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L'honorable Peter Gordon MacKay, député
Ministre de la Défense nationale
SECTION I – APERÇU MINISTÉRIEL
SECTION II – ANALYSE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE
SECTION III – RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
Je suis heureux de pr�senter le Rapport de rendement minist�riel 2006-2007 de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire (la Commission).
La Commission a �t� cr��e en d�cembre 1999 pour assurer une supervision civile ind�pendante des services de police militaire du Canada. Elle supervise le processus de plaintes concernant la police militaire ou, plus pr�cis�ment, leur examen et leur traitement par le grand pr�v�t des Forces canadiennes. Elle le fait � la demande du plaignant et m�ne une enqu�te ind�pendante si elle est dans l'int�r�t du public, y compris par convocation d'enqu�tes publiques, et examine les plaintes d'ing�rence dans les enqu�tes de la police militaire. Ind�pendante des Forces canadiennes et du minist�re de la D�fense nationale, la Commission veille � ce que le processus de plaintes soit accessible, juste et transparent pour toutes les personnes concern�es.
L'ann�e derni�re a �t� � la fois int�ressante et riche en rebondissements non seulement pour la Commission, mais �galement pour tous les organismes de surveillance des services de police et de s�curit� du Canada. La " Commission Arar ", Commission d'enqu�te sur les actions des responsables canadiens relativement � Maher Arar, a jet� l'�clairage sur l'examen civil de la police, non seulement au Canada, mais � l'�chelle internationale. Jamais il n'a �t� plus important que nous honorions brillamment notre mandat.
La derni�re ann�e a pr�sent� de nombreux d�fis que la Commission a relev�s avec brio et positivisme. En effet, la tenue de nombre d'enqu�tes a donn� lieu � des recommandations et � des changements qui auront une incidence � long terme consid�rable sur les pratiques de la police militaire. L'enqu�te sur des plaintes d'ing�rence a donn� lieu � la r�vision, par le grand pr�v�t des Forces canadiennes, du document intitul� Les Politiques et les directives techniques de la Police militaire, qui a clarifi� le r�le et les responsabilit�s des superviseurs de la police militaire au chapitre de l'intervention des autorit�s de surveillance et a d�fini plus pr�cis�ment les relations ad�quates entre la police militaire et la cha�ne de commandement. Ces mesures devraient contribuer � am�liorer leurs relations et l'ex�cution de leurs t�ches respectives.
L'ann�e a �t� charg�e. Le nombre d'enqu�tes men�es par la Commission a doubl� depuis l'ann�e pr�c�dente. Par ailleurs, la Commission a tenu sa premi�re audience publique en sept ans d'existence et a lanc� trois nouvelles enqu�tes d'int�r�t public pour donner suite � des plaintes particuli�rement graves ou fortement m�diatis�es concernent la conduite de la police militaire. Une fois de plus, la Commission a r�pondu de fa�on efficace et positive � l'augmentation du nombre et de la complexit� des plaintes re�ues et examin�es. L'introduction d'une nouvelle norme de service et d'un nouveau m�canisme de conformit� fera en sorte que les plaintes soient r�gl�es plus rapidement. La mise en place de nouvelles proc�dures a rehauss� la qualit� des enqu�tes. On s'est �galement pench� sur la r�daction de rapports. On a �limin� des �tapes inutiles du processus de pr�sentation de rapports lorsque les r�sultats d'une enqu�te ne requi�rent pas de suivi de la part des responsables des Forces canadiennes. Par ailleurs, les rapports qui requi�rent un suivi d'observations ou de recommandations importantes ont �t� simplifi�s, et on a d�ploy� des efforts afin de mieux souligner les principaux sujets � traiter.
La Commission est toujours r�solue � atteindre l'objectif du programme d'accro�tre, au sein de la police militaire en constante �volution, la sensibilisation � la Commission, au processus de plaintes et au r�le de la Commission pour garantir le respect des droits de la police militaire au cours du processus. La charge de travail accrue du volet enqu�te a toutefois eu pr�s�ance, et le programme de sensibilisation a �t� moins actif cette ann�e que la pr�c�dente. Selon la charge de travail, le programme de rayonnement sera r�tabli � son niveau pr�c�dent (de 5 � 7 visites annuelles des bases militaires) en 2007-2008.
� l'instar de la plupart des petites organisations, la Commission doit faire face au d�fi constant du roulement du personnel. � la fin de 2006-2007, la Commission prenait des mesures de dotation qui influaient sur pr�s du tiers de ses �TP. Dans un micro-organisme de moins de 20 �TP, la structure organisationnelle est, � toutes fins pratiques, horizontale. Par cons�quent, la plupart des promotions font en sorte qu'au lieu de monter au sein de la Commission, les employ�s doivent la quitter. Pour lutter contre cette situation, on r��value avec soin les descriptions de t�ches actuelles pour voir quelles sont les responsabilit�s pr�cises qui sont n�cessaires, celles qui peuvent �tre r�align�es ou celles qui peuvent �tre consolid�es. En cr�ant un milieu de travail plus stimulant et plus riche en d�fis, la Commission sera en mesure de maintenir ses employ�s en poste plus longtemps, de stabiliser le milieu de travail et d'am�liorer les services de qualit� �lev�e d�j� offerts.
En terminant, j'aimerais ajouter que la Commission s'engage � prot�ger et � am�liorer le processus de traitement des plaintes et, ce faisant, � garantir aux membres des Forces canadiennes et � l'ensemble de la population canadienne qu'ils b�n�ficient des services d'une police militaire de tr�s haute gamme.
Peter A. Tinsley
Pr�sident
Voici, pour pr�sentation au Parlement, le Rapport de rendement minist�riel (RRM) 2006-2007 de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire.
Ce document a �t� pr�par� conform�ment aux principes �nonc�s dans le Guide pour la pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses de 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement.
Peter A. Tinsley
Pr�sident
Afin d'accro�tre l'efficacit� de notre pr�sentation de rapports destin�s au public, nous fournissons des tableaux de concordance afin de mieux expliquer l'architecture des activit�s de programme.
