Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
L’unique r�sultat strat�gique du Service est li� � quatre activit�s de programme connexes et harmonis�es : garde, interventions correctionnelles, surveillance dans la collectivit� et services internes. L’efficacit� et l’efficience du SCC dans la gestion de ces domaines constituent la base des r�sultats en mati�re de s�curit� publique.
L’activit� de programme Garde signale l’importance de veiller � ce que les d�linquants soient d�tenus de mani�re raisonnable, s�re, s�curitaire et humaine pendant qu’ils purgent leur peine. Bon nombre des besoins quotidiens des d�tenus ont trait � des �l�ments essentiels comme l’alimentation, les v�tements, les services de sant� mentale et les soins de sant�. L’activit� comprend �galement des mesures de s�curit� dans les �tablissements, y compris la lutte contre le trafic de drogues et les mesures de contr�le appropri�es pour pr�venir les incidents.
R�sultat strat�gique | |||
---|---|---|---|
La garde, les interventions correctionnelles et la surveillance des d�linquants dans la collectivit� et dans les �tablissements contribuent � la s�curit� publique | |||
Activit�s de programmes | |||
Garde | Interventions correctionnelles | Surveillance dans la collectivit� | Services internes |
D�penses pr�vues | Autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
1 687,4 | 1 724,2 | 1 478,5 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | Diff�rence |
---|---|---|
9 423 | 10 452 | 1 029 |
R�sultat attendu
Les d�linquants dans les �tablissements font l’objet d’une garde raisonnable, s�re, s�curitaire et humaine.
R�sultat
Le SCC a atteint en partie les cibles fix�es par rapport � l’activit� de programme.
Indicateurs de rendement | Cibles | �tat des r�sultats | Type de donn�es11 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
�vasions d’�tablissements f�d�raux | Taux d’�vasion des �tablissements f�d�raux12 | R�duction sur cinq ans | Le taux g�n�ral d’�vasion a diminu� | APD | 0,18 | 0,24 | 0,13 |
D�c�s de d�linquants attribuables � des causes non naturelles | Taux de d�c�s des d�linquants attribuables � des causes non naturelles13 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�c�s de d�linquants attribuables � des causes non naturelles a l�g�rement augment� | APD | 0,14 | 0,14 | 0,15 |
Taux de comportements violents par les d�linquants | Employ�s agress�s par des d�tenus14 | R�duction sur cinq ans | Le taux d’employ�s agress�s par des d�tenus a diminu�. | APD | 2,00 | 2,07 | 1,92 |
D�tenus agress�s par des d�tenus15 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�tenus agress�s par d’autres d�tenus a augment� l�g�rement. | APD | 4,22 | 4,25 | 4,96 | |
Employ�s bless�s par des d�tenus16 | R�duction sur cinq ans | Le taux d’employ�s bless�s par des d�tenus a l�g�rement fluctu�, mais a diminu�. | APD | 0,39 | 0,32 | 0,35 | |
D�tenus bless�s par des d�tenus17 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�tenus bless�s par d’autres d�tenus a augment�. | APD | 3,86 | 3,72 | 4,65 | |
Disponibilit� des drogues dans les �tablissements | Saisies li�es � la drogue18 | R�duction sur cinq ans | Le taux de saisies li�es � la drogue a augment� | APD | 10,56 | 13,71 | 15,37 |
R�sultats positifs aux analyses d’urine al�atoires19 | R�duction sur cinq ans | Le taux de r�sultats positifs aux analyses d’urine al�atoires a augment� l�g�rement. | % | 7,16 | 7,36 | 7,43 | |
Analyses d’urine al�atoires refus�es20 | R�duction sur cinq ans | Le taux de refus relatifs aux analyses d’urine a diminu�. | % | 10,47 | 8,61 | 8,01 | |
