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À titre de ministre canadien des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités, je suis heureux de présenter le Rapport sur les plans et les priorités 2012-2013 d’Infrastructure Canada. Le rapport décrit l’engagement du Ministère à poursuivre sa collaboration avec les autres ordres de gouvernement afin de soutenir et d’améliorer le réseau d’infrastructures publiques du Canada, et ce, tout en limitant les coûts et en s’assurant que les Canadiens en ont pour leur argent.
L’année 2012 marque une étape importante pour Infrastructure Canada, qui célèbrera son 10e anniversaire. Grâce à la collaboration d’Infrastructure Canada et de ses partenaires, des milliers de projets ont été financés partout au pays depuis la création du Ministère en 2002. Ces dernières années seulement, dans le cadre du Plan d’action économique du Canada et du plan Chantiers Canada, le Ministère a investi plus de 10,7 milliards de dollars dans environ 6 400 projets d’infrastructure au pays. Cette aide, combinée au financement consenti par les provinces, les territoires et les municipalités, a atteint plus de 30 milliards de dollars depuis janvier 2009. Cet investissement a permis de stimuler l’emploi dans toutes les régions du Canada et d’accroître la compétitivité de notre économie.
Ces projets ont également aidé à générer des retombées durables pour les collectivités du Canada. Notre apport collectif à l’amélioration des routes, des ponts et du transport en commun, ainsi qu’à la construction de complexes récréatifs et à l’assainissement de l’eau contribue à renforcer nos collectivités et notre pays.
Le travail que nous effectuons pour stimuler la création d’emplois et la croissance économique n’est pas fini. Le plan Chantiers Canada et d’autres programmes appelés à disparaître continueront de soutenir des milliers de projets d’infrastructure réalisés partout au pays jusqu’en 2017. Le Ministère versera également 2 milliards de dollars par année aux termes du Fonds de la taxe sur l’essence, fournissant ainsi un financement stable et prévisible pour les infrastructures municipales, et ce, sur une base permanente.
Mon ministère et moi-même collaborons avec les provinces, les territoires, la Fédération canadienne des municipalités et d’autres intervenants afin d’élaborer un plan d’infrastructure publique à long terme qui sera en vigueur lorsque le plan Chantiers Canada prendra fin en 2014.
Nous avons déjà lancé ce processus en collaborant avec nos partenaires afin de faire le bilan de ce que nous avons réalisé collectivement et de déterminer les priorités et les principaux défis qui nous attendent au cours des années à venir. Cet important exercice, qui se poursuivra tout au long de la prochaine année, nous aidera à continuer à renouveler et à améliorer les infrastructures publiques, ce qui procurera des avantages concrets et durables à tous les Canadiens.
Je vous invite à suivre nos progrès dans la mise en œuvre de nos objectifs en matière d’infrastructure à www.infrastructure.gc.ca.
L’honorable Denis Lebel, C.P., député Ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et Ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec
Les infrastructures publiques modernes de calibre international sont essentielles à l’atteinte des priorités du gouvernement du Canada visant le renforcement de l’économie, l’assainissement de l’environnement, de même que la prospérité et la sécurité des collectivités. Infrastructure Canada dirige les efforts déployés par le gouvernement du Canada pour relever les défis du Canada sur le plan des infrastructures publiques.
Infrastructure Canada dirige les efforts que déploie le gouvernement fédéral pour améliorer les infrastructures publiques du Canada grâce à des investissements dans les infrastructures provinciales, territoriales et municipales, à la participation à d’importants partenariats ainsi qu’à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques judicieuses. Créé en 2002, le Ministère verse du financement aux administrations provinciales, territoriales et municipales pour s’assurer que les Canadiens profitent d’infrastructures publiques de calibre international d’un océan à l’autre.
Tel qu’il est montré à la figure 1, la contribution du gouvernement fédéral aux infrastructures publiques des provinces, des territoires et des municipalités a augmenté de façon considérable au cours des dix dernières années. Infrastructure Canada est le vecteur principal de cette aide fédérale.
