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Message du pr�sident du Conseil du Tr�sor
Plan d'action sur les subventions et les contributions
Instruments d'habilitation horizontaux
C'est avec grand plaisir que je pr�sente le Plan d'action du gouvernement du Canada pour r�former l'administration des programmes de subventions et de contributions (S et C). Ce plan pr�cise les activit�s que le gouvernement entreprendra durant les trois prochaines ann�es, ainsi que les r�sultats escompt�s, pour am�liorer la gestion des S et C. Le plan est le fruit de nombreux mois d'efforts d�ploy�s par des particuliers et des organismes, tant � l'int�rieur qu'� l'ext�rieur du gouvernement du Canada, et je tiens � souligner particuli�rement les pr�cieux conseils re�us de la collectivit� des b�n�ficiaires.
Il ne fait aucun doute que les programmes f�d�raux de subventions et de contributions sont un important outil que le gouvernement du Canada utilise pour r�aliser ses priorit�s. Il est aussi clair qu'il faut changer notre mode de fonctionnement si nous voulons obtenir des r�sultats et mieux r�pondre aux besoins des Canadiens. Nous devons rendre les programmes de S et C plus efficients tout en nous assurant de tenir le gouvernement responsable de ces programmes.
En f�vrier 2007, un groupe d'experts ind�pendant a formul� des recommandations visant � simplifier l'administration de ces programmes et � renforcer en m�me temps la responsabilit� et les approches fond�es sur le risque pour la gestion des programmes de S et C. En �laborant ce plan d'action et les autres travaux qui ont �t� r�alis�s l'ann�e derni�re, nous respectons les engagements que le gouvernement a pris en r�ponse aux principales recommandations du groupe d'experts.
Ce plan permettra aux b�n�ficiaires, aux organisations intervenantes et aux administrateurs des programmes f�d�raux d'�tre au courant de nos progr�s � ce jour et, surtout, des �tapes � venir ainsi que de notre engagement � les faire participer au processus. L'ann�e derni�re, nous avons ex�cut� beaucoup d'activit�s qui ont jet� une base solide pour un changement syst�mique. Ce genre de changement prend du temps et il reste encore beaucoup � faire. Toutefois, je pense que ce plan d'action constituera une feuille de route cruciale qui servira � nous guider au cours des prochaines ann�es.
La copie papier a �t� sign�e par
Le pr�sident du Conseil du Tr�sor,
Vic Toews, C.P., d�put�
Chaque ann�e, le gouvernement du Canada transf�re environ 27 milliards de dollars � des particuliers et � des organismes par l'interm�diaire de plus de 800 programmes de subventions et de contributions (S et C) qui procurent de r�els avantages aux Canadiens. Ces programmes favorisent le d�veloppement �conomique et social du Canada et am�liore la qualit� de vie de notre nation.
Les b�n�ficiaires des S et C f�d�rales incluent :
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Au cours des dix derni�res ann�es, un certain nombre d'examens sur les programmes de subventions et de contributions ont tous indiqu� la n�cessit� d'apporter des changements. En outre, au d�but de 2006, la v�rificatrice g�n�rale du Canada a demand� de modifier les exigences en mati�re d'administration des S et C pour all�ger le fardeau impos� aux b�n�ficiaires.
En juin 2006, le gouvernement a mandat� un groupe d'experts – le Groupe d'experts ind�pendant (GEI) sur les programmes de subventions et de contributions – pour effectuer un examen en six mois et pr�senter des recommandations sur la mani�re de d�m�ler � l'�cheveau de r�gles � associ� � la gestion des subventions et des contributions.
Le 14 f�vrier 2007, le GEI a publi� son rapport, intitul� Des lourdeurs administratives � des r�sultats clairs, et a fait les conclusions suivantes :
En r�ponse aux recommandations du GEI, le pr�sident du Conseil du Tr�sor s'est engag� � travailler avec les minist�res et les organismes � l'�laboration d'un plan d'action pangouvernemental pour r�former l'administration des subventions et des contributions.
