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ARCHIVÉ - Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

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Section 2 – Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

Le CRSNG s’efforce de faire profiter la population canadienne des avantages �conomiques et sociaux d�coulant d’une main-d’œuvre hautement sp�cialis�e, du transfert, des universit�s et des coll�ges vers les autres secteurs, des connaissances acquises par les chercheurs canadiens et �trangers en sciences naturelles et en g�nie. Le rythme de cette progression varie en fonction des projets de recherche et des �tudiants subventionn�s et peut prendre quelques ann�es, voire des dizaines d’ann�es. Cette progression n’est pas sans risque, puisque certains projets de recherche et �tudiants ne donnent pas toute leur mesure. Par ailleurs, on ne peut consid�rer aucun indicateur comme une r�alisation d�terminante. Il faut plut�t prendre en compte toute une gamme d’indicateurs. En outre, nombre des r�sultats imm�diats et interm�diaires indiqu�s pour les trois r�sultats strat�giques se chevauchent.

2.1 Professionnels hautement qualifi�s en sciences et en g�nie au Canada

En appuyant les �tudiants et les stagiaires postdoctoraux dans les universit�s canadiennes et � l’�tranger, en offrant des programmes d’aide au corps enseignant des universit�s et en faisant la promotion des sciences et du g�nie aupr�s des jeunes Canadiens, le CRSNG assurera un effectif ad�quat de PHQ pour l’industrie, le gouvernement et le milieu universitaire au Canada. Les trois sections suivantes donnent des pr�cisions sur le rendement du CRSNG par activit� de programme pour les r�sultats strat�giques ayant trait � la formation de professionnels hautement qualifi�s en sciences et en g�nie au Canada.

2.1.1 Promouvoir les sciences et le geni�

On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Promouvoir les sciences et le g�nie �:


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� de programme favorise l’int�r�t populaire pour les sciences, les math�matiques et le g�nie et vise � d�velopper ces comp�tences et aptitudes chez les jeunes Canadiens. Les �tudiants sont encourag�s � s’int�resser � la recherche en sciences naturelles, en math�matiques et en g�nie.
Ressources (2007-2008) Clients appuy�s (2007-2008)
D�penses pr�vues $4.1M Organismes sans but lucratif 80
D�penses r�elles $4.4M Universit�s et coll�ges 43
Ressources humaines pr�vues 2    
Ressources humaines r�elles 2    

Par rapport aux jeunes d’autres pays, les jeunes Canadiens sont moins enclins � choisir les sciences ou le g�nie comme discipline lorsqu’ils entrent � l’universit� (figure 8). Pour stimuler l’int�r�t des jeunes Canadiens en sciences et en g�nie, le CRSNG a lanc� deux programmes. Le programme PromoScience (2,9 M$) et le Programme pilote de Centres de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences (1 M$) sont les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme. Le reste des fonds est consacr� � des prix pour la promotion des sciences et � l’administration.

Figure 8

Le programme PromoScience offre un appui aux organismes sans but lucratif qui œuvrent aupr�s des jeunes Canadiens afin de nourrir leur int�r�t pour les sciences et le g�nie, de motiver et d’encourager leur participation aux activit�s li�es aux sciences et au g�nie, et de former les enseignants qui sont responsables de l’enseignement des sciences et des math�matiques aux jeunes Canadiens. Le CRSNG surveille de pr�s les progr�s r�alis�s dans le cadre de ces subventions et examine les rapports finals pour v�rifier les retomb�es. On trouvera � la figure 9 un aper�u des r�sultats pr�liminaires des subventions de PromoScience. Gr�ce � ce programme, les organisations peuvent offrir davantage de possibilit�s et faire participer beaucoup plus de jeunes Canadiens, en particulier les filles et les jeunes Autochtones. Il est peut-�tre possible de calibrer un indicateur de l’incidence � long terme du financement de PromoScience � partir d’un sondage r�alis� aupr�s des ex-titulaires de bourses de recherche inscrits � des programmes d’�tudes de premier cycle (consultez la section 2.1.2) qui indique que 30,1 p. 100 des 13 067 r�pondants (qui sont actuellement inscrits � un programme de baccalaur�at en SNG) avaient particip� � des camps ou � des foires scientifiques � l’�cole primaire ou � l’�cole secondaire.

Figure 9
Exemples de retomb�es du programme PromoScience


Organisme appuy� Retomb�es de l’aide financi�re du CRSNG
Chuntoh Education Society La Chuntoh Education Society est un organisme de bienfaisance enregistr� qui offre aux enfants et aux jeunes la possibilit� de s’initier � l’�cologie et � la culture gr�ce � des activit�s cibl�es en pleine nature. L’organisme a �largi sa gamme de programmes culturels:
  • Les �l�ves prennent conscience des liens entre les connaissances culturelles et les sciences naturelles gr�ce � des activit�s qui varient d’une saison � l’autre.
  • Les programmes viennent renforcer le programme d’�tudes.
  • Des programmes d’�ducation culturelle ont �t� mis sur pied et offerts � 400 jeunes, dont 190 enfants des Premi�res nations, dans les �coles publiques et celles des Premi�res nations dans la r�gion de Fort St. James.
Universit� du Manitoba/Centre for Earth Observation Science (CEOS) �coles � bord est un programme �ducatif du r�seau ArcticNet. Ce programme g�r� par le CEOS fait la promotion des sciences arctiques dans les �coles secondaires de toutes les r�gions du Canada. L’aide financi�re du CRSNG a permis d’accro�tre la capacit� d’�ducation et de sensibilisation du programme.
  • Chaque ann�e, 4 000 �l�ves participent au programme sur le terrain.
  • Les �l�ves participants ont donn� plus de 200 pr�sentations � partir d’un brise-glace.
  • Une trousse � utiliser en classe a �t� �labor�e � l’intention des enseignants.
  • Le programme a cr�� des possibilit�s de mentorat entre �l�ves et scientifiques.
  • Le premier forum jeunesse sur les changements climatiques dans l’Arctique a �t� tenu � titre exp�rimental (250 �l�ves et enseignants).
Perimeter Institute for Theoretical Physics L’atelier hautement interactif Einstein Plus, qui s’adresse aux enseignants du secondaire, porte sur la physique moderne. L’atelier a connu un vif succ�s.
  • Le nombre d’enseignants participants est pass� de 80 � 120.
  • Du mat�riel suppl�mentaire produit � leur intention est remis aux enseignants.
Centre des terres humides de Tantramar Le Centre des terres humides de Tantramar est un organisme � but non lucratif qui offre une formation scientifique de qualit� en utilisant les terres humides comme classe en plein air. Le Centre offre davantage de programmes �ducatifs et le nombre de participants a augment�.
  • Cinq programmes d’�ducation scientifique suppl�mentaires ax�s sur l’exp�rience ont �t� cr��s � l’intention des jeunes et des enseignants pour les quatre saisons.
  • Des stages sont offerts aux �l�ves du secondaire.
  • Chaque ann�e, 3 500 �l�ves et enseignants des Maritimes participent au programme. Le nombre de participants augmente de 10 p. 100 par ann�e.
  • Le programme est maintenant offert � l’ext�rieur du Nouveau-Brunswick.

2.1.2 Appuyer les �tudiants et les stagiaires postdoctoraux
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Appuyer les �tudiants et les stagiaires postdoctoraux �.


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� de programme appuie la formation des PHQ par l’entremise de programmes de bourses. Un bassin de Canadiens hautement qualifi�s qui poss�dent des comp�tences de pointe en sciences et en recherche, afin qu’ils puissent œuvrer dans les secteurs industriel, gouvernemental et universitaire canadiens.
Ressources (2007-2008) Clients Supported (2007-08)
D�penses pr�vues $136.4M �tudiants de 1er cycle 4,190
D�penses r�elles $137.9M �tudiants � la ma�trise ou au doctorat 4,628
Ressources humaines pr�vues 54 Stagiaires postdoctoraux 683
Ressources humaines r�elles 50    

Le CRSNG offre un appui financier direct aux �tudiants des premier, deuxi�me et troisi�me cycles par l’entremise de programmes comme ceux d�crits ci-dessous.

  • Programme de bourses de recherche de 1er cycle  (19,0 M$): Ce programme pr�voit une aide financi�re sous forme de bourses d�tenues dans des laboratoires universitaires ou industriels en vue de permettre � un �tudiant du 1er cycle de faire un stage de quatre mois dans un milieu de recherche universitaire ou industriel. Ce programme est important car il aide les meilleurs �tudiants � entreprendre une carri�re en recherche.
  • Programme de bourses d’�tudes sup�rieures (93,6 M$): Au niveau de la ma�trise et du doctorat, le CRSNG appuie les �tudiants en leur versant une somme annuelle qui leur permet de soutenir leur int�r�t pour la recherche. Un candidat peut obtenir un appui pendant une p�riode d’au plus quatre ans au cours de ses �tudes sup�rieures. Des possibilit�s de poursuivre des �tudes dans des �tablissements au Canada et � l’�tranger ainsi que dans des laboratoires industriels canadiens sont offertes. Les bourses d’�tudes sup�rieures du Canada (valides uniquement dans les universit�s canadiennes) sont accord�es aux candidats les plus remarquables.
  • Programme de bourses postdoctorales et Programme de bourses postdoctorales de R et D industrielle (18,9 M$): Ces programmes offrent deux ann�es d’appui aux chercheurs qui ont obtenu leur doctorat et leur fournissent des fonds pour poursuivre leurs programmes de recherche. Les bourses postdoctorales peuvent �tre d�tenues dans n’importe quel �tablissement universitaire et les bourses postdoctorales de R et D industrielle, au sein d’une entreprise canadienne active en recherche.

Le reste des fonds de cette activit� de programme a servi � l’administration des programmes susmentionn�s.

Le CRSNG apporte aussi une aide financi�re aux �tudiants et aux stagiaires postdoctoraux gr�ce � l’appui offert par les professeurs au moyen de leurs subventions du CRSNG. Les �tudiants et stagiaires qui obtiennent des fonds indirectement sont plus nombreux que ceux b�n�ficiant directement de bourses d’�tudes ou de recherche (17 000 contre 9 501) accord�es en vertu de cette activit� de programme. Les r�sultats g�n�raux au niveau macro�conomique pour les titulaires d’un dipl�me universitaire en sciences naturelles ou en g�nie donnent une id�e fort �loquente des r�sultats positifs du financement direct ou indirect du CRSNG pour les �tudiants qui en b�n�ficient.

Le CRSNG r�alise plusieurs sondages aupr�s de ses titulaires de bourse et il est en mesure d’�valuer le rendement par rapport aux r�sultats attendus. En outre, Statistique Canada recueille des donn�es sur le march� du travail qui montrent de fa�on convaincante les r�sultats fort satisfaisants sur le plan professionnel des dipl�m�s en SNG. Les sections suivantes pr�sentent des donn�es de ces deux sources pour cette activit� de programme.

�tudiants de 1er cycle:

Le CRSNG offre des emplois d’une dur�e de quatre mois aux �tudiants du 1er cycle en sciences naturelles et en g�nie, par l’interm�diaire de son Programme de bourses de recherche de 1er cycle (remarque : les chercheurs financ�s par le CRSNG appuient �galement les �tudiants du 1er cycle � m�me leurs subventions de recherche du CRSNG). Le CRSNG investit chaque ann�e 19 millions de dollars dans ce programme afin de procurer une exp�rience du travail en milieu scientifique � pr�s de 4 200 �tudiants. Le fait de donner � ces �tudiants une exp�rience pr�cieuse dans un laboratoire universitaire ou industriel les encourage � entreprendre des �tudes aux cycles sup�rieurs. C’est un indicateur important des effets de l’appui offert par ce programme. La figure 10 r�sume les donn�es recueillies dans le cadre de six sondages men�s aupr�s des titulaires de bourses de recherche de 1er cycle, auxquels ont particip� 13 067 r�pondants (taux de r�ponse de 63,4 p. 100). Dans l’ensemble, ce programme offre aux �tudiants la possibilit� d’acqu�rir une exp�rience enrichissante et il en encourage un grand nombre � entreprendre des �tudes sup�rieures en SNG.

Figure 10
Rendement associ� aux bourses de recherche de 1er cycle (BRPC) du CRSNG


R�sultats � court terme
  • Les r�pondants manifestent un degr� �lev� de satisfaction suite � l’exp�rience de travail acquise dans le cadre des BRPC.
  • Les �tudiants affirment avoir appris des techniques et des m�thodes pratiques et acquis des comp�tences essentielles en gestion.
  • Les �tudiants signalent que la supervision et la formation dont ils ont profit� �taient excellentes.
  • L’int�r�t des �tudiants pour la recherche a augment� pendant une p�riode critique pour leur choix de carri�re.
  • L’exp�rience de travail acquise par les �tudiants dans le cadre de leur BRPC a eu d’importantes r�percussions sur leur int�r�t pour une carri�re dans l’industrie.
R�sultats � long terme
  • Les �tudiants croient essentiellement que l’exp�rience de travail qu’ils ont acquise dans le cadre de leur BRPC am�liorera leur perspective d’emploi permanent.
  • Pr�s de 80 p. 100 des r�pondants pr�voient poursuivre jusqu’au niveau de la ma�trise ou du doctorat, et un nombre important d’�tudiants comptent poursuivre leurs �tudes universitaires plus longtemps parce qu’ils ont acquis de l’exp�rience de travail dans le cadre de leur BRPC.

Bourses d’�tudes sup�rieures du CRSNG:

Le CRSNG accorde des bourses aux Canadiens qui �tudient au niveau de la ma�trise et du doctorat en sciences naturelles et en g�nie. Ces programmes appuient plus de 4 600 �tudiants annuellement au co�t de 94 millions de dollars par ann�e.

