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L'honorable Stockwell Day, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Le portefeuille de la Sécurité publique du gouvernement du Canada continue d’établir des plans ambitieux et des priorités afin d’assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens. À titre de ministre de la Sécurité publique, je suis heureux de présenter au Parlement le présent Rapport sur les plans et les priorités, qui décrit nos objectifs pour l’exercice 2008-2009.
Cette année, le Service correctionnel du Canada (SCC) a grandement contribué au maintien d’une société juste, paisible et sûre tout en aidant le gouvernement à confirmer son programme de prévention de la criminalité. Le SCC s’est efforcé d’assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens en se concentrant sur des programmes qui favorisent la transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité, en intervenant efficacement auprès des délinquants issus des Premières nations et des délinquants métis et inuits, en augmentant sa capacité de répondre aux besoins des délinquants en santé mentale et en renforçant ses pratiques de gestion.
Au cours de la prochaine année, nous continuerons d’appuyer la transformation du système correctionnel fédéral et de faire progresser d’importantes réformes juridiques. Le gouvernement du Canada a demandé à un comité indépendant de procéder à un examen des priorités, des stratégies et des plans opérationnels du SCC.
Le Rapport du Comité d’examen indépendant, intitulé Feuille de route pour une sécurité publique accrue, a été déposé en décembre 2007. Ce rapport comprend 109 recommandations. Au cours de l’année qui vient, nous étudierons la façon de mettre en œuvre ce rapport afin de moderniser et réformer le système correctionnel du Canada.
Grâce à l’engagement continu et au dévouement des employés du portefeuille de la Sécurité publique et de nos partenaires, je suis sûr que nous saurons améliorer encore davantage la sécurité du Canada au cours de la prochaine année.
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L’honorable Stockwell Day, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Le Service correctionnel du Canada (SCC) ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité des Canadiens et des Canadiennes. Le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2008-2009 donne un aperçu de nos plans pour maintenir notre contribution à la sécurité publique même si les défis à relever sont de plus en plus complexes.
Conscient de la nécessité de renforcer notre effectif pour répondre aux exigences futures, nous continuerons d’améliorer nos pratiques de gestion de nos ressources humaines - notre atout le plus précieux. Nous sommes sur le point d’entreprendre la deuxième année de mise en œuvre de notre plan stratégique triennal des ressources humaines, élaboré pour réagir à l’évolution démographique de la main-d’œuvre et aux pénuries de travailleurs prévues. Comme l’explique le présent Rapport sur les plans et les priorités, la mise en application continue de ce plan est l’une nos grandes priorités pour l’exercice 2008-2009 et une partie cruciale des efforts que nous déployons pour renforcer nos pratiques de gestion.
Par ailleurs, nous nous emploierons à mettre en œuvre dans les établissements des pratiques nouvelles ou améliorées pour accroître la sécurité du personnel et des délinquants. Nous continuerons d’accorder la priorité à la transition dans la collectivité des délinquants admissibles à une mise en liberté sous condition, à l’accroissement de notre capacité d’intervenir efficacement auprès des délinquants issus des Premières nations et des délinquants métis et inuits, et à l’augmentation de notre capacité de répondre aux besoins en santé mentale des délinquants.
En avril 2007, l’honorable Stockwell Day, ministre de la Sécurité publique, a annoncé la formation d’un comité indépendant chargé d’examiner les opérations du SCC. Cet examen est terminé depuis peu et le rapport du comité propose au SCC une feuille de route pour consolider ses contributions à la sécurité publique. Ce rapport, qui comprend 109 recommandations, établit un plan d’action à long terme pour transformer les services correctionnels fédéraux. Le gouvernement est en train d’étudier ce rapport qui aura probablement, dans les années à venir, une incidence majeure sur les services correctionnels.
Je suis sûr qu`au cours de l’exercice 2008-2009 et au-delà, l’équipe du SCC poursuivra très consciencieusement son travail afin d’obtenir de bons résultats sur le plan de la sécurité pour la population canadienne.
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Keith Coulter, commissaire
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et les priorités de 2008‑2009 du Service correctionnel du Canada.
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2008-2009 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement :
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Keith Coulter, commissaire
Service correctionnel du Canada
La présente section du Rapport sur les plans et les priorités comporte des renseignements généraux sur le Service correctionnel du Canada; elle est axée sur les stratégies et les priorités actuelles de l’organisation.
Le Service correctionnel du Canada (SCC) est un organisme du portefeuille de la Sécurité publique. Le Portefeuille réunit des organismes fédéraux clés qui s’occupent de la sécurité publique, notamment la Gendarmerie royale du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles, l’Agence des services frontaliers du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité et trois organismes de surveillance, dont le Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Le SCC contribue à la sécurité publique en administrant les peines d’emprisonnement de deux ans ou plus imposées aux délinquants par les tribunaux. Cette responsabilité comprend la gestion des établissements (pénitenciers) de divers niveaux de sécurité et la surveillance des délinquants mis en liberté sous condition, tout en les aidant à devenir des citoyens respectueux des lois. Le SCC assure également la surveillance postpénale des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, pouvant aller jusqu’à dix ans1.
À la fin de l’exercice 2006-2007, le SCC était responsable d’environ 13 200 délinquants incarcérés et 8 000 délinquants surveillés dans la collectivité. Au cours de l’année, en comptant tous les délinquants admis ou mis en liberté, le SCC s’était occupé de quelque 19 500 délinquants incarcérés et de 14 000 délinquants sous surveillance dans la collectivité2.
Installations gérées par le gouvernement fédéral
Le SCC est présent à la grandeur du pays - tant dans les grands centres urbains aux populations de plus en plus diversifiées que dans les collectivités inuites éloignées du Nord. Le SCC gère des pénitenciers, des centres de traitement des maladies mentales, des pavillons de ressourcement pour Autochtones, des centres correctionnels communautaires et des bureaux de libération conditionnelle. De plus, le SCC possède cinq administrations régionales qui fournissent des services de soutien administratif et qui gèrent les programmes et services offerts par l’organisation. Le SCC gère aussi un centre de recherche sur la toxicomanie, un centre d’apprentissage en gestion correctionnelle, des collèges régionaux du personnel et une administration centrale.
CORCAN, un organisme de service spécial du SCC, offre aux détenus une formation professionnelle et la possibilité d’acquérir des compétences reliées à l’employabilité pour accroître leurs chances de se trouver un emploi à leur retour dans la collectivité. Il offre aussi des services de soutien dans 37 centres d'emploi communautaires à la grandeur du Canada afin d'aider les libérés conditionnels à obtenir un emploi. Les services de CORCAN sont offerts dans le cadre de contrats de partenariat au niveau interne (SCC et CORCAN) et de contrats extérieurs avec d’autres gouvernements, des ONG et des entreprises privées.
Environ 72 % des ressources annuelles (niveau de référence annuel3) du SCC pour 2006-2007 étaient consacrées à la prise en charge et à la garde des délinquants dans les établissements et dans la collectivité, ce qui comprend les coûts fixes et semi-variables comme les systèmes de sécurité, les salaires du personnel correctionnel, l’entretien des établissements et les services alimentaires. Les 28 % restants étaient affectés aux services de réadaptation et de gestion des cas4.
EFFECTIF
Le SCC compte environ 15 200 employés5 dans les différentes régions du pays et s’efforce de maintenir en poste un effectif qui reflète la diversité de la société canadienne. Un peu plus de 5 % de l’effectif est constitué de membres de minorités visibles, 4 % de personnes handicapées, et environ 7 % d’Autochtones6. Ces pourcentages sont équivalents ou supérieurs à la disponibilité sur le marché du travail7 des travailleurs de ces groupes pour les types d’emploi offerts par le SCC. Les femmes représentent un peu moins de 46 % du personnel du SCC.
Deux groupes professionnels qui travaillent presque exclusivement pour le SCC représentent plus de la moitié de tous les employés affectés aux unités opérationnelles. Le groupe des agents de correction compte pour 41 % de l’effectif, tandis que 15 % de l’effectif appartient au groupe Programmes de bien-être social, qui comprend les agents de libération conditionnelle et les agents de programmes postés dans les établissements et dans la collectivité. Le reste de l’effectif du SCC reflète la grande diversité des compétences requises pour travailler dans les établissements et dans les bureaux de la collectivité, depuis les travailleurs de la santé jusqu’aux électriciens en passant par le personnel de cuisine, et englobe les employés chargés d’accomplir des fonctions générales et administratives aux échelons local, régional et national. Tous les membres du personnel travaillent ensemble afin d’assurer le fonctionnement sûr et sécuritaire des établissements ainsi qu’une surveillance adéquate des délinquants mis en liberté.
Depuis nombre d’années, les bénévoles apportent une contribution essentielle à la sécurité publique en rehaussant la valeur du travail du SCC et en établissant des liens entre la collectivité et le délinquant. Le SCC peut compter sur l’apport de plus de 8 100 bénévoles qui œuvrent dans les établissements et dans la collectivité. Les bénévoles participent à toutes sortes d’activités, des événements ponctuels aux services offerts en permanence aux délinquants et aux collectivités, sans oublier le tutorat, les événements culturels et sociaux, les services à caractère confessionnel et les programmes de traitement de la toxicomanie. Le SCC compte également sur les comités consultatifs de citoyens, composés de bénévoles, qui se prononcent sur les politiques et pratiques du Service, tant à l’échelon local, régional que national.
Le SCC est organisé pour offrir des services correctionnels efficaces d'une manière responsable sur le plan financier. Il y a trois niveaux de gestion : national, régional et local.
Administration centrale
Offre des services de soutien au commissaire et au Comité de direction et fournit des services à l'ensemble du SCC, notamment les suivants : transmission de renseignements aux comités parlementaires, aux organismes centraux et au public; liaison ministérielle; communications et engagement des citoyens; opérations correctionnelles; conseils éclairés en matière de gestion des ressources humaines et des finances; enquêtes nationales et vérification; évaluation du rendement; politiques et planification; élaboration des programmes; direction des initiatives pour les délinquantes et pour les délinquants autochtones; recherche; services juridiques et gestion de l'information.
Administration régionale
Offre des services de soutien à l’administration centrale pour l’élaboration des directives du commissaire et des programmes nationaux; met en œuvre les politiques nationales et gère les opérations correctionnelles dans la région; élabore et met en œuvre des procédures, plans et programmes régionaux pour l'évaluation du rendement, la gestion des ressources humaines et des finances, les relations fédérales-provinciales-territoriales, la consultation du public; et fournit des renseignements aux médias, aux élus, aux groupes d'intérêt et au public.
Établissements et bureaux de libération conditionnelle
Le SCC gère 58 établissements, 16 centres correctionnels communautaires et 71 bureaux de libération conditionnelle. Une description des divers niveaux de sécurité des établissements (c.-à-d. sécurité maximale, sécurité moyenne, sécurité minimale et niveaux de sécurité multiples) est fournie dans le Glossaire, à la fin du présent rapport.
Le commissaire est l’administrateur général du Service correctionnel du Canada et il est responsable devant le ministre de la Sécurité publique. Le Comité de direction, qui est composé de cadres oeuvrant aux paliers national et régional, établit la vision et le programme des services correctionnels. Les fonctions précises sont décrites dans le tableau et les sections présentés ci-après8 :
Le sous-commissaire principal appuie le commissaire et, à cette fin, il se concentre sur la gestion des grandes questions opérationnelles et stratégiques. Il assure le leadership des initiatives pour les Autochtones, surveille l'élaboration des politiques et des programmes concernant les délinquants autochtones, suit le déroulement des enquêtes sur les incidents et remplace le commissaire au besoin. Depuis juillet 2007, le sous-commissaire principal assume des responsabilités supplémentaires, dont celles de la Direction de la gestion et des technologies de l’information et du Secteur de l’évaluation du rendement.
Les cinq sous-commissaires régionaux ont la responsabilité de gérer les activités du SCC dans leur région respective, de mettre en oeuvre les politiques correctionnelles et de faire preuve de leadership par la prestation de conseils sur les questions liées au système de justice pénale.