2005-2006 | 2006-2007 | |
---|---|---|
Op�rations | 2,4 | S/O |
Services juridiques | 1,7 | S/O |
R�glement des plaintes | S/O | 3,4 |
La Commission a restructur� ses activit�s de programme, avec l'approbation du Conseil du Tr�sor, � compter de l'exercice 2006-2007. Elle a, notamment, fusionn� ses deux activit�s de programme op�rationnelles, Op�rations et Services juridiques, pour former une seule activit� de programme, en l'occurrence R�glement des plaintes, qui refl�te plus exactement le mandat op�rationnel de la Commission – r�gler les plaintes concernant la police militaire ainsi que les plaintes d'ing�rence dans les enqu�tes de cette derni�re.
La Commission a �t� cr��e le 1er d�cembre 1999 pour assurer une supervision civile ind�pendante de la police militaire des Forces canadiennes et en vue d'�tre un organisme public ind�pendant devant rendre des comptes au Parlement par l'interm�diaire du ministre de la D�fense nationale.
La Commission a pour r�le d'enqu�ter sur les plaintes de fa�on ind�pendante et impartiale, et de formuler des observations et des recommandations objectives en fonction des renseignements fournis par les plaignants, les personnes faisant l'objet de plaintes, les t�moins et toute autre personne pouvant clarifier le d�roulement des �v�nements sous examen. La Commission doit rester impartiale au cours du processus de pr�sentation de plaintes.
La Commission formule des recommandations en fonction des observations d�coulant de ses enqu�tes et de ses examens ind�pendants et impartiaux. M�me si les recommandations fournies ne sont pas contraignantes, l'autorit� responsable qui omettra d'y donner suite devra toutefois justifier sa d�cision aupr�s du pr�sident et du ministre de la D�fense nationale. Bien que les recommandations du pr�sident puissent entra�ner des sanctions pour la personne faisant l'objet d'une plainte, elles visent d'abord et avant tout � rectifier tout probl�me syst�mique susceptible d'avoir occasionn� la situation qui a donn� lieu, au d�part, � une plainte.
La Commission supervise le processus d'examen des plaintes concernant la conduite des policiers militaires dans l'exercice de leurs fonctions et traite les plaintes d'ing�rence d�pos�es par des membres de la police militaire qui croient qu'un autre membre des Forces canadiennes ou un haut fonctionnaire du minist�re de la D�fense nationale s'est ing�r�, ou a tent� d'influencer, une enqu�te polici�re.
La Commission est un organisme qui fait preuve d'�quit� et d'impartialit� dans ses enqu�tes et ses examens, qui contribuent � un climat de confiance au sein de la police militaire et dont les r�sultats des d�cisions inspirent confiance.
La Commission vise un r�sultat strat�gique : promouvoir et assurer les normes de conduite les plus �lev�es au sein de la police militaire dans l'ex�cution de leurs fonctions polici�res et dissuader l'ing�rence dans toute enqu�te de la police militaire.
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 416 | 3 539 | 2 837 |
Pr�vues | Reelles | Diff�rence |
---|---|---|
16 | 16 | - |
Name | Type |
---|---|
1. �valuation d�taill�e du processus de traitement des plaintes | En cours |
2. Mise en place d'une initiative de r�glement informelle et adoption de pratiques exemplaires � cet �gard | Nouvelle |
3. Mise en place d'un cadre exhaustif de mesure du rendement | Engagement ant�rieur |
4. Tenue de r�unions et de s�ances de travail avec les principaux intervenants des Forces canadiennes | En cours |
5. Maintien de l'initiative de sensibilisation et pr�sentations � l'intention de divers intervenants | En cours |
6. Publication d'articles dans des revues, des journaux et des magazines | En cours |
7. Accent sur le perfectionnement professionnel des employ�s | En cours |
8. Am�lioration des communications internes | En cours |
9. Rectification des lacunes cern�es dans le Sondage aupr�s des employ�s de la fonction publique de 2005 | Nouvelle |
10. Formation du personnel sur le respect des exigences de conformit� des organismes centraux | Nouvelle |
11. Mise en place du plan de v�rification interne en proc�dant � des v�rifications ax�es sur le risque | En cours |
�tat du rendement 2006-2007 | ||||
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R�sultat strat�gique : promouvoir et assurer les normes de conduite les plus �lev�es des policiers militaires dans l'exercice de leurs fonctions et dissuader l'ing�rence dans toute enqu�te de la police militaire |
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R�sultats parall�les du gouvernement du Canada : S�ret� et s�curit� des collectivit�s |
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Priorit� | Activit� de programme et r�sultats pr�vus | �tat du rendement | D�penses pr�vues | D�penses r�elles |
1. �valuation d�taill�e du processus de traitement des plaintes | R�glement des plaintes Traitement acc�l�r� des dossiers pertinents | R�sultat obtenu | 75 | Financ�e � l'interne |
2. Mise en place d'une initiative de r�glement informelle et adoption de pratiques exemplaires � cet �gard | R�glement des plaintes Traitement acc�l�r� des cas pertinents | R�sultat non obtenu | 100 | - |
3. Mise en place d'un cadre exhaustif de mesure du rendement | R�glement des plaintes Cibles et mesures clairement d�gag�es et efficaces | R�sultat partiellement obtenu | 75 | Financ�e � l'interne |
4. Tenue de r�unions et de s�ances de travail avec les principaux intervenants des Forces canadiennes | R�glement des plaintes Meilleure relation de travail Rapidit� et efficacit� accrues du R�glement des plaintes |
R�sultat obtenu | 75 | 1 |
5. Publication d'articles dans des revues, des journaux et des magazines | R�glement des plaintes Sensibilisation accrue au r�le et au mandat | Report�e - couverture m�diatique suffisante | 15 | |
6. Accent sur le perfectionnement professionnel | R�glement des plaintes Main-d'œuvre bien form�e, motiv�e et engag�e, les efforts positifs sont reconnus comme il se doit | R�sultat partiellement obtenu | 75 | 24 |
7. Collaboration avec les employ�s et leurs repr�sentants � am�liorer les communications internes | R�glement des plaintes Main-d'œuvre mieux inform�e qui comprend mieux les exigences mises sur la Commission et ce qu'elle doit faire pour bien fonctionner et favoriser un meilleur rendement | R�sultat obtenu | 10 | Financ�e � l'interne |
8. �valuation des conclusions du Sondage aupr�s des employ�s de la fonction publique de 2005 et rectification des lacunes cern�es | R�glement des plaintes Traitement et r�glement rapide des points qui pr�occupent les employ�s | R�sultat obtenu | 20 | Financ�e � l'interne |
9. Formation du personnel sur le respect des exigences de conformit� des organismes centraux et de la Commission | R�glement des plaintes Conformit� accrue | R�sultat obtenu | 20 | Financ�e � l'interne |
10. Mise en place d'un plan de v�rification interne et conduite de v�rifications ax�es sur le risque | R�glement des plaintes Am�lioration de la gestion des ressources | Report�e – v�rification externe effectu�e | 30 |
La Commission a �t� cr��e en d�cembre 1999 pour assurer une supervision civile ind�pendante des services de police militaire des Forces canadiennes. Elle rend ses comptes au Parlement par l'interm�diaire du ministre de la D�fense nationale. Gr�ce � ses efforts, la Commision contribue au professionnalisme de la police militaire et fait en sorte que cette derni�re continue d'inspirer confiance aux Forces canadiennes ainsi qu'au minist�re de la D�fense nationale et � l'ensemble de la population canadienne.
