Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à  des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à  jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à  la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à  la page « Contactez-nous ».
Je suis heureux de présenter au Parlement ainsi qu'aux Canadiens et aux Canadiennes le Rapport ministériel sur le rendement de la Commission canadienne des grains pour l'exercice 2009-2010.
Depuis que je suis ministre, ma philosophie a toujours été de placer les producteurs au cœur des décisions que nous prenons en matière d’agriculture. Ayant déjà été éleveur de bétail, je sais par expérience que le secteur de l’agriculture ne peut prospérer que si chacune des exploitations agricoles du pays fait des profits. Voilà pourquoi il est, à mon avis, primordial de considérer les producteurs d’abord et avant tout si l’on veut stimuler l’agriculture du pays au profit de tous les Canadiens et les Canadiennes.
Je suis ravi que les organismes partenaires du portefeuille du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire partagent mon engagement indéfectible envers la réussite de l’industrie. Ces sept organismes – Agriculture et Agroalimentaire Canada, Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Financement agricole Canada, Commission canadienne des grains, Commission canadienne du lait, Conseil des produits agricoles du Canada et Commission de révision agricole du Canada – ont chacun leur mandat particulier et poursuivent leurs propres activités.
Parallèlement, en travaillant de concert, les organismes du portefeuille me permettent de répondre avec efficacité aux besoins du secteur. Je sais que je peux compter sur la collaboration et le soutien constants de mon équipe du portefeuille dans mes efforts pour relever les défis du secteur agricole, tout en l’aidant à tirer profit de son énorme potentiel de croissance et de rentabilité dans les années à venir.
Le présent rapport décrit de façon détaillée comment la Commission canadienne des grains a utilisé ses ressources du 1er avril 2009 au 31 mars 2010 pour régir la manutention des grains et fixer et faire respecter des normes de qualité pour le grain, tout en protégeant les intérêts des producteurs et en assurant la fiabilité des grains sur les marchés intérieurs et étrangers.
L'honorable Gerry Ritz
Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et Ministre responsable de la Commission canadienne du blé
Je vous présente le Rapport ministériel sur le rendement 2009-2010 de la Commission canadienne des grains. Depuis 1912, la Commission canadienne des grains est l'organisme fédéral chargé d'établir les normes de qualité et de réglementer le réseau de manutention du grain canadien. Notre vision est d'être un chef de file en matière d'excellence et d'innovation dans les domaines de l'assurance de la qualité et de la quantité des grains, de la recherche et de la défense des intérêts des producteurs. Pour concrétiser cette vision, la Commission canadienne des grains concentre ses efforts à obtenir des résultats qui permettront de soutenir un secteur céréalier efficace et concurrentiel et de maintenir la réputation internationale dont jouit le Canada pour ce qui est de la constance et de la fiabilité de la qualité et de la salubrité du grain qu’il produit. De plus, les droits des producteurs sont défendus grâce aux activités de protection des producteurs, ce qui favorise un traitement équitable au sein du réseau de manutention du grain agréé.
Au cours de l’exercice 2009-2010, la Commission canadienne des grains a poursuivi son travail de collaboration avec les partenaires du portefeuille du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, ainsi qu’avec les autres organismes fédéraux, les producteurs et les intervenants de l’industrie céréalière, dans le but de maintenir la compétitivité du grain canadien sur le marché et d’offrir une valeur ajoutée aux producteurs canadiens et au système d’assurance de la qualité des grains du Canada. Cette étroite collaboration nous a permis de veiller à ce que la Commission canadienne des grains soit au courant des nouveaux défis à relever pour atteindre son résultat stratégique, qui est de s’assurer que les grains canadiens sont salubres, fiables et commercialisables et que les producteurs céréaliers canadiens sont protégés, et qu’elle soit en mesure d’y répondre. Ce souci s’est révélé particulièrement important quand il a fallu réagir à la découverte d’une teneur négligeable de matières génétiquement modifiées dans quelques cargaisons de lin canadien exportées vers l’Union européenne, puis instaurer des protocoles d’échantillonnage et d’essai pour les expéditions de lin canadien afin de faciliter la reprise du commerce de ce grain.
