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Guide d'�valuation des investissements en GI/TI
Mai 2000
Bureau de dirigeant principal de l'information
Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada
1. Planification : Choix des investissements
2. Suivi et contr�le : La gestion des investissements par les r�sultats
3. �valuation : Mise � profit de l'exp�rience
Planification : | Choix des investissements |
Suivi et contr�le : | La gestion des investissements par les r�sultats |
�valuation : | Mise � profit de l'exp�rience |
Questionnaire |
Comment peut-on choisir la combinaison de projets en gestion de l'information (GI) et en technologies de l'information (TI) qui correspond le mieux aux exigences de la mission et aux priorit�s d'am�lioration?
Le but de la phase d'�valuation est d'�valuer les projets en GI-TI en cours et propos�s, d'en �tablir le degr� de priorit� et de mettre sur pied un portefeuille de projets en GI-TI. Au cours de cette phase, l'organisation doit accomplir les �tapes suivantes :
� cette �tape du processus, il est tr�s important que les d�cisions relatives � la s�lection des projets et � la d�termination de leur degr� de priorit� soient confi�es � une �quipe de cadres sup�rieurs. Ceux-ci utiliseront un ensemble coh�rent de crit�res de d�cision fond�s sur les co�ts, les risques et les b�n�fices pr�visibles de chaque projet en GI-TI.
Quels m�canismes de contr�le employez-vous pour vous assurer que les projets retenus produisent les b�n�fices attendus, en temps opportun et selon les montants projet�s?
Apr�s avoir s�lectionn� les projets en GI-TI, les cadres sup�rieurs �valuent p�riodiquement leur progression en fonction des projections de co�ts, des jalons planifi�s et des b�n�fices du point de vue de la mission. Le type et la fr�quence des revues associ�es � ces activit�s de surveillance d�pendent g�n�ralement de l'�tude des risques ainsi que de la complexit� des projets et de leur co�t. Les revues correspondent habituellement aux jalons essentiels du projet. Quand un projet accuse du retard, que ses co�ts d�passent les pr�visions ou qu'il ne respecte pas ses objectifs de rendement, les cadres sup�rieurs doivent d�cider si le projet doit se poursuivre, doit �tre modifi� ou s'il doit �tre abandonn�.
�tapes composant la phase de suivi et de surveillance
Outils et techniques de gestion applicables au cours de cette phase
Question cl� : Selon votre �valuation, le syst�me a-t-il produit les r�sultats attendus?
La phase d'�valuation contient un m�canisme visant l'am�lioration continue du processus de gestion des investissements en GI-TI de l'organisation. Le but de cette phase est de mesurer, d'�valuer et d'enregistrer des r�sultats � partir des donn�es recueillies au cours de chacune des phases. Les cadres sup�rieurs d�terminent � quel point chaque projet a rempli ses objectifs relatifs aux co�ts et au respect des �ch�anciers et a fourni � l'organisation la contribution pr�vue � la r�alisation de la mission. La revue suivant la mise en œuvre constitue l'outil principal employ� durant cette phase. Cette revue doit �tre effectu�e au terme de la mise en œuvre du projet. Elle permet aux cadres sup�rieurs d'�valuer si les b�n�fices pr�vus pour un projet ont �t� obtenus et de raffiner les crit�res de s�lections des projets en GI-TI.
�tapes composant la phase d'�valuation
Outils et techniques de gestion applicables au cours de cette phase
�valuation des processus
Cette activit� vise l'�valuation des processus de gestion suivis par l'organisation pour planifier ses investissements en GI-TI, en contr�ler et en surveiller l'�volution et pour en �valuer les r�sultats finals. La question fondamentale � laquelle les gestionnaires doivent r�pondre est la suivante :
� L'organisation dispose-t-elle de processus clairs et document�s pour la planification, la s�lection et l'�valuation des investissements en GI-TI? �
L'objectif de l'�valuation des processus d'une organisation est d'identifier dans quelle mesure celle-ci s'est dot�e d'une structure pour g�rer et �valuer les investissements en GI-TI.
Lors de l'�valuation des processus existants, il importe de retenir que celle-ci doit �tre centr�e exclusivement sur les politiques, pratiques courantes et proc�dures de l'organisation, et non sur la qualit� des d�cisions qui ont �t� prises. Pour produire de bons r�sultats de fa�on syst�matique, Il est essentiel qu'une organisation dispose de processus peaufin�s pour s'appliquer � sa culture. Les processus de gestion des investissements devraient constituer un reflet fid�le des modes de fonctionnement et de prise de d�cision de l'organisation.
�valuation des donn�es
Un processus de gestion des investissements en GI-TI ne peut �tre efficace s'il ne dispose pas de donn�es pr�cises, fiables et � jour concernant les co�ts, les b�n�fices et les risques des projets. Ces donn�es sont � la base de d�cisions �clair�es. De plus, il est essentiel de documenter les d�cisions de gestion pour constituer un journal des r�sultats. Le processus de gestion des investissements en GI-TI exige l'�valuation des deux types de donn�es suivants :
Tous les projets (propos�s, en cours d'�laboration, mis en œuvre, etc.) doivent �tre accompagn�s d'un ensemble de donn�es compl�tes et pr�cises : donn�es sur les co�ts et b�n�fices, �valuations des risques, liens avec les buts et les objectifs des activit�s courantes et des programmes et mesures de rendement. Les gestionnaires doivent �galement disposer de donn�es � jour sur l'�volution de chacun des projets : co�ts cumulatifs, plans de mise en œuvre, planification des ressources humaines et niveau de rendement attendu. L'organisation doit �galement d�terminer des exigences qualitatives et quantitatives minimales que chaque projet doit respecter, ainsi que des crit�res de d�cision pour filtrer les projets, les �valuer et leur attribuer un niveau de priorit�. Elle doit aussi disposer de m�canismes pour contr�ler et �valuer les projets au cours de leur cycle de r�alisation.
Toutes les d�cisions prises par la direction et tous les gestes qu'elle pose doivent �tre document�s dans un journal maintenu � jour. Certaines d�cisions exigent la consignation de donn�es suppl�mentaires. Une fois qu'un projet est choisi, par exemple, il est n�cessaire de d�velopper un calendrier de revue et des plans de r�duction des risques qui lui sont propres.
�valuation des d�cisions
Un des buts les plus importants de ce guide est de permettre aux �valuateurs de d�terminer l'efficacit� du processus de gestion des investissements en GI-TI de l'organisation et la contribution de ce processus � l'am�lioration de la capacit� de l'organisation � remplir sa mission. Apr�s avoir �valu� les processus en place dans l'organisation pour planifier, surveiller et �valuer les investissements en GI-TI ainsi que les donn�es utilis�es lors de la prise de d�cision, les �valuateurs seront en mesure de tirer des conclusions quant aux d�cisions sp�cifiques prises par l'organisation. Le but essentiel de l'analyse est de v�rifier si les gestionnaires appliquent les processus de contr�le des investissements et utilisent les donn�es pertinentes lorsqu'ils prennent des d�cisions et posent des gestes relativement aux projets.
Le portefeuille d'investissements en GI-TI doit contenir la gamme de projets qui correspond le mieux aux besoins de la mission de l'organisation. Les projets inclus au portefeuille doivent �tre surveill�s constamment et des d�cisions doivent �tre prises aux �tapes d�terminantes de leur r�alisation pour s'assurer qu'ils produisent les effets attendus sur les activit�s et les programmes. Ces d�cisions doivent �tre centr�es sur la minimisation des risques et la maximisation du retour sur les investissements. Les projets compl�t�s doivent �tre �valu�s pour comparer leurs r�sultats r�els aux niveaux projet�s et pour appliquer � la phase de planification l'exp�rience ainsi acquise.
