�s Un pr�avis de 72 heures est demand� pour le service � des ports non d�sign�s.

NOTA : Les frais pour un service � court pr�avis, c.-�-d. moins de 24 heures pour les jours de la semaine et moins de 48 heures pour les fins de semaine, requis � des ports tant d�sign�s que non d�sign�s, seront �gaux aux frais normaux plus une majoration de 25 %.

Remarque 2 : Sant� Canada publie les r�sultats d'inspection du Programme d'inspection des navires de croisi�re

Remarque 3 : En ce qui a trait aux normes de service, les inspections de navires de croisi�re et les inspections de transporteurs publics sont effectu�es conform�ment � des proc�dures et des protocoles qui ont �t� publi�s et distribu�s aux clients. Les protocoles de Sant� Canada sont en accord avec les programmes d'autres pays. Des exemplaires des protocoles d'inspection pour ces programmes peuvent �tre demand�s par courriel � l'adresse : phb_bsp@hc-sc.gc.ca

Remarque 4 : Normes de service pour le Programme d'inspection des transporteurs communs


Normes de service pour le Programme d'inspection des transporteurs communs
Programme d'inspection des transporteurs communs Norme de service R�sultat en mati�re de rendement
Train de voyageurs - � bord Inspection p�riodique effectu�e sur chaque ligne de trains de voyageurs tel qu'il est d�termin� par le protocole d'entente entre Sant� Canada et l'industrie des trains de voyageurs.
Rapport d'inspection final fourni � l'industrie en de�� de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en de�� de dix jours ouvrables.
Train de voyageurs - � quai Inspection de contr�le sanitaire effectu�e deux fois par ann�e.
Rapport d'inspection final fourni � l'industrie en de�� de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en de�� de dix jours ouvrables.
Cuisine de l'air Le nombre pr�vu de v�rifications annonc�es par ann�e est bas� sur le nombre de repas pr�par�s par la cuisine.
Rapport d'inspection final fourni � l'industrie en de�� de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en de�� de dix jours ouvrables.
Traversier - aliments � bord Inspections non annonc�es conform�ment aux obligations contractuelles pr�d�termin�es.
Rapport d'inspection final fourni � l'industrie en de�� de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en de�� de dix jours ouvrables.
Traversier - eau potable Inspections non annonc�es conform�ment aux obligations contractuelles pr�d�termin�es.
100 % des rapports fournis en de�� de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en de�� de dix jours ouvrables.

B.  Autres renseignements

Services nationaux de dosim�trie (SND)
Les SND envisagent de mettre � jour leurs produits, leurs services et leur structure de frais en 2008-2009, compte tenu de l'introduction de nouveaux produits de dosim�trie, des cons�quences li�es au rendement financier (p. ex. co�t de la vie), de la capacit� op�rationnelle (concurrence) ainsi que des demandes et des attentes des clients � l'�gard de l'am�lioration d'autres produits et services.

Programme de la marihuana � des fins m�dicales
Le Programme de la marihuana � des fins m�dicales a �t� ajout� � la v�rification par la v�rificatrice g�n�rale de la gestion des frais impos�s par certains minist�res et organismes (2007-2008). Pour r�pondre � ses recommandations, Sant� Canada s'engage :

  • � d�terminer le co�t total du Programme de la marihuana � des fins m�dicales au moyen du mod�le de r�partition des co�ts du Minist�re et � pr�parer un tableau en fonction duquel il recalculera le co�t total du programme; 
  • � examiner les frais pour la marihuana � des fins m�dicales et �valuer la possibilit� de modifier les co�ts du programme et la portion des frais devant s'ajouter respectivement � la facture des utilisateurs et � celle des contribuables; et 
  • � �laborer une approche � plus long terme pour le bar�me des frais et examiner l'information disponible sur son Programme de la marihuana � des fins m�dicales -- soit l'information pertinente et la fa�on de la communiquer. 
Tel qu'il est �tabli conform�ment � la Politique sur les normes de service pour les frais d'utilisation :
  • les normes de service peuvent ne pas avoir fait l'objet d'un suivi parlementaire; 
  • les normes de service peuvent ne pas respecter toutes les exigences d'�tablissement des normes de rendement en vertu de la Loi sur les frais d'utilisation (LFU) (p. ex. comparaison internationale; adresse ind�pendante pour les plaintes); et 
  • les r�sultats en mati�re de rendement ne sont pas l�galement assujettis aux dispositions de l'article 5.1 de la LFU touchant les r�ductions de frais pour un rendement insuffisant. 

2 - Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments
A. Frais d'utilisation Norme de service R�sultat en mati�re de rendement Consultation des parties prenantes
Autorisation de vendre un m�dicament 120 jours civils pour la mise � jour de la base de donn�es des produits pharmaceutiques � la suite de la notification 100 % en de�� de 120 jours civils La Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments (DGPSA) travaille activement � faire participer les parties prenantes � l'�laboration d'un cadre de recouvrement des co�ts, incluant des normes de service pertinentes. Un cadre initial de frais de recouvrement des co�ts et de normes de service a �t� �labor� en 2006-2007, et a �t� pr�sent� pour consultation en avril 2007.  Les consultations se sont poursuivies en 2007-2008, ce qui comprend le Cadre de recouvrement des co�ts : Avis officiel de proposition de frais pour les m�dicaments pour usage humain et les mat�riels m�dicaux. Un processus de r�glement des plaintes et l'�tablissement de deux comit�s consultatifs ind�pendants ont ensuite eu lieu. Les normes de service et les frais propos�s devraient �tre pr�sent�s au Parlement � l'automne 2008, et la mise en oeuvre est pr�vue pour 2009-2010.
Certificats d'exportation de drogues (produits pharmaceutiques) 5 jours ouvrables pour l'�mission du certificat 95 % des certificats �mis en de�� de cinq jours ouvrables
Licence d'�tablissement de produits pharmaceutiques 250 jours civils pour d�livrer ou renouveler une licence 90 % des licences d�livr�es ou renouvel�es en de�� de 250 jours civils
Fiche ma�tresse de m�dicaments 30 jours civils 100 % en de�� de 30 jours civils
�valuation des pr�sentations de m�dicament (produits pharmaceutiques et biologiques) Examen 1 (temps moyen en jours civils)

PDN : Priorit� NSA = 180
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : AC-C Clin / C&F = 200
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C&F=300
PDN : Clin seulement = 300
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : �tiquetage seulement = 60
PADN : C&F/�tiquetage = 180
PADN : Comp/C&F = 180
SPDN : Priorit� Clin seulement = 180
SPDN : Priorit� Clin / C&F = 180
SPDN : AC-C Clin/ C&F = 200
SPDN : Clin/C&F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C&F = 180
SPDN : C&F/ �tiquetage = 180
SPDN : Rx � vente libre (chang.) PNI = 180
SPDN : Rx � vente libre (nouvelle indic.) = 300
SPDN : �tiquetage seulement = 60 SPDN-C : Clin seulement = 300
SPADN : Comp / C&F = 180
SPADN : C&F / �tiquetage = 180
SPADN : �tiquetage seulement = 60
DIN avec donn�es = 210
Form. DIN seulement = 180

Examen 1 (temps moyen en jours civils)

Produits pharmaceutiques
PDN : Priorit� NSA = 178
PDN : AC-C NSA = 199
PDN : NSA = 279
PDN : Clin / C&F = 259
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : �tiquetage seulement = 34
PADN : C&F/�tiquetage = 170
PADN : Comp/C&F =174
SPDN : Priorit� Clin seulement = 180
SPDN : AC-C Clin/ C&F = 295
SPDN : AC-C Clin seulement = 197
SPDN : Clin/C&F = 281
SPDN : Clin seulement = 257
SPDN : Comp/C&F = 169
SPDN : C&F/ �tiquetage = 151
SPDN : Rx � vente libre (nouvelle indic.) = 299
SPDN : �tiquetage seulement = 54
SPDN-C : Clin seulement = 268
SPADN : Comp / C&F = 176
SPADN : C&F / �tiquetage = 176
SPADN : �tiquetage seulement = 84
DINA avec donn�es = 356
Form. DINA seulement = 197
DIND avec donn�es = 204
Form. DIND seulement = 153

Produits biologiques

PDN : Priorit� NSA = 180
PDN : Priorit� Clin/C&F = 180
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : NSA = 292
PDN : Clin/C&F = 275
SPDN : Clin/C&F = 265
SPDN : Clin seulement = 263
SPDN : C&F/ �tiquetage = 157
DINB avec donn�es = 87
Form. DINB seulement = 185
Examen de demande d'homologation de mat�riel m�dical Examen 1 (temps moyen en jours civils)
Classe II = 15
Classe II modif. = 15
Classe II marque priv�e = 15
Classe II modif. marque priv�e = 15
Classe III = 60
Classe III modif. = 60
Classe IV = 75
Classe IV modif. = 75
Examen 1 (temps moyen en jours civils)
Classe II = 11
Classe II modif. = 9
Classe II marque priv�e = 12
Classe II modif. marque priv�e = 8
Classe III = 49
Classe III modif. = 48
Classe IV = 74
Classe IV modif. = 66
Autorisation de vendre un mat�riel m�dical 20 jours civils de l'�ch�ance pour la r�ception de l'avis annuel de mise � jour de la base de donn�es des listes des instruments m�dicaux homologu�s en vigueur (MDALL) 100 % en de�� de 20 jours civils
Licence d'�tablissement de mat�riels m�dicaux 120 jours civils pour d�livrer ou renouveler la licence 98 % des licences d�livr�es ou renouvel�es en de�� de 120 jours civils
�valuation des drogues v�t�rinaires D�lai d'examen jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils)

PDN, PADN = 300
SPDN = 240
PSADN = 240
Admin. = 90
DIN = 120
MP = 90
DIN/CEE = 60
�tiquettes = 45
Distribution d'urgence de m�dicaments = 2

D�lai d'examen moyen jusqu'� la premi�re d�cision (jours civils)

PDN = 562
PADN = 474
SPDN = 334
PSADN = 439
Admin. = 43
DIN = 132
MP = 140
DIN/CEE = 48
�tiquettes = 47
100+ %  en de�� de deux jours

Les nouvelles normes de service et les nouveaux frais li�s aux activit�s touchant les m�dicaments v�t�rinaires sont en cours d'�laboration, mais aucune proposition sp�cifique n'a �t� pr�sent�e aux parties prenantes.
B. Autres renseignements : S.O.


3 - Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
A. Frais d'utilisation Norme de service R�sultats en mati�re de rendement Consultation des parties prenantes
Service d'examen des demandes d'homologation des produits antiparasitaires L'objectif est de traiter 90 % des demandes dans toutes les cat�gories et dans les d�lais indiqu�s.

Cat�gorie A
Norme - 550 jours
Programme d'homologation des usages limit�s � la demande des utilisateurs (PHULDU) - 365 jours

Cat�gorie B
Norme/priorit� - 365 jours

Cat�gorie C
Norme - 180 ou 225 jours

Cat�gorie D
PIPAFSE - 32 jours
IUP - 56 jours
EPEULDU - 60 jours
Copie ma�tresse - 21 jours

Cat�gorie E
Nouvelle substance active (alimentaire) - 365 jours
Nouvelle substance active (non alimentaire) - 165 jours

Cat�gorie A = 48 %
Cat�gorie B = 72 %
Cat�gorie C = 88 %
Cat�gorie D (usage limit� seulement) = 93 %
Cat�gorie E = 43 %

Au cours du premier semestre de 2007-2008, l'ARLA a homologu� plus de nouvelles substances actives (cat�gorie A) que durant tout l'exercice 2006-2007. De plus, on constate une augmentation de 40 % du nombre de demandes de la cat�gorie A re�ues. La longueur et la complexit� des demandes ont augment� en raison du nombre d'usages limit�s ajout�s � une nouvelle substance active et des nouvelles d�couvertes scientifiques.

Consultation des parties prenantes effectu�e annuellement au besoin
Droit ou privil�ge de fabriquer ou de vendre des produits antiparasitaires au Canada et d'�tablir des limites maximales de r�sidus (LMR) relativement � un produit antiparasitaire L'objectif est de facturer 100 % des frais pour le droit ou le privil�ge de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada au plus tard le 30 avril de chaque exercice financier. 100% des frais ont �t� factur�s au plus tard le 30 avril. On a consult� toutes les parties prenantes au sujet de la norme de service concernant la facturation propos�e des clients.
B. Autres renseignements : S.O.


4 - Direction g�n�rale des services de gestion (DGSG)
A. Frais d'utilisation Norme de service R�sultat en mati�re de rendement Consultation des parties prenantes
Traitement des demandes d'acc�s pr�sent�es en vertu de la Loi sur l'acc�s � l'information Une r�ponse est fournie dans les 30 jours de la r�ception de la demande; le d�lai de r�ponse peut �tre prorog� en vertu de l'article 9 de la Loi sur l'acc�s � l'information. L'avis de prorogation doit �tre envoy� dans les 30 jours de la r�ception de la demande. Loi sur l'acc�s � l'information Le Minist�re a �t� en mesure de r�pondre dans les 30 jours ou moins dans 626 (38,1 %) des dossiers clos. Les d�lais de r�ponse pour les dossiers restants ont �t� de 31 � 60 jours dans 280 (17,0 %) cas, de 61 � 120 jours dans 400 (24,3%) cas, et de 121 jours ou plus dans 337 (20,5 %) cas. Les normes de service sont assujetties � la Loi sur l'acc�s � l'information et � la Loi sur la protection des renseignements personnels, et c'est le Commissariat � l'information qui veille au respect de ces lois. Le Conseil du Tr�sor joue aussi le r�le de partie prenante puisqu'il est responsable des politiques et des directives li�es � l'acc�s � l'information et � la protection des renseignements personnels. La loi oblige le Minist�re � pr�parer tous les ans un rapport au Parlement.

Tableau 5 : Rapport d'�tape sur les grands projets de l'�tat

1. Description

Grand projet de l'�tat (GP�) intitul� Syst�me de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de sant� (STRDPSS).

Le STRDPSS est le m�canisme d'ex�cution du paiement des m�dicaments, des fournitures et de l'�quipement m�dicaux de m�me que des soins dentaires en vertu du Programme des services de sant� non assur�s de Sant� Canada. Il soutient la prestation de soins de sant� indispensables � plus de 800 000 clients des Premi�res nations et des Inuits admissibles.

Le GP� STRDPSS a �t� mis sur pied afin d'instituer un processus d'achat concurrentiel en remplacement du march� d�j� �tabli pour le STRDPSS, de g�rer la mise en oeuvre du nouveau march� de services et d'assurer la transition harmonieuse du titulaire en place au nouvel entrepreneur. Le march� du STRDPSS a �t� octroy� le 4 d�cembre 2007 � ESI Canada. Le nouveau syst�me sera exploit� � partir du 1er d�cembre 2009.

2. Stade du projet

Le GP� STRDPSS est dans la phase pr�c�dent la mise en oeuvre, qui a d�but� par l'adjudication du march�. En vertu de la politique du gouvernement sur la gestion des grands projets de l'�tat du Conseil du Tr�sor, cette �tape prendra fin le 30 novembre 2010, apr�s un an d'activit�s normales conform�ment au nouveau march�.

3. Principaux minist�res et organismes participants

Minist�re ou organisme responsable : Sant� Canada
Autorit� contractante : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Organismes ou minist�res participants : Affaires indiennes et du Nord Canada

4. Entrepreneur principal et sous-traitants principaux

Entrepreneur principal : ESI Canada, Mississauga (Ontario)
Sous-traitants principaux : Resolve Corporation, Toronto (Ontario)

5. Principaux jalons


Principaux jalons
Principaux jalons Date
Premi�res r�unions avec l'entrepreneur, coordination du plan pr�c�dent la mise en oeuvre du projet De l'octroi du march� (4 d�cembre 2007) jusqu'� janvier 2008
Recensement des besoins op�rationnels et conception du syst�me De f�vrier � ao�t 2008
�laboration du STRDPSS De septembre 2008 � avril 2009
Mise � l'essai et approbation du STRDPSS De mai � septembre 2009
Documentation, simulations, validation, conversions des donn�es et formation De septembre � novembre 2009
Mise en oeuvre du STRDPSS (ESI Canada prend officiellement la rel�ve de la prestation de service en temps r�el) 1er d�cembre 2009
�tape de cl�ture du projet : �valuation du projet STRDPSS et le�ons tir�es De d�cembre 2010 � mars 2011

6. Rapport d'�tape et explication des �carts

La phase de d�finition du GP� STRDPSS, y compris le processus de demande de propositions jusqu'� l'�valuation des soumissions et, finalement l'adjudication du march�, a �t� ex�cut�e dans les limites budg�taires, et la phase pr�c�dent la mise en oeuvre est en cours.

Un plan d�taill� de la phase pr�c�dent la mise en oeuvre a �t� approuv�, et les comit�s de r�gie du projet ont �t� �tablis. Au 31 mars 2008, on proc�de � la collecte et � la d�finition des donn�es sur les exigences op�rationnelles du nouveau STRDPSS; selon l'avancement des travaux, les premiers jalons seront atteints dans le respect du d�lai et du budget impartis.

L'�ch�ancier et le budget du projet correspondent aux autorisations qui ont �t� accord�es pour ce dernier.

7. Retomb�es industrielles

Le mod�le des retomb�es �conomiques r�gionales (RIR) a �t� modifi� pour que l'accent soit mis sur l'aide � la communaut� �conomique autochtone, plut�t que sur une branche d'activit� ou une r�gion en particulier au Canada, d'o� une exigence de services pour les Autochtones propre au GP� STRDPSS.

L'�tablissement de l'exigence de services pour les Autochtones aux fins du projet GP� STRDPSS a �t� �clair� par les commentaires de l'industrie fournis dans le cadre de deux processus de consultation par voie de demandes d'information, et approuv� par le Conseil du Tr�sor. En tant qu'entrepreneur principal pour le STRDPSS, ESI Canada devra veiller � ce qu'il y ait une exigence obligatoire importante de services pour les Autochtones qui profitera directement ou indirectement aux entreprises ou aux individus autochtones.

Tableau 6 : Renseignements sur les programmes de paiement de transfert (PPT)


Politique, planification et information en sant�
Programme de contributions dans le cadre des politiques et des strat�gies en mati�re de soins de sant�
Programme de contributions pour am�liorer l'acc�s aux services de sant� offerts aux communaut�s de langue officielle en situation minoritaire
Subvention au Conseil de la sant� du Canada
Subvention � l'Agence canadienne des m�dicaments et des technologies de la sant�
Subvention � l'Institut canadien sur la s�curit� des patients
Subvention au Partenariat canadien contre le cancer
Produits de sant� et aliments
Subvention � la Soci�t� canadienne du sang : recherche et d�veloppement sur la s�ret� du sang et l'efficacit� de l'approvisionnement en sang
Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs
Paiements aux provinces et aux territoires pour aider � assurer aux Canadiens l'acc�s � des programmes et services efficaces de r�adaptation en mati�re d'alcoolisme et de toxicomanie
Fonds des initiatives communautaires de la strat�gie antidrogue
Subvention au Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies
Sant� des Premi�res nations et des Inuits
Fonds de transport pour raison m�dicale du Nunavut
Subvention au gouvernement du Yukon pour le Fonds d'acc�s aux soins de sant� dans les territoires et le secr�tariat op�rationnel
Paiement � des bandes indiennes, � des associations ou aux groupes indiens pour le contr�le et la prestation des services de sant�
Contributions pour la gouvernance en sant� et soutien � l'infrastructure des Premi�res nations et des Inuits
Contributions aux programmes communautaires des Premi�res nations et des Inuits
Contributions aux programmes d'�tablissements de sant� et d'immobilisations des Premi�res nations et des Inuits
Contributions aux prestations en soins de sant� des Premi�res nations et des Inuits
Contributions � la protection de la sant� des Premi�res nations et des Inuits
Contributions aux soins de sant� primaires des Premi�res nations et des Inuits
Contributions au projet pilote de prestations en soins de sant� non assur�s de Bigstone
Contribution � l'Organisation pour la promotion de la sant� des peuples autochtones
Contributions pour le Programme de soutien en sant� pour la r�solution des questions des pensionnats indiens

Tableau 7 : Fondations - subventions conditionnelles

1. Nom du b�n�ficiaire : Fondation canadienne de la recherche sur les services de sant� (FCRSS)

2) Date de mise en oeuvre : 1996-1997

3) Date de cl�ture : S.O.

4) Total des fonds affect�s : 151,5 M$

5) Description

Le financement f�d�ral total destin� � la FCRSS est le suivant (les programmes de la FCRSS re�oivent �galement des fonds d'autres sources) :

  • 1996-2001 - Financement de 66,5 M$ sur cinq ans pour l'�tablissement de la Fondation;
  • 1999 - 25 M$ pour appuyer un programme s'�tendant sur une p�riode de dix ans pour le renforcement d'une capacit� de recherche sur le recrutement, le maintien en poste, la gestion et le leadership dans le domaine des soins infirmiers, ainsi que sur les enjeux d�coulant de la restructuration du syst�me de sant� ( Fonds de recherche en sciences infirmi�res ou FRSI ) et 35 M$ pour soutenir la participation de la Fondation au r�seau des Instituts de recherche en sant� du Canada (IRSC);
  • 2003 - Subvention de 25 M$ vers�e afin que les gestionnaires du syst�me de sant� perfectionnent leurs comp�tences pour utiliser les donn�es de recherche dans le but d'am�liorer le processus d�cisionnel fond� sur des donn�es probantes (Programme de formation des cadres pour l'application de la recherche ou programme FORCES) sur une p�riode de 13 ans.

La mission de la FCRSS est d'appuyer les d�cisions fond�es sur des donn�es probantes dans le cadre de l'organisation, de la gestion et de la prestation des services de sant� par le financement de la recherche, le renforcement des capacit�s et le transfert des connaissances. Voici les objectifs strat�giques de la FCRSS :

  • mener de nouvelles recherches de haute qualit� utiles aux gestionnaires des services de sant� et aux d�cideurs (en particulier pour les secteurs de priorit�s de la Fondation : gestion pour assurer la qualit� et la s�curit�, gestion des milieux de travail dans le domaine de la sant�, soins de sant� primaires, leadership, organisation et politiques des services infirmiers ainsi que gestion du changement et adaptation);
  • accro�tre le nombre de chercheurs et diversifier la recherche appliqu�e en mati�re de services de sant� et de sciences infirmi�res;
  • mettre la recherche n�cessaire entre les mains des gestionnaires du syst�me de sant� et des d�cideurs, sous la forme appropri�e, au moment opportun et par les bonnes voies; et
  • aider les gestionnaires du syst�me de sant�, les d�cideurs et leurs organismes � acqu�rir, � �valuer, � adapter et � appliquer syst�matiquement la recherche pertinente � leur travail.

6) Par son travail, la FCRSS contribue � l'objectif strat�gique de Sant� Canada d'approfondir les connaissances pour s'attaquer aux priorit�s en mati�re de sant� et de soins de sant�.

7) R�sum� des r�sultats atteints par le b�n�ficiaire

Subventions de recherche et recherches demand�es

En 2007, la FCRSS a tenu avec succ�s deux concours de recherche : les subventions de programmes Recherche, �change et impact pour le syst�me de sant� (REISS) et les Bourses de recherche postdoctorale. La FCRSS a �galement effectu� six projets de recherche sur demande (p. ex. recherches sur les soins de sant� primaires, les besoins en mati�re de formation concernant le transfert de connaissances, l'�quilibre entre la vie personnelle et professionnelle et les rapports publics sur la qualit� des soins de sant�). Trois nouveaux projets de recherche ont �t� demand�s; ils portent sur un cadre de comp�tences � l'intention des directeurs des soins de sant�, les processus de d�lib�ration et la gouvernance en mati�re de qualit� et de s�curit�. Un projet de synth�se sur la gestion de la continuit� a �t� r�alis� en 2007, et un autre projet de synth�se sur les �quipes interprofessionnelles et les soins de sant� primaires a �t� lanc�.

La troisi�me s�rie de consultations, � l'�coute, a eu lieu au printemps 2007 et a permis d'�tablir 11 th�mes prioritaires li�s � la recherche sur les services de sant�. Huit partenaires financiers nationaux ont particip� aux consultations (deux de plus qu'� la s�rie de consultations � l'�coute II en 2004). En plus des cinq ateliers de consultation r�gionaux et de l'atelier de consultation national, Sant� Canada a vers� des fonds pour que des ateliers aient lieu dans les territoires; c'est une premi�re. Les ateliers ont �t� organis�s � Whitehorse, � Iqaluit et � Yellowknife; les principales observations ont �t� int�gr�es au rapport national, et un rapport distinct sur les discussions men�es dans les territoires a �t� pr�par�. La version finale des deux rapports sera publi�e en 2008.

En 2007, la FCRSS a �tabli, dans le cadre de la s�rie � l'�coute, quatre th�mes prioritaires qui orienteront son programme de recherche et d'�change de connaissances au cours des trois � cinq prochaines ann�es : gestion du changement; processus d�cisionnel fond� sur des valeurs; qualit� et s�curit�; et main-d'oeuvre et milieu de travail des professionnels de la sant�.

En ce qui concerne le FRSI, en 2007, les fonds suivants ont �t� vers�s :

  • 300 000 $ pour un programme de recherche financ�e en vertu du th�me prioritaire Leadership, organisation et politique des soins infirmiers de la Fondation dans le cadre du concours REISS de 2007;
  • 195 000 $ en fonds de contrepartie pour deux projets men�s avec succ�s dans le cadre du concours Partenariats pour l'am�lioration du syst�me de sant� de 2007, qui est administr� par les Instituts de recherche en sant� du Canada (IRSC); et
  • 535 000 $ pour les Partenariats pour la recherche sur les soins infirmiers administr�s par la Fondation des infirmi�res et infirmiers du Canada en vue d'accro�tre la recherche sur les soins infirmiers. Les Partenariats pour la recherche sur les soins infirmiers ont �galement continu� de tirer profit du financement existant en cr�ant de nouveaux partenariats qui soutiennent la recherche sur questions li�es aux soins infirmiers. Chaque dollar d�pens� dans le cadre des Partenariats pour la recherche sur les soins infirmiers a g�n�r� 1,85 $ en financement d�coulant de partenariats.

Renforcement de la capacit� de recherche

Le FRSI a permis de parrainer deux stagiaires postdoctoraux en soins infirmiers et a continu� de fournir du soutien � cinq chaires de recherche en soins infirmiers de la FCRSS et du FRSI et � deux chaires de recherche en soins de sant� (subventions de dix ans) ainsi qu'� deux centres de formation r�gionaux de la FCRSS et des IRSC (subventions de dix ans).