L’avancement professionnel des �tudiants dont les �tudes de ma�trise et de doctorat ont �t� financ�es par le CRSNG, et la mesure dans laquelle ce financement influe sur leur capacit� d’entreprendre ou de poursuivre leurs �tudes sont d’importants indicateurs des avantages de ces bourses. Au cours des treize derni�res ann�es, le CRSNG a r�alis� 11 sondages (trois aupr�s d’ex titulaires – 1 680 r�pondants/taux de r�ponse de 68 p. 100; et huit sondages de suivi neuf ans apr�s l’octroi – 1 850 r�pondants/taux de r�ponse de 49 p. 100) aupr�s d’�tudiants � la ma�trise et au doctorat b�n�ficiant d’un financement direct. La figure 11 fait �tat de certains constats importants se rapportant aux r�sultats � court terme et � long terme obtenus par ces �tudiants. Non seulement le Programme de bourses d’�tudes sup�rieures atteint pratiquement tous les objectifs de formation, mais aussi les r�sultats des participants en d�but de carri�re sur le march� du travail sont tr�s prometteurs.

Figure 11
Rendement associ� aux bourses d’�tudes sup�rieures (ES) du CRSNG


R�sultats � court terme
  • 96 p. 100 des r�pondants ont termin� le programme (de ma�trise ou de doctorat) pour lequel ils ont obtenu l’appui du CRSNG.
  • 46 p. 100 des �tudiants indiquent que leur bourse du CRSNG a �t� � tr�s importante � dans leur d�cision de poursuivre leurs �tudes aux cycles sup�rieurs.
  • Pr�s de 50 p. 100 des �tudiants pensaient que le financement du CRSNG les avait aid�s � obtenir leur dipl�me plus rapidement.
  • Le mat�riel scientifique produit par les �tudiants repr�sente en moyenne 1,4 publication dans des revues sp�cialis�es, 1,2 compte rendu de conf�rence et 1,2 pr�sentation dans le cadre de conf�rences.
  • Plus de 300 partenaires industriels ont investi plus de 2 millions de dollars par ann�e pour aider � appuyer pr�s de 500 �tudiants.
R�sultats � long terme
  • Le taux de ch�mage chez les �tudiants dipl�m�s (environ 2 p. 100) est de beaucoup inf�rieur � la norme (Canada = 7 p. 100).
  • La grande majorit� des �tudiants dipl�m�s (92 p. 100) ont trouv� un emploi � temps plein.
  • Le revenu des �tudiants dipl�m�s est beaucoup plus �lev� que la moyenne canadienne, plus de 80 p. 100 d’entre eux gagnant plus de 45 000 $ par ann�e.
  • 69 p. 100 des �tudiants dipl�m�s indiquent que leur formation aux cycles sup�rieurs a �t� � essentielle � � l’obtention de leur emploi actuel.

Stagiaires postdoctoraux:

Apr�s l’obtention d’un dipl�me de doctorat, et ce, dans de nombreux domaines des sciences naturelles et du g�nie, une proportion importante de dipl�m�s poursuivent leur formation en recherche au niveau postdoctoral. Le CRSNG appuie directement les stagiaires postdoctoraux pendant au plus deux ans. Le CRSNG a investi 15 millions de dollars � l’appui de 496 stagiaires postdoctoraux canadiens en 2007 2008.

La carri�re des anciens titulaires d’une bourse postdoctorale du CRSNG et la mesure dans laquelle les fonds du CRSNG influent sur leur capacit� de faire carri�re en recherche sont d’importants indicateurs de l’incidence des bourses postdoctorales. Au cours des huit derni�res ann�es, le CRSNG a men� quatre sondages (573 r�pondants, soit un taux de r�ponse de 40 p. 100) aupr�s de stagiaires postdoctoraux ayant b�n�fici� d’une aide directe sept ans apr�s l’octroi de leur bourse et un autre aupr�s d’ex titulaires (150 r�pondants, soit un taux de r�ponse de 65 p. 100). La figure 12 pr�sente certains r�sultats cl�s de ces sondages. Les stagiaires postdoctoraux appuy�s par le CRSNG participent activement � la recherche et ont d’aussi bons r�sultats sur le march� du travail que les �tudiants des cycles sup�rieurs.

Figure 12
Rendement associ� aux bourses postdoctorales (BP) du CRSNG


Short-term Outcomes
  • Pour 90 p. 100 des stagiaires postdoctoraux, les bourses du CRSNG ont �t� mod�r�ment importantes ou tr�s importantes quant � leur d�cision de poursuivre leurs recherches en milieu universitaire.
  • Le mat�riel scientifique produit par les �tudiants repr�sente en moyenne 3,6 publications dans des revues sp�cialis�es, 1,8 compte rendu de conf�rence et 2,1 pr�sentations dans le cadre de conf�rences.
  • La grande majorit� des titulaires d’une BP estiment avoir re�u une supervision ad�quate.
  • Dans l’ensemble, 97 p. 100 des r�pondants ont d�clar� que leur BP am�liorerait leurs chances de trouver un emploi dans un domaine pertinent.
  • Plus de 75 p. 100 des titulaires de BP reprendraient la d�cision de faire un stage postdoctoral apr�s l’obtention de leur doctorat.
Longer-term Outcomes
  • Les stagiaires postdoctoraux ont tendance � se joindre au corps enseignant des universit�s (57 p. 100) pour former la prochaine g�n�ration de scientifiques et d’ing�nieurs.
  • La grande majorit� des stagiaires postdoctoraux (87 p. 100) poursuivent toujours des activit�s de recherche, comme professeur universitaire, chercheur ou ing�nieur.
  • Pr�s de 75 p. 100 des stagiaires postdoctoraux indiquent que la BP a �t� essentielle � leur carri�re.

Bourses postdoctorales de R et D industrielle:

Un autre m�canisme permettant aux titulaires d’un doctorat d’obtenir davantage d’exp�rience en recherche est le Programme de bourses postdoctorales de R et D industrielle (BPRDI) du CRSNG. Ce programme investit actuellement environ 4 millions de dollars par an pour aider 150 � 200 titulaires canadiens d’un doctorat � trouver un poste dans des laboratoires du secteur priv�. Cet investissement a beaucoup contribu� � l’augmentation du nombre de titulaires d’un doctorat qui travaillent dans les laboratoires de l’industrie canadienne. Plus de 20 p. 100 des chercheurs canadiens en milieu industriel titulaires d’un doctorat ont re�u un financement du CRSNG par l’interm�diaire du Programme de BPRDI. Afin de d�terminer la pertinence du Programme de BPRDI, le CRSNG �value r�guli�rement la situation de l’emploi des anciens titulaires d’une BPRDI. La figure 13 pr�sente certains r�sultats cl�s.

Figure 13
Rendement associ� aux bourses postdoctorales de R et D industrielle (BPRDI) du CRSNG


R�sultats � court terme
  • 98 p. 100 des entreprises ont d�clar� que le programme a r�pondu � leurs attentes.
  • 98 p. 100 des entreprises ont indiqu� que le projet de recherche entrepris par le titulaire d’une bourse a �t� � couronn� de succ�s �.
  • 94 p. 100 des entreprises estiment que le projet de recherche entrepris s’est av�r� rentable.
  • 75 p. de 100 des anciens titulaires d’une BPRDI travaillent encore dans l’industrie canadienne. Un faible pourcentage d’entre eux occupe des postes dans les universit�s canadiennes, et un pourcentage similaire a quitt� le pays.

Analyse �conomique

Torben Drewes, professeur de science �conomique � la Trent University, a r�cemment effectu� une analyse �conomique portant sur l’aide offerte par le CRSNG aux �tudiants et aux stagiaires postdoctoraux. Les points saillants de cette analyse sont pr�sent�s ci-apr�s.

Les retomb�es sociales des montants investis au titre de l’enseignement postsecondaire dans les domaines d’�tudes relevant de la comp�tence du CRSNG sont nettement sup�rieures aux co�ts sociaux correspondants. L’analyse visait essentiellement � d�terminer si les d�penses annuelles du CRSNG en faveur de l’aide aux �tudiants repr�sentent un investissement judicieux des fonds publics. La r�ponse � cette question repose sur un �l�ment d’information crucial mais inconnu : parmi les �tudiants qui entreprennent des �tudes de 2e ou de 3e cycle, combien n’auraient pas poursuivi leurs �tudes sans cette aide? En l’absence de cette information, l’analyse examine le revenu annuel avant imp�t calcul� en fonction de l’inflation (lequel repr�sente le profil de productivit� des particuliers ayant des niveaux de scolarit� diff�rents) pour prendre en compte les retomb�es sociales externes de l’augmentation de la productivit� d’autres travailleurs, de la baisse du taux de criminalit�, etc. Elle prend aussi en consid�ration les co�ts sociaux sous la forme des d�penses en �ducation. L’�cart entre les retomb�es et les co�ts sociaux pour les titulaires d’un baccalaur�at par rapport aux titulaires d’une ma�trise ainsi que pour les titulaires d’une ma�trise par rapport aux titulaires d’un doctorat repr�sente la valeur nette des retomb�es sociales annuelles des investissements effectu�s respectivement dans les programmes de ma�trise et de doctorat. On applique alors un taux d’actualisation de 2,5 p. 100 pour d�terminer la valeur capitalis�e ou actuelle. Il est ainsi possible d’estimer les retomb�es sociales globales obtenues selon diff�rentes hypoth�ses concernant le nombre d’�tudiants que l’aide financi�re du CRSNG incite � poursuivre leurs �tudes.

D’apr�s l’analyse, si le financement du CRSNG am�ne seulement 1 000 �tudiants � poursuivre leurs �tudes au niveau de la ma�trise et 1 000 au niveau du doctorat, les programmes de bourses d’�tudes de l’organisme cr�eront des retomb�es sociales sup�rieures � l’investissement. Comme le CRSNG vient en aide � plus de 14 000 �tudiants au niveau de la ma�trise ou du doctorat, on peut raisonnablement pr�sumer que la participation induite atteint � tout le moins ce niveau.

R�sultats sur le march� de travail

Depuis 1978, le CRSNG a appuy� la formation de plus de 75 000 �tudiants en SNG aux niveaux de la ma�trise et du doctorat. Ces �tudiants dipl�m�s sont ceux qui contribuent le plus � la cr�ation des connaissances et au transfert de technologie au Canada. Les enqu�tes sur les �tudiants appuy�s par le CRSNG au d�but de leur carri�re indiquent des r�sultats extr�mement positifs sur le plan de l’emploi.

Ces r�sultats ne sont pas surprenants compte tenu de la demande importante de dipl�m�s en SNG. Le taux de ch�mage dans le domaine des SNG est consid�rablement plus bas que le taux national (figure 14) et le salaire annuel de ce groupe est sup�rieur de pr�s de 32 p. 100 � la moyenne nationale (figure 15).

Figure 14
Figure 15

Les �tudiants dipl�m�s appuy�s par le CRSNG font maintenant partie d’une main-d’œuvre croissante de plus de un million de personnes qui travaillent dans le domaine des SNG (figure 16). � mesure que l’�conomie du savoir continuera de cro�tre au Canada, les employeurs engageront de plus en plus de dipl�m�s en SNG, comme ils l’ont fait par le pass� (figure 17). Comme l’indique la figure 17, parmi les postes de tous les groupes professionnels, ce sont les postes en SNG qui ont connu la croissance la plus rapide au cours des 20 derni�res ann�es.

Figure 16
Figure 17

2.1.3 Attirer et garder en poste les membres du corps enseignant

On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Attirer et garder en poste les membres du corps enseignant �.


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� de programme vise � attirer et � garder en poste les membres du corps enseignant dans les �tablissements d’enseignement postsecondaire du Canada. Elle comprend un certain nombre de programmes de chaires qui renforcent l’excellence de la recherche et de l’enseignement dans les universit�s canadiennes en assurant un appui aux membres du corps enseignant dans des domaines bien pr�cis. Une capacit� de recherche accrue en sciences et en g�nie.
Ressources (2007-2008) Clients appuy�s (2007-2008)
D�penses pr�vues $167.8M Professeurs 1,062
D�penses r�elles $148.0M �tudiants de 1er cycle 279
Ressources humaines pr�vues 23 �tudiants � la ma�trise ou au doctorat 454
Ressources humaines r�elles 21 Stagiaires postdoctoraux 239

Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants.

  • Programme de chaires de recherche du Canada (115,9 M$): Ce programme des trois organismes subventionnaires (CRSNG, IRSC et CRSH) accorde un appui financier � au plus 2 000 membres du corps enseignant dans l’ensemble du pays, y compris 846 postes en SNG en 2007-2008. L’objectif cl� de ce programme est de permettre aux universit�s canadiennes d’atteindre les plus hauts niveaux possibles d’excellence en recherche et de devenir des centres de recherche de calibre international dans l’�conomie mondiale ax�e sur le savoir.
  • Programmes de professeurs-chercheurs industriels (PCI), autres programmes de chaires et d’aide aux membres du corps enseignant (27,7 M$): Le Programme de PCI aide les universit�s � obtenir la masse critique de savoir-faire et � �tablir des relations � long terme avec les partenaires du secteur priv� dans les domaines de recherche importants pour l’industrie. Ce programme peut �galement am�liorer la capacit� des universit�s de recruter des chercheurs chevronn�s et des directeurs de recherche provenant de l’industrie ou d’autres secteurs.

    L’appui accord� aux membres du corps enseignant universitaire dans des secteurs cibl�s comme la recherche dans le Nord, la gestion du changement technologique, les piles � combustible, le g�nie de la conception, et les femmes en sciences et en g�nie aide � aborder les besoins particuliers dans des disciplines bien pr�cises.
  • Prix (2,1 M$): Les prix du CRSNG rendent hommage aux chercheurs particuliers, aux �quipes de recherche et aux �tudiants exceptionnels. Ils permettent de renforcer le d�veloppement de carri�re de scientifiques et d’ing�nieurs remarquables et fort prometteurs et � souligner l’excellence soutenue des membres du corps enseignant des universit�s canadiennes. Ils reconnaissent aussi publiquement les partenariats durables en R et D �tablis entre les universit�s et l’industrie, et rendent hommage aux jeunes entrepreneurs canadiens.