Afin de bien comprendre le rendement, il est n�cessaire de bien comprendre le processus. La Commission a pour mandat de superviser le processus de plaintes concernant la police militaire ou, plus pr�cis�ment, leur examen et leur traitement par le grand pr�v�t des Forces canadiennes. Elle est aussi charg�e de faire l'examen ind�pendant de pareilles plaintes, au besoin, et de faire enqu�te sur les suppos�s cas d'ing�rence dans les enqu�tes de la police militaire. Vous trouverez plus bas un aper�u de chaque processus d'examen des plaintes.
Le grand pr�v�t des Forces canadiennes, chef de la police militaire, est le principal responsable de l'examen des plaintes concernant la police militaire. La Commission est autoris�e � superviser l'examen et le traitement des plaintes par le grand pr�v�t et de mener des enqu�tes ind�pendantes, au besoin, par exemple � la demande d'un plaignant.
L'examen des plaintes d'ing�rence dans une enqu�te de la police militaire rel�ve exclusivement de la Commission.
La Commission a le pouvoir d'assumer imm�diatement la responsabilit� de l'examen concernant la conduite d'un policier militaire et, le cas �ch�ant, de tenir une audience publique lorsque le pr�sident d�termine que pareille mesure est dans l'int�r�t de la population.
La participation de la Commission � l'examen des plaintes concernant la police militaire ou les plaintes d'ing�rence donne lieu � l'�laboration, par le pr�sident, de rapports (int�rimaire et final) contenant des observations et des recommandations. Le rapport int�rimaire requiert une r�ponse d'un membre d�sign� du personnel sup�rieur de la D�fense nationale ou des Forces canadiennes au sujet de la mesure prise ou pr�vue pour chacune des recommandations. Pareilles recommandations et leurs r�ponses renforcent le professionnalisme de la police militaire du Canada et contribuent � garantir l'int�grit� et l'ind�pendance de cette police.
Un des d�fis auxquels est confront�e la Commission au jour le jour et une particularit� de son contexte op�rationnel est le fait qu'elle ne puisse pas pr�voir le volume et la complexit� des demandes qu'elle recevra. Il lui est �galement impossible de pr�dire avec exactitude le nombre de plaintes qu'elle jugera �tre d'int�r�t public — plaintes qui pourraient donner lieu � des enqu�tes ou � des audiences publics qui sont plus co�teuses pour la Commission. Certaines plaintes sont directes et comportent des entrevues avec deux ou trois personnes, souvent au m�me endroit, et peuvent �tre conclues en quelques semaines. D'autres plaintes n�cessiter des entrevues avec plus d'une douzaine de personnes � la grandeur du pays, exiger des milliers et des milliers de pages de preuves document�es et, par cons�quent, durer plusieurs mois. Ainsi, la Commission doit g�rer ses activit�s et affecter ses ressources afin de traiter le flux et le reflux de plaintes avec efficience.
Un des d�fis constant auxquels doit faire face la Commission est celui de maintenir sa capacit� de fonctionnement. Il s'agit d'un probl�me complexe. Le maintien en poste pose probl�me. Dans un " micro-organisme " de 16 personnes, o� la plupart des employ�s ont des responsabilit�s et des comp�tences distinctes, le roulement du personnel pose un probl�me de taille au plan de la prestation de services. Par ailleurs, l'organisme est relativement horizontal. Il n'offre donc pas de possibilit�s d'avancement � la plupart des employ�s. Pour avancer, la plupart d'entre eux doivent quitter l'organisme. On se pr�occupe aussi de maintenir le niveau d'expertise au sein de l'organisme. Les employ�s ont besoin de formation et de perfectionnement, mais le roulement et les exigences op�rationnelles emp�chent souvent la r�alisation des plans de formation.
La Commission est en voie de mettre en œuvre, en cinq volets, la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des r�sultats (PSGRR). Au premier volet, le Conseil du Tr�sor a approuv� les r�sultats strat�giques modifi�s de la Commission ainsi que sa nouvelle architecture d'activit�s de programme. La Commission �labore et documente actuellement un cadre de mesure du rendement plus rigoureux et qui d�crit avec plus de d�tails la structure de gouvernance (deuxi�me volet de la mise en œuvre de la PSGRR).
La Commission mesure son rendement en fonction de l'atteinte de son r�sultat strat�gique dans deux secteurs tr�s critiques, � savoir si les plaintes sont r�gl�es rapidement et �quitablement, et si la D�fense nationale ou les Forces canadiennes donnent suite aux recommandations d�coulant des enqu�tes. Dans les deux secteurs, la Commission a un bon rendement. Pour ce qui est de l'�quit�, � ce jour, il n'y a eu aucune demande d'examen judiciaire des d�cisions de la Commission. Comme il en est question plus bas, les recommandations de la Commission sont en voie de mise en œuvre. Pour ce qui est de la rapidit�, les plaintes sont r�gl�es de plus en plus rapidement. Quant � l'acceptation et � la mise en œuvre de recommandations, il y a lieu de noter que l'avis de mesure corrective, r�ponse officielle au rapport provisoire, d�crit les mesures, le cas �ch�ant, qui ont �t� prises ou qui le seront pour donner suite aux recommandations de la Commission. En g�n�ral, avant la publication du rapport final, la Commission, dans les limites qui lui sont impos�es par la Loi sur la protection des renseignements personnels, s'assure que ses recommandations ont �t� mises en œuvre. Pour l'exercice 2007, la totalit� des recommandations de la Commission ont �t� accept�es et mises en place.
