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La sécurité des foyers et des collectivités demeure notre but d’ensemble. Pour présenter nos plans et nos priorités pour 2008-2009, nous nous sommes fondés à la fois sur les résultats stratégiques exposés dans notre Architecture d’activités des programmes (des services de police fédéraux de qualité; des services de police contractuels de qualité; des services de soutien de qualité aux policiers; des subventions et des contributions; et la réduction des risques posés par les armes à feu pour la sécurité du public) et sur nos cinq priorités stratégiques (le crime organisé; le terrorisme; l’intégrité économique; les jeunes; et les collectivités autochtones).
Le schéma stratégique et le tableau récapitulatif suivants rendent compte des liens entre le cadre de notre AAP et notre Tableau de bord prospectif :
Réduire la menace et les répercussions du crime organisé
Aperçu
Le crime organisé constitue une menace grave à long terme pour nos institutions, notre société, notre économie et notre qualité de vie. La grande majorité des groupes du crime organisé utilisent ou exploitent l’économie légitime d’une certaine manière. De cette façon, ils peuvent isoler leurs activités, blanchir les produits de la criminalité et commettre des crimes financiers, tout en ayant une apparence légitime. Ils profitent des circonstances partout dans le monde et créent des réseaux transnationaux, afin de faciliter les activités criminelles et de rivaliser les efforts d’application de la loi. Les services de police nationaux exigent de plus en plus l’élaboration de stratégies et de programmes qui s’attaquent aux éléments internationaux du crime organisé. La priorité stratégique de la GRC à cet égard consiste à « réduire la menace et les répercussions du crime organisé ». Pour combattre la prolifération des organisations criminelles et démanteler leurs structures et sous-groupes, il faut absolument améliorer la coordination, l’échange et l’utilisation des renseignements criminels. Ces renseignements appuient l’intégration des services de police, l’élaboration de plans et de stratégies en matière d’application de la loi ainsi que le lancement d’initiatives pour faire connaître les répercussions et l’ampleur du crime organisé.
À l’aide du bassin de renseignements constitué par la GRC, les services opérationnels jouent un rôle directeur dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans opérationnels tactiques fondés sur le renseignement, en partenariat avec d’autres services de police et d’application de la loi, afin de produire le résultat stratégique visé, à savoir la réduction de la menace et des répercussions du crime organisé. De plus, la GRC poursuit son programme dynamique pour la collecte proactive de renseignements utilisables qui appuient directement les activités de répression. L’initiative consiste à déployer des « équipes de collecte de renseignements » pour prêter main-forte aux ressources actuellement consacrées à des fonctions de répression. Il s’agit d’une application pratique du principe des « services de police axés sur le renseignement » qui a déjà donné de bons résultats devant les tribunaux dans la lutte contre le crime organisé.
Plans et priorités
Les plans et les priorités qui suivent ont été définis en vue d’orienter les efforts de la GRC visant à réduire la menace et les répercussions du crime organisé au Canada pour la prochaine année :
Priorité stratégique continue : Crime organisé | |
Objectifs stratégiques : *
Nota : * Les objectifs stratégiques ne sont pas présentés par ordre d’importance. |
Principaux objectifs de rendement :
|
Priorité stratégique continue : Crime organisé | |||
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
Dépenses prévues (M) **
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales
|
802,6
|
824,4
|
828,2
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 045,2
|
998,3
|
986,1
|
4 – Renseignements criminels |
74,9
|
75,0
|
77,7
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
216,2
|
217,1
|
212,3
|
7 – Services de police nationaux |
159,3
|
156,8
|
149,3
|
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
ETP prévus
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales |
5 570
|
5 643
|
5 774
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
17 902
|
17 800
|
17 816
|
4 – Renseignements criminels |
631
|
633
|
645
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
1 515
|
1 521
|
1 540
|
7 – Services de police nationaux |
1 477
|
1 406
|
1 407
|
Note : * Principaux secteurs responsables de la mise en œuvre de la priorité stratégique, conformément à l’AAP. Les activités de programme sont décrites à la Section I.
** Affectations en fonction des activités de programme et non des priorités stratégiques. Chiffres tirés directement des dépenses prévues contenues dans le Budget principal des dépenses (voir le tableau 1 de la Section III). Les dépenses prévues pour l’activité de programme Structure organisationnelle ont été réparties entre toutes les activités de
programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur la préparation du Budget principal des dépenses.
Les activités de programme contre le crime organisé sont appuyées par les sous-activités suivantes :
Sous-activités de l’AAP
1.1 Criminalité financière : Contribuer à la sécurité de l’économie canadienne et chercher à protéger les Canadiens et leurs gouvernements contre les crimes financiers commis par des groupes du crime organisé et autres. Les activités telles que la prévention du crime commercial et du blanchiment d’argent, la confiscation des produits de la criminalité et la création d’équipes intégrées de la police des marchés financiers sont de bons exemples de l’orientation de la GRC devant l’implication des groupes du crime organisé dans le crime financier. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
1.2 Drogue et crime organisé : Mettre l’accent sur la lutte contre le crime organisé et la protection des Canadiens contre les troubles sociaux et économiques liés aux drogues; contribuer à la réduction de l’offre et de la demande de drogues illégales en perturbant les organisations criminelles responsables de l’importation, de la production et de la distribution des drogues illégales au Canada; perturber les voies d’approvisionnement et empêcher la production et la distribution de drogues illégales; réduire la demande de drogues ainsi que la toxicomanie par la prévention, la sensibilisation du public et le soutien d’autres formes de justice. Les éléments, tels que le crime organisé, la protection des sources et des témoins, les unités mixtes d’enquête sur le crime organisé, la sensibilisation aux drogues et la lutte antidrogue, sont de bons exemples. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
1.3 Intégrité des frontières : En partenariat avec les organismes gouvernementaux et les intervenants canadiens et étrangers, ainsi qu’avec l’ensemble de la collectivité, contribuer à la sécurité nationale du Canada en protégeant les Canadiens et leurs institutions du terrorisme, du crime organisé et d’autres activités criminelles liées aux frontières. En plus de l’utilisation d’un modèle d’application de la loi à multiples niveaux qui se penche sur les menaces nationales et internationales pour la sécurité des citoyens et des frontières du Canada, des initiatives d’éducation et de prévention sont amorcées afin d’atténuer en amont ces menaces. Les éléments tels que l’application des lois fédérales, l’immigration et les passeports, le programme des Douanes et de l’accise, la création d’équipes intégrées de la police des frontières, la sécurité maritime et le Programme de surveillance côtière/aéroportuaire sont de bons exemples. Une entreprise de fabrication et de distribution de tabac illégal qui se soustrait aux droits et aux taxes peut vendre 200 cigarettes (une cartouche) pour seulement 6 $, tandis que le prix d’une cartouche de tabac licite est de 75 à 90 $. Il est très difficile d’estimer méthodiquement les pertes annuelles pour les gouvernements fédéral et provinciaux en raison de la contrebande de tabac, mais celles-ci pourraient s’élever à des centaines de millions de dollars. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
1.4 Police internationale : Améliorer la collaboration internationale des points de vue stratégique et tactique entre la GRC et les organismes de police et d’application de la loi étrangers, dans le but de prévenir ou de réduire les répercussions du crime organisé subissant une influence internationale au Canada. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
