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L'honorable Stockwell Day, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Section I : Survol
Message du ministre
Déclaration de la direction
Aperçu du Portefeuille
Sommaire des ressources du Portefeuille
Portefeuille de la Sécurité publique
Structure organisationnelle de SPPCC
Information sommaire
Section II : Analyse des activités de programmes par résultat stratégique
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale
Police, application de la loi et interopérabilité
Sécurité de la population et partenariats
Section III : Renseignements supplémentaires
Section IV : Autres sujets d’intérêt
C’est avec fierté que je profite de l’occasion pour déposer au Parlement mon premier Rapport sur les plans et les priorités à titre de ministre de la Sécurité publique. Le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada fait partie du Portefeuille de la Sécurité publique, qui comprend également la Gendarmerie royale du Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité, le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles, ainsi que trois organes de surveillance.
En travaillant ensemble et de façon intégrée, le Ministère et les organismes du Portefeuille s’emploient à protéger les
familles et les collectivités canadiennes, à garantir la sécurité des frontières et à accroître notre état de
préparation face aux situations d’urgence touchant la population.
Pour répondre à ces besoins en sécurité, le récent budget de 2006 affecte au Portefeuille 1,4 milliard de dollars sur deux ans. Ce
financement sert à des initiatives visant, par exemple, l’augmentation du nombre de policiers; la prévention de la criminalité chez les jeunes,
l’accent étant mis sur les armes à feu, les gangs de rue et le trafic de drogue; l’armement des agents frontaliers et l’élimination
des situations où les agents travaillent seuls; et le renforcement de notre capacité d’intervention lors de catastrophes et autres situations
d’urgence.
Une attention supplémentaire sera accordée à la relation commerciale entre le Canada et les États-Unis. Des frontières sûres, fiables et sécuritaires sont essentielles à la prospérité économique et sociale du Canada. À cette fin, je continuerai de travailler en étroite collaboration avec mes homologues américains et mexicains en vue de mettre en œuvre le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité.
Je suis persuadé que le Portefeuille de la Sécurité publique continuera de remplir son mandat, qui consiste à protéger les Canadiens contre les menaces à leur sécurité personnelle, tout en préservant les droits et les libertés sur lesquels repose notre société ouverte.
L’honorable Stockwell Day, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Je soumets, pour dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007 du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada. Le présent document a été préparé conformément aux principes de préparation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses : Rapports sur les plans et les priorités.
Suzanne Hurtubise
Sous-ministre de la Sécurité publique
Au sein du gouvernement du Canada, le Portefeuille de la Sécurité publique est responsable de la police et de l’application de la loi, des services correctionnels et du régime de mise en liberté sous condition des délinquants sous responsabilité fédérale, de la gestion des crises, de la sécurité nationale, de la prévention du crime et de la protection des frontières du Canada.
Outre le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, le Portefeuille se compose de cinq organismes : l’Agence des services frontaliers du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité, le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles, et la Gendarmerie royale du Canada.
Le Portefeuille comprend aussi trois organes de surveillance, soit le Comité externe d’examen de la GRC, la Commission des plaintes du public contre la GRC et le Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Les organismes du Portefeuille disposent d’un budget annuel total de plus de 6 milliards de dollars et comptent plus de 52 000 employés. Chaque organisme du Portefeuille, le SCRS excepté, établit un Rapport sur les plans et les priorités. Pour des raisons de sécurité nationale, le SCRS ne présente pas de rapport destiné au public sur ses plans et priorités. De plus amples renseignements sur les rapports des autres organismes du Portefeuille peuvent être obtenus sur leur site Web respectif.
Voici de quelle manière le Ministère, les organismes du Portefeuille et les organes de surveillance contribuent, individuellement et collectivement, à l’avancement du programme de sécurité publique et de protection civile, énoncé dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2006‑2007.
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(Millions de dollars) |
||
|
Dépenses nettes prévues |
Dépenses nettes prévues |
Dépenses nettes prévues |
Sécurité publique et Protection civile Canada |
498,1 $ |
323,8 $ |
286,2 $ |
Gendarmerie royale du Canada |
2 328,0 $ |
2 387,7 $ |
2 446,8 $ |
Service correctionnel du Canada |
1 715,6 $ |
1 716,3 $ |
1 768,4 $ |
Agence des services frontaliers du Canada |
1 467,0 $ |
1 461,0 $ |
1 513,4 $ |
Service canadien du renseignement de sécurité |
346,1 $ |
345,3 $ |
352,0 $ |
Commission nationale des libérations conditionnelles |
43,1 $ |
43,1 $ |
43,1 $ |
Commission des plaintes du public contre la GRC |
6,3 $ |
5,2 $ |
5,1 $ |
Bureau de l’enquêteur correctionnel |
3,1 $ |
3,1 $ |
3,1 $ |
Comité externe d’examen de la GRC |
0,9 $ |
0,9 $ |
0,9 $ |
TOTAL |
6408,2 $ |
6286,4 $ |
6419,0 $ |
Nota : Le SCRS n’utilise pas les chiffres des dépenses prévues pour l’établissement de ses ressources financières. Ces chiffres sont tirés du Budget principal des dépenses.
Le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile fournit au ministre de la Sécurité publique des conseils et des directives stratégiques sur des enjeux liés à la sécurité publique, notamment la sécurité nationale et la gestion des crises, les services de police et l’application de la loi, l’interopérabilité et l’échange de renseignements, les services correctionnels et la mise en liberté sous condition, les services de police autochtones et la prévention du crime. Le Ministère joue également un rôle clé puisqu’il encourage la cohésion, l’intégration et l’échange de renseignements dans l’ensemble du Portefeuille; il veille ainsi à ce que le ministre reçoive des renseignements opportuns et détaillés, que le cadre législatif et stratégique du Portefeuille demeure à jour et efficace et que l’on évalue de façon approfondie les menaces pour la sécurité publique et qu’on en tienne compte de façon à protéger les valeurs canadiennes et à maintenir l’intégrité du système de justice pénale. Cet important leadership fait partie intégrante de la prestation de bons conseils stratégiques qui appuient la prise de décisions.
Le Ministère conseille, soutient et aide le ministre, qui doit s’acquitter des responsabilités suivantes :
Renforcer la sécurité publique et la protection civile des Canadiens dans une société ouverte |
Conformément à la priorité du gouvernement qui vise à protéger les familles et les collectivités canadiennes en renforçant le système de justice pénale, on tient compte du résultat stratégique du Ministère dans l’élaboration des politiques et dans notre rôle clé qui consiste à exercer un leadership efficace dans l’ensemble du Ministère et des organismes du Portefeuille.
Pour réaliser ce résultat stratégique, le Ministère se fondera sur les principes suivants :
Au cours de l’année à venir, les priorités stratégiques mettront l’accent sur ce qui suit :
Sommaire des ressources
Sécurité publique et Protection civile Canada
Ressources financières (en milliers de dollars) |
||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
498 113 $ |
323 844 $ |
286 164 $ |
Ressources humaines |
||
|
||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
999 ETP |
968 ETP |
872 ETP |
La baisse importante des fonds alloués d’une année à l’autre est attribuable à la façon dont le financement est octroyé au Ministère au titre du programme de contribution « Accords d’aide financière en cas de catastrophe ». Les ressources financières pour ce programme sont allouées au Ministère une fois par année seulement; par conséquent, il semble y avoir une « diminution » du financement global lorsque les ressources financières du ministère sont identifiées pour plusieurs exercices en même temps.
Priorités ministérielles pour appuyer le résultat stratégique
Renforcer la sécurité publique et la protection civile |
|||||
Priorité stratégique |
Type de priorité stratégique |
Activité de programme |
Dépenses prévues |
||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|||
Protéger la sécurité du Canada et des Canadiens |
Nouveau |
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale |
267 013 $ |
94 434 $* |
94 894 $ |
Lutter contre le crime organisé et les crimes graves |
Nouveau |
Police et application de la loi |
38 717 $ |
31 636 $ |
21 909 $ |
Accroître la sécurité des collectivités |
Nouveau |
Sécurité de la population et partenariats |
192 375 $ |
197 774 $ |
169 361 $ |
* Voir la note sous « Sommaire des ressources », à la page 12.
