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L'honorable Tony Clement, député
Ministre de la Santé
SECTION II – ANALYSE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMMES PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE
SECTION III – RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
SECTION IV – AUTRES SUJETS D’INTÉRÊT
Je suis très heureux de présenter le Rapport sur les plans et les priorités de 2008‑2009 de l’Agence de la santé publique du Canada. Ce rapport, qui expose les orientations générales de l’Agence, est le troisième à être publié.
Le Canada est un grand pays au potentiel illimité. Les Canadiens ont travaillé fort pour faire en sorte que leur société repose sur des assises solides et pour créer une nation sûre, saine et prospère pour leurs enfants. Les services de santé publique contribuent de nombreuses façons à renforcer ces assises et aident le gouvernement à atteindre ses priorités afin de faire du Canada un pays encore meilleur.
Le gouvernement du Canada est soucieux d’améliorer la qualité et la sûreté de notre environnement. Non seulement souhaite‑t‑il accroître la qualité de l’air que nous respirons et de l’eau que nous buvons, mais il veut également garantir la sûreté des aliments que consomment nos familles et des produits que nous achetons pour satisfaire nos besoins au travail et à la maison. L’Agence appuie les priorités du gouvernement grâce à son expertise et à ses réseaux de surveillance de l’état de santé de la population. En mettant en lumière les liens entre l’exposition et la maladie, les efforts de l’Agence nous permettent non seulement de mener des interventions là où elles sont nécessaires, mais également d’en mesurer l’efficacité.
L’Agence de la santé publique du Canada continuera aussi de diriger les efforts du gouvernement du Canada, tant au pays qu’à l’étranger, en ce qui concerne la préparation et la planification en cas de pandémie de grippe ou d’émergence de toute autre maladie qui pourrait menacer notre santé et notre bien‑être collectifs. Par sa vigilance constante, l’Agence vise à s’assurer de la rapidité de la détection des éclosions et des interventions subséquentes de façon à réduire les répercussions que pourrait avoir une pandémie sur la santé des Canadiens.
L’entrée en vigueur de la Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada, en décembre 2006, a constitué une étape importante pour le renforcement de la santé publique au Canada. La Loi crée officiellement le poste d’administrateur en chef de la santé publique du Canada et reconnaît le double rôle particulier de ce dernier à titre d’administrateur général de l’Agence et de premier professionnel de la santé publique du gouvernement du Canada. En outre, l’Agence a récemment publié son Plan stratégique quinquennal, qui établit ses orientations et ses principales priorités.
Le Canada est un pays dont nous pouvons être très fiers. En travaillant à améliorer et à protéger la santé des Canadiens, l’Agence de la santé publique du Canada contribue de façon fondamentale à la prospérité durable du Canada.
Tony Clement
Ministre de la Santé
Trois années se sont écoulées depuis que l’Agence de la santé publique du Canada a été créée pour aider le gouvernement du Canada à protéger et à promouvoir la santé de la population. Après avoir tiré les leçons de la crise du SRAS, c’est avec une certaine fierté que nous
considérons nos réalisations de ces premières années, qui s’inscrivent dans le cadre de nos efforts pour agir sur les facteurs fondamentaux ayant une incidence sur la santé.
La santé publique est le premier bien collectif auquel s’intéressent les gouvernements dans le domaine de la santé, car nous reconnaissons les liens puissants qui unissent, d’une part, l’économie et, d’autre part, la santé et le bien‑être sociaux et individuels.
Les services de santé publique ont une incidence indéniable sur tous les aspects de nos vies, et ce, d’une foule de manières : protection contre les infections émergentes ou bien connues, prévention et prise en charge des maladies chroniques et des blessures, planification et interventions en cas d’urgence, préparation à une pandémie, renforcement des capacités en santé publique, étude des déterminants de la santé et actions sur ces déterminants, et recherche et surveillance. Les services de santé publique forts constituent une assise solide sur laquelle reposent tous les autres éléments de la société.
Lorsqu’on se tourne vers l’avenir, on s’aperçoit que le rythme actuel du changement, tant à l’intérieur de nos frontières qu’ailleurs dans le monde, amène son lot de défis et d’occasions pour les Canadiens, allant des changements démographiques aux impacts environnementaux, en passant par la hausse croissante des taux d’obésité et de maladies chroniques, la conscience plus aiguë que tout est lié dans le monde et le rythme accéléré des innovations scientifiques et technologiques. Il est ironique de penser que malgré nos succès technologiques, la négligence à l’égard des éléments fondamentaux de la santé fait en sorte que la présente génération d’enfants pourrait être la première dont l’espérance de vie soit plus faible que celle de leurs parents.
Dans les efforts qu’elle déploie pour faire face à ces défis et profiter des occasions qui se dessinent, l’Agence de la santé publique du Canada reste fidèle à sa vision, dont la pertinence ne se dément pas : des Canadiens et des collectivités en santé dans un monde plus sain. Elle continuera de concevoir, d’améliorer et de mettre en œuvre des stratégies et des programmes pour prévenir les maladies infectieuses, pour promouvoir la santé et pour prévenir et contrôler les maladies chroniques et les blessures. L’Agence continuera de renforcer l’état de préparation du Canada en cas d’urgence ou de catastrophe tout en augmentant les capacités en santé publique et en améliorant ses mécanismes de collaboration nationale et internationale. Par ailleurs, elle continuera de diriger les efforts du gouvernement concernant l’étude des déterminants de la santé et les actions sur ces déterminants.
Notre nouveau et tout premier Plan stratégique expose les objectifs de l’Agence et nous servira de guide au cours des prochaines années.
Dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2008-2009, l’Agence présente son résultat stratégique modifié : des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. En énonçant expressément notre but de réduire les disparités en matière de santé, nous mettons l’accent sur l’un de nos plus grands défis en matière de santé publique. La question des disparités en matière de santé au Canada sera le sujet du rapport inaugural de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada.
C’est avec fermeté que nous entendons relever les défis qui nous attendent en travaillant ensemble à concrétiser notre vision : des Canadiens et des collectivités en santé dans un monde plus sain.
Dr David Butler-Jones
Administrateur en chef de la santé publique
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2008-2009 de l’Agence de la santé publique du Canada.
Le présent document a été préparé conformément aux principes de préparation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2008‑2009 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement.
Aperçu du portefeuille de la santé Le ministre de la Santé a pour responsabilité de maintenir et d’améliorer la santé des Canadiens. Cette responsabilité est appuyée par le portefeuille de la santé, qui regroupe l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses, le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés et Procréation assistée Canada. Chaque membre du portefeuille prépare son propre Rapport sur les plans et les priorités. Le portefeuille compte environ 11 400 employés et dispose d’un budget annuel de plus de 4,5 milliards de dollars. |
L’Agence de la santé publique du Canada a été créée en septembre 2004 à l’intérieur du portefeuille fédéral de la santé afin de remplir l’engagement du gouvernement du Canada à contribuer à la protection de la santé et de la sécurité de tous les Canadiens et à accorder une plus grande importance à la santé publique. Son rôle est d’aider à établir un système de santé publique efficace au Canada, un système qui permette aux Canadiens de jouir d’une meilleure santé et d’un plus grand bien-être dans leur vie quotidienne tout en les protégeant des dangers qui menacent leur santé.
Des événements tels que l’émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003 ont révélé la nécessité pour le Canada de se doter d’un organisme national qui jouerait un rôle central en matière de santé publique. Il en a résulté la création de l’Agence de la santé publique du Canada, le 24 septembre 2004, et la nomination du tout premier titulaire du poste d’administrateur en chef de la santé publique (ACSP) du Canada, le Dr David Butler‑Jones. La création de l’Agence a marqué le début d’une nouvelle approche en matière de leadership fédéral et de collaboration avec les provinces et les territoires dans le cadre des efforts du gouvernement fédéral pour renouveler le système de santé publique au pays.
La Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada est entrée en vigueur le 15 décembre 2006. La Loi perpétue la tradition bien établie de coopération et de collaboration qui inspire depuis des décennies l’approche canadienne en matière de santé publique. Elle crée officiellement le poste d’administrateur en chef de la santé publique et reconnaît le double rôle particulier de ce dernier à titre d’administrateur général de l’Agence et de premier professionnel de la santé du gouvernement du Canada.
On peut résumer le rôle de l’Agence comme suit :
L’Agence a pour mandat de collaborer avec ses partenaires afin d’orienter les interventions fédérales et de mobiliser les efforts pancanadiens pour prévenir les maladies et les blessures. Il lui incombe aussi de protéger et de promouvoir la santé publique au Canada et dans le monde. À ces fins, l’Agence :
Type d’organisme | Agence fédérale, financée par le Parlement |
Mission | Promouvoir et protéger la santé des Canadiens grâce au leadership, aux partenariats, à l’innovation et aux interventions en matière de santé publique |
Vision | Des Canadiens et des collectivités en santé dans un monde plus sain |
Résultat stratégique | Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique |
Résultats du gouvernement du Canada directement appuyés | Des Canadiens en santé Des communautés sécuritaires et sécurisées |
Loi habilitante | Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada |
Lois et règlements administrés | Loi sur la mise en quarantaine Règlement sur l’importation des agents anthropopathogènes |
Activités de programme | Promotion de la santé Prévention et contrôle des maladies chroniques Prévention et contrôle des maladies infectieuses Mesures et interventions d’urgence Renforcement des capacités en santé publique |
Rapport au Parlement | L’Agence rend compte au Parlement par l’entremise du ministre de la Santé L’Agence doit présenter au Ministre un rapport sur l’état de la santé publique au Canada |
L’organigramme suivant décrit la structure de l’Agence au sein du portefeuille de la santé du gouvernement fédéral.
Pour continuer de disposer des connaissances et compétences nécessaires afin d’élaborer et d’offrir aux Canadiens les conseils et les outils de santé publique dont ils ont besoin, l’Agence compte sur le travail de professionnels de la santé publique, de scientifiques, de chercheurs, de techniciens, de spécialistes en communications, d’administrateurs ainsi que de planificateurs et d’analystes des politiques. Ces employés travaillent dans l’ensemble du Canada, occupant un vaste éventail de postes opérationnels, scientifiques, techniques et administratifs.
La plus forte concentration d’employés se trouve dans la région de la capitale nationale (RCN). Le bureau central de Winnipeg constitue un « second pilier » d’expertise. En cas d’urgence sanitaire nationale, les Centres d’opérations d’urgence (COU) basés à Ottawa et à Winnipeg pourraient être mobilisés pour gérer la crise.
L’Agence reconnaît la nécessité de maintenir une forte présence dans l’ensemble du pays afin d’assurer la liaison avec les gouvernements provinciaux et territoriaux (PT), les ministères fédéraux, les universités, les organisations bénévoles et les citoyens. À l’extérieur de Winnipeg et de la RCN, l’infrastructure pancanadienne de l’Agence se compose de seize installations réparties dans six régions : Colombie-Britannique et Yukon; Alberta et Territoires du Nord-Ouest; Manitoba et Saskatchewan; Ontario et Nunavut; Québec; et Atlantique. Au Yukon, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, la prestation de certains programmes de l’Agence se fait par l’entremise du Bureau régional du Nord de Santé Canada, et ce, conformément à un accord interministériel.
L’Agence exploite des laboratoires de recherche spécialisés en différents points du Canada. Le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale de Winnipeg loge le Laboratoire national de microbiologie de l’Agence, établissement de recherche à la fine pointe de la technologie qui compte parmi les rares laboratoires de confinement à niveau de biosécurité élevé dans le monde. Pour sa part, le Laboratoire de lutte contre les zoonoses d’origine alimentaire de l’Agence étudie les risques pour la santé humaine que posent les maladies découlant des liens entre les humains, les animaux et l’environnement. Basé à Guelph (Ontario), il exploite des unités à Saint‑Hyacinthe (Québec) et à Lethbridge (Alberta).
La carte suivante indique où se trouvent le personnel, les bureaux et les laboratoires de l’Agence (effectifs en date du 31 mars 2007).
Un processus a débuté dans l’ensemble du gouvernement en 2006-2007, et s’est poursuivi en 2007‑2008, pour faciliter la mise en œuvre complète de la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des résultats du gouvernement du Canada. Dans le cadre de ce processus, l’Agence a revu et restructuré son architecture des activités de programmes (AAP). Les changements apportés au résultat stratégique (RS) et à l’architecture ont été approuvés par le Conseil du Trésor le 31 mai 3007 et entreront en vigueur le 1er avril 2008.
2007-2008 | 2008-2009 | |
Résultat stratégique (RS) | Des Canadiens en meilleure santé et un renforcement des capacités en santé publique | Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique |
Activités de programmes (AP) | Promotion de la santé | Promotion de la santé |
Prévention et contrôle des maladies | Prévention et contrôle des maladies chroniques Prévention et contrôle des maladies infectieuses |
|
Mesures et interventions d’urgence | Mesures et interventions d’urgence | |
Renforcement des capacités en santé publique | Renforcement des capacités en santé publique | |
Gestion et soutien des programmes | Services internes | |
Sous- et sous-sous-activités (SA et SSA) |
18 sous-activités 0 sous-sous-activité |
22 sous-activités 6 sous-sous-activités |
Voici les changements notables :
Main Estimates 2007-08 | ||||||
(en millions) | (Nouvelle) Promotion de la santé |
(Nouvelle) Prévention et contrôle des maladies chroniques |
(Nouvelle) Prévention et contrôle des maladies infectieuses |
(Nouvelle) Mesures et intervention d’urgence |
(Nouvelle) Renforcement des capacités en santé publique |
Total |
(Ancienne) Promotion de la santé |
186,4 | - | - | - | - | 186,4 |
(Ancienne) Prévention et contrôle des maladies |
- | 70,8 | 229,7 | - | - | 300,5 |
(Ancienne) Mesures et interventions d’urgence |
- | - | - | 115,8 | - | 115,8 |
(Ancienne) Renforcement des capacités en santé publique |
- | - | - | - | 55,6 | 55,6 |
Total | 186,4 | 70,8 | 229,7 | 115,8 | 55,6 | 658,3 |
Crédit voté ou législatif |
Libellé tronqué pour le crédit voté ou législatif |
Budget principal des dépenses 2008-2009 |
Budget principal des dépenses 2007-2008 |
40* | Dépenses de fonctionnement | 360,5 | 438,4 |
45* | Subventions et contributions | 199,6 | 189,3 |
(L) | Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 30,4 | 30,6 |
Total pour l’Agence | 590,5 | 658,3 |
*En 2007-2008, les crédits votés 40 et 45 portaient respectivement les numéros 35 et 40.
La baisse de 77,9 millions de dollars au crédit 40 entre 2007-2008 et 2008-2009 du budget principal des dépenses est principalement attribuable à la réduction des exigences au chapitre de la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (-82,8 M$); elle est contrebalancée par le financement reçu pour le renouvellement du Programme de prévention, de soutien et de recherche concernant l’hépatite C (4,7 M$) et la hausse du financement visant à appuyer la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (4,7 M$), l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (3,9 M$), la réduction annoncée dans le budget de 2007 par suite des travaux du Comité d’examen des dépenses (CED) (‑2,9 M$) ainsi que le transfert à Diversification de l’économie de l’Ouest canadien (DEO) pour le projet InterVac à Saskatoon (-3,0 M$).
La hausse de 10,3 millions de dollars au crédit 45 est principalement attribuable par le renouvellement du Programme de prévention, de soutien et de recherche concernant l’hépatite C (4,9 M$) et la hausse du financement visant à appuyer la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (3,8 M$) ainsi que l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (3,6 M$).
Voir le tableau « Dépenses prévues du ministère et équivalents temps plein » pour obtenir plus de détails concernant les variations des dépenses prévues.
(en millions de dollars) | Prévisions des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
Promotion de la santé |
186,4 | 203,5 | 200,8 | 197,3 |
Prévention et contrôle des maladies chroniques |
70,8 | 69,0 | 69,0 | 69,0 |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses |
229,7 | 234,9 | 275,6 | 239,0 |
Mesures et interventions d’urgence |
115,9 | 39,1 | 39,1 | 39,1 |
Renforcement des capacités en santé publique |
55,6 | 44,1 | 44,8 | 45,2 |
Dépenses budgétaires du budget principal des dépenses (brut) |
658,4 | 590,6 | 629,3 | 589,6 |
Moins : Revenus disponibles |
(0,1) | (0,1) | (0,1) | (0,1) |
Total du budget principal des dépenses |
658,3 | 590,5 | 629,2 | 589,5 |
Rajustements |
||||
Budget supplémentaire des dépenses (A) |
||||
Fonds pour le renouvellement du Programme de prévention, de soutien et de recherche concernant l’hépatite C |
9,7 | |||
Fonds consacrés aux programmes de publicité gouvernementale (poste horizontal) |
2,2 | |||
Fonds accordés à la Fondation canadienne MedicAlert afin d’appuyer le programme « Aucun enfant oublié » |
2,0 | |||
Fonds pour des évaluations des risques et des recherches ciblées dans le domaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) |
0,8 | |||
Fonds pour préparer la participation du Canada à l’Année polaire internationale 2007-2008, un programme international de recherche à grande échelle en Arctique et en Antarctique (poste horizontal) |
0,4 | |||
Fonds à l’appui de la Loi fédérale sur la responsabilité en vue de l’évaluation quinquennale de tous les programmes actuels de subventions et de contributions (poste horizontal) |
0,2 | |||
Autorisations de dépenser disponibles à même le crédit |
(0,3) | |||
Transfert de Santé – Pour un rajustement de l’affectation des ressources à la suite du transfert des responsabilités de contrôle et de supervision de la Direction générale de la santé de la population et de la santé publique |
0,6 | |||
Transfert de la Défense nationale – Pour des initiatives liées à la sécurité publique (poste horizontal) |
0,4 | |||
Transfert de Santé – Pour appuyer l’étude de la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé sur les soins infirmiers communautaires |
0,1 | |||
Transfert de la Gendarmerie royale du Canada – Pour la planification initiale des services de police et de la sécurité des Jeux olympiques d’hiver et paralympiques de 2010 |
0,1 | |||
Transfert à Citoyenneté et Immigration – Pour soutenir les Centres d’excellence afin de favoriser et de financer les recherches stratégiques portant sur l’immigration, l’intégration et la diversité (projet Métropolis) |
(0,1) | |||
Transfert à Ressources humaines et Développement des compétences – Pour appuyer l’élaboration de l’Atlas mondial des ressources en déficience intellectuelle |
(0,1) | |||
Transfert aux Instituts de recherche en santé du Canada – Pour financer des services de santé et des recherches sur la santé de la population touchant la surveillance du diabète |
(0,2) | |||
Transfert aux Instituts de recherche en santé du Canada – Pour financer la recherche sur la grippe afin de renforcer la capacité du Canada en cas de pandémie de grippe |
(0,4) | |||
Transfert à Diversification de l’économie de l’Ouest canadien – Pour la conception et la construction de l’installation de confinement, de niveau de biosécurité 3, de l’International Vaccine Centre (InterVac) de Saskatoon (poste horizontal) |
(3,0) | |||
Total du budget supplémentaire des dépenses (A) |
12,4 | |||
Budget supplémentaire des dépenses (B) |
||||
Transfert à Défense nationale – Pour le financement d’initiatives de sécurité publique (poste horizontal) |
(0,3) | |||
Transfert aux Instituts de recherche en santé du Canada – Pour financer des programmes de formation interdisciplinaire sur l’hépatite C |
(0,3) | |||
Transfert à Santé – Pour financer le Réseau des bibliothèques scientifiques |
(0,3) | |||
Transfert aux Instituts de recherche en santé du Canada – Pour financer la recherche sur la pandémie de grippe |
(0,6) | |||
Total du budget supplémentaire des dépenses (B) |
(1,5) | |||
Autres rajustements |
||||
Non-utilisation prévue des fonds à reporter aux années ultérieures |
(40,1) | |||
Fonds disponible à l’interne par suite d’économies et d’autres surplus |
(15,6) | |||
Transfert du crédit 22 du Conseil du Trésor pour le report du budget de fonctionnement |
14,8 | |||
Transfert du crédit 15 du Conseil du Trésor pour la convention collective |
1,5 | |||
Régime d’avantages sociaux des employés |
1,0 | |||
Transfert du crédit 10 du Conseil du Trésor pour le financement progressif visant à satisfaire aux nouvelles exigences liées à la Politique sur la vérification interne (2006) |
0,3 | |||
Jeux olympiques d’hiver de Vancouver de 2010 |
0,1 | 3,4 | ||
Total des autres rajustements |
(38,1) | 0,1 | 3,4 | |
Total des rajustements |
(27,2) | 0,1 | 3,4 | 0,0 |
Total des dépenses prévues |
631,1 | 590,6 | 632,6 | 589,5 |
Plus : Coût des services reçus à titre gracieux (1) |
25,8 | 28,7 | 27,9 | 27,5 |
Total des dépenses pour le ministère |
656,9 | 619,3 | 660,5 | 617,0 |
Équivalents temps plein |
2 376 | 2 452 | 2 463 | 2 449 |
Les prévisions de dépenses pour 2007-2008 correspondent principalement aux fonds du budget principal des dépenses et des budgets supplémentaires des dépenses (A) et (B), lesquels ont été rajustés de façon à inclure les régimes d’avantages sociaux des employés et les excédents budgétaires prévus.
Le budget supplémentaire des dépenses (B) devrait être déposé au Parlement en février 2008.
La baisse nette de 40,5 millions de dollars du total des dépenses prévues en 2008-2009 par rapport à 2007-2008 est principalement attribuable à ce qui suit : réduction des exigences au chapitre de la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (-57,5 M$); fonds reçus en 2007‑2008 par suite du report du budget de fonctionnement de 2006-2007 (‑14,8 M$) et pour une subvention unique à la Fondation canadienne MedicAlert (‑2,0 M$) non versée en 2008-2009; fin du financement visant à appuyer des projets de cinq ans liés au Cadre stratégique pour l’agriculture (‑1,4 M$) et des projets de trois ans de recherche et développement en génomique (‑1,5 M$); réduction des dépenses liées aux régimes d’avantages sociaux des employés (‑2,9 M$); et réduction annoncée dans le budget de 2007 par suite des travaux du Comité d’examen des dépenses (CED) (‑2,9 M$).
Ces réductions sont contrebalancées par des hausses attribuables à ce qui suit : économies internes prévues (15,6 M$), financement accru pour la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (8,8 M$) et pour l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (7,6 M$), le développement et la mise à l’essai d’un prototype de vaccin contre la pandémie (5,4 M$), l’acquisition et la rénovation du laboratoire Ward (Logan) à Winnipeg (3,5 M$) et l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (1,2 M$).
La hausse de 42,0 millions de dollars du total des dépenses prévues en 2009‑2010 par rapport à 2008-2009 est principalement attribuable aux fonds reçus, qui seront transférés aux provinces et aux territoires pour le programme de services de santé offerts contre l’hépatite C (49,7 M$), l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (8,5 M$), la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (4,3 M$) et le nouveau financement prévu pour les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver de 2010 (3,3 M$). Ces hausses sont contrebalancées par la réduction des fonds accordés pour le maintien de la Réserve nationale d’antiviraux (‑12,6 M$), la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (‑6,4 M$), le projet du laboratoire Ward (Logan) à Winnipeg (‑2,0 M$) et la fin du plan de publicité en 2008 (‑2,7 M$).
La baisse de 43,1 millions de dollars du total des dépenses prévues en 2010-2011 par rapport à 2009‑2010 est principalement attribuable à la réduction des fonds accordés pour le programme de services de santé offerts contre l’hépatite C (‑49,7 M$) et les programmes pour la santé des Premières Nations et des Inuits (‑4,9 M$) et à la réduction du financement prévu pour les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver (-3,4 M$); cette baisse est contrebalancée par des hausses liées au projet du laboratoire Ward à Winnipeg (10,7 M$), à la fin d’un accord de trois ans concernant le projet InterVac à Saskatoon (3 M$) et à des sommes accrues pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (0,9 M$) et pour l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (0,3 M$).
