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Rapport sur les initiatives sp�ciales : Dans son Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007, l’ACIA a mis en �vidence les principaux probl�mes et risques auxquels elle est confront�e, et elle a �tabli un plan pour s’attaquer � ces questions, notamment au moyen d’initiatives sp�ciales. Ces initiatives � long terme constituent le programme strat�gique de l’Agence.
Conform�ment � l’engagement qu’elle a pris de proc�der � une planification fond�e sur le risque et d’int�grer la gestion du risque � tous les processus d�cisionnels, l’ACIA a cern� dix principaux d�fis et risques (voir section 1.3) pour atteindre ses r�sultats strat�giques. Consciente que certains risques, tels que les
maladies d’origine alimentaire, les zoonoses et l’introduction et la propagation de maladies v�g�tales et animales, existeront sans doute toujours, l’Agence se donne comme objectif d’en r�duire la probabilit� et les cons�quences en renfor�ant sa capacit� de les g�rer. Tout autres risques, devrait pouvoir �tre att�nu� enti�rement avec le temps gr�ce � une
planification soigneuse et � la mise en œuvre de ses strat�gies d’att�nuation du risque. Les initiatives pr�sent�es dans la section qui suit sont organis�es selon l’Architecture des activit�s du programme et contribuent directement � att�nuer les principaux risques strat�giques. Les principales strat�gies d’att�nuation du risque sont identifi�es tout au long de
la section par le symbole � �.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Prot�ger les Canadiens contre les risques �vitables pour la sant� li�s � la salubrit� des aliments ou � la transmission de maladies animales aux humains
Sous-activit� de programme : G�rer les risques li�s � la salubrit� des aliments R�sultat pr�vu : Les aliments qui quittent les �tablissements enregistr�s au f�d�ral � des fins de commerce interprovincial ou d’exportation ou qui sont import�s au Canada sont salubres et propres � l’alimentation humaine |
Rendre les programmes de contr�le des importations plus uniformes
Les Canadiens consomment une grande vari�t� d’aliments provenant d’un plus large �ventail de sources qu’auparavant. La gestion des risques pour la salubrit� des aliments associ�e aux produits import�s pr�sente des d�fis qui diff�rent de ceux associ�s aux aliments produits au pays. En 2006-2007, l’ACIA a effectu� la mise � jour et la promotion de la publication intitul�e Bonnes pratiques d’importation pour les aliments, dont la derni�re mise � jour remontait � 1998. Ce code de pratique volontaire qui s’adresse aux importateurs d’aliments leur fournit des lignes directrices sur la fa�on de mettre en place des contr�les d’hygi�ne efficaces pour assurer la salubrit� des aliments et faire en sorte que les produits import�s satisfassent aux exigences r�glementaires du Canada. Bien que certains chapitres ne s’appliquent pas forc�ment � tous les importateurs, la publication a l’ambition d’�tre utilis�e � l’�chelle de l’industrie. Elle se r�v�lera �galement utile pour les inspecteurs de l’ACIA aux fins de l’�valuation des contr�les d’importation des aliments et aidera �galement l’Agence � d�finir de mani�re plus cibl�e ses priorit�s en mati�re d’inspection.
Continuer � �largir et � int�grer l’approche d’analyse des risques et de ma�trise des points critiques (HACCP)
Le syst�me HACCP est une d�marche de pr�vention syst�matique en vue de d�terminer et d’�valuer les dangers et les risques associ�s � la production des aliments et de d�finir les moyens de les ma�triser. Le syst�me HACCP met en œuvre un dispositif de pr�vention � l’appui de la salubrit� des aliments par la ma�trise des points critiques tout au long de la cha�ne de fabrication aux �tapes consid�r�es comme des points critiques. La connaissance de ces points critiques permet aux transformateurs de d�tecter et de ma�triser les risques avant que les produits ne soient distribu�s. Alors qu’il s’agissait d’un protocole d’application volontaire par le pass�, le syst�me HACCP est devenu obligatoire pour tous les �tablissements agr��s de viande et de volaille en 2005 et obligatoire pour les �tablissements produisant du poisson en 1997. L’application du protocole se fait toutefois sur une base volontaire dans les autres secteurs.
Pour qu’un �tablissement de transformation de la viande obtienne l’accr�ditation HACCP, il doit faire la preuve qu’il satisfait � diverses conditions d�finies par la r�glementation. � la fin de la p�riode de d�claration de 2006-2007, les 771 �tablissements de production de viande et de volaille agr��s au f�d�ral avaient �t� �valu�s par l’ACIA pour assurer la conformit� � l’adoption obligatoire du protocole HACCP.
R�sultat pr�vu : Les incidents li�s � la salubrit� des aliments qui quittent les �tablissement non enregistr�s au f�d�ral et qui sont produits par eux sont r�gl�s |
Participer � l’�laboration d’une strat�gie nationale sur la salubrit� des aliments
Les repr�sentants f�d�raux, provinciaux et territoriaux charg�s de la r�glementation des aliments se sont r�unis en 2006 et ils ont r�alis� des progr�s en ce qui a trait � l’�laboration d’une d�marche plus int�gr�e visant la salubrit� des aliments. L’ACIA a jou� � cet �gard un r�le de premier plan, dans le but de prot�ger les Canadiens contre les risques �vitables dans le secteur alimentaire en renfor�ant sa capacit� d�cisionnelle et en am�liorant la transparence de ses communications. Les partenaires ont mis sur pied des groupes d’experts charg�s d’�tudier les probl�matiques li�es aux pathog�nes, aux produits chimiques et � la valeur nutritionnelle et ils ont �labor� la justification des mesures de rendement en sant� publique.
Sous-activit� de programme : Contr�ler la transmission de maladies animales aux humains R�sultat pr�vu : Les maladies animales transmissibles aux humains sont sous contr�le dans les populations animales |
�laborer des syst�mes int�gr�s d’analyse et de surveillance des zoonoses
L’ACIA a travaill� � la mise sur pied d’un r�seau canadien de laboratoires f�d�raux, provinciaux et universitaires sp�cialis�s en sant� animale qui assureront la surveillance des maladies animales exotiques et des maladies �mergentes. � l’avenir, le r�seau a l’intention de se rattacher au R�seau des laboratoires de sant� publique du Canada et au United States of America Health Laboratory Network.
Faciliter la reconnaissance du Centre scientifique canadien de sant� humaine et animale (Winnipeg) comme laboratoire de r�f�rence internationale pour l’influenza aviaire et l’enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB)
Le 31 mai 2006, l’Organisation mondiale de la sant� animale (OIE) a annonc� que le Centre scientifique canadien de sant� humaine et animale de Winnipeg avait �t� choisi en tant que laboratoire de r�f�rence pour l’influenza aviaire et l’ESB. Ce laboratoire de r�f�rence ainsi que celui de l’ACIA � Lethridge �laboreront de nouvelles proc�dures de diagnostic et de lutte contre ces maladies, coordonneront la recherche et assureront la formation et les diagnostics pour les autres pays membres de l’OIE, seront d�sormais des centres d’expertise et de normalisation pour l’influenza aviaire et l’ESB. Le Laboratoire de r�f�rence pour l’ESB est le premier du genre dans les Am�riques et il n’existe que quatre �tablissements de ce type dans le monde. Cette d�signation rend hommage � l’excellente r�putation de l’ACIA en tant qu’organisme � vocation scientifique dot� de laboratoires de calibre mondial et ayant � son service quelques-uns des plus grands experts mondiaux en sant� animale.
Voir les faits saillants sur l’ESB et l’influenza aviaire � la section 2.3.1b
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Prot�ger les consommateurs au moyen d’un r�gime de r�glementation juste et efficace pour les aliments, les animaux et les v�g�taux � l’appui de march�s comp�titifs nationaux et internationaux
Contribuer � l’initiative d’excellence et d’innovation en sciences du gouvernement
En tant que membre des organismes f�d�raux � vocation scientifique, l’ACIA participe � l’�laboration d’une vision commune et d’un plan de mise en œuvre traitant des sciences et de l’innovation au sein du gouvernement f�d�ral. � cet �gard, l’ACIA a jou� un r�le de premier plan dans l’�laboration de plans d’action pour lever les obstacles relatifs aux ressources financi�res, humaines ou � l’infrastructure et n�cessaire afin de s’attaquer aux d�fis nationaux que le Canada doit relever. Les r�sultats de ces plans devraient am�liorer la capacit� et l’aptitude du syst�me national d’innovation � renforcer la prosp�rit� �conomique du pays et � am�liorer la qualit� de vie des Canadiens.
Sous-activit� de programme : Assurer un cadre r�glementaire efficace R�sultat pr�vu : L’Agence veille au maintien d’un cadre de r�glementation national transparent, fond� sur des principes scientifiques �prouv�s et des r�sultats |
Contribuer � la Strat�gie de mise en œuvre de la r�glementation intelligente du gouvernement
L’ACIA a particip� activement � la mise en œuvre de la r�glementation intelligente depuis le lancement de l’initiative par le gouvernement, en r�ponse au rapport du Comit� consultatif externe sur la r�glementation intelligente d�pos� en septembre 2004.