Le reste des fonds se rattachant � cette activit� de programme sert � l’administration des programmes susmentionn�s.

Le programme qui est de loin le plus important de cette activit� de programme est le Programme de chaires de recherche du Canada. Les premi�res chaires ont �t� attribu�es en 2000-2001 et, en 2007-2008, le programme a appuy� quelque 850 postes universitaires en SNG et pr�s de 1 000 dans d’autres disciplines. Une �valuation pour les cinq premi�res ann�es du programme a r�cemment �t� men�e � bien. Elle portait sur toutes les disciplines. On peut consulter le rapport � http://www.chairs.gc.ca/web/about/publications_f.asp.

Le Programme de chaires de recherche du Canada a contribu� � cr�er au pays un climat de recherche propre � attirer les meilleurs chercheurs et � les garder au pays. Gr�ce � l’appui de ce programme, un grand nombre de titulaires de chaire ont �t� recrut�s � l’�tranger, et bon nombre de chercheurs canadiens de haut calibre sont demeur�s au pays. La figure 18 pr�sente la distribution des chaires accord�es en SNG depuis la cr�ation du programme.

Figure 18

Programme de professeurs-chercheurs industriels

Une �valuation du Programme de professeurs-chercheurs industriels (PCI) a �t� effectu�e en 2006 2007. Les r�sultats cl�s indiquent une forte incidence sur les titulaires de chaire et les universit�s au chapitre de la capacit� de recherche accrue et de l’obtention d’une masse critique. Les partenaires en retirent �galement des avantages imm�diats, car ils ont plus librement acc�s � une recherche � plus long terme et � une expertise sp�cialis�e, en plus d’avoir la possibilit� de partager les co�ts et les risques associ�s � la r�alisation de travaux de recherche � plus long terme. Les r�sultats de l’�valuation sont pr�sent�s en d�tail ci-apr�s.

  • En ce qui concerne les retomb�es pour les partenaires, la majorit� des partenaires interrog�s ont indiqu� que les retomb�es les plus importantes concernaient un meilleur acc�s � une expertise sp�cialis�e et aux r�sultats de recherche. Ces retomb�es sont conformes aux attentes des partenaires du Programme de PCI. Pour les organismes partenaires, l’acc�s permanent � l’expertise du titulaire de chaire facilite le transfert de connaissances ou de technologie dans le domaine de la recherche de pointe et peut d�boucher sur de nouveaux proc�d�s, produits et m�thodes pour explorer les probl�mes de recherche. En outre, le titulaire, gr�ce � son r�seau de collaboration, permet � l’organisme partenaire d’avoir acc�s � une expertise au-del� de la chaire.
  • Les sondages montrent que la recherche men�e dans le cadre d’une chaire de recherche industrielle est exploit�e par l’industrie, le plus souvent pour perfectionner ou mettre au point des proc�d�s et des produits (la figure 19). En outre, d’autres organismes b�n�ficiaires exploitent habituellement les r�sultats de la recherche. En comparant les chaires du d�but du programme et celles plus r�centes, on constate que, � l’exception de la mise au point d’un prototype ou d’un mod�le exp�rimental, les titulaires du d�but ont �t� plus nombreux � faire �tat d’un transfert de connaissances ou de technologie (p. ex., l’augmentation du nombre de brevets d�livr�s, du nombre de technologies sous licence ainsi que du nombre de proc�d�s ou produits perfectionn�s et nouveaux) t�moignant de la commercialisation des r�sultats au fil du temps.
  • Le Programme de PCI joue un r�le important dans le renforcement des partenariats d�j� en place et la cr�ation de nouveaux partenariats entre les partenaires industriels et les universit�s. Selon 67 p. 100 des partenaires industriels qui ont r�pondu au sondage, des partenariats �tablis avec les universit�s avaient �t� renforc�s par suite du Programme de PCI. Par ailleurs, 42 p. 100 ont r�pondu que leur organisme avait form� de nouveaux partenariats avec des chercheurs universitaires et 31 p. 100, avec d’autres organismes par suite du Programme de PCI.
  • Il appert que le Programme de PCI aide consid�rablement � obtenir la masse critique et � combler les lacunes des programmes en place ou � d�velopper des cr�neaux (p. ex., dans le secteur automobile, dans les sciences environnementales, dans le g�nie de la construction et en gestion). L’obtention de la masse critique dans des domaines int�ressant l’industrie est li�e � plusieurs caract�ristiques du programme et � des avantages comme son effet mobilisateur, son efficacit� en tant qu’outil pour recruter et maintenir en poste des professeurs d’universit� (gr�ce � l’appui salarial et au prestige) ainsi qu’� sa capacit� � attirer du personnel hautement qualifi�.
  • Toutes les sources de donn�es appuient le postulat selon lequel le Programme de PCI a renforc� consid�rablement la capacit� de recherche du titulaire de chaire dans la mesure o� il lui a permis de mettre sur pied une plus grande �quipe de recherche et d’attirer davantage de personnel qualifi�, en plus de renforcer sa r�putation dans le milieu de la recherche et d’accro�tre la visibilit� du programme de recherche aupr�s de l’industrie en g�n�ral. On s’accorde fortement pour dire que la recherche a �t� consid�rablement influenc�e par le Programme de PCI en ce qui a trait � l’am�lioration de la productivit� de la recherche et � l’�largissement de sa port�e.
  • D’apr�s les �tudes de cas, les collaborations avec l’industrie sont �galement avantageuses pour le titulaire et ses travaux � plusieurs �gards : elles l’aident � se tenir inform� des besoins et du contexte industriels ainsi qu’� cerner des objectifs de recherche fondamentale � long terme; elles lui fournissent des donn�es pour la recherche et d�veloppement par la suite; elles lui offrent un banc d’essai pour les outils et les connaissances; et elles lui donnent une r�troaction sur les r�sultats de la recherche.

Figure 19
Knowledge and Technology Transfer (Partner Survey) - IRC Program

Figure 19

Attirer et maintenir en poste les professeurs d’universit�

D’autres renseignements sur les r�sultats pour ce qui est d’attirer ou de maintenir en poste les professeurs d’universit� proviennent des bases de donn�es internes du CRSNG. Bien que le CRSNG ne recueille pas de donn�es sur les ant�c�dents de ses candidats, pour ce qui est de la nationalit�, on peut avoir une id�e raisonnable de cette information en jetant un coup d’œil sur leur formation. La figure 20 pr�sente le nombre de nouveaux candidats au Programme de subventions � la d�couverte – qui est le programme le plus important – ayant obtenu leur baccalaur�at et leur doctorat � l’ext�rieur du pays. (Ce programme donne une bonne id�e de l’�valuation globale du � pouvoir d’attirer de nouveaux professeurs � puisque la grande majorit� des nouveaux professeurs en SNG pr�sentent une demande au Programme de subventions � la d�couverte.) Comme l’indique la figure, les universit�s canadiennes r�ussissent � recruter chaque ann�e au sein de leur corps enseignant des centaines de personnes qui ont fait leurs �tudes � l’�tranger. Plus de 30 p. 100 des nombreux nouveaux candidats du CRSNG ont fait leurs �tudes � l’�tranger. Les investissements r�cents consentis par le gouvernement dans la recherche universitaire ont cr�� un milieu attrayant pour mener des travaux et semblent avoir v�ritablement suscit� l’attention de personnes hautement qualifi�es d’autres pays.

Figure 20

Le CRSNG se penche �galement sur les raisons qui incitent les titulaires � quitter leur poste avant la fin du mandat de la chaire. Tel que l’indique la figure 21, au cours des huit derni�res ann�es, seul un petit nombre de professeurs recevant l’appui du CRSNG ont donn� comme raison de leur d�part le fait qu’ils allaient quitter le pays. Il s’agit d’un pourcentage extr�mement faible �tant donn� que pr�s de 12 000 professeurs re�oivent un appui du CRSNG.

Figure 21

L’aide vigoureuse accord�e depuis 1997 1998 (figure 4) par le gouvernement f�d�ral par l’interm�diaire des organismes subventionnaires et de la Fondation canadienne pour l’innovation et l’appui accru des gouvernements provinciaux au budget de fonctionnement des universit�s ont radicalement modifi� le paysage de la recherche sur les campus universitaires � la grandeur du pays. Le succ�s dont t�moignent le recrutement et le maintien en poste de professeurs d’universit� ne peut �tre attribu� � un seul programme en particulier et d�coule d’investissements dans tout le syst�me.

Pour reconna�tre les r�alisations importantes de scientifiques et d’ing�nieurs qui font de la recherche au Canada et aider par le fait m�me � garder au pays les professeurs d’universit�, le CRSNG d�cerne des prix prestigieux � des chercheurs individuels ou � des �quipes de recherche. Le laur�at de 2007 2008 de la M�daille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en g�nie du Canada est pr�sent� ci-apr�s.

John C. Polanyi Laur�at de la M�daille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en g�nie du Canada d�cern�e par le CRSNG

Un chimiste de la University of Toronto a re�u la M�daille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en g�nie du Canada, la distinction scientifique la plus prestigieuse au Canada. Ce prix annuel, nomm� en l’honneur du Prix Nobel canadien Gerhard Herzberg, garantit au laur�at des fonds de recherche de 1 million de dollars sur une p�riode de cinq ans.

La curiosit� naturelle de John C. Polanyi et son approche scientifique sont � l’origine de plusieurs progr�s majeurs r�alis�s en chimie au fil des ans. Qui plus est, ce chercheur a contribu� � l’�mergence du nouveau domaine de la dynamique des r�actions, qui ram�ne les r�actions chimiques au niveau mol�culaire pour nous aider � comprendre ce qui se produit pendant une r�action. Ses contributions dans le domaine lui ont permis de faire partie du groupe de laur�ats du prix Nobel de chimie de 1986.

Outre le prix Nobel, M. Polanyi a remport� de nombreux prix scientifiques et re�u des doctorats honorifiques d’universit�s du monde entier. Il a �t� nomm� Compagnon de l’Ordre du Canada et membre de la Soci�t� royale du Canada, de la Royal Society of London et de la Royal Society of Edinburg.

Au cours de sa brillante carri�re, John Polanyi ne s’est pas limit� � la science proprement dite. Il a publi� de nombreux articles sur la politique scientifique, le contr�le des armes et l’incidence de la science sur la soci�t�. Il a �t� cofondateur et premier pr�sident du Groupe canadien Pugwash, qui s’inscrit dans un mouvement international vou� � comprendre les r�percussions sociales de la science et � emp�cher qu’elle ne soit utilis�e � mauvais escient.

2.2 Recherche concurrentielle de haute qualit� en sciences naturelles et en g�nie au Canada

C’est sur la recherche fondamentale que reposent tous les progr�s scientifiques et technologiques, et cette recherche permet de former les gens qui peuvent g�n�rer de nouvelles connaissances au Canada et bien saisir les nouvelles connaissances g�n�r�es de par le monde.

2.2.1 Financer la recherche fondamentale

On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � financer la recherche fondamentale �.


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� de programme permet d’investir dans la d�couverte par l’entremise de subventions ax�es sur des activit�s de recherche fondamentale. La recherche fondamentale sert de fondement aux progr�s dans toutes les disciplines des SNG et permet aussi de former des gens qui peuvent g�n�rer de nouvelles connaissances au Canada. Renforcement de la capacit� de d�couverte, d’innovation et de formation des chercheurs universitaires dans le domaine des SNG.
Ressources (2007-2008) Clients appuy�s (2007-2008)
D�penses pr�vues $403.6M Professeurs 10,685
D�penses r�elles $454.3M �tudiants de 1er cycle 3,800
Ressources humaines pr�vues 127 �tudiants � la ma�trise ou au doctorat 6,678
Ressources humaines r�elles 143 Stagiaires postdoctoraux 748

Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants :

  • Programme de subventions � la d�couverte (333,4 M$): Ce programme constitue le pivot de l’appui � la recherche universitaire. Il pr�voit un financement pour les programmes continus de recherche universitaire. Ces subventions permettent de reconna�tre la cr�ativit� et l’innovation qui sont au cœur de tous les progr�s scientifiques, qu’ils aient �t� accomplis � titre individuel ou � titre collectif. Les chercheurs sont libres de travailler dans le mode qui convient le mieux au secteur de recherche, et ils peuvent poursuivre de nouveaux int�r�ts scientifiques qui rel�vent du mandat du CRSNG. Pour obtenir un appui financier, ils doivent faire la preuve � la fois de leur excellence en recherche et d’une productivit� �lev�e, ainsi que de leur contribution � la formation de PHQ. La capacit� de d�couverte, d’innovation et de formation des chercheurs universitaires dans le domaine des SNG se voit renforcer par la prestation d’un appui pour les co�ts directs des programmes continus de recherche fondamentale.
  • Programme de subventions d’outils et d’instruments de recherche (OIR) (40,8 M$): Le financement de la FCI contribue � l’am�lioration de l’appareillage dans les laboratoires en finan�ant l’achat d’appareils importants et d’infrastructures majeures. Les subventions d’OIR permettent aux professeurs d’acheter les appareils de laboratoire plus petits n�cessaires pour mener � bien de la recherche de calibre mondial. Cette source essentielle de financement permet d’assurer que les chercheurs ont acc�s aux outils de recherche modernes dont ils ont besoin pour assurer un retour maximal des autres investissements, notamment les subventions � la d�couverte.
  • Programme d’appui aux ressources majeures (ARM) (35,2 M$): Le Programme d’ARM (anciennement le Programme d’acc�s aux installations majeures [AIM]) appuie l’acc�s des chercheurs � de grandes installations de recherche r�gionales et nationales en aidant � maintenir ces installations dans un �tat de disponibilit� pour les chercheurs. Ce programme sert de v�hicule aux investissements du CRSNG dans des installations comme le Centre canadien de rayonnement synchrotron � Saskatoon et l’Observatoire de neutrinos de Sudbury.
  • Programme d’occasions sp�ciales de recherche (OSR) (10,6 M$): Le Programme d’OSR permet aux chercheurs de profiter de nouvelles occasions de recherche en temps opportun ainsi que d’explorer et d’�tablir de nouvelles collaborations, tant � l’�chelle nationale qu’internationale, qui leur permettront de donner suite � ces occasions.

