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La version originale a été signée par
L'honorable Vic Toews, C.P., c.r., député
Ministre de la Sécurité publique
SECTION II – ANALYSE DES ACTIVITÉS DU PROGRAMME PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE
SECTION III – RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
Ayant récemment été nommé président de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC), je suis honoré de poursuivre la tradition d'excellence qui a marqué les cinquante ans d'existence de la Commission et de diriger l'organisation pendant qu'elle continue à s'acquitter de son important mandat et à contribuer à la sécurité publique.
Depuis ma nomination, je me suis fait un devoir de rencontrer des commissaires et des employés de partout au pays afin de discuter des nombreux défis auxquels fait face la Commission à titre de partenaire important du système de justice pénale au Canada. Leurs observations et leurs commentaires ont grandement contribué à définir les domaines auxquels la Commission doit accorder la priorité.
Dans le cadre de l'établissement des plans et des priorités pour 2010-2011, les efforts de la Commission sont guidés par le souci constant qu'elle a d'assurer la sécurité publique et de servir la population. Les priorités établies par la Commission lui seront d'une aide précieuse pour rendre des décisions judicieuses en matière de mise en liberté sous condition, mettre en oeuvre un programme de pardons et de clémence efficient et efficace, faire preuve d'une ouverture et d'une responsabilisation accrues et, enfin, adopter des pratiques administratives rigoureuses. Les priorités de la Commission sont les suivantes :
Le prochain exercice sera fort occupé pour la Commission dans l'exécution de ses responsabilités législatives. En effet, les modifications législatives actuellement envisagées pourraient avoir une incidence considérable, et la Commission pourrait être obligée d'ajuster ses opérations et ses politiques pertinentes en conséquence. Elle s'efforcera également de renforcer ses relations avec ses partenaires pour les influencer et les sensibiliser davantage à l'égard des résultats qui pourraient découler du Programme de transformation du SCC et pour améliorer ses services d'information aux victimes. La Commission continuera d'améliorer la formation offerte aux commissaires et aux employés en mettant en oeuvre les recommandations issues de l'évaluation de son programme de formation. Elle prendra des mesures en vue d'imposer de nouveaux frais de service aux demandeurs de pardon afin d'améliorer les normes de service et pour assurer la durabilité de ce programme et elle continuera à chercher de nouvelles façons d'atténuer certaines des difficultés auxquelles elle devra faire face dans le domaine des ressources humaines lorsque plusieurs de ses employés commenceront à prendre leur retraite au cours des années à venir.
La Commission ne limite pas ses efforts à la période de planification actuelle pour assurer l'amélioration de ses programmes à long terme. Elle s'efforce effectivement d'accroître son efficience et son efficacité afin d'améliorer la prestation de ses programmes au cours de la prochaine décennie.
Plus de 90 % des libérés conditionnels ne récidivent pas et 99 % d'entre eux ne commettent pas de nouvelle infraction avec violence. Par ailleurs, 96 % de tous les pardons octroyés par la Commission demeurent valides, ce qui montre que la grande majorité des personnes ayant obtenu un pardon restent dans le droit chemin. Ces statistiques témoignent du succès remporté par la Commission dans l'exécution de son mandat et la protection du public. Je suis persuadé que les plans et les priorités présentés dans les pages suivantes l'aideront à poursuivre sur sa lancée.
Harvey Cenaiko
Président, Commission nationale des libérations conditionnelles
La Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC/Commission) est un des organismes faisant partie du portefeuille de Sécurité publique Canada, lequel comprend également la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Service correctionnel du Canada (SCC).
La Commission est un tribunal administratif indépendant qui, en vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, a le pouvoir exclusif d'accorder, de refuser, d'annuler ou de révoquer une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale. La Commission peut aussi ordonner que certains détenus purgent leur peine jusqu'au bout. Il s'agit du maintien en incarcération au cours de la période prévue pour la libération d'office. La Commission rend également des décisions concernant la mise en liberté sous condition des délinquants incarcérés dans les établissements correctionnels des provinces ou territoires qui n'ont pas leur propre commission des libérations conditionnelles. L'Ontario et le Québec sont les seules provinces ayant des commissions qui ont le pouvoir d'accorder une mise en liberté aux délinquants purgeant une peine d'emprisonnement de moins de deux ans.
En outre, la Commission doit assumer des responsabilités législatives étendues en matière de transparence et de responsabilité dans les domaines suivants : communication de renseignements et assistance aux victimes d'actes criminels, présence d'observateurs aux audiences, accès au registre des décisions de la CNLC, et prestation d'un programme d'information du public.
Il appartient à la Commission d'octroyer, de refuser ou de révoquer le pardon en vertu de la Loi sur le casier judiciaire et du Code criminel. Le pardon est un moyen officiel offert aux personnes qui ont été condamnées pour une infraction et qui ont purgé leur peine en totalité et n'ont pas commis d'autre crime, de minimiser les répercussions négatives de leur casier judiciaire. La Commission fait aussi des recommandations en matière de clémence en vertu de la prérogative royale de clémence. S'appuyant sur les enquêtes effectuées par la Commission et les recommandations du ministre de la Sécurité publique, le gouverneur général ou le gouverneur en conseil approuve le recours à la prérogative royale de clémence à l'égard de personnes reconnues coupables d'une infraction à une loi fédérale.