La premi�re phase du processus de gestion des investissements en GI/TI est celle de la planification des projets. Les projets propos�s aux fins de financement font l'objet d'un examen pr�liminaire afin :
On proc�de ensuite � une analyse approfondie des co�ts, des avantages et des risques des propositions retenues. Cela fait, les projets sont �valu�s par rapport � des crit�res de d�cision communs, puis class�s selon leurs co�ts, de m�me que les avantages et les risques qu'ils comportent relativement l'un � l'autre. La liste de projets ainsi dress�e est utilis�e par les gestionnaires sup�rieurs pour d�cider des projets qu'ils proposeront aux fins de financement pour l'ann�e � venir. Cette �tape de d�cision quant au choix des projets constitue l'essentiel de l'analyse du portefeuille d'investissements en GI/TI. Enfin, une fois que les d�cisions en mati�re de financement ont �t� prises, on �tablit ou modifie les calendriers d'examen des projets.
L'organisation devrait avoir un processus d�crivant la fa�on de pr�senter les nouveaux projets aux fins de financement ainsi que la fa�on dont ils seront examin�s afin d'en d�terminer la valeur technique et la pertinence par rapport aux objectifs g�n�raux ou aux objectifs des programmes. Plus particuli�rement, l'organisation devrait :
Le processus d'examen pr�liminaire devrait faire l'objet d'une politique (pour en assurer le d�roulement uniforme) et �tre utilis� � tous les niveaux de l'organisation. Il devrait comporter une liste de crit�res �tablis (exigences minimums) que tous les projets doivent respecter.
Les crit�res de l'examen pr�liminaire devraient permettre trois choses :
Apr�s cet examen pr�liminaire, les projets feront l'objet d'une analyse plus approfondie ou seront renvoy�s au groupe de programmes dont ils proviennent.
Les donn�es sur les co�ts, les risques et les avantages de tous les projets (concept initial, proposition, en cours, op�rationnels) devraient �tre analys�es et �valu�es � fond.
Chaque proposition devrait comprendre une analyse de rentabilisation exposant la justification du projet donn�e par le parrain. Cette analyse devrait faire �tat des besoins organisationnels auxquels r�pond ou se propose de r�pondre le projet; fournir des renseignements sur les avantages, les co�ts et les risques du projet; proposer des d�lais d'�laboration et des calendriers de livraison. Les donn�es de l'analyse devraient �tre constamment mises � jour de mani�re � toujours refl�ter la situation courante.
Il devrait y avoir au sein de l'organisation un groupe, ou une fonction, de v�rification responsable de la v�rification et de la validation des diverses analyses (analyses co�ts-avantages, y compris les �tudes de faisabilit�, les �valuations des risques et les analyses des solutions de rechange) et donn�es pr�sent�es dans le cadre de l'analyse de rentabilisation d'un projet. Cette validation devrait comporter les volets suivants :
L'organisation devrait poss�der un syst�me d'information de gestion (SIG) ou un autre moyen quelconque permettant de recueillir et de conserver toute l'information relative aux projets. Un tel syst�me, s'il contient des donn�es exactes et � jour, peut faciliter la v�rification et la validation des donn�es, car il permet � l'organisation de rep�rer les co�ts, les risques, etc. sur une certaine p�riode.
Ce m�canisme de collecte et de tenue de l'information relative aux projets joue �galement un r�le essentiel dans les phases du contr�le et de l'�valuation. Il permet :
Une fois que les co�ts, les risques et les avantages de chaque projet ont �t� pass�s en revue et valid�s, tous les projets devraient �tre �valu�s par rapport � des crit�res de d�cision communs afin de comparer la valeur relative de chacun et d'en dresser une liste par ordre de priorit�.
Les crit�res utilis�s pour �valuer et classer les projets devraient porter sur les trois �l�ments de base — les avantages, les co�ts et les risques. Dans bien des cas, on �tablira de larges cat�gories li�es � ces trois sujets, puis d�finira des sous-�l�ments plus pr�cis dans chacune. Par exemple, dans la cat�gorie risques, on inclura en tant que sous-�l�ments les risques li�s au calendrier, l'�lasticit� des co�ts, les risques techniques, les risques organisationnels et les risques qui se posent si le projet n'est pas entrepris.
Chaque organisation aura sa propre fa�on de subdiviser ces grandes cat�gories et sous-�l�ments. Certaines, par exemple, vont inclure les co�ts du projet dans la cat�gorie des risques, alors que d'autres en feront une cat�gorie distincte.
En g�n�ral, les d�cisions ne devraient pas �tre fond�es sur un seul facteur, tel les co�ts estimatifs ou la pr�vision d'un temps de cycle r�duit. En utilisant un ensemble de crit�res de d�cision, l'organisation est en mesure de prendre en compte et de comparer les divers d�tails d'un vaste �ventail de projets.
On peut attribuer un facteur de pond�ration, c'est-�-dire une valeur, � chacune des grandes cat�gories, ainsi qu'� ses sous-�l�ments, afin d'�tablir l'ordre de priorit� des facteurs auxquels l'organisation accorde le plus d'importance (p. ex., une entreprise ayant peu d'exp�rience dans l'�laboration de syst�mes pourrait attribuer une valeur plus �lev�e aux risques techniques qu'aux co�ts). Les divers facteurs de pond�ration associ�s aux crit�res de classement vont varier d'une organisation � l'autre. Ils devraient tenir compte de la mission, des capacit�s et des limites particuli�res de l'organisation. Il serait bon que l'organisation d�finisse et mette par �crit son sch�ma de pond�ration. Cette documentation s'impose d'autant plus si l'organisation utilise diff�rentes m�thodes de pond�ration pour les projets de diff�rente nature (op�rations, infrastructure, �laboration d'applications, etc.).
Afin d'aider les gestionnaires sup�rieurs � mieux comprendre les co�ts, les risques et les avantages relatifs des divers projets les uns par rapport aux autres, l'organisation peut mettre au point un mod�le de cotation ou outil d'aide � la d�cision. Un tel outil permet d'�valuer les co�ts, les risques et les avantages de chaque projet par rapport aux crit�res �tablis et d'attribuer une cote � chaque facteur. On additionne ensuite les cotes attribu�es � chaque facteur pour obtenir une cote globale repr�sentant la valeur relative du projet et permettant la comparaison avec les autres projets.
Lorsque l'on �labore ce genre de mod�le de cotation ou d'outil d'aide � la d�cision, il importe de d�finir les �l�ments d'�valuation avec pr�cision. Ces d�finitions ont pour objet d'assurer l'objectivit� constante du processus de cotation, ce qui aide � �liminer les diff�rences notables d'interpr�tation et de mise en application.
Les crit�res de comparaison et de classement des projets devraient �tre utilis�s de fa�on uniforme dans toute l'organisation (c.-�-d. que les d�cisions prises aux niveaux des unit�s, des divisions, des directions, des r�gions et des secteurs devraient �tre fond�es sur une s�rie de crit�res semblables � ceux utilis�s pour les d�cisions prises au niveau de la direction g�n�rale ou du minist�re). Des crit�res suppl�mentaires peuvent �tre employ�s par les divers niveaux de l'organisation, mais il devrait y avoir une s�rie de crit�res minimums communs � toute l'organisation. L'utilisation de crit�res de d�cision communs favorise la coh�rence dans la s�lection des projets et contribue � �viter les probl�mes de comparaison pos�s par des projets enti�rement diff�rents.