À l'heure actuelle, on constate l'accentuation des exigences des marchés en ce qui a trait à la salubrité des grains ainsi que l'augmentation de la complexité des normes de salubrité. Par conséquent, la Commission canadienne des grains s’efforcera non seulement de satisfaire aux exigences actuelles en matière de salubrité des grains, mais elle continuera d’évaluer, de définir et de forger ses rôles en ce qui concerne l’analyse, la surveillance et l’assurance de la salubrité du grain canadien.
Je suis heureux de vous informer que les vérificateurs ont procédé à l'examen de la situation financière de la Commission canadienne des grains et que leurs conclusions sont positives. Une copie des états financiers vérifiés est affichée sur le site Web de la Commission canadienne des grains à l’adresse http://www.grainscanada.gc.ca/cgc-ccg/cr-rm/crm-mrm-fra.htm. En tant que commissaire en chef, je me réjouis à l'avance du travail exemplaire constant accompli par la Commission canadienne des grains pour répondre efficacement aux besoins des producteurs, de l'industrie et de l'ensemble des Canadiens. Pour l’année à venir, la Commission canadienne des grains demeure résolue à collaborer avec tous les intervenants pour veiller à ce que le système canadien d’assurance de la qualité du grain soit fidèle à sa réputation de meilleur au monde. Je vous invite à lire le rapport pour en apprendre davantage sur les réalisations de la Commission canadienne des grains et la façon dont l'organisme a exécuté son mandat au cours de l'exercice 2009-2010.
Elwin Hermanson
Commissaire en chef
Commission canadienne des grains
Mise sur pied en 1912, la Commission canadienne des grains est l’organisme du gouvernement fédéral qui administre les dispositions de la Loi sur les grains du Canada. Aux termes de cette loi, la Commission canadienne des grains a le mandat de fixer et de faire respecter, au profit des producteurs de grain, des normes de qualité pour le grain canadien et de régir la manutention des grains au pays afin d'en assurer la fiabilité sur les marchés intérieurs et étrangers. La vision de la Commission canadienne des grains est d’être un « chef de file en matière d'excellence et d'innovation dans les domaines de l'assurance de la qualité et de la quantité des grains, de la recherche et de la défense des intérêts des producteurs ». La Commission canadienne des grains rend des comptes au Parlement par l'entremise de l'honorable Gerry Ritz, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire.
Aux termes de la Loi sur les grains du Canada, la Commission canadienne des grains établit des normes de qualité et réglemente la manutention des 21 sortes de grains1 cultivées au Canada afin de s’assurer que les grains canadiens sont salubres, fiables et commercialisables et que les producteurs céréaliers canadiens sont protégés. La Commission canadienne des grains est un organisme tiers impartial du secteur céréalier et l’organisme officiel de certification des grains canadiens. Dans le cadre de ses activités, la Commission canadienne des grains soutient un secteur du grain efficace et concurrentiel et maintient la réputation internationale dont jouit le Canada pour ce qui est de la constance et de la fiabilité de la qualité du grain qu’il produit. Pour accomplir son mandat, la Commission canadienne des grains :
Il est généralement reconnu que les programmes et activités de la Commission canadienne des grains sont essentiels pour permettre aux exportateurs canadiens de se tailler une place sur les marchés internationaux très compétitifs des grains et aux producteurs de tirer le meilleur profit de leurs grains. Pour assurer la pertinence et la réussite de ses activités, la Commission canadienne des grains continue de travailler de concert avec les producteurs, les intervenants de l’industrie et les partenaires gouvernementaux en vue d’élaborer des technologies, des protocoles et un solide cadre de réglementation qui lui permettront de relever les nouveaux défis du secteur canadien des grains.