La Commission nationale des libérations conditionnelles est dirigée par un président qui rend compte au Parlement par l'entremise de Sécurité publique Canada. Le ministre n'a cependant pas le pouvoir légal de donner des directives au président ni aux autres membres de la Commission dans le cadre de l'exercice de leur pouvoir décisionnel au sujet de la mise en liberté sous condition de délinquants. Cette structure aide à assurer l'impartialité de la Commission et l'intégrité du processus décisionnel en matière de libération conditionnelle.
Les résultats du travail quotidien de la Commission figurent dans les Rapports de surveillance du rendement publiés chaque année. Ces rapports indiquent les résultats et contiennent des données statistiques sur les deux programmes de la CNLC qui sont régis par la loi – le programme de mise en liberté sous condition et le programme de la clémence et des pardons – ainsi que sur les services corporatifs de la Commission.
La Commission nationale des libérations conditionnelles, en tant que partie intégrante du système de justice pénale, prend en toute indépendance des décisions judicieuses sur la mise en liberté sous condition et sur le pardon et formule des recommandations en matière de clémence. Elle contribue à la protection de la société en favorisant la réintégration en temps opportun des délinquants comme citoyens respectueux des lois.
Ce document sur la Mission a pour but de donner une orientation claire aux membres et au personnel de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et de les inciter à viser l'excellence dans le domaine correctionnel en général et dans le domaine des mises en liberté sous condition en particulier. L'énoncé de Mission guide les interventions actuelles de la Commission et la prépare à relever les défis de l'avenir. Il explique également aux délinquants et aux ex-délinquants, à nos partenaires de la justice pénale et au public ce que nous sommes, les valeurs que nous défendons, la nature de notre travail et nos façons de procéder.
En tant que partenaire du système de justice pénale, la Commission contribue à assurer le maintien d'une société juste, paisible et sûre. Nous employons le terme « contribuer » dans le document sur la Mission pour souligner le fait que nous ne sommes pas les seuls à poursuivre ce noble idéal. Nous et nos collègues du Ministère collaborons avec les commissions des libérations conditionnelles et les services correctionnels provinciaux et étrangers, les forces policières, les organismes d'aide postpénale, les procureurs de la Couronne et de la défense, ainsi qu'avec bien d'autres organismes et membres du public. Le cadre législatif à l'intérieur duquel la CNLC exerce ses fonctions est délimité par la Constitution – qui comprend la Charte canadienne des droits et libertés, le Code criminel, la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) et son règlement d'application, ainsi que d'autres documents législatifs.
Le but premier que vise la Commission lorsqu'elle prend des décisions concernant la mise en liberté sous condition ou le pardon de délinquants et lorsqu'elle fait des recommandations relatives à la clémence est la protection à long terme de la société. La CNLC croit fermement que la meilleure façon d'amener les délinquants à devenir d'honnêtes citoyens est de leur accorder des mises en liberté au moment opportun, de les surveiller pendant qu'ils sont en liberté et de bien administrer les peines. La Commission prend ses décisions de façon autonome et indépendante. Cependant, elle doit rendre compte de ses actes au Parlement et, en définitive, à l'ensemble des Canadiens et des Canadiennes, en vertu de son cadre législatif, politique et interne.
La CNLC a une tâche délicate à remplir, puisqu'elle doit notamment veiller à préserver deux de nos valeurs les plus fondamentales, soit la sécurité du public et la liberté personnelle. « Faire de la Mission une réalité » : voilà un défi que toutes les personnes qui ont un lien avec la Commission ont l'obligation et la responsabilité de relever.
La Mission de la CNLC établit quatre valeurs fondamentales :
La CNLC, qui fait partie du portefeuille de la Sécurité publique, s'efforce constamment de respecter les priorités du gouvernement en ce qui a trait à la sécurité publique. Elle contribue à la mise en oeuvre de ces priorités en prenant des décisions judicieuses sur la mise en liberté sous condition et le pardon qui assurent la réinsertion en toute sécurité des délinquants dans la collectivité.
La Commission exerce ses activités dans ses cinq bureaux régionaux et à son bureau national, à Ottawa.
L'emplacement des bureaux de la CNLC
Des décisions concernant la mise en liberté sous condition sont prises par les commissaires dans les régions. Les commissaires sont appuyés par des employés qui planifient les audiences, veillent à ce que tous les renseignements nécessaires à la prise de décisions soient remis aux commissaires et transmis aux délinquants et communiquent les décisions sur la mise en liberté sous condition aux délinquants, aux représentants du SCC et à d'autres personnes intéressées, au besoin. Le personnel des bureaux régionaux s'occupe aussi de communiquer des renseignements aux victimes, de prendre les dispositions requises pour permettre à des personnes d'assister à des audiences à titre d'observateurs et de traiter les demandes d'accès au registre des décisions de la Commission. Au bureau national, les commissaires prennent des décisions concernant le pardon et des décisions sur la mise en liberté sous condition qui sont portées en appel. Le personnel du bureau national exécute le programme d'octroi des pardons et d'exercice de la prérogative royale de clémence, élabore des politiques sur la mise en liberté sous condition et le pardon, coordonne la formation des commissaires et gère un programme d'information du public. Le bureau national est également chargé d'assurer la planification stratégique et opérationnelle, la gestion des ressources et la surveillance du rendement et d'offrir divers services internes.