On devrait en outre pr�voir des mesures visant � encourager le respect du processus et � dissuader les m�thodes suspectes. L'organisation devrait d�signer une personne responsable de la mise en application du processus et �tablir explicitement les cons�quences de la non-conformit�.
L'organisation devrait mettre sur pied un organe de d�cision au niveau de la haute direction, constitu� de gestionnaires des programmes et de gestionnaires financiers, qui d�cide des projets � financer pour l'ann�e apr�s avoir d�termin� dans quels secteurs les besoins sont les plus grands. Pour ce faire, on analysera, en g�n�ral, l'�cart entre les objectifs de l'organisation (d�crits dans les plans strat�giques et les plans de rendement annuels) et sa capacit� actuelle.
Les r�les et les responsabilit�s du groupe d'examen des investissements en GI/TI devraient �tre clairement d�finis et document�s. L'organisation devrait en outre d�terminer le processus d�cisionnel de ce groupe, pr�cisant notamment de quelle fa�on il s'y prendra pour arriver � ses d�cisions, r�gler les conflits et tenir compte de l'opinion des int�ress�s.
Le groupe d'examen des investissements d�cidera des projets � proposer aux fins de financement en se servant de la liste de classement des projets. Il devra en cours de route faire un certain nombre de choix, par exemple, entre les divers montants relatifs � consacrer � l'exploitation et � l'entretien des syst�mes existants, au perfectionnement de ces syst�mes, aux syst�mes en cours d'�laboration, aux nouveaux projets et aux projets de recherche visant � �valuer l'utilit� de nouvelles technologies. Le groupe doit �galement d�terminer quel pourcentage du financement disponible sera affect� aux divers types de syst�mes de GI/TI (c.-�-d. recherche et d�veloppement, administratifs, essentiels � la mission, infrastructure, etc.). Il doit en outre tenir compte de l'interd�pendance des projets.
Le processus de d�cision devrait permettre de venir � bout des difficult�s qui se posent lorsque l'on doit employer diff�rentes unit�s de mesure pour analyser diff�rents types de projets en GI/TI et tenir compte � la fois de donn�es quantitatives incertaines et de donn�es pr�cises.
Pour aider le groupe d'examen des investissements � faire des choix entre les divers types et phases de projets, l'organisation peut tenir une base de donn�es contenant de l'information historique sur les d�penses engag�es dans les diff�rentes cat�gories d'investissements en GI/TI (exploitation et entretien, perfectionnement des syst�mes actuels, �laboration de nouveaux syst�mes, recherches sur l'�laboration ou l'utilisation de nouvelles technologies, etc.). Ainsi, il sera possible d'�tudier la r�partition des d�penses ant�rieures et d'en tenir compte.
Dans le cadre du processus d�cisionnel li� aux choix et aux priorit�s en mati�re de d�penses, l'organisation peut effectuer un examen (� l'interne ou par l'entremise de consultants) de son portefeuille de d�penses courantes en GI/TI afin d'en �valuer la concordance avec les besoins relatifs � la mission, les priorit�s, l'orientation strat�gique, le remaniement des principaux processus, etc. Cet examen pourrait comprendre une analyse des tendances r�v�lant les changements des structures des d�penses et des investissements, de m�me qu'une analyse visant � �valuer la modification de la structure des d�penses qui pourrait d�couler du portefeuille de GI/TI propos�.
Peu importe la rigueur ou la m�thode du processus de d�cision de l'organisation, il n'en reste pas moins que, en fin de compte, le choix des projets � proposer aux fins de financement demeure une d�cision de gestion. Lorsque les gestionnaires sup�rieurs arr�tent leur choix sur des projets dont la cote globale est relativement faible (p. ex., projets � rendement et � risques �lev�s), il importe de mettre les raisons de ces d�cisions par �crit et de surveiller de pr�s l'avancement du projet au stade du contr�le. Ce genre d'exception devrait toutefois �tre fait le moins souvent possible afin de maintenir l'int�grit� du processus de d�cision.
Le processus d'examen et de s�lection des projets en GI/TI devrait �tre li� de fa�on explicite � d'autres processus administratifs (p. ex., la planification, la budg�tisation, les acquisitions). Dans la plupart des cas, les d�cisions en mati�re d'investissement devraient refl�ter une d�cision de planification ou un objectif de gestion et trouver �cho dans des documents et des d�cisions connexes en mati�re de budg�tisation.
Le travail du groupe d'examen des investissements ne sera g�n�ralement pas termin� une fois qu'il aura d�cid� quels projets seront propos�s pour composer le portefeuille d'investissements de l'ann�e courante. Le groupe devrait se r�unir p�riodiquement (trimestriellement en g�n�ral) pour discuter de la situation des projets et prendre d'autres d�cisions en ce domaine. Il pourrait �galement �tre charg� de revoir les d�cisions prises par des unit�s de niveau inf�rieur en ce qui concerne le portefeuille d'investissements.
Une fois que les d�cisions en mati�re de financement ont �t� prises, il convient de fixer un calendrier d'examen pour chacun des projets choisis ou d'�valuer et d'adapter au besoin le calendrier existant. Ce calendrier sera fonction de divers facteurs particuliers au projet (niveau de risque, ampleur de l'investissement, importance par rapport � la mission de l'organisation, capacit� de l'�quipe de projet, etc.).
Il importe que ces examens soient men�s p�riodiquement, selon un calendrier pr��tabli; ils ne doivent pas n�cessairement co�ncider avec les grandes �tapes du projet. En outre, il est bon de pr�voir des �l�ments � d�clencheurs �, c'est-�-dire des situations qui exigent automatiquement une r�union de la gestion. Un �cart de 10 p. 100 ou plus par rapport au calendrier d'ex�cution, au rendement ou aux co�ts pr�vus pourrait, par exemple, �tre un �l�ment qui am�ne un examen imm�diat du projet.
Pour pouvoir prendre de bonnes d�cisions, il faut pouvoir s'appuyer sur de bonnes donn�es. Il est essentiel de veiller � ce que chaque projet satisfasse aux crit�res �tablis pour l'examen pr�liminaire et le classement et que l'information connexe soit exacte et � jour pour pouvoir assurer que les projets et les syst�mes choisis r�pondent aux besoins les plus importants de l'organisation. En outre, l'information ex poste produite au cours de cette phase, comme les calendriers d'examen des projets et les plans d'att�nuation des risques, fond�e sur les d�cisions de planification, est essentielle au contr�le et � l'�valuation des projets dans le cadre des deux phases suivantes.
L'efficacit� du processus de gestion des investissements d�pend en premier lieu de la mesure dans laquelle l'organisation s'assure que tous les projets satisfont aux exigences initiales et que toutes les �tapes de proposition et de justification de projet n�cessaires ont �t� respect�es. On devrait avoir une preuve que chaque projet pr�sent� a fait l'objet d'un examen pr�liminaire, d'une analyse et d'une �valuation selon les processus et les crit�res �tablis par l'organisation.
On pourra � cette �tape s'assurer que toutes les donn�es de planification requises ont �t� fournies, qu'il y a r�ponse � toutes les questions pertinentes soulev�es, que les projets respectent les objectifs g�n�raux ou les objectifs des programmes ainsi que l'architecture de la technologie de l'information de l'organisme et que les projets qui ne r�pondaient pas � ces exigences n'ont pas �t� retenus aux fins d'un examen plus pouss�. On devrait �galement pouvoir constater que toutes les unit�s fonctionnelles se sont conform�es aux politiques et aux proc�dures de l'organisation en ce qui a trait � l'examen pr�liminaire et � l'acceptation de projets.