La sous-commissaire pour les femmes fournit une orientation fonctionnelle et une expertise pour les questions relatives aux délinquantes, aux fins notamment de l’élaboration et de la mise en œuvre de politiques et de programmes, et elle collabore avec d’autres secteurs, à l’administration centrale, et avec les régions pour surveiller les activités opérationnelles touchant les femmes dans les établissements et dans la collectivité.
Le commissaire adjoint, Opérations et programmes correctionnels, a la responsabilité d’assurer l'intégrité des activités réalisées dans la collectivité et les établissements, au niveau de tout le SCC, et d’améliorer l’élaboration et la prestation des services de sécurité et de gestion des cas, des programmes, de l’aumônerie et des services aux victimes.
Le commissaire adjoint, Politiques et recherche, est responsable des politiques et des recherches générales à l'appui du plan d’action du gouvernement; des relations fédérales-provinciales-territoriales et internationales; de l'impartialité et de l'équité des pratiques correctionnelles par le biais des mécanismes de recours à la portée des délinquants et de la prestation de services en vertu de la Loi sur l'accès à l'information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels.
La commissaire adjointe, Évaluation du rendement, a la responsabilité de s'assurer que des mécanismes sont en place pour analyser, surveiller et mesurer le rendement du SCC par rapport aux résultats correctionnels. Le Secteur de l’évaluation du rendement est également chargé des évaluations, des programmes de divulgation interne, du système de gestion informelle des conflits, de la planification intégrée des activités et de l'établissement des rapports. La commissaire adjointe est actuellement l'agente principale responsable des valeurs et de l'éthique.
La commissaire adjointe, Services corporatifs, est la dirigeante principale des finances du SCC, c’est-à-dire la cadre supérieure principale responsable de la fonction de gestion financière qui est chargée d’appuyer le commissaire dans son rôle d’administrateur des comptes. La commissaire adjointe est également responsable de la fonction de planification opérationnelle; des contrats et des achats; de la conception, de la construction, des travaux techniques et de l’entretien de tous les établissements correctionnels fédéraux; du programme de protection de l’environnement; du parc de véhicules; des services d’alimentation et d’habillement; et d’autres services d’administration, notamment des locaux à bureaux et des télécommunications.
La commissaire adjointe, Services de santé a la responsabilité d’améliorer la qualité des services de santé offerts aux détenus, tout en veillant à l’application cohérente des politiques en vigueur. Le Secteur des services de santé doit également assurer la normalisation des pratiques et une meilleure intégration des services de santé physique et mentale. Depuis septembre 2007, la commissaire adjointe est également responsable de la gestion directe et des opérations des services de santé, à l’exception des centres de traitement des maladies mentales.
Le commissaire adjoint, Gestion des ressources humaines, est responsable des stratégies de gestion des ressources humaines, de la gestion des activités ayant trait à l'administration et aux ressources humaines, ainsi que de l'interprétation des politiques, des directives et des lignes directrices concernant les ressources humaines.
La commissaire adjointe, Communications et engagement des citoyens, a la responsabilité de diriger l'élaboration des initiatives du secteur bénévole et des communications, et de mettre en application la politique en matière de communications; d'élaborer et de mettre en oeuvre des stratégies visant à mieux sensibiliser les médias et le public au mandat, aux politiques et aux programmes du SCC au moyen d'activités de liaison et de consultations menées auprès du public; d'élaborer, de produire, de diffuser et d'évaluer des produits multimédias.
La directrice exécutive du Secrétariat exécutif est responsable de la liaison ministérielle et des relations parlementaires de manière à aider le commissaire et le ministre à mettre en œuvre le mandat du SCC.
La directrice et avocate générale, Services juridiques, prodigue des conseils concernant les risques juridiques en cause dans l'élaboration des politiques, des programmes et des services correctionnels, ainsi que des conseils en vue de régler des litiges.
Le vérificateur en chef est responsable de la gestion de la fonction de vérification interne, qui est conçue pour évaluer et améliorer l’efficacité des processus de gestion du risque, de contrôle et de gouvernance au SCC.
2 Source : Système de gestion des délinquants, du SCC. Au cours d’une année, de nombreux délinquants passent de l’incarcération à la mise en liberté sous condition. Lorsque c’est le cas, le délinquant n’est dénombré qu’une seule fois dans chaque catégorie.
3 Par niveau de référence, on entend le montant annuel des fonds mis à la disposition d’une organisation, approuvés par le Conseil du Trésor, et/ou les montants des prévisions législatives établies en vertu de lois du Canada.
4 Les coûts de la gestion interne sont pris en compte dans la répartition 72 %-28 %.
5 Source : Système de gestion des ressources humaines du SCC (30 novembre 2007).
6 Source : Système de gestion des ressources humaines du SCC (Données sur l’équité en emploi du 30 novembre 2007).
7 Selon les données les plus récentes rendues publiques par Statistique Canada (Résultats du recensement de 2001).
8 Bien qu’il ne soit pas membre du Comité de direction, le chef de la vérification interne relève directement du commissaire.
La Structure de gestion, des ressources et des résultats d’un ministère ou d’un organisme fédéral définit les résultats stratégiques de l’organisation, décrit les activités devant faciliter l’atteinte de ces résultats et établit la structure grâce à laquelle l’organisation gerera ces activités. L’Architecture des activités de programmes, inhérente à la Structure de gestion, des ressources et des résultats, donne le tableau des activités et des sous-activités qui permettent à l’organisation de prouver, de manière claire et exacte, des résultats obtenus et de l’optimisation des ressources pour le Parlement, les organismes centraux et les Canadiennes et Canadiens, en regard des priorités, des résultats escomptés, des plans et des opérations quotidiennes définis pour y parvenir.
En 2006-2007, le SCC a travaillé en étroite collaboration avec les analystes des programmes et des politiques du Secrétariat du Conseil du Trésor afin de consolider et de peaufiner sa Structure de gestion, des ressources et des résultats, tout en veillant à se conformer à la Politique sur la Structure de gestion, des ressources et des résultats du Conseil du Trésor. Il en est
résulté une Structure de gestion, des ressources et des résultats modifiée qui est bien conçue et bien comprise dans l’ensemble de l’organisation et qui donne un aperçu concret de l’efficacité des programmes, facilitant ainsi la prise de décisions par la direction.
Dans le cadre du récent exercice de révision de sa Structure de gestion, des ressources et des résultats, le SCC a modifié son seul objectif stratégique afin de mieux refléter l’importance cruciale de sa contribution à l’amélioration de la sécurité publique tout en continuant de l’harmoniser avec la priorité du gouvernement du Canada, soit la « Sécurité des
foyers et des collectivités ».
De plus, telle que modifiée, l’Architecture des activités de programmes convient davantage à la façon dont le SCC gère ses opérations, en tenant compte de l’orientation stratégique à long terme du Service et en permettant une meilleure harmonisation interne des ressources financières et humaines, des engagements en matière de résultats, des plans opérationnels, des étapes clés et des produits livrables, du profil de risque de l’organisation, du cadre de contrôle de la gestion, du plan de vérification, du plan d’évaluation, du cadre de responsabilisation de gestion, du programme de gestion du rendement, etc. par rapport à l’Architecture des activités de programmes. En juin 2007, le Conseil du Trésor du Canada a approuvé la version modifiée de l’Architecture des activités de programmes.
De surcroît, le SCC est passé d’une Architecture des activités de programmes axée principalement sur les finances à une architecture fondée sur des résultats clairement définis qui permet d’appuyer le résultat stratégique de l’organisation. Le SCC a harmonisé son « modèle d’enveloppe » financière avec son Architecture des activités de programmes modifiée, pour une allocation adéquate des budgets approuvés, conforme aux activités réalisées et aux fonctions assumées par les fonctionnaires du SCC.
Tel que prévu à la phase 2 du guide de mise en œuvre de la Structure de gestion, des ressources et des résultats, on s’emploie présentement à améliorer le cadre de gestion du rendement, déjà efficace, qui est mis à la disposition de la haute direction pour l’aider à prendre des décisions. En outre, le SCC prend des mesures immédiates pour élaborer un système de mise en place de toutes les composantes de la Structure de gestion, des ressources et des résultats, et d’établissement de rapports sur ces composantes, conformément aux exigences de la phase 3 du guide de mise en œuvre de cette structure.
En combinant des indicateurs et mesures des résultats non financiers à ses cadres rigoureux de gestion financière et de gestion du risque, le SCC pourra évaluer son rendement opérationnel par rapport aux ressources confiées à l’organisation et prendre les mesures nécessaires pour que l’organisation continue d’obtenir des résultats pour les Canadiennes et les Canadiens.
Les tableaux ci-dessous comparent l’ancienne Architecture des activités de programmes, du SCC, jusqu’à l’échelon des activités de programme, et l’Architecture des activités de programmes modifiée, que l’organisation a adoptée au cours de l’exercice 2008-2009.
Résultat stratégique : Les délinquants sont logés et réintégrés de façon sûre et efficace dans les collectivités canadiennes tout en maintenant la sécurité du public. |
||
Activité de programme Prise en charge et garde |
Activité de programme Réadaptation et gestion des cas |
Activité de programme CORCAN (Organisme de service spécial) |
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements contribuent à la sécurité publique. |
||||
Activité de programme Garde |
Activité de programme Interventions correctionnelles |
Activité de programme Surveillance dans la collectivité |
Activité de programme CORCAN (Organisme de service spécial) |
Activité de programme Services internes |
Nota : Le SCC a reçu un financement provisoire de deux ans pour les exercices 2007-2008 et 2008-2009 destiné à combler ses besoins les plus pressants. Au moment de la publication du présent RPP, nous ne savons pas encore si ce financement sera prolongé, ce qui explique la diminution des ressources financières en 2009-2010 et 2010-2011.
Ressources financières (en millions de dollars)
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
---|---|---|
2 174,2 $ | 2 014,7 $ | 2 001,5 $ |
Ressources humaines (ETP)
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
---|---|---|
15 945 | 15 537 | 15 473 |
Postes votés et législatifs présentés dans le Budget principal des dépenses
Poste voté ou législatif | Libellé tronqué du poste voté ou législatif | 2008-2009 Budget principal des dépenses |
2007-2008 Budget principal des dépenses |
---|---|---|---|
30 |
Dépenses de fonctionnement |
1 717,1 |
1 529,5 |
35 |
Dépenses d’immobilisations |
263,6 |
153,7 |
(S) |
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés |
193,5 |
186,8 |
(S) |
Fonds renouvelable de CORCAN |
- |
- |
|
Total du ministère ou de l’organisme |
2 174,2 |
1 870,0 |
Explication des principaux écarts entre le Budget principal des dépenses de 2008-2009 et celui de 2007-2008 :
Actuellement, le tableau des dépenses prévues du SCC fait état d’une réduction de plus de 160 millions de dollars entre 2008-2009 et 2009-2010 ainsi qu’entre 2009-2010 et 2010-2011. Cette réduction est presque entièrement attribuable au financement provisoire qui a été reçu pour les exercices 2007-2008 et 2008-2009 afin de trouver des solutions aux problèmes liés au vieillissement des installations, au maintien de la sécurité dans les établissements et au respect des obligations fondamentales découlant des programmes prévus dans la loi et des orientations existantes. À l’époque de la révision finale du présent RPP, aucune décision n’avait encore été prise pour les exercices ultérieurs à 2008-2009.
