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Je suis heureuse de présenter le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) pour les exercices 2007-2008 à 2009-2010.
Le Canada peut compter sur l'un des systèmes financiers les plus solides qui soient, ce qui contribue à la vigueur et à la puissance innovatrice de l'économie canadienne et protège les épargnes des Canadiens et des Canadiennes. Toutefois, le contexte intérieur et le contexte international sont fluides. Le maintien d’une grande confiance dans la sûreté des fonds confiés aux institutions financières canadiennes et de son statut d’organisme de réglementation prudentielle de premier rang doté d’un système de surveillance moderne occupent une place de choix dans les plans et les priorités du BSIF.
Les plans et les priorités du BSIF appuient nos objectifs stratégiques, à savoir contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et dans le système public canadien de retraite. Ces objectifs sont étroitement liés aux objectifs plus larges du gouvernement, spécifiquement une croissance économique forte, la sécurité du revenu pour les Canadiens et un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale.
Le BSIF est responsable au premier chef de la réglementation et de la surveillance d’environ 450 institutions financières fédérales et de quelque 1 300 régimes de retraite privés fédéraux. Des mécanismes efficaces d’évaluation des risques, des programmes visant à promouvoir des pratiques commerciales et financières saines, de même que la capacité d’intervenir tôt pour éviter ou atténuer les problèmes prudentiels demeureront des éléments clés de la démarche de réglementation et de surveillance du BSIF. Ces activités et programmes conçus pour renforcer la sûreté et la solidité des institutions financières et des régimes de retraite sont indispensables à la réalisation d’une forte croissance économique.
Les institutions financières évoluent dans un contexte international de plus en plus complexe. La coopération internationale suscite un intérêt plus marqué et le BSIF continuera à nouer des relations avec les organismes de réglementation étrangers afin de promouvoir la cohérence et de faciliter le recours mutuel. Grâce aux consignes qu’il fournit et aux examens de surveillance visant les programmes adoptés par les institutions financières pour se conformer aux exigences de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes auxquels il procède, le BSIF appuie la priorité du gouvernement en vue de bâtir un monde sécuritaire et sécurisé au moyen de la coopération internationale.
Les contextes réglementaire et juridique évoluent rapidement, et les institutions doivent composer avec de nouvelles normes comptables et avec la mise en œuvre de l'accord intitulé Convergence internationale de la mesure et des normes de fonds propres – Dispositif révisé (« Bâle II »). Bâle II est un cadre international qui renferme une nouvelle série de normes pour les exigences minimales de fonds propres à l'intention des organisations bancaires que les banques canadiennes mettront en œuvre en novembre 2007.
Les efforts de mise en œuvre des banques canadiennes et du BSIF sont bien avancés, mais le cap et le rythme devront se maintenir au cours des prochaines années.
Le Conseil des normes comptables du Canada adoptera au cours des cinq prochaines années les normes internationales sur les rapports financiers (NIRF). Cette mesure se répercutera à la fois sur le BSIF, car il a recours aux données financières vérifiées, et sur les institutions qu’il réglemente. Les secteurs qui touchent le plus les institutions que nous réglementons sont l’assurance, la consolidation, les regroupements d’entreprises, les régimes de retraite, la comptabilisation des revenus et l’évaluation de la juste valeur. L’évaluation des répercussions et la mise en œuvre des NIRF est l’une des principales priorités pour la période de planification.
La conjoncture économique et financière continue de poser des défis pour l’industrie des régimes de retraite. Les taux d’intérêt à long terme demeurent faibles. Le contexte canadien des régimes de retraite est de plus en plus litigieux. Le BSIF continuera de surveiller les décisions des tribunaux touchant les régimes de retraite pour évaluer les répercussions de ces décisions sur les régimes de retraite fédéraux et prendre les mesures qui s’imposent, le cas échéant. En outre, le BSIF mettra l’emphase sur l’amélioration de ses processus visant les régimes de retraite privés fédéraux.
Le contexte actuel est favorable pour les institutions financières, mais la situation pourrait vite se détériorer si elles font preuve de moins de vigilance dans l’application de critères bien fondés dans leurs activités d’investissement et de prêt. Afin de s’acquitter de son mandat, le BSIF doit être fin prêt à recenser les institutions à problème, en particulier, les petites, et à s’en occuper. En ce qui a trait aux grandes institutions, le BSIF s’attardera à la capacité des institutions financières de réaliser des tests de tension. Ceci fait partie des activités habituelles du BSIF; toutefois, il fera l’objet d’une attention plus poussée.
Pour s’assurer d’être en mesure de réagir de façon pertinente aux chocs économiques par suite d’une crise ou d’une pandémie, le BSIF procédera à des exercices de planification de crise et de poursuite des activités. En outre, le BSIF prépare sa propre réponse à une pandémie en plus de se pencher sur l’état de préparation des institutions financières à cet égard.
À titre d'entité distincte au sein du BSIF, le Bureau de l'actuaire en chef (BAC) fournit des services, actuariels et autres, au gouvernement du Canada. Il vérifie les coûts futurs des divers régimes de retraite et des programmes sociaux dont il a la charge. Le travail incessant du Bureau de l’actuaire en chef contribuera à faire en sorte que le système canadien de pension de l’État continue d’appuyer l’objectif du gouvernement au chapitre de la sécurité du revenu pour les Canadiens.
