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L'honorable Diane Finley, C.P. Députée
Ministre des Ressources humaines et du développement social
L'honorable Jean-Pierre Blackburn, C.P. Député
Ministre du Travail
Le portefeuille de Ressources humaines et Développement social Canada est l'un des plus dynamiques et diversifiés du gouvernement fédéral, car il concerne la vie des Canadiens sous de nombreux aspects. Les programmes, les politiques et les partenariats du Ministère ouvrent de nouvelles possibilités et offrent des services permettant aux Canadiens de toutes les régions d'atteindre leur plein potentiel. Ce faisant, le Ministère contribue à bâtir un Canada prospère et concurrentiel.
Selon moi, le soutien du bien-être économique et social des particuliers, des familles et des collectivités, la promotion de la main-d'œuvre canadienne et le souci de notre milieu d'apprentissage sont essentiels au succès du Canada au XXIe siècle et après.
Le 23 janvier, les Canadiens ont élu un nouveau gouvernement. Celui-ci a des positions claires et se concentre sur ses cinq priorités : l'imputabilité, la réduction des taxes, la criminalité, la garde des enfants et les soins de santé. Le budget de 2006 indique de quelle façon notre gouvernement et notre ministère offriront une aide considérable aux enfants et aux familles, investiront dans les compétences et l'apprentissage et s'engageront à consulter les provinces et les territoires, les citoyens et les intervenants. Je suis très fière qu'on m'ait confié ce mandat, qui fait partie intégrante du programme de priorités du gouvernement. Le présent rapport contient nos objectifs, les initiatives et les activités qui nous permettront de les atteindre avec les résultats que nous prévoyons obtenir en 2006-2007.
Je vais continuer de travailler en collaboration avec l'honorable Jean-Pierre Blackburn, ministre du Travail, et Mme Lynne Yelich, secrétaire parlementaire. Je suis également enthousiasmée à l'idée de travailler avec tous nos partenaires, y compris les provinces, les territoires et les intervenants, pour obtenir des résultats au service des Canadiens.
L'un de nos objectifs est de mieux offrir les programmes et les services par l'intermédiaire de Service Canada. Les Canadiens sont très clairs : ils veulent des services qu'ils peuvent trouver, obtenir et utiliser facilement. Ils s'attendent également à ce que les personnes qui répondent à leurs questions le fassent avec empressement, avec rapidité et en fonction de leurs besoins. Service Canada est synonyme de service supérieur, de simplicité et de choix. Nous veillerons à ce que Service Canada rende service à l'ensemble des Canadiens.
En tenant notre engagement et en travaillant selon nos principes, nous nous efforcerons de respecter les plus hautes normes d'intégrité, d'efficacité et d'imputabilité en matière de service à la population.
Le Canada est un pays prospère. Nos efforts seront centrés sur le maintien de cette prospérité aujourd'hui et demain.
L'honorable Diane Finley, C.P., députée
Ministre des Ressources humaines et du Développement social
Le Programme du Travail contribue au bien-être social et économique de tous les Canadiens. Il joue un rôle prépondérant dans la vie professionnelle des Canadiens car il veille à ce qu'ils bénéficient de milieux de travail sains, sécuritaires, justes, stables, coopératifs et productifs.
Le Programme du Travail joue également un rôle de chef de file dans la promotion des droits fondamentaux des travailleurs à l'échelle internationale, ce qui favorise une croissance équitable et la stabilité sociale dans les pays en voie de développement.
Un milieu de travail sain profite aux travailleurs, à leurs familles, à leurs employeurs et à l'économie. Le Programme du Travail préconise des milieux de travail sains et sécuritaires par la consultation, la recherche, le partage d'information, la coopération et la collaboration dans le cadre de projets mixtes entre les différentes administrations selon le cas.
Nos engagements portent sur les conventions collectives, les services de résolution de conflits, les services de protection contre les incendies, la santé et la sécurité, les normes du travail, l'équité en matière d'emploi, la coopération internationale dans le domaine du travail et d'autres questions relatives au milieu de travail, qu'il s'agisse de la formulation d'une politique du travail ou de la communication de renseignements sur le travail.
Le Programme du Travail est chargé de l'application de deux lois fondamentales qui contribuent à l'instauration de milieux de travail équitables, sécuritaires et représentatifs — le Code canadien du travail et la Loi sur l'équité en matière d'emploi. Nos principaux engagements pour l'année à venir sont l'examen de la Partie III (Normes du travail) du Code canadien du travail et la mise en place du Programme de protection des salariés. Notre objectif est de moderniser la législation fédérale régissant le travail de manière qu'elle réponde davantage aux besoins des employés et des employeurs dans l'économie d'aujourd'hui et protège les travailleurs qui sont les plus vulnérables en cas de faillite.
Je continuerai de travailler avec l'honorable Diane Finley, ministre des Ressources humaines et du Développement social, et avec mes collègues, afin de bâtir un pays plus prospère et plus concurrentiel.
Le Canada est un pays prospère qui a un potentiel illimité. Le 21e siècle offre d'innombrables possibilités et le meilleur est encore à venir.
L'honorable Jean-Pierre Blackburn, C.P., député Ministre du Travail
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007 de Ressources humaines et Développement social Canada.
Ce document a été préparé conformément aux principes d'établissement de rapports contenus dans le Guide pour la préparation de la partie III du Budget des dépenses : Rapports sur les plans et priorités.
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Janice Charette
Sous-ministre
Ressources humaines et Développement social
Les plans, les priorités, les dépenses prévues et les mesures du rendement à l'appui du programme du travail sont présentés fidèlement dans le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007 de Ressources humaines et Développement social Canada.
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Munir A. Sheikh
Sous-ministre du Travail et sous-ministre délégué,
Ressources humaines et Développement social
Les plans, les priorités, les dépenses prévues et les mesures du rendement à l'appui de l'initiative Service Canada sont présentés fidèlement dans le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007 de Ressources humaines et Développement social Canada.
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Maryantonett Flumian
Administratrice général de Service Canada et sous-ministre
Ressources humaines et Développement social
Le ministère des Ressources humaines et du Développement social du Canada (RHDSC) a été créé le 6 février 2006 par la fusion des anciens ministères Ressources humaines et Développement des compétences Canada et Développement social Canada. RHDSC a un vaste mandat social et économique qui concerne tous les Canadiens. Le Ministère est chargé d'offrir aux Canadiens les outils nécessaires pour se démarquer et prospérer en milieu de travail et, à cette fin, leur offrir des possibilités de formation et d'apprentissage, des conditions de travail et des relations syndicales-patronales saines et productives, de même que des politiques, des programmes et des services favorisant le mieux-être social des personnes, des familles et des collectivités, et leur participation à la société et à l'économie.
RHDSC a pour vision un pays fort et concurrentiel où chacun peut faire les choix qui lui permettent de mener une vie productive et enrichissante.
À cette fin, le Ministère élabore des politiques qui font en sorte que le Canada soit une société à laquelle tous peuvent participer et où chacun peut mettre ses talents, ses compétences et ses ressources au service de l'ensemble du pays. Le Ministère crée des programmes et soutient des initiatives qui permettent aux Canadiens de s'investir et de vivre toutes les transitions que la vie leur réserve — passage de la vie familiale à la vie de personne âgée, transition de l'école au travail, changement d'emploi, passage du chômage à l'emploi et du marché du travail à la retraite — et il offre un service axé sur les citoyens en faisant preuve d'intégrité, d'engagement et d'excellence.
Ressources humaines et Développement social
RHDSC compte plus de 24 000 employés dans la région de la capitale nationale et dans les bureaux régionaux de l'ensemble du Canada, et plus de 20 000 d'entre eux sont affectés à Service Canada.
Pour remplir ses fonctions, RHDSC offre des programmes et des services à des millions de Canadiens. Il assure un soutien du revenu aux Canadiens en offrant des prestations prévues dans des programmes adoptés par le Parlement comme le Programme de la sécurité de la vieillesse et tout l'éventail des prestations du Régime de pensions du Canada. De plus, l'assurance-emploi sert de revenu d'appoint temporaire aux Canadiens sans emploi, et des programmes et des services d'emploi les aident à se préparer à l'emploi, à en trouver un et à le garder.
RHDSC fait la promotion de l'apprentissage permanent en encourageant le développement des compétences en milieu de travail au Canada et en élaborant et en diffusant des données, des renseignements et des connaissances sur le marché du travail. Le Ministère investit également dans l'apprentissage en facilitant l'accès à l'aide financière pour les études postsecondaires et pour les programmes d'apprentissage pour les adultes; il encourage l'apprentissage en soutenant les programmes qui servent à éliminer les obstacles non financiers à l'apprentissage et à l'alphabétisation des adultes et au développement de la petite enfance.
Grâce aux initiatives, aux politiques et aux programmes sociaux de RHDSC les enfants et leur famille, les personnes âgées, les personnes handicapées et les autres personnes en difficulté dans la société bénéficient du soutien, des connaissances et des renseignements dont ils ont besoin pour maintenir leur bien-être et mieux participer à la vie sociale et professionnelle. Ainsi, la nouvelle Prestation universelle pour la garde d'enfants offre un choix et une marge de manœuvre aux personnes et aux familles compte tenu des besoins et de la situation de chacun. La Prestation fiscale canadienne pour enfants contribue à alléger les coûts pour les familles admissibles qui ont des enfants et la Prestation universelle pour la garde d'enfants vise à aider les familles canadiennes qui cherchent à concilier leur travail et leur vie familiale en leur offrant une aide financière directe, quel que soit le type de service de garde qu'elles choisissent.
RHDSC encourage et maintient la stabilité des relations industrielles et la sécurité et l'efficacité des milieux de travail de compétence fédérale. Le Ministère favorise également l'harmonie dans les relations syndicales-patronales, effectue des recherches sur la main-d'œuvre et négocie et met en œuvre des accords internationaux sur la main-d'œuvre.
Si on veut que les Canadiens disposent des outils nécessaires pour être pleinement présents sur le marché du travail et dans l'économie axée sur le savoir, il faut qu'une multitude de partenaires prennent une part active à ce qui se fait et que le Ministère serve d'agent catalyseur. Il faut aussi une collaboration avec les provinces et les territoires, compte tenu des responsabilités partagées pour un grand nombre de politiques et de programmes ministériels. RHDSC travaille de près avec les partenaires provinciaux et territoriaux et il cultive des relations déjà établies par les tribunes multilatérales et bilatérales en place. Les employeurs et les syndicats jouent un grand rôle pour les investissements dans les compétences en milieu de travail. La promotion du bien-être socio-économique exige également la collaboration du secteur bénévole et des organismes sans but lucratif, des partenaires en apprentissage, des groupes communautaires (y compris les communautés minoritaires de langue officielle) et du secteur privé pour que soient élaborés des programmes intégrés et que les Canadiens bénéficient de renseignements et de services. RHDSC travaille avec de nombreux partenaires internationaux pour s'inspirer de leurs approches et de leurs pratiques exemplaires et ainsi optimiser la participation des Canadiens au développement social et économique.
Service Canada
Service Canada procure un point d'accès unique aux citoyens voulant obtenir des services du gouvernement fédéral. Cette initiative a comme point de départ ce que les Canadiens ont dit vouloir obtenir de leur gouvernement et les « pratiques exemplaires » en excellence du service au Canada et à l'étranger. À en juger par l'expérience d'autres secteurs de compétence, le Canada a une feuille de route manifeste et Service Canada a tiré parti de plus d'une décennie de travaux au gouvernement canadien pour améliorer la prestation des services aux Canadiens.
L'organisme s'est chargé, au nom des ministères et organismes fédéraux, de fournir un nombre croissant de services et de prestations et de donner un choix et un accès meilleurs aux Canadiens. Aujourd'hui, son réseau de prestation de services compte 433 points de service dans des localités disséminées sur le territoire, un service national 1 800 O-Canada qui renseigne sur tous les services fédéraux, 23 autres centres d'appels en réseau et une gamme de services en ligne à http://www.servicecanada.gc.ca/fr/accueil.html
Service Canada collabore avec divers ministères et organismes fédéraux à la prestation de services en leur nom et trouve de nouvelles possibilités de former des partenariats avec d'autres ministères ou organismes, d'autres paliers de gouvernement et des intervenants communautaires afin d'accroître la qualité des services aux Canadiens et la rentabilité des programmes et des services. Il a nettement réussi et continuera à améliorer les services offerts grâce à un réseau étendu de services au comptoir, à un réseau intégré de centres d'appels rendant une grande diversité de services et à des applications en ligne.
Résultats stratégiques
Les programmes et les services de RHDSC sont conçus pour produire des résultats diversifiés dans la société et sur le marché du travail. On compte cinq résultats stratégiques, qui constituent la structure de présentation des plans, des priorités et des ressources dans le présent rapport :
Le diagramme de l'Architecture des activités de programmes (AAP) ci-après schématise le nouveau ministère. Les modifications apportées aux résultats stratégiques et aux activités de programmes de l'AAP sont décrites ci-dessous. Celles qui ont été apportées aux sous-activités et aux sous-sous-activités sont décrites à la section Analyse des plans, des priorités et des activités des programmes selon les résultats stratégiques pour chaque activité de programmes. La section Autres points d'intérêt présente un aperçu général.
Ministère des Ressources humaines et du Développement social - Architecture des activités de programme
Vision: Un Canada fort et compétitif qui aide les citoyens à faire des choix qui leur permettront de vivre une vie productive et enrichissante.
Mission: Élaborer des politiques qui font du Canada une société où tous peuvent participer et veiller à ce que tous les citoyens puissent utiliser leurs talents, compétences et ressources afin de bénéficier à tout le pays. Le Ministère crée des programmes et appuie des initiatives qui aident les Canadiens à investir en eux pour traverser les transitions de leur vie : des familles avec des enfants aux aînés, de l'école au marché du travail, d'un emploi à un autre, du chômage à l'emploi, de la population active à la retraite. Il offre aussi des services axés sur les citoyens en garantissant les principes d'intégrité, d'engagement et d'excellence.
Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage.
Milieux de travail sécuritaires, sains, équitables, stables, productifs, où règne la coopération, et normes internationales du travail efficaces.
Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités.
Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service.
Marché du travail
Compétences en milieu de travail
Apprentissage
Travail
Investissement social
Enfants et familles
Logement et sans-abri
Service Canada
Résultats pour les Canadiens
Politiques et programmes qui répondent aux besoins des Canadiens en matière de capital humain et de développement social
Politique stratégique, gestion des connaissances, communications et engagement
Modifications apportées à l'Architecture des activités de programmes 2005-2006
Les fonctions de soutien des politiques et des programmes ont été regroupées et forment désormais la nouvelle activité de programmes Recherche en politiques et communications. Celle-ci contribue à la réalisation du nouveau résultat stratégique « Politiques qui répondent aux besoins des Canadiens en matière de capital humain et de développement social ».
Les activités de programmes Marché du travail, Compétences en milieu de travail et Apprentissage ont été regroupées pour contribuer à la réalisation du résultat stratégique « Productivité et activité améliorées des Canadiens par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail concurrentiels et l'accès à l'apprentissage ».
Les anciennes activités de programmes Prestations d'assurance-emploi et Programmes d'emploi ont été regroupées sous la nouvelle activité de programmes Marché du travail.
Les activités de programme Investissement social, Enfants et familles et Logement et sans-abri ont été regroupées et contribuent désormais à la réalisation de l'objectif stratégique de l'amélioration de la sécurité du revenu, de l'accès aux possibilités et du bien-être pour les personnes, les familles et les collectivités.
L'ancienne activité de programmes de l'AAP Investissements sociaux a été divisée en deux activités de programmes : Investissement social et Enfants et familles.
Le résultat de la prestation de services dépend maintenant de trois activités de programmes dans le cadre du mandat général de Service Canada :
Le 6 février 2006, par une série de décrets pris suivant la Loi sur les restructurations et les transferts d'attributions dans l'administration publique, le contrôle et la supervision de l'administration publique fédérale à Développement social Canada ont été transférés au ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences. Les pouvoirs, les attributions et les fonctions du ministre du Développement social ont été transférés au ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, et ce ministre a reçu le titre de ministre des Ressources humaines et du Développement social. Il est également responsable de la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
Tant que la nouvelle loi ministérielle n'entrera pas en vigueur, la ministre en titre se fonde sur les dispositions de la Loi sur le ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences et de la Loi sur le ministère du Développement social pour l'exercice de certains pouvoirs.
La Loi sur le ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences définit les pouvoirs, les attribution et les fonctions du ministre de RHDSC, du ministre du Travail et de la Commission de l'assurance-emploi du Canada. RHDSC a pour mandat d'améliorer le niveau de vie et la qualité de vie de tous les Canadiens en faisant la promotion d'une main-d'œuvre mobile et hautement spécialisée sur un marché du travail efficient et inclusif. La ministre de RHDSC supervise de façon générale le Régime d'assurance-emploi, tandis que l'administration de la Loi sur l'assurance-emploi relève de la Commission de l'assurance-emploi du Canada.
La Loi sur le ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences prévoit la nomination d'un ministre du Travail responsable du Code canadien du travail, de la Loi sur l'équité en matière d'emploi et d'autres lois sur la rémunération et les conditions de travail. Cette loi constitutive prévoit que le ministre du Travail utilise les services et les installations du Ministère. Elle établit également le mandat du ministre du Travail, qui est de promouvoir des milieux de travail sécuritaires, sains, justes, stables, coopératifs et productifs.
La Loi sur le ministère du Développement social Canada définit les pouvoirs, les attributions et les fonctions du ministre du Développement social Canada (DSC). DSC a pour mandat de promouvoir le bien-être social et la sécurité. En exerçant les pouvoirs et en accomplissant les tâches et les fonctions que prévoit cette loi, le ministre est responsable de lois comme celle du Régime de pensions du Canada, la Loi sur la sécurité de la vieillesse, la Loi sur le Conseil national du bien-être social et la Loi sur la prestation universelle pour la garde d'enfants.
Service Canada fonctionne dans le mandat législatif et le cadre actuel des lois constitutives de Ressources humaines et Développement des compétences Canada et de Développement social Canada. Son mandat est de collaborer avec les ministères fédéraux, les autres paliers de gouvernement et les fournisseurs de services communautaires afin d'offrir des services par guichet unique. Service Canada n'est pas une entité légale distincte, mais il jouit de pouvoirs délégués pour l'exécution de son mandat et l'exercice de ses fonctions.
Combinant les ressources de Ressources humaines et Développement des compétences Canada et de Développement social Canada, le ministère des Ressources humaines et du Développement social a des dépenses prévues supérieures à 79 milliards de dollars, dont 75 milliards de dollars (presque 95 %) sont des prestations directes versées aux Canadiens par l'assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada, la Sécurité de la vieillesse, les prêts accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants et d'autres paiements de transfert législatifs. Le Ministère a prévu dépenser 1,2 milliard de dollars de subventions et contributions votées, 33,9 milliards de dollars de subventions et contributions législatives et 2,1 milliards de dollars en vertu de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi.
La stratégie financière de Service Canada établit que les fonds législatifs (assurance-emploi, RPC, SV et contributions votées pour la réalisation des programmes désignés) seront affectés chaque année par RHDSC.
Profil des dépenses prévues pour 2006-2007
TOTAL GÉNÉRAL : 79 713,2 M$
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL - DEPENSES BRUTES | ||
Dépenses budgétaires | ||
Coûts nets de fonctionnement | 1 014,5 | |
Ajouter les sommes recouvrées relativement : | ||
au régime de pensions du Canada | 246,8 | |
au compte d'assurance -emploi | 1 411,9 | |
à l'indemnisation des accidentés du travail | 77,4 | 1 736,1 |
Coûts bruts de fonctionnement | 2 750,6 | |
Subventions et contributions autorisées | 1 162,2 | |
Total des dépenses brutes | 3 912,8 | |
Autres - Indemnisation des accidentés et coûts et montants recouvrés du Compte d'a.-e. et du RPC | 175,3 | |
Dépenses non budgétaires | ||
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants (LFAFE) | 981,5 | |
PAIEMENTS DE TRANSFERT LÉGISLATIFS | ||
Paiements de transfert législatifs | ||
Subventions et contributions : | ||
Programme de la Sécurité de la vieillesse | 30 575,0 | |
Autres paiements législatifs : | ||
Prêts canadiens aux étudiants | 399,6 | |
Subvention canadienne pour l'épargne-études | 575,0 | |
Bon d'études canadien | 45,0 | |
Programme de protection des salariés | 28,7 | |
Prestation universelle pour la garde d'enfants | 1 610,0 | |
Garde d'enfants - Ententes prov.-terr. | 650,0 | |
Autres dépenses | 0,2 | 3 308,5 |
Total | 33 883,5 | |
Prestations du Régime de pensions du Canada | 26 132,3 | |
Prestations d'assurance-emploi | ||
Partie I | 12 442,0 | |
Partie II | 2 137,5 | 14 579,5 |
Autres comptes à fins déterminées | 48,3a | |
Total des paiements de transfert législatifs | 74 643,6 | |
a Ce montant comprend les paiements relatifs au Compte des rentes sur l'État et au Fonds d'assurance de la fonction publique. |
Le tableau ci-dessous reflète la combinaison des ressources humaines et financières prévues de Ressources humaines et Développement des compétences Canada et de Développement social Canada.
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 2 750,6 | 2 695,8 | 2 679,8 |
Subventions et contributions non législatives | 1 162,2 | 1 085,7 | 1 004,6 |
Paiements de transferts législatifs | 33 883,5 | 35 257,3 | 36 731,0 |
Total des dépenses brutes | 37 796,3 | 39 038,8 | 40 415,4 |
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
Prestations du RPC | 26 132,3 | 27 496,9 | 28 917,7 |
Assurance-emploi (Partie I) - Prestations de revenu | 12 442,0 | 13 058,0 | 13 661,0 |
Assurance-emploi (Partie II) - Prestations d'emploi et mesures de soutien | 2 137,5 | 2 143,1 | 2 143,6 |
Paiements des rentes sur l'État et du régime d'assurance de la fonction publique | 48,3 | 45,4 | 42,7 |
Total | 79 537,9 | 82 551,3 | 85 741,2 |
Autres frais ministériels | |||
Créances douteuses de l'assurance-emploi | 57,0 | 60,0 | 62,0 |
Coûts d'administration de l'assurance-emploi pour d'autres ministères fédéraux | 64,6 | 67,5 | 62,5 |
Coûts d'administration Régime de pensions du Canada pour d'autres ministères fédéraux | 131,1 | 132,8 | 133,9 |
Recouvrements - Indemnisation des accidentés | (77,4) | (78,4) | (80,4) |
Total consolidé | 79 713,2 | 82 733,2 | 85 919,2 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 24 274 | 23 661 | 23 513 |
L'avenir des politiques, des programmes et des services de développement social et humain au Canada subira l'influence d'un grand nombre de facteurs, et un grand nombre de personnes, d'organismes et de gouvernements contribueront à façonner cet avenir. Chacun devra tenir compte d'un minimum de facteurs : la mondialisation, l'évolution technologique dans une société du savoir, l'évolution démographique, le niveau et la qualité de vie.
Aujourd'hui, la mondialisation influe sur la constitution sociale et économique du Canada. Avec la croissance du commerce international, l'émergence d'économies comme celles de la Chine et de l'Inde, l'accroissement de la mobilité des biens et des personnes et les nouvelles technologies de communication, le monde semble se rétrécir plus que jamais, si bien que le Canada et sa population auront de nouveaux défis à relever et de nouvelles occasions à saisir.
La mondialisation procure de nombreux avantages, notamment un grand nombre de clients susceptibles d'acheter des biens et des services provenant du Canada et un grand nombre de sources d'importation de biens et de services étrangers. Par ailleurs, la mondialisation se traduit aussi par une concurrence intérieure et internationale accrue.
L'effet de la mondialisation sur le marché du travail est évident. Bien que le taux d'emploi soit élevé depuis quelques années, l'emploi dans le secteur de la fabrication a repris sa tendance à la baisse à long terme : il représente un pourcentage décroissant de l'emploi total, même qu'environ 85 000 travailleurs ont perdu leur emploi en 2005. Cette situation reflète en partie la forte valorisation du dollar canadien par rapport au dollar américain depuis quelques années et l'influence des économies en développement. Par ailleurs, les investissements en capital dans la production et l'exportation de ressources énergétiques, surtout dans l'exploitation des sables pétrolifères, ainsi que pour la préparation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver, contribuent à la croissance nette de l'emploi et à la vigueur du marché du travail dans les provinces de l'Ouest.
Les changements à grande échelle ont une incidence sur les collectivités qui dépendent fortement des employeurs ou des secteurs traditionnels. Les entreprises locales n'ont guère d'autre choix de réagir aux pressions de la mondialisation qu'en modifiant leur mode d'exploitation.
Toutefois, le Canada devrait généralement maintenir une bonne santé socio-économique au cours des prochaines années. La vigueur du marché du travail, le faible taux de chômage, le bon capital social et la viabilité des institutions (comme les familles et les écoles) sont tous des facteurs qui influent de plus en plus sur notre relation avec les autres pays et qui amènent le marché du travail, les familles canadiennes et parfois des collectivités entières à s'adapter.
L'évolution technologique continue de transformer la façon dont les Canadiens vivent et travaillent. L'économie axée sur le savoir a des conséquences directes sur les compétences et les connaissances exigées des Canadiens et sur leur participation à l'apprentissage permanent.
Il est essentiel d'établir un équilibre entre les compétences que les jeunes et les immigrants apportent au marché du travail et les futurs besoins des employeurs. Au cours des dix prochaines années, environ les deux tiers des nouveaux emplois qui seront disponibles au Canada seront des postes de gestion ou exigeront un certain niveau d'études postsecondaires. Cette augmentation progressive des besoins en compétences sera généralement compensée par une hausse du niveau de scolarité des éventuels travailleurs, puisqu'à peu près les deux tiers des nouveaux débutants auront un certificat d'une école de métiers, un diplôme collégial ou un diplôme universitaire (figure 1).
FIGURE 1
Pour répondre à la demande de travailleurs spécialisés sur le marché du travail et atténuer l'émigration de travailleurs spécialisés, il faut améliorer l'intégration des travailleurs formés à l'étranger. Selon de récentes études, une hausse de 1 % du taux d'alphabétisation des adultes produirait une augmentation globale de 2,5 % de la productivité du travail et un bond de 1,5 % du PIB par habitant. Ces statistiques favorisent le déploiement d'efforts plus considérables encore pour encourager l'apprentissage chez les adultes, notamment les programmes d'alphabétisation et d'apprentissage1.
Les progrès dans les technologies de l'information et des communications donnent à l'industrie et au gouvernement un moyen d'innover dans la prestation de services. On peut miser sur l'utilisation judicieuse d'Internet et de l'informatique pour réduire les coûts et améliorer le mode de prestation des services gouvernementaux aux Canadiens.
On peut avoir recours à la technologie pour faire progresser des objectifs sociaux et économiques, mais la réalisation de ces objectifs n'est possible que par la collaboration de tous les intervenants personnes, gouvernements, organismes communautaires, secteurs d'activité. Il faut aussi songer à l'accès à Internet.
Le profil démographique du Canada subira la nette influence des faibles taux de fécondité et de l'accroissement de l'espérance de vie. La croissance de la population au Canada a ralenti au cours des dernières années, et cette tendance se poursuivra vraisemblablement dans un avenir prochain (figure 2).
La croissance de la population du Canada dépend de plus en plus de l'immigration. Entre 1991 et 2001, 220 000 personnes par année en moyenne sont arrivées au Canada. Les minorités visibles constituent désormais 13,4 % de la population, et on prévoit que leur représentation passera à 20 % d'ici 20172. De nombreux immigrants sont des travailleurs formés à l'étranger, qui proviennent d'un nombre croissant et variable de pays.
L'accroissement naturel de la population du Canada (le nombre de naissances, moins le nombre de décès) perd toujours de son importance et l'immigration, qui constitue désormais la principale source de croissance démographique, ne suffira pas à renverser cette tendance de sorte qu'on puisse répondre aux futurs besoins du marché du travail.
Autrefois, l'économie bénéficiait grandement de l'expansion de la main-d'œuvre et de la hausse continue du taux d'emploi. Faute de ces facteurs, le Canada devra de plus en plus compter sur la croissance de la productivité du travail pour améliorer son niveau de vie. Cette tendance sera exacerbée par le départ à la retraite imminent des personnes issues de l'explosion démographique. Les personnes âgées constituent le groupe d'âge dont l'expansion est la plus rapide au Canada : le pourcentage de la population de 65 ans et plus devrait passer de 13 % en 2005 à près de 24 % en 20313. Bien que certains signes montrent que le Canada va s'adapter aux pressions de plus en plus fortes sur son système de santé et ses régimes publics de retraite, il se peut toutefois qu'on ait à encourager la participation et l'inclusion accrues des personnes âgées dans la collectivité.
Les autres tendances démographiques concernent la collectivité autochtone et la nature évolutive des familles canadiennes. En 2001, il y avait tout juste un peu plus d'un million d'Autochtones au Canada, soit 3,4 % de la population. Le taux de fécondité des Autochtones est environ 1,5 fois supérieur à celui de la population générale. D'ici 2017, le pourcentage d'Autochtones à l'échelle nationale augmentera légèrement et atteindra 4,1 %.
Au cours des 45 dernières années, la composition des familles a évolué et comprend de nouvelles définitions, notamment un nombre inégalé d'unions de fait (tableau 1). Il y a plus de séparations et de divorces aujourd'hui qu'autrefois. Les taux de fécondité ont diminué, les mères attendent quelques années de plus avant d'avoir des enfants, et le nombre d'enfants dont les parents ne sont pas mariés est plus élevé de nos jours. Un nombre sans précédent d'enfants et d'adultes font partie de familles monoparentales ou reconstituées.
1961 | 1981 | 1991 | 2002 | |
Indice synthétique de fécondité (nombre moyen de naissances par femme) | 3,8 | 1,7 | 1,7 | 1,5 |
Âge moyen à un premier mariage | ||||
Mariées | 21,1 | 22,5 | 25,1 | 27,0 |
Mariés | 24,0 | 24,6 | 27,0 | 29,0 |
Nombre de divorces sur 100 000 couples mariés | 180 | 1180 | 1235 | 1050 |
Pourcentage de couples en union libre par rapport à l'ensemble des couples | -- | 6,4 | 11,2 | 16,4 |
Pourcentage d'enfants nés en dehors du mariage | 4,5 | 16,7 | 28,6 | 36,6 |
Nombre de naissances chez les femmes âgées de 30 ans et plus par rapport au total des naissances | 34,1 | 23,6 | 36,0 | 47,4 |
Pourcentage des familles monoparentales par rapport au total des familles ayant des enfants | 11,4 | 16,6 | 20,0 | 25,0 |
Source : Beaujot, R., and Kerr, D. (2004). Population Change in Canada. Toronto: Oxford University Press. |
De façon générale, le marché du travail et les milieux sociaux et économiques du Canada sont en bonne santé et laissent entrevoir un avenir positif pour les prochaines années. Le Canada s'est classé quatrième sur 177 pays pour l'indicateur du développement humain des Nations Unies en 2004, une vaste mesure qui comprend plusieurs résultats sociaux et économiques. Le produit intérieur brut (PIB) par habitant appartient aux premiers rangs des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2004, la croissance de l'emploi depuis 2000 dépasse celle des partenaires du G-7, et le Canada a l'une des populations les plus scolarisées. Le rendement de l'économie et du marché du travail solide du Canada a fait augmenter le niveau de revenu des Canadiens et diminuer les taux de faible revenu.
Depuis le milieu des années 90, le Canada connaît une croissance économique vigoureuse, et l'évolution positive du niveau de vie des Canadiens est attribuable, dans une mesure non négligeable, à la hausse du taux d'emploi. En 2005, près de 223 000 emplois ont été créés au Canada, si bien que le taux d'emploi (le pourcentage des personnes de 15 ans et plus qui travaillent) est demeuré à 62,7 %, le plus haut niveau jamais enregistré. C'est ainsi que, depuis le milieu de la décennie 1990, la proportion que représente toute la population occupée a augmenté; en 2005, la moitié de la population avait un emploi.
De plus, le PIB réel a crû de 2,9 % en 2005, soit au même rythme qu'en 2004, et on s'attend à une croissance semblable en 2006 et en 20074. Le marché du travail du Canada devrait continuer de bien se porter au cours des prochaines années, et on s'attend à ce que le taux de chômage baisse encore. À l'inverse, la croissance de la productivité du travail dans les entreprises canadiennes a ralenti considérablement de 2000 à 2003-2004, avant de rebondir légèrement et de se fixer à environ 1 % en 2005. La Banque du Canada estime que cette croissance devrait bientôt revenir à son taux habituel de 1,7 % par année5.
Depuis quelques années, le revenu des Canadiens augmente continuellement. Le revenu médian net s'est élevé dans la plupart des familles canadiennes en 2004, la forte croissance économique ayant favorisé des gains dans l'emploi, qui se sont traduits par une hausse des revenus gagnés sur le marché du travail. Les familles canadiennes de deux membres ou plus présentaient un revenu médian net de 54 100 $, soit une hausse d'environ 2 % par rapport à 2003, après correction de l'inflation. Le revenu net n'a pas augmenté dans tous les types de familles. Dans les familles « moins jeunes », le revenu médian net est demeuré sensiblement le même, tout comme celui des personnes seules ou des célibataires.
La qualité de vie tient au bien-être des personnes dans leur famille et dans leur collectivité. Elle s'étend au-delà du bien-être matériel, notamment aux milieux culturels, municipaux et sociaux. De façon générale, le Canada garde la réputation internationale d'offrir une qualité de vie élevée à ses citoyens.
Néanmoins, environ 684 000 familles canadiennes appartenaient à des ménages à faible revenu en 2004 — 7,8 % du total des familles, soit une baisse par rapport à 8,5 % en 2003. En dépit des améliorations globales des niveaux de revenu, cinq groupes de Canadiens demeurent à risque élevé de toucher un faible revenu, en grande partie parce qu'ils vivent des périodes de chômage et de travail peu rémunéré fréquentes ou longues et ont tendance à montrer de faibles niveaux de compétence et de scolarisation. Voici ces groupes :
Parmi ces ménages à faible revenu, environ 865 000 enfants de 17 ans et moins, soit 12,8 % de l'ensemble des enfants, vivaient dans des familles à faible revenu en 2004. Ce taux était bien en deçà du sommet de 18,6 % atteint en 1996, mais légèrement en hausse par rapport au creux de 12,1 % enregistré en 2001.
Pour que les Canadiens puissent trouver et conserver un emploi, il faut les aider continuellement et leur faciliter l'acquisition de compétences. Ces solutions sont essentielles à la réduction du risque de faible revenu. Toutefois, lorsqu'on regarde l'avenir, l'excellent rendement de l'économie et du marché du travail du Canada en 2005 et les perspectives positives pour les années à venir se traduiront probablement par une élévation réelle du revenu de ces groupes.
La qualité de vie, c'est plus qu'avoir un emploi et un revenu décents. C'est aussi être en bonne santé en général, habiter un logement convenable, avoir des possibilités d'éducation et d'apprentissage, bénéficier des réseaux de soutien social et communautaire, se perfectionner, concilier le travail et la vie personnelle, éprouver un sentiment d'appartenance et mener une vie satisfaisante.
Pour de nombreuses familles dont les membres travaillent, la conciliation travailvie personnelle demeure un problème. En 2003, 64,8 % des familles avaient deux revenus. En 2005, 67,2 % des femmes ayant des enfants de moins de six ans travaillaient. Pour de nombreuses mères seules au travail, il est assez difficile de travailler et de s'occuper de ses enfants. Les responsabilités entourant la garde des personnes âgées membres de la même famille, obligation qui revient le plus souvent aux femmes, créent également une pression supplémentaire, qui peut nuire à la santé et au bien-être des membres de la famille. Sans compter qu'elle modifie la structure de la famille, elle peut aussi entraîner une plus forte demande de pratiques professionnelles favorables à la famille comme des services de garde en milieu de travail et des horaires de travail souples.
Les indicateurs de la qualité de vie révèlent que les collectivités évoluent à cause de l'urbanisation accrue et de la migration régionale d'est en ouest. De plus, les indicateurs mesurés dans 20 collectivités du Canada montrent un risque accru d'itinérance dans les collectivités canadiennes, peut-être à cause de la diminution des taux d'inoccupation des logements à louer et du nombre record de mises en chantier, d'abord destinées aux propriétaires. Sur le nombre de personnes à la recherche d'un logement à prix abordable, plus des deux tiers sont locataires6.
Malgré ces difficultés, le Canada présente une longue feuille de route pour l'action bénévole à l'intérieur des collectivités locales. La prospérité de la société civile du Canada se reflète dans la taille relativement grande et la diversité de son secteur sans but lucratif. En 2003, environ 161 000 organismes bénévoles et sans but lucratif ont été recensés au Canada, notamment des centres de jour, des clubs sportifs, des organisations d'artistes, des écoles privées, des hôpitaux et des banques alimentaires. Les organismes faisant partie du secteur privé et du secteur communautaire sans but lucratif sont des véhicules essentiels de bien-être et de participation des citoyens.
La capacité des Canadiens à exploiter leurs capacités au maximum continuera d'être entravée par des variables comme l'éducation, le niveau de revenu, l'employabilité et les moyens à la disposition des collectivités. Pour saisir les possibilités offertes par la mondialisation, l'économie axée sur le savoir et l'évolution démographique, il faudra élaborer des politiques novatrices, collaborer avec divers partenaires et s'engager à atteindre des résultats concrets pour les Canadiens.
Le tableau ci-après présente une liste des principaux indicateurs contextuels susceptibles d'intéresser RHDSC. Ces indicateurs constituent la base de l'analyse de la démographie et du milieu économique présentée ci-dessus. La section Cadre de mesure du rendement contient d'autres détails sur les indicateurs contextuels et le cadre des indicateurs globaux.
INDICATEUR | NIVEAU | |
Croissance démographique nette par source | (juillet 2004 à juillet 2005) | |
Total | 0,93 % | |
Accroissement naturel | 0,32 % | |
Migration nette | 0,60 % | |
Taux de dépendance de la population par groupe d'âge | (juillet 2005) | |
19 ans et moins | 24,3 % | |
65 ans et plus | 13,1 % | |
Total | 37,3 % | |
PIB réel par habitant (dollars de 1997) | 35 900 $ (moyenne annuelle en 2005) | |
Taux d'activité | Par groupe d'âge (2005) | |
15 ans et plus | 67,2 % | |
15-24 ans | 65,9 % | |
25-54 ans | 86,3 % | |
55 ans et plus | 31,5 % | |
Taux de chômage | Par groupe d'âge (2005) | |
15 ans et plus | 6,8 % | |
15-24 ans | 12,4 % | |
25-54 ans | 5,8 % | |
55 ans et plus | 5,1 % | |
Rémunération horaire par niveau de scolarité | Moyenne annuelle (2005) | |
Ensemble | 20,90 $ | |
Moins que le diplôme d'études secondaires | 15,70 $ | |
Diplôme d'études secondaires ou études postsecondaires incomplètes | 18,30 $ | |
Certificat ou diplôme postsecondaire | 20,50 $ | |
Grade universitaire | 26,70 $ | |
Proportion des groupes démographiques 20-24 ans et 25-64 ans ayant le diplôme d'études secondaires | (2001) | |
20-24 | 75,0 % | |
25-64 | 65,6 % | |
Proportion de Canadiens en âge de travailler (16 à 65 ans) se situant au niveau de littératie 2 ou au-dessous | (2003) | 42 % |
Taux de syndicalisation défini comme la proportion de travailleurs non agricoles régis par une convention collective (niveau national) | (2005) | 32,2 % |
Fréquence de la faiblesse du revenu — nombre et proportion de Canadiens à faible revenu (SFR après impôt) | (2004) | |
Ensemble des personnes | 11,2 % | |
Moins de 18 ans | 12,8 % | |
18-64 ans | 11,7 % | |
65 ans et plus | 5,6 % | |
Proportion de ménages à faible revenu des régions métropolitaines de recensement qui demeurent dans des quartiers défavorisés | (2000) | 11,9 % |
Besoin impérieux de logement | (2001) | 13,7 % |
Introduction
Autrefois, on jugeait que les politiques sociales et économiques tiraient chacune de leur côté. On croyait que les politiques économiques augmentaient la prospérité en faisant monter la productivité, tandis que les politiques sociales étaient axées sur la répartition de la richesse. Ainsi, l'efficacité et l'équité étaient envisagées comme des compromis. Cet ancien modèle de croissance économique a été remplacé par une nouvelle connaissance dynamique du mode de renforcement mutuel des stratégies économiques et sociales. Les pays où les chances sont réparties de manière uniforme ont tendance à croître plus rapidement. Ces pays sont également moins sensibles aux chocs économiques et s'y adaptent plus facilement. Les sociétés qui soutiennent leur croissance économique le font en axant leurs politiques sur la productivité, les compétences et l'apprentissage, un marché du travail efficient et des bases sociales solides.
Par conséquent, le succès du Canada chez lui comme à l'étranger dépend de plus en plus de sa capacité de maintenir et d'améliorer le bien-être par le développement social et économique. Si le Canada entend réaliser son potentiel dans une économie mondiale en évolution, il devra reconnaître dans l'élaboration de ses politiques et de ses programmes que le développement du capital humain est un important facteur qui détermine les possibilités sociales et économiques des personnes tout au long de leur vie. Le Canada devra également compter de plus en plus sur ses collectivités, ses institutions et ses réseaux pour recenser les problèmes et les possibilités à exploiter, et pour élaborer lui-même des solutions novatrices aux problèmes de la société et du marché du travail.
Investissements
Les investissements dans le marché du travail et le développement social peuvent assurer la croissance économique à long terme. Ces investissements, sur toute une vie et dès la petite enfance, augmentent les capacités et l'éventail de possibilités qui s'offrent à tous. Ils sont donc essentiels pour que des gens ne se retrouvent pas inévitablement en situation défavorisée et d'exclusion.
Les craintes traditionnelles entourant l'emploi et la rémunération et les avantages sociaux insatisfaisants sont les principaux points des politiques du marché du travail. Du côté de l'apprentissage, on insiste sur l'accroissement des taux de scolarisation postsecondaire pour soutenir la prospérité sociale et économique. Toutefois, à moyen terme, le marché du travail va se resserrer. On devra donc trouver des moyens d'agrandir le bassin de travailleurs spécialisés et de répondre efficacement à la demande dans les principaux secteurs et les grandes régions.
Le resserrement du marché du travail offre de nouvelles possibilités aux entreprises et aux employeurs de faire appel à de nouvelles sources de travailleurs, comme les groupes sous-représentés. Ce resserrement peut également offrir aux employeurs de nouvelles possibilités pour investir davantage dans la requalification des travailleurs. Il augmente aussi l'importance d'investir dans l'apprentissage et l'alphabétisation des adultes et de promouvoir l'épargne pour les études postsecondaires et la poursuite des études jusqu'à ce niveau. À l'étranger, les économies dont le profil d'âge est avancé (p. ex., le Japon) qui vivent un resserrement extrême du marché du travail à cause de la croissance de la demande (p. ex., les États-Unis) montrent que la croissance économique nationale se rattache à chacun des objectifs entourant l'emploi, l'inclusion et la sécurité financière.
Le développement social se traduit également par des résultats économiques. Il aide les personnes à acquérir les outils dont elles ont besoin pour bien gérer les transitions et les difficultés que la vie leur réserve. Comme il est orienté vers la prévention et des solutions intégrées, il crée des gains d'efficience et réduit le nombre d'interventions de redressement coûteuses.
En plus des avantages de la prospérité économique du Canada en général, ces investissements ouvrent la voie à l'inclusion sociale par l'augmentation du capital de personnes. Le Ministère a la possibilité de contribuer davantage à cet objectif d'un grand nombre de manières, notamment en investissant dans les familles et les enfants, en enrichissant l'infrastructure du « savoir » au Canada par l'élaboration de données, d'information, d'études et d'autres données pertinentes et actuelles servant à la prise de décisions au cours d'une vie, en travaillant avec les employeurs et les syndicats pour moderniser les normes fédérales du travail, en investissant dans les collectivités et en collaborant avec des partenaires pour réduire l'itinérance.
Problèmes sociaux et économiques
Pour que les Canadiens aient des perspectives d'avenir, il faudra apporter des modifications considérables à nos politiques, à nos programmes et à nos partenariats. De plus, la position du Canada sur le marché du travail mondial et le bien-être des Canadiens dépendra de sa capacité de réagir rapidement et avec imagination aux problèmes suivants :
Le défi stratégique du Ministère consiste à jouer un rôle efficace dans le renforcement du potentiel au Canada par le développement social et économique.
Il faut élaborer les politiques de manière que les Canadiens obtiennent des résultats concrets, notamment la croissance réelle de leur niveau de vie et l'amélioration des résultats sociaux et économiques pour les particuliers et les familles.
Contexte stratégique
Le Ministère intègre le marché du travail, l'apprentissage et la politique sociale pour orienter sa démarche en vue de favoriser l'atteinte de résultats sociaux et économiques durables pour tout le monde. Un facteur clé sera la poursuite de l'examen des stratégies régionales et sectorielles permettant de relever les défis dans ce domaine.
Comme aucun gouvernement ne peut à lui seul réaliser ses objectifs dans tous ces domaines prioritaires, il est essentiel d'établir des partenariats pour assurer le succès. Le milieu stratégique d'aujourd'hui exige une meilleure compréhension et beaucoup plus de bons partenariats avec les provinces, les territoires, les collaborateurs étrangers, les employeurs, le secteur communautaire sans but lucratif, les partenaires sociaux, les syndicats et d'autres intervenants clés comme les établissements d'enseignement. Il est particulièrement important de travailler avec les autres gouvernements dans les domaines de compétence partagée ou d'intérêt mutuel. RHDSC favorise ces relations en mettant sur pied plusieurs forums, mécanismes de travail et contacts bilatéraux fédéraux-provinciaux-territoriaux.
Le Ministère doit aussi de plus en plus répondre aux attentes des Canadiens, qui exigent la meilleure qualité de service, la responsabilisation et la transparence. La responsabilisation et la structure hiérarchique restent l'un des piliers fondamentaux de ces relations et des résultats stratégiques. Les politiques et les programmes doivent être conçus et exécutés de manière à obtenir des résultats concrets pour les Canadiens. Ces politiques doivent s'inspirer des pratiques exemplaires et des démarches d'autres pays si on veut que le développement social et économique du Canada soit durable.
Grands objectifs :
Le Ministère prend part à plusieurs forums internationaux et collabore avec des partenaires à l'étranger sur diverses questions par la voie de discussions stratégiques, d'ententes officielles, de travaux de recherches et de coopération technique avec des pays en développement. Il veille à ce que les intérêts du Canada soient représentés à l'étranger. Par exemple, conformément à son objectif de bien refléter l'intérêt du Ministère au Canada, RHDSC participe également à des forums internationaux comme les projets de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et des pays du G8 sur l'emploi international, les directives stratégiques sur l'apprentissage, la recherche et l'échange de connaissances. Les résultats de ces travaux servent à l'élaboration de politiques au Canada. Afin que les politiques canadiennes d'emploi, d'apprentissage et d'ordre social offrent un milieu concurrentiel qui rend notre main-d'œuvre attrayante pour les investisseurs étrangers.
Cette année, l'OCDE lance une nouvelle Stratégie pour l'emploi qui influera sur la politique relative au marché du travail et au développement des compétences au cours des dix prochaines années dans la plupart des pays développés. RHDSC a accueilli le sommet de l'OCDE sur la nouvelle Stratégie pour l'emploi à Toronto en juin 2006. RHDSC continuera de travailler en collaboration avec l'OCDE afin que cette nouvelle stratégie devienne un outil utile nous permettant de relever les défis du capital humain au cours des prochaines années.
La présence à part entière et égale des femmes sur le marché du travail et dans la société demeure une importante dimension de la nouvelle orientation vers le capital humain. Conformément aux engagements nationaux et internationaux du Canada, le Ministère fait des analyses et entreprend des activités afin que la mise en œuvre et l'évaluation des méthodes d'élaboration des politiques et des programmes contribuent à l'égalité des sexes. Le Canada doit également tenir compte de ses engagements nationaux et internationaux en matière de droits de la personne en général lorsqu'il élabore ses politiques et ses programmes, et inviter d'autres ministères à respecter ces engagements.
Contexte gouvernemental
Une des grandes priorités du gouvernement est la Loi fédérale sur l'imputabilité. Le 11 avril 2006, le gouvernement a présenté le projet de loi C-2 intitulé Loi fédérale sur l'imputabilité et publié un plan d'action connexe sur les mesures visant à renforcer l'imputabilité et à accroître la transparence et le suivi des activités gouvernementales. La loi en question vise à ce que le gouvernement du Canada réponde, dans la totalité de ses rôles, aux plus hautes normes d'intégrité, d'efficacité et de responsabilisation. Elle est actuellement étudiée par le Sénat.
Une saine gestion est à la base d'un gouvernement efficace et responsable. Le Cadre de gestion et de responsabilisation fixe les normes de gestion au gouvernement du Canada et il est le fondement de la responsabilité en matière de gestion entre les ministères, le Secrétariat du Conseil du Trésor et l'Agence de gestion des ressources humaines et de la fonction publique. C'est par ce cadre redditionnel que les administrateurs généraux veillent à réunir des conditions de bonne gestion pour produire des résultats avantageux pour les Canadiens. Ce cadre énonce dix principes essentiels de saine gestion assortis d'un jeu d'indicateurs et de mesures liées qui clarifient les attentes et permettent aux ministères de surveiller le rendement.
Contexte ministériel
Les dispositions financières du Ministère touchent les programmes législatifs, les subventions et les contributions, les dépenses de fonctionnement, les ententes de programme avec les provinces et les territoires et les paiements de transfert législatifs. Le Ministère compte trois principales sources de financement : le Trésor public (ressources votées chaque année par le Parlement et financement des programmes législatifs), le Compte d'assurance-emploi et le Régime de pensions du Canada.
En outre, le Ministère doit évoluer à l'intérieur d'une multitude de domaines (recherche, politiques, élaboration de programmes et prestation de services) et assumer une multitude de responsabilités dans les domaines du développement social, du développement du marché du travail, des relations de travail, de l'apprentissage, de la sécurité du revenu, etc.
De plus, le Ministère devra de plus en plus œuvrer dans le contexte de résultats partagés et de partenariats avec les provinces et les territoires, le secteur privé, les collectivités, les syndicats, les Autochtones et d'autres collaborateurs.
Contexte de service
Les Canadiens veulent obtenir un service rapide et commode. Partout dans le monde, la satisfaction des citoyens et la confiance générale dans la capacité du gouvernement d'offrir de meilleurs services est un idéal important. Accenture a fait en 2006 un sondage dont le thème était « le leadership dans le service à la clientèle : établir la confiance ». Le sondage a montré que le Canada est à l'avant-garde de la tendance visant à offrir des services axés sur les citoyens et à transformer la prestation des services. La grande majorité des Canadiens souhaitent être en mesure d'obtenir la plus grande partie des services gouvernementaux par l'intermédiaire d'un seul organisme fédéral et la plupart pensent qu'une telle initiative améliorerait le service.