3.1 Police provinciale ou territoriale : Fournir des services de police à huit provinces et à trois territoires au moyen d’ententes sur le partage des coûts de ces services. Pour mesurer le rendement du programme, un système de gestion des dossiers efficace permettant d’assurer le partage rapide de renseignements criminels sera établi et tenu à jour. Une autre mesure du rendement sera la surveillance d’exposés de sensibilisation en vue de la prévention du crime portant sur le crime organisé, par la création d’outils de sensibilisation adaptés à la culture et à l’âge du public cible
3.2 Police municipale : Fournir des services de police à diverses municipalités dans sept provinces au moyen d’ententes sur le partage des coûts de ces services. Pour mesurer le rendement du programme, encore, un système de gestion des dossiers efficace permettant d’assurer le partage rapide de renseignements criminels sera établi et tenu à jour. Une autre mesure du rendement sera la surveillance d’exposés de sensibilisation en vue de la prévention du crime portant sur le crime organisé, par la création d’outils de sensibilisation adaptés à la culture et à l’âge du public cible
4.1 Renseignements sur le crime organisé : Évaluer, surveiller et coordonner les renseignements sur toutes les formes de crime organisé ou de criminalité grave
5.1 Services aériens : Offrir des services aériens sécuritaires, efficaces et rentables à la GRC à l’appui de son mandat de maintien de la paix et de la sécurité pour le Canada, en appliquant les principes rigoureux de la sécurité aérienne, en fournissant un groupe de pilotes et de techniciens bien formés et en assurant l’utilisation rentable des ressources disponibles. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
5.3 Technologie de protection : Effectuer des recherches, concevoir, évaluer, fournir et mettre en œuvre des systèmes de sécurité électronique, mécanique et matérielle nécessaires pour la protection des personnes jouissant d’une protection internationale (PPI), des personnes de marque ainsi que des employés et des biens de la GRC, aux sites permanents et aux sites opérationnels temporaires; agir à titre de centre national de décision pour la GRC en ce qui concerne la sécurité électronique et mécanique en fournissant de l’expertise et en établissant les normes et les meilleures pratiques pour la Sous-direction des services techniques de protection (SDSTP) et la Section locale des services techniques de protection (SSTP); fournir des consultations de sécurité auprès des sites fédéraux et des personnes de marque; élaborer et diriger le programme des véhicules blindés; soutenir le rôle de la GRC à titre d’organisme-conseil en matière de sécurité. Les principaux indicateurs du rendement comprennent les suivants :
5.4 Enquête technique : Apporter la capacité et le soutien nécessaires aux enquêtes criminelles techniques sur le crime organisé en fournissant des outils technologiques et des procédures ultramodernes aux sections opérationnelles de la GRC et autres organismes d’application de la loi, y compris la surveillance électronique et l’interception secrètes des technologies de communication, les technologies de surveillance physique secrètes, la capacité d’intrusion secrète et des dispositions efficaces sur l’accès légal. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur significatif suivant :
5.6 Criminalité technologique : Mener des enquêtes sur les crimes purement informatiques tels que l’accès non autorisé et les méfaits aux données; il a été établi que ces domaines font l’objet d’activités de groupes du crime organisé. Servir de centre de décision pour la prestation de services de soutien au personnel de la GRC en ce qui concerne les perquisitions, les saisies et les analyses judiciaires relatives aux ordinateurs. Les activités suivantes sont comprises :
Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
5.7 Sécurité ministérielle : Établir et diriger un programme de sécurité qui assure la coordination de toutes les fonctions liées à la politique et la mise en œuvre de ses exigences, conformément à la Politique du gouvernement sur la sécurité. Ces fonctions comprennent l’administration générale, le contrôle de l’accès, les vérifications de sécurité, la sécurité matérielle, la protection des employés, la sécurité des technologies de l’information, la sécurité en cas d’urgence et de menace accrue, la sécurité de la passation des marchés et les enquêtes sur les incidents de sécurité. Les principaux indicateurs du rendement comprennent les suivants :
7.1 Services de laboratoire judiciaire : Effectuer l’analyse scientifique des éléments de preuve recueillis sur les lieux de crime, présenter des preuves médico-légales devant les tribunaux et faire des recherches en vue d’élaborer des méthodes et des techniques judiciaires de pointe. Exemples d’activités liées à la réduction de la menace et des répercussions du crime organisé : occuper un rôle de premier plan au Bureau national de lutte contre la contrefaçon (BNLC), qui se penche sur des stratégies visant à consolider des partenariats avec les principaux organismes participant à la sécurité, la production et la distribution de monnaie et de documents d’identité, ainsi qu’au Réseau canadien intégré d’identification balistique, qui assure un lien avec le gouvernement et les services de police des États-Unis en vue d’éliminer les occasions de commettre des crimes frontaliers et de distribuer des armes à feu. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
7.2 Services d’information et d’identité judiciaire : Participer à un système national d’échange de renseignements sur les casiers judiciaires et les empreintes digitales, entre autres, avec des organismes d’application de la loi canadiens et étrangers. Cela comprend l’Équipe nationale de soutien à l’application de la Loi sur les armes (ENSALA), qui aide les organismes policiers de première ligne au Canada et à l’étranger dans la collecte d’éléments de preuve servant à poursuivre les personnes qui participent au trafic illégal et à l’utilisation criminelle d’armes à feu. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur significatif suivant :
7.3 Collège canadien de police : Donner une formation avancée et spécialisée sur la gestion policière et les enquêtes sur le crime organisé aux services de police. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
7.5 Service canadien de renseignements criminels : Réunir la collectivité canadienne du renseignement criminel en vue de l’évaluation de la menace que pose le crime organisé et les autres crimes graves; assurer l’évaluation des capacités, des intentions et des lacunes des criminels et des organisations criminelles; mettre l’accent sur les points faibles des criminels et des organisations criminelles afin de permettre aux forces de l’ordre de s’y infiltrer et de les neutraliser dès que possible. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
Principaux partenaires
Sécurité publique Canada (SP); ministère de la Justice (Jus); Transports Canada (TC); Agence des services frontaliers du Canada (ASFC); Agence du revenu du Canada (ARC); Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA); ministère des Finances; Santé Canada; Banque du Canada; Industrie Canada (IC); Patrimoine canadien; Service correctionnel du Canada (SCC); Citoyenneté et Immigration Canada (CIC); ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI); ministère de la Défense nationale (MDN); Organisation des États américains (OEA); Passeport Canada; Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues; collectivités des Premières nations; Police civile de la Force des Nations Unies; United States Immigration and Naturalization Services; Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE); Direction de la gestion juricomptable (DGJ); Direction de la gestion des biens saisis (DGBS); Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS); organismes d’application de la loi d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis; secteur privé (Association des banquiers canadiens, lignes aériennes internationales, etc.); comité du crime organisé de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP); Association internationale des chefs de police (IACP); organismes canadiens et étrangers d’application de la loi; organismes municipaux, provinciaux et territoriaux responsables de la santé, de l’éducation et des services correctionnels
Réduire la menace d’activité terroriste criminelle au Canada et à l’étranger
Aperçu
La sécurité nationale est un élément essentiel de toute démocratie. Elle assure le bien-être des citoyens canadiens et permet aux gens de participer pleinement au travail, à la vie familiale, à l’observation de rites religieux et aux activités de loisir sans crainte, et sans faire l’objet d’intimidation. Le terrorisme mine ce fondement de la vie démocratique. Les menaces actuelles au pays viennent principalement de petits groupes de gens motivés par une idéologie et qui, bien souvent, s’identifient ou se rattachent assez vaguement à des groupes terroristes internationaux, tels qu’Al-Qaida.
