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L'honorable David Emerson
Ministre du Commerce international
SECTION 1 – VUE D’ENSEMBLE
1.1 Message du ministre
1.2 D�claration de la direction
1.3 Renseignements d’ordre g�n�ral
1.3.1 Mandat
1.3.2 Cadre op�rationnel
1.3.3 Organisations associ�es
1.3.4 Risques et d�fis
1.3.4.1 Caract�re tripartite du Secr�tariat de l’AL�NA
1.3.4.2 Maintien de la capacit� de l’organisme
1.3.5 Ressources financi�res et humaines
1.4 Rendement global de l’organisme
1.5 Importance des priorit�s de l’organisation pour la population canadienne
SECTION 2 – ANALYSE DU RENDEMENT PAR R�SULTAT STRAT�GIQUE
2.1 R�sultat strat�gique
2.1.1 Activit� de programme
2.2 Strat�gie de mesure du rendement
2.3 R�alisations
2.3.1 Soutien accru aux groupes sp�ciaux et aux comit�s
2.3.2 Proc�dure administrative impartiale et �quitable
2.3.3 Transparence et responsabilisation
2.3.4 Collaboration � l’�chelle nationale et internationale
2.3.5 Efficacit� op�rationnelle
2.3.6 Service d’excellente qualit�
2.4 Renseignements d’ordre financier
SECTION 3 – RENSEIGNEMENTS SUPPL�MENTAIRES
3.1 Aper�u
3.2 Qui sommes-nous?
3.3 O� sommes-nous?
3.4 Comment sommes-nous organis�s?
3.5 R�les
3.6 Politiques sur les voyages
3.7 Tableau des responsabilit�s
ANNEX A – Mandat du Secr�tariat de l’AL�NA
ANNEX B – Principes directeurs
ANNEX C – �tats financiers
L’Accord de libre-�change nord-am�ricain (AL�NA), qui en est maintenant � sa quatorzi�me ann�e, constitue un exemple manifeste de r�ussite pour les trois partenaires de l’Am�rique du Nord. Dans le milieu mondial tr�s concurrentiel d’aujourd’hui, l’AL�NA a permis d’accro�tre les avantages concurrentiels des entreprises, de g�n�rer de la richesse et d’augmenter la prosp�rit� des citoyens.
Depuis la mise en œuvre de l’AL�NA en 1994, le commerce annuel de marchandises entre le Canada et ses partenaires nord-am�ricains a presque doubl�, pour atteindre 597,2 milliards $ en 2006. Les �changes de services ont connu une croissance semblable (passant de 46,4 milliards $ en 1994 � 82,7 milliards $ en 2004). L’Accord a �galement eu un impact positif sur l’investissement. En effet, l’investissement �tranger direct au Canada s’est �lev� � 448,9 milliards $ en 2006, plus de 61 % de cette somme provenant de ses partenaires nord-am�ricains. Ces productions et activit� �conomique accrues ont contribu� � la cr�ation d’un plus grand nombre d’emplois mieux r�mun�r�s pour les Canadiens.
Au cours des dix derni�res ann�es, l’environnement mondial des affaires et du commerce est devenu de plus en plus complexe et concurrentiel, en particulier sous l’effet de la mutation rapide de la structure des cha�nes de valeur mondiales et de l’�mergence de nouveaux march�s qui croissent rapidement. Dans ce contexte, nous devons collaborer encore plus �troitement avec nos partenaires nord-am�ricains en vue d’optimiser la comp�titivit� de la r�gion et de profiter pleinement de ce nouvel environnement.
Lorsque j’ai rencontr� mes homologues de l’AL�NA le 14 ao�t 2007, nous nous sommes engag�s � accro�tre l’efficacit� des march�s, la croissance �conomique, la prosp�rit� et l’innovation dans les trois pays dans l’int�r�t de nos citoyens. Nous avons convenu d’�laborer un plan de travail qui traitera des questions cl�s ayant des r�percussions sur nos �changes et pr�sentera les moyens les plus efficaces de faciliter leur r�solution, de faciliter les �changes dans des secteurs pr�cis afin de favoriser des cha�nes de valeur nord‑am�ricaines plus solides et concurrentielles, et d’effectuer une analyse des accords de libre-�change qu’a n�goci�s chaque pays � la suite de l’AL�NA, en d�butant par ceux touchant l’h�misph�re occidental.