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
590,6 | 632,6 | 589,5 |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
2 452 | 2 463 | 2 449 |
La santé publique s’intéresse à la population dans son ensemble, tant sur le plan individuel que collectif. Elle englobe un large éventail d’activités réalisées par les trois ordres de gouvernement en collaboration avec un grand nombre de collectivités et d’intervenants différents d’un bout à l’autre du pays. Les services de santé publique jouent un rôle de premier plan dans la préparation et la planification en cas de crise, par exemple en cas de pandémie de grippe. Ils mènent aussi des activités quotidiennes (p. ex. campagnes de vaccination, conseils en matière de nutrition, inspections de restaurants) qui nécessitent un soutien politique, scientifique et analytique (p. ex. recherche et analyses en laboratoire, épidémiologie, surveillance et application des connaissances).
Démographie
Les changements démographiques constituent un facteur important au Canada. Comme l’a révélé le Recensement de 2006, le Canada est le pays du G8 dont le taux de croissance est le plus élevé, et la plus grande partie de cette croissance est attribuable à l’immigration. Par ailleurs, en raison du faible taux de natalité couplé à une
longévité accrue, l’âge de la population canadienne continue d’augmenter. D’ici 10 ans, les Canadiens de plus de 65 ans seront plus nombreux que ceux de moins de 15 ans. Cependant, les peuples autochtones du Canada constituent l’exception en ce qui concerne ces changements démographiques Alors que la majorité de cette population vit en milieu
urbain, plus du tiers habite toujours dans des communautés isolées bénéficiant de peu de services et d’opportunités sur le plan économique. Bien que la population autochtone soit plus jeune et ait une croissance plus rapide que le reste de la population canadienne, elle est aux prises avec des problèmes de santé particuliers. Tous ces changements auront des répercussions
majeures sur l’incidence et la distribution de nombreuses maladies et blessures et accentueront les pressions sur le système de santé du Canada.
Environnement
Les Canadiens reconnaissent de plus en plus les liens qui existent entre la santé et l’environnement, non seulement en ce qui a trait aux effets des toxines et des polluants, mais aussi aux conséquences des changements climatiques et aux solutions de remplacement qui sont proposées en matière de développement durable. À l’échelle planétaire, la poussée démographique exerce
une pression croissante sur l’environnement. Au Canada, l’urbanisation accrue entraîne non seulement une plus forte demande d’énergie, de terres et de ressources, mais également une augmentation des concentrations de toxines et de polluants.
Sciences et technologies
Le rythme des découvertes scientifiques et des innovations technologiques s’est énormément accéléré au cours de la dernière décennie, mais ce phénomène a eu des répercussions tant positives que négatives sur le secteur de la santé. D’une part, grâce aux progrès réalisés dans les traitements et les soins, on dispose de nouveaux moyens de combattre la maladie et
d’améliorer la santé. D’autre part, ces progrès ont entraîné des hausses de coûts qui sont difficiles à absorber par notre système de santé déjà en situation difficile.
Mondialisation
La mondialisation a déjà des conséquences importantes sur la santé publique au Canada. L’augmentation considérable de la fréquence et de la vitesse avec lesquelles le monde transige et se déplace entraîne des bienfaits économiques importants pour les Canadiens, favorisant leur accès à un éventail accru de produits de consommation et d’aliments.
Cependant, la mondialisation entraîne aussi son lot de problèmes. Depuis les 30 dernières années, la migration humaine a une incidence de plus en plus marquée sur la santé au Canada et dans les autres pays qui accueillent des immigrants. Elle constitue d’ailleurs l’une des façons par lesquelles la mondialisation accroît le risque de propagation des maladies infectieuses, augmentant à la fois la probabilité d’une éclosion et la vitesse à laquelle elle se transmettra. La satisfaction des exigences d’une économie mondiale donne lieu à des contraintes de temps plus élevées pour les familles canadiennes, à une multiplication des aliments cuisinés et à une réduction du temps consacré à l’activité physique. La mondialisation a aussi des répercussions importantes dans le secteur de la santé et de la sécurité, étant donné que la libre circulation des personnes et des idées facilite également l’exportation de l’instabilité et de la violence, éléments qui peuvent menacer la santé et la sécurité des Canadiens. Bien que le risque d’urgence sanitaire demeure faible, les conséquences d’un événement, qu’il soit naturel ou qu’il découle d’activités humaines, pourraient être désastreuses.
Maladies infectieuses
Par ailleurs, la mondialisation a des répercussions profondes et multiples au Canada. L’accroissement de la vitesse et du volume des voyages internationaux fait en sorte qu’en 24 heures, les Canadiens peuvent se rendre à peu près n’importe où dans le monde. Des événements récents ont mis en lumière l’instabilité du tableau actuel des maladies infectieuses.
Cette instabilité augmente la nécessité d’adopter des mesures nationales pour faire face au problème mondial de la transmission des maladies et du contrôle des infections, problème mis en évidence par les éclosions de grippe aviaire dans diverses parties du monde; les éclosions d’infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) dans les unités
de soins intensifs néonatals; les infections à Clostridium difficile dans les hôpitaux; et l’apparition de cas de tuberculose et d’autres maladies infectieuses ultrarésistantes dans les collectivités.
Tendances et fardeau des maladies chroniques au Canada
L’accroissement du fardeau des maladies chroniques est important, et ce, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde. Un certain nombre de tendances contribuent à l’incidence et à la prévalence des maladies chroniques ainsi qu’à la capacité de s’attaquer au problème par la promotion de la santé et les activités de prévention des maladies chroniques. En 2004,
82 % des quelques 184 000 décès survenus dans la population canadienne étaient attribuables à des maladies chroniques, dont le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Parallèlement, le taux d’obésité, important facteur de risque de diabète, de maladie du cœur, d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de certains cancers, est en hausse partout
dans le monde et accroît de façon marquée le nombre de maladies du cœur et d’autres maladies considérées comme des causes majeures de décès. En ce qui concerne les maladies mentales, 11 % (ou 2,7 millions) des Canadiens présentent des troubles de l’humeur, des troubles anxieux ou une dépendance à l’alcool ou aux drogues. Selon les données de l’année
2000, le fardeau économique des principales maladies chroniques au Canada (diabète, cancer, maladies cardiovasculaires, troubles musculosquelettiques, maladies neurodégénératives et maladies respiratoires) est estimé à 108 milliards de dollars.
Parmi les tendances qui contribuent à l’accroissement global du fardeau économique des maladies chroniques figurent le vieillissement de la population canadienne; la hausse substantielle du taux d’excès de poids et d’obésité chez les enfants, les jeunes et les adultes; et l’augmentation des disparités en matière de santé, particulièrement parmi certaines populations vulnérables ou à risque.
Déterminants de la santé et disparités en matière de santé
Grâce à des décennies de recherche, on sait maintenant que pour que la population voie sa santé s’améliorer, les interventions doivent être axées sur les facteurs et les conditions qui mènent à un mauvais état de santé ou à des disparités en matière de santé. À chaque étape de la vie, la santé est déterminée par des interactions complexes entre les milieux social, physique et
économique dans lesquels chacun vit. Les différences dans la façon dont chacun est touché par ces déterminants de la santé entraîne des disparités en matière de santé.
Les Canadiens sont parmi les personnes les plus en santé dans le monde. Cependant, si l’on ne s’attaque pas aux disparités en matière de santé, cet état pourrait être difficile à maintenir dans l’avenir. Les principales disparités au Canada sont liées à des facteurs tels que le statut socioéconomique, l’origine autochtone, le sexe, le statut d’immigrant et la région géographique. Pour s’attaquer efficacement aux causes premières des disparités en matière de santé et aux problèmes de santé auxquels les disparités contribuent, les services de santé publique ont un rôle essentiel et de premier plan à jouer en coordonnant les efforts des différents autres secteurs concernés et en collaborant avec ces secteurs.
Capacités en santé publique
Les capacités depuis toujours faibles et limitées en santé publique au Canada constituent l’un des défis les plus importants pour tous les ordres de gouvernement. Ces derniers reconnaissent les lacunes à cet égard, lesquelles ont été mises en lumière durant l’épidémie de SRAS de 2003. Malgré les progrès réalisés depuis, on observe toujours au Canada un manque de
professionnels qualifiés dans le secteur de la santé publique, des lacunes dans les systèmes de communication et de partage de l’information ainsi qu’une disparité des ressources et des capacités parmi les provinces et les territoires.
Ce ne sont là que quelques‑uns des principaux problèmes auxquels l’Agence se doit de faire face au moyen de ses activités tout en continuant à remplir son mandat de promouvoir et de protéger la santé publique.
L’Agence de la santé publique du Canada continuera de s’acquitter de ses responsabilités en jouant un rôle de premier plan sur la scène fédérale en matière de santé publique, en établissant des partenariats nationaux et internationaux visant à améliorer les résultats au chapitre de la santé et en s’attaquant aux nouveaux problèmes qui menacent la santé des Canadiens. L’Agence reconnaît que le système de santé publique ressemble à un casse-tête dont toutes les pièces doivent s’emboîter. Au cours des trois prochaines années, elle se concentrera donc sur l’élaboration et la mise en œuvre d’approches intégrées intersectorielles et intergouvernementales. Ces approches favoriseront la promotion de la santé, la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, des maladies chroniques et des blessures; la planification et la mise en œuvre des interventions d’urgence en santé publique; ainsi que l’accroissement des capacités en santé publique conformément à une vision partagée des déterminants de la santé et des facteurs communs qui maintiennent la santé ou entraînent les maladies et les blessures.
En résumé, ces initiatives aideront le gouvernement du Canada à offrir à la population ce qu’elle souhaite : un système de santé souple qui répond aux menaces émergentes et qui est adapté à leurs besoins. L’Agence de la santé publique du Canada travaillera à mettre en œuvre un système de santé intégré qui met l’accent sur la promotion et la prévention et qui tient compte de la gamme complète des déterminants de la santé, tout en offrant des traitements et des soins. C’est pourquoi l’Agence travaillera de façon stratégique avec des partenaires clés – tels que les provinces, les territoires, les institutions internationales et les intervenants, tant du secteur de la santé que d’autres secteurs – dont la collaboration est essentielle à la réalisation de son mandat.
Des efforts sont faits en vue d’améliorer la santé de tous les Canadiens, afin de réduire ou de combattre les facteurs de risque, comme l’inactivité physique, la mauvaise alimentation et l’excès de poids. Ces efforts peuvent souvent prévenir ou retarder l’apparition des maladies chroniques, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète, et partant, réduire le nombre de Canadiens en attente d’un traitement pour ces maladies. Cependant, il faut équilibrer les investissements dans la promotion de la santé, la prévention des maladies chroniques, la détection précoce et la prise en charge efficace des maladies chroniques afin de réduire le fardeau qui pèse sur le système de santé. Dans le cadre de cette approche équilibrée, il faut déployer des efforts importants en vue d’agir sur les facteurs sociaux qui contribuent à la santé et ceux qui entravent les progrès concernant les principales affections et maladies chroniques évitables, par exemple, l’obésité. Il faut intervenir à de nombreux points d’entrée et niveaux pour tenir compte de la complexité et des déterminants qui sous‑tendent ces questions de santé publique afin de freiner et de contrecarrer les tendances des maladies chroniques au Canada.
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
203,5 | 200,8 | 197,3 |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
543 | 542 | 530 |
La diminution de 2,7 millions de dollars entre 20082009 et 20092010 s’explique par la fin du plan de publicité de 2008.
La diminution de 3,4 millions de dollars entre 20092010 et 20102011 est principalement due à la fin du financement quinquennal reçu pour les programmes axés sur la santé des Premières nations et des Inuits (‑4,9 M$), laquelle sera contrebalancée par la fin de l’entente conclue avec Diversification de l’économie de l’Ouest Canada concernant le projet InterVac (1,2 M$).
La promotion de la santé est le processus visant à permettre aux gens d’accroître le contrôle sur leur santé et ses déterminants et, par conséquent, d’améliorer leur santé. Dans le cadre de ses activités de promotion de la santé, l’Agence utilise une approche axée sur la santé de la population, reconnaissant que la promotion de la santé doit tenir compte des déterminants généraux pour contribuer à améliorer l’état de santé des Canadiens. Les activités de promotion de la santé mises en œuvre par l’Agence sont axées sur : l’enrichissement des connaissances et des données probantes, y compris les activités de surveillance; le leadership stratégique; la communication d’information publique pertinente; l’accroissement des ressources communautaires nationales et internationales; et la promotion d’une collaboration entre les différents secteurs et entre les provinces et les territoires. Le Groupe d’experts sur la promotion de la santé de la population, qui relève du Conseil du réseau de santé publique fédéral, provincial et territorial (FPT), est un mécanisme de collaboration important qu’on continuera à utiliser pour contribuer aux priorités de l’Agence en matière de promotion de la santé.
Les activités visant l’adoption de modes de vie sains mises en œuvre par l’Agence sont axées sur la promotion de l’activité physique, d’une saine alimentation et d’un poidssanté. L’inactivité physique, la mauvaise alimentation et leurs effets nocifs sur la santé deviennent des problèmes de santés mondiaux de plus en plus graves et représentent un fardeau de plus en plus lourd pour le système de santé publique du Canada et celui des autres pays du monde. En raison de sa prévalence, l’inactivité physique est le facteur qui contribue le plus à la détérioration de l’état de santé et aux maladies chroniques au Canada.
Les travaux de l’Agence visant à promouvoir l’adoption de modes de vie sains s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques, qui, entre autres objectifs, représente la contribution fédérale à la mise en œuvre de la Stratégie pancanadienne fédérale‑provinciale‑territoriale (FPT) intégrée en matière de modes de vie sains. La Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques a pour vision de promouvoir une approche globale dans le cadre de diverses activités de santé publique, y compris la promotion de la santé ainsi que la prévention, la prise en charge et le contrôle des problèmes de santé chroniques, dans le but de bâtir une nation plus saine, de réduire les disparités en matière de santé et de favoriser la viabilité du système de santé au Canada.
Les initiatives de l’Agence visant à améliorer l’état de santé des enfants et des jeunes au Canada continueront de cibler les domaines clés suivants :
La prévention des blessures contribue à améliorer la santé de la population et réduit l’utilisation des services de santé et, par conséquent, les délais d’attente. L’Agence continuera de collaborer avec des intervenants du milieu de la prévention des blessures et de la violence à diverses activités pour s’attaquer à cette importante question de santé publique. Elle continuera aussi d’exercer une surveillance des blessures non intentionnelles chez les enfants et de la violence et de la négligence envers les enfants. Le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT), que l’Agence a mis sur pied en partenariat avec 14 hôpitaux au Canada, continuera de recueillir des données et de diffuser de l’information pour favoriser la prévention des blessures et la promotion de la sécurité chez les enfants. L’Agence entreprendra la phase préalable à la collecte des données du troisième cycle de l’Étude canadienne sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI‑2008). L’ECI fournit des estimations de l’incidence nationale des cas de violence envers les enfants qui font l’objet d’enquêtes des services d’aide à l’enfance, de même que de l’information sur les caractéristiques des enfants touchés et de leur famille, dans le contexte d’une approche axée sur la santé de la population. Parmi les autres mesures de surveillance, mentionnons le maintien d’un site Web interactif qui présente les données courantes sur les blessures au Canada, intitulé Surveillance des blessures en direct (http://dsol-smed.hc-sc.gc.ca/dsol-smed/is-sb/index_f.html).
Par ailleurs, l’Agence continuera de mener et de coordonner l’Initiative de lutte contre la violence familiale (ILVF), partenariat regroupant 15 ministères, organismes et sociétés d’État fédéraux, et de gérer le Centre national d’information sur la violence familiale dans le cadre de l’Initiative (www.phac-aspc.gc.ca). Par l’entremise du Centre national d’information et d’autres mécanismes, l’ILVF recueille des renseignements sur les facteurs de risque de violence familiale et sensibilise la population à cet égard, encourage la collaboration et offre des possibilités de partenariats en vue de faire face à des problèmes comme la violence envers les enfants, la violence entre partenaires intimes et la violence envers les personnes âgées. Au cours de la période de planification de trois ans, l’Agence continuera de jouer un rôle central dans le développement du savoir, l’élaboration de politiques, la recherche et la diffusion d’information dans ce domaine.
Le vieillissement de la population canadienne a des répercussions importantes sur la santé publique. Des données indiquent que des stratégies de promotion de la santé et de prévention des maladies peuvent aider les personnes qui vieillissent bien, celles qui souffrent de maladies chroniques et celles qui sont à risque de problèmes graves, même très tard dans leur vie. L’Agence agit à titre de centre de renseignements et de connaissances spécialisées du gouvernement fédéral dans le domaine de la santé des aînés, et elle exerce un leadership dans ce domaine grâce à l’élaboration de politiques, l’acquisition et l’échange de connaissances et la mise en œuvre d’interventions communautaires et de partenariats. Ses efforts ciblent quatre domaines principaux : mesures d’urgence, vieillissement actif, prévention des blessures et santé mentale. Durant la période visée, l’Agence poursuivra les activités suivantes, en plus de déterminer des mesures stratégiques clés visant à corriger les lacunes et à encourager l’utilisation de meilleures pratiques et la collaboration entre secteurs de compétence.
Les problèmes de santé mentale sont considérés comme l’un des plus grands défis à relever en matière de santé publique au 21e siècle. Selon l’OMS, la dépression se classera au deuxième rang après les cardiopathies comme cause principale d’incapacité à l’échelle mondiale d’ici 2020. Un Canadien sur cinq sera atteint d’une maladie mentale au cours de sa vie, et près d’un million de Canadiens vivent actuellement avec une maladie mentale grave ou persistante. Au cours de la période de planification, l’Agence continuera de faire avancer la promotion de la santé mentale, la prévention des maladies mentales, de même que les questions connexes, notamment en appuyant les travaux de la Commission de la santé mentale, en assurant une collaboration entre gouvernements et en ciblant le milieu de travail comme lieu principal pour examiner les questions de la santé mentale et de la maladie mentale.
L’Agence continuera de diriger les efforts nationaux visant à faire progresser les mesures relatives aux déterminants de la santé. Prendre le leadership signifie accroître ses efforts en vue de réduire les disparités en matière de santé et de renforcer les partenariats au sein du Ministère, de même qu’avec d’autres ministères, ordres de gouvernement et secteurs (y compris des organisations non gouvernementales [ONG] et le secteur privé) pour agir sur les déterminants sous‑jacents de la santé. Ces mesures sont essentielles si l’on veut améliorer l’état de santé et atténuer les répercussions sociales et économiques des disparités en matière de santé. Grâce à l’acquisition de nouvelles connaissances et à l’établissement de partenariats stratégiques et d’initiatives intersectorielles en matière de politiques, l’Agence contribue à faire mieux comprendre les moyens qui s’offrent pour agir plus efficacement sur les déterminants de la santé dans le secteur de la santé et à l’extérieur de ce secteur.
L’Agence a collaboré avec efficacité aux travaux de la Commission sur les déterminants sociaux de la santé (CDSS) de l’OMS. L’appui du Canada aux réseaux de connaissances sur le développement du jeune enfant et sur les répercussions de la mondialisation sur la santé et les systèmes de santé a permis d’enrichir les connaissances mondiales dans ces domaines. De plus, l’ensemble des nouvelles connaissances et données probantes produites par la Commission seront utiles pour faire avancer les politiques et les mesures visant à s’attaquer aux déterminants sociaux de la santé au Canada. Le leadership et le soutien fournis au Groupe de référence canadien sur les déterminants sociaux de la santé (GRC), dont le mandat est de donner des conseils, de faciliter les initiatives visant à combler les lacunes et d’obtenir la participation des organisations non gouvernementales, sont des éléments clés de la collaboration de l’Agence avec la CDSS‑OMS.
L’obésité est devenue un problème de santé publique important qui a des répercussions majeures sur la santé, l’économie et la société. Environ 25 % de tous les enfants et les jeunes et plus de la moitié des adultes au Canada sont actuellement considérés comme présentant un excès de poids ou de l’obésité. De plus, on prévoit une hausse des taux d’incidence et de prévalence de l’excès de poids et de l’obésité au cours des prochaines années. À ce jour, les approches fédérales de promotion de la santé et de prévention des maladies axées sur les éléments liés à l’obésité n’ont pas permis de remédier aux conditions sociales complexes qui ont contribué à la tendance à la hausse de l’incidence de l’excès de poids et de l’obésité.
Une nouvelle stratégie globale comprendra des politiques et des interventions multisectorielles qui tiendront compte des causes sociales sous‑jacentes de l’excès de poids et de l’obésité, de même que des approches visant à améliorer les services de traitement et de soutien offerts aux Canadiens présentant un excès de poids ou de l’obésité. On élaborera en outre un cadre à l’appui d’une approche cohérente complétant les stratégies et les mesures actuelles de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques liées à l’obésité.
Les stratégies de mise à contribution des intervenants ne seront pas restreintes à la famille fédérale. Elles prévoient la création de partenariats avec d’autres ordres de gouvernement, le secteur privé et des organisations internationales et non gouvernementales et faciliteront les interventions de ces parties.
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
69,0 | 69,0 | 69,0 |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
288 | 288 | 288 |
En collaboration avec les administrations et intervenants régionaux, provinciaux, territoriaux, nationaux et internationaux (y compris des ONG), l’Agence fournit des services nationaux d’évaluation et de surveillance de la santé de la population axés sur les maladies chroniques. Elle joue également un rôle de leader et d’expert dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies pancanadiennes de prévention et de contrôle des maladies chroniques. Les maladies chroniques font partie des problèmes de santé les plus courants, les plus facilement évitables et les plus coûteux auxquels les Canadiens font face.
L’Agence joue un rôle de leader, d’expert et de soutien dans l’élaboration et la mise en œuvre d’initiatives pancanadiennes de prévention et de contrôle des maladies chroniques. En créant des plates‑formes de santé publique qui mettent à contribution et soutiennent les provinces, les territoires et les intervenants, l’Agence promeut la santé, contribue à la prévention des maladies chroniques et à la réduction des risques sous‑jacents, et facilite les efforts visant à améliorer la détection précoce et la prise en charge des maladies chroniques.
La surveillance des maladies chroniques et des facteurs de risque sous‑jacents appuie la responsabilité du Ministre de veiller à la santé des Canadiens et contribue à la capacité du Canada de mesurer les progrès réalisés en matière de prévention et de contrôle des maladies chroniques. L’acquisition, l’échange et le transfert des connaissances aident les praticiens de la santé publique et les décideurs en les informant des mesures les plus efficaces de manière qu’ils puissent les mettre en pratique. Grâce à une collaboration internationale, les solutions efficaces dans le domaine de la santé publique sont comprises et partagées à l’échelle mondiale.
Les données de surveillance concernant les maladies chroniques, leurs facteurs de risque et leurs déterminants, de même que leurs répercussions et leur issue, sont nécessaires pour planifier, mettre en œuvre et évaluer les programmes, les politiques et les services de prévention et de contrôle des maladies chroniques. La surveillance consiste à suivre et à prévoir les phénomènes de santé grâce à la collecte continue, l’intégration, l’analyse et l’interprétation des données, et à communiquer l’information aux planificateurs et aux décideurs de la santé publique pour que des interventions de santé publique soient réalisées.
L’Agence travaille avec ses partenaires FPT en vue d’améliorer la surveillance des maladies chroniques, ce qui accroîtra l’accessibilité et l’utilisation des données de surveillance, élargira la gamme des sources de données et améliorera la planification, la coordination et l’évaluation des activités de surveillance. Cette approche appuie la prise de décisions basées sur des preuves concernant la promotion de la santé ainsi que la prévention et le contrôle des maladies chroniques.
L’Agence continue d’élaborer son Observatoire des pratiques exemplaires pour déterminer les pratiques exemplaires à adopter pour les interventions contre les maladies chroniques dans la population, de même que pour la diffusion de l’information à ce sujet. Le Portail canadien des pratiques exemplaires, lancé en novembre 2006, offre une base de données en ligne sur les pratiques exemplaires basées sur des preuves en matière de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques (http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/index_f.cfm). L’Agence continue d’appuyer le renouvellement du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (http://www.ctfphc.org/French_Text/french_home_page.htm) et de combiner ce renouvellement aux efforts accrus d’acquisition, d’échange et de transfert des connaissances.