Contexte parlementaire
RHDSC doit travailler efficacement avec des organes de supervision du Parlement comme les comités parlementaires permanents, le Bureau du vérificateur général, le Commissaire à l'environnement et au développement durable, le Commissaire à la protection de la vie privée, le Commissaire à l'information et la Commission de la fonction publique. De plus, le Secrétariat du Conseil du Trésor, le Bureau du contrôleur général et l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique assurent une supervision interne au gouvernement.
Voici des rapports de la vérificatrice générale et des comités du Parlement qui ont été publiés et qui proposent des recommandations d'une importance particulière pour la direction de RHDSC :
Établissement du contexte
L'analyse des évaluations environnementales et les données sur les risques recueillies tant au Ministère que dans les activités de programme nous ont permis de répertorier trois principaux risques et les difficultés connexes auxquels pourraient se heurter le Ministère dans la réalisation de ses objectifs et de ses engagements pour 2006-2007. Les principaux facteurs de risque sont les suivants :
Ci-après des explications qui donnent un aperçu des risques les plus importants auxquels le Ministère sera confronté pendant l'exercice de planification 2006-2007. Nous avons évalué les risques principaux et déterminés dans quelle mesure le Ministère peut y faire face afin d'éclairer l'établissement des priorités mentionnées dans le présent rapport.
Établissement de relations avec nos partenaires et les intervenants externes
Risque : Notre capacité d'établir et d'entretenir de bonnes relations avec nos partenaires et les intervenants externes afin d'assurer la réalisation dans les délais prévus de notre programme social et économique et le respect de nos engagements.
Le Ministère doit relever le défi d'élaborer des partenariats efficaces pour atteindre ses objectifs, c.-à-d. améliorer la sécurité du revenu, travailler avec les collectivités et faire avancer un programme politique axé sur les compétences et l'apprentissage permanent. À cette fin, il y a de nombreuses responsabilités partagées entre le gouvernement du Canada, les provinces et les territoires, les Autochtones, les autres collectivités et le secteur privé. Comme il est précisé à la section Contexte stratégique, il est essentiel d'établir des partenariats pour que le Ministère obtienne des résultats sociaux et économiques. Étant donné la complexité des relations de gouvernance à de multiples niveaux et comme les intervenants entendent de plus en plus jouer un rôle stratégique dans la prise de décisions, il pourrait nous être plus difficile d'accomplir des progrès suffisants dans l'élaboration de bonnes politiques.
Pour atténuer ce risque, le Ministère maintient des liens étroits avec les spécialistes et les groupes d'intervenants nationaux et traditionnels, mais il élabore aussi des stratégies fédérales-provinciales-territoriales de participation des intervenants pour favoriser l'échange de connaissances, les programmes de collaboration à long terme et les nouvelles possibilités de gouvernance à de multiples niveaux ainsi que de nouveaux partenariats. Il continuera également de tirer parti des liens entre les ministères fédéraux pour faciliter la participation de partenaires. Les priorités et les activités de programme décrites dans le présent rapport sont une illustration des mesures de soutien et de renforcement des initiatives fondées sur des partenariats visant à atteindre nos objectifs et nos résultats stratégiques.
Recrutement et maintien de personnes compétentes et spécialisées
Risque : Notre capacité d'attirer des personnes compétentes et spécialisées, de les maintenir en poste et de les perfectionner, ce qui entravera peut-être à notre capacité de tenir nos engagements et de faire preuve de diligence raisonnable.
L'un des principaux défis que nous devrons relever en 2006-2007, est la création et le renforcement de notre capacité en matière de ressources humaines. Le Ministère reconnaît qu'une bonne gestion et un bon rendement organisationnel dépendent de la capacité de son effectif. Le Ministère s'est engagé à agir comme chef de file du changement et de l'innovation en améliorant les connaissances et les compétences de son personnel, tout en veillant à la qualité de ses politiques, de ses programmes et de ses services.
Il y a une pénurie de personnes compétentes et expérimentées dans plusieurs milieux professionnels spécialisés, comme les ressources humaines, les finances et la vérification interne, et dans certains programmes de spécialisation, comme les relations industrielles et la santé et sécurité au travail. Ces pénuries accentuent le problème de recrutement et de maintien en poste de personnes hautement spécialisées au Ministère.
Ce problème est encore plus complexe depuis la réunification ministérielle en février 2006. Aux premières étapes de l'intégration, l'incertitude entourant les rôles et les responsabilités et le changement organisationnel créent un stress supplémentaire et une lassitude devant le changement. Il se peut que cette vague d'incertitude nuise à notre capacité d'attirer et de garder du personnel compétent.
Afin de réduire ces risques, nous cherchons ardemment à renforcer la gestion des ressources humaines. Une stratégie d'apprentissage panministérielle, actuellement en cours d'élaboration, guidera la mise en œuvre continue de la Loi sur la modernisation de la fonction publique. Les principaux éléments de cette stratégie sont la nouvelle planification intégrée des ressources humaines et des activités, l'établissement de stratégies optimales de gestion des ressources humaines et les perspectives intégrées de formation et d'apprentissage pour les employés.
De plus, nous élaborons actuellement un énoncé clair de la vision et de la mission du Ministère pour tous les employés. Il s'agit d'aider RHDSC à mieux définir son rôle et à clarifier son mandat. Le changement provoqué par l'intégration de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, de Développement social Canada et de Service Canada sera guidé par un plan de transformation qui portera sur le maintien et la mise en œuvre d'un changement culturel et organisationnel efficace et permanent.
Qualité de la gouvernance et de la supervision
Risque : Notre capacité d'exercer une gouvernance et une supervision de qualité sur la gérance des ressources et l'état des contrôles internes dans un milieu de grands changements organisationnels et d'évolution des relations hiérarchiques.
Dans un contexte où les attentes d'imputabilité accrue des programmes et des services gouvernementaux sont élevées, le Ministère doit continuer à atténuer les problèmes liés à l'élaboration d'un bon régime de gouvernance et de supervision. Mentionnons notamment la communication d'une meilleure information sur le rendement en fonction des résultats et l'assurance de la gestion des risques, l'état des contrôles internes et les processus de gouvernance. Puisque le Ministère continue de mettre en œuvre un cadre de gouvernance pour structurer sa relation avec Service Canada, il devrait aussi remplir les exigences de la Politique du Conseil du Trésor en matière de vérification interne et s'inspirer du modèle de « chef de la direction financière » pour renforcer la gestion des finances. Ces nouvelles exigences influeront peut-être sur notre capacité de répondre à la totalité des attentes et des exigences de conformité tant au Ministère que dans l'ensemble du gouvernement.
Plusieurs stratégies nous permettront d'atténuer ce risque. Le renforcement des liens entre l'élaboration de politiques et la conception de programmes, la recherche et les compétences, les résultats des évaluations de programme et les approches de gestion axées sur les résultats, se traduira finalement par de meilleurs résultats pour les Canadiens et une meilleure mesure de ces résultats. L'évaluation du Cadre de contrôle financier et la capacité de supervision financière du Bureau du contrôleur guideront l'élaboration de stratégies visant à atténuer les risques financiers. L'examen ministériel des subventions et des contributions nous permettra d'élaborer des recommandations visant à accroître la souplesse de la prestation des programmes, tout en maintenant l'intégrité des programmes et des activités de subventions et contributions. L'intégrité des programmes, la responsabilisation claire et la gestion financière efficace continueront d'attirer l'attention de la haute direction.
Conclusion
Il est important de renforcer la capacité de RHDSC d'atténuer les risques et les incertitudes pour qu'il puisse élaborer des politiques efficaces et améliorer la prestation des services. De plus, le Ministère continue de renforcer la pratique de la gestion intégrée des risques pour bien gérer les risques stratégiques et opérationnels permanents de la prestation de services à l'intérieur ou par l'intermédiaire de partenariats avec d'autres organismes publics ou privés. Comme le Ministère est à la poursuite de l'excellence, la gestion des risques, y compris la supervision des stratégies d'atténuation, demeure une priorité.
RHDSC a établi des priorités pour 2006-2007 en s'inspirant de l'évaluation de son mandat et en tenant compte des objectifs généraux du gouvernement du Canada et du milieu dans lequel il évolue.
Possibilité pour RHDSC de mettre en œuvre les grandes priorités du gouvernement
Le discours du Trône et le budget de 2006 définissent le programme du gouvernement et réitèrent ses cinq grandes priorités. Parmi celles-ci, le gouvernement a confirmé son engagement à offrir des choix en matière de services de garde d'enfants au Canada.
Le budget de 2006 explique en détail les modalités de la Prestation universelle pour la garde d'enfants, régime prévoyant que les familles canadiennes recevront des prestations de 1 200 $ par année pour chaque enfant de moins de six ans. Toutes les familles ayant de jeunes enfants en bénéficieront, peu importe leur revenu et le type de service de garde qu'elles choisissent.
Dans le budget de 2006, le gouvernement s'est également engagé à créer d'autres places en garderie. RHDSC prépare actuellement une stratégie de consultation des provinces et des territoires, des employeurs, des organismes communautaires sans but lucratif, des parents et de la population canadienne pour éclairer la conception de l'Initiative sur les places en garderie.
Outre le Plan universel pour la garde d'enfants du Canada, le budget de 2006 énonce les principaux engagements du gouvernement ayant une importance pour RHDSC, comme les compétences en milieu de travail et l'apprentissage permanent. Le Ministère a également reçu 18 millions de dollars sur deux ans pour créer l'Agence canadienne d'évaluation et de reconnaissance des titres de compétence étrangers. Quant à la formation par l'apprentissage, RHDSC procédera à la mise en œuvre d'une subvention aux apprentis. Le budget de 2006 prévoit de réduire la contribution des parents au Programme canadien de prêts aux étudiants, d'instituer un crédit d'impôt aux manuels scolaires et d'abolir l'imposition des bourses d'études et d'entretien. Les autres engagements du gouvernement annoncés dans le budget de 2006 qui touchent RHDSC sont les programmes visant à prévenir la criminalité chez les jeunes, ainsi qu'une étude de faisabilité comportant l'examen d'options pour remédier aux problèmes d'emploi et d'activité (sur le marché du travail) des travailleurs âgés.
Les priorités de RHDSC pour 2006-2007 sont résumées dans les tableaux qui suivent.
La réalisation des résultats stratégiques ne dépend pas uniquement du Ministère
Le Ministère ne peut pas atteindre à lui seul ses objectifs, il lui faut des partenaires. Son succès dépend de la participation active d'un grand nombre d'intervenants. Pour que les Canadiens aient accès aux outils leur permettant de participer pleinement au marché du travail et à la société, on a besoin du concours actif d'une multitude de partenaires, et le Ministère doit servir de catalyseur.
RHDSC travaille en collaboration avec ses partenaires des provinces et des territoires, les Autochtones, les organismes bénévoles communautaires, les organismes sans but lucratif et la population canadienne, en s'appuyant sur des relations établies par les forums multilatéraux actuels et sur les relations bilatérales pour remplir ses engagements. Les employeurs et les syndicats jouent également un rôle important dans l'établissement de programmes de formation et d'apprentissage en milieu de travail et dans la création de lieux de travail productifs, stables et sécuritaires. Enfin, les personnes et les choix qu'elles font sont essentiels à la réalisation des objectifs du Ministère.
POLITIQUES ET PROGRAMMES QUI RÉPONDENT AUX BESOINS DES CANADIENS EN MATIÈRE DE CAPITAL HUMAIN ET DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL | |
RECHERCHE EN POLITIQUES ET COMMUNICATIONS |
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PRODUCTIVITÉ ET PARTICIPATION CANADIENNES ACCRUES PAR DES MARCHÉS DU TRAVAIL EFFICIENTS ET INCLUSIFS, DES MILIEUX DE TRAVAIL COMPÉTITIFS ET L'ACCÈS À L'APPRENTISSAGE | |
MARCHÉ DU TRAVAIL |
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COMPÉTENCES EN MILIEU DE TRAVAIL |
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APPRENTISSAGE |
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MILIEUX DE TRAVAIL SÉCURITAIRES, SAINS, ÉQUITABLES, STABLES, PRODUCTIFS, OÙ RÈGNE LA COOPÉRATION, ET NORMES INTERNATIONALES DU TRAVAIL EFFICACES | |
TRAVAIL |
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AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ DU REVENU, ACCÈS AUX POSSIBILITÉS ET MIEUX ÊTRE DES PERSONNES, DES FAMILLES ET DES COLLECTIVITÉS | |
INVESTISSEMENT SOCIAL |
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ENFANTS ET FAMILLES |
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LOGEMENT ET SANS-ABRI |
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AMÉLIORER LES RÉSULTATS DES CANADIENS GRÂCE À L'EXCELLENCE DU SERVICE | |
SERVICES TRANSPARENTS AXÉS SUR LE CITOYEN |
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INTÉGRITÉ |
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GOUVERNEMENT QUI FAVORISE LA COLLABORATION ET LE RÉSEAUTAGE |
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En mettant en place la Loi fédérale sur l'imputabilité, le Ministère s'est engagé à renforcer la responsabilisation
Pour le nouveau gouvernement et le Ministère, il est important d'être responsable. En mettant en place la Loi fédérale sur l'imputabilité et le plan d'action, le gouvernement du Canada prend des mesures précises pour renforcer la responsabilisation et accroître la transparence et la supervision (www.faa-lfi.gc.ca/). L'engagement de RHDSC envers la loi portera principalement sur le renforcement des fonctions de vérification et de responsabilisation, et sur l'examen des subventions et des contributions.
Les autres priorités internes qui renforceront la responsabilisation et accroîtront la transparence et la supervision concernent généralement l'amélioration de la bonne gouvernance, de la gérance financière et de la gestion des ressources humaines.
GOUVERNANCE ET GESTION EFFICACE |
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GÉRANCE FINANCIÈRE |
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GESTION DES RESSOURCES HUMAINES |
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Les services ministériels jouent un rôle essentiel pour la réalisation des priorités et des résultats de RHDSC
Les services ministériels jouent un rôle essentiel pour la réalisation des priorités et des résultats stratégiques et veillent à ce que les exigences des Canadiens et du Parlement soient respectées. Les services ministériels de RHDSC, c.-à-d. les ressources humaines, les services ministériels, la fonction de contrôleur, les services juridiques, les systèmes et la gestion ministérielle, ont tous des priorités intégrées aux résultats stratégiques généraux du Ministère, et apportent une contribution essentielle à l'efficacité générale du Ministère et à sa capacité de remplir son mandat.
Il est essentiel que le Ministère s'engage à assurer l'excellence de la correspondance ministérielle et des services parlementaires, des services aux bureaux des ministres, du secrétaire parlementaire et des sous-ministres. RHDSC doit notamment soutenir les principales priorités décrites dans le budget fédéral de 2006, notamment la Prestation universelle pour la garde d'enfants, l'Initiative sur les places en garderie, les initiatives d'apprentissage, l'Agence de reconnaissance des titres de compétence étrangers, et les initiatives concernant l'apprentissage et les études postsecondaires.
Nous nous sommes engagés à garantir en permanence un milieu de travail juste, habilitant, sain et sécuritaire. En mettant en œuvre la Loi sur la modernisation de la fonction publique, nous voulons poursuivre la formation et le soutien des gestionnaires, des employés et du personnel et maintenir les communications avec eux. RHDSC appuie les gestionnaires de tous les niveaux de l'organisation en vue de s'acquitter des responsabilités qui lui ont été déléguées dans le cadre de la modernisation de la fonction publique, et de ses responsabilités comme les décrit le Cadre de responsabilisation de gestion.
Les services ministériels joueront un rôle essentiel dans le soutien de l'intégration ministérielle par la prestation de services de gestion et l'application de stratégies efficaces dans des domaines comme les ressources humaines, l'informatique, la gestion de l'information et les services administratifs.
L'intégration des processus ministériels de prise de décisions continuera de s'améliorer. Ainsi, les gestionnaires, par l'intégration efficace d'éléments comme la planification stratégique et la gestion du rendement, la planification opérationnelle et ministérielle, l'affectation des ressources, les ressources humaines, la planification des finances et des systèmes, la mesure du rendement, la vérification, la gestion des risques et l'évaluation, sont en mesure de faire les meilleurs choix en matière d'utilisation de ressources et de soutien des efforts globaux visant à améliorer la gestion des dépenses au gouvernement.
Grâce à d'excellentes pratiques de gestion et de formation et d'outils supérieurs d'apprentissage, RHDSC constituera une organisation de chefs de file ayant la capacité d'assurer la compétence de son effectif. Nous continuerons de promouvoir l'utilisation des deux langues officielles en milieu de travail, et nous travaillerons à la réalisation des objectifs de diversité de notre effectif par une stratégie sur la diversité.
Dans la mise en œuvre de la nouvelle politique d'apprentissage dans la fonction publique et des programmes de perfectionnement ciblés pour les milieux professionnels spécialisés, nous continuerons de veiller à ce que notre effectif soit productif et axé sur des principes, et à ce qu'il contribue au maintien de la capacité stratégique du Ministère.
RHDSC élaborera et mettra en œuvre un modèle de prestation des services axé sur la clientèle pour les ressources humaines. Il s'agit d'adopter une approche globale pour tous les aspects de la gestion des ressources humaines, la prestation des services et la responsabilisation, de façon à contribuer à l'atteinte des résultats stratégiques du Ministère. De plus, la planification des ressources humaines sera pleinement liée à la planification opérationnelle, puisqu'on se servira des outils d'intégration conçus à l'intention des planificateurs stratégiques, des ressources humaines et des gestionnaires. Ces stratégies permettront aux gestionnaires et aux employés de s'adapter plus facilement aux changements organisationnels et à l'évolution des programmes, notamment à l'intégration de RHDSC.
RHDSC lancera des initiatives visant favoriser le leadership et l'apprentissage et à établir un environnement créateur pour les employés. Il verra notamment à donner suite aux projets proposés par des employés dans le cadre du Fonds pour la créativité et il fera l'évaluation du Centre de garde Place Vanier.
Enfin, RHDSC tâchera de mettre au point les structures de gouvernance avec Service Canada relativement à la prestation de services transactionnels pour les ressources humaines, l'informatique et l'administration. L'un des principaux aspects de ce travail sera l'élaboration de calendriers de services dans chacun de ces domaines. Ces ententes seront elles-mêmes régies par des tableaux qui définiront clairement les responsabilités et les activités en cours dans un grand nombre de domaines de service. L'élaboration de relations solides sera un facteur crucial pour que les services transactionnels partagés répondent aux besoins ministériels de RHDSC et favorisent la réalisation des résultats stratégiques du Ministère.
RHDSC s'engage à mesurer son rendement, à gérer en se fondant sur des résultats et à rendre compte de sa progression. À cette fin, il a établi un cadre de mesure du rendement qui lui permet de comprendre son milieu organisationnel, de définir clairement ses attentes en matière de rendement, de suivre son évolution par des mesures et d'apporter les correctifs nécessaires. Le cadre de mesure du rendement offre au Parlement et aux Canadiens des renseignements pour évaluer la progression du Ministère dans l'obtention des résultats escomptés.
Ce cadre définit trois types d'indicateurs : les indicateurs contextuels, les indicateurs de résultats stratégiques et les indicateurs de programme.
Les indicateurs contextuels décrivent l'environnement dans lequel évolue le Ministère en fonction des grandes tendances de la société, de l'économie et du marché du travail, notamment la croissance démographique et le produit intérieur brut par habitant. Les indicateurs contextuels orientent l'élaboration des politiques, des priorités et des plans ministériels en permettant au Ministère d'évaluer la pertinence des programmes existants, ainsi que la nécessité de nouveaux programmes.
Les indicateurs de résultats stratégiques reflètent les résultats optimaux que le Ministère cherche à obtenir pour produire un effet à moyen et à long terme. Il faut savoir que, si les résultats stratégiques demeurent à l'intérieur de la sphère d'influence de RHDSC, le Ministère n'est pas le seul à contribuer à leur réalisation. Les autres gouvernements, les autres ministères fédéraux et les principaux intervenants et collaborateurs, ainsi que chacun des Canadiens, jouent un rôle important pour contribuer à la réalisation de ces objectifs. Par exemple, le pourcentage d'adultes actifs qui ont pris part à la formation spécifique à l'emploi ne s'explique pas seulement par l'influence des programmes de compétences en milieu de travail, mais il subit également l'effet des décisions de chaque employeur et de chaque salarié, des associations patronales et syndicales et des autres niveaux de gouvernement.
Les indicateurs de programme concernent plus directement les programmes offerts par le Ministère. Ces indicateurs facilitent l'établissement d'objectifs ou de cibles pour les programmes du Ministère et le suivi des résultats. La plupart de ces indicateurs sont des mesures sur lesquelles le Ministère exerce un contrôle considérable. Les indicateurs de programme peuvent être de nature opérationnelle et liés aux résultats produits par le Ministère. Il s'agit de la satisfaction de la clientèle, de l'accès aux programmes et de leur portée, ainsi que des mesures de l'incidence ou des résultats que le programme a permis d'obtenir.
L'évolution positive des indicateurs de programme doit être considérée comme une condition nécessaire, mais non suffisante, à l'amélioration des résultats stratégiques. En effet, le Ministère reconnaît que les indicateurs de rendement ne sont qu'une partie d'un cadre de mesure du rendement complet. Les évaluations de programme périodiques et approfondies peuvent également constituer d'importantes sources d'information sur l'efficacité des programmes de RHDSC.
RHDSC continuera de travailler au renforcement des indicateurs de rendement en s'appuyant sur les résultats des recherches et des évaluations. Par ses efforts permanents d'évaluation de programmes et d'examen systématique, le Ministère évaluera la pertinence et la validité des indicateurs de rendement dans la mesure où ils se rapportent à la réalisation des résultats attendus pour les Canadiens.
Les indicateurs de service se rapportent à la qualité, à la rapidité et à la quantité des services offerts aux Canadiens.
Le site Web du Ministère (http://www.rhdsc.gc.ca) contient un document complémentaire où l'on donne des explications détaillées sur les indicateurs de rendement de RHDSC selon les résultats stratégiques et les sources de données.
Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage | |||||||||||||||||||
INDICATEURS DE PROGRAMME (MARCHÉ DU TRAVAIL) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Accès | |||||||||||||||||||
Pourcentage de chômeurs admissibles aux prestations ordinaires du Régime d'assurance-emploi | Résultat 2004 80,4 % | ||||||||||||||||||
Taux de participation des groupes désignés (en autodéclaration) et des travailleurs âgés aux régimes de prestations d'emploi et de mesures de soutien (PEMS) |
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Pertinence | |||||||||||||||||||
Proportion des droits à prestations ordinaires exercés par les prestataires du Régime d'assurance-emploi (%) | (2003-2004) 60.9 % | ||||||||||||||||||
Proportion des droits à prestations de maternité et prestations parentales exercés par les prestataires du Régime d'assurance-emploi | (2004-2005) 92 % | ||||||||||||||||||
Efficience du marché du travail | |||||||||||||||||||
Nombre de jeunes qui retournent aux études ou trouvent un emploi à la suite d'une intervention de programme d'emploi dans le cadre de la Stratégie emploi jeunesse et proportion du nombre total de plans d'action menés à bien que représentent ces clients | 7 4008 | ||||||||||||||||||
Nombre d'Autochtones qui retournent aux études ou trouvent un emploi après une intervention de programme d'emploi dans le cadre de la Stratégie de développement des ressources humaines autochtones et proportion du nombre total de plans d'action menés à bien que représentent ces clients | 20 5009 | ||||||||||||||||||
Nombre de clients devenus salariés ou travailleurs indépendants après une intervention de programme d'emploi et proportion du nombre total de plans d'action menés à bien que représentent ces clients | 220 000 Proportion : résultats réels à présenter. |
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INDICATEURS DE RENDEMENT DE PROGRAMME (COMPÉTENCES EN MILIEU DE TRAVAIL) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Nombre de nouveaux apprentis inscrits à un programme d'apprentissage | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Augmentation du nombre de gens de métier qui sont tout à fait mobiles sur le territoire canadien grâce au programme du sceau rouge | 15 000 | ||||||||||||||||||
Nombre d'outils et de procédés mis en place en vue de la vérification et de la reconnaissance des titres de compétence et de l'expérience acquis par les professionnels formés à l'étranger | 85 | ||||||||||||||||||
INDICATEURS DE PROGRAMME (APPRENTISSAGE) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Taux de défaut de remboursement des prêts sur trois ans (prêts directs seulement pour 2006-2007) | 26 %10 | ||||||||||||||||||
Nombre de Canadiens ayant jamais reçu la Subvention canadienne pour l'épargne-études et fréquentant un établissement postsecondaire dans l'exercice en cours | 192 000 | ||||||||||||||||||
Pourcentage de Canadiens de moins de 18 ans ayant jamais reçu la Subvention canadienne pour l'épargne-études | 34% | ||||||||||||||||||
Pourcentage d'enfants admissibles au Bon d'études canadien et inscrits à un régime enregistré d'épargne-études | 22% | ||||||||||||||||||
INDICATEURS DE SERVICE | |||||||||||||||||||
Satisfaction des clients à l'égard de la qualité générale des services assurés par le Programme canadien de prêts aux étudiants | 76% | ||||||||||||||||||
Satisfaction des clients (fournisseurs de régimes enregistrés d'épargne-études) à l'égard de la qualité générale des services assurés par le Programme canadien pour l'épargne-études | 88% | ||||||||||||||||||
Milieux de travail sécuritaires, sains, équitables, stables, productifs, où règne la coopération, et normes internationales du travail efficaces | |||||||||||||||||||
INDICATEURS DE PROGRAMME (TRAVAIL) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Pourcentage de conflits de négociation collective réglés en vertu de la Partie I (relations industrielles) du Code canadien du travail sans arrêt de travail | 90% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de plaintes pour congédiement injuste réglées par les inspecteurs (partie III du Code canadien du travail) | 75% | ||||||||||||||||||
Taux de fréquence des accidents invalidants (TFAI) mesurant l'évolution d'année en année de la proportion de blessures et de maladies avec perte de temps et de décès dans les industries relevant de la compétence fédérale | Résultats réels à présenter | ||||||||||||||||||
Pourcentage de fonds reçus par rapport aux fonds dus en règlement de plaintes relevant de la partie III (Normes du travail) du Code canadien du travail (les plaintes pour congédiement injuste sont exclues) | 75% | ||||||||||||||||||
INDICATEURS DE SERVICE | |||||||||||||||||||
Satisfaction du client à l'égard de la qualité des données de la Direction de l'information sur les milieux de travail | 80% | ||||||||||||||||||
Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités | |||||||||||||||||||
INDICATEURS DE PROGRAMME (INVESTISSEMENT SOCIAL) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Proportion des participants qui cotisent ou sont admissibles au Programme de prestations d'invalidité de ce régime | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Nombre de prestataires du Programme de prestations d'invalidité du RPC qui indiquent retourner au travail et ne plus toucher de prestations; proportion de ce groupe de clients qui n'a pas touché de prestations pendant six mois et plus | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Nombre de partenariats établis qui renseignent le public sur les régimes SV-RPC | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Ententes relatives au marché du travail pour les personnes handicapées (EMTPH)11 | |||||||||||||||||||
Nombre de participants des programmes et services relevant des EMTPH | 199 812 | ||||||||||||||||||
Nombre et pourcentage de participants à un programme ou à un service relevant des EMTPH par province s'il s'agit d'une intervention ayant des points de départ et d'arrivée bien précis | 76 311 (38 %) | ||||||||||||||||||
Nombre et pourcentage de participants qui ont obtenu ou maintenu un emploi grâce à un programme ou un service de soutien qui relève des EMTPH | 43 680 (22 %) | ||||||||||||||||||
Fonds d'intégration pour les personnes handicapées (FI)12 | |||||||||||||||||||
Nombre de clients servis | 5 539 | ||||||||||||||||||
Nombre et pourcentage de clients ayant obtenu un emploi | 1 711 (31 %) | ||||||||||||||||||
Nombre et pourcentage de clients ayant accru leur employabilité | 2 198 (40 %) | ||||||||||||||||||
Nombre et pourcentage de clients ayant cherché des cours de perfectionnement (retour aux études) | 242 (4 %) | ||||||||||||||||||
Programme de partenariats pour le développement social | |||||||||||||||||||
Création et diffusion du savoir en vue de répondre aux besoins des citoyens en développement social | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Initiative Comprendre la petite enfance | |||||||||||||||||||
Nombre de collectivités ayant répondu chaque année à la demande de propositions | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Programme Nouveaux horizons pour les aînés | |||||||||||||||||||
Nombre de personnes âgées menant des activités relevant des projets financés et/ou participant à de telles activités au sein de la collectivité | Nouvelle mesure | ||||||||||||||||||
Programme de partenariats pour le développement social, Bureau de la condition des personnes handicapées | |||||||||||||||||||
Nombre de projets (accords de contributions) financés | 46 | ||||||||||||||||||
INDICATEURS DE PROGRAMME (ENFANTS ET FAMILLES) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Incidence de la faiblesse du revenu - évolution du nombre et de la proportion de familles et d'enfants qui, dans une année, restent en deçà du SFR après impôt à cause de la Prestation nationale pour enfants | Données réelles à présenter | ||||||||||||||||||
Degré de faiblesse du revenu - évolution du montant global de revenu dont auraient besoin dans une année les familles à faible revenu pour atteindre le SFR après impôt à cause de la Prestation nationale pour enfants | Données réelles à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre d'enfants de moins de six ans à l'égard de qui les parents reçoivent la Prestation universelle pour la garde d'enfants | 95 % de tous les enfants de moins de six ans13 | ||||||||||||||||||
INDICATEURS DE PROGRAMME (LOGEMENT ET SANS-ABRI) | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Pourcentage d'investissements allant au continuum des mesures de soutien et des services en fonction des priorités arrêtées par la collectivité | Somme investie au moins aux trois quarts dans la réalisation des priorités communautaires | ||||||||||||||||||
Rapport entre l'ensemble des investissements dans le cadre de l'Initiative nationale pour les sans-abri, d'une part, et le financement par type de partenaires dans chaque province ou territoire en 2003-2007, d'autre part | 1 à 1,5 | ||||||||||||||||||
Augmentation des sources accessibles d'information ou de données sur l'itinérance | Données sur la réception des données ou de l'information | ||||||||||||||||||
Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service | |||||||||||||||||||
INDICATEURS DE SERVICE | OBJECTIF 2006-2007 | ||||||||||||||||||
Augmentation du nombre de points de prestation de services à Service Canada (il y en avait 320 en mars 2005) | 533 | ||||||||||||||||||
Disponibilité d'Internet 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 - renseignements et opérations (en mars 2005, seul le volet de l'information était accessible en ligne) | 95% | ||||||||||||||||||
Pourcentage d'appels auxquels un agent a répondu dans les 180 secondes | 95% | ||||||||||||||||||
Prolongation des heures d'activité des centres de Service Canada (0 en mars 2005) | 60 | ||||||||||||||||||
Pourcentage de disponibilité du Système de réponse vocale interactive | 95% | ||||||||||||||||||
Maintien ou réduction du nombre de plaintes en matière de langues officielles | Résultats réels | ||||||||||||||||||
Établissement de points de prestation de services à l'intention des communautés minoritaires de langue officielle (0 en mars 2005) | 17 | ||||||||||||||||||
Prestation de services dans des langues autres que le français et l'anglais (0 en mars 2005) | 10 | ||||||||||||||||||
Disponibilité de formules en ligne sous des formes accessibles aux personnes handicapées (0 en mars 2005) | 10 | ||||||||||||||||||
Pourcentage d'avis produits dans les sept jours suivant la réception des demandes (0 en mars 2005) | 80% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de paiements d'assurance-emploi produits dans les 28 jours suivant la déclaration | 80% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de passeports délivrés par Passeport Canada dans les vingt jours ouvrables suivant la réception de la demande de Service Canada, sans compter le délai de traitement par la poste. | 90% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de premiers paiements à la retraite du Régime de pensions du Canada qui sont produits dans le mois suivant l'admission aux prestations | 85% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de premiers paiements de Sécurité de la vieillesse qui sont produits dans les 30 jours suivant l'admission aux prestations | 90% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de permis de navigation de plaisance délivrés en une visite (service non assuré en mars 2005) | 90% | ||||||||||||||||||
Pourcentage de numéros d'assurance sociale attribués en une visite (service non assuré en mars 2005) | 90% | ||||||||||||||||||
Maintien ou augmentation de la satisfaction des clients | Résultat réel | ||||||||||||||||||
MESURES SUPPLÉMENTAIRES | |||||||||||||||||||
Utilisation du Web | Volume réel | ||||||||||||||||||
Utilisation du téléphone - appels aux agents | Volume réel | ||||||||||||||||||
Utilisation du téléphone - appels par le Système de réponse vocale interactive | Volume réel | ||||||||||||||||||
Visites dans les centres de Service Canada | Réponse vocale interactive | ||||||||||||||||||
Taux d'exactitude des paiements d'assurance-emploi | 95% | ||||||||||||||||||
Rapidité du service en appel (Régime d'assurance-emploi) | |||||||||||||||||||
- Conseil arbitral (30 jours) | 90% | ||||||||||||||||||
- Juge-arbitre (60 jours) | 100% | ||||||||||||||||||
Nombre de clients servis par les programmes d'emploi | 675 000 | ||||||||||||||||||
Augmentation annuelle du nombre de demandeurs d'emploi au Guichet emplois | 5% | ||||||||||||||||||
Augmentation annuelle du nombre de postes vacants annoncés au Guichet emplois | 5% | ||||||||||||||||||
Satisfaction des clients à l'égard des produits et des services d'information sur le marché du travail - utilité aux fins de la recherche d'emploi | Résultat réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de demandes de passeport traitées | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de demandes traitées de permis de navigation de plaisance | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de demandes de NAS reçues | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de demandes au RPC | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de demandes au Régime d'assurance-emploi | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de demandes à la Sécurité de la vieillesse | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Nombre de nouveaux services offerts | Volume réel à présenter | ||||||||||||||||||
Gestion ministérielle - Ressources humaines et langues officielles | |||||||||||||||||||
OBJECTIF 2006-2007 | |||||||||||||||||||
Équité en matière d'emploi | |||||||||||||||||||
Représentation des membres de minorités visibles | 9,4 % | ||||||||||||||||||
Représentation des Autochtones | 3,0 % | ||||||||||||||||||
Représentation des personnes handicapées | 3,6 % | ||||||||||||||||||
Représentation des femmes | 60,1 % | ||||||||||||||||||
Plaintes en matière de langues officielles | |||||||||||||||||||
Langue du travail | Résultat réel à présenter | ||||||||||||||||||
Langue de service au public | Résultat réel à présenter |
Dans cette section, nous décrirons les plans et les priorités de RHDSC par résultat stratégique. Nous présenterons aussi une courte description des sous-activités importantes (initiatives, programmes et services) qui contribuent à la réalisation des priorités en question, ainsi que des données sur les ressources financières et humaines pour les trois prochaines années.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE
POLITIQUES ET PROGRAMMES QUI RÉPONDENT AUX BESOINS DES CANADIENS EN MATIÈRE DE CAPITAL HUMAIN ET DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL
PROGRAMME D'ACTIVITÉ : RECHERCHE EN POLITIQUES ET EN COMMUNICATIONS
RHDSC entend créer une base complète et intégrée de connaissances qui éclaireront l'action gouvernementale en vue de bien répondre aux besoins des citoyens. Ce fonds d'information comporte ce qui suit : élaboration et gestion stratégique des fonds nationaux essentiels en données, analyse des tendances marquantes, recherche sur les questions nouvelles et les meilleures stratégies de mise en valeur des ressources humaines et de développement social et évaluation des grands programmes ministériels. Nous cherchons à échanger de l'information et à nouer des partenariats constructifs avec les groupes qui mènent des activités semblables ou élaborent des politiques et des programmes qui touchent le mandat du Ministère. En complément de ces échanges, nous exploitons les possibilités de rétroaction et de dialogue féconds avec les citoyens, les entreprises et les familles.
Au cours de la prochaine année, le Ministère aspirera à l'excellence organisationnelle dans la création, la gestion, l'échange et l'utilisation du savoir sur les questions de ressources humaines et de développement social grâce à une Initiative de gestion du savoir. Des activités de planification et de gestion des connaissances à caractère prospectif mettront RHDSC dans une position stratégique comme chef de file de la création, de l'échange et de l'exploitation d'un savoir et d'une information à l'échelle canadienne à tous les niveaux. Nous contribuons ainsi à une prise de décisions éclairées, faciliterons la collaboration et les partenariats, coordonnerons les activités des principaux intervenants et conférerons plus d'efficacité aux politiques et aux programmes.
RHDSC sait qu'il se doit d'expliquer aux citoyens comment leurs vues ont été prises en compte. La conception et l'application d'un plan ministériel de participation publique contribueront aux efforts constants du Ministère en vue de promouvoir et de faciliter la participation et la sensibilisation de la population dans tout ce qui est élaboration et exécution des programmes et en vue aussi de maintenir des relations de transparence et d'interaction avec le public canadien.
Le travail que fait RHDSC avec les autres ministères fédéraux sur les politiques horizontales est essentiel au mieux-être social des Canadiens. Le Ministère se dotera d'une nouvelle orientation stratégique pour l'analyse des rapports hommes-femmes et de la diversité dans la mise en place des politiques et des programmes et il continuera son travail horizontal pour l'établissement sur cinq ans d'une stratégie fédérale d'égalité des sexes. Il continuera aussi à collaborer avec le secteur communautaire sans but lucratif et les ministères fédéraux à la promotion du dialogue, de la coopération et de l'innovation. Ajoutons que RHDSC compte parmi les ministères fédéraux qui, avec le Secrétariat fédéral aux Jeux olympiques et paralympiques de 2010, les partenaires hôtes, les autres paliers de gouvernement et la société civile, font la promotion de ces activités et plus particulièrement de la participation des peuples autochtones aux jeux et à ce qui les entoure.
Priorité : Promouvoir les principales politiques de ressources humaines et de développement social du gouvernement du Canada. |
Plans
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Priorité : Élaborer et mettre en œuvre les principaux cadres et stratégies du Ministère. |
Plans
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Priorité : Faire avancer l'acquisition de connaissances pour contribuer à une prise de décisions éclairées. |
Plans
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RECHERCHE EN POLITIQUES ET COMMUNICATIONS :
PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programme visant la recherche en politiques et communications assure un leadership stratégique en mettant l'accent sur les partenariats nationaux et internationaux qui favorisent l'élaboration de programmes et de politiques assortis de fonctions de vérification, d'évaluation et de recherche. Elle contribue aussi, par la planification et les communications, à la réalisation des objectifs stratégiques et opérationnels du Ministère.
Politique stratégique : Il s'agit avant tout pour le Ministère de relever les défis en matière de développement social et de capital humain qui se présentent aux Canadiens en trouvant des solutions stratégiques innovatrices. Pour donner suite aux engagements pris par le gouvernement dans ce domaine des ressources humaines et du développement social, le Ministère se dote de cadres et de stratégies de base sur le plan des politiques. Ces cadres et stratégies permettent aussi de reconnaître les enjeux nouveaux pour les Canadiens.
Savoir, analyse, vérification et évaluation : Les activités de gestion du savoir, de vérification et d'évaluation favorisent la reddition de comptes, l'adoption de politiques et de programmes innovateurs et répondant aux besoins et les décisions fondées sur des données probantes par les gouvernements, les organismes publics, les entreprises, les collectivités, les familles et les citoyens.
Affaires publiques et participation : Le Ministère organise des activités de mobilisation-participation en vue d'élaborer des politiques et des programmes améliorés en sollicitant les vues des Canadiens et en enrichissant le savoir et la recherche.
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Ancien RHDCC - Soutien aux politiques et aux programmes | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 120,1 | 107,7 | 106,8 |
Ancien DSC - Politique de développement social et innovation | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 67,3 | 70,7 | 70,7 |
Total | 187,4 | 178,4 | 177,5 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 936 | 898 | 894 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada - Soutien aux politiques et aux programmes | |||
Politique stratégique et planification | 43,7 | 42,0 | 41,9 |
Communications et services ministériels | 44,5 | 37,1 | 37,1 |
Répartition des services ministériels a | 37,1 | 33,9 | 33,8 |
Autres | (5,2) | (5,3) | (6,0) |
Sous-total | 120,1 | 107,7 | 106,8 |
Développement Social Canada - Politique de développement social et innovation | |||
Politique de développement social et innovation | 61,7 | 65,4 | 65,4 |
Répartition des services ministériels a | 5,6 | 5,3 | 5,3 |
Total partiel | 67,3 | 70,7 | 70,7 |
Total | 187,4 | 178,4 | 177,5 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 936 | 898 | 894 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque résultat stratégique. |
RÉSULTAT STRATÉGIQUE
PRODUCTIVITÉ ET PARTICIPATION CANADIENNES ACCRUES PAR DES MARCHÉ DU TRAVAIL EFFICIENTS ET INCLUSIFS, DES MILIEUX DE TRAVAIL COMPÉTITIFS ET L'ACCÈS À L'APPRENTISSAGE
Le vieillissement de la population active au Canada engendre des défis inévitables. La prospérité de notre pays aujourd'hui et demain tient à une croissance forte et soutenue de la productivité et à l'accroissement de l'activité. RHDSC dispose d'importants programmes essentiels à la double progression de la productivité et de l'activité dans les secteurs suivants : marché du travail, compétences en milieu de travail et apprentissage.
Le marché du travail exigera de plus en plus de travailleurs mieux scolarisés et qualifiés. Une main-d'œuvre hautement qualifiée est essentielle à l'accroissement de la productivité et au maintien d'une forte croissance économique. Les programmes de compétences en milieu de travail regroupent une grande diversité d'initiatives dictées par le pressant besoin de trouver des réponses novatrices aux problèmes de compétences. Les programmes d'apprentissage facilitent l'accès à l'éducation postsecondaire et à la formation professionnelle et sensibilisent à l'importance de l'apprentissage continu. Ensemble, les mesures prises dans ces secteurs d'activité visent à établir et à élargir la source nationale de compétences et à garantir la main-d'œuvre à long terme. En complément, il y a des initiatives qui, dans le cadre du programme Marché du travail, facilitent l'élimination des obstacles à l'emploi et garantissent que les taux d'activité (sur le marché du travail) seront optimaux aujourd'hui comme demain.
Voici une description des priorités et des plans qui intéressent les secteurs de programme Marché du travail, Compétences en milieu de travail et Apprentissage.
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : MARCHÉ DU TRAVAIL
Pour obtenir ce résultat stratégique, le Ministère continuera à offrir un revenu d'appoint temporaire aux chômeurs admissibles afin de contribuer à la stabilité de l'économie, au bien-être des personnes et l'assouplissement du marché du travail pour qu'il s'adapte à l'évolution de la conjoncture économique.
Le Ministère cherche avec les provinces, les territoires et d'autres partenaires à favoriser l'atteinte des objectifs que sont une meilleure intégration systémique du marché du travail au Canada et la disponibilité des bons outils pour répondre aux besoins du marché du travail actuel. Il redoublera d'efforts dans des domaines comme la participation des Autochtones, les jeunes à risque, les travailleurs âgés ayant perdu leur emploi afin d'atteindre ses objectifs et de favoriser des gains d'efficience sur le marché du travail afin que la quantité et la qualité de la main-d'œuvre répondent effectivement à la demande et afin d'assurer l'inclusivité de la population active par l'élimination des obstacles et l'amélioration des possibilités pour l'acquisition de compétences par les Canadiens.
Grâce aux ententes sur le développement du marché du travail conclues avec les provinces et les territoires, les programmes et les services d'emploi permettent aux Canadiens de se préparer à l'emploi, de trouver un emploi et de le garder. Des stratégies où sont ciblés les Autochtones et les jeunes complètent le programme d'assurance-emploi. Le Ministère adaptera ces programmes et ces politiques pour qu'ils conviennent constamment aux besoins de la main-d'œuvre.
RHDSC continue à surveiller et à évaluer ses programmes et ses politiques en mettant l'accent sur le lien à établir entre cette évaluation et une meilleure mesure du rendement, une gestion axée sur les résultats et, en fin de compte, l'amélioration des résultats obtenus par les Canadiens.
RHDSC gère quatre initiatives horizontales14 : Stratégie de développement des ressources humaines autochtones, Programme de partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones, Stratégie emploi jeunesse et Ententes sur le développement du marché du travail. Les partenariats établis avec les provinces et les territoires, des groupes tiers représentatifs, les intervenants du marché du travail et le secteur privé sont essentiels à l'obtention des résultats recherchés.
En 2006-2007, il nous faudra veiller principalement à ce que les programmes d'emploi tiennent compte de la conjoncture et travailler de près et avec plus d'efficacité avec les provinces, les territoires, les groupes autochtones et les autres partenaires.
INDICATEURS | NIVEAU ACTUEL | |
Pourcentage de chômeurs à la recherche d'un emploi pendant une année et plus (52 semaines et plus). | 2005 | 9,2 % |
Pourcentage de jeunes (de 15 à 24 ans) qui ne sont ni actifs ni aux études*. | 2005 | 8,9 % |
Emploi involontaire à temps partiel en proportion de tout l'emploi à temps partiel. | 2005 | 25,6 % |
Rapport entre le nombre de prestataires ordinaires d'assurance-emploi et le nombre de chômeurs. | 2004 | 43,6 % |
(2003, révision à 43,5 %) | ||
Taux de chômage selon les groupes désignés. | Femmes | 7,2 % |
Personnes handicapées | 10,7 % | |
Autochtones | 19,1 % | |
Membres de minorités visibles | 9,5 % | |
Travailleurs âgés | 6,0 % | |
* Les données du Recensement de 2001 visent la population active de 15 ans et plus en chômage. |
Priorité : Travailler avec les provinces, les territoires et les intervenants et veiller à ce que les programmes du marché du travail soient cohérents, complets et souples. |
Plans :
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Priorité : Donner des conseils sur le soutien du revenu offert par l'assurance-emploi pour veiller à ce qu'il demeure bien adapté aux besoins de l'économie et de la main-d'œuvre du pays. |
Plans :
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Priorité : Créer plus de partenariats efficaces pour améliorer les résultats des Autochtones sur le marché du travail. |
Plans :
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Priorité : Élaborer des approches de réduction des obstacles et aider les Canadiens vulnérables, comme les jeunes à risque, les personnes handicapées et les travailleurs âgés, à participer au marché du travail. |
Plans :
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Résultat stratégique | Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage |
Priorités 2006-2007 |
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Résultats prévus de l'activité de programmes |
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Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 16 504,5 M$ ETP : 13 377 |
MARCHÉ DU TRAVAIL : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programmes Marché du travail comprend les programmes et les services d'assurance-emploi et d'emploi.
L'assurance-emploi favorise le bien-être individuel et la stabilité économique et facilite la transition sur le marché du travail en procurant une aide financière temporaire aux chômeurs admissibles pendant qu'ils cherchent du travail ou améliorent leurs compétences. Les personnes qui doivent s'absenter du travail pour cause de maladie, en raison d'une grossesse ou pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté, de même que celles qui doivent prodiguer des soins à un membre de leur famille qui est gravement malade et qui risque fortement de mourir, peuvent aussi bénéficier de l'assurance-emploi. Les chômeurs ont droit aux mesures de soutien temporaire de leur revenu selon la Partie I de la Loi sur l'assurance-emploi.
Les programmes et services d'emploi permettent aux Canadiens, notamment aux adultes en chômage et aux groupes qui se heurtent à des obstacles à l'emploi comme les jeunes, les travailleurs âgés ayant perdu leur emploi et les Autochtones, d'acquérir des compétences, de maintenir ou d'améliorer leur emploi et leur revenu et de mieux s'adapter à l'évolution du marché du travail. Ce sont des programmes et des services qui renforcent l'activité des Canadiens sur un marché du travail dynamique. Ils sont financés par le Trésor et grâce aux dispositions de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi.
Prestations de revenu du Régime d'assurance-emploi : Ce programme procure une aide financière temporaire aux personnes sans emploi (y compris les pêcheurs indépendants) pendant qu'elles cherchent du travail ou qu'elles partagent un emploi, ainsi qu'aux personnes qui doivent s'absenter temporairement du travail pour cause de maladie, en raison d'une grossesse et de la naissance d'un enfant, pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté, ou pour prodiguer des soins à un membre de leur famille gravement malade qui risque fortement de mourir. Par une entente conclue avec le gouvernement canadien en janvier 2006, la province de Québec verse ses propres prestations de maternité et d'assurance parentale à sa population plutôt que par le Régime d'assurance-emploi.
Prestations d'emploi et mesures de soutien (PEMS) et Ententes sur le développement du marché du travail (EDMT) : La partie II de la Loi sur l'assurance-emploi autorise l'élaboration et l'exécution de PEMS qui aident les participants en chômage à se préparer à l'emploi, à trouver du travail et à le garder. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/sc.shtml
Dans le cadre de la Loi sur l'assurance-emploi, des EDMT ont été conclues avec l'ensemble des provinces et des territoires. Une entente récemment conclue avec l'Ontario entrera en vigueur le 1er janvier 2007. Huit de ces accords ont pris la forme d'une entente de transfert selon laquelle six provinces et deux territoires ont pris en charge l'élaboration et la mise en œuvre de programmes et de services provinciaux et territoriaux analogues aux PEMS. RHDSC et Service Canada conçoivent et appliquent les PEMS conjointement avec quatre provinces et un territoire en vertu d'EDMT cogérées. Des programmes pancanadiens gérés par RHDSC visent la prise en charge, dans les dossiers relatifs au marché du travail, de questions et de priorités qui sont de portée nationale ou multirégionale. Composer l'adresse : http://www.rhdcc.gc.ca/fr/dgpe/dis/cia/subventions/pems/article63.shtml
Stratégie de développement des ressources humaines autochtones (SDRHA) : La SDRHA a pour objet d'aider les Autochtones à se préparer au marché du travail, à obtenir un emploi et à le conserver, ainsi qu'à renforcer leurs capacités en matière de développement des ressources humaines. Elle s'applique par 80 ententes correspondantes avec les intéressés partout au pays. On y retrouve en majeure partie les programmes que destine RHDSC aux Autochtones. Composer l'adresse http://www17.hrdc-drhc.gc.ca/AHRDSInternet/general/public/HomePage1-fra.asp
Partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones (PCEA) : Ce complément à la SDRHA est un programme qui, sous une direction nationale, vise à favoriser la collaboration entre les groupes autochtones, le secteur privé et les gouvernements provinciaux et territoriaux. Il a pour objet d'assurer des emplois viables aux Autochtones dans l'exploitation d'importantes possibilités économiques se traduisant par des avantages à long terme pour les collectivités, les familles et les personnes d'appartenance autochtone. Composer l'adresse http://www17.hrdc-drhc.gc.ca/AHRDSInternet/general/public/asep/asep-fra.asp
Stratégie emploi jeunesse (SEJ) : Les programmes relevant de la SEJ servent à bien préparer les jeunes Canadiens à prendre leur place sur un marché du travail en évolution et à y réussir. Cette stratégie est mise en application de concert avec le secteur privé et des organisations non gouvernementales grâce aux efforts collectifs de 13 ministères, organismes et sociétés du palier fédéral. RHDSC dirige cette initiative conjointement avec Service Canada. Les mesures relevant de la SEJ visent les jeunes de 15 à 30 ans en situation de chômage ou de sous-emploi. C'est une stratégie nationale qui prévoit un large éventail d'initiatives dans le cadre de trois programmes : Connexion compétences, Expérience emploi été et Objectif carrière. Composer l'adresse http://www.jeunesse.gc.ca/.