Conformément aux dispositions énoncées dans les lois qui régissent la CNLC, les commissaires prennent leurs décisions en toute indépendance, sans aucune ingérence de quelque type que ce soit. À titre de décideurs indépendants, les commissaires sont guidés par des lois et des politiques et ils sont chargés :
Le président de la CNLC est un commissaire à temps plein et il est le premier dirigeant de la Commission. Il dirige le programme de la CNLC en respectant les plans et les priorités du gouvernement, il rend compte de la réalisation du mandat de la Commission au Parlement par l'entremise du ministre de la Sécurité publique et il est responsable de l'efficacité et de l'efficience des politiques et des opérations de la CNLC. Le président est aidé dans ces responsabilités par la première vice-présidente, le vice-président de la Section d'appel et les cinq vice-présidents régionaux. La directrice générale exécutive de la Commission est la principale cadre et l'administratrice en chef des opérations. Pour appuyer le président dans l'exercice de ses fonctions, elle joue un rôle de direction dans les domaines de la planification stratégique et opérationnelle, de la gestion des ressources, de la mesure du rendement et de l'administration.
L'organigramme ci-dessous fournit des détails supplémentaires sur l'organisation de la Commission.
Le résultat stratégique et l'architecture des activités du programme (AAP) de la Commission nationale des libérations conditionnelles témoignent des principaux aspects des responsabilités législatives qui incombent à l'organisation en ce qui a trait à la mise en liberté sous condition et aux pardons et représentent les domaines de responsabilité et de rendement envers lesquels le public et les parlementaires se montrent le plus souvent intéressés. Dans ce contexte, le résultat stratégique de la Commission est la pierre angulaire de sa responsabilité à l'égard du public. L'APP comprend un seul résultat et quatre activités de programme.
Le tableau ci-dessous illustre le cadre complet des activités et des éléments de programme de la CNLC qui contribuent à la réalisation du seul résultat stratégique de la Commission :
Indique le niveau de détail dans le Rapport sur les plans et les priorités
Les tableaux suivants fournissent un aperçu de la totalité des ressources financières et humaines dont la CNLC prévoit avoir besoin au cours des trois prochains exercices. Les tableaux tiennent compte des conséquences des décisions prises au cours du processus d'examen stratégique, qui ont réduit de 2,3 millions de dollars celles qui étaient prévues pour 2010-2011 et les exercices suivants.
La légère augmentation des ressources humaines et financières est attribuable à différentes initiatives visant notamment à permettre aux victimes de mieux se faire entendre au sein du système de justice, ainsi qu'à la réaffectation de fonds entre les exercices, destinés à la mise en oeuvre du plan d'aménagement des locaux à moyen et à long terme que la CNLC a élaboré pour l'exécution des programmes.
2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 |
---|---|---|
46 407 | 48 849 | 50 785 |
2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 |
---|---|---|
472 | 481 | 485 |
Le tableau suivant donne un aperçu des indicateurs de rendement et des objectifs pour le résultat stratégique de la CNLC. Le tableau indique aussi les dépenses prévues pour chacune des activités de programme pour les trois prochains exercices et souligne la relation entre les activités et les résultats du gouvernement du Canada.
Sommaire de la planification – tableau
Indicateurs de rendement | Objectifs |
---|---|
Pourcentage des libérations conditionnelles des années antérieures qui ne se sont pas soldées par une nouvelle condamnation | Aucune (0) récidive par des libérés conditionnels avant la date d'expiration du mandat |
Pourcentage des personnes dont le pardon n'a pas été révoqué | 96 % de tous les pardons octroyés sont toujours en vigueur 1 |
Pourcentage des victimes qui se sont dites satisfaites de l'information et de l'aide reçues de la CNLC | Taux de satisfaction de 90 % de la part des victimes 2 |
Activité de programme3 | Dépenses projetées 2009-2010 |
Dépenses prévues4 | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada5 | ||
---|---|---|---|---|---|
2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition | 33 230 | 33 887 | 36 238 | 38 005 | Des collectivités sûres |
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition | 5 743 | 6 071 | 5 938 | 6 022 | Des collectivités sûres |
Décisions relatives au pardon et recommandations concernant la clémence | 2 816 | 1 449 | 1 453 | 1 453 | Des collectivités sûres |
Services internes | 5 617 | 5 000 | 5 220 | 5 305 | Des collectivités sûres |
Total | 47 406 | 46 407 | 48 849 | 50 785 |
Le tableau suivant donne les principales priorités opérationnelles de la CNLC pour 2010-2011, les harmonise avec le résultat stratégique et les activités stratégiques de la Commission. Il explique aussi pourquoi elles sont une priorité et fournit les plans qui permettront de respecter la priorité.
