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Appendice C1 - Postes repères par fonction - Représentation des intérêts du Canada à l'étranger


Poste repère du groupe de la direction - Numéro : 10-C-1

Titre du poste : Chef de mission

Responsabilités générales

Promouvoir et protéger les intérêts politiques, économiques et culturels du Canada aux États-Unis et gérer, comme coordonnateur de tous les programmes du gouvernement du Canada, les relations bilatérales et multilatérales importantes, complexes et subtiles avec les hauts fonctionnaires des États-Unis, en donnant aux ministères et aux organismes gouvernementaux canadiens de l'information et des conseils concernant les États-Unis et en conseillant et aidant les représentants des gouvernements provinciaux, les Canadiens du secteur privé en visite ainsi que les Canadiens expatriés et les Canadiens qui sont de passage.

Structure organisationnelle

Nommé par le Cabinet, le chef de mission aux États-Unis relève du sous-ministre des Affaires étrangères en matière de représentation du gouvernement canadien en général aux États-Unis. Il est responsable devant le premier ministre pour ce qui est des questions les plus graves et les plus délicates qui se présentent parfois et devant les ministres d'État dont le ministère offre des programmes relevant du secteur de responsabilité du chef de mission.

Les fonctions particulières des six postes relevant du chef de mission sont les suivantes :

Le chef de mission adjoint (10 employés) est responsable de donner des conseils et du soutien au chef de mission pour ce qui est des questions opérationnelles et de diriger des programmes importants afin de permettre au chef de mission de se concentrer sur la promotion stratégique, la négociation et les questions de représentation et de politique cruciales ainsi que les initiatives de la Mission.

Le ministre, Affaires commerciales et économiques, (102 employés) est chargé de donner des conseils au chef de mission sur toute question concernant les intérêts économiques et commerciaux du Canada en relation avec les États-Unis; de diriger les travaux de la Division économique de l'ambassade dans cinq secteurs d'intérêt principaux : relations commerciales, énergie, économie générale, tourisme, et approvisionnements et services.

Le ministre, Affaires politiques et publiques, (90 employés) est responsable de diriger la Division politique de l'ambassade et d'informer le gouvernement canadien au sujet de la situation et des tendances politiques aux États-Unis qui ont une incidence sur les intérêts canadiens; d'informer le gouvernement canadien au sujet de l'évolution de la situation et des positions du gouvernement américain en matière de politique étrangère; de coordonner les activités de l'ambassade relatives aux questions liées à la politique de défense, à l'environnement, à la liaison en matière de renseignements, aux questions juridiques, aux intérêts des provinces canadiennes, à la liaison avec le Congrès, à la liaison avec les consulats; et de diriger la Division des affaires publiques, qui est responsable des programmes des médias, des programmes de formation générale, des programmes d'information, des programmes culturels et des programmes de publications.

L'attaché de la Défense (25 employés) est chargé de diriger le personnel de liaison de la Défense à Washington, de donner des conseils militaires au chef de mission et aux divisions de l'ambassade dans les secteurs d'intérêt mutuel; de superviser le programme de liaison et d'échange d'information avec la Défense et les autorités militaires américaines; et d'administrer le personnel des Forces armées canadiennes basé aux États-Unis.

L'attaché de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) (20 employés) est responsable de conseiller le chef de mission et les divisions de l'ambassade dans les secteurs d'intérêt mutuel; de superviser la liaison et l'échange d'information avec les autorités policières américaines; et de diriger les travaux du service de la GRC.

Le ministre, Immigration, (20 employés) est chargé de conseiller le chef de mission concernant tout ce qui se rapporte aux intérêts du Canada dans le domaine de l'immigration aux États-Unis et aux relations avec ce pays; et de diriger le travail de la Division.

Le ministre-conseiller, Administration, (49 employés) est responsable de conseiller le chef de mission sur la gestion de la mission; et de diriger la Division des services administratifs et consulaires et de la sécurité de la mission pour assurer la prestation sans heurts des programmes internes des services administratifs et consulaires.

Nature et portée des fonctions

Le Ministère a pour mandat d'assurer la promotion et la protection des intérêts du Canada à l'étranger. Son mandat consiste aussi à renforcer les relations extérieures du Canada, à faire avancer les intérêts économiques, commerciaux, politiques et environnementaux du Canada ainsi que ses intérêts liés à la sécurité de même que ses autres intérêts, à donner une orientation stratégique aux autres ministères et organismes fédéraux concernant la gamme complète des relations internationales du Canada et à assurer que les dimensions internationales de tous les programmes du gouvernement sont intégrées et conformes aux politiques et aux priorités du gouvernement à l'échelle nationale et internationale.