En 2006-2007, la section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a ax� ses efforts sur l’am�lioration de ses cadres de gestion ainsi que sur la r�ponse aux besoins des clients et sur l’apprentissage et le perfectionnement des employ�s. D’importants progr�s ont �t� r�alis�s dans ces domaines en obtenant la certification ISO 9001:2000 pour les syst�mes degestion de la qualit� et en adoptant une nouvelle politique sur la gestion des comp�tences. J’encourage la section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA � maintenir son haut niveau de service dans le cadre de l’administration efficace, impartiale et �quitable du m�canisme de r�glement des diff�rends de l’AL�NA.
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L’honorable David Emerson
Ministre du Commerce international
Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) de 2006-2007, de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA.
Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�paration des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement :
Il est conforme aux exigences pr�cises de d�claration figurant dans les lignes directrices du SCT;
Il repose sur le r�sultat strat�gique et l’architecture des activit�s de programme approuv�e par le Conseil du Tr�sor;
Il pr�sente une information coh�rente, compl�te, �quilibr�e et fiable;
Il fournit une base pour la reddition de comptes � l’�gard des r�sultats obtenus avec les ressources et les pouvoirs qui lui sont confi�s;
Il rend compte de la situation financi�re en fonction des montants approuv�s du Budget des d�penses et des Comptes publics du Canada.
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Fran�oy Raynauld, Ph.D.
Secr�taire
Secr�tariat de l’AL�NA, Section canadienne
_______________________________
Date
Le pr�sent rapport montre que la Section canadienne s’engage � administrer les m�canismes de r�glement des diff�rends commerciaux internationaux selon de saines pratiques de gestion. Il suit les quatre principes directeurs de reddition de comptes �nonc�s par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT), selon lesquels les minist�res et organismes doivent :
Le rapport commence par une br�ve description de la raison d’�tre de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA, puis du contexte op�rationnel, des organisations associ�es, des risques et d�fis et des ressources humaines et financi�res. Il r�sume ensuite les r�sultats strat�giques et le rendement de la Section canadienne pour la p�riode vis�e, y compris le rendement financier. La derni�re partie fournit des renseignements sur l’organisme, ce qu’il est et ce qu’il fait.
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA est un organisme autonome cr�� en 1994 en vertu d’une loi du Parlement (Loi de mise en œuvre de l’Accord de libre-�change nord-am�ricain). Le Secr�tariat de l’AL�NA a pour mandat d’administrer les m�canismes de r�glement des diff�rends commerciaux (voir le Mandat du Secr�tariat de l’AL�NA � l’annexe A).
La Section canadienne de l’AL�NA est financ�e par le Parlement gr�ce � un cr�dit pour d�penses de programme. Ses activit�s s’inscrivent dans le cadre du commerce international du Canada.
La Section canadienne rend compte de ses d�penses au Parlement par l’entremise du ministre du Commerce international (voir la section 3.7 – Tableau des responsabilit�s).
Pour en savoir davantage sur son contexte op�rationnel, visiter le site Web du Secr�tariat de l’AL�NA � l’adresse http://www.nafta-sec-alena.org et le site Web de la Section canadienne � l’adresse http://www.nafta-sec-alena.org/canada/index_f.aspx.
Le Secr�tariat de l’AL�NA se compose des sections nationales du Canada, des �tats-Unis et du Mexique. Conform�ment � l’article 1908 de l’AL�NA, les sections nationales int�ress�es � assureront conjointement le soutien administratif des groupes sp�ciaux ou comit�s �. Donc, pour que la Section canadienne soit vraiment efficace, il est essentiel qu’elle entretienne de bonnes relations avec ses pendants �tasunien et mexicain.