Parmi les autres programmes d’appui se rattachant � cette activit� de programme, on peut mentionner le Programme du gouvernement du Canada pour l’Ann�e polaire internationale (12,1 M$), le Programme de renforcement de la capacit� de recherche des petites universit�s (2,2 M$), l’Appui g�n�ral (1,3 M$) et le financement pour l’administration de tous les programmes susmentionn�s.

La section 2.1.2 donne une vaste perspective sur les r�sultats des �tudiants de premier cycle et des cycles sup�rieurs en SNG. Le reste de la section pr�sente les points saillants des mesures de rendement se rapportant au financement de la recherche fondamentale. Les r�sultats dont il est question donnent �galement une id�e du rendement de la plupart des autres programmes de subventions du CRSNG. Comme nous l’avons mentionn�, il est fort difficile de ventiler les mesures du rendement g�n�ral entre les programmes du CRSNG.

Examen international du Programme de subventions � la d�couverte

En 2007 2008, un examen sp�cial, soit l’examen international du Programme de subventions � la d�couverte, a �t� men� par un comit� compos� de scientifiques et de chercheurs prestigieux. Le comit� a pr�sent� les conclusions suivantes (le rapport complet du comit� est affich� � http://www.nserc.gc.ca/about/rep_sur_f.asp).

  • Le taux de r�ussite relativement �lev� des demandes pr�sent�es au Programme de subventions � la d�couverte favorise en fait un haut niveau d’excellence de la recherche dans un large �ventail de domaines.
  • Les meilleurs chercheurs sont en mesure de b�n�ficier de l’appui d’une subvention � la d�couverte qui constitue un outil pour mobiliser des fonds en provenance d’autres sources � un niveau concurrentiel sur le plan international.
  • La large assise des subventions du Programme de subventions � la d�couverte permet de soutenir une capacit� de recherche d’un niveau important et d’assurer la formation d’�tudiants dans les diff�rentes disciplines des SNG et dans toutes les r�gions du Canada et, par cons�quent, contribue de fa�on notable � r�pondre aux besoins nationaux pour ce qui est des r�sultats de la recherche et de la formation de personnel hautement qualifi�.
  • Le Programme de subventions � la d�couverte constitue par cons�quent un investissement exceptionnellement productif et m�rite un financement suppl�mentaire pour que la valeur de ses subventions suive le rythme des possibilit�s croissantes.

Voici quelques indicateurs qui d�montrent l’excellence et la productivit� des chercheurs canadiens.

Programme de suppl�ments d’acc�l�ration � la d�couverte

En 2007-2008, le CRSNG a lanc� un nouveau programme, en l’occurrence des suppl�ments d’acc�l�ration cibl�s, pour offrir en temps opportun des ressources suppl�mentaires appr�ciables � un petit groupe de chercheurs exceptionnels, dont la majorit� travaillent dans les trois domaines prioritaires de la strat�gie f�d�rale en mati�re de S et T pour acc�l�rer les progr�s et maximiser l’incidence de leur programme de recherche. � l’issue d’un examen par les pairs, le CRSNG a retenu 41 chercheurs remarquables qui m�nent des travaux dans ces trois domaines et dont les efforts de recherche b�n�ficieront grandement de l’injection de 40 000 $ par ann�e sur trois ans.

Indicateurs relatifs � l’avantage du savoir

L’un des premiers r�sultats tangibles des investissements dans la R et D universitaire est la publication d’articles dans une revue scientifique ou de g�nie. De par le monde, la culture de la recherche universitaire accorde une grande importance � la publication des nouvelles d�couvertes et des progr�s dans des revues tr�s diffus�es. Comme la majeure partie des publications en sciences et en g�nie �mane des chercheurs universitaires au Canada et ailleurs dans le monde, il s’agit d’un bon indicateur des retomb�es imm�diates du financement de la recherche par le CRSNG.

Selon une �tude exhaustive portant sur les publications et leur lien avec les professeurs appuy�s par le CRSNG, ces derniers sont les chercheurs qui contribuent le plus, et de loin, aux publications canadiennes dans le domaine. Il est donc possible d’�tablir un lien entre les publications nationales et le financement offert par le CRSNG.

Le Canada fait partie d’un groupe d’�lite compos� de pays qui publient un grand nombre d’articles dans des revues sp�cialis�es en sciences et en g�nie. Comme en t�moigne la figure 22, les chercheurs canadiens en SNG, tous secteurs confondus, ont accru le nombre d’articles publi�s par ann�e en le faisant passer d’environ 20 000 � 25 000 articles � l’heure actuelle. Dans l’ensemble, la part des publications mondiales en SNG attribuable au Canada se situait � 4,4 p. 100 en 2006. Le rendement du Canada au chapitre de la production d’articles en SNG par rapport � ses principaux concurrents est similaire. En effet, la plupart des pays industrialis�s voient leur part de ces publications s’effriter au profit des pays comme la Chine, la Cor�e du Sud et l’Espagne. Il semble que l’augmentation du nombre de publications canadiennes et de leur part des publications mondiales pourrait constituer le premier signe des retomb�es des montants suppl�mentaires investis dans la recherche universitaire depuis plusieurs ann�es.

Apr�s avoir oscill� autour de 600 000 articles par ann�e, la production mondiale en SNG a mont� en fl�che en 2003, car on a accru le nombre de revues prises en compte dans l’ensemble des donn�es. Avec pr�s du tiers des articles publi�s chaque ann�e, les �tats-Unis arrivent en t�te. Le Canada s’est class� au 7e rang en 2006 comparativement au 9e rang entre 2001 et 2003. Par discipline, le Canada s’est situ� entre la 6e place pour la biologie, les sciences de la Terre et les sciences spatiales et la 12e pour la chimie et la physique.

Figure 22

Tout comme les cotes d’�coute (plus la cote est �lev�e, plus il y a de spectateurs ou d’auditeurs), le facteur de citations relatif moyen (FCRM) est une mesure de l’utilisation �ventuelle des travaux d’un chercheur par ses coll�gues. Si les travaux d’un chercheur sont cit�s plus souvent par ses coll�gues, ceci signifie que ces travaux ont une plus grande valeur intrins�que. Selon le nombre de citations re�ues par les articles au cous des trois ann�es suivant leur publication, on calcule pour chaque pays et chaque domaine le FCRM, en l’occurrence une mesure normalis�e � 1,0. Un FCRM sup�rieur � 1,0 pour un pays et un domaine signifie que les publications du pays dans le domaine vis� sont cit�es plus souvent que la moyenne mondiale. Un FCRM inf�rieur � 1,0 signifie que les publications du pays dans le domaine vis� ne sont pas cit�es aussi souvent que la moyenne mondiale.

La figure 23 pr�sente les valeurs du FCRM des pays qui ont publi� plus de 5 000 articles en SNG en 2006. Le FCRM du Canada se classe au 7e rang, dans un bloc homog�ne avec les autres pays du G-7, accusant un retard important uniquement par rapport aux quatre pays de t�te (la Suisse, les Pays Bas, les �tats-Unis et l’Allemagne).

La publication d’articles scientifiques dans les revues prestigieuses peut constituer un indicateur d’excellence qui s’ajoute au FCRM. Science et Nature sont deux revues dans le domaine des sciences naturelles qui sont tr�s s�lectives, qui ont une grande influence et de nombreux lecteurs. Plus de 6 p. 100 des articles parus dans Science et Nature en 2007 �taient attribuables � des auteurs canadiens, ce qui repr�sente 4,4 p. 100 de l’ensemble des publications.

Figure 23

La figure 24 montre pour la plus r�cente p�riode (de 2002 � 2006) le ratio de la part des citations mondiales dans un sous-domaine attribuable � un pays et de sa part des publications mondiales dans ce sous-domaine. Par exemple, le pourcentage de citations renvoyant � des articles scientifiques canadiens dans le domaine des sciences spatiales a d�pass� de 57 p. 100 pendant cette p�riode la part canadienne de la production mondiale d’articles scientifiques dans ce domaine. Le Canada est l’un des trois seuls pays qui affichent un facteur relatif positif pour les articles cit�s dans tous les sous-domaines des SNG.

Les indicateurs de la productivit� se rapportant � la production de publications scientifiques peuvent aussi s’av�rer utiles. Un indicateur donne une mesure de la production de publications en SNG d’un pays en fonction de la population. La figure 25 illustre la production d’articles par million d’habitants en 2006 des pays qui en publient un grand nombre (au moins 5 000 articles en 2006). Selon ce crit�re, la Suisse arrive en t�te. Le Canada se classe au 4e rang, mais il devance certains acteurs importants comme le Royaume Uni, la France, l’Allemagne, les �tats-Unis, le Japon et l’Italie.

Figure 24
Figure 25

La publication des r�sultats de la recherche appuy�e par le CRSNG est reconnue comme une contribution importante aux sciences et au g�nie dans le monde. La figure 26 donne un exemple de d�couvertes importantes issues de la recherche appuy�e par le CRSNG dans les domaines de l’environnement, de l’�nergie, des technologies de l’information et des communications ainsi que de la sant�.

Figure 26
Exemples de d�couvertes importantes en 2007-2008 issues de la recherche appuy�e par le CRSNG


  Quoi O� Qui Comment
Environnement P�ches dans des pays insulaires non compatible avec une exploitation durable Simon Fraser University Dr. Isabelle C�t� En �tudiant 49 pays insulaires, Isabelle C�t� et ses coll�gues ont constat� que les prises de poissons d�passent en moyenne de 64 p. 100 le niveau qui permettrait une exploitation durable. Dans neuf de ces pays, on observe d�j� un effondrement des p�ches.
R�sultats d’une �tude men�e dans l’Arctique pendant 24 ans Queen’s University et University of Alberta Marianne Douglas et John Smol Marianne Douglas et John Smol ont surveill� 40 �tangs dans l’Arctique au cours des 24 derni�res ann�es. Il ressort de leurs travaux que le changement climatique est � l’origine d’une baisse alarmante du niveau de ces �tangs. Certains lacs qui existaient depuis des milliers d’ann�es se sont d�j� �vapor�s.
Populations de poissons touch�es par � la pilule � Universit� du Nouveau-Brunswick Karen Kidd Selon une �tude d’une dur�e de sept ans men�e � P�ches et Oc�ans Canada sous la gouverne de Karen Kidd, les populations de men�s d’un lac exp�rimental ont commenc� � s’effondrer apr�s une exposition prolong�e � de faibles quantit�s d’œstrog�ne synth�tique. Les sujets m�les ont commenc� � produire des prot�ines d’œuf, et on a trouv� des œufs immatures dans les testicules de certains poissons.
�nergie Perc�e dans le stockage d’hydrog�ne University of New Brunswick Dr. Sean McGrady Dr. McGrady’s team successfully condensed hydrogen gas into a usable solid under mild conditions. At the moment, hydrogen gas is typically stored under pressure in large, metal cylinders, which are heavy and expensive to transport. Since they’re under pressure, they also pose a safety hazard.

Figure 26
UniversitZ� du Nouveau-Brunswick


  Quoi O� Qui Comment
Information et communications Applications math�matiques pratiques du Sudoku Queen's University Ram Murty et Dr. Agnes Herzberg Les chercheurs ont analys� le Sudoku dans la perspective des math�matiques. En utilisant une th�orie des graphes, ils ont constat� que la th�orie sous-jacente de ce jeu pourrait �tre mise � profit pour optimiser les r�seaux de communication et les horaires des transporteurs a�riens.
Activit� solaire responsable de l’interruption des communications par t�l�phone mobile Queen's University David Thomson En examinant les pannes des satellites de t�l�communications dans les ann�es 1990, David Thomson a d�couvert que les satellites et les t�l�phones mobiles r�agissaient de la m�me mani�re aux changements dans les modes de gravit� solaire. Il a continu� � �tudier ce ph�nom�ne sous l’angle des appels interrompus. En comparant l’activit� des �ruptions solaires avec les registres des appels t�l�phoniques interrompus, il a pu mettre en �vidence une corr�lation d�finie. La prochaine �tape de ses travaux consistera � d�terminer comment cela se produit.
Appareil sans fil pour mesurer la quantit� de rayonnement Carleton University Atif Shamim et Muhammad Arsalan Les chercheurs ont mis au point un petit appareil sans fil jetable pour mesurer la quantit� de rayonnement dans le corps d’un patient. Cette invention leur a valu un prix de 6 000 $ � la TEXPO 2007 de CMC Microsyst�mes.
Sant� D�veloppement d’un logiciel de chirurgie virtuelle de la scoliose �cole Polytechnique de Montr�al Dr. Carl-�ric Aubin Gr�ce � l’outil de simulation pr�chirurgicale mis au point par Carl-�ric Aubin, les chirurgiens pourront v�rifier les effets de la chirurgie de la scoliose avant l’intervention et d�terminer les implants � utiliser pour obtenir une correction optimale.
Radioth�rapie am�lior�e University of Windsor Chitra Rangan Chitra Rangan utilise des algorithmes math�matiques afin qu’un ordinateur puisse d�tecter une tumeur dans le scintigramme du corps d’un patient et cibler le rayonnement sans endommager d’autres organes.
Shortening sans gras trans University of Guelph Alex Marangoni Alex Marangoni a mis au point un shortening sans gras trans, connu sous le nom de � CoaVel �, qui est maintenant utilis� dans huit biscuits diff�rents produits par Tasty Selections et vendus aux h�tels canadiens.
Rajeunissement des muscles gr�ce � l’halt�rophilie McMaster University Mark Tarnopolsky Mark Tamopolsky a constat� que l’exercice contre r�sistance pratiqu� par les personnes de 65 ans ou plus permet de renverser les effets du vieillissement des muscles squelettiques.