Le gouvernement est en voie de mettre en œuvre un certain nombre d'initiatives pangouvernementales qui ont eu et qui continueront d'avoir une incidence marqu�e sur la charge de travail. La divulgation proactive, les initiatives relatives � la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des r�sultats, les initiatives relatives au Cadre de responsabilisation de gestion et la mise en œuvre de mesures de modernisation des ressources humaines sont autant d'�l�ments qui engendrent de nouvelles charges de travail appr�ciables sans augmentation des ressources pour les assumer. Il est de plus en plus difficile de concentrer des ressources d�j� lacunaires � la r�alisation du mandat lorsqu'elles servent de plus en plus � r�pondre � d'autres exigences.
En plus de son mandat principal, la Commission a tenu � se pencher sur les points qui suivent au cours de l'exercice :
En somme, la Commission a atteint la majorit� des objectifs qu'elle s'�tait fix�s. Un bref r�sum� de certaines de ses principales r�alisations illustrera ce rendement positif.
Pour tout compl�ment d'information au sujet des activit�s de la Commission, consultez son site Web � l'adresse : www.mpcc-cppm.gc.ca
La Commission a appris qu'elle doit mieux pr�voir sa charge de travail et les ressources dont elle a besoin. Les enqu�tes ne sont pas men�es de fa�on constante; elles sont souvent interrompues. Il faudra donc mieux tenir compte des co�ts d'enqu�te et des �ch�anciers, surtout puisque l'ann�e tire � sa fin.
Le roulement du personnel pose probl�me. Malgr� une meilleure planification des ressources humaines, il n'en demeure pas moins que la Commission est un petit organisme. Si l'on en juge par l'organigramme de la section III, il est �vident que seuls quelques postes offrent des possibilit�s d'avancement, tandis que les autres sont, pour leur part, autonomes. La Commission doit composer avec le fait que ces employ�s quitteront la Commission lorsqu'ils pourront avoir une promotion ailleurs. Elle s'efforce de cr�er un milieu de travail � la fois stimulant et gratifiant, mais sans pouvoir garantir qu'elle sera en mesure de garder ses employ�s au moins deux ans. Lorsqu'il aura la chance d'�tre promu, l'employ� partira. � la fin de mars 2007, on cherchait � doter 39 % des postes de la Commission.
R�sultat strat�gique escompt� : promouvoir et assurer les normes de conduite les plus �lev�es des policiers militaires dans l'ex�cution de leurs fonctions et dissuader l'ing�rence dans toute enqu�te de la police militaire.
Activit� de programme: r�glement des plaintes - r�gler les plaintes concernant les membres de la police militaire ainsi que celles qui r�sultent d'ing�rence dans les enqu�tes de ces derniers.
D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 416 | 3 539 | 2 837 |
Pr�vues | Reelles |
---|---|
16 | 16 |
La Commission tire son autorit� de la partie IV de la Loi sur la d�fense nationale, qui d�crit la fa�on dont les plaintes concernant la conduite des policiers militaires et les plaintes d'ing�rence dans les enqu�tes de ces derniers doivent �tre trait�es. La section pr�c�dente d�crivait en d�tails les diff�rents m�canismes de traitement des plaintes d'inconduite et d'ing�rence. Par pouvoir discr�tionnaire conf�r� par la loi, la Commission doit r�gler les questions qui lui sont soumises aussi informellement et rapidement que les circonstances et les consid�rations d'�quit� le permettent.
En 2006-2007, la Commission a surveill� le traitement de 36 cas de plaintes concernant la police militaire soumises � l'examen du grand pr�v�t des Forces canadiennes. Par ailleurs, le nombre d'enqu�tes men�es par la commission a doubl� au cours de la derni�re ann�e. La Commission a, en outre, tenu la premi�re audience publique de sa courte histoire. On a ouvert des enqu�tes dans 11 demandes d'examen sur le traitement, par le grand pr�v�t, des plaintes d'inconduite. Trois enqu�tes d'int�r�t public ont �t� entam�es au cours de l'exercice, tandis que la Commission a trait� trois plaintes d'ing�rence. L'ensemble des recommandations de la Commission contenues dans les 11 rapports pr�sent�s au cours de l'ann�e ont �t� adopt�s par le grand pr�v�t des Forces canadiennes ou le chef d'�tat-major de la D�fense.
Une des priorit�s de la Commission a �t� de faire l'examen du processus de traitement des plaintes afin d'en am�liorer l'efficacit�. L'examen a �t� effectu�, les processus ont �t� chang�s et une nouvelle norme de service pour les examens et les enqu�tes a �t� �tablie, r�duisant ainsi le temps pr�vu d'ex�cution de huit � cinq mois et demi. Par ailleurs, on a instaur� une approche par �quipe pour proc�der aux enqu�tes. Pareille approche est reconnue comme pratique exemplaire pour ce qui est d'obtenir des r�sultats de qualit� et de mener � bien des enqu�tes � plus courte �ch�ance.
Une autre priorit� a �t� d'�tablir un cadre de r�glement informel fond� sur les pratiques exemplaires cern�es d'autres tribunaux quasi judiciaires. Cette priorit� a �t� report�e en raison de la charge de travail pressante tout au long de l'ann�e.
On travaille toujours � la cr�ation et � la mise en œuvre d'un cadre officiel de mesure du rendement. On mesure d�j� le rendement � l'interne, et on a officiellement fix� les �ch�ances pour effectuer les principales op�rations du processus de r�glement des plaintes et pr�sent� un rapport � cet effet. Toutefois, la Commission s'affaire toujours � d�gager des fa�ons de mesurer les r�sultats de son activit� de r�glement des plaintes plut�t que son d�bit. On se pr�occupe de la question de l'attribution puisque, m�me si la Commission joue un r�le cl� pour assurer le professionnalisme et les normes �lev�es de bonne conduite des policiers militaires dans l'exercice de leurs fonctions, elle n'est pas la seule responsable des r�sultats. Le plus difficile est de tenter de cerner, dans la mesure du possible, les r�sultats exclusivement attribuables aux efforts de la Commission.