Les centres de formation r�gionaux de la FCRSS et des IRSC ont particip� � la r�daction d'un num�ro sp�cial de la revue Politique de sant� sur les centres de formation (publi� au printemps 2008). En 2007, les chaires de la FCRSS et des IRSC ont lanc� un important projet de livre, qui prendra fin en  2008-2009. L'ouvrage portera sur l'exp�rience, l'apport et l'impact des programmes de formation des chaires et des diverses approches visant le renforcement des capacit�s dans le domaine de la recherche appliqu�e sur les politiques et les services de sant�.

En d�cembre 2007, la FCRSS a sign� la Charte de leadership en mati�re de soins de sant� de qualit� de la Coalition pour la qualit� de vie au travail et des soins de sant� de qualit�. Elle a �galement exerc� son leadership et fourni de l'orientation au Groupe de travail sur l'�change de connaissances.

Renforcement de la capacit� des d�cideurs, �change et transfert de connaissances

En 2007, un nombre accru de demandes a �t� re�u dans le cadre du programme FORCES (96 en 2007, par rapport � 61 en 2006). Chaque ann�e, la FCRSS recrute 24 agr�g�s sup�rieurs de recherches pour le programme de formation FORCES d'une dur�e de deux ans. En 2007, on a d�cid� d'admettre jusqu'� quatre boursiers issus de divers environnements de politiques, selon le recouvrement du co�t marginal. Le Comit� d'examen du m�rite a s�lectionn� la premi�re demande d'un organisme (trois � boursiers associ�s �), un volet du programme int�gr� � l'appel de 2007. La FCRSS a �galement officialis� une communaut� de pratique pour les boursiers postdoctoraux. De plus, en 2007, le programme FORCES a �t� officiellement accr�dit� par l'Universit� de Montr �al et la Royal Roads University. Des discussions sur l'accr�ditation sont en cours avec l'Universit� de Toronto, et l'institut national de la sant� publique de Mexico a �labor� un module fond� sur le programme FORCES.

En 2007, la FCRSS a pr�par� et diffus� quatre publications � bas les mythes , qui ont �t� publi�es dans le Journal of Health Services Research and Policy . La FCRSS a �galement pr�par� le module d'enseignement � bas les mythes , pour les professeurs d'universit� int�ress�s � utiliser les publications � bas les mythes pour enseigner aux �tudiants dipl�m�s en administration des services de sant� et en soins infirmiers comment pr�parer des r�sum�s de recherche en langage clair qui favorisent l'int�gration de donn�es probantes. La FCRSS a aussi produit et diffus� quatre r�sum�s Donn�es � l'appui dans le cadre des num�ros sp�ciaux Donn�es � l'appui pour la qualit� , qui se penchent sur les d�cisions concernant les patients dans les cas d'incertitude (p. ex. enseignement de l'autogestion relativement aux patients atteints de maladies chroniques, travailleurs de la sant� non professionnels et services sp�cialis�s itin�rants pour les collectivit�s isol�es). La Fondation a lanc� une nouvelle s�rie, Saisir et Agir , en vue d'�tablir des liens entre les personnes qui �changent des connaissances et les sources de donn�es probantes. Les Outils pour aider les organismes � produire, partager et utiliser la recherche ont �t� lanc�s, et on y pr�sente actuellement 47 ressources tandis que 70 autres sont � l'�tude. De plus, l'inventaire des Pratiques prometteuses dans l'utilisation de la recherche compte maintenant 16 exemples d'organismes qui ont investi dans ce domaine. Cinq num�ros pr�sentent les projets d'intervention de boursiers du programme FORCES. Parmi les autres activit�s de diffusion cibl�es, mentionnons la r�daction de quatre articles dans le Healthcare Quarterly et de trois num�ros sp�ciaux de revues repr�sentant 28 articles sur des projets d'intervention du programme FORCES ainsi que le lancement de deux documentaires vid�o �lectroniques.

En ce qui a trait � l'�change de connaissances, le FRSI a financ� la r�alisation du documentaire vid�o �lectronique La s�curit� dans les faits : Donn�es sur les services infirmiers et la s�curit� des patients qui touche la dotation en soins infirmiers et la s�curit� des patients, l' �change de connaissances sur la dotation en personnel infirmier et la s�curit� des patients � Charlottetown ainsi que la participation � diverses conf�rences.

En 2007, la FCRSS a continu� de donner aux chercheurs et aux d�cideurs des occasions d'aborder des questions li�es aux syst�mes de sant�. Entre autres, elle a financ� cinq �changes qui ont permis aux chercheurs et aux d�cideurs de se rassembler pour discuter notamment de questions li�es au transfert des connaissances, aux nouvelles pratiques en mati�re de soins infirmiers, au fait de passer de l'information � l'action et aux lieux de travail; lanc� la s�rie de t�l�conf�rences d'une heure � Chercheur sur rappel � qui permet aux participants d'�changer avec les chercheurs et les d�cideurs qui travaillent � l'am�lioration des soins de sant�; et anim� la Semaine d'utilisation de la recherche (nord-est de l'Ontario) � Sudbury (Ontario). Huit organismes se sont alli�s � la FCRSS pour parrainer conjointement l'�v�nement; ainsi, un soutien de 32 000 $ a �t� vers�. Ce qui suit a �t� supprim�, car le RMR de 2007-2008 concerne la p�riode d'avril 2007 � mars 2008.

Optimisation des investissements f�d�raux

Le financement accord� en 2007 par la Fondation � ses programmes de partenariats admissibles s'�tablit � 4,90 millions de dollars. Cette somme englobe les fonds consacr�s aux activit�s s'�talant sur plusieurs ann�es ainsi que les fonds consentis � de nouvelles activit�s en 2007. Dans l'ensemble, la contribution des partenaires � l'appui de ces m�mes activit�s s'�l�ve � 9,16 millions de dollars. Autrement dit, pour chaque dollar investi par la Fondation, les partenaires ont investi 1,87 $. Les contributions des partenaires vues sous l'angle de l'enveloppe globale de la Fondation font ressortir que la mobilisation de fonds est encore plus impressionnante. Ainsi, devant les d�penses de programme totales de la Fondation de 23,7 millions de dollars et les contributions des partenaires de 9,2 millions de dollars, la somme nette de 9,5 millions de dollars puis�e par la Fondation dans le fonds de dotation a suscit� une mobilisation de fonds dans une proportion relative de 1:2,49. C'est-�-dire que, pour chaque dollar d�pens� � m�me le fonds de dotation de la Fondation, 2,49 $ ont �t� consacr�s aux objectifs de la Fondation.

En 2007, la Fondation s'est alli�e � 50 partenaires et elle a conclu 42 nouvelles ententes de partenariat, sans compter les neuf en n�gociation � la fin de l'ann�e.

Pour une deuxi�me ann�e cons�cutive, le magazine Canadian Business consid�re la FCRSS comme un des meilleurs employeurs au Canada. Ainsi, on reconna�t l'engagement de l'organisme envers un �quilibre sain entre la vie professionnelle et personnelle, des politiques qui respectent la famille et favorisent un environnement ax� sur la qualit� du travail, la gestion positive du rendement et la culture du respect.


  8) D�penses r�elles 2005-2006 9) D�penses r�elles 2006-2007 10) D�penses pr�vues 2007-2008 11) Autori-sations totales 2007-2008 12) D�penses r�elles 2007-2008 13) �cart entre 10) et12)
14) Activit� de programme 0 0 0 0 0 0

15) Commentaires sur l'�cart :

La subvention conditionnelle a �t� octroy�e � la FCRSS en versements �chelonn�s avant la p�riode de d�claration 2005-2006.

16) R�sultats importants d'�valuation et adresse URL de la derni�re �valuation ou des plans futurs.

Le deuxi�me examen de la FCRSS d'une dur�e de cinq ans effectu� par le Comit� d'examen international a pris fin en 2007.

[http://www.FCRSS.ca/about/ga_accountability_impact_ol_f.php], et les observations ont �t� abord�es avec le conseil d'administration. En r�ponse aux recommandations issues de l'examen, des mesures seront prises en consultation avec les chercheurs et les d�cideurs, sous la direction de la nouvelle pr�sidente et chef de la direction en 2008.

Une �valuation globale des divers �l�ments du programme Capacit�s et d�veloppement en recherche appliqu�e et �valuation (CADRE) dans les services de sant� et en sciences infirmi�res a �t� effectu�e, et le rapport final a �t� pr�par� en 2007. Les boursiers du CADRE et le personnel de la FCRSS ont examin� les recommandations en 2007-2008.

On a demand� � une �quipe d'�valuer le FRSI en vue de d�terminer les le�ons retenues et les cons�quences de divers investissements faits dans le cadre du FRSI de sa cr�ation en 1999 � la fin de 2007. L'�valuation a commenc� en 2007 et prendra fin en 2008.

Le rapport d'�valuation du deuxi�me groupe de boursiers du programme FORCES indique, encore une fois, leur haut degr� de satisfaction et confirme que les boursiers et leur organisme respectif estiment grandement le programme.

Des copies de ces rapports sont disponibles sur demande.

17) R�sultats importants de v�rification et adresse URL de la derni�re v�rification ou des plans futurs.

Le deuxi�me rapport de v�rification de la conformit� des projets et des programmes subventionn�s a �t� pr�par� en mars 2007. Ce rapport montre que tous les dossiers s�lectionn�s respectaient les politiques et proc�dures en mati�re de subventions, de bourses, de partenariats et de finances et que les recommandations issues de la premi�re v�rification de la conformit� ont �t� suivies. Des recommandations suppl�mentaires li�es � la deuxi�me v�rification de la conformit� seront mises en oeuvre en 2008.

Deux �valuations de trois et de six mois du syst�me de paie ont �t� effectu�es en 2007 afin de traiter la question de la r�partition des t�ches et d'autres objectifs connexes.

Une v�rification pr�liminaire ind�pendante des �tats financiers de 2007 a �t� effectu�e en octobre 2007, et aucune pr�occupation majeure n'a �t� soulev�e. La v�rification ind�pendante des �tats financiers sera effectu�e int�gralement en f�vrier et en mars 2008.

Le r�gime de pension de la Fondation a �t� v�rifi� en f�vrier 2007, et aucune pr�occupation majeure n'a �t� soulev�e. Le projet en cours �nonc� dans le rapport d'�valuation de janvier 2006 a �t� financ� par la FCRSS afin de s'assurer que le r�gime de pension respecte ses engagements pour l'avenir.

Des copies de ces rapports sont disponibles sur demande.

� la fin de 2007, la Fondation a particip� � une v�rification de la conformit� de Sant� Canada. Cette v�rification a �t� men�e dans le cadre du plan de v�rification pluriannuel ax� sur les risques de Sant� Canada. Le rapport de v�rification sera pr�sent� � la FCRSS en 2008.

�tats financiers v�rifi�s (2007)

http://www.FCRSS.ca/about/documents/CanadianHealthServicesResearchFoundation-french-fs07.pdf http://www.FCRSS.ca/about/documents/CanadianHealthServicesResearchFoundation-english-fs07.pdf

18) Adresse URL du site Web du b�n�ficiaire

ww.fcrss.ca

19) Adresse URL des rapports annuels du b�n�ficiaire

http://www.FCRSS.ca/other_documents/annual_reports/documents/WEB2011354_FCRSS_ar_f_final.pdf http://www.FCRSS.ca/other_documents/annual_reports/documents/WEB2011354_FCRSS_ar_e_final.pdf

http://www.FCRSS.ca/nursing_research_fund/documents/NursingReport_Fr_rev4_FINAL.pdf http://www.FCRSS.ca/nursing_research_fund/documents/NursingReport_E_rev3_FINAL.pdf

http://www.FCRSS.ca/forces/documents/FORCESReport_Fr_rev3_FINAL.pdf
http://www.FCRSS.ca/extra/documents/FORCESReport_E_rev3_FINAL.pdf

1) Nom de la fondation : Inforoute Sant� du Canada Inc. (Inforoute)

2) Date de d�but : Le 9 mars 2001

3) Date de fin : S/O

4) Financement total : 1,6 milliard de dollars*

*Inforoute a re�u 1,2 milliard de dollars en subventions forfaitaires de 2001 � 2004. Les 400 millions de dollars accord�s en 2007 �taient assujettis � de nouvelles conditions ─ ces fonds sont vers�s � Inforoute au fur et � mesure des besoins.

5) Description

Inforoute Sant� du Canada Inc. (Inforoute) est une soci�t� sans but lucratif ind�pendante financ�e par le gouvernement f�d�ral qui a pour mandat de favoriser et d'acc�l�rer le d�veloppement et l'adoption de technologies de communication �lectronique de l'information sur la sant�, avec des normes compatibles sur une base pancanadienne.

Des fonds ont �t� allou�s � Inforoute � quatre occasions : 500 millions de dollars en 2001 � l'appui du Plan d'action pour le renouvellement des soins de sant�, adopt� par les premiers ministres en septembre 2000, afin de renforcer une infostructure pancanadienne de la sant� (une attention prioritaire �tant accord�e au dossier de sant� �lectronique, ou DSE); 600 millions de dollars pr�vus dans l'Accord de f�vrier 2003 des premiers ministres sur la sant�, pour acc�l�rer la mise en oeuvre du DSE et de la t�l�sant�; 100 millions de dollars dans le cadre du budget de 2004 pour l'�tablissement d'un syst�me pancanadien de surveillance de la sant�; 400 millions de dollars dans le cadre du budget de 2007 pour la poursuite des travaux reli�s au DSE et � la r�duction des temps d'attente.

L'approche d'Inforoute, selon laquelle les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux participent de fa�on �gale � la modernisation du syst�me d'information sur la sant�, r�duira sans doute les co�ts gr�ce � la coordination des activit�s et � la pr�vention des recoupements. Inforoute estime que les ententes d'�tablissement de prix pr�f�rentiels et d'autres dispositions d'approvisionnement ont aid� � �conomiser de 135 millions � 165 millions de dollars jusqu'� maintenant.

6) R�sultat strat�gique :

Une base de connaissances renforc�e pour r�pondre aux priorit�s en mati�re de sant� et de soins de sant�.

7) R�sum� des r�sultats obtenus

Strat�gie d'investissement ─ Inforoute est un investisseur strat�gique dont la formule de financement couvre jusqu'� 100 % des co�ts des territoires et 75 % des co�ts des provinces au titre de l'�laboration et de la mise en oeuvre de projets. Inforoute paie une partie des co�ts d'�tablissement de syst�mes et appuie la surveillance des projets, tandis que les partenaires provinciaux et territoriaux sont responsables du d�veloppement proprement dit des syst�mes, de leur mise en oeuvre et de leur financement global, y compris les co�ts de fonctionnement permanents. Inforoute a approuv� une d�pense de 311,5 millions de dollars pour de nouveaux projets, portant le montant cumulatif des investissements � 1,457 milliard de dollars. � la fin de l'exercice, il y avait 99 projets de termin�s et 155 projets en cours, soit un total de 254 projets depuis la cr�ation d'Inforoute.

Dossiers de sant� �lectroniques ─ Inforoute a �largi l'objectif approuv� par toutes les administrations pour les DSE afin d'y mentionner les syst�mes d'information sur la sant� et de pr�ciser une ann�e pour l'inclusion de la totalit� de la population : � D'ici 2010, toutes les provinces et tous les territoires, et les populations qu'ils servent, profiteront de nouveaux syst�mes d'information sur la sant� qui contribueront � transformer leurs syst�mes de soins de sant�. De plus, d'ici 2010, le dossier de sant� �lectronique de 50 % des Canadiens sera accessible aux professionnels autoris�s qui leur dispensent des soins; la proportion atteindra 100 % en 2016 �. [Traduction]

Le DES englobe principalement les syst�mes d'imagerie diagnostique, d'information sur les m�dicaments et d'information de laboratoire, ainsi que les registres des clients et des fournisseurs, qui � un moment donn� seront tous reli�s par des syst�mes de DSE interop�rables. Ces syst�mes sont lanc�s par les provinces et les territoires. Inforoute a signal� que les composantes du DSE visaient les pourcentages ci-apr�s de la population ─ registres des clients : 71 %, registres des fournisseurs : 29 %, syst�mes d'imagerie diagnostique : 64 %, syst�mes d'information sur les m�dicaments : 24 %, et syst�mes d'information de laboratoire : 30 %. Selon les estimations, 7 % de la population serait couverte par un DSE.

T�l�sant� ─ Inforoute veut que d'ici 2010, les Canadiens des collectivit�s nordiques, rurales ou �loign�es et les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire dans toutes les administrations publiques b�n�ficient de solutions de t�l�sant�. Les provinces et les territoires qui travaillent avec Inforoute pour am�liorer l'acc�s des habitants des collectivit�s rurales ou �loign�es aux services de t�l�sant� ont acc�l�r� leurs travaux en ce sens. Des plans strat�giques de t�l�sant� sont en place dans la plupart des administrations; l'objectif est qu'ils soient en oeuvre dans toutes les administrations au 31 d�cembre 2009. Inforoute a continu� d'investir dans les initiatives de t�l�sant�, et en particulier pour les communaut�s autochtones, les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire et les collectivit�s nordiques ou �loign�es. Inforoute avait plus de 40 projets de t�l�sant� en marche, soit un investissement cumulatif de 78,2 millions de dollars.

Surveillance de la sant� publique ─ Inforoute continue d'appuyer l'�tablissement et la mise en oeuvre d'un syst�me pancanadien de surveillance de la sant� publique (Panorama). Panorama facilitera le d�pistage, la gestion et le contr�le des maladies infectieuses pr�judiciables � la sant� de la population, en dotant les professionnels de la sant� publique d'outils logiciels pour g�rer les cas, les �closions, l'immunisation, les stocks de mat�riel et de vaccins, les avis et la charge de travail. L'objectif est que d'ici 2010, toute la population du pays b�n�ficie des solutions de surveillance de la sant� publique. Des progr�s ont �t� r�alis�s au chapitre du d�veloppement de Panorama, des normes de surveillance de la sant� publique et de la planification de la mise en oeuvre dans les administrations. Inforoute a approuv� un total cumulatif de 122,7 millions de dollars pour les projets de surveillance.

Acc�s des patients � des soins de qualit� ─ � la suite du budget de 2007, Inforoute a cr�� un nouveau programme d'investissement de 50 millions de dollars. Le volet Acc�s des patients � des soins de qualit� a pour but de soutenir la gestion des temps d'attente, surtout par le financement de projets pilotes qui comportent des syst�mes de gestion de l'information. Les projets sont cens�s commencer en 2008-2009.


  8) D�penses r�elles
2005-2006*
9) D�penses r�elles
2006-2007*
10) D�penses pr�vues
2007-2008
11) Total des autorisations
2007-2008
12) D�penses r�elles
2007-2008*
13) �cart entre 10) et 12)
14) Activit� de programme 0 0 38,7 M$ 38,7 M$ 38,7 M$ 0

15) Remarques sur le total de l'autorisation et l'�cart

� ce jour, le gouvernement f�d�ral a investi 1,6 milliard de dollars dans Inforoute, dont 1,2 milliard en subventions forfaitaires de 2001 � 2004. Dans le cadre du budget de 2007, 400 millions de dollars ont �t� r�serv�s dans le cadre financier de 2006-2007, payables d�s l'adoption de la Loi d'ex�cution du budget de 2007 et la sanction royale, autorisant le ministre de la Sant� � faire un paiement statutaire provenant directement du Tr�sor. Le paiement est effectu� au besoin, sur r�ception de l'�tat annuel des flux de tr�sorerie d'Inforoute. En 2007-2008, un paiement de 38,7 millions de dollars a �t� fait sur les 400 millions de dollars allou�s.

* Le rythme des d�penses est laiss� � la discr�tion d'Inforoute et est largement fonction de la cadence des progr�s de ses partenaires provinciaux et territoriaux. Les d�penses annuelles se r�partissent ainsi :

  • 117,8 millions de dollars en 2005-2006
  • 174,6 millions de dollars en 2006-2007
  • 271,7 millions de dollars en 2007-2008

16) Constatations de v�rification et d'�valuation significatives et URL de la derni�re v�rification ou �valuation

Les v�rifications des finances et de la conformit� ont �t� faites par des tiers ind�pendants. Le v�rificateur financier Ernst and Young a rapport� que les �tats financiers refl�taient fid�lement la position financi�re d'Inforoute et les r�sultats de ses op�rations et flux de tr�sorerie. Dans le rapport annuel sur la conformit�, le v�rificateur Mallette a signal� qu'Inforoute avait respect� les principales conditions des accords de financement. Par ailleurs, le Bureau de la v�rification et de la responsabilisation de Sant� Canada a entrepris une v�rification interne dont les r�sultats seront finalis�s en 2008-2009.

17) URL de la Fondation :

http://www.infoway-inforoute.ca/fr/Home/home.aspx

18) URL du rapport annuel de la Fondation

http://www.infoway-inforoute.ca/Admin/Upload/Dev/Document/Infoway_Annual_Report_2007-2008_Fr.pdf?ireff=13

Tableau 8 : Initiatives horizontales

1. Nom de l'initiative horizontale : Plan de gestion des produits chimiques

2. Nom des minist�res responsables : Sant� Canada et Environnement Canada

3. Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale : Exercice 2007-2008

4. Date de cl�ture de l'initiative horizontale : Exercice 2010-2011

5. Total des fonds f�d�raux affect�s : 299,2 M$

6. Description de l'initiative horizontale

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) fait partie du plan environnemental global du gouvernement et est g�r� conjointement par Sant� Canada et Environnement Canada (EC). Les activit�s expos�es dans ce plan tireront parti de la position du Canada comme chef de file mondial dans la gestion s�curitaire des substances chimiques et des substances chimiques que l'on trouve dans les produits et portent sur des mesures opportunes � l'�gard de menaces centrales pour la sant� et l'environnement.

Le PGPC imposera �galement un niveau de responsabilit� accru � l'industrie par des mesures r�alistes et applicables, stimulera l'innovation, et augmentera la comp�titivit� canadienne dans un march� international o� de plus en plus d'attention est port�e � l'innocuit� des substances chimiques et des produits.

Sant� Canada et EC g�rent le financement du PGPC ensemble et s'assurent qu'il cadre avec les plus grandes priorit�s en mati�re de protection de la sant� humaine et de l'environnement .

Dans le cadre du mod�le du PGPC, le processus de gestion r�glementaire des produits chimiques peut �tre mis en oeuvre en vertu d'un certain nombre de lois, dont les suivantes : Loi sur les aliments et drogues (LAD), Loi sur les produits antiparasitaires (LPA), Loi sur les produits dangereux (LPD) et Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE) . Sant� Canada est responsable des trois premi�res lois, et Sant� Canada et Environnement Canada sont coresponsables de la LCPE.

Les directions g�n�rales, les directions et les programmes suivants sont touch�s par les activit�s li�es au PGPC :

Sant� Canada

  • Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments
    • Direction des aliments
    • Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
  • Direction g�n�rale de la sant� environnementale et de la s�curit� des consommateurs
    • Programme de la s�curit� des produits
    • Programme de la s�curit� des milieux
  • Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire

Environnement Canada

  • Direction g�n�rale de la g�rance de l'environnement
    • Direction des secteurs des produits chimiques
    • Direction des affaires l�gislatives et r�glementaires
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction g�n�rale de l'�nergie et du transport
    • Direction des activit�s de protection de l'environnement
  • Direction g�n�rale des sciences et de la technologie
    • Direction g�n�rale des sciences et de l'�valuation des risques
  • Direction g�n�rale de l'application de la loi
  • Direction g�n�rale de la politique strat�gique
    • Direction g�n�rale de l'analyse �conomique

7. R�sultats partag�s

Parmi les r�sultats de haut niveau concernant le PGPC, mentionnons les suivants :

  • Les Canadiens et leur environnement sont prot�g�s contre les effets n�fastes des produits chimiques.
  • Le processus de d�termination, d'�valuation, d'att�nuation et de pr�vention des risques et de meilleure gestion en ce qui a trait aux substances chimiques et � leur utilisation est mis en oeuvre de mani�re efficace.
  • On assure la direction, la collaboration et la coordination des activit�s scientifiques et administrative.
  • La biosurveillance et la surveillance environnementale des substances toxiques sont effectu�es rapidement.
  • Les intervenants et le public canadien sont mobilis�s afin d'�tre mieux inform�s et peuvent fournir au gouvernement de l'information en vue d'adopter des approches de gestion des risques plus efficaces.
  • Conform�ment � la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la r�glementation qui a pris effet le 1 er  avril 2007, le gouvernement s'engage (i) � s'appuyer sur des normes, lignes directrices et recommandations internationales pour les r�glements techniques et les proc�dures d'�valuation de la conformit�, pour autant qu'ils permettent la r�alisation des objectifs r�glementaires vis�s (ainsi, on �vite le plus possible d'�laborer des r�glements sp�cifiquement canadiens) et (ii) � promouvoir une �conomie de march� �quitable et comp�titive qui encourage l'entrepreneuriat, les investissements et l'innovation.

8. Structures de gouvernance

Sant� Canada partage la responsabilit� du PGPC avec Environnement Canada. Le PGPC consiste en cinq �l�ments de programme interd�pendants (�num�r�s ci-dessous) � planifier, � offrir et � �valuer dans le contexte d'un cadre int�gr�, g�r� conjointement par les deux minist�res.

Au sein du gouvernement f�d�ral, la gouvernance du PGPC doit �tre assur�e par l'entremise d'un comit� conjoint form� des sous-ministres adjoints (SMA) de Sant� Canada et d'Environnement Canada de m�me que du comit� ex�cutif interminist�riel de gestion des produits chimiques.

Le comit� ex�cutif interminist�riel de gestion des produits chimiques a pour mandat de veiller � ce que toutes les questions de gestion des produits chimiques soient prises en charge de mani�re optimale et que les activit�s en vertu du PGPC soient ex�cut�es de fa�on int�gr�e � l'aide de diverses lois, notamment la LCPE, la LPA, la LAD et la LPD.

Les principaux �l�ments de travail ax�s sur les principales activit�s du PGPC (�valuation des risques, gestion des risques, recherche et sciences, contr�le et surveillance ainsi que gestion des politiques et des programmes) sont �tablis pour appuyer les structures de gouvernance susmentionn�es.