Figure 1 : Aide fédérale versée pour les infrastructures provinciales, territoriales et municipals
Bâtir pour la prospérité
Une solide tradition
Des canaux de la période précédant la Confédération au chemin de fer transcontinental, jusqu’à l’âge d’or des investissements dans les infrastructures publiques des années 1960, la construction de la nation canadienne a toujours été une entreprise collective qui a contribué à unir ce pays en plein développement et à créer de solides fondements pour assurer notre prospérité actuelle. Au cours de la dernière décennie, grâce à l’aide financière du gouvernement du Canada, les administrations provinciales, territoriales et municipales se sont employées à répondre aux besoins en infrastructure publique partout au pays. De la création d’Infrastructure Canada en 2002 au succès du récent Plan d’action économique, en passant par le lancement historique du plan Chantiers Canada en 2007, le gouvernement du Canada a obtenu par effet de levier des dizaines de milliards de dollars pour des investissements dans des projets d’infrastructure publique, des projets qui permettent d’assainir l’eau, de créer des emplois, de transporter nos biens et de nous rapprocher au niveau communautaire.
Si l’on regarde notre situation actuelle, il est évident que ces investissements dans les infrastructures publiques ont porté fruit. Mais le succès de nos récents investissements ne signifie pas que les trois ordres de gouvernement peuvent maintenant se reposer sur leurs lauriers. Même si l’âge moyen des infrastructures publiques canadiennes a diminué au cours de la dernière décennie (voir figure 2), la construction, la remise en état, le remplacement et le développement des infrastructures publiques demeurent nécessaires dans un contexte marqué par une forte concurrence à l’échelle mondiale. Partout dans le monde, les gouvernements cherchent des façons d’investir de façon responsable afin d’assurer la compétitivité de leur pays et de protéger le niveau de vie de leurs citoyens.
Figure 2 : Âge moyen des infrastructures
Longue description
Infrastructures publiques du Canada
Les infrastructures publiques du Canada constituent en quelque sorte la « colonne vertébrale » de notre nation. De l’eau que nous buvons aux routes que nous empruntons, les infrastructures sont présentes dans la vie de tous les citoyens, tous les jours. Notre qualité de vie, la prospérité de nos collectivités et la résilience de notre économie dépendent de nos infrastructures publiques.
Économie : Les investissements dans les infrastructures publiques stimulent la croissance économique et la productivité en facilitant le déplacement des gens et des biens, en favorisant les échanges commerciaux, en contribuant au développement local et régional, et en créant des emplois. En tant que nation exportatrice, un système de transport national intégré et efficace, constitué de réseaux régionaux et locaux fiables, est crucial pour le Canada. Les investissements réalisés dans ces systèmes procurent des avantages indéniables. Ils facilitent le commerce, réduisent le coût des activités commerciales et, finalement, soutiennent la compétitivité et la croissance à long terme.
Environnement : L’amélioration des infrastructures contribue également aux efforts que déploie le Canada pour protéger son environnement naturel. L’application des principes de conception durable, ainsi que la construction d’infrastructures écologiques, comme les usines de traitement des eaux et de production d’énergie verte, permettent d’améliorer la qualité de vie dans nos villes et d’assainir l’air, l’eau et le sol, pour le bénéfice des Canadiens d’aujourd’hui et des générations à venir.
Collectivités : Les collectivités se livrent une concurrence à l’échelle mondiale pour attirer des investissements et une main-d’œuvre qualifiée. Les investissements dans l’assainissement de l’eau potable et l’accès à des réseaux de transport public fiables, ainsi que dans les installations culturelles et récréatives, sont essentiels pour bâtir des collectivités à la fois prospères, attrayantes et concurrentielles. Les investissements dans les infrastructures, même les petits investissements dans les infrastructures communautaires, contribuent à transformer les collectivités et à en faire des endroits dynamiques où il fait bon vivre et travailler.
L’avenir
L’entretien et l’amélioration du réseau d’infrastructures publiques du Canada requièrent la participation de tous les ordres de gouvernement. Même si la majeure partie des infrastructures publiques du Canada appartient aux autorités provinciales, territoriales et municipales et est administrée par elles, le gouvernement du Canada reconnaît le rôle crucial que jouent ces infrastructures dans la vie de tous les citoyens et dans la santé économique globale du pays.