Au cours des deux derni�res ann�es, l’ACIA a fait d’importants progr�s pour donner suite aux objectifs qu’elle s’est fix�s : am�liorer sa capacit� d’�laboration de politiques, am�liorer le processus d’�laboration r�glementaire et renforcer les communications et les m�canismes de consultation. Un processus d’identification et de r�partition des probl�mes a �t� d�fini afin d’identifier et de confirmer les modes de consultation, deux �l�ments cl�s d’un r�gime r�glementaire plus transparent et efficace.
Au cours de l’exercice 2006-2007, la directive gouvernementale a �t� clarifi�e par la nouvelle directive du Cabinet sur la rationalisation de la r�glementation en novembre 2006 et par le Budget de 2007. Cette directive, qui est entr�e en vigueur le 1er avril 2007, met davantage l’accent sur la gestion du cycle de vie ainsi que sur la collaboration et la coop�ration interminist�rielles et intergouvernementales, l’�tablissement d’objectifs mesurables et l’analyse quantitative co�ts-avantages, �l�ments qui ont tous pour vocation d’optimiser les avantages nets de la r�glementation.
La nouvelle directive du Cabinet renforce �galement la gestion r�glementaire en privil�giant l’am�lioration de la perspective analytique des questions relatives � la comp�titivit�, au commerce et au fardeau des entreprises. En ce sens, elle se rattache directement � l’Initiative d’all�gement du fardeau de la paperasserie adopt�e par le gouvernement et elle est appuy�e par cette initiative. Au cours des deux derni�res ann�es, l’ACIA a particip� activement au groupe de travail du portfolio ainsi qu’au groupe de travail interminist�riel, sous la direction d’Industrie Canada. En 2006-2007, l’ACIA a jou� un r�le d�terminant en aidant les repr�sentants d’Industrie Canada � planifier les exercices de d�nombrement et de rationalisation et � �laborer le guide associ� � l’Initiative d’all�gement du fardeau de la paperasserie.
Au cours des deux derni�res ann�es, l’ACIA a travaill� en �troite collaboration avec les organismes centraux dans le cadre de trois projets pilotes d’examen de la r�glementation, � savoir : modernisation du cadre de r�glementation des semences, modernisation du cadre de r�glementation des engrais et pratiques commerciales �quitables et conformes � l’�thique. Les projets pilotes de modernisation du cadre r�glementaire des semences et des engrais ont montr� tr�s clairement les avantages qui peuvent d�couler du dialogue permanent entre les intervenants eux-m�mes et entre les intervenants et les gouvernements pour am�liorer l’efficacit� et l’efficience en mati�re de r�glementation. La circulation bidirectionnelle de l’information am�liore l’information et la compr�hension entre les parties et contribue � une plus grande transparence, pr�visibilit� et pertinence du processus r�glementaire, en plus d’accro�tre le sentiment d’appartenance de la part des intervenants. Le programme pilote sur le commerce �quitable et �thique montre �galement les avantages d’un solide partenariat entre l’industrie et le gouvernement, et de la cr�ation d’un organisme consultatif permanent. Il a instaur� une collaboration industrielle le long de la cha�ne de valeur de m�me qu’une collaboration avec les autres gouvernements, en particulier ceux des �tats-Unis et du Mexique.
Le Partenariat nord-am�ricain pour la s�curit� et la prosp�rit� (PSP)
L’ACIA a particip� � la mise en place d’un groupe de travail trilat�ral sur la salubrit� des aliments en d�cembre 2005 afin de d�finir les grandes �tapes et les initiatives d�coulant du plan de travail sur les syst�mes de r�glementation pour les aliments et l’agriculture, qui fait partie du Partenariat nord-am�ricain pour la s�curit� et la prosp�rit�. Les grandes �tapes seront les suivantes : �tablir ou mettre en �vidence un m�canisme nord-am�ricain de coordination de la salubrit� des aliments pour faciliter la conception et l’�laboration en concertation de normes communes, au besoin; passer en revue les normes sur la salubrit� alimentaire afin de mettre �vidence et d’�valuer, sur une base scientifique, les diff�rences en vue de les supprimer au besoin, lorsque c’est pertinent; et �changer de l’information sur les questions de salubrit� des aliments pour prot�ger et promouvoir la sant� publique en Am�rique du Nord.
Le Groupe de travail sur la salubrit� des aliments a convenu de s’attaquer dans un cadre trilat�ral aux priorit�s suivantes : �laboration d’approches communes en mati�re de gestion des risques pour la production de fruits et l�gumes frais dans des conditions de salubrit�, dans le but de r�duire les pathog�nes dans les produits identifi�s au pr�alable comme �tant des vecteurs possibles de maladies alimentaires (p. ex., les cantaloups, les laitues, les tomates, les germes et les petits fruits). On a convenu de faire appel au Groupe de travail technique SPS sur les produits laitiers, les fruits et l�gumes et les aliments transform�s relevant du Comit� des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’ALENA, pour s’attaquer � cette priorit�. L’ACIA a �t� l’h�te d’une r�union du Groupe de travail en septembre 2006 en vue d’entreprendre la comparaison des bonnes pratiques agricoles dans les trois pays et elle a particip� par la suite � des conf�rences t�l�phoniques trilat�rales pour surveiller les progr�s de cette activit�.
Sous-activit� de programme : Prot�ger les consommateurs et le march� contre les pratiques d�loyales R�sultat pr�vu : L’Agence d�courage l’adoption de pratiques commerciales trompeuses et in�quitables |
Remaniement du programme d’inspection � destination
L’ACIA propose un service d’inspection � destination aux acheteurs de fruits et l�gumes frais exp�di�s afin de fournir un rapport d’inspection impartial pour la r�solution de diff�rends entre acheteurs et fournisseurs concernant la qualit� des produits.
Le 31 mars 2006, l’ACIA a entrepris l’�laboration du Service d’inspection � destination afin d’am�liorer les services d’inspection des fruits et l�gumes frais du secteur agricole canadien au cours des trois prochaines ann�es. Dans le cadre de cette initiative, les ressources express�ment destin�es � l’inspection ont �t� accrues afin d’acc�l�rer les formalit�s et de renforcer l’uniformit� des inspections � destination. L’ACIA pourra ainsi r�pondre plus ais�ment aux demandes du march�. Cette activit� devrait �galement renforcer la confiance du d�partement de l’Agriculture des �tats-Unis quant � l’�quivalence du Syst�me canadien de d�livrance de permis et d’arbitrage, lequel utilise les inspections � destination aux fins de la r�solution des diff�rends, ce qui sera avantageux pour les exportateurs canadiens. Le Service d’inspection � destination a �t� inaugur� en avril 2007.
Sous-activit� de programme : Certifier les exportations R�sultat pr�vu : L’Agence respecte les exigences d’autres gouvernements en mati�re d’exportation |
D�veloppement et mise en œuvre d’un syst�me de certification �lectronique des exportations
Les Canadiens et leurs partenaires commerciaux internationaux exigent une s�curit� accrue et des syst�mes de documentation plus rapides et efficients pour traiter les �changes commerciaux, dont le volume va en augmentant. L’ACIA passe � l’heure actuelle du support papier � un syst�me de certification �lectronique qui attestera que les produits canadiens respectent les exigences r�glementaires du pays d’importation. Ce syst�me v�rifiera aussi la situation des chargements en regard de la r�glementation et communiquera des renseignements �quivalents aux pays d’origine concernant les importations canadiennes. La capacit� de certification �lectronique aidera � consolider la position du Canada et sa participation aux organisations internationales � vocation normative.
Au cours de l’exercice 2006-2007, l’ACIA a re�u l’approbation de sa proposition de projet de certification �lectronique et de ses plans de travail pour transmettre par voie �lectronique la documentation sur l’importation et l’exportation dans certains domaines d’int�r�t (p. ex., l’exportation des viandes) dans les cinq ans. L’ACIA participe � des groupes de travail multilat�raux pour �laborer le cadre de certification �lectronique des syst�mes d’exportation. Le syst�me informatis� de l’ACIA sera le premier � avoir une interface directe avec l’industrie et les gouvernements �trangers. Les premiers projets pilotes sur l’exportation de viandes pr�vus avec des intervenants de l’industrie auront lieu en 2007-2008 et la proposition pilote de certification �lectronique phytosanitaire sera pr�sent�e � l’Organisation nord-am�ricaine pour la protection des plantes (NAPPO) en 2007-2008.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Assurer le maintien des ressources v�g�tales et animales
Sous-activit� de programme : Prot�ger les cultures et les for�ts canadiennes R�sultat pr�vu : L’entr�e et la propagation au pays des maladies et des parasites des v�g�taux r�glement�s sont sous contr�le |
Esp�ces exotiques envahissantes
L’ACIA collabore avec Environnement Canada pour �laborer et mettre en œuvre des plans d’action afin d’emp�cher l’introduction d’esp�ces exotiques envahissantes au Canada. En 2006-2007, l’Agence a fait des progr�s remarquables dans sa lutte contre les v�g�taux terrestres exotiques envahissants et les phytoravageurs. L’Agence a men� plusieurs activit�s : �laboration du cadre canadien sur les v�g�taux terrestres envahissants, r�alisation d’une analyse des voies de propagation du Sirex europ�en du pin, renforcement de la capacit� � l’appui de l’�valuation du risque, surveillance et identification des v�g�taux envahissants et des phytoravageurs, �tablissement d’un r�seau national d’expertise pour la protection des v�g�taux, �laboration d’un programme national de surveillance des esp�ces exotiques envahissantes pr�occupantes et renforcement de la capacit� des laboratoires � d�tecter et � identifier les phytoravageurs exotiques envahissants.