Ces dernières années, la population carcérale s’est transformée et compte maintenant un plus grand nombre de délinquants qui ont de lourds antécédents de violence et de crimes violents, qui ont été condamnés comme jeunes contrevenants ou comme adultes, qui sont affiliés à des gangs ou au crime organisé, qui ont des antécédents et des problèmes graves de toxicomanie, des problèmes graves de santé mentale, des taux élevés d’infection au virus de l’hépatite C et au VIH; de plus, les délinquants autochtones y sont surreprésentés. Par exemple 9 :
« Les Canadiens se sentent aujourd’hui moins en sécurité, et ils s’inquiètent à juste titre de la sécurité de leur quartier et de leur pays. Or, de toutes les responsabilités d’un gouvernement, aucune n’est plus grande que la protection du droit à la sécurité. »
- Discours du Trône (16 octobre 2007)
La gestion efficace de cette population carcérale de complexité croissante nécessite des ressources plus importantes, de nouvelles activités de formation et du matériel différent pour le personnel, de plus nombreux services spécialisés (p. ex. des soins de santé mentale) pour les délinquants ainsi que des interventions plus distinctes et mieux ciblées, d’où l’importance d’obtenir des ressources supplémentaires. De surcroît, en raison de la plus grande proportion de délinquants purgeant des peines de moins de trois ans (plus de 50 % des délinquants nouvellement admis11), le SCC dispose de moins de temps qu’auparavant pour mettre en œuvre les programmes correctionnels et procéder aux autres interventions nécessaires.
Près de 90 % des dépenses du SCC sont non discrétionnaires ou prescrites par la loi (p. ex. les salaires, les services publics, la nourriture, les services médicaux)12. Ces dépenses dépendent de facteurs qui échappent au contrôle direct du SCC (p. ex. l’inflation, la fluctuation des prix et les nouveaux contrats de travail) et sont en croissance.
L’entretien de base des établissements du SCC est un autre défi de taille. Au gouvernement du Canada, le portefeuille du SCC est l’un des plus imposants et se compose de différents établissements, centres correctionnels communautaires et bureaux de libération conditionnelle13. Ce parc immobilier est réparti dans 200 endroits différents. Les installations datent du début des années 1800 jusqu’à nos jours et ont un âge moyen de plus de 40 ans.
Le 19 mars 2007, peu après que le RPP 2007-2008 eut été terminé, le gouvernement a annoncé, dans le budget fédéral, un financement provisoire étalé sur deux exercices (2007-2008 et 2008-2009) afin de répondre aux besoins les plus pressants du SCC. Ensuite, le 20 avril 2007, le ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, a annoncé la création d’un Comité d’examen indépendant chargé d’examiner les politiques opérationnelles du SCC, ses stratégies et ses plans d’activités afin de déterminer les orientations futures du Service en regard de l’engagement du gouvernement de protéger les familles et les collectivités canadiennes.
Le Rapport du Comité d’examen indépendant, intitulé Feuille de route pour une sécurité publique accrue, a été déposé le 13 décembre 2007. Ce rapport contient 109 recommandations concentrées sur cinq thèmes clés :
Ces thèmes définissent un programme de transformation à long terme. Les recommandations du Comité d’examen font actuellement l’objet d’une étude minutieuse par le gouvernement.
La présente section décrit le contexte de chaque priorité stratégique, les difficultés liées à chacune et la voie que doit suivre le SCC pour affronter ces difficultés, les résultats qu’il veut atteindre ainsi que la stratégie d’évaluation qu’il compte utiliser.
Étant donné les réalités difficiles décrites ci-dessus, le SCC maintient les cinq priorités établies en 2006-2007 de façon à continuer de protéger la sécurité publique :
Afin de favoriser la réalisation de chaque priorité, le SCC a élaboré des engagements à l’égard des résultats. Ces cibles l’aideront à rester concentré sur les résultats auxquels les Canadiens et les Canadiennes attachent de l’importance et lui permettront d’évaluer de manière transparente les progrès accomplis dans l’atteinte de ses priorités à long terme.
Le SCC a également élaboré des plans pour traduire ses objectifs en mesures concrètes. Ces plans sont résumés à la fin de la présente section et sont énoncés de façon détaillée à la section 2.
À un stade ou à un autre de leur peine, plus de 90 % des détenus seront mis en liberté sous surveillance. La modification du profil des délinquants et la tendance à imposer des peines de plus courte durée posent de nouveaux défis pour la gestion du risque et des besoins du délinquant.
Comme le montrent les tableaux qui suivent, le SCC a enregistré une légère diminution de la récidive avec violence chez les délinquants sous surveillance dans la collectivité, mais la récidive avec violence a augmenté à l’intérieur de la période de deux ans suivant la fin de la peine.
01-02 | 02-03 | 03-04 | 04-05 | 05-06 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Condamnations pour infractions avec violence | Année | 249 | 250 | 246 | 232 | 192 |
Moyenne sur trois ans | 266 | 262 | 248 | 243 | 223 | |
Roulement des mises en liberté | Année | 16,611 | 16,382 | 16,168 | 16,156 | 16,368 |
Moyenne sur trois ans | 16,870 | 16,656 | 16,387 | 16,235 | 16,231 | |
Taux | Année | 1,5 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,4 % | 1,2 % |
Moyenne sur trois ans | 1,6 % | 1,6 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,4 % |
Source : Système de gestion des délinquants (8 avril 2007).
00-01 | 01-02 | 02-03 | 03-04 | 04-05 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Délinquants qui ont fini de purger leur peine et qui sont réincarcérés pour une infraction avec violence | Année | 233 | 222 | 242 | 233 | 271 |
Moyenne sur trois ans | 228 | 221 | 232 | 232 | 249 | |
Nombre total de délinquants qui ont fini de purger leur peine au cours de cette période | Année | 4,636 | 4,690 | 4,634 | 4,523 | 4,543 |
Moyenne sur trois ans | 4,529 | 4,576 | 4,653 | 4,616 | 4,567 | |
Taux | année | 5,0 % | 4,7 % | 5,2 % | 5,2 % | 6,0 % |
Moyenne sur trois ans | 5,0 % | 4,8 % | 5,0 % | 5,0 % | 5,4 % |
Source : Système de gestion des délinquants (8 avril 2007).
L’augmentation du nombre de délinquants réincarcérés dans les établissements fédéraux (voir le tableau ci-dessus) contribue à l’évolution du profil des délinquants, décrite à la section 1.5, et constitue la plus grande préoccupation pour la sécurité du personnel et la sécurité publique. De plus, environ 36 % des délinquants sous responsabilité fédérale qui ont fini de
purger leur peine, seront reconnus coupables d'un nouveau crime et la majorité d'entre eux se verront imposer une peine pour violation d'une loi provinciale.
En raison de cette évolution du profil des délinquants et dans un contexte de ressources restreintes, le SCC a constaté qu’il est de plus en plus difficile de réduire les taux de récidive dans la collectivité, y compris la récidive avec violence. Le SCC s’engage donc à prévenir une augmentation du taux de récidive avec violence au cours des trois prochaines années, de
façon à maintenir sa contribution à la sécurité publique :
Engagement à l’égard des résultats
Prévenir une augmentation du taux de récidive avec violence15 chez les délinquants sous responsabilité fédérale réinsérés dans la collectivité, telle que mesurée par les indicateurs suivants :
Le SCC compare le taux de récidive durant la période de surveillance au taux de récidive après cette même période. Cette comparaison permet d’évaluer l’effet durable des efforts faits par le délinquant pour modifier son comportement, et de signaler les facteurs sociaux qui risquent de réduire sa capacité de demeurer un citoyen respectueux des lois; le SCC peut alors proposer au délinquant des programmes susceptibles d’atténuer ces facteurs.
9 L’évolution de la population carcérale fédérale : Profils et prévisions, 2006 (Direction de la recherche du SCC, août 2006)
10 La durée des peines que purgent ces délinquants provoque une hausse naturelle de cette catégorie de délinquants dans la population carcérale. Indépendamment du fait que ces délinquants ont été déclarés coupables d’une infraction avec violence, la sécurité d’un établissement est inévitablement menacée en présence d’un groupe nombreux de délinquants violents.
11 Ibid.
12 La comparaison du coût annuel moyen par délinquant en 2005-2006 (71 004 $) à celui de 2006-2007 (74 261 $) révèle une augmentation de coût de 4,6 %. Source : Direction générale du contrôleur, SCC.
13 Étant habituellement situés dans des locaux loués, les bureaux de libération conditionnelle ne posent pas les mêmes problèmes d’entretien que les établissements correctionnels.
14 Le SCC a établi un délai d’attente d’un an pour la communication de données sur les nouvelles condamnations des délinquants afin de permettre au processus judiciaire de suivre son cours. La communication de ces résultats à la fin de chaque exercice ne serait pas représentative des résultats actuels puisque les tribunaux n’auraient pas encore eu la possibilité d’examiner les accusations. Cela se traduit par un délai total de trois ans à partir de l’exercice en cours, puisque nous attendons un an avant d’examiner les accusations portées dans les derniers mois du deuxième exercice suivant l’expiration du mandat.
15 Il est important de mentionner que, bien que le SCC contribue à réduire, à long terme, le pourcentage des délinquants réincarcérés dans un établissement fédéral, plusieurs facteurs externes influent sur ce résultat, y compris le profil des délinquants, les lois, les tendances en matière de peines, les capacités d’application des lois et les événements qui surviennent dans la vie des délinquants après la fin de leur peine, alors qu’ils ne relèvent plus du SCC.
16 Cet indicateur de santé mentale à l’admission n’est pas disponible pour la plupart des délinquants qui ont fini de purger leur peine cinq à dix ans auparavant. Ceux, peu nombreux, qui ont subi une évaluation de santé mentale dès l’admission ne sont pas représentatifs de la population carcérale des dix dernières années. C’est pourquoi le SCC ne peut en ce moment présenter de rapport sur le taux de récidive des délinquants souffrant de troubles mentaux, cinq ans après la fin de leur peine.
Priorité : La sécurité du personnel et des délinquants dans nos établissements
Le profil changeant des délinquants crée de nouveaux risques et de nouveaux besoins, parfois plus grands. Le SCC est préoccupé par la vulnérabilité du personnel des établissements, des détenus et des visiteurs face aux actes d’agression physique ou verbale, dont des voies de fait graves et des blessures corporelles.
Le SCC a adopté de nombreuses mesures pour accroître la sécurité dans ses pénitenciers. Toutefois, la présence d’employés et de caméras de sécurité ainsi que les conséquences de sanctions disciplinaires ou de nouvelles accusations criminelles en établissement ne dissuadent pas suffisamment les détenus de commettre ces voies de fait. Une partie du problème réside dans le fait que des drogues illicites17 continuent d’être introduites et utilisées dans les établissements. En collaboration avec la police, les agents de détection et d’autres partenaires, le SCC s’efforce de mettre sur pied différentes activités visant à réduire l’introduction et la consommation de drogues dans les établissements, mais la vente ou la consommation de drogues en milieu carcéral peuvent mener à des actes d’agression, d’intimidation et de violence.
02-03 | 03-04 | 04-05 | 05-06 | 06-07 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Voies de fait contre les employés | Année | 465 | 367 | 293 | 375 | 355 |
Moyenne sur trois ans | 478,7 | 446,7 | 375,0 | 345,0 | 341,0 | |
Personnel des établissements19 | Année | 11,277 | 11,480 | 11,260 | 11,247 | 11,339 |
Moyenne sur trois ans | 10,985 | 11,267 | 11,339 | 11,329 | 11,282 | |
Taux | Année | 4,1 % | 3,2 % | 2,6 % | 3,3 % | 3,1 % |
Moyenne sur trois ans | 4,4 % | 4,0 % | 3,3 % | 3,0 % | 3,0 % |
Source : Système de gestion des délinquants (8 avril 2007).
02-03 | 03-04 | 04-05 | 05-06 | 06-07 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Voies de fait entre détenus | Année | 540 | 468 | 463 | 558 | 556 |
Moyenne sur trois ans | 530,7 | 506,0 | 490,3 | 496,3 | 525,7 | |
Roulement de la population carcérale | Année | 18,588 | 18,532 | 18,623 | 19,039 | 19,490 |
Moyenne sur trois ans | 18,628 | 18,567 | 18,581 | 18,731 | 19,051 | |
Taux | Année | 2,9 % | 2,5 % | 2,5 % | 2,9 % | 2,9 % |
Moyenne sur trois ans | 2,8 % | 2,7 % | 2,6 % | 2,6 % | 2,8 % |
Source : Système de gestion des délinquants (8 avril 2007). Roulement de la population carcérale; données du 8 avril 2007.
