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L'honorable Jean-Pierre Blackburn
Ministre du Travail et ministre de l'Agence de d�veloppement �conomique du Canada pour les r�gions du Qu�bec
1.1 Message du pr�sident
1.2 D�claration de la direction
1.3 Architecture d'activit�s de programme
1.4 Renseignements sommaires
1.5 Contexte et historique
1.6 Environnement op�rationnel
1.6.1 Volume d'affaires
1.6.2 Affaires prioritaires
2.1 D�cisions �crites
2.2 D�lai de traitement
2.3 Temps pour rendre les d�cisions
2.4 Demandes de contr�le judiciaire
2.5 Rendement au chapitre de la gestion du changement
2.5.1 Nouveau processus de traitement des demandes d'accr�ditation
2.5.2 Nouveau processus de traitement des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste
2.5.3 Effets cumulatifs des mesures de gestion du changement
2.5.4 Autres priorit�s en mati�re de gestion du changement
2.6 Autres r�sultats
3.1 Renseignements sur l'organisation
3.1.1 Mandat, r�le et responsabilit�s
3.1.2 Organisation du Conseil
3.1.3 Pour communiquer avec le Conseil
3.2 Aper�u du rendement financier et tableaux financiers sommaires
Je suis heureux de pr�senter au Parlement et aux Canadiens et Canadiennes le neuvi�me rapport annuel sur le rendement du Conseil canadien des relations industrielles (le CCRI ou le Conseil) pour la p�riode se terminant le
31 mars 2007. Ce sera le dernier rapport sur le rendement du CCRI produit sous ma pr�sidence.
Depuis mon arriv�e au Conseil le 1er janvier 2004, mes priorit�s op�rationnelles ont �t� d'am�liorer le d�lai de traitement des demandes et des plaintes, de r�duire l'arri�r� de demandes non r�gl�es qui perdurait depuis quelques ann�es, de faire en sorte que les d�cisions du Conseil soient valables tant sur le plan des relations du travail que sur le plan juridique, d'am�liorer les relations avec les intervenants et de veiller � ce que le Conseil r�ponde aux attentes du Parlement et des Canadiens sur le plan des principes d'�thique. Sur le plan de l'environnement de travail, j'ai fait part de mon d�sir de faire du CCRI un lieu o� le plaisir de travailler est aussi important que le souci du rendement et j'ai travaill� � r�aliser cet objectif. Je crois que j'ai atteint mes objectifs et que je quitterai le CCRI en sachant qu'il sera mieux outill� pour g�rer sa charge de travail avec plus d'efficience et plus d'efficacit� dans les prochaines ann�es.
Au chapitre du rendement du CCRI, on peut dire de l'exercice 2006-2007 qu'il fut plut�t atypique. En effet, il y a eu une baisse importante du nombre de demandes et de plaintes re�ues par rapport aux derniers exercices, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, puisque cela permettrait normalement au Conseil de rattraper son retard dans le traitement des dossiers non r�gl�s. Or la r�alit� est tout autre; il se trouve qu'en raison d'une capacit� d�cisionnelle r�duite en 2006-2007, le rendement du Conseil, au chapitre du nombre d'affaires tranch�es, a aussi enregistr� une baisse par rapport aux derniers exercices. Il n'emp�che que l'arri�r� de dossiers non r�gl�s a �t� ramen� � 625 cas en date du 31 mars 2007, un niveau record depuis 1997-1998. Ajoutons � cela que le d�lai de traitement moyen des affaires tranch�es s'est �galement am�lior�.
Le CCRI a poursuivi la mise en oeuvre de divers projets en proc�dant � quelques mises au point en 2006-2007, de mani�re � accro�tre le pourcentage d'affaires tranch�es et � r�aliser son objectif de r�duction du pourcentage d'affaires en instance et du d�lai de traitement moyen. Ces r�alisations ont eu des cons�quences positives sur le rendement du Conseil, mais surtout, elles continueront de faire sentir leurs effets dans les ann�es � venir. En dernier lieu, le Conseil poursuit sa collaboration avec le Comit� de consultation de la client�le dans le cadre de son objectif strat�gique visant � raffermir les liens avec la client�le et � solliciter ses vues.
Je suis extr�mement fier et satisfait des r�alisations du Conseil et de son personnel. Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie pour nous acquitter de notre mandat actuel avec encore plus d'efficacit�, en mettant l'accent sur la r�duction du d�lai de traitement, d'une part, et sur l'arri�r� de dossiers non r�gl�s, d'autre part. Parall�lement, je tiens � remercier les vice-pr�sidents, les membres et le personnel du Conseil pour leur d�vouement et tout le soutien qu'ils m'ont apport� durant mon mandat.
Le pr�sident,
Warren R. Edmondson
Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) de 2006-2007 du Conseil canadien des relations industrielles.
Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�sentation des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement :
Warren R. Edmondson
Pr�sident
Conseil canadien des relations industrielles - Architecture d'activit�s de programme (AAP)
Raison d'�tre - Le Conseil canadien des relations industrielles a pour mandat de favoriser l'�tablissement et le maintien de relations du travail harmonieuses dans les secteurs d'activit� relevant de la comp�tence f�d�rale par l'administration impartiale, appropri�e et efficace des r�gles qui r�gissent les syndicats et les employeurs dans le cadre de leurs activit�s de repr�sentation et de n�gociation. Pour atteindre ce r�sultat strat�gique, le Conseil s'emploie � aider le milieu des relations du travail � trouver des solutions constructives � ses diff�rends, de mani�re rapide et �quitable.
Ressources financi�res (000)
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
12 366,0 $ |
12 665,2 $ |
11 658,2 $ |
Ressources humaines
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
117 |
103 |
-14 |
Variation du rendement de la direction
Projet/priorit� |
�valuation |
R�duction acc�l�r�e de l'arri�r� des affaires non r�gl�es |
R�alis� |
R�duction du d�lai moyen n�cessaire au prononc� d'une d�cision |
R�alis� |
Suivi et am�lioration du nouveau processus de traitement et de r�glement des demandes d'accr�ditation |
R�alis� |
Suivi et am�lioration du nouveau processus de traitement et de r�glement des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste |
Progresse bien/en cours |
Examen du processus de traitement et de r�glement des demandes de r�examen |
En cours |
Consultation des intervenants |
Progresse bien/en cours |
Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) est un tribunal quasi judiciaire ind�pendant et repr�sentatif charg� de l'interpr�tation et de l'application du Code canadien du travail (le Code), Partie I, Relations du travail, et de certaines dispositions de la Partie II, Sant� et s�curit� au travail. Il a �t� �tabli en janvier 1999 pour remplacer l'ancien Conseil canadien des relations du travail (CCRT) dans le cadre du remaniement de la Partie I du Code.
En date du 31 mars 2007, l'�quipe d�cisionnelle du Conseil se composait du pr�sident, de quatre vice-pr�sidents � temps plein et trois vice-pr�sidents � temps partiel et de quatre membres � temps plein et quatre membres � temps partiel, tous nomm�s par d�cret du gouverneur en Conseil. Il est � noter que le Code exige que le pr�sident et les vice-pr�sidents poss�dent de l'expertise et de l'exp�rience en relations du travail, et que les membres soient nomm�s par le ministre du Travail, apr�s consultation aupr�s des organismes syndicaux et patronaux.
Le CCRI, qui exerce ses pouvoirs dans l'ensemble des provinces et des territoires, r�git les relations du travail des entreprises f�d�rales qui sont actives dans les secteurs suivants :
Cette comp�tence s'exerce sur environ 1 000 000 d'employ�s et leurs employeurs et englobe des entreprises qui ont un impact �conomique, social et culturel �norme sur les Canadiens, d'un oc�an � l'autre. La diversit�, la r�partition g�ographique et l'importance nationale des activit�s contribuent au caract�re unique de la comp�tence exerc�e par le gouvernement f�d�ral et du r�le du CCRI, et posent des d�fis particuliers au Conseil.
Le Conseil s'est fix� un certain nombre d'objectifs strat�giques pour r�aliser son mandat :
Les derni�res ann�es ont connu d'importants d�veloppements et pos� des d�fis de taille dans le domaine des relations du travail au Canada et donc pour le CCRI. La concurrence accrue r�sultant de la mondialisation des march�s, l'�volution de la technologie, la volatilit� des �conomies nationale et internationale et les fusions d'entreprises ont toutes eu une incidence sur les rapports entre employeurs, employ�s et syndicats au Canada.
Cet �tat de fait n'est nulle part plus �vident que dans les secteurs de comp�tence f�d�rale o� le degr� et le rythme des changements ont atteint des sommets pour la plupart in�gal�s, notamment celui des t�l�communications, du transport a�rien (y compris les a�roports et l'exploitation des a�roports), le transport routier et le transport ferroviaire. Ces profondes transformations combin�es � une main-d'oeuvre majoritairement syndiqu�e ont conduit � une situation o� le Conseil est de plus en plus souvent appel� � r�gler des diff�rends complexes et hautement m�diatis�s entre les parties � la n�gociation, et comportant des implications sociales et �conomiques d'importance pour le grand public canadien.
Les questions particuli�res qui continuent de retenir l'attention du Conseil sont les suivantes :
La complexit� et l'incidence des probl�mes auxquels sont confront�s les employeurs et les syndicats assujettis � la comp�tence f�d�rale obligent le Conseil � appliquer judicieusement un large �ventail de connaissances et de comp�tences en droit du travail et en droit administratif dans divers contextes. La demande de services d�cisionnels est donc demeur�e � des sommets �lev�s, bien qu'elle ait quelque peu diminu� pour s'�tablir � des niveaux plus r�alistes au cours des deux derniers exercices. De surcro�t, l'objectif que s'est fix� le Conseil de favoriser, dans la mesure du possible, la r�solution conjointe des diff�rends par les parties - de m�me que les demandes de m�diation re�ues de la client�le afin d'�viter les recours en justice - sollicitent de plus en plus les ressources du Conseil. En cons�quence, le Conseil continue d'insister sur l'importance d'une augmentation de ses niveaux de comp�tences et de ressources pour r�pondre aux besoins de sa client�le.
Dans les ann�es qui ont suivi la refonte du Code, en 1999, qui a eu pour effet d'�largir l'�ventail des causes qui pouvaient �tre entendues par le Conseil, le nombre de demandes et de plaintes a augment� consid�rablement, jusqu'� atteindre 1 154 en 2000-2001. Bien que ce nombre ait diminu� progressivement par la suite, pour s'�tablir � 822 en 2003-2004, il t�moigne encore et toujours de la multiplicit� des causes qui aboutissent devant le Conseil. Au cours des cinq ann�es pr�c�dant le remaniement du Code, le nombre d'affaires re�ues s'�levait en moyenne � moins de 740 par exercice. Au cours des trois derniers exercices, toutefois, le nombre de demandes et de plaintes a baiss� de fa�on importante, plus particuli�rement en 2006-2007, o� le nombre d'affaires re�ues, soit 629, se situe � son plus bas niveau depuis le d�but des ann�es 1990 (voir le graphique 1).