Lignes directrices sur le confinement des phytoravageurs
Pour emp�cher que les phytoravageurs ne s’�chappent dans l’environnement, il est n�cessaire de disposer de directives claires et explicites d�crivant les caract�ristiques physiques et les pratiques op�rationnelles que doivent respecter les laboratoires charg�s de manipuler des phytoravageurs exotiques envahissants. En r�ponse � ce besoin en 2006-2007, l’ACIA a �labor� des normes sur le confinement des installations manipulant les phytoravageurs qui serviront de base � l’approbation par l’Agence d’installations de confinement et de laboratoires respectant des niveaux de risque, de moyen � �lev�. Les normes seront �galement utiles pour �valuer les installations de confinement pr�sentant une demande de permis d’importation de phytoravageurs. Les normes devraient �tre parachev�es pour le 31 mars 2008 et entreront en vigueur le 1er janvier 2009.
Sous-activit� de programme : Prot�ger les animaux d’�levage et les animaux aquatiques du Canada R�sultat pr�vu : L’industrie se conforme aux lois et � la r�glementation f�d�rales concernant le b�tail |
Direction de l’�laboration du Cadre d’orientation de la Strat�gie nationale int�gr�e sur la sant� des animaux
En 2006-2007, les organisations gouvernementales (y compris l’AFFC et d’autres organisations f�d�rales, provinciales et territoriales) et les organisations non gouvernementales, l’industrie et le grand public ont travaill� en concertation pour �laborer cette nouvelle initiative qui a mobilis� par ailleurs des comit�s interminist�riels � l’�chelle f�d�rale, provinciale et territoriale, en particulier le Conseil canadien des m�decins v�t�rinaires en chef, le Conseil des m�decins hygi�nistes et le Comit� des directeurs canadiens de la faune. La Strat�gie nationale sur la sant� des animaux (SNSA) est une initiative coordonn�e par l’ACIA dont le but est d’offrir un cadre pour optimiser et am�liorer la sant� et le bien�tre des animaux canadiens, par la coordination des activit�s des gouvernements, des universit�s, des secteurs industriels et des groupes vou�s � la sant� animale. Le cadre pour le syst�me int�gr�e de sant� animale r�pondant � la vision de la SNSA trouve un juste �quilibre entre les int�r�ts des animaux et ceux des �tres humains et de l’�cosyst�me. La Strat�gie met l’accent sur la recherche et l’�laboration d’une s�rie de documents se rapportant � la SNSA en vue d’alimenter la discussion entre les partenaires et elle couvre diff�rentes populations animales, notamment la faune, les animaux d’�levage, les animaux de compagnie, les animaux aquatiques, les animaux de laboratoire et les animaux des parcs zoologiques. La SNSA sera publi�e en juillet 2008 et assortie d’un plan d’action � court et � long termes.
Am�lioration du d�pistage des maladies animales et du retra�age des animaux pour l’ensemble du b�tail
En 2006-2007, l’ACIA continue � participer activement avec d’autres partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux et les intervenants � l’�tablissement d’un syst�me national de tra�abilit� gr�ce � un processus lanc� sous l’�gide du Cadre strat�gique pour l’agriculture. Les syst�mes de tra�abilit� sont des outils d’information qui appuient les strat�gies de gestion des situations d’urgence telles que la pr�vention, la pr�paration, l’intervention et la reprise des activit�s, quel que soit le risque (p. ex., catastrophes naturelles, flamb�es de maladie, incidents relatifs � la salubrit� des aliments, bioterrorisme), les possibilit�s de march� (p. ex., en fournissant des liens conduisant � une information authentique sur des attributs tels que l’�ge du b�tail) et la gestion de la cha�ne d’approvisionnement. L’ACIA et Agriculture et Agroalimentaire Canada sont des chefs de file dans le processus de consultation de l’industrie. En outre, le mandat de l’ACIA inclut l’�laboration de fondements r�glementaires par le processus de modification en vertu du R�glement sur la sant� des animaux.
�laboration d’une strat�gie d’�limination nationale pour l’ensemble du b�tail
En 2006-2007, tirant les le�ons du pass�, le groupe de travail de l’ACIA sur la sant� des animaux a �labor� quatre m�thodes et proc�dures d’�limination diff�rentes applicables en cas de flamb�e d’influenza aviaire. Par exemple, une des m�thodes comporte une strat�gie de compostage qui s’est r�v�l�e efficace pour d�truire le virus. D’autres m�thodes d’�limination peuvent �tre envisag�es par l’Agence � l’avenir.
�tablissement du Programme national sur la sant� des animaux aquatiques
L’ACIA est le principal organisme f�d�ral charg� de l’�laboration du Programme national sur la sant� des animaux aquatiques. Il s’agit d’un programme de r�glementation � fondement scientifique visant les maladies des animaux aquatiques � d�claration ou notification obligatoire au Canada en raison de leurs r�percussions �ventuelles sur le commerce et l’�conomie du pays. P�ches et Oc�ans Canada assume conjointement la prestation du programme par l’interm�diaire du Syst�me de laboratoire national pour la sant� des animaux aquatiques.
Le programme comporte quatre volets : surveillance des maladies, lutte contre les maladies, contr�le des importations et certification des exportations. Il s’inspire du programme national visant la sant� des animaux terrestres de fa�on � satisfaire aux normes de gestion internationales applicables � la sant� des animaux aquatiques.
Au cours de l’exercice 2006-2007, l’ACIA et P�ches et Oc�ans Canada ont conclu un protocole d’entente et adopt� conjointement un Cadre de gestion et de responsabilisation ax� sur les r�sultats pour �valuer les r�sultats de l’�laboration et de la mise en œuvre du Programme national sur la sant� des animaux aquatiques. L’ACIA a �galement dot� en personnel sa Division de la sant� des animaux aquatiques nouvellement cr��e et mis sur pied un Comit� de la sant� des animaux aquatiques. Par ailleurs, l’Agence a mis une derni�re main � une �bauche de plan de surveillance national et � un projet de surveillance de la sant� des mollusques avec la British Columbia Shellfish Growers Association pour raffiner les proc�dures d’�chantillonnage et les m�thodes de d�pistage.
Sous-activit� de programme : �valuer les produits agricoles R�sultat pr�vu : Les produits agricoles respectent les exigences des lois et de la r�glementation f�d�rales |
Mise en œuvre de politiques de r�glementation pour r�soudre les principaux probl�mes concernant les v�g�taux et les animaux issus de la biotechnologie
L’ACIA a travaill� avec d’autres minist�res f�d�raux � vocation r�glementaire � la mise sur pied d’un comit� interminist�riel VP/SMA pour s’attaquer aux questions de r�glementation horizontale relatives � la biotechnologie et r�aliser des progr�s sur ce front. En 2006-2007 il s’agissait notamment d’�laborer et de mettre en œuvre un plan d’action visant les animaux issus de la biotechnologie, la mol�culture, la biotechnologie aquatique, les probl�mes d’application et de conformit�, la surveillance de la recherche, la transparence ainsi que la mobilisation du public et les questions de gouvernance. L’ACIA a codirig� au nom du gouvernement du Canada la version pr�liminaire d’une strat�gie r�glementaire interminist�rielle r�vis�e sur la biotechnologie de m�me qu’une initiative interminist�rielle pour am�liorer la transparence horizontale et inciter le public � participer davantage dans le domaine de la biotechnologie.
En outre, l’ACIA a �labor� un plan de travail actualis� pour s’attaquer aux principales questions horizontales et verticales telles que la mol�culture, la pr�sence adventiste, les animaux issus de la biotechnologie et les microbes. L’ACIA a �galement �labor� ou mis � jour une s�rie de documents de communication et d�ploy� une s�rie d’activit�s de communication concernant la r�glementation de la biotechnologie agricole. L’ACIA a r�vis� la ressource intitul�e R�glementation de la biotechnologie agricole au Canada – Guide aux �ducateurs, qu’elle met � la disposition des enseignants des �tablissements postsecondaires, et elle a effectu� une consultation en ligne de m�me qu’une consultation � l’�chelle interminist�rielle sur l’�laboration de lignes directrices r�glementaires pour la mol�culture � des fins commerciales.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Assurer la s�curit� contre les menaces d�lib�r�es envers les r�serves alimentaires et les ressources agricoles canadiennes
Sous-activit� de programme : Se pr�parer aux situations d’urgence R�sultat pr�vu : L’Agence est bien pr�par�e � intervenir efficacement et rapidement dans les situations d’urgence |
Mettre � jour les ententes visant le plan de soutien � l’�radication des maladies animales exotiques avec les provinces et territoires. �laborer un calendrier de mise en œuvre des ententes
Au cours de l’exercice 2006-2007, l’ACIA a sign� des ententes avec la Nouvelle-�cosse, l’�le-du-Prince-�douard, le Qu�bec, le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique concernant le plan de soutien � l’�radication des maladies animales exotiques (SEMAE). Outre l’entente SEMAE sign�e avec l’Ontario en 2004, l’Agence a d�sormais sign� huit des 13 ententes envisag�es. Elle n�gocie � l’heure actuelle des ententes avec Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et le Yukon.