Le pr�sident ne peut pr�senter de rapport final dans un dossier donn� avant que les autorit�s militaires ou minist�rielles comp�tentes n'aient donn� suite au rapport provisoire. La Commission doit compter sur la coop�ration des autres pour veiller � ce que les dossiers soient r�gl�s rapidement. Voil� pourquoi la Commission a tenue plusieurs r�unions et s�ances de travail avec les principaux intervenants des Forces canadiennes une priorit� - a concr�tis� ces relations en augmentant le nombre de r�unions au cours de l'ann�e. � l'automne, on a tenu une s�ance pour faire le suivi d'une r�union qui a eu lieu en f�vrier afin de discuter de questions d'int�r�t commun. Le dialogue continu avec les cadres sup�rieur du minist�re de la D�fense nationale et des Forces canadiennes, essential � la r�ussite globale des activit�s de la Commission, semble porter fruit puisque la totalit� des recommandations de la Commission ont �t� accept�es au cours de la derni�re ann�e.
La Commission a poursuivi son programme de rayonnement pour 2006-2007, mais elle l'a r�duit de fa�on importante (� deux visites sur les bases) en raison de l'augmentation du nombre de dossiers � traiter. Par ailleurs, la Commission ne comptait qu'un seul membre titulaire, le pr�sident. On n'a nomm� aucun membre � temps partiel qui aurait pu contribuer au programme de rayonnement. Toutefois, il est possible que les efforts de sensibilisation cumulatifs des deux derni�res ann�es (2005-2006 et 2006-2007) aient contribu� � l'augmentation de la charge de travail cette ann�e. Ces efforts seront renouvel�s dans l'ann�e qui vient, car il est primordial que la police militaire et d'autres communaut�s connaissent le mandat de la Commission, le processus d'examen des plaintes et le r�le que joue la Commission pour assurer le respect de leurs droits au cours du processus.
La Commission avait �galement l'intention de mieux faire conna�tre le mandat et le r�le de la Commission en publiant des articles dans les revues, les journaux et les magazines, mais avec la publicit� g�n�r�e par la situation en Afghanistan, cette priorit� a �t� jug�e moins importante et report�e � l'an prochain.
La Commission a mis en œuvre sa politique d'apprentissage au d�but de 2005 en vue d'aider les employ�s � atteindre leurs objectifs professionnels. Cette politique veille aussi � ce que la Commission dispose d'une main-d'œuvre bien form�e pour offrir son programme. Au cours de la derni�re ann�e, tous les employ�s ont pr�par� un plan de formation, approuv� par la direction, qui insistait sur les comp�tences essentielles, l'am�lioration des comp�tences et le perfectionnement professionnel. On a dispos� de financement ad�quat pour offrir toutes les formations connexes, alors tous les plans de formation ont �t� achev�s. Cependant, un roulement du personnel plus important que pr�vu a n�cessit� une augmentation appr�ciable des ressources affect�es au recrutement, � la dotation et � l'orientation.
La Commission continue de travailler avec les employ�s et leurs repr�sentants � am�liorer les communications internes. On tient des r�unions mensuelles du personnel pour discuter de questions d'int�r�t pour le milieu de travail. Ces r�unions contribuent non seulement � bien informer les membres du personnel au sujet des affaires courantes, mais elles permettent �galement souvent de traiter et d'apaiser les pr�occupations de ces derniers. En outre, ces r�unions comportent r�guli�rement un volet discussion sur les situations o� des questions d'�thique sont soulev�es et les mesures correctives ad�quates � privil�gier dans ces cas-l�. Ces discussions servent � informer le personnel sur ce qui constitue un comportement �thique, � �changer des id�es et � cr�er de bons rapports entre coll�gues. Le Comit� consultatif patronal-syndical se r�unit deux fois par ann�e. Si les r�unions ne sont pas plus fr�quentes, c'est qu'il est difficile pour les d�l�gu�s syndicaux de trouver du temps pour pareilles rencontres dans un organisme aussi petit o� ils peuvent ne repr�senter qu'un seul employ�. N�anmoins, la direction et les d�l�gu�s syndicaux entretiennent une bonne relation de travail, ce qui a contribu� � r�gler de fa�on rapide et satisfaisante nombre de questions au cours de l'ann�e.
Le Sondage aupr�s des employ�s de la fonction publique de 2005 a donn� une perspective des employ�s beaucoup plus positive que celui de 2004. L'�quipe de gestion de la Commission a analys� les r�sultats du sondage de 2005, en a discut� avec employ�s et les a pr�sent�s pour discussion � une r�union du Comit� consultatif patronal-syndical. Un plan d'action a �t� cr�� et mis en place pour traiter des secteurs n�cessitant de plus amples am�liorations.
La Commission vise � mieux se conformer aux exigences des organismes centraux. Par cons�quent, au cours de la derni�re ann�e, dans le cadre du processus continu d'achat de biens et de services, on a offert, de fa�on informelle, aux gestionnaires et au personnel des renseignements et des conseils au sujet de la conformit� dans les domaines des achats et des march�s. Il reste du travail � faire, mais on a quand m�me r�alis� des progr�s. Par ailleurs, s'ils montrent qu'il y a toujours place � l'am�lioration, les r�sultats du Rapport minist�riel sur l'obligation de rendre compte en dotation indiquent qu'on a satisfait � diverses exigences en mati�re de RH. En octobre 2006, la Commission de la fonction publique a d�pos� une v�rification de suivi des mesures de dotation de la Commission. Elle a constat� qu'il y avait eu des am�liorations au plan des dossiers et des mesures de dotation de la Commission, ainsi qu'au plan des services de RH offert par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Par cons�quent, les conditions impos�es par le pass� au service de dotation de la Commission ont �t� lev�es.
Le plan d'�valuation du risque de la Commission a �t� mis � jour au cours du dernier exercice pour faire en sorte que les secteurs � haut risque soient cern�s comme il se doit et qu'une v�rification interne soit planifi�e. La Commission a particip� � l'enqu�te initiale du contr�leur g�n�ral � propos de la v�rification interne des voyages et de l'h�bergement, mais elle n'a pas �t� choisie pour une v�rification d�taill�e. La Commission a demand� l'avis du contr�leur g�n�ral au sujet de son plan de v�rification interne � elle.