De plus en plus, les terroristes se servent de technologies de l’information telles qu’Internet pour diffuser leur propagande, recruter et former de nouveaux membres, obtenir des fonds pour leurs activités, recueillir des renseignements, planifier leurs activités, s’éduquer et communiquer entre eux. Les terroristes n’ont plus besoin de se réunir; ils recrutent plutôt des partisans à leur cause de façon anonyme et planifient les attaques au moyen de rencontres en ligne sur les sites de clavardage. D’ailleurs, cette façon de faire constitue une grande vulnérabilité. Les communications électroniques et l’utilisation d’Internet constituent des éléments essentiels pour faire enquête sur les menaces posées à la sécurité nationale. Les forces de l’ordre, menées par la GRC, doivent donc unir leurs efforts pour demeurer à la fine pointe de la technologie.
Étant donné la mondialisation du terrorisme, des enquêtes criminelles sont presque toujours menées à l’échelle internationale. La GRC, principalement la direction des Enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale (ECSN) à la Direction générale (DG), est donc appelée à collaborer avec ses partenaires internationaux dans les principales enquêtes sur le terrorisme, conformément au principe de la centralisation.
L’Association canadienne des chefs de police (ACCP) a adopté la Structure commune pour la sécurité nationale à titre de document de fondement pour orienter la lutte des forces de l’ordre canadiennes contre le terrorisme. La GRC a également lancé le nouveau cadre de gouvernance des Enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale pour une efficacité accrue et la nouvelle politique sur les enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale en 2007. Ces documents fournissent à tous les membres de la GRC un cadre clair et concis régissant les ECSN, y compris la façon dont les ECSN seront contrôlées et surveillées de façon centrale à la Direction générale.
La GRC continue de cibler la mise en application de chacune des recommandations de la Partie I du Rapport du juge O’Connor, par exemple : une coordination centrale accrue et un suivi serré des enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale; une meilleure formation qui refléterait davantage le contexte actuel de menace; une sensibilisation améliorée des collectivités; et des protocoles plus clairs sur l’échange de renseignements.
La GRC continue de cibler ses activités en fonction d’approches intégrées et fondées sur le renseignement. Pour atteindre cet objectif, la GRC fait partie de comités et de groupes de travail interministériels et canado-américains ayant pour but d’améliorer la sûreté des transports, l’intégrité des frontières et l’échange d’information et de renseignements dans une optique de sécurité nationale. À l’échelle internationale, elle cherche à connaître les pratiques exemplaires en usage et à améliorer l’échange de renseignements en participant activement au groupe Lyon-Rome de lutte contre le crime et le terrorisme du G8.
Plans et priorités
Les plans et les priorités clés qui suivent ont été établis afin de guider la GRC au cours de la prochaine année dans ses efforts pour réduire la menace d’activité terroriste, en empêchant les groupes terroristes de sévir au Canada ou ailleurs dans le monde :
Priorité stratégique continue : Terrorisme | |
Objectifs stratégiques : *
Nota : * Les objectifs stratégiques ne sont pas présentés par ordre d’importance. |
Principaux objectifs de rendement :
|
Priorité stratégique continue : Terrorisme | |||
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
Dépenses prévues (M) **
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales
|
802,6 $
|
824,4 $
|
828,2 $
|
2 – Police de protection
|
204,3 $
|
190,5 $
|
153,0 $
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 045,2 $
|
998,3 $
|
986,1 $
|
4 – Renseignements criminels |
74,9 $
|
75,0 $
|
77,7 $
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
216,2 $
|
217,1 $
|
212,3 $
|
6 - Services de soutien |
69,3 $
|
68,8 $
|
69,2 $
|
7 – Services de police nationaux |
159,3 $
|
156,8 $
|
149,3 $
|
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
ETP prévus
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales |
5 570
|
5 643
|
5 774
|
2 – Police de protection |
1 224
|
1 187
|
1 188
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
17 902
|
17 800
|
17 816
|
4 – Renseignements criminels |
631
|
633
|
645
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
1 515
|
1 521
|
1 540
|
6 - Services de soutien |
414
|
411
|
411
|
7 – Services de police nationaux |
1 477
|
1 406
|
1 407
|
Note : * Principaux secteurs responsables de la mise en œuvre de la priorité stratégique, conformément à l’AAP. Les activités de programme sont décrites à la Section I.
** Affectations en fonction des activités de programme et non des priorités stratégiques. Chiffres tirés directement des dépenses prévues contenues dans le Budget principal des dépenses (voir le tableau 1 de la Section III). Les dépenses prévues pour l’activité de programme Structure organisationnelle ont été réparties entre toutes les activités de
programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur la préparation du Budget principal des dépenses.
La priorité du terrorisme est appuyée par les sous-activités suivantes :
Sous-activités de l’AAP
1.1 Criminalité financière : Contribuer à la sécurité de l’économie canadienne et chercher à protéger les Canadiens et leurs gouvernements contre les crimes financiers commis par des groupes du crime organisé et d’autres intervenants. Une activité telle que le recyclage des produits de la criminalité constitue un exemple. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.2 Drogue et crime organisé : Mettre l’accent sur la lutte contre le crime organisé et la protection des Canadiens contre les troubles sociaux et économiques liés aux drogues en perturbant les organisations criminelles responsables de l’importation, de la production et de l’offre de drogues illicites au Canada; perturber les voies d’approvisionnement et empêcher la production et la distribution de drogues illégales; réduire la demande de drogues et la toxicomanie par la prévention, la sensibilisation du public et l’appui d’autres formes de justice. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.3 Intégrité des frontières : En partenariat avec les organismes gouvernementaux et les intervenants canadiens et étrangers, ainsi qu’avec l’ensemble de la collectivité, contribuer à la sécurité nationale du Canada en protégeant les Canadiens et leurs institutions du terrorisme, du crime organisé et d’autres activités criminelles liées aux frontières. En plus de l’utilisation d’un modèle d’application de la loi à multiples niveaux, des initiatives de sensibilisation et de prévention sont également amorcées afin d’atténuer en amont ces menaces. Les éléments tels que l’application des lois fédérales, l’immigration et les passeports, la police intégrée des frontières, la sécurité maritime et le programme des Douanes et de l’accise sont de bons exemples. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.4 Police internationale : Améliorer la collaboration internationale des points de vue stratégique et tactique entre la GRC et les organismes de police et d’application de la loi étrangers, dans le but de réduire les répercussions de la criminalité internationale sur le Canada.