Les ententes SEMAE d�finissent les modalit�s de coordination en cas d’urgence ainsi que le r�le des organisations f�d�rales et provinciales, de m�me que celui des organismes priv�s, en cas de flamb�e de maladie animale exotique.
Les maladies animales exotiques extr�mement contagieuses pourraient se propager � un rythme tel qu’aucun organisme � lui seul n’aurait la capacit� requise pour y mettre un terme. Les ententes SEMAE permettent par cons�quent une mobilisation rapide des ressources dans le cadre d’une intervention concert�e en cas de flamb�e de maladie animale exotique. Elles font express�ment �tat de la port�e, du but, des activit�s, des responsabilit�s d�cisionnelles, des installations, des op�rations, de la logistique et des communications requises pour une intervention � plusieurs niveaux.
�tablissement de la r�serve v�t�rinaire canadienne
Au cours de l’exercice 2006-2007, l’ACIA a pris les mesures requises pour la cr�ation d’une r�serve v�t�rinaire nationale en concertation avec l’Association canadienne des m�decins v�t�rinaires, les gouvernements provinciaux, les associations provinciales de v�t�rinaires et secr�taires g�n�raux, de m�me que l’Agence de sant� publique du Canada et S�curit� publique Canada. Cette initiative cr�era un registre du personnel ayant la formation voulue pour intervenir en cas d’urgence provoqu�e par une maladie animale exotique et renforcera la pr�paration du pays. Elle accro�tra la capacit� du Canada � collaborer au niveau international pour s’attaquer � la source des risques �mergents, sans porter atteinte � ses activit�s et op�rations nationales.
L’ACIA a pour mandat de veiller � la sant� et au bien-�tre des Canadiens, � l’environnement et � l’�conomie en pr�servant la salubrit� des aliments, la sant� des animaux et la protection des v�g�taux. Pour mener � bien ce mandat, l’ACIA compte sur pr�s de 6 100 �quivalents temps plein travaillant aux quatre coins du pays � la r�glementation de la salubrit� des aliments, de la sant� animale et de la protection des v�g�taux.
Une pr�sidente, qui est la premi�re dirigeante de l’Agence, se trouve � la t�te de l’ACIA. Elle supervise et dirige le travail et le personnel de l’Agence. La pr�sidente rel�ve du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Un premier vice-pr�sident �paule la pr�sidente dans son r�le.
Deux autres vice-pr�sidents sont responsables de la prestation des programmes de l’Agence. La vice-pr�sidente, Sciences, appuie les objectifs op�rationnels de l’ACIA gr�ce aux travaux scientifiques effectu�s en laboratoire, aux �valuations du risque, au d�veloppement de la technologie et � la recherche. Le vicepr�sident, Op�rations, est tenu d’administrer et de mettre en application les diverses lois et les divers r�glements de l’Agence. Une troisi�me vice-pr�sidente, celle des Programmes, g�re la politique et la conception des programmes et appuie la prestation op�rationnelle des programmes de l’Agence.
Deux autres vice-pr�sidents, quatre directeurs ex�cutifs, une avocate g�n�rale et un v�t�rinaire en chef offrent un appui strat�gique et interne � l’ex�cution du mandat de l’Agence. Ils assument des fonctions comme les ressources humaines, les services int�gr�s, les services juridiques, la coordination parlementaire et r�glementaire, la planification interne, les rapports et la responsabilisation, les relations f�d�rales, provinciales et territoriales, les affaires relatives � l’industrie, les affaires r�glementaires et l�gislative du Cabinet, la coordination des politiques horizontales
Les activit�s de recherche r�glementaire concourent au mandat de l’ACIA visant la salubrit� des aliments, la sant� des animaux et la protection des v�g�taux. La recherche r�glementaire, telle qu’elle s’applique aux activit�s de l’ACIA, met l’accent sur les recherches scientifiques et les analyses r�alis�es par l’Agence, seule ou en collaboration avec des organisations partenaires, de fa�on � produire des connaissances ou des technologies nouvelles r�pondant express�ment � ses besoins et � ses objectifs particuliers. Les r�sultats de la recherche devraient �tayer un processus d�cisionnel judicieux ax� sur le risque, l’�laboration et la mise en œuvre des politiques ainsi que la prestation de programmes.
Les sous-activit�s li�es � la recherche r�glementaire ont �t� ajout�es � l’architecture des activit�s de programme de l’ACIA en 2006-2007 comme l’indique le Rapport sur les plans et priorit�s de 2006-2007.
Les donn�es financi�res et les donn�es sur les ressources humaines, les indicateurs et objectifs strat�giques ne sont pas disponibles pour cette section au cours de l’exercice vis�. Dans cette section, nous rendons compte des r�sultats correspondant aux r�sultats pr�vus dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Prot�ger les Canadiens contre les risques �vitables pour la sant� li�s � la salubrit� des aliments ou � la transmission des maladies animales aux humains
Activit� de programme : Salubrit� des aliments et sant� publique Sous-activit� de programme : Recherche r�glementaire – salubrit� des aliments, nutrition et sant� publique R�sultat pr�vu : Pour prendre des d�cisions concernant la salubrit� des aliments, la nutrition et la sant� publique, l’Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la r�glementation en vigueur |
Comme l’information de la population sur la salubrit� des aliments et la nutrition a continu� de progresser au m�me rythme que la science dans le monde, on accorde aujourd’hui une plus grande attention � la salubrit� et � la valeur nutritionnelle des aliments. La capacit� scientifique de r�pondre aux pr�occupations nouvelles concernant la nutrition et la salubrit� alimentaire constitue un volet important des programmes d’inspection de l’Agence. L’obtention rapide de r�sultats d’analyses de laboratoires d�fendables, propres � r�sister � l’examen juridique et international, constitue un �l�ment cl� pour les activit�s de l’ACIA � l’appui de la conformit� aux exigences en mati�re de nutrition et de salubrit� des aliments.
Les zoonoses peuvent repr�senter une menace pour la sant� publique. Certaines zoonoses comme la brucellose, la rage et la tuberculose bovine sont pr�sentes � un faible niveau au Canada, en particulier dans la faune. D’autres maladies comme l’ESB et l’influenza aviaire, qui ont fait leur apparition ces derni�res ann�es, repr�sentent une menace pour l’�conomie agricole, la sant� animale et le commerce canadiens. La recherche pour am�liorer les m�thodes de d�pistage contribue � la fiabilit� et � l’exactitude des analyses et facilite les mesures de lutte contre ces maladies et l’intervention pr�coce, lorsque des animaux sont touch�s.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Prot�ger les consommateurs au moyen d’un r�gime de r�glementation juste et efficace pour les aliments, les v�g�taux et les animaux � l’appui de march�s comp�titifs nationaux et internationaux
Sous-activit� de programme : Recherche r�glementaire – exportations et pratiques d�loyales R�sultat pr�vu : Pour prendre des d�cisions concernant l’�laboration et l’examen r�glementaires, la pr�vention de pratiques d�loyales et les exportations, l’Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la r�glementation en vigueur |
La recherche men�e par l’ACIA concourt � l’�tablissement d’un r�gime de r�glementation �quitable et efficace applicable aux aliments, aux animaux et aux v�g�taux gr�ce � l’acquisition de connaissances nouvelles et au perfectionnement des m�thodes. Elle aide �galement � prot�ger les consommateurs et le march� contre les pratiques d�loyales en confirmant que la m�thode employ�e � l’appui de la v�rification de la conformit� � la r�glementation est pleinement valid�e, repose sur les meilleurs principes scientifiques qui soient, est en harmonie avec les activit�s internationales et r�pond aux exigences �tablies par les r�glements canadiens.
L’ACIA, en collaboration avec l’industrie, a travaill� en vue de la validation d’un syst�me de technologie reposant sur une puce � ADN pour l’identification des ingr�dients de la viande. Les connaissances acquises ont permis � l’Agence de fournir des avis et une orientation � l’industrie pour am�liorer la technologie en usage sur les march�s alimentaires nord-am�ricains.