Il s'agira en grande partie de brefs contr�les d'int�gralit� et de qualit�. Par exemple, si l'organisation exige que, dans le cadre des projets dont les co�ts d�passent une certaine limite, on :
On devrait �galement pouvoir trouver une preuve que l'information pr�sent�e a �t� valid�e par un m�canisme d'assurance ou de contr�le de la qualit�. Cette validation peut �tre ex�cut�e par le personnel interne charg� de l'assurance ou du contr�le de la qualit�, le personnel de v�rification interne (p. ex., l'inspecteur g�n�ral), etc. Les renseignements relatifs au projet devraient �galement �tre v�rifi�s pour s'assurer qu'ils sont exacts et � jour.
En principe, toute l'information fournie dans le cadre du projet devrait �tre � jour, les co�ts devraient �tre exacts, les avantages devraient �tre quantifi�s dans la mesure du possible, les risques devraient �tre clairement expliqu�s, des solutions de rechange devraient �tre pr�sent�es et des analyses de sensibilit� devraient avoir �t� men�es.
Chaque projet soumis devrait �tre accompagn� d'une analyse de rentabilisation justifiant le projet. Cette analyse devrait en outre comprendre les exigences fonctionnelles du projet, les co�ts, les avantages et les risques estimatifs (dans la mesure du possible) li�s au cycle de vie du projet ainsi que les analyses correspondantes effectu�es pour parvenir aux estimations. Il faut poss�der au moins une connaissance �l�mentaire des co�ts et des avantages de base associ�s aux syst�mes de GI/TI existants pour pouvoir en arriver � des estimations pr�cises des �conomies et d�terminer les avantages que pr�sente un projet.
L'analyse co�ts-avantages constitue l'une des analyses cl�s qui devrait presque dans tous les cas �tre fournie avec une proposition de projet. Une analyse co�ts-avantages exhaustive devrait :
La rigueur et le genre des analyses effectu�es sont en partie fonction de l'ampleur de l'investissement et des risques. Financi�rement parlant, il n'est pas n�cessairement avantageux de mener une analyse co�ts-avantages approfondie pour un projet dont les co�ts et les risques sont faibles et qui ne touche qu'une division ou un bureau en particulier ou un nombre limit� d'utilisateurs. Les donn�es requises selon le genre de projet, ses co�ts et les risques qu'il comporte devraient �tre d�termin�es � l'avance.
Voici une liste d'�l�ments dont il faut tenir compte en mati�re de co�ts, de risques et d'avantages au moment d'�tablir des estimations pour des projets en GI/TI.
Co�ts (ordinaires et extraordinaires)
Risques
Avantages (il s'agira en g�n�ral d'avantages tangibles et intangibles)
Lorsque l'on inventorie et mesure les avantages de projets en GI/TI, il importe de toujours se rappeler quelle fonction de gestion ou quel processus administratif la technologie vient appuyer. Par exemple, les avantages qui d�coulent de la mise en place de technologie d'EDI proviennent de l'accroissement des fonctions et de l'efficacit� que cette technologie apporte � l'organisation et � ses clients.
Il importe que tous les renseignements contenus dans l'analyse de rentabilisation soient aussi � jour et exacts que possible. Il est essentiel que l'�quipe de projet formule ses hypoth�ses avec soin, pr�sente des solutions de rechange r�alisables et fournisse des estimations s�rieuses des co�ts et des avantages pour que les r�sultats des autres analyses soient valables.
La plupart des organismes ont �tabli des crit�res ou des m�thodes pr�cisant la fa�on dont les analyses co�ts-avantages doivent �tre ex�cut�es et ce qu'elles doivent comprendre. En outre, la circulaire A-94 de l'OMB contient des indications et des taux d'actualisation pour les analyses co�ts-avantages.
�tant donn� que tous les projets (courants, en cours d'�laboration, etc.) sont soumis au processus de planification (annuellement en g�n�ral), les donn�es des portefeuilles des ann�es ant�rieures devraient �tre disponibles pour permettre l'�valuation et la comparaison par rapport aux projets retenus pr�c�demment. Toutes les donn�es de ce portefeuille sur les d�penses, les co�ts et les engagements devraient �tre � jour et organis�e de la fa�on la plus utile possible pour la gestion de l'organisation.
Le syst�me de comptabilit� analytique de l'organisme devrait pouvoir faire la distinction entre les montants d�j� engag�s et les sommes encore disponibles, de m�me qu'indiquer la destination des co�ts d�j� engag�s. Le syst�me pourrait en outre r�partir les d�penses dans des cat�gories plus pr�cises, telles l'�laboration, le fonctionnement, l'entretien, etc. (Un syst�me de rep�rage des co�ts par activit�, par exemple, devrait pouvoir fournir ce genre de d�tails.)
La phase de la planification devrait produire plusieurs �l�ments d'information d'apr�s les d�cisions qui sont prises. Cette information comprend :
L'organisation devrait �galement tenir des renseignements sur les co�ts et les avantages nets de tout le portefeuille d'investissements en GI/TI.
Enfin, tous les projets retenus aux fins de financement devraient �tre inclus dans le plan d'immobilisations de l'organisation pr�sent� � l'OMB. L'information donn�e dans ce plan devrait comprendre les co�ts de base, le calendrier et les objectifs de rendement de chaque projet.
En plus, les d�cisions prises quant � l'assortiment de projets existants et de nouveaux projets devraient �tre clairement mentionn�es dans les plans de rendement annuels de l'organisme, tout comme les mesures d�crites dans le plan d'immobilisations pour financer, faire les achats n�cessaires et g�rer les projets en GI/TI.
On devrait, pour tous les projets retenus aux fins de financement, �tablir un calendrier d'examen, un plan de gestion des risques et un syst�me particulier de mesure du rendement. Cette information se r�v�lera particuli�rement importante pour �valuer le rendement, cerner les risques et prendre des d�cisions pendant les phases du contr�le et de l'�valuation.
Le moment et le nombre des examens sont fond�s sur l'ampleur de l'investissement requis dans le cadre du projet, l'importance des risques, la capacit� de l'�quipe du projet, etc.
Le groupe d'examen des investissements peut en outre �tablir des exigences en mati�re de gestion de projet ou de pr�sentation de rapports d'examen de l'investissement (donn�es, information, analyses) en plus de celles qui sont pr�vues dans le cadre des processus existants dans le cas de projets jug�s particuli�rement � risque. Ces exigences suppl�mentaires devraient �tre mises par �crit et communiqu�es � l'�quipe du projet en question. Il convient �galement d'expliquer clairement � l'�quipe comment cette information… et l'�valuation qu'en fera la haute direction… peut influer sur la continuation, le report ou l'annulation du projet.
L'�quipe du projet devrait, � un certain moment, �laborer un plan ou une strat�gie d�crivant comment l'on proc�dera pour effectuer les acquisitions n�cessaires. Une strat�gie d'acquisition efficace r�partit convenablement le risque entre l'organisation et l'entrepreneur, utilise efficacement la concurrence, lie le paiement aux r�alisations et tire pleinement avantage de la technologie commerciale.
La phase de la planification a pour objet de permettre � l'organisation de prendre les meilleures d�cisions possible en ce qui concerne le choix des propositions ou projets en GI/TI auxquels on accordera un financement. Avant d'arriver au stade de la d�cision finale, il faut tout d'abord d�terminer si les projets m�ritent de d�passer l'�tape de l'examen pr�liminaire. Il faut ensuite prendre des d�cisions quant au m�rite relatif de chaque projet. Viennent ensuite les plus importantes de toutes les d�cisions, � savoir les choix entre les divers projets et syst�mes en vue d'�tablir le portefeuille des investissements en GI/TI qui seront financ�s pendant l'ann�e � venir.