Les activités d'Adaptation au marché du travail visent la réalisation des objectifs d'intégration du système du marché du travail. Elles sont aussi là pour garantir que les bons outils seront en place en fonction des besoins d'un marché du travail polyvalent et en expansion.
Communautés minoritaires de langue officielle : RHDSC veille à la vitalité des communautés minoritaires de langue officielle grâce à une initiative horizontale qui sert à orienter les politiques et prévoit des analyses à l'échelle des programmes. Le but est d'améliorer le développement des ressources humaines, l'employabilité et l'acquisition de capacités dans les communautés minoritaires de langue officielle. Le Ministère a établi six grandes priorités dans le cadre du Plan d'action pour les langues officielles du gouvernement du Canada : Alphabétisation, Jeunes stagiaires, Fonds d'habilitation ou d'appui, Intégration des immigrants d'expression française au marché du travail canadien, Projets pilotes de garde des enfants et Organisations non gouvernementales. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/scmlo.shtml
MARCHÉ DU TRAVAIL : RESSOURCES FINANCIÈRES ET HUMAINES — DÉPENSES PRÉVUES
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 1 324,2 | 1 322,4 | 1 320,9 |
Subventions et contributions non législatives | 552,3 | 536,6 | 504,4 |
Paiements de transferts législatifs | 0,2 | 0,2 | 0,2 |
Total des dépenses brutes | 1 876,7 | 1 859,2 | 1 825,5 |
Assurance-emploi (Partie I) - Prestations de revenu | 12 442,0 | 13 058,0 | 13 661,0 |
Assurance-emploi (Partie II) - Prestations d'emploi et mesures de soutien | 2 137,5 | 2 143,1 | 2 143,6 |
Paiements des rentes sur l'État et du régime d'assurance de la fonction publique | 48,3 | 45,4 | 42,7 |
Total | 16 504,5 | 17 105,7 | 17 672,8 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 13 377 | 13 310 | 13 289 |
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Assurance-emploi | |||
Prestations | 12 442,0 | 13 058,0 | 13 661,0 |
Répartition des services ministériels a | 269,4 | 277,5 | 281,6 |
Autres b | 658,4 | 650,0 | 644,4 |
Total partiel | 13 369,8 | 13 985,5 | 14 587,0 |
Programmes du marché du travail | |||
Prestations d'emploi et mesures de soutien | 1 353,8 | 1 350,1 | 1 350,6 |
Transferts en vertu des ententes de développement du marché du travail | 987,0 | 987,0 | 987,0 |
Stratégie de développement des ressources humaines autochtones | 271,3 | 264,4 | 263,5 |
Partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones | 30,3 | 21,1 | - |
Stratégie emploi jeunesse | 321,1 | 321,4 | 321,4 |
Adaptation au marché du travail | 11,2 | 11,2 | 11,2 |
Communautés minoritaires de langue officielle | 13,6 | 13,5 | - |
Répartition des services ministériels a | 131,2 | 136,2 | 136,8 |
Autresc | 15,2 | 15,3 | 15,3 |
Total partiel | 3 134,7 | 3 120,2 | 3 085,8 |
Totald | 16 504,5 | 17 105,7 | 17 672,8 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 13 377 | 13 310 | 13 289 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque Résultat stratégique. b Cette catégorie inclut des ressources liées au traitement des demandes d'assurance emploi, à la perception des cotisations d'assurance-emploi, aux appels, aux enquêtes et contrôle, et à la gestion des programmes et à l'améliorations des services. c La catégorie "Autres" présente des ressources qui ne sont pas liées directement aux sous-activités recensées ci-haut. d Ce montant inclut 1 259,9 millions de dollars (ÉTP 13 240) en 2006-2007, 1 246,2 millions de dollars (13 138 ÉTP) en 2007-2008 et 1 252,7 millions de dollars (13 086 ÉTP) en 2008-2009, pour l'exécution des programmes et des services par Service Canada. Pour de plus amples renseignements au sujet des opérations de Service Canada, s'il-vous-plaît voir le résultat stratégique suivant "Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service". |
Activité de programmes Marché du travail : modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 :
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : COMPÉTENCES EN MILIEU DE TRAVAIL
Il est essentiel de rendre le milieu de travail canadien plus concurrentiel si on entend garantir la productivité du Canada et améliorer la qualité de vie. Avec des travailleurs qualifiés, on peut mieux accroître la productivité, ceux-ci étant plus capables de traiter l'information, d'accomplir leurs tâches avec efficience et efficacité, de s'adapter à la nouvelle technologie et de l'exploiter. Ils sont aussi plus en mesure d'innover dans l'information, les produits, les services et les procédés de production et de distribution.
Pour que nous puissions obtenir un tel résultat stratégique, nous devons absolument adopter une stratégie d'intégration des compétences en milieu de travail. Cette stratégie doit avoir pour moteur la demande des entreprises et réunir une grande diversité de programmes, de services et de partenaires — les provinces, les employeurs et les syndicats — pour que soit trouvées des solutions novatrices aux problèmes de compétences.
Le développement des compétences en Revenu moyen des 2000 65,0 % immigrants récents qui sont milieu de travail, qui vise avant tout les diplômés d'université en employeurs, les salariés et les immigrants, proportion du revenu de leurs comporte plusieurs grands objectifs qui, au homologues nés au Canada. Canada, font partie intégrante du grand programme et de l'union économiques : souplesse et rendement du marché du travail; compétences, adaptabilité et durabilité de la main-d'œuvre; programmes et services qui correspondent et répondent aux besoins de main-d'œuvre qualifiée des employeurs.
INDICATEURS | NIVEAU ATTEINT | |
Pourcentage de la population active d'âge adulte qui a reçu une formation structurée liée à l'emploi. | 2002 | 34,7 % |
Pourcentage de la population active d'âge adulte qui a reçu une formation liée à l'emploi parrainée par l'employeur. | 2002 | 25,0 % |
Revenu moyen des immigrants récents qui sont diplômés d'université en proportion du revenu de leurs homologues nés au Canada. | 2000 | 65,0 % |
Une stratégie des compétences en milieu de travail doit contribuer à l'atteinte de résultats positifs grâce à des programmes et à des services comme ceux des initiatives sectorielles, de l'apprentissage et des métiers spécialisés (subvention d'encouragement, par exemple, aux apprentis des première et deuxième années des métiers relevant du Programme du Sceau rouge), de la mobilité de la main-d'œuvre, de la reconnaissance et de l'utilisation des titres de compétence acquis à l'étranger, des compétences essentielles et de l'élaboration, de la diffusion et de la coordination de l'information sur les compétences et le marché du travail et d'activités connexes.
COMPÉTENCES EN MILIEU DE TRAVAIL : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Exposer une stratégie intégrée des compétences en milieu de travail en travaillant avec les provinces, les territoires, les principaux ministères et les grands intervenants pour faire avancer de multiples activités, comme l'enseignement des métiers, la formation-apprentissage, la reconnaissance des titres de compétence étrangers, l'information sur le marché du travail et les initiatives sectorielles. |
Plans :
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Résultat stratégique | Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage |
Priorités 2006-2007 |
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Résultats prévus de l'activité de programmes |
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Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 219,3 M$ ETP : 908 |
COMPÉTENCES EN MILIEU DE TRAVAIL : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programmes Compétences en milieu de travail favorise la collaboration des partenaires de l'industrie et des intervenants en vue de déterminer et de faire valoir les problèmes relatifs à l'acquisition et à la reconnaissance des compétences, de manière à tenir compte des réalités des milieux de travail canadiens sur un marché du travail en évolution rapide. Cette activité de programmes élabore et diffuse également de l'information et des connaissances qui sont essentielles au bon fonctionnement du marché du travail.
Partenariats en ressources humaines : Les Partenariats en ressources humaines sont des partenariats établis avec l'industrie et le réseau de l'apprentissage afin que les Canadiens aient les compétences et les connaissances requises en milieu de travail. Il y a six grands programmes ou secteurs d'activité.
Le programme Conseils sectoriels sert à subventionner les activités d'acquisition de connaissances et d'exécution de projets que proposent les secteurs sectoriels, ainsi que les organismes sectoriels spéciaux qui, au niveau national, s'occupent des questions de compétences et d'apprentissage. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/ips.shtml
Métiers et apprentissage : La Direction continuera à appliquer la stratégie relative aux métiers et à l'apprentissage et à travailler avec Service Canada à la mise en œuvre de la Subvention aux apprentis. Elle poursuivra aussi son travail avec les provinces et les territoires par l'intermédiaire du Conseil canadien des directeurs de l'apprentissage (CCDA) en vue de faciliter et d'accroître la mobilité professionnelle des travailleurs des métiers spécialisés; elle continuera à travailler avec les partenaires et les intervenants des secteurs public et privé au renforcement des systèmes d'apprentissage au Canada, pour mieux répondre aux exigences de l'économie du savoir. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/imammo.shtml
Programme interprovincial du Sceau rouge : Le Programme du Sceau rouge vise à faciliter la mobilité par un régime interprovincial d'agrément reposant sur des normes professionnelles et des examens nationaux pour 45 métiers. Il encourage en outre la normalisation des programmes provinciaux et territoriaux de formation et d'agrément en apprentissage. Les apprentis qui ont achevé leur formation et qui sont devenus des compagnons agréés peuvent faire apposer le Sceau rouge sur leur certificat de reconnaissance au terme de leur apprentissage en réussissant à l'examen interprovincial. Composer l'adresse http://www.sceau-rouge.ca/Site/index-fra.htm
Fonds d'infrastructure des programmes de formation (FIPF) : Le FIPF est un projet pilote sur trois ans qui, par des fonds fédéraux, favorise les investissements des syndicats et des employeurs pour l'acquisition de matériel moderne pour les centres de formation patronaux-syndicaux. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/pip/prh/ficf/index.shtml
Initiative des compétences en milieu de travail (ICMT) : L'ICMT soutient des projets en collaboration pour la mise à l'essai et l'évaluation de stratégies novatrices et axées sur les résultats en matière de développement des compétences chez les Canadiens ayant un emploi. Ce programme s'adresse à l'ensemble des intervenants en milieu de travail. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/cmt/initiatives/icmt/index.shtml
Groupe de partenaires du milieu du travail (GPMT) : Le GPMT établit pour l'industrie et le gouvernement canadiens une tribune d'échange de points de vue et de renseignements et une capacité de recherche sur les questions de compétences en milieu de travail. Il est appelé à faire progresser l'industrie, les partenaires du domaine de l'éducation et les gouvernements dans la voie de l'intégration du milieu de travail au système d'apprentissage.
Travailleurs étrangers et immigrants : Ce programme aide les gens formés à l'étranger à bien intégrer au marché du travail canadien, et il améliore la mobilité interprovinciale des travailleurs formés à l'étranger ou au pays. Ce travail se fait en collaboration avec les partenaires et les intervenants provinciaux et territoriaux de tout le pays, ce qui comprend les autres ministères fédéraux, l'industrie et les organismes de réglementation. Ce sont des activités qui se répartissent entre quatre programmes ou secteurs.
Reconnaissance des titres de compétence étrangers : Ce programme favorise les activités d'acquisition de connaissances et de réalisation de projets qui sont proposées par les conseils sectoriels, les groupes de l'industrie, les organismes de réglementation, les provinces et territoires et les établissements d'enseignement qui s'occupent des questions d'évaluation et de reconnaissance des titres de compétence étrangers. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/cmt/programmes/prtce/index.shtml&hs=hzp
Portail immigration : Ce programme enrichit le site Web Se rendre au Canada et il offre aux candidats à l'immigration, aux étudiants, aux travailleurs et aux nouveaux venus des renseignements, des services et des outils qui les aideront à prendre une décision éclairée s'ils veulent venir au Canada et qui faciliteront leur intégration au marché du travail et à la société. Composer l'adresse http://www.directioncanada.gc.ca/.
Programme des travailleurs étrangers : Ce programme aide les employeurs canadiens à combler leurs besoins en ressources humaines en facilitant l'entrée de travailleurs étrangers temporaires dans les secteurs du marché du travail où des pénuries professionnelles sont manifestes, tout en tenant compte des efforts des employeurs en vue de recruter et d'embaucher des Canadiens. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/te.shtml
Mobilité interprovinciale de la main-d'œuvre : Ce programme coordonne les activités fédérales en vue d'améliorer la mobilité interprovinciale de la main-d'œuvre dans le cadre de l'Accord sur le commerce intérieur, de sorte que les travailleurs qui se qualifient dans une province ou un territoire puissent aussi faire reconnaître leurs compétences ailleurs au pays.
Information sur les compétences et le marché du travail (ICMT) : Le programme ICMT aide les demandeurs d'emploi (qui ont déjà un emploi ou se trouvent en chômage), les personnes devant faire un choix de carrière, les orienteurs professionnels, les fournisseurs de services d'emploi, les employeurs, les établissements de formation-apprentissage et les organismes de développement communautaire à prendre des décisions éclairées en matière de compétences, de ressources humaines et d'emploi. Ce programme, avec les produits et services qui s'y rattachent, contribue au bon fonctionnement du milieu de travail. Il comprend trois grands secteurs d'activité.
Classification nationale des professions (CNP) : La CNP est une nomenclature normalisée qui décrit les fonctions qu'exercent les Canadiens sur le marché du travail. Elle fait autorité au Canada en ce qui concerne l'information relative aux professions. Elle classifie et décrit 520 groupes de base et comprend plus de 30 000 titres professionnels. Composer l'adresse http://www.dsc.gc.ca/fr/pip/prh/cnp/cnp_index.shtml
Compétences essentielles : Ce sont les compétences au travail, à domicile et dans la société qui sont essentielles à l'acquisition de toutes les autres compétences, comme les compétences techniques liées à l'emploi, afin que les personnes puissent évoluer avec leur travail et s'adapter à l'évolution du milieu de travail et de la main-d'œuvre. L'Initiative des compétences essentielles vise à relever le niveau de ces compétences chez les Canadiens qui entrent ou se trouvent déjà sur le marché du travail. Le point de départ est l'établissement de profils qui indiquent comment les compétences essentielles sont exploitées dans diverses professions avec leur degré de complexité. Ces profils présentent aussi des spécimens d'« outils de travail concrets ». Les partenariats formés avec les provinces et les territoires et les autres intervenants en milieu de travail contribuent à enrichir les compétences à la base des compétences essentielles, à promouvoir la compréhension et l'utilisation de ces compétences en milieu de travail et à créer des outils et autres ressources qui faciliteront leur intégration au milieu de travail. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/pip/prh/competences_essentielles/competences_essentielles_index.shtml
Information sur les marchés du travail (IMT) : Ce programme élabore des politiques et contribue à améliorer l'information sur les compétences et le marché du travail et à assurer l'homogénéité des contenus, des produits et des services en question à l'échelle du pays. Par l'intermédiaire de Service Canada, il renseigne aussi sur les tendances nationales et régionales de l'emploi, les perspectives d'emploi sur le plan local, les salariales, les compétences et la formation exigées dans les diverses professions et les possibilités d'emploi et de formation. Service Canada offre aussi des services d'annonce, de recherche, d'avertissement et d'appariement d'emploi aux demandeurs et aux employeurs. Composer les adresses
http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/imt.shtml;
http://www.guichetemplois.gc.ca/;
http://www.labourmarketinformation.ca.
COMPÉTENCES EN MILIEU DE TRAVAIL : RESSOURCES FINANCIÈRES ET HUMAINES —DÉPENSES PRÉVUES
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 102,9 | 102,5 | 80,1 |
Subventions et contributions non législatives | 116,4 | 191,3 | 153,9 |
Total | 219,3 | 293,8 | 234,0 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 908 | 896 | 784 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Partenariats en milieu de travail | 127,3 | 192,6 | 146,0 |
Travailleurs étrangers et Immigrants | 22,6 | 30,5 | 26,9 |
Compétences et information sur le marché du travail | 33,6 | 33,9 | 34,7 |
Répartition des services ministériels a | 29,6 | 30,5 | 23,6 |
Autres | 6,2 | 6,3 | 2,8 |
Totalb | 219,3 | 293,8 | 234,0 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 908 | 896 | 784 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque résultat stratégique. b Ce montant inclut 53,1 millions de dollars (695 ÉTP) en 2006-2007, 52,6 millions de dollars (691 ÉTP) en 2007-2008 et 50,7 millions de dollars (694 ÉTP) en 2008-2009, pour l'exécution des programmes et des services par Service Canada. Pour de plus amples renseignements au sujet des opérations de Service Canada, s'il-vous-plaît voir le résultat stratégique suivant "Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service. |
Activité de programmes Compétences en milieu de travail — Modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 :
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : APPRENTISSAGE
L'apprentissage continu est essentiel au bien-être individuel des Canadiens, ainsi qu'à la productivité, à la compétitivité et à la prospérité du Canada. Une économie axée sur le savoir crée de plus en plus d'emplois exigeant une scolarisation et une qualification supérieures. Pour l'avenir, on estime que les deux tiers environ de tous les nouveaux emplois des dix prochaines années appartiendront au domaine de la gestion ou exigeront des études postsecondaires sous une forme ou une autre. Cette réalité nous impose des efforts concertés en vue de soutenir une main-d'œuvre hautement qualifiée et adaptable.
Nombreux sont les Canadiens cependant dont les compétences ne permettent pas de fonctionner dans une économie axée sur le savoir. D'après l'Enquête sur l'alphabétisation et les compétences des adultes (EACA) de 2003, 42 % des Canadiens en âge de travailler n'atteignent pas le niveau de littératie constituant le minimum requis pour l'économie et la société d'aujourd'hui15. Cette proportion n'a pas changé depuis 199416. Un facteur clé de maintien de la prospérité canadienne sera l'accroissement des compétences de tous les Canadiens.
RHDSC aide ceux-ci à accéder aux possibilités d'apprentissage pouvant leur permettre d'être plus présents dans une économie et une société du savoir. Il suscite une culture de l'apprentissage continu en sensibilisant mieux les gens à l'importance de cet apprentissage et à la nécessité d'épargner pour les études postsecondaires, en facilitant l'accès des étudiants à ce palier du système éducatif et aux possibilités d'apprentissage des adultes, en collaborant avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et les autres grands intervenants à l'exécution de programmes et de services en matière d'apprentissage et enfin en renforçant les capacités des principaux organismes de soutien des apprenants.
INDICATEURS | NIVEAU ACTUEL | ||||||||||||||||||||
Pourcentage de la population titulaire d'un diplôme ou d'un grade postsecondaire | 2004 25-64 ans = 44,6 % 25-34 ans = 53,3 % 35-64 ans = 41,8 % | ||||||||||||||||||||
Pourcentage de la population d'âge adulte (25 à 64 ans) ayant participé à des activités d'apprentissage des adultes | 2002 36,7 % | ||||||||||||||||||||
Fréquentation du palier postsecondaire chez les 18 à 21 ans selon le quartile de revenu familial après impôt lorsque les jeunes en question étaient âgés de 16 ans |
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Proportion d'adultes qui fréquentaient l'université ou le collège selon les groupes d'âge |
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Dans le cadre de ce mandat, il gère une initiative horizontale appelée Programme canadien de prêts aux étudiants17. Il a conclu des ententes avec quatre fondations18, dont trois (notamment la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire) ont reçu un financement unique par le passé; la dernière, soit la Winnipeg Foundation, a eu droit jusqu'au 30 septembre 2006 à un financement annuel de contrepartie.
APPRENTISSAGE : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Continuer d'évaluer les options en matière de programmes et de politiques pour éliminer les obstacles, financiers ou non, à l'accès aux études postsecondaire et à l'apprentissage continu. |
Plans :
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Priorité : Mettre en œuvre le programme d'apprentissage des adultes, d'alphabétisation et de compétences essentielles et conclure la mise en œuvre du Bon d'études canadien. |
Plans :
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Résultat stratégique | Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage |
Priorités 2006-2007 |
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Résultats prévus de l'activité de programmes |
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Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 2 208,7 M$ ETP : 589 |
APPRENTISSAGE : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programmes Apprentissage contribue aux importants investissements du gouvernement du Canada dans les compétences et l'apprentissage afin d'aider les Canadiens à acquérir tout au long de leur vie la formation et les compétences leur permettant d'occuper une plus grande place dans une économie et une société fondées sur le savoir. Les programmes de ce secteur, qui sont réalisés à l'échelle nationale par RHDSC, sont notamment des programmes de prêts et bourses qui favorisent l'accès à l'éducation postsecondaire et l'épargne-études et des programmes de subventions et contributions qui visent la mobilité internationale des étudiants, l'apprentissage des adultes, l'alphabétisation et les compétences essentielles.
Aide financière aux étudiants : le Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) et les Subventions canadiennes pour accès et pour études (SCA et SCE) rendent l'éducation postsecondaire plus accessible aux gens ayant un besoin financier démontré et atténuent les problèmes financiers par des prêts et bourses. Ce programme comprend des mesures de gestion de la dette à l'intention des emprunteurs en situation de remboursement, par le congé d'intérêts, la réduction ou la remise de dette en cas d'invalidité permanente ou de décès de l'emprunteur admissible. Composer les adresses http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/topiques/cxp-gxr.shtml et http://www.cibletudes.ca/cgi-bin/gateway/canlearn/fr/parent.asp
Programme canadien pour l'épargne-études (PCEE) : Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) et Bon d'études canadien (BEC) : Le PCEE et le BEC encouragent les Canadiens à épargner dans un régime enregistré d'épargne-études (REEE) en vue de l'éducation postsecondaire de leurs enfants en leur octroyant des subventions. Le BEC s'adresse plus précisément aux familles canadiennes à faible revenu à cette fin. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/topiques/cgs-gxr.shtml
Apprentissage des adultes, alphabétisation et compétences essentielles (AAACE) : Le 23 mars 2006, le Conseil du Trésor a approuvé l'unification en un même programme de trois des programmes de subventions et de contributions du Ministère. Ainsi, le nouveau programme Apprentissage des adultes, alphabétisation et compétences essentielles réunit le Programme national d'alphabétisation, le Bureau des technologies d'apprentissage et le Programme des initiatives d'apprentissage dans un même cadre de modalités et autres conditions. L'AAACE vise à réduire les obstacles non financiers à l'apprentissage des adultes par les quatre volets de programme suivants :
Mobilité académique internationale (MAI) : Le programme Mobilité académique internationale favorise l'acquisition de compétences et de connaissances sur le plan international et leur compréhension par les étudiants; il valorise la collaboration dans le domaine de l'enseignement et l'établissement de liens entre les collèges et les universités. Composer l'adresse http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/mai.shtml
APPRENTISSAGE : RESSOURCES FINANCIÈRES ET HUMAINES — DÉPENSES PRÉVUES
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 162,5 | 159,0 | 163,4 |
Subventions et contributions non législatives | 45,1 | 50,6 | 35,9 |
Paiements de transfert législatifs | 1 019,6 | 998,4 | 1 022,1 |
Total des dépenses brutes | 1 227,2 | 1 208,0 | 1 221,4 |
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
Total | 2 208,7 | 1 977,1 | 1 782,2 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 589 | 514 | 496 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Aide financière aux étudiants | 1 486,2 | 1 278,2 | 1 076,7 |
Programme canadien pour l'épargne-études | 634,2 | 610,3 | 634,4 |
Programme sur l'apprentissage des adultes, l'alphabétisation et les compétences essentielles | 51,8 | 57,0 | 41,0 |
Mobilité académique internationale | 4,0 | 4,0 | 4,0 |
Répartition des services ministérielsa | 25,0 | 22,6 | 21,9 |
Autres | 7,5 | 5,0 | 4,2 |
Total | 2 208,7 | 1 977,1 | 1 782,2 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 589 | 514 | 496 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque résultat stratégique. |
Activité de programmes Apprentissage — Modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 :
RÉSULTAT STRATÉGIQUE
Pour que le Canada puisse soutenir la concurrence internationale et offrir des emplois stables et enrichissants, il faut que les milieux de travail soient hautement productifs. Pour ce faire, il est essentiel d'établir un bon équilibre entre les intérêts des salariés, des syndicats et des employeurs et une réglementation syndicale moderne et efficace constituant la structure fondamentale de la relation professionnelle entre les employeurs et les salariés.
Le Programme Travail, qui permettra d'atteindre ce résultat stratégique, vise à ce que les Canadiens travaillent dans des milieux sains, sécuritaires, justes, stables, coopératifs et productifs qui contribuent au bien-être social et économique de toute la population, et que l'économie internationale respecte de plus en plus les droits fondamentaux des travailleurs.
Au cours de l'exercice 2006-2007, le Programme du Travail concentrera ses énergies sur plusieurs activités. L'examen détaillé et indépendant de la Partie III (normes du travail) du Code canadien du travail aboutira à des recommandations visant à ce que les normes fédérales d'emploi répondent à l'évolution du monde du travail. Les recommandations d'ordre législatif ou non seront soumises au ministre du Travail.
La modernisation du Système fédéral d'indemnisation des accidentés du travail servira de cadre aux stratégies de prévention efficaces et à la gestion des demandes d'indemnité pour réduire la fréquence et l'incidence des accidents en milieu de travail.
À titre d'exigence législative, la Loi sur l'équité en matière d'emploi est examinée par le Parlement tous les cinq ans, et le prochain examen devrait se faire en 2006. Il est effectué par le comité permanent responsable de la loi. Les partenaires fédéraux, comme la Commission canadienne des droits de la personne et l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique, y collaborent. On s'attend à ce que le ministre du Travail présente un rapport quinquennal comprenant un résumé de l'état d'avancement depuis le dernier examen.
INDICATEURS | NIVEAU | ||||||||||||||||||||
Pourcentage de tous les jours de travail perdus par arrêt de travail (dans le domaine de compétence fédérale) | (2004) moins de 1 % | ||||||||||||||||||||
Représentation des groupes désignés dans toutes les professions et main-d'œuvre disponible, employeurs visés par le régime d'équité en matière d'emploi institué par le législateur |
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L'approche fédérale de l'équité salariale est en cours d'évaluation depuis un certain temps. Il s'agit d'un enjeu complexe et difficile qui touche les droits de la personne, les pratiques de gestion des ressources humaines, les conventions collectives et les conditions de travail, et où il est difficile d'obtenir un consensus entre les intervenants.
La Loi sur le Programme de protection des salariés a été adoptée en novembre 2005 pour rétablir la rémunération et les vacances annuelles non payées aux travailleurs dont l'employeur a déclaré faillite ou est mis sous séquestre en vertu de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. La nouvelle loi n'est pas encore en vigueur; le Programme du Travail, Service Canada et les ministères provinciaux du Travail devront approfondir la conception et l'application du programme.
Priorité : Procéder à un examen détaillé de la partie III (Normes du travail) du Code canadien du travail. |
Plans :
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Priorité : Élaborer des options de politique pour un système fédéral modernisé d'indemnisation des accidentés du travail, notamment une stratégie fédérale de gestion de l'invalidité. |
Plans :
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Priorité : Terminer les préparatifs du Programme de protection des salariés. |
Plans :
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Priorité : Procéder à l'examen parlementaire de la Loi sur l'équité en matière d'emploi. |
Plan :
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Résultat stratégique | Milieux de travail sécuritaires, sains, équitables, stables, productifs, où règne la coopération, et normes internationales du travail efficaces |
Priorités 2006-2007 |
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Résultats prévus de l'activité de programmes |
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Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 249,2 M$ ETP : 904 |
TRAVAIL : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité du Programmes du Travail assure la promotion et le maintien de relations industrielles stables et d'un milieu de travail sécuritaire, juste, sain, équitable et productif dans l'administration de la main-d'œuvre fédérale. À l'échelle nationale, ce programme recueille et transmet de l'information sur les milieux de travail et la main-d'œuvre, élabore des politiques et favorise la coordination des activités des administrations canadiennes du travail. Enfin, il gère les affaires internationales du travail pour le Canada. http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/travail.shtml
Service fédéral de médiation et de conciliation : Ce service est chargé d'offrir de l'aide en prévention et en règlement des conflits aux syndicats et aux employeurs en vertu de la partie I (Relations industrielles) du Code canadien du travail; il favorise des relations syndicales-patronales harmoniser dans l'ensemble de l'économie. http://www.rhdcc.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/pt/sfmc/11Service_federal_de_mediation_et_de_conciliation.shtml&hs=
Opérations nationales du travail : Cette direction, tant à l'administration centrale que dans ses cinq régions, veille à l'application des lois et des règlements en vertu de la partie II (Santé et sécurité au travail) et de la partie III (Normes du travail) du Code canadien du travail, ainsi que de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, du Programme de contrats fédéraux pour l'équité en matière d'emploi, de la Loi sur les justes salaires et les heures de travail et de la Loi sur la santé des non-fumeurs. La Direction nationale des opérations du travail est également chargée de l'administration de la Loi sur l'indemnisation des agents de l'État et de la Loi sur l'indemnisation des marins marchands. De plus, elle administre les Services de protection contre l'incendie au nom du Conseil du Trésor. http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/travail.shtml
Affaires internationales et intergouvernementales du travail : Cette Direction veille à l'élaboration, au respect et à l'application de principes du travail reconnus à l'échelle internationale; elle favorise aussi la collaboration et la coordination entre les administrations canadiennes relativement aux affaires nationales et internationales du travail et facilite le dialogue avec les intervenants des programmes. http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/travail.shtml
Politiques et information sur les milieux de travail : Cette Direction recense les nouvelles tendances et les changements dans les milieux de travail, elle élabore et propose des initiatives en matière de politique du travail, gère une base de données nationales sur les conventions collectives, effectue des recherches sur les relations du travail et transmet des recherches, des analyses et des renseignements importants. Elle est également chargée de la conception et de la réalisation du Programme de protection des salariés. Une fois établis, les fonds d'exécution de ce programme seront transférés à Service Canada. http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/programme/travail.shtml
TRAVAIL : RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES — DÉPENSES PRÉVUES
Dépenses prévues | |||
2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 90,6 | 92,9 | 93,2 |
Subventions et contributions non législatives | 3,9 | 3,9 | 3,9 |
Paiements de transferts législatifs | 28,7 | 28,7 | 28,7 |
Paiements d'indemnités aux travailleurs | 126,0 | 129,0 | 131,0 |
Total | 249,2 | 254,5 | 256,8 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 904 | 916 | 920 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Service fédéral de médiation et de conciliation | 7,9 | 8,0 | 8,0 |
Opérations nationales du travail | 171,1 | 174,8 | 176,7 |
Affaires intergouvernementales et internationales du travail | 5,9 | 5,9 | 5,9 |
Politique et information sur le milieu de travail | 36,1 | 36,1 | 36,1 |
Répartition des services ministérielsa | 26,8 | 28,3 | 28,7 |
Autres | 1,4 | 1,4 | 1,4 |
Total | 249,2 | 254,5 | 256,8 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 904 | 916 | 920 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque résultat stratégique. |
Activité de Programmes Travail — Modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 :
RÉSULTAT STRATÉGIQUE
AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ DU REVENU, ACCÈS AUX POSSIBILITÉS ET MIEUX ÊTRE DES PERSONNES, DES FAMILLES ET DES COLLECTIVITÉS
La prospérité économique du Canada, le dynamisme de son marché du travail et les perspectives favorables qui s'offrent à notre pays sont étroitement liés à la sécurité et au bien-être des Canadiens, des familles et des collectivités. Les moyens par lesquels les gens assurent la sécurité de leur revenu, le soin et le soutien d'une famille et leur participation à la vie communautaire contribuent à leur bien-être et à leur inclusion dans la société canadienne.
RHDSC continue à établir et à bonifier des investissements sociaux pour les Canadiens. Il réévalue sans cesse les programmes sociaux de base qui visent les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées et les sans-abri et s'assure ainsi que ces programmes continuent à répondre aux besoins nouveaux de la population. S'il constate des lacunes, il se dote de nouveaux programmes pour répondre aux besoins. À titre d'exemple, mentionnons le Plan universel pour la garde d'enfants du Canada, qui est conçu pour aider à répondre aux besoins des familles ayant des enfants de moins de six ans.
Malgré son succès économique actuel, le Canada doit constamment relever de nombreux défis sociaux qui commandent toute notre attention et nos moyens. Les personnes, les familles et les collectivités ont à faire face aux conséquences d'une diversité de phénomènes, qu'il s'agisse de l'évolution de la structure et de la dynamique familiales, du vieillissement de la population, des problèmes d'insuffisance du revenu ou de la sécurité et de l'abordabilité du logement. RHDSC veille avec les intervenants, les provinces et les territoires à chercher et dégager des solutions à ces problèmes.
À cette fin, le Ministère s'emploiera à offrir aux Canadiens des mesures de soutien afin qu'ils puissent jouir d'une meilleure sécurité de leur revenu, d'un meilleur accès aux possibilités qui s'offrent ainsi que de conditions de bien-être. Les priorités et les plans de RHDSC visent trois grandes activités de programmes : Investissement social, Enfants et familles et Logement et sans-abri.
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : INVESTISSEMENT SOCIAL
RHDSC administre d'importants programmes qui sont essentiels à l'amélioration des investissements sociaux consentis au profit des Canadiens. Ces programmes relèvent des secteurs d'activité suivants : Aînés et pensions, Programmes pour les personnes handicapées, Programme de prestations d'invalidité du Régime de pensions du Canada, Développement communautaire et partenariats.
Aînés et pensions
RHDSC offre un soutien du revenu aux personnes âgées par l'intermédiaire du Régime de pensions du Canada (RPC) et du régime de Sécurité de la vieillesse (SV. Grâce à ces deux régimes qu'il administre, le Ministère garantit une source stable de revenu à 4,6 millions de personnes âgées.
Comme il est le coordonnateur principal des questions relatives aux aînés, RHDSC a établi le Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions afin de coordonner les efforts visant à définir les problèmes et les possibilités que présentent l'accroissement de la population aînée et de prendre des initiatives. Jusqu'à présent, il y a eu notamment les travaux du forum fédéral-provincial-territorial des ministres responsables des aînés et du comité interministériel réunissant les ministères et organismes fédéraux ayant des responsabilités semblables, ainsi que des efforts permanents en vue de faire participer les aînés et les organismes intervenants à l'examen des questions d'intérêt pour le troisième âge.
En 2006-2007, RHDSC continuera à élaborer pour cette partie de la population un plan d'action qui tient compte des besoins et des possibilités associés aux générations du troisième âge d'aujourd'hui et de demain. Outre ce plan d'action, il formera un Conseil des aînés chargé de conseiller le ministre sur les questions d'intérêt national.
RHDSC examine aussi constamment s'il y a lieu de modifier les régimes publics de retraite au Canada pour qu'ils répondent aux besoins socio-économiques actuels et futurs des bénéficiaires. Cette activité fait partie d'un exercice régulier de révision triennale du RPC, tout comme l'activité pouvant mener à des modifications de la Loi sur la sécurité de la vieillesse.
Par les activités de sensibilisation, RHDSC veillera aussi à ce que les Canadiens soient bien informés, grâce aux initiatives de sensibilisation prises par Service Canada, au sujet du système canadien de revenu de retraite et de leurs droits à des prestations. On s'efforcera en particulier de répondre aux besoins des groupes vulnérables (sans-abri, Autochtones des réserves, personnes handicapées, immigrants, etc.) et des jeunes Canadiens afin qu'ils sachent bien ce qu'ils doivent faire en vue de préparer leur retraite.
INDICATEURS | NIVEAU ACTUEL | |
Nombre et proportion de personnes de 65 ans et plus ayant un bas revenu familial | 258 400 (2003) | 6,8 % |
Nombre et proportion de personnes de 65 ans et plus qui auraient un faible revenu sans l'aide de l'État | 1 995 800 (2003) | 52,4 % |
Montant de revenu moyen par lequel les personnes à faible revenu de 65 ans et plus n'atteignent pas le SFR correspondant sans l'aide du régime public de retraite | 2003 | 3 488 $ |
Paiements combinés RPC-SV-SRG en moyenne annuelle au troisième âge (population de plus de 65 ans) en proportion de la rémunération annuelle moyenne dans l'industrie | 2005 | 40,5 % |
Revenu tiré du régime SV en proportion de tous les revenus des personnes âgées à la retraite | 2003 | 23,1 % |
Revenu tiré du régime SV en proportion de tous les revenus à la retraite des personnes âgées à faible revenu | 2003 | 58,0 % |
Revenu tiré du RPC en proportion de tous les revenus des personnes âgées à la retraite | 2003 | 18 % |
Résidents du Canada recevant des prestations d'autres pays dans le cadre d'un accord international en matière de sécurité sociale | 2004 | 170 936 |
Contribution du Programme de prestations d'invalidité du PRC au soutien du revenu des bénéficiaires, apport mesuré par l'ensemble des prestations d'invalidité en proportion du revenu « toute provenance » (mesure établie tous les trois ans à l'aide des données fiscales) | Nouvelle mesure visant à établir des données de référence |
Maintenant que cinquante accords internationaux ont été signés en matière de sécurité sociale, on veillera à ce que les ententes en place continuent à répondre aux besoins du troisième âge tant au Canada qu'à l'étranger. Notre pays a conclu en 2005 avec l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie des accords qui entreront en vigueur le 1er novembre 2006. Un accord signé avec le Japon tôt en 2006 devrait prendre effet vers la fin de 2007. Le Ministère révise actuellement l'accord passé avec la Norvège. Il continuera à s'intéresser aux pays ayant des régimes de retraite comparables avec lesquels il est possible de coordonner les prestations canadiennes. En 2006-2007, ces pays sont notamment la Pologne, la Serbie, la Macédoine et Israël.
Programmes de prestations d'invalidité
RHDSC est le ministère qui s'occupe principalement des questions relatives aux personnes handicapées au gouvernement du Canada. Le Bureau de la condition des personnes handicapées (BCPH) sera le point national de convergence au sein du gouvernement du Canada pour les partenaires qui veillent à assurer la pleine participation des personnes handicapées à tous les aspects de la vie sociale et communautaire. RHDSC veillera à mieux faire connaître les questions relatives aux personnes handicapées, à en assurer la cohérence et la gestion horizontale au sein du ministère et dans l'ensemble du gouvernement. Il servira aussi de modèle d'accessibilité au gouvernement fédéral et prêchera par l'exemple de manière à promouvoir l'accessibilité des lieux de travail partout dans l'administration publique.
Par l'élaboration et la diffusion du Rapport fédéral sur la situation des personnes handicapées et en collaboration avec Statistique Canada en ce qui concerne l'Enquête sur la participation et les limitations d'activités de 2006, RHDSC favorisera l'acquisition et le partage de connaissances sur les questions d'invalidité de manière à éclairer l'adoption de politiques et de programmes. Il continuera aussi à sensibiliser et à mobiliser les partenaires, les citoyens et les intervenants provinciaux et territoriaux afin d'améliorer les politiques et les programmes qui visent la population handicapée.
Programme de prestations d'invalidité du RPC
Il y a aussi les prestations d'invalidité que verse à la population admissible le Régime de pensions du Canada pour favoriser une meilleure participation socio-économique des personnes handicapées. Le Programme de prestations d'invalidité du RPC est le premier régime d'assurance en importance pour l'invalidité de longue durée. En 2005-2006, il a versé trois milliards de dollars en prestations à 291 000 personnes et à 84 000 de leurs enfants. Pour ce qui est de la responsabilité du ministre à l'égard du régime d'appels RPC-SV, il faut constamment assurer l'équité et la rapidité de la révision et des appels et déterminer les améliorations à apporter au processus, en consultation avec les deux tribunaux administratifs indépendants. En 2005-2006, environ 62 000 nouvelles demandes ont été reçues. Parmi les priorités ministérielles, il y a la contribution au volet « invalidité » de l'examen triennal du RPC en ce qui concerne les modifications à apporter aux régimes publics de retraite en fonction des besoins actuels et futurs des bénéficiaires. Un train de mesures de soutien est en voie de révision pour mieux aider les bénéficiaires qui veulent revenir sur le marché du travail. L'amélioration des mécanismes de coordination avec les assureurs privés, les régimes provinciaux d'aide sociale et les commissions des accidents du travail au nom des clients communs demeure hautement prioritaire. Enfin, on établira, grâce à un certain nombre d'activités prioritaires en 2006-2007, le fonds de données de recherche et de données probantes du Programme de prestations d'invalidité du Régime de pensions du Canada.
Développement communautaire et partenariats
RHDSC s'est aussi engagé à appuyer les efforts du secteur communautaire sans but lucratif en vue d'innover, de renforcer les réseaux de collaboration, de développer les capacités et de mettre en commun les bonnes pratiques pour ainsi contribuer au bien-être communautaire. En 2006-2007, il continuera à diverses activités d'aide aux collectivités par des subventions, des contributions et divers autres moyens de financement. Ainsi, le programme Nouveaux horizons pour les aînés (PNHA) continuera à accroître la participation et la contribution sociales des personnes âgées à leur collectivité et à réduire l'isolement des membres vulnérables du troisième âge.
Par ailleurs, l'initiative Comprendre la petite enfance (CPE) est en cours dans 21 collectivités canadiennes. En 2006-2007, un certain nombre d'autres collectivités pourront participer à cette initiative.
Le Programme de partenariats pour le développement social (PPDS) de RHDSC continuera à soutenir les organismes communautaires sans but lucratif soucieux de répondre aux besoins de développement social des personnes handicapées, des enfants et de leur famille, sans oublier les autres populations vulnérables ou exclues au pays.
Le Ministère continuera à tenir l'engagement pris dans le Plan d'action pour les langues officielles, c'est-à-dire donner aux organismes non gouvernementaux nationaux de meilleurs moyens de promouvoir l'adoption de politiques, de programmes et de services d'apprentissage et de garde d'enfants qui sont linguistiquement et culturellement adaptés.
INVESTISSEMENT SOCIAL : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Améliorer la sécurité du revenu et la participation active dans les collectivités. |
Plans :
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Priorité : Abattre les obstacles à la pleine participation à la richesse de la vie canadienne et des collectivités du pays. |
Plans :
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Priorité : Soutenir les efforts du secteur communautaire sans but lucratif visant à innover, à renforcer les réseaux de collaboration, à créer des capacités et à échanger des pratiques exemplaires pour contribuer au bieux-être des collectivités. |
Plans :
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Résultat stratégique | Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités |
Priorités 2006-2007 |
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Résultats prévus de l'activité de programmes |
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Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 57 141,4 M$ ETP : 767 |
INVESTISSEMENT SOCIAL : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programmes Investissement social établit des politiques et administre des programmes en matière de retraite et d'invalidité à l'intention des Canadiens et il contribue au développement communautaire par la collaboration (partenariats) et l'innovation.
Régime de sécurité de la vieillesse (SV) : Le régime SV procure un revenu de base aux citoyens et aux résidents du Canada qui répondent aux critères d'âge, de résidence et de citoyenneté. Il est financé par le Trésor et il est indexé trimestriellement à l'Indice des prix à la consommation. Devant les circonstances financières difficiles que vivent un grand nombre de personnes âgées, il offre, selon le revenu, des prestations supplémentaires aux gens à faible revenu, à savoir le Supplément de revenu garanti (SRG), l'allocation de personne âgée et l'allocation de survivant.
Le Régime de pensions du Canada (RPC) est un régime d'application fédérale-provinciale (sauf au Québec qui dispose d'un régime comparable). Il offre des prestations en fonction du changement qui surviennent au cours de la vie. Mieux connu pour ses prestations de retraite, le RPC offre également des prestations au survivant et aux enfants d'un cotisant, d'autres prestations aux personnes handicapées et à leurs enfants, et un montant forfaitaire maximal de 2 500 $ en cas de décès. C'est un régime contributif auquel cotisent les salariés et les travailleurs indépendants de 18 à 70 ans qui reçoivent un revenu minimal dans l'année civile. Les prestations se calculent selon l'ordre de grandeur et la durée des cotisations. Elles ne sont pas versées automatiquement et chacun doit en faire la demande et prouver son admissibilité. Quelque 12 millions de Canadiens de plus de 18 ans cotisent actuellement au régime chaque année et environ 4 millions en recevront les prestations en 2005-2006.
Programme de subventions d'invalidité du Régime de pensions du Canada (PSIRPC) : Ce sont des prestations payables aux participants qui répondent aux critères de cotisations minimales et dont l'invalidité est « grave et prolongée » selon la définition du législateur. Il s'agit d'une invalidité mentale ou physique qui empêche sa victime de travailler régulièrement à un emploi contre un salaire appréciable. Dans la détermination de l'admissibilité de l'intéressé sur le plan médical, on prend aussi en considération des caractéristiques personnelles comme l'âge, la scolarité et l'expérience professionnelle, mais non des facteurs socio-économiques comme les emplois disponibles. Les enfants des prestataires d'invalidité du RPC sont admissibles à une prestation mensuelle forfaitaire jusqu'à l'âge de 18 ans ou, s'ils font des études à plein temps, jusqu'à l'âge de 25 ans.
Fonds d'intégration pour les personnes handicapées (FIPH) : Le FIPH aide à retourner au travail les personnes handicapées qui, autrement, seraient inadmissibles aux programmes d'emploi du Régime d'assurance-emploi. Grâce à ce financement, celles-ci peuvent mieux se préparer et accéder à un emploi ou à un travail indépendant, et acquérir les compétences nécessaires pour conserver leur emploi. Le FIPH soutient d'autres activités efficaces et novatrices, qu'il s'agisse d'encourager les employeurs à procurer des possibilités d'emploi et de stage, d'aider les travailleurs à relever leurs compétences en matière d'emploi ou à démarrer leur propre entreprise, de collaborer avec les organismes qui s'occupent de la population handicapée, notamment dans le secteur privé, au soutien de modes novateurs d'accession des personnes handicapées à l'emploi ou au travail indépendant ou encore de combattre les obstacles à l'activité individuelle sur le marché du travail.
Ententes relatives au marché du travail pour les personnes handicapées (EMTPH) : Les EMTPH aident à améliorer la situation d'emploi des Canadiens handicapés en les rendant plus employables, en accroissant les possibilités d'emploi qui s'offrent à eux et en développant leurs connaissances. Elles facilitent les programmes du marché du travail qui visent la population handicapée par des accords conclus avec les provinces.
Programme de partenariats pour le développement social (PPDS): Il s'agit d'un programme de financement national qui est géré et exécuté centralement et qui verse des subventions et contributions aux organismes du secteur sans but lucratif qui répondent aux besoins d'inclusion et de développement sociaux des personnes handicapées, des enfants et de leur famille et des autres populations vulnérables ou exclues. Grâce au PPDS, les réseaux liant les organismes sans but lucratif sont renforcés et ils peuvent étendre leur influence sur les plans national, régional et local, accroître la disponibilité et la diffusion de l'information et soutenir la mise en commun des connaissances et le recensement des meilleures pratiques.
Programme Nouveaux horizons pour les aînés (PNHA) : Le PNHA subventionne dans tout le pays des projets locaux qui encouragent les personnes âgées à apporter une contribution à leur milieu par leur participation sociale et la vie active. Il incite la population du troisième âge à faire servir ses compétences, son expérience et sa sagesse au mieux-être social dans les collectivités; il favorise l'intégration permanente du troisième âge à la vie communautaire en vue de réduire les risques d'isolement social. Ces fonds viennent aussi renforcer les réseaux et les associations reliant les membres des collectivités, les organismes communautaires et les gouvernements; ils accroissent les possibilités de créer des capacités et des partenariats communautaires en vue de relever les défis sociaux actuels ou nouveaux.
Programme Comprendre la petite enfance (CPE) : Le CPE aide les collectivités de tout le pays à mieux comprendre les besoins des jeunes enfants et de leur famille. C'est une initiative nationale qui renseigne les collectivités sur la préparation à l'apprentissage de leurs enfants, sur les facteurs communautaires qui influent sur le développement de l'enfance et sur les ressources locales à la disposition des jeunes enfants et des familles. Les collectivités se servent de ces renseignements pour établir et administrer des politiques, des programmes ou des investissements qui aident la petite enfance à s'épanouir.
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : ENFANTS ET FAMILLES
Le gouvernement du Canada a adopté en matière des services de garde une nouvelle stratégie qui accorde aux parents la liberté de choisir la possibilité qui répond le mieux à leurs besoins. Avec le Plan universel de la garde d'enfants du Canada, on reconnaît que les familles sont le fondement de la société et on donne aux parents la souplesse voulue pour concilier comme ils l'entendent leur vie professionnelle et leur vie familiale.
Depuis le 1er juillet 2006, toutes les familles sont admissibles à une prestation annuelle de 1 200 $ pour chaque enfant de moins de six ans. Cette prestation est imposable et elle s'ajoute au revenu du conjoint qui gagne le moins. Le gouvernement adoptera aussi de nouvelles mesures destinées à encourager les employeurs, les organismes sans but lucratif et les organismes communautaires à créer des places en garderie. À raison de jusqu'à 250 millions de dollars par an, ces nouvelles mesures visent à établir annuellement 25 000 nouvelles places en garderie. Elles seront conçues pour que les familles des villes et des localités rurales et les parents ayant un emploi atypique bénéficient de services de garde.
RHDSC continuera à soutenir les enfants et leur famille par la Prestation nationale pour enfants afin que les enfants de familles à faible revenu puissent réaliser entièrement leur potentiel. En outre, comme nous l'avons mentionné plus tôt, RHDSC fournira des conseils d'ordre stratégique sur l'élaboration d'une stratégie complémentaire visant les Autochtones au sujet de l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, en collaboration avec d'autres ministères, dont Affaires indiennes et du Nord et Santé Canada.