Dans le Budget 2011, le gouvernement fédéral s’est engagé à travailler avec les provinces, les territoires, la Fédération canadienne des municipalités et d’autres intervenants en vue d’élaborer un plan d’infrastructure publique à long terme qui sera en vigueur lorsque le plan Chantiers Canada prendra fin. En novembre 2011, Infrastructure Canada a lancé un processus de collaboration officiel visant l’élaboration de ce plan à long terme. Ce processus, qui se déroulera tout au long de l’année 2012, comprendra trois phases qui mèneront à un plan d’infrastructure efficace, durable et à long terme pour les Canadiens.
Au cours de la période de planification 2012 2013, Infrastructure Canada mettra l’accent sur cet engagement. Pour les années à venir, le gouvernement fédéral veillera à ce que ces importants investissements dans les infrastructures publiques continuent de soutenir la croissance économique et la prospérité de la nation.
Vous trouverez des renseignements supplémentaires sur le processus de collaboration pour l’élaboration d’un plan d’infrastructure à long terme à l’adresse suivante :
http://www.infrastructure.gc.ca/plan/plan-fra.html.
Infrastructure Canada dirige les efforts que déploie le gouvernement fédéral pour s’assurer que les Canadiens bénéficient d’une infrastructure publique moderne et de calibre mondial. Nos investissements répondent à des besoins en infrastructure locaux et régionaux, tout en favorisant l’atteinte de nos priorités
à l’échelle nationale. Ainsi, nous contribuons
à assainir l’eau que boivent les Canadiens et l’air qu’ils respirent, à améliorer la fluidité des transports des personnes et des biens, et à renforcer l’économie canadienne. Le financement consenti par le Ministère est versé dans le cadre des programmes suivants :
L’architecture des activités de programme (AAP) d’Infrastructure Canada comporte deux résultats stratégiques actifs1, comprenant neuf activités de programme, tel que décrit à la figure 3. La section II du présent rapport traite des activités de programme en détail, ainsi que de l’activité de programme des Services internes.
Les résultats stratégiques du Ministère portent sur les investissements en infrastructure à long terme, ce qui comprend des programmes de financement stable et prévisible, comme le Fonds de la taxe sur l’essence, et des programmes ciblés, comme le Fonds Chantiers Canada. Alors que le résultat stratégique 1 prévoit des transferts fédéraux aux administrations provinciales, territoriales et municipales pour leurs priorités en matière d’infrastructure et les aider à se doter d’infrastructures publiques de base de grande qualité, le résultat stratégique 2 prévoit des investissements ciblés pour des projets particuliers afin de répondre à des priorités fédérales/provinciales/territoriales dans de petites et de grandes collectivités, ainsi que d’importants investissements stratégiques qui auront des retombées positives à l’échelle nationale et régionale. Dans l’ensemble, les activités de programme aboutiront à la construction, au renouvellement ou à l’amélioration d’infrastructures publiques, et contribueront ainsi aux objectifs globaux du gouvernement visant une économie concurrentielle, l’assainissement de l’environnement et des collectivités habitables.
Figure 3 : Architecture des activités de programme (AAP)Longue description
Les priorités organisationnelles d’Infrastructure Canada pour 2012 2013 sont les suivantes :
Priorité | Type2 | Résultat(s) stratégique(s) et/ou activité(s) de programme(s) |
---|---|---|
Travailler avec les provinces, les territoires, la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et d’autres intervenants pour élaborer un plan d’infrastructure publique à long terme qui s’appliquera au-delà de l’expiration du plan Chantiers Canada. |
Nouveau |
|
Description | ||
Pourquoi s’agit-il d’une priorité?
|
Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) et/ou activité(s) de programme(s) |
---|---|---|
Continuer de mettre en œuvre, à l’aide de saines pratiques de gestion et de responsabilisation, des projets et des programmes visant des infrastructures de base. |
En cours |
|
Description | ||
Pourquoi s’agit-il d’une priorité?
|
Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) et/ou activité(s) de programme(s) |
---|---|---|
Continuer d’apporter des améliorations aux systèmes de gestion de l’information, afin de gérer des données exactes fiables, souples et efficaces, et de faire rapport sur les programmes de contribution. | Fait déjà l’objet d’un engagement |
|
Description | ||
Pourquoi s’agit-il d’une priorité?