Dans le cas de chaque nouveau projet, il faut d�terminer si le projet satisfait � toutes les exigences minimums, � quel niveau organisationnel on doit en confier l'examen et la rigueur d'analyse n�cessaire pour pouvoir prendre des d�cisions. Bien que relativement simples, fond�es principalement sur la pr�sence des donn�es requises en fonction du type de projet, ces d�cisions ne doivent pas �tre consid�r�es simplement comme une activit� superficielle. L'efficacit� globale de la phase de la planification repose en grande partie sur ces d�cisions initiales � l'issue de l'examen pr�liminaire.
Il devrait �galement exister un processus permettant de d�terminer � qui revient la d�cision de financement au sein de l'organisation. L'efficacit� du processus de gestion des investissements est grandement touch�e par la justesse de cette d�termination : qui doit examiner quels projets. La haute direction ne devrait pas avoir � consacrer du temps � l'examen approfondi de projets qui auraient facilement pu �tre �valu�s � un niveau organisationnel inf�rieur, o� la d�cision aurait pu �tre prise.
Les d�cisions prises � cette �tape-ci sont les plus importantes de toutes. Les projets que l'on propose d'inclure dans le portefeuille d'investissements devraient �tre les plus compatibles avec les besoins et les objectifs g�n�raux de l'organisation; dans le cas des exceptions, une explication d�taill�e des raisons devrait �tre fournie.
Dans le cadre des d�cisions de planification, les gestionnaires sup�rieurs doivent tenir compte des choix ou compromis � faire entre les divers projets et syst�mes qui seront financ�s. Il faut pour cela que l'on comprenne bien au sein de l'organisation qu'il n'est pas possible de financer tous les projets ou syst�mes. Si, par exemple, on consacre un montant �lev� aux syst�mes op�rationnels, on devra peut-�tre investir moins dans la recherche et d�veloppement. Il est donc important d'�valuer et d'analyser rigoureusement le m�rite relatif de chaque projet afin d'�tablir les priorit�s et de choisir les projets qui r�pondent le mieux aux besoins les plus essentiels de l'organisation.
En outre, il faut d�terminer pour chaque projet du portefeuille quelles seront la fr�quence des examens et la m�thode de gestion des risques connexes.
Pour tirer le maximum d'un projet, tout en r�duisant au minimum les risques, il faut que le projet fasse l'objet d'une surveillance constante et d'une gestion efficace. Au cours du stade de suivi et contr�le, les gestionnaires de l'organisation devraient participer activement � la surveillance des projets du portefeuille d'investissements, en prenant les d�cisions et les mesures qui s'imposent pour changer le cours d'un projet au besoin et en mettant � profit pendant la phase de la s�lection des projets les connaissances acquises en cours de route afin de pr�ciser davantage et d'am�liorer le processus.
Chaque projet devrait �tre revu � certaines �tapes cl�s de son cycle de vie (en principe, un calendrier d'examen aurait d� �tre approuv� au moment de la d�cision initiale de financement). La port�e de ces examens devrait �tre �largie lorsque le projet passe des stades de concept initial et d'essai � celui de la mise en œuvre int�grale et que les d�penses engag�es augmentent.
Un petit projet de recherche et d�veloppement � faibles co�ts qui aurait pour objet de d�terminer l'applicabilit� d'une technologie � un besoin op�rationnel peut ne n�cessiter qu'un examen limit� en dehors d'une �valuation de l'efficacit� et de la faisabilit� de la m�thode g�n�rale employ�e. Par contre, dans le cas des projets que l'on se pr�pare � mettre en œuvre, � petite ou � grande �chelle, un examen d�taill� s'impose — y compris les co�ts et les r�sultats � ce jour — pour s'assurer que le projet livre les avantages promis sans d�passer les co�ts et les risques pr�vus et r�gler les probl�mes, le cas �ch�ant, avant d'avoir investi des montants trop �lev�s.
De plus, il faut tenir compte au moment des examens du contexte du programme que vient appuyer le syst�me ou le projet. Par exemple, m�me si le rendement d'un projet est sup�rieur aux attentes, s'il contribue � un programme qui se dirige vers l'�chec ou encore n'est plus n�cessaire, il n'aura pas une grande utilit� pour l'organisation.
L'examen devrait viser l'�valuation de plusieurs aspects du projet et de son avancement. Voici des exemples de cat�gories d'�l�ments � �valuer :
Des politiques devraient �tre �tablies pour assurer une �valuation uniforme de ces diff�rentes cat�gories d'�l�ments au sein de l'organisation. Il demeure cependant que les mesures employ�es pour �valuer les projets sont propres � chaque projet. Par exemple, on pourra exiger que soient examin�s les calendriers de tous les projets, mais les calendriers comme tels seront diff�rents pour chaque projet.
Malheureusement, bien souvent l'examen de l'�tat d'avancement des travaux porte presque exclusivement sur les co�ts et le calendrier. Ce sont l� d'importants facteurs, mais ces examens devraient avoir principalement pour objet de v�rifier si les avantages pr�vus se concr�tisent, si les risques sont g�r�s et si le projet r�pond toujours � des besoins strat�giques. Tel que mentionn� d�j�, des �l�ments �d�clencheurs d'examen�, tels des rapports co�ts-avantages ou des seuils de rendement modifi�s, conjugu�s � des v�rifications du calendrier et des d�penses, peuvent aider l'organisation � d�terminer � quel moment des mesures s'imposent.
L'organisation devrait avoir un processus mis par �crit et pr�voyant comment les examens doivent �tre men�s, quelles donn�es et information sur le projet y sont n�cessaires et comment on proc�dera pour prendre des d�cisions d'apr�s les r�sultats de l'examen. On devrait �galement d�finir les r�les et les responsabilit�s en mati�re de prise de d�cisions, de m�me que les r�gles r�gissant cette prise de d�cisions.
Certaines organisations emploient une m�thode correspondant aux feux de signalisation lorsqu'il s'agit de prendre des d�cisions concernant les projets. Le feu rouge, jaune ou vert est donn� au projet selon les r�sultats de son �valuation par rapport aux mesures de rendement. Un feu jaune indique que la direction doit prendre des mesures pour �viter des probl�mes qui pourraient faire obstacle aux r�sultats pr�vus. Un feu rouge signale l'existence de probl�mes importants. (Comme pour tous les m�canismes de pr�sentation d'information et de cotation, il est essentiel que l'organisation d�finisse les conditions reli�es � chaque �l�ment du syst�me.) Voici un exemple de processus de suivi et de contr�le � l'image des feux de signalisation.
L'organisation devrait �galement avoir recours � une �quipe de v�rification ind�pendante, � un groupe d'assurance de la qualit� ou � une entreprise de v�rification et de validation ind�pendante � qui elle confie la responsabilit� de veiller � ce que l'information relative aux projets soit valide et de v�rifier si les mesures correctives n�cessaires ont �t� prises, le cas �ch�ant. En outre, des proc�dures �tablies devraient permettre d'int�grer l'information tir�e de cette activit� au processus d'examen des projets.
Enfin, la conformit� des �quipes de projet au processus de suivi et de contr�le devrait �tre assur�e par des m�canismes officiels. Il pourrait s'agir de mesures encourageant les �quipes � communiquer les probl�mes aux gestionnaires sup�rieurs et de mesures de dissuasion du non-respect.