Les raisons de cette baisse sont multiples et l'une d'entre elles est certainement la solide jurisprudence dont le Conseil s'est dot� depuis sa cr�ation. Le Conseil a toujours soutenu que le nombre accru de demandes et de plaintes re�ues dans les ann�es qui ont suivi le remaniement du Code en 1999 �tait attribuable en partie � l'inexistence d'une jurisprudence sur les nouvelles dispositions du Code, les parties �tant davantage susceptibles de solliciter l'intervention du Conseil en raison de l'interpr�tation incertaine des nouvelles dispositions en question. Un autre facteur qui a contribu� � la r�cente diminution du nombre d'affaires est la situation de l'�conomie et celle des secteurs d'activit� r�gis par le gouvernement f�d�ral. L'�conomie canadienne se porte en effet tr�s bien depuis quelques ann�es. La croissance est relativement robuste et le taux de ch�mage a atteint son plus bas niveau depuis une trentaine d'ann�es. Au niveau f�d�ral, la vague d'importantes fusions et de restructurations du d�but des ann�es 2000, notamment dans les secteurs du transport a�rien et des t�l�communications, s'est apais�e. Il s'en est donc suivie une r�duction du nombre de frictions entre employeurs et employ�s, ce qui s'est traduit par une diminution des gr�ves et des lock-out et, partant, des demandes et des plaintes au Conseil.
C'est ce que les donn�es du CCRI tendent � d�montrer. Les plaintes de pratique d�loyale de travail (PDT), qui repr�sentent g�n�ralement au moins 40 % des affaires re�ues dans un exercice donn�, et qui constituent un bon indicateur du climat des relations du travail, ont chut� de 17 % en 2006-2007. Si l'on exclut les plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste (DRJ), des plaintes qui sont d�pos�es par des employ�s syndiqu�s insatisfaits de la repr�sentation fournie par leur syndicat et qui ont une moindre incidence sur la situation �conomique, la diminution du nombre de plaintes de pratique d�loyale de travail est beaucoup plus prononc�e en 2006-2007, et s'�tablit � 36 %. S'ajoute � cela une baisse appr�ciable �galement du nombre de demandes de r�vision en 2006-2007 (25 %), notamment des demandes de r�examen (39 %) et des demandes d'accr�ditation (15 %), bien que dans ce dernier cas, la r�duction tient surtout au fait que le nombre moyen de demandes avait �t� particuli�rement �lev� au cours de l'exercice pr�c�dent.
En ce qui concerne les affaires tranch�es, si le Conseil a g�n�ralement r�alis� des progr�s � ce chapitre au cours des derniers exercices - 855 affaires ont �t� tranch�es en moyenne par ann�e au cours des cinq exercices allant de 2001-2002 � 2005-2006, comparativement � 756 seulement au cours des cinq exercices pr�c�dents - il n'y a eu que 657 affaires tranch�es en 2006-2007 (voir le graphique 1), du jamais vu depuis 1998-1999. Cette baisse s'explique en partie par la capacit� d�cisionnelle r�duite du Conseil en 2006-2007, une situation qui s'�tait d�j� produite en 2004-2005. Le fait qu'il y ait eu du retard dans la nomination ou le renouvellement de nomination de certains membres du Conseil a fait en sorte qu'il a souvent �t� difficile de constituer des bancs pour entendre des causes et que le travail est retomb� sur les �paules de bancs compos�s d'un seul membre. Le mandat d'un des vice-pr�sidents ayant pris fin le 31 d�cembre 2006, le Conseil ne disposait plus que de quatre vice-pr�sidents � temps plein, au lieu de cinq. Cependant, comme on n'attribue rarement de nouveaux cas aux membres dont le mandat ne sera pas renouvel� ni prolong�, afin de leur permettre de parachever les dossiers qu'ils ont en mains avant leur d�part, le Conseil ne disposait en fait que de quatre vice-pr�sidents pendant la majeure partie de l'exercice. La situation risque malheureusement d'empirer en 2007-2008 avec l'expiration du mandat du pr�sident et de trois des quatre autres vice-pr�sidents � temps plein.
Une autre raison qui explique la baisse du nombre de d�cisions rendues en 2006-2007 est la d�cision du Conseil d'investir dans l'avenir en proc�dant � un examen de principe du processus de traitement des demandes d'accr�ditation, des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste et, plus r�cemment, des demandes de r�examen. L'objectif poursuivi est de r�duire les efforts ou le temps requis pour traiter ces divers types d'affaires. Chacun des groupes d'examen est dirig� par un vice-pr�sident, qui dispose ainsi de moins de temps pour statuer sur des dossiers. Quoi qu'il en soit, �tant donn� la diminution du nombre d'affaires re�ues, le Conseil a consid�r� que le moment �tait bien choisi pour entreprendre ces examens.
Ind�pendamment de la diminution du nombre d'affaires tranch�es, le nombre d'affaires en instance avait chut� � 625 � la fin de 2006-2007 (voir le graphique 1), le plus bas niveau enregistr� depuis 1997-1998.
Le R�glement de 2001 sur le Conseil canadien des relations industrielles (le R�glement) dispose que certains types de dossiers doivent �tre trait�s de fa�on prioritaire. Il s'agit notamment des demandes d'ordonnance provisoire, des demandes de d�p�t d'ordonnances du Conseil � la Cour, des renvois au Conseil par le ministre du Travail relativement au maintien de certaines activit�s durant un arr�t de travail non interdit par la loi, des demandes de d�claration d'invalidit� d'un vote de gr�ve ou de lock-out, des demandes de d�claration de gr�ve ou de lock-out ill�gal et des plaintes de pratique d�loyale de travail concernant l'utilisation de travailleurs de remplacement et les cong�diements pour activit�s syndicales. Ces affaires sont mises au r�le, entendues et tranch�es de fa�on prioritaire par rapport � d'autres affaires du Conseil. Les demandes d'accr�ditation ainsi que les affaires qui risquent fort de d�g�n�rer en conflit de travail si le diff�rend n'est pas r�gl� rapidement ou qui pr�sentent d'autres caract�ristiques identifiables n�cessitant une d�cision imm�diate sont aussi trait�es en priorit�.
L'�tablissement de priorit�s entra�ne in�vitablement le report d'affaires moins urgentes. Les contraintes au niveau de la mise au r�le, qui d�coulent du volume d'affaires � trancher et de l'�tablissement de priorit�s, font que certaines affaires tr�s longues ou tr�s complexes - le genre d'affaires qui font g�n�ralement l'objet d'une audience publique au Conseil de nos jours -, peuvent difficilement conna�tre un d�nouement rapide, compte tenu, notamment, de la capacit� d�cisionnelle r�duite du Conseil, dont il a �t� question plus t�t.
Le nombre d'affaires � traiter de fa�on prioritaire ou exp�ditive, y compris les demandes d'accr�ditation, a lui aussi augment� de fa�on g�n�rale depuis la refonte du Code en 1999. Ces affaires repr�sentaient presque 30 % des demandes et plaintes re�ues in 2006-2007, en d�pit du fait que leur nombre absolu �tait l�g�rement inf�rieur au nombre enregistr� dans les quatre exercices pr�c�dents. Le graphique 2 fournit des pr�cisions sur le volume d'affaires prioritaires et d'accr�ditations de 2002-2003 � 2006-2007.
Le r�sultat strat�gique du Conseil est de favoriser l'�tablissement et le maintien de relations du travail harmonieuses dans toute entreprise relevant de la comp�tence du Parlement du Canada en administrant de mani�re impartiale, efficace et ad�quate les r�gles de conduite auxquelles sont assujettis les syndicats et les employeurs dans leurs activit�s de repr�sentation et de n�gociation.
Cela �tant dit, il est �vident que, si le Conseil est saisi d'une demande ou d'une plainte, c'est habituellement parce qu'il y a un diff�rend ou un probl�me quelconque que les parties concern�es ont �t� incapables de r�gler elles-m�mes. En r�glant l'affaire, par la m�diation ou au moyen d'une d�cision, le Conseil contribue de mani�re directe et efficace � l'atteinte du r�sultat �nonc�. Il convient aussi de souligner � cet �gard que les interventions du CCRI peuvent avoir des retomb�es importantes et consid�rables. Les d�cisions et les efforts de m�diation du Conseil ont souvent une incidence tr�s concr�te sur la vie active de milliers de Canadiens, la situation �conomique des grandes entreprises canadiennes et le bien-�tre g�n�ral des Canadiens.
Le Conseil contribue aussi de mani�re indirecte, mais non moins efficace, � l'atteinte du r�sultat �nonc�. Chaque d�cision du Conseil vient s'ajouter � sa jurisprudence de plus en plus volumineuse et diversifi�e, qui fait l'objet d'une vaste diffusion dans la collectivit� des relations du travail. En rendant des d�cisions claires et uniformes, le Conseil d�finit un ensemble de crit�res et de principes sur lesquels les parties � un litige �ventuel peuvent s'appuyer pour r�gler leurs diff�rends au lieu de solliciter l'intervention du Conseil. Il est toutefois difficile d'attribuer une valeur quantitative � ce r�sultat.
Un autre facteur qui influe sur la capacit� d�cisionnelle du CCRI est l'augmentation du nombre de cas n�cessitant une d�cision �crite d�taill�e, un processus qui prend plus de temps et mobilise davantage de ressources. Les causes complexes, de par leur nature, requi�rent souvent une d�cision plus d�taill�e1. M�me si le nombre absolu d'affaires complexes qui ont �t� tranch�es en 2006-2007 est moins �lev� que dans les exercices pr�c�dents, il s'agissait de causes d'une grande importance auxquelles le Conseil a d� consacrer beaucoup plus d'�nergie qu'il n'en consacre habituellement � ce genre d'affaires. Au nombre des dossiers qui ont retenu l'attention, il y a ceux mettant en cause VIA Rail, TELUS, NAV CANADA et Aliant Telecom. En outre, les interrogations qu'ont suscit�es les nouvelles dispositions l�gislatives de 1999 et l'absence de jurisprudence pour encadrer leur application ont eu pour effet d'inciter les parties � solliciter davantage l'intervention du Conseil pour r�gler de nombreux litiges n�cessitant des d�cisions �crites.
1 Le Conseil rend des Motifs de d�cision d�taill�s lorsqu'il s'agit d'affaires d'int�r�t national ou qui font jurisprudence. Pour les autres affaires, le Conseil rend des d�cisions-lettres plus concises, ce qui acc�l�re le processus d�cisionnel et apporte des solutions plus rapides aux parties, en mati�re de relations du travail.
Ces deux facteurs r�unis ont entra�n� un besoin accru pour le Conseil d'appliquer et d'interpr�ter le Code dans les affaires portant sur des dispositions r�vis�es ou nouvelles, ce qui, par voie de cons�quence, se traduit par une augmentation importante de la jurisprudence du Conseil. Ces d�cisions servent � la fois � trancher les questions relatives � des circonstances complexes et � donner des pr�cisions sur la mani�re dont le Code, y compris les nouvelles dispositions, s'appliqueront au fil du temps. � cet �gard, le Conseil s'efforce de rendre, en temps opportun, des d�cisions justes et juridiquement valables, coh�rentes par rapport � des affaires semblables afin de constituer une jurisprudence claire et fiable qui permette de r�duire le nombre de demandes de r�examen de d�cisions rendues par le Conseil ainsi que le risque que celles-ci fassent l'objet d'un contr�le judiciaire � la Cour d'appel f�d�rale.