Le contexte opérationnel du Portefeuille et du Ministère est complexe, puisque les enjeux liés à la sécurité publique sont
diversifiés et en constante évolution.
Comme l’un des principaux rôles du gouvernement est de protéger ses citoyens, le gouvernement du Canada s’emploie à adopter une approche de
plus en plus intégrée en matière de sécurité nationale et de protection civile. Les circonstances nous obligent à adopter une
approche globale pour détecter et évaluer les menaces éventuelles, ainsi que pour réagir aux incidents.
À l’échelle locale, les actes violents commis par des gangs de rue dans nos centres urbains, en particulier avec l’aide d’armes à
feu illégales, suscitent de vives préoccupations. L’augmentation constante du nombre de serres servant à la culture de la marijuana et de
laboratoires clandestins de production de méthamphétamine en cristaux, surtout dans les quartiers résidentiels, présente des défis de
taille pour les responsables de l’application de la loi dans bon nombre de collectivités canadiennes.
Les gangs organisés et les réseaux criminels ont accru leur portée et leur savoir-faire afin de tirer profit de la mondialisation du commerce
légitime. Certains de ces réseaux ont perfectionné au plus haut point leur capacité d’utiliser les technologies pour commettre leurs
crimes et blanchir les produits de leurs crimes.
La mise en œuvre du Partenariat pour la sécurité et la prospérité, conclu entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, est un
élément clé de notre approche en matière de sécurité à la frontière. Les mesures de sécurité
nationale que nous adoptons, tant sur le plan individuel que collectif, se répercutent sur la prospérité sociale et économique du Canada. Qui
plus est, ces mesures doivent respecter de nouvelles obligations et fonctions à l’égard de la sécurité de nos partenaires internationaux.
Il est essentiel de donner suite aux priorités immédiates dans les domaines de la protection civile, de la coopération entre les responsables de
l’application de la loi, et de la sécurité frontalière.
Au cours des dernières années, on a pu constater une augmentation du nombre d’urgences d’origine terroriste, environnementale ou humaine. Des événements comme l’arrestation de 17 individus soupçonnés de terrorisme en juin 2006 dans la grande région de Toronto, l’épidémie de SRAS de 2004 à Toronto et la propagation de la grippe aviaire à l’échelle mondiale nous rappellent que la population canadienne fait toujours l’objet de menaces persistantes et crédibles pour sa sécurité et sa santé. Compte tenu de ces menaces, il est plus important que jamais de collaborer avec toutes les administrations en vue de renforcer les capacités d’intervention à l’échelle nationale. La sécurité publique est une responsabilité partagée, qui nécessite la participation de tous les membres de la société civile, tant au pays qu’à l’étranger. Il s’agit du simple citoyen tout autant que des secteurs bénévole et privé, ainsi que de tous les paliers de gouvernement. Mobiliser tous ces partenaires présente des défis sur les plans de la capacité, de l’éducation et des communications.
Les activités du Portefeuille sont surveillées de près par la population. Le Portefeuille est donc résolu à faire en sorte qu’en protégeant la population canadienne et ses biens au moyen de politiques, de mesures de sécurité nationale et de programmes de protection civile, ses organismes respectent la règle de droit et agissent de manière conforme aux valeurs figurant dans la Charte canadienne des droits et libertés. Les mesures de responsabilisation évoluent afin de maintenir la confiance du public dans la façon dont le Portefeuille répond aux besoins de la population canadienne en matière de sécurité. Les comités parlementaires et les organismes de surveillance jouent aussi un rôle important dans l’orientation des activités du Portefeuille.
Rapport sur les plans et les priorités
Les priorités stratégiques du Ministère sont conformes aux priorités établies pour le Portefeuille de la Sécurité publique et aux priorités gouvernementales. Elles contribuent à la réalisation du résultat stratégique du Ministère – renforcer la sécurité publique et la protection civile des Canadiens dans une société ouverte.
Au cours de la période de planification, trois priorités stratégiques soutiennent la réalisation de ce résultat stratégique :
Réunis, les plans et initiatives énoncés dans le présent rapport servent de fondement pour assurer la mise en place de collectivités sûres. L’élaboration de politiques et les activités du Portefeuille liées au leadership nécessaires pour mettre en œuvre ces priorités au sein du Ministère et dans l’ensemble du Portefeuille sont essentielles au Ministère.
Priorités stratégiques
Protéger la sécurité du Canada et des Canadiens |
Il n’existe pas de fonction plus fondamentale pour un gouvernement que de protéger ses citoyens. La sécurité publique est essentielle à la stabilité socioéconomique, à nos intérêts macroéconomiques et au respect de nos obligations internationales. Il est impératif que les gouvernements planifient et prennent des mesures afin de protéger les citoyens et leurs communautés.
Le contexte de menace auquel fait aujourd’hui face le pays est complexe. Les catastrophes naturelles extrêmes, comme le tremblement de terre au Pakistan, le tsunami en Asie du Sud et des ouragans tels que Katrina, peuvent avoir des conséquences désastreuses, détruisant des collectivités et d’innombrables vies. Les attentats terroristes prennent encore pour cible le monde occidental, comme on l’a vu à Londres, Bali et Madrid. Les experts en santé du monde entier préviennent que la pandémie de grippe reste une inquiétante possibilité.
Le gouvernement a la responsabilité d’évaluer et de gérer ces risques en demeurant vigilant et prêt à intervenir face à tout danger. Le Ministère s’engage à continuer de faire avancer les initiatives suivantes :
Priorité stratégique |
Résultat escompté |
Initiatives clés |
Page |
Protéger la sécurité du Canada et des Canadiens |
Politiques et programmes permettant de s’assurer que l’on mène des interventions appropriées et mesurées en vue de protéger la sécurité du Canada et des Canadiens. |
|
26
26 27 |
Partenaires du Portefeuille : GRC, ASFC, SCRS
Lutter contre le crime organisé et les crimes graves |
Le milieu dans lequel fonctionnent les organismes fédéraux responsables de la sécurité publique et des services de police a changé de façon importante au cours des dernières années. Les activités liées au crime organisé sont de plus en plus complexes, perfectionnées et mondiales. La plupart des enquêtes fédérales sur les activités liées au crime organisé et aux crimes graves traversent les frontières internationales, ce qui crée des problèmes importants au chapitre des compétences, des coûts et de l’échange de renseignements. L’Internet facilite l’arrivée de nouvelles formes d’activités criminelles (cybercriminalité), comme le vol d’identité et la fraude, la pornographie juvénile et le détournement de mineurs.
Pour régler ces problèmes, le Ministère prévoit élaborer des politiques et coordonner des activités en vue de mener les initiatives suivantes :
Priorité stratégique |
Résultat escompté |
Initiatives |
Page |
Lutter contre le crime organisé et les crimes graves |
Politiques et programmes élaborés et mis en œuvre dans l’ensemble du Portefeuille, ce qui contribue à rendre sûres les collectivités urbaines et rurales |
|
33 34
34 38 |
Partenaires du Portefeuille : GRC, ASFC, SCC
Accroître la sécurité des collectivités |
Le travail des organismes de sécurité publique repose sur le soutien et la confiance de tous les Canadiens et est étroitement lié aux questions de responsabilisation, de transparence et de confiance du public. On ne peut tenir cette dernière pour acquise, surtout lorsque l’on accueille de nouveaux arrivants au Canada dans un contexte où la société canadienne est de plus en plus multiculturelle et diversifiée. Il faut mobiliser les citoyens et élaborer une stratégie de sensibilisation du public de façon coordonnée, stratégique et ciblée en vue d’attirer la confiance du public et de la stimuler.