L'organigramme que voici montre la Commission en fonction de la restructuration de ses activit�s de programme.
* La Commission compte sur un bassin d'enqu�teurs contractuels qualifi�s
Pour communiquer avec la Commission
2004-05 | 2005-06 | 2006-2007 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
(en milliers) | Reelles | Reelles | Budget principal |
D�penses pr�vues |
Autorisations totales |
R�elles |
R�glements des plaintes | 2 985 | 2 703 | 3 416 | 3 416 | 3 539 | 2 837 |
Total | 2 985 | 2 703 | 3 416 | 3 416 | 3 539 | 2 837 |
Moins : revenus non disponibles Plus : co�t des services re�us gratuitement * |
109 | 154 | 154 | 127 | ||
Co�t net pour le minist�re | 3 094 | 2 857 | 3 539 | 3 539 | 2 964 | |
�quivalents temps plein | 16 | 15 | 16 | 16 | 16 |
2006-2007 Budg�taire (000 $) |
|||
---|---|---|---|
Activit� de programme | Fonctionnement | Total : d�penses budg�taires nettes |
Total |
R�glement des plaintes | |||
Budget principal | 3 416 | 3 416 | 3 416 |
D�penses pr�vues | 3 416 | 3 416 | 3 416 |
Autorisations totales | 3 539 | 3 539 | 3 539 |
D�penses r�elles | 2 837 | 2 837 | 2 837 |
Cr�dit vot� ou poste l�gislatif | 2006-2007 (en milliers) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Libell� tronqu� pour le cr�dit vot� ou le poste l�gislatif | Budget principal |
D�penses pr�vues |
Autorisations totales |
Reelles | |
20 | D�penses de programme | 3 119 | 3 119 | 3 331 | 2 629 |
(S) | Contributions aux r�gimes des employ�s | 297 | 297 | 208 | 208 |
Total | 3 416 | 3 416 | 3 539 | 2 837 |
(en milliers) | 2006-2007 |
---|---|
Contributions couvrant la partie des primes d'assurance et des d�penses couvertes par le SCT (exception faite des fonds renouvelables) dont les employeurs sont responsables. | 154 |
Total des services re�us gratuitement en 2006-2007 | 154 |
V�rification de suivi aupr�s de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire par la Commission de la fonction publique du Canada – rapport pr�sent� en octobre 2006
http://www.psc-cfp.gc.ca/audit-verif/reports/2006/mpcc-followup/index_f.htm
R�ponse g�n�rale de la Commision d'examen des plaintes concernant la police militaire : la v�rification de suivi fait nombre d'observations et de suggestions valables, dont celles qui se rapportent � la Politique en mati�re de zone de s�lection, la documentation au dossier et le syst�me de surveillance exhaustif. La Commission mettra en œuvre ces suggestions et elle continuera de privil�gier son approche des communications qui s'est r�v�l�e �tre rapide et efficace. Par ailleurs, les plans annuels comme les plans de formation et le plan int�gr� des activit�s et des ressources humaines seront mis � jour r�guli�rement. La Commission maintient son engagement � l'�gard de son programme d'apprentissage continu pour la dotation et les autres activit�s li�es aux ressources humaines. Toutes ces activit�s seront ex�cut�es en vue d'am�liorer constamment le rendement dans ces domaines.
La responsabilit� de l'int�grit� et de l'objectivit� des �tats financiers ci-joints pour l'exercice termin� le 31 mars 2007 et toute l'information figurant dans ces �tats incombe � la direction de la Commission. Ces �tats financiers ont �t� pr�par�s par la direction conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l'int�grit� et de l'objectivit� de l'information pr�sent�e dans les �tats financiers. Certaines informations pr�sent�es dans les �tats financiers sont fond�es sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilit� et de la pr�sentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralis� des op�rations financi�res de la Commission. L'information financi�re soumise pour la pr�paration des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport minist�riel sur le rendement de la Commission concorde avec les �tats financiers ci-joints.
La direction poss�de un syst�me de gestion financi�re et de contr�le interne con�u pour fournir une assurance raisonnable que l'information financi�re est fiable, que les actifs sont prot�g�s et que les op�rations sont conformes � la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont ex�cut�es en conformit� avec les r�glements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilis�es de mani�re � rendre compte de l'utilisation des fonds publics. La direction veille �galement � l'objectivit� et � l'int�grit� des donn�es de ses �tats financiers par la s�lection, la formation et le perfectionnement d'employ�s qualifi�s, par une organisation assurant une s�paration appropri�e des responsabilit�s et par des programmes de communication visant � assurer la compr�hension des r�glements, des politiques, des normes et des responsabilit�s de gestion dans toute la Commission.
Les �tats financiers de la Commission n'ont pas �t� v�rifi�s.