Les activités telles que les opérations internationales et Interpol constituent certains exemples. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.5 Enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale : Veiller aux activités opérationnelles relevant du mandat de la GRC à l’égard des infractions criminelles liées à la sécurité en vertu de la Loi sur les infractions en matière de sécurité. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
2.1 Missions de protection : Protéger les dignitaires étrangers qui résident ou séjournent au Canada, les hauts fonctionnaires canadiens et les personnes désignées par le ministre, ainsi que les sites désignés, tels que les ambassades, les consulats et la Colline du Parlement. Parmi les hauts fonctionnaires canadiens auxquels la protection est offerte, on retrouve la gouverneur générale, le premier ministre, leur famille et leur résidence officielle respective. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
2.2 Événements majeurs : Fournir des services de sécurité et de police pour les événements spéciaux, y compris les visites à grande visibilité de personnes de marque (VIP)/personnes jouissant d’une protection internationale (PPI), les conférences internationales et les événements sportifs tenus au Canada. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
3.1 Services de police provinciaux/territoriaux : Fournir des services de police à huit provinces et à trois territoires au moyen d’ententes sur le partage des coûts de ces services. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
4.2 Analyse criminelle : Fournir des analyses stratégiques et tactiques au niveau de la Direction générale et des divisions. Fournir un soutien stratégique national en matière d’analyse au Service canadien de renseignements criminels (SCRC). Assurer le soutien de la planification, de l’établissement et de l’évaluation continus des priorités opérationnelles nationales de la GRC. L’unité des autres formes d’analyse mène l’analyse « au-delà de l’horizon » du contexte stratégique plus étendu afin de permettre une compréhension claire et une capacité de prévoir les enjeux mondiaux qui pourraient avoir une incidence sur la GRC, ainsi que le contexte dans lequel les nouvelles menaces criminelles et menaces à la sécurité nationale émergeront. L’unité de la recherche et du développement en matière de renseignement met à jour et modifie les processus, les méthodologies et les techniques de renseignement criminel pour aider et améliorer le processus de collecte et d’analyse de renseignements. Parmi les projets, on retrouve l’adaptation et la mise à jour de SLEIPNIR, ainsi que l’adaptation d’outils tels que la technique d’évaluation postdémantèlement et le système de classement prioritaire de dossiers opérationnels aux enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
4.3 Enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale : Responsables de l’évaluation, de la coordination, de la surveillance, de la direction, du soutien et de la supervision de toutes les enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale et de tous les renseignements, à l’échelle tant nationale qu’internationale. Les responsables des Affaires législatives de la sécurité nationale offrent des interventions centralisées en réponse aux questions découlant d’enquêtes publiques, ainsi que d’affaires liées aux litiges civils. Ils analysent également les événements publics qui ont des incidences sur les activités de la GRC liées à la sécurité nationale et offrent des conseils aux cadres supérieurs concernant des enjeux législatifs et juridiques pour la GRC. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
4.5 Enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale (ECSN) : Responsables de l’évaluation, de la conduite, de la coordination et de la surveillance de toutes les enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale, à l’échelle tant nationale qu’internationale. L’équipe Intégration stratégique et Soutien au programme (ISSP) offre une orientation stratégique aux ECSN en élaborant des directives, des programmes et des processus pour veiller à ce que les ECSN répondent à leurs obligations à l’égard de leurs partenaires internes, des divisions de la GRC, des hauts fonctionnaires et des organismes internationaux. Le Bureau national des normes et pratiques d’enquête (BNPE) est une direction générale récemment créée qui renforcera la supervision, accroîtra la responsabilisation et gérera la supervision civile des enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale à travers la GRC. Parmi les responsabilités du BNPE, mentionnons : veiller à la conformité sur le terrain aux principes de gestion d’événements majeurs
5.2 Sciences du comportement : Fournir des services spécialisés de soutien aux enquêtes, y compris l’analyse d’enquêtes criminelles, les profils géographiques, les examens au détecteur de mensonges, l’analyse de déclarations, l’évaluation de menaces, les liens entre les crimes violents et les recherches tactiques dans le Registre national des délinquants sexuels pour aider les forces de l’ordre canadiennes et internationales à mener des enquêtes sur les crimes violents ou en série. Agissant à titre de centre décision pour l’Unité de contrôle de la sincérité, le Registre national des délinquants sexuels et le Système d’analyse des liens entre les crimes de violence (SALCV), la Sous-direction des sciences du comportement est responsable de l’élaboration et du maintien de politiques, de la planification de programmes stratégiques, des examens d’assurance de la qualité, de l’élaboration de systèmes techniques (dans le cas du SALCV et du Registre national des délinquants sexuels) et de l’administration de cours/séances de formation. Afin de veiller au progrès continu des connaissances dans le cadre des sciences du comportement et de la prestation de services de qualité, la Sous-direction des sciences du comportement mène également des recherches inductives. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
5.4 Enquêtes techniques : Apporter la capacité et le soutien nécessaires aux enquêtes criminelles techniques sur le terrorisme en fournissant des outils technologiques et des procédures ultramodernes aux sections opérationnelles de sécurité nationale au sein de la GRC, y compris les technologies secrètes de surveillance physique et électronique, la capacité d’intrusion secrète et les clauses efficaces d’accès légal, élaborer, maintenir et fournir de l’expertise en matière de technologie d’élimination d’explosifs, avec un accent particulier sur les éléments chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs (CBRNE). Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
5.6 Criminalité technologique : Servir de centre de décision pour la prestation de services de soutien au personnel de la GRC en ce qui concerne les perquisitions, les saisies et les analyses judiciaires relatives aux ordinateurs (enquêtes basées sur Internet, recherche et développement d’utilitaires d’informatique judiciaire, assistance en informatique judiciaire à d’autres organismes ou services de police reconnus au Canada et à l’étranger). Les services d’enquête sur les crimes technologiques, qui mènent la fouille, la saisie et l’analyse de preuves électroniques à l’appui d’enquêtes criminelles, constituent une activité contribuant à la lutte contre la menace du terrorisme. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
6.1 Centre national des opérations : Point de centralisation des communications de la GRC. Comprend un environnement multimédia pleinement intégré et informatisé qui facilite la coordination centralisée lors des situations de crise. Comprend également un centre de compte rendu perfectionné pour appuyer les cadres supérieurs de la GRC ainsi que les missions de protection et les activités de police criminelle d’un océan à l’autre. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
7.1 Services de laboratoire judiciaire : Effectuer l’analyse scientifique des éléments de preuve recueillis sur les lieux de crime, présenter des preuves médico-légales devant les tribunaux et faire des recherches en vue d’élaborer des méthodes et des techniques judiciaires de pointe. Exemples d’activités liées à la réduction de la menace de terrorisme : le Bureau national de lutte contre la contrefaçon (BNLC) qui se penche sur des stratégies visant à consolider des partenariats avec les principaux organismes participant à la sécurité, la production et la distribution de monnaie et de documents d’identité, ainsi que le programme d’éléments de preuve dans les explosifs qui collabore avec des organismes internationaux afin de demeurer au fait des techniques et des matériels utilisés par divers groupes terroristes. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
7.2 Services d’information et d’identité judiciaire : Participer à un système national d’échange de renseignements sur les casiers judiciaires et les empreintes digitales, entre autres, avec des organismes d’application de la loi canadiens et internationaux.
L’identification en temps réel permet l’identification d’individus désignés à titre de terroristes possibles en temps réel. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
7.3 Collège canadien de police : Donner une formation avancée et spécialisée aux services de police sur la gestion policière et les enquêtes sur les activités liées au terrorisme, telle que le Cours sur le crime organisé et le Cours technique de constatation post-explosion. Les services académiques du Collège canadien de police offrent des ateliers à l’intention des cadres supérieurs et permet l’échange de pratiques exemplaires, à l’échelle tant nationale qu’internationale. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
Principaux partenaires
Sécurité publique Canada, Bureau du Conseil privé (BCP), ministère de la Justice, Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), Centre de la sécurité des télécommunications (CST), Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Agence du revenu du Canada (ARC), Transports Canada (TC), Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), Association canadienne des chefs de police (ACCP), ministère de la Défense nationale (MDN), ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), Passeport Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), Direction des marchandises contrôlées (DMC), ministère des Pêches et des Océans (MPO), Garde côtière canadienne (GCC), US Coast Guard, US Customs and Border Protection (US CBP), Office of Border Patrol (BP); US Immigration and Customs Enforcement (ICE); US Department of Justice (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF)); US Drug Enforcement Administration (DEA); Interpol; Europol; groupes d’experts de haut niveau du P8 sur le crime organisé transnational, Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE) de l’Organisation des États américains (OEA), Association internationale des chefs de police (IACP) et organismes homologues aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, groupe de travail du G8 sur l’application des lois relatives au terrorisme
Favoriser l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité
Aperçu
L’intégrité économique renvoie à la confiance qu’accordent les consommateurs et les investisseurs aux systèmes financiers, monétaires et commerciaux du Canada. Une économie sûre encourage les consommateurs et les investisseurs à transiger, à investir et à épargner. La GRC continue de contribuer à l’intégrité économique du Canada en ciblant la criminalité au pays et ses liens internationaux, en réduisant la criminalité, et ce, afin d’appuyer le bien-être économique et social de tous les Canadiens.