L’acquisition et l’échange de connaissances appuient l’application concrète d’approches efficaces de prévention des maladies chroniques. L’Agence aide les provinces et les territoires dans le cadre de leurs efforts en vue d’améliorer cette capacité dans leurs programmes de prévention des maladies chroniques en appuyant et en évaluant les éléments de démonstration des initiatives PT de prévention des maladies chroniques.
Grâce à l’application de techniques normalisées d’évaluation scientifique à chaque projet provincial ou territorial, on pourra mieux comprendre, en comparant les programmes, les facteurs dont les répercussions sont les plus grandes.
Par l’entremise du Centre collaborateur de l’OMS sur l’élaboration de politiques relatives à la prévention des maladies chroniques non transmissibles, l’Agence contribue au renforcement des interventions mondiales de lutte contre les maladies chroniques et appuie l’élaboration et la mise en œuvre de politiques de prévention des maladies chroniques au Canada, dans les Amériques et en Europe. Le Centre collaborateur de l’OMS maintient également son engagement permanent de soutien technique à l’analyse des politiques relatives aux maladies chroniques non transmissibles pour le Programme national intégré de prévention des maladies non transmissibles (CINDI) de l’OMS au Canada et en Europe, ainsi que pour le programme CARMEN de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), son équivalent dans les Amériques. Enfin, le Centre collaborateur coparraine, avec l’OPS, l’établissement d’un observatoire des politiques élaborées et des processus mis en œuvre concernant les maladies chroniques non transmissibles en Amérique latine.
Par l’entremise de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques, la Stratégie canadienne sur le diabète met l’accent sur la prévention du diabète et ses répercussions grâce à la réduction des facteurs de risque, à la détection précoce et à la prise en charge du diabète.
Environ deux millions de Canadiens de tous âges vivent avec le diabète de type 1 ou 2, et un nombre beaucoup plus élevé d’adultes ne savent pas qu’ils ont la maladie. Comme la population canadienne vieillit et que le taux d’obésité est à la hausse, le taux de prévalence du diabète de type 2 devrait continuer d’augmenter. Des données indiquent qu’une proportion substantielle des cas de diabète de type 2 (type le plus courant) peuvent être évités ou retardés grâce à des efforts ciblés et soutenus en vue de changer les modes de vie chez les populations à risque élevé. L’obésité, une mauvaise alimentation et l’inactivité physique sont des facteurs de risque majeurs de diabète.
La Stratégie canadienne sur le diabète cible les populations à risque élevé de diabète, en particulier les personnes qui présentent un excès de poids, de l’obésité ou un prédiabète. Les autres populations cibles comprennent les personnes qui ont plus de 40 ans, qui présentent de l’hypertension ou des taux élevés de cholestérol ou d’autres graisses dans le sang (p. ex. triglycérides), qui ont des antécédents familiaux de diabète ou qui font partie des populations ethniques à risque élevé.
L’une des priorités pour cette période sera l’examen des politiques sur le diabète annoncé en octobre 2006. L’examen de la Stratégie canadienne sur le diabète aidera à garantir que les politiques et les programmes gouvernementaux répondent aux besoins des Canadiens qui vivent avec le diabète et de ceux qui risquent de développer la maladie.
Le programme de lutte contre le cancer de l’Agence comprend le volet « cancer » de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques, l’Initiative canadienne sur le cancer du sein et la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer. La Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques soutient les activités de surveillance et de dépistage du cancer, l’analyse du risque et les programmes communautaires sous‑jacents. L’Initiative canadienne sur le cancer du sein appuie la recherche sur le cancer du sein; la prévention; le dépistage précoce et de qualité; la surveillance et le suivi; l’amélioration des traitements et des soins; et la création de capacités communautaires.
En novembre 2006, le gouvernement a annoncé la création du Partenariat canadien contre le cancer (PCCC), une société indépendante et sans but lucratif qui réunit des survivants du cancer, des spécialistes et des représentants des gouvernements à l’échelle du pays. L’Agence recevra 1 million de dollars par année durant cinq ans sur un budget de 260 millions de dollars alloué à la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer sur une période de cinq ans. Ce financement servira à maintenir les liens entre les activités d’application des connaissances du PCCC et celles d’autres membres du portefeuille, de même qu’à promouvoir les activités internationales et le leadership fédéral dans le domaine du cancer.
Selon les estimations, en 2007, plus de 159 900 Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer et 72 700 sont décédés de cette maladie1. L’incidence accrue du cancer est d’abord due à l’augmentation de la population et à son vieillissement. D’ici 2020, à cause du vieillissement de la population, le nombre de nouveaux cas de cancer au Canada devrait plus que doubler. Les taux de mortalité ont régressé, toutes formes de cancer confondues et pour la plupart des types de cancer, tant chez les hommes que chez les femmes depuis 1994. Le cancer du poumon chez la femme et le cancer du foie chez l’homme constituent des exceptions.
Au Canada, une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie, et une sur 27 en mourra2. Chez les Canadiennes, le cancer le plus souvent diagnostiqué est le cancer du sein. Grâce à la surveillance et à l’évaluation des programmes organisés de dépistage du cancer du sein au Canada, il est possible de promouvoir un dépistage de qualité, qui entraînera une baisse de la mortalité et de la morbidité associées au cancer du sein.
Près de 1 300 enfants et adolescents reçoivent un diagnostic de cancer tous les ans au Canada, et 210 d’entre eux meurent de cette maladie3. Les activités de prévention ciblant les personnes à risque élevé peuvent réduire considérablement le nombre de nouveaux cas de cancer, bien que des questions liées aux facteurs de risque, à la détection et à la prise en charge de cette maladie doivent néanmoins être réglées.
1 Société canadienne du cancer/Institut national du cancer du Canada. Statistiques canadiennes sur le cancer 2007, p. 1.
2 Société canadienne du cancer/Institut national du cancer du Canada. Statistiques canadiennes sur le cancer 2007, p. 57.
3 Société canadienne du cancer/Institut national du cancer du Canada. Statistiques canadiennes sur le cancer 2007, p. 72.
Les investissements faits au titre des maladies cardiovasculaires dans le cadre de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques ont pour but la mise sur pied d’un cadre stratégique pancanadien sur les maladies cardiovasculaires en collaboration avec des intervenants.
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Les cardiopathies et l’accident vasculaire cérébral (AVC) représentent également le fardeau économique le plus lourd pour le système de santé canadien, soit plus de 20 milliards de dollars annuellement en coûts directs et indirects (12 milliards pour les hommes et 8,2 milliards pour les femmes). Les maladies cardiovasculaires sont associées à plusieurs facteurs de risque, dont l’hypertension, le diabète, l’obésité et le tabagisme. Huit Canadiens sur 10 présentent au moins un facteur de risque de maladie cardiovasculaire, et un sur 10 présente au moins trois facteurs de risque.
En octobre 2006, le ministre de la Santé a annoncé la création de la Stratégie canadienne de santé cardiovasculaire et plan d’action (SCSC‑PA), qui vise l’élaboration d’un plan global pour la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires.
En 20082009, la priorité de l’Agence sera de continuer à appuyer l’élaboration du cadre stratégique pancanadien sur les maladies cardiovasculaires en collaboration avec les intervenants. Le cadre stratégique et le plan d’action permettront d’orienter les investissements fédéraux futurs, tant ceux qui sont intégrés que ceux qui sont spécifiquement axés sur les maladies cardiovasculaires. Jusqu’à ce que les priorités soient établies conjointement avec les divers intervenants dans le cadre du processus d’élaboration de la SCSC‑PA, les investissements fédéraux dans le domaine des maladies cardiovasculaires seront axés sur l’hypertension, un facteur de risque reconnu de maladie cardiovasculaire, et l’élaboration d’activités de surveillance des maladies cardiovasculaires. La mise en œuvre dans d’autres domaines sera ensuite amorcée à la lumière du plan d’action établi collectivement.
L’Agence cerne les priorités émergentes liées à la santé publique et aux maladies chroniques, comme l’obésité et les maladies respiratoires, et elle intervient en conséquence. En 20082009, l’Agence ciblera les priorités émergentes présentées ciaprès.
Plus de trois millions de Canadiens sont atteints de l’une des cinq maladies respiratoires graves que sont l’asthme, la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), le cancer du poumon, la tuberculose et la fibrose kystique. Les maladies respiratoires, y compris le cancer du poumon, sont la troisième cause de décès en importance, représentant 17,6 % des décès chez les hommes et 15,3 % des décès chez les femmes.
Selon les estimations, un Canadien sur cinq souffre d’un problème respiratoire. En particulier, la prévalence de l’asthme augmente : 2,7 millions de Canadiens sont atteints de cette maladie, qui touche plus de 15 % des enfants et plus de 8 % des adultes.
L’Agence collabore avec l’Association pulmonaire du Canada et des intervenants d’un bout à l’autre du Canada à l’élaboration du cadre de travail sur la santé respiratoire, plan d’action coordonné axé sur la prévention et la prise en charge des maladies respiratoires.
Entre 2000 et 2005, le nombre de Canadiens qui ont reçu un diagnostic d’arthrite est passé de 3,9 à 4,4 millions. La proportion de femmes parmi ces personnes était de 60 %, et trois Canadiens sur cinq souffrant d’arthrite avaient moins de 65 ans. L’arthrite est le deuxième problème de santé chronique le plus fréquent chez les femmes et le troisième chez les hommes. En 1998, le fardeau économique estimatif des troubles musculo‑squelettiques, y compris l’arthrite, était le deuxième en importance au Canada, s’établissant à 16,4 milliards de dollars.
Le cadre global élaboré autour du plan d’action fédéral concernant l’excès de poids et l’obésité, mentionné dans l’activité de programme Promotion de la santé, appuiera une approche cohérente et complémentaire à l’égard de cette question en assurant les liens entre l’élaboration de politiques globales, les nouvelles approches et les mesures, stratégies et initiatives actuelles de promotion de la santé et de prévention des maladies liées à l’obésité. Il faut intervenir à plusieurs points d’entrée et niveaux pour s’attaquer à ce problème complexe et poursuivre les mesures visant à ralentir et à renverser les tendances de l’excès de poids et de l’obésité au Canada.
Les activités de surveillance soutenue de l’obésité et les activités d’acquisition, d’échange et de transfert des connaissances de l’Agence visent à réduire le fardeau des maladies chroniques évitables au Canada grâce à l’avancement des connaissances sur les déterminants sociaux qui sous‑tendent l’obésité de même que sur les interventions prometteuses.
Les conséquences de certaines maladies chroniques courantes s’accroissent et exercent des pressions de plus en plus grandes sur le système de santé. Afin de mieux comprendre les maladies à venir et de mieux planifier les activités de prévention et de prise en charge de ces maladies, l’Agence examinera des approches visant à corriger les lacunes dans la surveillance de certaines maladies chroniques, comme l’autisme. Il s’agira notamment de collaborer avec Statistique Canada à l’élaboration d’un supplément à l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes visant à étudier les maladies respiratoires chroniques, l’arthrite et les troubles musculo‑squelettiques, les maladies mentales et les troubles neurologiques.
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
234,9 | 275,6 | 239,0 |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
1 101 | 1 109 | 1 107 |
L’augmentation de 40,7 millions de dollars entre 20082009 et 20092010 est principalement due au financement reçu pour le programme des services de santé liés à l’hépatite C et à l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH; cette hausse est contrebalancée par l’octroi d’un financement additionnel pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique.
La baisse de 36,6 millions de dollars entre 20092010 et 20102011 est principalement attribuable à la fin du financement reçu pour le programme des services de santé liés à l’hépatite C; elle est contrebalancée par l’octroi d’un financement additionnel pour le projet du laboratoire Ward (Logan) à Winnipeg.
Le programme a pour but d’améliorer l’état de santé des Canadiens dans le domaine des maladies infectieuses grâce à des mesures de santé publique, dont la surveillance et l’épidémiologie, la gestion des risques, l’élaboration de politiques de santé publique et les programmes de prévention et de soins. Ce programme est nécessaire parce que les maladies infectieuses exigent une attention et des efforts nationaux à cause de leurs répercussions actuelles et potentielles sur la santé des Canadiens et le système de santé canadien et parce que les maladies infectieuses nouvelles, existantes, ou réémergentes peuvent présenter une menace importante pour la santé et le bien‑être socio‑économique des Canadiens.
Le programme favorise la prévention et l’accès à des services de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien aux populations les plus touchées par l’épidémie de VIH/sida au Canada, soit les personnes vivant avec le VIH/sida, les hommes homosexuels, les Autochtones, les utilisateurs de drogue par injection, les détenus, les jeunes, les femmes, et les personnes issues de pays où le VIH est endémique. Il appuie également les partenariats multisectoriels qui visent à agir sur les déterminants de la santé. Le programme est axé sur la surveillance, l’acquisition de connaissances, l’établissement de partenariats et de programmes communautaires, la recherche scientifique en laboratoire, la promotion de la santé, le renforcement des capacités, l’élaboration de politiques, le leadership et la coordination, le marketing social et la mise au point d’un vaccin contre le VIH.
Le nombre de Canadiens vivant avec le VIH était estimé à 58 000 en 2005, une augmentation de 16 % par rapport aux estimations de 2002. Environ 27 % de ces personnes ignoraient qu’elles étaient infectées à la fin de 2005. Cela signifie qu’à cette époque, selon les estimations, 15 800 personnes infectées n’avaient pas eu l’occasion de bénéficier des stratégies de traitement disponibles ni de services appropriés de counseling pour prévenir la propagation du VIH.
Comme le mentionne le document intitulé Au premier plan : le Canada se mobilise contre le VIH/sida (2005‑2010), l’Agence dirige les mesures fédérales de prévention de l’infection à VIH/sida au Canada en collaboration avec des partenaires majeurs. Elle est responsable de la coordination globale de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada, un cadre de travail axé sur le renouvellement et le renforcement du rôle fédéral dans la riposte du Canada au VIH/sida, et de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV).
L’Initiative fédérale est un partenariat qui regroupe l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et Service correctionnel du Canada. Par l’intermédiaire de cette initiative, l’Agence soutient des activités qui préviendront de nouveaux cas d’infection au VIH, ralentiront la progression du VIH/sida, amélioreront la qualité de vie des personnes touchées, réduiront l’impact social et économique de la maladie et contribueront aux efforts mondiaux de lutte contre l’épidémie.
L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV) est un projet de collaboration entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates qui s’inscrit dans le cadre des efforts mondiaux pour mettre au point un vaccin contre le VIH sûr, efficace, abordable et accessible à tous. Parmi les agences et ministères fédéraux participants, citons l’Agence de la santé publique du Canada, Industrie Canada, Santé Canada, les IRSC et l’Agence canadienne de développement international (ACDI). En appui à l’ICVV, l’Agence apporte son soutien aux activités favorisant l’accroissement de la capacité de fabrication à échelle préindustrielle de lots de vaccins anti‑VIH destinés aux essais cliniques, consolide les approches stratégiques à l’égard des vaccins anti‑VIH, met l’accent sur les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur un vaccin contre le VIH et la fourniture de ce vaccin et assure une collaboration horizontale au sein de l’ICVV et avec les intervenants nationaux et étrangers.
Au cours des trois prochaines années, l’Agence se consacrera à la conception d’initiatives stratégiques et d’initiatives de programmes importantes qui contribueront à l’avancement de l’ICVV. Pour y parvenir, elle :
L’Agence fournira également des services de soutien administratif qui garantiront la prestation intégrée des politiques, programmes et initiatives de l’ICVV en établissant des liens à l’échelle nationale et internationale, notamment :
Par l’intermédiaire de l’actuelle Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada, l’Agence :
Le programme propose des mesures de préparation et d’intervention en cas de grippe aviaire ou de grippe pandémique afin de garantir la santé et la sécurité de la population canadienne, d’aider à atténuer les éventuelles perturbations sociales et économiques et de favoriser des améliorations à grande échelle du système de santé publique canadien. Les activités du programme comprennent l’actualisation du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé; le développement et le maintien d’une capacité nationale de production d’un vaccin contre la grippe pandémique; la production et la mise à l’essai d’un prototype de vaccin contre la grippe pandémique; l’établissement d’une réserve suffisante d’antiviraux; la surveillance, la détection et la déclaration des maladies respiratoires inhabituelles; une collaboration accrue avec les gouvernements PT et internationaux; des activités de recherche sur la grippe pandémique; l’offre de soutien technique et d’expertise sur les questions de santé humaine associées à la grippe aviaire; et l’établissement de partenariats avec des organisations nationales et internationales afin de renforcer la surveillance, les capacités de laboratoire, l’état de préparation en cas d’urgence et les communications.
Afin que le gouvernement du Canada puisse intervenir rapidement, efficacement et adéquatement au cours d’une pandémie, certaines mesures seront prises dans le cadre d’une initiative de 1 milliard de dollars visant à résoudre des problèmes importants. Ces mesures sont les suivantes :
Par l’intermédiaire du Réseau des laboratoires de santé publique du Canada (RLSPC) :
Grâce aux travaux coordonnés au Laboratoire national de microbiologie (LNM), et de concert avec d’autres laboratoires de santé publique fédéraux et provinciaux, l’Agence fait montre d’un engagement soutenu à l’égard de ses mesures en cas de pandémie :
Le LNM, par l’entremise du RLSPC, renforce la capacité des laboratoires de santé publique de tout le pays en cas de pandémie en mettant sur pied le Réseau de préparation des laboratoires à une pandémie d’influenza (RPLPI) qui devra :
En ce qui concerne le diagnostic et la pathogenèse des virus respiratoires, le LNM :
Le programme de mesures et d’interventions d’urgence vise la mise au point d’exercices pour évaluer la capacité d’intervention en cas d’urgence. Il offre une formation continue adéquate au personnel d’intervention d’urgence en santé publique et procure les fournitures permettant d’intervenir efficacement en situation d’urgence, y compris lors d’une éventuelle pandémie de grille.
Le programme vise à réduire ou à éliminer les maladies évitables par la vaccination (à l’exclusion de la grippe pandémique), à limiter les répercussions négatives des maladies respiratoires infectieuses émergentes ou réémergentes et des événements indésirables associés à l’immunisation, et à maintenir la confiance du public et des professionnels à l’endroit des programmes d’immunisation. Les activités menées pour ce faire comprennent la coordination à l’échelle nationale de la surveillance, de l’épidémiologie et de la recherche sur les maladies évitables par la vaccination et les maladies respiratoires infectieuses; la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’immunisation (SNI), qui traite notamment de l’établissement d’un registre d’immunisation, des buts et objectifs nationaux, de l’approvisionnement en vaccins, de l’innocuité des vaccins et de l’éducation du public et des professionnels; l’amélioration de l’état de préparation; la collaboration nationale et internationale; et l’élaboration de lignes directrices et de protocoles.
Continuer de renforcer la capacité de gestion et d’intervention du Canada à l’égard des maladies infectieuses et des maladies respiratoires émergentes et réémergentes par la prévention, la réduction ou l’éradication des maladies évitables par la vaccination et des maladies respiratoires infectieuses. En outre, l’Agence poursuivra ses efforts pour réduire les répercussions négatives de ces infections respiratoires et maintenir la confiance du public et des professionnels à l’endroit des programmes d’immunisation canadiens.
Le programme englobe des activités de prévention, de contrôle, de soutien et de recherche visant à s’attaquer aux maladies transmissibles acquises dans la collectivité (AC) ou en milieu de soins de santé ainsi qu’à tout risque pour la santé et à tout déterminant de la santé associés. L’un des volets du programme traite des maladies transmissibles dans leur ensemble, dans une perspective de migration et de santé internationale, en tant que question de portée générale pour l’Agence. Les maladies dont il est question sont les infections transmises sexuellement (ITS), les infections transmissibles par le sang (p. ex. hépatites B et C) [à l’exclusion de l’infection à VIH], la tuberculose, la maladie de Creutzfeldt‑Jakob et les infections à Clostridium difficile, à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et à entérocoque résistant à la vancomycine (ERV). Dans ce volet, on aborde également les questions de la résistance aux antimicrobiens, des incidents et infections liés aux greffes ou aux transfusions et de la sûreté du sang.
Pour aider davantage l’Agence dans le domaine des maladies transmissibles, le LNM :
En outre, l’Agence :
L’Agence travaillera à la mise sur pied d’initiatives sur le contrôle des infections afin d’améliorer la prévention, la détection précoce, l’endiguement et la capacité d’intervention partout au Canada. Ces initiatives pourraient viser des maladies comme la TB‑UR et des agents infectieux tels que SARM, lequel s’est propagé au‑delà du milieu hospitalier et s’est établi dans certaines populations et collectivités vulnérables. Par exemple, des éclosions d’infections à SARM‑AC surviennent dans diverses localités du Canada, la plus récente ayant eu lieu au Nunavut. C’est pourquoi l’Agence envisage de concevoir une enquête qui permettrait de déterminer la prévalence de SARM‑AC dans les collectivités canadiennes.
La nécessité d’entreprendre des activités de surveillance et d’éducation pour soutenir les PT et pour observer le VPH est née de l’octroi de fonds fédéraux aux PT pour la mise au point d’un vaccin contre le VPH et de l’établissement de programmes de vaccination financés à même les deniers publics dans les PT. L’Agence a donc amorcé des activités de surveillance et d’éducation et devra poursuivre et multiplier ses efforts en prévision de l’homologation de nouveaux vaccins, de nouvelles préparations et d’indications élargies contre le VPH, telle l’immunisation des hommes.
Le programme englobe les activités suivantes : la surveillance, la recherche, l’analyse des risques et les interventions pour diminuer l’incidence et alléger le fardeau des maladies d’origine alimentaire et hydrique et des zoonoses au Canada; les enquêtes sur les éclosions et la coordination des interventions par suite de ces éclosions; la recherche ciblée et en population; et l’établissement d’une capacité nationale de surveillance au moyen de la consultation et de la coordination. Le programme renforce les capacités en santé publique grâce à la technologie et à la formation, aux enquêtes sur le fardeau de la maladie et les facteurs de risques d’infection et à l’élaboration de lignes directrices nationales sur la réduction des risques et la prévention. Le programme s’attaque entre autres aux maladies et agents infectieux suivants : E. coli, Salmonella, Campylobacter, l’hépatite A, les norovirus, le virus du Nil occidental, la maladie de Lyme, la rage ainsi qu’à d’autres risques émergents et réémergents qui découlent de changements sur le plan des comportements, du climat, de l’environnement ou d’autres facteurs.
Le programme génère des connaissances et les applique en vue d’établir des politiques et des mesures de santé publique efficaces à l’échelle nationale. Parmi celles-ci, on compte l’établissement de capacités uniques en tant que ressource nationale, l’accent étant mis sur la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, l’application des biotechnologies et de la génomique en santé de la population et la réduction des maladies humaines découlant des interactions entre les humains, les animaux et l’environnement. Les projets entrepris par le LNM et le Laboratoire de lutte contre les zoonoses d’origine alimentaire (LLZOA) renforcent les capacités en santé publique au moyen de la recherche; de services de référence; de la mise au point d’innovations comme le Réseau canadien de renseignements sur la santé publique (RCRSP) et le Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP); de la capacité de recherche pour faire face aux situations d’urgence; de la modélisation des risques sanitaires; et de la gestion des ressources intellectuelles afin d’améliorer la santé publique et de mieux contrer les risques sanitaires émergents au Canada et ailleurs dans le monde.
Dans le cadre du développement continu d’applications Web pour le RCRSP, l’Agence :
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
39,1 | 42,4 | 39,0 |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
271 | 271 | 271 |
*Un financement additionnel de 0,1 M$ pour 2008-2009 et de 3,4 M$ pour 2009‑2010 est prévu pour l’accroissement des mesures de sécurité lors des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010.
Une série de menaces nationales et internationales pour la sécurité et la santé publique associées aux catastrophes naturelles ou d’origine humaine compromettent la santé et la sécurité des Canadiens. Ces menaces ont été particulièrement mises en évidence par l’émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la grippe aviaire, le tsunami en Asie et l’ouragan Katrina. Ces événements, ainsi qu’un grand nombre d’autres catastrophes naturelles ou d’origine humaine, surviennent dans un environnement mondial de santé publique façonné par des facteurs sociaux, économiques et environnementaux complexes.