Dans ce contexte, le chef de mission représente les intérêts du Ministère et du Canada dans un pays hôte désigné comme ayant la plus grande importance pour le Canada et s'occupe de la gamme complète des questions et des programmes canadiens administrés à l'étranger. Le titulaire est responsable de déterminer et d'examiner les priorités et les objectifs principaux de la politique étrangère du Canada, de représenter activement les intérêts canadiens et d'expliquer la position du Canada à l'égard de diverses questions de politique étrangère. Le titulaire doit relever, entre autres défis principaux, celui de transposer les objectifs politiques généraux des relations étrangères avec le pays hôte en politiques, stratégies et plans d'action concertés, qui correspondent aux réalités politiques, économiques, sociales et culturelles particulières du pays hôte tout en conservant une cohésion pour faire avancer les intérêts canadiens.

Les États-Unis sont le pays qui exerce l'influence extérieure continue la plus grande sur le Canada tant dans les domaines évidents de la politique, de l'économie, du commerce et de la sécurité que dans les secteurs tout aussi importants, mais moins tangibles du développement culturel et social. Le chef de mission du Canada aux États-Unis est le principal représentant du gouvernement dans ce pays et le principal conseiller dans le domaine des relations canado-américaines. À ce titre, le titulaire doit être au courant des événements importants qui se passent aux États-Unis, à tous les échelons de gouvernement, dans les domaines de la politique, de la sécurité, de l'économie, des échanges et du commerce, de l'énergie et de l'environnement, qui pourraient s'avérer importants pour les relations bilatérales. Le chef de mission doit également être en mesure de déterminer quelle tournure pourraient prendre ces événements, comment ils pourraient engendrer des politiques nationales ou des politiques locales susceptibles d'avoir une incidence sur les intérêts du Canada et quelle mesure, le cas échéant, peut prendre le gouvernement canadien pour s'assurer que ces politiques n'ont pas de conséquences négatives sur le Canada.

Le chef de mission doit également bien connaître les événements et les intérêts canadiens qui pourraient avoir une incidence sur les États-Unis ou être influencés par les mesures américaines. Le titulaire doit expliquer aux autorités américaines les positions et les intérêts politiques du Canada et faire en sorte qu'on en tienne compte. Il a pour tâche continue et essentielle de représenter le Canada et de présenter l'image du Canada aux États-Unis en voyageant beaucoup et en participant à des activités organisées par le Canada, comme les programmes d'affaires publiques et les foires commerciales.

Comme chef de mission, qui compte un effectif de 320 personnes, le titulaire gère la mission en siégeant au Comité de gestion de la mission et en assistant aux réunions hebdomadaires du Comité de la haute direction. Il lui incombe de superviser les programmes de la mission et de veiller à ce que les politiques en matière d'administration et de personnel assurent le fonctionnement efficace de l'ambassade.

Le chef de mission représente personnellement le gouvernement du Canada dans le cadre des négociations avec les États-Unis. Cependant, sa participation directe et personnelle consiste habituellement à donner des conseils sur les relations canado-américaines. Le titulaire est la personne la mieux placée pour protéger le Canada contre la formulation de politiques et la prise de mesures par les autorités exécutives et législatives américaines qui pourraient avoir une incidence négative sur le Canada. Le titulaire doit utiliser ses relations avec les hauts fonctionnaires pour se tenir au courant de la progression des événements, qui sont susceptibles de présenter un intérêt pour le Canada, et pouvoir contenir ou peut-être atténuer leur effet négatif possible.

Le chef de mission donne également une rétroaction concernant les politiques américaines et leur caractère acceptable pour le Canada ou d'autres pays. Le titulaire assure la liaison entre les hauts fonctionnaires canadiens et américains quand il est préférable de discuter officieusement des dossiers. Le titulaire doit fournir des efforts considérables pour sensibiliser davantage les décideurs américains aux enjeux canadiens en utilisant au maximum les outils médiatiques disponibles (p. ex., entrevues, discours, participation à des expositions, séminaires).