9. Partenaires f�d�raux participant � chaque programme 10. Nom des programmes 11. Total des fonds affect�s 12. D�penses pr�vues pour l'exercice 2007-2008 13. D�penses r�elles de l'exercice 2007-2008
Sant� Canada �valuation des risques 27,0 M$ 3,2 M$  
Environnement Canada 22,6 M$ 3,5 M$
  49,6 M$ (total) 6,7 M$ (total)
Sant� Canada Gestion des risques 94,9 M$ 12,7 M$  
Environnement Canada 64,9 M$ 9,1 M$
  159,8 M$ (total) 21,8 M$ (total)
Sant� Canada Recherche et sciences 30,2 M$ 3,3 M$  
Environnement Canada 2,1 M$ 0,6 M$
  32,3 M$ (total) 3,9 M$ (total)
Sant� Canada Contr�le et surveillance 35,2 M$ 3,4 M$  
Environnement Canada 16,9 M$ 3,0 M$
  52,1 M$ (total) 6,4 M$ (total)
Sant� Canada Gestion des programmes 5,4 M$ 0,9 M$  
  5,4 M$ (total) 0.9 M$ (total)
  Total $299,2 M Total 39,7 M$  

R�sultats pr�vus pour l'exercice 2007-2008 (selon le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2007-2008)

�valuation des risques : Par exemple, terminer l'�valuation d'environ 200 substances d'int�r�t prioritaire en trois ans.

Gestion des risques : Contr�les efficaces, et intervenants et public canadien inform�s (p. ex. terminer la mise en oeuvre du syst�me de d�claration obligatoire des incidents mettant en cause des pesticides et de la base de donn�es sur les ventes de pesticides d'ici 2009).

Recherche : Compr�hension des risques relatifs des substances toxiques (p. ex. terminer l'�laboration de m�thodologies pour l'exposition humaine et l'analyse des tendances).

Contr�le et surveillance : Information sur l'efficacit� des mesures de contr�le (p. ex. d�finir l'information scientifique � recueillir d'ici 2008).

Gestion de programmes : Direction, collaboration et coordination des activit�s scientifiques et administratives (p. ex. initiatives mises en oeuvre d'ici 2009 pour obtenir des r�sultats appropri�s en ce qui a trait � la gestion des ressources et � la gouvernance).

R�sultats atteints en 2007-2008

Un �l�ment cl� du PGPC est de prendre des mesures imm�diates � l'�gard des substances chimiques pr�sentant la priorit� la plus �lev�e. On recueille de l'information qui sera utilis�e pour d�terminer la meilleure approche � adopter pour prot�ger les Canadiens et leur environnement contre les risques que pr�sentent certaines substances. L'initiative, que l'on appelle le � D�fi �, consiste � identifier les quelque 200 substances pr�sentant la priorit� la plus �lev�e, qui ont �t� r�parties en groupes plus restreints et qui seront examin�es dans l'ordre.

Des demandes de renseignements concernant les lots 2 � 5 pr�sent�es en vertu de l'article 71 de la LCPE ont �t� publi�es dans le cadre du � D�fi �. Des profils des substances ont �t� �labor�s pour les lots 2 � 5. On a �galement �labor� de nouveaux r�glements (p. ex. 31 substances toxiques vis�es par la LCPE et trois autres produits chimiques pr�occupants ont vu leur r�glement modifi�) et mis au point un plan pour g�rer les substances issues du p�trole tr�s pr�occupantes.

On �tablit actuellement des solutions de gestion des risques pour le D�fi. Les r�sultats d'analyses scientifiques, juridiques et �conomiques ainsi que des conseils sur l'application de la loi sont pris en consid�ration. Des consultations avec les intervenants de l'industrie touch�s et le public canadien sont en cours et se poursuivront jusqu'� la fin du programme. Un groupe consultatif du D�fi (experts) et le Conseil consultatif des intervenants du PGPC (ONG et industrie) ont �galement �t� �tablis. Le groupe consultatif a pour mandat de donner des conseils ind�pendants sur l'application du principe de pr�caution et de la valeur des donn�es probantes dans le cadre de l'�valuation des risques li�s aux substances vis�es par le D�fi. Le conseil sert de tribune aux membres des ONG et aux intervenants de l'industrie et fournit au gouvernement des conseils et des renseignements sur diverses questions li�es � la mise en oeuvre du PGPC.

La liste int�rieure des substances (LID) r�pertorie environ 23 000 substances fabriqu�es, import�es ou utilis�es au Canada � des fins commerciales. Il s'agit de substances qui �taient pr�sentes au Canada sous certaines conditions entre le 1 er  janvier 1984 et le 31 d�cembre 1986. Si l'on propose d'utiliser une substance donn�e � une fin diff�rente de celle �nonc�e dans la d�claration initiale, une nouvelle activit� peut �tre attribu�e � une substance figurant � la LID si l'on ne dispose pas de renseignements suffisants pour s'assurer que la nouvelle activit� ne pose aucun risque � l'environnement et � la sant� humaine. L'application de nouvelles activit�s pour environ 56 substances qui ne sont plus commercialis�es au Canada est en cours.

Des plans visant l'am�lioration et l'expansion du portail et du site Web du PGPC ont �t� �labor�s, et des produits de communication suppl�mentaires sont en cours d'�laboration, notamment des documents de vulgarisation scientifique (documents d'information). Un cadre mixte SC-EC de responsabilisation int�gr� en gestion du PGPC a �galement �t� �labor�, et le suivi trimestriel des engagements est continu.

Voici d'autres activit�s li�es au PGPC qui sont men�es durant l'exercice 2007-2008 :

  • d�termination des produits de consommation pouvant contenir des substances chimiques potentiellement dangereuses et �laboration de strat�gies pour mieux g�rer les risques li�s � ces produits vendus sur le march� canadien;
  • progr�s notables r�alis�s � l'�gard de l'�bauche du cadre d'un r�glement appropri� sur l'�valuation environnementale pour de nouvelles substances actives m�dicinales pr�sentes dans des produits pharmaceutiques, des m�dicaments v�t�rinaires, des dispositifs m�dicaux et des produits radiopharmaceutiques;
  • progr�s importants r�alis�s � l'�gard de deux motifs d'ordre scientifique et r�glementaire, qui sont le point de d�part de discussions concernant l'�laboration d'un r�glement appropri�e sur l'�valuation environnementale : un motif d'ordre scientifique et r�glementaire pour les nouvelles substances trouv�es dans les produits cosm�tiques et un autre motif d'ordre scientifique et r�glementaire pour les nouvelles substances trouv�es dans les produits de sant� naturels;
  • pr�paration de l'�bauche de motifs d'ordre scientifique et r�glementaire pour les groupes de produits restants (additifs alimentaires et aliments nouveaux, et produits biologiques). Les �bauches devraient �tre mises au point � la fin de l'exercice 2008-2009;
  • mise au point de l'�bauche d'un document de recherche sur les meilleures pratiques de gestion (MPG) li�es aux produits pharmaceutiques pour usage humain, �laboration en cours d'un document de recherche sure les MPG li�es aux produits pharmaceutiques pour usage v�t�rinaire et pr�paration d'un document de recherche sur les MPG li�es aux produits cosm�tiques;
  • d�termination des risques �cologiques et pour la sant� humaine li�s � la pr�sence dans l'environnement d'environ 9 000 substances trouv�es dans des produits vis�s par la Loi sur les aliments et drogues qui ont acc�d� au march� canadiens entre 1987 et 2001;
  • participation � l'Unit� des substances commercialis�es dans le cadre de consultations multipartites sur la r�vision de la liste des substances commercialis�es (LSC) et organisation de quatre r�unions en personne en vue d'�laborer un cadre pour l'int�gration de substances � la nouvelle LSC. Le cadre propos� a �t� pr�sent� au Groupe de travail sur l'�valuation environnementale en juin 2008 et a �t� approuv�. La d�nomination chimique d'environ 1 800 substances figurant dans la LSC actuelle a �t� ou sera int�gr�e � la nouvelle liste. L'industrie a demand� l'ajout d'environ 30 micro-organismes � la LSC actuelle; ces demandes ont �t� examin�es, et les entreprises ont �t� inform�es du fait qu'elles doivent pr�senter des renseignements suppl�mentaires afin que l'on puisse terminer les examens. L'Unit� des substances commercialis�es �labore un document d'orientation pour l'industrie ainsi qu'un syst�me de surveillance des bases de donn�es et un plan de communication;
  • fin de l'�valuation rapide de 1 200 substances peu pr�occupantes;
  • modification du processus d' �valuation du risque pour les humains que pr�sentent certains polluants organiques persistants (p. ex. les BPC) en vue des changements apport�s aux normes concernant les produits alimentaires;
  • progr�s r�alis�s � l'�gard de la r��valuation d'ingr�dients trouv�s dans d'anciens pesticides. Le 31 mars 2008, 274 des 401 ingr�dients actifs trouv�s dans les pesticides avaient �t� examin�s;
  • �valuation des r�sultats d'analyses du niveau de mercure trouv� dans divers poissons pr�dateurs p�ch�s � des fins commerciales;
  • nouvelle strat�gie de gestion des risques concernant le niveau de mercure dans les poissons;
  • pr�paration de l'�bauche d'un document de discussion sur les options d'�valuation des carcinog�nes g�notoxiques;
  • fin de l'�valuation des risques pour la sant� que pr�sente le bisph�nol A utilis� pour le conditionnement des aliments et examen de documents d'�valuation par des pairs internationaux;
  • mise au point de rapports minist�riels concernant les �tudes de recherche sur la toxicit� du sulfonate de perfluorooctane;
  • activit�s li�es � la collecte de donn�es nationales et repr�sentatives sur la biosurveillance pour l'Enqu�te canadienne sur l'examen de sant� (ECES) et l'�tude m�re-enfant sur les compos�s chimiques de l'environnement (�tude MIREC) en vue de soutenir le processus d�cisionnel fond� sur les donn�es probantes en ce qui a trait � la d�termination des populations vuln�rables et � la compr�hension des risques et de l'exposition et de la meilleure fa�on de les g�rer;
  • d�termination des priorit�s de recherche et affectation des fonds de recherche; et
  • �tablissement d'un cadre scientifique horizontal pour g�rer collectivement les fonds de recherche et proc�der annuellement � l'harmonisation avec les recherches prioritaires pour le PGPC.

16. Commentaires sur les �carts

17. R�sultats atteints par les partenaires non f�d�raux : S.O.

18. Personnes-ressources

Francois Dignard, SC
613-941-0590
francois_dignard@hc-sc.gc.ca
Mark Cuddy, EC
819-994-7467
mark.cuddy@ec.gc.ca

19. Approuv� par

20. Approuv� le

1. Nom de l'initiative horizontale : Rechercher la confiance du public dans la r�glementation des pesticides et am�liorer l'acc�s aux produits antiparasitaires

2. Minist�re responsable : Sant� Canada

3. Date de d�but : 2002-2003

4. Date de cl�ture : 2008-2009

5. Total des fonds f�d�raux r�partis : 155 millions de dollars 154,96 millions de dollars, arrondis au chiffre sup�rieur

6. Description :

Cette initiative fait partie des engagements du gouvernement f�d�ral d�crits dans la pr�sentation Rechercher la confiance du public dans la r�glementation des pesticides et am�liorer l'acc�s aux produits antiparasitaires au Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Cette pr�sentation et son Cadre de gestion et de responsabilisation ax� sur les r�sultats (CGRR) connexe d�crivent la m�thode int�gr�e par laquelle les initiatives seront mesur�es, g�r�es et communiqu�es du d�but � la fin. Un �l�ment important est que les intervenants et la population seront tenus inform�s au moyen d'un syst�me de gestion transparent. Les minist�res participants travailleront de concert pour atteindre des r�sultats communs, en mesurer le rendement et examiner les progr�s r�alis�s. Cette initiative r�unit le travail de six partenaires minist�riels f�d�raux pour gagner la confiance du public et des intervenants envers le syst�me de r�glementation des pesticides, pour prot�ger la sant� et l'environnement, et pour augmenter la comp�titivit� des secteurs agroalimentaire et forestier. La recherche et la surveillance dans le domaine des pesticides sont coordonn�es avec la r�glementation de ces secteurs.

La pr�sence et les effets des pesticides dans l'environnement, dans les �cosyst�mes marins et d'eau douce, et dans l'environnement forestier sont surveill�s. Cette initiative accro�t la surveillance et l'ex�cution de la loi en mati�re de limites maximales de r�sidus de pesticides dans les aliments et le fourrage, de r�sidus de pesticides dans les engrais, et de v�rification de la garantie des pesticides dans les m�langes engrais-antiparasitaires. De nouveaux pesticides � risque r�duit et des pesticides biologiques ont �t� cr��s pour le secteur de la foresterie et leur utilisation est encourag�e. Des strat�gies de r�duction des risques pour les denr�es dans le secteur agricole et agroalimentaire sont �labor�es et mises en oeuvre. Des programmes d'am�lioration de l'acc�s aux pesticides � usage limit� et � risque r�duit pour les usages agricoles sont en cours d'implantation. Des recherches sont effectu�es dans le but d'introduire des pesticides � usage limit� qui pr�sentent un risque r�duit pour l'environnement. Un syst�me de d�claration pour faire le suivi des effets n�fastes des pesticides a �t� �labor� et des renseignements sur ces effets seront recueillis et consign�s. Dans l'ensemble, ce travail est r�alis� afin de gagner la confiance du public envers un meilleur maintien et une plus grande protection de la sant� humaine et de l'environnement, tout en contribuant � la comp�titivit� du secteur agricole canadien.

L'information pr�sent�e dans le tableau qui suit est articul�e autour de trois th�mes principaux :

  1. Recherche et surveillance, r�alis�es par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), le minist�re des P�ches et des Oc�ans (MPO), Environnement Canada (EC), l'Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Sant� Canada et Ressources naturelles Canada (RNCan);
  2. �laboration et mise en oeuvre de strat�gies de r�duction des risques dans un contexte de cultures, r�alis�es par AAC et l'ARLA � Sant� Canada;
  3. Production de donn�es pour appuyer l'homologation des pesticides � risque r�duit et � usage limit� dans les secteurs agricole et agroalimentaire, et pour appuyer l'homologation de pesticides et de biopesticides � risque r�duit en foresterie, r�alis�e par AAC, Sant�.

7. R�sultats partag�s :

Imm�diats :

  • Connaissance plus grande par l'ARLA des pesticides et des produits de remplacement
  • Homologation des pesticides � usage limit� incluant les pesticides � risque r�duit
  • Acc�s � des pratiques et � des produits de lutte antiparasitaire plus s�rs
  • Conformit� aux normes de s�curit� des aliments, du fourrage et des m�langes engrais-antiparasitaires

� moyen terme :

  • Syst�me de r�glementation qui assure une meilleure protection sanitaire et environnementale et qui contribue � la comp�titivit� des secteurs agroalimentaire et forestier
  • Utilisation de pratiques et de produits de lutte antiparasitaire plus s�rs
  • Augmentation de la transparence de la r�glementation des pesticides

Finaux :

Augmentation de la confiance du public et des intervenants envers la r�glementation des pesticides, protection de la sant� et de l'environnement, et augmentation de la comp�titivit�, des secteurs agroalimentaire et forestier

8. Structures de gouvernance :

  • Sant� Canada - directrice ex�cutive de l'ARLA
  • Environnement Canada (EC) - directeur g�n�ral, Direction g�n�rale des strat�gies de conservation, et directeur g�n�ral, Direction des programmes nationaux
  • Minist�re des P�ches et des Oc�ans (MPO) - directeur g�n�ral, P�che, environnement et science de la biodiversit�
  • Ressources naturelles Canada (RNCan) - directeur g�n�ral, Direction g�n�rale des sciences, Service canadien des for�ts
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) - sous-ministre adjointe, Direction g�n�rale des programmes financiers pour l'agriculture; sous-ministre adjoint, Direction g�n�rale de la recherche; directrice ex�cutive, ARLA
  • Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) - vice-pr�sident, Programmes
  • Comit� des sous-ministres - sous-ministres de Sant� Canada et d'AAC
  • Comit� de gestion mixte entre l'ARLA et AAC : sous-ministre adjointe, Direction g�n�rale des programmes financiers pour l'agriculture, AAC; sous-ministre adjoint, Direction g�n�rale de la recherche, AAC; directrice ex�cutive, ARLA (Sant� Canada); Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (membre d'office)

I. Recherche et surveillance


9. Partenaires f�d�raux 10. Noms des programmes 11. Total des fonds affect�s 12. D�penses pr�vues pour 2007-2008 13. D�penses r�elles pour 2007-2008 14. R�sultats pr�vus pour 2007-2008 R�sultats r�els pour 2007-2008
AAC (a) Effectuer des recherches pour favoriser l'introduction de pesticides � usage limit� qui pr�sentent un risque r�duit pour l'environnement. 8,0 M$
3,0 M$ 1,3 M$ Les rapports finaux et les �tapes suivantes du transfert de technologie des r�sultats de la recherche en ce qui touche les 16 projets qui seront termin�s en mars 2007 :
  • Soutien de 12 projets qui ont �t� lanc�s en avril 2006 et qui devraient prendre fin en mars 2008.
  • Des rapports int�rimaires sur les recherches men�es au cours de la premi�re ann�e de vie de ces projets devront �tre pr�par�s.
  • Soutien des nouveaux projets qui ont obtenu un financement en vertu de l'appel de propositions de novembre 2006.
  • Poursuite des travaux li�s � l'adoption et � l'utilisation de pesticides � usage limit� qui pr�sentent un risque r�duit pour l'environnement, y compris les biopesticides, et soutient des activit�s qui contribuent � cet objectif .
  • Poursuite de la planification et de la coordination des recherches avec le Groupe de travail sur la recherche du PE et le Groupe de travail interminist�riel sur les pesticides .
  • En date de mars 2007, des rapports finaux r�vis�s sont termin�s pour 13 projets. Des prolongations de d�lais jusqu'en 2007-2008 ont �t� accord�es pour trois projets afin que les travaux puissent �tre compl�t�s de mani�re satisfaisante. Les r�sultats des projets comprennent : les donn�es de mise � l'�chelle, d'efficacit� et non cibl�es au soutien de la commercialisation ou de l'homologation �ventuelles de produits ou d'applications de lutte antiparasitaire � risque r�duit; produits utilis�s comme app�t pour les principaux organismes nuisibles; perfectionnement des protocoles de laboratoire pour la s�lection des insecticides; mod�les degr�s-jours pour les principaux organismes nuisibles; et information sur la biologie et le comportement des organismes nuisibles pour les esp�ces de parasites.
  • Le soutien et la surveillance relatifs � 12 projets entam�s en avril 2006 et 3 projets mentionn�s pr�c�demment ont �t� maintenus (92 % des projets ont respect� l'�ch�ance de mars 2008).
  • Des �nonc�s de travail ont �t� �labor�s, et le financement ainsi que la surveillance de 23 nouveaux projets s�lectionn�s en vertu de l'appel de propositions de novembre 2006 ont �t� �tablis.
  • Les activit�s de soutien aux demandes des biopesticides ont men� � la pr�sentation de demandes d'homologation ou d'extensions du profil d'emploi pour quatre produits.
  • Contribution au plan de travail int�gr� et aux discussions des 6NR aff�rents au PE des 6NR quant � la recherche et � la surveillance en mati�re de pesticides.

R�sultats additionnels  : Des essais de d�pistage ont permis de cibler des solutions potentielles relativement � trois des principaux probl�mes li�s aux parasites.

ACIA

ACIA

suite

ACIA

suite

(b) Accro�tre la surveillance et l'ex�cution de la loi en mati�re de limites maximales de r�sidus de pesticide dans les aliments et les aliments pour animaux. 2,7 M$ 0,25 M$ 0,25 M$ D�terminer les denr�es alimentaires consomm�es par la sous-population cible (les enfants).

Analyse en laboratoire d'environ 1500 �chantillons par ann�e.

Inspections de suivi dans les cas de r�sultats non conformes.

Publication d'un rapport annuel pr�sentant les r�sultats du Programme national de surveillance des r�sidus chimiques (PNSRC).

Rappels d'aliments, s'il y a lieu, en vue d'att�nuer les risques et de retirer les aliments dangereux du march�.

Les objectifs �taient d'�valuer la conformit� d'aliments consomm�s par des enfants �g�s de 3 � 15 ans. Les aliments soumis � des tests ont �t� choisis au hasard parmi des aliments dont la mise en march� s'adresse aux enfants du groupe d'�ge cibl�, qui sont consomm�s en grande quantit� par eux, ou encore des aliments dont ils sont les principaux consommateurs. Les r�sultats des tests de r�sidus de pesticides ont d�montr� un degr� �lev� de conformit� avec les limites �tablies(>98 %). Aucune tendance n'a �t� observ�e quant � la concentration de pesticides en lien avec le produit, la marque, le r�sidu ou le pays d'origine.
(c) Am�lioration de la surveillance et de l'application de la loi en ce qui a trait aux limites des r�sidus de pesticides dans les m�langes engrais-pesticides. 2,4 M$ 0,25 M$ 0,193 M$ �laborer des politiques et des processus de surveillance et de contr�le pour guider et conseiller le personnel op�rationnel au sujet des m�langes d'engrais-pesticides et des engrais contamin�s par les pesticides.

Accro�tre les interactions avec l'ARLA pour obtenir les plus r�cents renseignements concernant la s�curit� et l'�tiquetage des pesticides.

Mettre � jour le Recueil des m�langes d'engrais-pesticides, qui contient des renseignements sur l'homologation, les garanties et l'�tiquetage appropri�.

Travailler � la modification du r�glement pour faciliter la mise � jour plus r�guli�re du Recueil et, si cela porte fruit, fournir des mises � jour plus r�guli�rement aux producteurs de m�langes et au personnel d'inspection de l'ACIA.

Conseiller les Op�rations de l'ACIA sur les proc�dures de suivi appropri�es et formuler des recommandations sur l'importance des r�sultats d'analyse des �chantillons.

Pr�lever des �chantillons des m�langes d'engrais-pesticides pour v�rifier les garanties.

Pr�lever des �chantillons des engrais soup�onn�s d'�tre contamin�s par des pesticides.

V�rifier les �tiquettes des m�langes d'engrais-pesticides.

Mener des activit�s d'enqu�te et d'application de la loi (pr�vues d'apr�s la fr�quence des �chantillonnages et des inspections).

Analyser les �chantillons soumis par les inspecteurs.

La circulaire d'inspection I-4-93, un document qui pr�sente toutes les activit�s d'inspection et les quotas d'�chantillons pour l'ann�e, a �t� distribu�e au personnel responsable des inspections. Afin de faciliter la v�rification des �tiquettes sur le terrain et d'assurer l'uniformit�, une liste de tous les engrais-pesticides homologu�s et des �tiquettes a �t� mise � jour et distribu�e au personnel d'inspection. Au besoin, les inspecteurs ont re�u des conseils quant au suivi appropri� en cas de non-conformit�.

Le programme de v�rification des garanties des pesticides a �t� remani� avec l'aide des intervenants en vue d'une am�lioration du taux de conformit�.

La tol�rance de l'ACIA en mati�re de r�sidus de pesticides dans les engrais a �t� revue et modifi�e.

Les proc�dures d'application de la loi en r�ponse aux cas de non-conformit� ont �t� �labor�es par l'entremise d'une initiative de formation nationale dans le but de favoriser l'uniformit� des mesures d'application de la loi partout au Canada

L'ACIA et l'ARLA ont travaill� ensemble � l'�laboration de politiques et de processus pour la r�vision conjointe des produits vis�s par la Loi sur les engrais et la Loi sur les produits antiparasitaires .

L'ACIA participe aux travaux du groupe de travail sur l'�valuation de l'initiative du CT en mati�re de renforcement de la confiance du public.

L'ACIA participe aux travaux du groupe de travail sur les pesticides et la lutte antiparasitaire des six minist�res de ressources naturelles.

La 3 e �dition du RMEP est en attente de publication dans la Gazette du Canada , partie II. L'ACIA �tudie les changements de r�glementation et les m�canismes acc�l�r�s dans le but de permettre des mises � jour plus fr�quentes. Un nouveau format est en cours de cr�ation pour faciliter la disponibilit� publique et des mises � jour ont �t� distribu�es.

Un changement de r�glementation pour mettre � jour la d�finition du RMEP afin qu'il renvoie � la 3 e �dition est en attente d'approbation.

Conseils prodigu�s au personnel des op�rations de l'ACIA sur le fait de d�terminer la tol�rance � l'�gard des pesticides en lien avec la garantie de ces derniers, de d�terminer si un r�sidu de pesticide est pr�sent � des concentrations constituant un niveau de pr�occupation important selon les r�sultats des analyses, et recommandations de proc�dures de suivi, au besoin.

Les inspecteurs ont pr�lev� 91 �chantillons d'engrais-pesticides � des fins de v�rification de la garantie des pesticides, soit le double du nombre moyen d'�chantillons pr�lev�s entre 2000-2001 et 2002-2003.

Les inspecteurs ont pr�lev� 78 �chantillons d'engrais pour v�rifier la pr�sence de r�sidus de pesticides, soit quatre fois plus que le nombre moyen d'�chantillons pr�lev�s de 2000-2001 � 2002-2003 pour la v�rification de la contamination.

Un total de 20 �chantillons suppl�mentaires ont �t� analys�s pour v�rifier la conformit� puisqu'ils ont obtenu de mauvais r�sultats au cours des derni�res ann�es.

Les inspecteurs ont pass� en revue 193 �tiquettes d'engrais-pesticides afin d'en v�rifier la conformit� � l'�gard de la Loi sur les engrais et de son R�glement.

Les mesures de suivi effectu�es quant aux 51 �chantillons non conformes comprenaient la r�tention des produits, l'envoi de lettres d'avertissement aux d�taillants et aux fabricants, et des visites de l'inspecteur � l'usine.

Le nombre d'�chantillons analys�s s'�levait � 97 pour ce qui est de la v�rification de la garantie des pesticides et � 105 pour celle de leur contamination (certains �chantillons ont �t� pr�lev�s au cours de l'exercice pr�c�dent et autoris�s en 2007-2008).