De plus, la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA n’est qu’une des nombreuses organisations des pays signataires qui interviennent dans les affaires li�es au commerce international. Sans lien de d�pendance avec les autres institutions provinciales et f�d�rales, ce n’est que par la collaboration qu’elle peut atteindre son r�sultat strat�gique. Ainsi, aux fins de l’ex�cution de son mandat, le Secr�tariat de l’AL�NA a des relations directes avec :
De plus, la Section canadienne a conclu des protocoles d’entente avec d’autres minist�res f�d�raux afin d’obtenir des services de soutien en ressources humaines, un syst�me financier, divers services auxiliaires et dans l’administration de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes r�pr�hensibles. Des ententes sont d�j� en vigueur avec, entre autres, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire et le Tribunal de la concurrence.
Voici d’importants �l�ments contextuels qui peuvent nuire � la planification et la d�finition des priorit�s de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA :
Le Secr�tariat de l’AL�NA fonctionne dans un cadre social o� coexistent des traditions juridiques, linguistiques, commerciales et culturelles diff�rentes. La gestion de la participation canadienne aux activit�s de cet organisme trinational doit se faire selon les politiques et les pratiques du gouvernement du Canada, tout en s’harmonisant avec les pratiques administratives de ses partenaires �tasunien et mexicain. Les nouvelles initiatives, par exemple Gouvernement en direct, exigent souvent des consultations et des n�gociations pouss�es avant d’�tre mises en œuvre, car les trois sections du Secr�tariat de l’AL�NA doivent arriver � un accord.
Le succ�s du Secr�tariat de l’AL�NA et sa cr�dibilit� en tant que tribunal ind�pendant reposent en grande partie sur l’expertise, le professionnalisme et la comp�tence de son personnel. Depuis quelques ann�es, les agents et les cadres sont tenus de suivre une formation de base, afin d’avoir les connaissances et les comp�tences n�cessaires pour s’adapter � l’�volution de leurs fonctions, car les services offerts augmentent. Le peu de mutations lat�rales et de promotions possibles continue cependant de compliquer les choses quand vient le temps de conserver le personnel cl�.
Dans son Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007, la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA s’est fix� six objectifs, dont la r�alisation lui permettrait de cerner et d’am�liorer la prestation de ses services (voir plus loin les sections 2.3.1 � 2.3.6). Dans l’ensemble, tous ces objectifs ont �t� atteints, de m�me qu’en ce qui concerne la planification de projet et l’affectation des ressources. Le tableau 1 pr�sente un bref aper�u des r�sultats atteints durant l’ann�e vis�e.
L’acc�s aux march�s, entre autres ceux des pays signataires de l’AL�NA, d�termine le degr� de croissance et la prosp�rit� �conomique du Canada. Par cons�quent, la politique �trang�re canadienne pr�sente les m�canismes de r�glement des diff�rends commerciaux internationaux � l’aide de r�gles �tablies, comme un volet essentiel de la politique et des relations commerciales du Canada. Le Secr�tariat de l’AL�NA g�re de tels diff�rends en appliquant des r�gles de proc�dure pr�cises et justes. Ainsi, l’activit� du Secr�tariat de l’AL�NA sert l’int�r�t public, car elle assure une gestion rapide, impartiale et peu co�teuse des diff�rends commerciaux. De ce fait, les exportateurs, les importateurs, les producteurs et les investisseurs canadiens dans le domaine des biens et des services profitent personnellement d’un cadre op�rationnel plus juste et plus pr�visible.
Il devient de plus en plus �vident que la prosp�rit� �conomique du Canada continuera d’�tre d�termin�e par le succ�s du Canada sur le march� nord-am�ricain. Le syst�me de r�glement des diff�rends de l’AL�NA fond� sur des r�gles offre stabilit� et transparence aux entreprises canadiennes � la recherche de nouveaux d�bouch�s et d’un acc�s libre aux march�s �trangers. Il est �galement essentiel que l’int�grit� du cadre fond� sur les r�gles reste un moyen efficace de r�gler tout diff�rend commercial qui pourrait survenir au sein d’un partenariat commercial aussi large. � cet effet, la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA continue de fournir des services d’excellente qualit� pour ce qui est de l’administration de la proc�dure de r�glement des diff�rends commerciaux internationaux. Notre r�sultat strat�gique s’inscrit directement dans le sens d’un des r�sultats du gouvernement du Canada : un partenariat nord-am�ricain fort et mutuellement b�n�fique (voir le tableau 2 ci-dessous).