Le nombre de Motifs de d�cision et de d�cisions-lettres rendus par le Conseil dans les cinq derniers exercices est indiqu� dans le graphique 3. Le CCRI a rendu, en moyenne, plus de 40 Motifs de d�cision d�taill�s par exercice au cours des cinq derniers exercices, et 188 d�cisions-lettres, pour un total de 230 d�cisions �crites en moyenne. En 2006-2007, le Conseil a produit 184 d�cisions-lettres et 30 Motifs de d�cision. Le solde est constitu� d'affaires soit retir�es, soit tranch�es par voie d'ordonnance. Dans les cinq exercices pr�c�dant les modifications au Code, le Conseil avait rendu, en moyenne, 37 Motifs de d�cision et 128 d�cisions-lettres par ann�e.
Voir la section 4.1 pour obtenir des exemples de d�cisions caract�ristiques du Conseil.
Le d�lai requis par le Conseil pour traiter un dossier - le d�lai n�cessaire pour ouvrir le dossier, faire enqu�te, agir comme m�diateur, tenir une audience, au besoin, et trancher l'affaire - a diminu� de fa�on importante en 2006-2007, pour s'�tablir � 241 jours civils en moyenne comparativement � 263 jours en 2005-2006 et 259 jours en 2004-2005 (voir le graphique 4). On est toutefois encore loin du d�lai moyen de 218 jours que le Conseil a enregistr� dans ses cinq premi�res ann�es d'existence (1999-2000 � 2003-2004).
On peut citer trois raisons pour expliquer cette augmentation. La premi�re, c'est que le CCRI disposait d'une capacit� d�cisionnelle r�duite en 2004-2005 et 2006-2007 et que m�me si les postes vacants avaient �t� combl�s en 2005-2006, il faut un certain temps avant que les nouveaux vice-pr�sidents et membres puissent accepter une charge compl�te. Cela a �videmment une incidence sur le traitement de tous les dossiers, mais surtout des affaires n�cessitant la constitution d'un banc complet (pr�sident ou vice-pr�sident et deux membres) et la tenue d'une audience. La deuxi�me raison est li�e � l'augmentation du nombre d'affaires complexes, lesquelles repr�sentaient 11,4 % des affaires tranch�es dans les trois derniers exercices, comparativement � moins de 10 % dans l'exercice 1999-2000. Puisque ces affaires prennent du temps, en raison de leur nature, le d�lai moyen de traitement ne peut qu'augmenter si leur nombre s'accro�t. Enfin, la troisi�me raison, qui est en quelque sorte li�e � la premi�re, bien qu'elle soit de loin la plus importante, c'est que le Conseil a tranch�, au cours des trois derniers exercices, un nombre exceptionnellement �lev� d'affaires qui �taient en suspens depuis longtemps.
Le tableau 1 pr�sente la r�partition des affaires tranch�es selon le d�lai de traitement dans les cinq premiers exercices du CCRI, par rapport aux trois derniers exercices. On peut voir que si les affaires dont le d�lai de traitement est de plus de deux ans repr�sentaient en moyenne 4,4 % des affaires tranch�es dans les exercices 1999-2000 � 2003-2004, leur proportion a consid�rablement augment� au cours des trois derniers exercices. La majorit� des affaires qui �taient en suspens depuis longtemps se rapportent � des plaintes de pratique d�loyale de travail (PDT), qui sont plus souvent report�es afin de faire place � des affaires plus pressantes. En fait, pr�s de 57 % des affaires que le Conseil a mis plus d'un an � trancher, en 2006-2007, �taient des plaintes de PDT.
Tableau 1 - R�partition des affaires tranch�es selon le d�lai de traitement
Tranch�es dans un d�lai de |
1999-2000 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
Moins de six mois |
60,4 % |
55,0 % |
59,4 % |
64,2 % |
Six mois � un an |
22,2 % |
21,1 % |
18,7 % |
13,9 % |
Un an � deux ans |
13,0 % |
17,5 % |
13,0 % |
15,7 % |
Plus de deux ans |
4,4 % |
6,4 % |
8,9 % |
6,2 % |
|
100,0 % |
100,0 % |
100,0 % |
100,0 % |
Par ailleurs, le tableau 1 montre que plus de 64 % des affaires ont �t� tranch�es dans un d�lai de moins de six mois en 2006-2007, ce qui constitue une am�lioration remarquable par rapport aux deux exercices pr�c�dents ainsi qu'une am�lioration par rapport aux exercices 1999-2000 � 2003-2004. La conclusion qu'on pourrait en tirer est que les mesures que le Conseil a instaur�es au cours des derni�res ann�es dans le but de r�duire le d�lai de traitement ont commenc� � porter fruit.
L'un des aspects du d�lai de traitement g�n�ral est le temps requis par un banc du Conseil2 pour pr�parer et rendre sa d�cision, une fois que l'enqu�te est termin�e ou que l'affaire a �t� entendue. Un banc peut statuer sur une affaire sans tenir d'audience en s'appuyant sur les preuves �crites et documentaires comme les rapports d'enqu�te et les observations �crites, ou il peut prendre sa d�cision en d�lib�r� jusqu'� la tenue d'une audience permettant d'obtenir des �l�ments de preuve et des renseignements suppl�mentaires. Le graphique 5 fournit des indications sur le temps requis pour rendre les deux types de d�cision3 dans les cinq derniers exercices.
2 Un banc est compos� du pr�sident ou d'un vice-pr�sident dans le cas des bancs constitu�s d'un seul membre, ou du pr�sident ou d'un vice-pr�sident et de deux membres, dans le cas d'un banc complet.
3 Pour �tablir le d�lai de r�glement des affaires n�cessitant la tenue d'une audience, le Conseil tient compte du nombre de jours �coul�s entre la date � laquelle il prend sa d�cision en d�lib�r� (qui co�ncide g�n�ralement avec le dernier jour d'audience) et la date o� la d�cision est communiqu�e aux parties. Dans les cas des affaires ne n�cessitant pas la tenue d'une audience, on utilise le nombre de jours compris entre la date � laquelle l'affaire est r�put�e �tre � pr�te � � �tre entendue et la date o� la d�cision finale est rendue.
� l'instar du d�lai de traitement, et pour essentiellement les m�mes raisons, le temps moyen requis pour rendre les d�cisions a suivi une tendance � la hausse depuis le d�but des ann�es 2000. Par ailleurs, en d�pit des difficult�s op�rationnelles mentionn�es pr�c�demment, le temps moyen requis pour rendre les d�cisions a chut� radicalement, passant de 120 jours en 2005-2006 � 77 jours en 2006-2007, soit son plus bas niveau depuis 2001-2002. Si on ajoute � cela la baisse mod�r�e enregistr�e en 2005-2006, on pourrait encore une fois en conclure que les mesures que le Conseil a instaur�es au cours des derni�res ann�es dans le but de r�duire le d�lai de traitement ont commenc� � porter fruit.
Peut-�tre conviendrait il mieux d'examiner le rendement du Conseil au chapitre du temps requis pour rendre les d�cisions en utilisant le paragraphe 14.2(2) du Code comme point de rep�re. Cette disposition stipule en effet que la formation rend sa d�cision et en notifie les parties dans les quatre vingt dix jours suivant la prise en d�lib�r� ou dans le d�lai sup�rieur pr�cis� par le pr�sident du Conseil. En appliquant ce crit�re, on peut dire que le Conseil s'est fort bien tir� d'affaire en 2006-2007, comparativement aux exercices pr�c�dents. Le tableau 2 montre que pr�s de 79 % des d�cisions ont �t� rendues dans un d�lai de 90 jours ou moins en 2006-2007, ce qui constitue le meilleur r�sultat des cinq derniers exercices.
Tableau 2 - R�partition des affaires tranch�es selon le temps mis pour rendre les d�cisions
D�cisions rendues dans |
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
90 jours ou moins |
67,8 % |
69,6 % |
61,5 % |
72,6 % |
78,8 % |
Plus de 90 jours |
32,2 % |
30,4 % |
38,5 % |
27,4 % |
21,2 % |
Une autre mesure du rendement du CCRI, ainsi que de la qualit� et de la justesse de ses d�cisions, est la fr�quence des demandes de contr�le judiciaire aupr�s de la Cour f�d�rale et le pourcentage de d�cisions confirm�es � l'issue de ces contr�les. � cet �gard, le CCRI a maintenu un rendement exceptionnel.
Le tableau 3 montre l'�volution de la tendance en mati�re de contr�le judiciaire au cours des cinq derniers exercices et indique que 15 demandes de contr�le judiciaire ont �t� pr�sent�es en 2006-2007, ce qui repr�sente 2,3 % de toutes les affaires que le Conseil a tranch�es au cours de cet exercice. Ce pourcentage est l�g�rement inf�rieur � la normale, ind�pendamment des fluctuations annuelles, puisque les demandes de contr�le judiciaire ont repr�sent�, en moyenne, 3,3 % des affaires tranch�es au cours de cette p�riode. Pour ce qui est de l'issue des contr�les devant la Cour f�d�rale, pr�cisons que les d�cisions du Conseil ont �t� confirm�es dans plus de 96 % des cas au cours des cinq derniers exercices, voire m�me dans tous les cas au cours des trois derniers exercices.
Voir la section 4.2 pour obtenir des exemples de demandes de contr�le judiciaire en 2006-2007.
Tableau 3 - Demandes de contr�le judiciaire
|
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
Affaires tranch�es par le CCRI |
860 |
823 |
738 |
808 |
657 |
Demandes de contr�le judiciaire |
22 |
33 |
32 |
25 |
15 |
Demandes examin�es (%) |
2,6 |
4,0 |
4,3 |
3,1 |
2,3 |
Demandes r�gl�es |
26 |
27 |
31 |
37 |
14 |
Demandes accueillies |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
Demandes rejet�es |
11 |
12 |
18 |
20 |
8 |
Demandes retir�es |
14 |
14 |
13 |
17 |
6 |
D�cisions confirm�es (%) |
96,2 |
96,3 |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
Dans son Rapport sur les plans et priorit�s pour l'exercice 2006-2007 qui a �t� d�pos� au Parlement au d�but du printemps de 2006, le CCRI dressait la liste des cinq grandes priorit�s sur lesquelles il entendait concentrer ses efforts. Il s'agissait du suivi et de l'am�lioration du nouveau processus de traitement des demandes d'accr�ditation, du suivi et de l'am�lioration du nouveau processus de traitement des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste, de la r�duction acc�l�r�e de l'arri�r� des affaires non r�gl�es, de la r�duction du d�lai moyen n�cessaire au prononc� d'une d�cision et de l'examen du processus de traitement des demandes de r�examen. Les progr�s r�alis�s par le CCRI � l'�gard de chaque priorit� sont expos�s ci-apr�s.
2.5.1 Nouveau processus de traitement des demandes d'accr�ditation
Au terme de consultations avec les principaux groupes de clients et intervenants en 2004-2005, le CCRI a mis sur pied un comit� pour examiner ses pratiques de traitement des affaires quant aux demandes d'accr�ditation et proposer des mesures concr�tes afin de rendre des d�cisions plus rapides. Un nouveau processus a �t� �tabli et mis � l'essai dans le cadre d'un projet pilote � la fin de 2004-2005; on y a apport� quelques am�liorations par la suite avant sa mise en oeuvre le 1er avril 2005. Ce nouveau processus vise � ce que les demandes d'accr�ditation courantes - celles qui ne concernent pas des situations soulevant des questions complexes de droit ou de comp�tence ni ne n�cessitent la tenue d'un scrutin - soient trait�es et tranch�es dans un d�lai de 50 jours au plus. C'�tait un objectif ambitieux m�me pour des demandes courantes, et bien que le Conseil ait admis d�s le d�part qu'il ne pouvait pas �tre respect� dans le cas des demandes non courantes, il s'attendait n�anmoins � ce que le nouveau processus en r�duise le d�lai de traitement moyen.