Le siège de la Commission canadienne des grains est établi à Winnipeg, au Manitoba. Au 31 septembre 2010, la Commission canadienne des grains comptait 661 équivalents temps plein (ETP) et gérait 12 autres bureaux au Canada. Le financement des programmes et des activités de la Commission canadienne des grains provient d'un fonds renouvelable et de crédits parlementaires. Vous pouvez obtenir plus de renseignements au sujet du mandat et des responsabilités de la Commission canadienne des grains sur le site Internet de la Commission canadienne des grains à l'adresse suivante : http://www.grainscanada.gc.ca/.Pour s’acquitter de son mandat de façon efficace et faire une différence pour les Canadiens, la Commission canadienne des grains cherche à atteindre le résultat stratégique suivant :
Le Canada est reconnu dans le monde entier pour la qualité, l’uniformité, la fiabilité et la salubrité de ses grains et de ses produits céréaliers. Les programmes et activités de la Commission canadienne des grains sont essentiels pour maintenir cette réputation et pour assurer le fonctionnement de l’industrie céréalière et le système d’assurance de la qualité des grains (SAQG) du Canada. La surveillance de la conformité a pour effet de produire des expéditions de grain qui répondent en tout temps aux spécifications en matière de qualité, de salubrité et de quantité. Cette situation est particulièrement importante compte tenu que le Canada a exporté environ 11 milliards de dollars en céréales, grains et oléagineux en 2009. Le SAQG de la Commission canadienne des grains est essentiel pour que les producteurs obtiennent le meilleur rendement possible de leur exploitation, et la Commission canadienne des grains s'engage à fournir des services efficaces de protection des producteurs ainsi que des mesures de protection pour assurer aux producteurs de grains canadiens un traitement équitable. En raison de son rôle de régulateur et d'arbitre tiers neutre, la Commission canadienne des grains collabore avec presque tous les participants de l'industrie céréalière, notamment les producteurs, les intervenants de l’industrie et d’autres ministères et organismes gouvernementaux.
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
---|---|---|
46 567 | 90 467 | 80 282 |
Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
---|---|---|
421 | 661 | 240 |
Les dépenses prévues en 2009-2010 étaient d’environ 46,6 millions de dollars, alors que le total des autorisations s’élevait à 90,5 millions de dollars, ce qui représente un écart de 43,9 millions de dollars. Cette différence s’explique principalement par le fait que :
Les ressources humaines prévues (ETP) pour 2009-2010 ont été établies à 421 dans le RPP, selon les autorisations approuvées dans le Budget principal des dépenses. Compte tenu de toutes les autorisations obtenues par la Commission canadienne des grains, l’effectif total prévu est plutôt de 718 ETP. L’écart entre l’effectif total en ETP prévu et les ETP réels est donc de -57.
Le total des autorisations pour 2009-2010 était d’environ 90,5 millions de dollars, alors que les dépenses réelles se sont élevées à 80,3 millions de dollars, soit un écart de 10,2 millions de dollars. Cette différence s’explique principalement par le fait que :
Indicateur de rendement | Objectifs | Sommaire du rendement de 2009-2010 |
---|---|---|
Nombre de cas où les acheteurs sont insatisfaits des normes, des méthodes ou des procédures utilisées pour s'assurer que les clients des marchés nationaux et internationaux reçoivent un produit fiable | Aucun cas |
Attentes majoritairement satisfaites, mais l’objectif de zéro cas n’a pas été atteint
|
Niveau de satisfaction à l'égard des services de protection des producteurs | Aucune plainte non résolue ou non entendue |
Objectif atteint
|
Activité de programme1 | 2008-2009 Dépenses réelles |
2009-104, 6 | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada2 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses4 | Dépenses prévues4, 5 |
Total des autorisations4, 5 |
Dépenses réelles5 |
|||
Programme d’assurance-qualité | 44 165 | 23 438 | 23 438 | 48 222 | 41 356 | Une économie axée sur l'innovation et le savoir3 |
Programme d’assurance-quantité | 13 260 | 9 373 | 9 373 | 14 121 | 12 432 | Une économie axée sur l'innovation et le savoir3 |
Programme de recherches sur la qualité des grains | 11 484 | 3 365 | 3 365 | 9 463 | 10 057 | Une économie axée sur l'innovation et le savoir3 |
Programme de protection des producteurs | 4 755 | 938 | 938 | 5 002 | 3 851 | Un marché équitable et sécurisé3 |
Services internes6 | S/O | 9 453 | 9 453 | 13 659 | 12 586 | S/O |
Total | 73 664 | 46 567 | 46 567 | 90 467 | 80 282 |
1 La description des activités de programme se trouve sur le site Internet du Budget principal des dépenses du Secrétariat du Conseil du Trésor à l'adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20102011/p2-fra.asp.