Pour régler ces problèmes, le Ministère prévoit mener des activités liées à l’élaboration de politiques et à la coordination en vue de mettre en œuvre les initiatives suivantes :
Priorité stratégique |
Résultat escompté |
Initiatives |
Page |
Accroître la sécurité des collectivités |
Confiance du public à l’égard du fait que le programme de sécurité publique du gouvernement du Canada est souple, solide et déterminant dans le cadre d’une crise à l’échelle nationale et qu’on peut l’adapter en temps de paix |
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38
40
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40
41 |
Partenaires du Portefeuille : GRC, ASFC, SCRS, SCC, CNLC
Priorités au chapitre de la gestion
Le Ministère accorde la priorité à l’excellence en matière de gestion et déploie des efforts soutenus pour mettre en œuvre et améliorer ses pratiques de gestion. On a accompli beaucoup de travail pour exercer un leadership dans l’ensemble du Ministère et du Portefeuille en vue de gérer l’élaboration de politiques et leur opérationnalisation dans un environnement horizontal stimulant et complexe. En 2006-2007, le Ministère s’attachera aux domaines suivants liés aux pratiques de gestion:
Ces domaines liés aux pratiques de gestion sont complexes, et on ne peut les appliquer de façon isolée. Il est nécessaire d’adopter une approche mesurée liée à l’élaboration et à la mise en œuvre visant à atteindre un équilibre efficace entre les risques et les ressources disponibles pour assurer un fondement solide à la reddition de comptes à l’avenir. Les priorités au chapitre de la gestion, de même que les plans et les résultats escomptés des mesures à prendre sont décrits ci-dessous.
Leadership efficace et efficient du Portefeuille |
Le Ministère joue un rôle vital puisqu’il assure une communication et une coordination stratégiques efficaces dans l’ensemble du
Portefeuille. Cela est essentiel pour s’assurer que les décideurs ont accès à des conseils éclairés et à des renseignements
axés sur les résultats. Pour la prochaine année, deux domaines particuliers ont été ciblés : 1) une orientation et des
conseils stratégiques communs; et 2) des communications stratégiques.
Orientation et conseils stratégiques
Le Ministère va accroître l’élaboration de conseils stratégiques horizontaux sur des questions de sécurité publique. Il réunira des questions relatives à la gestion des mesures d’urgence, à la sécurité nationale, à la sécurité des collectivités, aux services de police, à l’application de la loi, aux services correctionnels, à la justice pénale et à la protection des droits de la personne pour les transformer en conseils stratégiques intégrés. Ce faisant, le Ministère accroîtra son engagement au sein de la société civile, ainsi que dans les universités et les organismes non gouvernementaux. La Table ronde transculturelle sur la sécurité permettra également de renforcer le dialogue actuel avec le gouvernement et les hauts responsables en jouant un rôle clé dans le resserrement des communications entre le gouvernement et les communautés ethnoculturelles pour ce qui est des questions liées à la sécurité.
Résultat escompté
Portée et profondeur accrues du processus d’élaboration de politiques établissant des liens plus étroits entre les stratégies de sécurité publique et l’orientation générale du gouvernement fédéral et les partenaires stratégiques clés, ce qui mène à une prise de décisions mieux éclairées.
Plan
Au cours de la période de planification du présent rapport, le Ministère devra :
Amélioration de la reddition de comptes et de la gouvernance au moyen de la planification intégrée des ressources humaines |
Le Ministère s’engage à élaborer un processus de planification intégrée des activités et des ressources humaines qui s’harmonise avec les résultats stratégiques du Ministère. Dans le cadre de cette stratégie intégrée en matière de ressources humaines, on utilisera les besoins en ressourcement énoncés dans les plans opérationnels et on les combinera avec l’analyse de la main-d’œuvre du Ministère de façon à déterminer les besoins actuels et futurs. Pour répondre à ces besoins, on utilisera des stratégies efficaces de recrutement et de maintien en poste, des stratégies axées sur la planification de la relève et des plans relatifs à l’apprentissage et à la diversité afin de promouvoir une approche authentiquement stratégique à l’égard de la planification intégrée des activités et des ressources humaines de l’organisme.
Résultat escompté
Harmonisation efficace des ressources humaines du Ministère avec la planification opérationnelle pour s’assurer que sont prises des décisions éclairées et que sont ciblées et optimisées les ressources de façon appropriée en vue de parvenir aux résultats convenus.
Plan
Au cours du prochain cycle de planification, la Direction générale des ressources humaines va mettre l’accent sur cinq activités particulières en vue de réaliser ses objectifs :
Amélioration de la reddition de comptes et de la gouvernance au moyen de la planification stratégique et de la mesure du rendement |
Une planification stratégique et des mesures du rendement efficaces sont essentielles à la bonne gérance et reddition de comptes concernant les ressources fournies au Ministère afin qu’il puisse remplir son mandat. Le Ministère élaborera et adoptera une méthode de planification et de mesure du rendement qui tient compte des risques et problèmes que comporte un milieu complexe et des dispositions relatives à la gouvernance nécessaires pour garantir la reddition de comptes à l’égard de ses actions. Au cours de l’année à venir, des efforts seront déployés pour s’assurer que l’on communique et surveille de façon efficace les priorités stratégiques du Ministère au sein de ce dernier et dans l’ensemble du Portefeuille, et que l’on en rend dûment compte. Il faut souligner que les organismes du Portefeuille doivent rendre compte des priorités qu’ils ont établies. Le Ministère ne fera pas double emploi; il collaborera plutôt avec ces organismes pour fournir un aperçu stratégique et harmoniser les priorités du Ministère et des organismes du Portefeuille.
Résultat escompté
Outils plus efficaces de planification et de présentation de rapports qui soutiennent une transparence et une reddition de comptes accrues concernant l’utilisation des ressources allouées aux activités clés du Ministère.
Plan
On élaborera, en consultation avec les organismes du Portefeuille, un cadre de planification stratégique et de mesure du rendement, qui présentera
une approche détaillée et uniforme liée à l’établissement des priorités stratégiques, à leur surveillance et
aux rapports à ce sujet.
L’établissement de ce cadre comportera les tâches suivantes :
Remarque : L’Architecture d’activités de programmes sert de fondement aux affectations de fonds du Parlement et à l’amélioration de la reddition de comptes en ce qui concerne les résultats et les ressources nécessaires pour les obtenir; elle établit des liens entre les décisions relatives aux ressources et les activités clés menées par le Ministère.
Amélioration de la reddition de comptes et de la gouvernance au moyen d’un plan stratégique de gestion et de technologie de l’information |
Alors que, dans le cadre de leurs activités fondamentales, la plupart des ministères fédéraux doivent avoir des rapports directs avec la
population – les particuliers et les organisations – afin de remplir leur mandat, SPPCC est un ministère qui agit en tant que courtier en
renseignements. Il met non seulement en oeuvre des programmes, mais il remplit également un rôle en matière de surveillance et de conseils
stratégiques. Il doit donc absolument obtenir des renseignements fiables, crédibles, opportuns, accessibles et protégés. Pour que le
Ministère agisse avec efficacité, il est essentiel d’établir des procédures et des processus optimaux en matière de gestion de
l’information et de technologie de l’information (GI/TI). Afin de répondre à ce besoin, le Ministère établira et mettra en oeuvre
un plan stratégique de GI/TI, qui sera conforme aux exigences de la politique du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Résultat escompté
Gestion et financement efficaces de projets basés sur la GI/TI, au moyen d’une structure de gouvernance, qui comprend des représentants des programmes et des régions et qui établit les priorités des investissements dans la GI/TI. Le Ministère établira et mettra en oeuvre des politiques clés du gouvernement du Canada, comme celles sur la gestion de l’information gouvernementale (GIG) et la gestion de la sécurité de la TI (GSTI).
Plan
Le Comité consultatif sur la GI/TI (composé de directeurs généraux) établira le cadre de gouvernance pour la prise de décisions stratégiques en matière de GI/TI au sein de SPPCC. Au cours du prochain cycle de planification, le Comité se penchera sur les priorités suivantes :
Amélioration de la reddition de comptes et de la gouvernance au moyen de la gestion intégrée du risque |
La gestion du risque représente un élément essentiel des activités du secteur public et de la gouvernance ministérielle et devrait
être intégrée à toutes les activités liées à la planification stratégique et opérationnelle, à
l’élaboration de politiques, à la gestion de programmes et à la prise de décisions, de même qu’à la surveillance et
à l’établissement de rapports. Même si l’on ne peut prévenir ou éviter complètement les risques, on peut les
gérer en mettant en oeuvre une stratégie intégrée de gestion du risque bien développée.
Résultat escompté
Les risques sont cernés, analysés, priorisés et communiqués pour s’assurer que sont prises des décisions éclairées
et que sont ciblées et optimisées les ressources de façon appropriée en vue de gérer les risques et parvenir aux résultats
convenus.