Les questions liées à l’intégrité économique s’étendent au-delà de la criminalité financière et touchent de nombreux domaines — produits du tabac de contrebande, produits contrefaits (p. ex. produits pharmaceutiques et électriques) et fausse monnaie, fraude industrielle, vol de propriété intellectuelle et usurpation d’identité. Ces problèmes peuvent avoir une incidence sur l’économie globale du Canada en compromettant la confiance, à l’échelle nationale et internationale, à l’égard des marchés et des institutions de notre pays.
Plans et priorités
Les plans et priorités énoncés ci-dessous visent à guider les efforts déployés par la GRC pour favoriser l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité.
Voici nos principaux plans et priorités pour la prochaine année :
Priorité stratégique continue : Intégrité économique | |
Objectifs stratégiques : *
Nota : * Les objectifs stratégiques ne sont pas présentés par ordre d’importance. |
Principaux objectifs de rendement :
|
Priorité stratégique continue : Intégrité économique | |||
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
Dépenses prévues (M) **
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales
|
802,6 $
|
824,4 $
|
828,2 $
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 045,2 $
|
998,3 $
|
986,1 $
|
4 – Renseignements criminels |
74,9 $
|
75,0 $
|
77,7 $
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
216,2 $
|
217,1 $
|
212,3 $
|
7 – Services de police nationaux |
159,3 $
|
156,8 $
|
149,3 $
|
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
ETP prévus
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales |
5 570
|
5 643
|
5 774
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
17 902
|
17 800
|
17 816
|
4 – Renseignements criminels |
631
|
633
|
645
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
1 515
|
1 521
|
1 540
|
7 – Services de police nationaux |
1 477
|
1 406
|
1 407
|
Note : * Principaux secteurs responsables de la mise en œuvre de la priorité stratégique, conformément à l’AAP. Les activités de programme sont décrites à la Section I.
** Affectations en fonction des activités de programme et non des priorités stratégiques. Chiffres tirés directement des dépenses prévues contenues dans le Budget principal des dépenses (voir le tableau 1 de la Section III). Les dépenses prévues pour l’activité de programme Structure organisationnelle ont été réparties entre toutes les activités de
programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur la préparation du Budget principal des dépenses.
La priorité stratégique en matière d’intégrité économique est appuyée par les sous-activités de programme suivantes :
Sous-activités de l’AAP
1.1 Criminalité financière : Contribuer à la sécurité de l’économie canadienne et chercher à protéger les Canadiens et leurs gouvernements contre les crimes financiers commis par des groupes du crime organisé et d’autres intervenants. Des activités telles que la délinquance des affaires, le recyclage des produits de la criminalité, le blanchiment d’argent et la police intégrée des marchés constituent des exemples. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.2 Drogue et crime organisé : Mettre l’accent sur la lutte contre le crime organisé et la protection des Canadiens contre les troubles sociaux et économiques liés aux drogues en perturbant les organisations criminelles responsables de l’importation, de la production et de l’offre de drogues illicites au Canada; perturber les voies d’approvisionnement et empêcher la production et la distribution de drogues illégales; réduire la demande de drogues et la toxicomanie par la prévention, la sensibilisation du public et l’appui d’autres formes de justice. Des activités telles que la lutte contre le crime organisé, les unités mixtes d’enquête sur le crime organisé et la lutte antidrogue constituent certains exemples. Les unités mixtes d’enquête sur le crime organisé sont constituées de représentants de la GRC, d’autres organismes gouvernementaux, y compris le ministère de la Justice, l’Agence des services frontaliers du Canada et l’Agence du revenu du Canada, ainsi que d’organismes provinciaux et municipaux d’application de la loi. En raison de leur structure intégrée multidisciplinaire, les unités mixtes d’enquête sur le crime organisé sont en mesure d’enquêter sur tous les groupes du crime organisé, peu importe le domaine (par exemple, l’importation ou la fabrication de drogues illicites, la production et la distribution de fausse monnaie, le recyclage des produits de la criminalité et le blanchiment d’argent, ainsi que le jeu clandestin). Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.3 Intégrité des frontières : En partenariat avec les organismes gouvernementaux et les intervenants canadiens et étrangers, ainsi qu’avec l’ensemble de la collectivité, contribuer à la sécurité nationale du Canada en protégeant les Canadiens et leurs institutions du terrorisme, du crime organisé et d’autres activités criminelles liées aux frontières. En plus de l’utilisation d’un modèle d’application de la loi à multiples niveaux qui se penche sur les menaces nationales et internationales pour la sécurité des citoyens et des frontières du Canada, des initiatives d’éducation et de prévention sont amorcées afin d’atténuer en amont ces menaces. Les éléments tels que l’application des lois fédérales et le programme des Douanes et de l’accise sont de bons exemples. Par exemple, le sous-programme ciblant les pertes financières du gouvernement fédéral vise la lutte contre les pertes de recettes et de fonds du gouvernement fédéral par des complots criminels, des fraudes, des contrefaçons ou des détournements de fonds. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
3.1 Services de police communautaires, contractuels et autochtones – provinciaux/ territoriaux : Fournir des services de police à huit provinces et à trois territoires au moyen d’ententes sur le partage des coûts de ces services. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
3.2 Police municipale : Fournir des services de police à diverses municipalités dans sept provinces selon des ententes de partage des coûts. Le rendement du programme sera mesuré comme suit :
4.1 Renseignements sur le crime organisé : Évaluer, surveiller et coordonner les renseignements sur toutes les formes de crime organisé ou de criminalité grave. Cela comprend d’offrir de la coordination, du soutien et de l’assistance aux organismes canadiens et étrangers d’exécution de la loi et de collecte de renseignements liés aux enquêtes criminelles transnationales. L’information et les renseignements criminels concernant les crimes économiques sont recueillis, évalués, déclarés et diffusés
5.4 Enquête technique : Apporter la capacité et le soutien nécessaires aux enquêtes criminelles techniques sur le terrorisme en fournissant des outils technologiques et des procédures ultramodernes aux sections opérationnelles de sécurité nationale au sein de la GRC et d’autres organismes d’exécution de la loi, y compris les technologies secrètes de surveillance physique et électronique, la capacité d’intrusion clandestine et les clauses efficaces d’accès légal. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
5.5 Sécurité technique : Agir à titre de centre de décision fédéral pour la prestation de politiques et de normes gouvernementales en matière de sécurité concernant l’informatique et la sécurité physique. Avec un accent croissant mis sur l’incidence économique des menaces des crimes cybernétiques, il existe un besoin reconnu de faciliter les normes et la sensibilisation à la sécurité pour le secteur financier et d’autres propriétaires ou exploiteurs d’infrastructure essentielle. Ces mesures administratives visant à étudier les tendances des crimes cybernétiques (p. ex. vol d’identité ou corruption de données) et à empêcher la criminalité au moyen de guides, de politiques et de normes pour les contrôles d’accès logiques ou physiques qui feront partie de l’intégrité améliorée des systèmes commerciaux et de la confiance des consommateurs. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
5.6 Criminalité technologique : Servir de centre de décision pour la prestation de services de soutien au personnel de la GRC en ce qui concerne les fouilles d’ordinateur, les perquisitions, les saisies et les analyses judiciaires relatives aux ordinateurs (enquêtes basées sur Internet, recherche et développement d’utilitaires d’informatique judiciaire, assistance en informatique judiciaire à d’autres organismes ou services de police reconnus au Canada et à l’étranger). Les services d’enquête sur les crimes technologiques mènent la fouille, la saisie et l’analyse de preuves électroniques et effectuent l’exploration de données de sources ouvertes à l’appui des enquêtes criminelles entreprises par les groupes fédéraux chargés des enquêtes de la GRC. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
7.1 Services de laboratoire judiciaire : Effectuer l’analyse scientifique des éléments de preuve recueillis sur les lieux d’un crime, présenter des preuves médico-légales devant les tribunaux et faire des recherches en vue d’élaborer des méthodes et des techniques judiciaires de pointe. Le Bureau national de lutte contre la contrefaçon (BNLC) étudie des stratégies visant à conclure des partenariats avec les principaux organismes participant à la sécurité, la production et la distribution de monnaie et de documents d’identité. Il joue un rôle de chef de file au sein de comités assurant la sécurité, l’intégrité et la stabilité de ces documents. Le rendement du programme sera mesuré par l’indicateur clé suivant :
7.3 Collège canadien de police : Donner une formation avancée et spécialisée aux services de police en matière d’enquêtes sur les divers délits financiers, tels que le Cours sur les enquêtes financières et le Cours de techniques d’enquête sur les drogues.
Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
Principaux partenaires
Sécurité publique Canada (SPC); Agence des services frontaliers du Canada (ASFC); Transports Canada (TC); Agence du revenu du Canada (ARC); ministère des Finances Canada; Santé Canada; Banque du Canada; Industrie Canada (IC); Patrimoine canadien; Citoyenneté et Immigration Canada (CIC); ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI); US Immigration and Naturalization Services (USINS); Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE); Direction de la gestion juricomptable (DGJ); Direction de la gestion des biens saisis (DGBS); Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS); industrie privée (p. ex. Association des banquiers canadiens); organismes municipaux, provinciaux et territoriaux responsables de la santé, de l’éducation et des services correctionnels, organismes canadiens et étrangers (États-Unis, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande et Australie) d’application de la loi
Empêcher et réduire l’implication des jeunes dans la criminalité, que ce soit comme victimes ou comme contrevenants
Aperçu
Tant à l’échelle nationale qu’internationale, on reconnaît que les disparités économiques peuvent augmenter la possibilité de criminalité. Au Canada, presque 20 % des enfants habitent dans des ménages à faible revenu. Ces enfants courent deux fois plus de risques à connaître la violence et plus de trois fois plus de risques de vivre avec un parent dépressif.
Afin de s’attaquer efficacement à la criminalité et à la victimisation chez les jeunes, les policiers doivent continuer de renforcer leur participation à des rôles policiers non traditionnels. Cela signifie se servir des leçons retenues au sujet de la prévention du crime et des facteurs liés à la criminalité et adapter la prestation des services de la GRC pour une utilisation efficace de ce savoir. Lorsqu’il est question de la priorité stratégique sur les jeunes, les facteurs de risque, les facteurs de protection, les causes profondes, le bien-être de la collectivité et la résolution de problèmes fournissent la pierre angulaire de notre travail.
Plans et priorités
La priorité stratégique jeunesse de la GRC continue de cibler la prévention et la réduction de l’implication des jeunes dans la criminalité, que ce soit comme victimes ou comme contrevenants, en mettant en œuvre un continuum d’interventions conformes à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents qui abordent les causes profondes et renforcent la capacité des collectivités.
Cette approche comprend la détermination et la mise en œuvre d’une intervention précoce dans la vie des jeunes à risque au moyen de programmes éducatifs et préventifs, de stratégies de déjudiciarisation et de justice réparatrice, au besoin, ainsi que de la mise en œuvre de programmes communautaires diversifiés de prévention de la criminalité, de liaison auprès des écoles et de sensibilisation aux dangers de la drogue.
Le travail sur la mise en œuvre des modifications à apporter à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents avec nos partenaires dans les provinces et les territoires nous obligera à faire preuve de souplesse dans notre approche tout en utilisant les outils législatifs pour atteindre nos objectifs. De plus, nous devons continuer de consulter les jeunes et de les engager eux-mêmes dans l’élaboration de politiques et de programmes de prévention plus efficaces.
Les plans et priorités suivants ont été établis pour donner une orientation aux efforts de la GRC en vue de la prévention et de la réduction de l’implication des jeunes dans la criminalité, que ce soit comme victimes ou comme contrevenants :
Les plans et priorités clés de l’année à venir consistent à :
Priorité stratégique continue : Jeunesse | |
Objectifs stratégiques : *
Nota : * Les objectifs stratégiques ne sont pas présentés par ordre d’importance. |
Principaux objectifs de rendement :
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Priorité stratégique continue : Jeunesse | |||
Activités de programme complémentaires (AAP) *
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Dépenses prévues (M) **
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2008-2009
|
2009-2010
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2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales
|
802,6 $
|
824,4 $
|
828,2 $
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 045,2 $
|
998,3 $
|
986,1 $
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
216,2 $
|
217,1 $
|
212,3 $
|
7 – Services de police nationaux |
159,3 $
|
156,8 $
|
149,3 $
|
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
ETP prévus
|
||
2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales |
5 570
|
5 643
|
5 774
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
17 902
|
17 800
|
17 816
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
1 515
|
1 521
|
1 540
|
7 – Services de police nationaux |
1 477
|
1 406
|
1 407
|
Note : * Principaux secteurs responsables de la mise en œuvre de la priorité stratégique, conformément à l’AAP. Les activités de programme sont décrites à la Section I.
** Affectations en fonction des activités de programme et non des priorités stratégiques. Chiffres tirés directement des dépenses prévues contenues dans le Budget principal des dépenses (voir le tableau 1 de la Section III). Les dépenses prévues pour l’activité de programme Structure organisationnelle ont été réparties entre toutes les activités de
programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur la préparation du Budget principal des dépenses.