Les activités du BSIF continuent de faire partie d’une infrastructure moderne qui appuie le système financier et l’économie du Canada. La vigueur de ces deux éléments est essentielle à l’amélioration de la qualité de vie de tous les Canadiens, qui constitue la priorité constante du gouvernement du Canada.
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Raison d’être du BSIF
Mandat
Le mandat législatif du BSIF a été établi en 1996 et ne devrait pas être modifié au cours de la période de planification de 2007 à 2010. En vertu de son mandat législatif, le BSIF doit :
En réalisant ce mandat, le BSIF contribue à la confiance du public dans le système financier.
Les dispositions législatives visant le BSIF tiennent également compte de la nécessité de permettre aux institutions d’exercer une concurrence efficace et de prendre des risques raisonnables. Elles reconnaissent que les gestionnaires et les conseils d’administration des institutions financières, et les administrateurs des régimes de retraite sont responsables au premier chef, et prévoient que les institutions financières et les régimes de retraite peuvent faire faillite.
Le Bureau de l’actuaire en chef (BAC), qui fait partie du BSIF, fournit des services actuariels au gouvernement du Canada.
Objectifs stratégiques
Deux objectifs stratégiques sont déterminants pour la réalisation de la mission du BSIF et essentiels à sa contribution au système financier du Canada :
Ressources
Ressources financières (en millions de dollars)
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
90,5 |
91,3 |
102, 8 |
Ressources humaines – Moyenne des équivalents temps plein (ETP)
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
461 |
459 |
459 |
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Objectif stratégique |
Activités de programme |
Dépenses prévues |
||
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
||
1. Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | 1.1 Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales |
75,9 |
76,3 |
87,5 |
1.2 Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux |
6,5 |
6,8 |
7,0 |
|
1.3 Aide internationale |
2,0 |
2,1 |
2,1 |
|
2. Contribuer à la confiance du public dans le système canadien de revenu de retraite. |
2.1 Bureau de l’actuaire en chef (BAC) |
6,1 |
6,1 |
6,2 |
En plus des principales responsabilités permanentes nécessaires à la réalisation de son mandat (telles que décrites sous la rubrique Activités de programme ci-dessus), le BSIF a cerné ses priorités pour la période de planification, comme il suit :
Priorités
Priorité |
Type |
A. Préparation d’un plan d’intervention immédiate | Nouvelle |
B. Bâle II |
Déjà établie |
C. Programme d’évaluation du secteur financier (PESF) / Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) |
Nouvelle |
D. Normes comptables |
Déjà établie |
E. Montant minimal permanent requis pour le capital et l’excédent (MMPRCE) |
Nouvelle |
F. Systèmes et processus visant les régimes de retraite |
Nouvelle |
G. Intégration de la planification des ressources humaines dans la planification des activités |
Nouvelle |
|
Résultats escomptés |
Dépenses prévues |
|||
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Contribue à la priorité suivante |
||
Objectif stratégique 1
Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. |
|||||
Activité de programme 1.1 Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales |
|
|
|
|
|
Sous-activité 1.1.1 Évaluation des risques et intervention |
Exactitude de l’évaluation des risques et intervention précoce; soutien et aide efficaces aux fins de la mise en œuvre de Bâle II. |
53,5 |
53,8 |
61,6 |
Priorités A, B, C et G |
Sous-activité 1.1.2
Établissement de règles |
Cadre de réglementation équilibré; règles de capitalisation et rapports réglementaires prudentiels et harmonisation avec les autres administrations. |
14,7 |
14,8 |
17,0 |
Priorités D, E et G |
Sous-activité 1.1.3 Agréments |
Processus d’agrément prudentiel et efficace. |
7,7 |
7,7 |
8,9 |
Priorité G |
Activité de programme 1.2 Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux |
Exactitude de l’évaluation des risques et intervention précoce. |
6,5 |
6,8 |
7,0 |
Priorités F et G |
Activité de programme 1.3 Aide internationale |
Amélioration des pratiques de réglementation et de surveillance des organismes de réglementation étrangers. |
2,0 |
2,1 |
2,1 |
Priorité G |
Objectif stratégique 2 Contribuer à la confiance du public dans le système canadien de revenu de retraite. |
|||||
Activité de programme 2.1 Bureau de l’actuaire en chef |
Évaluations et conseils actuariels spécialisés et opportuns. |
6,1 |
6,1 |
6,2 |
Priorité G |
Nota : Le soutien aux programmes, qui englobe les ressources humaines, les finances, la passation de marchés, l’approvisionnement et la technologie de l’information, est compris dans chaque activité de programme.
Le diagramme qui suit montre comment les activités permanentes, les principaux résultats et les résultats escomptés du BSIF rejoignent les objectifs stratégiques, avec les ressources pour 2007-2008.
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1 Régime de pensions du Canada, Sécurité de la vieillesse, Programme canadien de prêts aux étudiants et divers régimes de retraite et d’assurance du secteur public.
2 Ces initiatives reposent sur des activités à l’échelle de l’organisation. Les coûts et les ETP des Services intégrés sont répartis entre les activités d’après le coût direct des ressources humaines.
Activités de programme
Trois activités de programme appuient le premier objectif stratégique du BSIF, qui consiste à réglementer et à surveiller les institutions financières et les régimes de retraite de manière à contribuer à la confiance du public. Une quatrième activité de programme appuie le deuxième objectif stratégique du BSIF, qui consiste à contribuer à la confiance du public dans le système canadien de revenu de retraite.
1. Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales (IFF)
Cette activité de programme est déterminante pour la réalisation du mandat du BSIF de protéger les droits et les intérêts des déposants et des souscripteurs et de promouvoir un cadre de réglementation qui contribue à la confiance du public dans le système financier canadien. Trois sous-activités en découlent :Les trois composantes de ce programme de surveillance et de réglementation sont étroitement liées. La fonction de surveillance repose sur un cadre approprié de règles et de consignes. Dans certains cas, l’agrément est requis parce que la mesure que souhaite prendre une institution pourrait avoir une nette incidence sur son profil de risque. Le cas échéant, il est nécessaire de procéder à une évaluation qui relève à la fois de la réglementation et de la surveillance. De même, les activités de surveillance mettent souvent au jour des questions devant faire l’objet de règles nouvelles ou modifiées.
Comme le prévoit son mandat, le BSIF reconnaît que les institutions financières doivent pouvoir exercer une concurrence efficace. En revanche, la sûreté et la solidité à long terme du système financier dépendent en bonne partie de la viabilité et de la prospérité des institutions réglementées. Par conséquent, le BSIF doit concilier la prudence et la nécessité de permettre aux institutions financières de prendre des risques raisonnables pour se faire concurrence et prospérer.
2. Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux
Cette activité de programme intègre l’évaluation des risques et l’intervention, ainsi que l’établissement de règles et l’agrément en rapport avec les régimes de retraite privés fédéraux assujettis à la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension.
3. Aide internationale
Le BSIF soutient les initiatives du gouvernement du Canada visant à aider les économies de marché émergentes à renforcer leurs systèmes de réglementation et de surveillance. Financée en bonne partie par l’Agence canadienne de développement international (ACDI), cette activité de programme est exécutée par le BSIF directement et par le biais de sa participation aux activités du Centre de leadership international pour la surveillance du secteur financier, de Toronto.
4. Bureau de l’actuaire en chef
Les activités du Bureau de l’actuaire en chef (BAC) appuient la réalisation du deuxième objectif stratégique du BSIF. En vertu de la législation, le BAC fournit une gamme de services actuariels au Régime de pensions du Canada (RPC) et à certains ministères fédéraux, dont la prestation de conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports déposés au Parlement. Les principaux éléments de ce programme s’expriment comme suit :
Chaque fois que le Parlement est saisi d’un projet de loi ayant de réelles répercussions sur la situation financière d’un régime de retraite public à l’égard duquel la loi confère des attributions à l’actuaire en chef, le BAC doit soumettre un rapport actuariel à cet égard au ministre intéressé. Le BAC fournit également des renseignements actuariels sur le RPC aux gouvernements provinciaux, qui sont les co-administrateurs du Régime. Des mesures importantes ont été prises depuis la fin des années 1990 pour accroître la transparence et l’imputabilité des rapports actuariels portant sur le RPC. En particulier, la fréquence des rapports actuariels sur le RPC a été portée de cinq ans à trois ans. En outre, les intervenants du RPC ont appuyé des plans visant à mettre en place des examens périodiques par les pairs des rapports actuariels sur le RPC, et le premier examen de ce genre a été complété en 2005.
Le BSIF a été mis sur pied en 1987 en vertu de la Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financières (la « Loi »). Il s'est ensuite vu confier un mandat législatif qui précise ses objectifs au chapitre de la réglementation et de la surveillance des institutions financières et des régimes de retraite privés fédéraux. La Loi sur le BSIF stipule que ce dernier relève du ministre des Finances. Elle précise également que le surintendant est le seul détenteur de l’exercice des pouvoirs que lui confèrent les dispositions législatives à caractère financier, et qu’il lui incombe de faire rapport au ministre des Finances de l’application des lois ayant trait aux institutions financières.
Le Cadre de responsabilisation du BSIF se compose de divers éléments. Par exemple, un pays peut demander à faire l’objet d’une évaluation exhaustive de ses systèmes financiers dans le cadre du Programme d’évaluation du secteur financier (PESF), une initiative menée conjointement par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, auxquels les pays se soumettent sur une base volontaire. Le BSIF a participé à l’évaluation PESF du Canada en 1999 et il participe à la mise à jour du PESF de 2007, qui servira à actualiser l’évaluation initiale. Un des éléments clés de cet examen est une évaluation de la mesure dans laquelle le BSIF se conforme aux normes et codes bancaires internationaux. En outre, un pays peut se soumettre à une évaluation indépendante de sa mise en œuvre des normes de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes menée par le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), un organisme intergouvernemental qui élabore et fait la promotion de politiques à cet égard. En 2007, le BSIF participe au premier examen du Canada par le GAFI.
Le BSIF effectue périodiquement des sondages anonymes auprès d’observateurs compétents, c’est-à-dire les cadres et les professionnels de l’industrie, pour évaluer son rendement à l’égard tant des activités individuelles que de questions plus vastes, par exemple, la contribution du BSIF à la confiance du public et la façon dont le BSIF se compare à d’autres organismes de réglementation. Les résultats de ces sondages sont affichés dans le site Web du BSIF (A propos du BSIF / Rapports / Consultations et sondages).