|
Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) et/ou activité(s) de programme(s) |
---|---|---|
Maximiser l’efficacité opérationnelle dans la réalisation continue et efficace du mandat du Ministère. |
Nouveau |
|
Description | ||
Pourquoi s’agit-il d’une priorité?
|
Infrastructure Canada gère systématiquement divers risques à mesure qu’il travaille à l’atteinte de ses résultats stratégiques. À mesure que de nouveaux facteurs de risque environnementaux émergent et que de nouvelles réponses aux risques sont mises en œuvre, le Ministère continue de recourir à une approche exhaustive pour identifier, évaluer et gérer activement les risques aux niveaux stratégique et opérationnel, ainsi qu’au niveau des programmes et des projets. Cette approche comprend des analyses de l’environnement régulières afin de cerner les facteurs de risque internes et externes, la participation directe de la haute direction du Ministère à l’identification et à l’évaluation des principaux risques, de même que l’élaboration de réponses aux risques adéquates afin d’atteindre les priorités ministérielles et de favoriser l’atteinte des résultats stratégiques. Cette information est ensuite entrée dans le Profil de risque de l’organisation et dans les rapports d’étape semestriels. Finalement, la gestion des risques est pleinement intégrée aux processus décisionnels d’Infrastructure Canada et les leçons tirées des mises à jour régulières des risques sont intégrées à tous les niveaux de travail du Ministère, améliorant ainsi l’efficacité des programmes, ainsi que leur gestion.
La dernière mise à jour du Profil de risque de l’organisation remonte à l’automne 2011. En 2012-2013, le Ministère examinera ses risques et les mettra à jour dans le contexte des annonces liées au Budget 2012 et des constatations initiales en vue du plan d’infrastructure publique à long terme, de même que des répercussions que celles-ci pourraient avoir sur le Ministère.
Depuis la mise à jour la plus récente du Profil de risque de l’organisation, effectuée
en 2011-2012, le profil de risque modifié contient trois risques de moins que le profil de 2010, qui en contenait onze; et le niveau global de probabilité et d’incidence des autres risques tendent à être à la baisse. Cela est attribuable à une capacité de gestion intégrée des risques solide et bien développée au
sein du Ministère, ainsi qu’à la fin progressive des programmes d’investissement en infrastructure du PAE. Pour 2012-2013, voici les trois risques les plus élevés pour l’atteinte des résultats stratégiques du Ministère :
Infrastructure Canada pourrait ne pas disposer de l’information nécessaire pour générer des rapports opportuns sur les résultats et le rendement.
Les réponses aux risques connexes sont axées sur l’établissement de résultats clairs et mesurables pour les programmes du Ministère. L’objectif est de s’assurer que des structures de gouvernance et des processus de gestion des données adéquats sont toujours en place pour la qualité et l’intégrité des données. Le Ministère dispose de stratégies de mesure du rendement pour chaque programme de financement, ainsi que de mécanismes de rapports d’exemption et de rapports standards.
Les réponses aux risques incluent une évaluation de la méthode de mesure du rendement actuelle afin de déterminer si des mesures additionnelles sont nécessaires pour renforcer l’établissement de rapports à l’échelle du Ministère et des programmes. Le Ministère optimisera également son plan d’investissement dans la GI-TI afin de combler les lacunes en matière de gestion de l’information et ainsi d’assurer une mise en œuvre souple et rentable des programmes. Il continuera de renforcer les initiatives qui permettent d’améliorer la qualité des données, ce qui comprend la formation, les procédures relatives à l’entrée et à la saisie des données, de même que la surveillance et la coordination avec les partenaires d’exécution.
Ce risque était le risque le plus élevé dans le Profil de risque de l’organisation
de 2010. Depuis, la probabilité et l’incidence de ce risque pour le Ministère ont considérablement diminué. L’établissement d’un nouveau cadre de gouvernance
pour le Système partagé de gestion de l’information sur les infrastructures (SPGII)
et la finalisation d’un plan stratégique à long terme pour le SPGII ont entraîné des résultats positifs quant au calendrier de mise en œuvre visant à répondre aux besoins organisationnels et opérationnels.