À l’échelle nationale, les défis de nature démographique que présentent le vieillissement et les populations vulnérables, de même que les disparités en matière de santé et de revenu dans les différents groupes de la population, posent des problèmes permanents majeurs concernant la création de capacités uniformes et solides de planification et d’intervention en cas d’urgence dans un pays vaste et peu peuplé.
Cette interaction complexe entre divers facteurs nationaux et internationaux liés à la santé exige de l’Agence une approche globale et fortement axée sur la collaboration en matière de préparation, d’intervention et d’atténuation en cas de catastrophe. Consciente de cette réalité, l’Agence adopte une approche « tous risques » proactive de la gestion des urgences, travaillant en collaboration avec les intervenants et ses partenaires de tout le Canada aux mesures et interventions d’urgence pour se préparer et intervenir en cas d’urgence sanitaire naturelle ou d’origine humaine en tout temps, n’importe où au Canada.
Par l’entremise de ce programme, l’Agence gère et soutient l’élaboration des plans d’intervention d’urgence en santé, y compris le Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza (PCLPI). Elle met aussi au point et parraine des formations sur les mesures d’urgence et coordonne les préparatifs en cas d’incidents terroristes mettant en cause des substances dangereuses. Elle offre également des services de santé et des services sociaux d’urgence et gère la Réserve nationale de secours (RNS). Les activités liées aux mesures et aux interventions d’urgence sont dirigées par le Groupe d’experts FPT sur les mesures et les interventions d’urgence, lequel repose sur le Groupe de travail spécial sur les mesures et les interventions d’urgence du ministre de la Santé.
Le programme renforce les mesures d’urgence pancanadiennes par l’élaboration de plans d’opérations, de processus et d’outils de planification d’urgence qui améliorent l’interopérabilité et les capacités d’intervention en situation d’urgence.
Le programme a pour but de protéger les Canadiens contre les catastrophes géographiques, biologiques et météorologiques d’origine naturelle ou causées par l’homme. La mise au point d’activités telles que des ateliers, des exercices sur table et des exercices de poste de commandement permet d’évaluer la capacité de réagir aux situations d’urgence et l’efficacité des plans et des outils de planification existants. Par ce programme, l’Agence offre une formation continue adéquate au personnel FPT et régional d’intervention d’urgence en santé publique et prépare ce personnel à réagir adéquatement aux urgences en santé publique, y compris à une éventuelle pandémie de grippe.
Dans le cadre du programme, l’Agence mène et soutient des recherches pertinentes ainsi que des activités qui favorisent l’utilisation des données probantes issues de recherches dans des domaines pertinents afin d’éclairer la prise de décisions liées à la pratique et aux politiques ayant un impact sur la santé par l’acquisition, l’échange et le transfert des connaissances (AETC). L’AETC comprend la collecte, l’examen et la synthèse des données probantes; l’évaluation des risques; la création de réseaux d’échange de connaissances; la création de produits et de formats accessibles et utilisables pour communiquer les données probantes; et l’élaboration de mécanismes de diffusion.
Le programme englobe toute une gamme d’activités d’intervention en santé publique par lesquelles les individus, les groupes et les organisations améliorent leur capacité et acquièrent des compétences durables en vue de déceler et de faire face aux problèmes de santé publique et de se mobiliser. Il comprend des activités telles que des programmes communautaires, institutionnels ou professionnels, des ateliers et d’autres activités éducatives; l’élaboration de produits; l’établissement d’un réseau; et l’offre d’expertise. Le programme de mesures d’urgence permet d’élaborer des plans et des exercices qui aident l’Agence et les intervenants internes et externes à réagir plus efficacement aux situations d’urgence en santé publique.
Par le programme de mesures d’urgence, l’Agence conçoit des programmes de formation en gestion des urgences sanitaires qui permettent à tous les intervenants de faire face à tous les types d’urgences. Cette activité vise l’élaboration de méthodes, de cours et d’outils électroniques ou autres et l’acquisition d’ensembles de compétences afin d’améliorer la formation en matière de mesures et d’interventions d’urgence.
Dans le cadre de ce programme, on maintient la Réserve nationale de secours (RNS), qui renferme des fournitures et de l’équipement médicaux stockés stratégiquement dans 1 300 sites PT et dans 9 entrepôts fédéraux, afin de garantir la rapidité des interventions et d’ainsi limiter les conséquences néfastes potentielles des catastrophes naturelles ou d’origine humaine pour le Canada. Par le programme, on soutient aussi la formation des intervenants afin de renforcer leurs capacités de faire face aux urgences. Le programme fournit des équipes d’intervention sanitaire d’urgence (EISU) qui aident les autorités PT et locales à offrir les soins médicaux d’urgence pendant les catastrophes. Le programme est également coordonné avec les PT et d’autres autorités fédérales afin de gérer le mouvement des populations, les examens médicaux et, au besoin, l’isolement médical des voyageurs. La mise en quarantaine et les autres mesures de santé publique aux points de contrôle à l’entrée et à la sortie des grands aéroports, y compris l’offre de personnel, assurent une protection contre l’importation de maladies infectieuses d’importance sur le plan de la santé publique et préservent la santé des voyageurs canadiens et internationaux, y compris les visiteurs, en les empêchant de contracter des maladies importées.
Le programme englobe toute une gamme d’activités d’intervention de santé publique permettant aux individus, aux groupes et aux organisations d’améliorer leur capacité et d’acquérir des compétences durables afin de déceler les problèmes de santé publique et de lutter contre ceux‑ci. Il comprend des programmes communautaires, institutionnels ou professionnels, des ateliers et d’autres activités éducatives; l’élaboration de produits; l’élaboration de réseaux; et l’offre d’expertise. Il soutient les provinces et les territoires en réaction aux catastrophes naturelles ou d’origine humaine en offrant des fournitures et de l’équipement médicaux d’urgence (RNS, Plan d’aide en cas d’urgence liée à des substances infectieuses – groupe de risque 4) et une capacité supplémentaire d’intervention médicale conformément au Cadre national de gestion des situations d’urgence en santé – Lignes directrices sur l’élaboration des programmes (Bureau national des équipes d’intervention sanitaire d’urgence).
Le programme comprend aussi des activités liées à l’élaboration et à la rédaction de lois et de règlements. Il inclut également des initiatives liées à la surveillance, au respect des règlements et à l’évaluation de l’impact de ceux‑ci. Le programme des interventions d’urgence offre des services de quarantaine aux principaux points d’entrée au Canada par l’application de la Loi sur la mise en quarantaine afin de prévenir l’introduction de maladies transmissibles au Canada (et l’exportation de telles maladies vers d’autres pays) et d’atténuer les perturbations sociales et économiques potentielles.
Afin d’établir un lien entre les activités du secteur de la santé liées aux mesures et aux interventions d’urgence prévues par le Cadre national de gestion des situations d’urgence en santé du gouvernement du Canada, l’Agence est en liaison avec Sécurité publique Canada. Une fonction de liaison importante améliore les liens opérationnels avec le Système de gestion des opérations d’urgence (SGOU) de l’Agence et le Système national d’intervention en cas d’urgence (SNIU) du gouvernement.
L’Agence assure un leadership pancanadien et international par sa surveillance, sa gestion stratégique et sa coordination des efforts nationaux et internationaux visant à garantir la sécurité de la santé publique.
Le programme offre aux responsables du Canada et de l’OMS de l’information nationale et mondiale exacte et à jour sur les événements ayant une incidence sur la santé publique par l’entremise du Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP). Le programme gère aussi un COU pour faciliter la gestion des situations d’urgence et de crise par l’Agence et Santé Canada.
L’Agence exerce une surveillance des maladies importées et des éclosions à l’étranger pouvant causer du tort au Canada, aux Canadiens ou aux voyageurs internationaux; elle mobilise son réseau de COU en cas d’urgence sanitaire nationale ou internationale pour faciliter une intervention coordonnée et efficace; elle garantit l’accès rapide à une expertise afin que des interventions de biosûreté, de bioconfinement et de biosécurité fondées sur des preuves soient menées en cas d’incident biologique; et elle offre de la formation sur le mouvement et l’utilisation des agents pathogènes dangereux dans les laboratoires canadiens, publie des lignes directrices à ce sujet et veille à l’application du Règlement sur l’importation des agents anthropopathogènes.
Le programme gère l’usage continu et systématique des données sanitaires recueillies de façon régulière afin de surveiller et de prévoir les événements sanitaires et les déterminants de la santé. La surveillance comprend la collecte et le stockage de données pertinentes; l’intégration, l’analyse et l’interprétation des données; la mise au point de produits de surveillance et de prévision; la publication et la diffusion de ces produits; et l’offre d’une expertise aux partenaires qui mettent au point des systèmes de surveillance ou qui contribuent à de tels systèmes.
Le programme gère les activités liées à l’élaboration et à la rédaction des lois et des règlements. Il gère aussi les initiatives liées à la surveillance, à la conformité aux lois et aux règlements et à l’évaluation des politiques et de leur impact. Il gère de plus le Plan d’aide en cas d’urgence liée aux substances infectieuses (groupe de risque 4) du portefeuille de la santé et établit des mesures en cas d’incidents durant le transport de matières du groupe de risque 4. Le plan comprend la coordination, par le personnel d’intervention de l’Agence, des équipes PT qui interviennent en cas d’incident de ce type survenant n’importe où au Canada.
Dans le cadre du programme, l’Agence vérifie si les laboratoires canadiens de bioconfinement sont conformes aux normes canadiennes et internationales rigoureuses en matière de biosûreté et de biosécurité. Elle réduit au minimum le risque que posent pour les Canadiens les laboratoires où sont importés et manipulés des agents pathogènes hautement dangereux à des fins de diagnostic, de planification d’urgence et de recherche.
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
44,1 | 44,8 | 45,2 |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
249 | 253 | 253 |
Le Canada doit renforcer son système de santé publique pour assurer la santé des Canadiens dans un milieu où les menaces à ce chapitre sont nombreuses et se multiplient; ces menaces vont des inégalités sociales et économiques grandissantes jusqu’à la prévalence croissante des maladies chroniques et des maladies infectieuses. Ce système de santé publique repose sur des praticiens compétents, ainsi que sur de l’information, des connaissances et des cadres juridiques qui permettent d’appuyer la prise de décisions dans ce secteur.
On assiste véritablement à une multiplication des menaces pour la santé publique. À cause du commerce international et de la mobilité des personnes, les virus, les infections contagieuses et les maladies d’origine alimentaire peuvent en quelques heures être transportés d’un continent à un autre. On note aussi une augmentation de l’incidence d’infections auparavant latentes telles que la tuberculose et la poliomyélite, lesquelles redeviennent des menaces pour la santé des Canadiens. En outre, la menace persistante de pandémie d’une maladie telle que la grippe aviaire continue de planer.
De plus, notre système de soins de santé primaires subit de fortes pressions, tandis que les habitudes de vie malsaines et les maladies chroniques continuent de faire augmenter la demande de services de santé. Les Canadiens qui font face à des difficultés sur les plans social et économique sont aussi plus susceptibles d’être aux prises avec des problèmes de santé. Aussi doit‑on continuer de mener des interventions de santé publique ciblées à l’intention de ces populations.
L’Agence de la santé publique du Canada s’est engagée à renforcer et à soutenir sa capacité en santé publique afin de répondre aux besoins des Canadiens en matière de santé, dans leur vie quotidienne et lors de menaces ou d’urgences en santé publique. Pour ce faire, l’Agence concentrera ses efforts à établir une capacité en matière de ressources humaines en santé publique dans tout le Canada, mettra sur pied des systèmes d’information fondés sur les connaissances et fera progresser ses travaux en matière de droit et d’éthique en santé publique.
En collaborant avec ses partenaires nationaux et internationaux, l’Agence fournira des outils, des pratiques, des programmes et des connaissances qui appuient le système de santé publique.
Pour atteindre la capacité en santé publique dont on a besoin au Canada, il est essentiel que des mesures soient adoptées pour obtenir et conserver un effectif adéquat de professionnels en santé publique hautement qualifiés et motivés. De telles mesures nécessitent une planification et une coopération globales à tous les ordres de gouvernement, ainsi qu’une approche intégrée et multidimensionnelle en ce qui concerne les ressources humaines en santé publique.
En collaborant avec ses partenaires nationaux et internationaux, l’Agence offrira une vaste gamme de programmes sur les aspects de la gouvernance, des programmes, de la formation, du développement et des services de soutien liés aux urgences en santé publique. La capacité en matière de ressources humaines (employés adéquats occupant les postes qui leur conviennent et ayant les compétences nécessaires) au sein de l’Agence et partout au pays est nécessaire pour que l’Agence atteigne pleinement ses objectifs stratégiques.
En 2008-2009, l’Agence continuera de soutenir le Groupe de travail sur les ressources humaines en santé publique (RHSP) du Réseau de santé publique. Le mandat du Groupe de travail a été élargi en novembre 2007 afin d’intégrer les priorités en matière de planification des RHSP établies par le Comité consultatif sur la prestation des soins de santé et les ressources humaines (CCPSSRH) dans le rapport intitulé Édifier une main‑d’œuvre en santé publique pour le 21e siècle : un cadre pancanadien pour la planification des ressources humaines en santé publique. Des activités seront entreprises dans les secteurs prioritaires relevés, soit le dénombrement, la formation et les compétences essentielles.
Le Groupe de travail sur le dénombrement, qui relève du Groupe de travail sur les RHSP, a la responsabilité de proposer des normes pancanadiennes afin d’orienter la mise sur pied d’une infrastructure d’information permettant une planification de l’effectif de santé publique qui soit fondée sur les besoins et régie par le système. Le Groupe de travail sur le dénombrement entend :
Au bout du compte, cela aura pour effet d’améliorer la capacité de tous les ordres de gouvernement à planifier en vue d’obtenir le nombre, la combinaison et la distribution optimaux de compétences et de travailleurs dans le secteur de la santé publique.
Le Groupe de travail sur la formation et le Groupe de travail sur les compétences essentielles :L’amélioration continue des compétences est essentielle en vue de rehausser le rendement et d’établir un effectif de santé publique plus efficace, ce qui, au bout du compte, sera bénéfique pour la santé de tous les Canadiens. Il s’agit du point central du programme d’amélioration des compétences en santé publique de l’Agence, une ressource de formation continue offerte en ligne à l’intention des praticiens en santé publique. En 2008-2009, trois modules en ligne seront ajoutés, faisant passer à treize le nombre total de modules. Cette initiative de formation continue aide les praticiens en santé publique à acquérir et à renforcer les connaissances, les capacités et les attitudes nécessaires au respect des compétences essentielles en santé publique. Dans le cadre de ce programme :
L’intérêt récent manifesté par des organismes internationaux a fait ressortir la possibilité que le programme puisse aider à renforcer les systèmes de santé publique et les capacités de l’effectif à l’échelle mondiale. Dans le cadre du programme, l’Agence :
L’entrée en exercice d’un effectif suffisant de professionnels qualifiés en santé publique est nécessaire au soutien efficace de la santé publique au Canada. Par son initiative de bourses d’études et de renforcement des capacités en santé publique, l’Agence :
L’Agence collaborera avec les IRSC pour remettre des bourses d’études et de recherche à des professionnels en santé publique et offrira des subventions pour soutenir des chaires en santé publique dans un certain nombre d’universités. Ces chaires permettront de créer des possibilités de formation axées sur la santé publique, de mener des recherches en matière d’intervention et d’établir des liens avec les praticiens locaux en santé publique.
Au moyen d’accords de contribution, l’Agence offrira aussi aux organisations de santé publique un soutien pour la création de produits et d’outils de formation, comme des manuels de soins infirmiers, ce qui aidera les professionnels à améliorer leurs méthodes de travail.
Afin de respecter pleinement ses engagements, l’Agence doit elle‑même disposer d’un effectif compétent et d’un plan de travail intégré de perfectionnement professionnel abordant les aspects tant scientifiques que stratégiques de la prestation de programmes. Ainsi, l’Agence mettra en place les mesures nécessaires pour :
Le Programme canadien d’épidémiologie de terrain (PCET), qui en est maintenant à sa 33e année d’existence, continuera de jumeler des employés hautement qualifiés avec des épidémiologistes chevronnés afin d’élargir leurs compétences. Pendant leur expérience de formation de deux ans, les épidémiologistes de terrain prêtent main forte à tous les ordres de gouvernement et à de nombreux établissements dans le cadre des enquêtes et des mesures de contrôle liées aux éclosions ou aux grappes de cas, des activités de surveillance, des évaluations des risques, des évaluations et des autres types d’études en épidémiologie de terrain. Le PCET joue un rôle important dans l’offre de services et de mesures d’urgence en santé publique, car les épidémiologistes de terrain sont disponibles et sont déployés au pays et à l’étranger en tant que ressources d’intervention d’urgence de l’Agence.
Dans le cadre de son nouveau Programme canadien de services en santé publique, l’Agence embauchera divers professionnels en santé publique afin de combler les principales lacunes dans les PT, les administrations locales et les autres organisations de santé publique, et de former ainsi un effectif élargi et renforcé dans ce secteur. Les agents de santé publique de ce programme seront directement au service de leurs organisations hôtes, tout en bénéficiant de plans d’apprentissage personnalisés soutenus par l’Agence. Le Programme offre aux participants une combinaison de perfectionnement professionnel bénéfique pour leur carrière et d’expérience de terrain afin de contribuer à l’établissement de la prochaine génération de praticiens. Généralement, les affectations seront axées sur la planification, l’évaluation, la surveillance et la gestion des maladies, des risques pour la santé et des interventions d’urgence, notamment en ce qui concerne la grippe aviaire ou la grippe pandémique.
Pour renforcer les capacités en santé publique, il faut disposer de systèmes d’information fondés sur les connaissances qui soient solides afin de soutenir les individus et les organisations dans leur prise de décisions. Il est tout simplement essentiel que la collecte, le regroupement et la distribution de l’information soient significatifs (information adéquate), se fassent en temps opportun et soient efficaces. Il s’agit d’une des pierres angulaires des efforts de l’Agence pour renforcer les capacités en santé publique. En collaboration avec ses partenaires FPT, l’Agence met des outils, des données, des connaissances et des pratiques exemplaires à la disposition des praticiens en santé publique et s’efforce d’établir un consensus entre les divers ordres de gouvernement en ce qui concerne les ententes conjointes de partage de l’information et les questions d’intérêt commun.
Le programme relatif au système d’information géographique (SIG) de l’Agence est un programme de premier plan dans son secteur de par sa prestation de services innovatrice et virtuelle aux praticiens en santé publique. Les cartes géographiques, les graphiques et les données offerts en ligne aux praticiens les aident à s’acquitter de leurs responsabilités en matière de santé publique. Au cours des dernières années, l’Agence a constaté une hausse constante de la demande pour ces services.
Au cours des trois prochaines années, l’Agence :
Le renforcement de la santé publique nécessite une approche intégrée et à multiples facettes permettant d’élaborer, de gérer et de maintenir des systèmes d’information en santé publique. Inforoute Santé du Canada a reçu le mandat d’élaborer et de mettre en œuvre un système national de surveillance (Panorama) dans toutes les provinces et tous les territoires canadiens. Le programme de l’Agence lié au Système canadien intégré de surveillance de la santé publique (SCISSP) continuera de soutenir les provinces et territoires qui utilisent le système ayant précédé Panorama (c.‑à‑d. le Système intégré d’information sur la santé publique, ou SIISP) pour s’acquitter de leurs responsabilités pertinentes en santé publique, y compris les interventions d’urgence en santé publique. Les provinces et territoires ont besoin d’un soutien continu relativement au SIISP jusqu’à ce qu’ils puissent adopter et intégrer pleinement le système Panorama.
L’administrateur en chef de la santé publique (ACSP) publiera en 2008 le premier rapport annuel sur l’état de la santé publique au Canada. Ce rapport sera pour les Canadiens une source fiable d’information provenant du plus éminent responsable de la santé publique au Canada. La perspective nationale qu’offre le rapport sur les enjeux de santé publique sera aussi utile aux responsables de l’élaboration de politiques de santé publique et aux gestionnaires de programmes de tout le Canada. Afin de s’acquitter du mandat prescrit par la loi de rendre compte au Parlement de l’état de la santé publique au Canada, on établira la capacité continue d’élaborer des rapports futurs.
Tous les ordres de gouvernement ont besoin de connaissances sur le fardeau économique des maladies au Canada. L’Agence continuera :
La diffusion d’information sur la santé publique est indispensable au succès de l’Agence. Parmi les principaux fournisseurs de données, on compte Statistique Canada, l’Institut canadien d’information sur la santé et des fournisseurs de données du secteur privé. Le Programme d’accès et coordination des données (PACD) continue de collaborer avec ces partenaires pour veiller à ce que les données disponibles répondent aux besoins de l’Agence et à ce que le personnel de l’Agence ait accès à l’information essentielle, tout en respectant les dispositions officielles établies par les fournisseurs de données. En 2008‑2009, le PACD continuera de mener ces activités essentielles.
L’Agence poursuivra ses efforts pour renforcer les Centres nationaux de collaboration (CNC) en santé publique. Les Centres ont pour mission globale de « s’appuyer sur les atouts actuels, de susciter le maillage entre les chercheurs, le milieu de la santé publique et autres intervenants pour assurer l’efficience et l’efficacité du système de santé publique du Canada ». Les CNC :
L’Agence, en collaboration avec le Conseil consultatif national des CNC, continuera d’offrir aux CNC une orientation et un soutien financier.
L’Agence s’efforce de soutenir ses activités au moyen de fonctions intégrées d’information et de connaissances. C’est sur de telles fonctions que repose la prestation efficace des programmes. Le Programme d’application des connaissances vise à promouvoir la synthèse, le transfert, l’échange et l’application des connaissances au sein de l’Agence et entre l’Agence et le système de santé publique en général. En 2008-2009, le programme :
Le partage de l’information en situation d’urgence de santé publique est un facteur essentiel à la protection de la santé des Canadiens. Un protocole d’entente FPT a été élaboré à ce sujet par le Conseil du Réseau pancanadien de santé publique. L’Agence continuera d’appuyer l’élaboration et la ratification de ce protocole d’entente et d’étudier, d’examiner et d’entreprendre des activités pour déterminer les rôles, les processus et les pratiques liés à l’échange d’information entre les ordres de gouvernement.
Pour appuyer l’utilisation efficace des systèmes d’information, l’Agence :
Une des activités clés à cet égard consistera à soutenir une stratégie de surveillance intégrée à l’échelle de l’Agence.
Toutes les autorités de santé publique sont préoccupées par les maladies infectieuses et les maladies chroniques nouvelles et réémergentes telles que le SRAS, l’infection à SARM-AC1, la pandémie de grippe, le diabète de type 1 et de type 2 et la TB‑UR2. Par ailleurs, elles souhaitent une meilleure définition des rôles et des responsabilités des différents ordres de gouvernement et jugent nécessaire de disposer des outils législatifs les plus modernes afin de protéger la santé publique. Le rôle particulier joué par l’Agence consiste à diriger les interventions visant à surmonter ces difficultés, notamment en rehaussant les mesures de santé publique par l’amélioration des cadres juridiques et éthiques en collaboration avec tous les intervenants pertinents.
En 2007, les ministres de la Santé du Canada ont déterminé que la collaboration pancanadienne était essentielle pour surmonter les difficultés liées à ces enjeux. Au premier plan de ses efforts à cet égard, l’Agence entreprend et soutient des activités pour revoir, analyser et évaluer les lois et les règlements visant à protéger la santé et la sécurité afin de faire mieux savoir et comprendre que le droit constitue un outil d’intervention en santé publique et que l’éthique est importante comme fondement de la prise efficace de décisions en santé publique.
1 Infection à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline acquise dans la collectivité.
2 Tuberculose ultrarésistante.
En 2008-2009, l’Agence continuera :
Compte tenu du succès sans précédent de la toute première Conférence canadienne sur la santé du public et le droit en 2006, l’Agence organisera une conférence complémentaire en 2009. Cela permettra de mieux soutenir les activités du Réseau pancanadien d’amélioration de la réglementation en santé publique, qui vise à partager l’information, à faciliter l’analyse du droit en santé publique et à établir des capacités additionnelles en santé publique.