Les deux tableaux ci-dessus doivent être consultés de pair. Pour les voies de fait contre des employés, les moyennes sur trois ans tendent à baisser, tandis qu’elles restent relativement stables pour les voies de fait entre détenus. Cela porte à croire que la violence des détenus demeure un problème grave, mais que les employés savent mieux s’y prendre pour éviter que cette violence ne se traduise en voies de fait contre eux. En dépit des progrès réalisés dans ce dossier, il y a donc place à l’amélioration de l’engagement du SCC à rendre les établissements plus sûrs pour tout le monde.
Selon le personnel de première ligne, le climat se détériore dans les établissements correctionnels : les voies de fait sont plus fréquentes, et on constate une augmentation des cas de comportements problématiques.
En effet, on commence seulement à mesurer le véritable impact de l’augmentation du nombre de cas où des déchets ou des liquides organiques sont jetés aux agents, ou encore où la violence se manifeste verbalement, notamment lorsque les délinquants profèrent des menaces à l’endroit du personnel. Le SCC comprend maintenant que ce sont là des signes précurseurs de la violence physique, qui témoignent d’un profond manque de respect des autres. Il sait aussi que ces actes ont des conséquences significatives et durables pour les membres du personnel et les délinquants, dont le sentiment de sécurité s’amenuise un peu plus à chaque incident, et compromettent l’efficacité des interactions entre les employés et les détenus.
Afin de relever ces défis et dans le contexte de ressources fort restreintes, tel qu’indiqué à la section 1.5, le SCC s’engage à atteindre les résultats suivants au cours des trois prochaines années :
Engagement à l’égard des résultats
Prévenir une augmentation des comportements violents dans les établissements, telle que mesurée par le taux d’incidents de sécurité.
Réduire ou du moins prévenir l’augmentation des comportements irrespectueux et violents dans les établissements, telle que mesurée par :
Prévenir l’augmentation de la présence de drogues illicites dans les établissements, telle que mesurée par le pourcentage de délinquants qui obtiennent un résultat positif lors d’analyses d’urine aléatoires.
Le SCC est à la recherche de moyens qui lui permettraient de relever d’autres indicateurs de ces comportements problématiques, tels que l’appartenance à un gang ou l’intimidation et les menaces, qui révèlent une propension aux actes violents et qui correspondent aux expériences décrites par les employés.
Priorité: La capacité accrue d’intervenir efficacement auprès des délinquants issus des Premières nations et des délinquants métis et inuits
Il existe un écart considérable entre le taux de récidive chez les délinquants autochtones et chez les délinquants non autochtones, aussi bien pendant qu’ils sont sous la surveillance du SCC dans la collectivité que lorsqu’ils ont fini de purger leur peine.
Selon un rapport récent de Statistique Canada20, les taux de criminalité dans les réserves sont environ trois fois plus élevés que les taux de criminalité ailleurs au Canada, et les pourcentages de crimes avec violence y sont de loin supérieurs; les taux de violence conjugale sont trois fois et demie plus élevés chez les Autochtones que chez les non-Autochtones; et les Autochtones sont dix fois plus susceptibles que les non-Autochtones d’être accusés d’homicide lié à la consommation d’alcool ou de drogues. Les auteurs du rapport semblent penser que les perturbations sociales, en particulier dans les réserves, resteront un défi important et que la plupart des collectivités autochtones auront du mal à centrer leurs efforts sur la prévention de la criminalité alors qu’elles doivent aussi résoudre des problèmes d’eau potable, de santé, de logement et d’éducation afin de soutenir le développement économique.
Comme le montre le tableau qui suit, l’écart entre la récidive chez les Autochtones et la récidive chez les non-Autochtones, alors qu’ils sont sous la surveillance du SCC, a diminué quelque peu au cours des cinq dernières années21 :
Toutefois, l’écart dans la récidive moins de deux ans suivant la fin de la peine est en augmentation22, ce qui n’est pas étonnant, étant donné que la collectivité autochtone n’offre pas un soutien suffisant aux détenus lorsqu’ils ne sont plus sous la surveillance du SCC.
Par contre, l’écart dans la récidive moins de cinq ans suivant la fin de la peine est en diminution23. Cela est peut-être dû au fait que, durant les deux premières années après la période de surveillance, les délinquants sont plus susceptibles de récidiver qu’à plus long terme, alors qu’ils ont eu plus de temps pour s’adapter à une vie sans surveillance.
Le SCC continuera de lutter contre la constante surreprésentation des délinquants autochtones dans ses établissements. Ce faisant, il devra absolument redoubler d’efforts pour renforcer les partenariats avec les intervenants autochtones.
17 En 2006-2007, le SCC a réalisé une vérification interne portant sur l’interdiction de drogues dans ses établissements. Un plan amélioré de lutte contre les drogues dans les établissements du SCC a été élaboré et mis en œuvre; ce plan comprenait le recours plus fréquent aux chiens détecteurs de drogues et aux détecteurs ioniques ainsi que des fouilles plus systématiques à l’intérieur des établissements. Voir www.csc-scc.gc.ca/text/PA/audit_druginterdiction2006/druginterdiction2006_f.pdf
18 Les voies de fait sont définies comme « une attaque délibérée sur une personne ». Directive du commissaire : Consignation et signalement des incidents de sécurité). Les données portent sur « le fait de commettre », « la tentative de commettre », la « menace de commettre », la « présomption de commettre », la « conspiration en vue de commettre » des voies de fait, et ainsi de suite.
19 Nombre d’employés du SCC qui travaillent dans les établissements à une date précise dans l’année. Ce nombre correspond donc à une image instantanée plutôt qu’à un roulement.
20 Statistique Canada. Victimization and Offending among Aboriginal Population in Canada, Juristat, Catalogue no 85-002-XIE, vol. 26, no 3, juin 2006.
21 Données de fin d’exercice du SCC. Système intégré de rapports du SCC, le 8 avril 2007.
22 Ibid.
23 Ibid.
Afin de relever ces défis et en conformité avec son Plan stratégique relatif aux services correctionnels pour Autochtones (2006-2011), le SCC s’engage à atteindre les résultats suivants au cours des trois prochaines années :
Engagement à l’égard des résultats
Prévenir l’augmentation de l’écart entre les résultats correctionnels des délinquants autochtones et ceux des délinquants non autochtones, telle que mesurée par :
Priorité : La capacité accrue de répondre aux besoins en santé mentale des délinquants
Les troubles de santé mentale sont jusqu’à trois fois plus fréquents chez les détenus placés sous la garde du SCC que dans la population canadienne générale. Le nombre de délinquants qui ont besoin de soins de santé mentale est à la hausse. Par ailleurs, la capacité des collectivités de leur offrir des services s’effrite progressivement.
De par leur nature même, les pénitenciers sont des milieux fermés où toutes les interactions entre délinquants sont parfois tendues et difficiles. Il n’est pas toujours facile pour les détenus d’éviter ceux des leurs qu’ils trouvent désagréables ou menaçants. Même les délinquants ne souffrant pas de troubles mentaux jugent le milieu stressant, et des niveaux soutenus de stress peuvent conduire à des comportements inappropriés, à l’agressivité, au découragement ou à la dépression. Les délinquants atteints d’une maladie mentale sont parfois maltraités; les comportements imprévisibles peuvent susciter de la peur ou de la suspicion chez les autres; et certains troubles mentaux peuvent s’accompagner d’actes de violence envers les autres ou d’actes d’autodestruction.
Les détenus qui souffrent de troubles mentaux non traités ne peuvent s’engager pleinement dans la réalisation de leurs plans correctionnels, compromettent parfois la sécurité d’autres détenus et du personnel de première ligne et peuvent devenir instables dans la collectivité après leur mise en liberté, en particulier lorsque les fournisseurs de services ne considèrent pas les délinquants comme l’un de leurs groupes clients.
Les détenus sous responsabilité fédérale ne sont pas visés par la Loi canadienne sur la santé et leur traitement n’est pas couvert par Santé Canada ni par les systèmes de santé provinciaux et territoriaux. Le SCC offre donc un éventail complet d’interventions pour répondre aux besoins nombreux et diversifiés des délinquants en matière de santé mentale. Le SCC a élaboré une vaste stratégie de santé mentale, qui comporte cinq volets24. À la fin de l’exercice 2006-2007, le gouvernement du Canada a versé un financement de deux ans pour répondre aux besoins les plus urgents rattachés à trois éléments de cette stratégie, soit le dépistage et l’évaluation cliniques, la prestation de meilleurs soins de santé mentale primaires dans tous les établissements du SCC ainsi que l’application de normes et de méthodes de traitement cohérentes de la maladie mentale. La mise en œuvre de ces éléments a débuté en 2007-2008.
De plus, en 2006-2007, le SCC a poursuivi l’élaboration de la composante déjà financée de sa stratégie de santé mentale, soit l’Initiative sur la santé mentale dans la collectivité25. L’objectif de cette initiative est de veiller à ce que les délinquants qui ont besoin de services de santé mentale soient préparés de la meilleure façon possible à leur réinsertion sociale et qu’ils soient intégrés au système de santé mentale communautaire au moment approprié sans cesser de recevoir des soins. Les fonds sont réservés aux activités suivantes : planification de la mise en liberté, soins transitoires, personnel spécialisé en santé mentale travaillant dans des bureaux de libération conditionnelle afin d’offrir du soutien aux délinquants atteints de troubles mentaux qui résident dans des centres correctionnels communautaires et des établissements résidentiels communautaires, formation annuelle en santé mentale à l’intention du personnel des bureaux de libération conditionnelle, des centres correctionnels communautaires et des établissements résidentiels communautaires, et prestation de services spécialisés tels que des services psychiatriques et psychologiques.
Afin de relever ces défis, le SCC s’engage à atteindre les résultats suivants au cours des trois prochaines années :
Engagement à l’égard des résultats26
Maintien des résultats correctionnels des délinquants sous responsabilité fédérale souffrant de troubles mentaux, telle que mesuré par :
Priorité : Le renforcement des pratiques de gestion
Lors de la dernière évaluation du Cadre de responsabilisation de gestion du SCC, le Secrétariat du Conseil du Trésor a repéré trois secteurs auxquels il faudrait porter une attention supplémentaire : la gestion des ressources humaines, les valeurs et l’éthique, et les communications internes.
Le SCC centre ses efforts sur l’amélioration de la gestion de ses ressources humaines. Cela est de plus en plus important, compte tenu de l’évolution de la main-d’œuvre - le changement démographique, les pénuries de main-d’œuvre prévues, les bonnes relations de travail et la transformation des besoins en matière d’apprentissage posent de nouveaux défis. Afin d’être en mesure de relever ces défis et d’améliorer sa gestion des ressources humaines, le SCC a élaboré le Plan stratégique pour la gestion des ressources humaines (2007-2010) qui approche maintenant de sa deuxième année de mise en œuvre.
Le plan est centré sur quatre priorités de l’organisation : améliorer les pratiques de gestion des ressources humaines; constituer un effectif efficace et représentatif de la population en général; offrir des activités de formation et de perfectionnement; améliorer la santé au travail ainsi que les relations de travail.
Le SCC renforce également ses pratiques de gestion en diffusant de l’information sur l’éthique et en favorisant la prise de décisions éthiques dans l’ensemble de l’organisation. Compte tenu des résultats des ateliers de formation éthique offerts à titre de projets pilotes dans 17 unités opérationnelles durant l’exercice 2007-2008, le SCC se propose d’offrir d’autres ateliers du genre afin de s’assurer qu’un fort pourcentage des employés et des gestionnaires, à tous les échelons de l’organisation, possèdent les outils et les compétences nécessaires pour prendre des décisions éthiques dans leur travail quotidien. De plus, le SCC entend élaborer des indicateurs éthiques de référence pour évaluer l’efficacité des initiatives éthiques mises de l’avant.