Dans son Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007, la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA n’a d�fini qu’une seule activit� de programme, soit l’administration des m�canismes de r�glement des diff�rends commerciaux internationaux. De plus, les services internes constituent une autre activit� de programme, conform�ment aux directives du
SCT. Cette activit� de programme utilis�e par tous les minist�res et organismes correspond aux services administratifs qui permettent de fournir des services de soutien rentables en vue de faciliter la r�alisation des objectifs minist�riels.
Les six priorit�s �num�r�es dans la premi�re section du pr�sent document ont pour objet de soutenir et d’am�liorer la capacit� de la Section canadienne sur le plan de l’administration des m�canismes de r�glement des diff�rends de l’AL�NA. Cette approche lui permet de se concerter avec les organisations qui lui sont associ�es.
Le mod�le logique figurant au tableau 3, page 10, montre les liens qui existent entre les activit�s de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA et la r�alisation de ses objectifs strat�giques. Il montre la cha�ne des r�sultats reliant les ressources et les activit�s de programme aux r�sultats, aux r�sultats attendus, aux r�sultats interm�diaires ainsi qu’aux r�sultats strat�giques.
� la fin de chaque examen effectu� par un groupe sp�cial, la Section canadienne demande aux clients (membres du groupe sp�cial, adjoints et conseillers juridiques) de remplir un questionnaire de suivi afin d’�valuer la satisfaction � l’�gard de ses services. Les aspects les plus importants qu’elle demande aux clients d’�valuer sont :
Cette r�troaction permet � la Section canadienne d’�valuer ses services sur une base continue et de maintenir des normes �lev�es. Au cours de l’ann�e vis�e, deux cas ont �t� pr�sent�s au Canada. L’un a �t� r�gl� avant la s�lection des membres du groupe sp�cial et l’autre est en suspens, dans l’attente de la d�cision finale � l’issue de la proc�dure d’examen judiciaire dont la Cour d’appel f�d�rale a �t� saisie. Il n’a donc pas �t� possible d’effectuer le sondage sur la satisfaction du client.
La Section canadienne demande �galement � ses employ�s de lui faire part de leurs observations sur ses programmes et ses activit�s � l’occasion des r�unions de gestion ordinaires et d’autres r�unions importantes de planification strat�gique. De m�me, elle adh�re � une stricte d�ontologie par respect pour l’int�r�t public, comme le prouvent ses principes directeurs
(voir l’annexe B).
Pendant la p�riode 2006-2007, la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a administr� en tout 13 causes port�es devant un groupe sp�cial et elle a publi� 2 d�cisions. Deux causes ont �t� r�solues et les autres �taient encore en examen le 31 mars 2007. L’�tat d’avancement de ces causes est affich� sur le site Web du Secr�tariat de l’AL�NA �
l’adresse http://www.nafta-sec-alena.org/.
Voici la liste des examens des groupes sp�ciaux administr�s durant l’ann�e vis�e par le pr�sent rapport :
En outre, pendant la p�riode vis�e, la Section canadienne a fourni les services suivants : traduction, distribution des documents, tenue de dossiers, conservation et distribution des dossiers des affaires r�solues (examens effectu�s par des groupes sp�ciaux). Elle s’est �galement occup�e de l’organisation mat�rielle des r�unions et des audiences des groupes sp�ciaux, elle a fourni des services administratifs et comptables et elle a dispens� des conseils sur les r�gles de proc�dure et le Code de conduite aux conseillers juridiques des parties, aux membres des groupes sp�ciaux et � leurs adjoints.
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a pris l’engagement de g�rer les processus de r�glement des diff�rends commerciaux d’une mani�re rapide, de fa�on �quitable et avec efficacit�. Ses t�ches principales consistent � g�rer les dossiers, � assurer le soutien administratif, technique et logistique des groupes sp�ciaux et des comit�s et � administrer un
greffe de type judiciaire comme le feraient d’autres greffes des cours sup�rieures au Canada.