Les activités des programmes jeunesse sont appuyées par les sous-activités suivantes :
Sous-activités de l’AAP
1.2 Drogues et crime organisé – Ce programme cible la lutte contre le crime organisé, y compris les méfaits sociaux et économiques liés aux drogues subis par les citoyens canadiens, contribue à la réduction de l’offre et de la demande de drogues illicites grâce à l’interruption d’organisations criminelles responsables de l’importation, de la production et de l’approvisionnement de drogues illicites au Canada, interrompt les voies d’approvisionnement et empêche la production et la distribution de drogues illicites, réduit la demande de drogues et l’abus de drogues grâce à la prévention, à la sensibilisation du public et au soutien des autres formes de justice. Des activités telles que la stratégie contre le crime organisé, les Unités mixtes d’enquête sur le crime organisé et la lutte antidrogue constituent des exemples. Un programme clé géré par le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé (SSDCO) consiste en la Sensibilisation aux dangers de la drogue (DARE) qui constitue un programme exhaustif en matière d’éducation à la prévention conçu pour doter les enfants d’école des aptitudes nécessaires pour reconnaître les pressions sociales d’expérimenter avec le tabac, l’alcool, les autres drogues et la violence et pour y résister. Le rendement du programme sera surveillé par les indicateurs clés suivants :
1.3 Intégrité des frontières : En partenariat avec les organismes et les intervenants gouvernementaux internationaux et nationaux, ainsi que la collectivité en général, ce programme contribue à la sécurité nationale du Canada en protégeant les citoyens canadiens et leurs institutions contre le terrorisme, le crime organisé et d’autres activités criminelles liées aux frontières. En plus d’utiliser un modèle d’application de la loi à plusieurs niveaux qui prend en compte les menaces nationales et internationales à la sécurité des citoyens canadiens et de nos frontières, des initiatives de sensibilisation et de prévention sont entreprises pour atténuer ces menaces de façon proactive. En particulier, le Programme des questions d’immigration et de passeports gère le Centre national de coordination contre la traite de personnes (CNCTP). De plus, grâce aux activités du Programme des douanes et de l’accise, il est devenu évident que les jeunes, surtout les Autochtones, sont connus pour avoir été attirés vers les activités liées à la contrebande du tabac, tentés par de l’argent facile et l’absence de crainte de se faire prendre. Les services de police locaux ont observé les résultats des jeunes impliqués dans le crime organisé, dont l’augmentation du comportement violent et le manque de respect général à l’égard de leur collectivité et des autres. Un certain nombre de jeunes, surtout en Ontario et au Québec, sont exploités par le crime organisé dans le cadre du commerce du tabac de contrebande, qui peut constituer un portail vers leur implication dans d’autres activités criminelles. Le rendement du programme sera surveillé au moyen des indicateurs clés suivants :
3.5 Direction des services de police communautaires, contractuels et autochtones : Ce programme élabore et met en œuvre des politiques, des stratégies et des modèles pour des activités des services de police communautaires, contractuels et autochtones, et est responsable : des politiques concernant la prévention du crime et les services aux victimes, des questions liées aux accords de services policiers, de la recherche et du développement, de la sécurité routière, des normes pour les incidents critiques et des politiques liées aux jeunes. Le rendement du programme sera surveillé au moyen des indicateurs clés suivants :
5.2 Sciences du comportement : Ce programme offre des services de soutien spécialisés en matière d’enquêtes, y compris l’analyse criminelle au moyen d’enquêtes, le profil géographique, des déclarations, l’évaluation des menaces, les liens entre les crimes de violence et les recherches tactiques dans le Registre national des délinquants sexuels pour aider la collectivité canadienne et internationale d’application de la loi à enquêter sur les crimes violents ou en série. Agissant à titre de centre politique pour l’Unité de contrôle de la sincérité, le Registre national des délinquants sexuels et le Système d’analyse des liens entre les crimes de violence (SALCV), la Sous-direction des sciences du comportement est responsable de l’élaboration et du maintien de politiques, de la planification de programmes stratégiques, des examens d’assurance de la qualité, de l’élaboration de systèmes techniques (dans le cas du SALCV et du Registre national des délinquants sexuels) et de la prestation de formation. Afin de veiller à l’évolution continue des connaissances dans le cadre des sciences du comportement et de la prestation de services de qualité, la Sous-direction des sciences du comportement mène également de la recherche inductive. Le rendement du programme sera surveillé au moyen des indicateurs clés suivants :
7.3 Collège canadien de police : Ce programme offre de la formation en matière d’enquêtes et de gestion ciblant les besoins particuliers des activités policières. Les services académiques du Collège canadien de police forment les agents de police pour enquêter sur l’exploitation d’enfants sur Internet et par ordinateur, ainsi que pour la réprimer. Le rendement du programme sera surveillé au moyen des indicateurs clés suivants :
7.4 Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants : Ce programme vérifie, trie et diffuse les plaintes nationales et internationales, intervient immédiatement dans le cas d’un enfant à risque au Canada où à l’étranger, gère les cas à suspects et à compétences multiples, renforce l’application de la loi à l’échelle nationale et internationale par l’élaboration et le partage de pratiques exemplaires, de formation et de technologies et mène des recherches fondées sur les opérations pour approfondir les enquêtes sur l’exploitation d’enfants facilitée par Internet. Le rendement du programme sera surveillé au moyen des indicateurs clés suivants :
Principaux partenaires
Ministère de la Justice, Sécurité publique Canada (SP), Centre national de prévention du crime (CNPC), Santé Canada, Développement des ressources humaines Canada (DRHC) (ministère du Développement social), ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC), Patrimoine canadien, Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), Industrie Canada, ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), organismes provinciaux, collectivités, organismes nationaux et internationaux avec un mandat ciblant les enfants et les jeunes, Interpol, organismes de services aux victimes, autres organismes policiers, secteur de l’éducation
Contribuer au bien-être et à la sécurité des collectivités autochtones
Aperçu
La GRC fournit des services aux personnes et aux collectivités autochtones à l’échelle du pays depuis de nombreuses années. Conséquemment, elle a réussi, dans l’ensemble, à établir de bonnes relations avec elles. La GRC a été créée en 1873. Nos membres ont survécu sur le territoire canadien et s’y sont déplacés, en grande partie grâce aux bonnes dispositions des Autochtones. Dans bien des régions du Canada, les Autochtones perçoivent les Tuniques rouges (la GRC) comme les représentants du gouvernement et de la Couronne, qui sont mandatés de défendre leurs droits, tels que stipulés dans la proclamation royale.
La GRC s’est engagée à cibler davantage ce secteur de services en se penchant sur l’ampleur et la portée des défis auxquels les Autochtones sont confrontés. Pour la GRC, les défis sur les plans de la recherche, de la politique, de la stratégie et des communications ainsi que des initiatives opérationnelles et fonctionnelles importantes, axées tant sur l’exécution que sur la prévention. Les réponses ont été élaborées en fonction de quatre objectifs importants : l’établissement de relations, les compétences culturelles, la réduction de la criminalité et de la victimisation ainsi que la responsabilisation.
Plans et priorités
Les plans et priorités suivants ont été établis afin d’aider la GRC à faire en sorte que les collectivités autochtones soient plus saines et plus sûres.
Pour la prochaine année, les principaux plans et priorités sont les suivants :
Priorité stratégique continue : Collectivités autochtones | |
Objectifs stratégiques : *
Nota : * Les objectifs stratégiques ne sont pas présentés par ordre d’importance. |
Principaux objectifs de rendement :
|
Priorité stratégique continue : Collectivités autochtones | |||
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
Dépenses prévues (M) **
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2008-2009
|
2009-2010
|
2010-2011
|
|
1 – Opérations fédérales et internationales
|
802,6 $
|
824,4 $
|
828,2 $
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 045,2 $
|
998,3 $
|
986,1 $
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
216,2 $
|
217,1 $
|
212,3 $
|
7 – Services de police nationaux |
159,3 $
|
156,8 $
|
149,3 $
|
Activités de programme complémentaires (AAP) *
|
ETP prévus
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2008-2009
|
2009-2010
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2010-2011
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|
1 – Opérations fédérales et internationales |
5 570
|
5 643
|
5 774
|
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
17 902
|
17 800
|
17 816
|
5 – Opérations relatives à la police technique |
1 515
|
1 521
|
1 540
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7 – Services de police nationaux |
1 477
|
1 406
|
1 407
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Note : * Principaux secteurs responsables de la mise en œuvre de la priorité stratégique, conformément à l’AAP. Les activités de programme sont décrites à la Section I.