Plan
Durant la période de planification de trois ans, on élaborera un Cadre de gestion intégrée du risque, qui présentera une approche
détaillée et uniforme relative à la gestion du risque et qui est intégrée aux activités de planification, de prise de
décisions, de surveillance et d’établissement de rapports du Ministère. Ce cadre permettra de réaliser ce qui suit :
Le Cadre de gestion intégrée du risque soutiendra la reddition de comptes à l’intention des intervenants, puisqu’il montrera que l’on connaît les niveaux de risque et que l’on affecte les ressources servant à atténuer les risques aux secteurs où les risques sont les plus élevés.
Contribuer au rendement du Canada
Le Portefeuille de la Sécurité publique contribue aux priorités gouvernementales, comme en fait foi le rapport annuel du gouvernement du Canada intitulé Le rendement du Canada. L’intérêt stratégique du Ministère à l’égard de la protection des familles et des collectivités canadiennes est directement lié au résultat gouvernemental visant à promouvoir des collectivités sûres, élément essentiel permettant de soutenir les fondements sociaux du Canada. De même, le Ministère contribue au chapitre intitulé La place du Canada dans le monde au moyen d’engagements liés à la sécurité pris dans le cadre du résultat stratégique du Ministère à l’égard de la protection du Canada et des Canadiens.
Le Secteur de la gestion des mesures d’urgence et de la sécurité nationale (SGMUSN) dirige les activités qui contribuent à protéger la sécurité du Canada et des Canadiens.
Il y a quatre domaines stratégiques cibles qui ont rapport à la gestion des mesures d’urgence et à la sécurité nationale pour le prochain exercice :
Le Secteur de la gestion des mesures d’urgence et de la sécurité nationale dispose des ressources suivantes :
Ressources financières (en milliers de dollars) |
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2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
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267 013 $ |
94 434 $ |
94 894 $ |
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Ressources humaines |
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2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|
575 ETP |
547 ETP |
547 ETP |
Cette section présente des renseignements supplémentaires concernant ces activités, de même que les principales activités liées à l’exploitation continue du SGMUSN.
Des catastrophes naturelles, telles les pandémies, les tremblements de terre et les inondations, aux situations d’urgence causées par les activités humaines, comme les accidents industriels ou les attaques terroristes, le Canada évolue dans un contexte de menace de plus en plus dangereux et complexe. Comme on a pu le constater suite à l’ouragan Katrina aux États-Unis, ces désastres entraînent d’énormes coûts sociaux et économiques. Au Canada, la plupart des situations d’urgence sont prises en charge à l’échelle locale. Toutefois, certains facteurs, comme l’urbanisation croissante, l’interdépendance des infrastructures essentielles, les groupes terroristes internationaux, et les événements météorologiques sévères, ainsi que les déplacements constants des personnes et les échanges commerciaux continus aux frontières, augmentent la possibilité que de telles catastrophes se produisent au Canada, catastrophes qui transcendent les frontières géographiques et de compétences. Tous les paliers de gouvernement ont le devoir, envers leurs citoyens, d’analyser les risques, de prévenir et d’atténuer, lorsque c’est possible, les conséquences des catastrophes, et de continuellement améliorer leur capacité de travailler ensemble afin de s’y préparer, d’y répondre et de s’en remettre.
Le Ministère est en train de mettre au point un système national intégré de gestion des mesures d’urgence tous risques en vue de régler les problèmes de l’environnement de risque actuel. Ces activités visent à sauver des vies et à protéger l’environnement, les biens et l’économie. Le système national de gestion des mesures d’urgence comprend quatre fonctions interdépendantes axées sur les risques, ou « éléments fondamentaux » : prévention/atténuation, préparation, intervention et rétablissement. Le Ministère met l’accent sur les investissements stratégiques, les politiques et les programmes et les initiatives législatives et réglementaires en vue de favoriser l’équilibre entre ces quatre éléments fondamentaux. Des augmentations récemment approuvées du développement de nos capacités de base contribueront à établir des collectivités canadiennes plus solides et plus souples.
Le Canada a besoin d’un fondement solide pour la gestion des mesures d’urgence et de la sécurité nationale qui garantit son état de préparation et assure la coordination des interventions en vue de préserver son cadre social et économique et qui, en outre, contribue aux activités de réduction des risques au moyen de l’atténuation et du rétablissement. Les initiatives clés à l’égard de cet objectif incluent notamment :
Une base solide – Afin de protéger son cadre socio-économique, le Canada a besoin d’une base solide en matière de gestion des urgences, qui fait appel à des mesures juridiques et stratégiques visant à assurer des préparatifs et des interventions coordonnés:
Préparation à une pandémie de grippe – Pour s’assurer que le gouvernement fédéral coordonne ses activités en vue de combler les lacunes éventuelles à l’égard du degré de préparation à une pandémie de grippe, un Comité des sous-ministres et des groupes de travail interministériels élaborent actuellement une approche de planification à multiples volets pour faire face à une pandémie de grippe. Les responsables de Sécurité publique travaillent en étroite collaboration avec l’Agence de santé publique du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour coordonner cette initiative, qui englobe l’ensemble des ministères et des organismes fédéraux, des provinces et des territoires, le secteur privé et des organisations non gouvernementales.
Activité relative à la gestion des mesures d’urgence |
Résultats escomptés |
Mettre à jour les lois sur la gestion des mesures d’urgence du Canada, surtout la Loi sur la protection civile (1988). |
Gouvernement fédéral mieux préparé pour intervenir de façon efficace aux situations d’urgence. |
Élaborer des mesures nationales d’atténuation des effets des catastrophes. |
Capacité accrue de protéger les citoyens et de prévenir les pertes économiques en cas de catastrophes. |
Élaborer une approche de planification intersectorielle et intergouvernementale en matière de pandémie de grippe. |
Coordination d’une stratégie nationale de préparation à une pandémie de grippe. |
Gestion efficace des mesures d’urgence – La création et le maintien d’un mécanisme efficace de gestion des mesures d’urgence en vue d’établir le fondement pour la coordination d’une intervention fédérale au cours d’une situation d’urgence représentent une priorité de sécurité publique. SPPCC propose les trois initiatives stratégiques suivantes afin d’orienter l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de cet engagement.
Centre canadien de réponse aux incidents cybernétiques – Le Centre canadien de réponse aux incidents cybernétiques (CCRIC), qui fait partie du Centre des opérations du gouvernement, met l’accent sur la réduction des risques de menace à la sécurité cybernétique des infrastructures essentielles nationales. Le CCRIC surveille les menaces cybernétiques 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et a la responsabilité de coordonner l’intervention nationale en cas d’incidents cybernétiques. Le CCRIC continuera d’émettre de façon ponctuelle des avertissements de vulnérabilité en matière de sécurité cybernétique et de produire des analyses régulières des cybermenaces visant ses partenaires; il continuera aussi de tisser de nouvelles relations avec des organisations du Canada et d’ailleurs et de perfectionner et d’accroître ses capacités de surveillance et d’analyse. Le CCRIC est également le point de contact international en cas d’incident cybernétique. Il continuera d’établir et de renforcer les partenariats fédéraux, provinciaux, territoriaux, du secteur privé ainsi que les partenariats internationaux afin de permettre l’échange de renseignements en temps réel en matière de menaces et de vulnérabilités.
Activité relative à la gestion des mesures d’urgence |
Résultats escomptés |
Assurer la coordination continue, le soutien et le leadership en cas d’urgence à l’échelle nationale. |
Gouvernement fédéral mieux préparé à intervenir de façon efficace et coordonnée dans les situations d’urgence. |
Surveiller les menaces cybernétiques; émettre des avertissements et fournir des renseignements sur les menaces, les vulnérabilités ou les incidents potentiels, imminents ou réels et leur impact sur les infrastructures essentielles du Canada. |
Infrastructures essentielles nationales moins vulnérables aux cyberattaques. |
Solide Cadre de sécurité nationale – Les attaques terroristes menées à Londres, à Bali et à Madrid montrent bien que la menace de telles attaques sur des cibles occidentales est toujours présente; en juin 2006, dans la région du Grand Toronto, dix-sept individus ont été arrêtés et accusés d’infractions liées au terrorisme prévues au Code criminel du Canada.