2 De plus amples renseignements sur les résultats du gouvernement du Canada sont fournis à l’adresse suivante : http://publiservice.tbs-sct.gc.ca/ppg-cpr/frame-cadre-fra.aspx. Les activités de programmes de la Commission canadienne des grains sont toutes harmonisées avec le principal secteur des dépenses du gouvernement fédéral appelé « affaires économiques ».
3 Pour obtenir de plus amples renseignements sur le lien de la Commission canadienne des grains avec les secteurs de résultats pangouvernementaux, consultez : http://www.grainscanada.gc.ca/cgc-ccg/cr-rm/goco-rogoc-fra.htm
4 Les chiffres du budget principal de 2009-2010 et les dépenses prévues semblent bas parce qu’ils n’incluent pas les crédits de 34,4 millions de dollars si l’accès à l’excédent de fonctionnement de 8 millions de dollars. Ces montants n’avaient pas été approuvés au moment de la publication de la Mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR) et du RPP de la Commission canadienne des grains. Le total des autorisations pour 2009-2010 inclut ces montants.
5 Les dépenses et les ETP prévus pour 2009-2010 qui sont mentionnés dans le RPP reflètent uniquement les autorités approuvées selon le Budget principal des dépenses. Le total des autorisations comprend le financement supplémentaire approuvé après la publication du RPP. Il n’y a eu aucun changement important aux programmes au cours de 2009-2010.
La différence entre le total des autorisations et les dépenses réelles est attribuable à :
6 Depuis le cycle de préparation du Budget des dépenses principal de 2009-2010, les ressources de l’activité de programme « Services internes » sont présentées de façon distincte des autres activités de programme. Ces ressources ne sont plus réparties entre les diverses activités de programme, comme c’était le cas dans les Budgets antérieurs. Cette modification a eu une incidence sur la capacité de comparer les données sur les dépenses et les ETP, par activité de programme, d’un exercice à l’autre.
Priorités opérationnelles | Type1 | Progrès accomplis2 | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
1. Réalisation du mandat de la Commission canadienne des grains conformément à la Loi sur les grains du Canada dans un milieu en constante évolution, notamment en ce qui concerne la mouvance des marchés canadiens et internationaux, les percées technologiques ainsi que les préférences et les besoins changeants des utilisateurs finaux. | Continu |
Attentes entièrement satisfaites
|
Lien La majorité des ressources de la Commission canadienne des grains est consacrée à la prestation quotidienne des programmes et des services nécessaires pour accomplir son mandat. Cette priorité contribue directement à la réalisation du résultat stratégique de la Commission canadienne des grains ainsi qu’à toutes les activités de programme de l’organisme. À l’avenir
|
2. Priorité : Positionnement du système d'assurance de la qualité du grain (SAQG) canadien pour faire en sorte qu'il demeure pertinent et qu'il soutienne la compétitivité des grains canadiens sur les marchés intérieurs et étrangers. | Continu |
Attentes entièrement satisfaites
|
Lien Les progrès réalisés à l’égard de cette priorité permanente ont contribué directement à la réalisation du résultat stratégique de la Commission canadienne des grains consistant à ce que les grains canadiens soient salubres, fiables et commercialisables. Cette priorité est étroitement liée au Programme d’assurance-qualité et au Programme de recherches sur la qualité des grains. À venir/améliorations à apporter
|
3. Cadre réglementaire efficace | Engagement préalable |
Attentes majoritairement satisfaites
|
Lien Un cadre réglementaire efficace permet à la Commission canadienne des grains de s’aligner directement sur ses obligations législatives et son résultat stratégique. Cette priorité contribue à la réalisation de toutes les activités de programme. À venir
|
4. Établissement de liens et sensibilisation accrue | Nouveau |
Attentes dépassées
|
Lien La mise en évidence des activités de la Commission canadienne des grains et la promotion de ses services auprès des producteurs, de l’industrie, des acheteurs, des Canadiens et des chercheurs au moyen d’une communication efficace et d’outils d’information permet d’obtenir plus facilement et plus souvent l’avis des intervenants sur les programmes et activités de la Commission canadienne des grains. Ces commentaires servent à améliorer constamment les services de la Commission canadienne des grains et à renforcer le SAQG du Canada. Cette priorité est liée au résultat stratégique et à toutes les activités de programme. À venir