INDICATEURS | NIVEAU ACTUEL | ||||||||||||
Pourcentage d'enfants de quatre à cinq ans présentant un développement variant de normal à avancé. | 2002-2003 86,9 % des enfants de quatre à cinq ans présentent un développement verbal qui varie de moyen à avancé. | ||||||||||||
Répartition des enfants de zéro à six ans selon le mode principal de garde. |
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Pourcentage d'enfants pour qui il existe une place dans les services de garde réglementés (ventilation selon les groupes d'âge 0-5 et 6-12 ans). |
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Pourcentage d'enfants de zéro à cinq ans présentant des problèmes de comportement. | 2002-2003 Problèmes de l'émotivité - anxiété : 16,7 % des enfants de deux à cinq ans montraient des signes de troubles émotifs et d'anxiété. Hyperactivité/inattention : 5,5 % des enfants de deux à cinq ans présentaient un comportement d'hyperactivité ou d'inattention. Problèmes d'agression/inconduite : 14,6 % des enfants de deux à cinq ans montraient des signes d'agression ou d'inconduite. Comportement sociopersonnel convenant à l'âge : 15,7 % des enfants de zéro à trois ans ne présentaient pas un comportement sociopersonnel conforme à leur âge. | ||||||||||||
Pourcentage d'enfants de familles non dysfonctionnelles. | 2002-2003 90,2 % des enfants de zéro à cinq ans appartenaient à des familles non dysfonctionnelles. |
RHDSC est chargé de l'élaboration des politiques relativement à la Prestation nationale pour enfants et le ministre des Ressources humaines et du Développement social représente le gouvernement du Canada dans cette initiative fédérale-provinciale-territoriale.
ENFANTS ET FAMILLES : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Assurer un soutien et des choix aux familles par le nouveau Plan universel pour la garde d'enfants du Canada et d'autres initiatives déjà lancées en vue de garantir que leurs enfants auront le meilleur départ possible dans la vie. |
Plans :
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Résultat stratégique | Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités |
Priorités 2006-2007 |
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Résultats prévus de l'activité de programmes |
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Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 2 282,8 M$ ETP : 105 |
ENFANTS ET FAMILLES : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programmes Enfants et familles contribue aux efforts afin que tous les enfants aient le meilleur départ possible dans la vie et afin que les familles bénéficient de mesures de soutien et d'une gamme de choix.
Plan universel pour la garde d'enfants du Canada : Le gouvernement du Canada a adopté le Plan universel pour la garde d'enfants du Canada avec deux grands volets conçus pour donner aux parents le choix de leur service de garde afin qu'ils puissent concilier vie professionnelle et vie familiale.
Prestation universelle pour la garde d'enfants : Le 1er juillet 2006, toutes les familles deviennent admissibles à une somme annuelle de 1 200 $ pour chaque enfant de moins de six ans. Cette prestation est imposable chez le conjoint au revenu inférieur. Les paiements se font directement aux parents pour qu'ils puissent choisir les services de garde qui conviennent le mieux à leurs enfants et aux besoins de la famille. Cette prestation universelle s'ajoute aux prestations fédérales comme la Prestation fiscale canadienne et le Supplément de la prestation nationale pour enfants et la déduction pour frais de garde d'enfants. Elle n'a pas d'effet sur les prestations que reçoivent les familles dans le cadre de ces programmes. On peut se renseigner à ce sujet à l'adresse http://www.gardedenfants.ca
Initiative sur les places en garderie : Dans le budget fédéral du 2 mai 2006, le gouvernement du Canada s'engage à investir 250 millions de dollars par an à compter de 2007-2008 pour subventionner la création de places en garderie en collaboration avec les provinces et les territoires, les employeurs et les organismes communautaires sans but lucratif, en vue d'ajouter jusqu'à 25 000 places par année pour les familles au travail. Ce programme répond à une diversité de besoins, comme le travail par poste ou saisonnier, et la vie familiale en milieu rural. La mise au point de cette initiative se poursuivra tout au long de 2006 notamment par des consultations.
Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants : En s'appuyant sur leur accord de septembre 2000 sur le développement de la petite enfance, les ministres fédéraux-provinciaux-territoriaux responsables des services sociaux19 se sont entendus en mars 2003 sur un cadre propre à rendre plus accessibles des programmes et des services abordables et de qualité sous réglementation provinciale-territoriale pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. Ce cadre vise plus précisément à mieux promouvoir le développement de la petite enfance et la participation des parents à l'emploi ou à la formation par un meilleur accès à des programmes et à des services abordables et de qualité.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement canadien contribue 1,05 milliard sur cinq ans par le régime TSC (Transfert social canadien) aux investissements des gouvernements provinciaux et territoriaux dans l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. Les programmes et les services financés par cette initiative assureront surtout ces services aux enfants dans les garderies institutionnelles et familiales, les établissements préscolaires, les jardins d'enfants, etc. On prévoit notamment des fonds d'investissement et de fonctionnement, des subventions aux places de garde, des sursalaires, des services de formation, de perfectionnement professionnel et de soutien, l'assurance de la qualité et des activités d'information et d'orientation des parents. Les gouvernements rendent compte annuellement de leurs activités et de leurs dépenses en application de l'Entente sur le développement de la petite enfance. On peut se renseigner à ce sujet à l'adresse http://www.ecd-elcc.ca.
Entente sur le développement de la petite enfance : En septembre 2000, le gouvernement canadien et les gouvernements provinciaux-territoriaux ont conclu l'Entente fédérale, provinciale et territoriale sur le développement de la petite enfance (DPE) en vue d'améliorer et d'élargir les services et les programmes destinés aux enfants de moins de six ans et à leur famille20. Le but général de cette initiative est d'améliorer et d'enrichir les services de soutien aux jeunes enfants (du stade prénatal à l'âge de six ans) et à leurs parents en développement de la petite enfance. Voici les objectifs particuliers qui ont été énoncés :
Afin d'atteindre ces objectifs, le gouvernement du Canada transfère chaque année 500 millions par le Régime TSC (Transfert social canadien) aux gouvernements provinciaux et territoriaux pour l'amélioration et l'élargissement des programmes et des services dans quatre grands domaines : promotion de la santé de la grossesse, de la naissance et de la petite enfance; amélioration des services de soutien à l'activité parentale et à la vie familiale; renforcement du développement, de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants; renforcement des services de soutien à la vie communautaire. Pour le contrôle des progrès accomplis, les gouvernements rendent compte tous les ans de leurs activités et de leurs dépenses et tous les deux ans de l'évolution d'une série commune d'indicateurs du bien-être de la petite enfance. On peut mieux se renseigner sur cette initiative à l'adresse http://www.ecd-elcc.ca.
Prestation nationale pour enfants : Instituée en 1998 comme complément à la Prestation fiscale canadienne pour enfants21, la Prestation nationale pour enfants représente un important engagement en vue d'aider les enfants de familles à faible revenu à réaliser pleinement leur potentiel. Ce régime est un partenariat fédéral-provincial-territorial22 (avec un volet « Premières nations ») qui destine des mesures de soutien du revenu, des prestations et des services aux familles à faible revenu ayant des enfants. Il aide à prévenir et à réduire la pauvreté chez les enfants, favorise l'intégration au marché du travail en veillant à ce que les familles aient toujours intérêt à travailler et atténue les chevauchements et le double emploi en harmonisant les objectifs et les prestations et en simplifiant l'administration du régime. Grâce à cette initiative, le gouvernement canadien apporte un soutien pécuniaire aux familles à faible revenu ayant des enfants par le Supplément de la prestation nationale (SPNE). Ressources humaines et Développement social Canada se charge de l'élaboration des politiques relatives à la Prestation nationale pour enfants et son ministre représente le gouvernement canadien dans cette initiative fédérale-provinciale-territoriale. L'application du régime PNE et son degré d'efficacité dans la réalisation des objectifs fixés font l'objet d'un suivi par la production de rapports d'étape annuels et de coévaluations fédérales-provinciales-territoriales. Ces documents peuvent être consultés au site Web de la Prestation nationale pour enfants à l'adresse http://www.nationalchildbenefit.ca/home-fra.html
INVESTISSEMENT SOCIAL, ET ENFANTS ET FAMILLES : RESOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES — DÉPENSES PRÉVUES23
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 160,3 | 150,1 | 149,7 |
Subventions et contributions non législatives | 296,6 | 303,3 | 306,5 |
Paiements de transfert législatifs: | |||
Sécurité de la vieillesse | 23 255,0 | 24 139,0 | 25 285,0 |
Supplément de revenu garanti | 6 820,0 | 7 219,0 | 7 512,0 |
Versements d'allocations | 500,0 | 537,0 | 568,0 |
Prestation universelle pour la garde d'enfants | 1 610,0 | 2 085,0 | 2 065,0 |
Garde d'enfants - paiements aux provinces & territoires | 650,0 | - | - |
Nouvelles places en garderie | - | 250,0 | 250,0 |
Total Paiements de transfert législatifs: | 32 835,0 | 34 230,0 | 35 680,0 |
Total partiel | 33 291,9 | 34 683,4 | 36 136,2 |
Prestations du RPC | 26 132,3 | 27 496,9 | 28 917,7 |
Total | 59 424,2 | 62 180,3 | 65 053,9 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 872 | 884 | 884 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Investissement social | |||
Aînés et pensions | 53 248,3 | 55 779,3 | 58 514,7 |
Programmes de prestations d'invalidité | 274,0 | 269,0 | 268,9 |
Régime de pension du Canada - Prestations d'invalidité | 3 523,3 | 3 674,0 | 3 829,0 |
Développement communautaire et partenariats | 52,6 | 59,5 | 62,4 |
Répartition des services ministérielsa | 43,2 | 40,4 | 40,7 |
Total partiel | 57 141,4 | 59 822,2 | 62 715,7 |
Enfants et familles | |||
Soins aux enfants | 1 610,0 | 2 085,0 | 2 065,0 |
Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants | 650,0 | 250,0 | 250,0 |
Ententes sur le développement de la petite enfance | 3,5 | 3,5 | 3,5 |
Prestation nationale pour enfants | 2,4 | 2,4 | 2,4 |
Répartition des services ministérielsa | 5,4 | 5,7 | 5,8 |
Autres | 11,5 | 11,5 | 11,5 |
Total partiel | 2 282,8 | 2 358,1 | 2 338,2 |
Total | 59 424,2 | 62 180,3 | 65 053,9 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 872 | 884 | 884 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque résultat stratégique. |
Activité de programmes Investissement social — Modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 :
Activité de programmes Enfants et familles — Modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 :
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : LOGEMENT ET SANS-ABRI
En décembre 1999, le gouvernement fédéral a lancé l'Initiative nationale pour les sans-abri (INSA) sur trois ans24 en vue de s'attaquer à une crise nationale grandissante de l'itinérance dans les rues du pays. En 2003, on a reconduit l'INSA pour trois autres années afin de procurer aux collectivités les outils nécessaires pour concevoir et appliquer des stratégies locales de lutte à l'itinérance. En novembre 2005, le gouvernement a annoncé une prolongation d'un an (2006-2007) de cette initiative dotée de 134,8 millions, le but étant de soutenir dans leur rôle essentiel et leur santé les collectivités ayant besoin d'investir dans l'habitation et l'aide aux sans-abri. Grâce à cette prolongation, on maintient des refuges essentiels avec les services de soutien liés pour les sans-abri des localités urbaines et rurales de tout le pays.
L'INSA fait des investissements stratégiques dans 61 collectivités désignées, ainsi que dans les petites localités et les collectivités rurales et autochtones du territoire canadien en vue d'établir un éventail de mesures de soutien et de services devant aider les sansabri et les membres à risque de ces collectivités à devenir plus autonomes. La Direction générale du logement et des sansabri (auparavant Secrétariat national pour les sans-abri) et les collectivités collaborent à l'élargissement et à l'accroissement des partenariats; on vise avant tout le secteur de l'entreprise, les syndicats et les fondations pour que les efforts communautaires à long terme demeurent viables. Le fruit de tout ce travail a été une plus grande capacité des collectivités à planifier, à prendre des décisions, à former des réseaux et à échanger de l'information, ce qui permet de trouver des solutions locales aux problèmes d'itinérance.
INDICATEURS | NIVEAU ACTUEL |
Répartition de tous les fonds de l'IPAC affectés aux projets réalisés en 2005-2006 entre : | |
a) refuges; | 35 % |
b) logements de transition ou de soutien. | 65 % |
Nombre de partenaires en 2005-2006 pour le financement de l'Initiative nationale pour les sans-abri. | 385* |
Pourcentage par secteur en 2005-2006 des partenaires de financement de l'Initiative nationale pour les sans-abri. | Secteur sans but lucratif 34 % Parrainage/organisation/destinataire (financement interne)-20 % Ensemble des paliers de gouvernement (organismes fédéraux, provinciaux-territoriaux, régionaux-municipaux, etc.) 24 % Secteur privé 10 % Autres (communautés religieuses, syndicats, etc.) 12 % |
* Par le passé, on a présenté des totaux en valeur cumulative. |
L'INSA poursuit son travail pour remédier à une situation nationale où au moins 150 000 Canadiens utilisent chaque année des refuges pour sans-abri. D'innombrables autres personnes vivent dans la rue ou comptent parmi les « sans-abri cachés », c'est-à-dire les gens qui habitent chez des proches, dorment dans des automobiles, loin des regards du public et hors du réseau de refuges. Ajoutons que plus d'un million de Canadiens consacrent plus de la moitié de leur revenu à l'habitation, ce qui les expose hautement à l'itinérance. La population canadienne des sans-abri est diverse : victimes de troubles mentaux et/ou de toxicomanie, familles monoparentales à chef féminin, jeunes, victimes de violence familiale, réfugiés, immigrants récents, ex-délinquants, travailleurs pauvres, Autochtones, etc. Dans tout le pays, plus particulièrement dans les grands centres urbains, les Autochtones sont nettement surreprésentés dans la population des sans-abri.
L'INSA fait des efforts concertés en vue d'instaurer une meilleure collaboration horizontale (c.-à-d. avec les autres ministères fédéraux) pour l'obtention de résultats communs, sachant que la clé dans ce domaine est le choix des instruments de responsabilisation et d'exécution. Dans le secteur de la santé, elle collabore avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) au financement de divers projets et est largement associée à l'initiative « Réduire les disparités sur le plan de la santé » des IRSC. La Direction générale du logement et des sans-abri (DGLSA) s'est liée par un protocole d'entente (PE) à la Direction générale des projets stratégiques de l'Agence de santé publique du Canada pour le financement commun du programme de formation pédagogique portant sur le syndrome d'alcoolisme foetal.
La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) fait maintenant partie du portefeuille de RHDSC, d'où une plus grande complémentarité des programmes relevant de l'INSA, de l'Initiative en matière de logement abordable et du Programme d'aide à la remise en état des logements et d'où aussi une plus grande capacité d'exécution de travaux communs. La DGLSA est en voie de reconduire son PE avec la SCHL pour les questions de recherche générale et de partage et d'intégration des données. Comme autre initiative en collaboration, mentionnons l'Initiative de revitalisation des quartiers dirigée par la DGLSA. Des PE ont été signés avec d'autres ministères et organismes fédéraux : Santé Canada, Sécurité publique et Protection civile Canada, autres directions de RHDSC, etc.
LOGEMENT ET SANS-ABRI : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Contribuer à la lutte livrée à l'itinérance au Canada. |
Plans :
|
Priorité : Élaborer des politiques de logement et d'itinérance pour les Canadiens, y compris pour les Autochtones. |
Plans :
|
Priorité : Renforcer les liens horizontaux entre le logement, l'itinérance et d'autres secteurs stratégiques. |
Plans :
|
Résultat stratégique | Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités |
Priorités 2006-2007 |
|
Résultats prévus de l'activité de programmes |
|
Indicateurs de programme |
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Programmes |
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Ressources | DÉPENSES PRÉVUES : 188,1 M$ ETP : 383 |
LOGEMENT ET SANS-ABRI : PROGRAMMES CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DES PRIORITÉS
L'activité de programmes Logement et sans-abri aide les collectivités, dans le cadre de partenariats, à prendre des mesures —refuges, logements de soutien ou de transition, services de soutien — grâce auxquelles les personnes et les familles sans abri et les gens exposés à l'itinérance pourront mieux parvenir à l'autonomie, d'où la possibilité pour eux d'apporter une contribution à la société et à l'économie. http://www.homelessness.gc.ca/home/index-fra.asp
Initiative de partenariats en action communautaire (IPAC) : L'IPAC rend plus disponibles et accessibles une diversité de services et d'installations (refuges, logements de soutien ou de transition et mesures de prévention) le long du continuum qui va de l'itinérance à l'autonomie et à l'indépendance. Les projets financés grâce à cette initiative vont aux domaines prioritaires délimités par une démarche de planification dite des collectivités inclusives. Outre l'aide financière aux collectivités, le programme les encourage à travailler de concert avec les autorités provinciales-territoriales et municipales et les secteurs privé et bénévole pour accroître les moyens et intervenir globalement contre le phénomène de l'itinérance. Les collectivités reçoivent un financement maximal dont elles doivent trouver la contrepartie auprès d'autres sources de financement dans le milieu (campagnes de financement, parrainages locaux, etc.). Elles doivent aussi expliquer en quoi leurs activités seront durables (c.-à-d. comment elles se maintiendront une fois que le financement de l'IPAC aura pris fin). http://www.homelessness.gc.ca/initiative/scpi-fra.asp
Autochtones sans abri en milieu urbain (ASAMU) : L'itinérance chez les Autochtones pose un sérieux problème dans un certain nombre de localités, et on peut s'y attaquer au mieux en trouvant des solutions locales. L'INSA continuera à répondre aux besoins particuliers de la population autochtone par ce volet d'intervention ASAMU. Celui-ci confère la souplesse voulue pour répondre aux besoins des Autochtones hors réserve qui sont sans abri, et ce, par des services culturellement adaptés. L'un des principaux objectifs est l'acquisition de capacités — à l'intérieur comme à l'extérieur des collectivités autochtones — par la prise de décisions et la planification au niveau communautaire et par la formation de partenariats. Les collectivités n'ont pas à trouver la contrepartie du financement accordé, mais on encourage les apports communautaires dans la mesure du possible. La Direction générale du logement et des sans-abri veille avec le Bureau de l'interlocuteur fédéral du ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada à la complémentarité des projets pilotes de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain et du volet ASAMU de l'INSA. http://www.homelessness.gc.ca/initiative/uah-fra.asp
Système d'information sur les personnes et les familles sans abri (SISA) : Il n'y a guère de renseignements sérieux ni de méthodes sûres permettant d'établir en toute précision le nombre de sans-abri au Canada, l'étendue des moyens de soutien et des services aux itinérants dans les refuges et la diversité de la clientèle de ces établissements. Pour mieux combler ces lacunes de nos connaissances, le SISA met à la disposition des fournisseurs de services un système de gestion électronique des données leur permettant de partager l'information et de former des partenariats aux niveaux local, privé, municipal, provincial-territorial et fédéral. Il facilite les activités à plus long terme de planification et d'acquisition de capacités par les collectivités en fonction de leurs problèmes locaux d'itinérance. Grâce aux retombées d'un réseau de collectivités qui échangent de l'information, on pourra mieux mettre en place une base de données nationale, laquelle fera mieux comprendre l'importance et l'étendue de la population de sans-abri en refuge, orientera l'élaboration de politiques et aidera à mieux transformer encore les pratiques de gestion dans le réseau de refuges. http://www.homelessness.gc.ca/initiative/hifis-fra.asp
Programme national de recherche (PNR) : Ce programme s'occupe des lacunes et des priorités d'acquisition de connaissances sur les questions d'itinérance au Canada. Il vise à élargir les bases des politiques et des recherches d'intérêt pour les collectivités, à encourager et soutenir les partenariats de recherche (avec les organismes de recherche, les organismes communautaires, les autres ministères fédéraux et les milieux universitaires) et à faciliter la mise en commun des meilleures pratiques et les transferts de connaissances. En procurant des fonds aux partenaires pour qu'ils soient plus capables de comprendre en profondeur le phénomène de l'itinérance, le PNR favorise l'élaboration et l'évaluation de solutions appropriées et efficaces aux problèmes locaux et nationaux de sans-abri, ce qui est essentiel si on entend utiliser des ressources rares avec efficience et appuyer les efforts des collectivités à long terme. http://www.homelessness.gc.ca/initiative/nrp-fra.asp
Fonds régional destiné aux sans-abri (FRDS) : Le FRDS soutient les collectivités des petites localités et les collectivités rurales qui se heurtent à des problèmes locaux d'itinérance, mais sont souvent incapables de les régler. Les sans-abri ou les gens exposés à l'itinérance doivent souvent se rendre dans les grands centres urbains pour obtenir le soutien et les services d'aide qui leur sont destinés, ce qui peut grever les systèmes de services des localités. Le FRDS procure des fonds pour la mise en place des services de soutien qu'exige la prévention de l'itinérance et qui aident à stabiliser les conditions de vie des personnes et des familles à risque. Il favorise en outre une grande diversité de partenariats et tient compte des besoins uniques des jeunes populations dans la démarche de planification et de mise en œuvre. http://www.homelessness.gc.ca/initiative/rhf-fra.asp
Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri : Cette initiative met des biens fédéraux excédentaires à la disposition des collectivités de tout le pays pour qu'elles puissent répondre à leurs besoins locaux en ce qui concerne les sans-abri. Le programme est coordonné par la Direction générale du logement et des sans-abri (DGLSA). Les projets de lutte à l'itinérance, qui doivent être financièrement viables et durables, aident les collectivités à prendre en charge les importantes dépenses d'immobilisations en terrains et bâtiments. Les ministères et organismes publics que l'on encourage à faire l'inventaire des biens immobiliers utiles sont indemnisés à la valeur marchande; ils transfèrent les biens à des organismes communautaires, au secteur sans but lucratif et aux autres paliers de gouvernement — moyennant une somme symbolique — pour la réduction et la prévention de l'itinérance. On peut obtenir un financement complémentaire applicable aux frais de construction et de rénovation grâce à des programmes fédéraux apparentés comme l'IPAC et les programmes de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Trois organismes fédéraux, à savoir Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Ressources humaines et Développement social Canada (par l'intermédiaire de la DGLSA) et la SCHL, sont les partenaires qui, au double niveau national et régional, réalisent et gèrent cette initiative. http://www.homelessness.gc.ca/initiative/sfrphi-fra.asp
LOGEMENT ET SANS-ABRI : RESSOURCES FINANCIÈRES ET HUMAINES — DÉPENSES PRÉVUES
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 40,2 | 3,3 | 3,3 |
Subventions et contributions non législatives | 147,9 | - | - |
Total | 188,1 | 3,3 | 3,3 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 383 | 12 | 12 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Initiative de partenariats en action communautaire | 133,0 | 2,2 | 2,2 |
Autochtones sans abri en milieu urbain | 18,2 | - | - |
Fonds régional d'aide aux sans-abri | 5,4 | - | - |
Programme national de recherche | 2,8 | - | - |
Système d'information sur les personnes et les familles sans abri | 2,1 | - | - |
Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri | 2,5 | - | - |
Répartition des services ministérielsa | 13,1 | 1,1 | 1,1 |
Autresb | 11,0 | - | - |
Totalc | 188,1 | 3,3 | 3,3 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps pleina | 383 | 12 | 12 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque résultat stratégique. Pour 2006-2007, 101 ÉTP sont inclus dans le 383 ÉTP. b Ce montant inclut 11.0 millions de dollars pour le Forum urbain mondial - Vancouver 2006. c Ce montant inclut 22,8 millions de dollars (291 ÉTP) en 2006-2007, 1,5 millions de dollars (7 ÉTP) en 2007-2008, et 1,5 millions de dollars (7 ÉTP) en 2008-2009, pour l'exécution des programmes et des services par Service Canada. Pour de plus amples renseignements au sujet des opérations de Service Canada, s'il-vous plaît voir le résultat stratégique suivant "Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service". |
Modifications de l'Architecture des activités de programmes 2005-2006 pour l'activité de programmes Logement et sans-abri. On ne relève aucun autre changement au niveau des sous-activités que le changement de nom par lequel l'activité de programmes Aide aux sans-abri devient Logement et sans-abri.
FORUM URBAIN MONDIAL
Le Canada a offert aux Nations Unies d'accueillir le troisième Forum urbain mondial (FUM) à Vancouver du 19 au 23 juin 2006. Cet événement organisé par ONU-Habitat en collaboration avec le pays hôte est présenté tous les deux ans. Il a pour objectif de favoriser la discussion et de trouver des solutions aux défis posés par l'urbanisation rapide dans le monde d'aujourd'hui. Le FUM réunit une grande diversité de participants (gouvernements, administrations locales, organisations non gouvernementales, entreprises du secteur privé, organismes communautaires, spécialistes, etc.).
Le Ministère s'est vu confier la responsabilité d'organiser l'événement et d'y coordonner la présence canadienne. Pour ce faire, il a collaboré avec d'autres ministères et organismes fédéraux, d'autres paliers de gouvernement et d'autres intervenants. Une facette importante des responsabilités du Ministère consistait à travailler en étroite collaboration avec ONU-Habitat pour veiller à ce que tout se passe bien.
Dépenses prévues — FUM 3
Le gouvernement du Canada a affecté 27,6 millions de dollars sur deux ans (2005-2006 et 2006-2007) à l'organisation et à la gestion de cette conférence, dont 15 millions (11 en 2006-2007) sont de l'argent frais en provenance de RHDSC. Le reste des fonds est tiré des budgets en place de divers ministères et organismes fédéraux.
Résultats
Plus de 10 000 personnes ont assisté au Forum urbain mondial à Vancouver; on en attendait 6 000. Elles sont venues de 160 pays. Il y a notamment eu 63 délégations dirigées par des ministres. Plus de 400 maires ont été présents. Le premier ministre Harper a présenté le discours-programme à l'ouverture. Les médias ont beaucoup parlé de l'événement, tant au Canada qu'ailleurs dans le monde. Les commentaires des participants, les premiers résultats d'évaluation et la propre analyse de ONU-Habitat indiquent tous que la rencontre est une réussite considérable tant pour la logistique et le programme que pour la réalisation des objectifs fixés. Il y a succès en particulier pour les aspects suivants : volonté des Nations Unies d'assurer une participation nombreuse et productive, de bien mettre le FUM sur les rails et d'insister sur les idées pratiques; volonté du Canada de mettre ses pratiques de gestion urbaine en évidence et de susciter chez les participants des réactions favorables au Forum; volonté du gouvernement fédéral de voir ces objectifs se réaliser et d'assurer une communication efficace, précise et harmonisée des apports gouvernementaux à la gestion des dossiers urbains (villes et collectivités).
Partenaires clés
Il y a eu deux grands partenaires, à savoir ONU-Habitat et la Globe Foundation. Le premier est un organisme onusien ayant son siège à Nairobi et chargé d'organiser le FUM tous les deux ans, de travailler avec le pays hôte et de mobiliser des fonds à l'échelle internationale, plus particulièrement dans le pays d'accueil, pour la rencontre. Le second est un organisme sans but lucratif qui s'est engagé, par un accord de contributions conclu avec le gouvernement du Canada, à gérer les aspects logistiques du FUM, dont l'intendance d'une activité expérimentale et préparatoire en ligne, HabitatJam, qui a mis à contribution près de 35 000 personnes de toutes les régions du globe trois jours durant en décembre 2005.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE
AMÉLIORER LES RÉSULTATS DES CANADIENS GRÂCE À L'EXCELLENCE DU SERVICE
Le service importe aux Canadiens. Dans leurs rapports avec le gouvernement du Canada, les citoyens s'attendent à juste titre à être servis avec rapidité, équité, savoir-faire, compétence, courtoisie, et à obtenir des résultats. Dans le cadre de fonctionnement complexe qui est le sien, le gouvernement fédéral entend assurer le plus haut niveau de service de qualité axé sur les citoyens de manière à répondre aux besoins des Canadiens, voire à dépasser leurs attentes.
Fruit des efforts du gouvernement en ce sens, Service Canada a officiellement vu le jour le 14 septembre 2005. Il a inauguré un nouveau mode de prestation de services aux Canadiens. Étant un organisme spécial de services, il place les gens au coeur même de son mandat, facilitant aux Canadiens la tâche d'obtenir les services dont ils ont besoin en un même lieu. En mettant plus l'accent sur les programmes et les services, il contribuera à améliorer les résultats stratégiques, et ce, en veillant à ce que les citoyens et les collectivités soient plus en prise sur les services et les prestations dont ils ont besoin. Service Canada s'inscrit dans un mouvement de transformation culturelle de la fonction publique, le citoyen devenant le centre des activités et le service acquérant toute son importance. L'organisme améliorera les services à l'échelle des modes de prestation, gagnera en souplesse et en capacité pour l'introduction de programmes et de services nouveaux et veillera à ce que les investissements en infrastructure de prestation de services soient mieux coordonnés et rationalisés.
Service Canada a pour mandat d'assurer en toute intégration et de concert avec les ministères fédéraux et les autres gouvernements une gamme complète de programmes et de services aux Canadiens, autre facteur de rationalisation de la prestation des services de l'État. Il permet l'expérience de services regroupés, accessibles et personnalisés par des modes de prestation multiples, dont le téléphone, Internet, le comptoir et la poste. Il s'appuie sur plus de 20 000 employés soucieux de se mettre au service des Canadiens. On y trouve 433 points de prestation de services disséminés sur le territoire canadien, le service national 1 800 O-Canada, une gamme de services en ligne par Internet (servicecanada.gc.ca) et des services d'extension.
Faits en bref — Chaque année, Service Canada :
Le gouvernement fédéral a récemment traversé une période de profondes transitions et de vastes changements. Il se doit de surmonter toute une gamme de problèmes et d'exploiter diverses possibilités pour améliorer ses résultats, rendre des comptes et être transparent, et pour se préparer à répondre aux exigences de l'avenir. La responsabilisation et la transparence tiennent une grande place dans une bonne régie publique. Ce sont aussi d'importants facteurs de rétablissement, voire d'amélioration de la confiance des citoyens dans la capacité du gouvernement à répondre à leurs besoins. La création de Service Canada est un grand pas en avant dans un mouvement de transformation du gouvernement. Elle vient foncièrement changer la culture dans une prestation de services qui devient plus axée sur les résultats et les citoyens et repose davantage sur la collaboration. Dans son souci de l'excellence des services, cet organisme ne se contente pas de se doter d'une nouvelle structure de fourniture de services. Il se soucie aussi d'améliorer les services concrètement et visiblement de manière à démontrer ce que sont des services transparents axés sur le citoyen et à faire naître une culture de responsabilisation et de transparence. Le résultat en sera une plus grande satisfaction de la population à l'égard des programmes et des services de l'État.
Pour démontrer cette volonté de transparence et d'adaptation de la part du gouvernement, une Charte des services a été rendue publique; elle expose ce que les Canadiens peuvent attendre et la façon pour eux de dire ce qu'ils pensent. Service Canada contrôlera et déclarera constamment les progrès accomplis par rapport à cette charte. Un organe indépendant, le Bureau de la satisfaction des clients, a été chargé de recueillir les opinions des Canadiens sur la qualité des services et de recommander des améliorations. Cet automne, Service Canada rendra publiques des normes de service où sera clairement précisé le niveau de service qu'il s'engage à assurer selon les objectifs de la Charte des services. Pour faire la preuve que le gouvernement rend des comptes et est transparent, il déclarera ses succès dans l'application des normes de service par un bulletin de rendement qui figurera dans le rapport annuel de Service Canada au Parlement et aux Canadiens. Dans le sens même de cette transparence et de cette responsabilisation supérieures en matière de service, il s'est doté de systèmes de contrôle qui renforcent les pratiques dites de gérance et les structures de gestion et de reddition de comptes dans toute son organisation.
En 2006-2007, il s'emploiera à améliorer les services aux Canadiens, à accroître la transparence et la reddition de comptes et à reconnaître et récompenser l'excellence des services. De cette orientation témoignent directement les activités de programmes Services transparents axés sur le citoyen, Intégrité et Gouvernement qui favorise la collaboration et le réseautage.
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : SERVICES TRANSPARENTS AXÉS SUR LE CITOYEN
Par le passé, les Canadiens devaient découvrir par eux-mêmes comment obtenir les services dont ils avaient besoin dans une multitude de points distincts d'exécution des programmes et de prestation des services ministériels. En axant le service sur le citoyen, on change la façon dont l'État sert la population, on remet le citoyen au centre même des modes d'activité et on assure une qualité de service conforme aux besoins et aux attentes des gens. Dans des services axés sur le citoyen, ceux-ci sont regroupés, intégrés, très accessibles et personnalisés; ils sont fournis au téléphone, par Internet, au comptoir et par la poste. À la fin, ce sont les résultats stratégiques qui s'améliorent pour les Canadiens.
C'est ainsi que, avec cette nouvelle orientation « citoyen », les ministères et les programmes ne pourront plus agir seuls, le gouvernement fédéral ne cherchera plus à réduire sa présence mais au contraire à élargir ses points de service dans les régions et qu'il ne cherchera plus principalement à offrir des prestations mais plutôt à représenter le gouvernement du Canada auprès des citoyens Canadiens.
Au cours des trois prochaines années, Service Canada appliquera cinq plans essentiels de transformation de ses services aux Canadiens :
Le service est important pour les Canadiens. La recherche indique que le lien est étroit entre l'efficience des services et la confiance dans le gouvernement, puisque c'est surtout par les services que les citoyens entrent en contact avec leur gouvernement, personnellement et directement. En parallèle, Service Canada cherchera à implanter et à récompenser une culture de l'excellence du service. Voici ce qu'il fera :
Enfin, Service Canada a pris des engagements envers les Canadiens et les parlementaires. Fidèle à sa priorité d'accroissement de la responsabilisation et de la transparence, il déclarera ses progrès par la Charte des services, les normes de service et le bulletin de rendement, ainsi que par la création du Bureau de la satisfaction des clients.
SERVICES TRANSPARENTS AXÉS SUR LE CITOYEN : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Transformer le service aux Canadiens. |
Plans :
|
Priorité : Reconnaître et récompenser une culture d'excellence du service. |
Plans :
|
Priorité : Renforcer la responsabilisation et la transparence. |
Plans :
|
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : INTÉGRITÉ
Comme Service Canada verse chaque année pour 70 milliards de dollars de prestations aux Canadiens, il doit veiller à ce que ces prestations sont du bon montant, sont versées aux bonnes personnes et servent aux fins prévues. Dans sa reddition de comptes, Service Canada doit absolument montrer que son organisation est intègre et qu'il a fait une saine gestion à titre d'organisme qui est le fournisseur des services offerts par le gouvernement du Canada. Service Canada doit montrer qu'il comprend les risques liés à son succès et bien gérer ces risques. Il doit aussi veiller à ce que la surveillance et la mesure de ses réalisations reposent sur des méthodes rigoureuses et des données fiables. Il lui faut absolument établir une stratégie solide et rigoureuse en matière d'intégrité pour offrir un service axé sur les citoyens, améliorer la confiance du public dans son gouvernement et réaliser des économies pour les contribuables.
Au cours des trois prochaines années, Service Canada mènera en priorité diverses initiatives destinées à améliorer la responsabilisation et la transparence :
INTÉGRITÉ : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Renforcer la responsabilisation et la transparence. |
Plans :
|
ACTIVITÉ DE PROGRAMMES : UN GOUVERNEMENT QUI FAVORISE LA COLLABORATION ET LE RÉSEAUTAGE
Service Canada est le premier fournisseur de services en importance au pays. C'est l'organisme qui est le plus présent sur le territoire canadien. Il exploite le service téléphonique gouvernemental 1 800 O-Canada. Il reçoit 80 % des appels téléphoniques qui n'ont pas à voir avec l'impôt et il gère enfin le site Internet canada.gc.ca. Il est idéalement placé pour être le réseau de prédilection du gouvernement canadien, mais il sait qu'il existe d'autres réseaux de prestation de services. Il deviendra ce réseau d'excellence en créant un service gouvernemental en collaboration et en réseau dans lequel s'harmoniseront tous ces autres réseaux avec Service Canada au coeur du système. Il lui faut à cette fin faciliter l'accès à son réseau, l'élargir par de nouveaux partenariats et investir dans les canaux de prestation de services de manière à mettre le citoyen au centre du système.
Dans la prochaine année, il prévoit faciliter l'accès au réseau en collaboration pour les gouvernements. Ce réseau est un atout important qui peut être érigé en réseau de prestation de services essentiels aux Canadiens partout où ils vivent. En s'appuyant sur le réseau en place et sa capacité de diffuser de l'information dans tout le pays, Service Canada créera un service de protection civile et apportera aide et soutien en cas d'urgence ou de crise locale ou nationale. Pour offrir cette nouvelle gamme de services, il collaborera avec d'autres ministères fédéraux comme Sécurité publique et Protection civile Canada.
Il prévoit étendre son réseau par des partenariats nouveaux ou élargis. Il continuera à créer de la valeur pour les ministères fédéraux. Il prévoit conclure et appliquer trois nouvelles ententes. De plus, il accroîtra sa collaboration avec les provinces en matière de prestation de services. Déjà, sa collaboration s'étend au Nouveau-Brunswick et à l'Ontario et, avec les trois nouvelles ententes envisagées, il prévoit aménager un réseau pannational de prestation de services en collaboration.
Il dispose de trois plans d'investissement dans les canaux de prestation de services pour que l'information clientèle soit pleinement intégrée et que le citoyen se trouve au centre d'un réseau fonctionnant en collaboration de classe internationale.
Service Canada a un effet de levier sur le potentiel de collaboration gouvernementale dans la création de valeur pour les Canadiens. Il s'agit de consolider l'action gouvernementale et la fédération canadienne et de permettre aux pouvoirs publics de travailler ensemble au mieux des intérêts des Canadiens. Comme finalité de cette collaboration, il y a le désir commun de mieux se mettre au service de la population du pays et d'en améliorer les résultats.
UN GOUVERNEMENT QUI FAVORISE LA COLLABORATION ET LE RÉSEAUTAGE : PRIORITÉS ET PLANS
Priorité : Transformer les services aux Canadiens. |
Plans :
|
Priorité : Réaliser l'intégration de l'information des clients. |
Plans :
|
Outre ses fonctions internes de prestation de services, Service Canada procurera à RHDSC les services RHDSC de ressources humaines, de technologies de l'information et de services administratifs et financiers. Comme fournisseur de services communs, son but est de réunir les fonctions auxiliaires communes et d'accroître l'efficience et la rentabilité des services en question.
Résultat stratégique | Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service | |||
Indicateurs de service |
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Résultats prévus |
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Activités de programme | Service décloisonné et axé sur le citoyen | Services gouvernementaux fondés sur la collaboration et structurés en réseau | Intégrité | |
Priorités | Reconnaître et récompenser une culture d'excellence du service | Transformer le service aux Canadiens | Réaliser l'intégration de l'information des clients | Renforcer la responsabilisation et la transparence |
Plans |
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Orientation de la gestion ministérielle | Amélioration de la gestion et de la responsabilisation en matière financière. |
SERVICE CANADA : RESSOURCES FINANCIÈRES ET HUMAINES — DÉPENSES PRÉVUES
Les deux tableaux financiers qui suivent s'alignent sur le Budget principal des dépenses 2006-2007 de RHDSC.
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de $) | |||
Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 109,4 | 110,4 | 110,8 |
Développement Social Canada | |||
Dépenses de fonctionnement brutes | 447,1 | 447,8 | 449,9 |
Total | 556,5 | 558,2 | 560,7 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 6 305 | 6 231 | 6 234 |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
Prestation de services - Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada | 75,8 | 75,4 | 75,3 |
Répartition des services ministérielsa | 33,6 | 35,0 | 35,5 |
Total partiel | 109,4 | 110,4 | 110,8 |
Prestation de services - Développement Social Canada | 447,1 | 447,8 | 449,9 |
Totalb | 556,5 | 558,2 | 560,7 |
Ressources humaines | |||
Équivalents temps plein | 6 305 | 6 231 | 6 234 |
a La portion des services ministériels liés au bureau du Ministre, au bureau du Sous-Ministre, au bureau du Contrôleur et des Services partagés a été divisée entre chaque Résultat stratégique. b Ceci représente les ressources de Service Canada pour l'exécution des programmes et des services. Pour de plus amples renseignements au sujet des opérations de Service Canada, s'il-vous-plaît voir le tableau suivant. |
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Budgétaires | |||
Coûts nets de fonctionnement (Crédits 1&10) a | 563,3 | 532,0 | 540,9 |
Coûts de livraison du: | |||
° Compte d'assurance-emploi | 1 138,4 | 1 135,6 | 1 133,8 |
° Régime de pension du Canada | 190,6 | 190,9 | 190,9 |
Sous-totala | 1 329,0 | 1 326,5 | 1 324,7 |
Coûts bruts de fonctionnement a | 1 892,3b | 1 858,5b | 1 865,6b |
Livré pour Ressources humaines et développement social Canadac | |||
Subventions et contributions autorisées (Crédits 5&15) | 686,1 | 558,4 | 545,5 |
Autres paiements législatifs: | |||
° Programmes de la Sécurité de la vieillesse | 23 255,0 | 24 139,0 | 25 285,0 |
° Supplément de revenu garanti | 6 820,0 | 7 219,0 | 7 512,0 |
° Paiements d'allocation | 500,0 | 537,0 | 568,0 |
Sous-total des autres paiements législatifs | 30 575,0 | 31 895,0 | 33 365,0 |
Prestations du Régime de pensions du Canada | 26 132,3 | 27 496,8 | 28 917,7 |
Prestations d'assurance-emploi | |||
Partie I | 12 442,0 | 13 058,0 | 13 661,0 |
Partie II | 2 048,9 | 2 048,8 | 2 048,8 |
Sous-total des prestations d'assurance-emploi | 14 490,9 | 15 106,8 | 15 709,8 |
EDMT - Amélioration des systèmes | 7,6 | 11,1 | 6,3 |
EDMT - Réaménagement | 1,0 | - | - |
Total des paiements de transfert législatifs | 71 206,8d | 74 509,7d | 77 998,8d |
Total consolidé | 73 785,2 | 76 926,6 | 80 409,9 |
a. Les coûts nets de fonctionnement et les coûts de livraison pour les dépenses prévues de l'année 2005-2006 pour Service Canada sont respectivement de 515,6 million de dollars et 1 396,0 million de dollars. Le total des dépenses prévues pour les coûts bruts de fonctionnement pour l'année 2005-2006 est de 1 911,6 million de dollars. b. Comprend les postes législatifs pour le régime d'avantages sociaux et pour les paiements aux agences de recouvrement privées 18,5 million de dollars (21,0 million de dollars en 2007-2008 et 23,3 million de dollars en 2008-2009). c. La stratégie financière de Service Canada établie que les fonds législatifs incluent les prestations d'assurance-emploi, les prestations du Régime de pensions du Canada, le programme de la sécurité de la vieillesse et les subventions et contributions autorisées liées à la livraison de programmes spécifiques seront alloués à Service Canada annuellement par Ressources humaines et Développement social Canada. d. Les canadiens bénéficient directement de ce montant et livrées pour Ressources humaines et Développement social Canada. |
Coûts bruts de fonctionnement | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Ressources financières (en millions de dollars) | |||
De: | |||
Marché du travail | 1 259,9 | 1 246,2 | 1 252,7 |
Compétences en milieu de travail | 53,1 | 52,6 | 50,7 |
Logement et sans-abri | 22,8 | 1,5 | 1,5 |
Prestation des services | 556,5 | 558,2 | 560,7 |
Total Service Canada | 1 892,3 | 1 858,5 | 1 865,6 |
Service décloisonné et axé sur les citoyens | 888,5 | 863,1 | 862,8 |
Intégrité | 974,3 | 966,1 | 973,4 |
Services gouvernementaux fondés sur la collaboration et structurés en réseau | 29,5 | 29,3 | 29,4 |
Total Service Canada | 1 892,3 | 1 858,5 | 1 865,6 |
Équivalent temps pleins - Total | 20 531 | 20 067 | 20 021 |
Organigramme Ressources humaines et Développement social Canada
Échelon 1
Il y a deux ministres : le ministre du Travail et le ministre des Ressources humaines et du Développement social.
Échelon 2
Un secrétaire parlementaire apporte son soutien au ministre des Ressources humaines et du Développement social.
Les tribunaux de révision du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse relèvent du ministre des
Ressources humaines et du Développement social.
Échelon 3
Le sous-ministre rend compte au ministre des Ressources humaines et du Développement social.
Le commissaire des employeurs et le commissaire des travailleurs rendent compte au sous ministre.
Le sous-ministre du Travail, qui agit également en qualité de sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social, relève du ministre du Travail et du sous ministre des Ressources humaines et du Développement social.
L'administrateur général de Service Canada, qui est aussi le sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social, rend compte au sous ministre.
Le contrôleur rend compte au sous-ministre.
Le dirigeant principal de la vérification relève du sous-ministre.
L'avocat général principal relève du sous-ministre.
Échelon 4
Cet échelon compte onze directions générales.
La Direction générale du travail relève du sous ministre du Travail (sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social).
Les dix directions générales suivantes sont placées sous la responsabilité du sous-ministre : Politiques et conception
des programmes d'emploi; Compétences en milieu de travail; Apprentissage; Ressources humaines et gestion intégrée; Politique
stratégique; Politique stratégique - Enfants et familles; Logement et sans-abri; Affaires publiques et services ministériels;
Secteurs du développement social; Analyse stratégique, vérification et évaluation.
Le contrôleur rend compte au sous-ministre.
Organigramme Ressources humaines et Développement social Canada - Service Canada
Échelon 1
L'administrateur général de Service Canada agit également en qualité de sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social.
Échelon 2
Le dirigeant principal de la vérification rend compte à l'administrateur général.
Le directeur général de Marketing et communications relève de l'administrateur général.
Le chef de la direction financière relève de l'administrateur général.
Le dirigeant principal de l'information rend compte à l'administrateur général.
Cet échelon comprend six directions générales : Services d'intégrité; Services aux citoyens et aux collectivités;
Opérations; Intégration des activités; Politique, partenariats et affaires ministérielles; Les personnes et la culture.
Les dix régions sont également placées sous la responsabilité de l'administrateur général.
À noter que, dans les tableaux financiers de cette section, nous présentons des chiffres distincts pour Ressources humaines et Développement des compétences Canada et Développement social Canada par souci de nous aligner sur le Budget principal des dépenses 2006-2007.