Le Conseil a re�u un nombre total de 300 demandes d'accr�ditation en 2005-2006 et 2006-2007. De ce nombre, 249 ont �t� tranch�es et 51 demeuraient en instance � la fin de 2006-2007. Vingt sept des demandes en instance l'�taient depuis moins de 50 jours.
En ce qui concerne les 249 demandes d'accr�ditation qui ont �t� tranch�es, le tableau 4 montre qu'il y a eu une am�lioration ph�nom�nale du d�lai de traitement par rapport aux exercices pr�c�dents. En effet, le d�lai de traitement moyen de ces demandes s'�tablissait � 74 jours (67 jours sans la tenue d'un scrutin, 129 jours avec la tenue d'un scrutin) comparativement � 179 jours (165 jours sans la tenue d'un scrutin et 301 jours avec la tenue d'un scrutin) dans les cinq exercices ant�rieurs � 2005-2006. Cela repr�sente une r�duction de pr�s de 60 % du d�lai de traitement.
� la lumi�re de ces r�sultats, il est juste d'affirmer que le nouveau processus de traitement des demandes d'accr�ditation a atteint son objectif d�clar�.
Tableau 4 - D�lai de traitement, demandes d'accr�ditation re�ues avant le 1er avril 2005 et apr�s
|
2000-2001 � 2004-2005 |
2005-2006 et 2006-2007 |
||
Demandes tranch�es |
D�lai de traitement (jours) |
Demandes re�ues le 1er avril 2005 ou apr�s |
||
Demandes tranch�es |
D�lai de traitement (jours) |
|||
Total |
779 |
179 |
249 |
74 |
Avec scrutin |
81 |
301 |
28 |
129 |
Sans scrutin |
698 |
165 |
221 |
67 |
2.5.2 Nouveau processus de traitement des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste
Comme ce fut le cas concernant le traitement des demandes d'accr�ditation, c'est � l'issue de consultations avec les intervenants que le CCRI a mis sur pied, en 2005-2006, un comit� pour examiner le processus de traitement des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste (DRJ) et formuler des recommandations quant aux moyens � mettre en oeuvre pour acc�l�rer le processus d�cisionnel. Quoique les plaintes de manquement au DRJ ne figurent g�n�ralement pas au nombre des dossiers prioritaires - elles sont souvent report�es au profit d'autres affaires jug�es plus importantes - leur nombre relatif demeure �lev�, d'o� leur incidence importante sur le rendement g�n�ral du Conseil au chapitre du traitement des demandes et plaintes et de l'arri�r� de dossiers. En effet, les plaintes de manquement au DRJ repr�sentent pr�s de 23 % des demandes et plaintes re�ues dans les cinq derniers exercices et comme elles sont plus souvent report�es, elles ne repr�sentent que 19 % des affaires tranch�es. Il s'ensuit que le nombre de plaintes de manquement au DRJ en instance est pass� de 148 en 2001-2002 � 270 � la fin de 2005-2006, ce qui repr�sente plus de 41 % des affaires en instance.
Le nouveau processus, entr� en vigueur le 1er janvier 2006, comporte deux nouvelles mesures. La premi�re, et de loin la plus importante, est l'ajout d'une nouvelle proc�dure permettant de confier rapidement le dossier � un banc du Conseil pour d�terminer s'il existe des motifs suffisants de statuer sur la plainte (existence d'une preuve suffisante � premi�re vue). Si l'un des vice-pr�sidents d�termine qu'il n'y a pas de preuve suffisante � premi�re vue, une d�cision sommaire est alors rendue et l'affaire est close. Par contre, si la plainte m�rite un examen plus attentif, le processus suit alors essentiellement son cours comme cela aurait �t� le cas auparavant. La seconde mesure importante concerne le d�lai accord� aux parties pour r�pondre � la plainte aux divers stades de la proc�dure et les cons�quences du non-respect de ces d�lais. Mentionnons que l'objectif principal du nouveau processus de traitement des plaintes de manquement au DRJ n'�tait pas de r�duire le d�lai de traitement moyen de ce type de plaintes � proprement dit, quoique ce fut l'effet escompt�, mais plut�t de faire en sorte que le Conseil consacre moins de temps � des plaintes de manquement au DRJ consid�r�es comme frivoles ou non suffisamment fond�es en fait ou en droit pour �tre prises en consid�ration.
Comme ce nouveau processus n'est en vigueur que depuis le 1er janvier 2006, le nombre de plaintes de manquement au DRJ qui ont �t� tranch�es depuis n'est pas suffisamment �lev� pour nous permettre d'appr�cier v�ritablement l'impact et l'efficacit� du nouveau r�gime � long terme. N'emp�che que les donn�es recueillies � ce jour semblent indiquer que le nouveau processus aura l'effet escompt�. Le tableau 5 montre qu'en 2006-2007, le CCRI a tranch� 19 plaintes de manquement au DRJ de plus qu'il n'en avait tranch�, en moyenne, dans les cinq derniers exercices. De plus, si le nombre de plaintes de manquement au DRJ tranch�es durant les exercices 2001-2002 � 2005-2006 est inf�rieur au nombre de plaintes re�ues, d'o� l'augmentation du nombre d'affaires en instance, c'est le contraire qui s'applique en 2006-2007. Le tableau 5 indique �galement que l'am�lioration du d�lai de traitement de ce type de plainte sera aussi ph�nom�nale qu'elle l'a �t� dans le cas des demandes d'accr�ditation, puisque le d�lai de traitement moyen des plaintes de manquement au DRJ trait�es selon le nouveau processus a chut� � 133 jours en 2006-2007 alors qu'il se situait � 298 jours, en moyenne, dans les cinq exercices pr�c�dents.
|
Re�ues |
Tranch�es |
||
Nombre d'affaires |
Nombre d'affaires |
D�lai de traitement (jours) |
||
Moyenne de 2001-2002 � 2005-2006 |
176 |
152 |
298 |
|
2006-2007 |
Total |
170 |
171 |
338 |
Avant le 1er janvier 2006 |
0 |
86 |
540 |
|
Depuis le 1er janvier 2006 |
170 |
85 |
133 |
Le CCRI continuera de suivre de pr�s l'impact du nouveau processus de traitement des plaintes de manquement au DRJ, mais ce qui semble se d�gager des donn�es recueillies � ce jour c'est qu'il aura une incidence importante sur l'arri�r� des affaires non r�gl�es dans les prochaines ann�es.
2.5.3 Effets cumulatifs des mesures de gestion du changement
Depuis son entr�e en fonctions en janvier 2004, le Pr�sident du CCRI, M. Warren Edmondson, s'est donn� comme priorit� de faire en sorte que le Conseil r�alise son mandat de mani�re aussi efficace et efficiente que possible et d'am�liorer le rendement du CCRI au chapitre des d�lais de traitement et de prise de d�cision dans le but de r�duire l'arri�r� des affaires non r�gl�es qui sont report�es d'exercice en exercice. En plus des grands projets mentionn�s dans le pr�sent rapport, de nombreuses autres mesures administratives et op�rationnelles ont �t� mises en place sous son intendance afin d'atteindre cet objectif.
Il serait donc int�ressant d'�valuer quel effet cumulatif, le cas �ch�ant, ces mesures ont eu sur le rendement du Conseil. Le tableau 6 indique les d�lais moyens de traitement et de prise de d�cisions applicables aux affaires tranch�es durant les exercices 1999-2000 � 2003-2004, par rapport � ceux des affaires re�ues et tranch�es apr�s le 1er janvier 2004. L'�cart est spectaculaire. Le nombre de jours requis pour traiter les dossiers est pass� de 220, en moyenne, durant les exercices 1999-2000 � 2003-2004, � 160 durant les exercices 2004-2005 � 2006-2007, soit une baisse de 38 %. Parall�lement, le temps moyen requis pour rendre les d�cisions est pass� de 76, en moyenne, durant les exercices 1999-2000 � 2003-2004, � 55, en moyenne, durant les exercices 2004-2005 � 2006-2007, ce qui repr�sente aussi une baisse de 38 %. Ces am�liorations, aussi impressionnantes qu'elles soient, auraient probablement �t� encore plus spectaculaires si le Conseil avait dispos� d'une �quipe d�cisionnelle compl�te en 2004-2005 et 2006-2007.
1999-2000 � 2003-2004 |
2004-2005 et 2006-2007 |
||||
Demandes tranch�es |
D�lai de traitement (jours) |
Temps pour rendre les d�cisions (jours) |
Demandes re�ues le 1er janvier 2004 ou apr�s |
||
Demandes tranch�es |
D�lai de traitement (jours) |
Temps pour rendre les d�cisions (jours) |
|||
4 567 |
220 |
76 |
1 755 |
160 |
55 |
2.5.4 Autres priorit�s en mati�re de gestion du changement
Dans son Rapport sur les plans et priorit�s pour 2006-2007, le CCRI inclut �galement dans ses priorit�s la r�duction du d�lai de traitement des affaires et la r�duction de l'arri�r� des affaires non r�gl�es. Il s'agissait davantage d'objectifs de haut niveau qui devaient �tre atteints par des moyens particuliers tels que la modification du processus de traitement des demandes d'accr�ditation et des plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste, de m�me que par divers changements administratifs ou op�rationnels.
Cela dit, d'apr�s les donn�es dont dispose le Conseil, ces deux objectifs ont �t� atteints. Les nouveaux processus et autres changements op�rationnels, qui sont d�crits dans la section pr�c�dente, ont commenc� � porter fruit et, � mesure que le lot d'anciennes affaires (celles re�ues avant janvier 2004) diminuera, leur incidence n'en sera que plus manifeste.
En ce qui concerne la r�duction de l'arri�r�, il ne fait aucun doute que si le Conseil avait dispos� d'une �quipe d�cisionnelle compl�te en 2004-2005 et 2006-2007, il y aurait facilement 100 affaires de moins, voire davantage aujourd'hui. Il n'en reste pas moins que l'arri�r� des affaires non r�gl�es a tout de m�me diminu� au cours des deux derniers exercices - s'�tablissant � 625 cas � la fin de mars 2007 - apr�s �tre demeur� essentiellement stationnaire pendant les quatre exercices pr�c�dents, en oscillant entre 702 et 709 cas.
Pour ce qui est de la r�vision du processus de traitement des demandes de r�examen, il a �t� difficile pour le Conseil de r�aliser des progr�s importants � ce chapitre en 2006-2007 en raison de sa capacit� d�cisionnelle r�duite. Le Conseil n'entend toutefois pas rel�cher ses efforts � ce chapitre.