Le r�gime des politiques du gouvernement �tablit les r�gles selon lesquelles tous les minist�res et organismes du gouvernement doivent fonctionner. Le contexte actuel des politiques dans lequel les programmes de subventions et de contributions sont administr�s a contribu� � certains des probl�mes que ce plan d'action cherche � r�soudre. La r�forme des politiques est essentielle pour simplifier l'administration des Set C et clarifier les responsabilit�s.
Une nouvelle Politique sur les paiements de transfert a �t� approuv�e par le Conseil du Tr�sor et sera mise en vigueur progressivement � compter du 1er octobre 2008.
La politique et la directive connexe tiennent compte des recommandations et des principes cl�s �nonc�s dans le rapport du GEI. La politique clarifie les responsabilit�s des ministres et des sous-ministres et fera en sorte que toutes les Set C soient g�r�es en fonction des citoyens et des b�n�ficiaires.
Les exigences en mati�re d'administration et de pr�sentation de rapports auxquelles devront satisfaire les demandeurs et les b�n�ficiaires correspondront mieux aux risques associ�s pour que nous puissions assurer une surveillance, une transparence et une responsabilit� efficaces tout en r�duisant le fardeau au minimum. L'approche ax�e sur le risque nous permettra de r�duire les lourdeurs administratives et de donner le ton afin d'inculquer une culture plus tol�rante � l'�gard du risque, y compris pouvoir tenir compte du bilan d'une organisation pour �tablir ses exigences en mati�re de pr�sentation de rapports. Les minist�res devront adapter leur r�gime administratif en fonction du risque, au lieu de se limiter aux approches g�n�rales utilis�es dans le pass�.
Le gouvernement est d�termin� � fournir des services de haute qualit� dont il peut rendre compte et qui r�pondent aux besoins des clients et aux exigences op�rationnelles, et qui correspondent aux priorit�s gouvernementales. Le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor poursuivra le travail d�j� entrepris pour concevoir une nouvelle politique sur les services qui obligera les minist�res � �tablir des normes de service (entre autres des normes li�es � l'acc�s, aux d�lais d'ex�cution et � la pr�cision) et � mesurer la satisfaction des clients, pour les programmes de S et C.
Le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor pr�pare aussi des lignes directrices pour appuyer la nouvelle Politique sur les paiements de transfert qui fournira une meilleure orientation aux minist�res lorsqu'ils commenceront � administrer des programmes conform�ment � la nouvelle politique.
Ces deux politiques et la Directive sur les paiements de transfert �tabliront une base solide qui permettra aux minist�res d'apporter des changements durables � long terme � la mani�re dont sont administr�es les subventions et les contributions.
Le financement accord� aux organismes b�n�ficiaires provient de programmes ex�cut�s par des minist�res et des organismes. Le Groupe d'experts ind�pendant a recommand� que les minist�res effectuent un examen fonctionnel approfondi des processus li�s aux subventions et aux contributions pour cerner les possibilit�s d'am�liorer la prestation des services et d'accro�tre l'efficacit� et pour �changer les pratiques exemplaires.
� la suite de cet examen fonctionnel, six minist�res d'avant-garde ont �labor� leur propre plan d'action sur les Set C qui entrainera un changement fondamental � la fa�on dont chacun comprend, con�oit, g�re ses programmes de subventions et de contributions et en rend compte.
Ensemble, les minist�res d'avant-garde administrent 51 % des programmes de
S et C au gouvernement. Ce sont :
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Bien que les plans d'action minist�riels soient adapt�s � la situation de chaque minist�re, ils pr�sentent des points communs d'int�r�t :
Les minist�res et organismes d'avant-garde ont d�j� commenc� � mettre en oeuvre les changements et, au cours des trois prochaines ann�es, ils continueront de faire avancer leur plan d'action.
Gr�ce � la mise en oeuvre des plans d'action minist�riels durant les trois prochaines ann�es, il sera plus facile pour les organismes b�n�ficiaires de faire affaire avec le gouvernement du Canada. Plus pr�cis�ment, ils peuvent s'attendre � :
Les administrateurs des programmes de S et C au sein du gouvernement pourront constater une r�duction du fardeau administratif par suite de la clarification et de l'harmonisation des pratiques de financement, une r�duction importante de leurs responsabilit�s li�es � la surveillance et � la v�rification et la mise en oeuvre de meilleurs outils, et une meilleure formation fournie.