Les recherches de l’Agence ont �galement fait appel � de nouvelles technologies mol�culaires pour diff�rencier l’ADN parmi les vari�t�s de pommes de terre. Une identification exacte des vari�t�s de pommes de terre est utile pour soutenir les march�s d’exportation et pour le maintien de l’excellente r�putation des plants de pomme de terre canadiens.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : Assurer le maintien des ressources v�g�tales et animales
Sous-activit� de programme : Recherche r�glementaire – protection des ressources v�g�tales et animales R�sultat pr�vu : Pour prendre ses d�cisions (y compris en mati�re de r�glementation) concernant la sant� animale et v�g�tale, l’Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la r�glementation en vigueur |
La recherche men�e � l’ACIA aide � prot�ger les ressources v�g�tales et animales gr�ce � l’acquisition de connaissances nouvelles et � l’am�lioration des technologies et des m�thodes de pr�vention, de d�tection, de surveillance et de gestion des maladies animales rev�tant une importance pour la sant� du b�tail et de la faune, ainsi que pour la protection des v�g�taux. En outre, la recherche de l’ACIA concourt � l’harmonisation des m�thodes de laboratoire avec les partenaires commerciaux du Canada.
L’Agence a �labor� des m�thodes de d�tection extr�mement sensibles et hautement efficaces lui permettant de d�pister le virus du Rattle et la souche de la maladie des n�croses tubercules du virus Y de la pomme de terre dans des �chantillons de pommes de terre. Ses m�thodes sont assorties de protocoles standard pour les laboratoires de diagnostic et d’un renforcement de la surveillance des virus et des analyses du risque, ce qui accro�t sa capacit� � s’attaquer � un domaine de pr�occupation �mergente, soit l’environnement et l’�conomie.
Recherche sur les enc�phalopathies spongiformes transmissibles (EST)
L’ACIA effectue des recherches pour accro�tre ses connaissances sur les enc�phalopathies spongiformes transmissibles (EST), notamment l’enc�phalopathie bovine et la tremblante qui touchent le b�tail canadien, ainsi que l’enc�phalopathie des cervid�s qui se manifeste chez les wapitis et les cerfs sauvages ou d’�levage. On s’efforce de trouver de meilleures m�thodes pour d�pister ces maladies avant l’apparition des sympt�mes, d’am�liorer les mesures de pr�ventives et de prot�ger la sant� des animaux et le commerce.
� ce jour, six tests rapides diff�rents pour le d�pistage de l’ESB ont �t� valid�s et des �chantillons sur les EST ont �t� stock�s en vue de futurs projets en collaboration. Ces activit�s se poursuivront en 2007-2008.
Recherche sur les maladies animales qui constituent une grave menace
Les maladies animales exotiques comme la fi�vre aphteuse et la peste porcine classique pourraient avoir un effet d�vastateur sur la sant� et le commerce des animaux si elles �taient introduites au Canada. L’ACIA effectue des recherches sur ces maladies pour am�liorer ses tests de d�pistage afin de parvenir � un d�pistage pr�coce et � une intervention rapide en cas d’apparition de ces maladies.
Au cours de l’exercice 2006-2007, l’ACIA a entrepris des travaux de recherche sur le virus de la fi�vre aphteuse. Elle a r�ussi notamment � produire des r�actifs de diagnostic dont elle avait le plus grand besoin et a d�velopp� de nouveaux tests de diagnostic qui lui donneront la possibilit� d’intervenir en cas de flamb�e de cette maladie. Ces r�sultats ont permis � l’ACIA d’entreprendre des collaborations proactives avec d’autres laboratoires ayant des int�r�ts similaires. L’Agence poursuivra ses recherches pour d�velopper un outil de diagnostic rapide de chromatographie par bande (Penside) qui lui permettra de tester les animaux et les produits animaux dans des situations o� un diagnostic rapide est requis.
R�SULTAT STRAT�GIQUE : S�curit� contre les menaces d�lib�r�es envers les r�serves alimentaires et les ressources agricoles canadiennes
Sous-activit� de programme : Recherche r�glementaire – s�curit� publique (y compris les initiatives de l’Initiative de recherche et de technologie R�sultat pr�vu : Pour prendre ses d�cisions concernant la s�curit� publique, l’Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la r�glementation en vigueur |
Au cours de l’exercice 2006-2007, les repr�sentants de l’ACIA ont continu� de travailler � la cr�ation de grappes de laboratoires pour l’Initiative de recherche et de technologie (IRTC), chimique, biologique, radiologiquenucl�aire (CBRN), dont le but est d’appuyer les initiatives en vue d’am�liorer l’�tat de pr�paration, la pr�vention et la capacit� d’intervention face � d’�ventuels attentats terroristes CBRN au Canada. L’Agence a �galement continu� � copr�sider la grappe biologique des laboratoires f�d�raux avec l’Agence de sant� publique du Canada.
Les grappes de laboratoires mettent l’accent sur les besoins conjoints des laboratoires scientifiques f�d�raux et du milieu op�rationnel en cas d’attentat terroriste chimique, biologique, radiologique ou nucl�aire. Gr�ce aux grappes, les repr�sentants des minist�res et des laboratoires f�d�raux �changent des id�es et mettent en commun leurs connaissances, leur exp�rience et leurs ressources tout en discutant des difficult�s et des solutions. L’ACIA a particip� � la cr�ation d’un r�seau de laboratoires de diagnostic v�t�rinaire comprenant des laboratoires f�d�raux, provinciaux et universitaires qui, dans la foul�e de l’Initiative de recherche et de technologie, s’appuieront sur les r�sultats de la recherche pour renforcer l’aptitude du Canada � d�tecter les menaces pesant sur la sant� des animaux et � intervenir rapidement pour en att�nuer le plus possible les cons�quences pour la sant� humaine et l’�conomie du pays.
Parmi les r�alisations particuli�res par rapport � l’exercice 2006-2007, mentionnons la poursuite de l’�laboration de tests de diagnostic rapides et extr�mement sensibles � utiliser au cours des interventions d’urgence pour faire face � des flamb�es de virus faisant peser une grave menace sur les animaux, dont l’influenza aviaire, qui pourrait �tre introduit dans notre pays et transmis au cheptel, � la faune et, dans certains cas, aux �tres humains. L’ACIA a �galement poursuivi ses travaux pour �laborer un syst�me Web en vue de recueillir et de traiter des donn�es de surveillance cibl�e afin de diffuser ces renseignements � ses partenaires pour acc�l�rer l’�change d’information et la prise de d�cision. Le syst�me devrait permettre une int�gration sans faille des renseignements sur la sant� humaine et animale et offrir une s�rie de solutions exhaustives, depuis l’�change jusqu’� l’analyse des donn�es, en passant par la surveillance, les mises en garde et la gestion de situations.
La recherche men�e par l’ACIA aboutit � l’�laboration de m�thodes pour d�tecter une �ventuelle contamination de la cha�ne alimentaire. Par exemple : Yersinia pestis (peste), Bacillus anthracis (charbon) et le ricin (une toxine qui pourrait �tre utilis�e comme agent dans la guerre biologique. L’ACIA �value �galement des technologies et des m�thodes plus nouvelles pour am�liorer sa prestation de services et sa capacit� de d�tection de pathog�nes dans les aliments. La validation des m�thodes de recherche de l’ACIA pour la d�tection du charbon dans certains aliments, qui se poursuivra en 2007-2008, devrait �tre agr��e par le Conseil canadien des normes, en tant que m�thode officielle du Programme canadien d’assurance de la qualit�. Les donn�es de validation fourniront des renseignements d’importance cruciale sur la sensibilit� et la sp�cificit� des tests.
L’ACIA se dote �galement de nouvelles capacit�s de d�tection rapide et de typage d’�ventuels agents d’agroterrorisme tels le virus de la fi�vre aphteuse et le virus de l’influenza aviaire. L’ACIA travaille avec d’autres intervenants � l’adaptation des puces � ADN � une plateforme plus portable qui pourra ais�ment et de mani�re pratique �tre utilis�e par les premi�res �quipes d’intervention d’urgence. Cette technologie, qui porte le nom de technologie des nanopuces � ADN NanoChip, repr�sente un nouvel outil de d�tection et de typage qui peut �tre utilis� � la ferme dans une unit� de diagnostic mobile. L’ACIA a r�alis� un prototype sur la plateforme de NanoChip et la validation de la technologie des puces �lectroniques NanoChip devait �tre au point en 2008.
En participant � toutes les activit�s li�es � l’IRTC, l’ACIA a am�lior� ses liens avec ses partenaires charg�s des interventions d’urgence et a am�lior� sa capacit� d’intervention en cas d’attentats terroristes.
L’ACIA consid�re la mise en œuvre du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT) comme un moyen d’am�liorer constamment ses m�thodes de gestion pour s’acquitter de son mandat de base de fa�on aussi efficace et efficiente que possible.
Le CRG constitue un volet important de l’approche adopt�e par le Conseil du Tr�sor pour am�liorer la gestion au sein des minist�res et organismes f�d�raux. Il se compose de 10 �l�ments interreli�s, par exemple, la gestion des risques et la responsabilisation, que les minist�res et organismes sont cens�s mettre en œuvre au sein de leur organisation pour assurer l’excellence en gestion et une surveillance appropri�e des pratiques de gestion. Chaque ann�e, le SCT �value les minist�res et organismes en fonction de la mise en œuvre du CRG en utilisant plus de 40 indicateurs.