MPO (d) Surveillance et recherche de la pr�sence et des effets des pesticides dans les �cosyst�mes marins et d'eau douce. 7,9 M$ 1,0 M$ 1,0 M$ Le MPO fournira � l'ARLA des rapports finaux concernant les projets r�gionaux du Fonds national. Ces projets de recherche serviront � combler les lacunes des connaissances constat�es en 2006-2007, apr�s consultation avec l'ARLA.
  • Le MPO pr�sentera � l'ARLA un rapport annuel de son Centre de recherche environnementale sur les pesticides (CREP).
  • Le CREP effectuera des �tudes en laboratoire et sur le terrain pour quantifier l'incidence de l'exposition aux pesticides prioritaires sur les poissons et leur habitat. L'incidence sera quantifi�e en fonction du succ�s de la reproduction, de la croissance et du m�tabolisme �nerg�tique des poissons. Les priorit�s de recherche seront �tablies en consultation avec l'ARLA.
  • Apr�s avoir consult� l'ARLA, le MPO proc�dera � la conception et � la mise en oeuvre de nouveaux projets de recherche li�s au th�me � Incidence des pesticides sur les ressources halieutiques �.
  • La date de livraison pr�vue � l'ARLA des rapports finaux sur les projets de 2007-2008 est octobre 2008.
  • Le CREP a expos� en laboratoire des vairons � grosse t�te � des concentrations de glyphosate, de chlropyralid, de chlropyrifos et d'atrazine pr�sentes dans l'environnement . La croissance et la survie ont �t� mesur�es et les poissons vivent en �levage afin que leur capacit� de reproduction puisse �tre �valu�e. Un r�sum� de ces �tudes sera inclus dans le rapport de l'ARLA du mois d'octobre.
  • Apr�s consultation avec l'ARLA, il a �t� d�cid� que le MPO pourrait fournir des r�sultats utiles en ce qui concerne les effets des m�langes de chlopyralid, de chrlopyrifos et de glyphosate sur les poissons et leur habitat. Il a �t� soulign� que les invert�br�s benthiques pourraient �tre des substituts utiles de mesure de la qualit� de l'habitat des poissons.
EC (e) Surveillance et recherche de la pr�sence et des effets des pesticides dans l'environnement. 7,16 M$ 1,0 M$ 1,0 M$ EC :
  • assurera la coordination des projets de recherche et de surveillance du deuxi�me cycle d'activit�s du Fonds scientifique sur les pesticides (FSP) d'EC;
  • soutiendra 10 nouveaux projets de recherche et de surveillance afin de cerner les concentrations environnementales et les r�percussions des pesticides actuellement utilis�s dans l'environnement;
  • produira un rapport annuel et le communiquera � l'ARLA;
  • donnera des conseils scientifiques en vue de combler les lacunes dans les donn�es r�glementaires et les connaissances, de m�me que pour am�liorer les m�thodes d'�valuation des risques;
  • fournira un soutien et des conseils � l'ARLA sur les politiques scientifiques et la gestion des dossiers rattach�s aux pesticides.

Se fondant sur les r�sultats du premier cycle d'activit�, EC a entrepris un deuxi�me cycle d'�tude et de surveillance de la pr�sence et des effets des pesticides dans l'environnement. Les faits saillants des projets et des conseils des b�n�ficiaires du premier cycle des projets du FSP (2003-2006) ont �t� pr�sent�s au Comit� de coordination du Programme des pesticides (CCPP) d'EC. Le CCPP (dont l'ARLA est membre) a ensuite d�fini les nouvelles priorit�s scientifiques d'EC en mati�re de pesticides pour 10 nouveaux projets de recherche relatifs aux priorit�s de la r�glementation. En 2007-2008, des rapports de situation seront produits sur les �l�ments suivants :

  • Surveillance de la qualit� de l'air : �tudes sur les r�percussions mineures des compos�s chimiques qui sont estim�s hautement toxiques et recherches dans les r�gions fragiles plus pr�s des sources d'�mission;
  • Surveillance de la qualit� de l'eau : Accent mis sur les bassins hydrologiques prioritaires � risque �lev�. Liens entre la surveillance de la qualit� de l'eau et la mod�lisation des bassins hydrologiques (p. ex. INAEN) pour assurer une meilleure couverture des r�sultats en accroissant l'efficacit� pr�dictive et en facilitant la rationalisation des plans d'�chantillonnage pour la surveillance de la qualit� de l'eau. Accent mis sur des probl�mes sp�cifiques, p. ex. les milieux humides, les zones urbaines, les sources d'eau, l'agriculture et les pesticides prioritaires (obtenus au moyen des travaux de surveillance ant�rieurs et par des outils d'interpr�tation comme la version modifi�e d'APPLES, un outil d'�tablissement des priorit�s �labor� avec l'ARLA). �tablissement des tendances, en particulier concernant le rendement (p. ex. gr�ce au programme des Indicateurs canadiens de durabilit� de l'environnement);
  • R�percussions sur le milieu aquatique : Int�gration des r�percussions sur les milieux aquatique et terrestre (y compris au niveau multitrophique) en fonction de l'exposition (y compris le comportement). �valuations comparatives (p. ex. les amphibiens et les poissons). R�silience des esp�ces, des populations et des communaut�s. R�percussions des m�langes (lien avec l'INAEN) et recherche sur les effets cumulatifs (p. ex. les nutriments). �valuation des r�percussions des expositions chroniques et ponctuelles. �tudes et recherches pour am�liorer le protocole de test des amphibiens;
  • R�percussions sur les milieux terrestres : Pour les oiseaux et les mammif�res, les activit�s sont ax�es sur la Loi sur les esp�ces en p�ril et sur les esp�ces menac�es . Comparaisons entre les voies d'exposition orale ou non (peau et inhalation). Accent mis sur les secteurs � forte exposition et potentiellement mortels. Pour les plantes, l'accent est mis ax� sur l'�valuation des risques valid�e par les recherches sur les lieux.

Pour mieux int�grer et coordonner la recherche et la r�glementation au sein du Minist�re, EC continuera de collaborer avec l'ARLA � la mise en oeuvre du PE EC-ARLA. Le PE comprend quatre volets : politiques scientifiques, production de connaissance, gestion des probl�mes, promotion de la conformit� et application de la loi. Il comprend �galement de nombreuses initiatives et activit�s qui ne sont pas �num�r�es ici. EC s'efforcera encore de jouer un r�le de chef de file dans l'�laboration et la mise en oeuvre d'une strat�gie scientifique f�d�rale coordonn�e sur les pesticides pour la recherche et la surveillance. En outre, EC continuera de contribuer au besoin aux �valuations de pesticides effectu�es par l'ARLA et de fournir des conseils scientifiques et strat�giques concernant les politiques cl�s du gouvernement du Canada li�es � la gestion des pesticides et � leur utilisation au Canada.

EC a �t� en mesure de respecter son engagement en vertu de l'initiative Rechercher la confiance du public . Le programme scientifique sur les pesticides d'EC fait d�sormais partie du volet sur les r�sultats � Risques pour les Canadiens � tout en �tant toujours coordonn� par le CCPP d'EC. Nous avons maintenu et assurons la continuit� des activit�s li�es aux domaines suivants :
  • politique scientifique;
  • recherche et surveillance;
  • gestion des dossiers et communications;
  • promotion de l'application et de la conformit�.

EC :

  • a d�ploy� des efforts de coordination soutenus pour la deuxi�me ann�e dans le second cycle du FSP afin de faire progresser les projets de recherche et de surveillance sur la pr�sence et les effets des pesticides dans l'environnement;
  • a appuy� les dix th�mes de projet en cours sur la recherche et la surveillance en mettant sur pied des projets sur les connaissances acquises de projets pr�c�dents et associ�s;
  • a n�goci� u ne lettre d'entente interminist�rielle avec l'ARLA pour un appui financier additionnel afin d'assurer la compl�tion dans les temps des projets en cours pour le pr�sent exercice;
  • a produit un rapport annuel sur les activit�s du FSP portant sur l'�tat et les mises � jour de la surveillance de la qualit� de l'air et de l'eau, ainsi que les r�percussions sur les milieux aquatique et terrestres. Ce rapport a �t� soumis � l'ARLA;
  • a particip� � la r�daction du m�moire au Cabinet - �valuation sommative au Bureau du contr�leur g�n�ral Rechercher la confiance du public ;
  • a fourni des conseils scientifiques � l'ARLA afin de combler les lacunes en mati�re de donn�es r�glementaires et de connaissances, et d'am�liorer les m�thodes d'�valuation du risque. EC a contribu� de mani�re importante aux activit�s de l'ARLA en lien avec ce qui suit :
  • l'�valuation des risques environnementaux et �valuation de premier niveau pour la trifluraline et le lindane;
  • les notes de r��valuation sur les utilisations du diazinon et de l'atrazine;
  • les m�thodes d'�valuation du risque pour les plantes terrestres, qui ont depuis �t� int�gr�es au processus officiel d'�valuation du risque;
  • la demande de donn�es sur les concentrations de r�sidus de pendim�thaline dans l'environnement, en Arctique, ainsi que sur les r�sidus de quintoz�ne au pays;
  • les concentrations de pesticides dans l'eau de surface, les pratiques actuelles en mati�re de surveillance, les nouvelles initiatives, et l'�volution des pesticides les plus courants;
  • a coordonn�e des projets du FSP avec l'Initiative sur les normes agro-environnementales nationales, en vertu des projets du cadre strat�gique pour l'agriculture (INAEN) (les donn�es sur la surveillance de la qualit� de l'eau utilis�es avec la mod�lisation des bassins hydrographiques de l'INAEN, les normes de rendement de l'INAEN utilis�es pour �laborer les lignes directrices sur la qualit� de l'eau du Conseil canadien des ministres de l'Environnement (CCME));
  • a pr�sent� les r�alisations du FSP lors de r�unions nationales et internationales afin de faciliter l'�change d'information qui contribuera � l'atteinte des objectifs du FSP, ainsi que l'utilisation de cette information pour informer les d�cideurs et les Canadiens;
  • a pr�sent� le FSP � la Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC) et � l'Atelier sur la toxicit� aquatique dans le cadre d'une session sp�ciale sur les pesticides;
  • a pr�sent� le FSP � la haute direction d'EC. Plusieurs r�unions ont �t� tenues par la haute direction d'EC, de l'ARLA et d'AAC dans un effort continu ayant pour but d'augmenter les �conomies et la coordination entre les minist�res;
  • EC a pr�sent� un atelier (�change d'information sur les pesticides 2007 d'EC pour la r�gion du Pacifique et du Yukon) portant sur la transmission de l'information en mati�re de pesticides dans la r�gion du Pacifique et du Yukon;
  • EC a pr�sent� un atelier sur la surveillance du milieu aquatique en f�vrier 2008 afin de pr�senter les donn�es actuelles et de mieux r�pondre aux besoins de l'ARLA ;
  • a assist� l'ARLA lors de l'organisation et la tenue de l'atelier des 6NR sur la protection des milieux terrestres et aquatique. Plusieurs experts d'EC avaient �t� invit�s � titre de participants;
  • a rencontr� l'industrie afin de promouvoir l'�laboration de lignes directrices canadiennes relatives aux pesticides, en mati�re de qualit� de l'environnement;
  • pr�side actuellement le sous-comit� du CCME sur les pesticides, qui comprend des partenaires (l'ARLA, l'industrie et les administrations). En grande partie gr�ce aux efforts d'EC, le sous-comit� a propos� une ligne directrice r�vis�e en mati�re de qualit� de l'eau pour le chlorpyrifos et a implant� avec succ�s une approche simplifi�e relativement � l'approbation de lignes directrices pour les pesticides;
  • r�dige un nouveau PE pour les 6NR et des plans de travail afin d'�tablir des m�canismes facilitant le transfert d'information et de conseils scientifiques, et de promouvoir de solides relations de travail entre les six partenaires f�d�raux;
  • en ce qui a trait aux publications, les scientifiques d'EC continuent � produire un certain nombre de publications et de pr�sentations scientifiques analys�es par des pairs.
Sant� Canada (ARLA) (f) Liens entre la r�glementation et la recherche en mati�re de pesticides. 4,2 M$ 0,8 M$ 0,8 M$ �tablir chaque ann�e les priorit�s de l'ARLA en mati�re de recherche et de surveillance et les communiquer aux partenaires 5RN dans le cadre de r�unions r�guli�res et par d'autres m�canismes au besoin. Faciliter la discussion entre les 5RN au sujet des mesures � prendre pour donner suite � des priorit�s particuli�res, notamment la recherche en collaboration.

Discuter avec les 5RN de la fa�on dont les r�sultats de leurs activit�s de recherche et de surveillance sont utilis�s dans les d�cisions r�glementaires, afin de mieux harmoniser la recherche et la r�glementation.

Faciliter les communications bilat�rales et la coordination de la r�glementation et la recherche entre les divers gouvernements au Canada (par le truchement du comit� FPT de l'ARLA) et � l'�chelle internationale, de m�me qu'avec le secteur priv� et le milieu universitaire, au moyen d'expos�s faisant le lien entre la recherche et la r�glementation pr�sent�s dans le cadre de r�unions r�gionales, nationales et internationales (p. ex. de la SETAC de l'Association canadienne de normalisation et de l'UICPA).

Pour renforcer le cadre de liaison des activit�s de recherche et de surveillance li�es aux pesticides, �laborer, � l'intention des 5RN, un PE sur l'harmonisation de la recherche et de la r�glementation.

Continue de promouvoir l'utilisation accrue et plus efficace des �valuations probabilistes des risques.

Un plan de travail int�gr� en mati�re de recherche et de surveillance a �t� �labor� par les 6NR. Dans le cadre de ce processus, l'ARLA a cibl� des domaines de recherche qui accentueraient sa capacit� de r�glementer les pesticides de fa�on efficace. Les domaines d�sign�s comprennent la surveillance des taux de pesticides dans l'environnement, les effets des pesticides sur l'environnement, la pr�paration et l'examen par les pairs de donn�es scientifiques utilis�es pour �valuer les risques pos�s par les pesticides, et l'�laboration de strat�gies de r�duction des risques. � tour de r�le, les 6NR ont cibl� des initiatives de recherche pour les prochaines ann�es qui combleraient certaines de ces lacunes. Puisque de nombreuses lacunes en mati�re de recherche et de surveillance d�termin�es par l'ARLA sont prises en charge par les 6NR en tant qu'initiatives en cours, ou dans le cadre de cycles de recherche de trois ou quatre ann�es, le plan de travail int�gr� sera mis � jour, au besoin, lorsqu'il y aura des changements de priorit�s parmi les partenaires.

L'ARLA assure un suivi lorsque des r�sultats de recherche et de surveillance sont utilis�s dans nos d�cisions r�glementaires. Lorsque les r�sultats de recherche des 6NR jouent un r�le central dans une d�cision r�glementaire, l'ARLA communique avec le partenaire qui fournit l'information afin de confirmer qu'elle est employ�e de fa�on appropri�e, que les r�sultats sont correctement interpr�t�s et afin d'aider � cibler les possibilit�s pour des recherches futures.

L'ARLA a pr�sent� ses besoins en mati�re de m�thodologie et de recherche lors de nombreuses r�unions r�gionales, nationales et internationales (OCDE, ALENA, comit� FPT de l'ARLA, conf�rences, etc.) De plus, l'ARLA a pr�sent� � des intervenants de quelle fa�on les r�sultats de recherches sont utilis�s dans le cadre de la r�glementation des pesticides.

Un PE pour les 6NR a �t� �labor� et sign� par les directeurs g�n�raux et les directeurs administratifs des minist�res et des organismes des 6NR. Ce PE pr�sente en d�tail les r�les et les responsabilit�s en ce qui concerne le partage de l'information et le respect de la confidentialit� des documents non publi�s. Le PE cr�� �galement un comit� de niveau DG afin de coordonner une approche int�gr�e pour �tablir les priorit�s en mati�re de recherche et de surveillance dans le but de renforcer la r�glementation sur les pesticides.

Un groupe de travail sur l'�valuation probabiliste des risques a �t� cr�� au sein de l'ARLA. Les membres de ce groupe ont re�u, et continueront de recevoir, de la formation sur les m�thodes avanc�es d'�valuation des risques, y compris les �valuations probabilistes des risques. Ils ont �galement rencontr�, et continueront de le faire, leurs homologues d'autres administrations (EPA, UE) afin de partager de l'information, des outils et des approches avanc�es d'�valuation des risques, y compris l'emploi de m�thodes probabilistes. Les membres du groupe de travail agiront � titre de ressources aupr�s des autres scientifiques au sein de l'ARLA lorsque des m�thodes avanc�es d'�valuations des risques seront requises.

(g) Effectuer des recherches � l'appui de l'introduction de pesticides � usage limit� pr�sentant un risque r�duit pour l'environnement. 3,5 M$ 1,2 M$ 1,2 M$ Am�liorer les m�thodes d'�valuation des risques (p. ex. l'�valuation de l'exposition professionnelle) au moyen de recherches pour soutenir l'harmonisation des m�thodes d'�valuation des risques avec les partenaires internationaux (EPA des �tats-Unis; California Department of Pesticide Regulation).

�laborer ou am�liorer des plans de groupement des cultures pour int�grer d'autres r�coltes � faible utilisation de pesticides (ALENA, Initiative CODEX). Cela facilitera l'�valuation des risques alimentaires des produits � usage limit� pour les r�coltes.

Valider les donn�es agricoles r�cemment mises � jour qui servent � �laborer des essais sur le terrain pour �tablir des limites de r�sidus maximales pour les pesticides � usage limit� et courant.

L'ARLA a particip� � des rencontres avec des partenaires internationaux sur l'�laboration des donn�es qui seront utilis�es dans le cadre des estimations additionnelles des expositions professionnelles aux pesticides. Les donn�es d'exposition des pr�pos�s au m�lange, au chargement ou � l'application ont �t� compl�t�es et soumises � l'ARLA et d'autres partenaires internationaux en mati�re de r�glementation pour utilisation dans les �valuations de l'exposition des travailleurs agricoles.

Quatre plans de groupement des cultures ont �t� approuv�s. L'examen d'autres plans de groupement des cultures est en cours.

La validation des donn�es agricoles est termin�e.

Un projet de r�glement sur les Lignes directrices concernant l'homologation de produits biochimiques � faible risque et d'autres pesticides non classiques a �t� publi�.

RNCan (h) Recherche et surveillance des pesticides dans le milieu forestier. 3,5 M$ 0,5 M$ 0,3 M$ Examiner les rapports finaux et les publications des travaux de recherche de quatre projets. Transmettre les r�sultats aux clients et aux intervenants, ainsi qu'� l'ARLA. Les projets de recherche termin�s sont les suivants :
  • R�percussions environnementales potentielles de l'imidaclopride syst�mique dans la lutte contre les insectes xylophages comme l'agrile du fr�ne;
  • D�veloppement d'un traitement biologique pour la lutte contre les agents pathog�nes responsables de la pourriture des racines et r�percussions sur la biodiversit� microbienne;
  • Surveillance de l'incidence des produits antiparasitaires sur les principales communaut�s microbiennes des sols forestiers;
  • �laboration et validation de � Spray Advisor �, une aide � la d�cision pour la pulv�risation a�rienne de pesticides.
Des rapports finaux et des publications ont �t� r�vis�s et des renseignements ont �t� fournis aux intervenants et aux organismes de r�glementation par l'entremise du Forum sur la r�pression des ravageurs forestiers 2007, ateliers de SERG-International (f�vrier 2008), etc.

Des r�percussions environnementales possibles ont �t� effectu�es sur le margousier (azadirachtin) utilis� comme insecticide syst�mique contre l'agrile du fr�ne, en remplacement de l'imidaclopride, pour des raisons d'urgence et de disponibilit�. Les r�sultats ont d�montr� que l'application d'azadirachtin n'entra�ne pas d'effets nocifs pour les esp�ces microbiennes terrestres et aquatiques. Un rapport final � jour sera publi� lorsque des donn�es additionnelles sur les concentrations actuelles d'azadirachtin auront �t� re�ues des collaborateurs.

Les travaux en cours sur la pr�vention de la maladie du rond avec le champignon pathog�ne Phlebiopsis gigantea sont � l'�tape de la d�livrance de permis.

Le financement des m�thodes am�lior�es de lutte antiparasitaire �tait ax� sur les r�percussions sur l'environnement des insecticides syst�miques pour le contr�le des insectes envahissants. Le dernier insecticide �tait l'azadirachtin. Les �tudes exp�rimentales sont termin�es et les donn�es ont �t� analys�es. Des �tudes pr�c�dentes sur l'imidaclopride ont engendr� quatre articles dans des revues scientifiques et quatre pr�sentations lors de conf�rences.

Les d�veloppements technologiques et les connaissances scientifiques g�n�r�s dans le cadre du projet � Spray Advisor � sont obtenus dans des rapports aux organismes de financement, des publications dans des revues et par l'entremise d'initiatives directes de transfert de technologie, y compris un site de d�monstration et des ateliers cibl�s pour le transfert du syst�me d'aide � la d�cision (SAD) aux forestiers, aux applicateurs de pesticides par voie a�rienne et aux organismes de r�glementation.


II. �laborer et mettre en oeuvre des strat�gies de r�duction des risques visant des denr�es pr�cises


9. Partenaires f�d�raux 10. Noms des programmes 11. Total des fonds affect�s 12. D�penses pr�vues pour 2007-2008 13. D�penses r�elles pour 2007-2008 14. R�sultats pr�vus pour 2007-2008 R�sultats r�els pour 2007-2008
AAC (a) Strat�gies de r�duction des risques par culture. 19,3 M$ 2,5 M$ 1,7 M$
  • Les intervenants se sont engag�s � d�finir les priorit�s et � �laborer trois strat�gies nouvelles de r�duction des risques li�s aux pesticides en rapport avec des produits sp�cifiques.
  • Jusqu'� dix des profils publi�s ont �t� mis � jour et publi�s � nouveau sur un site Web public.
  • Des donn�es ont �t� recueillies gr�ce � des groupes de discussion r�gionaux pour mettre � jour les profils et suivre les progr�s du programme.
  • Le financement des projets de mise en oeuvre des demandes de propositions de 2005 s'est poursuivi.
  • Les projets de mise en oeuvre approuv�s � l'issue des demandes de propositions de 2006 sont financ�s.
  • Les donn�es du sondage sur la protection des cultures sont analys�es et publi�es.
  • Des donn�es sont recueillies gr�ce au sondage sur la protection des cultures.
  • La mise en oeuvre du plan de communication conjoint d'AAC et de l'ARLA se poursuit.
  • La r�orientation du plan de travail de l'�quipe de r�duction des risques de l'ARLA a exig� la reconcentration des efforts du programme de r�duction des risques d'AAC en mati�re d'�laboration de strat�gies. Des strat�gies visant des probl�mes particuliers ont �t� �valu�es et prioris�es � la lumi�re des efforts de l'ARLA quant aux strat�gies de transition. Neuf probl�mes ont �t� cibl�s et feront l'objet d'efforts soutenus. (R�duction de la d�pendance aux organophosphates gr�ce aux techniques de remplacement : insectes nuisibles du bleuet sauvage; insectes nuisibles des plantes de grandes cultures; insectes nuisibles du raisin et des arbres fruitiers; taupin dans les cultures de pommes de terre, de bl� et de ma�s; utilisation de biopesticides pour les insectes nuisibles dans le sol; moisissure blanche dans diverses cultures; tavelure du pommier; mildiou de la pomme de terre; gale du bl�).
  • Les mises � jour de sept profils ont �t� compl�t�es et publi�es. Des donn�es ont �t� recueillies par l'entremise de groupes de consultation pour quatre l�gumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, pois secs).
  • Les rapports finaux ont �t� re�us et r�vis�s pour 13 projets termin�s en date de mars 2007. Les r�sultats des projets comprennent : l'application � grande �chelle de m�thodes de contr�le biologique classique pour la gestion de l'euphorbe �sule; des syst�mes de lignes directrices des PGB et de strat�gie de lutte int�gr�e pour les principales maladies et les principaux insectes nuisibles; des syst�mes de production sans pesticides pour les plantes de grande culture; un outil m�canique pour le contr�le de la pyrale dans les cultures de pomme de terre.
  • Maintien du financement et de la surveillance de 19 projets amorc�s en avril 2006 ou avant, en mars 2008, 89 % des projets avaient respect� l'�ch�ance.
  • Des �nonc�s de travail ont �t� �tablis, et le financement et la surveillance de 19 nouveaux projets s�lectionn�s en vertu des demandes de propositions de novembre 2006 ont �t� entam�s.
  • L'analyse des r�sultats du sondage sur la protection des cultures est en cours, les r�sultats seront publi�s en 2008-2009.
  • Aucune nouvelle donn�e n'a �t� recueillie par l'entremise du sondage sur la protection des cultures, en raison du manque de ressources.
  • Les communications avec les intervenants se sont poursuivies dans le contexte du plan de communication conjoint d'AAC et de l'ARLA.
Sant� Canada (ARLA) (a) Strat�gies de r�duction des risques par culture. 25,7 M$ 4,0 M$ 4,0 M$ Mesures de dotation pr�vues en 2006-2007, postes de dur�e ind�termin�e.

Consultations continues avec les groupes int�ress�s. Travaux partag�s avec d'autres minist�res et les 5RN.

Travail sur un indicateur de risque des pesticides : consultation, cr�ation et validation d'une base de donn�es.

De concert avec AAC, choisir les prochaines cultures prioritaires pour le programme. Partage du travail avec AAC sur les nouveaux profils de culture et les documents examinant les enjeux et finaliser les documents existants. Partage du travail avec AAC pour d�finir la port�e du programme pour chacun des biens, y compris des fa�ons d'accro�tre la participation et pour �laborer une strat�gie qui permettra de maintenir les groupes d'intervenants apr�s le retrait du gouvernement.

Des strat�gies de r�duction des risques pour les l�gumineuses et le colza canola sont �tablies. De plus, une strat�gie de gestion � long terme de la br�lure bact�rienne de la pomme est �labor�e. Le comit� directeur et les groupes de travail se sont r�unis afin de trouver des solutions aux principaux probl�mes recens�s et de prendre des mesures pour les r�gler. Des progr�s consid�rables ont �t� r�alis�s en ce qui touche l'�laboration de strat�gies et la mise sur pied de comit�s directeurs charg�s de mettre en oeuvre des strat�gies visant d'autres cultures, notamment les l�gumes de serre, les raisins, les p�ches, les pommes de terre, le soya les fraises et les pommes. Des groupes de travail ont �t� cr��s et �laborent des plans d'action pour trouver des solutions aux probl�mes cern�s. Des consultations seront tenues cette ann�e avec les intervenants de la culture de la framboise et du bleuet (vari�t�s g�antes et sauvages). Elles seront suivies en mars par des r�unions du comit� directeur.