� cette fin, la Section canadienne :
Pour assurer sa propre efficacit�, le Secr�tariat de l’AL�NA doit �tre ind�pendant des gouvernements des trois pays parties � l’Accord. C’est gr�ce � cette ind�pendance qu’il peut offrir des conseils non partisans sur la proc�dure et un soutien administratif �quitable aux participants et aux groupes d’experts qui entendent et tranchent les diff�rends dont ils sont saisis. � cette fin, la Section canadienne a pris l’engagement d’adopter des proc�dures et des pratiques administratives justes et �quitables r�gis par les principes de droit et la r�glementation applicables aux d�lib�rations.
En janvier 2007, l’Office des normes g�n�rales du Canada a v�rifi� les syst�mes de gestion mis en œuvre par la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA et a d�termin� qu’ils �taient conformes aux exigences sp�cifi�es dans les normes ISO 9001 : 2000, de sorte que notre syst�me de gestion de la qualit� a �t� certifi�; comme nous l’expliquions dans notre RPP de 2006-2007, cette d�marche nous a permis d’atteindre le m�me niveau d’expertise que la Section mexicaine � cet �gard. L’homologation ISO est tr�s respect�e dans le milieu des affaires et, par cons�quent, la cr�dibilit� du Secr�tariat de l’AL�NA sur le plan de la gestion des diff�rends commerciaux est rehauss�e.
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a pris l’engagement de promouvoir une culture organisationnelle marqu�e par la transparence des processus de gestion et de reddition de comptes � la Commission du libre �change de l’AL�NA et � la population.
� cette fin, la Section canadienne :
Pour s’acquitter de son mandat, la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA doit imp�rativement collaborer avec les autres sections nationales, c’est-�-dire participer � l’administration conjointe des groupes sp�ciaux et concevoir en collaboration des politiques et des programmes visant � faciliter le fonctionnement des m�canismes de r�glement des diff�rends.
� cette fin, la Section canadienne :
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a pris l’engagement d’utiliser les nouvelles technologies de l’information pour perfectionner les syst�mes et les processus qui am�liorent l’efficacit� g�n�rale des m�canismes de r�glement des diff�rends et la productivit� du personnel.
� cet �gard, la Section canadienne :
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a pris l’engagement de maintenir un service de haute qualit� pour ce qui est de l’administration des m�canismes de r�glement des diff�rends. De m�me, elle a continu� � promouvoir le perfectionnement professionnel des employ�s afin de maintenir un haut niveau d’expertise, et � am�liorer les services professionnels, les cadres de gestion, les politiques et les processus de l’organisation.
� cet �gard, la Section canadienne a continu� � mettre l’accent sur la gestion strat�gique des ressources humaines afin de recruter des employ�s comp�tents et d�vou�s qui resteraient dans l’organisation en leur offrant un climat de travail favorisant l’apprentissage et le perfectionnement professionnel pour tous. Le but vis� est d’avoir des employ�s et des gestionnaires qui poss�dent les connaissances et les comp�tences n�cessaires pour r�pondre aux exigences toujours nouvelles des postes, afin d’offrir un soutien exceptionnel et une continuit� de service aux clients – des experts en droit commercial et des juges choisis par le gouvernement de leur pays respectif pour r�gler les diff�rends commerciaux dont ils sont saisis.
Pour atteindre cet objectif, au cours de l’ann�e vis�e, la Section canadienne a �labor� une nouvelle Politique en mati�re de gestion des comp�tences, qui tient compte des changements apport�s par la Loi sur la modernisation de la fonction publique et des nouveaux pouvoirs d�l�gu�s aux chefs d’organismes. En cons�quence, elle a adopt� des crit�res de qualification ad�quats pour ce qui est du recrutement, de l’apprentissage, du perfectionnement et du maintien en poste de son personnel. Les employ�s re�oivent la formation initiale, continue et sp�cialis�e jug�e n�cessaire pour acqu�rir et maintenir le niveau d’expertise exig� par leur poste et pour r�aliser leurs objectifs professionnels. Le co�t de cette formation s’est �tabli � 48 700 $ et celui de la mise en œuvre de la politique � 20 000 $. La Section canadienne a obtenu des services additionnels � titre gracieux de la part de l’�quipe de soutien � la transition des petites organisations.