Autorités totales | Dépenses prévues | |||
Activités de programmes (en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Budgétaire : Budget des dépenses | ||||
Assurance-emploi | 804,9 | 883,5 | 880,7 | 883,0 |
Programmes d'emploi | 893,0 | 969,1 | 968,6 | 933,8 |
Compétences en milieu de travail | 168,8 | 184,5 | 181,7 | 120,0 |
Apprentissage | 929,5 | 1 226,9 | 1 193,0 | 1 201,5 |
Travail | 205,8 | 217,3 | 222,2 | 224,6 |
Sans-abri | 180,0 | 188,3 | 3,3 | 3,3 |
Soutien aux politiques et aux programmes | 232,7 | 103,2 | 89,6 | 88,7 |
Prestation des services | 118,8 | 128,1 | 128,7 | 129,0 |
Dépenses brutes du Budget des dépenses | 3 533,5 | 3 900,9 | 3 667,8 | 3 583,9 |
Moins : Recettes disponibles | (1 347,0) | (1 425,8) | (1 414,9) | (1 414,6) |
Dépenses nettes | 2 186,5 | 2 475,1 | 2 252,9 | 2 169,3 |
Non budgétaire | ||||
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants (LFAFE) | 1 040,8 | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
Ajustements budgétaires : | ||||
Mandats spéciaux de la Gouverneure générale | 53,7 | - | - | - |
Autres: | ||||
- Transferts entre les budgets de fonctionnement - gels | (0,7) | - | - | - |
- Report - Trésor | (5,9) | - | - | - |
- Comité d'examen des dépenses - épargne ministériel | (6,0) | - | - | - |
- Crédit 5 du CT | 0,3 | - | - | - |
- Régime d'avantages sociaux des employés (RASE) | (2,2) | - | - | - |
Sous-total - Autres | (14,5) | - | - | - |
Redressements législatifs aux fins des comptes publics - budgétaires | 57,5 | - | - | - |
Redressements législatifs aux fins des comptes publics - non-budgétaires | 290,5 | - | - | - |
Économies en approvisionnement a | ||||
- Assurance-emploi | s/o | (0,4) | - | - |
- Programmes d'emploi | s/o | (0,4) | - | - |
- Compétences en milieu de travail | s/o | (0,1) | - | - |
- Apprentissage | s/o | (0,2) | - | - |
- Travail | s/o | (0,3) | - | - |
- Sans-abri | s/o | (0,1) | - | - |
- Soutien aux politiques et aux programmes | s/o | (0,1) | - | - |
- Prestation des services | s/o | (0,2) | - | - |
Sous-total - Économies en approvisionnement | s/o | (1,8) | - | - |
Activités de programmes (en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Budgétaire : Budget des dépenses | ||||
Agence de reconnaissance des titres de compétence | s/o | 2,0 | 10,0 | 6,0 |
Projet pilote de l'assurance-emploi - Période additionnelle de cinq semaines | s/o | 0,1 | 0,1 | - |
Plan de publicité du gouvernement du Canada | s/o | (0,5) | - | - |
Administration régionale Crie | s/o | 6,9 | - | - |
Jeux olympiques d'hiver 2010 | s/o | 0,2 | 0,2 | 0,4 |
Partenaires du milieu de travail | s/o | 2,0 | 2,0 | - |
Stratégie des compétences en milieu de travail | s/o | 0,3 | - | - |
Programme de protection des salariés | s/o | 32,2 | 32,2 | 32,2 |
Compétences en milieu de travail - Stratégie des métiers d'apprentissage | s/o | - | - | 2,6 |
AE - Prestations de compassion | ||||
Montant brut | s/o | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
Recettes provenant du compte d'a-e | s/o | (0,7) | (0,7) | (0,7) |
Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones | s/o | 5,3 | - | - |
Coût réduit du Ministère - Cabinet réduit | s/o | (0,9) | (0,9) | (0,9) |
Prêts canadiens des étudiants - Radiation de dettes | s/o | 0,4 | - | - |
EDMT avec l'Ontario - Coûts du réaménagement des effectifs | s/o | 8,5 | - | - |
EDMT avec l'ontario - Frais d'administration de l'AE | ||||
Montant brut | s/o | 8,6 | 8,6 | 8,6 |
Recettes provenant du compte d'a-e | s/o | (8,6) | (8,6) | (8,6) |
Total des ajustements | 387,2 | 54,7 | 43,6 | 40,3 |
Total dépenses prévues (nettes) | 3 614,5 | 3 511,3 | 3 065,6 | 2 770,4 |
Comptes à fins déterminées | ||||
Assurance-emploi (a-e) | 16 111,6 | 16 260,7 | 16 877,4 | 17 473,9 |
Autres comptes à fins déterminées | 51,4 | 48,3 | 45,4 | 42,7 |
Recouvrements ministériels imputés au Régime de pensions du Canada (RPC) | 15,3 | 14,7 | 14,7 | 14,7 |
Régime ministériel des avantages sociaux des employés récupérables du | ||||
Compte d'assurance-emploi | (149,7) | (140,7) | (139,1) | (138,6) |
Total consolidé pour RHDCC | 19 643,1 | 19 694,3 | 19 864,0 | 20 163,1 |
Moins : Recettes non disponibles | 549,6 | 648,5 | 733,1 | 807,0 |
Plus : Services reçus sans frais | 17,9 | 17,7 | 16,4 | 16,0 |
Total de RHDCC | 20 210,6 | 20 360,5 | 20 613,5 | 20 986,1 |
Équivalents temps plein | 17 094 | 18 068 | 17 514 | 17 366 |
a Les économies en approvisionnement brutes pour 2006-2007 totalisent 10,1 millions de dollars. Après les recouvrements au Compte d'assurance-emploi de 8,2 millions de dollars, la portion du Trésor (ou nette) s'élève à 1,8 million de dollars. |
Principales données financières
Les dépenses consolidées relevant de Ressources humaines et Développement des compétences Canada devraient atteindre 19 719,3 millions de dollars en 2006-2007, soit 76,2 millions de dollars de plus que le total des dépenses autorisées de 19 643,1 millions de dollars en 2005-2006. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
Pour 2007-2008, on prévoit des dépenses consolidées de 19 979,0 millions de dollars, soit 259,7 millions de dollars de plus que les dépenses prévues en 2006-2007. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
Pour 2008-2009, on prévoit que les dépenses consolidées seront de 20 288,1 millions de dollars, soit 309,1 millions de dollars de plus que les dépenses prévues en 2007-2008. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
(en millions de dollars) | Autorités totales 2005-2006 |
Dépenses prévues 2006-2007 |
Dépenses prévues 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Investissement social (excluant les prestations pour la sécurité de la vieillesse (SV)) | 398,7 | 434,7 | 437,3 | 440,1 |
Investissement social (Prestations pour la SV) | 28 893,0 | 30 575,0 | 31 895,0 | 33 365,0 |
29 291,7 | 31 009,7 | 32 332,3 | 33 805,1 | |
Innovation et politiques en matière de développement social | 8,5 | 684,8 | 1 178,9 | 1 178,9 |
Prestation de services | 476,1 | 508,8 | 507,7 | 509,8 |
Budgétaire du Budget principal des dépenses (brut) | 29 776,3 | 32 203,3 | 34 018,9 | 35 493,8 |
Moins: Revenus disponibles | (276,6) | (301,2) | (302,7) | (302,5) |
Total du Budget principal des dépenses | 29 499,7 | 31 902,1 | 33 716,2 | 35 191,3 |
Rajustements: | ||||
Mandat spécial du gouverneur général | 31,3 | - | - | - |
Autres | ||||
- Crédit 05 du CT | 9,9 | - | - | - |
- Crédit 10 du CT | 0,4 | - | - | - |
- Régime d'avantages sociaux des employés du Ministère (RASE) | 11,1 | - | - | - |
- Gels | (24,3) | - | - | - |
- Redressements législatifs aux fins des comptes publics | 304,5 | - | - | - |
301,6 | - | - | - | |
Plan de publicité du gouvernement du Canada | s/o | (2,0) | 0,0 | 0,0 |
Prestation universelle pour la garde d'enfants | s/o | 1 610,0 | 2 085,0 | 2 065,0 |
Garde d'enfants - Ententes prov./terr. | s/o | 650,0 | - | - |
Nouvelles places en garderie | s/o | - | 250,0 | 250,0 |
Initiative nationale d'apprentissage | s/o | (650,0) | (1 150,0) | (1 150,0) |
Prestation pour les coûts de l'énergie | s/o | 0,4 | 0,0 | 0,0 |
Coût réduit du Ministère | s/o | (2,0) | (2,0) | (2,0) |
Économies en approvisionnement 1 | ||||
- Investissement social | s/o | (0,5) | - | - |
- Innovation et politiques en matière de développement social | s/o | (0,1) | - | - |
- Prestation de services | s/o | (2,5) | - | - |
Total - Économies en approvisionnement | s/o | (3,1) | - | - |
Total des ajustements | 332,9 | 1 603,3 | 1 183,0 | 1 163,0 |
Dépenses nettes prévues | 29 832,6 | 33 505,4 | 34 899,2 | 36 354,3 |
Dépenses au titre du Régime d'avantages sociaux des employés du Ministère, recouvrables à même le régime de pensions du Canada | (19,3) | (17,8) | (17,9) | (17,9) |
Total DSC consolidé | 29 813,3 | 33 487,6 | 34 881,3 | 36 336,4 |
Moins: Revenus non disponibles | 29,3 | 26,8 | 27,2 | 27,1 |
Plus: Coûts des services reçus à titre gracieux | 19,8 | 16,7 | 16,4 | 16,3 |
Total DSC | 29 803,8 | 33 477,5 | 34 870,5 | 36 325,6 |
Équivalents temps plein (ÉTP) | 6 655 | 6 206 | 6 147 | 6 147 |
1 Les économies totales sont 3,390 millions de dollars moins 0,339 millions de dollars de revenus disponibles. |
Principales données financières
Les dépenses consolidées relevant de la compétence de Développement social Canada devraient atteindre 60 086,5 millions de dollars en 2006-2007, soit 4 816,5 millions de dollars de plus que le total des dépenses autorisées de 55 270,0 millions de dollars en 2005-2006. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
En 2007-2008, les dépenses prévues consolidées devraient atteindre 62 848,4 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 2 761,9 millions de dollars par rapport aux dépenses prévues en 2006-2007. Les principaux changements sont les suivants :
Pour 2008-2009, les dépenses prévues consolidées devraient atteindre 65 725,2 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 2 876,8 millions de dollars par rapport aux dépenses prévues en 2007-2008. Les principaux changements sont les suivants :
Renseignements supplémentaires
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA - ACTIVITÉS DE PROGRAMME | |||||||||||
Activités de programme 2006-2007 | |||||||||||
2006-2007 Dépenses prévues (en millions de dollars) - nettes | Marché du travail | Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Travail | Investissement social | Enfants et famille | Logement et sans abri | Prestation de services | Politique, recherche et communication | Autres - Comptes à fins déterminées | Total |
Développement des Compétences Canada | |||||||||||
Assurance-emploi | 99,4 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 99,4 |
Programmes d'emploi | 667,2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 667,2 |
Compétences en milieu de travail | - | 157,3 | - | - | - | - | - | - | - | - | 157,3 |
Apprentissage | - | - | 2 193,0 | - | - | - | - | - | - | - | 2 193,0 |
Travail | - | - | - | 171,2 | - | - | - | - | - | - | 171,2 |
Sans-abri | - | - | - | - | - | - | 188,1 | - | - | - | 188,1 |
Soutien aux politiques et aux programmes | - | - | - | - | - | - | - | - | 28,8 | - | 28,8 |
Prestation des services | - | - | - | - | - | - | - | 31,3 | - | - | 31,3 |
Sous-total RHDCC | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | - | - | 188,1 | 31,3 | 28,8 | - | 3 536,3 |
Développement Social Canada | |||||||||||
Investissement social | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | - | - | - | 33 242,9 |
Innovation et politiques en matière de développement social | - | - | - | - | - | - | - | - | 45,8 | - | 45,8 |
Prestation de services | - | - | - | - | - | - | - | 216,7 | - | - | 216,7 |
Sous-total DSC | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | 216,7 | 45,8 | - | 33 505,4 |
Total consolidé des dépenses nettes prévues | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | 30 960,1 | 2 282,8 | 188,1 | 248,0 | 74,6 | - | 37 041,7 |
Compte à fins déterminées | |||||||||||
Compte d'assurance-emploi | |||||||||||
Assurance-emploi, Partie I | 12 442,0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 12 442,0 |
Assurance-emploi, prestations d'emploi et mesures de soutien | 2 137,5 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 2 137,5 |
Créances douteuses - a.-e. | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 57,0 | 57,0 |
Coûts administratifs - a.-e. | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 624,2 | 1 624,2 |
Sous-total - Compte d'assurance-emploi | 14 579,5 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 681,2 | 16 260,7 |
Régime de pensions du Canada (RPC) | |||||||||||
Prestations-RPC | - | - | - | - | 26 132,3 | - | - | - | - | - | 26 132,3 |
Coûts administratifs - RPC | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 397,7 | 397,7 |
Sous-total - RPC | - | - | - | - | 26 132,3 | - | - | - | - | 397,7 | 26 530,0 |
Compte à fins déterminées - autres | 48,3 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 48,3 |
Régime d'avantages sociaux des employés récupérable | |||||||||||
du compte de l'a.-e. | - | - | - | - | - | - | - | - | - | (167,5) | (167,5) |
Total consolidé | 15 394,4 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | 57 092,4 | 2 282,8 | 188,1 | 248,0 | 74,6 | 1 911,4 | 79 713,2 |
2006-2007 | |||||||||
Budget principal des dépenses Budgétaire | Budget principal des dépenses Non budgétaire |
Ajustements (Dépenses prévues non incluses dans le budget principal) | |||||||
(en millions de dollars) | |||||||||
Activités de programme | Budget de fonctionnement | Subventions et contributions | Dépenses butes | Revenus disponibles | (Net) Total pour le budget principal | Prêts | Autres | Économies en approvisionnement | Total des dépenses prévues |
Assurance-emploi | 883,3 | 0,1 | 883,4 | (783,3) | 100,1 | - | (0,3) | (0,4) | 99,4 |
Programmes d'emploi | 429,0 | 540,2 | 969,2 | (322,2) | 647,0 | - | 20,6 | (0,4) | 667,2 |
Compétences en milieu de travail | 96,1 | 88,4 | 184,5 | (56,4) | 128,1 | - | 29,3 | (0,1) | 157,3 |
Apprentissage | 162,2 | 1 064,7 | 1 226,9 | (15,6) | 1 211,3 | 981,5 | 0,4 | (0,2) | 2 193,0 |
Travail | 213,4 | 3,9 | 217,3 | (78,0) | 139,3 | - | 32,2 | (0,3) | 171,2 |
Sans-abri | 40,4 | 147,9 | 188,3 | - | 188,3 | - | (0,1) | (0,1) | 188,1 |
Soutien aux politiques et aux programmes | 103,2 | - | 103,2 | (81,1) | 22,1 | - | 6,8 | (0,1) | 28,8 |
Prestation des services | 128,1 | - | 128,1 | (89,2) | 38,9 | - | (7,4) | (0,2) | 31,3 |
Total | 2 055,7 | 1 845,2 | 3 900,9 | (1 425,8) | 2 475,1 | 981,5 | 81,5 | (1,8) | 3 536,3 |
2006-2007 | ||||||||
Budget principal des dépenses Budgétaire | Ajustements (Dépenses prévues non incluses dans le budget principal) | |||||||
(en millions de dollars) | ||||||||
Activités de programme | Budget de fonctionnement | Subventions et contributions | Dépenses butes | Revenus disponibles | (Net) Total pour le budget principal | Autres | Économies en approvisionnement | Total des dépenses prévues |
Investissement social | 138,1 | 30 871,6 | 31 009,7 | (30,4) | 30 979,3 | 2 264,1 | (0,5) | 33 242,9 |
Innovation et politiques en matière de développement social | 34,8 | 650,0 | 684,8 | (14,9) | 669,9 | (624,0) | (0,1) | 45,8 |
Prestation de services | 508,8 | 0,0 | 508,8 | (255,9) | 252,9 | (33,7) | (2,5) | 216,7 |
Total | 681,7 | 31 521,6 | 32 203,3 | (301,2) | 31 902,1 | 1 606,4 | (3,1) | 33 505,4 |
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA - ACTIVITÉS DE PROGRAMME | ||||||||||
Activités de programme 2006-2007 | ||||||||||
2006-2007 Dépenses prévues (en millions de dollars) - nettes | Marché du travail | Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Travail | Investissement social | Enfants et famille | Logement et sans abri | Prestation de services | Politique, recherche et communication | Total |
Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada | ||||||||||
Assurance-emploi | 99,4 | - | - | - | - | - | - | - | - | 99,4 |
Programmes d'emploi | 667,2 | - | - | - | - | - | - | - | - | 667,2 |
Compétences en milieu de travail | - | 157,3 | - | - | - | - | - | - | - | 157,3 |
Apprentissage | - | - | 2 193,0 | - | - | - | - | - | - | 2 193,0 |
Travail | - | - | - | 171,2 | - | - | - | - | - | 171,2 |
Sans-abri | - | - | - | - | - | - | 188,1 | - | - | 188,1 |
Soutien aux politiques et aux programmes | - | - | - | - | - | - | - | - | 28,8 | 28,8 |
Prestation des services | - | - | - | - | - | - | - | 31,3 | - | 31,3 |
Sous-total RHDCC | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | - | - | 188,1 | 31,3 | 28,8 | 3 536,3 |
Développement Social Canada | ||||||||||
Investissement social | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | - | - | 33 242,9 |
Innovation et politiques en matière de développement social | - | - | - | - | - | - | - | - | 45,8 | 45,8 |
Prestation de services | - | - | - | - | - | - | - | 216,7 | - | 216,7 |
Sous-total DSC | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | 216,7 | 45,8 | 33 505,4 |
Total consolidé des dépenses nettes | ||||||||||
prévues | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | 30 960,1 | 2 282,8 | 188,1 | 248,0 | 74,6 | 37 041,7 |
2006-2007 | |||
(en millions de dollars) | |||
Item voté ou législatif | Budget principal actuel | Budget principal précédent | |
1 | Dépenses de fonctionnement | 323,2 | 266,0 |
5 | Subventions et contributions | 825,4 | 839,7 |
(L) | Ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences - Traitement et allocation pour automobile | 0,1 | 0,1 |
(L) | Ministre du Travail - Traitement et allocation pour automobile | 0,1 | 0,1 |
(L) | Paiements liés aux modalités de financement direct accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 304,6 | 263,8 |
(L) | Paiements d'intérêts aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 0,1 | 0,1 |
(L) | Paiements relatifs aux obligations contractées sous forme de prêts garantis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 9,5 | 11,7 |
(L) | Paiements d'intérêts et autres obligations aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 46,4 | 70,6 |
(L) | Subventions canadiennes pour études aux étudiants à temps plein et à temps partiel admissibles aux termes de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 119,9 | 83,0 |
(L) | Subventions aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) au profit des bénéficiaires nommés par ces REEE, selon les termes du règlement sur les subventions canadiennes pour l'épargne-études de la Loi sur le ministère du Développement des ressources humaines | - | 430,0 |
(L) | Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-études aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) au nom des bénéficiaires des REEE afin d'encourager les Canadiens à épargner pour les études postsecondaires de leurs enfants | 575,0 | - |
(L) | Paiements de Bons d'études canadiens aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne études (REEE) au nom des bénéficiaires des REEE afin d'appuyer l'accès à l'éducation postsecondaire des enfants de familles à faible revenu | 45,0 | - |
(L) | Prestations de retraite supplémentaires - Pensions pour les agents des rentes sur l'État | - | - |
(L) | Paiements de prestations d'aide à l'adaptation, conformément aux modalités prescrites par le gouverneur en conseil, en vue d'aider les travailleurs qui ont été mis à pied en raison de la concurrence des importations, de la restructuration d'une industrie et de graves perturbations économiques au niveau d'un secteur d'activité ou d'une région | - | - |
(L) | Redressement du passif actuariel de l'assurance de la fonction publique | 0,1 | 0,1 |
(L) | Paiements d'indemnités à des agents de l'État et à des marins marchands | 48,0 | 51,0 |
(L) | Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 177,7 | 170,3 |
Total budgétaire | 2 475,1 | 2 186,5 | |
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 981,5 | 1 040,8 | |
Total du Ministère | 3 456,6 | 3 227,3 |
Principales données financières
Le Budget principal des dépenses 2006-2007 de Ressources humaines et Développement des compétences Canada totalise 3 456,6 millions de dollars, ce qui représente une hausse nette de 229,3 millions de dollars par rapport au budget principal 2005-2006 avec une valeur de 3 227,3 millions de dollars. Les principaux changements sont les suivants :
2006-2007 | |||
(en millions de dollars) | |||
Poste voté ou législatif | Libellé pour le poste voté ou législatif | Budget principal actuel | Budget principal précédent |
10 | Dépenses de fonctionnement | 295,6 | 244,0 |
15 | Subventions et contributions | 946,6 | 280,8 |
(L) | Ministre de Développement Social - Traitement et allocation pour automobile | 0,0 | 0,1 |
(L) | Versements de la Sécurité de la Vieillesse | 23 255,0 | 22 209,0 |
(L) | Versements du Supplément de revenu garanti | 6 820,0 | 6 233,0 |
(L) | Versements d'Allocations | 500,0 | 451,0 |
(L) | Paiements aux agences privées de recouvrement en vertu de l'article 17.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques | 18,5 | 19,4 |
(L) | Contributions aux régime d'avantages sociaux des employés | 66,4 | 62,4 |
Total du Ministère | 31 902,1 | 29 499,7 |
Principales données financières
Le Budget principal des dépenses 2006-2007 de Développement social Canada totalise 31 902,1 millions de dollars, ce qui représente une hausse nette de 2 402,4 millions de dollars par rapport au Budget principal des dépenses 2005-2006, qui était de 29 499,7 millions de dollars. Les principaux changements sont les suivants :
(en millions de dollars) | 2006-2007 |
Contributions visant la part des employeurs des primes d'assurance et coûts payés par le Secrétariat du Conseil du Trésor | 14,0 |
Traitements et coûts connexes des services juridiques fournis par Justice Canada | 3,7 |
Total des Services reçus à titre gracieux en 2006-2007 | 17,7 |
2006-2007 | |
(en millions de dollars) | Total |
Contributions de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le SCT | 16,3 |
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement des Compétences Canada | 0,3 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par Justice Canada | 0,1 |
Total des Services reçus à titre gracieux pour 2006-2007 | 16,7 |
Autorités totales | Dépenses prévues | |||
(en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Apprentissage | ||||
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 1 331,3 | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
Total | 1 331,3 | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
RECETTES DISPONIBLES | ||||
Autorités totales | Recettes prévues | |||
(en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Assurance-emploi Recouvrement de l'a-e |
754,2 | 780,0 | 778,6 | 781,3 |
Programme d'emploi Recouvrement de l'a-e |
328,7 | 330,1 | 330,7 | 325,0 |
Compétences en milieu de travail Recouvrement de l'a-e |
69,1 | 62,0 | 56,7 | 56,7 |
Apprentissage Recouvrement de l'a-e |
7,4 | 15,8 | 15,6 | 15,6 |
Travail | ||||
Indemnisation des accidentés du travail - AMG | 76,6 | 77,4 | 78,4 | 80,4 |
Recouvrement de l'a-e | 0,6 | 0,6 | 0,6 | 0,6 |
77,2 | 78,0 | 79,0 | 81,0 | |
Sans-abri | - | - | - | - |
Soutien aux politiques et aux programmes | ||||
Recouvrement de l'a-e | 107,9 | 91,3 | 86,9 | 86,6 |
Recouvrement du RPC | 2,2 | - | - | - |
110,1 | 91,3 | 86,9 | 86,6 | |
Prestation des services | ||||
Recouvrement de l'a-e | 77,7 | 63,3 | 63,1 | 63,0 |
Recouvrement du RPC | 13,1 | 14,7 | 14,7 | 14,7 |
90,8 | 78,0 | 77,8 | 77,7 | |
Total des recettes disponibles | 1 437,5 | 1 435,2 | 1 425,3 | 1 423,9 |
RECETTES NON DISPONIBLES | ||||
Assurance-emploi Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e |
94,1 | 91,8 | 90,9 | 91,0 |
Programmes d'emploi Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e |
30,2 | 25,8 | 25,8 | 25,3 |
Compétences en milieu de travail Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e |
8,0 | 6,4 | 6,3 | 6,2 |
Apprentissage | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 0,7 | 1,3 | 1,3 | 1,3 |
Programme canadien de prêts aux étudiants | 395,6 | 503,6 | 589,5 | 663,8 |
396,3 | 504,9 | 590,8 | 665,1 | |
Travail - Frais de services | 2,2 | 2,2 | 2,4 | 2,5 |
Sans-abri | - | - | - | - |
Soutien aux politiques et aux programmes | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 4,1 | 6,6 | 6,2 | 6,2 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 0,1 | - | - | - |
4,2 | 6,6 | 6,2 | 6,2 | |
Prestation des services | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 12,5 | 8,7 | 8,6 | 8,6 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 2,1 | 2,1 | 2,1 | 2,1 |
14,6 | 10,8 | 10,7 | 10,7 | |
Total des recettes non disponibles | 549,6 | 648,5 | 733,1 | 807,0 |
Total des sources de revenus disponibles et non disponibles | 1 987,1 | 2 083,7 | 2 158,4 | 2 230,9 |
RECETTES DISPONIBLES | ||||
Autorités totales | Recettes prévues | |||
(en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008a | 2008-2009a |
Investissement social | ||||
Recouvrement de l'a-e | - | 5,7 | 5,4 | 5,4 |
Recouvrement du RPC | 52,7 | 43,3 | 43,6 | 43,5 |
52,7 | 49,0 | 49,0 | 48,9 | |
Innovation et politiques en matière de développement social | ||||
Recouvrement de l'a-e | 11,5 | 8,6 | 9,2 | 9,2 |
Recouvrement du RPC | - | 12,9 | 12,7 | 12,7 |
11,5 | 21,5 | 21,9 | 21,9 | |
Prestation de services | ||||
Recouvrement de l'a-e | 60,2 | 54,5 | 55,6 | 55,5 |
Recouvrement du RPC | 187,8 | 175,9 | 176,2 | 176,2 |
248,0 | 230,4 | 231,8 | 231,7 | |
Total des revenus disponibles | 312,2 | 300,9 | 302,7 | 302,5 |
RECETTES NON DISPONIBLES | ||||
Investissement social | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | - | 0,3 | 0,5 | 0,5 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 4,2 | 2,5 | 2,5 | 2,5 |
Frais utilisateurs: Recherches sur les banques de données du RPC et SV | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
4,3 | 2,9 | 3,1 | 3,1 | |
Innovation et politiques en matière de développment social | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 1,2 | 0,7 | 0,6 | 0,6 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | - | 0,9 | 0,9 | 0,9 |
1,2 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | |
Prestations de services | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 6,8 | 6,0 | 6,1 | 6,1 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 15,1 | 14,4 | 14,6 | 14,5 |
Frais utilisateurs: frais pour le remplacement des cartes pour le numéro d'assurance sociale | 1,9 | 1,9 | 1,9 | 1,9 |
23,8 | 22,3 | 22,6 | 22,5 | |
Total des revenus non disponibles | 29,3 | 26,8 | 27,2 | 27,1 |
Total des revenus disponibles et non disponibles | 341,5 | 327,7 | 329,9 | 329,6 |
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA - ACTIVITÉS DE PROGRAMME | ||||||||||
Activités de programme 2006 - 2007 | ||||||||||
2006-2007 Revenu total (en millions de dollars) | Marché du travail | Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Total | Investissement social | Enfants et famille | Logement et sans-abri | Prestation de services Apprentissage Travail | Politique, Recherche et communication | Total |
Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada | ||||||||||
Assurance-emploi | 871,8 | - | - | - | - | - | - | - | - | 871,8 |
Programmes d'emploi | 355,9 | - | - | - | - | - | - | - | - | 355,9 |
Compétences en milieu d | - | 68,4 | - | - | - | - | - | - | - | 68,4 |
Apprentissage | - | - | 520,7 | - | - | - | - | - | - | 520,7 |
Travail | - | - | - | 80,2 | - | - | - | - | - | 80,2 |
Sans-abri | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
Soutien aux politiques et | - | - | - | - | - | - | - | - | 97,9 | 97,9 |
Prestation des services | - | - | - | - | - | - | - | 88,8 | - | 88,8 |
Sous-total RHDCC | 1 227,7 | 68,4 | 520,7 | 80,2 | - | - | - | 88,8 | 97,9 | 2 083,7 |
Développement Social Canada | ||||||||||
Investissement social | - | - | - | - | 52,0 | - | - | - | - | 52,0 |
Innovation et politiques e | - | - | - | - | - | - | - | - | 23,0 | 23,0 |
Prestation de services | - | - | - | - | - | - | - | 252,7 | - | 252,7 |
Sous-total DSC | - | - | - | - | 52,0 | - | - | 252,7 | 23,0 | 327,7 |
Total consolidé des revenus | 1 227,7 | 68,4 | 520,7 | 80,2 | 52,0 | - | - | 341,5 | 120,9 | 2 411,4 |
Règlements | Résultats prévus |
Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. | |
En 2006-2007, il n'y a pas eu de grandes initiatives d'ordre réglementaire qui aient été constatées en ce qui concerne le Régime d'assurance-emploi (a.-e.). On entreprendra selon les besoins de modifier les règlements d'application de cette loi. | |
Règlement sur l'assurance-emploi (Pêche), article 77.4 | Avec cette modification, on s'assure que, dans l'établissement du droit aux prestations des pêcheurs dans le Régime d'assurance-emploi, on tient compte de l'existence du régime québécois d'assurance parentale. |
Modification du Règlement sur l'assurance-emploi — projet pilote des prestations prolongées d'assurance-emploi | Avec cette modification, on met en place le projet pilote annoncé qui vise à vérifier les conséquences d'une majoration de cinq (5) semaines du droit à prestations ordinaires jusqu'à un maximum de 45 semaines de prestations, et ce, dans 21 régions de l'assurance-emploi. |
Modification du Règlement sur l'assurance-emploi — prestations de compassion | Avec cette modification, on élargit la définition de membre de la famille pour la détermination de l'admissibilité aux prestations de compassion. |
Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. | |
Améliorations d'ordre administratif apportées au cadre réglementaire du Programme canadien de prêts aux étudiants : | Le cadre légal et réglementaire du Programme canadien de prêts aux étudiants a subi des changements fréquents — presque à une cadence annuelle — depuis la création de ce programme. |
Le Programme canadien de prêts aux étudiants prévoit procéder à des changements d'ordre réglementaire qui en accroîtront l'efficacité et l'efficience et qui clarifieront les règles applicables à certaines prestations. | Des améliorations permanentes d'ordre législatif et réglementaire s'imposent si on entend rester à la hauteur de ces changements incessants. |
Pour la mise en œuvre de ces changements, il faut modifier le Règlement fédéral sur l'aide financière aux étudiants et le Règlement fédéral sur les prêts aux étudiants. | |
Résultat stratégique : Milieux de travail sécuritaires, sains, équitables, stables, productifs, où règne la coopération, et normes internationales du travail efficaces. | |
Loi et règlement sur l'équité en matière d'emploi |
Il y aura des changements corrélatifs dans le cadre de la mise à jour de la réglementation :
|
Règlement sur la prévention de la violence en milieu de travail | Ce règlement vise à prévenir les actes directs ou indirects de violence dans les milieux de travail relevant de la compétence fédérale. |
Au cours des trois exercices 2006-2007 à 2008-2009, RHDSC gérera les programmes suivants de paiements de transfert d'une valeur de plus de 5 millions :
On peut mieux se renseigner sur ces projets à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp |
En février 2006, Développement social Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada ont été réunis en un nouveau ministère appelé Ressources humaines et Développement social Canada. On a ainsi unifié les activités des deux ministères sur le plan du développement durable et, pour la période de planification, la priorité sera de mettre au point une nouvelle stratégie de RHDSC dans ce domaine pour 2007-2009. Le Ministère continuera aussi à travailler aux engagements de la dernière année de la période 2004-2006. Dans la nouvelle stratégie ministérielle de développement durable, on précisera comment les facteurs écologiques, économiques et sociaux entrent en ligne de compte dans l'élaboration des politiques et des programmes et les activités quotidiennes du Ministère. Objectifs pour la période de planification
On trouvera plus de détails sur la stratégie actuelle de développement durable et les buts, objectifs et cibles bien précis qui y sont liés au site Web ministériel suivant : http://www.rhdcc.gc.ca/fr/sm/sfa/sa/sdd/sd.shtml |
En 2006-2007, RHDSC apportera une contribution financière à la Winnipeg Foundation par des subventions conditionnelles; les autres fondations ont reçu un financement unique au cours des années précédentes :
On peut mieux se renseigner sur ces projets à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp |
Dans l'exercice 2006-2007, RHDSC participera aux initiatives horizontales suivantes et, sauf avis contraire, il en assumera la responsabilité principale :
On peut trouver un complément d'information sur les Initiatives horizontales à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp |
Par suite de la réorganisation ministérielle, les groupes de vérification interne et d'évaluation redélimitent l'univers de vérification et d'évaluation; ils actualisent et remanient aussi les facteurs de risque pour produire un nouveau plan pluriannuel axé sur les risques pour les travaux de vérification et d'évaluation en fonction des priorités et des responsabilités nouvelles du Ministère. Le plan de vérifications horizontales du Bureau du contrôleur général et le calendrier de travaux de vérification du Bureau du vérificateur général sont susceptibles d'influer sur ce plan ministériel. On devrait considérer les projets suivants de vérification interne et d'évaluation dans cette perspective : | |
Évaluations à mener à bien en 2006-2007 | Plan de vérification interne 2006-2007 |
Régime d'assurance-emploi Projet pilote sur le travail saisonnier et les cinq semaines de prolongation Programmes d'emploi Évaluation sommative de l'entente Canada-Alberta sur le développement du marché du travail Milieu de travail Évaluation formative du Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers Travail Évaluation stratégique des programmes d'équité en milieu de travail Apprentissage Évaluation formative du Secrétariat national à l'alphabétisation Logement et sans-abri Évaluation sommative de l'Initiative nationale pour les sans-abri Personnes handicapées Évaluation sommative du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées — phase I Autres Évaluation du Forum urbain mondial 3 |
Projets reportés de 2005-2006 Vérification d'attestation 2004-2005 des charges administratives au Compte du Régime de pensions du Canada Nouveaux projets pour 2006—2007 Forum urbain mondial — phase I Travail Santé et sécurité au travail Service Canada Surveillance financière et opérationnelle des subventions et des contributions Vérifications financières Dépenses salariales |
Les comptes à fins déterminées constituent des catégories spéciales de recettes et de dépenses. Ils présentent les opérations de certains comptes pour lesquels, en raison des lois habilitantes, les recettes doivent être affectées à une fin particulière et les paiements et dépenses connexes imputés à ces recettes. Les opérations propres à ces comptes doivent être considérées séparément.
RHDSC est responsable de l'administration de quatre de ces comptes :
Le Compte d'assurance-emploi est un compte consolidé à fins déterminées qui fait partie du processus d'information financière du gouvernement du Canada. Les comptes consolidés à fins déterminées sont utilisés principalement pour des activités ressemblant à celles des ministères dont les opérations ne comportent pas de créances envers des tiers, mais consistent essentiellement en recettes et dépenses du gouvernement.
Le RPC est un CFD qui ne fait pas partie des états financiers consolidés du gouvernement du Canada. Il relève à la fois de ce gouvernement et des provinces participantes. L'autorisation de dépenser du gouvernement en tant qu'administrateur du régime se limite au solde de ce dernier.
Le Compte des rentes sur l'État est un compte consolidé à fins déterminées qui fait partie du processus d'information financière du gouvernement du Canada. Il a été créé en vertu de la Loi relative aux rentes sur l'État et modifié par la Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État, qui a eu pour effet de mettre un terme à la vente des rentes en 1975. Ce compte est évalué chaque année selon une méthode actuarielle, le déficit ou l'excédent étant débité ou crédité au Trésor.
Le Fonds d'assurance de la fonction publique est un compte consolidé à fins déterminées qui fait partie du processus d'information financière du gouvernement du Canada. Il a été créé en vertu de la Loi de l'assurance du service civil. Conformément au paragraphe 16(3) du Règlement concernant l'assurance du service civil, le montant des déficits actuariels est transféré du Trésor au Compte d'assurance de la fonction publique afin d'équilibrer l'actif et le passif du programme.
Description
Le Compte d'assurance-emploi a été établi dans les Comptes du Canada en vertu de la Loi sur l'assurance-emploi (ci-après, la Loi) en vue d'enregistrer toutes les sommes reçues ou déboursées en application de cette loi. La Loi permet à une personne d'obtenir un revenu d'appoint temporaire et d'offrir une aide aux travailleurs admissibles. Le régime vise tous les travailleurs ayant des relations employeur-salarié. Les pêcheurs indépendants sont également couverts en vertu d'un règlement spécial de la Loi. En 2003, 15,4 millions de personnes ont cotisé au régime et 2,5 millions d'entre elles ont reçu des prestations.
L'assurance-emploi prévoit ce qui suit :
Des prestations de revenu, au titre de la Partie I de la Loi sur l'assurance-emploi, remplacent temporairement le revenu des prestataires, notamment des pêcheurs autonomes en recherche d'emploi. Grâce à des ententes de travail partagé conclues en période de manque de travail temporaire, les travailleurs peuvent aussi recevoir des prestations au prorata lorsqu'ils travaillent une partie de la semaine, évitant ainsi les mises à pied. On verse aussi quatre types de prestations spéciales : prestations de maternité, payables aux mères biologiques qui s'absentent du travail en raison d'une grossesse et d'un accouchement; prestations parentales, payables aux parents biologiques et adoptifs qui s'absentent du travail pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté; prestations de maladie, payables aux prestataires incapables de travailler pour raison de maladie; prestations de compassion, payables aux prestataires qui prodiguent des soins à un enfant, à un parent ou à un conjoint gravement malade ou mourant.
Des prestations d'emploi, au titre de la Partie II de la Loi, peuvent être adaptées en prestations d'emploi et mesures de soutien aux besoins individuels et aux facteurs locaux. Le gouvernement du Canada a établi des Ententes sur le développement du marché du travail avec les gouvernements de la plupart des provinces et des territoires. Ceux-ci peuvent, par le truchement de ces ententes, assumer la responsabilité directe de concevoir et d'offrir ces prestations ou de prendre part à des ententes de cogestion avec le gouvernement fédéral.
Les employeurs et les salariés assument tous les coûts associés à l'assurance-emploi sous forme de cotisations. Les dépenses liées aux prestations et à l'administration sont imputées au Trésor et ensuite débitées du Compte d'assurance-emploi. L'excédent au compte produit des intérêts à un taux établi par le ministre des Finances, lequel correspond actuellement à 90 % du taux moyen des bons du Trésor à échéance de trois mois.
Sommaire financier
Le taux de cotisation pour 2006 a été fixé en fonction d'un équilibre des produits et des charges, mais comme la performance économique devait être supérieure à ce qu'on prévoyait au moment où ce taux a été établi, les cotisations en 2006-2007 devraient dépasser d'environ 400 millions de dollars les prestations et les charges administratives. On s'attend à ce que le total des revenus (avec l'intérêt gagné) excède de 2,4 milliards de dollars celui des coûts. Ainsi, l'excédent cumulatif passera à 53,1 milliards de dollars en date du 31 mars 2007. Les changements relatifs aux prestations et aux cotisations s'expliquent comme suit :
La figure qui suit résume les tendances des coûts et des recettes du Compte d'assurance-emploi de 1994-1995 à 2006-2007.
1994-1995 | 1995-1996 | 1996-1997 | 1997-1998 | 1998-1999 | 1999-2000 | 2000-2001 | 2001-2002 | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | |
Coûts total | 16,51 | 15,02 | 13,81 | 13,21 | 13,24 | 12,74 | 12,79 | 15,24 | 16,10 | 16,65 | 16,38 | 16,11 | 16,26 |
Total Revenues | 19,43 | 18,94 | 20,48 | 19,55 | 20,57 | 19,97 | 21,22 | 19,15 | 19,37 | 19,07 | 18,70 | 18,32 | 18,64 |
Le tableau ci-dessous présente un sommaire des données financières relatives au Compte d'assurance-emploi de 2003-2004 à 2006-2007.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Dépenses | ||||
Prestations de revenu | 15 070 | 14 748 | 14 418 | 14 580 |
Coûts administratifs | 1 521 | 1 542 | 1 638 | 1 624 |
Créances douteuses | 60 | 95 | 56 | 57 |
Total des coûts | 16 651 | 16 385 | 16 112 | 16 261 |
Recettes | ||||
Recettes tirées des cotisations | 17 900 | 17 655 | 16 917 | 16 621 |
Pénalités | 47 | 51 | 50 | 54 |
Intérêts | 1 125 | 995 | 1 352 | 1 968 |
Total des recettes | 19 072 | 18 701 | 18 319 | 18 643 |
Surplus | ||||
Annuel | 2 421 | 2 316 | 2 207 | 2 382 |
Cumulatif | 46 233 | 48 549 | 50 756 | 53 139 |
Notes : Des cotisations d'assurance-emploi figurant dans les états financiers sommaires du gouvernement du Canada est exclue la quote-part de celui-ci à titre d'employeur. En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Versement de prestations
On s'attend à ce qu'en 2006-2007 les prestations versées atteignent 14,6 milliards de dollars, soit 12,4 milliards pour les prestations de revenu et 2,1 milliards pour les prestations d'emploi et les mesures de soutien.
Prestations de revenu
Les prestations de revenu de l'assurance-emploi comprennent les prestations ordinaires, spéciales, de travail partagé et de pêcheur25. Les principaux aspects des prestations se décrivent comme suit :
Prestations ordinaires
Nombre d'heures de travail requis pour l'admissibilité aux prestations
La plupart des prestataires doivent avoir accumulé de 420 à 700 heures de travail durant leur période d'admissibilité et ce, qu'ils occupent un emploi à temps plein ou à temps partiel, ou peu importe s'ils travaillent pour le compte d'un ou de plusieurs employeurs. Le nombre exact d'heures requis est appelé « norme variable d'admissibilité ». Il est déterminé selon le taux de chômage caractérisant la région où vit le prestataire au moment où il fait sa demande de prestations. Plus le taux de chômage est élevé, plus le nombre d'heures requis est bas.
Les personnes qui viennent tout juste d'entrer sur le marché du travail (nouveaux venus) et celles qui y reviennent après une absence (rentrants sur le marché du travail) doivent avoir accompli 910 heures de travail. Par contre, celles qui ont travaillé au moins 490 heures au cours des 12 mois précédant leur dernière période d'admissibilité ou qui ont reçu au moins une semaine de prestations de maternité ou de prestations parentales au cours des quatre années précédant cette période sont admissibles l'année suivante conformément aux règles habituelles.
Détermination du taux des prestations et de l'admissibilité
Les prestataires ordinaires peuvent recevoir des prestations pendant une durée de 14 à 45 semaines selon le nombre d'heures d'emploi assurables et le taux de chômage caractéristique de leur région.
Les prestataires ont droit à des prestations hebdomadaires équivalant à 55 % de la moyenne de leur rémunération assurable des 26 dernières semaines de travail. La rémunération assurable moyenne est calculée à partir du nombre réel de semaines de travail, mais elle est assujettie à un dénominateur minimal qui est lié au taux de chômage régional.
Les prestataires dont le revenu familial était de moins de 25 921 $ et qui sont admissibles à la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE) reçoivent un supplément familial établi d'après :
Les prestataires qui reçoivent un supplément familial peuvent voir leur taux de prestation augmenter pour atteindre un maximum de 80 % de la rémunération moyenne hebdomadaire assurable jusqu'à concurrence de la prestation hebdomadaire maximale de 413 $.
Projets pilotes
Le projet pilote de la prolongation des prestations d'assurance-emploi majore de cinq semaines le droit à prestations ordinaires dans les régions de fort chômage jusqu'à un maximum de 45 semaines de prestations s'il s'agit de prestations établies dans la période commençant le 11 juin 2006 et se terminant dans la semaine du 9 décembre 2007. Il remplace un projet pilote qui, dans ces mêmes régions de fort chômage, assurait cinq semaines supplémentaires de prestations si ces prestations étaient établies dans la période commençant le 6 juin 2004 et se terminant dans la semaine du 4 juin 2006. C'est là une mesure provisoire et le gouvernement conserve comme priorité d'aider les Canadiens à prendre leur place sur le marché du travail.
Trois projets pilotes ont été entrepris dans des régions de fort chômage (taux de 10 % et plus). À compter du 30 octobre 2005, les prestations d'assurance-emploi se calculeront dans les régions visées en fonction des 14 meilleures semaines de rémunération parmi les 52 semaines précédant la demande de prestations. À partir du 11 décembre 2005, les gens qui arrivent sur le marché du travail ou y retournent après une absence prolongée seront admissibles aux prestations ordinaires après un minimum de 840 heures travaillées (au lieu de 910); la valeur seuil d'heures de travail en cours de période de prestations pour le calcul des paiements sera majorée de 75 $ ou de 40 % de la prestation hebdomadaire (les chiffres correspondants étaient auparavant de 50 $ ou de 25 % de la prestation hebdomadaire).
Prestations spéciales
Pour recevoir les prestations de maladie ou de maternité, les prestations parentales ou les prestations de compassion, il faut travailler 600 heures. Tous les prestataires peuvent recevoir des prestations de maladie jusqu'à concurrence de 15 semaines. Des prestations parentales de 35 semaines sont disponibles pour les parents biologiques et adoptifs en plus des 15 semaines de prestations de maternité dont peuvent disposer les mères biologiques. Les prestations de compassion peuvent être versées pendant six semaines aux personnes qui prodiguent des soins à un membre de la famille qui est gravement malade ou sur le point de mourir (frères et soeurs, grands-parents, petits-enfants, parents par alliance, oncles et tantes, neveux et nièces, parents adoptifs, pupilles et tuteurs, personnes gravement malades qui considèrent le prestataire comme un membre de la famille).
Le 1er mars 2005, les gouvernements du Canada et du Québec ont conclu une entente définitive au sujet du régime québécois d'assurance parentale. À partir de janvier 2006, les résidents du Québec obtiendront leurs prestations de maternité et leurs prestations parentales des autorités provinciales. Le gouvernement québécois remboursera toutes les prestations versées par les autorités fédérales au Québec dans ces deux régimes à l'égard des demandes établies avant 2006 mais réglées après janvier de la même année.
Travail partagé
Les prestataires liés par des ententes de travail partagé peuvent recevoir des prestations. Ces ententes conclues par RHDSC, les salariés et les employeurs visent à éviter les mises à pied temporaires en combinant des prestations partielles d'assurance-emploi et des semaines de travail réduites. Elles durent normalement de 6 à 26 semaines.
Prestations de pêcheur
La durée et le montant des prestations versées aux pêcheurs dépendent du revenu tiré de la pêche et du taux de chômage régional. Tous les pêcheurs sont assujettis à une période maximale d'admissibilité de 31 semaines; ils peuvent être admis à 26 semaines de prestations au maximum. Les pêcheurs d'été peuvent recevoir des prestations entre le 1er octobre et le 15 juin et ceux qui pratiquent la pêche hivernale entre le 1er avril et le 15 décembre. Le taux de prestation de pêcheur est déterminé à l'aide d'un dénominateur minimal lié au taux de chômage régional.
Remboursement des prestations
Lorsque le revenu annuel net des prestataires d'assurance-emploi est supérieur à 1,25 fois le maximum de la rémunération annuelle assurable (seuil de remboursement), il faut que les intéressés remboursent le moindre de 30 % (taux de remboursement) du revenu net en excédent ou de 30 % du montant total de prestations versées autres que les prestations spéciales. Cette mesure ne s'applique pas aux prestataires qui reçoivent pour la première fois des prestations ordinaires ou des prestations de pêcheur.
Dépenses | Dépenses réelles | Prévisions | prévues | |
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Prestations de revenu | ||||
Régulières | 9 122 | 8 669 | 8 411 | 8 832 |
Maladie | 754 | 797 | 835 | 870 |
Maternité | 909 | 925 | 903 | 765 |
Parentales | 2 015 | 2 112 | 2 064 | 1 760 |
Compassion | 2 | 7 | 8 | 10 |
Pêcheurs | 337 | 313 | 285 | 310 |
Travail partagé | 27 | 11 | 13 | 20 |
Remboursement de prestation | (114 ) | (153 ) | (117 ) | (125 ) |
Total des prestations de revenu | 13 052 | 12 681 | 12 402 | 12 442 |
Note : En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | Diff. en % | |
Prestations de revenu (M$) | 13 052 | 12 681 | 12 402 | 12 442 | 0,3% |
Moyenne mensuelle de bénéficiaires (en milliers | 848 | 819 | 788 | 764 | (3,0%) |
Taux de prestations ($/semaine) | 295 | 299 | 302 | 312 | 3,4% |
Prestations d'emploi et mesures de soutien
Les prestations d'emploi comprennent le Développement des compétences, les Partenariats pour la création d'emplois, le Travail indépendant et les Subventions salariales ciblées.
Quant aux mesures de soutien, elles comprennent les Services d'aide à l'emploi, les Partenariats du marché du travail ainsi que la Recherche et l'innovation.
La partie II de la Loi autorise aussi le gouvernement du Canada à effectuer des paiements aux gouvernements provinciaux et territoriaux pour qu'ils mettent en œuvre des programmes semblables aux prestations d'emploi et aux mesures de soutien. La contribution fédérale prévue pour 2006-2007 est fixée à 889 millions de dollars conformément aux Ententes sur le développement du marché du travail avec les provinces et les territoires (Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut). Cette somme ne comprend pas le transfert à l'Ontario le 1er janvier 2007. Le montant de ce transfert et des charges administratives afférentes est actuellement négocié.
Les dépenses prévues pour les prestations d'emploi et les mesures de soutien en 2006-2007 se montent à 2,138 milliards, soit 0,5 % du la rémunération assurable totale estimée à 401 239 millions. Cela représente un niveau de dépenses moins élevé que le plafond de 0,8 % imposé par l'article 78 de la Loi.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues a | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Partenariats pour la création d'emplo | 74 | 71 | 54 | |
Développement des compétences | 355 | 429 | 410 | |
Travail indépendant | 96 | 115 | 107 | |
Subventions salariales ciblées | 45 | 48 | 42 | |
Aide à l'emploi | 334 | 324 | 322 | |
Partenariats du marché du travail | 192 | 173 | 177 | |
Recherche et innovation | 27 | 17 | 15 | |
Total des programmes de RHDCC | 1 124 | 1 176 | 1 127 | 1 249 |
Transferts aux provinces et territoires | 894 | 891 | 889 | 889 |
Total | 2 018 | 2 067 | 2 016 | 2 138 |
a La ventilation par élément n'est pas disponible, parce que les
dépenses seront effectuées en fonction des besoins locaux en matière de main-d'œuvre. La répartition par province et
territoire figure à la section intitulée Assurance-emploi — Partie II — Plan de dépenses de 2006 - 2007. Note : En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Cotisations
Les salariés assurés et leurs employeurs versent des cotisations qui couvrent les coûts du régime pendant un cycle économique selon le taux de cotisation annuel fixé et la rémunération assurable des employés. L'explication des facteurs ayant une incidence sur les cotisations est donnée ci-dessous :
Détermination du taux de cotisation : Dans son budget de 2005, le gouvernement du Canada a instauré un nouveau mécanisme permanent d'établissement des taux de cotisation à l'assurance-emploi et a conféré à la Commission de l'assurance-emploi le pouvoir législatif de fixer ces taux. Dans le nouveau cadre, l'actuaire en chef a l'obligation de calculer annuellement, dans un exercice prospectif, un taux estimatif d'équilibre pour l'année qui vient en se fondant sur les dernières prévisions établies par le ministre des Finances pour les variables économiques d'intérêt. Dans un tel exercice prospectif, les excédents, les déficits et les intérêts fictifs portés au crédit du Compte d'assurance-emploi n'entrent pas dans le calcul du taux de cotisation d'équilibre. Pour 2006, la Commission fixe le taux applicable aux salariés à 1,87 % de la rémunération assurable comparativement à 1,95 % en 2005. Le taux applicable aux employeurs s'établira à 2,62 %; c'est moins que le taux actuel de 2,73 %. La réduction de 2006 est la douzième de suite depuis 1994, période où le taux applicable aux salariés était de 3,07 %.
Tendance des taux de cotisation des salariés (% de la rémunération assurable)
1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | |
Taux de cotisation | 3.07 | 3.00 | 2.95 | 2.90 | 2.70 | 2.55 | 2.40 | 2.25 | 2.20 | 2.10 | 1.98 | 1.95 | 1.87 |
Maximum de la rémunération annuelle assurable (MRAA) : Les cotisations sont payées sur tous les revenus d'emploi des salariés assurés jusqu'au maximum de la rémunération annuelle assurable. L'article 4 de la Loi stipule que le MRAA s'établira à 39 000 $ jusqu'à ce que la valeur de la moyenne hebdomadaire des 12 mois qui se terminent en juin de la première année précédente, multipliée par le ratio entre cette même moyenne et la moyenne correspondante de la deuxième année précédente (ratio multiplié par 52 et arrondi au 100 $ le plus bas), excède le seuil26.
Réduction des cotisations : L'employeur offrant un régime approuvé d'assurance-salaire est admissible à une réduction des cotisations. Il est tenu de faire profiter ses employés de cette réduction27.
Ajoutons que, par suite de la mise en application du régime québécois d'assurance-parentale, le taux de cotisation applicable aux salariés de cette province baissera à 1,53 % en 2006. Le taux correspondant des employeurs est de 2,14 %. On estime que, cette année-là, les cotisations perçues au Québec diminueront de 794 millions de dollars.
Remboursement de cotisations :
Les cotisations à l'assurance-emploi sont remboursées aux salariés lorsque leur rémunération assurable dépasse le maximum de la rémunération annuelle assurable.
Dépenses réelles | Prévisions | Recettes prévues | % | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | Change |
Exercice | |||||
Recettes des cotisations (M$) | 17 900 | 17 655 | 16 917 | 16 621 | (1,7%) |
Total de la rémunération assurable (M$) | 372 373 | 384 426 | 393 479 | 401 239 | 2,0% |
2003 | 2004 | 2005 | 2006 | ||
Année civile | |||||
Taux de cotisation de l'employéa (en % de la rémunération assurable) | 2,10% | 1,98% | 1,95% | 1,87% | (4,1%) |
Maximum de la rémunération assurable (en dollars) | 39 000 | 39 000 | 39 000 | 39 000 | |
Réduction de la cotisation (M$) | (522) | (549) | (566) | (586) | |
QPIP | (797) | ||||
Remboursement de la cotisation (M$) | |||||
Employé | (170) | (178) | (170) | (164) | |
Employeur (nouvelles embauches/embauche des jeunes) | (19) | ||||
a. La cotisation de l'employeur équivaut à 1,4 fois celle du salarié. |
Intérêt gagné
L'article 76 de la Loi énonce que le ministre des Finances peut autoriser, selon les modalités et les taux qu'il peut fixer, le versement d'intérêts sur le solde créditeur du Compte d'assurance-emploi et ces intérêts, qui représentent 90 % du taux mensuel moyen sur les bons du Trésor à échéance de trois mois, sont portés au crédit du Compte et au débit du Trésor. L'intérêt est calculé mensuellement, d'après la moyenne de 30 jours du solde quotidien dans le compte.