Priorités opérationnelles | Type | Liens avec les résultats stratégiques | Description |
---|---|---|---|
Gestion efficace des responsabilités législatives relatives à la prise de décisions judicieuses en matière de mise en liberté sous condition | En cours | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : décisions relatives à la mise en liberté sous condition |
Pourquoi est-ce une priorité?
|
Gestion efficace des responsabilités législatives relatives à l'utilisation de processus de mise en liberté sous condition transparents et responsables | En cours | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition |
Pourquoi est-ce une priorité?
|
Gestion efficace des responsabilités législatives relatives au traitement des demandes de pardon | En cours | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : décisions relatives au pardon et recomman-dations concernant la clémence |
Pourquoi est-ce une priorité?
|
Renforcer ses partenariats avec les intervenants et les collectivités | Engagement antérieur | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : décisions relatives à la mise en liberté sous condition Activité de programme : application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition |
Pourquoi est-ce une priorité?
|
Améliorer les services d'information aux victimes | Engagement antérieur | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition |
Pourquoi est-ce une priorité?
|
Le tableau qui suit décrit les grandes priorités de la CNLC en matière de gestion durant l'exercice 2010-2011, lie ces priorités au résultat stratégique et aux activités stratégiques de la Commission, justifie le choix des priorités et présente les plans pour les réaliser.
Priorités en matière de gestion | Type | Liens avec les résultats stratégiques | Description |
---|---|---|---|
Poursuivre l'excellence stratégique dans la gouvernance de la CNLC | Engagement antérieur | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : décisions relatives à la mise en liberté sous condition Activité de programme : application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition Activité de programme : décisions relatives au pardon et recomman-dations concernant la clémence Activité de programme : services internes |
Pourquoi est-ce une priorité?
|
Investir dans nos employés | Engagement antérieur | Résultat stratégique : décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes Activité de programme : décisions relatives à la mise en liberté sous condition Activité de programme : application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition Activité de programme : décisions relatives au pardon et recomman-dations concernant la clémence Activité de programme : services internes |
Pourquoi est-ce une priorité?
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La Commission s'acquitte de ses fonctions dans un environnement exigeant où elle doit soutenir efficacement les priorités du gouvernement, évaluer soigneusement les questions qui se posent dans le système de justice pénale et les préoccupations de la société dans un contexte public dynamique, et chercher activement des méthodes novatrices et améliorées pour pouvoir faire face avec des ressources limitées aux lourdes charges de travail qui lui incombent. La sécurité publique demeure la principale préoccupation de la Commission pour tout ce qui concerne les politiques, la formation et les opérations relatives à la prise de décision.
En vertu de la loi, la Commission doit exécuter deux programmes, à savoir le programme de mise en liberté sous condition et le programme de clémence et de pardon. Elle gère également divers services internes qui sont indispensables à l'exécution de ces programmes. Le programme de mise en liberté sous condition est, de loin, celui qui est le plus complexe; près de 86 % des fonds dépensés annuellement y sont consacrés. L'exécution des programmes exige beaucoup de main-d'oeuvre. Les coûts salariaux représentent presque 82 % des dépenses de programme annuelles. La plupart des autres dépenses sont des frais de fonctionnement essentiels, comme les déplacements occasionnés par les audiences de libération conditionnelle. Dans ce contexte, la gestion de charges de travail considérables et complexes dans les limites du budget, conformément au principe de la sécurité du public, constitue un défi constant.
La quantité de travail engendrée par la prise de décisions sur la mise en liberté sous condition est déterminée par des facteurs sur lesquels la CNLC n'a aucune prise. Les dispositions législatives qui régissent le fonctionnement de la Commission (p. ex. la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition - LSCMLC) indiquent précisément à quel moment et de quelle façon celle ci doit tenir des audiences de libération conditionnelle. La quantité de travail dépend également des actions des délinquants, des victimes et des membres de la société. Concrètement, cela signifie que la CNLC doit s'acquitter de lourdes charges de travail, où sont en jeu des questions cruciales pour la protection du public, dans des délais serrés et sous l'oeil extrêmement attentif du public. Ainsi, en 2010 2011, la CNLC s'attend à faire plus de 18 000 examens relatifs à la mise en liberté sous condition de délinquants sous responsabilité fédérale ou provinciale.
La Commission doit aussi continuer de composer avec la complexité croissante du processus décisionnel concernant la mise en liberté sous condition, comme en font foi trois importantes tendances. En premier lieu, il y a le fait que la population de délinquants sous responsabilité fédérale est devenue plus difficile à gérer, en ce sens que ceux ci ont des antécédents criminels plus importants, ont davantage d'infractions violentes à leur dossier, sont plus nombreux à être affiliés à des gangs, et ont des problèmes de toxicomanie et de santé mentale plus graves. En deuxième lieu, les peines d'incarcération de ressort fédéral qui sont infligées ont tendance à être plus courtes. Vu que les délinquants ont un profil plus complexe et purgent des peines plus courtes (donc ont moins de temps pour bénéficier des programmes), il est plus difficile pour la CNLC d'évaluer les facteurs liés à une réinsertion sociale sans risque. En troisième lieu, il y a la diversité grandissante de la population de délinquants, comme en témoignent la surreprésentation constante des Autochtones et le nombre croissant de délinquants issus de diverses communautés ethnoraciales. Cette tendance oblige la Commission à continuer d'élaborer des politiques, de la formation et des processus décisionnels reflétant les réalités actuelles et futures qui lui permettent de recueillir et d'évaluer des renseignements pertinents relativement au risque que présentent certains groupes de délinquants ayant une situation et des besoins particuliers et à leur réinsertion sans danger dans la collectivité. Des processus décisionnels comme les audiences de délinquants autochtones tenues avec l'aide d'un Aîné illustrent bien les efforts déployés par la CNLC dans ce secteur.