|
Priorités en matière de gestion | Type1 | Progrès accomplis2 | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
1. Mécanisme de financement durable de la Commission canadienne des grains. | Continu |
Attentes assez satisfaites
|
Lien Un mécanisme de financement durable est nécessaire pour la stabilité à long terme de la Commission canadienne des grains et a une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour les producteurs et l’industrie céréalière canadienne. Cette priorité est liée au résultat stratégique et à toutes les activités de programme. À venir
|
2. Gestion efficace des effectifs pour répondre aux besoins prévus en ressources humaines, respecter la capacité connexe et atteindre les objectifs du renouvellement de la fonction publique établis par le Conseil privé | Engagement préalable |
Attentes majoritairement satisfaites
|
Lien Cette priorité contribue à l’atteinte du résultat stratégique de la Commission canadienne des grains en établissant des stratégies pour répondre aux besoins en ressources humaines dans le cadre des efforts consentis par l’organisme pour offrir d’excellents services à ses clients. À venir
|
3. Priorités du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) | Engage-ment préalable |
Attentes majoritairement satisfaites
|
Lien Les résultats de la vérification du CGR de la Commission canadienne des grains (Ronde V 2007-2008) ont servi à établir les priorités en matière de gestion afin d’améliorer les pratiques de gestion et la reddition de comptes de la Commission canadienne des grains. À ce titre, cette priorité soutient l’organisme vers l’atteinte de son résultat stratégique et la réalisation de toutes ses activités de programme. À venir/améliorations à apporter
|
1 Type se définit comme suit : engagement préalable - engagement pris au cours du premier ou du deuxième exercice avant l'exercice visé par le rapport; continu - engagement pris au moins trois exercices avant l'exercice visé par le rapport; nouveau - engagement pris récemment, au cours de l'exercice visé par le rapport.
2 État se définit comme suit : attentes dépassées (niveau de rendement attendu atteint à plus de 100 %), attentes entièrement satisfaites (niveau de rendement attendu atteint à 100 %), attentes majoritairement satisfaites (niveau de rendement attendu atteint à 80 %- 99 %), attentes assez satisfaites (niveau de rendement attendu atteint à 60 %-79 %), attentes non satisfaites (niveau de rendement attendu atteint à moins de 60 %).
L'industrie canadienne des grains, la Commission canadienne des grains et le SAQG évoluent dans un climat de changement constant. La Commission canadienne des grains et le SAQG doivent être en mesure de s’adapter d’une façon mesurée et soignée au changement afin de conserver la réputation du Canada comme fournisseur constant de grains de qualité. La Commission canadienne des grains adapte continuellement ses programmes et ses services en vue d'assurer une qualité et une salubrité du grain constantes et fiables répondant aux besoins des marchés nationaux et internationaux, et de veiller à ce que les producteurs de grains canadiens soient protégés. Depuis sa création en 1912, la Commission canadienne des grains fonde ses programmes et ses services sur de solides principes de gestion et d’atténuation des risques. L'évaluation et la gestion des risques sont effectuées par toutes les divisions de la Commission canadienne des grains et font partie intégrante de leurs activités, telles que l'élaboration de politiques, l'établissement de priorités, la planification, le ressourcement, la prestation de programme et la production de rapports. L'évaluation et la gestion des risques sont incorporées à ces processus de planification afin que l'effectif et le milieu de travail s'harmonisent avec les besoins actuels et futurs de la Commission canadienne des grains. Le fait que la Commission canadienne des grains réussisse continuellement à atteindre son résultat stratégique et à mener ses activités de programme témoigne de l’efficacité de ses façons de faire.