Conformément à un règlement du Conseil du Trésor, on perçoit, depuis le 1er juillet 2002, des intérêts sur les comptes débiteurs en souffrance par fausse déclaration. Le taux d'intérêt utilisé dans ce calcul correspond à la moyenne du taux d'escompte de la Banque du Canada pour le mois précédent, plus 3 %.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Sources | ||||
Solde du compte | 1 096 | 968 | 1 324 | 1 934 |
Compte à recevoir | 29 | 27 | 28 | 34 |
Total | 1 125 | 995 | 1 352 | 1 968 |
On s'attend à ce que l'intérêt gagné atteigne 2,0 milliard de dollars à cause de la montée des taux d'intérêt et de la hausse de l'excédent en valeur cumulative.
Frais d'administration
L'article 77 de la Loi sur l'assurance-emploi précise que les frais d'administration de la Loi doivent être imputés au Compte d'assurance-emploi.
La ministre des Ressources humaines et du Développement social doit rendre compte du Régime d'assurance-emploi au Parlement. Toutefois, la responsabilité de l'administration du régime est partagée avec l'Agence du revenu du Canada (ARC) qui perçoit les cotisations et les remboursements de prestations et prend les décisions en matière d'assurabilité selon la Loi. Le Secrétariat du Conseil du Trésor et Justice Canada fournissent des services à l'appui de la gestion et de l'exécution des programmes en application de la Loi.
Les dépenses engagées par les gouvernements provinciaux et territoriaux pour administrer les prestations d'emploi et les mesures de soutien en vertu des Ententes sur le développement du marché du travail sont également débitées du Compte d'assurance-emploi.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Fédéral | ||||
Prestations de revenu de l'AE | 540 | 573 | ||
Politiques, programmes et prestation de services | 527 | 458 | ||
Services ministériels | 272 | 295 | ||
Programmes d'emploi | 36 | 57 | ||
Compétences en milieu de travail | 44 | 59 | ||
Apprentissage | 17 | 16 | ||
Sous-total | 1 436 | 1 458 | 1 553 | 1 532 |
Provincial | 92 | 92 | 92 | 100 |
Recouvrement | (6) | (8) | (7) | (8) |
Total | 1 521 | 1 542 | 1 638 | 1 624 |
Note : En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Les dépenses d'administration de l'assurance-emploi de 1 624 millions de dollars représentent les exigences initiales pour 2006—2007, qui sont légèrement inférieures à l'autorisation finale de dépenser pour 2005—2006.
Description
Le Régime de pensions du Canada (RPC) est un programme fédéral-provincial conjoint en vigueur dans tout le Canada, sauf au Québec, qui dispose d'un régime comparable. Le RPC offre diverses prestations axées sur les changements qui surviennent dans la vie des gens. Mieux connu pour ses prestations de retraite, le RPC offre également des prestations au survivant et aux enfants d'un cotisant, d'autres prestations aux personnes handicapées et à leurs enfants, et un montant forfaitaire maximal de 2 500 $ en cas de décès.
Comme il s'agit d'un régime contributif, les cotisants sont les salariés et les travailleurs autonomes de 18 à 70 ans ayant un revenu d'au moins 3 500 $ au cours d'une année civile. Les prestations sont calculées d'après le montant et la durée des cotisations au RPC. Elles ne sont pas payées automatiquement. Il faut les demander et faire la preuve de son admissibilité.
Environ 12 millions de Canadiens et de Canadiennes de plus de 18 ans versent des cotisations au RPC chaque année et environ 4 millions recevront des prestations en 2006-2007.
Les prestations
Pensions de retraite : Les cotisants peuvent commencer à toucher une pension de retraite du RPC dès l'âge de 60 ans ou attendre d'avoir atteint 70 ans. Les demandeurs âgés de 60 à 65 ans doivent avoir cessé de travailler ou toucher un salaire inférieur à un niveau déterminé lorsqu'ils commencent à recevoir une pension de retraite. Dès qu'il a commencé à recevoir sa pension du RPC, le bénéficiaire peut gagner un salaire, peu importe le montant, sans que sa pension en soit influencée. Il ne verse toutefois plus de cotisations sur sa rémunération ultérieure. Les cotisants âgés de plus de 65 ans ne sont pas tenus d'avoir cessé de travailler pour être admissibles.
La pension de chaque cotisant dépend du montant et de la durée de ses cotisations et de l'âge auquel il commence à toucher des prestations. Les pensions sont rajustées de 0,5 % par mois avant ou après le seuil de 65 ans à partir du moment où le bénéficiaire commence à toucher sa pension. Les cotisants qui commencent à toucher une pension de retraite à l'âge de 60 ans reçoivent 70 % du montant habituellement versé aux prestataires âgés de 65 ans, alors que les personnes qui attendent d'avoir atteint 70 ans reçoivent 130 % du montant payable aux personnes de 65 ans.
Les époux ou les conjoints de fait qui sont âgés d'au moins 60 ans ont le droit de partager les prestations de retraite accumulées pendant leur période de cohabitation aussi longtemps que les intéressés demeurent ensemble, ce qui peut leur permettre de réaliser des économies d'impôt. Si un seul des époux a cotisé au RPC, la pension peut être partagée entre les deux. Le montant global des prestations n'augmente ni ne diminue en cas de partage de la pension.
Prestations d'invalidité : Des prestations d'invalidité sont payables aux cotisants qui satisfont aux exigences minimales en matière de cotisations et dont l'invalidité est « grave et prolongée », selon la définition de la loi. Une invalidité de cette nature les empêcherait d'occuper régulièrement quelque poste que ce soit et de toucher un revenu appréciable durant une période prolongée. Par des réévaluations périodiques, on veille à ce que les prestations ne soient versées qu'aux prestataires admissibles. Les prestataires qui tentent de retourner sur le marché du travail pour accepter un emploi rémunéré ont aussi droit à du soutien. Une prestation mensuelle uniforme peut également être versée à l'enfant du bénéficiaire d'une prestation d'invalidité du RPC, pourvu qu'il ait moins de 18 ans ou moins de 25 ans s'il fréquente l'école à plein temps. En février 2006, un peu plus de 299 000 bénéficiaires et 88 000 enfants recevaient ces prestations chaque mois.
Prestations au survivant : Le survivant d'un cotisant, conjoint de droit ou de fait, peut avoir droit à une pension mensuelle si le cotisant a versé des cotisations pendant une période minimale et si, au moment de son décès, ce conjoint est âgé d'au moins 35 ans ou, s'il n'a pas cet âge, qu'il a des enfants à charge ou qu'il est handicapé. En cas de remariage du conjoint de droit ou de fait survivant, les paiements se poursuivent. Des prestations mensuelles sont également payables au nom des enfants des cotisants au RPC qui sont décédés. Le montant est uniforme et payable jusqu'à ce que l'enfant atteigne l'âge de 18 ans ou de 25 ans s'il fréquente l'école ou l'université à plein temps. Une prestation forfaitaire est payable à la succession du cotisant décédé, pourvu que les cotisations versées par celui-ci soient suffisantes.
Détermination du taux de prestation
Les prestations du RPC se calculent généralement d'après la rémunération. En janvier de chaque année, elles sont rajustées en fonction du coût moyen de la vie mesuré par l'Indice des prix à la consommation. Certaines prestations comme les prestations aux enfants ne sont pas fondées sur les gains. Il s'agit plutôt d'un montant fixe. Les prestations d'invalidité et les prestations au survivant se fondent en partie sur la rémunération et en partie sur un tarif fixe ou un taux uniforme.
Chiffres réels | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(millions of dollars) | 2003-2004 | 2004—2005 | 2005—2006 | 2006—2007 |
Pensions de retraite | 15 852 | 16 795 | 17 664 | 18 601 |
Prestations d'invalidité | ||||
Pensions d'invalidité | 2 844 | 2 921 | 3 105 | 3 203 |
Prestations pour enfant de cotisant invalide | 257 | 257 | 268 | 273 |
Total des prestations d'invalidité | 3 101 | 3 178 | 3 373 | 3 476 |
Prestations de survivant | ||||
Prestations de conjoint de droit ou de fait | 3 187 | 3 327 | 3 459 | 3 565 |
Prestations d'orphelin | 213 | 215 | 218 | 223 |
Prestations de décès | 254 | 248 | 263 | 267 |
Total des prestations de survivant | 3 654 | 3 790 | 3 940 | 4 055 |
TOTAL | 22 607 | 23 763 | 24 977 | 26 132 |
Frais d'administration
Ressources humaines et Développement social Canada, Finances Canada, l'Agence du revenu du Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, la Gendarmerie royale du Canada et le Bureau du surintendant des institutions financières fournissent des services aux fins de l'administration du RPC et de la distribution des prestations.
Les frais engagés par ces ministères et organismes pour l'administration du Régime peuvent être récupérés du RPC, conformément aux principes d'établissement des coûts approuvés par le Conseil du Trésor. Pour l'essentiel, les frais doivent, selon ces principes, avoir été engagés en raison de responsabilités concernant le RPC et ils doivent être identifiables. Les frais d'administration pour l'exercice 2006-2007 sont estimés à 397,8 millions de dollars, soit une baisse de 2,5 % par rapport aux prévisions de 2005-2006.
Le personnel chargé du service des prestations et les processus qu'il met en œuvre à cette fin sont extrêmement efficaces. En 2006-2007, les dépenses totales d'administration et de distribution des prestations du RPC représentent approximativement 1,5 % du total prévu des prestations.
Chiffres réels | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(millions de dollars) | 2003-2004 | 2004—2005 | 2005—2006 | 2006—2007 |
Développement des ressources humaines Canada | ||||
Administration du Régime, opérations, dossiers et locaux | 266,4 | - | ||
Développement social Canada | ||||
Administration du régime, opérations, dossiers et locaux | 224,0 | 240,5 | 232,0 | |
Ressources humaines et Développement des compétences Canada | ||||
Services en personne aux demandeurs et aux prestataires | 6,6 | 15,3 | 14,7 | |
Compte de l'assurance-emploi | ||||
Remboursement au Compte d'assurance-emploi pour l'attribution des numéros d'assurance sociale et la tenue du fichier central | 1,7 | 2,7 | 3,3 | 3,0 |
Secrétariat du Conseil du Trésor | ||||
Primes d'assurance et cotisations recouvrables aux régimes d'avantages sociaux des salariés | 40,8 | 39,0 | 30,1 | 27,8 |
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada | ||||
Émission des chèques, services d'informatique | 14,7 | 15,8 | 16,1 | 16,2 |
Gendarmerie royale du Canada | ||||
Enquêtes en cas de contravention | 0,3 | 0,3 | ||
Agence du revenu du Canada | ||||
Perception des cotisations | 85,3 | 96,5 | 100,8 | 101,7 |
Bureau du Surintendant des institutions financières | ||||
Services actuariels | 1,0 | 1,3 | 1,4 | 1,7 |
Finances | ||||
Services de placement | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 |
TOTAL | 410,3 | 386,4 | 408,3 | 397,8 |
Revenus
Le RPC est financé par les cotisations obligatoires des salariés, des employeurs et des travailleurs autonomes ainsi que par des revenus de placement. Les cotisations sont payées sur la partie de la rémunération du cotisant qui se situe entre le minimum déterminé (exemption de base de l'année) et le maximum déterminé (maximum des gains ouvrant droit à pension pour l'année). Le minimum est constant à 3 500 $, tandis que le maximum dépend du taux moyen de rémunération dans l'industrie au Canada et fait l'objet d'un rajustement annuel. Les personnes qui touchent des prestations de retraite ou d'invalidité du RPC ou qui atteignent l'âge de 70 ans ne peuvent plus cotiser au Régime. Les dépenses de ce dernier comprennent les prestations à proprement parler et les frais d'administration du programme.
Quand il a été mis en œuvre en 1966, le RPC était un régime par répartition disposant d'une petite réserve. Cela voulait dire que les prestations d'une génération seraient largement payées par les cotisations des générations suivantes. Toutefois, l'évolution de la population et de l'économie et les modifications apportées aux prestations dans les trente années suivantes se sont traduites par des coûts sensiblement plus élevés. Il devint évident qu'il n'était plus possible de continuer à financer le Régime par répartition, car cela imposerait un lourd fardeau financier aux Canadiens et aux Canadiennes faisant partie de la population active durant ces années. Les administrateurs ont plutôt choisi de modifier le mode de financement du Régime et opté pour un financement hybride par répartition et par capitalisation intégrale, mode selon lequel chaque génération paie ses propres prestations.
En 1998, les autorités fédérales et provinciales ont adopté un mode de financement dit « équilibré » en vertu duquel le taux de cotisation allait progressivement passer de 5,6 % en 1996 à 9,9 % en 2003 pour demeurer à ce niveau par la suite. Le Rapport actuariel (21e ) du Bureau du surintendant des institutions financières sur la viabilité du Régime de pensions du Canada indique que le taux de cotisation de régime permanent est de 9,8 % des gains cotisables. Ce taux représente le taux le plus faible pouvant être appliqué pour assurer la viabilité du Régime sans qu'une augmentation supplémentaire s'impose; il se situe à 0,1 % en deçà du taux de cotisation prévu par la loi. En appliquant le taux de cotisation de 9,9 % prévu par la loi, l'actif devrait nettement augmenter au cours des 17 prochaines années. Le ratio de l'actif aux dépenses de l'année suivante passe de 3,1 en 2004 à 5,6 en 202128.
Ainsi, entre 2001 et 2020, les cotisations dépasseront les prestations versées chaque année. Les fonds qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des prestations sont confiés à l'Office d'investissement du RPC, qui les place sur les marchés financiers. Avec le temps, il se constituera une réserve suffisante pour aider à acquitter les coûts croissants auxquels on peut s'attendre, à mesure que le nombre de baby-boomers qui prendront leur retraite augmentera.
Grâce à ce mode de financement diversifié, le système canadien de revenu de retraite est moins vulnérable devant la conjoncture économique et l'évolution de la population et il constitue un modèle d'avant-garde pour la gestion des régimes publics de retraite dans le monde.
Revenu de placement : Les investissements sur le marché des actions, dans l'immobilier et sur le marché monétaire produisent des revenus, auxquels s'ajoutent les intérêts obligataires.
Responsabilité financière
Le RPC et ses ressources se répartissent en trois composantes :
Sommaire financier
On prévoit que les prestations atteindront 26,1 milliards de dollars en 2006-2007, soit une hausse de 1,2 milliard de dollars, ou 4,6 %, par rapport à 2005-2006, d'après des prévisions relatives à la population des prestataires et à la moyenne des prestations. En 2006-2007, on s'attend à une croissance nette de 3,0 % du nombre de prestataires et à une croissance nette de 1,7 % de la moyenne des prestations.
Le tableau ci-dessous résume les résultats financiers du RPC entre 2003-2004 et 2006-2007. En 2002-2003, le gouvernement du Canada a délaissé la méthode de comptabilité d'exercice modifiée pour adopter la méthode de comptabilité d'exercice intégrale. Cette nouvelle méthode a été appliquée rétroactivement et les états financiers ont été retraités en conséquence.
De plus, les obligations provinciales, territoriales et fédérales, autrefois évaluées au prix coûtant, le sont depuis 2003-2004 à la valeur marchande. Ce changement a été appliqué rétroactivement et les états financiers ont été retraités en conséquence.
On prévoit que le RPC enregistrera une hausse de près de 18 milliards de dollars, ce qui portera le solde cumulatif à plus de 106 milliards de dollars d'ici le 31 mars 2007. À l'heure actuelle, le RPC dispose d'une réserve équivalant à plus de 3,5 fois ses prestations et, en 2021, cette supériorité devrait être d'environ 5,6 fois.
Le graphique qui suit résume les tendances des revenus et des dépenses du RPC ainsi que sa situation entre 2002-2003 et 2006-2007.
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | |
Total des dépenses | 23,0 | 24,1 | 25,4 | 26,5 |
Total des recettes | 38,3 | 35,0 | 43,3 | 31,5 |
Réel | Prévision | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Recettes | ||||
Cotisations | 28 029 | 28 941 | 30 305 | 30 972 |
Revenu de placement | ||||
Régime de pensions du Canada | 2 682 | 2 070 | 1 093 | 514 |
Office d'investissement du RPC 1 | 7 209 | 4 983 | 12 139 | N/A |
Fond d'investissement du RPC 2 | 357 | (945) | (254) | N/A |
Total du revenu de placement | 10 248 | 6 108 | 12 978 | 514 |
Total des recettes | 38 277 | 35 049 | 43 283 | 31 486 |
Dépenses | ||||
Paiements de prestations | 22 607 | 23 763 | 24 977 | 26 132 |
Frais d'administration | 410 | 386 | 408 | 398 |
Total des dépenses | 23 017 | 24 149 | 25 385 | 26 530 |
Augmentation | 15 260 | 10 900 | 17 898 | 4 955 |
Solde de fin d'année | 72 511 | 83 411 | 101 309 | 106 264 |
1 Les montants réels concernant l'Office d'investissement du RPC sont
basés sur les états financiers vérifiés de l'Office. Celui-ci investit principalement dans les actions. Les revenus des
placements sont déterminés principalement par les changements dans la valeur marchande des placements. Il est difficile de
prévoir la valeur marchande future, donc les revenus des placements ne sont pas disponsibles pour l'année 2006-2007. 2 Le Fond d'investissement du RPC est composé d'obligations provinciales, territoriales et fédérales. Depuis le 31 mars 2004, ces obligations sont évaluées à la valeur marchande. Les revenus provenant de ce Fonds sont composés des intérêts produits par les obligations ainsi que des changements dans la valeur marchande des placements. Les revenus d'interêts du Fonds d'investissement sont présentés sous la rubrique "Régime de pensions du Canada" de la présente section. Il est difficile de prévoir la valeur marchande future, donc les revenus des placements ne sont pas disponibles pour l'année 2006-2007 |
Prévisions à long terme
La législation régissant le RPC prévoit l'établissement d'un barème des taux de cotisation et un examen réalisé tous les trois ans par le ministre fédéral et les ministres provinciaux des Finances. Cet examen permet de déterminer s'il est nécessaire de rectifier le barème. Le cas échéant, les rajustements sont mis en œuvre conformément à la loi ou à une entente conclue entre les ministres des Finances ou automatiquement selon une formule qui garantit que le taux de cotisation suffira à assurer la viabilité du Régime en situation de vieillissement de la population. Les modifications au barème des taux ou à la formule de rajustement automatique doivent être approuvées par au moins les deux tiers des provinces comptant au moins les deux tiers de la population de l'ensemble des provinces.
Le tableau qui suit indique les prévisions des revenus et des dépenses qui auront une incidence sur le RPC pendant la période allant du 31 décembre 2005 au 31 décembre 2030, selon le 21e Rapport actuariel sur le Régime de pensions du Canada publié par le Bureau du surintendant des institutions financières le 31 décembre 2003. Le ratio actif / dépenses reflète la valeur de l'actif en fin d'exercice rapportée à la valeur des dépenses.
Année | Taux de cotisation | Cotisations | Revenus de placement | Dépenses | Actif au 31 déc. | Ratio Actif /dépenses |
% | $ millions | |||||
2010 | 9,90 | 36 128 | 8 982 | 31 868 | 146 795 | 4,37 |
2015 | 9,90 | 45 579 | 14 635 | 42 022 | 226 815 | 5,09 |
2020 | 9,90 | 57 537 | 21 497 | 56 253 | 332 116 | 5,57 |
2025 | 9,90 | 71 145 | 29 177 | 74 887 | 454 613 | 5,75 |
2030 | 9,90 | 88 011 | 37 958 | 97 015 | 591 404 | 5,81 |
Source : Bureau de l'actuaire en chef, Rapport actuariel (21 e ) sur le Régime de pensions du Canada en date du 31 décembre 2003. Bureau du surintendant des institutions financières. |
Ce compte a été constitué par la Loi relative aux rentes sur l'État, et modifié par la Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État. Cette dernière a mis fin à la vente de rentes sur l'État en 1975. Le compte est évalué sur une base actuarielle à chaque exercice, et le déficit ou l'excédent est imputé ou crédité au Trésor.
L'objectif de la Loi relative aux rentes sur l'État était d'encourager les Canadiens à pourvoir à leurs besoins futurs par l'achat de rentes sur l'État. La Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État avait pour but d'augmenter le taux de rendement des contrats de rente sur l'État et d'augmenter la flexibilité de leurs modalités.
Les rentrées et autres crédits comprennent les primes reçues, les fonds réclamés au Trésor pour les rentiers précédemment introuvables, l'intérêt gagné et tout virement requis afin de combler le déficit actuariel. Les paiements et autres débits représentent le paiement de rentes acquises, la valeur de rachat des prestations de décès, les remboursements et retraits de primes, les excédents actuariels et les postes non réclamés virés aux recettes non fiscales. Les montants reliés aux rentes non réclamées, concernant les rentiers introuvables, sont virés aux recettes non fiscales.
Au 31 mars 2006, il restait 2 400 rentes différées en vigueur dont le dernier remboursement débutera vers l'an 2030.
Dépenses réelles | Dépenses prévues | |||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Dépenses | ||||
Provisions actuarielles - Solde au début de l'exercice | 437,6 | 405,8 | 377,2 | 347,2 |
Revenu | 28,5 | 26,3 | 24,5 | 24,3 |
Paiements et autres charges | 57,8 | 54,6 | 51,0 | 47,9 |
Excédent des paiements et autres charges sur les revenus de l'exercice | 29,3 | 28,3 | 26,5 | 23,6 |
Surplus actuariel | 2,5 | 0,3 | 3,5 | 1,6 |
Provisions actuarielles - Solde à la fin de l'exercice | 405,8 | 377,2 | 347,2 | 321,9 |
Fonds d'assurance de la fonction publique
Le Fonds d'assurance de la fonction publique est un compte qui a été établi par la Loi sur l'assurance du service civil, afin de permettre au ministre des Finances de verser certaines prestations de décès aux fonctionnaires nommés dans des postes à durée indéterminée de tout secteur de la fonction publique, prestations établies en vertu de contrats. Aucun nouveau contrat n'a été émis depuis l'entrée en vigueur, en 1954, du Régime de prestations supplémentaires de décès pour la fonction publique et les Forces canadiennes dans le cadre de la Loi sur la pension de la fonction publique et de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes. À compter d'avril 1997, le ministère du Développement des ressources humaines a assumé la responsabilité de l'administration et de l'évaluation actuarielle de la Loi sur l'assurance du service civil.
Le nombre de contrats d'assurance en vigueur au 31 mars 2006 était de 1 424 et l'âge moyen des souscripteurs était de 87,0 ans. Les rentrées et autres crédits se composent des primes et d'une somme (imputée aux dépenses) qui a été transférée du Trésor afin de permettre d'équilibrer l'actif et le passif actuariel du programme. Les paiements et autres débits se composent de prestations de décès, de rentes en règlement versées aux prestataires et d'un remboursement de primes.
Conformément aux dispositions du paragraphe 16(3) du Règlement concernant l'assurance du service civil, tout déficit sera crédité au compte du Trésor.
Dépenses réelles | Dépenses prévues | |||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Recettes | ||||
Solde d'ouverture | 7,5 | 7,1 | 6,6 | 6,3 |
Recettes et autres crédits | 0,2 | 0,0 | 0,1 | 0,1 |
Paiements et autres charges | 0,6 | 0,5 | 0,4 | 0,4 |
Excédent des paiements et autres charges sur les revenus de l'exercice | 0,4 | 0,5 | 0,3 | 0,3 |
Solde de fermeture | 7,1 | 6,6 | 6,3 | 6,0 |
Contexte
La Partie II de la Loi sur l'assurance-emploi (AE) oblige le gouvernement fédéral à travailler de concert avec les provinces et les territoires à l'élaboration et à la mise en œuvre de programmes actifs d'emploi qui puissent de manière plus efficace aider les chômeurs canadiens à retourner sur le marché du travail. Ces programmes portent le nom de Prestations d'emploi et mesures de soutien (PEMS).
Conformément à l'offre faite en 1996 par le gouvernement du Canada de conclure des partenariats bilatéraux avec les provinces et les territoires afin d'assurer une meilleure mise en valeur du marché du travail, des Ententes sur le développement du marché du travail (EDMT) ont été signées avec l'ensemble des provinces et des territoires. Récemment en novembre 2005, le gouvernement canadien a conclu avec l'Ontario une EDMT qui entrera en vigueur le 1er janvier 2007.
Il y a deux types d'EDMT :
Outre les PEMS et autres programmes semblables offerts à l'échelle locale ou régionale, des activités pancanadiennes dont la portée est nationale ou plurirégionale sont exécutées par RHDSC dans toutes les provinces et les territoires dans le cadre de ses PEMS. Les activités pancanadiennes comprennent des programmes semblables aux PEMS mis en œuvre par des organisations autochtones dans le cadre des Ententes de développement des ressources humaines autochtones.
Prestations d'emploi et mesures de soutien
Les cinq prestations d'emploi sont les suivantes :
Subventions salariales ciblées — Pour inciter les employeurs à recruter des personnes qu'ils ne recruteraient pas normalement s'ils ne disposaient pas d'une subvention.
Il est à noter que, parmi les prestations d'emploi mentionnées plus haut, le programme de Suppléments de rémunération ciblés n'a pas encore été mis en application.
L'admissibilité aux prestations d'emploi s'étend aux participants assurés aux termes de l'article 58 de la Loi sur l'AE, soit les prestataires actifs et les anciens prestataires (qui ont touché des prestations ordinaires au cours des trois années précédentes ou des prestations parentales ou de maternité au cours des cinq années précédentes que ont subséquemment quitté le marché de travail pour prendre soin de son ou ses enfants).
La Partie II de la loi autorise également l'adoption de mesures de soutien pour appuyer le Service national de placement. Les trois mesures prévues sont les suivantes :
Données financières
(en millions de dollars) | Base | Réinvestissement | Total du Plan |
Terre-Neuve-et-Labrador | 58,8 | 73,1 | 131,9 |
Nouvelle-Écosse | 50,7 | 30,3 | 81,0 |
Nouveau-Brunswick | 50,2 | 42,1 | 92,3 |
Île-du-Prince-Édouard | 16,4 | 10,0 | 26,5 |
Québec | 347,7 | 248,1 | 595,8 |
Ontario | 342,6 | 184,1 | 526,7 |
Manitoba | 36,8 | 10,2 | 47,0 |
Saskatchewan | 29,1 | 9,9 | 39,0 |
Alberta | 72,9 | 35,9 | 108,9 |
Territoires du Nord-Ouest | 1,9 | 1,6 | 3,4 |
Nunavut | 1,8 | 1,0 | 2,8 |
Colombie-Britannique | 139,1 | 151,7 | 290,9 |
Yukon | 1,9 | 2,0 | 3,9 |
1 150,0 | 800,0 | 1 950,0 | |
Responsabilités pancanadiennesa | 187,9 | 0,0 | 187,9 |
Fonds disponibles pour les prestations d'emploi et les mesures de soutien | 1 337,9 | 800,0 | 2 137,9 |
a Fonds réservés aux priorités pancanadiennes telles que les programmes pour les Autochtones, les projets sectoriels et les projets d'innovation. Ce montant est net d'une somme de 20,5 millions de dollars des fonds convertis en coûts de fonctionnement et des ressources liées à l'exercice de réaffectation des fonds à l'échelle du gouvernement. |
Pour l'année 2006-2007, le pouvoir de dépenser de la Partie II de l'AE est de 2 165,6 millions de dollars et correspond à 0,54 % de la rémunération assurable totale estimée à 401,239 millions. Voilà qui représente des dépenses inférieures au plafond de 0,8 % imposé par la Loi, lequel est évalué à 3,21 milliards de dollars en 2006-2007.
Une partie des économies de prestations de revenu de la Partie I résultant de la réforme de l'AE est comprise dans ces fonds et servira à offrir des possibilités d'emploi aux Canadiens, ainsi qu'à aider ces derniers à retourner au travail plus rapidement. La somme réinvestie a plafonné à 800 millions de dollars en 2000-2001.
Résultats prévus
On a établi un cadre de responsabilité qui respecte la responsabilité légale du ministre des Ressources humaines et du Développement social en ce qui concerne le Compte d'AE. Des indicateurs clés mesureront les résultats à court et à long terme des PEMS.
On prévoit que 425 000 prestataires actifs et anciens prestataires admissibles recevront de l'aide en 2006-2007. Ces prévisions peuvent changer en fonction des conditions qui règnent sur le marché du travail et des ententes passées avec les provinces et les territoires.
Clients salariés ou travailleurs indépendants | Prestations non versées | Prestataires actifs servis | |
Résultats visés 2004-20052 | 231 234 | 863,0 M$ | 442 549 |
Résultats réels 2004-2005 | 214 220 | 855,2 M$ 3 | 425 033 4 |
Résultats visés 2005-20065 | 223 831 | 863,6 M$ | 407 472 |
Résultats prévus 2006-2007 | 217 000 6 | 850,0 M$ | 425 000 7 |
1 Ne comprend pas les résultats des Services d'information sur l'emploi. Ce tableau
inclut les données relatives aux PEMS pancanadiennes destinées aux autochtones, lesquelles n'étaient pas incluses dans
cette Annexe du Plan de dépenses de l'assurance-emploi (Partie II de l'AE) de 2005-2006. 2 Les résultats ciblés pour ce qui est des clients employés et des prestations non versées pour 2004-2005 et 2005-2006 sont les totaux soumis par les régions, les provinces et les territoires. Parmi les « clients servis », on compte les prestataires actifs servis de toutes les régions et provinces et de tous les territoires ainsi que les anciens prestataires d'assurance-emploi du Québec. L'entente du Québec exige que la province rende compte des prestataires actifs et anciens prestataires, en tant que «clients servis». 3 Représente les prestations non versées pour chaque client considéré une fois, pour éviter de compter en double les prestations non versées à des clients qui participent à la fois à des PEMS régulières et autochtones. 4 Les clients des PEMS régulières (409 960) comprennent les prestataires actifs de toutes les régions et provinces et de tous les territoires, ainsi que les anciens prestataires d'assurance-emploi du Québec. L'entente du Québec exige que la province rende compte des prestataires actifs et anciens prestataires, en tant que «clients servis». Sont également compris 15 073 clients servis des PEMS pancanadiennes destinées aux autochtones. 5 Les résultats ciblés de 2005-2006 sont supérieurs aux résultats prévus correspondants qui sont publiés dans cette Annexe du Plan de dépenses de l'assurance-emploi (Partie II de l'AE) de 2005-2006 compte tenu de la bonne performance du marché du travail durant la période de référence et de l'utilisation d'une approche conservatrice de détermination des objectifs par certaines provinces. 6 Comprend les résultats des PEMS régulières (210 000) et pancanadiennes autochtones (7 000). 7 Comprend les résultats des PEMS régulières (410 000) et pancanadiennes autochtones (15 000). |
La Partie II de la Loi sur l'assurance-emploi, qui prévoit l'établissement de PEMS, précise que ces programmes et services doivent être exécutés dans un cadre permettant d'évaluer leur succès. Le cadre EDMT prévoit aussi que ces évaluations se dérouleront par étapes, c'est-à-dire qu'il y aura une évaluation formative en période de mise en œuvre d'un programme et évaluation sommative quelque temps après, une fois que le programme est bien en marche et que la période postprogramme est assez longue pour qu'on puisse juger de l'incidence et des effets des activités.
On a mené à bien 13 évaluations formatives. Des évaluations sommatives sont complètes ou à leurs derniers stades dans six secteurs de compétence, à savoir la Colombie-Britannique, l'Alberta, le Nunavut, le Québec, l'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador. En Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick, les exercices d'évaluation progressent et les résultats en sont attendus en 2006—2007. Au Yukon, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse, les évaluations ont débuté et n'ont pas dépassé les premiers stades et, au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest, les évaluations sommatives en sont à l'étape de la planification.
On a diffusé les résultats généraux de ces études dans le Rapport annuel 2005 de contrôle et d'évaluation du Régime d'assurance-emploi.
En août 2000, le fait marquant pour le Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) a été le passage du financement à risques partagés, en place avec les institutions financières entre 1995 et juillet 2000, au financement direct des prêts aux étudiants 31.
Ainsi, le mode de prestation de services a été repensé de sorte que les prêts aux étudiants soient directement financés. Selon les nouvelles ententes, le gouvernement du Canada finance lui-même les étudiants, et deux fournisseurs de services administrent les prêts.
Entité comptable
Le présent rapport porte uniquement sur le PCPE et non sur les activités du Ministère entourant son application. Les montants représentant les dépenses sont avant tout les dépenses législatives autorisées par la Loi canadienne sur les prêts aux étudiants et la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants.
Méthode comptable
Les tableaux financiers sont préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada, tels que reflétés dans le Manuel de comptabilité pour le secteur public de l'Institut Canadien des Comptables Agréés.
Conventions comptables particulières
Revenus
Deux sources de revenus sont présentées : les intérêts gagnés sur les prêts directs et les sommes recouvrées sur les prêts garantis et les reprises de prêts. Selon les conventions comptables en vigueur au gouvernement, les revenus de ces deux sources doivent être crédités au Fond du revenu consolidé. Ils n'apparaissent pas avec les dépenses dans les comptes du PCPE, mais ils sont déclarés séparément dans les états financiers de Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) et du gouvernement.
Revenus d'intérêts sur les prêts directs — Les emprunteurs sont tenus de payer l'intérêt simple sur leurs prêts lorsqu'ils terminent leurs études à temps plein. Quand ils quittent l'école, ils peuvent opter pour un taux d'intérêt variable (taux préférentiel + 2,5 %) ou un taux fixe (taux préférentiel + 5 %). Les montants représentent uniquement l'intérêt couru sur le solde impayé des prêts directs et remboursables au gouvernement. Les emprunteurs continuent de payer directement aux prêteurs privés l'intérêt couru sur les prêts garantis ou à risques partagés. Depuis le 1er août 2005, la limite hebdomadaire des prêts est passée de 165 $ à 210 $ par semaine de prêt. Compte tenu que les étudiants pourront bénéficier de plus d'argent, l'affectation totale des prêts va probablement grimper et, par conséquent, les revenus générés par les intérêts augmenteront sans doute.
Recouvrement des intérêts sur les prêts garantis — Le gouvernement rembourse aux prêteurs privés les prêts consentis avant le 1er août 1995 restés en souffrance (c.-à-d. pour lesquels les prêteurs attendent toujours un remboursement du capital et des intérêts). Les montants représentent le recouvrement du capital et des intérêts de ces prêts en souffrance.
Sommes récupérées sur les reprises de prêts — En vertu des accords sur les prêts à risques partagés, le gouvernement acquerra des institutions financières participantes tous les prêts consentis entre le 1er août 1995 et le 31 juillet 2000 restés en souffrance pendant au moins 12 mois après la période d'études et qui, au total, ne sont pas supérieurs à 3 % du solde mensuel moyen des prêts d'études non remboursés du prêteur. Le montant payé est établi à 5 % de la valeur du prêt en question. Les montant représentent le recouvrement du capital et des intérêts de ces prêts.
Subventions canadiennes pour études et pour accès
Les Subventions canadiennes pour études et les Subventions canadiennes pour l'accès aux études améliorent l'accessibilité aux études postsecondaires en offrant à des étudiants de niveau postsecondaire de l'aide financière non remboursable. Quatre types de subventions sont offertes : 1) celles destinées aux étudiants ayant une incapacité permanente pour les frais liés aux études postsecondaires (jusqu'à 8 000 $ par année); 2) celles destinées aux étudiants ayant des personnes à charge (jusqu'à 3 120 $ par année pour les étudiants à temps plein et jusqu'à 1 920 $ pour les étudiants à temps partiel); 3) celles destinées aux étudiants à temps partiel dans le besoin (jusqu'à 1 200 $ par année); 4) celles destinées aux étudiantes de doctorat dans certains domaines (jusqu'à 3 000 $ par année pour une période pouvant aller jusqu'à trois ans). Depuis le 1er août 2005, deux subventions canadiennes pour l'accès aux études sont disponibles pour aider 1) les étudiants issus de famille à faible revenu qui entreprennent leur première année d'études postsecondaires (50 % des frais de scolarité, jusqu'à un maximum de 3 000 $) et 2) les étudiants ayant une incapacité permanente pour les inciter à poursuivre leurs études et pour couvrir leurs frais de subsistance (jusqu'à 2 000 $ par année)32.
Frais de recouvrement
Les frais de recouvrement correspondent à ce qu'il en coûte pour faire appel à des agences privées dans le but de recouvrer les prêts d'études canadiens non remboursés. Les prêts faisant l'objet de mesures de recouvrement sont : les prêts à risques partagés et les prêts garantis qui sont en souffrance pour lesquels le gouvernement a remboursé le prêteur privé, et les prêts directs versés après le 31 juillet 2000 qu'un tiers fournisseur de services a renvoyés à RHDSC parce qu'ils n'étaient pas remboursés. Depuis le 1er août 2005, la Direction des recouvrements non fiscaux de l'Agence du revenu du Canada (ARC) assume la responsabilité d'administrer le recouvrement des prêts d'études garantis, à risques partagés et directs.
Coûts des fournisseurs de services
Le PCPE fait appel à des tiers fournisseurs de services pour administrer la constitution d'un dossier de prêt, la gestion en cours d'études, le remboursement une fois les études terminées et la gestion de la dette. Ce poste représente les coûts associés aux services prévus dans l'accord.
Prime de risque
La prime de risque constitue une partie de la rémunération versée aux institutions prêteuses ayant participé au programme de prêts à risques partagés entre le 1er août 1995 et le 31 juillet 2000. Elle correspondait à 5 % de la valeur des prêts consolidés, laquelle était calculée et payée au moment où ces derniers terminaient leurs études et commençaient à rembourser leur dette. En retour, les prêteurs assumaient tous les risques associés au non remboursement des prêts.
Reprise de prêts
Selon les dispositions des accords conclus avec les institutions prêteuses, le gouvernement achète du prêteur les prêts d'études non remboursés depuis au moins 12 mois et dont la somme totale n'excède pas 3 % du solde mensuel moyen des prêts en cours de remboursement mais non remboursés de l'institution prêteuse. Le montant versé est fixé à 5 % de la valeur des prêts en question. Les montants comprennent également les sommes versées aux institutions prêteuses sur les recouvrements.
Frais d'administration des provinces et des territoires
Conformément à la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants, le gouvernement a conclu avec neuf provinces participantes et un territoire des accords visant à faciliter l'administration du PCPE. Les provinces et le territoire administrent les activités de mise en application et d'évaluation des besoins inhérentes au programme fédéral d'aide aux étudiants et reçoivent en contrepartie des frais d'administration. Depuis le 1er août 2005, les frais administratifs versés aux provinces ont augmenté afin de mieux compenser pour le rôle qu'elles jouent dans l'administration du Programme canadien de prêts aux étudiants.
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études
Le capital requis pour accorder un prêt direct est réuni grâce aux activités générales de financement du ministère des Finances et le coût d'emprunt de ce capital est comptabilisé à même les opérations de financement global de ce ministère. Les montants représentent le coût attribué au PCPE au titre des prêts directs pendant que les étudiants poursuivent leurs études. Depuis le 1er août 2005, la limite hebdomadaire des prêts étudiants est plus élevée. Compte tenu que les étudiants pourront bénéficier de plus d'argent, l'affectation totale des prêts va probablement grimper et par conséquent, les frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études augmenteront sans doute.
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant le remboursement
Le capital requis pour les prêts directs est réuni grâce aux activités générales de financement du ministère des Finances et coût d'emprunt de ce capital est comptabilisé à même les opérations de financement global de ce ministère. Les montants apparaissant dans les tableaux financiers représentent le coût attribué au PCPE à l'appui des prêts directs pendant que les étudiants remboursent leur prêt d'études canadien.
Bonification d'intérêts pendant les études
L'une des principales caractéristiques du programme fédéral d'aide aux étudiants est que les étudiants emprunteurs ne sont pas tenus de payer les intérêts sur leurs prêts tant qu'ils étudient à plein temps, et, pour les prêts négociés avant le 1er août 1993, durant six mois après la fin des études. Dans le cadre des programmes de prêts garantis et à risques partagés, le gouvernement paye les intérêts aux institutions prêteuses pour le compte des étudiants.
Exemption d'intérêts
Les emprunteurs qui ont de la difficulté passagère à rembourser leur prêt peuvent obtenir de l'aide financière couvrant les intérêts et visant à suspendre les paiements sur le capital des prêts à rembourser pendant une période maximale de 54 mois. La transition des prêts garantis et à risques partagés aux prêts directs n'a pas affecté l'exemption d'intérêts sur les prêts en souffrance du point de vue de l'emprunteur, mais la méthode de comptabilisation des coûts connexes a changé. Pour les prêts consentis avant le 1er août 2000, le PCPE verse aux institutions prêteuses une indemnisation pour intérêts perdus, équivalente au montant des intérêts courus sur les prêts faisant l'objet d'une exemption d'intérêts. Dans le cas des prêts consentis après le 1er août 2000, une dépense d'exemption d'intérêts est enregistrée contre les intérêts courus sur les prêts directs. Depuis le 1er août 2005, le seuil de revenu fixé pour établir l'admissibilité à l'exemption d'intérêts a été relevé afin que plus d'emprunteurs puissent en bénéficier.
Réduction de la dette en cours de remboursement
Le programme de réduction de la dette en cours de remboursement (RDR) aide les emprunteurs aux prises avec des difficultés financières long terme à rembourser leurs prêts. La RDR est un programme fédéral d'aide au remboursement dans le cadre duquel le gouvernement canadien, une fois que toutes les autres mesures d'exemption d'intérêts ont été épuisées, réduit jusqu'à un montant abordable le capital impayé des prêts consentis aux emprunteurs admissibles et seulement après une période de cinq ans après la fin des études à temps plein de l'étudiant. Depuis le 1er août 2005, le montant maximum de la réduction s'élève à 26 000 $, lequel sera offert aux emprunteurs admissibles sous forme d'une réduction initiale pouvant atteindre 10 000 $, suivie d'une seconde pouvant atteindre 10 000 $ et enfin, d'une troisième pouvant atteindre 6 000 $. Pour les prêts consentis avant le 1er août 2000, le PCPE verse aux institutions prêteuses le montant du capital de la dette de l'étudiant réduit par le gouvernement canadien en vertu de la RDR. Dans le cas des prêts consentis après le 1er août 2000, le gouvernement du Canada renonce à une partie du capital de l'emprunt.
Réclamations réglées et prêts radiés
Depuis l'entrée en vigueur du Programme, en 1964 jusqu'au 31 juillet 1995, le gouvernement garantissait pleinement tous les prêts consentis à des étudiants par des prêteurs privés. Il rembourse aux prêteurs privés les prêts d'études non remboursés (sous réserve de certaines conditions, les emprunteurs peuvent réclamer une partie du capital ou des intérêts non remboursés intégralement que les Services nationaux de recouvrement de l'Agence du revenu du Canada tenteront par la suite de récupérer)33. Conformément aux accords sur les risques partagés, les prêts consentis entre le 1er août 1995 et le 31 juillet 2000 étaient également garantis dans certaines circonstances. Ce poste représente les coûts associés à cette garantie de prêt.
Conformément à la Loi canadienne sur les prêts aux étudiants et à la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants, le gouvernement verse à l'établissement prêteur le plein montant du capital non remboursé de même que les intérêts courus si l'emprunteur est décédé ou s'il est atteint d'une incapacité permanente et qu'il ne peut rembourser son prêt sans privations excessives.
Créances irrécouvrables
En vertu du programme de prêts directs, les prêts d'études sont dorénavant la propriété du gouvernement et il doit les comptabiliser en tant qu'éléments d'actif. Par conséquent, les principes comptables généralement reconnus exigent qu'une provision entourant les pertes éventuelles associées à ces prêts soit établie. Cette provision doit être établie au cours de l'année de versement du prêt, et ce, même s'il se peut que les pertes ne surviennent que bien des années plus tard. Les montants représentent les dépenses annuelles enregistrées contre les provisions pour créances irrécouvrables, et la réduction de la dette en cours de remboursement sur les prêts directs.
Paiements compensatoires aux provinces et territoire non participantes
Les provinces et territoires ont le choix de ne pas participer au PCPE. En retour, ces provinces et territoires ont droit à un montant compensatoire pour les aider à payer les coûts d'exécution d'un programme analogue d'aide financière aux étudiants.
Engagements
Pour l'exercice 2006-2007, les mouvements de trésorerie prévus pour les contrats des fournisseurs de service sont de 94.8 millions de dollars. La date à laquelle les contrats des fournisseurs de services prendront fin est actuellement fixée au 31 juillet 2007.