Bien que les examens de projet contribuent � assurer la responsabilit�, il ne faut pas y voir simplement une occasion de �mettre la main sur le coupable� permettant de punir les gestionnaires de projet lorsque l'on rep�re des probl�mes. Il faut plut�t consid�rer ces examens comme des moyens de souligner les probl�mes rapidement, � un moment o� ils sont peut-�tre plus faciles � r�gler, plut�t que de les �carter et courir le risque qu'ils ressortent plus tard lorsque les co�ts et les cons�quences qu'ils entra�nent sont plus grands.
Les gestionnaires sup�rieurs (plus particuli�rement les gestionnaires des programmes) devraient participer activement aux examens de projet; ce sont eux qui doivent d�cider s'il convient de poursuivre, acc�l�rer, modifier ou annuler un projet. Les membres de l'�quipe de projet peuvent, et devraient, contribuer � la prise de d�cisions, cependant ce ne devrait pas �tre � eux qu'incombe la responsabilit� ou l'autorit� unilat�rale de prendre toutes les d�cisions relatives au projet. En outre, les gestionnaires des installations et les gestionnaires des projets devraient jouer un r�le dans la r�solution des probl�mes soulev�s et l'approbation les solutions.
Toute l'information de l'analyse de rentabilisation, y compris les diverses analyses effectu�es pour justifier le projet, devrait �tre mise � jour au fur et � mesure de l'avancement de la mise en œuvre du projet et des co�ts engag�s.
Certaines grandes organisations disent que, bien souvent, elles ne peuvent estimer les co�ts ou quantifier les avantages d'un projet avec exactitude avant que le projet ne soit termin� � presque 40 p. 100.
L'organisation devrait avoir un m�canisme uniforme (p. ex., un syst�me d'information de gestion) pour recueillir, saisir et traiter les donn�es sur les r�sultats pr�vus et les r�sultats r�els. Plus particuli�rement, ce m�canisme devrait permettre de fournir les donn�es sur les co�ts et le rendement n�cessaires � la surveillance et � l'�valuation individuelle et strat�gique des investissements, de fournir une r�troaction sur la conformit� du projet aux initiatives et plans strat�giques et d'examiner les co�ts ou avantages impr�vus d�coulant de d�cisions en mati�re d'investissements.
Il faudrait que l'�quipe du projet et les gestionnaires sup�rieurs puissent avoir facilement acc�s aux donn�es de ce syst�me.
La collecte et la tenue de l'information sur les projets sont importantes � la fois pour l'examen des projets et pour la constitution de la m�moire de l'organisation. La disponibilit� et l'actualit� de cette information sont essentielles � la prise de d�cisions des trois phases du cycle d'investissement (planification, suivi et contr�le et �valuation).
Les connaissances acquises pendant la phase du suivi et contr�le devraient �tre int�gr�es au stade de la planification pour servir aux d�cisions ult�rieures en mati�re de choix de projets et modifier et am�liorer les crit�res utilis�s pour l'examen pr�liminaire et la s�lection. � cette fin, un m�canisme devrait �tre mis sur pied pour regrouper les d�cisions et les mesures prises afin de rep�rer les tendances en mati�re de probl�mes et, inversement, en mati�re d'excellence.
Il est judicieux de prendre note des signes avant-coureurs qui, on l'a constat� apr�s coup, ont pr�c�d� le probl�me, de relever quelles mesures ont �t� prises pour rem�dier � la situation et ce qu'elles ont donn� comme r�sultat. Cette documentation aidera l'organisation � prendre ses d�cisions ult�rieures concernant les acquisitions et � rep�rer les probl�mes qui ont tendance � se r�p�ter dans le cadre des programmes en cours.
La s�lection des projets n'ayant lieu habituellement qu'une seule fois par ann�e, pendant le processus budg�taire annuel, la collecte et l'analyse de l'information relative aux projets pour cette �tape se font g�n�ralement de fa�on p�riodique. L'information li�e � la phase du suivi est contr�le, par contre, est recueillie, mise � jour et pr�sent�e aux d�cideurs de l'organisation en permanence. Les donn�es recueillies dans le cadre de cette phase devraient comprendre des comparaisons des r�sultats r�els aux estimations, ainsi qu'une �valuation des avantages r�alis�s avec des essais ou des prototypes. Elles comporteront �galement de la documentation ex poste, notamment des d�cisions prises par la direction ou des changements apport�s aux projets pour g�rer les risques ou mieux r�pondre aux besoins administratifs. Le genre et le niveau de d�tail des donn�es recueillies et tenues � ce stade devraient correspondre au type et � l'ampleur du projet.
Au fur et � mesure que les projets passent d'une �tape � l'autre de leur cycle de vie et que les montants d�pens�s augmentent, il est bon de comparer les r�sultats provisoires aux estimations pour s'assurer que le projet avance comme pr�vu et voir � quel moment il y a lieu de prendre des mesures en r�ponse � des probl�mes ou � des changements de besoins.
Des mesures propres � chaque projet devraient �tre �tablies pour faciliter l'analyse des r�sultats r�els par rapport aux estimations, veiller � ce que le projet r�ponde aux besoins de l'organisation et cerner les points � am�liorer. Il s'agira d'�l�ments comme des donn�es sur les co�ts et le calendrier, de mesures des avantages quantitatifs et qualitatifs, la situation quant aux produits, les �l�ments de risque, etc. Ces mesures doivent �tre mises � jour lorsque les co�ts, les risques et les avantages r�els sont d�termin�s.
Ces mesures devraient servir � �tablir et surveiller les r�sultats provisoires. Voici des exemples des genres de donn�es qui devraient �tre analys�es :
Donn�es recueillies sur les co�ts r�els et comparaisons avec les co�ts estimatifs.
La preuve que les r�sultats obtenus pour l'�tape en question (ou jusque l�) ont �t� compar�s aux co�ts, au calendrier, � la performance, aux risques et au rendement de l'investissement estimatifs initiaux. Les documents � l'appui du changement entre l'�tendue et le nombre actuels des exigences et les exigences de base originales �tablies pour le projet. Les documents sur la comparaison entre la situation de l'organisation et les hypoth�ses au moment de l'analyse et les hypoth�ses et le contexte initiaux du projet. Apr�s chaque nouvelle augmentation des co�ts, chacun des changements de projet li�s � cette augmentation devrait faire l'objet d'une analyse afin de d�terminer quels avantages provisoires ont �t� r�alis�s depuis la derni�re augmentation.
Les documents sur les diff�rences entre le rendement r�el du fournisseur, ou de l'entreprise de services informatiques, et ce qu'il promettait en d�but de projet (p. ex., calendrier d'ex�cution, co�ts, fonctionnalit�, solutions techniques, etc.).
Les donn�es globales sur les co�ts, les avantages et le rendement de tous les projets en GI/TI du portefeuille d'investissements.
Les donn�es concernant les co�ts, les avantages, les calendriers et les risques pr�sent�es dans l'analyse de rentabilisation, y compris les diverses analyses effectu�es pour justifier le projet, devraient �tre mises � jour au fur et � mesure de l'avancement du projet et de l'augmentation des d�penses. Il se peut, par exemple, qu'il ait �t� difficile d'�valuer avec pr�cision les co�ts et les avantages d'un projet au moment o� il a �t� propos�, mais il sera possible d'am�liorer ces donn�es lorsque les r�sultats des projets pilotes ou des essais de prototypes seront disponibles.
L'information et les analyses pr�sent�es dans l'analyse de rentabilisation devraient �galement �tre mises � jour pour justifier tout ajout d'exigences fonctionnelles dans le cadre du projet. Il faut dans un tel cas �valuer les co�ts d'un tel ajout � ce point du processus par rapport aux avantages que l'on pr�voit tirer de la fonction suppl�mentaire.