De même, avant d’adopter la version finale de nouvelles mesures d’application réglementaires, le BSIF réalise des consultations à grande échelle notamment auprès d’institutions financières, d’autres organismes gouvernementaux et de spécialistes de la question. Le BSIF a mis en place un éventail de mesures qui lui permettent d’évaluer son rendement. Il fait vérifier chaque année ses états financiers et les processus de contrôle qui s'y rattachent. Ses états financiers sont intégrés à son rapport annuel, qui est publié dans le site Web du BSIF (A propos du BSIF / Rapports / Rapports annuels).
Le groupe de vérification interne du BSIF réalise des vérifications d’assurance en fonction d’un plan quinquennal global axé sur les risques. Les résultats des vérifications sont passés en revue par le Comité de direction et le Comité de vérification dans le cadre de réunions périodiques. Le BSIF a considérablement rehaussé son programme de vérification interne en 2006-2007 conformément à la nouvelle politique sur la vérification du SCT. Au premier trimestre de 2006, le BSIF a nommé quatre personnes de l’extérieur pour siéger à son Comité de vérification aux côtés du surintendant. Ainsi le comité se compose majoritairement de membres indépendants. Le BSIF a également affecté plus de ressources à son programme de vérification interne. De plus amples renseignements figurent dans le site Web du BSIF ( A propos du BSIF / Comité de vérification).
Les activités du Bureau de l’actuaire en chef au sein du BSIF contribuent à la confiance dans le système de revenu de retraite en générant des renseignements exacts et opportuns sur la situation des mécanismes des régimes de retraite publics et sur les options qu'examinent les décideurs. Le cadre de responsabilisation du BAC établi par le BSIF indique clairement que l’actuaire en chef est seul responsable des opinions actuarielles émises par le BAC. De plus amples renseignements sont affichés dans le site Web du BSIF (Bureau de l’actuaire en chef).
Le BSIF surveille et réglemente toutes les institutions de dépôts fédérales (p. ex., les banques), de même que l’ensemble des sociétés d’assurance-vie, des sociétés d’assurances multirisques et des régimes de retraite privés assujettis à la réglementation fédérale. Ces 1 759 entités géraient des actifs totalisant 2 887 milliards de dollars (au 31 mars 2006).
Nombre et actifs des institutions financières et des régimes de retraite privés fédéraux
|
Institutions de dépôts |
Sociétés d’assurance-vie |
Sociétés d’assurances multirisques |
Régimes de retraite privés fédéraux |
Total |
Nombre d’entités |
147 |
119 |
189 |
1 304 |
1 759 |
Actifs en milliards de dollars |
2 292 |
388 |
91 |
116 |
2 887 |
En outre, le BSIF surveille certaines institutions financières provinciales, moyennant le recouvrement des coûts, en vertu d’ententes contractuelles avec les provinces en cause. De plus amples détails sont affichés dans le site Web du BSIF ( A propos du BSIF / Entités réglementées ).
À des fins de planification, le BSIF évalue chaque année les principales conditions économiques et financières au Canada et à l'étranger et consulte la Banque du Canada et le ministère des Finances au sujet de leurs prévisions macroéconomiques. L’évaluation du BSIF tient également compte de l’apport de sources internationales (comme le Forum sur la stabilité financière et d’autres organismes de réglementation). Ces renseignements s’ajoutent à ceux tirés de la propre expérience du BSIF dans l’application de ses programmes de réglementation et de surveillance, et des évaluations effectuées dans le cadre de nos activités internes de gestion du risque d’entreprise (GRE).
Perspectives économiques
L’économie nord-américaine ralentit, mais connaît encore une certaine croissance. L’incertitude qui règne à savoir si le cycle de crédit a atteint son sommet, le faible taux de chômage et le niveau d’inflation modéré compliquent la tâche des spécialistes de l’analyse économique qui tentent de formuler des prévisions économiques. En général, ils s’entendent pour dire que l’expansion se poursuivra en 2007, quoique à un rythme modéré, même s’il y a des risques à envisager et certains indicateurs de changements qui pourraient se produire à l’avenir.
L’économie canadienne a été dirigée par les dépenses personnelles, dont le logement. D’après Standard and Poor’s, les consommateurs canadiens dépensent presque la totalité de leurs revenus. Le taux de l’épargne personnelle a atteint un nouveau seuil de 1 % en 2005 avant de remonter à 1,9 %, sous l’effet d’une forte croissance du revenu des particuliers au début de 2006. La demande au titre du crédit à la consommation et des prêts hypothécaires continue à augmenter, le niveau d’endettement des ménages passant à 120,6 % du revenu disponible. Or, en raison de la valeur en hausse des biens, en particulier le prix des maisons, le rapport de l’endettement des ménages au total des actifs est demeuré relativement stable à 18,4 %.
La croissance de la consommation modérera quelque peu en 2007 en raison de la hausse des taux d’intérêt qui s’est produite au cours du premier semestre de 2006. Les producteurs canadiens investissent dans de la machinerie et du matériel permettant d’augmenter la productivité et on s’attend à ce qu’ils continuent de le faire. En autant que l’économie mondiale demeurera dynamique, l’économie canadienne devrait continuer à enregistrer une forte croissance.
Au nombre des risques externes touchant ces perspectives citons les problèmes géopolitiques, le terrorisme, une rectification des prix de l’énergie, le déficit commercial américain et un problème de taille pour l’économie américaine attribuable à un ralentissement possible des marchés du logement.