Les dispositions de la LSCMLC concernant la transparence et la reddition de comptes continuent d'entraîner, pour la Commission, d'importants défis dans plusieurs domaines : communication de renseignements aux victimes d'actes criminels; prestation de services d'information et d'aide aux personnes qui souhaitent observer les audiences de la CNLC ou avoir accès à son registre des décisions; prestation d'un programme d'information du public. Dans ces domaines, les charges de travail se sont accrues d'une façon exponentielle depuis l'adoption de la LSCMLC en 1992. Ainsi, en 2009 2010, la Commission s'attend à avoir plus de 20 000 contacts avec des victimes. Comme pour les décisions sur la mise en liberté sous condition, il est essentiel que le programme soit bien exécuté en raison de ses répercussions sur la sécurité publique et la confiance de la population dans le système correctionnel et le régime de mise en liberté sous condition. L'efficacité de ce programme est d'autant plus importante que le public suit de près ce qui se passe à cet égard et que les médias y portent un intérêt constant.
Le gouvernement a annoncé de vastes plans d'action visant à lutter contre le crime et à renforcer la sécurité du public, ce qui comprend une réforme de la détermination de la peine, des services correctionnels et du régime de mise en liberté sous condition. La CNLC poursuivra ses efforts pour soutenir ces initiatives avec efficacité. Elle devra faire face à l'accroissement des charges de travail et des coûts qui résultera de l'instauration de peines minimales obligatoires pour les crimes liés aux armes à feu (Loi sur la lutte contre les crimes violents) et les infractions liées aux drogues (Stratégie nationale antidrogue). Elle devra également s'adapter aux mesures plus strictes qui sont prévues dans la Loi sur la lutte contre les crimes violents à l'égard des délinquants dangereux et des délinquants soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée. Une modification adoptée récemment au Code criminel, la Loi sur l'adéquation de la peine et du crime (Projet de loi C-25), qui fait en sorte que le juge peut accorder un crédit maximum d'un jour pour chaque jour passé en détention provisoire, aura des répercussions importantes sur la population carcérale sous responsabilité fédérale et, par conséquent, sur les volumes de travail de la Commission au chapitre de la mise en liberté sous condition.
L'accroissement de la charge de travail et le nombre instable de demandes de pardon présentées au fil des ans peuvent nuire considérablement au traitement des demandes de pardon. La Commission recevait habituellement entre 15 000 et 20 000 demandes par an. Au cours des dernières années, cependant, le nombre de demandes a augmenté radicalement, et on s'attend à ce qu'il se chiffre à 33 000 en 2009-2010. La Commission prévoit qu'il continuera de monter en 2010-2011 et dans les années ultérieures, et il pourrait atteindre un jour 40 000 demandes par année. Parmi les facteurs qui contribuent à cette hausse, mentionnons ceux ci :
En ce moment, la Commission tente d'obtenir que les frais imposés aux demandeurs de pardon passent de 35 $ (montant établi en 1995) à 135 $, ce qui lui permettrait de couvrir ses coûts directs de traitement de chaque demande. Cette augmentation porterait le total des frais exigés à 150 $ puisque la GRC perçoit aussi une somme de 15 $ pour ce même travail. Elle assurerait également la viabilité du programme et permettrait de réviser à la hausse les normes de service.
La Commission doit continuer d'assurer une gestion stratégique des ressources humaines, financières, en information et en technologie afin de favoriser une bonne exécution des programmes.
La CNLC s'est engagée à maintenir en poste un effectif compétent, diversifié et dynamique capable de remplir son mandat de façon remarquable, pour le bénéfice des Canadiens et Canadiennes, aujourd'hui et dans les années à venir. Le défi de la Commission au chapitre des ressources humaines est en deux volets :
Le premier a trait aux commissaires, qui sont nommés par le gouverneur en conseil. Selon la LSCMLC, la Commission se compose d'un nombre maximal de 45 membres à temps plein, ordinairement nommés pour un mandat de cinq ans. La Loi prévoit également la nomination de membres à temps partiel, pour une période de trois ans en général, afin de faciliter la gestion des charges de travail relatives à la mise en liberté sous condition. Chaque année, la Commission doit utiliser un nombre important de commissaires à temps partiel (entre 20 et 30 équivalents temps plein). Il est difficile de maintenir un nombre suffisant de commissaires expérimentés en raison de la durée déterminée du mandat. En outre, les commissaires nouvellement nommés ne peuvent commencer à exercer pleinement leurs fonctions en matière de prise de décision avant d'avoir suivi une période d'orientation initiale de cinq semaines, puis d'avoir eu une période de formation et de mentorat de trois à six mois. Dans ce contexte, la Commission doit veiller à recruter un nombre suffisant de candidats qualifiés qui pourraient accéder à des postes de commissaire, et leur donner une bonne formation afin qu'ils aient les connaissances nécessaires pour appliquer ses politiques et évaluer le risque avant de rendre une décision.