Le SCT a �valu� les pratiques de gestion de l’ACIA en 2005-2006. La ventilation des cotes obtenues s’�tablit comme suit : notable (5), acceptable (12), dans la moyenne (1), possibilit� d’am�lioration (10), attention requise (0), non �valu� ou sans objet (14) et information requise (0). Ces r�sultats t�moignent d’une am�lioration globale, plus pr�cis�ment une progression pour huit indicateurs, une r�gression pour un et aucun changement pour les autres. En particulier, le SCT a f�licit� l’ACIA d’avoir am�lior� ses r�sultats sur les aspects indiqu�s au tableau 3.4.1.
Le SCT a �galement soulign� les progr�s accomplis par l’ACIA dans cinq domaines prioritaires de gestion r�pertori�s dans la lettre de suivi de 2004-2005. Ainsi, l’Agence a notamment r�ussi � int�grer la planification des ressources humaines � celle de ses activit�s; trouv� des solutions � des probl�mes communs de gestion des ressources humaines, d�fini les comp�tences essentielles que devraient poss�der les membres de la collectivit� des sciences et de la technologie et pu puiser dans un fonds pour �ventualit�s afin d’all�ger les contraintes financi�res li�es � la gestion de situations d’urgence touchant la sant� des animaux et des �tres humains.
Il y a toutefois certains domaines o� l’ACIA doit am�liorer son rendement. Par exemple, le SCT lui a conseill� de rem�dier � la sousrepr�sentation des personnes handicap�es, des Autochtones et des membres de minorit�s visibles et de veiller � ce que ses bureaux offrent les services dans les deux langues officielles. Il lui a aussi recommand� d’am�liorer ses rapports sur le rendement pour satisfaire aux exigences de la Politique sur la structure de gestion des ressources et des r�sultats (SGRR) et sa structure de gouvernance en �tablissant une SGRR stable. En outre, le SCT a demand� � l’Agence de se conformer � la Norme de gestion de la s�curit� des technologies de l’information par d�cembre 2006 en fixant des dates butoirs fermes et en d�terminant l’ordre de priorit� des activit�s.
L’ACIA continue de d�ployer des efforts �nergiques � l’�gard de tous les �l�ments et indicateurs du CRG. Au cours de la derni�re ann�e, elle a concentr� son attention en priorit� sur les domaines o� l’on jugeait qu’il �tait possible d’apporter des am�liorations gr�ce � l’�laboration volontaire d’un plan d’action pour la ronde III du CRG. Le plan d’action pr�sent�, qui a �t� approuv� par le Comit� ex�cutif des politiques, est mis � jour chaque trimestre par le sous-comit� ex�cutif charg� de la planification et des rapports. Le plan d’action a �t� tr�s efficace pour ce qui est de la sensibilisation et de la mobilisation � l’�chelle de l’Agence et il s’agit maintenant d’une pratique exemplaire permanente au sein de l’ACIA.
La pr�sente section du Rapport sur le rendement de l’Agence est articul�e autour des �l�ments et indicateurs du CRG. Nota : Les ressources attribuables aux activit�s portant sur la Saine gestion de l’Agence ont �t� allou�es au prorata aux quatre r�sultats strat�giques de l’ACIA.
�l�ments du CRG |
Indicateurs |
R�gie et orientation strat�gique |
L�gitimit� de la gouvernance Fonction efficace de planification Gestion de portefeuille Structure de gouvernance Initiatives horizontales |
Gestion des risques |
Gestion du risque juridique Risque |
Responsabilisation |
Autorisations et d�l�gations |
R�sultats et rendement |
Fonction d’�valuation Information et processus d�cisionnel Rapports financiers Rapports sur le rendement |
Nouvelle structure de gouvernance
En 2006-2007, l’ACIA s’est dot�e d’une nouvelle structure de gouvernance qui comprend deux comit�s d�cisionnels de haut niveau, � savoir l’un qui supervise la gestion et l’autre qui dicte l’orientation strat�gique. Le Comit� de gestion de la direction est la tribune o� l’on partage l’information et o� l’on fait le point sur les enjeux qui pr�sentent un int�r�t permanent et les questions d’actualit�. Le Comit� ex�cutif des politiques, principal point d’int�gration pour l’ACIA, oriente la politique strat�gique pour les programmes et l’administration, l’affectation des ressources, la gestion des risques et la planification.
Au cours de la derni�re ann�e, la nouvelle structure de gouvernance s’est av�r�e tr�s efficace : elle a am�lior� la communication, �tabli des liens entre les diff�rents comit�s et assur� que les questions importantes sont soumises aux comit�s d�cisionnels de haut niveau. Pour am�liorer la fonctionnalit� de cette structure, l’ACIA a perfectionn� certains m�canismes requis par ces comit�s. Mentionnons entre autres l’�tablissement d’un programme d’action � long terme, la tenue r�guli�re de r�unions pour permettre aux pr�sidents et aux secr�tariats des comit�s de se rencontrer, une normalisation de la pr�sentation des rapports de d�cisions, l’affichage des rapports de d�cisions (RDD) des sous-comit�s ex�cutifs dans le site intranet de l’Agence et la cr�ation d’une base de donn�es pour saisir toutes les actions r�sultant de ces rapports. L’ACIA a examin� le mandat et la composition de chaque comit� pour s’assurer que ses priorit�s sont prises en compte et appuy�es par une structure de gouvernance judicieuse.
L’Agence a �galement mis sur pied un sous-comit� ex�cutif charg� de la v�rification et de la gestion des risques. Cet organe ind�pendant, sous la direction du pr�sident, respecte les conditions des politiques du Conseil du Tr�sor sur la v�rification interne et la gestion des risques. En plus de fournir des conseils ind�pendants et objectifs et une orientation, il donne l’assurance que les m�canismes de contr�le et de reddition des comptes sont ad�quats.
En f�vrier 2007, le Conseil de direction de l’ACIA a tenu � l’intention du personnel de direction de l’Agence une conf�rence de deux jours visant � mettre en valeur le leadership. Cette conf�rence comprenait notamment une pr�sentation de partenaires cl�s de l’industrie, un d�bat de sp�cialistes sur les perspectives des partenaires f�d�raux de l’ACIA ainsi que des messages importants de dirigeants d’organismes centraux portant sur le renouvellement de son effectif et de son orientation strat�gique.
Gestion int�gr�e des risques
En tant qu’organisme dont les activit�s sont ax�es sur le risque, l’ACIA demeure r�solue � assurer une saine gestion des risques en mettant en œuvre des principes de gestion int�gr�e du risque dans toute l’organisation. La gestion int�gr�e du risque est un processus syst�matique, proactif et continu pour comprendre, g�rer et communiquer le risque du point de vue de l’ensemble de l’organisation. Il s’agit de prendre des d�cisions strat�giques qui contribuent � la r�alisation des plans et priorit�s globaux de l’organisation. La mise en œuvre de la gestion int�gr�e du risque au sein de l’Agence repose sur le Cadre de gestion int�gr�e du risque du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor et sur la Politique de gestion int�gr�e du risque �labor�e r�cemment par l’ACIA. En 2006-2007, elle a amorc� les travaux n�cessaires pour mettre � jour son profil de risque. On a tenu des ateliers dans tous les secteurs d’activit� de l’ACIA pour cerner, valider et coter les risques et r�pertorier les strat�gies d’att�nuation d�j� en place au sein de l’Agence. Un nouveau profil de risque d’entreprise de haut niveau devrait �tre pr�t � l’automne 2007.
Au cours de la derni�re ann�e, l’ACIA a int�gr� la prise en compte des principaux risques strat�giques dans tous les processus de prise de d�cisions et de planification, y compris (sans toutefois s’y limiter) la planification strat�gique, l’analyse r�glementaire et la planification des immobilisations.
Examen de l’Architecture des activit�s de programme
Chaque ann�e, l’ACIA examine, r�vise et �toffe l’Architecture des activit�s de programme. Dans le budget de 2006, le gouvernement du Canada a annonc� un examen de son syst�me de gestion des d�penses. Il souhaite ainsi s’assurer que les programmes f�d�raux mettent l’accent sur les r�sultats et l’optimisation des ressources, sont conformes aux priorit�s f�d�rales et continuent de servir les fins pour lesquelles ils ont �t� cr��s. En 2006-2007, l’ACIA a amorc� un examen d�taill� de son Architecture des activit�s de programme afin de r�pondre aux objectifs de cette initiative et de mieux refl�ter son mandat. Elle a ainsi �labor� trois r�sultats strat�giques qui ont �t� ent�rim�e par le Conseil du Tr�sor. L’ACIA mettra en œuvre ses r�sultats strat�giques et sa structure des activit�s de programme renouvel�s et en fera �tat dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2008-2009.