Le prix des résidences aux É.-U. a bondi au cours des cinq dernières années, et la majeure partie des avoirs des consommateurs se retrouve dans leur domicile. Le secteur du logement aux É.-U. s’effondre, les ventes de nouvelles maisons en juillet 2006 étant inférieures de 22 % à celles de juillet 2005. Les ventes de maisons existantes sont passées de plus de sept millions à la fin de 2005 à 6,33 millions en juillet 2006. Si l’immobilier aux É.-U. faisait une chute vertigineuse, les consommateurs pourraient être moins prêts à dépenser ailleurs. En 2006, le secteur de l’immobilier au Canada a connu beaucoup d’activité, malgré certaines craintes à l’effet que les prix ne pourraient se maintenir, mais ces craintes se sont estompées depuis.
La baisse de la confiance des entreprises et des consommateurs à l’étranger vient renforcer une vision plus pessimiste de l’avenir. D’après les résultats d’un sondage international de Moody’s Economy.com, la confiance à l’échelle mondiale a presque atteint son point le plus bas des trois dernières années, et est en accord avec la croissance mondiale qui est inférieure à ce qu’elle pourrait être. L’enquête sur la confiance menée par le Conference Board des É.-U., qui s’appuie sur un échantillon de 5 000 ménages américains, laisse aussi croire que la confiance des consommateurs américains est faible. Il est trop tôt pour affirmer que la légère hausse de la confiance des consommateurs enregistrée vers la fin de 2006 est un véritable présage de temps meilleurs.1
1 De plus amples renseignements sur les indicateurs pour le marché américain se trouvent dans le site Web de Moody’s à l’adresse www.economy.com ou celui du Conference Board de É.-U.à l’adresse www.conference-board.org.
Au Canada, la confiance des consommateurs de l’Ontario et du Québec a connu une baisse en décembre 2006, et elle est demeurée bien inférieure à celle des consommateurs de l’Ouest, dont fait état l’index de la confiance des consommateurs préparé par le Conference Board du Canada. Les entreprises sont plus optimistes. Selon l’Enquête sur les perspectives des entreprises pour l’hiver 2006-2007menée par la Banque du Canada, le solde des opinions relatif à la croissance future des ventes est légèrement positif. Dans l’ensemble, les firmes de la région centrale et de l’Est du pays prévoient une accélération de la croissance de leurs ventes. Plusieurs entreprises de l’Ouest ne pensent pas dépasser les forts taux de croissance enregistrés récemment.2
2 De plus amples renseignements sur les indicateurs canadiens se trouvent dans le site Web du Conference Board du Canada à l’adresse www.conferenceboard.ca, et celui de la Banque du Canada à l’adresse www.banqueducanada.ca.
Cadre régissant l’industrie et la réglementation
Les institutions financières canadiennes évoluent dans un contexte international de plus en plus complexe. En qualité d'organisme de surveillance des opérations consolidées des institutions financières canadiennes, le BSIF évalue les risques soulevés par les activités des institutions financières à l'étranger et surveille la capacité de celles-ci de gérer ces risques. Pour y arriver, il faut compter de plus en plus sur la coopération entre pays. Le BSIF doit établir et entretenir des relations de travail avec les organismes de réglementation étrangers de façon à optimiser ses travaux de surveillance.
Les produits financiers de plus en plus complexes posent un risque pour les institutions financières. C’est pourquoi les institutions ont davantage recours à une gamme de techniques d’analyse plus poussées et de mécanismes améliorés de transfert des risques pour mieux gérer et mesurer le risque. Les opérations gagnent en complexité, et il est parfois difficile de déterminer dans quelle mesure le risque est transféré.
À l’échelle mondiale, le cadre de réglementation évolue rapidement. Les institutions financières devront adopter des normes comptables internationales au cours des cinq prochaines années. Les principales modifications comptables viseront l’assurance, la consolidation, les regroupements d’entreprises, les régimes de retraite, la comptabilisation des revenus et l’évaluation de la juste valeur. Ces changements pourraient accroître la volatilité des bénéfices, et les pratiques actuelles de gestion du risque pourraient ne pas être systématiquement à la hauteur.
Les banques canadiennes mettront en œuvre Bâle II en novembre 2007. Elles devront mieux gérer les risques, y compris le risque opérationnel, et avoir davantage recours à des techniques poussées, comme les tests de tension, ce qui modifiera considérablement la façon de faire des institutions financières et celle dont le BSIF exerce une surveillance.
Les sociétés d’assurances pourraient elles aussi devoir composer avec des changements apportés par l’Association internationale des contrôleurs d’assurance (AICA), qui met actuellement au point une norme aux fins de la divulgation des sociétés d’assurance-vie. Cette norme pourrait obliger les institutions canadiennes à modifier leur divulgation publique et le BSIF, à élaborer de nouvelles lignes directrices et à consulter à cet égard.
La conjoncture économique et financière continuera de présenter des défis pour l’industrie des régimes de retraite. Les taux d’intérêt à long terme demeurent faibles. Le contexte canadien des régimes de retraite est de plus en plus litigieux. Par conséquent, les décisions du BSIF risquent de plus en plus de faire l’objet d’une révision judiciaire.