Les prix et distinctions donnent une autre mesure de l’excellence de la recherche. Chaque ann�e, le CRSNG compile et met � jour des donn�es sur 191 prix et distinctions de calibre international. Au cours des 10 derni�res ann�es, les chercheurs appuy�s par le CRSNG ont re�u plus de 150 des prix et distinctions relev�s dans cette analyse. On donne un exemple ci dessous d’un prix prestigieux d�cern� � un chercheur appuy� par le CRSNG.

Ted Sargent
Une subvention de 10 millions de dollars de l’Universit� des sciences et de la technologie du roi Abdullah (KAUST) en Arabie saoudite

Ted Sargent, professeur de g�nie �lectrique et informatique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en nanotechnologie, recevra une subvention de 10 millions de dollars de la KAUST, universit� de recherche internationale au niveau des �tudes sup�rieures qui devrait ouvrir ses portes en septembre 2009.

Le concours �tait ouvert � tous les scientifiques et ing�nieurs de r�putation internationale ayant � leur actif des r�alisations exceptionnelles et se d�marquant pour leur originalit� et leur productivit�. M. Sargent, l’un des scientifiques les plus renomm�s de sa g�n�ration, a �t� le seul d’une universit� canadienne � obtenir une subvention.

� l’Universit� de Toronto, Ted Sargent a mis au point une nanotechnologie utilisant les rayons infrarouges du soleil pour alimenter en �nergie � peu pr�s tous les appareils �lectriques actuels. Il a aussi permis � un vaste lectorat de se familiariser avec la nanotechnologie gr�ce � son ouvrage tr�s pris� The Dance of Molecules.

Pratiquement tous les programmes du CRSNG contribuent � la diffusion des connaissances. Les nouvelles connaissances g�n�r�es par les professeurs d’universit� appuy�s par le CRSNG sont souvent utilis�es par des chercheurs des laboratoires du gouvernement canadien et de l’industrie. L’un des principaux indicateurs de cette diffusion aux utilisateurs r�side dans les publications conjointes. La figure 27 indique que plus de 800 publications universit�s-gouvernement et, en moyenne, 400 publications universit�s-industrie sont produites annuellement. Cette tendance a �t� passablement stable au cours des dix derni�re ann�es, et ce, malgr� le fl�chissement de la R et D industrielle survenu au Canada au cours des derni�res ann�es et son incidence sur le nombre d’articles produits conjointement par les universit�s et l’industrie.

En 2007, le CRSNG a men� un sondage aupr�s des professeurs appuy�s par l’organisme (2 590 r�pondants, soit un taux de r�ponse de 45 p. 100) pour mesurer leurs activit�s au chapitre de la diffusion des connaissances aupr�s des utilisateurs (entreprises priv�es et gouvernement) ainsi que de leur transfert et de leur commercialisation. La figure 28 indique le pourcentage des r�pondants au sondage qui avaient fait de la recherche en collaboration avec des partenaires industriels ou gouvernementaux au cours des cinq ann�es ant�rieures ou aid� � d�finir l’orientation de leur programme de recherche. Un pourcentage �lev� de r�pondants avaient particip� � ce type de R et D concert�e, ce qui acc�l�re la diffusion des connaissances aupr�s des utilisateurs.

Figure 27
Figure 28

Toujours � partir des donn�es du sondage, la figure 29 pr�sente la mesure dans laquelle les professeurs appuy�s par le CRSNG ont tenu compte des besoins des utilisateurs dans la planification de leurs projets de recherche et la fr�quence � laquelle les professeurs appuy�s par le CRSNG fournissaient � des entreprises priv�es des services touchant leur recherche. La majorit� des professeurs ont tenu compte des besoins des utilisateurs jusqu’� un certain point lors de la planification de leurs travaux. Il convient de noter que ce ne sont pas tous les projets de recherche, sp�cialement en recherche tr�s fondamentale, qui ont des utilisateurs ou des applications clairement d�finis. Bien que la majorit� des r�pondants s’engagent dans diverses activit�s de diffusion des connaissances, un petit nombre d’entre eux ne le fait pas. L’am�lioration de cette diffusion des connaissances aux utilisateurs potentiels constitue un but important pour le CRSNG, et de futurs sondages permettront de suivre la situation. Dans le cadre du sondage pr�c�dent sur le sujet (r�alis� en 2000), les r�pondants ont fait �tat de nombreux obstacles au transfert de connaissances aux utilisateurs. Pr�s de la moiti� des r�pondants ont mentionn� le manque d’expertise des utilisateurs, le manque d’entreprises dans la r�gion, le manque de bourses d’�tudes d’appui � la diffusion des connaissances ou la pression de publier comme des obstacles � la diffusion des connaissances.

Figure 29
Planification des activit�s de diffusion des connaissances aupr�s des utilisateurs (entreprises priv�es et gouvernement) et activit�s de diffusion des connaissances aupr�s des entreprises priv�es


Diffusion par les professeurs appuy�s par le CRSNG Jamais ou rarement (%) Parfois (%) Souvent ou tr�s souvent (%)
A consacr� du temps � la diffusion des r�sultats de sa recherche 14.5 23.8 61.7
A d�termin� la partie des r�sultats de sa recherche qu’il souhaitait diffuser aupr�s des utilisateurs 27.0 25.2 47.8
A recens� des particuliers ou des organisations qui pourraient en b�n�ficier s’ils appliquaient les r�sultats de sa recherche 29.4 31.1 39.6
A consacr� des ressources financi�res � la diffusion des r�sultats de sa recherche 35.0 26.5 38.5
Diffusion par les professeurs appuy�s par le CRSNG Jamais ou rarement (%) Parfois (%) Souvent ou tr�s souvent (%)
A envoy� directement les r�sultats de sa recherche 49.4 29.8 20.9
A envoy� des rapports techniques 50.8 28.4 20.8
A donn� des pr�sentations dans le cadre d’un s�minaire technique organis� par une entreprise 53.0 27.9 19.0
A pr�sent� les r�sultats de sa recherche � des entreprises priv�es suceptibles de les utiliser directement 55.0 27.2 17.8

Source: Sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs

�valuations r�centes

Le Programme de subventions d’outils et instruments de recherche et le Programme de subventions d’acc�s aux installations majeures (maintenant appel� � Programme d’appui aux ressources majeures – ARM) du CRSNG ont �t� �valu�s en 2006-2007. Voici les principales conclusions de l’�valuation:

  • Les subventions d’outils et d’instruments de recherche (OIR) permettent d’accro�tre, d’acc�l�rer et d’approfondir la recherche et de compter sur du personnel hautement qualifi� (PHQ) ayant re�u une formation plus solide. Ces r�percussions se sont fait sentir dans toutes les disciplines, dans toutes les r�gions et dans les �tablissements de toutes tailles. Les petits �tablissements ont en g�n�ral affirm� b�n�ficier davantage des subventions d’OIR que ceux de plus grande taille – pour autant qu’ils soient en mesure de les obtenir. D’apr�s les donn�es, ces �tablissements ont en effet moins de chances d’obtenir un financement que ceux de taille moyenne ou grande. Ces observations corroborent l’id�e selon laquelle le Programme de subventions d’OIR contribue � la r�alisation de ses objectifs d’am�lioration de la capacit� de d�couverte, d’innovation et de formation en recherche des chercheurs universitaires.
  • L’�valuation a clairement fait ressortir trois messages:
    • il faudra remplacer au cours des cinq prochaines ann�es une proportion appr�ciable des appareils actuels – ce qui repr�sente entre le quart et le tiers de leur valeur;
    • quelque 20 p. 100 des appareils actuels n�cessiteront des travaux d’entretien majeurs au cours des cinq prochaines ann�es;
    • les chercheurs ont de la difficult� � trouver un financement pour les petits appareils.
  • En raison de la valeur et de la nature du financement des appareils, il existe � l’heure actuelle un l�ger chevauchement entre le Programme de subventions d’OIR du CRSNG et les subventions de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). De fait, en raison des contraintes impos�es quant � l’utilisation des fonds octroy�s par la FCI (projets de grande envergure, � la fine pointe et compatibles avec les priorit�s strat�giques des universit�s), il est peu probable que l’on observe un chevauchement important avec les projets vis�s par les subventions d’OIR, d’AIM ou d’ARM. L’aide apport�e par le Programme d’ARM s’ajoute au financement offert par la FCI dans le cadre de plusieurs projets (p. ex., le Centre canadien de rayonnement synchrotron) en faisant la preuve de l’aide au fonctionnement et � la recherche n�cessaire pour utiliser pleinement les installations.
  • Le Programme de subventions d’AIM (maintenant appel� � Programme d’ARM �) a principalement permis d’am�liorer l’utilisation des installations, d’intensifier la collaboration entre les chercheurs et de renforcer la comp�titivit� internationale des chercheurs canadiens. Les effets de l’appui semblent plus marqu�s pour les projets vis�s par une subvention d’AIM que pour ceux vis�s par une subvention d’OIR — qu’il s’agisse des effets positifs li�s � l’obtention d’une subvention ou des effets n�gatifs dans le cas contraire. L’intensification de la collaboration entre les chercheurs et les organismes de m�me que la capacit� d’attirer et de retenir les professeurs sont des effets beaucoup plus marqu�s dans le cas du Programme de subventions d’AIM que dans celui du Programme de subventions d’OIR.

2.2.2 Financer la recherche dans des domaines strat�giques
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Financer la recherche dans des domaines strat�giques �.


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� de programme finance les projets de recherche d’importance nationale et les projets de recherche dans des secteurs �mergents susceptibles de rev�tir une importance pour le Canada. En cr�ant des liens entre les universit�s, l’industrie et le gouvernement et en abordant les domaines d’importance strat�gique pour le Canada, ce financement permet d’assurer que les Canadiens tirent profit de leurs investissements dans la recherche. La recherche et la formation cibl�es dans des domaines �mergents d’importance nationale sont privil�gi�es.


Ressources (2007-2008) Clients appuy�s (2007-2008)
D�penses pr�vues $57.7M Professeurs 1,446
D�penses r�elles $75.4M �tudiants de 1er cycle 434
Ressources humaines pr�vues 28 �tudiants � la ma�trise ou au doctorat 1,091
Ressources humaines r�elles 33 Stagiaires postdoctoraux 263

Le principal programme se rattachant � cette activit� de programme est le suivant:

  • Programme de subventions de projets strat�giques (67,0 M$): Le Programme de subventions de projets strat�giques a pour objet d’acc�l�rer la recherche et la formation dans des domaines cibl�s et dans des domaines nouveaux qui rev�tent une importance nationale. La recherche en est � ses d�buts et pr�sente la possibilit� de mener � d’importantes perc�es. Les domaines cibl�s du programme co�ncident de pr�s avec les domaines auxquels le gouvernement accorde la priorit� � l’heure actuelle, soit l’environnement, l’�nergie, les technologies de l’information et des communications, la fabrication, les applications dans le domaine de l’automobile, la foresterie, la p�che et la sant�.

Les autres programmes se rattachant � cette activit� de programme appuient des projets de recherche concert�e sur la sant� (3,3 M$) et des plateformes d’innovation (1,1 M$) et l’administration de tous les programmes susmentionn�s.

En 2007-2008, on a r�ussi � recueillir un total de 25,9 millions de dollars en financement de contrepartie aupr�s de partenaires dans le cadre du Programme de subventions de projets strat�giques, alors que le financement du CRSNG �tait de 67 millions de dollars. En raison du caract�re pr�concurrentiel du Programme de subventions de projets strat�giques, le ratio de levier de 39 p. 100 montre un bon taux de participation des partenaires.

En 2004, le CRSNG a entrepris une �tude de suivi quinquennale sur le Programme de subventions de projets strat�giques (SPS) aupr�s de 229 titulaires d’une subvention de SPS (taux de r�ponse de 66 p. 100) et de 127 partenaires (taux de r�ponse de 67 p. 100) travaillant dans le secteur priv� ou au gouvernement. Les marges d’erreur pour les deux �chantillons sont de �5 points pour l’�chantillon de chercheurs universitaires et de  �8 points pour l’�chantillon de chercheurs en milieu industriel avec un intervalle de confiance de 95 p. 100. Les points saillants du sondage sont les suivants :

  • Pratiquement tous les r�pondants ont indiqu� que leur exp�rience � titre de titulaires d’une subvention de projet strat�gique avait �t� valable (c. � d. 99,6 p. 100 des chercheurs universitaires, 95,7 p. 100 des chercheurs de l’industrie et 100 p. 100 des chercheurs du secteur public).
  • Dans l’�valuation de leur collaboration apr�s la subvention, un total de 163 chercheurs (c. � d. 71 p. 100) ont indiqu� qu’ils avaient continu� � collaborer avec leurs partenaires du projet appuy� par une SPS. En fait, 144 chercheurs (64 p. 100) ont continu� � travailler avec les m�mes partenaires dans le domaine o� ils avaient obtenu leur subvention de projet strat�gique, et 19 autres chercheurs (8 p. 100) ont indiqu� qu’ils avaient continu� � travailler avec les m�mes partenaires mais � des projets diff�rents.
  • La figure 30 pr�sente les avantages qu’ont retir�s les partenaires (entreprises et gouvernements) de leur participation � un projet appuy� par le Programme de subventions de projets strat�giques.
Figure 30

Globalement, le Programme de subventions de projets strat�giques atteint ses principaux objectifs et entra�ne la formation d’un nombre important de PHQ et un transfert de connaissances au milieu des utilisateurs.