Le chef de mission doit entretenir une vaste gamme de relations américaines et canadiennes utilisables pour encourager les relations entre les deux pays. Au Canada, ces contacts sont les ministres fédéraux et provinciaux, les hauts fonctionnaires et les cadres d'entreprise. Aux États-Unis, ce sont les membres du Cabinet et, au besoin, le Président et le Vice-Président, des membres influents du Congrès et d'autres personnes influentes qui font partie des innombrables associations et groupes de réflexion situés à Washington.

Étendue des responsabilités (en dollars constants)
PNB (États-Unis) : 1 072,2 milliards $
Exportations aux États-Unis : 54,2 milliards $
Importations des États-Unis : 98,01milliards $
Investissements américains directs privés au Canada : 13,5 milliards $
Investissements canadiens directs privés aux États-Unis : 3,8 milliards $
Ambassade
ETP : 320
Budget de fonctionnement : 3,2 millions $

 

Responsabilités particulières

  1. Améliorer les relations bilatérales, c'est-à-dire, planifier et mettre en oeuvre des politiques qui donneront lieu à l'établissement de relations mutuellement plus profitables sur les plans politique, économique, commercial, culturel et environnemental, ainsi que dans le domaine de la sécurité.
  2. Contribuer à la formulation de la politique du Canada envers les États-Unis, c'est-à-dire, fournir en temps utile au gouvernement canadien des renseignements et des conseils sur les diverses questions à l'étude.
  3. Exercer une influence sur les politiques et les tendances américaines susceptibles d'avoir une incidence négative sur les intérêts du Canada, c'est-à-dire, les identifier rapidement, porter à l'attention des fonctionnaires américains concernés les divers plans d'action à adopter pour faire face à la situation et assurer un suivi auprès de ceux-ci à ce sujet.
  4. Faire connaître le Canada et les intérêts canadiens aux décideurs et aux fonctionnaires américains influents, c'est-à-dire, mettre en place un programme énergique d'information et d'affaires publiques destiné à accroître le nombre de contacts qui sont accessibles aux fonctionnaires canadiens.
  5. Gérer l'ambassade, c'est-à-dire, veiller à la coordination étroite des programmes de la mission et à l'utilisation efficace des ressources pour atteindre les objectifs des programmes, en consultant les gestionnaires de programmes et en faisant appel au Comité de gestion de la mission ainsi qu'au Comité de la haute direction.

Exposé raisonné de l'évaluation

Chef de mission

Compétence

G
Maîtrise de toute la gamme des intérêts canadiens dans les domaines politique, économique, social et culturel aux États-Unis, et avec ce pays; vaste expérience de la diplomatie et des activités du gouvernement canadien à l'étranger; connaissance approfondie de la gestion et de la direction de la plus importante relation bilatérale du Canada.
IV
Aptitude conceptuelle de gestion pour administrer toute la gamme de programmes distincts et complexes qui sont souvent liés à des intérêts opposés au sein d'une grande mission; gestion opérationnelle d'environ 302 employés qui sont affectés à divers programmes.
3
L'atteinte des objectifs exige de représenter le Canada à l'étranger, de négocier avec les hauts fonctionnaires du pays hôte des questions délicates et dont les conséquences revêtent une importance capitale.
1 056
La cote élevée représente la connaissance approfondie des enjeux bilatéraux qui est nécessaire pour gérer la relation complexe qui existe entre le Canada et les États-Unis.

Initiative créatrice/réflexion

G
Réflexion en tenant compte de paramètres généralement définis relativement aux relations avec les fonctionnaires du pays hôte et la promotion d'intérêts canadiens précis aux États-Unis et avec ce pays; participation à la définition des positions du gouvernement fédéral face à toute la gamme de questions complexes qui ont une incidence sur les relations canado-américaines; et traiter avec des membres du gouvernement en place et du Congrès.
4
Mise en valeur importante de la faculté de réflexion analytique, interprétative et évaluative des événements et des tendances dans le cadre de la relation dynamique qui existe entre le Canada et les États-Unis. Imagination et innovation pour adapter avec succès les programmes qui sont réalisés dans le pays hôte.
(66) 700
Le pourcentage élevé indique la tendance à faire face à l'inconnu lorsqu'il s'agit de régler des questions se rapportant aux politiques nationales des deux pays.