Peter A. Tinsley
Pr�sident
Stanley Blythe
Agent financier principal
Ottawa, Canada
Date : 16 ao�t 2007
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Charges de fonctionnement R�glement des plaints |
||
Salaires et avantages sociaux | 1 475 597 | 1 662 949 |
Services professionnels et sp�ciaux | 997 668 | 625 652 |
Installations | 148 813 | 154 097 |
Transports et t�l�communications | 94 734 | 114 539 |
Services publics, fournitures et approvisionnements | 66 035 | 138 801 |
Amortissement des installations corporelles | 41 173 | 36 582 |
Information | 32 929 | 76 401 |
Locations | 10 086 | 16 780 |
Autres | 6 212 | 1 779 |
Co�t de fonctionnement net | 2 873 247 | 2 827 580 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers. |
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Actifs | ||
Actifs financiers | ||
D�biteurs et avances (note 4) | 107 154 | 169 405 |
Actifs non financiers | ||
Charges pay�es d'avance | - | 2 889 |
Immobilisations corporelles (note 5) | 162 770 | 115 137 |
Total des actifs non financiers | 162 770 | 118 026 |
TOTAL | 269 924 | 287 431 |
Passifs | ||
Cr�diteurs et charges � payer | 205 520 | 403 156 |
Indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires | 78 107 | 65 951 |
Indemnit�s de d�part (note 6) | 214 637 | 272 827 |
Total des passifs | 498 264 | 741 934 |
Avoir du Canada | (228 340) | (454 503) |
TOTAL | 269 924 | 287 431 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers. |
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Avoir du Canada, d�but de l'exercice | (454 503) | (319 246) |
Co�t de fonctionnement net | (2 873 247) | (2 827 580) |
Cr�dits de l'exercice utilis�s (note 3) | 2 836 971 | 2 702 599 |
Variation de la situation nette du Tr�sor (note 3) |
134 999 | (164 196) |
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res (note 7) |
127 440 | 153 920 |
Avoir du Canada, fin de l'exercice | (228 340) | (454 503) |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers. |
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Activit�s de fonctionnement | ||
Co�t de fonctionnement net | 2 873 247 | 2 827 580 |
�l�ments n'affectant pas l'encaisse | ||
Amortissement des immobilisations corporelles | (41 173) | (36 582) |
Services fournis gratuitement (note 7) | (127 440) | (153 920 |
Variations de l'�tat de la situation financi�re | ||
Augmentation (diminution) des d�biteurs et avances, et des charges pay�es d'avance |
(65 140) | (46 049) |
Diminution (augmentation) du passif | 243 670 | (116 126) |
Encaisse utilis�e par les activit�s de fonctionnement | 2 883 164 | 2 474 903 |
Activit�s d'investissement en immobilisations | ||
Acquisition d'immobilisations corporelles | ||
Encaisse utilis�e par les activit�s d'investissement | 88 807 | 63 500 |
Acquisition d'immobilisations corporelles | 88 807 | 63 500 |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | (2 971 971) | (2 538 403) |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers. |
La Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire (la Commission) est un organisme quasi judiciaire qui rel�ve du Parlement par l'entremise du ministre de la D�fense nationale. Il s'agit d'une entit� civile, externe et ind�pendante du minist�re de la D�fense nationale et des Forces canadiennes. La Commission a �t� cr��e � l'automne 1999 en vertu de la partie IV de la Loi sur la d�fense nationale (articles 250.1 � 250.53). Elle a pour mandat de surveiller et d'examiner les plaintes concernant la conduite des policiers militaires dans l'exercice de leurs fonctions et de traiter les plaintes pour ing�rence dans le cadre d'une enqu�te de la police militaire.
Les �tats financiers ont �t� pr�par�s conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
La Commission est financ�e par le gouvernement du Canada au moyen de cr�dits parlementaires. Les cr�dits consentis � la Commission ne correspondent pas � la pr�sentation des rapports financiers en conformit� avec les principes comptables canadiens g�n�ralement reconnus �tant donn� que les cr�dits sont fond�s, dans une large mesure, sur les besoins de tr�sorerie. Par cons�quent, les postes comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re ne sont pas n�cessairement les m�mes que ceux qui sont pr�vus par les cr�dits parlementaires. La note 3 pr�sente un rapprochement g�n�ral entre les deux m�thodes de rapports financiers.
La Commission fonctionne au moyen du Tr�sor, qui est administr� par le receveur g�n�ral du Canada. La totalit� de l'encaisse re�ue par la Commission est d�pos�e au Tr�sor, et tous les d�caissements faits par la Commission sont pr�lev�s sur le Tr�sor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la diff�rence entre toutes les rentr�es de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les op�rations entre les minist�res f�d�raux.
La variation de la situation nette du Tr�sor correspond � la diff�rence entre l'encaisse nette fournie par le gouvernement et les cr�dits utilis�s au cours d'un exercice. Il d�coule d'�carts temporaires entre le moment o� une op�ration touche un cr�dit et le moment o� elle est trait�e par le Tr�sor.
Les charges sont comptabilis�es selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice :
Les d�biteurs et les avances sont comptabilis�s en fonction des montants que l'on pr�voit r�aliser. Des provisions sont �tablies pour les d�biteurs dont le recouvrement est incertain.
Toutes les immobilisations corporelles et les am�liorations locatives dont le co�t initial est d'au moins 3 000 $ sont comptabilis�es � leur co�t d'achat. La Commission n'inscrit pas � l'actif les biens incorporels, les œuvres d'art et les tr�sors historiques ayant une valeur culturelle, esth�tique ou historique.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la m�thode lin�aire sur la dur�e de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit:
Cat�gorie d'immobilisations | P�riode d'amortissement |
---|---|
Mat�riel informatique | 3 - 4 ans |
�quipement | 3 - 5 ans |
Am�liorations locatives | 10 ans |
La pr�paration de ces �tats financiers conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypoth�ses qui influent sur les montants d�clar�s des actifs, des passifs et des charges pr�sent�s dans les �tats financiers. Au moment de la pr�paration des pr�sents �tats financiers, la direction consid�re que les estimations et les hypoth�ses sont raisonnables. Les principaux �l�ments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif pour les indemnit�s de d�part et la dur�e de vie utile des immobilisations corporelles. Les r�sultats r�els pourraient diff�rer des estimations de mani�re significative. Les estimations de la direction sont examin�es p�riodiquement et, � mesure que les rajustements deviennent n�cessaires, ils sont constat�s dans les �tats financiers de l'exercice o� ils sont connus.