D�linquants dont les besoins en sant� mentale sont confirm�s, qui sont mis en libert� conditionnelle au moment o� ils y sont admissibles21 | Pourcentage de d�linquants dont les besoins en sant� mentale sont confirm�s, qui sont mis en libert� conditionnelle au moment o� ils y sont admissibles | R�duction sur cinq ans | Nombre de d�linquants qui se voient refuser la mise en libert� sous condition au moment o� ils sont admissibles en raison de probl�mes de sant� mentale qui n’ont pas �t� trait�s. | % | 38,7 % (431 sur 1 114) des d�linquants ayant des besoins en sant� mentale22 qui ont �t� mis en libert� ont b�n�fici� d’une semi-libert� ou d’une lib�ration conditionnelle totale. |
Les d�linquants admis dans les �tablissements du SCC ont de plus en plus d’ant�c�dents de violence, de condamnations ant�rieures durant la jeunesse ou � l’�ge adulte et d’affiliations � des gangs et � des organisations criminelles et sont de plus en plus souvent atteints de maladies infectieuses et de probl�mes de sant� mentale, et les Autochtones sont toujours surrepr�sent�s. Tous ces enjeux peuvent avoir des r�percussions sur les r�sultats li�s � la garde mais, malgr� les nombreuses difficult�s, il y a eu plusieurs r�ussites op�rationnelles notables li�es � l’activit� de programme � Garde �, notamment
Le SCC a �galement continu� de renforcer la capacit� de formation de l’effectif en prenant un certain nombre de mesures :
Un certain nombre d’employ�s du SCC a assist� � un atelier sur l’�valuation des risques que pr�sentent les d�linquants radicalis�s. Il s’agit d’une mesure visant � am�liorer la compr�hension des employ�s et leur capacit� d’�valuer les d�linquants radicalis�s et de les g�rer. En outre, le SCC a aussi men� une �tude dans ce domaine dans le but d’en arriver � une meilleure compr�hension des d�linquants radicalis�s.
Pour aborder le probl�me des drogues dans les �tablissements, le SCC a pris des mesures, notamment les suivantes :
Le SCC m�ne des enqu�tes sur les incidents, notamment sur le d�c�s de d�linquants ou les cas de blessures corporelles graves et sur toute affaire li�e aux op�rations du SCC. Pendant l’exercice 2010‑2011, le SCC a men� 143 enqu�tes nationales.
Un Cadre de responsabilisation � l’�gard des d�c�s sous garde a �t� cr��, et des indicateurs de rendement cl�s sont en cours d’analyse afin d’�tayer la prise de d�cisions.
Les conclusions des enqu�tes sur les incidents sont r�guli�rement diffus�es au sein du SCC dans le but de favoriser un environnement d’apprentissage et de contribuer � en tirer des le�ons, et le SCC am�liore sa capacit� d’enqu�ter sur des incidents afin de tirer profit de la technologie actuelle pour maximiser les possibilit�s d’apprentissage � partir des conclusions de ces enqu�tes.
Le SCC a commenc� un examen des m�thodes de pr�vention et d’intervention concernant les d�c�s en �tablissement, qui a pour objectif de fournir une assurance mod�r�e que le SCC a donn� suite aux principaux engagements li�s aux risques �lev�s concernant les d�c�s sous garde.
Le Service m�ne des �tudes nationales sur l’automutilation chez les d�linquants et les d�linquantes, �tudes qui fourniront de l’information sur la nature des comportements et ce qui les motive. Les �tudes serviront aussi � fournir des renseignements concernant la sant� mentale et les ant�c�dents personnels et criminels des d�linquants.
Des am�liorations de la prestation de services en sant� mentale, notamment le Syst�me informatis� de d�pistage des troubles mentaux � l’�valuation initiale, ont accru la capacit� du Service de cerner les d�linquants ayant des besoins importants en sant� mentale, notamment ceux qui sont � risque de commettre un suicide, plus t�t pendant leur peine et de leur offrir un traitement.
Il y a un certain nombre de variables qui ont des r�percussions sur les incidents violents observ�s dans les �tablissements du SCC, � savoir les types de d�linquants admis, qui ont de plus en plus d’ant�c�dents de violence, de condamnations ant�rieures pour des activit�s criminelles et d’affiliations avec des gangs et des organisations criminelles. Les activit�s de gang pr�sentent une grave menace pour la s�curit�, l’efficience et l’efficacit� de la gestion des unit�s op�rationnelles du SCC et la prestation de soutien aux d�linquants admissibles qui tentent de retourner en toute s�curit� dans la collectivit�. Il faut anticiper les augmentations dans la population carc�rale et pr�voir les moyens de r�agir aux incidents de comportements violents et de les emp�cher de prendre de l’ampleur. On porte une attention particuli�re � l’am�lioration de la s�curit� active, d’une part, et � la r�duction des effets des actes violents par des interventions et de l’�quipement de protection et d’intervention suppl�mentaires, d’autre part.
L’activit� de programme, qui est li�e aux initiatives du SCC dans les �tablissements et dans la collectivit�, fait ressortir l’importance de modifier de fa�on positive le comportement et d’assurer une r�insertion r�ussie et en toute s�curit� des d�linquants dans les collectivit�s du Canada. Cette activit� de programme vise � r�pondre aux besoins des d�linquants dans un certain nombre d’aspects de leur vie qui sont associ�s � leur comportement criminel.
R�sultat strat�gique | |||
---|---|---|---|
La garde, les interventions correctionnelles et la surveillance des d�linquants dans la collectivit� et dans les �tablissements contribuent � la s�curit� publique | |||
Activit�s de programmes | |||
Garde | Interventions correctionnelles | Surveillance dans la collectivit� | Services internes |
D�penses pr�vues | Autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
436,0 | 456,8 | 410,1 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | Diff�rence |
---|---|---|
4 172 | 4 365 | 193 |
R�sultats attendus
Les interventions correctionnelles tiennent compte des risques et des besoins de chaque d�linquant et contribuent � la r�adaptation et � la r�insertion r�ussies des d�linquants.
R�sultat
Le SCC a atteint toutes les cibles fix�es par rapport � l’activit� de programme.
Indicateurs de rendement | Cibles | �tat des r�sultats | Type de donn�es | 2008- 2009 |
2009- 2010 |
2010- 2011 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|
Participation aux interventions correctionnelles | Nombre de participations aux interventions correctionnelles cern�es dans les plans correctionnels25 | Augmentation sur cinq ans | Le nombre d’inscriptions � des programmes correctionnels reconnus � l’�chelle nationale a augment�. | Nbre | 6 227 | 6 516 | 8 191 |
Nombre d’interventions correctionnelles figurant dans les plans correctionnels qui ont �t� r�alis�es26 | Augmentation sur cinq ans | Le nombre de d�linquants qui terminent des programmes correctionnels a augment�. | Nbre | 4 710 | 5 196 | 6 651 | |
Mises en libert� discr�tionnaires | Pourcentage des d�linquants qui ont droit � une mise en libert� discr�tionnaire au moment o� ils sont admissibles27 | Augmentation sur cinq ans | Le pourcentage de d�linquants b�n�ficiant d’une mise en libert� discr�tionnaire a augment�. | % | 43,10 | 43,75 | 43,54 |
R�incarc�rations apr�s la mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction avec violence (2 ans) | Pourcentage des d�linquants r�incarc�r�s apr�s leur mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction avec violence (dans les deux ans suivant l’expiration du mandat)28 | R�duction sur cinq ans | Le pourcentage de d�linquants r�incarc�r�s dans les deux ans suivant l’expiration de leur mandat en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction avec violence a diminu�. | % | 4,68% (2006-2007) � 4,43% (2008-2009). | ||
R�incarc�rations apr�s la mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction avec violence (5 ans) | Pourcentage des d�linquants r�incarc�r�s apr�s leur mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction avec violence (dans les cinq ans suivant l’expiration du mandat)29 | R�duction sur cinq ans | Le pourcentage de d�linquants r�incarc�r�s dans les cinq ans suivant l’expiration de leur mandat en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction avec violence a diminu�. | % | 9,51% (2003-2004) � 9,40% (2005-2006). | ||
R�incarc�rations apr�s la mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction (2 ans) | Pourcentage des d�linquants r�incarc�r�s apr�s leur mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation30 | R�duction sur cinq ans | Le pourcentage de d�linquants r�incarc�r�s dans les deux ans suivant l’expiration de leur mandat en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction a diminu�. | % | 11,20% (2006-2007) � 10,31% in (2008-2009). | ||
R�incarc�rations apr�s la mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction (5 ans) | Pourcentage des d�linquants r�incarc�r�s apr�s leur mise en libert� en raison d’une nouvelle condamnation31 | R�duction sur cinq ans | Le pourcentage de d�linquants r�incarc�r�s dans les cinq ans suivant l’expiration de leur mandat en raison d’une nouvelle condamnation pour une infraction a augment�. | % | 21,32% (2003-2004) � 21,81% (2005-2006). |
Le SCC continue � avoir de la difficult� � offrir de fa�on efficace et efficiente des programmes correctionnels � des d�linquants qui sont de plus en plus nombreux � pr�senter des d�ficits li�s � l’�ducation et � l’apprentissage de m�me que des troubles de sant� mentale, � s’�tre vu imposer des peines plus courtes et � �tre class�s � un niveau de s�curit� �lev�.
Un certain nombre de nouvelles initiatives ont �t� lanc�es afin d’accro�tre l’efficacit� op�rationnelle et la capacit� d’intervenir efficacement aupr�s des populations de d�linquants.
La capacit� de proc�der � des interventions correctionnelles efficaces en temps opportun aupr�s des d�linquants violents a �t� am�lior�e gr�ce � une augmentation de 22 pour cent des inscriptions aux programmes, par rapport � 2009-2010, et un taux de r�ussite de 82 pour cent33.
Le SCC a mis en œuvre le Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones afin de mieux contr�ler et mesurer la capacit� de l’organisation d’aborder les besoins uniques et les risques associ�s aux d�linquants autochtones et de renforcer cette capacit�. Le SCC a continu� d’�laborer et de mettre en œuvre des programmes adapt�s � la culture et con�us pour aborder les besoins uniques des d�linquants autochtones.
On a renforc� la capacit� en mati�re de programmes gr�ce � l’embauche de 48 agents de programmes correctionnels pour Autochtones, et l’augmentation du nombre d’inscriptions aux programmes, le recrutement d’intervenants, de gestionnaires et d’A�n�s autochtones. Il y a eu une augmentation globale de 69,9 pour cent du nombre d’inscriptions de d�linquants autochtones � des programmes adapt�s pour les Autochtones par rapport � l’exercice pr�c�dent.
Les donn�es correspondent au nombre total de d�linquants autochtones inscrits � des programmes correctionnels adapt�s pour les Autochtones reconnus partout au pays au sein des �tablissements f�d�raux. | |||
---|---|---|---|
2009-2010 | 2010-2011 | �cart (en %) | |
Premi�res nations | 435 | 737 | 69,4 |
Inuits | 30 | 51 | 70,0 |
M�tis | 97 | 167 | 72,2 |
Total | 562 | 955 | 69,9 |
Le SCC a �galement commenc� la mise � l’essai du Mod�le de programme correctionnel int�gr� pour les Autochtones destin� aux d�linquants autochtones de sexe masculin dans tous les �tablissements et dans tous les centres communautaires des r�gions du Pacifique et de l’Atlantique. Les r�sultats pr�liminaires indiquent que :
Le taux de r�ussite de tous les programmes correctionnels dans les �tablissements f�d�raux par des d�linquants autochtones a augment� de 1,9 pour cent, passant de 79,5 pour cent � 81,4 pour cent. Pendant la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, on a aussi entrepris de nouvelles Initiatives relatives aux Sentiers autochtones, et l’am�lioration des unit�s de gu�rison et d’intervention permettra d’offrir aux d�linquants autochtones des possibilit�s de mieux se pr�parer � la transition vers des environnements de niveau de s�curit� moins �lev� qui offrent un meilleur potentiel de mise en libert� et de lib�ration conditionnelle r�ussies.
La pr�paration des d�linquants � la mise en libert� a �t� un domaine cl� d’int�r�t, avec de nombreuses r�alisations pendant la p�riode vis�e par le pr�sent rapport :
Pour mettre en œuvre des strat�gies et des programmes adapt�s au sexe et destin�s aux d�linquantes, le SCC a mis sur pied le Continuum de soins pour les d�linquantes et le cercle de soins pour les d�linquantes autochtones. Le manuel du Programme pour d�linquantes sexuelles est pr�t et sera lanc� � l’automne 2011. Le Programme de pr�vention de la violence pour d�linquantes se poursuit dans cinq �tablissements et sera incorpor� aux programmes d’intensit� �lev�e destin�s � toutes les d�linquantes. Le Programme d’intervention pour d�linquantes toxicomanes a �t� �limin� progressivement pendant la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, � mesure que le programme modernis� (continuum de soins) �tait mis en œuvre. Un outil de r��valuation de la cote de s�curit� sexosp�cifique est utilis�.
Pour renforcer la prestation de services aux d�linquants issus d’une minorit� ethnoculturelle, le Service a soulign� divers �v�nements ethnoculturels au cours de l’exercice, notamment en parrainant un �ventail d’activit�s culturelles. Un certain nombre de d�linquants appartenant � une minorit� ethnoculturelle ont assist� � des s�ances d’information sur la planification de leur mise en libert�. Des livres et des d�pliants sur l’employabilit� ont �t� r�dig�s et publi�s dans diverses langues pour les besoins de divers groupes culturels. Le nombre de b�n�voles provenant de diverses communaut�s culturelles a �galement augment�.
L’�valuation et la d�termination des risques et des besoins des d�linquants appartenant � une minorit� ethnoculturelle ont �galement �t� prises en consid�ration dans l’am�lioration du Processus d’�valuation initiale des d�linquants. En outre, un Portail ethnoculturel a �t� activ� � l’�t� 2010 afin de permettre au personnel dans les �tablissements d’acqu�rir des comp�tences concr�tes, de fa�on � faciliter les interventions aupr�s de ce groupe de d�linquants diversifi� sur le plan culturel. Le SCC a �galement mis � l’essai diverses composantes d’une trousse de formation sur la Gestion des conflits interculturels qui vise � sensibiliser le personnel et � am�liorer sa compr�hension afin de favoriser des interventions appropri�es et efficaces en cas de conflits.
Pour r�pondre de mani�re efficace aux besoins des d�linquants, il est tr�s important d’assurer un continuum de soins, et cela est possible gr�ce � une relation de travail solide entre le personnel dans les �tablissements et celui dans la collectivit�. La possibilit� de proc�der � la mise en libert� s�curitaire, et ce, le plus t�t possible au cours de la peine d�pend des relations efficaces entre le personnel dans les �tablissements et dans la collectivit�, d’une part, et de la participation d’intervenants et de partenaires, d’autre part.
� l’�chelle internationale, on reconna�t et soutient de plus en plus l’�laboration et la mise en œuvre de programmes adapt�s en fonction du sexe. Le SCC a continu� de fournir aux femmes des programmes qui sont structur�s en fonction des besoins uniques des femmes de m�me que des diff�rences ethniques, culturelles, spirituelles et linguistiques.
Cette activit� de programme montre l’importance des efforts du SCC pour garantir que les d�linquants admissibles seront int�gr�s de fa�on s�curitaire dans les collectivit�s gr�ce � une solide gestion de l’infrastructure correctionnelle dans la collectivit�, � des services de logement et de sant�, au besoin, ainsi qu’� une surveillance pour la dur�e de la peine du d�linquant. Le r�sultat attendu � l’�gard de cette activit� de programme est que les d�linquants demeurent dans la collectivit� en tant que citoyens respectueux de la loi.
R�sultat strat�gique | |||
---|---|---|---|
La garde, les interventions correctionnelles et la surveillance des d�linquants dans la collectivit� et dans les �tablissements contribuent � la s�curit� publique | |||
Activit�s de programmes | |||
Garde | Interventions correctionnelles | Surveillance dans la collectivit� | Services internes |
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles |
---|---|---|
123,9 | 134,6 | 102,7 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | Diff�rence |
---|---|---|
174 | 201 | 27 |
R�sultat attendu
Une surveillance structur�e et positive des d�linquants durant le processus de r�insertion graduelle contribue � la r�adaptation et � la r�insertion des d�linquants, ainsi qu’� la s�curit� publique.
R�sultat
Le SCC a atteint toutes les cibles fix�es pour l’activit� de programme Surveillance dans la collectivit�.
Indicateurs de rendement | Cibles | �tat des r�sultats | Type de donn�es36 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
D�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui font l’objet d’une suspension | Taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui font l’objet d’une suspension37 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui ont fait l’objet d’une ou de plusieurs suspensions de leur lib�ration conditionnelle a diminu�. | APD | 72,97 | 69,96 | 65,22 |
Indicateurs de rendement | Cibles | �tat des r�sultats | Type de donn�es | 2008-2009 | 2009-201038 | |
---|---|---|---|---|---|---|
D�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui sont de nouveau condamn�s | Taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui sont de nouveau condamn�s39 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui ont �t� condamn�s de nouveau a diminu�. | APD | 12,60 | 11,75 |
Taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui sont de nouveau condamn�s pour une infraction non violente40 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui ont �t� condamn�s de nouveau pour une infraction non violente a diminu�. | APD | 10,45 | 9,82 | |
Taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui sont de nouveau condamn�s pour une infraction violente41 | R�duction sur cinq ans | Le taux de d�linquants sous surveillance dans la collectivit� qui ont �t� condamn�s de nouveau pour une infraction violente a diminu�. | APD | 2,15 | 1,93 |
Le SCC a continu� de se concentrer sur l’int�gration des efforts correctionnels associ�s aux activit�s de surveillance dans la collectivit�. Tout au long de l’exercice, le SCC a r�alis� ce qui suit :
De nombreux d�linquants retourneront dans la collectivit� selon l’un des types de mise en libert�. Les efforts d�ploy�s dans le domaine de la surveillance dans la collectivit� ont clairement eu des r�percussions positives, comme le montre la diminution du nombre de suspensions et de nouvelles d�clarations de culpabilit� des d�linquants sous surveillance dans la collectivit�.
En 2010‑2011, le SCC a obtenu des ressources suppl�mentaires pour que davantage de mesures puissent �tre prises et pour accro�tre le nombre d’interventions visant � g�rer les d�linquants pr�sentant un risque �lev� qui vivent dans des �tablissements r�sidentiels communautaires. La mise en œuvre de ces mesures commencera en 2011‑2012 et augmentera pendant les deux prochaines ann�es. Le SCC continue de collaborer avec ses partenaires pour que les meilleures strat�gies et un soutien optimal soient en place pour une r�insertion sociale r�ussie. Le SCC a notamment rencontr� des repr�sentants de l’Association r�gionale des maisons de transition pour renforcer la relation de travail.
En 2010‑2011, le financement de l’Initiative sur la sant� mentale dans la collectivit� a �t� renouvel� pour cinq ans (2010 � 2015). Une �valuation r�cente a d�montr� que l’Initiative sur la sant� mentale dans la collectivit� a am�lior� de fa�on importante la capacit� du SCC de r�pondre aux besoins en sant� mentale des d�linquants en r�duisant de 34 pour cent et 59 pour cent, respectivement, le risque de suspension et de r�vocation pour les d�linquants qui re�oivent des services en sant� mentale dans la collectivit�, par rapport � un groupe t�moin. Avec un meilleur acc�s � des services en sant� mentale, l’Initiative sur la sant� mentale dans la collectivit� a permis d’am�liorer la s�curit� publique, tout en faisant la promotion des principes de la responsabilit� des d�linquants, de la continuit� des soins et des partenariats communautaires.
Les r�ponses et r�actions futures du SCC au document intitul� Examen des �tablissements r�sidentiels communautaires seront int�gr�es � une Strat�gie de logement dans la collectivit� et au plan d’action subs�quent qui devraient �tre achev�s en 2011. La Strat�gie de logement dans la collectivit� s’appuie sur les r�sultats de la participation des intervenants entre septembre 2010 et avril 2011 relativement � la Strat�gie des services correctionnels communautaires.
L’activit� de programme comprend les services organisationnels et administratifs qui soutiennent la prestation efficace et efficiente d’activit�s et de programmes op�rationnels dans l’ensemble de l’organisation, et contribue concr�tement aux initiatives horizontales et/ou pangouvernementales.
R�sultat strat�gique | |||
---|---|---|---|
La garde, les interventions correctionnelles et la surveillance des d�linquants dans la collectivit� et dans les �tablissements contribuent � la s�curit� publique | |||
Activit�s de programmes | |||
Garde | Interventions correctionnelles | Surveillance dans la collectivit� | Services internes |
D�penses pr�vues43 | Autorisations totales | D�penses r�elles44 |
---|---|---|
212,9 | 244,1 | 383,7 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | Diff�rence |
---|---|---|
2 818 | 3 027 | 209 |
R�sultat attendu
Fonctionnement efficient de l’organisation et soutien de notre Programme de transformation.
R�sultat
Le SCC a atteint en majeure partie les cibles fix�es pour cette activit� de programme.
Indicateurs de rendement | Cibles | �tat des r�sultats |
---|---|---|
Une culture organisationnelle et des activit�s conformes aux valeurs et aux principes �thiques de la fonction publique |
Maintien de bonnes notes au regard de l’�valuation du Cadre de responsabilisation de gestion dans ce domaine et augmentation du taux de r�ponses positives dans les sondages aupr�s du personnel |
Pendant la plus r�cente �valuation de son Cadre de responsabilisation de gestion, le SCC a obtenu la note � Acceptable �, comparativement � � Possibilit� d’am�lioration � au cours de l’�valuation pr�c�dente. |
Des relations organisationnelles efficaces permettant une bonne gestion des diff�rends |
Diminution sur cinq ans des griefs pr�sent�s par le personnel � ce sujet. Augmentation sur cinq ans du taux de r�ponses positives dans les sondages aupr�s du personnel |
Des comit�s des griefs du Syndicat des agents correctionnels du Canada sont en place dans chaque �tablissement. En 2010‑2011, le nombre de griefs d�pos�s par des employ�s du SCC a diminu� de 3,9 %, soit 2 847 griefs par rapport � 2 963 griefs d�pos�s en 2009‑2010. |
Des ressources publiques bien g�r�es gr�ce � des m�canismes de contr�le internes efficaces et � une surveillance effectu�e en temps opportun |
Tout �cart financier, s’il y a lieu, mentionn� � temps et corrig� imm�diatement |
Le SCC continuera de maintenir des processus efficaces pour surveiller, d�clarer et analyser r�guli�rement l’utilisation des ressources. En outre, le SCC continuera � am�liorer son syst�me de contr�les internes. |
Une liaison efficace avec les partenaires communautaires et des services pertinents d’information pour les victimes |
Augmentation sur cinq ans du taux de satisfaction |
Pour faire fond sur la satisfaction accrue des victimes dont on a fait �tat en 2009, le SCC a mis en œuvre des initiatives visant � am�liorer la liaison avec les victimes, les partenaires et les intervenants autochtones. Le Service a �galement �labor� un cadre, de concert avec d’autres organismes et administrations, afin de simplifier la prestation des services aux victimes; ce cadre est mis � l’essai dans deux r�gions. |
Des strat�gies de recrutement et de maintien en poste visant les professionnels de la sant�, les gens de m�tier et d’autres groupes professionnels ayant une faible disponibilit� au sein de la population active |
R�duction du nombre de postes vacants, au sein du SCC, en ce qui concerne les professionnels de la sant�, les gens de m�tier et d’autres groupes professionnels |
On a r�duit le nombre de postes vacants pour le personnel infirmier, les travailleurs sociaux et les psychologues, et une Strat�gie de recrutement et de maintien en poste des professionnels de la sant� a �t� mise en œuvre dans toutes les r�gions afin de r�duire le nombre de postes vacants des autres professionnels de la sant�. |
La mise en œuvre d’un processus administratif commun en mati�re de ressources humaines, en collaboration avec l’Agence de la fonction publique du Canada |
R�duction des d�lais dans les processus de dotation |
Dans toutes les r�gions, le SCC a mis en œuvre des processus administratifs communs pour la dotation, l’apprentissage et le perfectionnement, afin de simplifier et de normaliser les processus administratifs dans le but de les rendre plus efficaces. Des normes de service relatives � la r�mun�ration ont aussi �t� mises en œuvre. Un syst�me et des �quipes de Dotation par voie express ont �t� mis en place dans toutes les r�gions, ce qui simplifie le processus et r�duit les d�lais des mesures de dotation de faible risque, qui comptent pour plus de 60 % des mesures de dotation. |
Capacit�s des ressources humaines dans tous les secteurs |
Renforcer les capacit�s des ressources humaines dans tous les secteurs |
Le SCC a mis en place des programmes de perfectionnement visant � renforcer les comp�tences dans des domaines exigeant une expertise pr�cise. Le SCC a mis en œuvre de nombreux outils auxquels les gestionnaires de toutes les r�gions ont acc�s, ce qui leur permet d’assurer la planification, la surveillance et la gestion de leur effectif. Le Portail de services de ressources humaines en ligne a �t� mis en œuvre dans toutes les r�gions, ce qui procure aux gestionnaires un guichet unique pour acc�der � tous les renseignements en lien avec les ressources humaines. Il y a �galement une s�rie d’outils en ligne destin�e aux professionnels des ressources humaines. Avec le Syst�me de gestion des ressources humaines, les employ�s, les gestionnaires et les professionnels des ressources humaines ont une plus grande capacit� de libre‑service, ainsi que de la formation en ligne et des outils de consultation rapide. Le SCC a collabor� avec la Gendarmerie royale du Canada, aux fins de la prestation de programmes de formation correctionnelle (organis�s dans le cadre de strat�gies de recrutement nationales) dans un endroit centralis�. Il y a �galement une entente de services avec l’Agence des services frontaliers du Canada visant l’utilisation de sa formation sur l’intervention de base. |
Relations avec les partenaires |
Am�liorer les relations avec les partenaires |
Le SCC continue de renforcer ses relations avec ses partenaires, par le truchement d’activit�s d’engagement des citoyens, comme la Journ�e des partenaires du SCC, le Portail des ressources p�dagogiques, l’Association r�gionale des maisons de transition, les comit�s consultatifs de citoyens, l’Association nationale des b�n�voles, les comit�s consultatifs sur les victimes, le Programme de forums communautaires, la F�d�ration canadienne des municipalit�s, les Associations nationales int�ress�es � la justice criminelle, le Comit� interconfessionnel d’aum�nerie et les initiatives de consultation. |
Strat�gies de renouvellement de l’infrastructure et de logement |
R�viser les strat�gies de renouvellement de l’infrastructure et de logement |
La Strat�gie de logement � long terme a fait l’objet d’un examen et a �t� mise � jour en raison de l’entr�e en vigueur de la Loi sur l’ad�quation de la peine et du crime, en 2010. |
Pendant la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, les domaines li�s aux services internes dans toute l’organisation se sont concentr�s sur le renforcement des pratiques de gestion :
L’utilisation par le SCC d’un Tableau de bord interne de la gestion des ressources humaines, selon la directive du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor, est une pratique exemplaire, puisqu’elle facilite la planification des effectifs pour les gestionnaires op�rationnels.
Les plans d’action de la gestion d�coulant de diverses v�rifications internes r�alis�es en 2010‑2011 renforcent la structure de gestion et de gouvernance g�n�rale du SCC en am�liorant le cadre strat�gique, les communications, la formation (gestion des talents), la surveillance et l’�tablissement de rapports et la gestion des ressources.
La r�gion de l’Ontario entreprend un Programme officiel de stages enregistr� aupr�s de l’Association of Psychology, Postdoctoral and Internship Centres et du Conseil canadien des programmes de psychologie professionnelle. Les stagiaires choisis entreront en poste � l’automne 2011, et cette initiative facilitera le recrutement de professionnels des soins en sant� mentale.