Par l’entremise du Groupe de travail sur l’éthique en santé publique, l’Agence :
Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique |
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Activité de programme | Dépenses prévues (en millions de dollars) | Harmonisation avec le secteur de résultats du gouvernement du Canada | ||
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | ||
Promotion de la santé | 203,5 | 200,8 | 197,3 | Des Canadiens en santé |
Prévention et contrôle des maladies chroniques | 69,0 | 69,0 | 69,0 | Des Canadiens en santé |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | 234,9 | 275,6 | 239,0 | Des Canadiens en santé |
Renforcement des capacités en santé publique | 44,1 | 44,8 | 45,2 | Des Canadiens en santé |
Mesures et interventions d’urgence | 39,1 | 42,4 | 39,0 | Des communautés sécuritaires et sécurisées |
L’Agence de la santé publique du Canada contribue directement à deux des résultats du gouvernement du Canada :
1. Des Canadiens en santé
Quatre des activités de programmes de l’Agence appuient ce résultat :
2. Des communautés sécuritaires et sécurisées
Une des activités de programmes de l’Agence, Mesures et interventions d’urgence, appuie directement le résultat « des communautés sécuritaires et sécurisées » du gouvernement du Canada. L’Agence joue un rôle important dans la réduction des menaces que posent les maladies infectieuses ainsi que les agents chimiques et biologiques. Par conséquent, elle
contribue à la sécurité des communautés canadiennes.
L’Agence a aussi une influence sur deux autres résultats du gouvernement du Canada :
L’Agence a lancé sa première Stratégie de développement durable (SDD) en 2007‑2008, et l’exercice financier 2008‑2009 sera donc la deuxième année où cette stratégie sera mise en œuvre. Dans sa Stratégie, l’Agence s’est engagée à intégrer les considérations relatives au développement durable durant la planification et la mise en œuvre de ses activités, à s’assurer que ses opérations sont menées dans une optique de développement durable et à accroître sa capacité de mettre en œuvre la Stratégie. Les engagements pris dans la SDD permettront à l’Agence de se rapprocher de son objectif stratégique d’améliorer la santé des Canadiens, de réduire les disparités en matière de santé et de renforcer les capacités en santé publique. Ce faisant, elle appuiera la priorité du gouvernement de réduire les délais d’attente pour les patients. Comme le développement durable (DD) est un concept global et équilibré, il reconnaît les liens entre l’économie, l’environnement et le bien‑être social, y compris la santé. Le développement durable vise à améliorer la santé et le bien‑être humains de sorte que les Canadiens puissent avoir une vie productive sur le plan économique dans un environnement sain; il vise aussi à préserver l’environnement pour les générations à venir.
Afin de réaliser ces objectifs équilibrés, l’Agence souhaite intégrer les meilleures pratiques de DD dans son processus décisionnel, ses processus et ses opérations. De plus, elle collaborera étroitement avec les PT et avec d’autres partenaires pour atteindre son objectif de DD, pour faire en sorte que les Canadiens soient en bonne santé et pour réduire les pressions sur le système de santé. L’Agence reconnaît par ailleurs que le DD est un long périple, et elle est prête à l’entreprendre au cours de la période de planification de trois ans.
Les contributions de l’Agence au DD font plus qu’appuyer sa propre SDD et son mandat en matière de santé publique. Elles appuient également les buts du gouvernement du Canada en matière de DD, par exemple : des collectivités durables, le développement et l’utilisation durables des ressources naturelles, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’atteinte des cibles du Bureau de l’écologisation des opérations gouvernementales (BÉOG) et le renforcement de la gouvernance fédérale et de la prise de décisions fédérales pour appuyer le DD.
Durant l’exercice 2008-2009, l’Agence fera des progrès en ce qui concerne plusieurs des réalisations attendues dans le cadre de sa SDD :
Durant l’exercice 2008-2009, l’Agence appuiera ces initiatives et le développement durable en aidant ses employés à comprendre comment le DD s’applique dans le cadre de leur travail. La SDD de l’Agence est accessible à l’adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca//publicat/sds-sdd/sds-sdd2-a_f.html.
But 1 de l’Agence en matière de DD : Incorporer les considérations liées au DD dans la planification et la mise en œuvre des activités de l’Agence | ||
2. But du gouvernement fédéral en matière de DD, y compris les buts du BÉOG (le cas échéant) | 3. Indicateurs de rendement mentionnés dans la SDD actuelle | 4. Résultats attendus du ministère en 2008-2009 |
Collectivités durables – Les collectivités profitent d’une économie prospère, d’une société vibrante et équitable et d’un environnement sain pour les générations actuelles et les générations futures | % des demandes de soumissions qui traitent de DD % des employés admissibles qui ont reçu une formation en DD % du financement qui concerne des critères de DD Nbre de demandes de soumissions qui font mention de DD |
Cible 1.1.1 : D’ici décembre 2009, incorporer les considérations liées au DD dans tous les documents d’invitation à soumissionner du Fonds pour la santé de la population. Jalon : Formation en matière de concepts de développement durable offerte aux membres du personnel de l’Agence pour leur permettre d’atteindre cette cible. |
Nbre de projets financés qui comportent des éléments de DD Nbre de familles et/ou personnes touchées directement ou indirectement par les projets |
Cible 1.1.2 : D’ici le 31 mars 2008, examiner les résultats des projets du Fonds pour la santé de la population financés par la Région du Québec pour déterminer la contribution de ces projets au DD. Jalon : Rapports annuels sur les constatations, premier rapport d’ici le 31 mars 2008. |
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Nbre de programmes de sensibilisation offerts Nbre de programmes de surveillance active élaborés et mis en œuvre Nbre de présentations données Nbre d’articles publiés Nbre de fournisseurs de soins de santé et de membres de la collectivité qui accèdent au programme de sensibilisation Nbre de reconnaissances reçues pour la recherche Nbre de suggestions pratiques pour améliorer le traitement Nbre d’études cas/témoins Nbre de programmes de surveillance active |
Cible 1.2.2 : Comme partenaire du Northern Antibiotic Resistance Partnership, faire des recherches sur les organismes infectieux de plus en plus résistants aux antibiotiques courants et contribuer à l’élaboration et à l’exécution d’un programme éducatif en la matière qui sera destiné aux fournisseurs de soins et aux particuliers, d’ici le 31 décembre 2008. Jalon : D’ici le 31 décembre 2008, mettre au point et exécuter un programme éducatif destiné aux fournisseurs de soins de santé et aux particuliers de la communauté, dans le but de réduire la prévalence des organismes résistants aux antibiotiques dans la communauté. |
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Développement et utilisation durables des ressources naturelles | Disponibilité d’un système de typage moléculaire rapide Disponibilité d’une thérapie bactériophage contre E. coli 0157:H7 pour les animaux destinés à l’alimentation Rapport sur les résultats des activités de recherche au Laboratoire de lutte contre les zoonoses d’origine alimentaire Rapport sur les résultats des activités du Laboratoire de modélisation des maladies et du Système d’information géographique (SIG) en santé |
Cible 1.2.3 : Par la production et la synthèse de données utiles et au moyen d’interventions fondées sur les données probantes, réduire les risques pour la santé humaine posés par les maladies d’origine alimentaire et hydrique provenant des animaux et de l’agro-environnement. Jalons : 1. Utilisation du laboratoire de modélisation des maladies et du système d’information géographique (SIG) en santé (Saint‑Hyacinthe) en vue de l’analyse spatiale et de la géomatique des risques pour la santé liés aux infections d’origine alimentaire et hydrique (continu, mais rapport annuel, 3 fois d’ici le 31 mars 2010). 2. Communication des résultats intégrés des programmes de surveillance (PICRA annuellement et rapport C-EnterNet sur l’étude pilote d’ici mars 2009). 3. Communiquer les résultats de synthèse et d’application des connaissances concernant les risques pour la santé investigués et apporter des données probantes aux décideurs en vue d’une prise de décision éclairée (continu). |
Nbre de groupes communautaires qui reçoivent du financement Nbre de groupes communautaires qui reçoivent des conseils stratégiques sur les programmes Nbre d’enfants et de familles qui profitent des programmes |
Cible1.2.4 : Contribuer à la viabilité des collectivités en administrant des programmes communautaires destinés aux femmes, aux enfants et aux familles qui vivent des situations de risque, par le biais du Programme d’action communautaire pour les enfants, du Programme canadien de nutrition prénatale et du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques. Jalon : Rapport annuel sur les programmes communautaires, mars 2008. |
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% de Canadiens qui affirment faire de l’activité physique % de Canadiens qui affirment avoir de saines habitudes alimentaires % de Canadiens qui affirment avoir un poids santé |
Cible 1.2.5 : D’ici 2015, avec les partenaires provinciaux et territoriaux, augmenter de 20 % la proportion de Canadiens qui font de l’activité physique, qui mangent sainement et qui ont un poids santé. Jalon : D’ici mars 2010, évaluer les progrès réalisés vers l’atteinte de la cible fédérale/provinciale de vie saine afin de les incorporer dans l’évaluation de la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains. |
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Nbre de postes d’enseignants subventionnés Nbre d’ateliers offerts, d’activités conjointes Nbre de stratégies d’éducation permanente qui ont été élaborées Nbre de programmes de recherche appliquée en santé publique axés sur la collectivité qui ont été créés |
Cible 1.2.6 : Chaque université participante devra élaborer, d’ici 2009, une stratégie d’éducation permanente destinée aux travailleurs de la santé publique à l’échelle locale et un programme de recherche appliquée en santé publique axé sur la collectivité. |
But 2 de l’Agence en matière de DD : Assurer la conformité des activités de l’Agence avec les principes du DD | ||
2. But du gouvernement fédéral en matière de DD, y compris les buts du BÉOG (le cas échéant) | 3. Indicateurs de rendement mentionnés dans la SDD actuelle | 4. Résultats attendus du ministère en 2008-2009 |
Développement et utilisation durables des ressources naturelles | % de gestionnaires de matériel qui ont été formés Nbre de séances de formation offertes Nbre de participants aux séances de formation % des détenteurs de cartes d’achat qui ont reçu une formation en approvisionnement écologique |
Cible 2.1.1 : Donner une formation en approvisionnement écologique à 75 % des gestionnaires du matériel et intégrer cette formation dans celle concernant les cartes d’achat, d’ici le 31 décembre 2008. Jalon : Former les détenteurs de cartes d’achat actuels d’ici le 21 décembre 2008. |
% du stock conforme aux normes ENERGY STAR Nbre de moniteurs LCD et de moniteurs CRT % de moniteurs LCD % d’imprimantes en réseau et d’imprimantes ordinaires % d’imprimantes à capacité recto-verso % d’imprimantes individuelles qui ont été remplacées % des imprimantes individuelles qui ont été remplacées par des imprimantes de groupe % des imprimantes de groupe qui ont été déplacées à un endroit bien ventilé |
Cible 2.1.2 : Satisfaire aux normes du gouvernement du Canada en matière d’achats et d’ici le 31 mars 2010, respecter ses lignes directrices opérationnelles sur le matériel de bureau. Jalons : 1. Tous les nouveaux ordinateurs de bureau, écrans, imprimantes et appareils multifonctions (imprimante, numériseur et télécopieur intégrés) sont conformes aux normes écologiques ENERGY STAR. 2. Autoriser les imprimantes personnelles seulement à ceux qui impriment régulièrement des documents protégés ou secrets ou qui présentent un handicap physique. 3. Remplacement de l’équipement TI chaque année, selon la norme de mise à jour de 3 ans, sur réception de fonds de mise à jour. |
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Nbre de bases de référence sur les habitudes d’approvisionnement de l’Agence établies Nbre de rapports sur les méthodes de suivi |
Cible 2.1.3 : Établir une base de référence des habitudes d’approvisionnement de l’Agence, et d’ici le 31décembre 2008, examiner les possibilités d’élaborer un système de suivi efficace, efficient et économique des achats écologiques. Jalon : Rédiger un rapport et faire des recommandations sur les options de suivi de l’approvisionnement écologique, d’ici le 31 décembre 2008. |
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Nbre de conférences téléphoniques, vidéo et par ordinateur % de sensibilisation aux options de déplacement écologique des employés de l’Agence Nbre d’employés qui participent aux séances d’information sur les déplacements écologiques % des employés qui utilisent les déplacements écologiques % des employés qui utilisent les modes de transport écologiques % des employés qui utilisent les services de conférences téléphoniques, vidéo et par ordinateur |
Cible 2.1.4 : D’ici le 31 mars 2009, augmenter le niveau de sensibilisation aux déplacements écologiques à 50 % des employés de l’Agence. Jalons : 1. Élaborer des options de programmes de sensibilisation au déplacement écologique, d’ici le 31 décembre 2008. 2. Inclure un module se rapportant à la sensibilisation aux options de déplacement écologique dans le sondage auprès des employés de l’Agence, d’ici le 31 janvier 2009. 3. Inclure les résultats de la sensibilisation des employés aux options de déplacement écologique dans le rapport sur le sondage auprès des employés de l’Agence concernant la sensibilisation au développement durable, d’ici le 31 mars 2009. |
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Nbre d’outils développés pour la surveillance des déchets dangereux et les rapports connexes | Cible 2.2.1 : D’ici le 31 mars 2010, mettre en place un système efficace de surveillance et de rapports concernant les déchets dangereux. Jalons : 1. Dès le 1er avril 2008 et par la suite, examen annuel des volumes de déchets dangereux dans le Laboratoire national de microbiologie et le Laboratoire de lutte contre les zoonoses d’origine alimentaire. 2. Élaborer et mettre en service une base de données pour l’Agence et Santé Canada, afin de surveiller la production de déchets dangereux et les possibilités de recyclage, comme outil qui peut déterminer les possibilités d’utilisation plus durable et d’élimination de produits chimiques et d’autres matières. |
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Réduire les émissions de gaz à effet de serre | % de réduction de la consommation d’eau et d’énergie | Cible 2.3.1 : Améliorer de 2 % l’efficacité énergétique et réduire de 2 % la consommation d’eau des laboratoires dont l’Agence est propriétaire dans des conditions normales d’ici l’exercice 2009‑2010 en utilisant comme référence les données de l’exercice 2005‑2006 sur la gestion de l’énergie et des services publics. Jalons : 1. Révision annuelle des plans de gestion des immeubles appartenant à l’Agence, afin d’assurer que les projets planifiés, s’il y a lieu, réduiront la consommation énergétique d’ici le 31 mars 2010. 2. Présenter un rapport annuel sur l’efficacité de la maintenance préventive et l’aménagement d’immeubles et de l’utilisation de ressources non renouvelables, en comparant l’examen du rendement des immeubles quant à la gestion énergétique et des services publics aux données de la base de référence 2005‑2006, d’ici le 31 mars 2010. |
But 3 de l’Agence en matière de DD : Développer les capacités pour la réalisation des buts 1 et 2 | ||
2. But du gouvernement fédéral en matière de DD, y compris les buts du BÉOG (le cas échéant) | 3. Indicateurs de rendement mentionnés dans la SDD actuelle | 4. Résultats attendus du ministère en 2008-2009 |
Renforcer la gouvernance fédérale et la prise de décisions fédérales pour appuyer le DD | Nbre d’évaluations environnementales stratégiques (EES) menées relativement aux propositions de politiques, de plans et de programmes % des propositions de politiques, de plans et de programmes enregistrées dans le système et pour lesquelles une EES a été menée pendant l’année |
Cible 3.1.1 : Assurer, d’ici le 30 mars 2008, le suivi des EES de l’Agence sur les propositions de politiques, de plans et de programmes. |
% des employés de l’Agence qui comprennent bien leurs responsabilités relativement au DD Nbre de politiques mises en œuvre au 31 mars 2010 |
Cible 3.2.1 : Élaborer et mettre en œuvre une politique de DD d’ici le 31 mars 2010. Jalons : 1. D’ici octobre 2008, consultation auprès du personnel au sujet du lien entre le DD et le mandat de l’Agence en matière de santé publique. 2. D’ici le 20 novembre 2008, tracé de la façon dont les politiques, programmes et activités de l’Agence interagissent avec les principes et initiatives de DD. 3. D’ici le décembre 2008, proposition concernant le rôle de l’Agence dans le développement durable et la façon dont une politique de DD aiderait à orienter le personnel dans la mise en œuvre du DD au sein de l’Agence. |
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Nbre de provinces qui offrent des services de SIG aux professionnels de la santé publique % d’augmentation du nombre de professionnels de la santé publique qui ont utilisé les services de SIG entre juin 2006 et décembre 2008 |
Cible 3.2.2 : Offrir de façon soutenue une infrastructure accessible des SIG pour la santé publique et le DD. Jalon : En décembre 2008, offrir des services d’infrastructure SIG aux 13 provinces et territoires. |
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Nbre de rapports d’étapes soumis chaque année DD inscrit comme point permanent à l’ordre du jour des réunions du comité de gestion Nbre de discussions sur le DD lors des réunions du Comité de gestion |
Cible 3.3.1 : Faire rapport aux gestionnaires sur les progrès vers l’atteinte des buts et objectifs en matière de DD deux fois par année. Jalon : Passer en revue l’ensemble des progrès accomplis vers les buts et objectifs du DD, d’ici le 30 janvier 2009. |
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Nbre de documents stratégiques, de ressources humaines et de planification dans lesquels des considérations de DD ont été intégrées | Cible 3.3.2 : Intégrer les engagements de la SDD dans les principaux processus de planification et de présentation de rapports de l’Agence d’ici le 31 mars 2010. |
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Nbre de processus de révision budgétaire qui tiennent compte des principes de DD % des processus de révision budgétaire qui tiennent compte des principes de DD |
Cible 3.3.3 : D’ici le 31 mars 2010, tenir compte des principes de DD dans tous les examens budgétaires réalisés par l’Agence. Jalons : 1. Contribuer à l’examen de 2 ans du budget de base 2. D’ici le 30 juin 2008, évaluer l’examen du budget de base quant aux lacunes et possibilités concernant le DD et fournir des conseils d’experts en DD en vue de recommandations. |
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Non lié à un but fédéral en matière de DD | Nbre de bases de données créées/intégrées Nbre d’outils développés Nbre de collaborations Nbre de réunions Nbre de présentations données Nbre d’articles publiés Nbre de documents créés Nbre de séances de sensibilisation et de formation offertes Nbre de reconnaissances reçues Nbre de suggestions pratiques pour améliorer le traitement Nbre de souches résistantes aux antimicrobiens d’origine communautaire ou hospitalière dont l’empreinte génétique a été établie |
Cible 1.2.1 : D’ici le 31 décembre 2009, établir l’empreinte génétique des souches résistantes aux antimicrobiens pour décrire les profils d’utilisation des antimicrobiens et la résistance à ces agents. Jalon : D’ici le 31 décembre 2008, appuyer l’élaboration d’un cadre d’analyse des risques relatifs aux antimicrobiens utilisés en agriculture et chez les humains. |
Nbre d’activités de sensibilisation % des employés de l’Agence qui comprennent leurs responsabilités en matière de DD |
Cible 3.1.2 : Voir à ce qu’au moins 75 % des employés de l’Agence comprennent bien la façon dont le DD s’applique à leur travail d’ici le 31 mars 2009. Jalons : 1. Dès septembre 2006, communications constantes au personnel au sujet du DD, par le biais de plusieurs médias (articles dans Le Pouls de l’Agence, sketch ou ruse publicitaire pendant la campagne Centraide, présentations aux comités de gestion ou lors de journées de réflexion). 2. Travailler avec la Division des communications pour élaborer un plan de communications interne pour chaque année de la stratégie. 3. Utiliser ces renseignements dans la planification du DD au sein de l’Agence, y compris la prochaine série de SDD (entrepris d’ici janvier 2010). 4. Mener des consultations sur le DD avec le personnel de chaque direction, centre, laboratoire, région, etc. d’ici septembre 2008 et en rendre compte au comité de gestion. 5. Engagement de la part de la Direction des ressources humaines (RH) à encourager la participation du personnel aux activités de la Journée de la terre. 6. Engagement de la part de la Direction des RH à encourager la participation du personnel aux activités de la Semaine de l’environnement. 7. Engagement de la part de la Direction des RH à discuter la question de savoir si la sensibilisation du personnel des RH a augmenté ou non et d’en rendre compte au Bureau du développement durable. 8. Utiliser ces renseignements dans la planification du DD au sein de l’Agence, y compris la prochaine série de SDD (entrepris d’ici janvier 2010). |
Les tableaux financiers suivants sont accessibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) : http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2008-2009/info/info-fra.asp.
L’Agence de la santé publique du Canada reconnaît que des initiatives stratégiques et développementales sont nécessaires pour appuyer la réalisation de ses priorités et faire progresser les travaux visant à améliorer la santé publique. Depuis sa création, l’Agence a entrepris de nombreuses activités afin de jouer son rôle de porte-parole de la santé publique; déterminer ses besoins structuraux et mettre en place les éléments nécessaires pour les combler; établir de nouveaux liens ou élargir ses liens existants; et explorer de nouvelles façons d’améliorer le système de santé publique au Canada.
La santé publique est une responsabilité que se partagent les divers ordres de gouvernement et d’autres intervenants. Afin d’obtenir des résultats concrets, l’Agence travaille en étroite collaboration avec tous ses partenaires afin de proposer une approche nationale cohérente en matière de santé publique. Elle s’efforce d’intensifier ses relations avec les autorités PT et internationales, de faciliter les relations de travail entre les secteurs et d’obtenir un engagement profond de la part de tous les intervenants. Reconnaissant l’importance cruciale des programmes et des politiques fondés sur des preuves, l’Agence s’attache à développer sa capacité interne de production et d’application de connaissances ainsi que des mécanismes d’échange d’information avec ses partenaires externes.
Comme l’état de santé des membres des Premières nations, des Inuits et des Métis continue d’être moins bon que celui de l’ensemble de la population canadienne, et comme les Premières nations, les Inuits et les Métis sont des peuples distincts et diversifiés, l’Agence continue de prendre des mesures afin de réaliser ses engagements annoncés dans le Plan stratégique 2007‑2012 et dans sa réponse de juin 2007 au Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie. Tout en gardant présents à l’esprit ses engagements et les besoins des peuples autochtones en matière de santé publique, l’Agence continuera de prendre appui sur ses initiatives stratégiques et ses programmes actuels, y compris sa capacité accrue en matière de politique stratégique dans ce domaine, et prendra les mesures suivantes au cours de la période de planification de trois ans afin de renforcer encore davantage les fondements de ses politiques, ses capacités et son attention à l’égard de la santé publique chez les Premières nations, les Inuits et les Métis :
Toutes ces mesures contribueront à renforcer les relations de l’Agence, à établir clairement et à consolider son rôle et son approche à l’égard de la santé publique chez les Premières nations, les Inuits et les Métis et à placer l’Agence et le gouvernement du Canada dans une position qui leur permettra de s’attaquer plus efficacement aux problèmes de santé publique et, de façon plus large, aux déterminants de la santé chez les Autochtones.
La santé publique est un enjeu international crucial qui touche l’économie, la sécurité et le développement. Bien que les maladies infectieuses continuent de faucher beaucoup de vies humaines, particulièrement chez les enfants, les maladies chroniques et les maladies non transmissibles sont maintenant responsables de la plus grande part du fardeau de la maladie et des décès prématurés dans le monde, notamment dans un nombre important de pays en développement. L’Agence continuera de faire appel à des organisations multilatérales et régionales et d’entretenir des relations bilatérales pour relever ces défis en santé publique et tabler sur ses succès passés. Au cours de la période de planification, l’Agence assumera un rôle de chef de file en appuyant des initiatives internationales qui renforcent les capacités dans des domaines clés et influent sur les politiques mondiales qui sont dans l’intérêt de la santé publique au Canada.
En 2008-2009, l’Agence contribuera à la réalisation d’une stratégie internationale en matière de santé et d’une approche organisationnelle axées sur la gestion des activités internationales. En plus de faciliter l’atteinte des objectifs de santé publique du Canada, les investissements à cet égard assureront une base plus solide pour des initiatives stratégiques internationales visant à accroître la sécurité de la santé publique à l’échelle mondiale; à appuyer les activités internationales ayant pour but d’accroître les capacités des systèmes de santé publique; et à réduire le fardeau des maladies et les disparités en matière de santé dans le monde - trois objectifs solidaires. Le renforcement de l’infrastructure internationale de santé publique permet d’améliorer la santé publique mondiale et est essentiel pour diminuer le fardeau de la maladie et augmenter la sécurité de la santé publique dans le monde. Ce renforcement exige de nouvelles approches pour s’assurer qu’une ligne de défense solide est maintenue pour protéger les Canadiens contre de nombreux problèmes actuels et émergents de santé publique et d’autres menaces pour la santé.