Cependant, il est possible qu’on ne puisse pas apporter à temps des améliorations supplémentaires aux systèmes de gestion de l’information, ce qui pourrait avoir une incidence sur la capacité du Ministère à mettre en œuvre efficacement ses programmes et à faire rapport à cet égard.
On continuera à mettre en œuvre les réponses aux risques identifiées dans le profil de risque précédent et on veillera particulièrement à apporter d’autres améliorations au plan stratégique à long terme pour le SPGII. Le Ministère, qui reconnaît l’interrelation entre ce risque et le risque le plus élevé concernant l’établissement de rapports opportuns sur les résultats et le rendement, optimisera ses ressources en mettant en œuvre les réponses aux risques qui permettent d’atténuer ces deux risques, par exemple la précision des besoins liés à la qualité des données du SPGII.
Le Ministère travaille continuellement avec ses partenaires pour s’assurer que les prévisions sont aussi précises que possible et pour reporter le financement d’INFC afin de répondre aux besoins de ses partenaires. Cependant, il est possible qu’on ait encore des fonds inutilisés étant donné que les projets d’infrastructure sont complexes et qu’ils peuvent accuser des retards légitimes pour diverses raisons, comme les évaluations environnementales, la température et les pénuries de matériaux et de main-d’œuvre. Même si le Ministère engage les fonds une fois les projets approuvés, le financement fédéral est réellement versé aux bénéficiaires de contribution uniquement lorsque ceux-ci soumettent leurs demandes de remboursement pour les coûts réellement engagés. Il s’agit d’une importante approche de gestion des risques pour le Ministère, car elle lui permet de s’assurer qu’il rembourse seulement les coûts des travaux déjà effectués.
Les réponses aux risques comprennent des examens mensuels rigoureux des rapports financiers et l’exercice de mesures de contrôle plus serrées pour les programmes
et les projets qui présentent un risque élevé. Des systèmes financiers intégrés, ainsi que leur harmonisation avec le SPGII, permettront d’améliorer cette surveillance permanente, et c’est d’ailleurs à
cette fin que l’on élabore l’application de planification et d’analyse financières. D’autres mesures de réponse aux risques continueront également de miser sur les consultations régulières avec les partenaires et intervenants des provinces, des territoires, des municipalités et du secteur privé, dans le cadre
desquelles INFC précisera les échéanciers des programmes et les responsabilités de chacun, et soulignera l’importance d’un traitement rapide des demandes de remboursement.
Les membres de la haute direction à Infrastructure Canada ont évalué leur niveau de tolérance à l’égard de chaque risque. Aux fins de cet exercice, la tolérance aux risques
a été définie comme la volonté de l’organisation d’accepter ou de refuser un certain degré de risque
résiduel (exposition au risque). Cela suppose qu’il faut savoir clairement quelle est la tolérance aux risques à tous les niveaux de l’organisation si l’on veut prendre des décisions éclairées concernant la prise de risques et favoriser des méthodes intelligentes à cet égard. Ainsi, les efforts déployés
en matière de réponses aux risques,
y compris l’affectation de ressources pour mettre en œuvre les mesures d’atténuation
ou pour profiter des possibilités que présentent ces risques, dépendent de la tolérance aux risques reconnue.
Cette année, un seul risque a été jugé « non tolérable » :
Infrastructure Canada pourrait effectuer une surveillance insuffisante des partenaires/bénéficiaires/projets pour s’assurer que les fonds sont utilisés
aux fins prévues et de façon à atteindre les résultats escomptés.
Même s’il ne fait pas partie des risques les plus élevés, les membres de la haute direction ont maintenu la désignation « non tolérable » qu’ils avaient attribuée à ce risque lors de la dernière évaluation. Par conséquent, même si le Ministère a mis en place une stratégie de surveillance des projets extrêmement solide pour divers programmes d’infrastructure au cours des deux dernières années, il continuera à surveiller ce risque de près grâce aux ressources allouées à la gestion du risque, suivant les besoins.
Veuillez noter que les renseignements contenus dans ce rapport tiennent compte du Budget principal des dépenses du ministère pour l'exercice 2012-2013.