Dans le cadre des efforts d�ploy�s pour atteindre son r�sultat strat�gique, le CCRI a entrepris les projets ou pris les mesures qui suivent :
3.1.1 Mandat, r�le et responsabilit�s
La Loi constitutionnelle de 1867 conf�re aux provinces la comp�tence � l'�gard de � la propri�t� et des droits civils �, ce qui signifie que la n�gociation des conventions collectives renfermant les conditions d'emploi des employ�s est r�glement�e par les provinces. Toutefois, la Loi constitutionnelle accorde une comp�tence exclusive sur certains secteurs de l'�conomie au Parlement, qui a jug� bon d'adopter des lois r�gissant les questions d'emploi dans les secteurs qui lui sont constitutionnellement r�serv�s. Ces lois sont contenues dans le Code, qui est divis� en trois parties :
Partie I - Relations du travail
Partie II - Sant� et s�curit� au travail
Partie III - Normes du travail
La Partie I du Code �nonce les conditions que doivent remplir les syndicats pour acqu�rir le droit l�gal de repr�senter des employ�s aux fins de la n�gociation de conventions collectives avec leur employeur. Elle d�crit en outre le processus qui r�git le d�roulement des n�gociations collectives et pr�voit des redressements pour contrer les infractions commises par toute partie assujettie aux dispositions du Code.
La Partie I du Code est demeur�e pratiquement inchang�e depuis 1972. Toutefois, le projet de loi C-19, la Loi modifiant le Code canadien du travail (Partie I), L.R. 1998, ch. 26, entr� en vigueur le 1er janvier 1999, a apport� des changements importants au Code dans le but de le moderniser et d'am�liorer le processus de la n�gociation collective dans les secteurs d'activit� r�gis par le gouvernement f�d�ral. La Loi a remplac� le Conseil canadien des relations du travail par le Conseil canadien des relations industrielles � titre de tribunal quasi judiciaire, ind�pendant et repr�sentatif responsable de l'interpr�tation et de l'application de la Partie I, Relations du travail, et de certaines dispositions de la Partie II, Sant� et s�curit� au travail, du Code.
Le Conseil canadien des relations industrielles a pour mandat de favoriser l'�tablissement et le maintien de relations du travail fructueuses dans toute entreprise relevant de la comp�tence du Parlement du Canada. |
� l'appui de son mandat, le Conseil a �tabli la vision et les valeurs suivantes :
Dans la r�alisation de son mandat et l'exercice de ses pouvoirs, le Conseil veut �tre progressif et innovateur, efficient et efficace, transparent, de m�me que responsable. Le milieu de travail au Conseil favorise l'apprentissage et le perfectionnement, l'harmonie, le travail d'�quipe, ainsi que le respect. |
Le r�le du Conseil consiste � exercer ses pouvoirs conform�ment au Pr�ambule et aux dispositions du Code, o� il est dit que le Parlement estime � que l'�tablissement de bonnes relations du travail sert l'int�r�t v�ritable du Canada en assurant � tous une juste part des fruits du progr�s �. � cette fin, le Conseil cherche � r�pondre aux besoins du milieu des relations du travail d'un bout � l'autre du Canada.
Tel que le pr�voit le Code, le Conseil se compose du pr�sident, d'au moins deux vice-pr�sidents � temps plein, d'un maximum de six membres � temps plein (dont trois repr�sentent les employeurs et trois repr�sentent les employ�s) et de membres � temps partiel (repr�sentant, en nombre �gal, les employ�s et les employeurs) n�cessaires pour aider le Conseil � s'acquitter de ses responsabilit�s. Tous les membres sont nomm�s par le gouverneur en conseil : le pr�sident et les vice-pr�sidents, pour un mandat maximal de cinq ans, les membres, pour un mandat maximal de trois ans. (Les renseignements concernant les membres du Conseil sont affich�s � l'adresse suivante http://www.ccri-cirb.gc.ca/about/members/index_f.asp.)
Le pr�sident est le premier dirigeant du Conseil dont il dirige et supervise les activit�s en vertu du Code, notamment en ce qui a trait � :
L'administration centrale du Conseil se trouve dans la r�gion de la capitale nationale. L'appui au Conseil est assur� par le directeur ex�cutif, qui rel�ve directement du pr�sident. Le directeur ex�cutif est responsable des activit�s r�gionales, de la gestion des affaires, des services � la client�le et de la gestion int�gr�e, des services financiers ainsi que des ressources humaines. Les services juridiques fournissent de l'aide juridique aux membres du Conseil et aux diff�rents services de ce dernier sur demande et l'avocat g�n�ral rel�ve directement du pr�sident du Conseil.
Le Conseil a �galement cinq bureaux r�gionaux situ�s � Dartmouth, Montr�al, Ottawa, Toronto et Vancouver, avec un bureau satellite � Winnipeg. Ces bureaux sont dot�s de professionnels des relations du travail et d'�quipes charg�es de la gestion des affaires. Chaque bureau r�gional est dirig� par un directeur r�gional qui rel�ve du directeur ex�cutif � Ottawa.
3.1.3 Pour communiquer avec le Conseil
Appels sans frais : 1-800-575-9696
Les personnes qui utilisent un ATS devraient communiquer par l'entremise d'un t�l�phoniste du Service de relais Bell au 1-800-855-0511
Courriel : info@ccri-cirb.gc.ca
Site Web : http://www.ccri-cirb.gc.ca
Pour communiquer avec nos bureaux r�gionaux, veuillez consulter l'adresse suivante : http://www.ccri-cirb.gc.ca/contact/index_f.asp.
Tableaux financiers sommaires
Les tableaux qui suivent s'appliquent au Conseil :
Tableau 1 - Comparaison des d�penses pr�vues aux d�penses r�elles (ETP compris)
Tableau 2 - Ressources par activit� de programme
Tableau 3 - Postes vot�s et l�gislatifs
Tableau 4 - Services re�us � titre gracieux
Tableau 5 - �tats financiers
Tableau 6 - R�ponse aux comit�s parlementaires, aux v�rifications et aux �valuations pour l'ann�e financi�re 2006-2007
Tableau 7 - Politiques sur les voyages
Tableau 1 - Comparaison des d�penses pr�vues aux d�penses r�elles (ETP compris)
Ce tableau compare les donn�es du Budget principal des d�penses, des d�penses pr�vues, du total des autorisations et des d�penses r�elles du plus r�cent exercice termin� de m�me que les d�penses r�elles des deux exercices pr�c�dents. Le Conseil s'est vu octroyer, au titre des autorisations totales, environ 299 000 $ de plus que le montant des d�penses pr�vues initialement. Les autorisations additionnelles sont principalement compos�es de :
Les d�penses r�elles repr�sentaient 92 % des montants autoris�s.
(en milliers de $) |
2004-2005 D�penses r�elles |
2005-2006 D�penses r�elles |
2006-2007 |
|||
Budget principal |
D�penses pr�vues |
Total des autori- |
D�penses r�elles |
|||
Administration et interpr�tation de la Partie I (Relations du travail) et certaines dispositions de la Partie II (Sant� et s�curit� au travail) du Code canadien du travail |
12 439,3 |
12 286,9 |
12 396,0 |
12 366,0 |
12 665,2 |
11 658,2 |
Total |
12 439,3 |
12 286,9 |
12 396,0 |
12 366,0 |
12 665,2 |
11 658,2 |
Moins : revenus non disponibles* |
-0,9 |
-1,1 |
S/O |
0,0 |
S/O |
-0,9 |
Plus : Co�t des services re�us � titre gracieux |
2 462,4 |
2 785,9 |
S/O |
2 941,0 |
S/O |
2 822,4 |
Co�t net pour le Conseil |
14 900,9 |
15 071,7 |
S/O |
15 307,0 |
S/O |
14 479,7 |
�quivalents temps plein |
105 |
104 |
S/O |
117 |
S/O |
103 |
* Les revenus non disponibles sont essentiellement compos�s des frais per�us pour les demandes d'acc�s � l'information et des remboursements de frais de stationnement.
Tableau 2 - Ressources par activit� de programme
Le tableau suivant donne des renseignements sur l'utilisation des ressources pour le dernier exercice termin�.
2006-2007 |
||||
(en milliers de $) |
Budg�taire |
|||
Activit� de programme |
Fonction- |
Total : D�penses budg�- |
Moins : Revenus disponibles |
Total : D�penses budg�- |
Administration et interpr�tation de la Partie I (Relations du travail) et de certaines dispositions de la Partie II (Sant� et s�curit� au travail) du Code canadien du travail |
|
|
|
|
Budget principal |
12 396,0 |
12 396,0 |
0,0 |
12 396,0 |
D�penses pr�vues |
12 366,0 |
12 366,0 |
0,0 |
12 366,0 |
Total des autorisations |
12 665,2 |
12 665,2 |
0,6 |
12 664,9 |
D�penses r�elles |
11 658,2 |
11 658,2 |
0,0 |
11 658,2 |
Tableau 3 - Postes vot�s et l�gislatifs
Ce tableau explique comment le Parlement attribue des ressources au CCRI et reprend essentiellement le tableau sommaire du Budget principal des d�penses. Cette pr�sentation des ressources est celle que re�oit le Parlement. Ce dernier approuve les postes vot�s; les postes l�gislatifs sont indiqu�s � titre informatif.
(en milliers de $) |
2006-2007 |
||||
Poste vot� ou l�gislatif |
Libell� tronqu� du poste vot� ou l�gislatif |
Budget principal |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
10 |
D�penses de fonctionnement |
10 822,0 |
10 792,0 |
11 398,5 |
10 391,8 |
(L) |
Contributions aux r�gimes d'avantages sociaux des employ�s |
1 574,0 |
1 574,0 |
1 266,4 |
1 266,4 |
(L) |
Biens exc�dentaires de l'�tat |
0,0 |
0,0 |
0,3 |
0,0 |
|
Total |
12 396,0 |
12 366,0 |
12 665,2 |
11 658,2 |
Tableau 4 - Services re�us � titre gracieux
(en milliers de $) |
2006-2007 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
2 205,7 |
Contributions de l'employeur aux primes du r�gime d'assurance des employ�s et d�penses pay�es par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada (� l'exception des fonds renouvelables). Contributions de l'employeur aux r�gimes d'avantages sociaux des employ�s et d�penses connexes pay�es par le SCT |
616,7 |
Traitements et d�penses connexes li�es aux services juridiques fournis par Justice Canada |
0,0 |
Total des services re�us � titre gracieux en 2006-2007 |
2 822,4 |
Conseil canadien des relations industrielles
D�claration de responsabilit� de la direction
La responsabilit� de l'int�grit� et de l'objectivit� des �tats financiers ci-joints pour l'exercice termin� le 31 mars 2007 et toute l'information figurant dans ces �tats incombe � la direction du Conseil. Ces �tats financiers ont �t� pr�par�s par la direction conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l'int�grit� et de l'objectivit� de l'information pr�sent�e dans les �tats financiers. Certaines informations pr�sent�es dans les �tats financiers sont fond�es sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilit� et de la pr�sentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralis� des op�rations financi�res du Conseil. L'information financi�re soumise pour la pr�paration des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport minist�riel sur le rendement du Conseil concorde avec les �tats financiers ci-joints.
La direction poss�de un syst�me de gestion financi�re et de contr�le interne con�u pour fournir une assurance raisonnable que l'information financi�re est fiable, que les actifs sont prot�g�s et que les op�rations sont conformes � la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont ex�cut�es en conformit� avec les r�glements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilis�es de mani�re � rendre compte de l'utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille �galement � l'objectivit� et � l'int�grit� des donn�es de ses �tats financiers par la s�lection appropri�e, la formation et le perfectionnement d'employ�s qualifi�s, par une organisation assurant une s�paration appropri�e des responsabilit�s et par des programmes de communication visant � assurer la compr�hension des r�glements, des politiques, des normes et des responsabilit�s de gestion dans tout le Conseil.