Par ailleurs, la Section canadienne met d�sormais � la disposition de ses nouveaux employ�s une trousse de bienvenue qui contient l’information essentielle � une int�gration r�ussie dans le milieu de travail de la fonction publique f�d�rale. L’exp�rience acquise ces derni�res ann�es montre que la taille r�duite d’une organisation ne facilite pas n�cessairement cette int�gration.
Les tableaux 4 � 6 figurant ci-dessous fournissent une comparaison entre les d�penses pr�vues et les d�penses r�elles, les ressources vot�es et le co�t net de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA.
Les �tats financiers complets figurent � l'annexe C. Les �tats financiers ont �t� dress�s selon la comptabilit� d’exercice. Les informations suppl�mentaires non v�rifi�es, quant � elles, font l’objet d’une comptabilit� de caisse modifi�e, afin de respecter un mode d’�tablissement de rapports bas� sur les cr�dits. La note 3 � la page des �tats financiers explique les divergences dues � l’application de ces deux m�thodes comptables.
Ce tableau montre les cr�dits vot�s par le Parlement pour les ressources de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA et reprend dans ses grandes lignes le tableau r�capitulatif figurant dans le Budget principal.
Ce tableau montre le co�t net de la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA. Il pr�sente d’abord les d�penses r�elles puis les services re�us � titre gracieux, et donne finalement le montant net que l’organisme co�te aux Canadiens.
Apporter un soutien administratif aux groupes sp�ciaux et aux comit�s;
Pr�ter assistance � la Commission de libre-�change de l’AL�NA (voir d�tails � l’annexe A).
D�penses r�elles en 2006-2007 = 1 511 317 $
Nombre d’ETP = 9
o Administrer les m�canismes de r�glement des diff�rends commerciaux internationaux en fournissant des services de greffe et en dispensant des conseils en ce qui a trait aux r�gles de proc�dure, au Code de conduite et aux lignes directrices relatives aux conflits d’int�r�ts qui s’appliquent aux groupes sp�ciaux qui entendent et tranchent les diff�rends dont ils sont saisis (visiter le site http://www.nafta-sec-alena.org/DefaultSite/index_F.aspx?ArticleID=8 pour avoir un aper�u des dispositions concernant le r�glement des diff�rends de l’AL�NA);
Administrer les r�glements de diff�rends de concert avec la ou les autres sections nationales concern�es, lorsqu’une d�cision rendue par les autorit�s charg�es des enqu�tes telles que, au Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Tribunal canadien du commerce ext�rieur (TCCE), est port�e en appel, et administrer �galement les diff�rends entre �tats mettant en cause deux des parties ou les trois parties � l’Accord.
Rend compte au Parlement par l’entremise du ministre du Commerce international (voir le Tableau des responsabilit�s � la section 3.7).
Le Secr�tariat de l’AL�NA est un organisme unique en son genre �tabli par la Commission du libre-�change en vertu de l’article 2002 de l’AL�NA. Il est constitu� des sections nationales canadienne, �tasunienne et mexicaine.
Les sections nationales, � miroirs � les unes des autres, ont leur si�ge � Ottawa, � Washington et � Mexico, et elles sont dirig�es chacune par un ou une secr�taire nomm�(e) par le gouvernement de leur pays respectif.
Chaque section nationale tient un greffe de type judiciaire pour les proc�dures des groupes sp�ciaux et des comit�s. Les sections nationales concern�es par les proc�dures administrent celles-ci en commun et se partagent de fa�on �gale toutes les d�penses qui y sont li�es. C’est pourquoi elles ont uniformis� le fonctionnement de leur greffe respectif, leurs pratiques comptables et la gestion de leurs documents. De plus, elles ont mis au point et administrent conjointement le Syst�me int�gr� d’information du greffe et le site Internet trilat�ral de l’AL�NA, qui est h�berg� par la Section canadienne. Donc, pour que la Section canadienne soit vraiment efficace, il est essentiel qu’elle entretienne de bonnes relations avec ses pendants �tasunien et mexicain.
L’administration des dispositions relatives au r�glement des diff�rends pr�vues dans les accords d�sign�s (voir d�tails � l’annexe A) comporte, pour la Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA, d’assurer un soutien professionnel et consultatif aux groupes sp�ciaux et aux comit�s, et de coordonner tous les aspects administratifs et financiers du processus.