Les programmes de partenariats strat�giques du CRSNG mettent l’accent sur les priorit�s (domaines cibl�s strat�giques de l’organisme), si bien qu’ils fournissent un excellent cadre pour la mise en œuvre de la strat�gie en mati�re de S et T. En 2007-2008, par l’interm�diaire des programmes de partenariats strat�giques, le CRSNG a pris plusieurs engagements � l’�gard de cette strat�gie, par exemple:

  • La red�finition de la port�e des trois domaines cibl�s strat�giques du CRSNG (technologies avanc�es de communication et de gestion de l’information; environnement et �cosyst�mes sains; et syst�mes �nerg�tiques durables) et recentrage de ces domaines pour les harmoniser avec les domaines prioritaires de la strat�gie en mati�re de S et T.
  • L’augmentation du financement dans le concours de 2007 (4,4 millions de dollars par ann�e sur trois ans) pour appuyer 30 projets suppl�mentaires dans les domaines prioritaires de l’environnement, de l’�nergie et des technologies de l’information et des communications. Au total, 101 chercheurs et 59 partenaires suppl�mentaires participent � ces projets, qui devraient permettre de former plus de 150 �tudiants.
  • Le lancement d’un concours suppl�mentaire extraordinaire pour accro�tre rapidement la recherche et les partenariats dans les trois domaines cibl�s (technologies avanc�es de communication et de gestion de l’information; environnement et �cosyst�mes sains; et syst�mes �nerg�tiques durables) qui concordent avec les domaines prioritaires de la strat�gie en mati�re de S et T. Les 160 subventions attribu�es repr�sentent un investissement annuel de 15 millions de dollars au cours des deux prochaines ann�es (voir ci-apr�s un exemple des subventions accord�es).
  • Six r�seaux strat�giques suppl�mentaires (partenariats de recherche public-priv�) ont �t� cr��s dans les trois domaines prioritaires de l’environnement, des technologies de l’information et des communications ainsi que de l’�nergie et des ressources naturelles.
  • Afin d’assurer une meilleure harmonisation avec la strat�gie en mati�re de S et T, le CRSNG a remani� le Programme de subventions de r�seaux strat�giques pour stimuler la recherche et la formation internationales et acc�l�rer le transfert de connaissances et de nouvelles technologies en vue de leur utilisation au sein de l’�conomie canadienne.
Technologies avanc�es de communication et de gestion de l’information

Title: New generation intelligent user interface for effective and ubiquitous and pervasive communication.
Candidat: Zhang, Wenjun (Chris) (g�nie m�canique, University of Saskatchewan)
Membres du groupe: Schneider, Barry B. (psychologie, Universit� d’Ottawa); Gutwin, Carl (informatique, University of Saskatchewan); Shi, Yang (g�nie m�canique, University of Saskatchewan)
Organismes d’appui: Immersion Canada; MPB Technologies Inc.

Sommaire:
Ce projet vise � mettre au point une interface intelligente de nouvelle g�n�ration pour les communications homme-ordinateur et homme-machine. Des informaticiens et des ing�nieurs m�caniciens prendront en charge les principales t�ches inh�rentes au projet, mais une tr�s bonne connaissance du comportement humain s’impose pour doter l’ordinateur ou la machine des outils appropri�s pour comprendre l’homme. En plus d’aider � aborder correctement la question du comportement humain, la participation d’un psychologue � l’�quipe de recherche permettra aux �tudiants d’acqu�rir une pr�cieuse formation interdisciplinaire.

2.3 Utilisation productive des nouvelles connaissances en sciences naturelles et en g�nie

Il y a cr�ation de la richesse quand les Canadiens ajoutent de la valeur au processus de production de biens et de services vendus sur les march�s mondiaux, et la connaissance constitue le fondement moderne de la valorisation. Le CRSNG compte maximiser la valeur des investissements publics dans la recherche au profit de tous les Canadiens en faisant la promotion de l’innovation ax�e sur la recherche, des partenariats universit�s-industrie, des activit�s de transfert de la technologie, et de la formation de personnes ayant l’ensemble des comp�tences scientifiques et des comp�tences en affaires requises pour cr�er de la richesse gr�ce aux nouvelles d�couvertes en SNG.

2.3.1 Financer des partenariats universit�s-industrie-gouvernement

On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Financer des partenariats universit�s-industrie-gouvernement �


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� appuie la priorit� du CRSNG qui consiste � tirer parti des avantages des investissements publics dans la recherche en �tablissant des collaborations productives entre les chercheurs universitaires et les r�cepteurs industriels qui sont en mesure de cr�er de la valeur � partir des nouvelles d�couvertes. La collaboration mutuellement avantageuse entre le secteur priv� et les chercheurs des universit�s produit des retomb�es industrielles ou �conomiques au profit du Canada.


Ressources (2007-2008) Clients appuy�s (2007-2008)
D�penses pr�vues $115.0M Professeurs 2,538
D�penses r�elles $181.8M �tudiants de 1er cycle 753
Ressources humaines pr�vues 79 �tudiants � la ma�trise ou au doctorat 1,764
Ressources humaines r�elles 66 Stagiaires postdoctoraux 392

Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants:

  • Programme de subventions de recherche et d�veloppement coop�rative (45,1 M$): Ce programme vise � faire b�n�ficier les entreprises �tablies au Canada des connaissances et du savoir-faire uniques que l’on trouve dans les �tablissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Il vise aussi � promouvoir les collaborations mutuellement b�n�fiques engendrant des retomb�es industrielles et �conomiques importantes pour le Canada. Le programme favorise �galement la recherche de calibre mondial et assure une solide source de dipl�m�s bien form�s. Cette activit� de programme comprend �galement le financement de la Soci�t� canadienne de micro-�lectronique (8,6 M$).
  • Programme de R�seaux de centres d’excellence (RCE) (40,2 M$) : Les r�seaux de centres d’excellence sont des partenariats uniques entre les universit�s, l’industrie, le gouvernement et les organismes sans but lucratif qui visent � transformer la recherche et le talent entrepreneurial canadien en avantages socio-�conomiques pour tous les Canadiens. Ces partenariats de recherche pancanadiens, multidisciplinaires et multisectoriels assurent la jonction de l’excellente recherche avec le savoir-faire industriel et l’investissement strat�gique. Ils cr�ent une masse critique en mati�re de capacit� de recherche en �tablissant des r�seaux entre les chercheurs et les partenaires de l’ensemble du pays.
  • Programme de subventions de r�seaux strat�giques (16,5 M$) : Le Programme de subventions de r�seaux strat�giques appuie des programmes de recherche complexes et de grande envergure qui comprennent des collaborations multisectorielles en vue d’examiner un sujet de recherche commun. Le sujet peut avoir un int�r�t local et exiger un r�seau local cibl�, ou il peut rev�tir une importance r�gionale ou nationale n�cessitant un r�seau plus complexe et de plus grande envergure.
  • Programme des ententes de partenariat de recherche  (4,7 M$) : Un certain nombre d’initiatives ont �t� cr��es par l’entremise des ententes de partenariat de recherche conclues avec plusieurs minist�res et organismes du gouvernement f�d�ral. Ces programmes ont pour objectif d’�tablir des liens solides entre le secteur priv� et les chercheurs des universit�s et des organismes f�d�raux.

Le lancement par le CRSNG, � la fin de l’exercice, d’un nouveau programme, soit le Programme de centres d’excellence en commercialisation et en recherche (57,2 M$), et le financement de l’administration des programmes susmentionn�s compl�tent le dernier poste de d�penses pour cette activit� de programme.

Dans le reste de la pr�sente section, on trouvera les r�sultats par programme particulier de m�me que les mesures de rendement g�n�rales relatives au transfert de connaissances et de technologie. Les r�sultats g�n�raux pr�sent�s dans cette section sont �galement le fruit des investissements r�alis�s dans le cadre de la plupart des autres programmes de subventions du CRSNG. Comme nous l’avons mentionn�, il est extr�mement difficile de ventiler les mesures du rendement g�n�ral en fonction des diff�rents programmes du CRSNG. La plupart des r�sultats attendus ont trait au processus de transfert de technologie. Ce processus peut se d�crire comme �tant le mouvement d’id�es, d’outils et de personnes, depuis les professeurs et �tudiants universitaires subventionn�s par le CRSNG jusqu’aux secteurs priv� et public. Ce mouvement conduit aux avantages socio-�conomiques dont peuvent profiter les Canadiens gr�ce � l’appui du CRSNG � la recherche.

Les subventions de R et D coop�rative visent � faire b�n�ficier les entreprises �tablies au Canada des connaissances et du savoir-faire uniques que l’on trouve dans les �tablissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Elles visent aussi � promouvoir les collaborations mutuellement b�n�fiques engendrant des retomb�es industrielles et �conomiques importantes pour le Canada. R�unir les professeurs d’universit� et les entreprises canadiennes est une des principales fa�ons de stimuler le transfert de technologie. Ces partenaires industriels contribuent aussi financi�rement aux projets de recherche universitaires. En raison des incidences socio-�conomiques de la recherche universitaire, le CRSNG consid�re que tout investissement suppl�mentaire dans la recherche universitaire a une incidence positive sur l’�conomie canadienne. La figure 31 pr�sente une comparaison du financement du CRSNG par rapport aux contributions de l’industrie au Programme de R et D coop�rative. Au cours des dix derni�res ann�es, les contributions industrielles au programme de R et D coop�rative ont d�pass� de plus de 50 p. 100 l’investissement du CRSNG, t�moignant de l’int�r�t des entreprises canadiennes pour la R et D universitaire et la formation des �tudiants.

Figure 31

Le CRSNG surveille les r�sultats de son Programme de recherche et d�veloppement coop�rative (RDC) en assurant un suivi aupr�s des chercheurs et des partenaires. En 2007, il a examin� les rapports pr�sent�s en 2004-2005 et en 2005 2006 par les responsables de 276 projets de RDC. Voici ce qui en ressort.

  • Parmi les 276 projets de RDC, 49 p. 100 ont contribu� � la cr�ation de produits ou de proc�d�s nouveaux et 67 p. 100 � l’am�lioration de produits ou de proc�d�s.
  • Au total, 18 licences ont �t� accord�es. Sur les 103 demandes de brevets pr�sent�es, 24 avaient �t� examin�es au moment de la r�ception des rapports. Des entreprises ont �t� cr��es pour 13 projets.
  • Les subventions de RDC ont permis de former 2 531 professionnels, dont environ la moiti� �taient des �tudiants de premier ou de deuxi�me cycle (respectivement 26 et 25 p. 100), par rapport � 17 p. 100 au niveau du doctorat.
  • Les partenaires et le personnel hautement qualifi� (PHQ) entretiennent des relations tr�s �troites : dans 70 p. 100 des projets, le PHQ a pr�sent� les r�sultats aux partenaires et dans 68 p. 100, il a discut� du projet directement avec les partenaires.
  • Il fallait attribuer des cotes pour d�terminer dans quelle mesure les grands objectifs du programme avaient �t� atteints. Les r�ponses �taient cot�es sur une �chelle de 1 � 7, o� 1 signifie � pas du tout �, 4 � un peu � et 7 � beaucoup �. Des cotes de 6 et 7 ont �t� attribu�es dans 74 p. 100 des projets, ce qui indique que les objectifs avaient �t� atteints et les �tapes cl�s franchies dans une large mesure. Personne n’a r�pondu que les objectifs n’avaient � pas du tout � �t� atteints.
  • Les partenaires industriels ont particip� � la r�daction de 557 articles.

�valuation r�cente

En 2007, on a r�alis� la troisi�me �valuation du Programme des RCE au cours des dix derni�res ann�es. Le rapport d’�valuation est affich� � http://www.nce-rce.gc.ca/pubs_f.htm. On pr�sente ci-dessous quelques-uns des principaux r�sultats de l’�valuation.

  • L’�valuation milite en faveur de la poursuite du Programme des RCE.
  • Bien que de nombreux r�sultats concrets du Programme des RCE soient similaires � ceux d’autres programmes se rapportant � des r�seaux, le Programme des RCE obtient de meilleurs r�sultats que ces programmes dans certains domaines cl�s, comme la cr�ation de r�seaux structur�s, l’�tablissement de partenariats intersectoriels et l’exploitation des connaissances – en particulier, la commercialisation des r�sultats de la recherche. Manifestement, il y a une place incontest�e pour le Programme des RCE.
  • Le Programme des RCE offre davantage de possibilit�s aux �tudiants au chapitre des publications et des conf�rences, des d�bats �thiques et de la participation � des pratiques de la vie r�elle. La participation au Programme des RCE aboutit �galement � une meilleure ad�quation entre le champ d’�tude et l’emploi.
  • Les RCE ont r�ussi � r�unir des chercheurs, des repr�sentants des secteurs public et priv� et des ONG pour participer � la d�finition de grands enjeux scientifiques, � des travaux de recherche et � la valorisation des r�sultats de la recherche sous forme de retomb�es concr�tes.
  • De l’avis des chercheurs, les programmes de r�seautage et de collaboration doublent le volume des activit�s de transfert des connaissances et en augmentent nettement l’exploitation. Ce r�sultat est vrai pour les RCE, au m�me titre que pour les autres programmes de r�seautage. En �tablissant une comparaison avec un organisme de recherche public moyen, on observe que les r�sultats de recherche exploit�s sont beaucoup plus nombreux dans le cas des partenaires des RCE du secteur public en 2006 que dans celui des organismes publics en g�n�ral.

On trouvera ci-apr�s un aper�u plus g�n�ral de mesures du rendement importantes se rattachant � l’utilisation productive de nouvelles connaissances. De nombreux programmes du CRSNG ont contribu� aux succ�s d�crits ci-apr�s.