Le gouvernement du Canada a le devoir d’informer ses citoyens au sujet de l’environnement de risque, de prendre des mesures appropriées pour prévenir des attaques, le cas échéant, et d’être prêt à réagir aux conséquences. Le Canada doit adopter une approche stratégique et proactive à l’égard de la sécurité nationale, tout en respectant les valeurs que sont la démocratie, les droits de la personne, le respect de la règle de droit et le multiculturalisme. On veille continuellement à s’assurer que le Cadre existant est adéquat de façon à nous protéger contre les menaces à la sécurité nationale et on propose des modifications, au besoin.
Activité relative à la sécurité nationale |
Résultats escomptés |
Passer en revue la liste des entités terroristes établie en vertu du Code criminel. |
Limiter la participation des résidents du Canada aux groupes terroristes et financement limité de ces groupes. |
Moderniser le cadre législatif afin que les organismes chargés d'appliquer la loi et d'assurer la sécurité nationale conservent leur capacité d'enquêter en toute légalité sur les actes criminels et terroristes perpétrés au moyen de nouvelles technologies utilisées de façon illicite. |
Efficacité constante des enquêtes et des activités de collecte de renseignements réalisées par les organismes chargés d’appliquer la loi et d’assurer la sécurité nationale. |
Agir de façon coordonnée et collaborer avec les organismes et les ministères touchant les questions de sécurité nationale et le milieu du renseignement. |
S’assurer que la base légale des activités de lutte contre le terrorisme et de protection de la sécurité nationale continue d’être appropriée et efficace. |
Soutenir l’examen parlementaire de la Loi antiterroriste. |
S’assurer que le cadre sur l’action coordonnée existant protège adéquatement contre toute menace à la sécurité nationale, et proposer des modifications là où cela s’avère nécessaire. |
Participer aux enquêtes et aux commissions gouvernementales (Air India, O’Connor) qui concernent des questions de sécurité nationale. |
Représentation de la position ministérielle sur les questions touchant les responsabilités légales du ministre et des organismes de SPPCC afin de contribuer efficacement au mandat de ces examens. |
La cybersécurité – La tâche d’élaborer et de mettre en œuvre une approche complète afin de protéger les infrastructures essentielles (IE) du Canada est une priorité. Les IE comprennent un très large éventail de secteurs, allant des services financiers et bancaires aux infrastructures qui garantissent la sécurité de nos aliments et de notre eau, en passant par la production et la distribution d’énergie, l’infrastructure des communications et des technologies de l’information, le transport, le gouvernement et les services.
Ces secteurs essentiels dépendent grandement des systèmes automatisés et des réseaux interconnectés. De plus, l’interconnectivité des infrastructures de technologie de communication et d’information, et notre dépendance envers celles-ci sont d’une importance fondamentale pour les programmes et les activités de gestion des situations d’urgence. Puisque les réseaux de communication et de technologies d’information du Canada sont vulnérables à des cyberattaques délibérées et à des pannes involontaires, la cybersécurité doit être un élément indissociable du maintien de l’intégrité des infrastructures essentielles du Canada.
Le Ministère établira un groupe de travail sur la cybersécurité (GTCS) pour faire des recommandations au sujet d’une stratégie de la cybersécurité pour le Canada. Le plan d’action prévu dans le cadre de cette stratégie donnera lieu à des activités qui contribueront à la protection et à la sécurité du Canada et de sa population. Le secrétariat qui appuiera ce groupe de travail a été mis sur pied au printemps de 2006.
Pour l’exercice 2006-2007, les priorités du GTCS seront de réaliser le travail de base en matière de gouvernance et de connaissances afin d’atteindre ses objectifs à long terme.
Activité du GTCS |
Résultats escomptés |
Former le groupe de travail et en désigner le président et mettre sur pied un secrétariat qui le soutiendra. |
Un groupe de travail à la portée et à la représentativité intersectorielles, composé de membres des secteurs privé et public. |
Entreprendre et compléter deux études importantes afin de déterminer les principaux renseignements en ce qui concerne les infrastructures essentielles du Canada ayant trait à la cybersécurité. |
Augmentation des connaissances, au sein du secteur des IE, des risques qu'ils encourent en matière de cybersécurité. |
Une fois combinées, ces études fourniront une connaissance approfondie de la gestion et du contrôle des risques en matière de cybersécurité, cerneront les interdépendances sectorielles des IE et permettront de recommander des mesures d'atténuation et de préciser leurs coûts. |
Augmentation de la sensibilisation du secteur des IE en ce qui concerne les stratégies d'atténuation qui peuvent être adoptées afin de contrer les risques en matière de cybersécurité. |
Une approche intégrée et améliorée axée sur la sécurité publique exige non seulement la prestation opportune de
conseils stratégiques appropriés, mais également l’échange de renseignements entre tous ceux dont le mandat consiste à rendre les
collectivités sûres. Dans ce contexte, le Ministère a combiné sa capacité stratégique au chapitre des problèmes liés
à l’application de la loi et à la stratégie frontalière et ses efforts visant à intégrer les renseignements critiques sur
la sécurité publique au sein des administrations compétentes et entre les organismes publics clés. Cette approche permet au ministre
d’exercer un leadership national à l’égard d’enjeux clés liés à l’application de la loi et facilite
l’échange de renseignements en vue de promouvoir les objectifs en matière de sécurité publique.
Le Secteur de la police, de l’application de la loi et de l’interopérabilité (SPALI) soutient les activités qui contribuent aux trois
priorités stratégiques présentées à la section 1.
La section qui suit présente en détail ces activités, c’est-à-dire :
La présente section fournit des renseignements supplémentaires concernant ces activités, de même que les principales activités relatives à l’exploitation continue du SPALI.
Le Secteur de la police, de l’application de la loi et de l’interopérabilité dispose des ressources suivantes :
Police et application de la loi |
|||
Ressources financières (en milliers de dollars) |
|||
|
|
|
|
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|
38 717 $ |
31 636 $ |
21 909 $ |
|
Ressources humaines |
|||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|
148 ETP |
145 ETP |
134 ETP |
Application de la loi et stratégies frontalières – La Direction générale de l’application de la loi et des
stratégies frontalières est chargée d’exercer un leadership et de fournir des conseils stratégiques à l’égard des
initiatives et des enjeux relatifs à la sécurité à la frontière et à l’application de la loi à
l’échelle nationale.
Voici les principales initiatives :
Initiatives liées aux données génétiques – Le Ministère coordonne l’élaboration de politiques et donne des conseils sur divers enjeux très présents concernant l’utilisation des données génétiques dans le système de justice pénale – notamment la Banque nationale de données génétiques, les ententes de partage des coûts avec les provinces et les territoires et les efforts déployés par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour examiner la création d’un fichier national de données génétiques sur les personnes disparues.
Activité relative à l’application de la loi et aux stratégies frontalières |
Résultats escomptés |
Élaboration de politiques et coordination du Portefeuille à l’égard d’enjeux stratégiques liés à la frontière, notamment le PSP, la sécurité maritime, les douanes, l’immigration et le commerce |
Approche coordonnée et stratégique des initiatives gouvernementales clés pour promouvoir et garantir la sécurité frontalière. Analyse efficace de la politique et du programme, de concert avec les organismes du Portefeuille et d’autres partenaires, afin d’améliorer l’application de la loi aux frontières, aux points d’entrée et entre ceux‑ci. |
Coordination de l’élaboration de politiques, planification et soutien de la gouvernance en ce qui concerne la Banque nationale de données génétiques et des enjeux stratégiques généraux sur les données génétiques. |
Approche stratégique de l’élaboration de politiques sur la Banque nationale de données génétiques; leadership manifeste dans les mesures FPT visant la création d’un fichier sur les personnes disparues. Mise en œuvre et gouvernance des accords FPT sur les analyses biologiques et examen de ces accords afin de soutenir leur renégociation. |
Élaboration et coordination de politiques et échange de renseignements avec les intervenants clés du gouvernement, de la police et des poursuites qui luttent contre le crime organisé et les crimes graves. |
Amélioration ou élaboration de stratégies clés pour lutter contre le crime organisé et les crimes graves, incluant la coordination et le soutien stratégique du Comité national de coordination de la lutte contre le crime organisé. |
L’application de la loi et les stratégies frontalières contribuent aux priorités stratégiques suivantes :
Politiques en matière de police – La Direction générale des politiques en matière de police est chargée de fournir des conseils stratégiques indépendants sur diverses questions relatives aux politiques et à la gestion qui sont pertinentes pour la GRC et qui soutiennent les responsabilités et l’obligation de rendre compte du ministre à l’égard de la GRC.