En plus de l’assistance qu’elle offre � l’appui du processus de r�glement des diff�rends, la Section canadienne facilite le fonctionnement des accords en fournissant des services d’information et des services professionnels. Certaines initiatives sont men�es dans ce but : cr�ation d’un site Web, tenue d’une biblioth�que et d’un centre de r�f�rence, recherche et analyse des questions commerciales internationales et collaboration avec les autres sections nationales pour l’�tablissement de structures de gestion, de politiques et de proc�dures, par exemple.
Autorisations sp�ciales de voyager
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA se conforme aux Autorisations sp�ciales de voyager du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor.
Directives sur les voyages, les taux et les indemnit�s
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA se conforme � la Directive sur les voyages, les taux et les indemnit�s du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor.
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA a un seul programme et un seul secteur d’activit�. Sur le plan financier, elle rend compte au Parlement par l’entremise du ministre du Commerce international (voir la figure 1).
* �quivalents temps plein (ETP) : Un �quivalent temps plein est une unit� de mesure des ressources humaines et fait r�f�rence � l'emploi d'une personne pendant une ann�e compl�te ou l'�quivalent. Les ETP ne sont pas soumis au contr�le du Conseil du Tr�sor, mais sont inscrits dans la Partie III du Budget des d�penses pour justifier les besoins financiers consacr�s au personnel.
Mandat du Secr�tariat de l’AL�NA
Le mandat du Secr�tariat est �nonc� � l’article 2002.3 de l’AL�NA :
The Secretariat shall:
a) pr�tera assistance � la Commission;
b) assurera un soutien administratif
c) selon les directives de la Commission,
Le mandat de la Section canadienne a �t� �largi en 1997 et de nouveau en 2002 de mani�re � englober l’administration des processus de r�glement des diff�rends convenus dans les accords commerciaux suivants :
Engagement � assurer l’impartialit� et l’�quit� de la proc�dure administrative |
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA entend administrer les dispositions relatives au r�glement des diff�rends des accords de libre-�change et les autres accords bilat�raux pertinents, conform�ment aux directives des parties, d’une mani�re qui assure l’impartialit� de la proc�dure administrative, ainsi que l’�quit� et la s�curit� du processus. |
Engagement � assurer la qualit� du service |
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA entend maintenir le plus haut niveau de qualit� qui soit concernant l’administration de toutes les proc�dures de r�glement des diff�rends, et investir dans les technologies de l’avenir. |
Soutien aux parties prenantes |
La Section canadienne du Secr�tariat de l'AL�NA entend appuyer les parties prenantes au r�glement des diff�rends et leur fournir des services de mani�re impartiale, adapt�e, accessible et rapide. |
Transparence et responsabilit� |
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA entend promouvoir une culture institutionnelle ax�e sur la transparence des processus de gestion et sur la responsabilit�, tant � l’�gard de la Commission du libre-�change que du public. |
Efficacit� op�rationnelle |
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA entend diversifier les modes de prestation de ses services afin d’am�liorer l’acc�s et le partage de l’information et de perfectionner ses pratiques op�rationnelles. |
Apprentissage continu |
La Section canadienne du Secr�tariat de l’AL�NA entend avoir � son service des employ�s professionnels et consciencieux, tout en leur offrant des perspectives de carri�re gr�ce � l’apprentissage continu. |
D�claration de responsabilit� de la direction
�tat des r�sultats (non v�rifi�)
�tat de la situation financi�re (non v�rifi�)
�tat de l’Avoir du Canada (non v�rifi�)
�tat des flux de tr�sorerie (non v�rifi�)
Notes compl�mentaires aux �tats financiers (non v�rifi�s)
Personnes-ressources et autres renseignements utiles :
Secr�taire
Secr�tariat de l’AL�NA, Section canadienne
90, rue Sparks, pi�ce 705
Ottawa (Ontario)
K1P 5B4
T�l�phone : 613-992-9388
T�l�copieur : 613-992-9392
Internet : www.nafta-sec-alena.org
Secr�tariat de l’AL�NA, Section canadienne (au 30 juillet 2007) :