** Affectations en fonction des activités de programme et non des priorités stratégiques. Chiffres tirés directement des dépenses prévues contenues dans le Budget principal des dépenses (voir le tableau 1 de la Section III). Les dépenses prévues pour l’activité de programme Structure organisationnelle ont été réparties entre toutes les activités de
programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur la préparation du Budget principal des dépenses.
Les activités du programme à l’intention des collectivités autochtones sont appuyées par les sous-activités suivantes :
Sous-activités de l’architecture d’activités de programme (AAP)
1.2 Drogue et crime organisé : Mettre l’accent sur la lutte contre le crime organisé et la protection des Canadiens contre les troubles sociaux et économiques liés aux drogues; contribuer à la réduction de l’offre et de la demande de drogues illégales en perturbant les organisations criminelles responsables de l’importation, de la production et de la distribution des drogues illégales au Canada; perturber les voies d’approvisionnement et empêcher la production et la distribution de drogues illégales; réduire la demande de drogue ainsi que la toxicomanie par la prévention, la sensibilisation du public et le soutien d’autres formes de justice. On peut citer, à titre d’exemple, le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé. Le programme Bouclier autochtone figure parmi les initiatives importantes. Dernièrement, le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé a organisé des séminaires avec les membres de la collectivité autochtone canadienne afin de mettre à jour le programme éducatif du Bouclier autochtone. Cette année, le programme révisé sera mis à l’essai dans des collectivités choisies et une formation dispensée aux animateurs communautaires qui réalisent le programme. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
1.3 Intégrité des frontières : En partenariat avec les organismes gouvernementaux et les intervenants canadiens et étrangers, ainsi qu’avec l’ensemble de la collectivité, contribuer à la sécurité nationale du Canada en protégeant les Canadiens et leurs institutions du terrorisme, du crime organisé et d’autres activités criminelles liées aux frontières. En plus de l’utilisation d’un modèle d’application de la loi à multiples niveaux qui se penche sur les menaces nationales et internationales pour la sécurité des citoyens et des frontières du Canada, des initiatives d’éducation et de prévention sont amorcées afin d’atténuer en amont ces menaces. On peut citer, à titre d’exemple, le programme des Douanes et de l’accise. Une des activités principales consiste à élaborer une nouvelle stratégie nationale sur le tabac, en consultation avec les intervenants concernés. En outre, des travaux seront entrepris pour élaborer des mesures opérationnelles novatrices visant à enrayer l’entrée du tabac de contrebande au Canada dans le corridor de la vallée centrale du Saint-Laurent, notamment dans les collectivités autochtones victimes des groupes criminels. Du point de vue plus général du maintien de l’ordre, plusieurs collectivités ont officialisé des relations de travail avec la GRC et d’autres partenaires grâce à des initiatives telles que l’Unité mixte d’enquête sur le crime organisé autochtone au Québec et l’Équipe d’enquête mixte du Service de police mohawk d’Akwesasne. Ces groupes s’attaquent à la lutte contre le crime organisé dans leur collectivité et son entourage. L’élément clé du succès de ces partenariats est l’approche unique adoptée dans le cadre des opérations en fonction de la collectivité visée. Les efforts consacrés à l’établissement de consultations permanentes avec les dirigeants (p. ex. le Conseil) et les services policiers locaux dans des collectivités clés qui, selon la GRC, témoignent du plus grand intérêt pour la question du tabac et avec l’Assemblée des Premières nations pour mieux comprendre la situation et élaborer une démarche constructive pour aller de l’avant. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs clés suivants :
3.3 Police autochtone : Fournir des services de police à tous les Autochtones en vertu d’accords de services de police et d’ententes communautaires tripartites. Dans le cadre de contrats provinciaux et municipaux, la GRC fournit aussi des services de police dans huit provinces, trois territoires et localement, à plus de 600 collectivités autochtones. Comme tout service de police affecté à une collectivité, chaque détachement de la GRC est responsable de la réalisation de divers programmes visant à améliorer la sécurité publique (p. ex. prévention, sensibilisation). L’évaluation du rendement du programme sera mesurée en vérifiant si les ententes relatives au rendement, convenues annuellement avec les partenaires contractuels, sont respectées et par les réponses au sondage effectué dans les collectivités associées par contrat
3.5 Services de police communautaires, contractuels et autochtones : Élaborer et mettre en œuvre, en rapport avec les provinces et les territoires, des politiques, des stratégies et des modèles concernant les services de police communautaires, contractuels et autochtones; être responsable des politiques sur la prévention de la criminalité, de l’intervention et des services aux victimes, des accords de services de police, de la recherche et du développement de modèles, d’outils et de technologies d’application de la loi, de la sécurité routière, des normes sur les incidents critiques et des politiques axées sur la jeunesse. L’évaluation du rendement des programmes sera mesurée en fonction des réponses aux sondages dans les collectivités associées par contrat.
5.1 Services aériens : Fournir des services aériens sécuritaires, efficaces et rentables à la GRC à l’appui de son mandat de maintien de la paix et de la sécurité pour le Canada, en appliquant les principes plus rigoureux de la sécurité aérienne, en fournissant un groupe de pilotes et de techniciens bien formés et en assurant l’utilisation rentable des ressources disponibles. Le rendement du programme sera mesuré par les indicateurs significatifs suivants :
7.3 Collège canadien de police : Donner aux cadres et aux enquêteurs une formation axée sur les besoins particuliers des policiers qui fournissent des services aux collectivités autochtones, notamment le cours sur les Approches intégrées à la violence domestique dans la collectivité autochtone et le cours sur la Lutte contre le crime organisé dans la collectivité autochtone. Les indicateurs suivants serviront à vérifier le rendement du programme :
Principaux partenaires
Les collectivités et les dirigeants autochtones; les organisations autochtones nationales; Affaires indiennes et du Nord Canada (MAINC); le ministère de la Justice; le Service correctionnel du Canada (SCC); le Bureau de l’Interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits; le ministère des Pêches et des Océans (MPO); Citoyenneté et Immigration Canada (CIC); Santé Canada; Résolution des questions des pensionnats indiens Canada (RQPIC); Service Canada; le Service canadien de la faune; Parcs Canada; la Commission des plaintes du public contre la GRC; Condition féminine Canada; la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits; le ministère de la Défense nationale (MDN); Statistique Canada et le Centre canadien de la statistique juridique; le Sénat du Canada; Patrimoine canadien; Développement des ressources humaines Canada (Développement social Canada) (DRHC) (DSC); les procureurs généraux provinciaux; les responsables provinciaux/territoriaux de la santé; les principales ONG : l’Assemblée des Premières nations (APN); l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC); Inuit Tapiriit Kanatami; le Ralliement national des Métis (RNM) et ses organismes provinciaux affiliés; le Métis Settlements General Council (Fédération des établissements métis) et les établissements métis; l’Association nationale des centres d’amitié; le Centre for Suicide Prevention; Échec aux crimes; l’Association canadienne des chefs de police (ACCP) et ses organismes provinciaux affiliés; le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT); la Commission de la santé mentale du Canada; l’Association canadienne d’éducation (ACE); l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC); Sécurité publique Canada (SPC)