Le défi est également de taille en ce qui touche le personnel. Les départs d'employés expérimentés appauvrissent la mémoire organisationnelle et diminuent le bagage de connaissances dans les domaines des lois, des politiques et des opérations, lequel est d'une importance capitale. La Commission, dont les membres sont nommés pour une période déterminée, doit compter sur son personnel pour assurer la continuité au chapitre des connaissances et des informations, qui est indispensable à une bonne exécution des programmes. C'est pourquoi il lui faut absolument élaborer un plan efficace de ressources humaines pour pallier le roulement du personnel.
L'accès en temps utile à l'information pertinente est le fondement même de la prise de décisions judicieuses sur la mise en liberté sous condition et le pardon et, en fin de compte, de la constante contribution de la Commission à la protection du public. Qui plus est, la loi impose à la Commission la responsabilité de communiquer certains renseignements aux victimes d'actes criminels, aux délinquants, aux autres organismes de justice pénale et au public. Dans ce contexte, la gestion stratégique de l'information est primordiale, ce qui oblige la Commission à avoir en place des systèmes automatisés adéquats pour s'occuper efficacement de recueillir, de conserver et de communiquer des renseignements, de même que les politiques et les processus nécessaires à une gestion efficace de l'information. Pour progresser dans ce domaine, la Commission devra avoir l'aide du Service correctionnel du Canada (SCC), parce que c'est lui qui fournit les services de technologie de l'information dont elle a besoin. La gestion efficace de ce partenariat pour la prestation de services doit demeurer une priorité de la Commission.
La gestion stratégique des ressources financières comportera elle aussi d'importantes difficultés. En 2010-2011, comme par les années précédentes, la Commission devra faire face à une charge de travail complexe et croissante en ce qui a trait aux responsabilités imposées par la loi. La CNLC dispose d'une quantité limitée de ressources et sa capacité pourrait être restreinte encore davantage par la nécessité de s'occuper de nouvelles priorités dans une période d'austérité économique où le gouvernement fédéral s'emploiera à stimuler la reprise économique. Par ailleurs, la Commission a participé au processus d'examen stratégique en 2008-2009. Dans ce contexte, la Commission doit mettre en oeuvre des mesures pour réduire les dépenses prévues en fonction de l'examen stratégique tout en veillant à conserver la capacité de favoriser la qualité dans tous les aspects de l'exécution des programmes.
La CNLC prévoit dépenser 46,4 millions de dollars durant l'exercice 2010-2011 pour atteindre les résultats escomptés de ses activités de programme et contribuer à l'accomplissement de son résultat stratégique. La figure ci dessous montre la courbe des dépenses de la CNLC entre 2006-2007 et 2012-2013.
La tendance à la hausse des dépenses entre 2007-2008 et 2009-2010 est en grande partie attribuable aux augmentations de salaires résultant de la signature de nouvelles conventions collectives et du réaménagement des locaux de locataires prévu dans le Plan national d'aménagement des locaux. Les diminutions nettes des dépenses prévues en 2009-2010 et 2010-2011 sont attribuables aux réductions du financement, à la suite du processus d'examen stratégique, compensées par une augmentation du financement découlant de nouvelles lois (Loi sur l'adéquation de la peine et du crime et la Loi sur la lutte contre les crimes violents).
Le tableau ci-dessous illustre les dépenses résultant du financement temporaire reçu pour le réaménagement à moyen et à long terme des locaux comparativement au Plan national d'aménagement des locaux de la CNLC.
La figure ci-dessous montre la répartition des fonds de la CNLC par activité de programme pour 2010-20116.
Près des trois-quarts (73 %) des fonds de la CNLC sont affectés à l'activité de programme 1.1 (décisions relatives à la mise en liberté sous condition), et 13 % à l'activité de programme 1.2 (application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition). Au total, le travail de la Commission relatif à la mise en liberté sous condition représente près de 86 % des dépenses de programme annuelles. L'activité de programme 1.3 (décisions relatives au pardon et recommandations concernant la clémence) reçoit 3 % des fonds, et les autres 11 % sont consacrés à l'activité de programme 1.4 (services internes).
Le tableau suivant contient les renseignements présentés au Parlement pour approbation. Le Parlement approuve à chaque année les postes votés, et les postes législatifs sont indiqués à titre d'information seulement.