Finalité/prise de décisions

G
Le titulaire du poste, qui relève du sous-ministre aux Affaires extérieures ainsi que de divers sous-ministres dont le ministère a des intérêts à la mission, reçoit des conseils généraux relatifs à la conduite globale des affaires canadiennes aux États-Unis et joue un rôle de premier plan dans le cadre de la relation bilatérale la plus importante que le Canada a avec un autre pays.
7I
Le titulaire exerce un impact indirect sur les relations du Canada avec les États-Unis. L'indicateur choisi pour représenter cette relation consiste en les exportations du Canada vers les États-Unis qui s'élèvent à plus de 54 milliards de dollars (en dollars constants) par année et les investissements américains annuels au Canada dépassant 13 milliards de dollars (en dollars constants), sans tenir compte de l'immigration, des relations générales et d'autres activités de programme menées à la mission.
800
La cote intermédiaire représente la nature et l'importance de l'impact sur l'ensemble des relations canado-américaines.

Résumé

GIV3 1 056
G4(66) 700
G7I 800
Total = 2 556 A1
Chef de mission - Numéro : 10 - C - 1
Organigramme du Chef de mission
Figure: 10 – C – 1 - Version textuelle

Numéro du poste repère : 10 – C – 1

Chef de mission

Le poste en cause est au premier niveau de gestion qui relève de l’administrateur général, et il existe 114 postes de même niveau hiérarchique occupés par des pairs.

Il y a 1 chef de mission adjoint, 3 ministres, 2 attachés et 1 ministre-conseiller qui relèvent du Chef de mission.

Organigramme linéaire :

Sous-ministre (Administrateur général ministériel)

  • 114 Chefs de mission
  • Chef de mission
    • Chef de mission adjoint
    • 3 Ministres pour :
      • Affaires commerciales et économiques
      • Affaires politiques et publiques
      • Immigration
    • 2 Attachés de :
      • La Défense
      • La Gendarmerie royale du Canada (GRC)
    • Ministre-conseiller, Administration

Poste repère du groupe de la direction - Numéro : 9-C-1

Titre du poste : Vice-président, Asie

Responsabilités générales

Planifier, définir et mettre en oeuvre la vision relative au programme bilatéral de coopération du Canada réalisé auprès des pays bénéficiaires de l'Asie; coordonner l'ensemble des programmes multilatéraux de coopération industrielle et des programmes de partenariat du Canada dans cette région; représenter l'Agence aux échelons interministériels et internationaux concernant toutes les questions liées à l'aide au développement dans cette région.

Structure organisationnelle

Le vice-président est l'un des 15 postes de direction au premier niveau de gestion qui relèvent du président. Les autres postes sont les suivants : vice-président principal; vice-président, Politiques; vice-président, Partenariat canadien; vice-président, Programmes multilatéraux; vice-président, Afrique et Moyen-Orient; vice-président, Amériques; vice-président, Europe centrale et de l'Est; vice-président, Ressources humaines et services corporatifs; directeur général, Communications; directeur général, Gestion de l'information et de la technologie; directeur général, Gestion du rendement et des connaissances; directeur général, Secrétariat général; avocat général principal; adjoint exécutif.

Les fonctions particulières des gestionnaires relevant du vice-président, Asie, sont les suivantes :

Trois directeurs généraux responsables de programmes - Indonésie, Philippines et Pacifique Sud; Népal, Sri Lanka et Afghanistan; Chine (total de 75 employés).

Trois directeurs de programmes - Indochine, Thaïlande et Malaisie; Bangladesh; Pakistan (total de 52 employés), chacun est responsable d'élaborer et de recommander des programmes d'aide aux pays bénéficiaires dans sa région respective et de veiller à ce que ces programmes soient liés aux priorités et aux intérêts canadiens; de déterminer les moyens et les mécanismes les plus efficaces de fournir l'aide ainsi que les niveaux de financement connexes afin d'avoir une influence maximale dans ces pays; de gérer le volet bilatéral du programme d'aide; de surveiller la mise en oeuvre des volets du programme instaurés par d'autres voies et de proposer des modifications aux programmes pour tenir compte des situations nouvelles.