Outre le travail sur les strat�gies de r�duction des risques ax�es sur les produits, l'ARLA travaille avec les intervenants pour �laborer des strat�gies afin de s'attaquer aux probl�mes d'un certain nombre de secteurs non agricoles, y compris la foresterie, l'industrie des produits industriels de pr�servation du bois, l'am�nagement ornemental et paysager, la lutte antiparasitaire structurelle, la transformation des aliments, la lutte contre les ravageurs des greniers et la production de miel.

Deux postes ont �t� pourvus.

Dans le cadre du Programme de r�duction des risques li�s aux pesticides, des consultations ont eu lieu avec des intervenants des cultures prioritaires dans le but d'en arriver � un consensus national sur les probl�mes de lutte antiparasitaire relatifs � la culture du bleuet (vari�t�s g�antes et sauvages), de la carotte et de l'oignon, de la framboise, du ma�s sucr� et de la fraise. Au total, 11 rencontres de comit�s directeurs ont �t� tenues en lien avec 9 des cultures prioritaires et 32 rencontres de groupes de travail ont eu lieu dans le but d'�laborer des strat�gies vers des solutions � risques r�duits pour les probl�mes principaux des producteurs. L'ARLA a facilit� la communication entre les intervenants (titulaires d'homologations, chercheurs, associations de producteurs et gouvernement provincial) et l'Agence relativement � 76 produits, y compris 16 biopesticides et 19 pesticides � risque r�duit. Gr�ce au travail d'AAC, les producteurs agricoles ont maintenant acc�s � de nouveaux produits et de nouvelles pratiques de lutte antiparasitaire � risque r�duit.

L'environnement de base de donn�es sur les indicateurs de risques est compl�t� � 100 %. La base de donn�es sant� est compl�t�e � 95 % et devrait l'�tre � 100 % d'ici la mi-mai 2008. La mise � jour du mod�le est effectu�e � 100 %, la publication technique � 70 % (ach�vement pr�vu pour la fin mai) et la documentation destin�e au public � 100 %.

L'ARLA a fourni l'expertise technique et les renseignements de base concernant le statut r�glementaire des produits pour quinze discussions de groupes de concertation et a tenu des discussions de groupes de concertation pour le canola. L'information recueillie aupr�s de ces groupes a �t� utilis�e par AAC pour �laborer de nouveaux profils de culture et effectuer la mise � jour des renseignements dans les profils existants.

Les liens ont �t� renforc�s avec les intervenants, y compris les producteurs et leurs associations, les services provinciaux de vulgarisation, les titulaires d'homologations, les chercheurs et d'autres minist�res � l'�chelle nationale et internationale gr�ce aux travaux effectu�s en vertu du Programme de r�duction des risques li�s aux pesticides ainsi qu'� la participation et aux travaux conjoints dans des domaines comme le Programme de salubrit� des aliments � la ferme, le Comit� des normes sur l'agriculture biologique de l'Office des normes g�n�rales du Canada et l'ALENA. Ces liens favorisent l'am�lioration de la confiance des intervenants en mati�re de r�glementation � l'usage des pesticides gr�ce � la mise en commun des efforts et une meilleure compr�hension du cadre r�glementaire.

L'ARLA collabore avec la U.S. Environmental Protection Agency afin de coordonner et d'harmoniser les activit�s de r�glementation en Am�rique du Nord quant � des r�gles du jeu �quitables pour le commerce des marchandises affect�es par l'abandon graduel de l'azinphosm�thyl (AZM). De plus, l'ARLA a commenc� � travailler avec des intervenants canadiens � la transition, vers des produits et des pratiques de lutte � risque r�duit, d'utilisations en cours d'abandon graduel par l'entremise du processus de r��valuation.

Les travaux progressent en collaboration avec les intervenants relativement � l'homologation d'une solution de rechange pour le contr�le des punaises de lit, l'�laboration d'une norme de la CSA pour les produits industriels de pr�servation du bois (HDWP), et une nouvelle approche de groupement des cultures fond�e sur l'efficacit� pour les plantes ornementales.


III. G�n�ration de donn�es � l'appui de l'homologation de pesticides � risque r�duit et � usage limit� dans les secteurs agricoles et agroalimentaires ainsi que de pesticides � risque r�duit et de biopesticides dans la foresterie


9. Partenaires f�d�raux 10. Noms des programmes 11. Total des fonds affect�s 12. D�penses pr�vues pour 2007-2008 13. D�penses r�elles pour 2007-2008 14. R�sultats pr�vus pour 2007-2008 R�sultats r�els pour 2007-2008
AAC (a) Am�liorer l'acc�s du secteur agricole aux pesticides � usage limit� et aux pesticides � risque r�duit pour usage agricole. 33,7 M$

12,0 M$
services vot�s

6,5 M$

2,0 M$
services vot�s

5,7 M$

2,0 M$
services vot�s

  • Tenue d'ateliers avec les intervenants afin d'�tablir les priorit�s en mati�re de besoins de recherche sur les pesticides � usage limit� en 2008 et d�gager les 36 priorit�s de la recherche.
  • S�lection d'un maximum de 20 priorit�s de recherche communes suppl�mentaires AAC/IR-4 pour la saison de recherche de 2008.
  • Consultation de fabricants de pesticides dont les produits auront �t� choisis dans le cadre de l'�tablissement des priorit�s de recherche sur ces cultures et ces pesticides et leur demander un soutien �crit.
  • Pr�parer les 36 demandes de consultation initiales (DCPDH 3.1) et les pr�senter � l'ARLA au plus tard le 24 novembre 2007. Elles seront suivies des DCPDH des projets conjoints AAC/IR-4 au plus tard le 31 janvier 2008. Par la suite, l'ARLA transmettra � AAC les besoins de donn�es (CODO) pour chaque paire organisme nuisible-culture (~97 jours apr�s la r�ception).
  • Int�grer les CODO aux plans d'�tude d'ici janvier 2008 (pour les 36 premiers) et d'ici mars 2008 pour les CODO restants.
  • Charger des entrepreneurs et le personnel du Minist�re de partout au Canada d'effectuer environ 400 essais. AAC assurera la qualit� conform�ment aux bonnes pratiques de laboratoire.
  • La g�n�ration des donn�es aura lieu pendant la saison de culture de 2007 et sera suivie par l'analyse en laboratoire des r�sidus en fonction des priorit�s choisies en 2006 .
  • L'analyse des donn�es des recherches des ann�es pr�c�dentes se fera tout au long de l'ann�e et sera suivie par la r�daction de rapports finaux et de pr�sentations � l'ARLA. L'ARLA fera normalement conna�tre sa d�cision concernant l'utilisation dans les 247 jours suivants. De l'�tablissement des priorit�s � la pr�sentation des rapports finaux � l'ARLA, le processus prend environ 36 mois.
  • L'objectif est de terminer la r�daction des 40 PE.
La rencontre 2007-2008 pour l'�tablissement des priorit�s en mati�re de pesticides � usage limit� a �t� report�e � avril 2008; toutefois, 38 priorit�s ont �t� s�lectionn�es.

Dix-neuf projets conjoints AAC/�.-U. sur les usages limit�s ont �t� s�lectionn�s � l'occasion de la r�union de planification des IR-4 (31 oct. au 1 er  nov. 2007).

AAC a consult� des titulaires d'homologations de pesticides dont les produits ont �t� choisis dans le cadre de l'�tablissement des priorit�s de recherche sur ces cultures et ces pesticides et leur a demand� un soutien �crit.

Puisque plusieurs des priorit�s s�lectionn�es concernaient des pesticides non homologu�s et que l'ARLA n'accepte pas les DCPDH pour ceux-ci, AAC n'a pu pr�senter de demandes pour toutes les priorit�s.

Des �bauches de plans d'�tude ont �t� pr�par�s pour tous les projets dans le cadre desquels des essais seraient effectu�s en 2008 avant la DP de 2008 relative aux champs 2008 (f�vrier 2008).

Plus de 500 essais en champs et en serres ont �t� effectu�s en 2007. Tous les essais ont respect� les exigences en mati�re de bonnes pratiques de laboratoire sans observation importante.

Un total de 45 projets d'AAC sur les usages limit�s ont �t� compl�t�s et soumis au titulaire d'homologations ou � l'ARLA.

Sant� Canada (ARLA) (a) Am�liorer l'acc�s du secteur agricole aux pesticides � usage limit� et aux pesticides � risque r�duit pour usage agricole. 20,8 M$ 4,0 M$ 4,0 M$ Travail d'�valuation des produits - Examen des propositions pr�alables � la pr�sentation soumises par AAC et les coordonnateurs provinciaux, et publication des besoins de donn�es.

Homologation de nouveaux usages limit�s, y compris des produits � usage limit� et � risque r�duit et leurs utilisations.

Travail d'harmonisation et projets de r�glementation - Examens conjoints en collaboration avec l'EPA des �tats-Unis, AAC et le programme IR-4 du Department of Agriculture des �tats-Unis, autres travaux sur les groupements de culture et sur la promulgation des limites maximales des r�sidus (LMR).

Communication accrue et transmission de r�troactions � AAC afin d'am�liorer la qualit� et l'utilisation des justifications scientifiques.

N bre de D 3.1 Re�us 129
Approuv�s 90
Examin�s 96

N bre de D 3.2 Re�us 109
Approuv�s 91
Examin�s 93

N bre C6.3 r�vision d'�tiquette
Re�ues 95
Examin�es 89

L'ARLA a homologu� 663 nouveaux usages limit�s par la pr�sentation de produits antiparasitaires nouveaux ou modifi�s, y compris 546 utilisations alimentaires et 117 utilisations non alimentaires, permettant ainsi de combler l'�cart technologique qui existe entre le Canada et ses march�s d'exportation. Cet �cart a �galement �t� r�duit gr�ce aux �tudes et aux homologations conjointes de l'ARLA et de l'EPA d'extension du profil d'emploi pour les usages limit�s, ce qui a permis l'homologation de la premi�re extension du profil d'emploi conjointe. L'ARLA travaille avec l'EPA et des organismes de r�glementation d'autres administrations afin d'�largir le recours aux �tudes conjointes et au partage du travail pour les usages limit�s.

RNCan (b) �laborer et favoriser l'utilisation des pesticides � risque r�duit et des pesticides biologiques en foresterie. 4,1 M$ 0,5 M$ 0,4 M$ Examen des rapports finaux concernant cinq projets financ�s pour une seule ann�e et planification de la strat�gie et des priorit�s relatives au financement futur.

RNCan continuera d'harmoniser ses activit�s avec celles des autres 5NR partenaires et des intervenants et de collaborer � l'�laboration de la strat�gie nationale de lutte contre les ravageurs forestiers.

La conseill�re en mati�re de pesticides � usage limit� embauch�e par RNCan et For�ts Canada � partir de ce Fonds continuera de collaborer avec AAC afin de faciliter l'homologation des pesticides � risque r�duit et � usage limit� destin�s au traitement des plantes ornementales ligneuses d'ext�rieur et des esp�ces foresti�res. Coordination et production de rapports concernant six projets portant sur les pesticides � usage limit� au Canada.

Le Minist�re soutiendra le Forum national sur la lutte antiparasitaire en foresterie au Centre des congr�s d'Ottawa.

Le Minist�re soutiendra les projets portant sur les pesticides � risque r�duit dans le secteur forestier.

Voici les r�sultats des projets suivants financ�s en vertu du programme de RNCan sur les pesticides :

La ph�rormone synth�tique (appel�e fuscumol) du longicorne brun de l'�pinette a �t� formul�e en �cailles Hercon biod�gradables, et les taux d'�mission ont �t� quantifi�s. Une demande de brevet a �t� d�pos�e pour la ph�romone de synth�se � fuscumol � du longicorne brun de l'�pinette.

Le produit de la ph�rormone de la tordeuse des bourgeons de l'�pinette � Hercon Disrupt Micro-Flake SBW �, pour r�pression, sera bient�t enregistr�. Un essai de d�monstration a �t� con�u afin de permettre aux utilisateurs de se familiariser avec le potentiel de la formule du � Disrupt Micro-Flake SBW � et du syst�me de dispersion � Hercon Pod � en mati�re de lutte antiparasitaire de la tordeuse des bourgeons de l'�pinette.

Des tentatives pour cr�er une colonie en laboratoire � partir de larves de diprion Diprion similis pr�lev�es sur le terrain ont �chou� en raison de l'inaccessibilit� des larves sur le terrain. Des isolats de la collecte de culture ont �t� obtenus et des suspensions de cultures en cristal endosporal sont conserv�es jusqu'� ce qu'une colonie de diprions soit disponible pour effectuer des essais biologiques.

En 2007, les populations de tordeuses des bourgeons �taient tr�s basses; avec comme r�sultat un petit nombre de prises et une ponte faible. En cons�quence, le calibrage de base des pi�ges n'a pu avoir lieu et le projet est en suspens jusqu'� ce que des niveaux de population plus �lev�s soient d�couverts. Cependant, les app�ts de ph�rormones se sont av�r�s efficaces pour d�tecter les quelques tordeuses des bourgeons.

Des �tudes sont en cours sur l'utilisation du champignon pathog�ne Beauveria bassiana pour lutter contre le charan�on du pin blanc et d'autres scolytes. L'�quipe a d�velopp� une expertise en mati�re d'identification mol�culaire et morphologique du champignon.

Le programme S&T sur les m�thodes am�lior�es de lutte antiparasitaire est maintenant int�gr� � la strat�gie nationale de lutte contre les ravageurs forestiers.

La conseill�re en mati�re de pesticides � usage limit� embauch�e par RNCan et For�ts Canada a continu� de collaborer avec AAC afin de faciliter l'homologation de produits antiparasitaires � risque r�duit destin�s au traitement des plantes ornementales ligneuses d'ext�rieur et des esp�ces foresti�res. La conseill�re est impliqu�e dans 17 projets nationaux prioritaires � A � d'AAC sur les usages limit�s; les quatre usages de pesticides associ�s aux plantes ornementales ligneuses d'ext�rieur et aux esp�ces foresti�res ont �t� homologu�s et trois autres ont �t� soumis � l'ARLA pour examen final.

A apport� un appui financier ainsi que du soutien � la recherche dans le cadre du Forum sur la r�pression des ravageurs forestiers 2007, lequel comprend des intervenants, des gestionnaires, des organismes de r�glementation et d'autres parties qui s'int�ressent � la lutte antiparasitaire. Des affiches ont �t� pr�sent�es sur les projets financ�s en vertu de ce programme.

TOTAL   154,96 M$ 27,5 M$ 23,843 M$  

15. R�sultats � atteindre par les partenaires non f�d�raux : s/o

Personne-ressource :

Grace Lewis, charg�e de projet
Direction des politiques, des communications et des affaires r�glementaires, ARLA
613-736-3592

Approuv� par :

Jason Flint, directeur g�n�ral par int�rim
Direction des politiques, des communications et des affaires r�glementaires, ARLA
613-736-3914

Date d'approbation  : 21 juillet 2008

1. Nom de l'initiative horizontale : Strat�gie f�d�rale de lutte contre le tabagisme 2007-2011

2. Nom du minist�re responsable : Sant� Canada

3. Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale : 2001-2002

4. Date de cl�ture de l'initiative horizontale : 2007-2008 et plus

5. Total des fonds f�d�raux affect�s : 361 M$

6. Description de l'initiative horizontale

La Strat�gie f�d�rale de lutte contre le tabagisme (SFLT) �tablit un cadre pour une approche globale, int�gr�e et � multiples facettes de la lutte contre le tabagisme. Elle est ax�e sur quatre �l�ments qui se renforcent mutuellement : la protection, la pr�vention, le renoncement et la r�glementation des produits.

Le gouvernement du Canada a mis en oeuvre la SFLT (2007-2011) afin de respecter son engagement de longue dur�e qui consiste � r�duire les effets importants et n�gatifs du tabagisme sur la sant�. Sant� Canada est responsable de la SFLT (2007-2011), et plusieurs partenaires f�d�raux y participent.

7. R�sultat partag�

Le but de la SFLT pour 2007 � 2011 est de r�duire la pr�valence g�n�rale du tabagisme de 19 % (2005) � 12  % d'ici 2011, et ses objectifs pour la m�me p�riode sont les suivants :

  • faire passer la pr�valence de jeunes Canadiens (de 15 � 17 ans) qui fument de 15 % � 9 %;
  • augmenter de 1,5 million le nombre de Canadiens adultes qui renoncent au tabac;
  • r�duire la pr�valence de l'exposition quotidienne � la fum�e secondaire de 28 % � 20 %;
  • examiner la prochaine g�n�ration de politiques antitabac au Canada;
  • contribuer � la mise en oeuvre mondiale de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Sant� pour la lutte antitabac; et
  • surveiller et examiner les activit�s de contrebande de produits du tabac et renforcer la conformit�.

8. Structure de gouvernance

Des ressources ont �t� affect�es � un certain nombre de minist�res et d'organismes pour la mise en oeuvre de la SFLT. Sant� Canada est charg� de r�glementer la fabrication, la vente, l'�tiquetage et la promotion des produits du tabac ainsi que d'�laborer, de mettre en oeuvre et de promouvoir des initiatives de r�duction ou de pr�vention des effets n�fastes du tabac sur la sant�.

Les minist�res et organismes partenaires sont les suivants :

  • S�curit� publique Canada (SP) (anciennement S�curit� publique et Protection civile Canada) - g�re le financement vers� en vue de contr�ler les activit�s relatives � l'�tablissement des niveaux de contrebande de cigarettes. Le Minist�re offre �galement des conseils strat�giques et du soutien sur les questions de contrebande et dirige la d�l�gation canadienne qui n�gocie un protocole international concernant le commerce illicite de produits du tabac.
  • Bureau du directeur des poursuites p�nales (anciennement le minist�re de la Justice) - est responsable de surveiller les amendes f�d�rales impos�es pour des crimes li�s au tabac ou d'autres crimes et doit assurer l'application de la loi et le recouvrement des amendes en souffrance.
  • Gendarmerie royale du Canada (GRC) - est responsable de l'application des lois relativement � la circulation internationale des produits du tabac (y compris la fabrication, la distribution et la possession illicites de produits de tabac de contrebande).
  • Agence du revenu du Canada (ARC) (anciennement l'Agence des douanes et du revenu du Canada) - est charg�e d'administrer l'imposition et le pr�l�vement des taxes sur les produits du tabac et de contr�ler les exportations de tabac.
  • Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) (anciennement l'Agence des douanes et du revenu du Canada) - est responsable de surveiller et d'�valuer le march� des produits du tabac de contrebande canadien et international et d'am�liorer l'administration de l'imposition et du pr�l�vement des nouvelles taxes

9. Parte-naires f�d�raux participant � chaque programme 10. Nom des programmes 11. Financement total allou� de 2007 � 2011 12. D�penses pr�vues pour 2007-2008 13. D�penses r�elles en 2007-2008 14. R�sultats pr�vus pour 2007-2008 15. R�sultats atteints en 2007-2008
1. SC SFLT 284,2 M$ 56,8 M$ 55,1 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
2. SP SFLT 3,0 M$ 0,6 M$ 0,6 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
3. BDPP SFLT 11,2 M$ 2,2 M$ 2,1 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
4. GRC SFLT 8,6 M$ 1,7 M$ 0,8 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
5. ARC

Cotisations et services � la client�le (ancien-nement Cotisations et recou-vrements)

Direction l'accise et des d�cisions de la TPS/TVH

Direction g�n�rale de la politique l�gislative et des affaires r�gle-mentaires

SFLT 4,0 M$

(54 M$ - montant total allou� � l'ARC : 50 M$ allou�s aux Douanes et � l'ASFC et 4 M$ allou�s � l'ARC)

0,8 M$

(10,8 M$ : 10 M$ attribu�s aux Douanes et � l'ASFC et 0,8 M$ allou�s � deux unit�s de l'ARC

0,2 M$

0,6 M$

Voir ci-dessous Voir ci-dessous
6. Direction du rensei-gnement et Division des voyageurs de l'ASFC SFLT 28,5 M$ pour les activit�s et 21,5 M$ pour la perte de la concession de ventes hors taxe 5,7 M$ pour les activit�s et 4,3 M$ pour la perte de la concession des ventes hors taxe 5,7 M$ pour les activit�s et 4,3 M$ pour la perte de la concession des ventes hors taxe Voir ci-dessous Voir ci-dessous
Total de 2007 � 2011   Total

360  M$

Total

72,2 M$

Total

69,4 M$

   

16. Remarques sur les �carts

Dans le cadre de l'examen des d�penses de septembre 2006, la portion de la Direction g�n�rale de la sant� des Premi�res nations et des Inuits (DGSPNI) du financement de la SFLT a �t� �limin�e. Cela a r�duit le budget global de Sant� Canada de 8,3 M$ en 2007-2008, de 10,8 M$ en 2008-2009 et cela se poursuit.

17. R�sultats atteints par les partenaires non f�d�raux

Gr�ce aux fonds de la SFLT, le Service de police mohawk d'Akwesasne (SPMA) a pu intensifier la surveillance et le contr�le de la contrebande du tabac. Le SPMA a signal� participer � des op�rations conjointes de forces polici�res qui ont men� � des accusations et � des saisies, y compris du tabac. Toutes les saisies de tabac faites par le SPMA sont remises � la GRC qui intente des poursuites et elles sont d�clar�es par le d�tachement de la GRC � Cornwall.

Le SPMA a am�lior� sa capacit� de collecte de renseignements et de techniques d'enqu�tes criminelles sp�cialis�es gr�ce � son travail avec des partenaires canadiens et am�ricains charg�s de l'application des lois au sein de l'�quipe int�gr�e de la police des fronti�res de la r�gion de Cornwall. En outre, le SPMA a eu l'occasion de diriger des op�rations polici�res conjointes li�es � des activit�s criminelles transfronti�res et au crime organis�.


  14. R�sultats pr�vus pour 2007-2008 15. R�sultats atteints en 2007-2008
1. Sant� Canada 1) Il faut pr�server les Canadiens des incitations � fumer gr�ce � des r�glements qui interdiront l'affichage au d�tail des produits du tabac et des accessoires de marque ainsi que l'installation d'affiches sur la disponibilit� et le prix des produits du tabac.

2) Des tests toxicologiques sur les produits du tabac et les biomarqueurs de l'exposition aux produits du tabac seront effectu�s.

3) La SFLT int�grera une strat�gie d'�valuation continue fond�e sur son cadre approuv� de gestion et de responsabilisation ax� sur les r�sultats ainsi que les r�sultats d'analyses co�ts-efficacit� et des mod�les �conom�triques.

4) Sant� Canada explorera des m�thodes novatrices d'�valuation des risques afin de d�terminer si les produits du tabac modifi�s sont plus ou moins toxiques que les produits d�j� disponibles sur le march�.

5) La Convention-cadre de l' Organisation mondiale de la sant� pour la lutte antitabac donne l'occasion de s'assurer que les politiques internationales et canadiennes se soutiennent mutuellement.

6) L'impact des initiatives de lutte contre le tabagisme est surveill� dans le cadre de l'Enqu�te de surveillance de l'usage du tabac au Canada.

Les provinces et les territoires ont adopt� des lois interdisant aux d�taillants d'exposer les produits du tabac. Par cons�quent, Sant� Canada n'a pas poursuivi son exigence de r�glementation � cet �gard puisqu'il s'agit d'une comp�tence provinciale et territoriale.

Le Minist�re a entrepris des travaux sur les biomarqueurs en 2007-2008. Les r�sultats seront pr�sent�s en 2010.

Les analyses co�ts-efficacit� et les mod�les �conom�triques de 2007-2008 ont �t� mis au point.

Divers produits ont �t� examin�s (p. ex.  le tabac sans fumer et les cigares), et leur toxicit� a �t� compar�e � celle des cigarettes. Comme les cigarettes, ces produits sont mutag�nes, cytotoxiques et g�notoxiques.

Le Canada a particip� � la Conf�rence des Parties de la CCLAT de l'OMS et aid� d'autres pays � mettre en oeuvre leur propre CCLAT.

D'apr�s les r�sultats de l'Enqu�te de surveillance de l'usage du tabac au Canada et les donn�es recueillies entre f�vrier et juin 2007, 19 % des Canadiens (un peu moins de 5 millions) �g�s de 15 ans et plus consomment des produits du tabac. Chez les jeunes �g�s de 15 � 19 ans, 15 % sont fumeurs. La pr�valence du tabagisme chez les jeunes adultes �g�s de 20 � 24 ans �tait de 24 % durant le premier semestre de 2007.

2. SP Am�liorer l'accord de partenariat avec le Service de police mohawk d'Akwesasne. Voir les r�sultats atteints par les partenaires non f�d�raux ci-dessus.

En f�vrier 2008, S�curit� publique �tait � la t�te de la d�l�gation canadienne qui a particip� au premier Organe intergouvernemental de n�gociation en vue d'�laborer un protocole concernant le commerce illicite de produits du tabac. L'objectif est d'�laborer un protocole qui sera mis en oeuvre en 2010 et permettra d'�tablir des normes internationales pour freiner le commerce illicite de produits du tabac � l'�chelle mondiale.

3. BDPP 1) �tablir l'ordre de priorit� du recouvrement des amendes ordonn�es dans le cadre de condamnations de jeunes relativement aux ventes de cigarettes de contrebande et de tabac.

2) Augmenter le nombre d'amendes pay�es d'au moins 15 %.

3) Analyser les tendances et �tablir l'ordre de priorit�s le plus efficace et les m�thodes de recouvrement les moins co�teuses.

4) Privil�gier le paiement d'amendes plut�t que l'incarc�ration, mais am�liorer les mesures de crcition si cela convient.

5) R�duire les co�ts des minist�res clients concernant les honoraires � payer pour la pr�sence de l'avocat-conseil de la Couronne au moment de la pr�sentation des requ�tes en vue d'obtenir une prolongation du d�lai de paiement de l'amende.

Le programme de recouvrement des amendes est toujours ax� sur ces priorit�s, et ses mesures d'application de la loi sont modifi�es selon les changements du volume et de la nature des activit�s de contrebande, les condamnations qui en d�coulent et les amendes impos�es.

2) La recherche rigoureuse et efficace des personnes ayant des amendes en souffrance men�e dans toutes les r�gions a permis de recouvrer un montant plus important qu'au cours de la derni�re ann�e.