Le contexte dans lequel le BSIF évolue comporte un certain nombre de défis pour la réalisation de son mandat et de ses objectifs. Même si bon nombre de ces défis sont omniprésents, la mesure dans laquelle ils menacent la réalisation des objectifs du BSIF varie selon la conjoncture économique et financière et d’après le contexte de l’industrie des services financiers. L’exécution du mandat du BSIF dépend de la capacité de ce dernier de recenser, d’évaluer, de prioriser et de développer, en temps utile et de manière efficace, des initiatives axées sur les aspects où son exposition au risque est la plus élevée.
Le cadre de gestion du risque d’entreprise (GRE) du BSIF répartit les risques en deux catégories : internes et externes. La catégorie des risques externes comprend la conjoncture économique et financière, le contexte de l'industrie des services financiers, le cadre juridique du BSIF et les catastrophes. Les risques externes sont des événements dont le BSIF ne peut changer le cours, mais qu'il doit être en mesure de surveiller afin d’en atténuer les répercussions. Cette catégorie de risques comporte aussi les initiatives internationales auxquelles le BSIF participe et qu’il adapte en fonction du contexte canadien. Ces dernières se traduisent par des priorités pour les institutions et elles doivent être bien gérées si le BSIF veut s’acquitter de son mandat, et pour protéger la réputation et la stabilité des institutions financières canadiennes.
La catégorie des risques internes comprend les risques généralement liés aux ressources humaines, aux processus, aux systèmes et à la culture organisationnelle. Le programme de GRE du BSIF a permis à ce dernier de déceler plusieurs risques clés pour la réalisation de son mandat et de ses objectifs.
Risques externes
Certains événements des dernières années ont incité les institutions financières et leurs organismes de réglementation à mettre l'accent sur la capacité de réagir adéquatement à une crise ou à une pandémie, dans une optique tant prudentielle qu’axée sur les ressources humaines.
Les institutions financières font face à des risques attribuables à des changements qui pourraient se produire dans le contexte économique. Par exemple, un ralentissement économique pourrait avoir un effet négatif sur les bénéfices des institutions financières, taxer les ressources du BSIF et compromettre la capacité de ce dernier de surveiller efficacement et d’intervenir en temps opportun.
Le nouveau dispositif international d'adéquation des fonds propres aura d'importantes répercussions sur les institutions financières et sur le BSIF. Plus particulièrement, le Dispositif révisé encouragera les banques de plus grande envergure à utiliser des indicateurs axés sur le risque plus rigoureux pour mesurer le rendement de leurs activités et alimenter l'évaluation interne de leurs besoins de fonds propres.
Les efforts de mise en œuvre des banques canadiennes et du BSIF sont bien avancés, mais le cap et le rythme devront se maintenir pour que les institutions puissent adopter l’approche normalisée ou être admissibles pour l'application de l'approche de notation interne avancée plus complexe pour calculer les fonds propres.3 Compte tenu de l’ampleur de cette initiative, il se pourrait que la mise en œuvre de Bâle II exerce des tensions sur les ressources tant des institutions financières que du BSIF.
3 De plus amples renseignements se trouvent dans la Ligne directrice du BSIF sur les normes de fonds propres, dans le site Web du BSIF, sous la rubrique Banques / Publications.
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit procéder à une évaluation de mise à jour dans le cadre de son PESF au Canada, probablement au début de 2007. Le Canada a été évalué une première fois en 1999 et reconnu conforme aux normes internationales pour les banques et les sociétés d’assurances. Le Canada a demandé à faire l’objet, en 2007, d’une évaluation de conformité à l’égard de quatre normes bancaires modifiées récemment. La mise à jour de l’évaluation du PESF comportera aussi une évaluation de la mesure dans laquelle le Canada respecte les normes de réglementation des valeurs mobilières et des tests de tension visant le système financier canadien. Les résultats de ces évaluations, qui seront publiés, donneront une opinion indépendante du rendement du BSIF à cet égard.
De plus, au début de 2007, le GAFI procédera à une évaluation des régimes canadiens de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et de lutte contre le financement des activités terroristes. Quoiqu’on puisse peut-être craindre que la mise à jour du PESF et l’examen du GAFI cernent certains points à améliorer, des évaluations favorables dans le cadre des examens du FMI et du GAFI viendraient confirmer de façon tangible la rigueur des travaux d’évaluation des risques de base et d’intervention du BSIF.
Le Conseil des normes comptables du Canada a décidé d’adopter les normes internationales sur les rapports financiers (NIRF) au cours des cinq prochaines années. Cette mesure influera à la fois sur le BSIF, car il a recours aux données financières vérifiées, et sur les institutions qu’il réglemente. Les principales modifications aux pratiques comptables viseront l’assurance, la consolidation, les regroupements d’entreprises, les régimes de retraite, la comptabilisation des revenus et l’évaluation de la juste valeur. À titre d’organisme de réglementation s’appuyant sur le recours, il est impératif que le BSIF comprenne les répercussions des états financiers pour évaluer avec précision les risques des institutions financières.
En vertu de nouvelles normes comptables (portant sur les instruments financiers), tout élément d’actif ou de passif peut être comptabilisé à sa juste valeur (option de la juste valeur). Le BSIF a publié une ligne directrice en 2006 décrivant les exigences en vue de l’application de cette option.4 Au fur et à mesure que les normes comptables évolueront en vue d’intégrer l’utilisation des justes valeurs, le BSIF devra peut-être modifier considérablement les rapports pour recueillir des données lui permettant d’évaluer et de surveiller la qualité des résultats financiers et de recenser les éventuelles préoccupations de nature prudentielle.