Alors que la majorité des risques encourus dans le cadre du travail de la Commission canadienne des grains sont inhérents et constants, certains risques varient selon les changements dans l’environnement interne et externe. Les risques inhérents aux programmes et services de la Commission canadienne des grains sont éliminés grâce à une surveillance continue et à des ajustements visant à établir les risques résiduels à des niveaux tolérables, ce qui permet de maintenir des normes de rendement élevées. Les commentaires des producteurs, des manutentionnaires de grains, des transformateurs nationaux et internationaux et des autres organismes gouvernementaux donnent souvent une indication nette du risque potentiel. Une bonne gestion des risques donne souvent à la Commission canadienne des grains l’occasion d’améliorer ses activités et le SAQG.
Au cours de l’exercice 2009-2010, la Commission canadienne des grains a continué de peaufiner sa politique de gestion intégrée du risque et s’est engagée activement à élaborer et à formuler son profil de risque organisationnel. Elle a mis sur pied un groupe de travail interne responsable de la gestion intégrée du risque, qui a enclenché le processus de détermination et d’évaluation des risques de haut niveau pour l’organisme. Le but est d’obtenir un portrait détaillé des principaux risques organisationnels de la Commission canadienne des grains et de veiller à ce que celle-ci dispose de moyens nécessaires pour pour réduire ces risques à un niveau acceptable. Par souci de cohérence, les détails concernant les risques stratégiques seront précisés une fois le profil de risque organisationnel complété et approuvé, ce qui devrait se produire au cours de l’exercice 2010-2011. Les communications établies avec le Centre d’excellence en GIR du Conseil du Trésor ont donné à la Commission canadienne des grains une excellente occasion de dialoguer et de clarifier les attentes en matière de GIR. Un dialogue continu sur ce sujet avec les partenaires du portefeuille d’AAC offrira également une source d’information et de pratiques exemplaires dans ce domaine.
Le RPP 2009-2010 de la Commission canadienne des grains fait état des principaux risques liés aux activités de programme. Les stratégies d’atténuation des risques permettent d’obtenir ces résultats et de parvenir avec succès à atteindre le résultat stratégique de l’organisme et à mener ses activités de programmes sont décrites par activité de programme à la section II.La Commission canadienne des grains tire son financement d’une combinaison de crédits parlementaires réguliers, de crédits spéciaux et de l’autorisation de dépenser les recettes tirées des frais imposés. Un fonds renouvelable (FR) a été établi pour la Commission canadienne des grains en 1995 avec l’espoir que l’organisation puisse s’autofinancer en grande partie par les droits perçus pour ses services. Cependant, le FR n’a pas fonctionné comme prévu puisque les droits d’utilisation sont demeurés inchangés depuis 1991, alors que les frais d’exploitation n’ont cessé d’augmenter et que les volumes de grain annuels peuvent varier considérablement d’un mois à l’autre et d’une année à l’autre. Ainsi, le taux global de recouvrement des coûts, qui était d’environ 90 % au début des années 1990, se situe aujourd’hui entre 50 % et 60 %.
En raison de la baisse de son taux de recouvrement des coûts, la Commission canadienne des grains dépend, depuis 1999, de crédits parlementaires ponctuels pour assurer le financement annuel de ses activités. La Commission canadienne des grains touche un crédit annuel pour financer une partie des coûts afférents au Laboratoire de recherches sur les grains (LRG) et les fonctions liées aux postes de commissaires adjoints. Le mandat du dernier commissaire adjoint a pris fin en juin 2008, et les fonctions attachées à ce poste sont depuis assumées par les commissaires, l’Unité d’agrément et de garantie et l’Unité des communications de la Commission canadienne des grains. Le reste du financement de l’organisme provient de crédits ponctuels que lui accorde le gouvernement d’année en année et des recettes principalement perçues lors de la prestation des services d’inspection et de pesée.