Divulgation des inventions, obtention de brevets et de licences

Chaque ann�e ou tous les deux ans, Statistique Canada effectue une enqu�te sur la commercialisation de la propri�t� intellectuelle dans le secteur universitaire. Les principaux r�sultats des cinq premi�res enqu�tes sont pr�sent�s � la figure 32. Comme les donn�es de l’enqu�te sont confidentielles, on ne peut relier les r�sultats mentionn�s dans la figure � ceux du financement du CRSNG. Cela dit, selon une analyse des brevets et des publications effectu�e par l’organisme, la majorit� de ces r�sultats serait attribuable au financement du CRSNG. L’accroissement assez important de la plupart des activit�s de commercialisation observ�e au cours de ces six ann�es constitue un r�sultat positif. La pr�sente section fait �tat d’autres tendances li�es � la commercialisation.

Figure 32
Enqu�te sur la commercialisation de la propri�t� intellectuelle


Activit� de commercialisation 1999 2001 2003 2004 2005
Inventions divulgu�es 829 1,105 1,133 1,432 1,475
Inventions prot�g�es 509 682 597 629 744
Nouvelles demandes de brevets 616 932 1,252 1,264 1,427
Brevets d�livr� 325 381 347 397 374
Nombre total de brevets d�tenus 1,826 2,133 3,047 3,827 3,953
Nouvelles licences 218 320 422 494 577
Nombre total de licences actives 1,109 1,338 1,756 2,022 2,216
Redevances d�coulant de l’octroi de licences (M$) $18.9 $52.5 $55.5 $51.2 $55.1
Entreprises issues de la recherche 454 680 876 968 1,028
Source: Statistique Canada          

Comme en t�moigne la figure 32, les universit�s canadiennes cherchent de plus en plus � obtenir des brevets pour prot�ger leurs travaux. Un autre indicateur de cette tendance est le nombre de brevets am�ricains d�livr�s � des universit�s canadiennes. Comme l’illustre la figure 33, on a d�livr� en moyenne aux universit�s plus de 100 brevets par ann�e au cours des dix derni�res ann�es. Une �tude portant sur les 1 403 brevets d�livr�s � des universit�s canadiennes au cours des dix derni�res ann�es a r�v�l� que dans le cas de 956 brevets (68 p. 100), un professeur subventionn� par le CRSNG figurait parmi les inventeurs mentionn�s dans l’acte de d�livrance du brevet. Par ailleurs, au cours des dix derni�res ann�es, les �tats-Unis ont d�livr� 850 brevets � des entreprises en d�marrage ayant b�n�fici� de l’appui du CRSNG. Comme le montre la figure 34, tous les brevets d�coulant de la recherche appuy�e par le CRSNG repr�sentent de 5 p. 100 � 8 p. 100 de l’ensemble des brevets d�livr�s chaque ann�e par les �tats-Unis � des organismes canadiens.

Dans le cadre du sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs, les 2 590 r�pondants ont fait �tat d’activit� consid�rable en ce qui a trait aux brevets. Au cours des cinq derni�res ann�es, 360 brevets canadiens et 723 brevets am�ricains ont �t� d�livr�s � des professeurs appuy�s par le CRSNG. Ces chiffres donnent � penser que l’activit� � cet �gard est plus intense que ne le r�v�le une analyse des brevets d�livr�s aux universit�s (c’est-�-dire que de nombreux brevets sont d�tenus par le professeur au lieu de l’universit�).

Figure 33
Figure 34

Les licences constituent un autre m�canisme qui permet de transf�rer les r�sultats de la recherche universitaire � l’industrie. Elles donnent � l’entreprise qui ach�te ces r�sultats le droit de les commercialiser. L’utilisation commerciale des r�sultats technologiques vis�s par une licence oblige � verser des redevances � l’universit� et, habituellement, au chercheur. Le montant des redevances constitue un autre indicateur de la valeur de la recherche universitaire. La figure 35 donne une estimation des redevances touch�es par les universit�s canadiennes. La majeure partie de ces revenus sont au moins en partie attribuables � des travaux subventionn�s par le CRSNG et par les Instituts de recherche en sant� du Canada (IRSC).La tendance � la hausse des recettes a �t� g�n�ralement positive au cours des dix derni�res ann�es. On trouvera � la figure 36 des exemples de licences octroy�es � la suite de travaux de recherche appuy�s par le CRSNG.

Figure 35

Figure 36
Innovations issues de la recherche appuy�e par le CRSNG qui ont donn� lieu � des licences


Quoi O� Qui Comment
Technologie microrobotique pour la micro-injection automatis�e d’embryons de poissons z�bres. L’injection tr�s rapide de ces embryons est importante pour discriminer les g�nes en g�n�tique et les mol�cules m�dicamenteuses dans la d�couverte de m�dicaments. University of Toronto Yu Sun Marksman Celliject Inc., de Toronto, en Ontario
Les recherches de Brett Finlay ont abouti au d�veloppement d’Econiche, le premier vaccin dans le monde qui est destin� � r�duire l’excr�tion d’E. coli O157:H7 chez le b�tail. La plupart des souches d’E. coli sont inoffensives, mais certaines comme O157:H7 peuvent provoquer chez l’humain une maladie grave ou m�me la mort en cas d’ingestion. En vaccinant le b�tail au moyen d’Econiche, on peut r�duire grandement le risque de contamination des aliments et de l’eau par E. coli O157:H7. University of British Columbia Brett Finlay Bioniche Life Sciences Inc., de Belleville, en Ontario L’Agence canadienne d’inspection des aliments a obtenu une licence pour l’utilisation du vaccin sans restrictions par les producteurs canadiens de b�tail et leurs v�t�rinaires.
En collaboration avec Malcolm Wilson, mise au point d’une technologie d’�puration qui utilise un solvant � base d’amine pour capter le CO2 dans les gaz de combustion. University of Regina Paitoon Tontiwachwithikul HTC Purenergy, de Regina, en Saskatchewan
En collaboration avec le doctorant Paul Kraeutner, d�veloppement du syst�me d’imagerie SARA-CAATI (Small Aperture Range Angle – Computed Angle-of-Arrival Transient Imaging.) Utilis� � bord des navires de surface, des v�hicules t�l�command�s ou des engins sous-marins autonomes, le syst�me �met des pulsations, re�oit leurs �chos, traite les donn�es et produit des images couleurs en trois dimensions et haute r�solution du plancher oc�anique. Simon Fraser University John Bird Marport Canada Inc., de St. John’s, � Terre-Neuve
D�veloppement d’Organic Chemistry FlashwareMC, outil visuel multim�dia qui aide les �tudiants � comprendre les r�actions chimiques au niveau mol�culaire. Universit� du Nouveau-Brunswick Ghislain Deslongchamps Thomson Nelson, de Scarborough, en Ontario

�tablissement d’entreprises issues de la recherche

Tous les deux ans, le CRSNG m�ne une �tude d�taill�e afin de trouver les entreprises issues de la recherche universitaire. Ces entreprises ont toutes �t� fond�es en fonction des r�sultats des travaux de recherche partiellement financ�s par le CRSNG. Les 154 entreprises �num�r�es � la figure 37 font actuellement des affaires dans la production de biens et de services destin�s aux march�s canadiens et internationaux. Au total, ces entreprises emploient environ 19 000 Canadiens et g�n�rent plus de 3,9 milliards de dollars en ventes et en revenus par ann�e. Ces entreprises cr�ent des biens et des services innovateurs, en utilisant la technologie de pointe. Elles contribuent ainsi largement � l’�conomie du Canada. � ces 154 entreprises s’ajoutent 77 entreprises en d�marrage issues de la recherche qui pourraient offrir des perspectives de croissance.

Quelques faits sur les entreprises issues de la recherche (EIR) appuy�e par le CRSNG

Nbre d’EIR actives: 154

Nbre d’EIR en d�marrage: 77

Nbre d’EIR acquises: 32

Nbre total d’EIR: 263

Nbre d’employ�s (EIR actives): 18,922

Recettes annuelles: $3,9 milliards de dollars

En date de juillet 2008, 29 des 154 entreprises en d�marrage examin�es �taient des soci�t�s cot�es en bourse. Bien que les march�s aient connu d’importantes fluctuations au cours des derni�res ann�es, au 11 juillet 2008, la capitalisation boursi�re de ces 29 soci�t�s atteignait la somme astronomique de 11,9 milliards de dollars (figure 38). Outre les avantages �conomiques directs de la contribution au PIB canadien et � l’emploi, les entreprises en d�marrage pr�sentent �galement des avantages possibles � long terme. On en a d�j� mentionn� un : pr�s de 850 brevets am�ricains d�livr�s � des entreprises en d�marrage au cours des dix derni�res ann�es. La croissance des grandes entreprises de R et D au pays s’est av�r�e un autre avantage secondaire. En 2007, cinq des 100 premi�res entreprises de R et D canadiennes (class�es par Research Infosource, 2007) �taient des entreprises en d�marrage subventionn�es par le CRSNG ayant des d�penses combin�es de R et D de 243 millions de dollars (figure 39). Ces r�sultats sont importants puisque le Canada œuvre � accro�tre les d�penses des entreprises canadiennes en R et D.

Analyse �conomique

Torben Drewes, professeur de science �conomique � la Trent University, a r�cemment effectu� une analyse �conomique portant sur les entreprises en d�marrage appuy�es par le CRSNG. Les points saillants de cette analyse sont pr�sent�s ci-apr�s.

Il n’est pas facile de d�terminer avec exactitude le rendement de l’investissement du CRSNG dans les entreprises technologiques en d�marrage. Il faut utiliser des mod�les structurels pour d�celer l’incidence du transfert technologique, le taux de survie des entreprises et les effets sur la productivit� des activit�s de R et D au sein de ces entreprises. Les donn�es estimatives sur le rendement de l’investissement doivent �tre consid�r�es simplement comme des indicateurs g�n�raux.

N�anmoins, ces estimations devraient donner l’assurance dans une mesure raisonnable que les investissements du CRSNG dans les nouvelles entreprises technologiques ont donn� un rendement tr�s appr�ciable en stimulant l’activit� �conomique. Toutes les hypoth�ses ont �t� pos�es afin de limiter le biais. Si l’on pr�sume que les extrants combin�s des 154 entreprises examin�es pour l’�tablissement des estimations demeurent stables ou qu’ils augmentent de 10 p. 100 par ann�e et que l’effet d’accroissement attribu� au CRSNG se situe � seulement 10 p. 100, on arrive selon le cas � un rendement de l’investissement de 2,6 p. 100 ou de 12,9 p. 100. Ces valeurs sont calcul�es en fonction des d�penses totales du CRSNG au cours des 30 derni�res ann�es.

Force est de conclure que l’investissement massif des fonds publics pour cr�er une valeur �conomique � partir des connaissances gr�ce � la cr�ation de jeunes entreprises g�n�re une valeur consid�rable pour les Canadiens.

Entreprises issues de la recherche appuy�e par le CRSNG, de 1954 � 2007
(Nombre d’employ�s au Canada en 2007)

Figure 37

Figure 38
Capitalisation boursi�re des entreprises issues de la recherche

Figure 38

Figure 39
D�penses en R et D des principales entreprises issues de la recherche appuy�e par le CRSNG


Entreprises issues de la recherche appuy�e par le CRSNG Rang D�penses en R et D (en millions de dollars)
Open Text Corporation 37 $67.1
QLT Inc. 38 $64.0
MacDonald Dettwiler & Associates 54 $44.5
DALSA Corporation 58 $41.9
Westport Innovations 74 $25.6
Source: Research Infosource, Canada’s Top 100 Corporate R&D Spenders List 2007

Introduction sur le march� de produits et proce�d�s nouveaux et am�lior�s

Les chercheurs appuy�s par le CRSNG ont cr�� ou mis au point un grand nombre de produits et proc�d�s nouveaux dont la valeur est difficile � �valuer. Les r�pondants au sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs, mentionn� pr�c�demment, ont indiqu� participer activement au d�veloppement de biens ou services nouveaux (voir la figure 40). Plus de 20 p. 100 des 3 032 titulaires de subventions � la d�couverte qui ont particip� � une �valuation r�cente de ce programme, le plus gros du CRSNG, ont indiqu� une contribution majeure � la mise au point ou � l’am�lioration de produits ou de proc�d�s. Les figures 41 � 44 donnent des exemples des nouveaux produits ou proc�d�s mis au point par des professeurs qui re�oivent des fonds du CRSNG dans les secteurs de la technologie de l’information, de l’�nergie, de l’environnement et de la sant�, respectivement.