De surcroît, le SCC collabore activement avec les principaux syndicats afin de trouver des solutions aux problèmes soulevés lors du Sondage de 2005 auprès des fonctionnaires fédéraux, en particulier ceux qui concernent les griefs et le harcèlement. Le SCC continuera également de recourir au Programme mixte d’apprentissage dans le cadre duquel des employés syndiqués de première ligne et des gestionnaires donnent des cours sur la lutte contre le harcèlement et le respect des différences. Le SCC cherchera à vérifier, par le biais de sondages auprès des employés, si l’augmentation du nombre d’interactions d’ordre éthique a permis de réduire les conflits en milieu de travail.
Enfin, l’une des grandes priorités des trois prochaines années et des années suivantes sera de continuer à améliorer les communications internes. Cela consiste notamment à communiquer efficacement aux employés l’information provenant des recommandations du Comité d’examen indépendant et de la réponse du gouvernement. Le SCC perfectionnera les instruments de communication existants, en concevra de nouveaux, transmettra périodiquement et de manière cohérente les messages du commissaire et organisera des rencontres personnelles, des vidéoconférences et, si possible, des assemblées générales.
Le SCC s’efforce présentement d’enrichir les échanges avec ses employés en simplifiant les processus de rétroaction. Les colloques semestriels sur le perfectionnement des cadres supérieurs seront davantage considérés comme des occasions de s’assurer que les cadres supérieurs reçoivent des messages cohérents qu’ils peuvent ensuite transmettre au personnel. Afin d’aider les employés à mieux communiquer, le SCC lancera et mettra en valeur une trousse d’outils de communications internes qui comprendra de l’information sur la façon d’améliorer les communications à tous les niveaux.
Avant la fin de l’exercice 2007-2008, le SCC mènera un deuxième sondage sur les communications internes afin de mesurer les progrès réalisés dans les principaux domaines et initiatives depuis le dernier sondage réalisé au printemps 2007 ainsi que pour déterminer d’autres aspects à améliorer. Il est important de souligner que ce sondage comprendra des questions pour évaluer l’efficacité des premières communications internes au sujet de la transformation du Service découlant du rapport et des recommandations du Comité d’examen indépendant du SCC. Les résultats du sondage seront utilisés pour tenter d’étalonner les résultats des activités de communications internes dans les différents secteurs et régions, l’objectif étant de réunir, à l’intention des membres du Comité de direction, des données utiles qu’ils pourront utiliser pour modifier ou améliorer leurs communications internes.
En plus de travailler sur ces secteurs d’intervention privilégiés, rattachés à l’évaluation de 2007-2008 du Cadre de responsabilisation de gestion, le SCC a mis en œuvre un profil de risque de l’organisation, qui servira de base au nouveau processus intégré de prise de décisions fondées sur le risque, afin de guider les gestionnaires qui prennent les décisions. En 2007-2008, le SCC s’est servi du profil de risque de l’organisation pour définir les initiatives prévues dans ses principaux plans et stratégies tels que le Plan des ressources humaines, le Plan de recherche et le Plan d’évaluation.
En 2008, l’Architecture des activités de programmes, l’évaluation du Cadre de responsabilisation de gestion, le profil de risque de l’organisation et les différents plans fondés sur le risque susmentionnés seront intégrés dans le Plan d’activités de l’organisation.
La prochaine étape consistera à créer des profils de risque fonctionnels, qui découlent des risques et des stratégies des régions et des secteurs et qui les rattachent au profil de gestion des risques juridiques. De cette façon, l’organisation disposera d’un cadre de gestion intégrée des risques qui facilitera la planification des décisions sur le terrain ainsi qu’au niveau de l’organisation.
Afin de relever les défis susmentionnés concernant l’amélioration de la gestion, le SCC s’engage à atteindre les résultats suivants au cours des trois prochaines années :
Engagement à l’égard des résultats
Une contribution plus importante à la sécurité du public dans des domaines prioritaires, telle que mesurée par :
24 Les cinq éléments sont : mettre en œuvre un processus de dépistage et d’évaluation cliniques à l’admission; offrir des soins de santé mentale primaires dans tous les établissements du SCC; créer des unités de soins de santé mentale intermédiaires dans certains établissements pour hommes; assurer l’uniformité des normes et des approches dans les centres de traitement de la santé mentale, du SCC; et mettre en œuvre l’initiative de santé mentale dans la collectivité.
25 Un financement sur cinq ans, à partir de 2005-2006, a été reçu dans le cadre de l’Initiative sur la santé mentale dans la collectivité.
26 À court terme, le SCC peut seulement rendre compte des résultats fondés sur l’état de santé mentale des délinquants au moment de l’admission. À long terme, le SCC vise à améliorer sa capacité de rendre compte des résultats correctionnels fondés sur l’état de santé mentale des délinquants avant leur mise en liberté.
Plans et priorités par activité de programme
Le tableau qui suit contient la liste, par activité de programme, des plans du SCC pour les trois prochains exercices et indique la priorité stratégique de chacun des plans. Les plans sont décrits plus longuement à la section 2 du présent rapport. À noter que l’activité de programme CORCAN ne figure pas dans ce tableau, puisque aucun plan ne lui est rattaché.
Activité de programme | Plans | Priorité permanente |
---|---|---|
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Continuer de rendre les établissements du SCC plus sûrs et plus sécuritaires |
La sécurité du personnel et des délinquants dans nos établissements |
|
La sécurité du personnel et des délinquants dans nos établissements |
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La capacité accrue de répondre aux besoins en santé mentale des délinquants |
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Mettre en œuvre les normes de déploiement des agents de correction |
Le renforcement des pratiques de gestion |
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La transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité |
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La sécurité du personnel et des délinquants dans nos établissements |
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Intensifier les mesures visant à réduire la récidive violente |
La transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité |
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La capacité accrue d’intervenir efficacement auprès des délinquants issus des Premières nations et des délinquants métis et inuits |
|
|
La capacité accrue d’intervenir efficacement auprès des délinquants issus des Premières nations et des délinquants métis et inuits |
|
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La transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité |
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Accroître l’employabilité des délinquants avant leur mise en liberté |
La transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité |
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Accroître la sécurité du personnel déployé dans la collectivité |
Le renforcement des pratiques de gestion |
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La transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité |
|
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La capacité accrue de répondre aux besoins en santé mentale des délinquants |
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Améliorer les résultats en matière d’emploi des délinquants mis en liberté |
La transition en toute sécurité des délinquants admissibles dans la collectivité |
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Constituer un effectif efficace et représentatif de la population en général |
Le renforcement des pratiques de gestion |
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Accroître la capacité du SCC d’offrir des activités de formation et de perfectionnement |
Le renforcement des pratiques de gestion |
|
Le renforcement des pratiques de gestion |
|
|
Le renforcement des pratiques de gestion |
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Améliorer l’infrastructure de la gestion de l’information et de la technologie de l’information |
Le renforcement des pratiques de gestion |
|
Le renforcement des pratiques de gestion |
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Le renforcement des pratiques de gestion |
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|
Le renforcement des pratiques de gestion |
|
|
Le renforcement des pratiques de gestion |
Cette section explique i) comment les activités de programme du SCC et les plans de mise en œuvre de ces activités contribuent à l’atteinte de chacun des résultats stratégiques du Service et ii) quels moyens seront utilisés pour évaluer ces résultats stratégiques et les communiquer dans le Rapport ministériel sur le rendement, de 2008-2009.
L’élaboration des plans du SCC pour les trois prochains exercices est en grande partie fondée sur le processus décisionnel axé sur les risques, en fonction du profil de risque du Service27.
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements contribuent à la sécurité publique. |
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Garde |
Interventions correctionnelles |
Surveillance dans la collectivité |
CORCAN |
Services internes |
Selon le mandat qui lui est confié par la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, le SCC contribue au maintien d’une société juste, vivant en paix et en sécurité en assurant la mise en œuvre des peines imposées par les tribunaux, par des mesures de garde sécuritaires et humaines. L’activité de programme Garde englobe toutes les activités liées à la garde raisonnable, sûre, sécuritaire et humaine des détenus. Cela comprend une vaste gamme d’activités destinées à répondre aux besoins des délinquants en matière de santé et de sécurité et notamment à répondre à leurs besoins de base comme la nourriture, les vêtements, le logement et les services de santé. Cela comprend aussi les mesures de sécurité mises en place dans les établissements, notamment l’interdiction de consommer des drogues et des mesures de contrôle appropriées pour prévenir les incidents de sécurité.
Résultat prévu : garde raisonnable, sûre, sécuritaire et humaine des détenus.
Indicateurs de rendement
Plans :
Continuer d’accroître la sécurité dans les établissements du SCC
L’une des priorités du SCC est de continuer d’accroître la sécurité dans ses établissements.
Voici les étapes clés définies par le SCC pour l’exercice 2008-2009 :
Le SCC est légalement tenu de fournir des soins de santé physique de base aux détenus. De plus, les délinquants qui reçoivent des soins de santé adéquats sont ensuite en mesure de s’engager encore davantage dans la réalisation de leur plan correctionnel, ce qui contribue directement à la sécurité publique au Canada.
Conformément à sa stratégie en matière de santé mentale, le SCC compte :
Mettre en œuvre les normes de déploiement des agents de correction
Le SCC a approuvé un nouveau modèle organisationnel afin d’améliorer les structures et les méthodes de gestion dans ses établissements, ainsi qu’une stratégie pour mettre en œuvre les normes révisées de déploiement des agents de correction. La mise en œuvre du nouveau modèle de gestion de l’organisation, achevée en septembre 2007, devrait améliorer de façon continue la gestion des opérations correctionnelles dans chacune des unités tout en permettant de surveiller de plus près les interventions auprès des délinquants.
La mise en application des nouvelles normes de déploiement a été reportée afin de permettre un examen complet des recommandations formulées dans le rapport du Comité d’examen du Service correctionnel. Certaines des recommandations contenues dans ce rapport pourraient avoir une incidence sur les nouvelles normes de déploiement.
Les événements internationaux et la modification des tendances migratoires laissent craindre, à juste titre, que des personnes favorables aux valeurs radicales et aux méthodes extrémistes soient de plus en plus nombreuses dans la société canadienne et risquent par conséquent de se retrouver en prison. L’expérience internationale montre également que les prisons sont des milieux qui alimentent le mécontentement qui, à son tour, peut favoriser l’adoption de points de vue radicaux, particulièrement à l’encontre de l’État ou du gouvernement. Parce que ces points de vue sont parfois fondés sur des valeurs politiques, religieuses et culturelles et sur d’autres valeurs non criminelles, les approches correctionnelles qui ciblent les facteurs criminogènes n’ont pas nécessairement d’impact sur les délinquants qui les affichent. Le SCC surveille de près l’évolution de la situation, notamment en collaborant avec des partenaires étrangers du domaine de la justice pénale, et il continuera de veiller à ce que la sécurité de ses établissements ne soit pas compromise.
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements, contribuent à la sécurité publique. |
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Garde |
Interventions correctionnelles |
Surveillance dans la collectivité |
CORCAN |
Services internes |
Selon le mandat qui lui est confié par la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, le SCC contribue au maintien d’une société juste, vivant en paix et en sécurité lorsqu’il participe à la réadaptation des délinquants et à leur réinsertion dans la collectivité à titre de citoyens respectueux des lois, en leur offrant des programmes dans les pénitenciers et dans la collectivité. L’activité de programme Interventions correctionnelles englobe toutes les activités liées aux interventions et programmes correctionnels, qui se déroulent dans les établissements et dans les collectivités, dans le but d’assurer la réinsertion des délinquants dans la société à titre de citoyens respectueux des lois. Cette activité de programme comprend l’élaboration de plans correctionnels personnalisés pour les délinquants, la gestion des cas, la mise en œuvre de programmes correctionnels ciblant les facteurs criminogènes et favorisant le maintien de meilleurs comportements chez les délinquants, ainsi que la mise en œuvre d’activités de formation et de préparation à l’emploi à l’intention des délinquants.