La Commission canadienne des grains évalue actuellement les possibilités afin de s’assurer que le financement nécessaire au maintien des programmes est disponible pour répondre aux exigences opérationnelles et aux besoins en dotation est disponible. Le Budget fédéral 2010 a accordé à la Commission canadienne des grains une somme de 26 millions de dollars pour l’exercice 2010-2011 et de 30,2 millions de dollars pour l’exercice 2011-2012, ce qui, une fois ajouté aux recettes perçues, permet à la Commission canadienne des grains de financer la prestation des services et activités requis par son mandat au cours des deux prochains exercices. La Commission canadienne des grains continuera de surveiller et de contrôler ses dépenses discrétionnaires et de veiller comme toujours à limiter et à réaffecter les ressources internes afin de pouvoir répondre aux priorités nouvelles et émergentes. Elle a d’ailleurs entamé un projet visant à élaborer un modèle à long terme qui lui permettra d’assurer sa viabilité financière.
Pour la période allant de l’exercice 2005-2006 à l’exercice 2009-2010, le total des dépenses reflète toutes les sources de financement de la Commission canadienne des grains, y compris les crédits réalisés par le processus complet d'examen des prévisions budgétaires et les frais générés par la prestation de services. La figure ci-dessous illustre les dépenses prévues, le total des autorisations et les dépenses réelles de la Commission canadienne des grains au cours des dernières années. Il est difficile de faire l’analyse des tendances, car les revenus et les dépenses de la Commission canadienne des grains dépendent des volumes annuels de grains et de la qualité des récoltes. Ces facteurs peuvent fluctuer considérablement d’une année à l’autre et entraîner des écarts importants entre les prévisions des revenus et des dépenses de la Commission canadienne des grains, qui sont établies 18 mois avant la récolte. En règle générale, les dépenses prévues et le total des autorisations se sont accrus au fil des ans en raison de l’inflation. Il n’y a eu aucun changement important apporté aux programmes au cours des dernières années.
Les dépenses prévues pour 2009-2010 reflètent uniquement les crédits qui ont été accordés à la Commission canadienne des grains dans le cadre du Budget principal des dépenses et de la MJANR. Le total des autorisations obtenues en 2009-2010 comprend des fonds ponctuels supplémentaires de 42,4 millions de dollars, qui n’étaient pas approuvés au moment de la publication de la MJANR et du RPP de la Commission canadienne des grains. Au cours des dernières années, l’écart observé entre le total des autorisations et les dépenses réelles est attribuable à :
Plan d’action économique du Canada
(millions de dollars)
Nota : Les dépenses prévues pour 2009-2010 reflètent uniquement les crédits qui ont été accordés à la Commission canadienne des grains dans le cadre du Budget principal des dépenses et de la MJANR. Le total des autorisations obtenues en 2009-2010 comprend des fonds ponctuels supplémentaires de 42,4 millions de dollars qui n’étaient pas approuvés au moment de la publication de la MJANR et du RPP de la Commission canadienne des grains.
Les postes votés et législatifs indiquent la somme du financement reçu par la Commission canadienne des grains en vertu des crédits approuvés. Le Budget principal des dépenses de 2009-2010 ne reflète pas la somme de 34,4 millions de dollars octroyée dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses. En 2008-2009, la Commission canadienne des grains avait obtenu l’autorisation d’utiliser un montant de 14,2 millions de dollars dans l’excédent de fonctionnement, ainsi qu’une somme de 26,5 millions de dollars aux termes du Budget supplémentaire. En 2009-2010, la Commission canadienne des grains a obtenu l’autorisation de n’utiliser qu’un montant de 8,0 millions de dollars dans l’excédent de fonctionnement, ainsi qu’une somme de 34,4 millions de dollars aux termes du Budget supplémentaire. Le tableau ne tient pas compte des sommes ayant trait à l’excédent de fonctionnement.