Investir dans des infrastructures publiques solides, modernes et de classe mondiale constitue un facteur clé de l’atteinte des priorités du gouvernement du Canada qui sont de renforcer l’économie, d’assainir l’environnement et d’édifier des collectivités plus prospères et plus habitables. Au cours des trois dernières années, les investissements du gouvernement fédéral dans les infrastructures publiques, tant dans le cadre du Plan d’action économique du Canada que du plan Chantiers Canada, ont donné lieu à d’importantes contributions des provinces, des territoires, des municipalités et d’autres intervenants, ce qui a généré des investissements cumulatifs de plus de 30 milliards de dollars. Ces investissements, qui ont permis de financer de petits et de grands projets d’un océan à l’autre, renforcent nos infrastructures publiques tout en créant et en conservant des emplois dans les collectivités du Canada. La combinaison de ces apports financiers a contribué à créer une plateforme économique qui profitera aux Canadiens pendant de nombreuses années.
Le Ministère continuera d’effectuer des investissements stratégiques en 2012-2013, et prévoit dépenser 5,1 milliards de dollars pour la construction d’infrastructures publiques, ce qui créera de l’emploi et favorisera le développement des entreprises dans de nombreux secteurs et dans différentes régions du pays. Alors que la construction de milliers de projets approuvés progresse, le Ministère continuera à mettre l’accent sur la gestion prudente et rigoureuse des ressources, la surveillance des demandes de remboursement et la production de rapports sur les projets. En ce qui a trait aux programmes aux termes desquels il reste des fonds à investir, Infrastructure Canada continuera de travailler avec ses partenaires pour allouer ces fonds à des projets et initiatives jugés prioritaires. Même si le Ministère continuera à remplir son mandat relativement aux programmes et à mettre en œuvre les priorités organisationnelles décrites dans la section 1.4, il veillera également à offrir la meilleure valeur possible aux Canadiens en réduisant ses dépenses opérationnelles, en vue de se plier aux mesures de restriction imposées et de viser le retour de l’équilibre budgétaire.L’information sur les ressources financières et humaines d’Infrastructure Canada pour la période de planification est résumée dans les deux tableaux ci-dessous.
2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 |
---|---|---|
5 105 563 | 3 594 252 | 887 1503 |
2012-2013 | 2013-20144 | 2014-20154 |
---|---|---|
329 | À déterminer (AD) | AD |
Les équivalents temps plein d’Infrastructure Canada (ETP) sont gérés avec souplesse. En effet, les ETP sont réaffectés selon les besoins durant l’année, pour répondre aux exigences particulières des programmes de financement et des opérations, et aux autres priorités gouvernementales. Les fonds de fonctionnement sont également affectés à l’administration des programmes selon les mêmes principes. Infrastructure Canada ne dispose pas d’un niveau de financement régulier ou continu pour payer ses coûts de fonctionnement (ex. salaires, fonctionnement et entretien – « services votés »). Le financement qu’utilise Infrastructure Canada pour ses besoins de fonctionnement provient plutôt de l’enveloppe de financement de ses programmes et est approuvé en conséquence; et le financement annuel pour les besoins de fonctionnement peut varier en fonction de la surveillance et de la gestion qui sont réellement nécessaires pour les programmes en vigueur ou ceux qui sont en fin de vie.
Le tableau sommaire de la planification ci-dessous indique les dépenses prévues et
les résultats stratégiques pour chaque activité de programme du Ministère, ainsi que l’harmonisation de ces activités avec les objectifs du gouvernement du Canada.