Ventilation consolidée du Programme canadien de prêts aux étudiants — Tableaux financiers
(en millions de dollars) | Dépenses réelles | Dépenses réelles | Dépenses prévuese | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Revenus | ||||||
Intérêts gagnés sur les prêts directs | 174,3 | 226,6 | 315,7 | 419,8 | 507,0 | 584,2 |
Sommes recouvrées sur les prêts garantis | 91,3 | 76,2 | 66,8 | 66,6 | 61,9 | 55,1 |
Sommes recouvrées sur les reprises de prêts | 9,6 | 11,0 | 13,1 | 17,1 | 20,7 | 24,5 |
Total des revenus | 275,2 | 313,8 | 395,6 | 503,5 | 589,6 | 663,8 |
Dépenses | ||||||
Paiements de transfert | ||||||
Subventions canadiennes pour études et pour l'accès aux études pour l'accès aux études | 66,8 | 64,5 | 129,7 | 119,9 | 123,1 | 127,2 |
Administration des prêts | ||||||
Frais de recouvrement a | 13,4 | 14,8 | 13,6 | 18,5 | 21,0 | 23,3 |
Coûts des fournisseurs de service | 41,0 | 46,0 | 50,2 | 66,3 | 73,2 | 80,4 |
Prime de risque | 11,7 | 5,5 | 2,7 | 4,8 | 2,6 | 1,3 |
Reprise de prêts | 4,3 | 4,2 | 4,3 | 4,4 | 4,3 | 4,4 |
Frais d'administration des provinces et territoires | 8,8 | 9,4 | 13,9 | 14,6 | 14,5 | 14,6 |
Total des frais d'administration des prêts | 79,2 | 79,9 | 84,7 | 108,6 | 115,6 | 124,0 |
Coût de l'aide gouvernementale | ||||||
Avantages consentis aux étudiants | ||||||
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études (classe A)b | 148,6 | 163,8 | 159,3 | 166,5 | 172,9 | 181,7 |
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant le remboursement (classe B)b | 68,1 | 96,6 | 111,4 | 161,4 | 196,8 | 236,5 |
Bonification d'intérêts pendant les études (classe A) | 27,4 | 16,1 | 12,1 | 6,6 | 3,5 | 1,7 |
Exemption d'intérêts | 73,8 | 63,2 | 67,2 | 70,7 | 72,6 | 74,8 |
Réduction de la dette en cours de remboursement | 10,7 | 27,1 | 31,4 | 15,2 | 9,9 | 5,7 |
Réclamations payées et prêts pardonnés | 34,8 | 27,7 | 24,8 | 16,5 | 13,7 | 12,1 |
Créances irrécouvrablesc | ||||||
Réduction de la dette en cours de remboursement | 11,5 | 11,5 | 13,3 | 13,3 | 13,4 | 13,7 |
Créances irrécouvrables | 193,3 | 456,2 | 297,2 | 322,5 | 343,2 | 368,7 |
Total du coût de l'aide gouvernementale | 568,2 | 862,2 | 716,7 | 772,7 | 826,0 | 894,9 |
Total des dépenses | 714,2 | 1 006,6 | 931,1 | 1 001,2 | 1 064,7 | 1 146,1 |
Résultats d'exploitation nets | 439,0 | 692,8 | 535,5 | 497,7 | 475,1 | 482,3 |
Paiements compensatoires aux province non participant et Territoiresd | 244,8 | 175,8 | 158,2 | 151,0 | 144,7 | 142,8 |
Résultats d'exploitation finaux | 683,8 | 868,6 | 693,7 | 648,7 | 619,8 | 625,1 |
a) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont
déclarées par le ministère du Développement social Canada. b) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont déclarées par le ministère des Finances. c) Correspond à la charge annuelle contre les provisions pour créances irrécouvrables et la réduction de la dette en cours de remboursement, conformément à la comptabilité d'exercice. Le montant des créances irrécouvrables pour 2004-2005 inclut un rajustement de 257,1 millions de dollars afin d'inclure la charge en contrepartie de la provision des intérêts à recevoir sur les prêts en défaut, conformément au rapport actuariel sur le Programme canadien de prêts aux étudiants en date du 31 juillet 2004. Ce rajustement est rétroactif au début du régime de financement direct (2000). d) Depuis 2003-2004, ces données représentent la charge annuelle comptabilisée en vertu de la méthode de comptabilité d'exercice, et non pas le montant réel versé aux provinces et territoires non participants. Le montant total des paiements compensatoires aux provinces non participantes et territoires est de $ $61.3M. e) Les dépenses prévues présentées pour l'année 2006-2007 ainsi que les années suivantes, n'incluent pas les annonces fait dans le Budget 2006. |
(en millions de dollars) | Dépenses réelles | Dépenses réelles | Dépenses prévues e | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Revenus | ||||||
Intérêts gagnés sur les prêts directs | 174,3 | 226,6 | 315,7 | 419,8 | 507,0 | 584,2 |
Dépenses | ||||||
Paiements de transfert | ||||||
Subventions canadiennes pour études et pour l'accès aux études pour l'accès aux études | 66,8 | 64,5 | 129,7 | 119,9 | 123,1 | 127,2 |
Administration des prêts | ||||||
Frais de recouvrement a | 4,1 | 7,0 | 6,9 | 11,3 | 13,7 | 16,2 |
Coûts des fournisseurs de service | 41,0 | 46,0 | 50,2 | 66,3 | 73,2 | 80,4 |
Frais d'administration des provinces et territoires | 8,8 | 9,4 | 13,9 | 14,6 | 14,5 | 14,6 |
Total des frais d'administration des prêts | 53,9 | 62,4 | 71,0 | 92,2 | 101,4 | 111,2 |
Coût de l'aide gouvernementale | ||||||
Avantages consentis aux étudiants | ||||||
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études (classe A) b | 148,6 | 163,8 | 159,3 | 166,5 | 172,9 | 181,7 |
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant le remboursement (classe B) b | 68,1 | 96,6 | 111,4 | 161,4 | 196,8 | 236,5 |
Exemption d'intérêts | 20,0 | 28,4 | 43,9 | 56,7 | 63,2 | 69,1 |
Réclamations payées et prêts pardonnés | 1,5 | 2,0 | 9,1 | 5,5 | 6,3 | 7,1 |
Créances irrécouvrables c | ||||||
Réduction de la dette en cours de remboursement | 11,5 | 11,5 | 13,3 | 13,3 | 13,4 | 13,7 |
Créances irrécouvrables | 193,3 | 456,2 | 297,2 | 322,5 | 343,2 | 368,7 |
Total du coût de l'aide gouvernementale | 443,0 | 758,5 | 634,2 | 725,9 | 795,8 | 876,8 |
Total des dépenses | 563,7 | 885,4 | 834,9 | 938,0 | 1 020,3 | 1 115,2 |
Résultats d'exploitation nets | 389,4 | 658,8 | 519,2 | 518,2 | 513,3 | 531,0 |
Paiements compensatoires aux province non participant et Territoires d | 244,8 | 175,8 | 158,2 | 151,0 | 144,7 | 142,8 |
Résultats d'exploitation finaux | 634,2 | 834,6 | 677,4 | 669,2 | 658,0 | 673,8 |
a) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont
déclarées par le ministère du Développement social Canada. b) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont déclarées par le ministère des Finances. c) Correspond à la charge annuelle contre les provisions pour créances irrécouvrables et la réduction de la dette en cours de remboursement, conformément à la comptabilité d'exercice. Le montant des créances irrécouvrables pour 2004-2005 inclut un rajustement de 257,1 millions de dollars afin d'inclure la charge en contrepartie de la provision des intérêts à recevoir sur les prêts en défaut, conformément au rapport actuariel sur le Programme canadien de prêts aux étudiants en date du 31 juillet 2004. Ce rajustement est rétroactif au début du régime de financement direct (2000). d) Depuis 2003-2004, ces données représentent la charge annuelle comptabilisée en vertu de la méthode de comptabilité d'exercice, et non pas le montant réel versé aux provinces et territoires non participants. Le montant total des paiements compensatoires aux provinces non participantes et territoires est de $ $61.3M. e) Les dépenses prévues présentées pour l'année 2006-2007 ainsi que les années suivantes, n'incluent pas les annonces fait dans le Budget 2006. |
(en millions de dollars) | Dépenses réelles | Dépenses réelles | Dépenses prévues b | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Revenus | ||||||
Sommes recouvrées sur les prêts garantis | 91,3 | 76,2 | 66,8 | 66,6 | 61,9 | 55,1 |
Sommes recouvrées sur les reprises de prêts | 9,6 | 11,0 | 13,1 | 17,1 | 20,7 | 24,5 |
Total Revenue | 100,9 | 87,2 | 79,9 | 83,7 | 82,6 | 79,6 |
Dépenses | ||||||
Administration des prêts | ||||||
Frais de recouvrement a | 9,3 | 7,8 | 6,7 | 7,2 | 7,3 | 7,1 |
Prime de risque | 11,7 | 5,5 | 2,7 | 4,8 | 2,6 | 1,3 |
Reprise de prêts | 4,3 | 4,2 | 4,3 | 4,4 | 4,3 | 4,4 |
Total des frais d'administration des prêts | 25,3 | 17,5 | 13,7 | 16,4 | 14,2 | 12,8 |
Coût de l'aide gouvernementale | ||||||
Avantages consentis aux étudiants | ||||||
Bonification d'intérêts pendant les études (classe A) | 27,4 | 16,1 | 12,1 | 6,6 | 3,5 | 1,7 |
Exemption d'intérêts | 53,8 | 34,8 | 23,3 | 14,0 | 9,4 | 5,7 |
Réduction de la dette en cours de remboursement | 10,7 | 27,1 | 31,4 | 15,2 | 9,9 | 5,7 |
Réclamations payées et prêts pardonnés | 33,3 | 25,7 | 15,7 | 11,0 | 7,4 | 5,0 |
Total du coût de l'aide gouvernementale | 125,2 | 103,7 | 82,5 | 46,8 | 30,2 | 18,1 |
Total des dépenses | 150,5 | 121,2 | 96,2 | 63,2 | 44,4 | 30,9 |
Résultats d'exploitation nets | 49,6 | 34,0 | 16,3 | (20,5) | (38,2) | (48,7) |
a) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont
déclarées par le ministère du Développement social Canada. b) Les dépenses prévues présentées pour l'année 2006-2007 ainsi que les années suivantes, n'incluent pas les annonces fait dans le Budget 2006. |
Budget principal des dépenses de DSC | Investissement social | Prestation de services | Politiques et innovation — Développement social | |||||
Budget principal des dépenses de RHDCC | Assurance emploi Programmes d'emploi |
Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Travail | Sans-abri | Prestation de services | Soutien aux politiques et aux programmes | |
Architecture des activités de programmes pour le Rapport sur les plans et les priorités | Marché du travail : Assurance emploi Programmes d'emploi |
Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Travail | Investissement social Enfants et familles |
Logement et sansabri | Services décloisonné et axé sur les citoyens Intégrité Services gouvernementaux fondé sur la collaboration et structurés en réseau |
Recherche en politiques et communications |
Site Web de RHDSC
http://www.rhdcc.gc.ca/fr/accueil.shtml
L'honorable Diane Finley, C.P., députée
Ministre des Ressources humaines et du Développement social Canada http://pm.gc.ca/fra/bio.asp?id=64
L'honorable Jean-Pierre Blackburn, C.P., député
Ministre du Travail et du Logement http://pm.gc.ca/fra/bio.asp?id=50
Lois et règlements régissant RHDCC et DSC http://www.rhdcc.gc.ca/fr/sm/sfa/sa/contact/lois.shtml
Aperçu de RHDSC
Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage
Marché du travail
Compétences en milieu de travail
Apprentissage
Milieux de travail sécuritaires, sains, équitables, stables, productifs où règne la coopération, et normes internationales du travail efficaces
Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités, inclusion sociale et mieux être des personnes, des familles et des collectivités
Investissement social
Enfants et familles
Logement et sans-abri
Améliorer les résultats des Canadiens grâce à l'excellence du service
Questions et demandes de renseignements du public
Si vous avez des questions à poser au sujet des programmes et des services du Ministère, adressez-vous au bureau le plus proche de Service Canada en consultant les pages « Gouvernement du Canada » de l'annuaire téléphonique ou le site Web de RHDSC. http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_haut/nos_bureaux.shtml
Pour obtenir les publications de RHDSC, prière de s'adresser au Centre de renseignements à http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/nav/nav_gauche/publications.shtml
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
|||
Description : Transfert de fonds pendant un an (2006-2007) à toutes les administrations provinciales et territoriales au cours d'une période de transition qui leur permettra de s'adapter à la nouvelle approche du gouvernement du Canada en matière de garde d'enfants. |
||||
Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
||||
Résultats attendus : Le gouvernement du Canada respecte le rôle des provinces et des territoires à l'égard de l'établissement de leurs priorités. Les provinces et les terriroires peuvent utiliser les fonds transitoires comme ils l'entendent pour améliorer leurs systèmes de garde d'enfants. Les détails sur les résultats obtenus peuvent être présentés dans les rapports provinciaux et territoriaux, offerts sur leur site Web respectif. |
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions |
||||
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert |
650,0 | |||
Total - Programmes de paiements de transfert |
650,0 | |||
Vérifications et évaluations prévues : Aucune évaluation ou vérification prévue |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
|||
Description : Le but visé par le Bon d'études canadien (BEC) est de stimuler les familles à faible revenu à épargner en prévision des études postsecondaires de leurs enfants au moyen de régimes enregistrés d'épargne-études. |
||||
Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
||||
Résultats prévus : Les retombées immédiates de la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) sont les suivantes :
Le résultat à long terme de la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) est de majorer le taux de participation de tous les Canadiens aux études postsecondaires (EPS) grâce à des incitations à l'épargne. En augmentant la capacité financière pour faciliter la participation à des EPS, la SCEE concourt à l'ultime résultat qui vise à développer une main d'œuvre canadienne plus spécialisée et plus instruite qui est en mesure de participer pleinement au marché du travail et à la société. |
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : Apprentissage |
||||
Total des subventions (législatives) |
2,2 | 45,0 | 40,0 | 49,0 |
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
2,2 | 45,0 | 40,0 | 49,0 |
Vérifications et évaluations prévues : Une évaluation formative provisoire est prévue pour l'automne 2006. |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
|||
Description : Les Ententes relatives au marché du travail pour les personnes handicapées ont pour but d'améliorer la situation d'emploi des Canadiens qui souffrent d'un handicap en améliorant leur employabilité, en augmentant le nombre de possibilités d'emploi qui leurs sont offertes et en s'appuyant sur leur base de connaissances actuelles. |
||||
Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
||||
Résultats attendus : Mesurer les indicateurs de programme et de société et en faire rapport puis entreprendre des activités d'évaluation qui permettront de déterminer la progression vers l'amélioration de l'efficacité du programme et d'améliorer la situation d'emploi des personnes handicapées. |
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions |
||||
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert |
219,8 | 222,0 | 222,0 | 222,0 |
Total - Programmes de paiements de transfert |
219,8 | 222,0 | 222,0 | 222,0 |
Vérifications et évaluations prévues : En vertu de ces ententes, les rapports comprendront certains indicateurs de société (le revenu d'emploi, le niveau de scolarité et le taux d'emploi des personnes handicapées en âge de travailler) et les indicateurs de programme qui suivent :
|
||||
1 Le coût total de ce programme est de 223 millions de dollars, soit 222 millions de dollars d'autres paiements de transfert et 1 million de dollars de frais d'exploitation. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
||||
Date de début: |
Date de fin: |
|||
Description: Le projet pilote triennal du Fonds d'infrastructure des centres de formation (FICF) améliorera la formation en milieu de travail dans les métiers spécialisés et la productivité des travailleurs en permettant aux gens de métiers de recevoir leur formation en utilisant le matériel dont ils se serviront probablement au travail. |
||||
Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
||||
Résultats attendus : En cherchant à atteindre l'objectif de base, le FICF établira une série d'activités fondamentales à l'appui de sa mission principale qui consiste à accroître l'utilisation de matériel de formation à jour dans les centres de formation dirigés par les syndicats :
Résultats immédiats et à moyen terme :
Résultats à long terme :
|
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme: |
||||
Subventions totales |
||||
Contributions totales |
7,2 M$ | 11,0 M$ | 4,2 M$ | 0 $ |
Total des autres paiements de transfert |
||||
Total - programmes de paiements de transfert |
7,2 M$ | 11,0 M $ | 4,2 M$ | 0 $ |
Vérifications et évaluations prévues: Une évaluation devrait avoir lieu d'ici la fin de ce projet pilote de trois ans, et comprendra diverses méthodes d'évaluation, notamment des études de cas de centres de formation dirigés par les syndicats, des sondages menés auprès des bénéficiaires et des groupes de consultation. |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
|||
Description : Le Fonds d'intégration pour les personnes handicapées vise à aider les personnes handicapées à retourner au travail. Les personnes handicapées sans emploi et normalement admissibles aux programmes d'emploi en vertu de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi peuvent demander de l'aide en vertu du Fonds d'intégration. |
||||
Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
||||
Résultats attendus :
|
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions |
||||
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert |
25,3 | 26,7 | 26,7 | 26,7 |
Total - Programmes de paiements de transfert |
25,3 | 26,7 | 26,7 | 26,7 |
Vérifications et évaluations prévues : Une évaluation sommative du programme du Fonds d'intégration est en cours; la date limite des travaux a été fixée à la fin de l'automne 2007. |
||||
1 Le coût total de ce programme est de 30 millions de dollars, soit 26,7 millions de dollars de contributions et 3,3 millions de dollars de frais d'exploitation. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
||||||||||||||||
Date de début: |
Date de fin: |
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Description du programme de paiement de transfert: Le Fonds habilitant subventionne les organisations visant les communautés minoritaires de langue officielle (CMLO), les regroupements de développement économique et d'employabilité (RDEE) et les comités d'employabilité et du développement économique communautaire (CEDEC) par des ententes de contribution. Il est possible d'effectuer des contributions en vertu du Fonds habilitant des CMLO pour soutenir des activités comme :
|
||||||||||||||||
Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
||||||||||||||||
Résultats attendus :
Le Fonds habilitant des CMLO est administré en vertu de l'article 6 de la Loi sur le ministère du Développement des ressources humaines, qui donne au ministre le pouvoir relatif au développement des ressources humaines du Canada pour améliorer l'emploi, favoriser l'égalité et promouvoir l'inclusion sociale. Le Fonds habilitant a pour objectif de veiller à la continuité des activités et au financement des organisations qui favorisent le développement des ressources humaines, la croissance économique, et la création et le maintien d'emplois dans les CMLO. |
||||||||||||||||
$ million |
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Activité de programme: |
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
||||||||||||
Subventions totales |
||||||||||||||||
Contributions totales |
12,0 | 12,0 | 12,0 | |||||||||||||
Total des autres paiements de transfert |
||||||||||||||||
Total - programmes de paiements de transfert |
12,0 | 12,0 | 12,0 | |||||||||||||
Vérifications et évaluations prévues:
|
Nom du programme de paiements de transfert: |
||||
Date de début: |
Date de fin: |
|||
Description du programme de paiements de transfert: L'initiative Compétences en milieu de travail (CMT) subventionne les projets pilotes où l'on met à l'essai et où l'on évalue les approches novatrices et axées sur les résultats du développement des compétences pour les Canadiens qui travaillent :
|
||||
Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
||||
Résultats attendus: À titre de composante de la stratégie des compétences en milieu de travail (SCMT), l'initiative Compétences en milieu de travail doit contribuer à :
|
||||
$ million |
||||
Activité de programme: |
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Subventions totales |
||||
Contributions totales |
34,7 M$ | 37,7 M$ | 0 $ | |
Total des autres paiements de transfert |
||||
Total - programmes de paiements de transfert |
34,7 M$ | 37,7 M$ | 0 $ | |
Vérifications et évaluations prévues: Les vérifications et les évaluations seront effectuées conformément au Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et du Cadre de vérification fondé sur le risque de l'initiative CMT, et en fonction du Cadre d'évaluation de l'initiative CMT établi dans la présentation au Conseil du Trésor modifiée. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
||||
Date de début: |
Date de fin: |
Financement total avant le 1er avril 2006: |
||
Description: Subventions et contributions à des organismes sans but lucratif, à des personnes, à des administrations municipales, à des conseils de bande ou de tribu et à d'autres organisations autochtones, à des établissements d'enseignement et de santé publique, à des régies régionales, à des entreprises à but lucratif, à des organismes de recherche et à des instituts de recherche pour la réalisation de recherches sur l'itinérance afin d'aider les collectivités à mieux comprendre les problèmes d'itinérance et à y remédier de manière plus efficace. |
||||
Résultats stratégiques: L'amélioration de la sécurité du revenu, de l'accès aux possibilités et du bien-être pour les personnes, les familles et les collectivités. |
||||
Objectif(s) et résultats prévus: Objectifs:
Résultats prévus: D'ici le 31 mars 2007, on vise à accomplir ce qui suit grâce à l'Initiative nationale pour les sans-abri :
|
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses |
Dépenses |
Dépenses |
|
Activité de programme: Logement et sans-abri |
||||
Subventions totales |
2,0 | 0,9 | s.o. | s.o. |
Contributions totales |
175,4 | 137,4 | s.o. | s.o. |
Total des autres paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
177,4 | 138,3 | 0,0 | 0,0 |
Vérifications et évaluations prévues: Évaluation sommative |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
|||
Description : Les Allocations visent à reconnaître les circonstances difficiles auxquelles font face de nombreuses personnes survivantes et de nombreux couples qui vivent grâce aux prestations de retraite d'un seul époux ou conjoint de fait. |
||||
Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
||||
Résultats attendus : L'Allocation et l'Allocation au survivant continueront de suivre l'inflation, tout comme la deuxième augmentation de l'Allocation annoncée dans le budget de 2005. À partir de janvier 2007, les prestations des bénéficiaires de l'Allocation augmenteront de 18 $ par mois. |
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions |
472,1 | 500,0 | 537,0 | 568,0 |
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert | ||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
472,1 | 500,0 | 537,0 | 568,0 |
Vérifications et évaluations prévues : Aucune évaluation ou vérification prévue. |
Nom du programme de paiements de transfert : |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description: L'Initiative des partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones (PCEA) s'adresse aux Autochtones et prend la forme d'un programme de développement des compétences conçu de façon à promouvoir l'emploi des Autochtones dans le cadre de grands projets de développement économique, grâce à l'adoption d'une approche axée sur le partenariat. Elle est conçue de façon à aborder une vaste gamme de compétences et de besoins en matière d'apprentissage et à permettre l'accès aux emplois. |
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Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Objectifs et résultats prévus: Voici les cibles prévues pour 2006-2007 (actuellement en cours de négociation) :
Voici les objectifs globaux de cette initiative :
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses |
Dépenses |
Dépenses |
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Activité de programme: |
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Subventions totales |
||||
Contributions totales1 |
25.2 | 23,5 | 18,2 | 0 |
Total des autres paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
25.2 | 23,5 | 18,2 | 0 |
Vérifications et évaluations prévues: Évaluation Une évaluation du PAACE est en cours et doit prendre fin d'ici mars 2008. Cette évaluation comprend des composantes formatives (conception, exécution et mise en œuvre de programmes) et sommatives (pertinence, succès, rapport coût-efficacité). L'évaluation utilise de nombreux champs d'enquête, notamment un sondage auprès des participants au PAACE, des entrevues avec des informateurs clés, des discussions avec des groupes de consultation, des profils socio-économiques, un examen des données de base, un examen des documents et des dossiers, et une analyse détaillée des données administratives provenant de diverses sources. Aucune vérification distincte n'est prévue pour le PAACE. Toutefois, celui-ci fait partie de la vérification horizontale du Ministère. Actuellement, le PAACE fait partie de l'examen des accords de contribution qui vise à déterminer comment la ligne directrice sur le partage des responsabilités est mise en application. |
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1 Les dépenses prévues pour 2006-2007 comprennent un rétablissement du profil de 5 263 000 $ depuis l'exercice 2005-2006. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description: À compter de juillet 2006, les familles pourront recevoir 1 200 $ par année pour chaque enfant de moins de six ans, et ce montant est imposable pour le conjoint dont le revenu est le moins élevé. Les paiements sont effectués directement aux familles pour qu'elles puissent choisir la garderie qui répond le plus aux besoins de leurs enfants et de leur famille. La Prestation universelle pour la garde d'enfants s'ajoute aux programmes fédéraux actuels, notamment la Prestation fiscale canadienne pour enfants, le Supplément de la Prestation nationale pour enfants et la déduction pour frais de garde d'enfants, et n'aura pas d'effet sur les prestations que les familles reçoivent en vertu de ces programmes. Pour en savoir davantage, consultez le site www.gardedenfants.ca. |
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Résultats stratégiques: L'amélioration de la sécurité du revenu, de l'accès aux possibilités et du bien-être pour les personnes, les familles et les collectivités. |
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Objectifs et résultats prévus:
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses |
Dépenses |
Dépenses |
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Activité de programme : |
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Subventions totales |
||||
Contributions totales |
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Total des autres paiements de transfert |
1,610.00 | 2,085.00 | 2,065.00 | |
Total - programmes de paiements de transfert |
$ | 1,610.00 | 2,085.00 | 2,065.00 |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : Verser des montants compensatoires aux provinces et aux territoires non participants, accorder des exemptions d'intérêts aux emprunteurs, assumer la valeur des prêts radiés et du montant de la réduction de la dette en cours de remboursement conformément aux critères réglementaires. |
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Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
||||
Résultat prévu : Voir à ce que les montants compensatoires, les exemptions d'intérêts, le montant des prêts radiés et la réduction de la dette en cours de remboursement soient indiqués avec exactitude dans les rapports financiers. |
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses |
Dépenses |
Dépenses |
|
Activité de programme: |
||||
Total des subventions |
||||
Total des contributions (législatives) |
211,2 | 223,7 | 238,2 | 247,1 |
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
211,2 | 223,7 | 238,2 | 247,1 |
Vérifications et évaluations prévues : S/O |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : Donner suite aux réclamations présentées par les institutions financières se rapportant au portefeuille des prêts garantis. |
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Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Résultat prévu : Veiller à ce que les paiements des réclamations soient indiqués avec exactitude dans les rapports financiers. |
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$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions |
||||
Total des contributions (législatives) |
(27,7) | 9,5 | 6,5 | 4,5 |
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
(27,7) | 9,5 | 6,5 | 4,5 |
Vérifications et évaluations prévues : S/O |
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1 Les chiffres pour le présent exercice comprennent les recouvrements et le solde des comptes publics. Les dépenses prévues sont tirées de la mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR). |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : Assurer le suivi des coûts des prestations et des coûts administratifs liés au régime de prêts à risques partagés. |
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Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Résultat prévu : Voir à ce que la bonification d'intérêts, les exemptions d'intérêts, la réduction de la dette en cours de remboursement, le montant des prêts radiés, les primes de risque et les reprises de prêts soient inscrits avec exactitude dans les rapports financiers. |
||||
$ million |
||||
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions |
||||
Total des contributions (législatives) |
70,1 | 46,4 | 30,5 | 19,3 |
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
70,1 | 46,4 | 30,5 | 19,3 |
Vérifications et évaluations prévues : S/O |
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1 Les chiffres pour le présent exercice comprennent les recouvrements et le solde des comptes publics. Les dépenses prévues sont tirées de la mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR). |
Nom du programme de paiement de transfert : |
||||
Date de début : |
Date de fin : |
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Description : Le but du Programme de la subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) est d'inciter les Canadiens à épargner en prévision des études postsecondaires de leurs enfants au moyen de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE). |
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Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Résultats prévus : Les résultats prévus du Programme de la subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) sont:
Le résultat à long terme du Programme de la subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) est de majorer le taux de participation de tous les Canadiens aux études postsecondaires (EPS) grâce à des incitations à l'épargne. En augmentant la capacité financière pour faciliter la participation à des EPS, la SCEE concourt à l'ultime résultat qui vise à développer une main d'œuvre canadienne plus spécialisée et plus instruite qui est en mesure de participer pleinement au marché du travail et à la société. |
||||
$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
||||
Total des subventions (législatives) |
462,5 | 575,0 | 560,0 | 575,0 |
Total des contributions |
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Total des autres paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiement de transfert |
462,5 | 575,0 | 560,0 | 575,0 |
Vérifications et évaluations prévues : Une évaluation formative provisoire est prévue pour l'automne 2006. |
Nom du programme de paiements de transfert : |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description: L'Administration mixte de formation et d'emploi (AMFE) de Voisey's Bay a pour but de promouvoir le maximum de possibilités d'emploi pour les Autochtones de la mine ou du concentrateur de Voisey's Bay et dans les activités qui en découlent. |
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Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Objectifs et résultats prévus: Aider les groupes autochtones du Labrador à offrir des programmes et des services visant à aider les Autochtones à se préparer à travailler, à obtenir un emploi et à le garder dans l'un des importants projets de développement du Labrador qui s'appuient sur le projet du site de Voisey's Bay. L'accord de contribution avec l'AMFE a pris fin le 31 mars 2006, et la mine de nickel de Voisey's Bay est maintenant ouverte. Les emplois disponibles à Voisey's Bay seront pourvus par attrition, si bien qu'il faudra planifier à long terme et améliorer l'efficacité des programmes pour veiller à ce que les Autochtones aient les bons ensembles de compétences pour répondre à la demande de VBNC et d'autres employeurs le cas échéant. Le prolongement du financement du PDRHA-AMFE jusqu'en 2007-2008 nous donnera le temps nécessaire pour conclure une nouvelle entente avec les groupes autochtones du Labrador pour l'utilisation efficace des fonds qu'il reste, si bien que les Autochtones du Labrador en tireront des avantages permanents. Service Canada travaille actuellement avec les groupes autochtones à l'élaboration de plans pour les fonds qu'il reste et des objectifs de résultats.
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Activité de programme: |
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Subventions totales |
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Contributions totales1 |
4,5 | 4,7 | 1,2 | 0 |
Total des autres paiements de transfert |
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Total - Programmes de paiements de transfert |
4,5 | 4,7 | 1,2 | 0 |
Vérifications et évaluations prévues: Évaluation L'évaluation du projet de Voisey's Bay doit prendre fin d'ici décembre 2006; les résultats seront disponibles au début 2007. Les activités d'évaluation comprennent des composantes formatives (conception, exécution et mise en œuvre de programmes) et sommatives (pertinence, succès, rapport coût-efficacité). Cette évaluation utilise de nombreux champs d'enquête, notamment des entrevues avec des informateurs clés, des discussions avec des groupes de consultation, un sondage auprès des participants et une analyse des fichiers et documents ainsi que des données administratives. |
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1 Une demande de rétablissement du profil de 1,2 M$ de l'exercice 2005-2006 à l'exercice 2007-2008 a été approuvée dans la MJANR 2006-2009. |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : Le Programme de partenariats pour le développement social offre des subventions et des contributions aux organismes sans but lucratif qui travaillent pour répondre aux besoins de développement social des personnes handicapées, des enfants et de leur famille, et des autres populations exclues ou vulnérables au Canada. |
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Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
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Résultats attendus : Les objectifs à long terme du programme sont les suivants :
Les objectifs immédiats du programme, par rapport auxquels celui-ci sera évalué, sont les suivants :
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Activité de programme : |
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Total des subventions |
10,2 | 14,3 | 14,3 | 14,2 |
Total des contributions |
20,8 | 15,0 | 17,8 | 21,1 |
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
31,0 | 29,3 | 32,1 | 35,3 |
1 Les fonds de la Stratégie pour le secteur bénévole, de l'initiative Comprendre la petite enfance et au développement de la petite enfance chez les communautés minoritaires de langue officielle sont administrés selon le mandat du PPDS. Les frais d'exploitation sont exclus. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description: Le Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers (PRTCE) offre une aide financière et stratégique à des partenaires et à des intervenants provinciaux et territoriaux, y compris les conseils sectoriels, les organismes de réglementation, les organismes représentant des immigrants et les établissements d'enseignement postsecondaire, afin de les aider à adopter une approche pancanadienne pour évaluer et reconnaître les titres de compétence étrangers de personnes œuvrant dans certains domaines de l'économie pour faciliter leur entrée au Canada et leur mobilité au sein du marché du travail. Le PRTCE appuie les activités de recherche et les activités axées sur les projets réalisés par les partenaires en vue de l'élaboration d'outils et de processus pour évaluer et reconnaître les titres de compétence étrangers au sein de professions et de secteurs ciblés Le programme vise à permettre de remplir le mandat consistant à améliorer les résultats sur le marché du travail dans le cas des travailleurs formés à l'étranger dans certaines professions et certains secteurs ciblés. |
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Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Objectifs et résultats prévus: À court terme, le programme permet de travailler en partenariat :
À moyen et à long termes, le programme permet de travailler en partenariat :
Le programme permet de travailler avec des partenaires et des intervenants pour obtenir ces résultats à court, à moyen et à long termes et ainsi atteindre l'objectif ultime, c'est-à-dire améliorer les résultats obtenus par les travailleurs formés à l'étranger sur le marché du travail dans les professions et les secteurs ciblés. |
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Activité de programme: |
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Subventions totales |
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Contributions totales |
7,8 M$ | 15,7 M$ | 19,4 M$ | 18,9 M$ |
Total des autres paiements de transfert |
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Total - Programmes de paiements de transfert |
7,8 M$ | 15,7 M$ | 19,4 M$ | 18,9 M$ |
Vérifications et évaluations prévues: Une évaluation formative du Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers doit être achevée en 2006-2007. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description du programme de paiement de transfert: Le Programme des conseils sectoriels appuie les activités de recherche et autres activités sous forme de projets proposés par les conseils sectoriels et par des organisations sectorielles nationales spéciales qui se penchent sur les problèmes liés aux compétences et à l'apprentissage. Le PCS appuie les activités des conseils sectoriels, notamment :
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Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage |
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Résultats attendus: À court terme, le programme et les conseils sectoriels continueront de travailler en collaboration :
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$ million |
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Dépenses |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Activité de programme: |
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Subventions totales |
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Contributions totales |
22,5 M$ | 26,5 M$ | 26,5 M$ | 26,5 M$ |
Total des autres paiements de transfert |
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Total - Programmes de paiements de transfert |
22,5 M$ | 26,5 M$ | 26,5 M$ | 26,5 M$ |
Vérifications et évaluations prévues : |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : De concert avec nos partenaires, contribuer à des activités visant à améliorer l'apprentissage, l'alphabétisation et l'acquisition des compétences essentielles des adultes au Canada. |
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Résultat stratégique : Améliorer la productivité et la participation des Canadiens grâce à des marchés du travail efficaces et favorables à l'intégration et à un apprentissage plus accessible. |
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Résultats prévus : Les retombées du programme, qui se seront connues au cours de l'an deux du programme, comprendront ce qui suit :
Les retombées immédiates prévues du programme seront :
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : Apprentissage |
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Total des subventions |
23,8 | 28,4 | 28,4 | 28,4 |
Total des contributions |
8,7 | 13,3 | 18,8 | 4,1 |
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
32,5 | 41,7 | 47,2 | 32,5 |
Vérifications et évaluations prévues : Un cadre d'évaluation sera élaboré en 2006-2007 en prévision d'une évaluation formative en 2007-2008. |
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1 Le Programme d'apprentissage, d'alphabétisation et d'acquisition des compétences essentielles pour les adultes (PAAACA) a été mis sur pied le 1er avril dernier et trois programmes existants y ont été intégrés, soit le Programme national d'alphabétisation, le Bureau des technologies d'apprentissage et le Programme des initiatives d'apprentissage. |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : Ce programme soutient les projets locaux de l'ensemble du Canada qui aident les personnes âgées à participer à des activités sociales, à maintenir une vie active et à contribuer à leur collectivité. |
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Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
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Résultats attendus : Les objectifs précis sont les suivants :
Les résultats ciblés du PNHA sont les suivants :
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
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Total des subventions |
10,8 | 15,6 | 19,5 | 19,5 |
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
10,8 | 15,6 | 19,5 | 19,5 |
Vérifications et évaluations prévues : Un cadre d'évaluation et un rapport sur la méthodologie pour l'évaluation formative ont été mis au point et devraient être terminés en 2007-2008. |
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1 Le budget total de ce programme a été de 15 millions de dollars en 2005-2006, soit 11,7 millions de dollars de subventions et 3,3 millions de dollars de frais d'exploitation, 20 millions de dollars en 2006-2007, soit 15,6 millions de dollars de subventions et 4,4 millions de dollars de frais d'exploitation, et 25 millions de dollars en 2007-2008 et par la suite, soit 19,5 millions de dollars de subventions et 5,5 millions de dollars de frais d'exploitation. |
Nom du programme de paiements de transfert: Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques Inc. (RCRPP) |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description: Les RCRPP constituent un organisme indépendant de recherche stratégique sans but lucratif dont la mission consiste à créer un savoir et à diriger le débat public sur les enjeux sociaux et économiques d'importance pour les Canadiens. La subvention de 12 millions de dollars attribuée aux RCRPP sera dépensée en versements annuels de 3 millions de dollars pendant quatre ans à compter de 2006-2007 et jusqu'en 2009-2010. |
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Résultats stratégiques: N/A |
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Résultats attendus: L'objectif de cette subvention consiste à accroître les perspectives d'élaboration de politiques sociales et économiques au Canada et à amener les Canadiens à prendre part au débat public parmi une tribune non partisane. |
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$ million |
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Autorité |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme: |
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Subventions totales |
3 M$ | 3 M$ | 3 M$ | |
Contributions totales |
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Total des autres types de paiements de transfert |
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Total pour l'AP |
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Vérifications et évaluations prévues : Une évaluation des fonds accordés aux RCRPP a été effectuée en 2005. |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : La pension de la Sécurité de la vieillesse est une prestation mensuelle offerte, sur demande, à la majorité des Canadiens de 65 ans et plus. Tout candidat doit également satisfaire les conditions relatives à la résidence. Les antécédents d'emploi d'un candidat ne sont pas un facteur qui détermine son admissibilité, et il n'est pas nécessaire qu'un candidat soit à la retraite. Les prestataires de la Sécurité de la vieillesse paient des impôts fédéraux et provinciaux. (Les prestataires qui touchent un revenu élevé remboursent également une partie ou la totalité de leurs prestations par le régime fiscal.) |
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Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
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Résultats attendus : La Sécurité de la vieillesse continuera de fournir le premier niveau de soutien du revenu aux personnes âgées. Le travail se poursuivra afin de veiller à ce que cette mesure tienne compte de l'évolution de la société canadienne et des besoins des aînés. |
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
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Total des subventions |
22 043,7 | 23 255,0 | 24 139,0 | 25 285,0 |
Total des contributions |
||||
Total des autres types de paiements de transfert |
||||
Total - Programmes de paiements de transfert |
22 043,7 | 23 255,0 | 24 139,0 | 25 285,0 |
Vérifications et évaluations prévues : Une évaluation sommative de la Sécurité de la vieillesse sera entreprise en 2006-2007 et devrait se terminer en 2008-2009. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description: Les paiements de transfert effectués en vertu de la Stratégie de développement des ressources humaines autochtones (SDRHA) prennent principalement la forme de contributions versées à des organisations autochtones. La SDRHA vient en aide aux organisations autochtones pour la conception et la mise en œuvre :
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Résultats stratégiques : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Objectifs et résultats prévus: Aider les organisations autochtones à concevoir et à mettre en œuvre des programmes sur le marché du travail, les jeunes et la garde d'enfants de façon à répondre aux besoins locaux et régionaux des Autochtones. Ces programmes :
Augmentent la prestation de services de garde d'enfants de qualité dans les collectivités des Premières Nations et les collectivités inuites et, par ricochet, la disponibilité de services distincts et variés offerts dans ces collectivités, à un niveau comparable à celui de la population en général. Aider 50 000 clients autochtones, dont 20 000 devraient se trouver et garder un emploi ou devenir travailleurs autonomes, et environ 2 000 retourneront aux études. Environ 7 500 places en garderie continueront d'être appuyées et occupées. |
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Activité de programme : |
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Subventions totales |
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Contributions totales |
263,6 | 257,0 | 250,1 | 249,3 |
Total des autres paiements de transfert |
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Total - Programmes de paiements de transfert1 |
263,6 | 257,0 | 250,1 | 249,3 |
Vérifications et évaluations prévues: Une évaluation formative des EDRHA est en cours, ce qui permettra d'accroître notre compréhension des enjeux et des facteurs entourant la conception, l'exécution, la mise en œuvre et l'efficacité de la Stratégie. Les résultats des évaluations formative et sommative, prévus en 2007-2008, aideront à éclairer le processus de renouvellement du programme DRHA. La stratégie de l'évaluation formative comprend une analyse documentaire, un profil socio-économique des signataires d'EDRHA, une évaluation des systèmes de collecte de données et de responsabilisation, et un examen des questions ayant trait à la conception, à l'exécution et à la mise en œuvre de treize études de cas EDRHA. L'évaluation formative permettra également d'examiner la conception, l'exécution et la mise en œuvre de l'Initiative de services de garde pour les Premières nations et les Inuit. Une vérification interne d'EDRHA choisies sera effectuée au cours de l'exercice 2007-2008 afin de mesurer le progrès réalisé à la suite des recommandations fournies dans le cadre de vérifications antérieures. |
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1 Les résultats attendus s'appuient sur le financement total du programme par le Trésor public et la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi. Les chiffres sur les dépenses envisagées et prévues ne reflètent que le programme du Trésor public. |
Nom du programme de paiements de transfert: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Description : Les paiements de transfert effectués en vertu de la Stratégie emploi jeunesse (SEJ)1 prennent principalement la forme de contributions de la part de ministères participants au titre de subventions salariales pour les jeunes participants ou pour l'élaboration et la prestation de services destinés aux jeunes. Ces services de soutien comprennent des services d'évaluation et de gestion des dossiers, ainsi que des outils d'employabilité visant à aider les participants à acquérir les compétences dont ils ont besoin. Les paiements de transfert contribuent directement à l'atteinte des objectifs du programme en encourageant les organisations à offrir des possibilités d'amélioration des compétences aux jeunes, en adoptant une approche d'aide ou en offrant à tous les jeunes des outils et des renseignements liés à l'emploi et à la carrière. |
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Résultats stratégiques: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Objectifs et résultats prévus:
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$ million |
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RHDS et Service Canada |
Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Activité de programme : programmes d'emploi |
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Contributions totales2 |
215.4 | 255,1 | 255,1 | 255,1 |
Total des autres paiements de transfert |
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Total - programmes de paiements de transfert |
215,4 | 255,1 | 255,1 | 255,1 |
Vérifications et évaluations prévues: Terminées |
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1 L'initiative de sensibilisation des jeunes ne fait pas partie de la Stratégie |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre : |
Date de clôture : |
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Description : Accorder des subventions à des emprunteurs qui y ont droit afin d'élargir l'accessibilité aux études postsecondaires en réduisant les obstacles financiers. |
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Résultat(s) stratégique(s) : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Résultats prévus : Le gouvernement du Canada accorde, depuis 1995, des subventions canadiennes pour études afin de faciliter la participation aux études postsecondaires et ce, par le biais d'une aide financière additionnelle non remboursable ou par une réduction de la dette. Les subventions canadiennes pour études ont été conçues pour aider à défrayer les frais de scolarité des étudiants ayant des personnes à charge, des étudiantes au doctorat, de même que des étudiants à temps partiel ayant des besoins financiers manifestes et des étudiants ayant une incapacité permanente pour couvrir des frais exceptionnels de scolarité en rapport avec leur incapacité. Depuis août 2005, le gouvernement du Canada accorde deux subventions canadiennes pour l'accès aux études. Ces subventions offrent une aide immédiate non remboursable afin de faciliter l'accessibilité aux études postsecondaires et de supprimer les obstacles auxquels font face les étudiants provenant de famille à faible revenu et les étudiants ayant une incapacité permanente. |
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Activité de programme : Apprentissage |
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Total des subventions (législatives) |
129,7 | 119,9 | 123,1 | 127,2 |
Total des contributions |
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Total des autres types de paiements de transfert |
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Total - Programmes de paiements de transfert |
129,7 | 119,9 | 123,1 | 127,2 |
Vérifications et évaluations prévues : Aucunes en 2006-2007 |
Nom du programme de paiement de transfert : |
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Date de mise en oeuvre: |
Date de clôture : |
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Description : Le Supplément de revenu garanti (SRG) est une prestation mensuelle versée aux résidents du Canada qui reçoivent une pension de base, totale ou partielle, de la Sécurité de la vieillesse et qui n'ont à peu près pas d'autres revenus, voire aucun revenu. |
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Résultat stratégique : Amélioration de la sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux être des personnes, des familles et des collectivités. |
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Résultats attendus : Le Supplément de revenu garanti continuera de suivre l'inflation, tout comme la deuxième augmentation de cette prestation annoncée dans le budget de 2005. À partir de janvier 2007, les prestations des célibataires aux fins du SRG augmenteront de 18 $ par mois et celles des couples, de 29 $ par mois. |
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$ million |
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Autorité Totale |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Activité de programme : |
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Total des subventions |
6 476,5 | 6 820,0 | 7 219,0 | 7 512,0 |
Total des contributions |
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Total des autres types de paiements de transfert |
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Total - Programmes de paiements de transfert |
6 476,5 | 6 820,0 | 7 219,0 | 7 512,0 |
Vérifications et évaluations prévues : Vérifications et évaluations prévues : Les paramètres de l'évaluation de l'inscription au Supplément de revenu garanti sont en cours d'élaboration et devraient être prêts en 2008-2009. Une évaluation du Supplément de revenu garanti sera aussi effectuée au cours de la même période. |
Nom de la fondation : Conseil canadien sur l'apprentissage |
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Date de mise en œuvre : |
Date de la clôture : |
Financement total : |
Description : Favoriser et encourager la prise de décisions éclairées dans tous les domaines de l'apprentissage continu en informant les Canadiens régulièrement des progrès réalisés par le Canada en matière d'apprentissage, et en favorisant l'échange de savoir et d'information entre les partenaires. |
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Résultats stratégiques :
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Résumé des plans annuels du bénéficiaire :
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$ millions |
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Actuels |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Subvention(s)1 conditionnelle(s) |
S.O. | S.O. | S.O. | S.O. |
Vérifications et évaluations prévues : L'évaluation formative effectuée par une tierce partie devrait être terminée d'ici le 30 septembre 2006. |
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Adresse du site Web du bénéficiaire : www.ccl-cca.ca |
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1 Une subvention unique a été versée au Conseil canadien sur l'apprentissage au cours de l'exercice 2004-2005. Tous les fonds doivent être distribués d'ici le 31 mars 2009. |
Nom de la fondation: Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire |
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Date de mise en œuvre: |
Date de clôture : |
Total des fonds affectés : |
Description:
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Résultat stratégique: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Sommaire des plans annuels de la Fondation:
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$ million |
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Actuels |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Subventions conditionnelles | 307,4 | 348,5 | 349,6 | 350,4 |
Administration | 22,5 | 27,0 | 28,0 | 30,0 |
Vérification(s) et évaluation(s) prévue(s) : La vérification comptable annuelle de la Fondation aura lieu au courant du premier quart et la révision des programmes ainsi que la vérification des processus d'attribution sera effectuée dans trois provinces. |
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Adresse du site Web de la fondation : www.boursesmillenaire.ca |
Nom de la fondation: Fondation Peter Gzowski pour l'alphabétisation |
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Date de mise en œuvre: |
Date de clôture: |
Total des fonds affectés: |
Description:
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Résultat stratégique: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Sommaire des plans annuels de la Fondation:
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$ million |
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Actuels |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
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Subventions conditionnelles |
nul |
nul |
nul |
nul |
Vérification(s) et évaluation(s) prévue(s) : Des vérifications annuelles sont exigées en vertu des nouvelles lignes directrices émises par le Conseil du Trésor pour les fondations. |
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Adresse du site Web de la fondation : www.abc-canada.org/pgi_tournaments |
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1Le montant de 5 millions de dollars a été déboursé en 2003-2004. Donc, la Fondation ne recevra plus d'argent. Avec l'aide des Services juridiques de RHDSC, les négociations vont se poursuivre pour modifier les obligations en matière de présentation de rapports afin de respecter les normes établies par le Bureau du vérificateur général et le Conseil du Trésor. |
Nom de la fondation: The Winnipeg Foundation | ||
Date de mise en œuvre: |
Date de clôture: |
Total des fonds affectés: |
Description: Le but visé par cette fondation est d'apporter un soutien aux initiatives actuelles et novatrices d'alphabétisation familiale au Manitoba, plus particulièrement de concevoir des documents et des ressources dans le domaine de l'alphabétisation familiale dans la province et d'accroître leur accessibilité. Il y a, entre autres, le fonds de dotation Literacy for Life qui contribue à encourager les activités d'alphabétisation actuelles et des initiatives novatrices en matière d'alphabétisation familiale au niveau local. |
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Résultat stratégique: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Sommaire des plans annuels de la Fondation:
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$ million | ||||
Actuels |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Subventions conditionnelles |
.075M$ |
.177M$ a |
S/O a |
S/O a |
Vérification(s) et évaluation(s) prévue(s): Des vérifications annuelles sont exigées en vertu des nouvelles lignes directrices émises par le Conseil du Trésor pour les fondations. |
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Adresse du site Web de la Fondation: www.wpgfdn.org |
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a Les paiements fédéraux sont conditionnels sur les fonds recueillis par The Winnipeg Foundation. Un total de 822 720 $ sur 1 millions $ des fonds alloués a été payé à The Winnipeg Foundation du 28 février 2003 jusqu' à la fin de l'exercice budgétaire 2005-2006. Le solde de $177 280 restes à être verser à The Winnipeg Foundation, ce montant est toutefois conditionnel sur les fonds recueillis par l'institution, le financement jumelé prendra fin le 30 septembre 2006. Avec l'aide des Services juridiques de RHDSC, les négociations vont se poursuivre pour modifier les obligations en matière de présentation de rapports afin de respecter les recommandations du vérificateur général du Canada ainsi que les directives du Conseil du Trésor. |
Nom de la fondation: Read to Me! Foundation Inc. |
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Date de mise en œuvre: |
Date de clôture: |
Total des fonds affectés: |
Description : Mettre en œuvre un programme d'alphabétisation familiale dans l'ensemble de la province par lequel chaque nouveau-né de la Nouvelle-Écosse reçoit un sac fourre-tout rempli de livres et d'outils d'apprentissage avant de quitter l'hôpital. Ses buts sont de :
En dernier ressort, cette initiative devrait contribuer à améliorer les niveaux d'alphabétisation en Nouvelle-Écosse. |
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Résultat stratégique: Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. |
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Sommaire des plans annuels de la Fondation:
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$ million |
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Actuels |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
|
Subventions conditionnelles |
nul |
nul |
nul |
nul |
Vérification(s) et évaluation(s) prévue(s): Des vérifications annuelles sont exigées en vertu des nouvelles lignes directrices émises par le Conseil du Trésor pour les fondations. |
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Adresse du site Web de la fondation: sans objet |
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1Le montant de 1 million de dollars a été versé en trois paiements : un premier paiement en 2002-2003 et deux autres paiements en 2003-2004. Donc, la Fondation ne recevra plus d'autres fonds. Avec l'aide des Services juridiques de RHDSC, les négociations vont se poursuivre pour modifier les obligations en matière de présentation de rapports afin de respecter les normes établies par le Bureau du vérificateur général et le Conseil du Trésor. |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début: 1999 |
Date de fin: 2009 |
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Financement total accordé par le gouvernement fédéral: |
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Description de l'initiative horizontale: La Stratégie de développement des ressources humaines autochtones (SDRHA), approuvée à l'origine en 1999, prévoyait une période de cinq ans où 1,6 milliard de dollars seraient consacrés au développement des compétences et du marché du travail. À l'automne 2003, on a approuvé une prolongation de cinq ans de la SDRHA de 2004 à 2009. La SDRHA est une stratégie de - développement des compétences et des ressources humaines qui s'adresse à tous les Autochtones et qui soutient les organisations autochtones (80 titulaires d'une entente de développement des ressources humaines jusqu'ici) pour qu'elles conçoivent et mettent en place :
Dans le cadre d'un programme général destiné aux Autochtones, la SDRHA permettra d'améliorer les compétences des Autochtones, de faciliter leur participation au marché du travail, donc de refermer l'écart dans les résultats d'emploi entre les Autochtones et les non-Autochtones. |
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Résultats communs:
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Structure de gouvernance:
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$ million |
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Partenaires fédéraux prenant part à chaque programme |
Nom des programmes |
Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Résultats attendus pour 2006-2007 |
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1. RHDS |
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Total : en cours |
361,3 M$a |
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Total En cours |
Total 361,3 M$ |
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Résultats que doivent accomplir les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant) : Il y aura 80 ententes avec des organisations autochtones au Canada. Les résultats attendus ci-dessus représentent un total agrégé des résultats que devront atteindre les 80 titulaires d'une entente pour 2006-2007. |
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Renseignements sur les personnes-ressources Keith Conn |
Approuvé par : Karen Johnson, |
Date d'approbation : Le 26 septembre 2006 |
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a Les chiffres sur les dépenses planifiées reflètent ceux du Trésor public et de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi. On estime à 14,2 M $ les dépenses prévues pour les ressources d'exploitation relatives à la SDRHA. |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début: 2003 |
Date de fin: 2008 |
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Financement total accordé par le fédéral: |
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Description de l'initiative horizontale: Le Programme de partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones (PPCEA) est une initiative quinquennale dont le financement total atteint 85 millions de dollars. Il vise à développer les compétences de l'effectif autochtone du Canada, à promouvoir le taux d'emploi maximum pour les Autochtones dans les principaux développements économiques du Canada et à offrir des prestations durables aux collectivités, aux familles et aux particuliers autochtones. Toute cette initiative vise à fournir aux Autochtones les compétences dont ils ont besoin pour participer aux perspectives économiques, comme l'exploitation minière, le gaz naturel et le pétrole dans le Nord, et les projets de développement hydroélectrique de l'ensemble du Canada. L'une des principales caractéristiques du PPCEA, c'est qu'il faut établir un partenariat comprenant une contribution financière significative du secteur privé, du gouvernement provincial ou territorial et un engagement des collectivités autochtones locales. Ce partenariat doit également élaborer un plan détaillé de cheminement de la formation à l'emploi des ressources humaines autochtones pour le projet de développement économique à grande échelle qui couvrira un vaste continuum qui varie de la mise à niveau des compétences de base, de l'alphabétisme et de la scolarité, à la formation propre à l'emploi et à la formation par l'apprentissage, puis à des conseils sur le maintien en poste et les autres mesures de soutien de l'emploi. En vertu de ce plan, l'employeur de grande importance doit s'engager à fournir au moins 50 emplois viables et à long terme aux Autochtones. Au cours des dix prochaines années, il y aura plusieurs grands projets en développement, car on met sur pied des projets d'exploitation minière, forestière, hydroélectrique, et de pétrole et de gaz naturel partout au Canada, ou bien on élargit les projets déjà en place. Il y aura une multitude de perspectives d'emplois, notamment des ouvertures pour les gens de métiers et ceux des secteurs primaires et des services, qui offrent de bonnes possibilités d'emploi viables. Les besoins de formation seront élevés, puisque de nombreux emplois exigent maintenant des études supérieures et des compétences en informatique. Selon sa capacité de financement actuelle, le PPCEA soutient neuf projets de ce genre. |
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Résultats communs: Des emplois viables à long terme pour les Autochtones dans les grands développements économiques, qui se traduiront par un taux d'emploi accru et des économies pour les programmes de soutien du revenu. |
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Structure(s) de gouvernance:
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$ million |
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Partenaires fédéraux prenant part à chaque programme |
Nom des programmes |
Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Résultats attendus pour 2006-2007 |
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1. RHDSC |
a. PPCEA |
85 millions de dollars (programme et exploitation) |
25,3 millions de dollarsa (programme et exploitation) |
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Total |
Total |
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a La demande de rétablissement du profil de 5 253 000 $ de l'exercice 2005-2006 à 2006-2007 a été approuvée. |
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Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant): S/O |
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Coordonnées de la personne-ressource : Keith Conn, DG |
Approuvé par : Karen Jackson |
Date d'approbation : Le 26 septembre 2006 |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Financement total accordé par le fédéral:
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Description: En septembre 2000, les premiers ministres du Canada ont conclu une entente, l'Entente fédérale-provinciale-territoriale sur le développement de la petite enfance (DPE), pour améliorer et accroître les mesures de soutien du développement de la petite enfance pour les jeunes enfants (6 ans et moins) et leurs parents. Voici les objectifs précis :
Le gouvernement du Québec adhère aux principes généraux de l'initiative du DPE, mais n'a pas participé à son élaboration puisqu'il tient à préserver sa compétence exclusive en matière sociale. Toutefois, il reçoit sa part des fonds accordés par le gouvernement du Canada et investit des sommes importantes dans les programmes et les services destinés aux familles et aux enfants. Le portail Web fédéral-provincial-territorial sur le développement de la petite enfance et l'apprentissage et garde des jeunes enfants www.ecd-elcc.ca contient des renseignements sur l'entente, notamment le texte du communiqué des premiers ministres sur le DPE. |
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Résultats communs: Les objectifs de cette initiative, tels que décrits dans l'entente sur le DPE, sont les suivants :
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Structure(s) de gouvernance: Dans l'entente sur le DPE, les premiers ministres ont reconnu que les provinces et les territoires étaient les principales administrations responsables des programmes et des services de développement de la petite enfance. Les ministres fédéraux-provinciaux-territoriaux (FPT) responsables des services sociaux et les ministres de la Santé sont chargés de la mise en oeuvre des engagements qui figurent dans l'entente. La tâche de la mise en oeuvre a été confiée à un groupe de travail du DPE constitué de représentants de toutes les administrations (y compris le Québec, qui y participe comme observateur). Ce groupe de travail est constitué de représentants des secteurs de la santé et des services sociaux et relève des sous-ministres responsables des services sociaux et des sous-ministres de la Santé (représentés par l'Agence de santé publique du Canada et la province qui dirige le développement de la petite enfance). Le groupe de travail est coprésidé par RHDSC et la Saskatchewan. |
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Partenaires fédéraux concernés | Sans objet. L'entente sur le DPE est une initiative fédérale-provinciale-territoriale. | ||||||
Résultats à accomplir pour les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant): Les gouvernements provinciaux et territoriaux investissent les fonds qui leur sont transférés par le gouvernement du Canada dans une partie ou la totalité des domaines d'intervention énumérés dans l'entente sur le DPE :
Tous les gouvernements FPT participants se sont engagés à respecter trois exigences de rapports :
Au gouvernement du Canada, Ressources humaines et Développement social Canada et l'Agence de santé publique du Canada se partagent la responsabilité de la mise en oeuvre des engagements décrits dans l'entente sur le DPE.