Le directeur général, Politiques et planification, (30 employés) est responsable de veiller à ce que les objectifs opérationnels concernant l'Asie soient conformes aux stratégies et aux politiques de l'Aide publique au développement; d'élaborer et de définir les orientations de la Direction générale en matière de planification stratégique et de politiques et de donner des avis à ce sujet, conformément aux objectifs de l'Agence et du gouvernement canadien dans les domaines du développement et de la coopération; d'élaborer des renseignements sur les réalités du développement asiatique et les intérêts canadiens connexes, de les tenir à jour et de les diffuser à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Agence; de définir les résultats finals et de présenter des rapports sur les résultats des activités liées au programme.

Le directeur, Gestion stratégique et technique, (30 employés) est responsable de fournir des services de gestion de la Direction générale en matière de finances, de marchés, de ressources humaines, de gestion de l'information et de systèmes administratifs afin de lier ces services de façon stratégique et de les adapter aux besoins fonctionnels à court et à long terme de la Direction générale.

Nature et portée des fonctions

L'Agence facilite les efforts déployés par les pays en développement pour atteindre un niveau de développement social et économique durable, compte tenu de leurs besoins et de leur environnement. Parmi les grandes priorités de l'Agence figurent la réduction de la pauvreté et la promotion de la paix mondiale et de la stabilité socio-économique et politique. L'aide constitue son principal moyen de coopération.

La région géographique de l'Asie est diverse et complexe. Elle comporte un grand nombre de pays dotés chacun de sa propre réalité économique, sociale, politique et culturelle, sujets souvent à l'instabilité socio-économique. Le développement pose donc de grands défis à la Direction générale pour ce qui est d'élaborer des programmes de coopération qui appuieront les efforts durables visant à répondre aux besoins humains élémentaires et à améliorer le respect des droits de la personne, la démocratie et la bonne gouvernance. Ces programmes doivent prévoir la participation de la femme et promouvoir le développement et l'harmonie avec l'environnement.

C'est dans ce contexte que le vice-président définit la vision devant guider le programme de développement du Canada pour cette région géographique. Cette vision doit refléter les priorités et les objectifs en matière de développement établis par chaque pays bénéficiaire concerné de la région, les objectifs des Nations Unies relatifs au développement international, les objectifs du Canada en matière de politique étrangère et de développement, ainsi que les priorités et les politiques générales de l'Agence. En étroite collaboration avec les sous-ministres adjoints d'Affaires étrangères Canada et Commerce international Canada, le titulaire harmonise les programmes.

Le vice-président dirige l'élaboration des cadres stratégiques des programmes pour la région et établit les objectifs, les priorités et les thèmes, qui sont intégrés à toutes les activités de programme de l'Agence pour relever les défis régionaux complexes. La Direction générale constitue la principale source d'information sur les programmes d'autres pays ou d'autres organismes donateurs dans les pays à l'égard desquels elle assume des responsabilités et surveille constamment les questions économiques, politiques, sociales et culturelles pour évaluer les besoins nouveaux et adapter les programmes et les projets d'aide spéciaux afin que les pays bénéficiaires bénéficient le plus possible de l'aide offerte. Beaucoup de pays de l'Asie sont confrontés à de nombreux problèmes, tels la pauvreté, le sexisme, les conflits et l'analphabétisme ou peuvent avoir besoin d'une aide importante pour reconstruire leurs infrastructures ou lorsqu'il s'agit de démocraties nouvelles aux systèmes politiques encore fragiles et instables.

Le vice-président exerce un leadership en tant que représentant du Canada auprès d'une foule de partenaires canadiens et internationaux, d'autres ministères, de pays en développement, d'organisations, d'institutions et d'entreprises canadiennes et d'organisations et d'agences internationales de manière à favoriser les priorités relatives au programme de développement de l'Agence. Les projets d'aide visent un large éventail de problèmes qui se posent dans les pays en développement (tels le développement économique et le renforcement des capacités, les droits de la personne, la démocratisation, la saine gouvernance, la santé, l'éducation, l'environnement et l'agriculture); ils sont exécutés dans le cadre de contrats conclus avec des partenaires, des conseillers et des coopérants ou dans le cadre d'initiatives cofinancées. C'est l'Agence qui est généralement responsable des projets réalisés à contrat, de leur planification financière, de leur approbation, de leur gestion et de l'évaluation des résultats.