Résultat prévu : les risques et les besoins individuels des délinquants sont pris en considération.
Indicateurs de rendement
Plans :
Intensifier les mesures visant à réduire la récidive
Améliorer les partenariats avec les collectivités
Ce plan vise à augmenter la participation des collectivités, ce qui comprend l’échange de renseignements et la coordination des activités et services, afin de diminuer le risque de récidive pour les collectivités.
Accroître l’employabilité des délinquants avant leur mise en liberté
Ce plan vise à améliorer les compétences professionnelles des délinquants en veillant à ce que les compétences ciblées correspondent aux besoins du marché du travail dans la région géographique où les délinquants sont susceptibles d’être mis en liberté.
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements contribuent à la sécurité publique. |
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Garde |
Interventions correctionnelles |
Surveillance dans la collectivité |
CORCAN |
Services internes |
Selon le mandat qui lui est confié par la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, le SCC contribue au maintien d’une société juste, vivant en paix et en sécurité en assurant la mise en application des peines imposées par les tribunaux et une surveillance sécuritaire et humaine des délinquants dans la collectivité. L’activité du programme Surveillance dans la collectivité englobe toutes les activités liées à la surveillance des délinquants dans la collectivité, dont une consiste à fournir un milieu de vie structuré et positif aux délinquants durant le processus progressif de réinsertion sociale en mettant à leur disposition des établissements résidentiels communautaires, des centres correctionnels communautaires et des pavillons de ressourcement pour les Autochtones, et en offrant des services spécialisés restreints aux délinquants sous surveillance dans la collectivité qui souffrent de troubles mentaux.
Résultat prévu : le taux de récidive des délinquants sous surveillance dans la collectivité est réduit.
Indicateurs de rendement :
Plans :
Accroître la sécurité du personnel déployé dans la collectivité
Rendre la surveillance des délinquants plus sécuritaire
Conformément à l’Initiative sur la santé mentale dans la collectivité (ISMC), voici les étapes clés définies pour l’exercice 2008-2009 :
Améliorer les résultats en matière d’emploi des délinquants mis en liberté
Ce plan vise à s’assurer que les délinquants mis en liberté trouvent et conservent un emploi, ce qui constitue un facteur stabilisant qui facilite leur réinsertion sociale :
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements, contribuent à la sécurité publique. |
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Garde |
Interventions correctionnelles |
Surveillance dans la collectivité |
CORCAN |
Services internes |
CORCAN29 est un organisme de service spécial (OSS) dont l’effectif est composé de délinquants sous responsabilité fédérale, qui ont ainsi l’occasion d’acquérir des compétences et des habitudes de travail susceptibles de faciliter leur réinsertion dans la population active à
leur sortie d’un établissement fédéral.
L’emploi et l’employabilité sont reconnus comme des facteurs importants de la capacité d’un délinquant de ne pas retomber dans le crime.
Au moment de leur admission, plus de 70 % des délinquants ont des antécédents d'emploi instables, plus de 70 % n'ont pas terminé leurs études secondaires et plus de 60 % n'ont pas de compétences spécialisées30. La réadaptation des délinquants est mise en péril s'ils n'ont pas la possibilité de gagner leur vie après leur mise en liberté.
Au SCC, le programme CORCAN fait donc partie intégrante de la stratégie de réinsertion sociale des délinquants. Plus de deux millions d’heures d’emploi et de formation viennent s’ajouter chaque année aux autres programmes de réinsertion sociale. La participation active à CORCAN mobilise parfois jusqu’à 20 % de la population carcérale et il peut y avoir une longue liste d’attente.
Pour de plus amples renseignements au sujet de CORCAN et pour consulter les rapports annuels de ce programme, veuillez consulter le site: http://www.csc-scc.gc.ca/text/prgrm/corcan/home-eng.shtml.
Conformément aux lignes directrices du Conseil du Trésor, cette activité de programme ne comporte ni « résultat prévu » ni « indicateurs de rendement ». L’emploi et l’employabilité sont une sous-activité de l’activité de programme Interventions correctionnelles, qui a été traitée dans la section précédente.
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements contribuent à la sécurité publique. |
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Garde |
Interventions correctionnelles |
Surveillance dans la collectivité |
CORCAN |
Services internes |
Cette activité de programme englobe les services généraux et administratifs qui appuient la réalisation efficace et efficiente des programmes et activités correctionnels dans l’ensemble de l’organisation (p. ex., les services de gestion des ressources humaines; les services de gestion financière; les services de gestion de l’information; etc.).
Pour cette activité de programme, le Conseil du Trésor n’exige ni « résultat prévu » ni « indicateurs de rendement » formels. À l’aide de son Cadre de responsabilisation de gestion, le Conseil du Trésor évalue chaque année les améliorations apportées aux Services internes.
Plans :
Constituer un effectif efficace et représentatif de la population générale
En avril 2007, le Comité de direction a approuvé le Plan stratégique pour la gestion des ressources humaines 2007-2010. La gestion des ressources humaines revêt de plus en plus d'importance, compte tenu des changements observés sur le marché canadien du travail. Certains des défis qui se présentent actuellement à nous sont les mêmes qu'ailleurs dans la fonction publique, alors que d'autres sont particuliers au Service correctionnel du Canada (SCC). On parle notamment de l'évolution des effectifs, des pénuries de main d’œuvre prévues, de la qualité des relations patronales-syndicales et de l’évolution des besoins en matière de formation. Aussi, pour faire en sorte que le SCC soit à la hauteur et pour resserrer notre gestion des ressources humaines, nous avons élaboré le Plan stratégique pour la gestion des ressources humaines, qui s'échelonne sur une période de trois ans.
Ce plan s'inscrit dans le cadre des efforts que nous déployons en vue de renforcer les pratiques de gestion à l'échelle du SCC. Il est axé sur les quatre priorités établies pour notre organisation : améliorer les pratiques de gestion des ressources humaines; constituer un effectif efficace et représentatif; fournir des occasions d'apprentissage, de formation et deperfectionnement; faire en sorte que le milieu de travail soit sain et que les relations de travail soient harmonieuses.
S’il veut continuer d’obtenir de bons résultats dans le domaine correctionnel au cours des années à venir, le SCC doit d’abord attirer et conserver une main-d’œuvre innovatrice et représentative de la société en général, possédant des compétences qui répondent aux besoins de l’organisation, à tous les échelons. Cette mesure doit être prise en tenant compte de l’ensemble de la fonction publique et des tendances générales du marché du travail au Canada, du vieillissement de la main-d’œuvre, de l’augmentation prévue des départs à la retraite et des besoins opérationnels nécessitant l’embauche de personnel infirmier, de médecins et de psychologues. Le SCC s’est empressé d’embaucher des diplômés d’établissements d’enseignement post-secondaire et a réussi à atteindre d’autres objectifs importants dans le cadre du Plan d’action pour le renouvellement de la fonction publique.
Les étapes clés suivantes ont été établies pour l’exercice 2008-2009 :
Accroître la capacité du SCC d’offrir des activités de formation et de perfectionnement
Afin d`être en mesure d’attirer et de conserver un effectif compétent, motivé et souple, le SCC doit offrir à ses employés la formation et le perfectionnement qui leur permettront de répondre aux besoins actuels et futurs.
Les étapes clés suivantes ont été établies pour l’exercice 2008-2009 :
Accroître la capacité du SCC d’offrir des activités de formation et de perfectionnement
Afin d`être en mesure d’attirer et de conserver un effectif compétent, motivé et souple, le SCC doit offrir à ses employés la formation et le perfectionnement qui leur permettront de répondre aux besoins actuels et futurs.
Les étapes clés suivantes ont été établies pour l’exercice 2008-2009 :
Contribuer à l’amélioration de la santé des employés du SCC et promouvoir des relations de travail souples et efficaces
Compte tenu de la nature des activités du SCC, les employés sont soumis à un niveau élevé de stress. Le moral bas des employés, le nombre élevé de griefs qu’ils déposent (voir les résultats du Sondage de 2005 auprès des fonctionnaires fédéraux) et le pourcentage croissant des congés de maladie sont des manifestations de ce stress. Tous ces éléments ont un effet direct sur la prestation des services et augmentent le risque d’incidents dans les établissements et les collectivités.
Améliorer l’infrastructure matérielle
Améliorer l’infrastructure de la gestion de l’information et de la technologie de l’information
Mettre en place une nouvelle plate-forme qui permettra au SCC de consolider la base de données du Système de gestion des délinquants distribuée et harmoniser cette plate-forme avec celle de l’industrie.
Accroître la capacité de l’organisation de s’adapter aux priorités et orientations changeantes du gouvernement
Assurer la capacité financière du SCC
Le SCC doit s’assurer qu’il disposera de ressources financières suffisantes pour respecter ses engagements et ses obligations légales, et obtenir des résultats dans un environnement opérationnel en évolution.
Améliorer le Programme national des services aux victimes
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition reconnaît que les victimes de crimes ont un intérêt légitime à recevoir des renseignements sur les délinquants qui leur ont causé du tort, et confie au SCC le mandat de communiquer certains renseignements31 aux victimes qui en font la demande. Le Programme national des services aux victimes répond présentement aux demandes de 5 500 victimes inscrites et de leurs agents. Ce nombre devrait augmenter considérablement en raison des nouveaux services offerts.
Les résultats escomptés de ce programme sont les suivants :
Rendre les opérations du SCC plus écologiques
Conformément à sa Stratégie de développement durable 2007-2010 et à la Politique d’achats écologiques du gouvernement du Canada, le SCC s’est fixé des objectifs d’écologisation de ses opérations et de contribution à un environnement physique et social plus sain. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez vous référer à la section 3, tableau 2 (Stratégie de développement durable) ainsi que le tableau 6 (Achats écologiques), à l’adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2008-2009/info/info-fra.asp
Tableau 1 : Lien avec les domaines de résultats du gouvernement du Canada32
Résultat stratégique : La garde, les interventions correctionnelles et la supervision des délinquants dans la collectivité et dans les établissements contribuent à la sécurité publique. | ||||
Activité de programme | Dépenses prévues (en millions de dollars)33 | Harmonisation avec le domaine de résultats du gouvernement du Canada | ||
---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | ||
Garde | 1 632,0 | 1 506,9 | 1 498,1 |
Affaires sociales du Canada |
Interventions correctionnelles | 424,6 | 407,6 | 403,2 |
Affaires sociales du Canada |
Surveillance dans la collectivité | 117,6 | 100,2 | 100,2 |
Affaires sociales du Canada |
CORCAN (organisme de service spécial) | 0,0* | 0,0* | 0,0* |
Affaires sociales du Canada |
* Les activités de CORCAN sont financées par un fonds renouvelable; les dépenses doivent être couvertes par les revenus
Le cadre pangouvernemental regroupe les résultats stratégiques et les activités de programme de tous les ministères et organismes fédéraux en treize avantages à long terme pour les Canadiennes et les Canadiens -- que l’on appelle « Résultats du gouvernement du Canada » -- en application dans trois grands secteurs : les affaires sociales, les affaires économiques et les affaires internationales.
Grâce à ses activités de programme, le SCC contribue directement et indirectement au secteur des affaires sociales, soit au résultat « Des collectivités sûres » du gouvernement du Canada.
CORCAN contribue aussi au secteur économique, soit au résultat « La sécurité du revenu et l’emploi pour les Canadiens » du gouvernement du Canada :
Le SCC effectue une contribution importante, mais plutôt indirecte, à d’autres résultats du gouvernement du Canada, notamment à « Des Canadiens en santé ayant accès à des soins de santé de qualité », en mettant en place des mécanismes de surveillance et de prévention des maladies infectieuses dans les établissements fédéraux; en offrant des programmes de réduction des méfaits, qui atténuent les conséquences des comportements à risque et, enfin, en adoptant des mesures de répression qui visent à réduire la quantité de drogues illicites introduites dans les établissements.