Voici les principales initiatives :
Capacité de la GRC – Le Ministère travaille de près avec la GRC afin de renforcer la capacité des services de police fédéraux de la GRC d’effectuer de façon adéquate des fonctions de police de plus en plus complexes et coûteuses et de satisfaire aux obligations nationales en matière de services de police. Les missions internationales des policiers affectés au maintien de la paix constituent une autre initiative visant à garantir que la GRC a la capacité suffisante pour soutenir les politiques étrangères du Canada dans des États non viables et fragiles. En plus de procéder au renforcement des capacités, le Ministère passe actuellement en revue des propositions en vue de renouveler et d’accroître la capacité de l’École de la GRC (« Dépôt »).
Activité relative aux politiques en matière de police |
Résultats escomptés |
Soutenir l’initiative sur les Investissements dans la lutte contre l’utilisation d’armes à feu à des fins criminelles (ILUAFC), qui met l’accent sur l’amélioration de la collecte, de l’analyse et de l’échange de renseignements liés aux armes à feu à l’échelle nationale. |
Capacité accrue de la GRC et de l’ASFC au chapitre du renseignement de nature criminelle en vue d’améliorer les enquêtes criminelles, et évaluations stratégiques nationales du mouvement illégal d’armes à feu. |
Restaurer l’efficacité des services de police fédéraux de la GRC en comblant les lacunes au chapitre des ressources et en procédant à l’expansion et à la revitalisation de l’École de la GRC en vue de satisfaire aux exigences croissantes en agents de la GRC. |
Combler les lacunes actuelles en ressources et en capacités, permettre à la GRC de s’adapter aux exigences de la loi et permettre un meilleur ciblage des nouvelles priorités, comme les crimes commis avec des technologies de pointe et les nouvelles organisations criminelles. |
Mettre en œuvre un cadre de gestion efficace sur l’Arrangement sur la police civile au Canada (APCC), en collaboration avec Affaires étrangères et l’ACDI, en vue d’orienter et de soutenir la participation de la GRC aux missions internationales des policiers affectés au maintien de la paix. |
Gestion efficace des efforts déployés par les policiers canadiens affectés au maintien de la paix. |
Les politiques en matière de police contribuent aux priorités stratégiques suivantes :
Interopérabilité en matière de sécurité publique – L’interopérabilité désigne un environnement dans lequel les ressources humaines, les procédures, les politiques et les systèmes fonctionnent en collaboration en vue de l’échange de renseignements requis et pertinents. Les organismes gouvernementaux sont ainsi à même d’échanger des renseignements critiques avec les bonnes personnes au moment approprié, ce qui renforce leur capacité d’éliminer les menaces à la sécurité des Canadiens. On a pu constater l’absence de cette interopérabilité à la suite d’événements comme la crise du SRAS survenue à Toronto.
Le Ministère prépare un cadre d’interopérabilité, qui comprend une vision et une conception stratégique à long terme, afin de disposer d’une approche entièrement coordonnée en matière de sécurité publique et d’assurer un échange efficace de renseignements, tout en protégeant les renseignements personnels des Canadiens et en respectant le principe de la responsabilisation. Ce travail prend appuie sur les réalisations de l’Initiative d’intégration de l’information de la justice, qui a fait progresser la mise en œuvre du Réseau canadien d’information sur la sécurité publique afin d’améliorer l’échange de renseignements entre les organismes de la justice pénale et les organismes d’application de la loi et de favoriser ainsi la sécurité publique.
Activité liée à l’interopérabilité |
Résultats escomptés |
Élaborer un cadre stratégique axé sur l’interopérabilité en matière de sécurité publique, notamment par les moyens suivants :
|
Un milieu d’échange d’information interopérable dans l’ensemble du gouvernement, qui se penche sur des questions dans les domaines suivants :
Cet environnement accroîtra la capacité de lutter contre le crime et d’éliminer les menaces pour la sécurité nationale et la santé et la sécurité publiques. |
Créer un centre d’excellence sur les données biométriques pour l’ensemble du secteur de la sécurité publique. |
Coordination des normes relatives aux données biométriques, des pratiques exemplaires et de l’intégration des politiques nationales et internationales. |
Terminer une étude de faisabilité sur la mise en œuvre d’un système d’évaluation automatisé des voyageurs aériens. |
Présentation de recommandations visant la mise en oeuvre d’un système efficient et efficace d’évaluation des passagers aériens afin d’évaluer les menaces au transport aérien et à la sécurité nationale. |
L’interopérabilité contribue aux priorités stratégiques suivantes :
Pour assurer l’adoption d’une approche équilibrée et exhaustive à l’égard de la sécurité dans les collectivités, le Ministère a assuré l’intégration de tous les secteurs de la sécurité de la collectivité : la prévention du crime, qui se fonde sur des projets communautaires axés sur les facteurs locaux de criminalité et de victimisation, la recherche et les politiques dans le domaine correctionnel visant à garantir la réinsertion en toute sécurité des délinquants dans la collectivité ainsi que les services de police autochtones dans les collectivités des Premières nations. Cette approche garantit des partenariats durables entre le gouvernement et les collectivités pour une plus grande sécurité publique, adaptée à la réalité et aux besoins de chaque collectivité. On prévoit apporter des améliorations qui accroîtront encore davantage la sécurité des collectivités canadiennes.
Le Secteur de la sécurité de la population et des partenariats (SSPP) soutient les activités qui contribuent aux priorités stratégiques que sont la « lutte contre le crime organisé et les crimes graves » et l’« accroissement la sécurité de la population ».
La section suivante présente en détail ces activités :
Cette section fournit des renseignements supplémentaires concernant ces priorités, de même que les principales activités liées à l’exploitation continue du SSPP.
Le Secteur de la sécurité de la population et des partenariats dispose des ressources suivantes :
Ressources financières (en milliers de dollars) |
||
|
||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
192 375 $ |
197 774 $ |
169 361 $ |
|
||
Ressources humaines |
||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
276 ETP |
276 ETP |
191 ETP |
Priorités opérationnelles
Approche correctionnelle judicieuse – Cette approche vise à améliorer la sécurité publique en renforçant les stratégies de soutien de la réinsertion sociale en toute sécurité des délinquants, y compris les stratégies axées sur les délinquants autochtones et leur collectivité ainsi que les approches novatrices de la justice réparatrice.
Activité relative à l’approche correctionnelle |
Résultats escomptés |
Appuyer l’élaboration de recherches, d’évaluations et de politiques qui renforcent l’approche correctionnelle judicieuse et favorisent la réinsertion sociale des délinquants. |
Intégration mieux réussie des délinquants et traitement efficace des délinquants sexuels. Les Canadiens font confiance aux systèmes correctionnels et de justice efficaces qui répondent aux besoins des victimes et du grand public. |
Élaborer, mettre en œuvre, examiner et évaluer des mesures ciblant les délinquants à risque élevé. |
Mesures ciblées en réponse aux infractions graves et violentes. Une meilleure prise en charge des délinquants sexuels permettra d’Accroître la sécurité des collectivités. |
Chercher une solution au problème de la surreprésentation des Canadiens autochtones dans le système de justice pénale grâce à l’élaboration de modèles de guérison adaptés à la culture en matière de services correctionnels et de justice dans les collectivités autochtones. |
Capacité accrue des collectivités de travailler avec les victimes, les délinquants et les familles grâce à la diffusion de connaissances acquises dans le cadre de projets pilotes menés dans des collectivités autochtones. Soutien fédéral coordonné à l’égard des modèles de guérison communautaires par l’intermédiaire du Comité directeur des sous-ministres adjoints sur la stabilité et le mieux-être des collectivités et d’autres instances. Publication de rapports de recherche et de rapports techniques sur des questions relatives aux Autochtones, aux services correctionnels et à la justice pénale. |
Le volet de l’approche correctionnelle judicieuse contribue aux priorités stratégiques suivantes :
Politique sur la police des Premières nations – Cette politique facilite la négociation et la mise en œuvre d’ententes tripartites avec les provinces et les Premières nations sur les services de police des Premières nations. Ces derniers sont adaptés à la culture et répondent aux besoins particuliers des collectivités des Premières nations et des collectivités inuites; le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux se partagent les coûts dans une proportion de 52 % et de 48 %.