Les investissements de l’Agence en 2008-2009 augmenteront la capacité de celle‑ci de mettre en œuvre sa stratégie de santé internationale et renforceront les liens du Canada dans l’arène internationale de la santé publique. Ils permettront au Canada de respecter ses obligations internationales et de partager davantage d’expertise en santé publique avec ses partenaires mondiaux. Durant la période de planification, l’Agence continuera aussi d’établir de nouvelles relations et de renforcer ses relations existantes avec des institutions et des partenaires bilatéraux et multilatéraux comme l’OMS (une stratégie du gouvernement du Canada relativement aux relations avec cette institution est en voie d’élaboration), l’OPS, l’OCDE et l’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé. Les échanges d’information qui découleront de ces relations amélioreront les travaux de l’Agence au pays, car les pratiques exemplaires des autres pays pourront être intégrées dans les politiques élaborées par l’Agence.
Les Canadiens reconnaissent de plus en plus les liens qui existent entre la santé et l’environnement. Le gouvernement a déterminé des priorités à cet égard, notamment l’adoption de nouvelles mesures pour améliorer la qualité de l’air au Canada ainsi que de normes environnementales plus strictes, avec les mécanismes d’application adéquats. Les changements qui touchent le climat, la qualité de l’air et de l’eau, les habitats fauniques et d’autres aspects de l’environnement ont tous un impact sur la santé des Canadiens. L’Agence s’emploie à élaborer une politique forte et complète relativement aux effets possibles de l’environnement physique sur la santé publique. L’Agence est dans une position qui lui permet de mener des travaux horizontaux, avec d’autres acteurs fédéraux et des organisations partenaires, afin d’intégrer une perspective de santé publique dans le grand domaine de la santé et de l’environnement. En tant que membre du portefeuille de la santé, l’Agence continuera de travailler étroitement avec la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs de Santé Canada afin de découvrir les liens entre la santé et l’environnement. Elle fournira également une expertise en santé publique à d’autres partenaires fédéraux tels qu’Environnement Canada, Ressources naturelles Canada et Affaires indiennes et du Nord Canada.
Le lancement du Réseau pancanadien de santé publique, en 2005, a constitué une étape stratégique importante pour le renforcement des capacités en santé publique au Canada. En établissant le Réseau, les ministres de la Santé FPT ont créé un mécanisme d’échange multilatéral entre les institutions et les professionnels de santé publique FPT. Cette nouvelle approche à l’égard des politiques et des initiatives de santé publique davantage axée sur la collaboration est essentielle en cas d’urgence sanitaire et aidera le Canada à adopter une façon de faire plus efficace pour s’attaquer aux graves problèmes de santé publique.
Le Réseau continuera d’être orienté vers les stratégies et les mesures conjointes dans les six domaines de santé publique suivants : contrôle des maladies transmissibles; mesures et interventions d’urgence; laboratoires de santé publique; surveillance et information en santé publique; prévention des maladies non transmissibles et des blessures; et promotion de la santé de la population.
Au cours de la période de planification, l’Agence continuera de tirer parti de ses investissements dans le Réseau pancanadien de santé publique. Les principales initiatives prévues pour le Réseau au cours de la période sont les suivantes :
L’Agence examine aussi la possibilité d’inclure l’expertise en matière de santé publique chez les Autochtones dans les travaux du Réseau.
L’Agence continuera d’améliorer et d’augmenter sa capacité stratégique afin d’accroître son leadership en santé publique et sa contribution aux priorités du portefeuille de la santé et aux priorités connexes en matière de santé d’autres ministères. Ce faisant, l’Agence sera en meilleure posture pour définir, coordonner et présenter des propositions et options stratégiques de grande qualité à l’intention du ministre de la Santé et des membres du Cabinet; augmenter les synergies stratégiques; et concevoir et utiliser divers leviers, partenariats et mécanismes innovateurs de prestation. Lors de l’élaboration des politiques, les résultats et les considérations relatives à l’optimisation des ressources seront mieux intégrés. Au cours de la période de planification, des mesures seront prises pour augmenter la capacité stratégique de l’Agence au sein des divisions des programmes tout en maintenant et en élargissant ses principales fonctions stratégiques au sein de la Direction des politiques stratégiques.
L’Agence a lancé son Plan stratégique 2007-2012, le premier de son histoire, le 13 septembre 2007. Ce plan des plus complets devrait améliorer la gestion des programmes de l’Agence et favoriser leur prestation efficace.
La prochaine étape consiste à définir les mesures concrètes à prendre pour atteindre les objectifs prioritaires énoncés dans le Plan au cours des cinq prochaines années. Les gestionnaires sont invités à convier tout le personnel à des journées de réflexion pour discuter des moyens que doit prendre l’Agence pour concrétiser les objectifs du Plan.
Par ailleurs, afin de mettre en œuvre son Plan stratégique quinquennal, l’Agence planifie chaque année ses activités en établissant une correspondance entre son capital humain et ses objectifs stratégiques et opérationnels. Les grandes orientations stratégiques et les priorités de l’Agence définies dans le Plan stratégique, combinées à la stratégie de mise en œuvre et aux mécanismes de reddition de comptes prévus dans le plan d’activités, amélioreront le rendement et le succès organisationnel grâce à une planification intégrée et à des mesures efficaces.
Comme une partie des responsabilités de diligence raisonnable incluses dans sa structure organisationnelle évoluent, l’Agence s’affaire à élaborer un profil de risque organisationnel. Pour ce faire, elle doit évaluer son environnement opérationnel et ses capacités de composer avec des risques de haut niveau liés à l’atteinte de ses objectifs organisationnels. Lors d’une série d’ateliers qui ont eu lieu au début de 2006, on s’est servi d’un outil d’évaluation qualitative et quantitative des risques pour définir et évaluer les risques qui pourraient empêcher l’Agence d’atteindre ses objectifs. Le profil de risque obtenu fera connaître aux hauts fonctionnaires la perspective ministérielle actuelle sur les risques inhérents au mandat de l’Agence, sur les risques qui découlent des modifications de l’environnement opérationnel et sur la façon dont ces risques doivent être atténués, gérés et communiqués.
Il s’agit là de la première étape en vue d’incorporer un cadre de gestion intégrée des risques dans les pratiques d’exploitation quotidiennes de l’Agence. L’adoption d’un tel cadre appuie le programme fédéral visant à moderniser les pratiques de gestion et à soutenir l’innovation par une prise de risques plus responsable.
L’Agence a lancé son Cadre de communication stratégique des risques en mars 2007. Le Cadre est en voie de mise en œuvre, et de la formation à cet égard est actuellement offerte. La gestion et la communication stratégiques des risques aident à prendre des décisions et à communiquer de façon éclairée. Elles permettent aux intervenants, et au bout du compte à tous les Canadiens, de prendre des décisions en connaissance de cause sur des questions clés de santé publique. De plus, elles stimulent la confiance des Canadiens à l’égard de l’Agence en servant de base à la gestion intégrée des risques en santé publique.
La Direction des communications de l’Agence a bénéficié d’une formation sur le Cadre et collabore avec des gestionnaires de programmes et des décideurs afin de le mettre en œuvre en tant qu’élément de gestion des risques liés à diverses questions. Des équipes multidisciplinaires regroupant des personnes de différents secteurs de l’Agence et du portefeuille de la santé ont été formées, et le Cadre est utilisé par ces équipes pour orienter les approches de gestion des risques et de communication concernant des dossiers majeurs. La formation a été élargie de façon à être offerte à d’autres groupes au sein de l’Agence, tel le Bureau de la pratique en santé publique, et à certains groupes de Santé Canada. De plus, l’Agence évalue des moyens d’offrir la formation à d’autres ministères pour les aider dans le processus de gestion des risques.
Le Plan de continuité des opérations (PCO) de l’Agence de la santé publique du Canada permet d’offrir de façon continue aux clients les services et les produits essentiels même si les activités normales sont très perturbées (p. ex. en cas de catastrophe ou d’épidémie), plutôt que d’être axé sur la reprise des activités après les opérations essentielles ou après une catastrophe. Un service essentiel est un service dont la non‑disponibilité ou la qualité réduite entraîneraient de graves conséquences sur les plans de la santé, de la sécurité et de l’économie pour les Canadiens ou nuiraient au bon fonctionnement de l’appareil gouvernemental canadien. L’Agence s’est engagée à disposer d’un programme solide de PCO qui soit efficace dans toute situation de danger.
Le PCO comporte en annexe un PCO en cas de pandémie de grippe, qui décrit les interventions que mènerait l’Agence dans une telle situation d’urgence. Il serait utilisé pour déterminer les ressources nécessaires afin de maintenir les services essentiels et les priorités approuvées ainsi que les compétences requises pour ce faire. L’annexe comprend aussi un plan de remplacement de la direction et précise les moyens pour obtenir les ressources.
En mars 2007, l’Agence a mis à l’essai son PCO en cas de pandémie de grippe dans le cadre d’un exercice sur table. Les recommandations qui ont fait suite à cet exercice seront mises en œuvre au cours des prochains mois, et un autre essai est prévu au cours de l’exercice 2008‑2009.
Le programme du PCO de l’Agence est en évolution, et les besoins de l’Agence sont maintenant mieux compris. Cette meilleure compréhension amènera un certain nombre de changements au cours des 24 prochains mois qui se traduiront par l’élaboration d’une série complète de plans qui correspondent aux orientations stratégiques de l’Agence.
Grâce à sa forte présence régionale, l’Agence peut exercer son leadership, promouvoir les mesures coordonnées en matière de santé de la population et de santé publique au pays et réaliser ses objectifs et priorités stratégiques. Les bureaux régionaux de l’Agence soutiennent les intervenants, y compris ceux à l’extérieur du secteur de la santé, et leur permettent d’établir des liens entre eux dans le but de prendre des mesures concernant les priorités nationales, de recueillir de l’information sur la santé publique et de tirer profit des ressources disponibles à l’échelle des régions, des provinces et des districts.
L’Agence continuera d’accroître le rôle et l’efficacité de ses opérations régionales en favorisant une meilleure harmonisation et cohérence entre ses opérations régionales et nationales en ce qui concerne la structure, la gouvernance, les priorités et la reddition de comptes. Les bureaux régionaux de l’Agence continueront aussi de fournir de l’information et des conseils stratégiques dans une perspective régionale afin d’influencer le processus décisionnel et d’y participer, d’innover, de réagir aux problèmes de santé émergents et aux occasions qui s’offrent dans les régions et de faciliter les interventions menées dans tout le pays pour renforcer le système de santé publique.
Les subventions et contributions (S et C) sont un mécanisme à l’intérieur des programmes qui aident l’Agence à remplir son mandat et à atteindre ses objectifs d’intérêt public en établissant des relations de financement avec des organisations publiques, privées, bénévoles et sans but lucratif qui travaillent à promouvoir et à protéger la santé des Canadiens. Les initiatives menées concernent des programmes de promotion de la santé et de prévention des maladies, des recherches, l’élaboration de politiques publiques, la surveillance, la synthèse et l’échange de connaissances, le renforcement des capacités en santé publique et la mise sur pied de stratégies et de réseaux pour bâtir des collectivités en santé et réagir aux problèmes de santé publique émergents.
Le Comité de gestion des programmes (CGP), comité permanent de la haute direction mis sur pied en 2006, est chargé par l’ACSP d’orienter et de surveiller les programmes de l’Agence et les activités de S et C connexes. Le Comité doit s’assurer que les programmes sont étroitement harmonisés avec les objectifs stratégiques de santé publique de l’Agence, qu’ils renforcent les capacités de l’Agence et les mécanismes de reddition de comptes et qu’ils sont gérés avec soin afin de produire des résultats pour les Canadiens.
Au cours de la prochaine année, le CGP collaborera aux programmes et aux initiatives de l’Agence afin de mettre en œuvre les recommandations découlant de l’examen des S et C, notamment l’amélioration de la gestion, de la surveillance et de l’affectation des fonds de S et C.
L’Agence continue de mettre sur pied l’infrastructure ministérielle nécessaire pour mener et appuyer ses opérations quotidiennes. Le 1er avril 2007, la nouvelle Division de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée (AIPVP) de l’Agence s’est vu confier les responsabilités relatives à l’AIPVP. Afin d’aider l’Agence à mieux répondre aux demandes ayant trait à cette question, la Division s’affaire depuis à se doter de personnel, à élaborer une politique relative à l’AIPVP et à lancer un programme de formation et de sensibilisation à l’échelle de l’Agence concernant l’AIPVP.
En mai 2007, dans le cadre de la stratégie visant à mettre en œuvre la Politique de vérification interne du Conseil du Trésor (CT), l’ACSP et le Comité exécutif de l’Agence ont approuvé le plan révisé de vérification axé sur le risque (2007-2008 à 2009-2010). Ce plan décrit les projets de vérification qui seront menés par la Division des services de vérification. Les rapports de vérification seront rendus publics sur le site Web de l’Agence. Les observations et renseignements concernant les vérifications seront intégrés aux Rapports ministériels sur le rendement (RMR) et aux Rapports sur les plans et les priorités (RPP) à venir de l’Agence.
Le dirigeant principal de la vérification a établi des politiques et procédures pour orienter la fonction de vérification interne. En octobre 2007, conformément à la Directive sur les comités ministériels de vérification de la Politique de vérification interne du CT, l’Agence et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont nommé les membres externes du nouveau Comité de vérification. Ce comité s’est réuni pour la première fois en novembre 2007 et se réunira quatre fois par année. Le Comité supervise les vérifications internes et garantit à l’ACSP que les contrôles internes sont adéquats, particulièrement en évaluant les contrôles de la gestion financière et des rapports financiers ainsi que la prestation des programmes et des activités en tenant compte de l’aspect économique, de l’efficience et de l’efficacité.
Le Centre d’excellence en évaluation et en conception de programmes (CEECP) exerce un leadership organisationnel, offre des orientations et des conseils indépendants et favorise l’efficacité, la grande qualité et l’uniformité des pratiques de surveillance, de mesure et d’évaluation du rendement dans l’ensemble des programmes, politiques et initiatives de l’Agence.
En 2007, le CEECP a conçu le premier plan quinquennal (2007-2012) d’évaluation axé sur le risque de l’Agence, lequel a été approuvé par le Comité consultatif de l’évaluation de l’Agence et par l’ACSP. Le plan d’évaluation sera mis à jour chaque année pour tenir compte des changements de priorités de l’Agence et des nouveaux travaux d’évaluation prévus, et les rapports d’évaluation seront rendus publics sur le site Web de l’Agence. Les observations et renseignements concernant les évaluations sont intégrés aux RMR et aux RPP de l’Agence.
En 2008-2009, le CEECP axera ses efforts sur l’élaboration et la mise en œuvre de la Politique d’évaluation de l’Agence et sur le respect des exigences contenues dans la nouvelle Politique d’évaluation du SCT, y compris l’exigence relative à l’évaluation de tous les programmes de subventions et de contributions selon un cycle de cinq ans. Le CEECP tente aussi d’établir à l’Agence une communauté de pratique pour les évaluateurs et les personnes intéressées par le développement et les échanges en ce qui concerne les évaluations et les connaissances et de profiter régulièrement des occasions d’échanger, d’apprendre et d’améliorer son propre rendement professionnel et organisationnel.
Un processus à l’échelle gouvernementale visant à faciliter la mise en œuvre complète de la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des résultats du gouvernement du Canada s’est amorcé en 2006-2007 et s’est poursuivi en 2007-2008. L’Agence a modifié son RS et son AAP et s’affaire à décrire ses structures de gouvernance et à élaborer son premier cadre officiel de mesure du rendement.
En 2008-2009, l’Agence mettra au point des stratégies de mise en œuvre et des processus d’assurance de la qualité, particulièrement pour son cadre de mesure du rendement, dans l’optique d’augmenter sa transparence, de renforcer ses mécanismes de reddition de comptes à l’interne et d’améliorer les rapports qu’elle présente au Parlement et à la population.
L’Agence fonctionne en permanence dans un cadre en constante évolution de partenariats et de collaboration à plusieurs niveaux. Ses partenaires sont variés : autres agences et ministères fédéraux, gouvernements PT, intervenants et organisations internationales. Comme l’indique son Plan stratégique, l’Agence passera à une approche plus inclusive et plus globale visant la participation des intervenants à titre de partenaires à part entière pour la production de résultats. L’Agence lancera une vaste démarche stratégique en matière de gestion des relations avec les intervenants. Cette démarche supposera le renforcement des relations de l’Agence avec ses partenaires, ce qui se traduira par un meilleur engagement à coordonner les efforts en vue de réaliser les objectifs communs de santé publique liés aux priorités partagées.
Les programmes de paiements de transfert de l’Agence de la santé publique du Canada dont le budget dépasse 5 millions de dollars par exercice financier sont résumés dans le tableau qui suit. Tous les paiements de transfert énumérés ci‑dessous sont des programmes votés.