Le SCC est l’un des 34 ministères et organismes fédéraux qui participent au programme pangouvernemental des Affaires autochtones. Les initiatives correctionnelles sont indiquées dans les mises à jour annuelles du site Web du gouvernement fédéral, consacré aux programmes et aux dépenses autochtones . Le SCC étant la seule organisation publique responsable, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, d’un segment de la population canadienne d’origine autochtone, ses plans et ses priorités sont explicitement liés au plan d’action pangouvernemental pour réduire les disparités entre les Canadiens autochtones et les Canadiens non autochtones.
Tableau 2 : Stratégie de développement durable
1. Objectifs de la Stratégie de développement durable du SCC : Contribuer à des collectivités canadiennes justes, paisibles, sécuritaires et respectueuses des ressources naturelles et des capacités écologiques. |
La Stratégie de développement durable 2007-2010 témoigne des efforts plus grands que nous avons déployés pour atteindre des cibles réalistes et respecter nos engagements. Pour chacun de nos engagements, nous comptons évaluer honnêtement notre performance, car nous avons défini des objectifs qualitatifs dans presque tous les cas. Nous continuerons de mettre en place des systèmes de gestion des données, qui nous permettront de quantifier, stocker, récupérer et traiter nos données, et décider ensuite des mesures à prendre pour améliorer notre rendement. Par conséquent, depuis la première année de mise en œuvre de la Stratégie de développement durable 2007-2010, la quasi-totalité de nos efforts pour améliorer notre performance environnementale (développement durable) a été concentrée sur l’accroissement des capacités de nos ressources humaines spécialisées afin d’assurer une transition adéquate des volumes de travail, sur la restructuration des ressources humaines afin d’obtenir une productivité optimale ainsi que sur la mise en application énergique des programmes. |
2. Objectif de l’administration fédérale en matière de développement durable (englobant les objectifs d’écologisation des opérations gouvernementales)
|
La Stratégie de développement 2007-2010 du SCC définit les sept buts suivants qui sont conformes aux objectifs de l’administration fédérale en matière de développement durable :
|
3. Mesure du rendement par rapport à la Stratégie de développement durable actuelle |
La Stratégie de développement 2007-2010 du SCC utilisera les mesures du rendement suivantes pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des engagements et l’atteinte des cibles fixées :
|
4. Résultats que le SCC espère obtenir en 2008-2009 |
Les objectifs de la Stratégie de développement durable, du SCC, s’étalent sur un cycle de trois ans, mais nous comptons mettre en œuvre chaque année des initiatives environnementales et de développement durable, selon le budget et les ressources humaines disponibles.
|
Les versions électroniques des tableaux suivants sont disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor, à l’adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2008-2009/info/info-fra.asp .
Le SCC a généralement recours à des approches fondées sur la recherche pendant toute la durée de la peine d’un délinquant. Les quatre activités clés suivantes comprennent la stratégie correctionnelle du SCC et sont ancrées dans cette approche fondée sur la recherche :
Le SCC collabore activement avec un large éventail d’organisations gouvernementales et non gouvernementales en sollicitant leurs opinions et en établissant avec elles des partenariats pour obtenir des résultats. Bon nombre de ces partenaires participent à la mise en œuvre des programmes et à la prestation d’autres services dont bénéficient les délinquants sous responsabilité fédérale. Ces partenaires comprennent les Associations nationales intéressées à la justice criminelle, l’Association canadienne de justice pénale, l’Association nationale des bénévoles, l’Institut national de la magistrature, la Fédération canadienne des municipalités et bien d’autres.
Des groupes de citoyens comme les Comités consultatifs de citoyens (pour chaque établissement et chaque bureau de libération conditionnelle de district), le Comité consultatif des soins de santé, le Comité interconfessionnel, le Comité consultatif national sur les minorités ethnoculturelles et les Comités consultatifs régionaux sur les minorités ethnoculturelles, le Comité consultatif national et les comités consultatifs régionaux sur les questions autochtones, et le Groupe de travail national sur les Aînés donnent des conseils au SCC et assurent la liaison entre ce dernier et les collectivités.
Le SCC travaille également en partenariat avec des organismes non gouvernementaux, qui gèrent environ 200 établissements résidentiels communautaires répartis dans tout le pays, qui offrent d’importants programmes et services aux délinquants libérés sous condition dans la collectivité. Le SCC offre des programmes et des services correctionnels spécialisés en vertu de différents accords d’échange de services conclus avec les autorités provinciales et territoriales qui s’occupent de la justice et des services correctionnels. Le SCC a aussi établi des partenariats avec des collectivités autochtones pour offrir des services de garde et de surveillance aux délinquants autochtones grâce à la création de pavillons de ressourcement autochtones et à l’élaboration de plans de libération aux termes des articles 81 et 84 de la LSCMLC. Il existe actuellement quatre pavillons de ressourcement gérés par les collectivités autochtones en collaboration avec le SCC qui sont le résultat d`ententes34 conclues avec les collectivités autochtones, aux termes de l’article 81 de la LSCMLC. Il existe également quatre pavillons de ressourcement gérés par le SCC qui sont le résultat d’ententes conclues avec des collectivités autochtones locales. D’autres partenariats ont été établis avec des groupes et organismes confessionnels qui fournissent des services d’aumônerie en établissement et dans la collectivité ou qui participent à des cercles de soutien et de responsabilité. Le Regroupement canadien d’aide aux familles des détenu(e)s assiste également le SCC dans ses interventions auprès des familles des délinquants.
C’est aussi en partenariat avec des experts de la collectivité que le SCC examine les possibilités de médiation entre la victime et le délinquant et de création de cercles de justice réparatrice, qui peuvent contribuer à rendre les collectivités plus sûres et à donner satisfaction aux victimes concernées.
En raison de sa réputation internationale et de son expertise considérable dans le domaine correctionnel, le SCC est en mesure de contribuer, dans les pays ravagés par la guerre, à la mise en place d’un bon système correctionnel qui respecte la règle de droit ainsi que les normes internationales en matière de droits de la personne. Le SCC joue un rôle de premier plan en Haïti et en Afghanistan, comme membre actif des Nations Unies, et de concert avec les autres pays intéressés, afin d’aider à bâtir des sociétés stables, sûres et démocratiques.
Région de l’Atlantique | Région du Québec |
Établissement Atlantique (maximale) | Établissement Donnacona (maximale) |
Établissement Nova pour femmes (multisécuritaire) | Établissement Port-Cartier (maximale) |
Centre de rétablissement Shepody (multisécuritaire) | Centre régional de réception36 (maximale) |
Pénitencier de Dorchester (moyenne) | Établissement Joliette (multisécuritaire) |
Établissement Springhill (moyenne) | Centre régional de santé mentale (multisécuritaire) |
Établissement Westmorland (minimale) | Établissement Archambault (moyenne) |
CCC Carlton (minimale) | Établissement Cowansville (moyenne) |
Annexe du CCC Carlton (minimale) | Établissement Drummond (moyenne) |
CCC Terre-Neuve et Labrador (minimale) | Établissement La Macaza (moyenne) |
CCC Parrtown (minimale) | Établissement Leclerc (moyenne) |
Centre fédéral de formation (minimale) | |
Établissement Montée Saint-François (minimale) | |
Région de l’Ontario | Établissement Sainte-Anne-des Plaines (minimale) |
Pénitencier de Kingston (maximale) | CCC Hochelaga (minimale) |
Établissement Millhaven (maximale) | CCC Laferrière (minimale) |
Établissement Grand Valley pour femmes (multisécuritaire) | CCC Marcel Caron (minimale) |
Centre régional de traitement (multisécuritaire) | CCC Martineau (minimale) |
Établissement Bath (moyenne) | CCC Ogilvy (minimale) |
Établissement Collins Bay (moyenne) | CCC Sherbrooke (minimale) |
Établissement Fenbrook (moyenne) | |
Établissement Joyceville (moyenne) | |
Établissement Warkworth (moyenne) | Région des Prairies |
Établissement Beaver Creek (minimale) | Établissement Edmonton (maximale) |
Établissement Frontenac (minimale) | Établissement Edmonton pour femmes (multisécuritaire) |
Maison Isabel McNeill (minimale) | Pavillon de ressourcement Okimaw Ohci (minimale) |
Établissement Pittsburgh (minimale) | Centre psychiatrique régional (multisécuritaire) |
CCC Hamilton (minimale) | Pénitencier de la Saskatchewan (multisécuritaire) |
CCC Keele (minimale) | Établissement Bowden (moyenne) |
CCC Portsmouth (minimale) | Annexe de l’établissement Bowden (minimale) |
Établissement Drumheller (moyenne) | |
Annexe de l’établissement Drumheller (minimale) | |
Région du Pacifique | Établissement Stony Mountain (moyenne) |
Établissement Kent (maximale) | Établissement Grande Cache (minimale) |
Établissement de la vallée du Fraser pour femmes (multisécuritaire) | Établissement Riverbend (minimale) |
Établissement Pacifique (multisécuritaire) | Établissement Rockwood (minimale) |
Centre régional de traitement (multisécuritaire) | Pavillon de ressourcement Willow Cree (minimale) |
Établissement Matsqui (moyenne) | Centre Grierson (minimale) |
Établissement Mission (moyenne) | CCC Pê Sâkâstêw (minimale) |
Établissement Mountain (moyenne) | CCC Osborne (minimale) |
Établissement Ferndale (minimale) | CCC Oskana (minimale) |
Pavillon de ressourcement Kwikwèxwelhp (minimale) |
|
Établissement William Head (minimale) | |
CCC Chilliwack (minimale) |
Site Internet du Service correctionnel du Canada : http://www.csc-scc.gc.ca
Personnes ressources au SCC
Bill Staubi
Directeur général
Évaluation du rendement
340, avevue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)
K1A 0P9
Téléphone : 613-992-8723
Télécopieur : 613-995-5064
Courriel : StaubiBH@csc-scc.gc.ca
Lynn Garrow
Commissaire adjointe
Évaluation du rendement
340, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)
K1A 0P9
Téléphone : 613-996-1710
Télécopieur : 613-943-9292
Courriel : GarrowLY@csc-scc.gc.ca
Nom de l’évaluation | Type de plan | État | Date d’achèvement prévue | Lien électronique menant au rapport |
---|---|---|---|---|
Exercice 2008-2009 | ||||
Entente Canada-Nouveau-Brunswick sur la coordination des services correctionnels | Protocole d’entente | En cours | Exercice 2008-2009 | |
Parcours de l’emploi | Financement interne | En cours | Exercice 2008-2009 | |
Stratégie des programmes correctionnels | Financement interne | En cours | Exercice 2008-2009 | |
Initiative intégrée de la police et des agents de libération conditionnelle | Présentation au Conseil du Trésor | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Le rôle des pavillons de ressourcement dans le contexte des accords pris en vertu de l’article 81 pour la gestion et la réinsertion sociale des délinquants autochtones | Protocole d’entente | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Initiatives de l’Approche correctionnelle judicieuse :
|
Présentation au Conseil du Trésor | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Santé mentale dans la collectivité | Présentation au Conseil du Trésor | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Option-Vie | Financement interne | Prévu | Exercice 2008-2009 | |
Exercice 2009-2010 | ||||
Accords d’échange de services (Colombie-Britannique, Yukon, Ontario) | Protocole d’entente | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Évaluation horizontale du Programme national des services aux victimes | Présentation au Conseil du Trésor | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Gestion du comportement violent en établissement (pilote) | Financement interne | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Stratégies d’interventions correctionnelles intégrées (Kent) | Financement interne | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Programmes de subventions et contributions | Présentation au Conseil du Trésor | Prévu | Exercice 2009-2010 | |
Exercice 2010 – 2011 | ||||
La Direction de l’évaluation est engagée dans un processus de consultation en vue de la préparation du nouveau Plan d’évaluation pluriannuel, ce qui comprend les projets pour l’exercice 2010-2011. Tous les projets prévus dans le plan pluriannuel seront examinés dans le cadre du processus consultatif annuel. Le processus annuel de planification axée sur le risque, utilisé par la Direction de l’évaluation, pourrait entraîner des modifications aux évaluations prévues en 2008-2009 et en 2009-2010. Une fois approuvé par le Comité d’évaluation, le nouveau Plan d’évaluation pluriannuel sera publié sur le site Web du SCC. |
1. Comment votre ministère prévoit-il atteindre les objectifs de la Politique d’achats écologiques?
Tel qu’indiqué dans la Stratégie de développement durable 2007-2010 du SCC, la cible 6.1.2 contient l’engagement d’élaborer et publier d’ici mars 2010 une politique interne sur les achats écologiques. La politique d’achats écologiques du SCC sera conforme aux objectifs définis dans la Politique d’achats écologiques du Secrétariat du Conseil du
Trésor. Le SCC prévoit rédiger sa politique d’achats écologiques au cours de l’exercice 2008-2009 afin qu’elle puisse être publiée d’ici mars 2010. La formation connexe à cette politique sera dispensée en 2008 et en 2009.