La Commission re�oit la plus grande partie de son financement au moyen de cr�dits parlementaires annuels. Les �l�ments comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et l'�tat de la situation financi�re d'un exercice peuvent �tre financ�s au moyen de cr�dits parlementaires qui ont �t� autoris�s dans des exercices pr�c�dents, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En cons�quence, les r�sultats de fonctionnement nets de la Commission diff�rent selon qu'ils sont pr�sent�s selon le financement octroy� par le gouvernement ou selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice. Les diff�rences sont rapproch�es dans les tableaux suivants :
2007 | 2006 | |
---|---|---|
(en dollars) | ||
Co�t de fonctionnement net | 2 873 247 | 2 827 580 |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les cr�dits | ||
Ajouter (d�duire) : | ||
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res | (127 440) | (153 920) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (41 173) | (36 582) |
Autres | (2 503) | - |
Diminution (augmentation) du passif pour les indemnit�s de d�part | 58 190 | (1 379) |
Remboursement des d�penses d'ann�es ant�rieures | - | 5 768 |
Diminution (augmentation) du passif des indemnit�s de vacances et des cong�s compensatoires | (12 156) | (5 200) |
2 748 165 | 2 636 267 | |
Rajustements pour les postes sans incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les cr�dits | ||
Ajouter : Acquisition d'immobilisations corporelles | 88 806 | 63 500 |
Augmentation des charges pay�es d'avance | - | 2 832 |
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s | 2 836 971 | 2 702 599 |
Cr�dits fournis | ||
---|---|---|
2007 | 2006 | |
(en dollars) |
||
Cr�dit 20 - D�penses de fonctionnement | 3 331 000 | 3 791 000 |
Montants l�gislatifs | 208 043 | 237 678 |
Moins : Cr�dits annul�s : Fonctionnement |
(702 072) | (1 326 079) |
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s | 2 836 971 | 2 702 599 |
2007 | 2006 | |
---|---|---|
(en dollars) | ||
Encaisse nette fournie par le gouvernement | 2 971 970 | 2 538 403 |
Variation de la situation nette du Tr�sor | ||
Remboursement des d�penses d'ann�es ant�rieures | - | 5 768 |
Diminution (augmentation) des d�biteurs et des avances | 62 251 | 46 049 |
(Diminution) augmentation des cr�diteurs et des charges � payer | (197 636) | 109 547 |
Autres rajustements | 386 | 2 832 |
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s | 2 836 971 | 2 702 599 |
2007 | 2006 | |
---|---|---|
(en dollars) | ||
D�biteurs des autres minist�res et organismes f�d�raux | 106 654 | 168 905 |
Avances aux employ�s | 500 | 500 |
Total | 107 154 | 169 405 |
Co�t | ||||
---|---|---|---|---|
Cat�gorie d'immobilisations | Solde d'ouverture | Acquisitions et transferts | Ali�nations, transferts et radiations | Solde de cl�ture |
Mat�riel informatique | 389 123 | 25 295 | (165 824) | 248 594 |
�quipement | - | 165 824 | - | 165 824 |
Am�liorations locatives | - | 63 511 | - | 63 511 |
Total | 389 123 | 254 630 | (165 824) | 477 929 |
Amortissement accumul� | ||||
Cat�gorie d'immobilisations | Solde d'ouverture | Acquisi-tions et transferts | Ali�nations, transferts et radiations | Solde de cl�ture |
Mat�riel informatique | 273 986 | 40 114 | (165 824) | 148 276 |
�quipement | - | 165 824 | - | 165 824 |
Am�liorations locatives | - | 1 059 | - | 1 059 |
Total | 273 986 | 206 997 | (165 824) | 315 159 |
Cat�gorie d'immobilisations | 2007 Valeur comptable nette |
2006 Valeur comptable nette |
||
Mat�riel informatique | 100 318 | 115 137 | ||
�quipement | - | - | ||
Am�liorations locatives | 62 452 | - | ||
Total | 162 770 | 115 137 | ||
La charge d'amortissement pour l'exercice termin� le 31 mars 2007 s'�l�ve � 41 173 $ (36 582 $ en 2006). |
Les employ�s de la Commission participent au R�gime de retraite de la fonction publique, qui est parrain� et administr� par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une p�riode maximale de 35 ans au taux de 2 % par ann�e de services validables, multipli� par la moyenne des gains des cinq meilleures ann�es cons�cutives. Les prestations sont int�gr�es aux prestations du R�gime de pensions du Canada et du R�gime de rentes du Qu�bec et sont index�es � l'inflation.
Tant les employ�s que la Commission versent des cotisations couvrant le co�t du r�gime. En 2006-2007 les charges s'�l�vent � 153 325 $ (175 000 $ en 2005-2006), soit environ 2,2 fois (2,6 en 2005-2006) les cotisations des employ�s.
La responsabilit� de la Commission relative au r�gime de retraite se limite aux cotisations vers�es. Les exc�dents ou les d�ficits actuariels sont constat�s dans les �tats financiers du gouvernement du Canada, en sa qualit� de r�pondant du r�gime.
La Commission verse des indemnit�s de d�part aux employ�s en fonction de l'admissibilit�, des ann�es de service et du salaire final. Ces indemnit�s ne sont pas capitalis�es d'avance. Les prestations seront pr�lev�es sur les cr�dits futurs. Voici quelles �taient les indemnit�s de d�part au 31 mars :
2007 | 2006 | |
---|---|---|
(en dollars) | ||
Obligation au titre des prestations constitu�es, d�but de l'exercice | 272 827 | 271 448 |
Charge pour l'exercice | (58 190) | 45 891 |
Prestations vers�es pendant l'exercice | - | (44 512) |
Obligation au titre des prestations constitu�es, fin de l'exercice | 214 637 | 272 827 |
En vertu du principe de propri�t� commune, la Commission est apparent�e � tous les minist�res, organismes et soci�t�s d'�tat du gouvernement du Canada. Elle conclut des op�rations avec ces entit�s dans le cours normal de ses activit�s et selon des modalit�s commerciales normales. De plus, au cours de l'exercice, elle re�oit gratuitement des services d'autres minist�res, comme il est indiqu� � la partie a).
Au cours de l'exercice, la Commission a re�u gratuitement d'un autre minist�re les cotisations de l'employeur au r�gime de soins de sant� et au r�gime de soins dentaires. Ces services gratuits ont �t� constat�s comme suit dans l'�tat des r�sultats de la Commission :
2007 | 2006 | |
---|---|---|
(en dollars) | ||
Cotisations de l'employeur au r�gime de soins de sant� et au r�gime de soins dentaires | 127 440 | 153 920 |
Le gouvernement a structur� certaines de ses activit�s administratives de mani�re � optimiser l'efficience et l'efficacit� de sorte qu'un seul minist�re m�ne sans frais certaines activit�s au nom de tous. Le co�t de ces services, qui comprennent les services de paye et d'�mission des ch�ques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus � titre de charge dans l'�tat des r�sultats de la Commission.
2007 | 2006 | |
---|---|---|
(en dollars) | ||
Cr�diteurs – Autres minist�res et organismes | 43 141 | 143 003 |