Les �tats financiers du Conseil n'ont pas fait l'objet d'une v�rification.
Conseil canadien des relations industrielles
�tat des r�sultats (non v�rifi�)
Exercice termin� le 31 mars |
2007 |
2006 |
|
(en dollars) | |||
Charges de fonctionnement | |||
Salaires et avantages sociaux | 9 716 573 | 9 504 892 | |
Installations | 2 206 000 | 2 167 453 | |
Services professionnels et sp�ciaux | 884 921 | 957 776 | |
D�placements et r�installations | 681 556 | 609 273 | |
Communication | 416 349 | 381 670 | |
Mat�riel | 124 528 | 293 863 | |
Location de mat�riel | 170 912 | 172 830 | |
Amortissement | 454 078 | 155 982 | |
R�parations et entretien | 139 146 | 125 252 | |
Services publics, fournitures et approvisionnements | 151 872 | 141 762 | |
Information | 11 905 | 15 462 | |
Divers | 132 | 433 | |
Total des charges de fonctionnement | 14 957 972 | 14 526 648 | |
Revenus | |||
Revenus divers | 965 | 1 066 | |
Total des revenus | 965 | 1 066 | |
Co�t de fonctionnement net |
14 957 007 |
14 525 582 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Conseil canadien des relations industrielles
�tat de la situation financi�re (non v�rifi�)
Au 31 mars |
2007 |
2006 |
||
(en dollars) | ||||
Actifs | ||||
Actifs financiers | ||||
D�biteurs (Note 4) | 374 925 | 247 994 | ||
Avances | 4 900 | 6 900 | ||
Total des actifs financiers | 379 825 | 254 894 | ||
Actifs non financiers | ||||
Immobilisations corporelles (Note 5) |
2 654 827 |
3 024 205 |
||
Total | 3 034 652 | |||
Passifs et avoir du Canada | 3 279 099 | |||
Passifs | ||||
Cr�diteurs et charges � payer | 993 559 | 1 057 618 | ||
Indemnit� de vacances et cong�s compensatoires | 444 245 | 428 880 | ||
Obligations au titre d'immobilisations corporelles lou�es (Note 6) | 0 | 2 036 | ||
Indemnit�s de d�part (Note 7) | 1 653 381 | 1 484,295 | ||
3 091 185 | 2 972 829 | |||
Avoir du Canada |
(56 533) |
306 270 |
||
Total |
3 034 652 |
3 279 099 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Conseil canadien des relations industrielles
�tat de l'avoir du Canada (non v�rifi�)
Exercice termin� le 31 mars |
2007 |
2006 |
(en dollars) | ||
Avoir du Canada, d�but de l'exercice | 306 270 | (725 283) |
Co�t de fonctionnement net | (14 957 007) | (14 525 582) |
Cr�dits de l'exercice utilis�s (Note 3) | 11 658 196 | 12 286 944 |
Revenus non disponibles pour d�penser | (965) | (1 066) |
Variation de la situation nette du Tr�sor (Note 3) | 114 281 | 485 414 |
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res (Note 8) |
2 822 692 |
2 785 843 |
Avoir du Canada, fin de l'exercice |
(56 533) |
306 270 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Conseil canadien des relations industrielles
�tat des flux de tr�sorerie (non v�rifi�)
Exercice termin� le 31 mars |
2007 |
2006 |
|
(en dollars) | |||
Activit�s de fonctionnement | |||
Co�t de fonctionnement net | 14 957 007 | 14 525 582 | |
�l�ments n'affectant pas l'encaisse : | |||
Amortissement des immobilisations corporelles | (454 078) | (155 982) | |
Services fournis gratuitement par d'autres minist�res | (2 822 692) | (2 785 843) | |
Variations de l'�tat de la situation financi�re : | |||
Diminution (augmentation) du passif | (118 356) | 832 712 | |
Augmentation (diminution) des d�biteurs et avances | 124 931 | (213 426) | |
Encaisse utilis�e par les activit�s de fonctionnement | 11 686 812 | 12 203 043 | |
Activit�s d'investissement en immobilisations | |||
Acquisitions d'immobilisations corporelles (Note 3) | 84 700 | 568 249 | |
Encaisse utilis�e par les activit�s d'investissement en immobilisations | 84 700 | 568 249 | |
Activit�s de financement | |||
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | (11 771 512) | (12 771 292) | |
Encaisse fournie par les activit�s de financement | (11 771 512) | (12 771 292) | |
Encaisse nette utilis�e | 0 | 0 | |
Encaisse d�but de l'ann�e | 0 | 0 | |
Encaisse fin de l'ann�e |
0 |
0 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Conseil canadien des relations industrielles
Notes compl�mentaires aux �tats financiers (non v�rifi�s)
1. Mandat et objectif
Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) est un tribunal quasi judiciaire, ind�pendant et repr�sentatif charg� de l'interpr�tation et de l'application du Code canadien du travail, Partie I, Relations du travail, et de certaines dispositions de la Partie II, Sant� et s�curit� au travail. Il a �t� �tabli en janvier 1999 dans le cadre du remaniement de la Partie I du Code canadien du travail. Le Conseil a pour mandat de favoriser l'�tablissement et le maintien de relations du travail efficaces dans toute entreprise relevant de la comp�tence du Parlement du Canada.
2. Principales conventions comptables
Les �tats financiers ont �t� pr�par�s conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
a) Cr�dits parlementaires
Le Conseil est financ� par le gouvernement du Canada au moyen de cr�dits parlementaires. Les cr�dits consentis au Conseil ne correspondent pas � la pr�sentation des rapports financiers en conformit� avec les principes comptables g�n�ralement reconnus �tant donn� que les cr�dits sont fond�s, dans une large mesure, sur les besoins de tr�sorerie. Par cons�quent, les postes comptabilis�s
dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re ne sont pas n�cessairement les m�mes que ceux qui sont pr�vus par les cr�dits parlementaires. La note 3 pr�sente un rapprochement g�n�ral entre les deux m�thodes de rapports financiers.
b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le Conseil fonctionne au moyen du Tr�sor, qui est administr� par le receveur g�n�ral du Canada. La totalit� de l'encaisse re�ue par le Conseil est d�pos�e au Tr�sor, et tous les d�caissements faits par le Conseil sont pr�lev�s sur le Tr�sor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la diff�rence entre toutes les rentr�es de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les
op�rations entre les minist�res au sein du gouvernement f�d�ral.
c) Variation de la situation nette du Tr�sor
La variation de la situation nette du Tr�sor correspond � la diff�rence entre l'encaisse nette fournie par le gouvernement et les cr�dits utilis�s au cours d'un exercice, � l'exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilis�s par le Conseil. Elle d�coule d'�carts temporaires entre le moment o� une op�ration touche un cr�dit et le moment o� elle est trait�e par le
Tr�sor.
d) Charges
Les charges sont comptabilis�es selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice :
e) Avantages sociaux futurs
f) D�biteurs
La plupart des d�biteurs comptabilis�s par le Conseil proviennent d'autres minist�res gouvernementaux. Leur recouvrement est consid�r� comme certain, si bien qu'aucune provision n'a �t� �tablie.
g) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles et les am�liorations locatives dont le co�t initial est d'au moins 7 000 $ sont comptabilis�es � leur co�t d'achat.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la m�thode lin�aire sur la dur�e de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Cat�gorie d'immobilisations |
P�riode d'amortissement |
Mat�riel informatique | 3 ans |
Logiciels | 3-10 ans |
Mobilier et mat�riel | 10 ans |
Machines et mat�riel | 5 ans |
Am�liorations locatives | Le moindre du reste de la dur�e du bail ou de la vie utile de l'am�lioration |
Immobilisations corporelles lou�es (machines et mat�riel) |
5 ans |
h) Incertitude relative � la mesure
La pr�paration de ces �tats financiers conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor du Canada, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypoth�ses qui influent sur les montants d�clar�s des actifs, des passifs, des revenus et des charges pr�sent�s
dans les �tats financiers. Au moment de la pr�paration des pr�sents �tats financiers, la direction consid�re que les estimations et les hypoth�ses sont raisonnables. Les principaux �l�ments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif pour les indemnit�s de d�part et la dur�e de vie utile des immobilisations corporelles. Les r�sultats r�els pourraient diff�rer des
estimations de mani�re importante. Les estimations de la direction sont examin�es p�riodiquement et, � mesure que les rajustements deviennent n�cessaires, ils sont constat�s dans les �tats financiers de l'exercice o� ils sont connus.