Il est bon de conserver les anciennes versions de ces analyses aux fins de comparaison avec les versions ult�rieures et pour pouvoir tirer profit de l'exp�rience.
La phase du suivi et contr�le doit d'abord et avant tout �tre ax�e sur la prise de d�cisions en mati�re de gestion des projets. On devrait s'appliquer � prendre rapidement des mesures pour r�gler les probl�mes rep�r�s. Les gestionnaires sup�rieurs devraient jouer un r�le actif dans la prise de d�cisions concernant tous les projets du portefeuille d'investissements. Bien que dans bon nombre des cas, les d�cisions sont �videntes (si le projet avance comme pr�vu, aucun probl�me n'a �t� relev�, les exigences n'ont pas chang�, on d�cidera g�n�ralement de poursuivre sans ne rien changer), il est n�anmoins essentiel de prendre une d�cision consciente quant � l'avenir de chaque projet.
Chaque fois que l'on proc�de � l'examen d'un projet � divers moments de son cycle de vie, il faut prendre une d�cision quant � son avenir. Ce genre de d�cision est propre � chaque projet et devrait �tre fond� sur le m�rite du projet en question. En outre, une explication ou de l'information sur la d�cision prise devrait �tre vers�e au dossier du projet. M�me les d�cisions �videntes doivent �tre consign�es pour montrer que l'on a pris une d�cision consciente de poursuivre le projet.
Dans le cas des projets qui pr�sentent des probl�mes (les chiffres d�passent les estimations, les risques augmentent, les exigences ont chang�, etc.), une d�cision devrait �tre prise par les gestionnaires sup�rieurs. En g�n�ral, quatre possibilit�s s'offrent � eux : modifier, annuler, poursuivre ou acc�l�rer le d�roulement du projet.
On peut �galement d�cider d'interrompre le financement du projet ou de n'autoriser le d�blocage de fonds que lorsque des mesures correctives auront �t� prises. Ces d�cisions devraient �tre mises par �crit, de m�me qu'une explication ou des crit�res indiquant comment le financement peut �tre r�tabli. Elles devraient �galement �tre refl�t�es dans l'information pr�visionnelle. Par exemple, si on interrompt la r�alisation d'un projet pendant que l'on �value la faisabilit� d'une solution de rechange, cet arr�t de financement devrait transpara�tre dans l'information sur les d�penses budg�taires. On devrait en outre pr�parer une explication ou une liste de crit�res exposant les conditions du r�tablissement du financement.
De plus, lorsque les d�cisions prises au sujet d'un projet entra�nent des retomb�es, ces derni�res devraient �tre clairement d�finies. Ainsi, l'interruption de la r�alisation d'un projet aura des r�percussions sur un certain nombre d'autres domaines, dont la gestion du projet, les d�cisions touchant les ressources humaines et le budget, les priorit�s en mati�re de d�penses, etc. Il est important d'examiner et de surveiller ces retomb�es pour s'assurer que l'on ne continue pas de d�penser des fonds et que l'on a bel et bien interrompu le d�roulement du projet.
Un examen ind�pendant devrait �tre effectu� avant de r�tablir le financement pour confirmer que toutes les mesures correctives n�cessaires ont �t� prises et d�terminer s'il y a lieu d'apporter d'autres changements.
L'examen des activit�s et des d�cisions li�es � un projet donn� peut avoir un effet sur les d�cisions de gestion � la fois dans l'imm�diat et dans l'avenir. Il s'agit l� de l'une des principales raisons pour lesquelles il est important de regrouper l'information. Le regroupement des donn�es permet de cerner plus facilement les tendances. En examinant les projets men�s dans l'ensemble d'une soci�t� ou d'un organisme, par exemple, on est en mesure de rep�rer les divisions qui ont su �laborer et g�rer efficacement leurs projets de GI/TI et celles qui ont eu plus de difficult�. Les d�cideurs peuvent ensuite tenir compte de ces renseignements lorsqu'ils �valuent les risques li�s aux capacit�s de l'organisation et �tablissent les calendriers d'examen des projets.
Le regroupement des donn�es peut aussi aider l'organisation � pr�ciser et � am�liorer ses crit�res d'examen pr�liminaire et de s�lection ainsi que ses mesures de rendement. Les donn�es peuvent �tre regroup�es par projet ou par unit�, division, organisme et ainsi de suite.
Les probl�mes r�v�l�s par cette analyse peuvent parfois signaler des faiblesses pr�cises chez certains �l�ments en ce qui concerne les pratiques de gestion de projet, de supervision des entrepreneurs ou d'estimation des co�ts, soit des situations o� s'imposent des modifications ou actions correctives. En outre, les tendances positives que l'on rel�ve peuvent, elles, contribuer � faire ressortir et � rehausser les points forts de l'organisation.
L'�valuation vient boucler le processus de gestion des investissements en GI/TI . Elle vise � comparer les r�sultats r�els par rapport aux estimations afin d'�valuer le rendement et rep�rer les secteurs de d�cision � am�liorer. L'information tir�e de l'�valuation devrait �tre utilis�e pour am�liorer les processus de s�lection et de contr�le. L'examen post-mise en œuvre, o� l'on �value le dossier r�trospectif du projet, est l'�l�ment central de cette �tape.
Une fois qu'un projet est termin� (p. ex., la mise en œuvre est compl�te ou le projet a �t� annul�), un examen post-mise en œuvre (ou post-investissement) s'impose. Cet examen se fait habituellement environ trois � douze mois apr�s la cl�ture d'un projet et devrait �tre confi� � un groupe autre que l'�quipe d'�laboration du projet pour garantir qu'il sera fait de fa�on ind�pendante et objective.
Bien souvent, on consacre beaucoup de temps et de ressources au choix des projets de GI/TI et peu, en comparaison, � l'�valuation des projets une fois qu'ils sont sur pied. Pourtant, l'information tir�e des examens post-mise en œuvre est essentielle pour am�liorer la fa�on dont l'organisation s�lectionne, g�re et utilise ses ressources en GI/TI.
Un examen post-mise en œuvre devrait avoir deux objectifs :
L'organisation devrait �tablir une m�thode officielle d'ex�cution des examens post-mise en œuvre afin de veiller � ce que les projets soient �valu�s de fa�on uniforme. Cette m�thode devrait �tre mise en application � tous les niveaux de l'organisation et exposer clairement les r�les et les responsabilit�s en ce qui concerne les examens et les mesures prises en fonction des r�sultats. Les examens post-mise en œuvre devraient �tre pr�vus r�guli�rement pour assurer que les projets men�s � bien font l'objet d'un examen au moment opportun. La fa�on dont les renseignements tir�s de ces examens doivent �tre pr�sent�s aux d�cideurs devrait �tre pr�cis�e dans des politiques ou des proc�dures.
Pour terminer, compte tenu de ce que l'on peut apprendre d'un projet qui a �chou�, il est bon d'�valuer les projets qui ont �t� annul�s en cours de route. Bien que la responsabilit� soit un point important, ces �valuations devraient d'abord viser � d�terminer ce qui a caus� les probl�mes, afin de tirer le�on des erreurs et �viter de les r�p�ter.
Toute l'information tir�e des examens post-mise en œuvre devrait �tre rassembl�e et conserv�e avec les autres renseignements recueillis au cours des deux autres phases. Cet inventaire exhaustif de renseignements sur les projets contribue � �tablir la m�moire de l'organisation, qui permet de mettre � profit et les r�ussites et les �checs.