2. Votre ministère a-t-il établi des cibles d’achats écologiques?
Oui Non En cours
À la suite d’un atelier national, en mai 2007, en présence de tous les agents régionaux de l’environnement, une liste d’achats écologiques a été dressée et a servi à déterminer les cibles prioritaires pour les achats écologiques.
3. Décrivez les cibles d’achats écologiques, qui ont été établies par votre ministère, et indiquez les avantages connexes prévus.
Selon les résultats des consultations internes menées en 2007-2008 auprès de toutes les régions du SCC, et à titre de point de départ, les domaines prioritaires ciblés et les avantages connexes sont les suivants :
Produits ciblés | Avantages prévus |
---|---|
Munitions à faible teneur en plomb (9 mm) | Éviter que le plomb contamine le sol dans les champs de tir |
Détersifs sans phosphates | Réduire la contamination des cours d’eau par le phosphate |
Imprimantes recto verso | Réduire de manière importante la consommation de papier et les coûts connexes |
Fluorescents compacts | Réduire la consommation d’électricité et les coûts connexes |
Utilisation d’éthanol 85 (E85) pour la flotte de véhicules (région des Prairies) | Réduire la consommation d’essence et les émissions connexes de gaz à effet de serre des véhicules ciblés |
Véhicules hybrides | Réduire la consommation d’essence et les émissions connexes de gaz à effet de serre des véhicules ciblés |
Systèmes de climatisation à refroidissement par air plutôt qu’à refroidissement par eau | Réduire de manière importante la consommation d’eau |
La Plan de vérification interne du SCC, couvrant les exercices 2007-2008 à 2009-2010, a été approuvé par le Comité de vérification du Service; il doit être revu chaque année et mis à jour au besoin.
Le tableau qui suit contient une liste de toutes les missions de vérification interne entreprises et achevées en 2007-2008, des missions en cours qui devraient prendre fin au début de l’exercice 2008-2009 et de celles qui doivent avoir lieu en 2008-2009 conformément au plan pluriannuel susmentionné. Il faut cependant noter que la liste des missions de vérification pour 2008-2009 peut être modifiée lors de la mise à jour annuelle qui doit avoir lieu au cours des prochains mois. Dès qu’elle aura été revue et approuvée par le Comité de vérification, la liste des missions de vérification sera affichée sur le site Web, tout comme les rapports de vérification, à l’adresse suivante : http://www.csc-scc.gc.ca/text/pa/adt-toc-eng.shtml
Nom de la vérification interne |
État d’avancement1 | Date d’achèvement prévue2 |
---|---|---|
Vérification des soins de santé physique dispensés aux détenus | En cours | Avril 2008 |
Vérification de l’aide aux employés | En cours |
Janvier 2008 |
Examen annuel du Module de gestion de l’information sur la santé | Terminé et disponible à l’adresse suivante : http://www.csc-scc.gc.ca/text/pa/adt-himm-378-1-233/himm378-1-233-fra.shtml | Sans objet |
Vérification de la planification et de la surveillance financières | En cours | Avril 2008 |
Vérification des contrôles d’accès logique | En cours | Avril 2008 |
Examen des pratiques de gestion du changement | En cours | Avril 2008 |
Vérification des pavillons de ressourcement | En cours | Mai 2008 |
Vérification de la gestion des cas | Prévu | 2008-2009 |
Vérification de la conservation des dossiers des délinquants et des employés | Prévu | 2008-2009 |
Vérification de l’administration des médicaments sur ordonnance | Prévu | 2008-2009 |
Vérification des activités concernant la santé mentale (à l’échelon communautaire) | Prévu | 2008-2009 |
Vérification des accords d’échange de services | Prévu | 2008-2009 |
Vérification de la procédure de règlement des plaintes et des griefs des délinquants | Prévu | 2008-2009 |
Vérification du cadre de gestion du rendement du SCC | Prévu | 2008-2009 |
Vérification de la planification du logement et de l’infrastructure (plan d’immobilisations à long terme du SCC) | Prévu | 2008-2009 |
Vérification du plan de secours des systèmes d’information de gestion | Prévu | 2008-2009 |
État des résultats |
||||
---|---|---|---|---|
(en millions de dollars) | Prévisions des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
Recettes | ||||
Recettes de CORCAN |
77,5 |
83,7 |
85,4 |
85,4 |
Autres recettes |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Recettes disponibles |
77,5 |
83,7 |
85,4 |
85,4 |
|
||||
Dépenses |
|
|
|
|
Salaires et avantages sociaux |
31,8 |
33,8 |
35,2 |
36,4 |
Amortissement |
1,5 |
1,8 |
1,9 |
2,0 |
Réparations et entretien |
1,2 |
2,6 |
2,6 |
2,6 |
Services administratifs et de soutien |
8,1 |
9,5 |
9,5 |
9,5 |
Services publics, matériel et fournitures |
34,9 |
36,0 |
36,2 |
34,9 |
Total des dépenses |
77,5 |
83,7 |
85,4 |
85,4 |
|
|
|
|
|
Excédent (déficit) |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Tableau 9 : Fond renouvelable État de l’évolution de la trésorerie |
||||
(en millions de dollars) |
Prévisions des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
---|---|---|---|---|
Activités de fonctionnement |
|
|
|
|
Excédent (déficit) |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Plus : Les postes n’exigeant pas de sortie de fonds |
|
|
|
|
Provision pour prestations de cessation d’emploi |
1,7 |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
Amortissement des immobilisations |
1,7 |
1,8 |
1,9 |
2,0 |
Amortissement des charges reportées |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Provision pour créances douteuses |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Excédents de trésorerie (besoins) |
3,4 |
2,3 |
2,4 |
2,5 |
Changements dans l’actif et le passif | ||||
Charges reportées |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Comptes débiteurs |
0,3 |
0,0 |
(0,1) |
0,0 |
Inventaire |
(1,0) |
0,1 |
(0,2) |
0,0 |
Comptes créditeurs |
(0,2) |
0,2 |
(0,2) |
0,0 |
Provision pour prestations de cessation d’emploi |
(0,3) |
(0,4) |
(0,2) |
(0,3) |
Total des changements |
(1,2) |
(0,1) |
(0,7) |
(0,3) |
Ressources financières nettes |
2,2 |
2,2 |
1,7 |
2,2 |
Activités d’investissement |
|
|
|
|
Acquisition d’immobilisations |
(3,0) |
(3,1) |
(3,1) |
(3,2) |
Ressources financières nettes |
(3,0) |
(3,1) |
(3,1) |
(3,2) |
Ressources financières nettes employées (fournies) et variation de l’imputation nette accumulée sur l’autorisation du fonds, au cours de l’exercice |
(0,8) |
(0,9) |
(1,4) |
(1,0) |
Tableau 9 : Fonds renouvelable Utilisation prévue des autorisations |
||||
(en millions de dollars) |
Prévisions des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
---|---|---|---|---|
Autorisation* |
|
|
|
|
Autorisation – 1er avril |
5,0 |
5,0 |
5,0 |
5,0 |
Rajustement de l’autorisation pour le fonds renouvelable |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Sous-total de l’autorisation – 31 mars |
5,0 |
5,0 |
5,0 |
5,0 |
|
|
|
|
|
Prélèvement |
|
|
|
|
Solde au 1er avril |
10,5 |
9,7 |
8,8 |
7,4 |
Excédent prévu (prélèvement) |
(0,8) |
(0,9) |
(1,4) |
(1,0) |
Sous-total du prélèvement – 31 mars |
9,7 |
8,8 |
7,4 |
6,4 |
|
|
|
|
|
Solde projeté au 31 mars |
14,7 |
13,8 |
12,4 |
11,4 |
* Le montant maximal pouvant être prélevé sur le Trésor à quelque moment que ce soit est de cinq millions de dollars.
(en millions de dollars) | 2008-2009 |
---|---|
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) |
11,9 |
Contributions de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor (à l'exclusion des fonds renouvelables) |
79,3 |
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Développement social Canada |
5,2 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice du Canada |
2,2 |
Total 2008-2009 - Services reçus à titre gracieux |
98,6 |
(en millions de dollars) |
Prévisions des recettes 2007-2008 |
Recettes prévues 2008-2009 |
Recettes prévues 2009-2010 |
Recettes prévues 2010-2011 |
---|---|---|---|---|
|
|
|
|
|
Total des recettes disponibles |
77,5 |
83,7 |
85,4 |
85,4 |
Recettes non disponibles |
||||
(en millions de dollars) |
Prévisions des recettes |
Recettes prévues |
Recettes prévues |
Recettes prévues |
Garde |
|
|
|
|
Contrats pour services psychiatriques |
1,0 |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
Logement et repas – détenus |
0,6 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Contrat pour l’entretien des détenus– (accords fédéraux-provinciaux) |
|
|
|
|
Produits des ventes |
2,3 |
2,0 |
2,0 |
2,0 |
Remboursement des dépenses de l’exercice précédent |
0,9 |
0,7 |
0,7 |
0,7 |
Autres recettes non fiscales |
0,0 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
Total – Garde |
6,5 |
5,9 |
5,9 |
5,9 |
Interventions correctionnelles |
|
|
|
|
Logement et repas – détenus |
0,0 |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
Contrat pour l’entretien des détenus– (accords fédéraux-provinciaux) |
|
|
|
|
Remboursement des dépenses de l’exercice précédent |
0,1 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
Autres recettes non fiscales |
0,8 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
Total – Interventions correctionnelles |
0,9 |
1,9 |
1,9 |
1,9 |
Surveillance dans la collectivité |
|
|
|
|
Remboursement des dépenses de l’exercice précédent |
0,0 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
Total – Surveillance dans la collectivité |
0,0 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
Total des recettes non disponibles |
7,4 |
7,9 |
7,9 |
7,9 |
|
|
|
|
|
Total des recettes disponibles et des recettes non disponibles |
84,9 |
91,6 |
93,3 |
93,3 |
(en millions de dollars) |
Prévisions des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
---|---|---|---|---|
Activité de programme | ||||
Garde |
148,7 |
244,9 |
127,9 |
127,7 |
|
|
|
|
|
Interventions correctionnelles |
17,7 |
16,2 |
9,1 |
7,3 |
|
|
|
|
|
Surveillance dans la collectivité |
0,6 |
2,5 |
0,1 |
0,1 |
|
|
|
|
|
Total |
167,0 |
263,6 |
137,1 |
135,1 |
Nom des frais à payer | Type de frais | Autorisation de fixer des frais à payer | Motif de l’imposition de frais à payer ou de modification des frais à payer | Date d’entrée en vigueur du changement prévu | Consultation et processus d’examen prévus |
---|---|---|---|---|---|
Demande d’accès à l’information | Service de réglementation (R) | - Loi sur l’accès à l’information - Guide de conformité à la fonction de l’AIPRP, élaboré par le SCC |
S.O. Assujetti à la Loi sur l’accès à l’information |
S.O. | S.O. |