Résultat stratégique 1 : Les provinces, les territoires et les municipalités reçoivent un soutien financier du gouvernement fédéral pour leurs priorités liées à l’infrastructure. | |||||
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Indicateurs de rendement | Cibles | ||||
Investissements publics dans les infrastructures en tant que pourcentage du PIB (pays du G7 et de la zone euro). | Moyenne du G7. | ||||
Activité de programme | Prévisions des dépenses 2011-2012 (en milliers de $) |
Dépenses prévues (en milliers de $) |
Harmonisation avec les objectifs du gouvernement du Canada | ||
2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | |||
Financement de base pour les infrastructures des provinces et des territoires |
391 069 | 233 392 | 152 534 | 0 | Une croissance économique forte |
Fonds de la taxe sur l’essence | 2 321 025 | 1 976 118 | 1 974 503 | AD5 | Une croissance économique forte |
Sous-total | 2 712 094 | 2 209 510 | 2 127 037 | 0 |
Résultat stratégique 2 : Du financement est versé pour une infrastructure publique rentable et de qualité qui répond aux besoins des Canadiens dans une économie concurrentielle, un environnement sain et des collectivités habitables. | |||||
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Indicateurs de rendement | Cibles | ||||
L’âge moyen des infrastructures publiques de base qui contribuent à une économie plus forte est maintenu ou réduit. | 14,5 ans 6 | ||||
L’âge moyen des infrastructures publiques de base qui contribuent à créer des collectivités habitables est maintenu ou réduit. | 14,7 ans 7 | ||||
L’âge moyen des infrastructures publiques de base qui contribue à assainir l’environnement est maintenu ou réduit. | 17,1 ans 8 | ||||
Activité de programme | Prévisions des dépenses 2011-2012 (en milliers de $) |
Dépenses prévues (en milliers de $) |
Harmonisation avec les objectifs du gouvernement du Canada | ||
2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | |||
Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada |
241 897 | 251 814 | 142 654 | 102 036 | Une croissance économique forte |
Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada | 804 035 | 1 965 120 | 937 026 | 605 148 | Une croissance économique forte |
Fonds pour l’infrastructure verte | 60 294 | 82 105 | 117 392 | 0 | Environnement propre et sain |
Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique |
267 201 | 410 882 | 235 546 | 167 245 | Une croissance économique forte |
Fonds sur l’infrastructure municipale rurale | 109 773 | 96 550 | 41 | 0 | Une croissance économique forte |
Fonds sur l’infrastructure frontalière | 46 679 | 41 838 | 33 104 | 11 344 | Une croissance économique forte |
Analyse et Recherche économique | 2 825 | 3 7979 | 0 | 0 | Économie novatrice axée sur le savoir |
Sous-total | 1 532 704 | 2 852 106 | 1 465 763 | 885 773 |
Résultat stratégique 3 : Les projets d’infrastructure prêts à démarrer reçoivent un soutien financier du gouvernement fédéral.10 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Indicateurs de rendement | Cibles | ||||
Ne s’applique pas. Les activités de programme doivent prendre fin en 2011-2012. | |||||
Activité de programme | Prévisions des dépenses 2011-2012 (en milliers de $) |
Dépenses prévues (en milliers de $) |
Harmonisation avec les objectifs du gouvernement du Canada | ||
2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | |||
Fonds de stimulation de l’infrastructure (FSI) | 798 280 | 0 | 0 | 0 | Une croissance économique forte |
Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada | 145 479 | 0 | 0 | 0 | Une croissance économique forte |
Sous-total | 943 759 | 0 | 0 | 0 |
Services internes : Sous-tendent et soutiennent les efforts que déploie le Ministère pour atteindre les objectifs du gouvernement du Canada. | |||||
---|---|---|---|---|---|
Activité de programme | Prévisions des dépenses 2011-2012 (en milliers de $) |
Dépenses prévues (en milliers de $) |
|||
2012-2013 | 2013-201411 | 2014-201511 | |||
Services internes | 42 647 | 43 947 | 1 452 | 1 377 | |
Sous-total | 42 647 | 43 947 | 1 452 | 1 377 | |
Total des dépenses prévues | 5 231 204 | 5 105 563 | 3 594 252 | 887 150 |
La Stratégie fédérale de développement durable (SFDD) représente un grand pas en avant pour le gouvernement du Canada, puisqu’elle place la viabilité environnementale et les évaluations environnementales stratégiques au cœur de ses processus décisionnels.
Même si Infrastructure Canada ne fait pas partie des 27 ministères tenus de déposer une stratégie ministérielle de développement durable ou de produire des rapports sur leur contribution à la SFDD, le Ministère continue de jouer un rôle important pour inciter les intervenants à adopter une vision d’avenir davantage axée sur la viabilité.