L'un des défis majeurs que doit relever le vice-président consiste à instaurer un système de gestion efficace axé sur les résultats. Pour diriger le programme bilatéral, le titulaire doit veiller à ce que les activités de planification, de mise en oeuvre et d'évaluation soient conformes aux politiques et aux méthodes de l'Agence et assurer l'intégrité et l'efficacité du programme pour atteindre les résultats escomptés. Le titulaire doit veiller à ce que les programmes bilatéraux et multilatéraux prennent en compte les initiatives d'aide du Canada ainsi que les facteurs économiques, techniques, politiques et sociaux dans chaque pays ou dans chaque région et à ce que les structures et les processus pertinents en matière de planification, d'évaluation et de reddition de comptes soient respectés afin de gérer les projets appuyant l'orientation à long terme du programme pour les régions ou pour tels ou tels pays.

Le vice-président doit continuellement remanier les programmes pour assurer que les pays en développement bénéficient au maximum de l'investissement du Canada en matière d'aide. Il doit se tenir au fait des facteurs canadiens et internationaux influant sur les programmes d'aide, comme les décisions du Cabinet touchant la réaffectation de fonds destinés à la coopération entre des pays bénéficiaires nouveaux ou courants, les changements liés aux initiatives du Canada ayant trait à sa politique étrangère, les faits nouveaux intervenus dans la situation politique et économique des pays bénéficiaires, ou les catastrophes humaines et naturelles pouvant nécessiter une intervention rapide et une réévaluation de projets prévus ou en cours. Dans de telles circonstances, le titulaire fournit les analyses requises pour l'examen et la modification des politiques ainsi que la réaffectation des fonds. Le titulaire discute également avec les cadres supérieurs des gouvernements bénéficiaires et des organisations compétentes des changements apportés au programme et négocie avec eux quant à leur mise en oeuvre.

Le vice-président s'entretient et négocie régulièrement avec les hauts fonctionnaires d'autres ministères fédéraux (ministère des Finances, Affaires étrangères Canada, Centre de recherches pour le développement international) au sujet du contenu des politiques et lignes directrices applicables au programme. En raison de leur nature, la plupart des initiatives d'aide dans les pays en développement nécessitent un engagement financier à long terme, ce qui amène le titulaire à rencontrer des ministres et hauts fonctionnaires des pays bénéficiaires afin de discuter du programme de coopération à long terme du Canada et des plans de développement pour ces pays et à examiner les activités courantes et régler les différends éventuels. Il rencontre aussi de manière régulière les hauts dirigeants de la Banque mondiale, du Fond monétaire international et d'institutions multilatérales ainsi que des représentants d'autres organismes donateurs bilatéraux.

Le vice-président est le spécialiste canadien des questions en matière de développement relatives à l'Asie et peut devoir se présenter devant des comités et sous-comités parlementaires désirant obtenir des informations sur les activités de l'Agence dans cette région. En tant que membre du Comité exécutif de l'Agence, le titulaire contribue à l'élaboration des plans, des politiques et des cadres opérationnels, administratifs et stratégiques.

Étendue des responsabilités (en dollars constants)
ETP : 191
Budget de fonctionnement : 3 millions $
Budget d'aide : 50 millions $

Responsabilités particulières

  1. Définir la vision, le cadre stratégique et les politiques touchant le programme bilatéral de coopération du Canada en Asie ainsi que des politiques et des procédures d'exécution et de gestion efficaces axées sur les résultats.
  2. Coordonner les diverses formes de la coopération canadienne dans chaque pays ou dans chaque région. Veiller à ce que les fonds requis soient fournis grâce aux mécanismes les plus cohérents et les plus efficaces possible.
  3. Fournir au gouvernement du Canada, notamment le ministre, le président Affaires étrangères et Commerce international Canada, des informations utiles sur les pays de la région et veiller à ce les exigences de l'Agence et du gouvernement du Canada en matière de reddition de comptes soient respectées.
  4. À titre de membre du Comité exécutif, participer à l'élaboration des politiques ainsi que des plans et des cadres opérationnels et stratégiques de l'Agence.
  5. Représenter l'Agence et le gouvernement du Canada à des réunions et forums nationaux et internationaux de haut niveau.