3) La priorit� est donn�e aux m�thodes de recouvrement les plus �conomiques, particuli�rement les demandes de remboursement, les appels t�l�phoniques et la n�gociation d'accords de paiement. De plus, des progr�s ont �t� r�alis�s en partenariat avec l'Agence du revenu du Canada pour l'�laboration d'un nouvel outil qui assurera le recouvrement plus efficace des amendes (compensation de dette par remboursement).

4) On a mis l'accent sur le remboursement des amendes plut�t que sur l'incarc�ration, notamment des mesures comme des paiements n�goci�s et la saisie de biens appropri�e et n�cessaire.

5) L'avocat-conseil de la Couronne assign� aux unit�s de recouvrement des amendes continue de s'opposer � toutes les requ�tes de prolongation de d�lai de paiement pr�sent�es au tribunal, ce qui a donn� lieu � une diminution des honoraires d'avocat pour les minist�res clients � ces audiences et a fait en sorte que, de mani�re g�n�rale, les d�linquants respectent davantage les ordonnances de paiement.

4. GRC 1) Transmettre au minist�re des Finances, � Sant� Canada et � d'autres partenaires les mises � jour les plus r�centes sur les activit�s du commerce illicite du tabac.

2) Surveiller les activit�s ill�gales � la fronti�re Canada-�tats-Unis ou le long de cette fronti�re � l'aide d'�quipement de d�tection et de surveillance strat�gique.

3) Accro�tre la coop�ration avec les partenaires nationaux et internationaux charg�s de faire appliquer la loi.

1) Des rapports r�guliers sur la situation du commerce illicite du tabac ont �t� transmis aux minist�res des Finances et � Sant� Canada. Ils sont fournis sur demande � d'autres partenaires et minist�res cl�s. Les analystes du tabac participent r�guli�rement � des r�unions pour informer le minist�re des Finances. Ils lui ont fourni le rapport d'�valuation des renseignements strat�giques de 2006. Le rapport d'�valuation des renseignements strat�giques de 2007 sera pr�sent� en ao�t 2008. La GRC a lanc� en 2008 sa Strat�gie de lutte contre le tabac de contrebande; son objectif global est de r�duire � l'�chelle nationale la disponibilit� du tabac de contrebande et de diminuer la demande tout en soutenant les objectifs du gouvernement en mati�re de sant�.

2) Am�lioration de la s�curit� frontali�re gr�ce � l'utilisation d'une technologie perfectionn�e qui permet la d�tection et la surveillance d'intrusions ill�gales aux fronti�res, ce qui constitue une source de renseignements vitale et favorise la prise �ventuelle de mesures d'application de la loi. Le Canada et les �tats-Unis ont men� conjointement en 2007 le projet Shiprider dans la r�gion de Cornwall et du fleuve Saint-Laurent qui visait la contrebande interfrontali�re et la collecte de renseignements.

3) H�te conjoint, en 2008, de l'atelier sur le d�tournement des produits du tabac par les agences canadiennes et am�ricaines. Les participants � la conf�rence interprovinciale des enqu�teurs des taxes se sont pench�s sur le tabac de contrebande et d'autres questions li�es aux produits illicites du tabac. On participe actuellement au Groupe de travail de S�curit� publique sur les produits illicites du tabac en vue de d�terminer des mesures concr�tes qui permettront de perturber et de r�duire le commerce du tabac de contrebande. En 2008, on a �galement particip� � un atelier d'�change de renseignements sur les enqu�tes en cours sur le tabac de contrebande avec l'Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives Agency des �tats-Unis. En f�vrier 2008, on a aussi particip� aux n�gociations dans le cadre de la CCLAT de l'OMS en vue d'�tablir un protocole de lutte antitabac.

5. ARC

Cotisations et services � la client�le (anciennement Cotisations et recouvrements)

Direction de l'accise et des d�cisions de la TPS/TVH

Direction g�n�rale de la politique l�gislative et des affaires r�glementaires

1) Rajuster et entretenir les syst�mes afin de tenir compte des changements l�gislatifs qui touchent les taux, la production de rapports et les remboursements, et apporter des changements aux programmes afin d'inclure les boutiques hors taxes et les provisions de bord. 1) Les syst�mes et les capacit�s redditionnelles ont �t� maintenues, tel qu'on l'a requis pour satisfaire aux exigences de programme.
2) V�rifier les activit�s d'exportation. 2) Le programme de v�rification de la mise en application des lois sur le tabac (champ) a permis de surveiller efficacement le transport des produits du tabac export�s.
3) Assurer la conformit� avec les exigences l�gislatives concernant la fabrication, la vente et la possession de produits du tabac au Canada. 3) Les agents des droits d'accise ont men� des v�rifications et des examens r�glementaires des fabricants titulaires de licence afin d'assurer leur conformit� avec les exigences l�gislatives.
4) Travailler en collaboration avec des intervenants � la surveillance et � l'�valuation de l'efficacit� des mesures prises pour r�duire le commerce du tabac de contrebande. 4) On a particip� � un certain nombre de comit�s travaillant � la surveillance et au contr�le des produits du tabac, y compris ceux qui travaillent sur les dossiers interprovinciaux. On a aussi coorganis� l'atelier sur le d�tournement des produits du tabac auquel le Canada et les �tats-Unis ont particip�.
5) Fournir au minist�re des Finances des conseils pour l'aider � �laborer des politiques et � d�terminer l'ampleur des futures augmentations de taxes et le moment opportun pour les imposer. 5) On a rencontr� le minist�re des Finances, au besoin, et communiqu� des renseignements sur l'industrie et les produits.
6) Soutenir les activit�s d'application de la loi de la GRC. 6) Un soutien a �t� fourni � la GRC pour l'application de la loi au moyen de renseignements sur certaines transactions relatives aux produits du tabac, de t�moignages d'experts et d'affidavits.
6. Direction du renseignement de l'ASFC 1) Offrir de conseils au minist�re des Finances sur les questions qui auront une incidence sur la future structure des taxes sur le tabac. 1) Participation � des r�unions mensuelles avec le minist�re des Finances et les partenaires pour discuter des questions relatives � la taxation du tabac et servir de r�f�rence � cet �gard.
  2) Surveiller la contrebande de produits du tabac au Canada et pr�senter des rapports. 2) Pr�sentation d'une analyse mensuelle sur la contrebande au pays par la compilation des rapports re�us des r�gions. �tablissement de partenariats avec la GRC pour l'�valuation annuelle des risques relatifs � la nature et � l'�tendue de la contrebande de produits du tabac. Coordination d'une collecte de donn�es sur le tabac dans les r�gions.
  3) Accro�tre la collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux d'application de la loi. 3) Participation active � des op�rations polici�res conjointes avec les partenaires d'application de la loi dans l'ensemble des r�gions. Tenue conjointe par les �tats-Unis et le Canada d'un atelier sur le d�tournement des produits du tabac en 2008 avec des organismes canadiens et am�ricains. Des liens ont �t� cr��s et maintenus avec les responsables internationaux d'application des lois sur le tabac.
Division des voyageurs Perception des taxes sur le tabac impos�es sur les importations personnelles des Canadiens de retour au pays. En 2007-2008, les agents de premi�re ligne de l'ASFC ont per�u des droits et des taxes sur des importations personnelles de produits du taba

18. Personne-ressource : Brenda Paine 613-941-9826

19. Approuv� par

20. Approuv� le

Tableau 9: D�veloppement durable

1) Objectifs de Sant� Canada relatifs � la Strat�gie de d�veloppement durable

La Strat�gie de d�veloppement durable (SDD) de Sant� Canada de 2007 � 2010, intitul�e Sur la voie du d�veloppement durable, repose sur la r�ussite de la Strat�gie pr�c�dente et maintient des th�mes identiques.

Th�me 1 - Favoriser la cr�ation d'environnements sociaux et physiques sains.

Th�me 2 - R�duire au minimum les effets sur l'environnement et la sant� des op�rations mat�rielles et des activit�s du Minist�re.

Th�me 3 - Int�grer les principes du d�veloppement durable dans les processus du Minist�re de prise de d�cision et de gestion et promouvoir le pilier social du d�veloppement durable.

Sous le premier th�me, 37 cibles sont li�es � l'air pur, � l'eau pure, au d�veloppement durable des communaut�s, � la protection de l'environnement et de la sant� humaine ainsi qu'� la salubrit� des aliments. Le deuxi�me th�me comprend 11 cibles li�es au parc automobile, � la consommation d'�nergie des �tablissements, aux achats, � la formation, aux voyages d'affaires et � la g�rance environnementale. Par ailleurs, sous le troisi�me th�me, trois cibles sont li�es � l'int�gration des principes du d�veloppement durable au processus d�cisionnel. Chaque cible inclut des extrants connexes et des mesures des r�sultats.

2) Objectifs du gouvernement f�d�ral en mati�re de d�veloppement durable

Pour renforcer la coh�rence et la responsabilisation au sein de la SDD du Minist�re, six objectifs en mati�re de durabilit� � long terme, qui sont appliqu�s � l'�chelle du gouvernement, ont �t� �labor�s dans le cadre d'un processus men� par Environnement Canada. Les minist�res ont �t� invit�s � aligner leurs cibles aux objectifs du f�d�ral dans la mesure du possible. La Strat�gie de Sant� Canada souligne son engagement � l'�gard de cette approche f�d�rale coordonn�e; en effet, 40 de ses 51 cibles correspondent aux objectifs du f�d�ral.


Durabilit� � long terme
Objectifs du f�d�ral Nombre de cibles correspondantes de SC
I) Eau propre et s�curitaire

7

II) Air propre

4

III) R�duction de l'�mission de gaz � effet de serre

8

IV) D�veloppement durable des communaut�s

17

V) Utilisation durable des ressources naturelles

1

VI) Renforcement de la prise de d�cisions pour appuyer le d�veloppement durable

3


3) R�sultats escompt�s, r�sultats et mesures r�els du Minist�re pour 2007-2008

La Strat�gie du Minist�re s'�tend sur trois ans, c'est-�-dire jusqu'au 31 mars 2010. Chaque cible est li�e � un d�lai d'ex�cution; certaines cibles d�passeront ce d�lai. Le lecteur trouvera ci-apr�s une liste partielle de cibles class�es par th�me que l'on pr�voit atteindre ou pour lesquelles d'importants progr�s doivent �tre r�alis�s d'ici la fin de 2007-2008.


Th�me 1 - Favoriser la cr�ation d'environnements sociaux et physiques sains
R�sultats escompt�s R�sultats et mesures r�els
Cible 1.2.2- � compter d'avril 2007, Sant� Canada �laborera et mettra en oeuvre des plans de gestion de l'eau afin de r�duire les risques pour la sant� des voyageurs.

Appuie l'objectif f�d�ral I

Des plans de gestion de l'eau potable ont �t� approuv�s et mis en oeuvre par neuf importants transporteurs a�riens canadiens qui repr�sentent 80 % de l'industrie.
Cible 1.2.7- � compter d'avril 2007, Sant� Canada coordonnera l'�laboration et la mise en place d'outils appuyant l'action des minist�res f�d�raux charg�s de l'approvisionnement en eau.

Appuie l'objectif f�d�ral I

Sant� Canada a coordonn� l'�laboration et la mise en place d'outils, notamment un r�seau f�d�ral de partage des informations � l'appui d'une sensibilisation et d'une collaboration accrues.
Cible 1.3.1- D'ici mars 2008, Sant� Canada s'engage � promouvoir le d�veloppement durable et la gestion environnementale par la distribution d'une trousse de sensibilisation aux postes de soins infirmiers de tout le pays.

Appuie l'objectif f�d�ral IV

Des exemplaires d'une fiche documentaire intitul�e Passer � l'action afin d'assurer la viabilit� des communaut�s ont �t� envoy�s aux bureaux r�gionaux, qui les ont distribu�s � 63 postes de soins infirmiers.
Cible 1.3.3- D'ici mars 2010, Sant� Canada s'engage � mener les �valuations environnementales des sites et les v�rifications de la conformit� environnementale de la phase un dans tous les centres de sant� pour d�terminer et �valuer les probl�mes environnementaux dans le cadre d'une vaste campagne visant � r�duire les risques environnementaux et sanitaires dans les �tablissements de sant�.

Appuie l'objectif f�d�ral IV

Les �valuations environnementales des sites et les v�rifications de la conformit� environnementale de la phase un, qui ont �t� men�es simultan�ment, sont termin�es dans 45 �tablissements de sant� de tout le pays; les rapports finaux mettant en lumi�re les r�sultats ont �t� �labor�s.
Cible 1.3.8- L'Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) incitera les Canadiens � signaler les incidents mettant en cause des pesticides en mettant en place un m�canisme de signalement volontaire des incidents d'ici 2007.

Appuie l'objectif f�d�ral IV

Sant� Canada a instaur� un m�canisme de signalement volontaire des incidents. Jusqu'� pr�sent, 1 100 incidents ont �t� signal�s par les titulaires d'homologation; par ailleurs, un formulaire de signalement volontaire par voie �lectronique a r�cemment �t� publi�.
Cible 1.3.12- D'apr�s les r�sultats du processus de cat�gorisation de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE), Sant� Canada lancera cinq strat�gies de gestion des risques entre d�cembre 2006 et juillet 2007, ayant pour objectif de r�aliser environ quinze strat�gies de gestion des risques d'ici 2010.

Appuie l'objectif f�d�ral IV

Sant� Canada a pr�par� un cadre de gestion des risques pour les substances figurant dans le Plan de gestion des produits chimiques d'apr�s les r�sultats du processus de cat�gorisation de la LCPE.


Th�me 2 - R�duire au minimum les effets sur l'environnement et la sant� des op�rations mat�rielles et des activit�s du Minist�re
R�sultats escompt�s R�sultats et mesures r�els
Cible 2.2.1 - D'ici mars 2008, Sant� Canada s'engage � mener des v�rifications relatives � l'�nergie dans deux �tablissements de sant� pour mod�liser les flux d'�nergie afin de d�terminer des options d'�conomie d'�nergie.

Appuie l'objectif f�d�ral III

Des v�rifications relatives � l'�nergie ont �t� men�es dans trois �tablissements de sant�; les rapports finaux donnant les grandes lignes des r�sultats ont �t� �labor�s.
Cible 2.4.1 - Sant� Canada se joindra aux autres minist�res gouvernementaux et � l'�cole de la fonction publique du Canada pour concevoir et pr�senter du nouveau mat�riel de formation sur le d�veloppement durable aux fins du Gouvernement du Canada.

Appuie l'objectif f�d�ral VI

Le premier cours gouvernemental de formation sur le DD a �t� offert par l'�cole de la fonction publique du Canada. Sant� Canada a men� l'initiative regroupant dix minist�res appartenant au R�seau interminist�riel des strat�gies de d�veloppement durable dans l'�laboration du contenu du cours. Plus de 50 analystes et responsables de la planification ont suivi le cours.
Cible 2.6 - D'ici avril 2008, Sant� Canada �laborera une politique pour l'utilisation responsable du papier et appuiera un plan d'action pour la mise en oeuvre � l'�chelle du Minist�re.

Appuie l'objectif f�d�ral V

La politique pour l'utilisation responsable du papier a �t� approuv�e et sera pr�sent�e lors de la prochaine r�union du Comit� ex�cutif minist�riel-ops aux fins d'approbation finale.


Th�me 3 - Int�grer les principes du d�veloppement durable dans les processus du Minist�re de prise de d�cision et de gestion et promouvoir le pilier social du d�veloppement durable
R�sultats escompt�s R�sultats et mesures r�els
Cible 3.1.1 - D'ici la fin de 2008, Sant� Canada mettra en place un projet pilote d'int�gration de la lentille du d�veloppement durable � l'�laboration de politiques et de programmes sp�cifiques.

Appuie l'objectif f�d�ral VI

Une �bauche de lentille du DD servant � l'�valuation des politiques et des plans selon une perspective de DD a �t� �labor�e et a fait l'objet d'un projet pilote portant sur deux dossiers de la Direction g�n�rale de la politique de la sant� dont les domaines �conomique et social �taient complexes. Les lentilles ont �galement �t� mises � l'essai de fa�on officieuse sur les premi�res �bauches de la Strat�gie des sciences et de la technologie du Minist�re.
Cible 3.1.2 - D'ici la fin de 2008, Sant� Canada pr�sentera un atelier portant sur les aspects sociaux du d�veloppement durable afin de contribuer � la conception des orientations de la SDD V. Une premi�re s�rie de consultations internes sur la SDD V a eu lieu au d�but de 2008 sur des sujets comme les relations hommes-femmes, les populations vuln�rables et la s�curit� de la sant� mondiale. Environ 50 membres du personnel ont particip� � ces consultations.

Tableau 10 : R�ponses aux comit�s parlementaires et verifications externes

Programme commun d'�valuation des m�dicaments (PCEM)

Rapport du Comit� permanent de la sant� publi� le 12 d�cembre 2007; r�ponse du f�d�ral d�pos�e le 8 avril 2008

Les membres du Comit� ont entendu les t�moignages sur le rendement et le mandat du Programme commun d'�valuation des m�dicaments de la part de repr�sentants de l'industrie pharmaceutique, de groupes de patients et des gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux, de professionnels de la sant�, d'universitaires et des repr�sentants de l'Agence canadienne des m�dicaments et des technologies de la sant�. De fa�on g�n�rale, le rapport du Comit� �tait tr�s favorable au r�le du PCEM dans le processus public d'inscription au formulaire tout en reconnaissant des domaines � am�liorer. Le Comit� a formul� cinq recommandations sur des enjeux relatifs � la responsabilisation, � la transparence, � la participation du public, aux appels et aux processus sp�ciaux concernant des types de m�dicaments particuliers. Le Comit�, qui reconna�t que le gouvernement f�d�ral n'est qu'un intervenant dans le PCEM, lui a demand� de collaborer avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour mettre en vigueur les recommandations. Dans sa r�ponse, le gouvernement f�d�ral a reconnu l'importance des enjeux soulev�s dans le Rapport et s'est engag� � discuter des recommandations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux participants, le PCEM et d'autres intervenants, au besoin. La r�ponse souligne les perspectives f�d�rales quant aux recommandations en tant que fondement de ces discussions.

Rapport et r�ponse


Tableau 11a : V�rifications internes
1. Nom de la v�rification interne 2. Type de v�rification 3. �tat au 31/03/08 4. Date d'ach�vement 5. Lien �lectronique au rapport
Sant� mentale et toxicomanies - Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA) Rendement Termin� Mars 2008 � venir
Sant� en milieu de travail - programme de sant� publique Rendement Termin� Novembre 2007 � venir
Rapport sur les Initiatives du Gouvernement en direct (GED) � Sant� Canada - Rationalisation de la prestation des services � l'aide de la collaboration �lectronique (SSDUE) II Rendement Termin� Novembre 2007 � venir
Centres d'expertise sur les subventions et les contributions S & C Termin� Mars 2008 � venir
Gestion du risque - cartes d'achats Surveillance Termin� Novembre 2007 � venir
Gestion du risque - petite caisse Surveillance Termin� Novembre 2007 � venir
Gestion du risque - divulgation des S et C Surveillance Termin� Septembre 2007 � venir
Gestion du risque - divulgation des reclassifications Surveillance Termin� Mars 2008 � venir
Gestion du risque - temps suppl�mentaire Surveillance Termin� Novembre 2007 � venir
Gestion du risque - cong�s Surveillance Termin� Mars 2008 � venir
Int�grit� des donn�es - Syst�me de G et de C/ Lotus Notes Rendement En cours Avril 2008 � venir
Int�grit� des donn�es - Syst�me de G et de C/ SGCC Rendement En cours Avril 2008 � venir
Processus d'assurance de la qualit� des v�rifications des b�n�ficiaires S & C / Surveillance En cours Avril 2008 � venir
Institut canadien d'information sur la sant� (ICIS) S et C En cours Juin 2008 � venir
Initiative Les prochaines �tapes - Une approche d'entreprise envers la technologie de l'information Surveillance En cours Juin 2008 � venir
Int�grit� des donn�es - Syst�me normalis� des paiements / r�glement interminist�riel Rendement En cours Juin 2008 � venir
Int�grit� des donn�es - cartes d'achat / syst�me automatis� d'initiation des achats et des engagements Rendement En cours Juin 2008 � venir
Strat�gies de ressources humaines - recrutement et maintien en poste Rendement En cours Juin 2008 � venir
Gestion du risque - formation et participation aux conf�rences Surveillance En cours Juin 2008 � venir
Programme de salubrit� des aliments Rendement En cours Septembre 2008 (est.) � venir
Soins dentaires Rendement En cours Septembre 2008 (est.) � venir
Int�grit� des donn�es - Services d'information sur la sant� et de traitement des demandes de paiement (SISTDP) Rendement En cours Septembre 2008 (est.) � venir
Syst�me �lectronique d'information sur la sant� (Inforoute) S et C En cours Septembre 2008 (est.) � venir
Fondation canadienne de la recherche sur les services de sant� S et C En cours Septembre 2008 (est.) � venir
Valeurs et �thique Rendement En cours Septembre 2008 (est.) � venir
Gestion des risques M�thodologie En cours D�cembre 2008 (est.) � venir
Biologie et g�n�tique Rendement En cours D�cembre 2008 (est.) � venir


Tableau 11b : �valuations
Nom de l'�valuation Activit� de programme Type d'�valuation �tat Date d'ach�vement Lien �lectronique vers le rapport
Am�lioration de l'acc�s des communaut�s minoritaires de langues officielles aux services de sant� (S et C) 1.1 Syst�me de sant� canadien
1.1.2 D�veloppement des communaut�s minoritaires de langues officielles
Formative Termin�e D�cembre 2007 Lien vers la base de donn�es de la v�rification et de l'�valuation du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada
Am�lioration de l'acc�s des communaut�s minoritaires de langues officielles aux services de sant� (S et C) 1.1 Syst�me de sant� canadien
1.1.2 D�veloppement des communaut�s minoritaires de langues officielles
Sommative Continue  
Fonds pour l'adaptation des soins de sant� primaires (S et C) 1.1.3 Renouvellement du syst�me de sant� Sommative Termin�e Avril 2008
Programme des subventions et contributions aux strat�gies et aux politiques en mati�re de soins de sant� (S et C) 1.1.3 Renouvellement du syst�me de sant� Sommative Termin�e Janvier 2008
Programme de contribution pour la sant� des femmes (de 2003-2004 � 2007-2008) (S et C) 1.1.5 Sant� des femmes Sommative Continue  
Programme de subventions internationales � la sant� (S et C) 1.3 Affaires internationales de la sant� Sommative Termin�e F�vrier 2008
R�gime canadien d'acc�s aux m�dicaments (�valuation ax�e sur la mise en oeuvre des responsabilit�s de Sant� Canada) 2.1 Produits de sant�
2.1.1 Produits pharmaceutiques � usage humain
Mise en oeuvre Termin�e Avril 2008
M�dicaments � usage humain 2.1.1 Produits pharmaceutiques � usage humain Strat�gique Continue  
Strat�gie d'acc�s aux produits th�rapeutiques 2.1.1 Produits pharmaceutiques � usage humain Formative Continue  
Syst�me canadien de r�glementation de la biotechnologie 2.1.2 Produits biologiques et radiopharmaceutiques Sommative Termin�e F�vrier 2008
Rapport minist�riel sur le rendement relatif � l'Initiative de recherche et d�veloppement en g�nomique 2.1.2 Produits biologiques et radiopharmaceutiques Formative Termin�e D�cembre 2007
Produits de sant� naturels 2.1.5 Produits de sant� naturels Strat�gique Continue  
Programme visant l'innocuit�, la qualit� et la valeur nutritive des aliments 2.2.1 Pathog�nes d'origine alimentaire
2.2.2 Contaminants chimiques d'origine alimentaire
2.2.3 Aliments nouveaux
Strat�gique Continue  
Strat�gie sur la qualit� de l'air transfrontalier 3.1 Hygi�ne de l'environnement durable
3.1.2 Qualit� de l'air
Sommative Termin�e F�vrier 2008
Plan d'action pour les lieux contamin�s f�d�raux 3.1.5 Lieux contamin�s Formative Continue  
Programme f�d�ral de la conformit� de l'eau 3.3.1 Soins de sant� de la fonction publique �valuation Continue  
Strat�gie de lutte contre le tabagisme chez les Premi�res nations et les Inuits 4.1 Programmes li�s � la sant� des Premi�res nations et des Inuits
4.1.1 Programmes communautaires des Premi�res nations et des Inuits
Mise en oeuvre Termin�e Mars 2008
Phase 1 de l'Initiative sur le diab�te chez les Autochtones, r�sultats d'une �valuation de 1999-2000 � 2004-2005 4.1.1 Programmes communautaires des Premi�res nations et des Inuits �valuation Termin�e Mars 2008
Jeunes et enfants (groupe de programmes (y compris les S et C) 4.1.1 Programmes communautaires des Premi�res nations et des Inuits Strat�gique Continue  
Strat�gie de gestion de l'eau des Premi�res nations 4.1.2 Protection de la sant� et sant� publique parmi les Premi�res nations et les Inuits Sommative Termin�e Janvier 2008
Contr�le des maladies transmissibles (groupe de programmes) (y compris les S et C) 4.1.2 Protection de la sant� et sant� publique parmi les Premi�res nations et les Inuits Strat�gique Continue  
Programme de soins � domicile et en milieu communautaire des Premi�res nations et des Inuits 4.1.3 Soins primaires aux Premi�res nations et aux Inuits Sommative Continue  
Premi�res nations et Inuits - int�gration et adaptation des services de sant� 4.1.5 Soutien en mati�re de gouvernance et d'infrastructure au syst�me de sant� des Premi�res nations et des Inuits �valuation de projets pilotes d'int�gration Termin�e F�vrier 2008
Programme de bourses postdoctorales (S et C) Services internes
2.1 Politiques et gestion scientifiques
Sommative Continue  
R�ductions li�es � l'examen des d�penses et leur incidence sur Sant� Canada Services internes
4. Services de gestion financi�re
�valuation Continue  
Conclusion de march�s pour l'obtention de services professionnels et de services sp�ciaux � Sant� Canada Services internes
4. Services de gestion financi�re
�valuation Continue  
 
Lien �lectronique vers le plan d'�valuation : S.O.


Tableau 12 : Politiques sur les voyages
Comparaison avec les Autorisations sp�ciales de voyager du SCT
Sant� Canada respecte les Autorisations sp�ciales de voyager du SCT.
Comparaison avec la Directive sur les voyages, les taux et les indemnit�s du SCT
Sant� Canada respecte la Directive sur les voyages, les taux et les indemnit�s du SCT.