Numéro du crédit ou poste législatif (L) | Libellé tronqué du poste voté ou législatif | 2008-2009 Budget principal des dépenses |
2009-2010 Budget principal des dépenses |
---|---|---|---|
40 | Dépenses de fonctionnement | 41 029 | 40 870 |
(L) | Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 5 149 | 5 537 |
Total | 46 178 | 46 407 |
La CNLC a un seul Résultat stratégique :
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition et au pardon, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes
Les activités de programme et les priorités de la CNLC sont destinées à soutenir une progression constante vers la réalisation du résultat stratégique. Pour y parvenir, la CNLC mise sur quatre activités de programme :
La section suivante décrit les activités de programme de la CNLC et précise pour chacune d'elles les résultats escomptés, les indicateurs de rendement et les objectifs. En outre, cette section explique comment la CNLC se propose d'atteindre les résultats escomptés et indique les ressources financières et non financières qui seront consacrées à chaque activité de programme.
Ressources humaines (ETP) et Dépenses prévues (en milliers de dollars) | |||||
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2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||
ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues |
346 | 33 887 | 353 | 36 238 | 356 | 38 005 |
Résultats attendus de l'activité de programme | Indicateurs de rendement | Objectifs |
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Décisions judicieuses sur la mise en liberté sous condition qui contribuent à la sécurité publique | Information pluriannuelle sur le nombre et le pourcentage de libérations conditionnelles qui se soldent par une nouvelle infraction ou par une nouvelle infraction avec violence | Aucune (0) récidive de libérés conditionnels avant l'expiration du mandat |
Information pluriannuelle sur le nombre et le pourcentage de délinquants qui finissent de purger leur peine en bénéficiant d'une libération conditionnelle totale, qui ne récidivent pas et qui ne sont pas réincarcérés dans un pénitencier fédéral | Aucune (0) récidive après l'expiration du mandat chez les délinquants qui finissent de purger leur peine en bénéficiant d'une libération conditionnelle totale |
Description de l'activité de programme et avantages pour les Canadiens : La mise en liberté sous condition est fondée sur le principe selon lequel la libération graduelle, associée à des programmes et à des traitements efficaces, à une bonne évaluation du risque de récidive et à une surveillance efficace dans la collectivité, accroît la sécurité du public. Cette activité de programme favorise la sécurité publique grâce à la prise de décisions judicieuses concernant le moment et les conditions de la mise en liberté des délinquants. Dans le cadre de cette activité, le personnel de la CNLC fournit en temps utile aux commissaires des renseignements exacts pour la prise de décisions, et il élabore des programmes de formation et des politiques efficaces constituant des outils essentiels pour une juste évaluation du risque et la prise de décisions de qualité. L'efficacité de l'activité est mesurée d'après les résultats des libérations conditionnelles. Cette activité de programme est directement appuyée par les priorités suivantes établies pour 2010-2011 :
Ressources humaines (ETP) et Dépenses prévues (en milliers de dollars) | |||||
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2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||
ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues |
65 | 6 071 | 66 | 5 938 | 66 | 6 022 |
Résultats attendus de l'activité de programme | Indicateurs de rendement | Objectifs |
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Processus de mise en liberté sous condition qui permettent à la CNLC d'exercer ses activités de façon transparente et responsable, conformément à la LSCMLC | Temps requis en moyenne pour répondre aux demandes d'information et d'aide faites par des victimes, aux demandes soumises par des personnes désireuses d'assister à une audience comme observateurs et aux demandes d'accès au registre des décisions de la CNLC | Réponses aux demandes d'aide et de renseignements fournies en moins de 15 jours ouvrables, en moyenne |
Niveaux de satisfaction des victimes, des observateurs et des personnes désireuses de consulter le registre des décisions quant à la qualité de l'information et de l'aide fournies par la CNLC et à la rapidité du service | Taux de satisfaction des clients de 90 % |
Description de l'activité de programme et avantages pour les Canadiens : Cette activité de programme permet à la Commission d'exercer ses activités de manière transparente et responsable, conformément aux dispositions de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Elle consiste à communiquer des renseignements aux victimes d'actes criminels, à aider les personnes qui assistent à des audiences à titre d'observateurs et celles qui souhaitent avoir accès au registre des décisions de la Commission, à encourager l'engagement des citoyens ainsi qu'à surveiller le rendement et à rendre compte du processus de mise en liberté sous condition. Pour évaluer l'efficacité de cette activité, la CNLC surveille la rapidité avec laquelle les renseignements sont communiqués et mène des sondages auprès de personnes à qui elle fournit de l'information et de l'aide. La CNLC travaille dans un environnement difficile où la communication en temps utile de renseignements exacts est essentielle pour établir des partenariats efficaces et obtenir la confiance du public.