a) Rapprochement du co�t de fonctionnement net et des cr�dits parlementaires de l'exercice en cours
|
2007 |
2006 |
|
(en dollars) | |||
Co�t de fonctionnement net | 14 957 007 | 14 525 582 | |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les cr�dits : | |||
Ajouter (d�duire) : | |||
Services fournis gratuitement | (2 822 692) | (2 785 843) | |
Remboursement/rajustement de d�penses de l'exercice pr�c�dent | 86 399 | 167 092 | |
Amortissement des immobilisations corporelles | (454 078) | (155 982) | |
Indemnit�s de d�part | (169 086) | (25 049) | |
Rajustements des immobilisations corporelles | 0 | (17 957) | |
Indemnit�s de vacances | (15 365) | 7 164 | |
Revenu non disponible pour d�penser | 965 |
1 066 |
|
Comptes des avances remboursables de la TPS | 0 | (15) | |
Autres | (11 690) | 0 | |
(3 385 547) | (2 809 524) | ||
Rajustements pour les postes sans incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les cr�dits : | |||
Ajouter (d�duire) : | 84 700 | 568 249 | |
Acquisitions d'immobilisations corporelles | 2 036 | 2 637 | |
R�duction de l'obligation au titre des immobilisations corporelles lou�es | 86 736 | 570 886 | |
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s |
11 658 196 |
12 286 944 |
b) Cr�dits fournis et utilis�s
|
Cr�dits fournis |
|
2007 |
2006 |
|
(en dollars) | ||
Cr�dit 10 - D�penses de fonctionnement | 10 822 000 | 10 344 000 |
Cr�dit suppl�mentaire - cr�dit 10a | 479 500 | 0 |
Mandats sp�ciaux du gouverneur g�n�ral | 0 | 690 000 |
Transfert du CT - cr�dit 15 | 97 000 | 0 |
Moins : | 11 398 500 | 11 034 000 |
Cr�dits p�rim�s | (1 006 686) | (132 790) |
Ajouter : | 10 391 814 | 10 901 210 |
Contributions aux r�gimes d'avantages sociaux | 1 266 382 | 1 385 734 |
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s |
11 658 196 |
12 286 944 |
c) Rapprochement de l'encaisse nette fournie par le gouvernement et des cr�dits de l'exercice en cours utilis�s
|
2007 |
2006 |
|
(en dollars) | |||
Encaisse nette fournie par le gouvernement | 11 771 512 | 12 771 292 | |
Revenu non disponible pour d�penser | 965 | 1 066 | |
Variation de la situation nette du Tr�sor | 86 399 | 167 092 | |
Remboursement/rajustement de charges de l'exercice pr�c�dent |
(126 931) |
213 411 | |
Variation des d�biteurs | (64 059) | (847 959) | |
Variation des cr�diteurs et des charges � payer | (9 690) | (17 958) | |
Autres rajustements | (114 281) | (485 414) | |
Cr�dits de l'exercice en cours utilis�s |
11 658 196 |
12 286 944 |
|
2007 |
2006 |
(en dollars) | ||
D�biteurs - autres minist�res et organismes | 357 677 | 208 799 |
D�biteurs - fournisseurs externes | 17 248 | 39 195 |
Total |
374 925 |
247 994 |
5. Immobilisations corporelles
Co�t |
Solde d'ouverture |
Acquisitions |
Transferts |
Solde de cl�ture |
(en dollars) | ||||
Am�liorations locatives | 263 333 | 0 | 263 333 | |
Mat�riel informatique | 492 561 | 0 | 492 561 | |
Logiciels | 2 781 491 | 76 850 | 0 | 2 781 491 |
Mobilier et mat�riel | 163 284 | 7 850 | 0 | 240 134 |
Machines et mat�riel |
27 885 |
|
|
35 735 |
|
3 728 554 |
84 700 |
0 |
3 813 254 |
Amortissement cumul� |
Solde d'ouverture |
D�pense |
Transferts |
Solde de cl�ture |
(en dollars) | ||||
Am�liorations locatives | 37 772 | 119 777 | 0 | 157 549 |
Mat�riel informatique | 432 543 | 32 265 | 0 | 464 808 |
Logiciels | 174 052 | 278 125 | 0 | 452 177 |
Mobilier et mat�riel | 46 292 | 18 727 | 0 | 65 019 |
Machines et mat�riel |
13 690 |
5 184 |
0 |
18 874 |
|
704 349 |
454 078 |
0 |
1 158 427 |
Valeur comptable nette |
3 024 205 |
|
|
2 654 827 |
6. Obligations au titre d'immobilisations corporelles lou�es
Le Conseil a conclu des contrats de location de machines dont la valeur s'�l�ve � 12 772 $ et dont l'amortissement s'�l�ve � 12 772 $ au 31 mars 2007 (12 772 $ et 10 643 $ respectivement au 31 mars 2006). L'obligation pour les exercices � venir s'�tablit comme suit :
|
2007 |
2006 |
(en dollars) | ||
Versements futurs de locations | 0 | 2 070 |
Moins : int�r�ts th�oriques | 0 | 34 |
Solde de l'obligation au titre des immobilisations corporelles lou�es |
0 |
2 036 |
a) Prestations de retraite
Les employ�s du Conseil participent au R�gime de retraite de la fonction publique, qui est parrain� et administr� par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une p�riode maximale de 35 ans au taux de 2 % par ann�e de services validables multipli� par la moyenne des gains des cinq meilleures ann�es cons�cutives. Les prestations sont int�gr�es aux
prestations du R�gime de pensions du Canada et du R�gime de rentes du Qu�bec et sont index�es � l'inflation.
Tant les employ�s que le Conseil versent des cotisations couvrant le co�t du r�gime. Les charges de 2007 sont de 933 324 $ (1 025 444 en 2006) qui repr�sentent approximativement 2,2 fois (2,6 en 2006) les cotisations des employ�s.
Les responsabilit�s du Conseil en vertu du r�gime sont limit�es par ses contributions. Les surplus ou d�ficiences actuarielles sont enregistr�s dans les �tats financiers du Gouvernement du Canada �tant donn� que ce dernier parraine le r�gime.
b) Indemnit�s de d�part
Le Conseil verse des indemnit�s de d�part aux employ�s en fonction de l'admissibilit�, des ann�es de service et du salaire final. Ces indemnit�s ne sont pas capitalis�es d'avance. Les prestations seront pr�lev�es sur les cr�dits futurs. Voici quelles �taient les indemnit�s de d�part au 31 mars :
|
2007 |
2006 |
(en dollars) | ||
Obligation au titre des prestations constitu�es, d�but de l'exercice | 1 484 295 | 1 459 246 |
Charge pour l'exercice | 284 834 | 60 887 |
Prestations vers�es pendant l'exercice | (115 748) | (35 838) |
Obligation au titre des prestations constitu�es, fin de l'exercice |
1 653 381 |
1 484 295 |
8. Op�rations entre apparent�s
En vertu du principe de propri�t� commune, le Conseil est apparent� � tous les minist�res, organismes et soci�t�s d'�tat du gouvernement du Canada. Le Conseil conclut des op�rations avec ces entit�s dans le cours normal de ses activit�s et selon des modalit�s commerciales normales. De plus, au cours de l'exercice, le Conseil re�oit gratuitement des services d'autres minist�res, comme il est indiqu� � la partie a).
a) Services fournis gratuitement
Au cours de l'exercice, le Conseil a re�u gratuitement, d'autres minist�res, les installations et les cotisations de l'employeur au r�gime de soins de sant� et au r�gime de soins dentaires. Ces services gratuits ont �t� constat�s comme suit dans l'�tat des r�sultats du Conseil :
|
2007 |
2006 |
(en dollars) | ||
Installations |
2 205 694 |
2 167 453 |
Cotisations de l'employeur au r�gime de soins de sant� et au r�gime de soins dentaires | 616 692 | 618 390 |
Total |
2 822 386 |
2 785 843 |
Le gouvernement a structur� certaines de ses activit�s administratives de mani�re � optimiser l'efficience et l'efficacit� de sorte qu'un seul minist�re m�ne sans frais certaines activit�s au nom de tous. Le co�t de ces services, qui comprennent les services de paye et d'�mission des ch�ques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus � titre de charge dans l'�tat des r�sultats du Conseil.
b) Solde des cr�diteurs et d�biteurs � la fin de l'exercice entre apparent�s
|
2007 |
2006 |
(en dollars) | ||
D�biteurs - autres minist�res et organismes | 322 437 | 185 672 |
Cr�diteurs - autres minist�res et organismes |
70 493 |
37 951 |
R�ponse aux comit�s parlementaires |
Aucune recommandation n'a �t� re�ue. |
R�ponse aux rapports de la v�rificatrice g�n�rale, y compris du commissaire � l'environnement et au d�veloppement durable |
� suivre. |
V�rifications externes (nota : ceci fait r�f�rence aux autres �valuations faites par la Commission de la fonction publique du Canada et par le Commissariat aux langues officielles) |
Aucune v�rification ou �valuation externe n'a �t� effectu�e. |
V�rifications ou �valuations internes |
Aucune v�rication ou �valuation interne n'a �t� effectu�e. |
Tableau 7 - Politiques sur les voyages
La politique sur les voyages du CCRI est conforme � la Directive sur les voyages du Conseil du Tr�sor en ce qui concerne son application � tout le personnel du Conseil ainsi qu'aux personnes nomm�es par le gouverneur en conseil. Dans le cas des personnes nomm�es par le gouverneur en conseil, le CCRI se conforme en r�gle g�n�rale � la Directive sur les autorisations sp�ciales de voyager applicable aux personnes nomm�es par le gouverneur en conseil (qui figurent dans la Directive sur les voyages du Conseil du Tr�sor), assortie de certaines restrictions quant aux remboursements admissibles pour les repas et le logement et aux directives sur l'utilisation de la classe affaire en avion. |
TD Canada Trust in the City of Greater Sudbury, Ontario (2006), d�cision du CCRI n� 363, non encore rapport�e (accr�ditation r�gionale dans le secteur bancaire)
Cette affaire concernait une demande de r�examen de la d�cision du Conseil d'accueillir une demande d'accr�ditation d'une seule unit� de n�gociation regroupant plusieurs succursales bancaires de la r�gion du Grand Sudbury. Cette d�cision allait � l'encontre de la position de la Banque TD, selon laquelle un groupe de succursales ne constitue pas une unit� habile � n�gocier collectivement, et contrairement � ce qu'elle croyait alors �tre la pratique du Conseil d'accr�diter une unit� pour chaque succursale dans le domaine bancaire. La d�cision initiale �tait aussi remise en question puisqu'on all�guait qu'elle allait � l'encontre de la volont� expresse de tous les employ�s d'une succursale en particulier, la succursale de Lively.
Le banc de r�vision a confirm� qu'il n'existe aucune pratique ou politique �tablie d'accr�ditation d'une unit� pour chaque succursale de pr�f�rence � un groupe de succursales dans le domaine bancaire. En outre, il a confirm� que le syndicat n'avait besoin du soutien que d'une majorit� d'employ�s dans l'unit� jug�e habile � n�gocier collectivement dans son ensemble et non au sein de chaque succursale. La volont� contraire des employ�s de la succursale de Lively n'a pas remis en question la preuve de la repr�sentativit� du syndicat au sein de l'unit� dans son ensemble, de sorte qu'il n'a pas �t� jug� n�cessaire d'ordonner la tenue d'un scrutin de repr�sentation. Il a en outre �t� d�cid� que l'inclusion de ces employ�s dans l'unit� malgr� le fait qu'ils n'appuient pas le syndicat ne violait pas non plus les droits de � non-association � que leur garantit la Charte canadienne des droits et libert�s.
Enfin, le banc a confirm� la politique du Conseil selon laquelle la mesure ou la port�e de l'enqu�te de l'agent du Conseil sur les all�gations d'intimidation et de coercition est discr�tionnaire et peut varier en fonction d'une s�rie de facteurs. Il appartient au banc saisi de l'affaire de d�terminer s'il y a lieu d'approfondir l'enqu�te ou de se fier � la fiabilit� de la preuve d'adh�sion. Ce n'est que lorsqu'il est convaincu que les irr�gularit�s compromettent la validit� ou la fiabilit� de la preuve d'adh�sion produite que le Conseil optera pour une solution de rechange aux fins de v�rifier la volont� des employ�s et le niveau de soutien dont jouit le syndicat qui demande l'accr�ditation. La tenue d'un scrutin de repr�sentation n'�tait pas justifi�e sur ce fondement non plus. Tous les aspects de la demande de r�examen ont �t� rejet�s.
Une demande de contr�le judiciaire a �t� pr�sent�e � la Cour d'appel f�d�rale. La Cour a entendu l'affaire le 11 septembre 2007 et elle l'a prise en d�lib�r�.
Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, [2006] CCRI no 362 (caract�re ex�cutoire des ententes)
Dans cette affaire, le syndicat a demand� au Conseil de d�clarer qu'une entente portant sur diverses questions en litige devant le Conseil avait �t� conclue entre les parties et d'ordonner � l'employeur, le CN, de se conformer aux modalit�s de celle-ci.
Le Conseil a initialement conclu qu'il avait effectivement la comp�tence et le pouvoir, en vertu de l'article 15.1, de l'alin�a 16p) et des articles 21, 98 et 99 du Code, de d�terminer si les questions en litige dans les dossiers en instance devant le Conseil avaient �t� r�gl�es, et de rendre les ordonnances n�cessaires. Le Conseil a conclu qu'afin de soutenir l'objectif l�gislatif qui consiste � favoriser le r�glement positif des diff�rends, il est n�cessaire de prot�ger l'int�grit� du processus informel de r�glement. Les pouvoirs g�n�raux du Conseil doivent �tre interpr�t�s de mani�re � ce qu'il soit habilit� � d�terminer s'il y a eu ou non une entente et, le cas �ch�ant, � faire appliquer les modalit�s de l'entente afin d'emp�cher les parties de contrevenir aux engagements pris dans le cadre du processus informel de r�glement. Conclure que le Conseil n'a pas ce pouvoir viendrait saper grandement son autorit� et le processus suivi pour lui permettre de s'acquitter de son mandat l�gislatif.