4 De plus amples renseignements se trouvent dans la Ligne directrice du BSIF sur la comptabilisation des instruments financiers désignés en fonction de l’option de la juste valeur, dans le site Web du BSIF, sous la rubrique Banques / Publications.
L’Association internationale des contrôleurs d’assurance (AICA) revoit actuellement son cadre de fonds propres pour faire en sorte que les exigences en matière de fonds propres, tel que le MMPRCE, tiennent davantage compte des risques. Il faut m ettre au point des techniques plus perfectionnées de mesure du risque qui seront intégrées au MMPRCE tout en préservant l'intégrité de la version actuelle du test pour la capitalisation. Parallèlement, le MMPRCE actuel devrait être maintenu comme solution de rechange pour les sociétés d’assurance-vie qui n'utilisent pas de modèles, mais il faudrait le mettre à jour en fonction des changements apportés aux normes comptables et actuarielles qui influent sur la mesure du risque et du capital disponible. À ce jour, le Canada a été à l’avant-plan de la réglementation de l’assurance, et l’adoption de règles modifiées pour le MMPRCE s’impose pour veiller à ce que le BSIF continue de satisfaire aux normes internationales ou les dépasse.
Risques internes
L’industrie des services financiers devient plus complexe. Il est impératif que le BSIF puisse compter sur des employés ayant suffisamment de compétences pour réglementer et surveiller les institutions financières et cerner les enjeux importants. De plus, le besoin d’apprentissage permanent se fait sentir pour relever les défis d’un environnement en évolution constante.
Attirer, motiver, perfectionner et maintenir en poste des employés compétents est une grande priorité pour le BSIF, en particulier la capacité d’attirer et de maintenir en poste des employés dont les compétences sont en demande dans le secteur financier. Si le BSIF n’a pas les bonnes ressources au bon endroit, cela pourrait limiter notre capacité d’évaluer les risques et d’intervenir efficacement, s’il y a lieu. Ce risque est accentué par le risque de changements dans l’économie.
En raison du contexte externe qui évolue pour les régimes de retraite, y compris la complexité croissante du travail et un environnement litigieux, les employés du BSIF doivent avoir de plus grandes compétences. Parallèlement, le système interne d’information sur les régimes de retraite du BSIF est actuellement mis à niveau et il faudra peut-être en examiner certains éléments, notamment la pertinence des mécanismes de contrôle. Le BSIF a commencé à se pencher sur la question du personnel et sur celle des systèmes, mais ses travaux ne sont pas terminés. Les délais pour les agréments ont été raccourcis, mais il faut en faire davantage pour faire en sorte que les délais ne posent pas un risque d’atteinte à la réputation du BSIF.
Le BSIF doit s’acquitter de certaines grandes responsabilités permanentes en vue de réaliser son mandat. En outre, compte tenu des menaces et risques susmentionnés, le BSIF a retenu sept priorités de programme et de la direction. Ces priorités et responsabilités permanentes rejoignent les activités de programme que mène le BSIF et contribuent directement à la réalisation des objectifs stratégiques de celui-ci.
PROGRAMME |
PRIORITÉS |
DESCRIPTION |
PRIORITÉS DE PROGRAMME |
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Activité de programme 1.1 : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | ||
1.1.1 Sous-activité de programme : Évaluation des risques et intervention |
Responsabilité permanente - Évaluation des risques et intervention Évaluer de manière exacte les risques qui pèsent sur les institutions financières; intervenir et assurer une rétroaction de manière efficace et en temps opportun.