Activité relative à la Politique sur la police des Premières nations |
Résultats escomptés |
Rehausser la stabilité publique dans les collectivités des Premières nations en négociant des ententes sur les services de police des Premières nations respectueuses de la culture. |
Accès accru des collectivités des Premières nations à des services de police culturellement adaptés. |
Étudier, avec nos partenaires, des solutions de rechange précises en ce qui concerne les services de police des territoires. |
Élaborer des modèles de service de police et de sécurité publique dans les territoires. |
Élaborer, avec nos partenaires, une vision de la Politique sur la police des Premières nations axée sur la durabilité. |
Une Politique sur la police des Premières nations modernisée qui respecte les réalités démographiques, environnementales et politiques d’aujourd’hui, en ce qui concerne les services de police des Premières nations et les besoins de la collectivité. |
Mener des recherches et des examens de politiques sur les solutions de rechange en matière de sécurité publique des Autochtones et des autres modes de prestation de services. |
Élaboration de décisions stratégiques et d’interventions en matière de sécurité publique axées sur les besoins des collectivités, une plus grande responsabilisation et des ententes de financement équilibrées. |
Intégrer les indicateurs de stabilité et de bien-être des collectivités dans la stratégie globale de mesure de rendement. |
Indicateurs de rendement améliorés, reflétant un contexte de collectivité plus vaste, permettant une prise de décisions éclairées en matière de politiques et une répartition des ressources fondée sur le risque et le besoin. |
Renforcer la capacité professionnelle des fournisseurs de services de police Autochtones. |
Capacité de gestion et prestation améliorées de services de police professionnels, efficaces et respectueux de la culture. |
La Politique sur la police des Premières nations contribue à la priorité stratégique suivante :
Stratégie nationale pour la prévention du crime (SNPC) – Élabore, finance et évalue les stratégies et les programmes visant l’amélioration de la sécurité des collectivités, au moyen d’une approche de « prévention du crime par le développement social », selon laquelle on doit s’attaquer aux causes premières du crime en cernant les facteurs de risque dominants et en appliquant des mesures préventives axées sur les personnes, les familles et les collectivités à risque.
Le Centre national de prévention du crime (CNPC) est responsable de la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime.
Comme il relève de Sécurité publique et Protection civile Canada (SPPCC), le CNPC s’emploie à renforcer l’action communautaire de prévention du crime, à élaborer et à diffuser des stratégies efficaces de prévention du crime et à coordonner le soutien à plusieurs paliers dans le domaine de la prévention du crime.
Activité relative à la SNPC |
Résultats escomptés |
Soutenir la recherche, le perfectionnement des connaissances et les projets pilotes qui permettent de déterminer les leçons apprises et les pratiques d’avenir. |
Amélioration des interventions de prévention du crime fondée sur une évaluation des pratiques. Élaboration de politiques et de programmes axés sur les résultats. |
Soutenir les mesures prises par les provinces et les municipalités pour régler les problèmes liés aux gangs. |
Augmentation des facteurs de prévention des activités de gang. |
Diriger une partie des fonds affectés à la prévention du crime aux enfants et aux jeunes qui risquent fortement d’avoir des démêlés avec la justice, dans les régions où le taux de criminalité chez les jeunes est élevé. |
Financement ciblé et programmes adaptés aux besoins particuliers de populations et de collectivités données. |
Faciliter la participation de tous les intervenants à l’élaboration d’approches intégrées et globales à l’égard de la prévention du crime, surtout en ce qui concerne les collectivités où les taux de criminalité sont élevés. |
Mise en commun des connaissances et des ressources en vue d’aborder les causes profondes de la criminalité et de la victimisation. |
Soutenir des initiatives qui renforcent et accroissent la capacité des collectivités d’aborder les causes profondes des problèmes locaux liés au crime et à la victimisation. |
Participation accrue des collectivités en ce qui concerne les questions de sécurité publique. |
Une prévention efficace du crime contribue à la priorité stratégique suivante :
(En millions de dollars) |
Prévision des dépenses |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale |
258,2 |
235,0 |
65,4 |
65,3 |
Police et application de la loi |
25,7 |
38,3 |
31,2 |
21,2 |
Sécurité de la population et partenariats |
180,2 |
184,8 |
189,1 |
160,7 |
Dépenses prévues au Budget principal des dépenses (brutes) |
430,8 |
458,1 |
285,6 |
247,1 |
Dépenses non budgétaires prévues au Budget principal des dépenses (brutes) |
|
|
|
|
Total du Budget principal des dépenses |
430,8 |
458,1 |
285,6 |
247,1 |
Rajustements : |
|
|
|
|
Demande de mandat spécial de la gouverneure générale : |
|
|
|
|
2e demande |
20,0 |
|
|
|
3e demande |
24,0 |
|
|
|
Politique de sécurité nationale – Centre des opérations du gouvernement |
|
7,4 |
2,6 |
2,6 |
Sécurité des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver |
|
0,2 |
0,2 |
0,3 |
Économies en approvisionnement |
(0,3) |
(0,4) |
|
|
Compensation pour les conventions collectives – Salaires des RM/CM |
|
1,2 |
1,4 |
1,4 |
Plan d’action pour accroître la sûreté du transport ferroviaire de passagers, du transport en commun et des traversiers |
|
1,2 |
1,9 |
2,5 |
Groupe de travail sur la cybersécurité |
|
0,5 |
|
|
Réduction des coûts du nouveau Ministère – Cabinet réduit |
|
(0,6) |
(0,6) |
(0,6) |
Réduction des coûts du nouveau Ministère – Responsabilités régionales |
|
(0,2) |
(0,2) |
(0,2) |
Campagne de publicité: Sécurité publique |
|
(2,0) |
|
|
Armement des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada et élimination des situations où les agents travaillent seuls – Présence d’agents armés à la frontière |
|
0,2 |
0,2 |
0,2 |
Évaluations de la vulnérabilité des infrastructures essentielles |
|
1,0 |
1,0 |
1,0 |
Formation et exercices nationaux |
|
5,0 |
5,0 |
5,0 |
Stratégie nationale de répression de la contrefaçon |
|
0,1 |
0,2 |
0,1 |
Prévention de la criminalité chez les jeunes |
|
7,5 |
7,5 |
7,5 |
Interventions d’urgence de base |
|
19,0 |
19,0 |
19,0 |
Renforcer l’application de la loi – Budget 2003 |
|
|
|
0,2 |
Total des rajustements |
43,7 |
40,0 |
38,2 |
39,0 |
Total des dépenses prévues |
474,5 |
498,1 |
323,8 |
286,2 |
|
||||
Plus : Coût des services reçus à titre gracieux |
12,9 |
13,0 |
12,8 |
12,3 |
Coût net du programme |
487,4 |
511,1 |
336,6 |
298,5 |
Équivalents temps plein |
727 |
999 |
968 |
872 |
2006-2007 |
|||||||||
(En milliers de dollars) |
Éléments budgétaires |
||||||||
Activité de programmes |
Fonction- |
Subven- |
Contribu- |
Dépenses |
Revenus |
Revenus |
Total du Budget principal des dépenses |
Rajustements (dépenses prévues non inscrites dans le Budget principal des dépenses) |
Total des dépenses prévues |
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale |
64 979 |
654 |
169 348 |
234 981 |
- |
234 981 |
234 981 |
32 032 |
267 013 |
Police et application de la loi |
37 314 |
- |
975 |
38 289 |
- |
38 289 |
38 289 |
428 |
38 717 |
Sécurité de la population et partenariats |
57 126 |
21 256 |
106 440 |
184 822 |
- |
184 822 |
184 822 |
7 553 |
192 375 |
Total |
159 419 |
21 910 |
276 763 |
458 092 |
- |
458 092 |
458 092 |
40 013 |
498 105 |
2006-2007 |
|||
Service voté ou |
Sécurité publique et Protection civile |
(En milliers de dollars) |
|
Budget |
Budget |
||
1 |
Dépenses de fonctionnement |
147 890 |
85 968 |
5 |
Subventions et contributions |
298 673 |
335 437 |
(S) |
Provision pour la voiture particulière et le salaire du chauffeur du ministre de SPPCC |
73 |
70 |
(S) |