Exposé raisonné de l'évaluation

Vice-président, Asie

Compétence

G
Maîtrise des objectifs, des buts et des intérêts du Canada en matière de politique étrangère vis-à-vis des pays bénéficiaires en Asie; maîtrise des décisions du Cabinet influant sur l'affectation des fonds ainsi que des mécanismes de développement et des processus d'exécution suivis à l'Agence; vaste connaissance de la situation politique, sociale et économique existant dans les pays bénéficiaires ainsi que des ententes bilatérales et multilatérales connexes en place et en voie d'élaboration.
IV
Gestion conceptuelle requise pour assurer la planification, l'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation de programmes d'aide efficaces; gestion opérationnelle du financement des projets et de leur exécution par l'entremise de divers mécanismes de partenariat, de coopération, de consultation et d'impartition; interprétation conceptuelle nécessaire pour apporter des solutions relatives à des priorités et à des demandes de fonds qui se font concurrence entre et chez les pays bénéficiaires.
3
L'atteinte des objectifs fixés exige de négocier avec d'autres ministères afin d'harmoniser les politiques et les programmes du Canada liés à l'Asie; d'examiner et de discuter avec de hauts représentants des pays bénéficiaires des activités courantes, des programmes de coopération à long terme et des plans de développement.
920
La cote intermédiaire reflète l'éventail des activités de gestion, l'accent mis sur une région socio-économique particulière parmi les divisions hiérarchiques de l'Agence ainsi que la fluctuation des conditions sociales, politiques et économiques des pays de cette région.

Initiative créatrice/réflexion

G
Réflexion en fonction des politiques générales de développement du gouvernement et de l'Agence afin de diriger la formulation de recommandations concernant les niveaux de financement pour chacun des pays et le choix des mécanismes d'aide pertinents relatifs à tous les pays bénéficiaires en Asie.
4
Faculté de réflexion évaluative et constructive nécessaire pour intervenir lors des événements importants fréquents influant sur le programme d'aide dans cette région géographique, notamment en ce qui touche la nécessité de réduire de manière radicale ou de constituer un programme dans un pays donné ou de donner suite à de nouvelles catastrophes naturelles et humaines majeures.
(57) 528
Le solide pourcentage reflète le contexte socio-économique dans lequel sont menées les activités du programme et la nécessité d'élaborer des propositions selon un cadre général avalisé.

Finalité/prise de décisions

G
Le titulaire du poste, qui relève du président, est responsable de la planification et de la mise en oeuvre du volet bilatéral du programme d'aide du Canada à l'égard de l'Asie ainsi que de l'établissement pays par pays des volets des programmes spéciaux relatifs à la Direction générale, selon les politiques visant à assurer une certaine uniformité entre les quatre directions générales régionales.
4P
Impact dominant sur le programme d'aide bilatéral ayant trait à l'Asie. L'indicateur choisi pour représenter ce programme est le budget de fonctionnement annuel de 50 millions de dollars (en dollars constants).
700
La cote normative reflète la collégialité et l'incidence des décisions relatives au programme et témoigne de la latitude relative dont jouit le titulaire de ce poste quant à la détermination des niveaux de financement ayant trait aux programmes et à la gestion des projets dans les pays clients.

Résumé

GIV3 920
G4(57) 528
G4P 700
Total = 2 148 A2
Vice-président, Asie - Numéro : 9 - C - 1
Organigramme du Vice-président,  Asie
Figure: 9 – C – 1 - Version textuelle

Numéro du poste repère : 9 – C – 1

Vice-président, Asie

Le poste en cause est au premier niveau de gestion qui relève de l’administrateur général, et il existe 13 postes de même niveau hiérarchique occupés par des pairs.

Il y a 3 directeurs généraux responsables de programmes, 3 directeurs de programmes, 1 directeur général et 1 directeur qui relèvent du Vice-président, Asie.

Organigramme linéaire :

Président (Administrateur général ministériel)

  • Vice-président principal
  • Vice-président, Politiques
  • Vice-président, Partenariat canadien
  • Vice-président, Programmes multilatéraux
  • Vice-président, Afrique et Moyen-Orient
  • Vice-président, Amériques
  • Vice-président, Europe centrale et de l’Est
  • Vice-président, Ressources humaines et services corporatifs
  • Directeur général, Communications
  • Directeur général, Gestion de l’information et de la technologie
  • Directeur général, Gestion du rendement et des connaissances
  • Directeur général, Secrétariat général
  • Avocat général principal
  • Vice-président, Asie
    • 3 Directeurs généraux responsables de programmes
    • 3 Directeurs de programmes
    • Directeur général, Politiques et planification
    • Directeur, Gestion stratégique et technique


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