Tableau 13 : Les �tats financiers

La responsabilit� de l'int�grit� et de l'objectivit� des �tats financiers ci-joints pour l'exercice termin� le 31 mars 2008 et toute l'information figurant dans ces �tats incombe � la direction de Sant� Canada. Ces �tats financiers ont �t� pr�par�s par la direction conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.

La direction est responsable de l'int�grit� et de l'objectivit� de l'information pr�sent�e dans les �tats financiers. Certaines informations pr�sent�es dans les �tats financiers sont fond�es sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilit� et de la pr�sentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralis� des op�rations financi�res de Sant� Canada. L'information financi�re soumise pour la pr�paration des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport minist�riel sur le rendement de Sant� Canada concorde avec les �tats financiers ci-joints.

La direction poss�de un syst�me de gestion financi�re et de contr�le interne con�u pour fournir une assurance raisonnable que l'information financi�re est fiable, que les actifs sont prot�g�s et que les op�rations sont conformes � la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont ex�cut�es en conformit� avec les r�glements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilis�es de mani�re � rendre compte de l'utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille �galement � l'objectivit� et � l'int�grit� des donn�es de ses �tats financiers par la s�lection appropri�e, la formation et le perfectionnement d'employ�s qualifi�s, par une organisation assurant une s�paration appropri�e des responsabilit�s et par des programmes de communication visant � assurer la compr�hension des r�glements, des politiques, des normes et des responsabilit�s de gestion dans Sant� Canada.

La gestion est support�e par le Comit� minist�riel de v�rification qui s'assure que le sous-ministre ait un avis ind�pendant et objectif. Le Comit� fournit des conseils et une assurance sur la pratique ad�quate de la gestion des risques, des contr�les et de l'imputabilit�. Pr�sentement, le Comit� est compos� du sous-ministre (pr�sident) et de quatre membres externes au gouvernement, dont l'un d'entre eux est le vice-pr�sident.

Les �tats financiers de Sant� Canada n'ont pas fait l'objet d'une v�rification.


Suzanne Vinet
Sous-ministre, par int�rim
Ottawa, Canada
Date: Aout 08 2008

Alfred Tsang
Contr�leur Minist�riel
Direction g�n�rale du Contr�leur minist�riel
Ottawa, Canada
Date: Aout 08 2008

 

 

�tat des r�sultats (non v�rifi�) - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Charges Sant� des Premi�res nations et des Inuits Politique, planification et information en mati�re de sant� Produits de sant� et aliments Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs R�glement sur les produits antiparasitaires Total Total
Paiements de transfert
1 010 464
294 311
8 740
28 361
-
1 341 876
1 555 641
Salaires et avantages sociaux
283 713
52 061
252 171
192 180
53 844
833 969
805 186
Services publics, fournitures et approvisionnements
413 985
2 945
18 011
23 528
2 723
461 192
451 965
Services professionnels et sp�ciaux
314 381
11 154
44 785
62 495
9 033
441 848
430 972
Voyages - patients sant� non-assur�e
128 922
-
-
-
-
128 922
122 676
Installations
20 324
3 894
18 132
12 534
3 719
58 603
52 223
Achat de services de r�paration et d'entretien
17 099
2 742
11 426
13 086
2 291
46 644
38 070
Voyage et r�installation
24 715
2 547
6 620
9 629
1 078
44 589
37 137
Information
7 588
1 246
5 008
8 486
631
22 959
26 984
Communications
11 889
990
3 600
5 125
921
22 525
22 773
Amortissement
6 325
3
6 994
6 513
242
20 077
21 134
Mauvaises cr�ances
5 895
213
704
743
141
7 696
623
Location
1 855
290
980
998
187
4 310
4 377
Autres
1 354
54
721
398
19
2 546
1 021 150
 
2 248 509
372 450
377 892
364 076
74 829
3 437 756
4 590 911
Revenus  
Vente de biens et de services  
Services de r�glementation
-
-
24 299
50
4 375
28 724
25 754
Droits et privil�ges
-
-
18 918
48
3 646
22 612
21 308
Services autres que de r�glementation
5 165
-
460
14 571
-
20 196
17 232
Locations et utilisation de biens publics
400
-
-
1
-
401
423
Revenus provenant d'amendes
-
-
-
3 238
-
3 238
2 348
Int�r�ts
-
-
486
164
-
650
1 273
Autres
498
150
3 606
2 423
1 245
7 922
8 017
 
6 063
150
47 769
20 495
9 266
83 743
76 355
Co�t de fonctionnement net
2 242 446
372 300
330 123
343 581
65 563
3 354 013
4 514 556

Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers


�tat de la situation financi�re (non v�rifi�) - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Actifs    
Actifs financiers    
D�biteurs et avances (Note 4)
33 739
33 472
 
33 739
33 472
Actifs non-financiers
Charges pay�es d'avance
-
2
Immobilisations corporelles (Note 5)
113 078
108 116
 
113 078
108 118
 
146 817
141 590
Passifs et avoir du Canada
Passifs
Cr�diteurs et charges � payer
430 715
395 377
Indemnit�s de vacance et cong�s compensatoires
39 787
39 055
Revenus report�s
3 980
3 683
Indemnit�s de d�part (Note 6)
141 398
134 294
Autres passifs (Note 7)
478 801
1 461 712
 
1 094 681
2 034 121
 
Avoir du Canada
( 947 864)
(1 892 531)
 
146 817
141 590

Passif �ventuel (Note 8)
Obligations Contractuelles (Note 9)

Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers


�tat de l'avoir du Canada (non v�rifi�) - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Avoir du Canada, d�but de l'exercice
(1 892 531)
( 440 699)
Co�t de fonctionnement net
(3 354 013)
(4 514 556)
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s (Note 3)
4 286 014
2 997 550
Revenus non disponibles pour d�penser
( 15 844)
( 12 597)
Variation de la situation nette du Tr�sor (Note 3)
( 65 999)
( 14 173)
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res (Note 10)
94 509
91 944
Avoir du Canada, fin de l'exercice
( 947 864)
(1 892 531)

�tat des flux de tr�sorerie (non v�rifi�) - (en milliers de dollars)


Activit�s de fonctionnement
  2008 2007
Co�t de fonctionnement net
3 354 013
4 514 556
�l�ments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (Note 5)
( 20 077)
( 21 134)
Gain (perte) sur disposition d'actifs immobilis�s et non immobilis�s
9
( 31)
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res (Note 10)
( 94 509)
( 91 944)
Variations de l'�tat de la situation financi�re :
Augmentation des d�biteurs, avances, et charges pay�es d'avance
265
6 114
Diminution (augmentation) du passif
939 440
(1 456 238)
Encaisse utilis�e par les activit�s de fonctionnement
4 179 141
2 951 323


Activit�s d'investissement en immobilisations
  2008 2007
Acquisitions d'immobilisations corporelles (Note 5)
25 100
19 542
Produit de l'ali�nation d'actifs immobilis�s
( 70)
( 85)
Encaisse utilis�e par les activit�s d'investissement
25 030
19 457


Activit�s de financement
  2008 2007
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
(4 204 171)
(2 970 780)
Encaisse utilis�e par les activit�s de financement
(4 204 171)
(2 970 780)

Notes compl�mentaires aux �tats financiers (non v�rifi�es)

1. Mandat et objectifs

Le minist�re de la Sant� a �t� �tabli � compter du 12 juillet 1996 en vertu de la Loi sur le minist�re de la Sant� afin de participer � la promotion et � la conservation de la sant� de la population canadienne. Il est nomm� dans l'annexe I de la Loi sur la gestion des finances publiques et il rend des comptes par l'interm�diaire du ministre de la Sant�. Les priorit�s et activit�s redditionnelles sont align�es avec les secteurs d'activit�s suivants :

Sant� des Premi�res nations et des Inuits
L'activit� de programme sur la sant� des Premi�res nations et des Inuits a entre autres pour objectifs d'am�liorer les r�sultats dans le domaine de la sant�, d'assurer la disponibilit� des services de sant� et l'acc�s � des services de qualit�, ainsi que de favoriser un meilleur contr�le du syst�me de sant� par les Premi�res nations et les Inuits. Avec le concours des Premi�res nations et des Inuits, la Direction g�n�rale de la sant� des Premi�res nations et des Inuits offre, par l'entremise de ses bureaux r�gionaux, des programmes de sant� publique et de sant� communautaire dans les r�serves, y compris des services d'hygi�ne du milieu, de pr�vention des maladies transmissibles et non transmissibles, et de sant� primaire dans les postes de soins infirmiers et les centres de sant� communautaire de collectivit�s �loign�es ou isol�es, afin de compl�ter et d'appuyer les services offerts par les autorit�s sanitaires r�gionales, provinciales et territoriales. L'activit� de programme sur la sant� des Premi�res nations et des Inuits appuie �galement les programmes de promotion de la sant� destin�s aux Autochtones, peu importe leur lieu de r�sidence (p. ex. l'Initiative sur le diab�te chez les Autochtones), ainsi que les services de consultation, de toxicomanie et de bien-�tre mental. Dans le cadre des Services de sant� non assur�s, tout Indien inscrit ou Inuit reconnu au Canada, peu importe son lieu de r�sidence, peut obtenir le remboursement des frais encourus pour des m�dicaments, des soins dentaires, des soins de la vue, des fournitures m�dicales et de l'�quipement m�dical, des services d'intervention � court terme en sant� mentale en cas de crise et du transport pour raison m�dicale.

Politique, planification et information en mati�re de sant�
L'activit� de programme de la politique, planification et information en mati�re de sant� fournit des conseils et du soutien au ministre, aux cadres sup�rieurs du Minist�re et aux directions g�n�rales des programmes dans le domaine de l'�laboration de la politique, des affaires intergouvernementales et internationales, de la planification strat�gique, de la prestation et de l'examen de programme et de l'application de la Loi canadienne sur la sant�. Elle contribue aussi aux r�sultats de sant� am�lior�s pour les Canadiens en encourageant une utilisation plus grande et plus efficace de l'information et des technologies des communications, en am�liorant l'acc�s � une information fiable en mati�re de sant�, en effectuant de la recherche en politique et en analyse en vue d'appuyer une prise de d�cision fond�e sur des donn�es probantes, en travaillant avec les communaut�s minoritaires de langue officielle et autres en vue d'am�liorer l'acc�s aux services de sant� dans la langue officielle de leur choix, et en tenant compte des attentes des Canadiens en mati�re de vie priv�e relativement � l'information sur la sant�.

Produits de sant� et des aliments
Sant� Canada est responsable d'une large gamme d'activit�s de protection et de promotion de la sant� qui ont des r�percussions sur la vie quotidienne des Canadiens. � titre d'organisme f�d�ral charg� de la r�glementation des produits de sant� et des aliments, la Direction g�n�rale des produits de sant� et des aliments (DGPSA) �value et surveille l'innocuit�, la qualit� et l'efficacit� de milliers de m�dicaments (d'usage humain et v�t�rinaire), les vaccins, le sang et les produits sanguins, les produits biologiques et les th�rapies g�n�tiques, les instruments m�dicaux, les produits de sant� naturels et la salubrit� des aliments que nous consommons. La Direction g�n�rale fournit �galement des renseignements utiles sur les risques et les avantages li�s aux produits de sant� et aux aliments, de fa�on � permettre aux Canadiens de prendre des d�cisions �clair�es concernant leur sant� et leur bien-�tre. Les responsabilit�s en mati�re de r�glementation couvrent la totalit� du cycle de vie des produits de sant� et des aliments, depuis les essais cliniques jusqu'� la surveillance de la conformit� et � l'application de la loi. La Direction g�n�rale doit �galement faire face aux d�fis que repr�sentent les progr�s rapides de la technologie et les perc�es scientifiques, qui ont suscit� l'arriv�e d'un nombre sans pr�c�dent de produits biologiques, de th�rapies g�n�tiques, de vaccins, d'aliments g�n�tiquement modifi�s et d'autres aliments nouveaux. Ces d�fis sont relev�s en misant sur une d�marche scientifique rigoureuse et une gestion efficace des risques afin d'asseoir nos d�cisions sur des donn�es probantes. Ces disciplines font partie int�grante des op�rations quotidiennes et, jumel�es aux activit�s de promotion de la sant�, elles permettent aux Canadiens d'avoir acc�s, en temps opportun, � des produits de sant� et � des aliments salubres, efficaces et de qualit�.

Sant� environnementale et s�curit� des consommateurs
Le mandat de Sant� Canada, aux fins de cette activit� de programme, consiste � se pencher sur de nombreux �l�ments de la vie quotidienne qui ont des effets sur la sant� des Canadiens. Ces �l�ments comprennent la qualit� de l'eau potable, la qualit� de l'air, l'exposition aux rayonnements, la consommation et l'abus de substances (y compris d'alcool), la s�curit� des produits de consommation, le tabac et la fum�e secondaire, la sant� en milieu de travail et les produits chimiques pr�sents dans le milieu de travail et dans l'environnement. Nous participons aussi � d'autres activit�s li�es � la sant� et � la s�curit�, y compris les initiatives de s�curit� publique et d'antiterrorisme du gouvernement, d'inspection de la nourriture et de l'eau potable offertes aux voyageurs, et de la planification d'urgence en sant� pour les dignitaires �trangers en visite. Notre mandat national �largi d�coule de plusieurs lois, dont la Loi sur les aliments et drogues, la Loi r�glementant certaines drogues et autres substances, la Loi sur les produits dangereux, la Loi sur les dispositifs �mettant des radiations, la Loi canadienne sur la protection de l'environnement et la Loi sur le tabac. Ces r�sultats sont obtenus au moyen de partenariats et d'une pr�sence active dans chaque r�gion du pays.

R�glement sur les produits antiparasitaires
Sant� Canada r�glemente l'importation, la vente et l'utilisation des pesticides en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA) et ses r�glements du gouvernement f�d�ral pour �viter des risques inacceptables pour les humains et l'environnement. La port�e du travail s'�tend � plus de 5 000 pesticides homologu�s, y compris les herbicides, les insecticides, les fongicides, les agents antimicrobiens, les produits chimiques pour les piscines, les agents microbiens, les agents de conservation des mat�riaux et du bois, les r�pulsifs pour animaux, les insectifuges et les dispositifs de lutte contre les rongeurs et les insectes. Dans le cadre des activit�s de ce programme, les responsabilit�s r�glementaires continues repr�sentent la plus grande part du travail et elles contribuent � l'atteinte des r�sultats strat�giques. Sant� Canada utilise des m�thodes et des protocoles reconnus � l'�chelle internationale, pour proc�der � des �valuations de la sant�, de l'environnement et de la valeur fond�es sur la science. Les pesticides obtiennent une homologation seulement si les risques pour la sant� humaine et l'environnement sont jug�s acceptables et si le produit est efficace. Sant� Canada �tablit des limites maximales de r�sidus de pesticide pour les denr�es alimentaires en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. Les pesticides plus anciens sont r��valu�s afin de d�terminer si leur utilisation continue d'�tre acceptable selon des m�thodes scientifiques courantes. Par ailleurs, Sant� Canada facilite, encourage et veille du mieux possible � ce que la LPA et les conditions d'homologation soient respect�es. Sant� Canada �labore �galement des pratiques et des produits de lutte antiparasitaire durable de concert avec les intervenants et en fait la promotion.

Le minist�re est charg� de l'administration et de l'application des statuts et r�glements suivants, dont le ministre de la Sant� r�pond et demeure imputable devant le Parlement au nom du minist�re : Loi canadienne sur la sant�, Loi sur le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, Loi canadienne sur la protection de l'environnement, Loi sur les Instituts de recherche en sant� du Canada, Loi r�glementant certaines drogues et autre substances, Loi sur le minist�re de la sant�, Loi sur la gestion des finances publiques, Loi sur la condition physique et le sport amateur, Loi sur les aliments et drogues, Loi sur le contr�le des renseignements relatifs aux mati�res dangereuses, Loi sur les mati�res dangereuses, Loi sur les brevets, Loi sur les produits antiparasitaires, Loi sur l'indemnisation pour dommages caus�s par les pesticides, Loi sur la quarantaine, Loi sur le Fonds canadien de recherche de la reine �lizabeth II, Loi sur les dispositifs �mettant des radiations, Loi sur le tabac, Loi sur les sanctions administratives p�cuniaires en mati�re d'agriculture et d'agroalimentaire et Loi sur la reproduction humaine assist�e.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Les �tats financiers ont �t� pr�par�s conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

(a) Cr�dits parlementaires
Le minist�re de la Sant� est financ� par le gouvernement du Canada au moyen de cr�dits parlementaires. Les cr�dits consentis au minist�re ne correspondent pas � la pr�sentation des rapports financiers en conformit� avec les principes comptables g�n�ralement reconnus �tant donn� que les cr�dits sont fond�s, dans une large mesure, sur les besoins de tr�sorerie. Par cons�quent, les postes comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re ne sont pas n�cessairement les m�mes que ceux qui sont pr�vus par les cr�dits parlementaires. La note 3 pr�sente un rapprochement g�n�ral entre les deux m�thodes de rapports financiers.

(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le minist�re fonctionne au moyen du Tr�sor, qui est administr� par le receveur g�n�ral du Canada. La totalit� de l'encaisse re�ue par le minist�re est d�pos�e au Tr�sor, et tous les d�caissements faits par le minist�re sont pr�lev�s sur le Tr�sor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la diff�rence entre toutes les rentr�es de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les op�rations entre les minist�res au sein du gouvernement f�d�ral.

(c) Variation de la situation nette du Tr�sor
La variation de la situation nette du Tr�sor correspond � la diff�rence entre l'encaisse nette fournie par le gouvernement et les cr�dits utilis�s au cours d'un exercice, � l'exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilis�s par le minist�re. Il d�coule d'�carts temporaires entre le moment o� une op�ration touche un cr�dit et le moment o� elle est trait�e par le Tr�sor.

(d) Revenus
Les revenus sont comptabilis�s dans l'exercice o� les op�rations o� les faits sous-jacents surviennent. Les revenus proviennent de diff�rentes sources, dont les instruments m�dicaux, la dosim�trie, l'�valuation des pr�sentations de drogues, les m�dicaments v�t�rinaires, la r�glementation de la lutte antiparasitaire, la s�curit� des produits, les revenus hospitaliers provenant du paiement des services rendus dans les h�pitaux des Premi�res nations et des Inuits, que couvrent les r�gimes provinciaux et territoriaux, et la vente de m�dicaments et de services de sant� aux communaut�s des Premi�res nations.

Les revenus encaiss�s mais non gagn�s sont pr�sent�s � titre de revenus diff�r�s.

(e) Charges
Les charges sont comptabilis�es selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice :

  • Les subventions sont comptabilis�es dans l'exercice au cours duquel les crit�res de paiement sont satisfaits. En ce qui concerne les subventions ne faisant pas partie d'un programme existant, la charge est constat�e lorsque le gouvernement annonce la d�cision de verser un transfert ponctuel, dans la mesure o� le Parlement a approuv� la loi habilitante ou l'autorisation des paiements avant que les �tats financiers ne soient achev�s.
  • Les contributions sont comptabilis�es dans l'exercice au cours duquel le b�n�ficiaire a satisfait aux crit�res d'admissibilit� ou a rempli les conditions de l'accord de transfert.
  • Les indemnit�s de vacances et de cong�s compensatoires sont pass�es en charges au fur et � mesure que les employ�s en acqui�rent le droit en vertu de leurs conditions d'emploi respectives.
  • Les services fournis gratuitement par d'autres minist�res pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires, les services juridiques et la couverture pour l'indemnisation des accident�s du travail sont comptabilis�s � titre de charges de fonctionnement � leur co�t estimatif.

(f) D�biteurs
Les d�biteurs sont comptabilis�s en fonction des montants qui sont pr�vus �tre r�alis�s. Une provision est cr��e pour les d�biteurs dont le recouvrement est jug� incertain.

(g) Avantages sociaux futurs

  • Prestations de retraite : Les employ�s admissibles participent au R�gime de retraite de la fonction publique, un r�gime multi-employeurs administr� par le gouvernement du Canada. Les cotisations du minist�re au r�gime sont pass�es en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engag�es et elles repr�sentent l'obligation totale du minist�re d�coulant du r�gime. En vertu des dispositions l�gislatives en vigueur, le minist�re n'est pas tenu de verser des cotisations au titre de l'insuffisance actuarielle du r�gime.
  • Indemnit�s de d�part : Les employ�s ont droit � des indemnit�s de d�part, pr�vues dans leurs conventions collectives ou les conditions d'emploi. Le co�t de ces indemnit�s s'accumule � mesure que les employ�s effectuent les services n�cessaires pour les gagner. Le co�t des avantages sociaux gagn�s par les employ�s est calcul� � l'aide de l'information provenant des r�sultats du passif d�termin� sur une base actuarielle pour les prestations de d�part pour l'ensemble du gouvernement.

(h) Passif �ventuel
Le passif �ventuel repr�sente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations r�elles selon que certains �v�nements futurs se produisent ou non. Dans la mesure o� l'�v�nement futur risque de se produire ou non et si l'on peut �tablir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilit� ne peut �tre d�termin�e ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'�ventualit� est pr�sent�e dans les notes compl�mentaires aux �tats financiers.

(i) Passifs environnementaux
Les passifs environnementaux refl�tent les co�ts estimatifs li�s � la gestion et � la remise en �tat des sites contamin�s. � partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque le minist�re est mis au courant de la contamination et est oblig� ou probablement oblig� d'assumer ces co�ts. S'il n'est pas possible de d�terminer la probabilit� de l'obligation du minist�re d'assumer ces co�ts ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les co�ts sont pr�sent�s � titre de passif �ventuel dans les notes compl�mentaires aux �tats financiers.

(j) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles et les am�liorations locatives dont le co�t initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilis�es � leur co�t d'achat. Sant� Canada n'inscrit pas � l'actif les biens incorporels, les oeuvres d'art et les tr�sors historiques ayant une valeur culturelle, esth�tique ou historique, les biens immeubles situ�s sur des r�serves indiennes et les collections dans les mus�es.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la m�thode lin�aire sur la dur�e de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :


Immobilisations corporelles
Cat�gorie d'immobilisations Sous-cat�gorie P�riode d'amortissement
Immeubles Immeubles 25 ans
     
Am�liorations locatives Am�liorations locatives Terme du bail, max. 40 ans
     
Machinerie et �quipements Machinerie et �quipements 8-12 ans
  �quipements informatiques 3-5 ans
  Logiciels informatiques 3 ans
  Autres �quipements 10-12 ans
     
V�hicules V�hicules automobiles 4-7 ans
  Autres v�hicules 10 ans

(k) D�penses pay�es d'avance
Les d�penses pay�es d'avance incluent des charges pay�es d'avance et des paiements de transfert pay�s d'avance. Les paiements de transfert pay�s d'avance correspondent aux avances de contribution faites aux b�n�ficiaires en date du 31 mars pour lesquelles il a �t� �tabli que les d�bours�s seront encourus par les b�n�ficiaires pendant l'exercice suivant et pour lesquelles des montants peuvent �tre d�termin�s � partir de l'information disponible.

(l) Incertitude relative � la mesure
La pr�paration de ces �tats financiers conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor du Canada, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypoth�ses qui influent sur les montants d�clar�s des actifs, des passifs, des revenus et des charges pr�sent�s dans les �tats financiers. Au moment de la pr�paration des pr�sents �tats financiers, la direction consid�re que les estimations et les hypoth�ses sont raisonnables. Les principaux �l�ments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif �ventuel, les passifs environnementaux, le passif pour Ies indemnit�s de d�part et la dur�e de vie utile des immobilisations corporelles. Les r�sultats r�els pourraient diff�rer des estimations de mani�re significative. Les estimations de la direction sont examin�es p�riodiquement et, � mesure que les rajustements deviennent n�cessaires, ils sont constat�s dans les �tats financiers de l'exercice o� ils sont connus.

3. Cr�dits parlementaires

Sant� Canada re�oit la plus grande partie de son financement au moyen de cr�dits parlementaires annuels. Les �l�ments comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et l'�tat de la situation financi�re d'un exercice peuvent �tre financ�s au moyen de cr�dits parlementaires qui ont �t� autoris�s dans des exercices pr�c�dents, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En cons�quence, le co�t de fonctionnement net du minist�re diff�re selon qu'il est pr�sent� en vertu du financement octroy� par le gouvernement ou selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice. Les diff�rences sont rapproch�es dans les tableaux suivants :


(a) Rapprochement du co�t de fonctionnement net et des cr�dits parlementaires de l'exercice en cours : (en milliers de dollars)
  2008 2007
Co�t de fonctionnement net
3 354 013
4 514 556
 
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les cr�dits :
Ajouter (d�duire) :
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res
( 94 509)
( 91 944)
Amortissement
( 20 077)
( 21 134)
Indemnit�s de d�part
( 7 104)
( 11 961)
Recouvrements/rajustements de d�penses d'exercices ant�rieurs
34 864
40 390
Revenus non disponibles pour d�penser
15 844
12 597
Services l�gaux de Justice Canada
0
( 11 785)
Indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires
( 731)
( 1 918)
Provision pour mauvaises cr�ances
( 7 696)
( 623)
Autres augmentation du passif (voir Note 7)
986 302
(1 450 202)
 
4 260 906
2 977 976
 
Rajustements pour les postes sans incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les cr�dits :    
Ajouter (d�duire) :    
Acquisition d'immobilisations corporelles
25 100
19 542
Fluctuation nette aux avances comptables
8
32
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s
4 286 014
2 997 550


(b) Cr�dits fournis et utilis�s : (en milliers de dollars)
  2008 2007
D�penses de fonctionnement - Cr�dit 1
1 880 453
1 805 445
Subventions et contributions - Cr�dit 5
1 315 305
1 178 285
Montants l�gislatifs
1 205 147
106 333
 
4,400,905
3,090,063
Moins:    
Cr�dits disponibles pour emploi dans les exercices ult�rieurs
( 281)
( 235)
Cr�dits annul�s
( 114 610)
( 92 278)
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s
4 286 014
2 997 550


(c) Rapprochement de l'encaisse nette fournie par le gouvernement et des cr�dits de l'exercice en cours utilis�s - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Encaisse nette fournie par le gouvernement
4 204 171
2 970 780
Revenus non disponibles pour d�penser
15 844
12 597
 
4,220,015
2,983,377
Variation de la situation nette du Tr�sor
Recouvrements/rajustements de d�penses d'exercices ant�rieurs
34 864
40 390
Services juridiques - Justice Canada
-
( 11 785)
Variation des d�biteurs et avances
( 267)
( 6 112)
Variation des cr�diteurs et charges � payer
35 338
( 7 341)
Autres
( 3 936)
( 979)
 
65 999
14 173
 
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s
4 286 014
2 997 550

4. D�biteurs et avances


Sant� Canada comptabilise des d�biteurs � l'�gard de trois principales sources. Au 31 mars, les sommes � recevoir pour chacune de ces cat�gories se pr�sentent comme suit : (en milliers de dollars)
  2008 2007
D�biteurs de l'ext�rieur
34 432
21 623
D�biteurs des autres minist�res et organismes f�d�raux
8 021
13 992
Avances aux employ�s
112
106
D�biteurs bruts
42 565
35 721
Moins: Provision pour cr�ances douteuses sur les d�biteurs de l'ext�reur
( 8 826)
( 2 249)
D�biteurs et avances nets
33 739
33 472

5. Immobilisations corporelles


Immobilisations (en milliers de dollars)
  Solde d'ouverture Acquisitions Ali�nations et radiations Solde de cl�ture
Terrains
1 181
-
-
1 181
B�timents
127 759
937
-
128 696
Am�liorations locatives
19 273
47
-
19 320
Machinerie et �quipements
170 538
21 112
( 341)
191 309
V�hicules automobiles
21 137
3 004
( 850)
23 291
 
339 888
25 100
( 1 191)
363 797


Amortissement cumul� (en milliers de dollars)
  Solde d'ouverture Amortissement Ali�nations et radiations Solde de cl�ture
B�timents
81 712
4 960
-
86 672
Am�liorations locatives
17 329
1 574
-
18 903
Machinerie et �quipements
119 351
11 620
( 341)
130 630
V�hicules automobiles
13 380
1 923
( 789)
14 514
 
231 772
20 077
( 1 130)
250 719


Valeur comptable nette d'immobilisations - (en milliers de dollars)
  Solde d'ouverture Solde de cl�ture
Terrains
1 181
1 181
B�timents
46 047
42 024
Am�liorations locatives
1 944
417
Machinerie et �quipements
51 187
60 679
V�hicules automobiles
7 757
8 777
Valeur comptable nette
108 116
113 078

La charge d'amortissement pour l'exercice termin� le 31 mars 2008 s'�l�ve � 20 077 $ (2007 - 21 134 $).