Contributions aux avantages sociaux des employés |
11 456 |
9 343 |
|
Total pour le Ministère |
458 092 |
430 818 |
(En milliers de dollars) |
2006-2007 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC). |
7 105,7 |
Contributions de l’employeur aux primes du régime d’assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (à l’exception des fonds renouvelables). Contribution de l’employeur aux régimes d’avantages garantis des employés et dépenses payées par le SCT. |
4 521,7 |
Indemnisation des victimes d’accidents du travail assurée par Développement social Canada. |
17,4 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice du Canada. |
1 310,6 |
Services reçus à titre gracieux en 2006-2007 |
12 955,4 |
2006-2007 |
||||
(En millions de dollars) |
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale |
Police, application de la loi et interopérabilité |
Sécurité de la population et partenariats |
Total des dépenses prévues |
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale |
245,3 |
- |
- |
245,3 |
Inspecteur général - SCRS |
1,0 |
- |
- |
1,0 |
Police, application de la loi et interopérabilité |
- |
31,5 |
- |
31,5 |
Sécurité de la population et partenariats |
|
|
177,2 |
177,2 |
Gestion ministérielle |
9,8 |
3,6 |
7,3 |
20,7 |
Relations interorganisationnelles et publiques du Portefeuille |
9,0 |
3,1 |
6,6 |
18,6 |
Secteur exécutif |
1,9 |
0,6 |
1,3 |
3,7 |
TOTAL |
267,0 |
38,7 |
192,4 |
498,1 |
(En milliers de dollars) |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
||
Subventions |
||||||
Gestion des mesures d’urgence et Sécurité nationale |
||||||
Programme de recherche conjoint sur les interdépendances des infrastructures |
500 |
500 |
500 |
500 |
||
Programme de bourses de recherche en l’honneur de Stuart Nesbitt White (ancien BPIEPC) |
54 |
154 |
154 |
154 |
||
|
554 |
654 |
654 |
654 |
||
Sécurité de la population et partenariats |
||||||
|
Organisations nationales de bénévolat actives dans le secteur de la justice pénale |
1 796 |
1 796 |
1 796 |
1 796 |
|
Subventions à l’appui de l’Initiative pour des collectivités plus sûres |
19 460 |
19 460 |
19 460 |
19 460 |
||
21 256 |
21 256 |
21 256 |
21 256 |
|||
Total des subventions |
21 810 |
21 910 |
21 910 |
21 910 |
||
|
||||||
Contributions |
||||||
Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale |
||||||
|
Paiements aux provinces, aux territoires et aux organismes des secteurs public et privé à l’appui d’activités complémentaires à celles du ministre |
877 |
877 |
887 |
887 |
|
Contributions octroyées aux provinces et aux municipalités conformément à la Loi sur la protection civile (PCPC) |
8 512 |
8 471 |
8 471 |
8 471 |
||
Contributions versées aux provinces en application d’accords d’aide financière en cas de catastrophe (AAFCC) |
200 000 |
160 000 |
|
|
||
|
209 389 |
169 348 |
9 358 |
9 358 |
||
Police et application de la loi |
||||||
|
Paiements aux provinces, aux territoires et aux organismes des secteurs public et privé à l’appui d’activités complémentaires à celles du ministre |
975 |
975 |
975 |
975 |
|
|
||||||
Sécurité de la population et partenariats |
||||||
Paiements aux provinces, aux territoires, aux municipalités, aux conseils de bande indienne et aux autorités reconnues représentant des Indiens dans les réserves, des collectivités indiennes vivant sur les terres publiques et des collectivités inuites dans le cadre du Programme des services de police des Premières nations |
92 223 |
78 457 |
78 457 |
84 057 |
||
Contributions à l’appui de l’Initiative pour des collectivités plus sûres |
11 040 |
27 983 |
27 983 |
7 440 |
||
103 263 |
106 440 |
112 040 |
91 497 |
|||
Total des contributions |
313 627 |
276 763 |
122 373 |
101 830 |
||
|
||||||
|
Total des subventions et des contributions |
335 437 |
298 673 |
144 283 |
123 740 |
En février 2004, le Ministère a déposé sa dernière Stratégie de développement durable, couvrant les années 2003 à 2006. Ce rapport a été déposé par la précédente organisation, le ministère du Solliciteur général; peu de temps après le dépôt, ce ministère a subi des changements organisationnels d'envergure pour devenir le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile. La stratégie 2003-2006 comprenait des initiatives d'écologisation ministérielles (p. ex. la réduction des déchets) et des initiatives stratégiques ayant pour but de promouvoir des services de police autochtones durables.
En 2006, le Ministère élaborera une Stratégie de développement durable pour les exercices 2007-2010. La Stratégie de développement durable du Ministère reposera sur l'idée de base selon laquelle la qualité de vie et le bien-être, au Canada, sont définis par plusieurs facteurs interdépendants tels le revenu, la santé, l'éducation, la qualité de l'environnement et la sécurité des collectivités.
Le Ministère s'engage à élaborer une approche intégrée de la planification et de la prise de décisions, de façon à garantir que les trois principaux aspects d'une stratégie de développement durable éclairée — notamment les aspects sociaux, économiques et environnementaux — soient reconnus et pris en compte dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques.
Pour l'exercice à venir, le Ministère va :
Les principes et les valeurs du développement durable feront l’objet de discussions au sein du comité des politiques des directeurs généraux, qui supervisera la création et la mise en oeuvre de la SDD aux niveaux stratégiques, opérationnels et ministériels.
Les cibles précédentes de la SDD se concentraient sur deux secteurs — la réduction des déchets et la police autochtone. En ce qui concerne la réduction des déchets, les calculs pour le nouvel exercice se révéleront un défi, car le Ministère déménagera ses divers bureaux éparpillés dans la ville pour s’installer dans un nouvel édifice. Ainsi, il ne sera pas possible de fonder les futures cibles dans ce domaine sur des modèles du passé, même si des solutions de rechange comme l'analyse comparative visant des organisations de taille similaires seraient indiquées. Nous nous inspirerons de nos réalisations passées dans des secteurs comme la police des Premières nations et nous continuerons de tenir compte de la dimension sociale du développement durable, en particulier au niveau des collectivités.
Le ministre de la Sécurité publique (Sécurité publique et Protection civile) assume l’entière responsabilité des lois suivantes devant le Parlement : |
|
|
|
SPPC ou ses organismes administrent les lois suivantes en totalité ou en partie. Certaines prévoient des fonctions précises pour le ministre, que celui-ci remplit exclusivement ou de concert avec d’autres ministres : |
|
Ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada1
|
Commission nationale des libérations conditionnelles
|
Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)
|
Service correctionnel du Canada
|
Gendarmerie royale du Canada
|
|
Agence des services frontaliers du Canada
|
|
Autre
|
1. Le Programme de services de police des Premières nations et le Centre national de prévention du crime n’administrent pas de lois particulières.
Nom |
Titre |
Téléphone |
Suzanne Hurtubise |
Sous-ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile |
613-991-2895 |
William J.S. Elliott |
Sous-ministre délégué de la Sécurité publique et de la Protection civile |
613-990-2633 |
Patricia Hassard |
Sous-ministre adjointe principale, Gestion des mesures d'urgence et sécurité nationale |
613-991-2820 |
Chantal Bernier |
Sous-ministre adjointe, Sécurité de la population et partenariats |
613-993-4325 |
Elisabeth Nadeau |
Sous-ministre adjointe, Gestion ministérielle |
613-990-2615 |
Diane MacLaren |
Sous-ministre adjointe, Police, application de la loi et interopérabilité |
613-990-2703 |
Marc Whittingham |
Sous-ministre adjoint, Relations interorganisationnelles et publiques du Portefeuille |
613-949-6435 |
Daniel Lavoie |
Directeur général, Communications |
613-990-2743 |
Eva Plunkett |
Inspectrice générale du SCRS |
613-949-0675 |