2008-2009
2009-2010
2010-2011
1. Nom du programme de paiements de transfert : Programme d’aide préscolaire aux Autochtones (PAPA) | ||||
2. Date de mise en œuvre : 1995-1996 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : Contributions à des organisations et établissements autochtones sans but lucratif locaux ou régionaux et constitués en société pour faciliter l’élaboration de programmes d’intervention précoce auprès des enfants autochtones d’âge préscolaire et de leur famille. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Faire en sorte que les enfants autochtones d’âge préscolaire en milieu urbain et dans le Nord aient une perception positive d’eux‑mêmes, la soif d’apprendre et des occasions de s’épanouir. Ce programme aide à réduire les disparités en matière de santé auxquelles font face les enfants et les familles vulnérables qui vivent dans des conditions difficiles en renforçant les capacités en santé publique, en aidant les participants à faire des choix santé et en favorisant les partenariats multisectoriels. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Promotion de la santé | ||||
12. Total des contributions | 26,7 | 26,7 | 26,7 | 26,7 |
13. Total (AP) – Promotion de la santé | 26,7 | 26,7 | 26,7 | 26,7 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation sommative a été effectuée en 2006‑2007 et a été approuvée par le Comité consultatif sur l’évaluation de l’Agence et par l’administrateur en chef de la santé publique. Des évaluations annuelles des processus continueront d’être effectuées, et on s’efforce actuellement d’élaborer une étude pour évaluer les impacts à plus long terme du PAPA. Les régions continueront d’effectuer leurs propres activités d’évaluation, au besoin. | ||||
15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2008‑2009. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Programme d’action communautaire pour les enfants (PACE) | ||||
2. Date de mise en œuvre : 1993-1994 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : Contributions à des organisations communautaires sans but lucratif pour financer à long terme la mise sur pied et la prestation de services de prévention et d’intervention précoce visant à réduire les problèmes de santé et de développement auxquels font face les jeunes enfants à risque au Canada. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Renforcer les capacités des collectivités et répondre aux besoins en matière de santé et de développement des jeunes enfants et de leur famille qui vivent des situations à risque en adoptant une approche axée sur la santé de la population. Contribuer à l’amélioration des résultats sur les plans sanitaire et social des jeunes enfants à risque et de leurs parents/dispensateurs de soins et maintenir les partenariats multisectoriels dans la collectivité. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Promotion de la santé | ||||
12. Total des contributions | 48,8 | 48,8 | 48,8 | 48,8 |
13. Total (AP) – Promotion de la santé | 48,8 | 48,8 | 48,8 | 48,8 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation formative est prévue en 2007‑2008 et une autre en 2008‑2009. Les leçons tirées serviront à orienter l’évaluation et la planification futures du PACE. Les régions continueront d’effectuer leurs propres évaluations, au besoin. | ||||
15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2008‑2009. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de nutrition prénatale | ||||
2. Date de mise en œuvre : 1994-1995 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : Contributions à des organisations communautaires sans but lucratif pour financer, à long terme, l’élaboration et la prestation de services de prévention et d’intervention précoce visant à réduire les problèmes de santé et de développement auxquels sont exposés les jeunes enfants à risque au Canada. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Atteindre la population visée, c’est‑à‑dire les femmes vivant dans des conditions difficiles, p. ex. pauvreté, mauvaise alimentation, grossesse à l’adolescence, isolement social ou géographique, immigration récente au Canada, et problèmes d’alcoolisme ou de toxicomanie et/ou de violence familiale. Bâtir un corpus de données pour les politiques, les programmes et les pratiques. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Promotion de la santé | ||||
12. Total des contributions | 24,9 | 24,9 | 24,9 | 24,9 |
13. Total (AP) – Promotion de la santé | 24,9 | 24,9 | 24,9 | 24,9 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation sommative est prévue en 2008‑2009 et établira dans quelle mesure le programme atteint et conserve sa clientèle, répond à ses besoins et a un impact sur elle. Les régions continueront d’effectuer leurs propres évaluations, au besoin. | ||||
15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2008‑2009. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Fonds pour la santé de la population | ||||
2. Date de mise en œuvre : 1999-2000 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : Subventions et contributions à des organisations bénévoles sans but lucratif et à des établissements d’enseignement au Canada afin d’aider les collectivités et les particuliers à améliorer leur santé en élaborant des modèles, en faisant connaître les programmes et les politiques et en lançant des initiatives de collaboration axées sur les déterminants de la santé. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Faire en sorte que les collectivités soient davantage en mesure d’agir sur les déterminants de la santé. Les objectifs suivants permettront d’atteindre ce but : 1) élaborer, mettre en œuvre, évaluer et diffuser des modèles communautaires d’application de la stratégie axée sur la santé de la population, 2) enrichir le corpus de connaissances pour l’élaboration de programmes et de politiques dans le domaine de la santé de la population et 3) promouvoir les partenariats et favoriser la collaboration intersectorielle en vue d’agir sur des déterminants particuliers de la santé ou une combinaison de déterminants. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Promotion de la santé | ||||
12. Total des subventions | 11,4 | 11,4 | 11,4 | 11,4 |
12. Total des contributions | 3,3 | 3,3 | 3,3 | 3,3 |
13. Total (AP) – Promotion de la santé | 14,7 | 14,7 | 14,7 | 14,7 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation a été effectuée en 2006‑2007 et a porté sur le volet de la gestion de la prestation du Fonds pour la santé de la population, et une évaluation des résultats est prévue en 2007‑2008. Les régions évaluent régulièrement leurs programmes respectifs. Toutes les régions utiliseront l’Outil de cueillette de données de projets (OCDP), outil qui mesure les indicateurs courants et permet d’uniformiser la mesure des programmes et la collecte des données et fournit d’autres modes d’évaluation s’il y a lieu. | ||||
15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2008‑2009. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada | ||||
2. Date de mise en œuvre : 1998-1999 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : En janvier 2005, le lancement de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada a signalé le renouvellement et le renforcement du rôle du gouvernement fédéral dans le cadre de l’intervention canadienne liée à cette maladie. Les subventions et contributions aident les organisations de première ligne dans leurs efforts en vue de prévenir l’infection à VIH/sida et visent à rendre les services de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien plus accessibles aux personnes atteintes de la maladie. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Les projets financés à l’échelle nationale et régionale permettront d’accroître les connaissances et la sensibilisation à l’égard de l’épidémie chez les Canadiens; ils aideront les collectivités, les services de santé publique et les particuliers à mieux faire face à l’épidémie en axant leurs efforts sur la prévention et l’accès à des services de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien; ils amélioreront la participation et l’harmonisation multisectorielles; et ils donneront plus de cohérence à l’intervention fédérale. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Prévention et contrôle des maladies infectieuses | ||||
12. Total des subventions | 6,7 | 6,6 | 6,6 | 6,6 |
12. Total des contributions | 12,8 | 16,4 | 16,4 | 16,4 |
13. Total (AP) – Prévention et contrôle des maladies infectieuses | 19,5 | 23,0 | 23,0 | 23,0 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation de l’impact est prévue en 2008‑2009. | ||||
15. Vérifications prévues : Un plan de vérification est en cours d’élaboration. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Centres nationaux de collaboration en santé publique (CNCSP) | ||||
2. Date de mise en œuvre : 2004-2005 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : Contributions versées à des personnes et à des organismes pour appuyer les projets de promotion de la santé dans le domaine de la santé communautaire, du développement des ressources, de la formation et du perfectionnement ainsi que de la recherche. Les Centres nationaux de collaboration (CNC) cherchent à développer et à renforcer les capacités en santé publique et le transfert des connaissances en santé afin de prévenir, de traiter et de contrôler les maladies infectieuses au Canada en favorisant la collaboration non seulement entre les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux, mais également avec les administrations locales, les universités, les praticiens en santé publique et les organisations non gouvernementales. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Voici les résultats attendus du programme des CNC : 1) possibilités accrues de collaboration avec le portefeuille de la santé et les CNC; 2) application des connaissances : échange, synthèse et application des résultats d’analyse et de recherche diffusés aux chercheurs et aux utilisateurs des connaissances; 3) détermination des lacunes dans les connaissances : les lacunes cernées servent de moteurs pour lancer des recherches appliquées ou nouvelles; 4) réseautage : collaboration accrue avec les CNC à tous les niveaux au sein des services de santé publique et d’un service à l’autre; 5) plus grande accessibilité des connaissances pour la prise de décisions fondées sur des preuves dans le domaine de la santé publique; 6) utilisation accrue des données probantes pour les programmes, politiques et pratiques de santé publique; 7) établissement de partenariats avec des organisations externes; 8) mise en place de mécanismes et de processus permettant d’avoir accès aux connaissances; 9) amélioration des programmes et politiques de santé publique. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Renforcement des capacités en santé publique | ||||
12. Total des contributions | 8,8 | 8,4 | 8,4 | 8,4 |
13. Total (AP) – Renforcement des capacités en santé publique | 8,8 | 8,4 | 8,4 | 8,4 |
14. Évaluations prévues : Conformément au Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) et du cadre d’évaluation des risques (ER), une évaluation de programme axée sur les résultats immédiats est prévue en 2008‑2009; elle servira de base de référence pour le renouvellement des conditions. Une évaluation sommative est prévue en 2011‑2012. | ||||
15. Vérifications prévues : Aucune vérification n’est prévue. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Fonds pour la promotion des modes de vie sains (volets national et régional) | ||||
2. Date de mise en œuvre : Octobre 2005 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : Financement sous forme de contributions pour soutenir et mobiliser le secteur bénévole et établir des partenariats et des projets de collaboration entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales et d’autres organismes. Le programme appuie les modes de vie sains ayant un impact à l’échelle communautaire, régionale, nationale et internationale. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Le financement accordé par l’entremise du Fonds servira à renforcer les capacités en santé publique et à mettre en place des milieux propices à l’activité physique et à une saine alimentation. Les projets aideront à enrichir le corpus de données et contribueront au volet de la Stratégie axé sur l’acquisition et l’échange de connaissances et éclaireront les activités de promotion de la santé. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Promotion de la santé | ||||
12. Total des contributions | 5,1 | 5,2 | 5,2 | 5,2 |
13. Total (AP) – Promotion de la santé | 5,1 | 5,2 | 5,2 | 5,2 |
14. Évaluations prévues : Le Fonds pour la promotion des modes de vie sains (volets national et régional) utilisera l’Outil de cueillette de données de projets (OCDP) pour surveiller et établir l’efficacité de tous les projets qui reçoivent des contributions et pour évaluer l’impact de ces programmes communautaires sur la santé des Canadiens
et des collectivités canadiennes. L’OCDP est un outil d’évaluation qui mesure des indicateurs communs et permet d’uniformiser la mesure des programmes et la collecte des données et fournit d’autres modes d’évaluation. Afin de fournir un portrait réaliste et fidèle des résultats des programmes participants et de la valeur qu’ils créent, l’OCDP offre un cadre d’analyse commun à partir duquel des questions adaptées à tous les programmes communautaires ont été élaborées. En outre, des questions pour chacun des programmes seront formulées afin de mesurer les résultats obtenus grâce au Fonds pour la promotion des modes de vie sains. L’information recueillie servira à mesurer et à évaluer la mise en œuvre, l’impact et l’efficacité du Fonds. Les résultats à l’échelle du programme et les leçons tirées seront communiqués aux responsables des projets, à leurs partenaires, aux chercheurs et au personnel de l’Agence. Le Fonds a été créé dans le cadre de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques fédérale (SIMVSMC). Le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) pour la Stratégie cherche à en examiner la mise en œuvre. Le premier examen de la mise en œuvre (comprenant le volet Modes de vie sains), qui a pris fin en décembre 2006, portait sur les progrès réalisés dans la mise en place de structures de coordination de la Stratégie entre octobre 2005 et novembre 2006. Le deuxième examen de la mise en œuvre, qui doit se terminer en mars 2008, visera la période allant de décembre 2006 à décembre 2007. L’évaluation ultérieure du volet Modes de vie sains, qui s’étendra jusqu’à mars 2009, portera sur les progrès réalisés en vue d’atteindre les résultats immédiats et les progrès préliminaires en vue d’atteindre les résultats intermédiaires. |
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15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2008‑2009. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie canadienne sur le diabète (SCD) (volets non autochtones) | ||||
2. Date de mise en œuvre : 2005-2006 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : L’Agence joue un rôle de chef de file en ce qui concerne les volets non autochtones de la Stratégie canadienne sur le diabète, en vigueur depuis 1999. Adoptée dans le cadre de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques de l’Agence, la Stratégie canadienne sur le diabète renouvelée changera d’orientation et ciblera les Canadiens les plus à risque, notamment les personnes qui présentent un excès de poids, qui sont obèses ou prédiabétiques (p. ex. antécédents familiaux, hypertension artérielle, hypercholestérolémie), et appuiera des approches en vue de la détection précoce et de la prise en charge des complications du diabète de type 1 et de type 2. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Renforcement de la capacité d’appliquer les pratiques exemplaires et les guides de pratique clinique afin d’offrir de meilleurs services de dépistage, d’éducation et de counseling. Des politiques publiques plus favorables à la santé au sein des organisations de l’ensemble des secteurs, des provinces et des territoires, qui visent les populations à haut risque et qui cherchent à améliorer la détection précoce et la prise en charge du diabète. Renforcement des capacités organisationnelles pour l’élaboration de politiques, de programmes et de services et pour le développement de la recherche. Amélioration de la sensibilisation et des attitudes des populations à haut risque. Meilleure connaissance chez les populations à haut risque des habiletés et comportements nécessaires pour prévenir le diabète et ses complications. |
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(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Prévention et contrôle des maladies chroniques | ||||
12. Total des subventions | 3,5 | 3,5 | 3,5 | 3,5 |
12. Total des contributions | 3,2 | 3,5 | 3,5 | 3,5 |
13. Total (AP) – Prévention et contrôle des maladies chroniques | 6,7 | 7,0 | 7,0 | 7,0 |
14. Évaluations prévues : L’évaluation de la SCD se fera dans le cadre de l’évaluation plus large de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques, notamment :
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15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2009‑2010. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Cancer | ||||
2. Date de mise en œuvre : 2005-2006 | 3. Date de clôture : Continu | |||
4. Description : En 2005, le budget fédéral a prévu 300 millions de dollars sur cinq ans et 74,5 millions de dollars par année pour la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (SIMVSMC). Cette initiative importante est le premier engagement fédéral continu et à long terme pour lutter contre les
maladies chroniques. La Stratégie comporte, outre des plates‑formes communes, trois volets consacrés à des maladies précises, dont un volet sur le cancer. L’Agence reçoit donc de la Stratégie des fonds ciblés pour des activités sur le cancer telles que des programmes communautaires et des activités de renforcement des capacités. En outre, l’Agence fournit l’aide nécessaire au Partenariat canadien contre le cancer (PCC), dont la mise sur pied a été annoncée par le gouvernement fédéral en novembre 2006 pour la mise en œuvre de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer (SCLC). Plus précisément, l’Agence appuie les liens entre les activités d’application des connaissances du PCC et celles d’autres intervenants dans le domaine de la lutte contre le cancer, encourage les activités internationales sur le cancer et favorise le leadership du gouvernement fédéral dans ce domaine. Les priorités stratégiques de la SCLC (prévention primaire; dépistage/détection précoce, normes, guides de pratique clinique; réorientation; ressources humaines en santé; recherche; surveillance et analyse) fournissent le cadre d’ensemble de la lutte contre le cancer au Canada. |
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5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Dans le cadre de la SIMVSMC, l’Agence a prévu six principaux volets en 2007‑2008/2008‑2009. Citons entre autres les programmes communautaires de lutte contre le cancer et le renforcement des capacités par l’entremise d’un programme de subventions et de contributions visant les organisations
autochtones, les ONG, les personnes âgées, les immigrants et les enfants; les activités de surveillance du cancer ciblant surtout les enfants; les programmes de dépistage et de détection précoce du cancer colorectal (en collaboration avec le PCC); l’analyse et l’évaluation des facteurs de risque de cancer; la surveillance et l’évaluation, au besoin; et les
activités d’information de la population telles que les consultations et les sondages d’opinions. De plus, l’Agence travaillera en collaboration avec le PCC, d’autres intervenants et les représentants provinciaux et territoriaux à la mise sur pied d’un système national de surveillance du cancer. Les autorisations du Conseil du Trésor pour le financement et la mise en œuvre de la SCLC par l’entremise du PCC prévoient qu’il n’y aura pas de chevauchement ou de dédoublement d’efforts entre les activités de lutte contre le cancer de l’Agence dans le cadre de la SIMVSMC et le PCC. En conséquence, l’Agence axera ses programmes communautaires de lutte contre le cancer sur les priorités sanitaires du gouvernement fédéral pour les personnes âgées, les enfants, les Autochtones et l’environnement. Grâce aux consultations continues menées auprès de divers intervenants, ces activités permettront de renforcer les capacités et faciliteront la participation de ces groupes à la SCLC. |
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(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Prévention et contrôle des maladies chroniques | ||||
12. Total des subventions | 2,9 | 3,2 | 3,2 | 3,2 |
12. Total des contributions | 1,1 | 2,5 | 2,5 | 2,5 |
13. Total (AP) – Prévention et contrôle des maladies chroniques | 4,0 | 5,7 | 5,7 | 5,7 |
14. Évaluations prévues : Un plan d’évaluation est en train d’être élaboré. Le plan de surveillance et d’évaluation de chaque volet du programme de transfert est fondé sur le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) et l’Évaluation des risques. La surveillance continue visera surtout à
recueillir des données clés sur le rendement (p. ex. atteinte de la population ciblée), et un examen de la mise en œuvre mettra en lumière les progrès réalisés durant les premières années du programme. L’évaluation des volets fonctionnels (2008‑2009) sera centrée sur les progrès réalisés en vue d’atteindre les résultats sur les plans individuel et
sociétal (p. ex. pertinence, rentabilité, résultats), et une évaluation des résultats (2011‑2012) résumera l’information évaluative concernant les programmes. Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, 5 % de toutes les ressources prévues pour la SIMVSMC doivent servir à la surveillance et à l’évaluation. |
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15. Vérifications prévues : Une vérification du rendement de ce programme est prévue en 2009‑2010. Toute vérification des bénéficiaires est effectuée à l’échelle du programme. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Initiative canadienne de vaccin contre le VIH | ||||
2. Date de mise en œuvre : 2007-2008 | 3. Date de clôture : 2012-2013 | |||
4. Description : L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV) est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates. Elle vise à contribuer à l’effort mondial en vue de mettre au point un vaccin sûr, efficace, à prix abordable et universellement accessible contre le VIH. Cette collaboration repose sur l’engagement du gouvernement du Canada d’adopter une approche globale et à long terme à l’égard des techniques de prévention. Les ministères et organismes fédéraux participants sont l’Agence de la santé publique du Canada, Industrie Canada, Santé Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada ainsi que l’Agence canadienne de développement international. Les objectifs généraux de l’ICVV sont les suivants : renforcer la capacité de découverte de vaccins contre le VIH et la capacité de recherche sociale; renforcer la capacité et les réseaux d’essais cliniques, surtout dans les pays à revenu faible et moyen (PRFM); accroître la capacité de fabrication à l’échelle préindustrielle de vaccins contre le VIH en vue d’essais cliniques; renforcer les approches stratégiques et réglementaires sur les vaccins contre le VIH et promouvoir les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur un vaccin contre le VIH et la fourniture de ce vaccin; et veiller à maintenir une collaboration horizontale au sein de l’ICVV ainsi qu’avec les intervenants canadiens et internationaux. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés :
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(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Prévention et contrôle des maladies infectieuses | ||||
12. Total des contributions | 0,0 | 0,8 | 9,3 | 9,5 |
13. Total (A) – Prévention et contrôle des maladies infectieuses | 0,0 | 0,8 | 9,3 | 9,5 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation à mi-parcours est prévue en 2009‑2010 et une évaluation sommative, en 2012. | ||||
15. Vérifications prévues : Aucune vérification n’est prévue. |
1. Nom du programme de paiements de transfert : Entente sur l’hépatite C | ||||
2. Date de mise en œuvre : Avril 2000 | 3. Date de clôture : 31 mars 2019 | |||
4. Description : Paiements versés aux provinces et aux territoires pour améliorer l’accès des personnes ayant contracté une hépatite C post‑transfusionnelle aux services de soins et de traitement. | ||||
5. Résultat stratégique : Des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. | ||||
6. Résultats escomptés : Meilleur accès aux traitements antiviraux émergents actuels, à d’autres traitements médicamenteux pertinents et aux services d’immunisation et de soins pour le traitement de l’hépatite C et des problèmes de santé connexes. | ||||
(en millions de dollars) | 7. Prévisions des dépenses 2007-2008 |
8. Dépenses prévues 2008-2009 |
9. Dépenses prévues 2009-2010 |
10. Dépenses prévues 2010-2011 |
11. Activité de programme (AP) : Prévention et contrôle des maladies infectieuses | ||||
12. Total des autres types de paiements de transfert | 0,0 | 0,0 | 49,7 | 0,0 |
13. Total (AP) – Prévention et contrôle des maladies infectieuses | 0,0 | 0,0 | 49,7 | 0,0 |
14. Évaluations prévues : Une évaluation a été effectuée en 2006‑2007. La prochaine évaluation est prévue en 2010‑2011. | ||||
15. Vérifications prévues : Aucune vérification n’est prévue. |
Le tableau qui suit énumère les projets d’évaluation proposés qui ont été reçus en réponse à un appel de plans d’évaluation par le Centre d’excellence pour l’évaluation et la conception des programmes (CEECP).
Nom de la politique, du programme ou de l’initiative | Date d’échéance |
Programme canadien de nutrition prénatale | 2008-2009 |
Système de surveillance des cellules, des tissus et des organes | 2008-2009 |
Programme d’action communautaire pour les enfants | 2008-2009 |
Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida (évaluation globale) | 2008-2009 |
Ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale | 2008-2009 |
Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (évaluation des volets) | 2008-2009 |
Centres nationaux de collaboration en santé publique | 2008-2009 |
Fonds pour la santé de la population | 2008-2009 |
Système de surveillance des incidents transfusionnels | 2008-2009 |
Programme de prévention, de soutien et de recherche concernant l’hépatite C | 2009-2010 |
Stratégie nationale d’immunisation | 2009-2010 |
Préparation à une pandémie d’influenza : Mise au point de vaccins prototypes | 2009-2010 |
Sécurité publique et antiterrorisme | 2009-2010 |
Programme des bourses et des bourses d’études | 2009-2010 |
Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (examen de synthèse) | 2010-2011 |
Inforoute Santé du Canada Inc. (Inforoute) est une organisation indépendante sans but lucratif qui a pour mandat de favoriser et d’accélérer, à l’échelle pancanadienne, l’élaboration et l’adoption de systèmes d’information électroniques sur la santé, de normes à cet égard et de technologies de communication compatibles. Inforoute est aussi un mécanisme de collaboration auquel les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux participent à parts égales en vue d’atteindre l’objectif commun de moderniser les systèmes d’information sur la santé du Canada. Prière de consulter le RPP de Santé Canada pour prendre connaissance du rapport sur cette initiative financée par une fondation.
1. | Comment votre ministère prévoit-il atteindre les objectifs de la Politique d’achats écologiques? | |
L’Agence a établi l’objectif 2.1 dans sa SDD : Maximiser l’utilisation de l’approvisionnement écologique. | ||
2. | Votre ministère s’est-il fixé des objectifs en matière d’achats écologiques? | |
Oui | ||
3. | Décrivez les objectifs en matière d’achats écologiques que votre ministère s’est fixé et indiquez les bénéfices attendus. | |
Cible 2.1.1 | Donner une formation en approvisionnement écologique à 75 % des gestionnaires du matériel et intégrer cette formation dans celle concernant les cartes d’achat, d’ici le 31 décembre 2008. | Accroître le volume des biens et des services écologiques achetés. |
Cible 2.1.2 | Satisfaire aux normes du gouvernement du Canada en matière d’achats et d’ici le 31 mars 2010, respecter ses lignes directrices opérationnelles sur le matériel de bureau. | Économies d’énergie, processus de recyclage écologique de l’équipement à jeter, utilisation d’équipement plus écologique. |
Cible 2.1.3 | Établir une base de référence des habitudes d’approvisionnement de l’Agence et examiner les possibilités d’élaborer un système de suivi efficace, efficient et économique d’ici le 31 décembre 2008. | Base des processus d’approvisionnement écologique actuels de l’Agence et options pour déterminer les solutions envisagées. |
Cible 2.1.4 | D’ici le 31 mars 2009, augmenter le niveau de sensibilisation aux « déplacements écologiques » à 50 % des employés de l’Agence. | Sensibiliser les employés aux déplacements écologiques les incitera à se déplacer de manière écologique et, notamment, à utiliser divers moyens de transport de rechange. |
Au cours des trois prochaines années, l’Agence de la santé publique du Canada participera aux initiatives horizontales suivantes :
Nom de l’initiative horizontale : Initiative canadienne de vaccin contre le VIH | |||||
Nom du ou des ministères responsables : Agence de la santé publique du Canada |
Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses |
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Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 20 février 2007 | Date de clôture de l’initiative horizontale : Mars 2013 |
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Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 111 M$ | |||||
Description de l’initiative horizontale (y compris de l’accord de financement) : L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV), qui est la contribution du Canada à la Global HIV Vaccine Enterprise, est le fruit de la collaboration entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates. Elle vise à contribuer à l’effort mondial en vue de mettre au point un vaccin sûr, efficace, à prix abordable et universellement accessible contre le VIH. Cette collaboration repose sur l’engagement du gouvernement du Canada d’adopter une approche globale et à long terme à l’égard des techniques de prévention. Les ministères et organismes fédéraux participants sont l’Agence de la santé publique du Canada, Industrie Canada, Santé Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada ainsi que l’Agence canadienne de développement international. Les objectifs généraux de l’ICVV sont les suivants : renforcer la capacité de découverte de vaccins contre le VIH et la capacité de recherche sociale; renforcer la capacité et les réseaux d’essais cliniques, surtout dans les pays à revenu faible et moyen (PRFM); accroître la capacité de fabrication à l’échelle préindustrielle de vaccins contre le VIH en vue d’essais cliniques; renforcer les approches stratégiques et réglementaires sur les vaccins contre le VIH et promouvoir les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur un vaccin contre le VIH et la fourniture de ce vaccin; et veiller à maintenir une collaboration horizontale au sein de l’ICVV ainsi qu’avec les intervenants canadiens et internationaux. |
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Shared Outcome(s):Résultats partagés : Résultats immédiats (court terme, 1 à 3 ans) : • Accroissement et amélioration de la collaboration et du réseautage • Enrichissement du corpus de connaissances • Accroissement de la préparation et des capacités au Canada et dans les PRFM Résultats intermédiaires : • Installations de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots de vaccins pour les essais cliniques qui sont entièrement opérationnelles et universellement accessibles • Contribution accrue aux efforts mondiaux en vue d’accélérer la mise au point de vaccins sûrs, efficaces, à bon marché et universellement accessibles contre le VIH Résultats à long terme : • L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH contribue aux efforts mondiaux en vue de réduire la propagation du VIH/sida, en particulier dans les PRFM. |