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Priorité A – Préparation d’un plan d’intervention immédiate
Faire en sorte que le BSIF soit prêt à faire face de façon adéquate, notamment :
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Priorité B - Bâle II
Procéder à l’examen et à l’approbation, avec un niveau de confiance raisonnablement poussé, des demandes d’agrément présentées en regard de l’Accord de Bâle II sur les fonds propres, et examiner les pratiques du BSIF pour les harmoniser avec les exigences de Bâle II. |
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Priorité C – Programme d’évaluation du secteur financier (PESF) Mise à jour / Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) Participer à la mise à jour dans le cadre du PESF et aux examens du GAFI, et veiller à ce que le BSIF soit en mesure de donner suite à toute rétroaction qui en découlera. |
Au début de l’exercice de planification, le Canada fera l’objet d’une évaluation de mise à jour dans le cadre du PESF et d’un examen du GAFI. Le ministère des Finances coordonne la mise à jour du PESF. Il incombera au BSIF :
Pour l’examen du GAFI, il incombera au BSIF :
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1.1.2 Sous-activité de programme : Établissement de règles |
Responsabilité permanente – Établissement de règles Établir un cadre réglementaire équilibré et pertinent regroupant des consignes et des règles qui respectent ou dépassent les exigences minimales internationales. |
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Priorité D – Normes comptables Mettre en œuvre le passage des PCGR canadiens aux normes internationales sur les rapports financiers (NIRF) en apportant des modifications au régime prudentiel du BSIF, y compris la prise en compte des changements de la comptabilité de l’assurance. |
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Priorité E – Montant minimal permanent requis pour le capital et l’excédent (MMPRCE) Élaborer et s’entendre sur un cadre de capitalisation pour les sociétés d’assurance-vie, sur une période de cinq ans. |
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1.1.3 Sous-activité de programme : Agréments |
Responsabilité permanente - Agréments Appliquer une procédure d’agrément efficace au plan prudentiel, équilibrée et pertinente. |
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Activité de programme 1.2 : Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux |
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Responsabilité permanente – Régimes de retraite Évaluer de manière exacte les risques qui pèsent sur les régimes de retraite, intervenir et fournir une rétroaction de manière efficace et en temps opportun et appliquer un cadre de réglementation équilibré et pertinent de même qu’une procédure d’agrément efficace au plan prudentiel et pertinente. |
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Priorité F – Systèmes et processus visant les régimes de retraite Rehausser la capacité du BSIF à évoluer comme il se doit dans un milieu des régimes de retraite de plus en plus complexe. |
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Activité de programme 1.3 : Aide internationale |
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Responsabilité permanente – Aide internationale Contribuer à sensibiliser les organismes de réglementation de certains pays étrangers aux impératifs de la surveillance et de la réglementation, et aux améliorations qu’il convient d’apporter aux mécanismes connexes, en exécutant un Programme d’aide internationale. |
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Activité de programme 2.1 : Bureau de l’actuaire en chef (BAC) |
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Responsabilité permanente – Bureau de l’actuaire en chef Contribuer à la santé financière des régimes de retraite de l’État et d’autres programmes fédéraux en fournissant des conseils d’experts et des rapports d’évaluation actuarielle. |
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PRIORITÉS DE LA DIRECTION |
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Responsabilité permanente – Soutien aux programmes, ressources humaines et gestion des finances |
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Priorité G - Intégration de la planification des ressources humaines dans la planification des activités S’assurer que le BSIF a les ressources humaines nécessaires à l’exécution de son mandat grâce à une meilleure planification intégrée à long terme. |
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Appuyés par nos plans et priorités, les objectifs stratégiques du BSIF sont étroitement liés aux objectifs plus larges du gouvernement, à savoir une croissance économique forte, la sécurité du revenu pour les Canadiens et un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale.
Une croissance économique forte
Un système financier qui fonctionne bien et qui a toute la confiance des consommateurs et des autres intervenants (du Canada et de l’étranger) qui traitent avec les institutions financières contribue nettement à la performance de l’économie canadienne. La réalisation des objectifs stratégiques du BSIF, que partagent d’autres institutions partenaires au sein du gouvernement et du secteur privé, fournit une assise essentielle pour une économie productive et concurrentielle.
Le BSIF est le principal organisme de réglementation et de surveillance de toutes les institutions financières fédérales, au nombre d’environ 450. Les activités et les programmes du BSIF conçus pour renforcer la sûreté et la solidité des institutions financières jouent un rôle clé dans le cadre de réglementation qui sous-tend le système financier, élément essentiel au maintien de la compétitivité au sein de l’économie mondiale.
La sécurité du revenu pour les Canadiens
Le BSIF surveille quelque 1 300 régimes de retraite privés fédéraux au Canada. Les mesures et les décisions que nous prenons se répercutent sur les participants, les répondants et les administrateurs de ces régimes. Nous cherchons à promouvoir une gouvernance responsable des régimes de retraite et de saines pratiques actuarielles.
Le Canada a mis en place un régime de pension public qui devrait demeurer viable et abordable à long terme, malgré les changements démographiques. L'examen permanent du système, dans lequel s'inscrivent les études actuarielles effectuées par le Bureau de l’actuaire en chef à l'égard des divers régimes de retraite de l’État, contribue à faire en sorte qu'il continue d'en être ainsi. Le BAC vérifie les coûts futurs des divers régimes de retraite et des programmes sociaux dont il a la charge.
Un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale
Le BSIF appuie la priorité du gouvernement en vue de bâtir un monde sécuritaire et sécurisé en participant à la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. À cette fin, les efforts du BSIF en ce sens consiste surtout à fournir des consignes et à procéder à des examens de surveillance visant les programmes adoptés par les institutions financières pour se conformer aux exigences de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
Les institutions financières évoluent dans un contexte international de plus en plus complexe. La coopération internationale suscite un intérêt plus marqué, et le BSIF continuera à nouer des relations avec les organismes de réglementation étrangers afin de promouvoir la cohérence et de faciliter le recours mutuel.
Objectifs stratégiques du BSIF |
BSIF |
Objectifs du gouvernement du Canada |
Confiance du public dans le système financier canadien et protection contre les pertes indues |
Responsabilité permanente – Évaluation des risques et intervention Priorité A – Préparation d’un plan d’intervention immédiate Priorité B – Bâle II Priorité C –Programme d’évaluation du secteur financier (PESF) Mise à jour / Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) |
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Responsabilité permanente – Établissement de règles Priorité D – Normes comptables Priorité E – Montant minimal permanent requis pour le capital et l’excédent (MMPRCE) |
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Responsabilité permanente – Agréments |
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Responsabilité permanente – Régimes de retraite Priorité F – Systèmes et processus visant les régimes de retraite |
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Responsabilité permanente – Aide internationale |
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Confiance du public dans le système canadien de revenu de retraite |
Responsabilité permanente – Bureau de l’actuaire en chef |
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