6. Avantages sociaux

(a) Prestations de retraite
Les employ�s du minist�re participent au R�gime de retraite de la fonction publique, qui est parrain� et administr� par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une p�riode maximale de 35 ans au taux de 2 % par ann�e de services validables multipli� par la moyenne des gains des cinq meilleures ann�es cons�cutives. Les prestations sont int�gr�es aux prestations du R�gime de pensions du Canada et du R�gime de rentes du Qu�bec et sont index�es � l'inflation.

Tant les employ�s que le minist�re versent des cotisations couvrant le co�t du r�gime. Les charges pour l'exercice courant et pour l'exercice pr�c�dent, soit environ 2.1 fois (2.2 en 2007) les cotisations des employ�s, correspondent � :


Charges pour l'exercice - (en milliers de dollars)
2008 2007
81 684 77 728

La responsabilit� du minist�re relative au r�gime de retraite se limite aux cotisations vers�es. Les exc�dents ou les d�ficits actuariels sont constat�s dans les �tats financiers du gouvernement du Canada, en sa qualit� de r�pondant du r�gime.

(b) Indemnit�s de d�part
Le minist�re verse des indemnit�s de d�part aux employ�s en fonction de l'admissibilit�, des ann�es de service et du salaire final. Ces indemnit�s ne sont pas capitalis�es d'avance. Les prestations seront pr�lev�es sur les cr�dits futurs. Les indemnit�s de d�part au 31 mars sont les suivantes :


Indemnit�s de d�part - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Obligation au titre des prestations constitu�es, d�but de l'exercice
134 294
122 332
Charge pour l'exercice
15 016
18 296
Prestations vers�es pendant l'exercice
( 7 912)
( 6 334)
Obligation au titre des prestations constitu�es, fin de l'exercice
141 398
134 294

7. Autres passifs

Les autres passifs incluent des provisions en relation � deux subventions l�gislatives totalisant 471 millions de dollars tel qu'annonc� dans le budget 2008 (Projet de loi C-50: 110 $ million � la Commission de la sant� mentale du Canada) et budget 2007; (Projet de loi C-52: 361 million de dollars non vers�s � Inforoute sant� du Canada pour supporter le d�veloppement de registres de sant�). En 2007, autres passifs incluent des provisions et des �ventualit�s dont pr�s de 1.023 milliard de dollars en relation � des litiges concernant l'h�patite C et deux subventions l�gislatives totalisant 430 millions de dollars tel qu'annonc� dans le budget 2007; (Projet de loi C-52: 400 $ million � Inforoute Sant� du Canada pour supporter le d�veloppement de registres de sant� �lectroniques ainsi que 30 $ million � la "Rick Hansen Foundation for the Spinal Cord Injury Transitional Research Network" pour la recherche sur les l�sions m�dullaires).

8. Passifs �ventuels

(a) Sites contamin�s
On comptabilise les �l�ments de passif afin d'inscrire les co�ts estimatifs li�s � la gestion et � la remise en �tat des sites contamin�s lorsque le minist�re est oblig� ou probablement oblig� d'assumer ces co�ts. Sant� Canada a identifi� des sites o� des mesures sont possibles et pour lesquels un passif a �t� constat�.


Nombre approximatif de sites contamin�s pour lesquels un passif a �t� constat�
2008 2007
14 18


Passif constat� pour sites contamin�s - (en milliers de dollars)
2008 2007
2 304 3 197

Les efforts d�ploy�s par Sant� Canada pour �valuer les sites contamin�s peuvent entra�ner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites r�cemment �tablis ou aux modifications apport�es aux �valuations ou � l'utilisation pr�vue des sites existants. Ces �l�ments de passif seront comptabilis�s dans l'exercice o� ils seront connus.

(b) R�clamations et litiges
Dans le cours normal de ses activit�s, Sant� Canada est vis� par diverses actions en justice. Il y a un certain nombre de r�clamations pour lesquelles une �valuation raisonnable du passif �ventuel ne peut �tre d�termin�es pr�sentement. Certains passifs �ventuels peuvent devenir des obligations r�elles, selon que certains �v�nements se r�aliseront ou non. Dans la mesure o� l'�v�nement futur risque fort de se produire ou de ne pas se produire, et que l'on peut �tablir une estimation raisonnable de la perte, un passif estimatif est constat� et une charge comptabilis�e dans les �tats financiers du minist�re.

9. Obligations contractuelles

La nature des activit�s de Sant� Canada cr�e des contrats et des obligations sur plusieurs ann�es pendant lesquelles le minist�re s'engage � faire certains paiements futurs. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut �tre faite :


Obligations contractuelles - (en milliers de dollars)
  Paiements de transfert Services de sant� non assur�s Total
2008-09
243 000
33 000
276 000
2009-10
235 000
26 000
261 000
2010-11
203 000
19 000
222 000
2011-12
193 000
19 000
212 000
2012-13 et par la suite
97 000
61 000
158 000
Total
971 000
158 000
1 129 000

10. Op�rations entre apparent�s

En vertu du principe de propri�t� commune, le minist�re est apparent� � tous les minist�res, organismes et soci�t�s d'�tat du gouvernement du Canada. Le minist�re conclut des op�rations avec ces entit�s dans le cours normal de ses activit�s et selon des modalit�s commerciales normales. De plus, au cours de l'exercice, le minist�re re�oit gratuitement des services d'autres minist�res, comme il est indiqu� � la partie (a).

(a) Services fournis gratuitement par d'autres minist�res :
Au cours de l'exercice, le minist�re re�oit gratuitement des services d'autres minist�res (installations, frais juridiques, couverture pour l'indemnisation des accident�s du travail et cotisations de l'employeur au r�gime de soins de sant� et au r�gime de soins dentaires). Ces services gratuits ont �t� constat�s comme suit dans l'�tat des r�sultats du minist�re :


Services fournis gratuitement par d'autres minist�res - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Installations
41 238
34 914
Cotisations de l'employeur au r�gime de soins de sant� et au r�gime de soins dentaires
46 825
50 980
Couverture pour l'indemnisation des accident�s du travail
646
711
Services juridiques
5 800
5 339
 
94 509
91 944

Le gouvernement a structur� certaines de ses activit�s administratives de mani�re � optimiser l'efficience et l'efficacit� de sorte qu'un seul minist�re m�ne sans frais certaines activit�s au nom de tous. Le co�t de ces services, qui comprennent les services de paye et d'�mission des ch�ques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ne sont pas inclus � titre de charge dans l'�tat des r�sultats du minist�re.

(b) Soldes des cr�diteurs et d�biteurs � la fin de l'exercice entre apparent�s :


Cr�diteurs - Autres minist�res et organismes
2008 2007
24 371 18 941

11. Chiffres correspondants

Les chiffres de l'exercice pr�c�dent ont �t� reclass�s afin de les rendre conformes � la pr�sentation adopt�e pour l'exercice en cours.



Section IV : Autres sujets d'int�r�t

Op�rations r�gionales de Sant� Canada, un aper�u

Les sept bureaux r�gionaux de Sant� Canada (Colombie-Britannique, Alberta, Manitoba et Saskatchewan, Ontario, Qu�bec, Atlantique et R�gion du Nord) repr�sentent le Minist�re aux yeux des Canadiens et jouent le r�le de fournisseurs de programmes, de services et d'informations de m�me que de gardiens et d'organismes de r�glementation.

Les R�gions ont men� des activit�s d'extension des services et de mobilisation des partenaires et des intervenants, entre autres les minist�res des gouvernements provinciaux et territoriaux, les autorit�s r�gionales en sant�, les services de sant�, les �tablissements de recherche et d'enseignement, les organisations non gouvernementales et les organismes dirigeants des Premi�res nations et des Inuits.

Les sources de renseignements et l'expertise sur les politiques des R�gions permettent au Minist�re de satisfaire aux divers besoins des Canadiens dans les domaines de la sant� des Premi�res nations et des Inuits, des activit�s d'inspection et de surveillance, des drogues et des substances contr�l�es, des pesticides et des produits alimentaires et de sant�.

Les bureaux r�gionaux de Sant� Canada ont collabor� avec les partenaires internes et externes pour mener des activit�s qui soutiennent et permettent une ex�cution plus efficace des programmes.

La R�gion de l'Atlantique a collabor� avec les Premi�res nations Mushuau et Sheshatshiu, le gouvernement de Terre�-Neuve-et-Labrador, Affaires indiennes et du Nord Canada et la Table de n�gociation principale des Innus afin d'�tudier les effets imm�diats sur la sant� des membres des deux communaut�s de leur d�m�nagement de Davis Inlet � Natuashish d'�valuer leur �tat de sant� et leurs pr�occupations pour les inclure dans le plan de sant� communautaire de Sheshatshiu. Ces activit�s ont men� � l'�laboration de plans de travail pour appuyer les deux communaut�s innues � concevoir un syst�me de sant� dont elles seront responsables.

Suite � l'adoption de la nouvelle Ligne directrice nationale sur la concentration moyenne de radon, la R�gion du Qu�bec a entrepris la mise en oeuvre d'un programme de sensibilisation. Trois ateliers d'information destin�s � l'industrie du b�timent ont �t� organis�s et ont permis de rassembler 140 professionnels appel�s soit � �valuer la teneur en radon ou � appliquer des mesures d'att�nuation. Un s�minaire de deux jours sur la gestion des risques environnementaux et sur la sant� li�s � l'exposition au radon de la population qu�b�coise a �galement �t� offert � plus de 50 professionnels de la sant�, afin de leur fournir les habilet�s dans leurs interventions aupr�s de la population.

La R�gion de l'Ontario a appuy� le R�seau de sant� publique des Grands Lacs (RSPGL), dans le cadre d'un engagement conjoint en vertu de l'Accord Canada-Ontario de 2002 concernant l'�cosyst�me du bassin des Grands Lacs (ACO), qui facilite le partage de donn�es scientifiques sur la sant� environnementale parmi les agouvernements f�d�ral, provinciaux et municipaux afin de satisfaire aux besoins des Services de sant� publique de l'Ontario (SSP) et de leurs m�decins hygi�nistes. Les membres du R�seau, qui est g�r� par le Programme de la s�curit� des milieux
De la Direction g�n�rale de la sant� environnementale et de la s�curit� des consommateurs, ont organis� quatre t�l�conf�rences pour discuter des effets sur la sant� humaine de facteurs environnementaux (p.ex. changements climatiques; fum�e de bois; pesticides et radon), deux r�unions du comit� directeur et un atelier sur la communication des risques pour les travailleurs de la sant� environnementale de premi�re ligne. Le R�seau est une initiative locale unique qui appuie le r�tablissement et la protection de l'�cosyst�me du bassin des Grands Lacs.

La R�gion du Manitoba et de la Saskatchewan a �tabli une collaboration entre les minist�res f�d�raux pour la planification de la lutte contre la pand�mie d'influenza. De cette fa�on, la R�gion a fait progresser l'�tat de pr�paration du Conseil f�d�ral du Manitoba et du Conseil f�d�ral du Saskatchewan pour faire en sorte que le gouvernement du Canada soit davantage en mesure de traiter des enjeux transversaux li�s � la gestion d'une pand�mie et des urgences.

Pour aborder les pr�occupations environnementales et de sant� soulev�es par la croissance rapide de l'industrie des sables bitumineux, la R�gion de l'Alberta a rassembl� des experts r�gionaux et nationaux de toutes les directions g�n�rales  de Sant� Canada pour former le Groupe de travail sur les sables bitumineux. Le Groupe de travail a reconnu la n�cessit� de l'adoption d'une approche plus coh�rente dans tout le portefeuille de la Sant� et au sein du gouvernement f�d�ral en g�n�ral.
 
La R�gion de la Colombie-Britannique a facilit� la ratification du plan tripartite sur la sant� des Premi�res nations au Canada entre Sant� Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique et le British Columbia First Nations Leadership Council. Le plan pr�voit un cadre de collaboration pour combler les lacunes en sant� entre les peuples des Premi�res nations et les autres habitants de la Colombie-Britannique et pour faire en sorte que les Premi�res nations participent pleinement � la prise de d�cisions relatives � leur sant�.
 
La R�gion du Nord a collabor� avec les gouvernements du Nunavut et des Territoires du
Nord-Ouest afin d'instaurer de nouveaux accords de financement pour des programmes de sant� destin�s aux Premi�res nations et aux Inuits qui visent � r�duire le fardeau administratif et � fournir une souplesse maximale des ressources. Par des initiatives comme le Fonds pour l'adaptation des services de sant� et l'Initiative sur les ressources humaines en sant� autochtone, la R�gion du Nord a octroy� des fonds � des organismes territoriaux repr�sentant les Premi�res nations et les Inuits pour les aider � financer leurs capacit�s et leur permettre de participer pleinement � ces initiatives.

Faire avancer le programme des sciences

Sant� Canada s'appuie sur une application rigoureuse de la recherche scientifique pour respecter les volets relatifs � la r�glementation et aux politiques de son mandat. Le Minist�re a consacr� environ 349 millions de dollars aux sciences et � la technologie (S et T), � savoir 61 millions de dollars pour la recherche et le d�veloppement (R et D) et 288 millions de dollars � des activit�s scientifiques connexes (ASC).

En raison de la port�e de ses responsabilit�s quant aux activit�s scientifiques connexes ainsi que la recherche et le d�veloppement, le Minist�re compte sur des scientifiques appartenant � divers domaines, notamment les sciences naturelles et de la vie et les sciences sociales. Ils assument les fonctions essentielles suivantes : mener des recherches scientifiques et sur des politiques de pointe; fournir des connaissances � la population canadienne, aux travailleurs et intervenants de la sant� pour leur permettre de prendre des d�cisions �clair�es quant � la protection de leur sant� et de leur environnement; surveiller les menaces pour la sant� et effectuer des recherches sur ces derni�res ainsi que promouvoir une prise de d�cisions et des politiques solides pour aider � r�duire les risques pour la sant�.

Sant� Canada a renforc� ses activit�s scientifiques dans trois secteurs, � savoir les conseils, la gestion et la promotion.

Conseils scientifiques - Promouvoir l'utilisation efficace de la science dans la prise de d�cisions

Trois comit�s fournissent des conseils scientifiques ind�pendants.

Le Conseil consultatif des sciences (CCS) fournit des conseils d'expert multidisciplinaires et strat�gies � Sant� Canada et � l'Agence de la sant� publique du Canada (ASPC) sur les activit�s scientifiques men�es et les donn�es scientifiques utilis�es par les deux organismes dans leur prise de d�cisions fond�es sur des donn�es probantes.

Le Comit� d'�thique de la recherche (CER) de Sant� Canada est compos� d'un groupe d'experts ind�pendants qui font en sorte que la recherche du Minist�re avec des humains satisfait aux normes �thiques les plus rigoureuses. Les membres du CER se sont r�unis 10 fois et ont examin� 211 protocoles de recherche.
                       
Le Comit� canadien de l'int�grit� de la recherche (CCIR) a command� une �tude sp�cialis�e portant sur les politiques sur l'int�grit� dans la recherche au Canada et dans la communaut� internationale et sur la pr�valence des cas d'inconduite en recherche au Canada. La haute direction de Sant� Canada a approuv� l'�laboration d'un cadre sur les politiques en mati�re d'int�grit� scientifique au sein du Minist�re.

Gestion de la science - Renforcer les capacit�s et la qualit� en science

Les comit�s du Minist�re des activit�s scientifiques contribuent � une gestion efficace des enjeux en fournissant r�guli�rement des occasions aux directions g�n�rales de s'informer et de se consulter mutuellement afin d'�laborer des approches harmonis�es relatives aux fonctions scientifiques cl�s. Par un examen coordonn� des travaux men�s par le Groupe d'experts ind�pendant sur le transfert de la gestion des laboratoires f�d�raux � vocation non r�glementaire, Sant� Canada a relev� d'importants crit�res permettant de g�rer autrement son infrastructure de laboratoire.

Sant� Canada a collabor� avec des partenaires et des intervenants sur une Strat�gie des sciences et de la technologie (S et T) en vue d'augmenter la contribution de la science dans l'atteinte des priorit�s et le respect du mandat du Minist�re et de renforcer les liens entre la science et les politiques.

Sant� Canada utilise ses liens interminist�riels quant � la politique horizontale de S et T afin d'influer sur les initiatives mises en oeuvre � l'�chelle du gouvernement, comme la Strat�gie des S et T et la Strat�gie pour le Nord, qui ont �t� �nonc�es dans le discours du Tr�ne de 2007, et de profiter de ces derni�res. Les sciences et technologies de la sant� et de la vie sont des th�mes prioritaires dans la Strat�gie des S et T. Le Minist�re a fait de la sant� un point d'int�r�t dans les discussions sur la Strat�gie pour le Nord et, en collaboration avec ses partenaires du portefeuille de la Sant� (Instituts de recherche en sant� du Canada et l'ASPC), a fait en sorte que la recherche, la surveillance et l'analyse scientifiques jouent un r�le pr�pond�rant dans la garantie de l'am�lioration de la sant� dans le Nord.

Il est essentiel de favoriser l'�tablissement de liens avec des partenaires et des intervenants externes pour avoir acc�s � des donn�es scientifiques et am�liorer la capacit� scientifique du Minist�re. D'importants organismes scientifiques et de recherche du f�d�ral ont exprim� leur int�r�t pour une collaboration accrue sur des initiatives de recherche strat�giques, de surveillance et d'acc�s aux �tablissements de S et T.

Sant� Canada a �labor� et mis en oeuvre une Politique de Sant� Canada sur l'approbation et la gestion des nominations � des postes de professeur auxiliaire en vue d'assurer une approche coh�rente de l'examen et de l'approbation de toutes les affiliations avec des universit�s, y compris les professeurs auxiliaires, de ses employ�s professionnels. Sant� Canada a �galement particip� au programme interminist�riel des Scientifiques aux postes de commande. Ces gestionnaires scientifiques re�oivent une formation sp�cialis�e en gestion et obtiennent une vaste exp�rience afin d'assurer un soutien scientifique de la plus haute qualit� pour la prise de d�cisions du Minist�re.

Pour renforcer la capacit� en recherche, 10 bourses postdoctorales suppl�mentaires ont �t� remises dans le cadre du Programme de bourses postdoctorales (PBP) et le Minist�re a continu� de g�rer le Programme des bourses de recherche scientifique du CRSNG. Ces programmes d'�tudes postdoctorales apportent de nouvelles id�es et des donn�es scientifiques de pointe au Minist�re, fournissent aux boursiers un aper�u des besoins et des activit�s de Sant� Canada et permettent de relever de nouveaux employ�s potentiels.

Sant� Canada a tenu des ateliers sur les enjeux de propri�t� intellectuelle � l'intention des scientifiques et des gestionnaires afin de les sensibiliser davantage � la gestion des inventions et des brevets au sein du Minist�re pour que la recherche du Minist�re profite � tous les Canadiens.

Promotion de la science - Faire conna�tre les activit�s scientifiques men�es � Sant� Canada

Le Forum scientifique annuel de Sant� Canada, qui s'est tenu � Ottawa en octobre 2007, �tait ax� sur le th�me � Int�grer la science, la r�glementation et l'�laboration de politiques pour am�liorer la sant� des Canadiens � et les sous-th�mes suivants : 1) Sciences et technologies �mergentes; 2) Interactions entre la sant� et l'environnement et 3) Transfert et applications des connaissances. Cet �v�nement a permis de mieux faire conna�tre les excellentes activit�s scientifiques et de recherche men�es au Minist�re et de faciliter la collaboration et le partage d'informations entre les chercheurs et les d�cisionnaires de Sant� Canada et leurs homologues de partout au Canada.



Section V : Autre Information

Coordonn�es des bureaux r�gionaux du Minist�re

R�gion du Nord
60, rue Queen, Suite 1400
Ottawa, Ontario
K1A 0K9
Enqu�tes g�n�rales: 1-866-509-1769
Enqu�tes des services de sant� non assur�s :
1-888-332-9222
T�l�copieur: 613-954-9953 ou 1-800-949-2718

R�gion de l'Atlantique
1505, rue Barrington, Suite 1917
Halifax, Nouvelle-�cosse
B3J 3Y6
T�l�phone :    902-426-2038
T�l�copieur :  902-426-3768

R�gion du Manitoba et de la Saskatchewan
391, avenue York, Suite 450
Indice postal B200
Winnipeg, Manitoba
R3C 4W1
T�l�phone :   204-983-2508
T�l�copieur : 204-983-3972

R�gion du Qu�bec
Complexe Guy-Favreau
Tour Est, Suite 200
200 boul. Ren�-L�vesque Ouest
Montr�al, Qu�bec
H2Z 1X4
T�l�phone :   514-283-5186
T�l�copieur : 514-283-1364

R�gion de l'Alberta
Place Canada, Suite 730
9700, avenue Jasper
Edmonton, Alberta
T5J 4C3
T�l�phone :   780-495-6815
T�l�copieur : 780-495-5551

R�gion de l'Ontario
180, rue Queen Ouest,
Toronto, Ontario
M5V 3L7
T�l�phone :    416-973-4389
Sans frais :  1-866-999-7612
T�l�copieur :   416-973-1423

R�gion de la Colombie-Britannique et de la Yukon
757, rue West Hastings, Pi�ce 235
Vancouver, Colombie-Britannique
V6C 1A1
T�l�phone :   604-666-2083                        
T�l�copieur : 604-666-2258

R�gion de la Capitale Nationale
0900C2, �tage podium
Immeuble Brooke-Claxton
70, promenade Columbine
Ottawa, Ontario
K1A 0K9
T�l�phone :   613-957-2991
T�l�copieur : 613-941-5366


  1. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les lois, veuillez consulter le site Web du minist�re de la Justice � l'adresse suivante : http://laws.justice.gc.ca/fr
  2. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/qual/acces/wait-attente/index-fra.php
  3. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/qual/patient_securit/cpsi-icsp-fra.php
  4. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/hhr-rhs/strateg/recru/init-prof-educ-fra.php
  5. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/hhr-rhs/strateg/recru/init-prof-educ-fra.php
  6. http ://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/ehealth-esante/ehr-dse/index-fra.php
  7. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/prim/phctf-fassp/index-fra.php
  8. http://www.mentalhealthcommission.ca/mhcc-fr.php
  9. http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/35803.html
    http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/_2006/2006_48-fra.php
  10. Le CCCEM est le comit� d'experts qui fait les recommandations du PCEM
  11. http://cadth.ca/index.php/fr/cdr
  12. http://www.cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?COM=13189&Lang=1&Sourceld=228685
  13. http://cadth.ca/
  14. http://www.cadth.ca/index.php/fr/cadth/corporate-profile/ekos-evaluation
  15. http://www.pmprb-cepmb.gc.ca/francais/view.asp?x=496
  16. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/pharma/nps-snpp/securit/index-fra.php
  17. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/iad-dai/index-fra.php
  18. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/intactiv/index-fra.php
  19. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/igovad-daigov/index-fra.php
  20. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/medi-assur/res/ar-ra-fra.php
  21. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/arad-draa/index-fra.php
  22. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/igovad-daigov/olcdb-baclo-fra.php
  23. http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/index-fra.php
  24. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpfb-dgpsa/blueprint-plan/blueprint-plan_II-fr.php
  25. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/pubs/hpfb-dgpsa/strat-plan-2007-2012-fra.php
  26. http://www.healthcanadians.ca/pr-rp/action/plan_e.html
  27. http://www.parl.gc.ca/common/bills_ls.asp?lang=E&ls=c51&source=library_prb&Parl=39&39Ses=2
  28. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/homologation-licensing/index-eng.php
  29. www.oagvg.gc.ca/domino/reports.nsf/html/20061108ce.html
  30. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/finance/costs-couts/consultation/activit/off_notice-fra.php
    http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/consultation/cri-irc/index-fra.php
    http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/finance/costs-couts/consultation/result/report_rapport-fra.php
  31. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/compli-conform/info-prod/cell/index-fra.php
  32. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/activit/proj/enreg-clini-info/index-fra.php
  33. http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/consultation/blueprint_food-plan_aliments/pre_mark_sub-dem_pre-fra.php#m
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