Cette activité de programme est directement appuyée par les priorités suivantes de la CNLC :
Ressources humaines (ETP) et Dépenses prévues (en milliers de dollars) | |||||
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2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||
ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues |
24 | 1 449 | 24 | 1 453 | 24 | 1 453 |
Résultats attendus de l'activité de programme | Indicateurs de rendement | Objectifs |
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Décisions judicieuses en matière de pardon qui favorisent la réadaptation et la réinsertion sociale | Nombre de pardons révoqués ou annulés, et taux de révocation ou d'annulation | 96 % des pardons accordés demeurent en vigueur |
Temps requis en moyenne pour traiter les demandes de pardon qui portent sur des condamnations pour des infractions punissables par procédure sommaire ou des infractions punissables par voie de mise en accusation | Adhésion aux normes de service établis pour le traitement des demandes de pardon |
Description de l'activité de programme et avantages pour les Canadiens : Le pardon vise à reconnaître qu'une personne a réussi sa réinsertion dans la société. C'est une mesure officielle dont l'objet est d'effacer la honte rattachée au fait d'avoir un casier judiciaire chez les personnes reconnues coupables d'une infraction à une loi fédérale qui, après avoir purgé la peine qui leur avait été imposée et avoir laissé s'écouler une période d'attente déterminée, se conduisent en citoyens responsables. Dans le cadre de ce programme, la CNLC vérifie l'admissibilité des candidats et s'assure que tous les renseignements exigés figurent bel et bien dans la demande de pardon, réunit les renseignements nécessaires pour rendre ses décisions et élabore des politiques qui orientent les processus décisionnels. Les résultats dans ce domaine sont évalués d'après le temps que prend en moyenne le traitement d'une demande de pardon et d'après les taux de révocation des pardons accordés. Cette activité de programme est appuyée par les priorités suivantes :
Cette activité de programme sert à favoriser la réadaptation et la réinsertion sociale au moyen de décisions de qualité sur le pardon et de recommandations judicieuses concernant la clémence. Le programme de pardon présente notamment les avantages suivants :
Ressources humaines (ETP) et Dépenses prévues (en milliers de dollars) | |||||
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2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||
ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues | ETP | Dépenses prévues |
37 | 5 000 | 39 | 5 220 | 39 | 5 305 |
Résultats attendus de l'activité de programme | Indicateurs de rendement | Objectifs |
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Services internes efficaces et efficients qui facilitent une bonne exécution des programmes | Des indicateurs de rendement sont à l'étude dans ce domaine | Des objectifs de rendement sont à l'étude dans ce domaine |
Description de l'activité de programme et avantages pour les Canadiens : Cette activité de programme comprend la prestation de services de gestion des ressources financières et humaines, d'administration, de sécurité et de gestion moderne. Ce programme est appuyé par les priorités suivantes :
Les informations financières prospectives présentées dans le présent rapport sur les plans et les priorités sont destinées à servir d'aperçu général de la situation financière et des activités de la CNLC. Ces informations financières sont préparées selon la méthode de la comptabilité d'exercice pour renforcer la responsabilité et améliorer la transparence et la gestion financière. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des coûts de fonctionnement que la Commission prévoit devoir assumer pour l'exercice 2010-2011.
Résumé de l'état des résultats (en milliers de dollars) |
Différence (en %) |
Prospectives 2009-2010 |
Prospectives 2008-2009 |
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Dépenses | |||
Salaires et avantages sociaux | -3,6 % | 40 157 | 41 672 |
Dépenses de fonctionnement | -1,2 % | 12 757 | 12 906 |
Total des dépenses | -3.1 % | 52 913 | 54 578 |
Revenus | |||
Recettes | 1 336 | 1 336 | |
Total des revenus | nul | 1 336 | 1 336 |
Coût de fonctionnement net | -3,1 % | 51 577 | 53 242 |
Le total des dépenses devrait s'élever à 52,9 millions de dollars pour le prochain exercice financier. Les dépenses comprennent les salaires et les avantages sociaux des employés (76 % ou 40,2 millions de dollars) et les dépenses de fonctionnement (24 % ou 12,8 millions de dollars). La majorité des dépenses de fonctionnement permettent à la Commission d'assumer les rôles politique, législatif et de défense d'intérêts particuliers, qui lui ont été confiés. Le reste sert à payer les opérations quotidiennes prévues dans l'activité de programme « Services internes ».
La CNLC prévoit toucher des recettes totales de 1,3 million de dollars pour le prochain exercice financier. Ces recettes proviennent principalement des frais exigés pour le traitement des demandes de pardon.
Pour voir l'ensemble des états financiers prospectifs, cliquez ici.
Tous les tableaux de renseignements supplémentaires présentés dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011 sont disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor : http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2010-2011/info/info-fra.asp.
Libération conditionnelle : Pour la sécurité du
public
Vision 2020 – Sécurité publique, service à la population
Libération conditionnelle - La prise de décisions :
Mythes et réalités
1Le % est basé sur la tendance observée au cours des cinq dernières
années.
2Le pourcentage-seuil de satisfaction est basé sur le résultat d'une enquête réalisée au cours
de l'année antérieure; il peut être utilisé comme point de référence pour une comparaison future.
3Pour la description des activités de programme, veuillez consulter le Budget principal des
dépenses au http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/estimf.asp.
4La CNLC a participé à un processus d'examen stratégique au cours de 2008-2009. Ce processus
a entraîné une réduction de 1,6 M$ des dépenses prévues pour 2009 2010 et de 2,3 M$ des dépenses prévues pour 2010 2011
et les exercices suivants. Le tableau tient compte de ces réductions.
5Pour plus d'information sur le cadre et les résultats du gouvernement du Canada, voir l'adresse
http://www.tbs-sct.gc.ca/pol/index-fra.aspx?tree=framework.
6Source : Budget principal des dépenses 2010–2011