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Coordonnées de la personne-ressource : Lorri Biesenthal |
Approuvé par : Deborah Tunis |
Date d'approbation : Le 26 septembre 2006 |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Financement total accordé par le fédéral: |
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Description: Le Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers (PRTCE) offre une aide financière et stratégique à des partenaires et à des intervenants provinciaux et territoriaux, y compris les conseils sectoriels, les organismes de réglementation, les organismes représentant des immigrants et les établissements d'enseignement postsecondaire, afin de les aider à adopter une approche pancanadienne pour évaluer et reconnaître les titres de compétence étrangers de personnes oeuvrant dans certains domaines de l'économie pour faciliter leur entrée au Canada et leur mobilité au sein du marché du travail. Le PRTCE appuie les activités de recherche et les activités axées sur les projets réalisés par les partenaires en vue de l'élaboration d'outils et de processus pour évaluer et reconnaître les titres de compétence étrangers au sein de professions et de secteurs ciblés. Le programme vise à permettre de remplir le mandat consistant à améliorer les résultats sur le marché du travail dans le cas des travailleurs formés à l'étranger dans certaines professions et certains secteurs ciblés. |
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Résultats communs: Étant donné que la mise en oeuvre du PRTCE relève des partenaires et des intervenants, le programme joue principalement un rôle de soutien pour ce qui est de l'élaboration d'outils et de processus permettant d'évaluer et de reconnaître les titres de compétence étrangers. Les efforts déployés misent sur l'obtention des résultats ci-après à court, à moyen et à long termes, en vue de l'atteinte de l'objectif ultime global du programme. À court terme, le programme permet l'établissement de partenariats :
À moyen et à long termes, le programme permet l'établissement de partenariats :
Le programme permet de travailler avec des partenaires et des intervenants pour obtenir ces résultats à court, à moyen et à long termes et ainsi atteindre l'objectif ultime, c'est-à-dire améliorer les résultats obtenus par les travailleurs formés à l'étranger sur le marché du travail dans le cas des professions et des secteurs ciblés. |
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Structure de gouvernance : Le PRTCE est un domaine de compétence partagé avec les provinces et les territoires. De leur côté, les provinces et les territoires ont délégué cette responsabilité à plus de 400 organismes de réglementation. Ainsi, certains résultats du PRTCE sont directement liés aux activités de ses partenaires, et c'est pourquoi la réalisation de ces résultats est une responsabilité partagée. Au gouvernement fédéral, un comité de hauts fonctionnaires de 15 ministères se réunit régulièrement pour veiller à la cohérence des programmes et des politiques et ainsi améliorer les résultats sur le marché du travail des travailleurs formés à l'étranger. Ce comité est coprésidé par Ressources humaines et Développement des compétences Canada et Citoyenneté et Immigration Canada. |
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$ million |
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Partenaires fédéraux prenant part à chaque programme |
Nom des programmes |
Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Résultats attendus pour 2006-2007 |
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1. RHDCC |
a. Reconnaissance des titres de compétence étrangers |
59,8 M$ sur six ans |
15,7 M$ |
Développement et renforcement supplémentaires du Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers |
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Total $59.8M |
Total $15.7M |
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Résultats à accomplir pour les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant) : |
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Renseignements sur les personnes-ressources : Corinne Prince-St. Amand |
Approuvé par : Karen Jackson |
Date d'approbation : Le 26 septembre 2006
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Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début: Mars 2003 |
Date de fin: |
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Financement total accordé par le fédéral: $300 millions en 2006-2007 |
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Description: Les ministres fédéraux-provinciaux-territoriaux responsables des services sociaux se sont entendus en mars 2003 sur un cadre propre à rendre plus accessibles des programmes et des services abordables et de qualité sous réglementation provinciale-territoriale pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. En vertu du cadre multilatéral, le gouvernement du Canada affecte un financement par le régime TSC au soutien des investissements des gouvernements provinciaux et territoriaux dans l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. Cette initiative complète l'entente sur le DPE conclue en septembre 2000. Cette initiative vise à promouvoir le développement de la petite enfance et à soutenir la participation des parents à l'emploi ou à la formation en améliorant l'accès à des programmes et à des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables et de qualité. Le gouvernement du Québec adhère aux principes généraux de l'initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants, mais n'a pas participé à son élaboration puisqu'il tient à préserver sa compétence exclusive en matière sociale. Toutefois, il reçoit sa part des fonds accordés par le gouvernement du Canada et investit des sommes importantes dans les programmes et les services destinés aux familles et aux enfants. Le portail Web fédéral-provincial-territorial sur le développement de la petite enfance et l'apprentissage et la garde des jeunes enfants www.ecd-elcc.ca contient des renseignements sur l'initiative, y compris le texte du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. |
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Résultats communs: Les objectifs de l'initiative, tels que décrit dans le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants sont les suivants :
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Structure(s) de gouvernance: Le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants reconnaît que les provinces et territoires sont les principaux responsables des programmes et des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants. La tâche de mettre en oeuvre les engagements établis dans le Cadre multilatéral a été confiée à un groupe de travail constitué de représentants de toutes les administrations (y compris le Québec, qui y participe comme observateur). Ce groupe de travail relève des sous-ministres responsables des services sociaux et est coprésidé par Ressources humaines et Développement social Canada et la Saskatchewan. |
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Résultats à accomplir pour les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant): Les gouvernements provinciaux et territoriaux ont accepté d'investir les subventions accordées aux programmes réglementés d'apprentissage et de garde des jeunes enfants pour les enfants de moins de six ans. Les programmes et les services financés à cette fin par une telle initiative assureront surtout ce soutien aux enfants dans les garderies institutionnelles et familiales, les établissements préscolaires, les jardins d'enfants, etc. On prévoit notamment des fonds d'investissement et de fonctionnement, des subventions de places de garde, des sursalaires, des services de formation, de perfectionnement professionnel et de soutien, une assurance de la qualité et des activités d'information et d'orientation des parents. Les programmes et les services qui font partie du système scolaire officiel ne figurent pas dans cette initiative. Les gouvernements se sont également engagés à produire des rapports publics transparents qui donneront aux Canadiens une idée claire de l'état d'avancement de l'amélioration de l'accès à des programmes et à des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables et de qualité, en commençant par un rapport de référence en novembre 2003 et un rapport annuel en novembre 2004. |
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Coordonnées de la personne-ressource : Barbara Moran |
Approuvé par : Deborah Tunis |
Date d'approbation : Le 26 septembre 2006 |
Initiative horizontale: |
Ministère(s) responsable(s): |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Financement total accordé: |
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Description: Les ententes sur le développement du marché du travail (EDMT) aident les chômeurs canadiens à se préparer à travailler, à se trouver un emploi et à le garder. Ces ententes visent la réalisation des objectifs des programmes du marché du travail, notamment l'amélioration des résultats des clients sur le marché du travail, la coordination accrue des programmes fédéraux et provinciaux pour réduire le chevauchement, et la satisfaction efficace des besoins des marchés du travail locaux et régionaux. Conformément aux articles 57 et 63 de la Loi sur l'assurance-emploi (AE), le Ministère a signé une EDMT avec chaque province et territoire sous forme d'entente de transfert ou de cogestion. Une entente de transfert a été signée avec l'Ontario en novembre 2005. Celle-ci entrera en vigueur le 1er janvier 2007. Les EDMT sont des ententes à durée indéterminée et ne sont pas assujetties à un renouvellement, sauf que chaque entente contient certaines dispositions permettant à l'une ou l'autre des parties d'y mettre fin. La partie II de la Loi sur l'AE exige que le gouvernement fédéral « travaille de concert » avec les provinces et les territoires à la conception, à la mise en oeuvre et à l'évaluation des prestations d'emploi et des mesures de soutien (PEMS). Celles-ci réduisent la dépendance aux prestations d'assurance-emploi et d'aide sociale en aidant les personnes à se trouver un emploi et à le garder. Pour en savoir davantage sur les dépenses consacrées aux PEMS, consultez le Rapport de contrôle et d'évaluation (RCE) à l'URL : http://www.rhdsc.gc.ca/fr/ae/rapports/aerce_2005.shtml. La Commission de l'assurance-emploi a pour mandat, en vertu de l'article 3(1) de la Loi sur l'assurance-emploi, de présenter au ministre responsable du programme d'assurance-emploi (AE) un rapport annuel sur l'usage, l'incidence et l'efficacité du programme. Le Rapport de contrôle et d'évaluation de l'AE 2005 représente la suite d'un examen annuel de l'AE du point de vue de l'économie, des collectivités et de chacun des travailleurs. Ce rapport examine l'utilisation du programme, son incidence et son efficacité, le recours aux mesures actives de réemploi, et l'interaction entre l'AE et le milieu de travail pour l'exercice du 1er avril 2004 au 31 mars 2005. Les prestations d'emploi et les programmes provinciaux et territoriaux semblables administrés en vertu des EDMT permettent aux Canadiens qui touchent des prestations d'assurance-emploi d'acquérir de l'expérience de travail, d'améliorer leurs compétences ou d'ouvrir une nouvelle entreprise, et encouragent les employeurs à offrir des possibilités d'acquisition d'expérience de travail. La première des quatre prestations d'emploi est le développement des compétences (DC), une prestation qui offre de l'aide financière pour permettre aux personnes admissibles de payer les coûts de leur formation pour l'acquisition de compétences et les dépenses connexes pendant qu'elles sont inscrites à un programme de formation. La deuxième est l'aide au travail indépendant (ATI), qui offre aux personnes admissibles de l'aide financière en planification opérationnelle lorsqu'elles commencent à établir et à exploiter leur entreprise. Ensuite, les partenariats de création d'emploi (PCE) offrent aux personnes admissibles des possibilités d'acquérir de l'expérience de travail valable en travaillant à des projets élaborés en collaboration avec les secteurs d'activité, d'autres niveaux de gouvernement ou des groupes communautaires. Enfin, les subventions salariales ciblées (SSC) viennent en aide aux personnes admissibles qui ont du mal à se trouver un emploi en raison d'obstacles à leur carrière. Les employeurs reçoivent une subvention salariale temporaire pour les inciter à embaucher des personnes qu'ils n'engageraient pas s'ils ne l'avaient pas. Les mesures de soutien et les programmes provinciaux et territoriaux semblables administrés en vertu des EDMT subventionnent les organismes, les entreprises et les collectivités pour trois genres d'activités. La première mesure, les Services d'aide à l'emploi (SAE), aide les chômeurs à se préparer à travailler, à se trouver un emploi et à le garder en leur offrant des services de counseling, des techniques de recherche d'emploi, de planification des actions, de stages et d'information sur le marché du travail. La deuxième mesure de soutien, ce sont les Partenariats du marché du travail (PMT), qui offrent des subventions pour aider les employeurs, les employés ou les associations d'employeurs et les collectivités à améliorer leurs capacités de répondre aux besoins de ressources humaines et à mettre en oeuvre des mesures d'adaptation de leur effectif. Enfin, Recherche et innovation (RI) soutient les activités expérimentales qui permettent de répertorier des méthodes améliorées d'aide aux Canadiens pour se préparer à travailler et conserver un emploi, et être des participants productifs parmi la population active. Les évaluations sommatives des PEMS, qui visent à donner des renseignements sur l'effet des mesures actives pour aider les participants à se préparer à travailler, à se trouver un emploi et à le garder, sont en cours dans plusieurs administrations. Il est question des résultats définitifs de la Colombie-Britannique, du Québec, de l'Alberta, de l'Ontario, du Nunavut et de Terre-Neuve-et-Labrador dans un rapport de contrôle et d'évaluation 2005. Ce rapport a été déposé au Parlement, et il est possible de le consulter au lien donné précédemment (le site Web du RCE). D'autres évaluations sommatives sont en cours, et, le cas échéant, les résultats seront présentés dans le Rapport de contrôle et d'évaluation 2006. |
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Résultats communs: Les partenaires ont des résultats communs : aider les Canadiens qui reçoivent des prestations d'AE à acquérir de l'expérience de travail, à améliorer leurs compétences d'emploi ou à ouvrir une nouvelle entreprise, et subventionner les organismes, les entreprises et les collectivités qui offrent des services d'emploi aux chômeurs canadiens. Trois indicateurs de mesure servent à évaluer le rendement de ces programmes. |
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1. Clients de l'AE servis : |
Représente les prestataires actifs et les anciens prestataires du Québec. |
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2. Retours au travail : |
Représente les participants assurés (actifs et anciens prestataires de la partie I) qui ont été référés et qui ont participé à une activité de la partie II de la Loi sur l'AE et qui sont par la suite retournés au travail. |
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3. Prestations impayées : |
Mesure la différence entre l'admissibilité d'une personne aux prestations ordinaires de la partie I de la Loi sur l'AE et les prestations effectivement payées aux prestataires actifs qui ont été référés et qui ont participé à une activité de la partie II de la Loi sur l'AE et qui sont retournés au travail avant d'épuiser leur admissibilité à l'assurance-emploi. |
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Structure(s) de gouvernance:
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Partenaires fédéraux prenant part à chaque programme |
Nom des programmes |
Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007a |
Résultats attendus pour 2006-2007a |
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RHDSC EDMT cogérées et Ontario RHDSC et les provinces et territoires cogérés (T.-N.-L., Î.-P.-É, N.-É., C.-B. et Yukon) se partagent la responsabilité de la conception des programmes et services de développement du marché du travail. RHDSC, par l'intermédiaire de Service Canada, demeure responsable de la gestion et de l'administration des PEMS par son réseau de bureaux locaux. Dans le cas de l'Ontario, où il n'y avait pas, jusqu'à tout récemment, d'entente signée, RHDSC est responsable de la conception des programmes, tandis que RHDSC, par l'intermédiaire de Service Canada, est responsable de la gestion et de l'administration des programmes. L'Ontario est responsable de la conception, de la gestion et de l'administration en vertu de l'EDMT Canada-Ontario qui entrera en vigueur en janvier 2007. |
PEMS
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1 060,8 M$
(N.B. : L'allocation donnée ci-dessus comprend la portion consacrée à l'Ontario (526,7 M$). Cette somme sera répartie dans le prochain RPP pour refléter l'entrée en vigueur de l'EDMT de transfert le 1er janvier 2007. Les montants précis restent à déterminer.) |
1 060,8 M$ |
Clients de l'AE servis Retours au travail Prestations impayées de la partie I de la Loi sur l'AE |
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Total |
Total 1 060,8 M$ |
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Résultats à accomplir pour les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant) : Gouvernements provinciaux et territoriaux - EDMT de transfert En vertu des ententes de transfert, la responsabilité de l'administration des programmes semblables des PEMS revient aux provinces et aux territoires (N.-B., Qc, Man., Sask., Alb., T.N.-O. et Nunavut). |
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Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Résultats attendus pour 2006-2007 |
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EDMT de transfert |
889,2 M$
(Voir note sur l'allocation de l'Ontario ci-dessus : l'allocation inscrite dans la présente colonne ne comprend pas celle de l'Ontario) |
889,2 M$ |
Clients de l'AE servis Retours au travail Prestations impayées de la partie I de la Loi sur l'AE |
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Personne-ressource : John Atherton |
Approuvé par : Karen Jackson |
Date d'approbation : Le 26 septembre 2006 |
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a Les dépenses prévues et les résultats attendus ci-haut ne tiennent pas compte des activités pancanadiennes puisque celles-ci ne sont pas administrées en vertu des EDMT. |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Financement total accordé par le fédéral:
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Description: Le gouvernement du Canada s'est engagé à faire en sorte que les enfants des familles à faible revenu disposent de moyens pour atteindre leur plein potentiel. La Prestation nationale pour enfants (PNE) fait partie d'une vaste stratégie fédérale-provinciale-territoriale (f p t), le Programme national d'action pour les enfants, qui vise à aider les enfants au Canada. Par l'intermédiaire de la Prestation nationale pour enfants, le gouvernement du Canada cherche, en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux*; à offrir un soutien du revenu, ainsi que des prestations et des services aux familles à faible revenu avec enfants. L'initiative comporte également un volet à l'intention des Premières nations. * Le gouvernement du Québec a déclaré qu'il entérine les principes de base de la Prestation nationale pour enfants. Il a cependant décidé de ne pas participer à l'initiative parce qu'il veut être maître du soutien du revenu pour les enfants au Québec; toutefois, il a adopté une démarche semblable à la Prestation nationale pour enfants. Dans le présent document, toutes les mentions au sujet des positions conjointes f p t ne comprennent pas le Québec. |
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Résultats communs: L'initiative de la Prestation nationale pour enfants vise trois objectifs :
Les ministres f p t chargés des services sociaux se sont engagés à mettre en lumière les résultats du programme avant tout pour la présentation de l'information au public. Le suivi et l'évaluation du programme, de même que la présentation de l'information, sont des aspects essentiels de la responsabilité gouvernementale relativement aux fonds investis dans la Prestation nationale pour enfants et pour déterminer si les objectifs de l'initiative ont été atteints. Dans les rapports d'état annuels sur la Prestation nationale pour enfants, on trouve des renseignements sur les dépenses effectuées par tous les secteurs de compétence. Il y a un processus de collecte des données auquel contribuent toutes les administrations participantes afin que soit présentée une information comparable par secteur de compétence sur les initiatives de la Prestation nationale pour enfants. Les données présentées par chaque secteur de compétence sont examinées conjointement afin d'assurer l'uniformité de la présentation de l'information. Pour obtenir le rapport d'état le plus récent ou plus renseignements, prière de consulter le site Internet f p t de la Prestation nationale pour enfants : www.nationalchildbenefit.ca. Dépenses du gouvernement fédéral : Le gouvernement du Canada contribue à l'initiative de la Prestation nationale pour enfants par la voie d'un supplément à sa Prestation fiscale canadienne pour enfants. Outre la prestation de base de la Prestation fiscale canadienne pour enfants, qui vise les familles à faible et à moyen revenu, le Supplément de la PNE offre un soutien du revenu supplémentaire aux familles à faible revenu avec enfants. Les dépenses fédérales pour la Prestation fiscale canadienne pour enfants sont suivies par l'Agence du revenu du Canada, qui verse le supplément de la PNE. Le gouvernement fédéral a fourni 2,9 milliards de dollars par le truchement du Supplément de la PNE en 2004 2005. En 2007 2008, le montant fédéral annuel total qui sera versé par le truchement du système de la Prestation fiscale canadienne pour enfants, y compris le supplément de la PNE, devrait atteindre 9,5 milliards de dollars, ce qui comprend un montant prévu de 3,7 milliards de dollars par le truchement du Supplément de la PNE. Dépenses des provinces et des territoires et dépenses des Premières nations : Dans le cadre de l'initiative de la Prestation nationale pour enfants, les provinces, les territoires et les Premières nations offrent des prestations et des services qui contribuent aux objectifs de l'initiative. Le rapport d'étape de 2004 sur la Prestation nationale pour enfants signale que, en 2003 2004, les provinces, les territoires et les Premières nations ont réinvesti environ 697 millions de dollars en économies d'aide sociale disponibles, plus un autre montant de 183 millions de dollars en fonds supplémentaires dans des prestations et des services pour les familles à faible revenu avec enfants. Ces montants comprennent les réinvestissements des Premières nations dans des programmes et des services qui étaient évalués à 53,2 millions de dollars en 2003 2004. Indicateurs et répercussions : Le Rapport d'étape de 2004 de la Prestation nationale pour enfants comprend une analyse à la fois des indicateurs de niveau social, qui mesurent des aspects comme le faible revenu et la participation au marché du travail sans supposer que les changements, s'il y en a, sont nécessairement attribuables à l'initiative, et des indicateurs de résultats directs, qui font état uniquement des changements directement attribuables à la Prestation nationale pour enfants. Pour ce qui est des indicateurs de niveau social, le rapport montre que la proportion des familles avec enfants vivant en situation de faible revenu a beaucoup diminué depuis le milieu des années 1990, soit de 17,6 % en 1996 à 11,4 $ en 2002, selon les seuils de faible revenu après impôt (SFR après impôt) de Statistique Canada. Au cours de cette période, le nombre d'enfants vivant en situation de faible revenu a diminué de 1 304 000 en 1996 à 839 500 en 2002, soit une diminution d'environ 464 500 enfants. En outre, le rapport calcule que, en 2002, en tant que conséquence directe de la Prestation nationale pour enfants :
En outre, en juin 2005, les gouvernements f p t ont publié un rapport de synthèse sur une évaluation globale des trois premières années de l'initiative de la Prestation nationale pour enfants (1988 1999, 1999 2000, 2000 2001). L'évaluation a rassemblé les données d'un certain nombre d'études et a montré que la Prestation nationale pour enfants atteint ses objectifs, soit contribuer à prévenir et à réduire l'étendue de la pauvreté chez les enfants, aider les parents lorsqu'ils décident de participer au marché du travail de sorte qu'il soit toujours plus avantageux pour les familles de travailler, et réduire les chevauchements et le double emploi des programmes gouvernementaux. Pour une analyse complète des indicateurs, voir les chapitres 5 et 6 du Rapport d'étape de 2004 de la PNE. Pour une analyse des résultats de l'évaluation, voir le Rapport de synthèse de l'évaluation de l'initiative de la Prestation nationale pour enfants. Ces rapports sont disponibles gratuitement sur le site Internet de la Prestation nationale pour enfants, www.nationalchildbenefit.ca. |
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Structure(s) de gouvernance: Le Cadre de gouvernance et de responsabilité de la Prestation nationale pour enfants décrit les principales caractéristiques du partenariat f p t : collaboration, transparence, souplesse, évolution et reddition de comptes. À titre d'initiative de collaboration entre les gouvernements, la PNE allie les avantages d'un programme national à la souplesse des initiatives provinciales et territoriales conçues pour répondre aux besoins particuliers de chaque secteur de compétence, dans le contexte qui caractérise chacun. Pour ce qui est de la reddition de comptes, selon le Cadre de gouvernance et de responsabilité, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux chargés des services sociaux se sont engagés à mettre en commun des données sur les initiatives de réinvestissement et à examiner les résultats obtenus afin de recenser les pratiques exemplaires. Les gouvernements f p t se sont aussi entendus pour faire rapport annuellement à la population en mettant en lumière les résultats de l'initiative. À ce jour, six rapports d'étape annuels ont été publiés, de même qu'un rapport de synthèse sur l'évaluation globale des trois premières années de l'initiative. Rôle du gouvernement fédéral : Grâce à la Prestation nationale pour enfants, le gouvernement du Canada offre un soutien du revenu supplémentaire aux familles à faible revenu avec enfants par le truchement du volet du Supplément de la PNE de la Prestation fiscale canadienne pour enfants. L'Agence du revenu du Canada verse ces prestations aux familles. Ressources humaines et Développement social Canada est chargé de l'élaboration des politiques relativement à l'initiative de la Prestation nationale pour enfants, et le ministre de Ressources humaines et Développement social représente le gouvernement du Canada dans cette initiative f p t. La Prestation fiscale canadienne pour enfants (y compris le Supplément de la PNE) est une mesure fiscale et elle est appliquée par l'Agence du revenu du Canada. Affaires indiennes et du Nord Canada et Citoyenneté et Immigration Canada ont un rôle à jouer en matière de réinvestissement et d'investissement. Rôle des provinces et des territoires : Avec la Prestation nationale pour enfants, les provinces, les territoires et les Premières nations offrent des prestations et des services servant à atteindre les objectifs de l'initiative. La Prestation nationale pour enfants est conçue de telle sorte que les provinces, les territoires et les Premières nations disposent de la latitude nécessaire pour élaborer et offrir des programmes et des services qui répondent le mieux aux besoins et aux priorités de leurs collectivités. De cette façon, les provinces et les territoires peuvent adapter les paiements d'aide sociale ou de prestations pour enfants en fonction de la totalité ou d'une partie du montant du Supplément de la prestation nationale pour enfants. C'est ainsi que la situation des familles vivant de l'aide sociale ne s'est pas détériorée pour ce qui est du montant des prestations, et que les provinces et les territoires ont pu bénéficier de fonds pour des programmes nouveaux ou améliorés à l'avantage des familles à faible revenu avec enfants. Il est important de signaler que, comme l'initiative de la Prestation nationale pour enfants est maintenant arrivée à maturité, la majorité des provinces et des territoires ne récupèrent plus les hausses du Supplément de la PNE. C'est donc que la vaste majorité des enfants vivant dans des familles à faible revenu, y compris ceux qui bénéficient de l'aide sociale, touchent actuellement une partie ou la totalité du Supplément de la PNE. En vertu du Cadre national de réinvestissement, les gouvernements des provinces et des territoires, de même que les Premières nations, se sont engagés à réaffecter les fonds d'aide sociale disponibles dans des prestations et des services pour les enfants de familles à faible revenu pour contribuer à l'atteinte des objectifs de l'initiative. Les secteurs de compétence ont orienté leurs investissements principalement dans cinq secteurs importants :
Rôle des Premières nations : Le gouvernement fédéral veille à ce que les programmes pour les enfants des Premières nations dans les réserves soient comparables à ceux qui sont offerts aux autres enfants au Canada. Avec la Prestation nationale pour enfants, les Premières nations ont la possibilité de réinvestir les économies découlant des rajustements de l'aide sociale dans des programmes et des services conçus pour répondre aux besoins et aux priorités de chacune des collectivités. Quelque 500 Premières nations participent à l'initiative de la Prestation nationale pour enfants et mettent en œuvre leurs propres programmes. |
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Partenaires fédéraux* participant à chaque programme |
Nom des programmes |
Affectation totale |
Dépenses prévues pour 2006 2007 |
Résultats attendus pour 2006 2007 |
1. Agence du revenu du Canada* |
Supplément de la Prestation nationale pour enfants |
Permanente |
3,7 milliards de dollars (montant prévu) |
Progrès constants vers les objectifs de l'initiative de la PNE, comme il est expliqué dans les " Résultats partagés " ci dessus. |
*Même si c'est Ressources humaines et Développement social Canada qui élabore les politiques relativement à l'initiative de la Prestation nationale pour enfants, la Prestation fiscale canadienne pour enfants (y compris le supplément de la PNE) est une mesure fiscale qui est appliquée par l'Agence du revenu du Canada. En outre, Affaires indiennes et du Nord Canada et Citoyenneté et Immigration Canada jouent un rôle dans les réinvestissements et les investissements. |
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17. Résultats obtenus par des partenaires non fédéraux : s.o. |
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Coordonnées de la personne-ressource : Lenore Duff |
Approuvé par : Virginia Poter, Directrice général |
Date d'approbation : Le 25 septembre 2006
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Initiative horizontale : |
Nom du ministère responsable : |
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Date de début : 1999 |
Date de fin : Le 31 mars 2007 |
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Total du financement accordé par le fédéral : 784 millions de dollars (subventions et contributions seulement) |
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Description : Le gouvernement du Canada lançait l'Initiative nationale pour les sans-abri (INSA) en décembre 1999. Cette initiative d'une durée de trois ans était dotée d'un budget de 753 millions de dollars et devait donner lieu à l'élaboration de nouveaux programmes et à l'amélioration des programmes existants en vue de régler le problème de l'itinérance au Canada. En février 2003, le gouvernement a prolongé l'INSA pour une période supplémentaire de trois ans et lui a accordé un budget supplémentaire de 405 millions de dollars. En novembre 2005, le gouvernement a prolongé l'INSA d'une autre année (2006-2007) et y a affecté une somme supplémentaire de 134,8 millions de dollars pour venir en aide aux collectivités grâce à des investissements dans des initiatives sur l'itinérance donnant de bons résultats. Le gouvernement du Canada a lancé l'INSA en 1999, afin d'aider les collectivités à répondre aux besoins des sans-abri et des personnes à risque. L'INSA permet des investissements stratégiques en fonction des priorités communautaires et prévoit un processus de planification qui encourage la collaboration entre l'État et les organismes communautaires, en vue de trouver des solutions locales pour les sans-abri et les personnes à risque. L'INSA est conçue de façon à venir en aide à 61 collectivités désignées et à quelques petites collectivités rurales et autochtones, afin de les aider à adopter des mesures communautaires visant à aider les sans-abri et leur famille à retrouver leur autonomie. Les programmes visant les sans-abri relèvent de Ressources humaines et Développement social, mais la plupart des aspects du programme de l'INSA relèvent d'employés régionaux qui font maintenant partie de Service Canada. L'INSA continuera :
Pour plus de renseignements, voir le site Web de l'INSA, à l'adresse suivante : http://www.homelessness.gc.ca |
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Résultat commun : Renforcement de la capacité communautaire de contribuer à la réduction de l'itinérance au Canada. |
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Structure de gouvernance : Le programme communautaire de l'INSA prévoit deux modèles :
Contrairement aux autres provinces et territoires, le Québec offre deux volets de l'INSA, soit l'Initiative de partenariats en action communautaire (IPAC) et le Fonds régional d'aide aux sans-abri (FRASA), en vertu d'une entente officielle entre le Canada et le Québec. Le modèle de l'entité communautaire et le modèle de la responsabilité partagée permettent d'offrir des volets de l'INSA, surtout l'IPAC, l'initiative Autochtones sans abri en milieu urbain (ASAMU) et le FRASA. Par ailleurs, les régions participent activement à l'orientation du Programme national de recherche (PNR) et à la réalisation de l'Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri. L'initiative de revitalisation des quartiers (IRQ) est une initiative de recherche d'une durée de deux ans relevant de la Direction générale du logement et des sans-abri (DGLSA), réalisée dans le cadre du Programme national de recherche (PNR) et permettant d'examiner de quelle façon on pourrait promouvoir la collaboration horizontale entre différents ministères gouvernementaux de façon à augmenter la capacité et la force des quartiers défavorisés. L'initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri est un programme de l'INSA géré conjointement par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) et Ressources humaines et Développement social/Direction générale du logement et des sans-abri (RHDS/DGLSA), avec l'aide et les conseils de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). La DGLSA et TPSGC ont élaboré conjointement une présentation au Conseil du Trésor pour mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri ou des personnes à risque et contribué ainsi à l'adoption d'une approche coordonnée pour faire face aux défis que présente l'itinérance et le logement. Parallèlement à la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain (SAMU) du ministère des Affaires Indiennes et du Nord, la DGLSA envisagera de nouvelles façons d'amener les ministères fédéraux à collaborer entre eux afin de mieux répondre aux besoins des Autochtones dans les huit collectivités visées initialement par la SAMU (Vancouver, Edmonton, Calgary, Saskatoon, Regina, Winnipeg, Thunder Bay et Toronto). La coordination de ce programme met l'accent sur la planification communautaire et les processus décisionnels appropriés à la culture autochtone lorsque des priorités ont été établies pour chacune des huit villes pilotes, afin d'orienter les investissements. Le programme de la SAMU a été élargi de façon à inclure quatre nouvelles collectivités, soit : Prince George, Prince Albert, Thompson et Lethbridge; les partenaires de l'IPAC dans ces collectivités ont été priés de collaborer avec les partenaires locaux de la SAMU. |
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Partenaires fédéraux participant à chaque programme |
Noms des programmes |
Financement total (1999-2007) |
Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Résultats attendus pour 2006-2007 |
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1. Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) - Direction générale du logement et des sans-abri (DGLSA) Santé Canada; Sécurité publique et Protection civile Canada; Solliciteur général du Canada (Centre national de prévention du crime) |
Initiative de partenariats en action communautaire (IPAC) Programme national de recherche (PNR) Initiative de revitalisation des quartiers |
600 $ 6 $ 0 $ |
113 $ 1,5 $ 2,1 $ |
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2. Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) - Division de l'interlocuteur fédéral (DIF) |
Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain/Autochtone sans-abri en milieu urbain (SAMU/ |
109 $ |
15 $ |
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3. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) |
Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri |
0 $ [Le financement de cette initiative est administré par TPSGC] |
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Total |
Total |
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Résultats devant être obtenus par des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet |
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Personne-ressource : Jim Young |
Approuvé par : Bayla Kolk |
Date d'approbation : Le 12 juillet 2006 |
Initiative horizontale : |
Ministère responsable : |
Date de mise en oeuvre : 1964 |
Date de clôture : en cours |
Total des fonds alloués : continu |
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Description : Dans le discours du Trône de février 2004 et dans les budgets fédéraux de 2004 et 2005, on a décrit dans ses grandes lignes l'engagement pris par le gouvernement du Canada d'assurer l'accessibilité à l'enseignement postsecondaire en modernisant le Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE). Le gouvernement a établi un programme équilibré d'amélioration des prêts et des bourses afin de s'assurer que l'aide financière aux étudiants s'adapte à l'évolution des besoins des étudiants et de la société. Le PCPE vise à promouvoir l'accessibilité à l'enseignement postsecondaire aux étudiants pouvant démontrer qu'ils ont besoin d'aide financière en réduisant les obstacles financiers par l'octroi de prêts et de bourses et à s'assurer que les Canadiens ont la possibilité d'acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour s'intégrer au marché du travail et à la communauté. Depuis 1964, le PCPE a aidé des millions d'étudiants à poursuivre des études postsecondaires. En août 2000, le PCPE a abandonné les mesures de financement à risques partagés qui avaient été établies avec les institutions financières entre 1995 et 2000 au profit d'un régime de financement direct de prêts aux étudiants. Il a donc fallu repenser les mécanismes de prestation pour financer directement les prêts aux étudiants. Dans la nouvelle disposition, le gouvernement du Canada accorde les fonds nécessaires aux étudiants et a actuellement recours à deux fournisseurs de services pour administrer les prêts. On estime, qu'au cours de 2006-2007, environ 455 000 étudiants à temps plein et à temps partiel recevront une aide sous forme de prêts, de subventions pour études et pour l'accès aux études et d'intérêts non remboursables en cours d'études pour avoir accès à des possibilités d'apprentissage. Le montant de cette aide devrait atteindre au total un montant sans précédent de près de 2,2 milliards de dollars. De ce montant, plus de 1,9 milliard de dollars seront versés en prêts canadiens à environ 355 000 étudiants et près de 120 millions de dollars seront accordés sous forme de subventions canadiennes pour études et pour l'accès aux études non remboursables à plus de 80 000 de ces mêmes étudiants. Le montant restant (environ 173 millions de dollars) ira sous forme de bonification d'intérêts en cours d'études pour tous ces mêmes étudiants, et de surcroît à environ 100 000 autres emprunteurs toujours aux études. En furetant sur le site www.cibletudes.ca, le public trouvera des informations sur l'épargne, la planification et le financement des études postsecondaires et les bénéficiaires du PCPE y trouveront des renseignements précis sur une sélection de possibilités d'apprentissage, la planification financière et la manière de présenter une demande, de gérer et de rembourser des prêts pour les études). |
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Résultats partagés : Les résultats partagés du Programme canadien de prêts aux étudiants sont les suivants :
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Structure(s) de gouvernance : Dans le cadre du Programme canadien de prêts aux étudiants, le gouvernement du Canada élabore des politiques relatives à l'évaluation des besoins, aux critères d'admissibilité, à la gestion des comptes pendant les études, au remboursement des prêts et à la gestion de la dette. Il fournit également des informations sur l'éducation postsecondaire et prête de l'argent aux étudiants des établissements postsecondaires pour qu'ils puissent payer leurs études. De plus, il coordonne l'exécution du programme de prêts directs tout en gérant les portefeuilles de prêts garantis et à risques partagés. Le gouvernement fédéral a conclu des ententes d'intégration avec quatre provinces participantes dans le but de créer un service de « prêt unique par étudiant ». L'administration du programme actuel résulte de la collaboration entre Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC), Service Canada, l'Agence du revenu du Canada (ARC), les provinces participantes, le Territoire du Yukon, deux fournisseurs de services et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC). Ces fondés de pouvoir sont chargés d'une ou plusieurs activités au cours du cycle de vie du prêt. Les documents et les outils de communication sont généralement préparés en collaboration et en accord à la fois des du gouvernement fédéral et des provinces et territoires participants. Le Québec, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ne participent pas au PCPE. Cette province et ces territoires reçoivent un montant compensatoire pour les aider à défrayer les coûts d'administration un programme similaire d'aide financière aux étudiants. La responsabilité fondamentale du PCPE consiste à gérer efficacement les relations avec les fondés de pouvoir. Parmi les autres activités liées au programme, mentionnons les relations avec les bénéficiaires ainsi que la fonction de contrôleur. Les bureaux provinciaux d'aide aux étudiants, qui administrent également l'aide provinciale, s'occupent des formalités initiales.
Les provinces participantes et le Territoire du Yukon :
Une fois que l'accord de prêt est signé, les fournisseurs de services assument la responsabilité de la gestion du prêt. Les responsabilités des fournisseurs de services comprennent :
TPSGC est responsable de verser les montants des prêts. Les services de recouvrement non fiscaux de l'ARC ont la responsabilité de recouvrer les créances. Les prêts garantis et à risques partagés qui ne sont pas remboursés selon les modalités prévues deviennent une créance de l'État après que le gouvernement du Canada ait racheté la dette des institutions financières. Les services de recouvrement non fiscaux de l'ARC deviennent responsables des prêts financés directement lorsque les fournisseurs de services ont tenté de recouvrir les sommes dues pendant une certaine période de temps, n'ont pu localiser l'emprunteur ou ont essuyé un refus de rembourser de sa part. L'ARC peut également demander à des agences privées de recouvrement embauchées sous contrat d'exécuter ces tâches. Ces agences privées de recouvrement doivent se conformer aux lignes directrices fixées par l'ARC qu'elles procèdent au recouvrement des dettes de l'État. |
Partenaires fédéraux participant dans chaque programme |
Nom des programmes |
Total des fonds affectés (Réels en |
Dépenses prévues en |
Résultats prévus en 2006-2007 |
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RHDSC |
S/O |
Résultats finaux d'exploitation 693,7 M $
Prêts accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants : 1,9 G $
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648,7 M $ Prêts accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants : 1,9 G $ |
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Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S/O |
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Personne-ressource : Trudy Albert |
Approuvé par : Rosaline Frith |
Date d'approbation : |
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a Veuillez noter que ce chiffre est approximatif puisque les prêts sont accordés en fonction de l'admissibilité et d'un besoin financier manifeste. b Veuillez noter que ce chiffre est approximatif puisque les prêts sont accordés en fonction de l'admissibilité et d'un besoin financier manifeste. c Les dépenses prévues pour 2006-2007 ne comprennent pas les points stipulés dans le Budget fédéral de 2006 se rapportant au Programme canadien de prêts aux étudiants |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: |
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Date de début : 2002-2003 |
Date de fin: En cours |
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Financement total accordé par le fédéral: |
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Description de l'initiative horizontale: Le Programme des conseils sectoriels appuie les activités de recherche et autres activités sous forme de projets proposés par les conseils sectoriels et par des organisations sectorielles nationales spéciales qui se penchent sur les problèmes liés aux compétences et à l'apprentissage. Le PCS appuie les activités des conseils sectoriels, notamment :
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Résultats communs: Les objectifs précis des conseils sectoriels parrainés par les secteurs d'activité économique peuvent varier en fonction des besoins précis du secteur, mais certains intérêts et objectifs sont communs. À court terme, le programme et les conseils sectoriels continueront de travailler en collaboration :
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Structure de gouvernance: Tel que mentionné précédemment, le PCS travaille en collaboration avec les organismes énoncés ci-haut pour remplir son mandat, si bien que le programme suit un « régime de responsabilisation partagée ». Certains résultats du programme dont le mandat est confié au PCS sont directement dépendants du rendement de ses partenaires, si bien que la responsabilité d'obtenir ces résultats devrait être partagée. Le PCS contribue à l'engagement RHDSC en vertu du chapitre 7 de l'Accord sur le commerce intérieur en aidant les organismes professionnels à élaborer les ententes de reconnaissance mutuelle. Une fois conclues, ces ententes offrent un plan de reconnaissance des acquis des professionnels qui déménagent d'une province ou d'un territoire à l'autre. Note : Certains organismes nationaux ont également le mandat de remédier à ces problèmes. Bien qu'ils ne constituent pas des conseils sectoriels, ils travaillent souvent avec les conseils sectoriels industriels ou professionnels pour remédier aux problèmes d'un ou plusieurs conseils. |
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$ million |
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Partenaires fédéraux prenant part à chaque programme |
Nom des programmes |
Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Résultats attendus pour 2006-2007 |
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1. RHDSC |
a. Programme des conseils sectoriels |
83,9 M$ |
26,5 M$ |
Mise au point et élargissement de l'incidence du programme des conseils sectoriels, mise à l'essai d'approches nouvelles et novatrices de développement des compétences sectorielles |
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Total |
Total |
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Résultats que doivent accomplir les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant) : |
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Renseignements sur les personnes-ressources Éric Parisien |
Approuvé par : |
Date d'approbation : |
Nom de l'initiative horizontale: |
Nom du Ministère responsable: Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) |
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Date de début: |
Date de fin: |
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Financement total accordé: |
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Description: Service Canada a officiellement vu le jour en septembre 2005. Cet organisme a pour mandat d'offrir aux Canadiens des services plus efficaces, plus pratiques et mieux adaptés ainsi qu'un accès unique à la vaste gamme de programmes et services des ministères et organismes fédéraux. Il met à profit plus de dix ans de travail au sein du gouvernement du Canada visant à améliorer la prestation des services aux Canadiens. Service Canada remplace l'initiative de Modernisation du service pour les Canadiens ainsi que les centres d'accès Service Canada qui ont été intégrés à Service Canada à la suite de la présentation du budget de 2005. Soucieux de mettre l'accent sur le citoyen, Service Canada a élaboré : un Protocole de service énonçant en termes clairs son engagement à l'égard de l'amélioration des services; des normes de service indiquant le niveau de service auquel doivent s'attendre les Canadiens; un bulletin de rendement comprenant les indicateurs qui permettent de mesurer les résultats en matière d'accès et de satisfaction de la clientèle. Ces résultats font l'objet d'un suivi, et les cadres supérieurs en discutent régulièrement. Le Bureau de la satisfaction des clients a été mis sur pied pour examiner et gérer les suggestions, les compliments et les plaintes ainsi que pour déterminer comment Service Canada peut améliorer ses mécanismes afin de mieux répondre aux besoins et assurer l'équité. Pour en apprendre davantage sur la structure de gouvernance, les réalisations, les projets à venir et les partenaires de Service Canada, veuillez consulter les renseignements sur cet organisme dans le Rapport ministériel sur le rendement 2005-2006 et le Rapport sur les plans et les priorités de RHDSC 2006-2007, ou encore, le rapport annuel de l'organisme, dont la parution est prévue à l'automne ou à l'hiver 2006. |
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Résultat(s) commun(s): Soucieux de mettre l'accent sur le citoyen, Service Canada a élaboré : un Protocole de service énonçant en termes clairs son engagement à l'égard de l'amélioration des services; des normes de service indiquant le niveau de service auquel doivent s'attendre les Canadiens; un bulletin de rendement comprenant les indicateurs qui permettent de mesurer les résultats en matière d'accès et de satisfaction de la clientèle. Ces résultats font l'objet d'un suivi, et les cadres supérieurs en discutent régulièrement. Le Bureau de la satisfaction des clients a été mis sur pied pour examiner et gérer les suggestions, les compliments et les plaintes ainsi que pour déterminer comment Service Canada peut améliorer ses mécanismes afin de mieux répondre aux besoins et assurer l'équité. Pour en apprendre davantage sur la structure de gouvernance, les réalisations, les projets à venir et les partenaires de Service Canada, veuillez consulter les renseignements sur cet organisme dans le Rapport ministériel sur le rendement 2005-2006 et le Rapport sur les plans et les priorités de RHDSC 2006-2007, ou encore, le rapport annuel de l'organisme, dont la parution est prévue à l'automne ou à l'hiver 2006. |
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Personne-ressource : |
Approuvé par : |
Date d'approbation : |
Initiative horizontale: |
Ministère(s) responsable(s): |
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Date de début: 2003 |
Date de fin: 2008 |
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Financement total accordé: |
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Description: La Stratégie emploi jeunesse (SEJ) aide les jeunes Canadiens à faire leur entrée sur le marché du travail. Elle joue un rôle essentiel dans la création de l'effectif de l'avenir du Canada en permettant aux jeunes Canadiens d'accéder à des programmes et à des services qui les aident à acquérir les compétences, le savoir, l'information professionnelle et l'expérience de travail dont ils ont besoin pour se trouver un emploi et le garder et pour veiller à la réussite de leur transition sur le marché du travail. La SEJ a été simplifiée selon l'information et les connaissances acquises au fil des recherches et des évaluations de programme, qui indiquaient le besoin de soutenir le rythme de l'évolution du marché du travail et les besoins des jeunes, surtout ceux qui sont aux prises avec des obstacles à l'emploi. Le réalignement de la SEJ propose trois importants programmes aux jeunes de 15 à 30 ans : Objectif carrière, Connexion compétences et Expérience emploi été. Pour 2006-2007, l'investissement de la SEJ se situera aux alentours de 400,1 millions de dollars (334,1 M$ en fonds des programmes du Trésor public et 66 M$ en ressources d'exploitation). Le soutien du gouvernement du Canada envers les jeunes Canadiens est une responsabilité partagée et un effort de partenariat entre de nombreux ministères et organismes. Dans le cadre de la SEJ, RHDS, Service Canada et 12 autres ministères fédéraux travaillent en collaboration avec les autres niveaux de gouvernement, les organisations autochtones, les établissements d'enseignement, le secteur privé, et les secteurs sans but lucratif et bénévoles pour administrer les initiatives de la SEJ. |
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Résultat(s) commun(s): 1. Les résultats communs des partenaires sont les suivants :
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Structure(s) de gouvernance : La SEJ a mis en place un programme général, le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR), qui représente un engagement entre les 13 ministères et organismes fédéraux participants à entreprendre la collecte permanente de données courantes sur la gestion du rendement pour veiller à l'efficacité de la gestion globale du rendement du programme. À titre de ministère responsable, RHDS, avec l'aide des présidents de Service Canada, est chargé de la coordination et de la gestion d'un Comité interministériel des opérations responsable de faire rapport sur la mise en oeuvre de la SEJ. Le Comité directeur de l'évaluation est un autre comité interministériel de la SEJ. Il y a également un sous-comité des communications, qui relève du Comité des opérations. Les initiatives de la SEJ sont administrées à l'échelle nationale, régionale et locale à l'aide d'une variété d'instruments de financement, comme des ententes de contribution et certaines méthodes d'administration directes. Les paiements de transfert sont principalement fournis par les ministères participants au moyen d'ententes de contribution et d'ententes de prestation de service à l'appui de la rémunération du participant et de ses frais généraux. Le Ministère a signé des protocoles jeunesse sur les mécanismes de planification commune avec Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et le Manitoba. |
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Partenaires fédéraux prenant part à chaque programme |
Nom des programmes |
Allocation totale |
Dépenses prévues pour 2006-2007 : |
Résultats attendus pour 2006-2007 : |
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1. Objectif carrière |
1. Ressources humaines et Développement social Canada avec Service Canadaa |
En cours |
10,4 M$ SC - 6,2 M$ RHDS-PRH - 4,2 M$ |
Service Canada
RHDS-PRH
Tout au long de la période visée par les ententes, la contribution totale du secteur devrait être de 19 968 130 $ (les ententes s'étendent du milieu de l'exercice 2005-2006 à mars 2008) Cela équivaudrait à une contribution du secteur (bénéficiaire) de 8 M$ pour 2006-2007 RHDS n'a pas établi de cibles pour les autres ministères, mais les résultats se trouvent dans le RMR |
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2. Agriculture et Agroalimentaire Canada |
1,1 M$ |
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3. Agence canadienne d'inspection des aliments |
0,1 M$ |
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4. Agence canadienne de développement international |
6,4 M$ |
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5. Patrimoine canadien |
0,9 M$ |
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6. Ministère des Affaires étrangères / ministère du Commerce international |
6,4 M$ |
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7. Environnement Canada |
3,3 M$ |
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8. Industrie Canada |
9,8 M$ |
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9. Conseil national de recherches |
5,4 M$ |
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10. Ressources naturelles Canada |
0,6 M$ |
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2. Connexion compétences |
1. Ressources humaines et Développement social Canada avec Service Canadaa |
En cours |
146,6 M$ |
RHDS avec Service Canada
Cibles révisées en août 2006 RHDS n'a pas établi de cibles pour les autres ministères, mais les résultats se trouvent dans le RMR |
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2. Société canadienne d'hypothèques et de logement |
1,0 M$ |
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3. Affaires indiennes et du Nord Canada |
14,0 M$ |
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3. Expérience emploi été |
1. Ressources humaines et Développement social Canada avec Service Canadaa |
En cours |
98,1 M$ |
RHDS avec Service Canada
Cibles révisées en août 2006 Sommes obtenues : 65 M$ RHDS n'a pas établi de cibles pour les autres ministères, mais les résultats se trouvent dans le RMR |
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2. Patrimoine canadien |
8,0 M$ |
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3. Industrie Canada |
10,0 M$ |
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4. Affaires indiennes et du Nord Canada |
10,0 M$ |
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5. Parcs Canada |
2,0 M$ |
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Total : |
Total : |
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Résultats à accomplir pour les partenaires de l'extérieur du gouvernement fédéral (le cas échéant) : s.o. |
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Personne-ressource : |
Approuvé par : |
Date d'approbation : |
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a Les dépenses prévues de RHDS reflètent le Trésor public. Les dépenses prévues en ressources d'exploitation relatives à la SEJ sont estimées à 66 M$. |