Le vaste éventail de programmes d’infrastructure du Ministère permet de soutenir des milliers de projets partout au pays qui contribuent à assainir l’environnement, notamment dans les domaines de la distribution d’eau potable, du traitement des eaux usées, de la production d’énergie propre, du transport en commun et du réaménagement des friches industrielles. Bon nombre de ces investissements en infrastructure appuient directement deux des thèmes de la SFDD :
La section II du présent rapport met en lumière plusieurs projets et démontre en quoi les projets sont liés aux deux thèmes. Par exemple, à l’appui du premier thème, Maintenir la qualité et la disponibilité de l’eau, on a financé dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada un projet d’infrastructure de traitement des eaux usées réalisé dans le village de La Loche, en Saskatchewan, afin d’améliorer la capacité de stockage des eaux usées et les processus de traitement de l’eau (voir la section 2.2.1 pour obtenir plus de détails).
Bon nombre des projets présentés démontrent également qu’on appuie le deuxième thème, Relever les défis des changements climatiques et de la qualité de l’air. Les investissements dans le transport en commun réalisés par la Ville de Toronto aux termes du Fonds de la taxe sur l’essence réduiront la congestion sur les routes, les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique (voir la section 2.1.2 pour obtenir plus de détails). Le projet du parc éolien à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, financé aux termes du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale, a entraîné une réduction de la consommation de combustibles fossiles (voir la section 2.2.5 pour obtenir plus de détails). Notons également le projet de la centrale hydroélectrique Mayo B et de transport d’électricité Carmacks-Stewart, qui permettra d’améliorer l’approvisionnement en électricité au Yukon et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (voir la section 2.2.3 pour obtenir plus de détails).
En plus de verser du financement dans le cadre des programmes d’infrastructure fédéraux, tel qu’il a été mentionné, Infrastructure Canada a également pris des mesures à l’appui du thème 4, Réduire l’empreinte environnementale – En commençant par le gouvernement. Infrastructure Canada va de l’avant avec la mise en œuvre de son récent plan d’action d’écologisation, qui prévoit notamment une politique d’achats écologiques, la réduction des déchets et de la consommation d’énergie, ainsi que la sensibilisation et la promotion des questions environnementales. On peut obtenir plus de renseignements concernant les initiatives d’achats écologiques d’Infrastructure Canada dans les tableaux de renseignements supplémentaires sur l’écologisation des opérations gouvernementales, disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor, à http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/index-fra.asp.
Pour 2012-2013, Infrastructure Canada prévoit des dépenses de 5,1 milliards de dollars pour des investissements en infrastructure dans le cadre de ses programmes, afin d’obtenir les résultats prévus de ses activités de programme et de contribuer à ses résultats stratégiques.
Figure 4 : Tendances des dépenses du Ministère
Note : Les dépenses prévues relatives aux fonds d’infrastructure annoncés dans le Plan d’action économique (Budget 2009) devaient se poursuivre jusqu’en 2011-2012, sauf en ce qui concerne le Fonds pour l’infrastructure verte, qui se poursuit au-delà de 2012-2013.
En 2011-2012, on a déployé des efforts considérables pour clore deux programmes clés dont le Ministère était chargé dans le cadre du Plan d’action économique (PAE) : le Fond de stimulation de l’infrastructure (FSI) et le Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada (Complément du VC-FCC). Parallèlement, le Ministère a continué à mettre en œuvre ses programmes dans le cadre du plan Chantiers Canada.
Depuis 2008-2009, les dépenses du Ministère ont continué à augmenter et elles ont atteint un sommet en 2010-2011 en raison de la mise en œuvre du FSI et du Complément du VC-FCC. De 2010-2011 à 2012-2013, le niveau des dépenses a diminué étant donné que les programmes du PAE tiraient à leur fin et se terminaient en 2011-2012 (à l’exception du Fonds pour l’infrastructure verte, qui se poursuit au-delà de 2012). Après 2012-2013, le Ministère continuera de verser des fonds pour la mise en œuvre de ses programmes en vigueur aux termes du plan Chantiers Canada.Pour obtenir des renseignements sur les crédits votés de l’organisation ou sur ses dépenses législatives, veuillez consulter le Budget principal des dépenses de 2012-2013. Vous en trouverez une version électronique à l’adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20122013/me-bpd/docs/me-bpd-fra.pdf.