Planification de la gestion de l’information et des technologies de l’information
La planification de la gestion de l’information (GI) et des technologies de l’information (TI) constitue une priorit� de gestion importante pour l’ACIA. Dans la ronde III de son �valuation fond�e sur le Cadre de responsabilisation de gestion de 2005-2006, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor concluait qu’au moment de l’�valuation, il n’existait pas de renseignements permettant d’�valuer la structure de gouvernance de la GI-TI, l’ex�cution des projets ou l’approche en mati�re de services communs � l’Agence. Il concluait �galement que le plan de gestion de la s�curit� des technologies de l’information (GSTI) de l’ACIA devait �tre peaufin� afin d’�tablir des dates cibles pour la conformit� � la norme sur la GSTI. L’ACIA s’est donc engag�e � prendre diverses mesures : cr�ation d’un sous-comit� ex�cutif sur la GI-TI; habilitation de comit�s connexes � r�gler des questions li�es � la GI-TI; et pr�sentation d’un plan d’action en mati�re de GI-TI, obtention de l’approbation du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor et validation du nombre de secteurs o� elle devait prendre des mesures afin de se conformer � la norme sur la GSTI. Chaque mesure pr�vue en r�ponse � l’�valuation avait �t� prise � la fin de mars 2007 et chacune continuera d’�tre surveill�e et am�lior�e en 2007-2008.
Cadre de gestion du rendement
En 2006-2007, l’ACIA a mis en place un Cadre de gestion du rendement (CGR) ax� sur les r�sultats pour am�liorer la collecte et la gestion des donn�es ainsi que la pr�sentation de rapports sur le rendement. On a recentr� ce cadre pour l’harmoniser avec la Politique sur la structure de gestion des ressources et des r�sultats publi�e par le SCT. On l’a aussi adapt� pour donner suite � la recommandation du Bureau du v�rificateur g�n�ral pr�conisant l’int�gration de tableaux de concordance entre, d’une part, la structure des programmes utilis�e dans l’information sur le rendement et, d’autre part, le Rapport sur les plans et les priorit�s et le Plan d’entreprise de l’ACIA.
En particulier, l’Agence a progress� dans chacun des domaines d’activit� suivants du Cadre de gestion du rendement :
Acc�s � l’information
En 2006-2007, l’ACIA a mis en œuvre un plan d’action en mati�re d’acc�s � l’information, qui apporte des am�liorations au rapport InfoSource et pr�voit un rapprochement de donn�es dans son rapport annuel sur l’acc�s � l’information et la protection des renseignements personnels (AIPRP). Le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor lui a attribu� la cote � A �, car elle a donn� suite rapidement aux demandes en la mati�re apr�s avoir obtenu une note de 95 p. 100 sur sa fiche de rendement en AIPRP.
�l�ments du CRG |
Indicateurs |
Personnes |
Milieu de travail �quit� en emploi Langues officielles �tat de pr�paration aux fins de la mise en œuvre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP) Effectif Planification des RH Examen du rendement |
Valeurs |
Leadership Culture organisationnelle Directives et recours |
Apprentissage |
Innovation et gestion du changement Apprentissage organisationnel |
Effectif durable
Repr�sentation |
2005-06 |
2006-07 |
Femmes |
49,3 % |
50,3 % |
Autochtones |
2,3 % |
2,3 % |
Personnes handicap�es |
4,8 % |
4,4 % |
Membres de minorit�s visibles |
9,8 % |
10,6 % |
L’ACIA reconna�t que son succ�s repose sur la qualit� et la capacit� de ses employ�s et la durabilit� de son effectif. C’est pourquoi elle s’efforce de disposer des ressources voulues pour permettre � ses employ�s de faire leur travail efficacement. L’Agence est par ailleurs d�termin�e � offrir � ses employ�s une formation ad�quate et opportune, fait la promotion de la diversit� au sein de l’effectif et veille � ce que les processus et les pratiques soient en place pour r�soudre les probl�mes en milieu de travail.
L’effectif de l’ACIA est pass� de 6 121 employ�s en 2005-2006 � 6 585 en 2006-2007, soit une augmentation de 7,6 p. 100. La progression se chiffre � 4,7 p. 100 au sein du personnel scientifique, professionnel et technique.
En 2006-2007, l’ACIA a cr�� le R�seau Jeunesse pour accro�tre l’autonomie de ses jeunes employ�s et les maintenir � l’effectif, tout en faisant valoir l’Agence en qualit� d’employeur de choix. Ce r�seau a �labor� un mandat, mobilis� des membres de tous les secteurs d’activit� de l’ACIA et �labor� un plan d’action et un budget, qui a �t� approuv� par le Comit� ex�cutif des politiques. Tr�s actif au sein de l’Agence, il a notamment organis� des r�unions d’information casse-cro�te et particip� � diff�rentes activit�s � l’�chelle de l’organisation.
L’ACIA pr�voit, pr�conise et met en œuvre des pratiques en mati�re d’emploi qui encouragent la pleine participation de Canadiens de diverses origines. Son plan d’�quit� en mati�re d’emploi pour la p�riode allant de 2004 � 2007 d�finit des objectifs pour faire en sorte que l’effectif refl�te la diversit� de la population canadienne et que les progr�s r�alis�s dans la poursuite de ces objectifs soient mesur�s chaque ann�e.
En 2006-2007, l’ACIA a accompli de grands progr�s en vue de maintenir un effectif diversifi� et repr�sentatif. La repr�sentation des femmes, des personnes handicap�es et des membres de minorit�s visibles a atteint 100 p. 100 de la disponibilit� de la main-d’œuvre canadienne, tandis que la proportion d’Autochtones est tr�s pr�s de cet objectif � 97 p. 100. Se reporter au tableau 3.4b.1 pour consulter les donn�es ventil�es selon les diff�rents groupes.
Respect des obligations relatives aux langues officielles
L’ACIA vise � respecter les exigences de la Loi sur les langues officielles et sa propre politique sur les langues officielles en mettant en œuvre des mesures particuli�res �nonc�es dans un plan strat�gique triennal, qui en est actuellement � sa troisi�me ann�e.
En 2006-2007, l’Agence a modifi� sa politique sur les langues officielles pour actualiser et clarifier ses obligations linguistiques et renforcer sa d�termination � servir les Canadiens dans la langue officielle de leur choix. Elle a aussi �labor� un cadre de responsabilisation d�finissant les r�les et responsabilit�s de ses intervenants en vertu des parties IV, V, VI et VII de la Loi sur les langues officielles. En outre, l’Agence a produit plusieurs trousses d’outils, dont celle intitul�e Se pr�parer � apprendre une seconde langue officielle pour appuyer les employ�s dans l’apprentissage de leur seconde langue officielle.
L’ACIA a r�alis� des progr�s consid�rables afin de respecter les exigences de la Loi sur les langues officielles et de sa politique sur les langues officielles, mais il y a encore place � l’am�lioration. Dans la ronde IV de son �valuation fond�e sur le Cadre de responsabilisation de gestion de 2006-2007, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor soulignait que l’Agence doit poursuivre ses efforts afin d’augmenter la capacit� linguistique du personnel de ses bureaux affect� au service au public dans les deux langues officielles. L’Agence s’est engag�e � am�liorer de 10 p. 100 sa capacit� d’offrir des services dans les deux langues officielles et ce, chaque ann�e de 2006 � 2009.
Renforcement des efforts portant sur l’apprentissage, notamment par la mise en œuvre d’un programme de formation pr�alable � l’intention des nouveaux gestionnaires et le d�veloppement de produits de cyberapprentissage suppl�mentaires
L’ACIA offre � tous ses employ�s la formation et les outils n�cessaires pour accomplir leur travail et elle les aide � tirer parti de possibilit�s d’apprentissage et de perfectionnement tout au long de leur carri�re. Sa politique d’apprentissage encourage une forte culture d’apprentissage continu et donne des orientations aux gestionnaires et aux employ�s sur la gestion de l’apprentissage.
En 2006-2007, l’ACIA a offert aux 1 200 gestionnaires d�j� en poste et aux 200 nouveaux le programme de formation G�rer pour le succ�s, qui a connu un vif succ�s. Dans le cadre de l’initiative de cyberapprentissage, elle a par ailleurs lanc� un nouveau programme d’orientation en ligne, un programme de valeurs en ligne et trois modules ax�s sur les sciences. De plus, l’Agence a �valu� les comp�tences en leadership dans toutes ses directions g�n�rales, sauf deux, et s’est appuy�e sur les r�sultats obtenus pour �laborer des strat�gies d’apprentissage � l’�chelle des directions g�n�rales.
� l’appui de ses priorit�s au chapitre de l’apprentissage, l’ACIA a port� son fonds de perfectionnement � deux millions de dollars en 2006-2007. Ce fonds appuie le transfert de connaissances ainsi que le perfectionnement des gestionnaires, notamment les cours de perfectionnement en langues officielles pour r�pondre aux besoins de planification de la rel�ve. Il offre par ailleurs des possibilit�s de perfectionnement professionnel � long terme et d’�tudes sup�rieures essentielles.
En outre, l’ACIA met actuellement � jour ses modules d’apprentissage sur l’hygi�ne des viandes � l’appui de ses activit�s de r�forme du programme des viandes. Elle a �labor� et mis en œuvre du mat�riel de formation � l’appui de la strat�gie de pr�paration en vue de la grippe aviaire. Enfin, elle donne un cours scientifique � l’intention des formateurs.