Un m�canisme ou processus devrait �tre mis en place pour veiller � ce que l'information soit regroup�e et mise � profit pour am�liorer le processus de gestion des investissements. On pourrait, par exemple, � partir de l'information recueillie, modifier les crit�res d'�valuation des co�ts, des risques et des avantages (y compris les facteurs de pond�ration qui leur ont �t� attribu�s) de la phase de s�lection en vue d'assurer un taux de r�ussite plus �lev� pour les projets ult�rieurs. Il serait �galement utile de d�terminer s'il y a lieu de modifier les fa�ons de mesurer les co�ts, les avantages et les risques afin de favoriser une surveillance plus efficace des projets.
Les donn�es recueillies pendant la phase de l'�valuation sont surtout de nature historique, portant sur l'issue d'un projet par rapport aux pr�visions des gestionnaires. En outre, l'information rassembl�e apr�s le projet devrait comprendre les modifications apport�es aux phases de la s�lection et du contr�le, ainsi que l'information institutionnalis�e sur les le�ons tir�es de l'exp�rience. Elle devrait �tre utilis�e pour revoir les processus de s�lection et de contr�le et am�liorer les prochaines d�cisions en mati�re d'investissements.
L'examen post-mise en œuvre devrait avoir pour objet d'�valuer les r�sultats d'un projet par rapport � ce qu'on avait pr�vu en mati�re de co�ts, de calendrier, de rendement et d'am�lioration de la mission. On doit �galement tenter de d�terminer les causes des diff�rences importantes entre les pr�visions et les r�sultats r�els. Cet examen doit �galement servir � rep�rer toute pratique d'�laboration des syst�mes et de gestion de projet qui laisse � d�sirer.
Il doit permettre d'obtenir un vaste �ventail de renseignements touchant � la fois le projet m�me et son processus d'�laboration et de mise en œuvre. Plus pr�cis�ment, il devrait comprendre les �l�ments suivants :
Les r�sultats de l'examen post-mise en œuvre devraient comprendre une �valuation de l'efficacit� du projet du point de vue des utilisateurs, la ventilation des co�ts r�els par cat�gorie, les mesures utilis�es pour calculer les avantages, un mod�le de comparaison des r�sultats r�els par rapport aux estimations et de la documentation sur ce qui a �t� r�alis�.
L'organisation devrait conserver de la documentation sur toutes les d�cisions et les mesures prises, tous les changements apport�s et tous les r�sultats obtenus pendant le cycle de vie du projet, ainsi que sur toute autre information pertinente, telle l'analyse de rentabilisation et les analyses co�ts-avantages revues. Elle devrait en outre assurer un suivi des recommandations (visant � am�liorer le projet ou l'ensemble du processus de gestion des investissements) issues de l'examen post-mise en œuvre.
Au fur et � mesure de la collecte et du regroupement de donn�es, ce dossier sera d'une aide pr�cieuse pour pr�ciser et am�liorer les processus de l'organisation.
Un certain nombre de d�cisions importantes seront prises pendant la phase de l'�valuation. Notamment, on �valuera dans quelle mesure les objectifs du projet ont �t� respect�s, on d�terminera quels changements ont encore besoin d'�tre apport�s au projet et on d�finira des fa�ons de modifier ou d'am�liorer le processus global de gestion des investissements en vue de maximiser davantage les r�sultats et r�duire au minimum les risques. L'organisation peut en plus �valuer le rendement global de ses investissements en GI/TI en ce qui concerne le respect de sa mission. Pour �tre en mesure de prendre ces d�cisions, les gestionnaires doivent �valuer l'effet des d�cisions ant�rieures sur l'issue des projets en GI/TI, savoir comprendre les raisons de cet effet et d�terminer comment la modification des processus de d�cision pourrait am�liorer l'issue des projets courants et des propositions � venir.
Les r�sultats et les recommandations qui ressortent des examens post-mise en œuvre, avec les autres renseignements relatifs au projet, sont d'une grande importance pour les d�cideurs principaux lorsqu'ils �valuent l'incidence du projet sur la r�alisation de la mission. Lorsqu'ils proc�dent � cette �valuation, les gestionnaires sup�rieurs doivent poser un certain nombre de questions sur le projet, dont les suivantes :
M�me apr�s la mise en œuvre, il est n�cessaire de prendre r�guli�rement des d�cisions sur la situation du projet. Les gestionnaires sup�rieurs devraient p�riodiquement remettre certaines choses en question, notamment :
De plus, �tant donn� que les co�ts de fonctionnement et d'entretien, par exemple ceux li�s � des activit�s telles les mises � niveau de mat�riel, les changements de logiciels et la formation continue des utilisateurs, peuvent prendre une part consid�rable des ressources en GI/TI (on a estim� que les frais de propri�t�, les co�ts de fonctionnement et d'entretien et les co�ts d'ali�nation peuvent repr�senter jusqu'� 80 p. 100 du co�t global d'un projet pendant son cycle de vie), il est bon d'�laborer un plan pour le soutien et le fonctionnement continus de chaque projet en GI/TI.
R�gle g�n�rale, le processus de gestion des investissements ne reste pas toujours au m�me point, il �volue plut�t avec le temps, au fur et � mesure que l'organisation constate quelles sont les m�thodes efficaces et quels sont les points � am�liorer. Voici des exemples d'�l�ments du processus auxquels on pourrait apporter des changements :
Il est assez rare que les r�sultats d'un seul projet permettent de recueillir suffisamment d'information pour apporter des modifications consid�rables aux processus de d�cision d'une organisation en mati�re de projets en GI/TI. Par contre, un probl�me d'�laboration de syst�me important qui revient � plusieurs reprises dans le cadre de diff�rents projets justifierait l'am�lioration, voire une r�vision importante, des processus et crit�res de prise de d�cisions de l'organisation.
Il faut d�terminer les causes des diff�rences entre les r�sultats pr�vus et les r�sultats r�els et d�finir et consigner les mesure correctives � apporter au processus global de gestion des investissements en GI/TI, aux crit�res de d�cision, etc. Une fois que l'on a d�cel� les causes de ces diff�rences, il importe de prendre des mesures pour rem�dier aux probl�mes et ainsi favoriser la r�ussite des projets � venir.
Toutes les modifications ou mises � jour apport�es aux phases de la planification et du suivi et contr�le � la suite des examens post-mise en œuvre devraient �tre consign�es.
PLANIFICATION
Examen pr�liminaire des nouveaux projets
Analyse et classement des projets selon les avantages, les co�ts et les risques
S�lection d'un portefeuille de projets
�tablissement de calendriers d'examen des projets
V�rification du respect des exigences initiales
Analyse des co�ts, des avantages et des risques de chaque projet
Donn�es sur le portefeuille existant
R�sultats de la cotation et du classement par ordre de priorit�
Calendriers d'examen des projets
D�termination de la conformit� aux exigences pr�vues
Choix des projets qui composeront le portefeuille global d'investissements en GI/TI
SUIVI ET �VALUATION
Surveillance continue des projets
Choix des intervenants
Consigner les mesures et les d�cisions importantes
Int�gration des connaissances acquises
Mesure des r�sultats provisoires
Revue des analyses des co�ts, avantages, calendrier et risques de chaque projet
Annuler, modifier, poursuivre ou acc�l�rer un projet
Regroupement des donn�es et examen des mesures prises � ce jour
�VALUATION
Examens post-mise en œuvre suivant une m�thode uniformis�e
Int�gration des connaissances acquises
Mesure du rendement r�el par rapport au rendement pr�vu
Dossier (projet et processus)
�valuation de l'incidence du projet sur la mission et d�termination de l'avenir du projet
R�vision des phases de la planification et du suivi et contr�le selon les connaissances acquises