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Structures de gouvernance : Le ministre de la Santé, en consultation avec le ministre de l’Industrie et de la Coopération internationale, sera le ministre responsable de la coordination générale de l’ICVV. Les communications pour l’ICVV seront une responsabilité commune. Le Comité directeur interministériel, qui est formé de représentants des ministères et organismes fédéraux participants, coordonnera les activités pour le gouvernement du Canada afin d’appuyer les Ministres. Le Comité sera chargé de fixer les orientations et priorités stratégiques et d’examiner les progrès réalisés. Des comités consultatifs multipartites et des groupes de travail, auxquels participeront les gouvernements, le secteur privé, des intervenants internationaux, des personnes vivant avec le VIH/sida, des chercheurs, des ONG et d’autres intervenants concernés, seront créés pour fournir de l’information à l’appui de l’ICVV. Le rôle des ministères et organismes qui participent à l’ICVV sont les suivants : L’Agence de la santé publique du Canada (http://www.phac-aspc.gc.ca/new_f.html) fournit une expertise dans le domaine des sciences, des politiques et des programmes en santé publique ainsi que des services de secrétariat pour l’ICVV. Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/index_f.html) met à profit sa source plus vaste d’expertise, notamment dans le domaine des politiques, règlements et protocoles liés aux vaccins; il facilite les réseaux de collaboration de spécialistes en mettant particulièrement l’accent sur les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur les vaccins et du développement et de la fourniture de ces vaccins; et il favorise la collaboration à l’échelle internationale. Les Instituts de recherche en santé du Canada (http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html) offrent une orientation scientifique et stratégique grâce à leurs liens avec le milieu de la recherche canadien, une expertise cruciale en ce qui a trait aux mécanismes d’évaluation par les pairs, et des services de soutien professionnel connexes pour la sélection et le financement des projets admissibles sur les vaccins contre le VIH. Industrie Canada (http://www.ic.gc.ca/epic/site/ic1.nsf/fr/accueil) applique ses connaissances et son expérience particulières relativement au secteur industriel en vue d’établir des liens avec l’industrie canadienne et internationale des vaccins, et aide à régler les questions liées à l’industrie, notamment la mobilisation adéquate des collaborateurs potentiels du secteur privé. L’Agence canadienne de développement international (http://www.acdi-cida.gc.ca/cidaweb/acdicida.nsf/Fr/Accueil) offre des liens efficaces avec les initiatives dans le domaine du développement international et veille à assurer la cohérence des engagements internationaux du Canada. En outre, l’ACDI fournira des conseils stratégiques pour garantir que les objectifs de l’ICVV favorisent le développement et la fourniture de vaccins contre le VIH qui répondent aux besoins des pays en développement où l’infection à VIH et le sida sont fortement endémiques. |
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Partenaires fédéraux | Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux | Nom des programmes des partenaires fédéraux | Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Résultats escomptés 2008-2009 |
1. ASPC | AP : Prévention et contrôle des maladies infectieuses | Programme de contributions à la santé publique | 27 M$ | 2,16 M$ | Aboutissement d’un processus ouvert et transparent de sélection d’une entreprise sans but lucratif chargée de construire et d’exploiter une installation de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots pour des essais cliniques 1er dialogue stratégique conjoint (dirigé par le Canada et des partenaires internationaux) mené à terme Mise en œuvre (en partenariat avec Santé Canada) d’un nouveau programme de financement de la mobilisation communautaire pour le vaccin contre le VIH Services de secrétariat fournis aux comités de l’ICVV Conception d’un cadre d’évaluation terminée Gestion du site Web et des communications quotidiennes relativement à l’ICVV |
2. SC | Activité de programme 1.3 Affaires internationales de santé | Subventions versées aux organisations internationales sans but lucratif admissibles pour appuyer leurs projets ou programmes sur la santé | 1 M$ | 0,2 M$ | Mise en œuvre (en partenariat avec l’Agence) d’un nouveau programme de financement de la mobilisation communautaire pour le vaccin contre le VIH |
3. IC | Résultat stratégique : Une économie innovatrice Activité de programme : Secteur de l’industrie - Science et technologie et innovation |
n.d. | 13 M$ | 3,25 M$ | Aide fournie pour un processus ouvert et transparent de sélection (sous les auspices de l’Agence) d’une installation de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots de vaccins contre le VIH pour les essais cliniques |
4. ACDI | Activité de programme 1.4, Institutions -- Capacité et efficacité accrues des institutions multilatérales et des organisations internationales et canadiennes d’atteindre les objectifs de développement | Programme d’aide au développement international | 60 M$ | 8,85 M$ | En collaboration avec les IRSC, établissement d’un programme de recherche sociale et de découverte en grandes équipes pour favoriser et appuyer des équipes de collaboration plus grosses formées de chercheurs du Canada et de PRFM Établissement d’un programme pour aider les équipes de chercheurs et des établissements de recherche du Canada et de PRFM à renforcer leur capacité d’effectuer des essais cliniques de qualité sur le vaccin contre le VIH et d’autres techniques de prévention connexes Financement d’activités pour améliorer la capacité réglementaire dans les PRFM, en particulier les pays où des essais cliniques sont prévus ou en cours Aide fournie pour un processus ouvert et transparent de sélection (sous les auspices de l’Agence) d’une installation de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots de vaccins contre le VIH pour les essais cliniques |
5. IRSC | Initiative de recherche sur le VIH/sida -- Architecture des activités de programmes Code : 12300 | VIH/sida Initiative de recherche |
10 M$ | 2 M$ | Subventions de fonctionnement à des chercheurs canadiens indépendants ou travaillant au sein de petites équipes En collaboration avec l’ACDI, établissement d’un programme de recherche sociale et de découverte en grandes équipes pour favoriser et appuyer des équipes de collaboration plus grosses formées de chercheurs du Canada et de PRFM |
Total | 111,0 M$ | 16,46 M$ | |||
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : Les intervenants non gouvernementaux (y compris les établissements de recherche et les organisations communautaires sans but lucratif) contribuent de façon essentielle au succès de l’ICVV. Leur rôle est de dialoguer et de collaborer avec les ministères et organismes participants, la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres organismes de financement en vue de faire avancer les objectifs de l’ICVV et d’apporter une contribution canadienne importante à la Global HIV Vaccine Enterprise. |
Personne-ressource : Steven Sternthal Tél. : 613-952-5120 |
Nom de l’initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/index_f.html | ||||
Nom du ou des ministères responsables : Agence de la santé publique du Canada |
Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses |
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Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 13 janvier 2005 | Date de clôture de l’initiative horizontale : Continu |
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Total des fonds fédéraux affectés : • 2005‑2006 – 55,2 M$ • 2006‑2007 – 63,2 M$ • 2007‑2008 – 71,2 M$ • 2008‑2009 – 84,4 M$ (en cours) |
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Description de l’initiative horizontale : L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada se veut la réponse du gouvernement au problème du VIH/sida au Canada. À ce titre, elle vient renforcer les mesures nationales visant à lutter contre le VIH/sida, coordonner l’approche du gouvernement du Canada et appuyer les interventions mondiales à l’égard du VIH/sida. Elle sera axée sur la prévention et l’accès à une panoplie de services (diagnostic, soins, traitement et soutien) au profit des populations les plus touchées par l’épidémie d’infection à VIH/sida au Canada, c’est‑à‑dire les personnes vivant avec le VIH/sida, les homosexuels, les Autochtones, les utilisateurs de drogues par injection, les détenus, les jeunes, les femmes et les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique. Par ailleurs, l’Initiative fédérale appuiera et renforcera les partenariats multisectoriels existants en vue d’agir sur les déterminants de la santé. Elle épaulera les efforts concertés qui visent à influer sur les facteurs qui augmentent le risque de transmission et d’acquisition du VIH, y compris les infections transmises sexuellement (ITS), et sur les problèmes de coinfection par d’autres maladies infectieuses (p. ex. l’hépatite C et la tuberculose) dans l’optique de la progression de la maladie et du taux de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH/sida. Une analyse basée sur le sexe et une analyse des droits de la personne sont deux éléments essentiels de cette approche. Les personnes qui vivent avec le VIH/sida ou qui sont vulnérables à ce problème seront des partenaires actifs et, à ce titre, aideront à façonner les politiques et les pratiques pouvant influer sur leur vie. |
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Résultats partagés : Résultats immédiats (à court terme, 1 à 3 ans) : • Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage • Disponibilité et utilisation accrues des données probantes • Meilleure assurance de la qualité des tests de détection du VIH • Cohérence accrue des interventions fédérales • Sensibilisation accrue au VIH/sida • Attitudes et comportements meilleurs envers les personnes vivant avec le VIH/sida • Renforcement des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles Résultats intermédiaires : • Adoption accrue de comportements propices à la santé • Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) liés au VIH/sida • Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida Résultats à long terme : L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada contribue à : • l’amélioration de l’état de santé des personnes qui vivent avec le VIH ou qui sont vulnérables au virus; • la réduction de l’impact socioéconomique du VIH/sida sur les Canadiens; • l’effort international visant à freiner la progression du VIH/sida et à en atténuer l’impact. |
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Structures de gouvernance : L’Agence de la santé publique du Canada (http://www.phac-aspc.gc.ca/new_f.html) est le maître d’œuvre du gouvernement fédéral dans les dossiers liés au VIH/sida au Canada. Outre la coordination générale, elle est responsable des communications, des programmes nationaux et régionaux, de l’élaboration de politiques, de la surveillance et des sciences de laboratoire. Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/index_f.html) appuie l’éducation communautaire sur le VIH/sida, le renforcement des capacités et la prévention dans les communautés des Premières Nations qui vivent dans des réserves et dans les communautés inuites. Il exerce un leadership à l’égard des politiques et programmes de santé à l’échelle internationale et fournit une aide et des conseils en matière d’évaluation. À titre d’organisme du gouvernement du Canada responsable de la recherche en santé, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) (http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html) définissent les priorités du programme de recherches menées à l’externe et en assurent la gestion. Le Service correctionnel du Canada (http://www.csc-scc.gc.ca/text/index-fra.shtml), organisme du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada (http://www.psepc.gc.ca/abt/index-fr.asp?lang_update=1), offre des services de santé, notamment des services de prévention, de diagnostic, de soins et de traitement à l’égard du VIH/sida, aux détenus qui purgent une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus. Un comité interministériel de coordination a été mis sur pied par l’Agence pour favoriser la cohérence des politiques et des programmes des ministères et organismes participants ainsi que l’utilisation maximale des ressources disponibles. La Direction des affaires internationales de Santé Canada coordonne les activités internationales auxquelles participe le Canada et offre des services de secrétariat au Groupe consultatif sur les questions mondiales sur le VIH/sida. Ce dernier sert de tribune pour l’établissement d’un dialogue entre le gouvernement et la société civile en ce qui concerne les interventions du Canada visant à contrer la pandémie mondiale. Il offre des conseils, des recommandations et des suggestions en ce qui concerne la collaboration et la cohérence des politiques en vue d’accroître l’efficacité des mesures prises. Le Forum interministériel sur les questions mondiales sur le VIH/sida se réunit tous les trois mois pour discuter des problèmes actuels et pour garantir la coordination et la cohérence générales de l’approche du gouvernement fédéral à l’égard de la pandémie mondiale. Parmi les ministères et organismes participants figurent l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l’ACDI, Affaires étrangères Canada et les IRSC. D’autres ministères sont invités à assister aux réunions au besoin. Le Conseil ministériel sur le VIH/sida (http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/fi-if/minister_f.html) fournit des conseils indépendants au ministre de la Santé à propos de certains aspects de l’infection à VIH/sida qui sont d’intérêt pancanadien. Le Comité consultatif fédéral‑provincial‑territorial (FPT) sur le sida (http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/fi-if/ftp_f.html) sert de forum pour promouvoir une intervention gouvernementale coordonnée de lutte contre l’épidémie d’infection à VIH/sida. Le Conseil national autochtone sur le VIH/sida (http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/fi-if/national_f.html) fournit des conseils à l’Agence de la santé publique du Canada et à Santé Canada dans les dossiers liés au VIH/sida et aux populations autochtones. Le Groupe de travail fédéral‑provincial‑territorial des responsables des services correctionnels sur la santé est un sous‑comité des responsables FPT des services correctionnels. Le Groupe de travail favorise l’élaboration de politiques et de programmes éclairés et adaptés aux questions complexes entourant la santé des détenus et offre des conseils aux responsables FPT des services correctionnels sur les tendances et les pratiques exemplaires en ce qui a trait à la santé dans un établissement correctionnel. D’autres ministères fédéraux ont pour mandat de s’attaquer à des déterminants sociaux plus vastes qui ont une incidence sur les personnes vivant avec le VIH/sida et sur la vulnérabilité à l’infection et de lutter contre l’épidémie mondiale. Le Comité des sous-ministres adjoints sur le VIH/sida du gouvernement du Canada a été mis sur pied pour établir des liens adéquats et faciliter l’élaboration d’une approche plus vaste à l’égard du VIH/sida pour le gouvernement du Canada. |
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Partenaires fédéraux de chaque programme | Nom des programmes/ Activité de programme |
Total des fonds affectés | Dépenses prévues 2008‑2009 |
Résultats escomptés 2008‑2009 |
Agence de la santé publique du Canada | Prévention et contrôle des maladies infectieuses/ Prévention et contrôle des maladies infectieuses | 35,2 M$ (plus 0,1 M$ de la Direction de la mesure et de l’évaluation du rendement du Ministère [DMERM] de SC) | 27,6 M$ (plus 0,1 M$ de la DMERM de SC) |
Sensibilisation accrue à l’épidémie d’infection à VIH/sida au Canada et aux facteurs qui contribuent à sa progression : - mise sur pied d’une campagne de sensibilisation sociale sous les auspices de l’Agence et soutien des campagnes ciblant les populations les plus à risque Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - surveillance accrue des comportements à risque - enquêtes épidémiologiques ciblées (expansion des programmes I‑TRACK et M‑TRACK) et mise au point de programmes adaptés à d’autres populations à risque (A‑TRACK pour les populations autochtones) - meilleure connaissance et caractérisation accrue de la transmission du VIH pharmacorésistant au Canada - meilleure communication des progrès accomplis grâce à la mise en œuvre du cadre de gestion du rendement de l’Initiative fédérale Meilleure assurance de la qualité des tests de détection du VIH : - maintien et amélioration de la qualité des tests de détection du VIH au Canada - capacité accrue de vérifier le rendement des trousses de détection et des algorithmes utilisés dans les laboratoires publics provinciaux - amélioration des services d’aiguillage liés au VIH Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida : - élaboration d’un cadre propre à des populations pour l’Initiative fédérale, et rapports de situation portant sur les hommes homosexuels, les femmes, les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique, les Autochtones, les utilisateurs de drogues par injection, les jeunes à risque, les détenus et les personnes vivant avec le VIH/sida - élaboration d’un cadre national de planification de la recherche et d’échange des connaissances sur le VIH/sida pour accroître la disponibilité et l’utilisation des données probantes lors de l’élaboration des politiques et des programmes Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - examen de comités et d’organes consultatifs et modification de leur composition Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) : - disponibilité accrue d’interventions fondées sur des preuves concernant le VIH qui visent à agir sur les déterminants de la santé - disponibilité accrue d’interventions fondées sur des preuves concernant le VIH qui visent à agir sur les coinfections qui augmentent le risque de transmission et d’acquisition du VIH (p. ex. autres ITS) et sur les maladies infectieuses concomitantes (p. ex. hépatite C, ITS, tuberculose) qui favorisent la progression de la maladie et augmentent la morbidité qui lui est associée chez les personnes vivant avec le VIH/sida Renforcement des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - soutien aux professionnels de la santé et de l’éducation grâce à des lignes directrices fondées sur des preuves, de la formation et une aide technique sur des questions liées au VIH/sida et à d’autres maladies infectieuses - mise en œuvre d’un courtier national du savoir lié au VIH/sida qui assurera la collecte, la synthèse et la diffusion des connaissances sur le VIH/sida pour renforcer la capacité des organisations de première ligne à élaborer et à mettre en œuvre des programmes et des interventions fondés sur des preuves - développement d’une capacité de surveillance et d’évaluation de l’épidémie d’infection à VIH/sida au Canada |
Programme d’action communautaire sur le sida (PACS)/Prévention et contrôle des maladies infectieuses | 16,7 M$ | 15,0 M$ | Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - mise sur pied de partenariats multisectoriels Sensibilisation accrue au VIH/sida : - financement de projets visant à faire participer les populations cibles à des activités de sensibilisation (promotion et prévention) telles que des événements, des présentations et des campagnes sur le VIH/sida - appui aux initiatives visant à examiner les problèmes de coinfection (hépatite C, tuberculose et ITS) et à s’y attaquer Renforcement des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - financement de projets pour offrir des séances de renforcement des compétences au personnel et aux bénévoles - élaboration de stratégies visant à atteindre spécifiquement les populations prioritaires (utilisateurs de drogues par injection, hommes homosexuels, Autochtones, jeunes à risque, détenus, femmes, ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique) Attitudes et comportements meilleurs envers les personnes vivant avec le VIH/sida : - changements dans les politiques, et autres initiatives permettant de créer des milieux qui offrent un meilleur soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) liés au VIH/sida : - financement de projets de sensibilisation aux facteurs socioéconomiques qui créent des barrières pour les personnes à risque et celles vivant avec le VIH/sida (p. ex. toxicomanie, logement, revenu) |
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Santé Canada (SC) | Premières Nations qui vivent dans les réserves Programmes et services destinés aux Premières Nations et aux Inuits |
4,0 M$ | 5,3 M$ | Sensibilisation accrue au VIH/sida : attitudes et comportements meilleurs : - appui aux mesures prises par les régions et les communautés pour lancer des campagnes communautaires de sensibilisation au VIH/sida visant à éliminer les attitudes et les comportements négatifs - appui aux activités des organisations autochtones (Assemblée des Premières nations, Réseau canadien autochtone du sida [RCAS], Pauktuutit) portant sur le VIH/sida, avec une attention particulière sur les jeunes, les leaders et les femmes Cohérence accrue des interventions fédérales : - développement continu de relations au sein de la DGSPNI, de l’Agence et d’autres partenaires des Premières nations et des Inuits (PNI) tels qu’Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) et Service correctionnel Canada (SCC) afin d’accroître la collaboration interministérielle Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - élaboration de recommandations sur les manières d’étendre le programme de lutte contre le VIH/sida à d’autres maladies transmissibles par le sang (hépatite C et ITS) - promotion des mesures de collecte de données épidémiologiques et de données de surveillance pour mieux comprendre la progression de l’infection à VIH/sida et de l’hépatite C et augmenter la pertinence et l’efficacité du programme |
Engagement international Activité de programme 1.3 Questions internationales de santé |
1,7 M$ | 1,6 M$ | Cohérence accrue des interventions fédérales : - engagement coordonné de la part du gouvernement du Canada dans le cadre de la XVIIe Conférence internationale sur le sida - augmentation des possibilités d’échange d’information et des activités de collaboration avec des organisations internationales et au sein de forums internationaux - cohérence accrue des politiques du gouvernement fédéral relatives aux activités mondiales contre le VIH/sida Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida : - appui aux projets qui mobilisent les organisations canadiennes dans la lutte mondiale contre le VIH/sida |
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Évaluation de programmes (Transféré à l’Agence – Prévention et contrôle des maladies infectieuses/ Prévention et contrôle des maladies infectieuses |
Cohérence accrue des interventions fédérales : - élaboration d’un cadre stratégique de gestion du rendement : mesure, surveillance et évaluation continues du rendement, et communication continue des résultats de ces activités Renforcement des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - développement des capacités de surveillance et d’évaluation de l’épidémie d’infection à VIH/sida au Canada |
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Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) | Projets de recherche sur le VIH/sida et soutien du personnel/ Initiative de recherche sur le VIH/sida | 22,6 M$ | 20,6 M$ | Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - soutien financier et participation à des conférences et ateliers sur le VIH/sida - participation aux travaux du Groupe de travail sur la reddition de comptes de l’Initiative fédérale et du comité du centre de responsabilité afin de faire participer les partenaires fédéraux concernés aux activités des IRSC Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - financement de projets de recherche multi-volets sur le VIH/sida (socio‑comportemental, biomédical ou clinique, essais cliniques, infrastructures, recherche communautaire) - octroi de nouveaux fonds de recherche à des scientifiques travaillant dans des domaines de recherche stratégiques sur le VIH/sida Amélioration des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - lancement d’initiatives stratégiques visant à renforcer les capacités et financement pour la formation et les bourses salariales Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida : - élaboration finale et diffusion à grande échelle d’un plan stratégique pour l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC - participation à l’élaboration d’un cadre national de recherche et d’application des connaissances - création de partenariats efficaces avec les principaux intervenants et maintien d’un dialogue fructueux avec ceux‑ci |
Service correctionnel du Canada (SCC) | Services de santé Activité de programme : 1.0 Garde dans le cadre des services de santé publique en établissement Sous‑activité de programme : 1.3 Services de santé en établissement Sous‑sous‑activité de programme : 1.3.1 Services de santé publique et Activité de programme : 3.0 Surveillance dans la collectivité des services de santé publique pour les délinquants sous surveillance dans la collectivité Sous‑activité de programme : 3.3 Services de santé communautaire Sous‑sous‑activité de programme : 3.3.1 Services de santé publique communautaire |
4,2 M$ | 4,2 M$ | Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - accroissement des possibilités d’échange d’information et des activités de collaboration au sein du Groupe de travail FPT des responsables des services correctionnels Sensibilisation accrue au VIH/sida : - sensibilisation accrue aux besoins en matière d’initiatives de recherche innovatrices sur les maladies infectieuses parmi les détenus sous responsabilité fédérale Amélioration des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - soutien continu et participation aux programmes de formation et d’apprentissage des professionnels de la santé en milieu correctionnel Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) : - programmes de planification des libérations mieux coordonnés pour assurer la prise en charge des détenus fédéraux atteints de maladies infectieuses ou d’autres problèmes de santé physique lorsqu’ils sont remis en liberté - soins, traitements et soutien améliorés, adaptés aux femmes et conformes aux normes de pratique professionnelle pour les détenues, par la mise au point d’un cadre en vue d’une stratégie de lutte contre les maladies infectieuses chez les femmes - programmes et services de santé adaptés sur le plan culturel pour les Autochtones détenus dans les établissements correctionnels fédéraux - réduction de la transmission des maladies infectieuses parmi les détenus fédéraux grâce à des programmes et mesures durables de réduction des préjudices - initiatives élargies de promotion de la santé visant à encourager des comportements sains dans les établissements correctionnels fédéraux Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - activités accrues de surveillance et de collecte des données afin d’élaborer des politiques et des programmes mieux adaptés à l’égard des maladies infectieuses - politiques et programmes internes mieux conçus grâce aux résultats d’une vaste enquête sur les comportements à risque menée auprès des détenus |
Total | 84,4 M$ en 2008‑2009 | 74,3 M$ | - Le total des dépenses prévues pour 2008‑2009 comprend 1,3 million de dollars en investissements additionnels par la DGSPNI de SC. | |
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : Des intervenants non gouvernementaux majeurs sont considérés comme des partenaires à part entière de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Leur rôle consiste à s’engager et à collaborer avec tous les ordres de gouvernement, des collectivités, d’autres organisations non gouvernementales, des groupes professionnels, des établissements et le secteur privé afin de faire progresser tous les résultats de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada susmentionnés. |
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Personne‑ressource : Marsha Hay Snyder Tél. : 613‑946‑3565 Marsha_Hay-Snyder@phac-aspc.gc.ca |
Approuvé par : Felix Li Tél. : 613‑948‑3557 Felix_li@phac-aspc.gc.ca |
Novembre 2007 |
Pour de plus amples renseignements concernant les initiatives horizontales susmentionnées, consultez le site Web suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/estimF.asp.
Le tableau ci-dessous comprend la liste de toutes les vérifications internes à venir concernant les activités de l’Agence. Pour des liens vers les vérifications terminées, consultez le site Web suivant : http://www.phac-aspc.gc.ca/about_apropos/audit/reports_f.html.
Nom de la vérification interne | Type de vérification | État | Date d’achèvement prévue |
Divulgation proactive des reclassifications de postes | Vérifications et surveillance continues | Achevée | Juin 2007 |
Vérification des contrats de moins de 10 000 $ | Vérifications et surveillance continues | Achevée | Juillet 2007 |
Activités d’approvisionnement et de passation de marchés | Vérification de gestion | Achevée | Juillet 2007 |
Vérification des frais de voyage et d’accueil | Vérification de gestion | Achevée | Décembre 2007 |
Divulgation proactive des frais de voyage et d’accueil | Vérifications et surveillance continues | Achevée | Décembre 2007 |
Cadre de gestion des ressources humaines | Vérification de gestion | En cours | Mars 2008 |
Divulgation proactive des subventions et des contributions de plus de 25 000 $ | Vérifications et surveillance continues | Planifiée | Mars 2008 |
Vérification des pratiques du Programme de santé publique (y compris des subventions et des contributions) | Vérification de gestion | Planifiée | Mai 2008 |
Délégation des pouvoirs de signer des documents financiers | Vérifications et surveillance continues | En cours | Juin 2008 |
Vérification des programmes de promotion de la santé | Vérification de gestion | Planifiée | Septembre 2008 |
Vérification du processus d’affectation des ressources | Vérification de gestion | Planifiée | Décembre 2008 |
Vérification du Programme de prévention et de contrôle des maladies infectieuses | Vérification de gestion | Planifiée | Mars 2009 |
Vérification de la gestion des biens | Vérification de gestion | Planifiée | Mars 2009 |
Évaluation des contrôles fondamentaux | Vérifications et surveillance continues | Planifiée | Juin 2009 |
Évaluation de la préparation à la vérification des états financiers | Vérifications et surveillance continues | Planifiée | Septembre 2009 |
Vérification du Programme de prévention et de contrôle des maladies chroniques et des blessures | Vérification de gestion | Planifiée | Décembre 2009 |
Réglementation | Résultats escomptés |
Réglementation sur les renseignements de santé publique : Le pouvoir réglementaire conféré par l’article 15 de la Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada autorise le gouverneur en conseil, par règlement pris sur recommandation du ministre, à régir : a) pour l’application de l’alinéa 4(2)h) de la Loi sur le ministère de la Santé, la collecte, l’analyse, l’interprétation, la publication et la diffusion des renseignements relatifs à la santé publique; et b) la protection de ceux de ces renseignements qui sont de nature confidentielle, notamment les renseignements personnels au sens de l’article 3 de la Loi sur la protection des renseignements personnels. |
Cette réglementation a pour but de permettre à l’Agence de recueillir, d’analyser, d’interpréter, de publier et de distribuer légalement des renseignements relatifs à la santé publique de façon plus coordonnée afin de réduire les risques pour la santé publique qui pèsent sur la population canadienne. |
Réglementation sur la quarantaine : La nouvelle Loi sur la mise en quarantaine est récemment entrée en vigueur et les règlements désuets, sauf deux, ont été abrogés. D’autres règlements pourraient être pris en application de la nouvelle Loi sur la mise en quarantaine. | Les règlements qui pourraient être pris concernent les exigences relatives aux postes et installations de quarantaine; les renseignements qui doivent être fournis par les conducteurs de véhicules et tout voyageur se trouvant à bord de ces véhicules; la protection des renseignements personnels recueillis aux termes de la Loi; et les examens physiques à effectuer à des fins d’évaluation médicale. |
(en millions de dollars) | 2008-2009 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada | 14,7 |
Contributions de l’employeur aux primes du régime d’assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada | 13,9 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice Canada | 0,1 |
Total des services reçus à titre gracieux | 28,7 |
(en millions de dollars) | Prévisions des revenus 2007-2008 |
Revenus prévus 2008-2009 |
Revenus prévus 2009-2010 |
Revenus prévus 2010-2011 |
Mesures et interventions d’urgence | ||||
Vente de trousses de premiers soins pour les catastrophes et les situations d’urgence aux ministères et organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux, aux aéroports et à d’autres organisations réglementées par le gouvernement fédéral | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Total des revenus disponibles | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |