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L'honorable Vic Toews
Président du Conseil du Trésor
J’ai le plaisir de présenter le Rapport ministériel sur le rendement de l’École de la fonction publique du Canada (l’École) pour l’exercice 2006-2007.
Le présent régime est résolu à réinstaurer la confiance des Canadiennes et des Canadiens dans leur gouvernement. Une priorité permanente consiste à s’assurer que le gouvernement fédéral et la fonction publique fédérale sont efficaces et responsables. Grâce à ses travaux d’élaboration d’une approche intégrée concernant l’apprentissage, la formation et le perfectionnement dans la fonction publique, l’École contribue à doter la fonction publique d’un effectif professionnel, bien formé et hautement qualifié.
L’École est la prestataire de services d’apprentissage commun du gouvernement fédéral et elle répond aux besoins des fonctionnaires canadiens en matière d’apprentissage et de leadership. En appuyant le perfectionnement du personnel, en offrant un perfectionnement en leadership pour la fonction publique, en accélérant le transfert de connaissances sur les pratiques exemplaires de gestion dans le secteur public, ainsi qu’à travers ses responsabilités en matière d’apprentissage organisationnel, l’École supporte directement le Renouvellement de la fonction publique. Elle joue également un rôle central pour instiller un sens partagé des valeurs et des responsabilités chez tous les fonctionnaires, par le biais, en particulier, de la prestation de la formation indispensable, présentée dans la Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement du Conseil du Trésor (janvier 2006).
Des réalisations importantes ont marqué l’exercice 2006-2007 à l’École, surtout dans les domaines de la formation indispensable. Grâce à la mise en œuvre de ses nouveaux programmes et à l’examen permanent des cours existants, l’École continue d’assurer la pertinence et l’accessibilité de ses produits de formation, ainsi que leur contribution aux priorités de gestion de la fonction publique.
___________________________
L’honorable Vic Toews
Président du Conseil du Trésor
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de 2006-2007 de l’École de la fonction publique du Canada.
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__________________________ |
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Ruth Dantzer |
En veillant à ce les fonctionnaires aient les connaissances de base pour accomplir leur travail, à ce qu’ils aient accès aux programmes de perfectionnement en leadership et à ce qu’ils connaissent les pratiques et les techniques innovatrices en gestion pour répondre aux attentes des Canadiens et des Canadiennes, l’École remplit son mandat législatif qui consiste à :
2006-2007 | ||
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
109 124$ |
136 100$ |
113 037$ |
2006-2007 | ||
Prévues |
Réelles |
Écart |
930 |
966 |
36 |
1L’augmentation entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement due à l’augmentation des revenus, le revenue reporté, le budget d’exploitation reporté, ainsi que les indemnités de rajustement des traitements.
La différence entre le total des autorisations et les dépenses réelles est constituée des revenus qui seront reportés à l’exercice financier 2007-2008 en vertu de l’article 18(2) de la Loi sur l’École de la fonction publique du Canada et des ressources non utilisées pendant le cours normal des activités.Résultat stratégique : Les fonctionnaires ont les connaissances communes et les compétences en leadership et en gestion dont ils ont besoin pour servir efficacement le Canada et les Canadiens | ||||
Priorité |
Résultat prévu |
Sommaire du rendement |
Dépenses prévues |
Dépenses réalisées |
Accentuer la capacité des fonctionnaires de respecter les normes de l’employeur en matière de connaissances : Formation indispensable :
|
Des fonctionnaires capables d'exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi, dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
Dépasse les attentes |
28 887$ |
26 034$ |
Renforcer et soutenir la gestion du secteur public et les fondements professionnels au moyen d’un apprentissage ciblé : Élaborer une stratégie pour les collectivités fonctionnelles |
Des fonctionnaires capables d'exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi, dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
Satisfait à toutes les attentes |
16 443$ |
19 906$ |
Faciliter la capacité en matière de langues officielles : Promouvoir un nouveau modèle de formation linguistique |
Des fonctionnaires capables d'exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi, dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
Dépasse les attentes |
33 776$ |
30 962$ |
Assurer le perfectionnement systémique des fonctionnaires très prometteurs : Élaborer des programmes de perfectionnement accéléré du leadership |
La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
Satisfait à toutes les attentes |
5 436$ |
9 504$ |
Améliorer la capacité des organismes : Établir des relations avec les ministères clients |
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
Satisfait à toutes les attentes |
5 849$ |
6 051$ |
La connaissance des pratiques innovatrices en gestion et des nouveaux enjeux est transférée : Déterminer et transférer les pratiques innovatrices |
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
En cours |
9 261$ |
10 234$ |
L’École de la fonction publique du Canada (l’École), créée le 1er avril 2004, résulte de la fusion de trois institutions vouées à l’apprentissage dans la fonction publique : le Centre canadien de gestion (1991), Formation et perfectionnement Canada (1990) et Formation linguistique Canada (1964). Depuis, l’École a relevé avec succès d’importants défis organisationnels et, en collaboration avec ses partenaires de portefeuille, elle a mis en œuvre des mesures prospectives intégrées afin de satisfaire aux besoins communs en matière d’apprentissage au sein de la fonction publique fédérale.
La Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement du Conseil du Trésor (la politique) est entrée en vigueur le 1er janvier 2006. Elle souligne la valeur de l’apprentissage et l’importance de la création d’une culture axée sur l’apprentissage dans la fonction publique. Elle établit, plus particulièrement, les responsabilités en matière d’apprentissage des employés, des organismes et de l’employeur et elle expose les exigences particulières de l’employeur en matière de formation.
Pour mettre en œuvre la Politique, l’École a élaboré et a mis sur pied de nouveaux programmes dans les domaines de la formation indispensable. Le programme d’orientation à la fonction publique, la formation relative à la délégation de pouvoirs et la formation pour les collectivités fonctionnelles, ainsi que d’autres activités d’apprentissage, comme le perfectionnement en leadership, la recherche sur la gestion innovatrice en gestion publique et la promotion du nouveau modèle de formation linguistique, contribuent tous à s’assurer que :
Dans le cadre d'ensemble du gouvernement, l’École de la fonction publique du Canada est une organisation fédérale qui contribue à tous les résultats du gouvernement du Canada en fournissant des services d’apprentissage et du soutien à tous les ministères et organismes.
Les priorités de l’École contribuent à assurer la responsabilisation, le professionnalisme et le bilinguisme de la fonction publique fédérale. Elle accomplit cela grâce à ses activités qui appuient :
L’augmentation entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement due à l’augmentation des revenus, le revenue reporté, le budget d’exploitation reporté, ainsi que les indemnités de rajustement des traitements.
La différence entre le total des autorisations et les dépenses réelles est constituée des revenus qui seront reportés à l’exercice financier 2007-2008 en vertu de l’article 18(2) de la Loi sur l’École de la fonction publique du Canada et des ressources no
Résultat stratégique |
L’unique résultat stratégique de l’École est appuyé par trois activités de programme, qui sont exposées en détail ci-dessous :
Ressources financières (en milliers de dollars) :
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
79 106$ |
92 589$ |
76 902$ |
Ressources humaines (ETP) :
Prévues |
Réelles |
Différence |
701 |
725 |
24 |
Offrir aux fonctionnaires des activités d’apprentissage harmonisées avec les priorités en gestion de la fonction publique et contribuer à une fonction publique professionnelle et
efficace.
Trois principales sous-activités appuient cette activité de programme :
Chaque sous-activité est détaillée ci-dessous :
Principale sous-activité de programme : Renforcer la capacité des fonctionnaires de manière à respecter les normes de l’employeur en matière de connaissances |
Renforcer la capacité individuelle en se fondant sur des normes uniformes en matière d’apprentissage et de rendement dans l’ensemble de la fonction
publique.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
28 887$ |
31 008$ |
26 034$ |
Le Programme d'orientation à la fonction publique du gouvernement fédéral contribue à favoriser un sentiment d'identité au sein de la fonction publique en présentant aux nouveaux employés une culture commune fondée sur un ensemble fondamental de valeurs et d'éthique, un milieu de travail inclusif et une structure organisationnelle. Le programme se fonde sur les pratiques exemplaires en vigueur dans les secteurs privé et public afin de sensibiliser les fonctionnaires aux valeurs et à l’éthique organisationnelles et de leur transmettre les principes de la responsabilisation. Il offre une possibilité unique de mobiliser les nouveaux fonctionnaires au point d’entrée de leur carrière et de leur fournir un apprentissage clé relativement à leur rôle dans la réalisation des priorités du gouvernement du Canada.
Le programme a été implanté en 2006-2007 dans le cadre des cours de formation indispensable. Des séances de deux jours du cours ont été présentées à plus de 4 160 nouveaux fonctionnaires à travers le Canada, y compris deux projets pilotes
régionaux, à Halifax et à Vancouver. La satisfaction et la rétroaction des participants ont été très positives dans les sondages postérieurs à la participation. L’évaluation des étudiants avant et après l’orientation a démontré qu’ils avaient acquis des connaissances importantes dans les secteurs clés du fonctionnement du gouvernement ainsi que des valeurs et de
l’éthique de la fonction publique.
Évaluation relative à la délégation de pouvoirs
En 2006-2007, plus de 26 120 gestionnaires de tous les niveaux ont effectué l’évaluation en ligne relative à la délégation de pouvoirs afin de valider leurs connaissances en matière de gestion des ressources
humaines, de finances, de gestion de l’information et d’approvisionnement des
marchés. Cette évaluation a été pour l’École un accomplissement important,
les gestionnaires ayant été plus nombreux que prévu à participer à l’évaluation en
ligne, incluant environ 5 000 gestionnaires de ministères et agences n’étant pas sujets à la Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement. La collaboration entre l’École et les coordonnateurs ministériels de l’apprentissage était
continue afin de veiller à ce que tous les employés ciblés soient repérés et inscrits et une surveillance était exercée en permanence sur les systèmes de manière à servir efficacement les
fonctionnaires. La fonction publique détient donc maintenant, pour la première
fois, la preuve matérielle que tous les gestionnaires possèdent les connaissances nécessaires relativement aux pouvoirs
qui leur sont délégués et aux politiques connexes.
L’instrument d’évaluation en direct a été élaboré au début de la période de rapport en utilisant une méthodologie de validation des questions reconnue à l’échelle internationale (processus Angoff). Il sera régulièrement mis à jour en collaboration avec l’Agence de la fonction publique du Canada (AFPC), afin de tenir compte des normes de l’employeur en matière de connaissances et des modifications régulières des politiques.
Formation relative à la délégation de pouvoirsLa formation relative à la délégation de pouvoirs (FDP) vise l'acquisition de connaissances et de compétences fondamentales afin de satisfaire aux exigences juridiques, d'exercer la délégation de pouvoirs avec compétence et de comprendre les politiques et les priorités de l'organisation. Le programme d'apprentissage permet d'offrir à tous les gestionnaires la formation indispensable dont ils ont besoin pour exécuter leurs pouvoirs délégués en matière de finances, de ressources humaines, de gestion de l'information et de passation de marchés conformément aux lois pertinentes.
La FDP a commencé à être offerte en salle de classe en 2006-2007 et plus de 2 875 gestionnaires, allant de superviseurs à des sous-ministres
adjoints, l’ont suivie. Les cotes d’évaluation (sondage postérieur à la participation) étaient très positives, le taux de satisfaction moyen se situant à 91 %. En
outre, les gestionnaires ont pu accéder en ligne aux cours
sur le sujet grâce à Campusdirect.
Campusdirect
Campusdirect est le campus en ligne de l’École et offre aux fonctionnaires un accès gratuit à ses 350 produits d’apprentissage en
ligne, en français et en anglais. Campusdirect est un moyen clé de répondre aux besoins des fonctionnaires en matière d’apprentissage commun et leur fournit un accès facile à une vaste gamme de produits
d’apprentissage. En 2006-2007, 103 000 fonctionnaires étaient inscrits à Campusdirect, et la population active était de 47 000
(fonctionnaires qui ont accédé à un ou plusieurs cours en ligne au cours des 12 derniers
mois). Campusdirect est aussi le portail des produits d’apprentissage des langues et offre aux fonctionnaires des outils
pour la rétention et le maintien de la langue ainsi que des exercices ciblés pour la préparation à l’évaluation des connaissances
linguistiques.
Principale sous-activité de programme : La gestion du secteur public et les fondements professionnels sont constitués et appuyés par l’apprentissage ciblé |
Veiller à ce que les spécialistes fonctionnels acquièrent et maintiennent les connaissances, les aptitudes et les compétences relatives à leur niveau et à leurs fonctions.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
16 443$ |
25 483$ |
19 906$ |
La formation professionnelle vise à s'assurer que les fonctionnaires assumant des fonctions spécialisées dans des domaines comme les finances, les ressources humaines, la gestion de l'information, l'approvisionnement, la gestion du matériel et les biens immobiliers (AGMBI) acquièrent les connaissances et les compétences fondamentales dont ils ont besoin pour accomplir leur travail avec compétence. Pour renforcer la capacité des membres de la collectivité fonctionnelle, afin qu’ils s’acquittent des tâches de leur emploi actuel, qu’ils relèvent les défis que posera leur prochain emploi, et qu’ils soient le fer de lance du changement, l’École a élaboré une approche stratégique qui permet de déterminer les priorités en matière de développement d’activités et de fournir des lignes directrices sur l’établissement de relations avec les collectivités majeures et émergentes.
Cette approche s’est concentrée en premier lieu sur les collectivités de la gestion de l'information (GI), ainsi que de l'approvisionnement, de la gestion du matériel et des biens immobiliers (AGMBI) avec un financement initial permettant d’appuyer la mise en œuvre du programme de formation nouvellement élaboré. La formation a été offerte en 2006-2007 à quelque 2 850 spécialistes fonctionnels, dont la majorité était membre des collectivités de la GI et de l’AGMBI.
D’autres programmes de formation ont été lancés, notamment à l’intention de la collectivité des ressources humaines, des conseillers en classification (en partenariat avec l’Agence de la fonction publique du Canada), des conseillers en rémunération, de la collectivité des finances et des régulateurs fédéraux.
L’École a également élaboré une approche d’apprentissage hybride, soit une combinaison d’outils d’apprentissage en salle de classe et en ligne. En tout, sept de ces produits ont été élaborés et offerts, afin d’appuyer les sujets de perfectionnement que sont le professionnalisme, la responsabilisation et le leadership. Un produit d’apprentissage hybride pour le programme d’orientation sera lancé à l’automne 2007. Un projet pilote de trois ans visant à appuyer l’apprentissage au sein des collectivités de pratique a également été lancé dans la région du Québec.
Pour assurer la pertinence de ses produits d’apprentissage général, l’École met continuellement à jour ses cours
existants. La bibliothèque de cours de perfectionnement professionnel général de l’École comprend 140 cours en salle de
classe, dont 25 ont été entièrement revus durant l’exercice. En outre, 13 nouveaux cours ont été préparés afin de
satisfaire les besoins des nouveaux secteurs prioritaires. En tout, 12 276 apprenants ont suivi des cours de perfectionnement professionnel et en gestion de l’École dans le cadre de plus de 695 offres de cours à travers le pays durant la période de rapport.
Principale sous-activité de programme : Faciliter la capacité en matière de langues officielles |
Faciliter une approche coordonnée à l’égard de la capacité en matière de langues officielles pour s’assurer que la fonction publique maintient une capacité
bilingue; reconnaître que l’acquisition et le maintien d’une langue seconde sont possibles grâce à un apprentissage
continu.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
33 776$ |
36 098$ |
30 962$ |
Ce programme vise à permettre aux fonctionnaires d'avoir accès, de manière efficace et efficiente, à la formation linguistique. En se fondant sur un examen exhaustif du modèle de formation linguistique dans la fonction publique effectué par un groupe de sous-ministres adjoints (SMA), l’École a remanié son approche concernant la formation linguistique. Un nouveau modèle de formation linguistique devant être mis en œuvre le 1er avril 2007, l’exercice 2006-2007 a été une année charnière pour l’École. Une importante planification pour la transition vers le nouveau modèle a donné lieu à l’élaboration et à la mise en œuvre progressive des procédures, des processus, des normes de service et des outils pour la vérification de la qualité, ainsi qu’à un processus d’offre à commandes permanente, en collaboration avec Travaux public et Services gouvernementaux Canada, afin de garantir l’accessibilité à des fournisseurs externes qualifiés en formation linguistique.
Les approches d'apprentissage hybride ont été davantage élaborées et le catalogue des produits d'apprentissage en ligne pour la formation linguistique a été élargi et offert via Campusdirect. Plus de 30 produits de formation linguistique en direct étaient disponibles et les nouveaux produits lancés se sont concentrés principalement sur le maintien des connaissances et l’autoévaluation. En fait, 33 % du nombre total d’inscription à des cours offerts sur Campusdirect concernaient des produits de formation linguistique. L’École continue également d’offrir des cours de formation linguistique hybride en ligne qui sont utilisés par ses professeurs dans d’autres ministères, ainsi qu’avec quelques organismes de prestation de services de l’extérieur lorsqu’une entente formelle a été conclue.
L’École présente régulièrement et en permanence des rapports d’étape sur la mise en œuvre du nouveau modèle de formation linguistique au Ministre, aux sous-ministres, aux chefs des ressources humaines, aux conseils fédéraux, aux syndicats et aux employés. Une évaluation de la mise en œuvre du nouveau modèle est prévue en 2009-2010.
La formation en vertu du Plan d’action pour les langues officielles (PALO) a été accélérée durant la période de rapport. Un total de 617 étudiants ont reçu une formation, le taux de réussite générale (étudiants rencontrant les exigences législatives) s’établissant à 96 %. La liste d’attente a été réduite de plus de 1 200 personnes en 2005-2006 à 85 en 2006-2007. Cette réduction provient de deux facteurs : l’imposition d’un moratoire concernant la liste d’attente pour allouer une période de transition vers le nouveau modèle, et l’exercice de validation de la formation, qui a mené à l’élimination de personnes de la liste après réévaluation de leurs besoins en formation.
Activité de programme :La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
Ressources financières (en milliers de dollars) :
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
14 908$ |
24 310$ |
19 850$ |
Ressources humaines (ETP) :
Prévues |
Réelles |
Différence |
114 |
132 |
18 |
Renouveler la fonction publique en renforçant les compétences en leadership des gestionnaires actuels et futurs.
Trois sous-activités distinctes appuient cette activité de programme :
Voici des précisions au sujet de chacune de ces trois sous-activités :
Principale sous-activité de programme : Les occasions d’apprentissage sont disponibles afin que les fonctionnaires deviennent de meilleurs leaders |
Veiller à ce que les dirigeants actuels et futurs aient les compétences en leadership dont ils ont besoin pour produire des résultats et prendre l’initiative du
changement.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
7 053$ |
8 275$ |
7 057$ |
L'École a offert aux gestionnaires, aux cadres et aux hauts fonctionnaires les outils nécessaires et les possibilités d'acquérir, de partager et de mettre en application les connaissances, le savoir-faire et les qualités en matière de leadership dont ils ont besoin pour être des dirigeants efficaces du secteur public. Environ 64 cours ont été offerts à 4 650 apprenants (dont plus de 725 étaient à l’extérieur de la Région de la capitale nationale), y compris des cours pour les cadres supérieurs, des cours de leadership, des cours sur les fondements du leadership et les volets éducatifs des programmes de développement de carrière (Programme de stagiaires en gestion, Programme cours et affectations de perfectionnement et Programme de perfectionnement accéléré des cadres supérieurs). La rétroaction reçue indique que le taux de satisfaction à l’égard des 64 cours livrés en 2006-2007 a été en moyenne de 91 %.
En outre, de nouveaux cours, activités d’apprentissage et outils relatifs au perfectionnement en leadership ont été conçus et élaborés, notamment :
Une formation à l’intention des cadres supérieurs a été élaborée expressément pour les chefs des organismes fédéraux afin de leur fournir les connaissances et les renseignements essentiels sur le leadership et la gestion, ainsi que pour les chefs de cabinet (personnel politique), afin d’accroître leur compréhension des responsabilités et des responsabilisations clés.
Les activités d’apprentissage de l’École dans les domaines du perfectionnement en leadership sont continuellement mises à jour. En 2006-2007, l’accent a été mis sur le perfectionnement en leadership mondial, notamment la recherche sur les indicateurs de la dimension mondiale des problèmes abordés et des pratiques de développement. En outre, plusieurs activités ont eu pour thème la « Compréhension du monde et de l’avenir », afin d’appuyer la conscientisation stratégique des fonctionnaires aux affaires mondiales. Plus de 500 fonctionnaires ont participé à ces activités durant la période de rapport.
En collaboration avec des organismes homologues en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, l’École élabore actuellement le « Programme de leadership sans frontière », conçu pour perfectionner les chefs de file de la fonction publique en leur donnant une perspective élargie des enjeux et des défis mondiaux en vertu du modèle de gouvernance de Westminster. Parrainée par les secrétaires de Cabinet respectifs, cette initiative sera mise en œuvre en 2008. Des séances ont été organisées en 2006-2007, réunissant le Canada et la Suède (« Le leadership axé sur les résultats pour les cadres – niveau international Canada - Suède »), ainsi que le Canada et l’Irlande (« Leadership des cadres internationaux : Réflexion et action – Programme Canada/Irlande ») dans le but de promouvoir davantage les échanges et les réseaux stratégiques entre pairs.
Principale sous-activité de programme : Développement systémique des fonctionnaires prometteurs |
Offrir des programmes d’apprentissage structurés et complets pour l’avancement de la carrière aux fonctionnaires très prometteurs qui appuieront la planification de la relève à l’échelle de l’organisme et du gouvernement.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
5 436$ |
12 186$ |
9 504$ |
Les principaux engagements dans ce secteur en 2006-2007 portent sur l’exécution des volets éducatifs des programmes de perfectionnement en leadership, l’élaboration d’un nouveau programme de leadership et la mise en œuvre des offres à commandes principales pour certains de ces programmes.
L’École a offert les volets éducatifs des programmes de perfectionnement en leadership, notamment le Programme cours et affectations de perfectionnement (PCAP), le Programme de stagiaires en gestion (PSG) et le Programme de perfectionnement accéléré des cadres supérieurs (PPACS), à 596 apprenants, qui ont signalé un taux de satisfaction générale de 90 %.
Un nouveau programme de leadership, appelé le Programme avancé en leadership (PLA), a été élaboré comme prévu en se fondant sur les pratiques exemplaires en matière d’instruction et de perfectionnement en leadership des cadres. Il vise à perfectionner des sous-ministres adjoints et des directeurs généraux prometteurs, et à les préparer à occuper des postes de niveau supérieur. En 2006-2007, le programme a été planifié et conçu pour être exécuté, son lancement est prévu en 2007-2008 et sa mise en œuvre complète devrait se faire en 2008-2009.
Pour faciliter l’offre de programmes et services de perfectionnement en leadership par des fournisseurs agréés, des offres à commandes principales ont été mises en œuvre pour six cours. La conception de deux autres offres à commandes principales a également commencé en 2006-2007.
Principale sous-activité de programme : Perfectionnement des leaders par de meilleures connaissances contextuelles |
Transmettre aux organismes et à leurs dirigeants des connaissances de pointe au sujet des tendances et des enjeux ayant une importance stratégique pour la fonction publique, des pratiques innovatrices en gestion publique et des solutions innovatrices aux problèmes communs en gestion et favoriser l’adoption et l’application de ces connaissances pour la poursuite de
l’excellence.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
2 419$ |
3 849$ |
3 289$ |
Ce secteur de programme vise à offrir aux hauts fonctionnaires l'accès aux connaissances des enjeux à l'échelle internationale et aux innovations en matière de gouvernance mondiale. Pour guider ses travaux dans ce domaine, l’École a commencé l’élaboration d’une Stratégie internationale, dont la mise en œuvre et l’évaluation formative auront lieu en 2007-2008.
Pour renforcer la capacité de la fonction publique canadienne à fonctionner dans un contexte mondial et accroître les compétences en leadership, l’École a misé sur ses relations avec la National School of Government du Royaume-Uni et le Federal Executive Institute des États-Unis. Dans le cadre de ce partenariat, l’École a conçu et élaboré un cours sur les activités d’engagement Canada-États-Unis intitulé Washington et ses rouages. Cet atelier très réussi a été présenté dans le cadre d’une séance pilote à 25 hauts fonctionnaires fédéraux, à Ottawa, à Charlottesville et à Washington.
L’École a aussi participé au Global Engagement Network (GEN), un consortium international d'instituts de formation dans le secteur public axés sur le leadership dans le secteur public à l'échelle internationale et sur les innovations en matière de gouvernance au niveau mondial. Dans le cadre du GEN, l’École a participé activement à l’élaboration d’un cadre de programme pour les chefs de file du service dans le domaine du perfectionnement en leadership mondial.
L’École a également participé activement à la Commonwealth Association for Public Administration and Management (CAPAM), afin de former et d’entretenir des partenariats entre les gouvernements pour échanger mutuellement des pratiques exemplaires en matière de gestion publique et des connaissances pertinentes avec des délégations étrangères, des représentants supérieurs étrangers et des fonctionnaires canadiens.
Ressources financières (en milliers de dollars) :
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
15 110$ |
19 201$ |
16 285$ |
Ressources humaines (ETP) :
Prévues |
Réelles |
Différence |
115 |
109 |
6 |
Améliorer le rendement et l’efficacité de la fonction publique en étayant et transférant les innovations et les pratiques exemplaires en gestion publique.
L’activité de programme susmentionnée est appuyée par deux sous-activités principales :
Ces sous-activités sont décrites ci-après :
Principale sous-activité de programme : Rehausser la capacité des organisations |
Servir de point de référence pour mobiliser les organismes en vue d’harmoniser leur programme d’apprentissage avec les priorités ministérielles afin d’améliorer leur rendement.
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
5 849$ |
7 086$ |
6 051$ |
Les relations avec les ministères clients fournissent à ceux-ci un guichet unique à l’École pour les aider à déterminer les besoins en apprentissage de leurs organisations et à avoir accès à l’éventail complet du savoir-faire et des programmes de l’École, afin de satisfaire ces besoins.
L'École a introduit le concept de la fonction de relations avec les ministères clients en 2005-2006. Elle s’est dotée de cette capacité en 2006-2007, lorsque des relations ont été établies avec 34 ministères et organismes, réseaux de petits organismes, conseils fédéraux dans les régions et forums interministériels clés (p. ex. : le Conseil des ressources humaines et le Forum des responsables de l’apprentissage). Ces relations ont accru l’échange d’information entre l’École et les ministères clients, et ont facilité l’accès aux programmes de l’École. Ce sont des voies essentielles pour les communications, la promotion, ainsi que la détermination des besoins et la rétroaction des clients, à l’appui de la planification des activités de l’École.
En outre, l’École apporte de l’aide aux ministères et organismes au cours de la première année de la mise en œuvre de la Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement. Cela s’est fait par des séances d’information régulières et de l’aide personnalisée.
L’efficacité des organismes est renforcéeCe secteur de programme offre aux hauts fonctionnaires et aux cadres de direction des conseils d'expert et un service de soutien sur l'utilisation de l'apprentissage organisationnel et du perfectionnement pour tenir compte des priorités et des défis opérationnels, adopter de bonnes pratiques et améliorer le rendement de leur organisme.
En 2006-2007, l’École a mis en place les outils nécessaires pour offrir des services élargis aux organismes aux prises avec des défis en matière de transformation. S’inspirant des enseignements tirés des activités menées dans le cadre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP), des contacts ont été établis avec plusieurs équipes de gestion pour les aider à relever les défis propres à leurs ministères (p. ex. : Ressources humaines et Développement social Canada, ministère de la Justice, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, le Réseau des petits organismes, Service Canada). En plus de ces relations, des partenariats ont été formés avec le Bureau de l’harmonisation de la transformation du Conseil du Trésor et l’Agence de la fonction publique du Canada, qui sont tout deux chargés des transformations à l’échelle du gouvernement. L’École a également fait de la recherche pour élaborer des méthodologies et des outils conçus pour aider la transformation du secteur public.
Principale sous-activité de programme : Transfert des connaissances des pratiques de gestion novatrices et des nouveaux enjeux |
(en milliers de dollars) | ||
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
9 261$ |
12 115$ |
10 234$ |
Grâce à des activités de recherche, des pratiques d'avant-garde en gestion et des nouveaux enjeux en fonction des priorités actuelles en gestion dans le secteur public éclairent les programmes de l’École. L’objectif est de cerner les bonnes pratiques et les pratiques innovatrices, et d’élaborer des stratégies pour le transfert de ces connaissances.
Un système d’analyse a été mis en place pour harmoniser le travail de l’École avec les priorités en matière de gestion de la fonction publique, notamment un examen des publications clés, des consultations avec les organismes centraux et les experts en la matière de l’École, et l’exécution d’analyses ciblées sur certains enjeux prioritaires, afin d’identifier les organismes responsables, les conférenciers, les pratiques exemplaires et les outils.
Durant la période de rapport, le travail sur les pratiques innovatrices en gestion a porté principalement sur la responsabilisation, le leadership et la gestion des ressources humaines. Dans le domaine de la responsabilisation, une série d’activités ont eu lieu et un document de recherche a été produit sur les agents comptables, une nouvelle notion introduite par la Loi fédérale sur la responsabilité. Dans le domaine de la gestion des ressources humaines, l’École a effectué de la recherche sur la dotation, le Tribunal de la dotation de la fonction publique et la planification intégrée, qui l’a amenée à offrir à l’intention des directeurs généraux des séminaires pilotes sur l’intégration. Les travaux se poursuivront dans ce domaine en 2007-2008.
Dans le domaine du leadership, l’École a élaboré un produit d’apprentissage axé sur la recherche pour aider les cadres supérieurs et les cadres intermédiaires à en apprendre davantage sur la mise en œuvre du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG). Une nouvelle méthode de « dialogue fonctionnel sur les bonnes pratiques » a été élaborée, qui offre aux participants des séances de dialogue sur la résolution de problèmes fondées sur la recherche sur les bonnes pratiques et la discipline de la conception de l’information (en utilisant des mots et des images pour communiquer plus efficacement). Cette méthode, qui est utilisée dans le contexte du CRG pour le moment, peut être intégrée « prête-à-l’emploi » aux cours, aux événements et autres genres d’activités d’apprentissage de l’École. En outre, la recherche sur le leadership a permis de trouver et d’élaborer des pratiques et des études de cas innovatrices, qui ont été utilisées dans le cours intitulé Washington et ses rouages.
Si un travail important a été accompli sur les pratiques de gestion novatrices en 2006-2007, l’année demeure pour le groupe celle du renforcement de la capacité. Des méthodologies ont été élaborées; des travaux de recherche sur différents sujets entrepris; des séances d’apprentissage mises à l’essai, préparant le terrain pour une mise en œuvre intégrale en 2007-2008. On s’attend à ce qu’un plus grand nombre de produits ainsi que de processus clairs, pour l’intégration des connaissances en matière d’innovation et de pratiques intelligentes au programme de l’École, soient élaborés au cours de la prochaine année.
Plusieurs activités d’apprentissage ont été offertes aux fonctionnaires et cadres supérieurs, notamment :
En 2006-2007, l’École a également commencé à repositionner ses initiatives universitaires et a accompli des progrès importants afin de renforcer ses relations avec le secteur académique. Des activités marquantes ont été menées avec des universitaires (p. ex. : Séminaire universitaire et Symposium de l’École de la fonction publique du Canada et de l’Association canadienne des programmes en administration publique) et des affectations de perfectionnement dans des universités ont été offertes aux fonctionnaires (sept cadres supérieurs étaient en résidence dans des universités canadiennes). De plus, deux chargés de cours ont été nommés à l’École pour faire avancer les connaissances sur les relations entre le Canada et les États-Unis et la Loi fédérale sur la responsabilité. La taille et la portée du Programme des sous-ministres champions du programme universitaire se sont accrues : de huit champions, le programme est passé à onze, et ces derniers représentent désormais l’université entière avec laquelle ils sont associés, et non plus uniquement leur département d’administration/gestion publique. Collectivement, ces activités ont contribué à l'établissement et au transfert des connaissances des nouveaux enjeux et des bonnes pratiques en gestion publique.
Grâce à son Fonds de recherche sur la gestion publique innovatrice, cinq contributions ont été faites durant la période de rapport pour financer le développement, la gestion et la diffusion de connaissances de pointe pertinentes pour le mandat de l’École, en particulier pour accélérer l’adoption de pratiques de gestion innovatrices au gouvernement du Canada. Un nouveau mandat a été rédigé, ainsi qu’un nouveau Guide du demandeur, afin de faciliter le processus et de s’assurer qu’il est pertinent et qu’il optimise les ressources.
L’École est un établissement public dont le mandat législatif est enchâssé dans la Loi sur l’École de la fonction publique du Canada (anciennement la Loi sur le Centre canadien de gestion, modifiée par la Loi sur la modernisation de la fonction publique).
Organisation et responsabilisation
L’objectif stratégique de l’École – Les fonctionnaires ont les connaissances communes et les compétences en leadership et en gestion dont ils ont besoin pour servir le Canada et les Canadiens – est appuyé par trois activités de programme :
La structure organisationnelle de l’École est étroitement harmonisée avec l’architecture des activités de programme et inclut les éléments suivants :
Le tableau ci-dessous présente les éléments de l’organisation
Responsabilité
Apprentissage individuel |
|
Leadership organisationnel et innovation |
|
Registraire |
|
Planification, gouvernance et communications |
|
Services centraux |
|
Ressources humaines |
|
Gouvernance
L’École a adopté un modèle de gouvernance systématique qui comprend :
Marge de manœuvre opérationnelle
L’École est un établissement public dont le mandat législatif est enchâssé dans la Loi sur l’École
de la fonction publique du Canada. La marge de manœuvre de l’École, en tant qu’établissement public, s’exerce surtout dans les domaines suivants :
Ce tableau présente une comparaison des principaux budgets de dépenses, des dépenses prévues, des autorisations totales et des dépenses réelles pour l'exercice financier le plus récent ainsi que des chiffres historiques de dépenses réelles.
La diminution en 2006-2007 de 2,1 M$ – entre le Budget supplémentaire des dépenses (111,2 M$) et les Dépenses prévues (109,1 M$) – découle de la réduction du financement de l’apprentissage dans le secteur public et de l’examen des dépenses en approvisionnement.
L’augmentation de 27 M$ en 2006-2007 entre les dépenses prévues (109,1 M$) et le total des autorisations (136,1 M$) est principalement due à :
L’augmentation des revenus Le revenue reporté Le budget d’exploitation reporté Les indemnités de rajustement des traitements |
12,6 M$ 9,7 M$ 1,7 M$ 0,5 M$ |
La différence de 23,1 M$ en 2006-2007 entre le total des autorisations (136,1 M$) et les dépenses réelles (113 M$) est constituée des revenus qui seront reportés à l’exercice financier 2007-2008 en vertu de l’article 18(2) de la Loi sur l’École de la fonction publique du Canada et des ressources non utilisées pendant le cours normal des activités.
L’augmentation de 12,6 M$ entre les dépenses de 2005-2006 (100,4 M$) et celles de 2006-2007 (113 M$) s’explique par : l’augmentation du niveau de financement de l’apprentissage dans le secteur public et la diminution attribuable à la fin du financement au titre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique.
L’augmentation de 21 M$ entre les dépenses de 2004-2005 (79,4 M$) et celles de 2005-2006 (110,4 M$) est principalement due au nouveau financement pour l’apprentissage dans le secteur public et à la Loi sur la modernisation de la fonction publique ainsi qu’aux indemnités pour rajuster les traitements.
(en milliers de dollars) |
2004–05 |
2005–06 |
2006–07 |
||||
Budget principal |
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Total des dépenses réelles |
||||
Nouvelles activités de programme |
|||||||
Des fonctionnaires capables d’exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
|
|
|
79 106 |
92 590 |
76 902 |
|
La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
|
|
|
14 908 |
24 309 |
19 850 |
|
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
|
|
|
15 110 |
19 201 |
16 285 |
|
Anciennes activités de programme |
|||||||
Développer, gérer, diffuser des produits du savoir |
8 851 |
16 564 |
16 949 |
Note 1 |
Note 1 |
Note 1 |
|
Gérer la prestation de services d’apprentissage |
70 597 |
83 787 |
94 236 |
Note 1 |
Note 1 |
Note 1 |
|
Total |
79 448 |
100 351 |
111 185 |
109 124 |
136 100 |
113 037 |
|
Moins : revenus non disponibles (remarque 2) |
(12 000) |
(6 143) |
N/A |
N/A |
(480) |
N/A |
|
Moins : revenus disponibles (en vertu du paragraphe 18(2) de la Loi sur l’EFPC) (remarque 2) |
(11 496) |
(19 474) |
(20 000) |
(20 000) |
(42 341) |
(26 750) |
|
Plus: coût des services reçus à titre gracieux (remarque 3) |
7 256 |
12 024 |
N/A |
12 568 |
N/A |
12 648 |
|
Total des dépenses ministérielles |
63 208 |
86 758 |
91 185 |
101 692 |
93 279 |
98 935 |
|
Équivalents temps plein |
732,6 |
844,0 |
N/A |
930,0 |
N/A |
966,0 |
(1) Des ajustements ont été apportés à l’architecture des activités de programme de l’École de la fonction publique du Canada, en raison d’un changement dans l’orientation de son mandat. Il s’ensuit que l’activité de programme Développer, gérer, diffuser des produits du savoir et l’activité de programme Gérer la prestation de services
d’apprentissage ont été remplacées par trois nouvelles activités qui correspondent mieux au modèle opérationnel de l’École. (voir le tableau 2)
(2) Le tableau 5 contient plus de détails sur les revenues disponibles et non-disponibles.
(3) Le tableau 4 contient plus de détails sur le coût des services reçus à titre gracieux.
Des ajustements ont été apportés à l’architecture des activités de programme de l’École de la fonction publique du Canada, en raison d’un changement dans l’orientation de son mandat. Il s’ensuit que l’activité de programme Développer, gérer, diffuser des produits du savoir et l’activité de programme Gérer la prestation de services d’apprentissage ont été remplacées par trois nouvelles activités qui correspondent mieux au modèle opérationnel de l’École.
|
Nouvelles activités de programme |
|||
Anciennes activités de programme |
Des fonctionnaires capables d’exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
Total |
Budget principal 2006-2007 (en milliers de dollars) |
||||
Développer, gérer, diffuser des produits du savoir |
7 410 |
2 419 |
7 120 |
16 949 |
Gérer la prestation de services d’apprentissage |
73 677 |
12 529 |
8 030 |
94 236 |
Total |
81 087 |
14 948 |
15 150 |
111 185 |
Le tableau suivant fournit des informations sur la façon d’utiliser les ressources au cours du dernier exercice financier terminé.
(en milliers de dollars)
2006–2007 | |||||
Activité de programme : |
Budget |
||||
Fonctionnement |
Contributions et autres paiements de transfert |
Total : Dépenses budgétaires brutes |
Moins : Revenus disponibles |
Total : Dépenses budgétaires nettes |
|
Des fonctionnaires capables d’exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
|||||
Budget principal |
81 087 |
|
81 087 |
(10 233) |
70 854 |
Dépenses prévues |
79 106 |
|
79 106 |
(10 233) |
68 873 |
Total des autorisations |
92 590 |
|
92 590 |
(30 268) |
62 322 |
Dépenses réelles |
76 902 |
|
76 902 |
(19 123 |
57 779 |
La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
|||||
Budget principal |
14 948 |
|
14 948 |
(4 731) |
10 217 |
Dépenses prévues |
14 908 |
|
14 908 |
(4 731) |
10 177 |
Total des autorisations |
24 309 |
|
24 309 |
(8 328) |
15 981 |
Dépenses réelles |
19 850 |
|
19 850 |
(5 261) |
14 589 |
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
|||||
Budget principal |
14 850 |
300 |
15 150 |
(5 036) |
10 114 |
Dépenses prévues |
14 810 |
300 |
15 110 |
(5 036) |
10 074 |
Total des autorisations |
18 885 |
316 |
19 201 |
(3 745) |
15 456 |
Dépenses réelles |
15 969 |
316 |
16 285 |
(2 366) |
13 919 |
Total |
|||||
Budget principal |
110 885 |
300 |
111 185 |
(20 000) |
91 185 |
Dépenses prévues |
108 824 |
300 |
109 124 |
(20 000) |
89 124 |
Total des autorisations |
135 784 |
316 |
136 100 |
(42 341) |
93 759 |
Dépenses réelles |
112 721 |
316 |
113 037 |
(26 750) |
86 287 |
Tableau 3 : Postes votés et législatifs
Ce tableau répète principalement le tableau récapitulatif que l’on retrouve dans le budget principal des dépenses. Les ressources sont présentées au Parlement dans ce format. Le Parlement approuve le financement voté et les informations législatives sont fournies à titre d’information.
(en milliers de dollars)
Poste voté ou législatif |
Libellé tronqué pour le poste vote ou législatif |
2006–2007 |
|||
Budget principal |
Dépenses prévues (1) |
Total des autorisations (2) |
Total dépenses réelles (3) |
||
25 |
Dépenses d’exploitation |
84 641 |
82 580 |
85 098 |
77 626 |
(S) |
Contributions aux avantages sociaux des employés |
6 544 |
6 544 |
8 642 |
8 642 |
(S) |
Dépenses de revenus |
20 000 |
20 000 |
42 341 |
26 750 |
(S) |
Dépenses des produits de la vente des biens excédentaires de la Couronne |
- |
- |
19 |
19 |
|
Total |
111 185 |
109 124 |
136 100 |
113 037 |
(1) Les dépenses prévues sont tirées du Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007 (RPP).
(2) Le total des autorisations renvoie au total des autorisations de dépenses reçues au cours de cet exercice financier (c.-à-d. par le budget principal des dépenses, le budget supplémentaire des dépenses, et les autorisations législatives).
(3) Le total des dépenses réelles figure dans les comptes publics 2006-2007.
(S) Indique les dépenses que le ministère doit faire sans loi portant octroi de crédits.
Tableau 4 : Services reçus à titre gracieux
(en milliers de dollars) |
Dépenses réelles de 2006-2007 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
8 499 |
Contributions de l’employeur aux primes du régime d’assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (à l’exception des fonds renouvelables); contributions de l'employeur aux régimes d'avantages sociaux des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. |
4 419 |
Total des services reçus à titre gracieux en 2006-2007 |
12 648 |
Tableau 5 : Sources des revenus disponibles et non disponibles
Revenu disponible :
Les revenus prévus sont ceux que l’on prévoyait percevoir au moment de la publication du Rapport sur les plan et priorités de 2006-2007. Le total des autorisations correspond aux revenus perçus en 2006-2007 auxquels s’ajoutent ceux perçus en 2005-2006, en vertu du paragraphe 18(2) de la Loi sur l’École de la fonction publique du
Canada. Les dépenses réelles correspondent aux revenus dépensés en 2006-2007. L’écart de 15,6 M$ entre le Total des autorisations et les Dépenses réelles sera reporté à l’année deux (2007-2008).
Revenu non disponible
Les dépenses réelles pour 2004-2005 et 2005-2006 sont fondées sur les prévisions de revenu non disponible de l’ancien Centre canadien de gestion. Le total des autorisations en 2006-2007 sont des revenus perçus qui ne peuvent pas être dépensés de nouveau par l’École.
(en milliers de dollars) |
Dépenses réelles |
Dépenses réelles |
2006–2007 |
|||
Budget principal |
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
|||
Des fonctionnaires capables d’exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
|
|
|
10 233 |
30 268 |
19 123 |
La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
|
|
|
4 731 |
8 328 |
5 261 |
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
|
|
|
5 036 |
3 745 |
2 366 |
Développer, gérer, diffuser des produits du savoir |
1 069 |
3 093 |
1 592 |
|
|
|
Gérer la prestation de services d’apprentissage |
10 427 |
16 381 |
18 408 |
|
|
|
Total des revenus disponibles |
11 496 |
19 474 |
20 000 |
20 000 |
42 341 |
26 750 |
Revenus non disponibles
(en milliers de dollars) |
Dépenses réelles |
Dépenses réelles |
2006–2007 |
|||
Budget principal |
Budget principal |
Budget principal |
Budget principal |
|||
École de la fonction publique du Canada |
12 000 |
6 143 |
N/A |
N/A |
480 |
N/A |
Total des revenues non disponibles |
12 000 |
6 143 |
N/A |
N/A |
480 |
N/A |
Tableau 6 : Besoins en ressources par direction ou secteur
(en milliers de dollars)
2006–2007 | ||||
Direction |
Des fonctionnaires capables d’exécuter leurs tâches actuelles et de relever les défis de leur prochain emploi dans un milieu de travail dynamique et bilingue |
La fonction publique compte sur des leaders dynamiques pour fournir des résultats à la population canadienne |
La fonction publique innove afin d’atteindre l’excellence dans les résultats qu’elle donne à la population canadienne |
Total |
Bureau de la présidente |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
402 |
43 |
98 |
543 |
Dépenses réelles |
732 |
171 |
80 |
983 |
Services centraux |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
11 731 |
1 106 |
988 |
13 825 |
Dépenses réelles |
11 003 |
6 210 |
459 |
17 672 |
Ressources humaines |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
2 128 |
230 |
518 |
2 876 |
Dépenses réelles |
3 173 |
741 |
345 |
4 259 |
Planification, Gouvernance et Communications |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
8 228 |
890 |
2 001 |
11 119 |
Dépenses réelles |
2 763 |
542 |
3 237 |
6 542 |
Apprentissage individuel |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
45 907 |
2 034 |
652 |
48 593 |
Dépenses réelles |
44 108 |
4 721 |
664 |
49 493 |
Leadership Organisationnel et Innovation |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
1 303 |
10 605 |
5 692 |
17 600 |
Dépenses réelles |
76 |
7 465 |
3 604 |
11 145 |
Registraire et Opérations régionales |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
9 406 |
|
5 162 |
14 568 |
Dépenses réelles |
15 048 |
|
7 895 |
22 943 |
Total |
|
|
|
|
Dépenses prévues |
79 105 |
14 908 |
15 111 |
109 124 |
Dépenses réelles |
76 903 |
19 850 |
16 284 |
113 037 |
Tableau 7 : Frais d’utilisation
Frais d’utilisation |
Type de frais |
Pouvoir d’établisse-ment des frais |
Date de la dernière modification |
2006-2007 |
Années de planification |
||||||
Revenu prévu (0 $) |
Revenu réel (0 $) |
Coût total (0 $) |
Norme de rendement |
Résultats liés au rendement |
Exercice |
Revenu prévu |
Coût total estimatif (0 $) |
||||
Frais imposés pour le traitement des demandes d’accès en vertu de la Loi sur l’accès à l’information (LAI) |
Autres produits et services (O) |
Loi sur l’accès à l’information |
1992 |
0,2 |
0,19 |
70,08 |
Réponse donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l’article 9 de la LAI. L’avis de prolongation doit être envoyé dans les 30 jours suivant la réception de la demande. |
Norme de délai de traitement de 30 jours respectée |
2007-2008 |
0,25 |
70,08 |
2008-2009 |
0,25 |
70,08 |
|||||||||
|
|
|
|||||||||
2009-2010 |
0,25 |
70,08 |
Tableau 8 : États financiers (non vérifiés) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2007
La responsabilité à l’égard de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice se terminant le 31 mars 2007 et de l’ensemble de l’information contenue dans le présent rapport incombe à la direction de l’École de la fonction publique du Canada (« l’École »). Ces états financiers ont été préparés par les responsables de la gestion conformément aux politiques comptables du Conseil du Trésor et reposent sur les principes comptables généralement reconnus pour le secteur public.
La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité de l’information présentée dans ces états financiers. Certaines informations présentées dans ces états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de leur importance relative. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières de l’École. L’information financière présentée dans les Comptes publics du Canada et inclue dans le Rapport ministériel sur le rendement de l’École concorde avec les états financiers.
La direction utilise un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques et à la Loi sur l’École de la fonction publique du Canada, qu’elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu’elles respectent les autorisations du Parlement et qu’elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l’utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l’objectivité et à l’intégrité des données de ses états financiers par la sélection rigoureuse, la formation et le perfectionnement d’employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans tout le ministère.
Les états financiers de l’École n’ont pas été vérifiés.
________________________ | ________________________ | |
Jamie Tibbetts Agent financier supérieur |
Ruth Dantzer Présidente et chef de direction |
Ottawa, Canada
____________ 2007
|
2007 |
|
2006 |
||
|
Programme des produits du savoir |
Programme des services d’appren-tissage |
Total |
|
Total |
|
|
|
|
|
|
Paiements de transfert |
316 |
- |
316 |
|
160 |
|
|
|
|
|
|
Frais d’exploitation |
|
|
|
|
|
Salaires et avantages sociaux |
13 240 |
56 035 |
69 275 |
|
63 063 |
Services professionnels et spéciaux |
5 328 |
27 095 |
32 423 |
|
25 800 |
Location des locaux et l’équipement |
1 506 |
9 971 |
11 477 |
|
10 518 |
Transport et télécommunications |
781 |
4 351 |
5 132 |
|
3 769 |
Petits équipements et pièces |
785 |
2 333 |
3 118 |
|
3 753 |
Installations, matériel et fournitures |
204 |
2 043 |
2 247 |
|
1 724 |
Perte sur radiation d’immobilisations corporelles |
170 |
964 |
1 134 |
|
- |
Imprimerie et édition |
82 |
795 |
877 |
|
1 855 |
Amortissement d’immobilisations corporelles |
121 |
688 |
809 |
|
551 |
Réparation et entretien |
41 |
264 |
305 |
|
554 |
Autres frais d’exploitation |
5 |
123 |
128 |
|
65 |
Total des frais d’exploitation |
22 263 |
104 662 |
126 925 |
|
111 652 |
|
|
|
|
|
|
Total des dépenses |
22 579 |
104 662 |
127 241 |
|
111 812 |
|
|
|
|
|
|
Revenus |
|
|
|
|
|
Vente de biens et services |
1 706 |
31 353 |
33 059 |
|
31 717 |
Autres revenus |
7 |
39 |
46 |
|
34 |
Total des revenus |
1 713 |
31 392 |
33 105 |
|
31 751 |
|
|
|
|
|
|
Résultats d’exploitation nets |
20 866 |
73 270 |
94 136 |
|
80 061 |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
Actifs |
||
|
||
Actifs financiers |
||
Avances comptables |
11 |
25 |
Comptes débiteurs |
6 882 |
2 007 |
Total des actifs financiers |
6 893 |
2 032 |
|
||
Actifs non financiers |
||
Frais payés d’avance |
150 |
- |
Inventaires |
- |
78 |
Immobilisations corporelles (Note 4) |
4 707 |
4 707 |
Total des actifs non financiers |
4 857 |
4 785 |
|
|
|
Total |
11 750 |
6 817 |
|
||
Passifs |
||
|
||
Créditeurs et charges à payer |
21 384 |
18 720 |
Provision pour congés annuels |
3 003 |
2 250 |
Prestations de départ des employés (Note 5) |
8 641 |
6 710 |
Autres passifs |
6 |
20 |
Total des passifs |
33 034 |
27 700 |
|
|
|
Avoir du Canada |
(21 284) |
(20 883) |
Total |
11 750 |
6 817 |
Obligations contractuelles (Note 6)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
État de l’avoir du Canada (non vérifié)
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
|
|
|
Avoir du Canada, début d’exercice |
(20 883) |
(22 532) |
Résultats d’exploitation nets |
(94 136) |
(80 061) |
Crédits utilisés de l’année courante (Note 3a) |
113 037 |
100 352 |
Changement dans la position nette du Trésor (Note 3c) |
(31 950) |
(30 666) |
|
|
|
Services fournis par d’autres ministères gratuitement (Note 7) |
12 648 |
12 024 |
Avoir du Canada, fin d’exercice |
(21 284) |
(20 883) |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
État des flux de trésorerie (non vérifié)
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
|
||
Activités d’exploitation |
||
Résultats d’exploitation nets |
94 136 |
80 061 |
Éléments sans effet sur la trésorerie : |
|
|
Amortissement des immobilisations corporelles |
(809) |
(551) |
Perte sur la radiation d’immobilisations corporelles |
(1 134) |
- |
Services fournis gratuitement |
(12 648) |
(12 024) |
|
|
|
Variation dans l’état de la situation financière : |
|
|
Augmentation des comptes débiteurs et des avances comptables |
4 861 |
357 |
Augmentation (diminution) des frais payés d’avance |
72 |
(44) |
(Augmentation) des passifs |
(5 334) |
(1 056) |
Encaisse utilisée par les activités d’exploitation |
79 144 |
66 743 |
|
|
|
Activités d’investissement en immobilisations |
|
|
Acquisitions nettes d’immobilisations corporelles |
1 943 |
2 943 |
Encaisse utilisée par les activités d’investissements en immobilisations |
1 943 |
2 943 |
|
|
|
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada |
81 087 |
69 686 |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Notes afférentes aux états financiers (non vérifiés)
Autorisations et objectifs
Le 1er avril 2004, des modifications à la Loi sur le Centre canadien de gestion ont été adoptées et l’organisme a reçu le nouveau nom d’École de la fonction publique du Canada (l’École). La loi modifiée, portant le titre de Loi sur l’École de la fonction publique du Canada, poursuit et élargit le mandat de l’ancien organisme en tant
qu’établissement public. L’École rend des comptes au président du Conseil du Trésor par le truchement de son conseil d’administration formé de représentants des secteurs public et privé.
L'École est le fournisseur de services d'apprentissage commun de la fonction publique du Canada. Elle répond aux besoins d'apprentissage commun et de perfectionnement des fonctionnaires par une approche unifiée et veille à ce que tous les fonctionnaires du pays aient les connaissances et les habiletés dont ils ont besoin pour respecter les normes de l'employeur et offrir des résultats aux Canadiens et Canadiennes.
L'École remplit également, par sa programmation, son mandat législatif en encourageant la fierté et l'excellence dans la fonction publique et en favorisant un sens commun des intentions, des valeurs et des traditions. Elle veille à ce que les fonctionnaires possèdent les connaissances, les aptitudes et les compétences dont ils ont besoin pour servir le Canada, les Canadiennes et les Canadiens. Elle soutient le développement et le perfectionnement des fonctionnaires au service du Canada. Elle aide les administrateurs généraux à répondre aux besoins d'apprentissage de leur organisme et elle est à la poursuite de l'excellence dans la gestion du secteur public et l'administration publique.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative du bien et se définissent comme suit :
Catégorie d’immobilisations |
Durée de vie utile |
|
|
Machinerie et équipement |
5 ans |
Autre équipement (y compris les meubles) |
5 ans |
Matériel informatique |
5 ans |
Logiciels (y compris les logiciels développés) |
3 à 6 ans |
Véhicules automobiles |
4 ans |
Améliorations locatives |
10 ans |
|
|
3. Crédits parlementaires
L'École est financée principalement par des crédits parlementaires. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires autorisés dans un exercice précédent, l'exercice en cours ou un exercice à venir. En conséquence, les résultats d'exploitation nets de l'École
diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
a) Rapprochement des résultats d’exploitation nets et des crédits parlementaires de l’exercice en cours
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
|
|
|
Résultats d’exploitation nets |
94 136 |
80 061 |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur les résultats |
||
Ajouter (déduire) : |
||
Revenus |
33 105 |
31 745 |
Services fournis gratuitement |
(12 648) |
(12 024) |
Indemnités de départ |
(1 931) |
(1 321) |
Perte sur la radiation d’immobilisations corporelles |
(1 134) |
- |
Amortissement des immobilisations corporelles |
(809) |
(551) |
Congé annuel |
(753) |
(275) |
Autre |
993 |
(222) |
|
16 823 |
17 352 |
|
|
|
Rajustements pour les postes sans incidence sur les résultats |
||
Ajouter (Déduire) : |
||
Acquisition nette d’immobilisations corporelles |
1 943 |
2 943 |
Charges payées d’avance |
150 |
- |
Autre |
(15) |
(4) |
|
2 078 |
2 939 |
|
|
|
Crédits de l’exercice en cours utilisés |
113 037 |
100 352 |
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
Crédits parlementaires approuvés : |
||
Dépenses de programme (crédit 25) |
84 641 |
48 670 |
Mandat spécial du gouverneur général |
- |
27 699 |
Transfert du Conseil du Trésor (crédit 15) |
457 |
- |
|
|
|
Déduire : |
|
|
Crédits périmés – Dépenses de programme (crédit 25) |
(7 472) |
(3 442) |
Total des crédits utilisés |
77 626 |
72 927 |
Autorisations législatives : |
|
|
Dépense des revenus en vertu du paragraphe 18(2) de la Loi sur l’École de la fonction publique du Canada |
26 750 |
19 474 |
Cotisations aux régimes d’avantages sociaux des employés |
8 642 |
7 951 |
Dépenses des produits de la vente des biens excédentaires de l’État |
19 |
- |
Total des autorisations législatives utilisées |
35 411 |
27 425 |
Crédits de l’exercice en cours utilisés |
113 037 |
100 352 |
c) Rapprochement de l’encaisse fournie par le gouvernement et des crédits de l’exercice en cours utilisés
(en milliers de dollars)
2007 |
2006 |
|
Encaisse fournie par le gouvernement |
81 087 |
69 686 |
Revenus |
33 105 |
31 751 |
Changement dans la position nette du Trésor |
|
|
Variation des comptes débiteurs et des avances comptables |
(4 861) |
(357) |
Variation des créditeurs et des autres passifs |
2 650 |
(540) |
Autres ajustements |
1 056 |
(188) |
|
(1 155) |
(1 085) |
|
|
|
Crédits de l’exercice en cours utilisés |
113 037 |
100 352 |
4. Immobilisations corporelles
(en milliers de dollars) | ||||||||||
|
2007 |
2006 |
||||||||
|
Coût |
Amortissement cumulé |
|
|
||||||
|
Solde ouver-ture |
Acquisi-tions |
Cessions/ radiations1 |
Solde de fermeture |
Solde d’ouver-ture |
Acquisi-tions |
Cessions/ radiations1 |
Solde de fermeture |
Valeur nette |
Valeur nette |
Machinerie et équipement |
483 |
- |
- |
483 |
407 |
59 |
(3) |
469 |
14 |
76 |
Autre équipement (incluant les meubles) |
391 |
90 |
60 |
421 |
190 |
41 |
36 |
195 |
226 |
201 |
Matériel informatique |
3 271 |
499 |
1 149 |
2 621 |
907 |
300 |
95 |
1 112 |
1 509 |
2 364 |
Logiciels (y compris les logiciels développés) |
2 066 |
1 287 |
- |
3 353 |
571 |
344 |
(51) |
966 |
2 387 |
1 494 |
Véhicule automobile |
30 |
- |
- |
30 |
3 |
4 |
- |
7 |
23 |
27 |
Améliorations locatives |
591 |
67 |
- |
658 |
47 |
61 |
(2) |
110 |
548 |
545 |
Total |
6 832 |
1 943 |
1 209 |
7 566 |
2 125 |
809 |
75 |
2 859 |
4 707 |
4 707 |
1 Un examen de l’immobilisation corporelle a été mené en 2007 et a conduit à la radiation d’éléments d’actifs.
5. Avantages sociaux futurs des employés
a) Prestations de retraite
L’École et tous les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent pendant une période maximale de 35 ans à raison de 2 pourcent par année de service donnant droit à une pension, multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures
années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées en fonction de l'inflation.
En 2006-2007, les charges s'élèvent à 1 365 512 $ (1 272 161 $ en 2005-2006), soit environ 2,2 fois (2,6 en 2005-2006) les contributions des employés.
La responsabilité de l'École relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de responsable du régime.
b) Indemnités de départ des employés
L'École accorde des prestations de départ aux employés en fonction de l'admissibilité, du nombre d’années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d'avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs. Les informations au sujet des prestations de départ, calculées en date du 31 mars, sont les suivantes :
(en milliers de dollars) | ||
|
2007 |
2006 |
Obligation au titre de prestations constituées, début de l’exercice |
6 710 |
5 389 |
Dépenses pour l’année |
3 315 |
2 194 |
Prestations payées au cours de l’année |
(1 384) |
(873) |
Obligation au titre de prestations constituées, fin de l’exercice |
8 641 |
6 710 |
(en milliers de dollars) |
||||||
|
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 et les années suivantes |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
Biens et services |
1 496 |
1 446 |
1 516 |
1 579 |
5 772 |
11 809 |
Contrats de location-exploitation |
878 |
751 |
156 |
- |
- |
1 785 |
Total |
2 374 |
2 197 |
1 672 |
1 579 |
5 772 |
13 594 |
(en milliers de dollars) |
||
|
2007 |
2006 |
Locaux obtenus auprès de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) |
8 499 |
8 361 |
Contributions couvrant la part de l'employeur des primes d'assurance des employés et des dépenses qui sont comptabilisées par le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) |
4 149 |
3 663 |
Total |
12 648 |
12 024 |
(en milliers de dollars) |
||
|
2007 |
2006 |
Débiteurs - autres ministères et organismes fédéraux |
6 650 |
1 824 |
Créditeurs - autres ministères et organismes fédéraux |
5 136 |
5 780 |
Réponse aux comités parlementaires |
Aucune. |
|
Réponse aux rapports de la vérificatrice générale du Canada, y compris du Commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD) |
Aucune. |
|
Vérifications externes (nota : La présente fait référence aux autres évaluations faites par la Commission de la fonction publique du Canada et par le Commissariat aux langues officielles). |
Aucune. |
|
Vérifications internes |
L’École a reçu un rapport de vérification interne des acquisitions, lancée en 2005 à titre de projet pilote avec le ministère des Finances et le Secrétariat du Conseil du Trésor, en mai 2007. Malgré le fait que ceci ne soit pas inclus dans la période de rapport, l’École a déjà réglé la plupart des problèmes décrits dans le rapport de vérification et une
réponse de la direction officielle est en cours de rédaction. |
Services corporatifs |
Dépenses prévues |
Autorisations |
Dépenses réelles |
Gestion ministérielle |
2 209 |
5 405 |
4 540 |
Services administratifs |
13 825 |
18 455 |
17 672 |
Ressources humaines |
2 876 |
4 958 |
4 259 |
Registraire |
1 396 |
6 084 |
5 292 |
Total: Services corporatifs |
20 306 |
34 902 |
31 763 |
Prévues |
Réelles |
Écarts |
198 |
213 |
15 |
Sites Web choisis |
|
École de la fonction publique du Canada |
|
Secrétariat du Conseil du Trésor |
|
Agence de la fonction publique du Canada |
|
Commission de la fonction publique |
|
Documents choisis – Fondement d’une fonction publique moderne |
|
Politique du Conseil du Trésor en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement |
|
Loi sur la modernisation de la fonction publique |
|
Code de valeurs et d’éthique |
http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/TB_851/vec-cve_f.asp |
Cadre de responsabilisation de gestion |
|
Plan d’action pour les langues officielles |
http://www.pco-bcp.gc.ca/aia/default.asp?Language=F&page=actionplan |
A. Frais d’utilisation |
Norme de service |
Résultats liés au rendement |
Consultation auprès des intervenants |
Frais imposés pour le traitement des demandes d’accès faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information (LAI)
|
Réponse donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l’article 9 de la LAI. L’avis de prolongation doit être envoyé dans les 30 jours suivant la réception de la demande |
Norme de délai de traitement de 30 jours respectée. |
La norme de service est établie par la Loi sur l’accès à l’information et le Règlement sur l’accès à l’information. Le ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont entrepris des consultations auprès des intervenants au sujet des modifications effectuées en 1986 et 1992. |
(en milliers de dollars)
|
Coût total estimatif actuel |
Dépenses |
Dépenses réelles 2005-2006 |
2006–2007 |
|||
Budget principal |
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
||||
Services internes |
|
|
|
|
|
|
|
Système de gestion des inscriptions et des apprenants |
|||||||
Définition du projet concernant le système d’inscription - APP |
1 341 |
|
|
972 |
972 |
972 |
773 |
Mise en œuvre du projet concernant le système d’inscription - AEP |
4 039 |
|
|
|
|
|
|
Total |
5 380 |
|
|
972 |
972 |
972 |
773 |
Éléments à traiter |
Commentaires du ministère |
1. Rôle joué par l’approvisionnement et les marchés dans l’exécution des programmes |
L’approvisionnement et les marchés jouent un rôle de premier plan dans la prestation du programme de l’École. L’approvisionnement, en particulier, permet à l’École d’obtenir des conseils à l’appui de l’exécution de ses programmes, ainsi que des biens essentiels nécessaires aux activités en salle de classe. La passation de marchés permet à l’organisme de répondre aux exigences opérationnelles, à travers par exemple l’approvisionnement en ressources spéciales et personnel de formation, en support aux activités d’apprentissage. Ces activités favorisent également la croissance de l’économie canadienne. |
2. Aperçu de la façon dont le ministère administre sa fonction d’approvisionnement |
L’École fonctionne dans un environnement centralisé et le personnel chargé des achats travaille à l’administration centrale. De plus, l’unité responsable de l’approvisionnement et des marchés fournit aux gestionnaires des conseils et une orientation sur les politiques et procédures. En 2006-2007, l’École a géré 4 889 marchés d’une valeur approximative de 37,7 M$. |
3. Progrès et nouvelles initiatives permettant des pratiques efficaces et efficientes en matière d’approvisionnement |
L’École a développé un site intranet où sont affichées les politiques opérationnelles ministérielles en matière d’approvisionnement. |
Comparaison avec les autorisations spéciales de voyager du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
L’École de la fonction publique du Canada se conforme aux Autorisations spéciales de voyager et à la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du Secrétariat du Conseil du Trésor. |
Comparaison avec la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
L’École de la fonction publique du Canada se conforme à la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du Secrétariat du Conseil du Trésor. |