Lancement du deuxi�me sondage aupr�s des employ�s � l’�chelle de l’Agence
L’ACIA a r�alis� un deuxi�me sondage auquel les employ�s ont particip� volontairement pour s’exprimer sur leur milieu de travail et leur satisfaction au travail en g�n�ral. Le sondage demandait aussi leur opinion sur les changements survenus depuis le premier sondage, qui remonte � 2003.
Au total, 54 p. 100 des employ�s de l’ACIA ont r�pondu au sondage. L’Agence a obtenu de tr�s bons r�sultats, le taux de satisfaction du personnel augmentant d’au moins 5 p. 100 pour 42 des 118 domaines abord�s par les questions du sondage concernant des aspects tels que la classification, la dotation, la gestion du rendement, le perfectionnement professionnel, les relations avec le sup�rieur imm�diat, le harc�lement et les relations avec les syndicats. Par ailleurs, la r�troaction, l’examen du rendement et le perfectionnement professionnel ont affich� une am�lioration de 10 p. 100 en moyenne et le taux de satisfaction des employ�s a progress� de 9 p. 100 pour les questions se rapportant aux pratiques de dotation.
L’ACIA �labore des plans d’action pour faire fond sur ces r�alisations et saisir les possibilit�s d’am�liorations r�v�l�es par les r�sultats du sondage aupr�s des employ�s. Elle utilise par ailleurs les r�sultats du sondage afin d’appliquer une s�rie de param�tres des ressources humaines pour mieux mesurer le bien-�tre en milieu de travail.
Int�gration de la planification des ressources humaines � celle de ses activit�s
L’ACIA int�gre la planification des ressources humaines � celle de ses activit�s pour am�liorer la capacit� � pr�voir les besoins en ressources humaines.
En 2006, l’Agence a donn� une formation dans le domaine � plus de 1 400 gestionnaires dans le cadre du programme de formation pr�alable G�rer pour le succ�s �labor� � leur intention. Elle a aussi �labor� un processus de planification int�gr�e des ressources humaines et des activit�s pour aider les responsables de l’�laboration du Plan d’entreprise et les cadres sup�rieurs � d�finir leurs priorit�s en mati�re de ressources humaines.
En outre, des s�ances de planification des ressources humaines ont �t� tenues avec les trois principales directions g�n�rales de l’ACIA pour mettre en �vidence les lacunes et les d�fis dans le domaine et trouver des solutions envisageables concernant les priorit�s en mati�re d’activit�s.
�l�ments du CRG |
Indicateurs |
Politiques et programmes |
Cadre strat�gique Capacit� en politique strat�gique |
Services ax�s sur les citoyens |
Strat�gie de prestation des services externes Langues officielles pour la prestation des services externes Services pangouvernementaux Prestation des services et frais |
La Loi f�d�rale sur la responsabilit�, entr�e en vigueur en 2006, repose sur une approche selon laquelle on doit pr�cher par l’exemple pour am�liorer la responsabilit�. Elle indique ce que le gouvernement attend de tous les minist�res et organismes f�d�raux, notamment l’�laboration d’un plan d’action et un compte rendu des progr�s r�alis�s dans la r�ponse aux recommandations du v�rificateur g�n�ral et une am�lioration de l’information budg�taire pour satisfaire aux demandes du directeur parlementaire du budget.
En 2006-2007, l’ACIA a �labor� un plan d’action d�taill� qui aborde chacune des dispositions de la Loi f�d�rale sur la responsabilit� s’appliquant � elle et pr�cis� les mesures qu’elle doit prendre pour s’acquitter des engagements connexes. � cette fin, l’Agence met actuellement au point ses mesures de contr�le interne pour appuyer le pr�sident en tant qu’administrateur des comptes et elle �labore une nouvelle politique sur les paiements de transfert qui devrait �tre publi�e en 2007. L’ACIA prend �galement des mesures pour cr�er ou adopter une politique sur les valeurs et l’�thique ainsi qu’une politique interne sur les �carts de conduite dans la foul�e de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes r�pr�hensibles.
�laboration d’une politique et d’une base de donn�es sur la consultation
� l’appui de la priorit� pancandienne de transparence et de responsabilisation, l’ACIA s’est efforc�e au cours des derniers mois de mettre la derni�re main � sa politique sur la consultation. D’ailleurs, la consultation et la mobilisation des intervenants pour l’�laboration, la mise en œuvre, l’examen et l’�valuation de ses politiques, programmes, services et initiatives demeurent une priorit� importante pour l’Agence. On a r�alis� des progr�s en 2006-2007 dans la mise sur pied d’un inventaire �lectronique ou d’une base de donn�es sur les consultations men�es par l’ACIA et d’un plan de communication pour la mise en œuvre du cadre.
Poursuite de la mise en œuvre de l’initiative d’uniformit� dans l’ex�cution des programmes
Dans la phase III de l’�valuation fond�e sur le Cadre de responsabilisation de gestion de 2006-2007, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor concluait que l’Agence aurait avantage � am�liorer sa r�ceptivit� aux besoins des clients et � s’associer � d’autres secteurs de comp�tence ou organisations pour s’assurer d’un m�canisme de prestation de services davantage ax� sur le client ou plus rentable. En r�ponse � cette �valuation, l’Agence s’est engag�e � passer en revue son Projet d’uniformit� afin d’analyser et de corriger les parties o� il y a lieu d’am�liorer l’uniformit� du m�canisme d’ex�cution des programmes � l’�chelle des secteurs. En 2006-2007, elle a continu� d’analyser ses progr�s en ce qui a trait � l’ex�cution uniforme de ses programmes pour les viandes, les produits laitiers, la salubrit� des aliments et la sant� animale. Des progr�s importants sont r�alis�s � ce chapitre gr�ce au syst�me de gestion de la qualit�.
�l�ments du CRG |
Indicateurs |
G�rance |
Biens immobiliers Analyse financi�re Information et gestion de la TI Fonction de v�rification interne Gestion des paiements de transfert Gestion du mat�riel Gestion des approvisionnements et des march�s Gestion de projet Qualit� des pr�sentations au CT Immobilisations Conditions du CT |
Am�lioration de la gestion de l’information et de la technologie de l’information
L’infrastructure de gestion de l’information et de technologie d’information (GI/TI) de l’ACIA doit sans cesse �voluer pour continuer de r�pondre aux exigences. Au cours du dernier exercice, l’Agence a travaill� activement � son projet d’am�lioration de l’acc�s au r�seau pour acc�l�rer la transmission de donn�es vers ses installations actuellement dot�es d’un acc�s par ligne commut�e.
En 2006-2007, l’ACIA a progress� dans la mise en œuvre de son plan d’action en mati�re de gestion de la s�curit� des technologies de l’information en renfor�ant ses capacit�s en information et en traitement de mani�re � g�rer les situations d’urgence. Elle a par ailleurs mis sur pied un sous-comit� ex�cutif charg� de la GI/TI pour accro�tre les efforts consacr�s � cet aspect au sein de l’Agence et assurer une meilleure harmonisation avec le processus d’�laboration de son plan d’entreprise.
Mise en œuvre de la Politique de v�rification interne du SCT
La Politique de v�rification interne, entr�e en vigueur en avril 2006, vise � renforcer la reddition de comptes, la gestion des risques, la gestion des ressources et la saine gouvernance dans le secteur public en restructurant et en renfor�ant la v�rification interne � l’�chelle du gouvernement.
L’ACIA a adopt� une approche proactive et progressive pour la mise en œuvre de cette politique f�d�rale au cours des trois prochaines ann�es. Au cours de l’exercice �coul�, elle a travaill� � une analyse de rentabilisation pour cerner les lacunes dans les syst�mes, les pratiques et les contr�les cl�s et mettre en �vidence les domaines n�cessitant des ressources suppl�mentaires. La mise en œuvre de la politique devrait �tre coordonn�e avec les autres mesures de supervision de l’Agence.
Le maintien d’une saine gestion constitue le moyen le plus important qui s’offre � l’ACIA pour continuer d’atteindre chacun de ses r�sultats strat�giques. C’est pourquoi l’Agence est r�solue � surveiller et � am�liorer constamment ses m�thodes de gestion et � demeurer dispos�e � int�grer de nouvelles mesures propres � am�liorer son fonctionnement. Cette d�termination donnera l’assurance qu’elle continuera de d�passer les attentes des Canadiens � l’�gard de la salubrit� de l’approvisionnement alimentaire et de la protection des ressources v�g�tales et animales.
Pour obtenir des renseignements additionnels sur les projets mentionn�s ci-haut, vous pouvez visiter le site Internet suivant : www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/0607/info/ps-dp_f.asp
Paiements compensatoires statutaires – Pour obtenir des renseignements additionnels sur les programmes de paiements de transfert de l’ACIA, vous pouvez visiter le site Internet suivant : www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/0607/ info/ps-dp_f.asp
Pour obtenir des renseignements suppl�mentaires sur les initiatives horizontales, consulter le site Internet : www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/profil_f.asp
Lien �lectronique au rapports : www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/evalf.shtml