Figure 40

Figure 41
Information Technology Innovations Funded by NSERC


Quoi O� Qui Comment
Prototype d’un nouvel aimant University of Victoria Robin Hicks Robin Hicks a mis au point le prototype d’un nouveau mat�riau magn�tique que l’on pourrait utiliser pour produire des m�moires d’ordinateur magn�tiques extr�mement minces et des pi�ces ultral�g�res pour les v�hicules spatiaux.
Logiciel de composition musicale University of Western Ontario Mike Katchabaw L’�quipe de Mike Katchabaw a d�velopp� le logiciel AMEE (Algorithmic Music Evolution Engine), gr�ce auquel les utilisateurs peuvent importer leurs propres cr�ations musicales et m�me contr�ler l’�motivit� contenue dans la musique. Les chercheurs continueront de perfectionner AMEE et ils pr�senteront leur logiciel aux entreprises qui ont besoin de musique, par exemple, pour les t�l�phones mobiles ou les jeux informatiques.
Eyebox2TM Queen's University Roel Vertegaal Eyebox suit les mouvements oculaires en temps r�el jusqu’� une distance de dix m�tres. Les annonceurs peuvent ainsi d�terminer combien de personnes regardent leur panneaux-r�clames et leurs �crans.
Biocapteurs sans fil Simon Fraser University Bozena Kaminska Bozena Kaminska a d�velopp� des biocapteurs jetables sans fil � porter sur soi aux fins de diagnostic et de surveillance. Les biocapteurs font appel � des composants �lectroniques multitechnologie mis au point dans le laboratoire CiBer de Mme Kaminska. Ce laboratoire travaille en collaboration avec Nokia au d�veloppement d’un syst�me pour transmettre les donn�es � des t�l�phones mobiles qui enverront des avertissements et des messages d’urgence aux fournisseurs de soins.
Logiciel pour d�masquer les tricheurs McMaster University George Wesolowsky George Wesolowsky a d�velopp� un logiciel permettant de d�couvrir qui a trich� � un examen. Ce programme, appel� Scheck, utilise des m�thodes statistiques pour d�tecter les cas de tricherie dans les tests � choix multiple en examinant la r�partition des r�ponses.
Appareil qui produit de l’�nergie pendant que l’on marche Simon Fraser University Max Donelan L’�quipe de Max Donelan a cr�� un appareil qui produit assez d’�nergie pour alimenter dix t�l�phones mobiles ou quelques petits ordinateurs – pendant que l’on marche.
Premi�re ex�cution d’un calcul quantique University of Toronto Daniel James Daniel James faisait partie de l’�quipe internationale qui a effectu� le premier calcul quantique. Il s’agit d’une �tape majeure vers la construction des premiers ordinateurs quantiques.

Figure 42
Innovations dans le domaine des technologies �nerg�tiques issues de la recherche appuy�e par le CRSNG


Quoi O� Qui Comment
Chauffe-eau solaires Queen's University Stephen Harrison Stephen Harrison a d�velopp� un panneau solaire muni d’un m�canisme qui emp�che la surchauffe. Il a aussi cr�� un syst�me thermique passif � contre-courant. Ces deux inventions font partie d’un syst�me vendu en Am�rique du Nord par EnerWorks.
Pile solaire am�lior�e Universit� du Qu�bec � Montr�al Beno�t Marsan La nouvelle pile solaire, qui est flexible, transparente et tr�s polyvalente, a un co�t de production peu �lev�. Il ne s’agit pas d’une id�e nouvelle, mais le proc�d� et les mat�riaux utilis�s sont novateurs. L’�quipe de Beno�t Marsan esp�re lancer la pile sur le march� d’ici trois ans – pour l’utiliser non seulement dans les b�timents, mais aussi dans les voitures et peut-�tre m�me sur les v�tements.
Perc�e dans le domaine des supraconducteurs Universit� de Sherbrooke et University of British Columbia Louis Taillefer, Nicolas Doiron-Leyraud et Douglas Bonn En utilisant uniquement des cristaux purs, l’�quipe de recherche a d�tect� une signature impr�cise des �lectrons dans un supraconducteur haute temp�rature. Les trains � sustentation magn�tique repr�sentent l’une des applications les plus prometteuses de cette d�couverte. La force de puissants aimants suspend le train au-dessus des rails, �liminant ainsi la friction attribuable aux pi�ces mobiles.
Stockage s�r de l’hydrog�ne University of Windsor David Antonelli David Antonelli a d�couvert que l’utilisation de silice (compos� pr�sent dans le verre) et d’oxyde de titane aide � stocker en toute s�ret� une grande quantit� d’hydrog�ne.
D�couverte d’un nouveau supraconducteur Universit� de Montr�al Andrea Bianchi Andrea Bianchi dirigeait l’�quipe qui a d�couvert le nouveau supraconducteur – fait de cobalt, d’indium et de terre rare, qui laisse l’�lectricit� circuler librement, sans perte d’�nergie, lorsqu’on abaisse sa temp�rature � quelques degr�s au-dessus du z�ro absolu.
Nouvelle fa�on d’emprisonner les gaz dans des r�servoirs de taille mol�culaire University of Calgary George Shimizu � l’heure actuelle, le stockage des gaz peut pr�senter des risques pour la s�curit�, car on doit les conserver � une pression tr�s �lev�e. L’�quipe de recherche a d�velopp� une structure cristalline qui permet de stocker les mol�cules de gaz pendant une p�riode ind�finie sans les mettre en pression. Le syst�me, qui utilise des � nanovalves mol�culaires �, pr�sente un avantage suppl�mentaire, car il facilite la lib�ration des gaz.

Figure 43
Innovations dans le domaine de l’environnement issues de la recherche appuy�e par le CRSNG


Quoi O� Qui Comment
Radar d�tectant le vent University of Western Ontario Wayne Hocking Wayne Hocking dirige une �quipe de recherche Ontario-Qu�bec qui utilise un radar sp�cialis� qui d�tecte la vitesse et la direction du vent. Les premiers r�sultats de l’�quipe ont mis en �vidence de grands courants d’ozone qui s’�chappent de la stratosph�re pour se rendre pratiquement au niveau du sol, o� ils se transforment en smog.
Effet nocif d’un produit chimique courant sur les poissons Mount Allison University Suzanne Currie Suzanne Currie a constat� que le 4-nonylph�nol (4-NP) perturbe l’odorat des poissons, ce qui les pousse � s’�viter au lieu de se rassembler en bancs. On trouve ce produit chimique dans les d�tergents industriels, les produits d’�puration des eaux us�es et les pesticides agricoles.
Nouvelle technique pour mesurer les gaz � effet de serre Carleton University Matthew Johnson La technique brevet�e mise au point par Matthew Johnson utilise des mod�les math�matiques et des instruments pour mesurer les fuites de m�thane dans les pipelines et les torches des puits de p�trole. L’�quipe a d�couvert que les �missions des torches et des �vents avaient �t� r�duites de 42 p. 100 entre 2002 et 2005.
M�thode de d�contamination � verte � pour les armes chimiques et les pesticides Queen's University Stan Brown L’�quipe de Stan Brown a trouv� une nouvelle m�thode pour d�truire rapidement et en toute s�ret� les agents toxiques tels que les armes chimiques et les pesticides.
Nouvelles donn�es montrant que les m�dicaments se retrouvent dans l’eau de boisson University of Waterloo Mark Servos L’�quipe de Mark Servos a trouv� des analg�siques comme l’ibuprof�ne, des hypocholest�rol�miants et l’agent antibact�rien courant triclosan dans l’eau de boisson trait�e provenant de 15 usines de traitement de la r�gion de Burlington, en Ontario. Il s’agit de volumes n�gligeables, mais les chercheurs ne connaissent pas les effets d’une exposition de longue dur�e sur la sant� humaine, m�me en petite quantit�.

Figure 44
Innovations dans le domaine de la sant� issues de la recherche appuy�e par le CRSNG


Quoi O� Qui Comment
Appareil auditif nouveau ou am�lior� McMaster University Suzanna Becker and Ian Bruce Les deux chercheurs ont invent� le NeuroCompensator, puce qui � montre � aux appareils auditifs � entendre des sons que les parties endommag�es de l’oreille ne peuvent saisir. Cette technologie brevet�e a suscit� l’int�r�t de Cayce Medical.
Crible nanom�trique de conception am�lior�e University of Alberta Jed Harrison En collaboration avec le doctorant Yong Zeng, Jed Harrison a am�lior� un ancien mod�le de crible mol�culaire. Les nouveaux cribles, dont le co�t de fabrication est beaucoup moins �lev�, peuvent �tre r�utilis�s dix fois. Ils pourraient avoir des applications en recherche biom�dicale – en permettant aux chercheurs de s�parer les virus des �chantillons de fluide ou de tissus.
Nouvel appareil pour d�tecter la tremblante University of Guelph Gordon Hayward et Warren Stiver Les chercheurs ont cr�� un nouvel appareil permettant de rep�rer les prions, � la source de la tremblante, maladie d�g�n�rative mortelle qui s’attaque au syst�me nerveux du mouton. D’apr�s eux, l’instrument pourrait aussi d�tecter d’autres maladies d�g�n�ratives de la m�me famille, par exemple, l’enc�phalopathie spongiforme bovine ainsi que la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’humain.
Technique de diagnostic de l’asthme chez les enfants Dalhousie University Geoffrey Maksym Geoffrey Maksym a mis au point une technique de diagnostic de l’asthme tr�s sensible et fiable qui mesure le spasme dans le muscle lisse tapissant les voies a�riennes.
Microscope laser am�lior� permettant de mieux observer les cellules Queen's University Albert Stolow and Adrian Pegoraro Les chercheurs ont d�velopp� une technique faisant appel � un laser et � un microscope pour examiner des parties de cellules sans utiliser les teintures traditionnelles qui peuvent �tre toxiques et modifier l’environnement cellulaire.
Appuie-bras qui r�duit les microtraumatismes r�p�t�s University of Guelph Michele Oliver L’appuie-bras r�duit les activit�s musculaires dans le cou, ce qui aide � pr�venir les microtraumatismes r�p�t�s. Cet appareil con�u � l’origine pour les op�rateurs de machinerie peut �tre utilis� sur n’importe quel fauteuil.
Playbot, fauteuil roulant robotique pour les enfants Universit� York John Tsotsos John Tsotsos a cr�� un fauteuil roulant robotique pour enfants. Il s’agit d’un fauteuil motoris� muni d’un bras robotique, d’une cam�ra et d’un panneau de communication.

2.3.2 Appuyer la commercialisation

On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Appuyer la commercialisation �.:


Description R�sultats pr�vus
Cette activit� de programme appuie l’innovation et fait la promotion du transfert des connaissances et de la technologie vers des entreprises canadiennes par l’entremise de l’appui aux activit�s de transfert de technologie d’universit�s canadiennes. Le transfert des connaissances et de la technologie qui r�sident dans les universit�s, les coll�ges et les h�pitaux du Canada est facilit�.
Ressources (2007-2008) Clients appuy�s (2007-2008)
D�penses pr�vues $15.2M Professeurs 105
D�penses r�elles $10.7M �tudiants de 1er cycle 28
Ressources humaines pr�vues 6 �tudiants � la ma�trise ou au doctorat 42
Ressources humaines r�elles 12 Stagiaires postdoctoraux 15

Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants.

  • Programme de mobilisation de la propri�t� intellectuelle (MPI) (3,6 M$): �tabli par le CRSNG en 1995, ce programme est maintenant financ� par le CRSNG, le CRSH et les IRSC. Le programme a pour objectif d’acc�l�rer le transfert des connaissances et de la technologie que d�tiennent les universit�s et les h�pitaux canadiens en vue d’en faire b�n�ficier le Canada. Le Programme de MPI appuie financi�rement, en partenariat avec les universit�s et les h�pitaux, des activit�s li�es � la gestion et au transfert de la propri�t� intellectuelle issue de la recherche financ�e par les fonds publics et men�e dans les universit�s.
  • Programme De l’id�e � l’innovation (INNOV) (5,5 M$): Le programme De l’id�e � l’innovation (INNOV) a pour objectif d’acc�l�rer le d�veloppement pr�concurrentiel des technologies prometteuses et de promouvoir leur transfert vers des entreprises canadiennes. Le programme appuie des projets de R et D, dont le potentiel sur le plan du transfert de technologie est reconnu, en offrant une aide essentielle aux chercheurs universitaires aux premiers stades de la validation de la technologie et de la cr�ation de liens d’affaires.

Le financement du Programme d’innovation dans les coll�ges et la communaut� (0,3 million de dollars) et des frais d’administration des programmes susmentionn�s �quivaut � peu pr�s aux d�penses au titre de cette activit� de programme.

Comme l’illustre la figure 32, les bureaux de transfert de technologie des universit�s doivent traiter un nombre toujours croissant de dossiers de propri�t� intellectuelle.

En 2007 2008, on a r�alis� une �valuation du Programme de MPI; les principales conclusions sont pr�sent�es ci-apr�s.

  • Le Programme de MPI a aid� les �tablissements � perfectionner les comp�tences du personnel universitaire en offrant des fonds aux fins d’initiatives de perfectionnement professionnel. L’initiative la plus importante a �t� celle des programmes de stages r�gionaux, qui pr�sentent diff�rents avantages : une m�thode relativement normalis�e pour perfectionner les stagiaires afin d’en faire des professionnels du transfert de technologie, un m�canisme efficace pour attirer des candidats qualifi�s, et une fa�on de r�duire les risques d’embauche en leur permettant d’�valuer le potentiel des candidats sur plusieurs mois � faible co�t, sans avoir l’obligation de les embaucher.
  • Les donn�es recueillies par l’�valuation, associ�es aux donn�es de Statistique Canada (figure 32), confirment que le rythme auquel la technologie est transf�r�e des universit�s et des h�pitaux a augment� consid�rablement au cours des dix derni�res ann�es.

Le programme De l’id�e � l’innovation, actif depuis 2003, re�oit chaque ann�e de 80 � 120 propositions de phase I, comparativement � 6 � 12 de phase II.

Dans le cadre de la gestion du programme, le CRSNG re�oit chaque ann�e des rapports sur l’avancement des projets. Une �tude de suivi r�cemment men�e par les employ�s de l’organisme � l’�gard des propositions de phase I financ�es a aid� � comprendre les probl�mes qui expliquent le faible nombre de projets de phase II. Cette �tude portant sur 74 subventions a mis en �vidence les faits suivants:

  • 19 p. 100 des projets de phase I passent � la phase II;
  • 15 p. 100 des projets de phase I n’ont pas permis de faire la preuve de la faisabilit� de la technologie;
  • pour 8 p. 100 des subventions, la technologie a �t� transf�r�e sans qu’un financement suppl�mentaire ne soit n�cessaire;
  • 30 p. 100 des �quipes travaillent avec le partenaire pour assurer le transfert de technologie;
  • dans 26 p. 100 des projets, les chercheurs �taient � la recherche d’un partenaire.