Le Conseil est ensuite arriv� � la conclusion qu'une entente avait �t� conclue entre les parties. Il a d�termin� que les modalit�s de l'accord verbal conclu entre les parties dans le cadre des n�gociations �taient suffisamment claires, qu'elles �taient inconditionnelles et qu'elles couvraient toutes les questions essentielles, de sorte que l'entente �tait obligatoire et ex�cutoire.
Air Canada, [2006] CCRI n� 360 (comp�tence du Conseil relativement � la mise en oeuvre des recommandations d'un m�diateur)
Dans cette d�cision faisant suite � une demande de r�examen, le Conseil a confirm� la d�cision du banc initial selon laquelle il n'avait pas comp�tence, aux termes de l'alin�a 16p) du Code, pour d�terminer si la mise en oeuvre des recommandations du m�diateur Teplitsky (pour modifier la liste d'anciennet� des pilotes �tablie par l'arbitre Keller � la suite de la fusion avec les lignes a�riennes Canadien) contreviendrait au Code.
Le banc n'a constat� l'existence d'aucune erreur dans la mani�re dont le Conseil a interpr�t� l'alin�a 16p). Ce que l'Association des pilotes d'Air Canada souhaitait r�ellement obtenir, c'�tait une forme d'autorisation pr�alable ou de d�cision anticip�e - en vertu de l'alin�a 16p) - sur la l�gitimit� de ses actions en vue d'�viter le d�p�t � l'avenir de plaintes de manquement au devoir de repr�sentation juste (DRJ). Or, les questions de cette nature peuvent �tre et devraient �tre r�gl�es sous le r�gime de l'article 37 du Code dans l'�ventualit� o� de telles actions �taient prises.
Avant de conclure, le banc a confirm� le pouvoir limit� de l'Association des pilotes des lignes a�riennes pour continuer � repr�senter les int�r�ts des pilotes minoritaires concernant toute modification n�goci�e � la liste d'anciennet�. Si le Conseil est appel� � l'avenir � se prononcer sur des changements propos�s � cette liste, il devra �valuer la n�cessit� de ces changements et leur cause. Le Conseil a d�clar� que de simples tentatives en vue d'imposer la volont� de la majorit� � la minorit� ne constitueraient probablement pas une raison suffisante pour modifier les dispositions relatives � l'anciennet�, alors que d'autres propositions pourraient �tre consid�r�es comme entra�nant des changements l�gitimes pour des raisons op�rationnelles valables.
La demande de contr�le judiciaire a �t� rejet�e par la Cour d'appel f�d�rale le 19 juin 2007.
Securiguard Services Limited, [2006] CCRI n� 359; et 132 CLRBR (2d) 299 (examen d'une mesure minist�rielle)
Dans cette affaire, l'employeur a fait valoir que l'avis de diff�rend d�pos� par le syndicat en vertu de l'article 71 du Code �tait invalide, et a demand� au Conseil d'annuler la nomination subs�quente d'un conciliateur par le ministre du Travail. La demande a �t� pr�sent�e sous le r�gime de l'alin�a 16p) du Code. Le Conseil en est arriv� � la conclusion qu'il n'avait pas comp�tence pour entendre la demande.
Dans un premier temps, le Conseil a d�termin� que la demande ne lui avait pas �t� soumise comme elle se doit, au motif que l'alin�a 16p) n'autorise pas en lui-m�me la pr�sentation d'une demande. Cet article permet au Conseil de trancher des questions qui se posent dans le cadre d'une proc�dure dont il est d�j� saisi. Il n'accorde pas aux parties un droit d'acc�s ind�pendant au processus d�cisionnel du Conseil.
Le Conseil a ensuite d�termin� qu'il n'avait pas comp�tence pour annuler la nomination du conciliateur par le ministre du Travail, ni pour d�clarer que l'avis de diff�rend �tait nul. Il a rejet� l'argument selon lequel la clause privative qui emp�che un tribunal d'examiner la nomination d'un conciliateur par un ministre (article 86) conf�re implicitement au Conseil la comp�tence de le faire. Il n'a trouv� dans la partie I du Code aucune disposition qui autorise le Conseil � examiner l'exercice des fonctions par le ministre.
Crawford Transport Inc. (2006), d�cision du CCRI n� 370, non encore rapport�e (plainte de n�gociation de mauvaise foi et de pratique d�loyale de travail)
Dans cette affaire, une plainte de n�gociation de mauvaise foi et de pratique d�loyale de travail a �t� d�pos�e contre Crawford, une entreprise de camionnage. Les parties en sont arriv�es � une impasse dans les n�gociations collectives sur la clause de r�partition du travail. La clause d�j� en place pr�voyait que les erreurs dans la r�partition du travail ne pouvaient faire l'objet d'un grief. Un arbitre a d�termin� que la question pouvait faire l'objet d'un grief sous le r�gime de la convention collective, et il a radi� la clause en question. Au cours des n�gociations qui s'en sont suivies, l'employeur a provoqu� une impasse en insistant sur une proposition qui permettait le d�p�t de griefs concernant la r�partition du travail, mais qui interdisait les r�parations d'ordre p�cuniaire. Le syndicat a rejet� l'offre finale et a vot� en faveur du d�clenchement d'une gr�ve. L'employeur a ensuite retir� son offre finale.
L'employeur avait deux principaux clients, qui tous deux ont d�cid� de mettre un terme � leur relation avec Crawford en raison de l'imminence d'une gr�ve et de l'interruption presque certaine des services fournis � leurs entreprises respectives. Les affaires de Crawford ont donc diminu� consid�rablement, ce qui a amen� l'employeur � cong�dier tous ses employ�s et � transformer son entreprise de transport en une entreprise de location d'�quipement, faisant affaires notamment avec son concurrent, qui s'occupe maintenant de ses anciens clients.
Le Conseil en est arriv� � la conclusion que, dans ces circonstances et compte tenu de l'historique de la clause en question, le fait pour l'employeur d'insister formellement sur cette clause, sans possibilit� d'y changer quoi que ce soit, et son refus de retourner � la table de n�gociation, constituaient de la n�gociation de mauvaise foi.
Le Conseil a accueilli �galement la plainte de pratique d�loyale de travail. Il a conclu que le comportement de Crawford au cours des n�gociations avait contribu� � la d�cision de ses clients de quitter son entreprise, ce qui avait entra�n� les mises � pied et la fermeture de celle-ci. Bien qu'une entreprise ait le droit de fermer r�ellement ses portes, sa d�cision � cet �gard ne la soustrait pas aux obligations qui lui sont impos�es par le Code.
En ce qui concerne les mesures de redressement, le Conseil a rejet� la demande du syndicat d'ordonner � Crawford de rouvrir l'entreprise de transport, car cela � exc�derait les limites pratiques des pouvoirs de redressement du Conseil �. Le Conseil a plut�t ordonn� le paiement aux employ�s mis � pied du salaire et des avantages perdus et le paiement au syndicat de dommages-int�r�ts pour les co�ts de n�gociation perdus.
4.2 Demandes de contr�le judiciaire
Transport Besner Atlantic Lt�e v. Syndicat des travailleuses & travailleurs de Transport Besner (CSN), 2006 CAF 146 (dossiers nos A-475-04, A-11-05, A-107-05, A-392-05)
La Cour d'appel f�d�rale a rejet� les quatre demandes de contr�le judiciaire dans cette affaire.
Les trois d�cisions suivantes du Conseil concernant une d�claration de vente d'entreprise et une d�claration d'employeur unique, ont donc �t� confirm�es par la Cour : Transport Besner Inc. et autres, [2004] CCRI no 285; et 119 CLRBR (2d) 1; Transport Besner Inc. et autres, [2004] CCRI no 303; et 125 CLRBR (2d) 69; et Transport Besner Inc. et autres, [2005] CCRI no 329; et 135 CLRBR (2d) 306.
La Cour a conclu que le Conseil n'avait pas commis d'erreur manifestement d�raisonnable en formulant les d�clarations de vente d'entreprise et d'employeur unique.
Elle a expliqu� en d�tail la port�e de l'article 44 du Code. Elle a fait des distinctions importantes entre cette disposition du Code canadien du travail et celles du Code du travail du Qu�bec portant sur la vente d'entreprise. Elle a aussi analys� la jurisprudence de la Cour supr�me du Canada sur cette question. La Cour a affirm� qu'un lien de droit n'�tait pas n�cessaire pour conclure � une vente d'entreprise.
La Cour a en outre d�termin� que le Conseil n'avait pas commis d'erreur manifestement d�raisonnable en concluant que les 98 chauffeurs licenci�s par Transport Besner pouvaient participer au scrutin de repr�sentation d�coulant des d�clarations de vente d'entreprise et d'employeur unique.
J.D. Irving Ltd. v. I.L.A., Local 273, 2006 CAF 193 (dossier no A-399-05)
Dans une d�cision ant�rieure (Irving Shipbuilding Inc. et autre, [2002] CCRI no 153; et 91 CLRBR (2d) 71), le Conseil avait conclu que les activit�s de d�bardage de J.D. Irving dans le port de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) �taient vis�es par le certificat d'accr�ditation par r�gion g�ographique existant.
Lorsque le Conseil a entrepris d'examiner les questions en litige � la suite de cette d�cision, l'employeur a de nouveau contest� la comp�tence du Conseil et a all�gu� que les activit�s consid�r�es, qui comprenaient des activit�s de d�bardage, relevaient de la comp�tence provinciale plut�t que de celle du parlement f�d�ral. Il a all�gu� � cet �gard que la norme de la d�cision manifestement d�raisonnable ne s'appliquait qu'au regard de l'interpr�tation par le Conseil des dispositions de sa propre loi habilitante, tel l'article 34 du Code. Il a fait valoir que lorsqu'une question constitutionnelle est en litige, comme c'est le cas dans la d�termination du partage des comp�tences ou lorsqu'un motif relatif � la Charte est invoqu�, la norme applicable est celle de la d�cision correcte.
La demande de contr�le judiciaire a �t� rejet�e. La Cour a r�it�r� qu'il rel�ve de l'expertise du Conseil d'�tablir si une activit� constitue ou non du d�bardage et que la norme applicable � cet �gard est celle de la d�cision manifestement d�raisonnable. La Cour a conclu que l'employeur ne pouvait pas remettre en question, � cette �tape-ci, la d�cision ant�rieure du Conseil selon laquelle les activit�s de J.D. Irving dans le port de Saint-Jean constituaient des activit�s de d�bardage dans le cadre d'une attaque collat�rale de la d�cision du Conseil confirmant cette conclusion. La Cour a conclu que le Conseil avait l�gitimement statu� et confirm� que les activit�s concern�es relevaient de la comp�tence du parlement f�d�ral puisqu'elles �taient rattach�es � des activit�s de navigation.
Nota : Bien qu'elles aient �t� incluses dans le rapport de l'ann�e pr�c�dente, les deux importantes d�cisions de la Cour d'appel f�d�rale apparaissant ci-dessus ont �t� de nouveau r�sum�es dans le pr�sent rapport � titre de d�cisions caract�ristiques rendues par la Cour d'appel f�d�rale en 2006-2007.