� l'heure actuelle, la plupart des d�fis relatifs aux subventions et contributions sont communs � presque toutes les disciplines et tous les minist�res et organismes f�d�raux. Le Groupe d'experts ind�pendant a reconnu un besoin de leadership soutenu, et le gouvernement s'est engag� � assumer un leadership permanent et � fournir un appui pour la mise en oeuvre uniforme de nouvelles approches plus simplifi�es � l'�gard de la gestion et de l'administration des S et C dans l'ensemble du gouvernement.
En r�ponse au GEI, le gouvernement a d�fini un certain nombre d'instruments d'habilitation horizontaux – � savoir des activit�s et des outils con�us pour favoriser un changement soutenu � l'�chelle du gouvernement – et a commenc� � les mettre en oeuvre.
Au moyen de l'examen fonctionnel, les minist�res et les organismes ont rep�r� plus de 70 pratiques exemplaires et ont �labor� des approches novatrices qui pourraient servir � apporter des r�formes durables. Un nouveau centre d'expertise sur les programmes de subventions et de contributions, situ� au Secr�tariat du Conseil du Tr�sor, diffuse cette information dans l'ensemble du gouvernement et invite les minist�res � simplifier leurs pratiques administratives. Le centre d'expertise met aussi � l'essai un � wiki � des S et C � l'intention des administrateurs des programmes gouvernementaux – une ressource en ligne qui permet aux utilisateurs du gouvernement de visualiser les pratiques novatrices et de contribuer � l'application g�n�rale de celles-ci.
Au cours des trois prochaines ann�es, les minist�res et organismes du gouvernement, sous la direction du centre d'expertise, mettront en oeuvre les instruments d'habilitation horizontaux suivants qui consisteront � :
Les instruments d'habilitation horizontaux sont essentiels � une bonne collaboration, entre les minist�res eux-m�mes et entre le gouvernement et les b�n�ficiaires. Cette collaboration est une condition pr�alable au succ�s de la r�forme des S et C, tout comme le renforcement de la responsabilit�. Au cours des trois prochaines ann�es, les activit�s du centre d'expertise et des minist�res d'avant-garde s'�tendront aux autres minist�res et organismes responsables de l'administration des programmes de subventions et de contributions. La coordination au sein de la communaut� f�d�rale conduira � l'am�lioration des programmes et des services et � la r�duction des lourdeurs administratives et des exigences de pr�sentation de rapports pour les organismes b�n�ficiaires et les administrateurs de programmes.
Avec ce plan d'action, le gouvernement passe � l'�tape suivante de la gestion am�lior�e des programmes de subventions et de contributions qui se traduira par une administration simplifi�e, des approches ax�es sur le risque et une responsabilit� accrue.
Les b�n�ficiaires et les administrateurs des programmes f�d�raux constateront une r�duction des exigences en mati�re de pr�sentation de rapports, de surveillance et de v�rification et que celles-ci seront moins complexes.
Gr�ce � la gestion du risque, le financement du gouvernement ne sera plus fond� sur une approche g�n�rale o� existe l'aversion pour le risque et permettra de tenir compte du bilan d'un organisme b�n�ficiaire pour r�duire son fardeau administratif de fa�on ing�nieuse et cibl�e.
Le nombre et la complexit� des demandes n�cessaires pour obtenir le financement du gouvernement seront simplifi�s et, graduellement, le nombre d'ententes de financement diminuera dans tous les minist�res.
La technologie sera utilis�e davantage, � mesure que des syst�mes de demandes et de paiements par voie �lectronique seront instaur�s – afin de simplifier les processus de financement des organismes b�n�ficiaires. La technologie permettra aussi d'harmoniser les pratiques dans l'ensemble des minist�res et organismes gr�ce � un meilleur �change d'information.
Il y aura plus de possibilit�s de travailler en collaboration avec le gouvernement afin de s'assurer que les changements apport�s repr�sentent de r�elles am�liorations pour les organismes b�n�ficiaires.