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Je suis heureux de présenter le Rapport ministériel sur le rendement 2010-2011 de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA).
En 2010-2011, le Canada a commencé à voir les signes de la reprise à la suite de la crise économique mondiale. Étant donné que notre gouvernement a agi rapidement pour mettre en place des initiatives de relance visant à protéger notre économie nationale et à appuyer les Canadiens et Canadiennes pendant la récession, le Canada est parvenu à sortir du ralentissement économique en position de force et en tant que modèle pour le monde industrialisé.
L’APECA a longtemps joué un rôle de premier plan dans le renforcement de l’économie du Canada atlantique en soutenant les collectivités et en aidant les petites et moyennes entreprises à être davantage innovatrices, productives et concurrentielles. Par ailleurs, en 2010-2011, l’APECA a joué un rôle essentiel dans l’exécution des initiatives de relance économique de notre gouvernement dans la région de l’Atlantique. Grâce au Fonds d’adaptation des collectivités et au Programme d’Infrastructures de loisirs Canada, des collectivités de partout au Canada atlantique ont reçu du soutien pour renouveler leurs infrastructures et faire preuve d’une innovation accrue dans les industries primaires, ce qui a favorisé la création et le maintien d’emplois dont on a grand besoin.
Notre gouvernement continuera d’assurer une gouvernance solide et stable de l’économie nationale pour permettre au Canada de se relever complètement du ralentissement économique et de jeter les bases d’une sécurité et d’une prospérité à long terme pour les Canadiens et Canadiennes d’un océan à l’autre. Enfin, au Canada atlantique, l’APECA continuera de jouer un rôle clé dans l’exécution des initiatives et programmes fédéraux, ce qui bénéficiera constamment aux collectivités et aux petites entreprises de la région.
L’honorable Keith Ashfield
Ministre des Pêches et des Océans et
ministre de la porte d’entrée de l’Atlantique
L’une des forces de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) réside dans sa capacité à profiter des occasions et à surmonter les défis qui se présentent en matière économique dans la région de l’Atlantique. En collaboration avec ses nombreux partenaires, l’Agence possède une excellente feuille de route pour ce qui est de la conception et de l’exécution de programmes efficaces qui aident les entreprises à démarrer et à croître et qui aident les collectivités à prospérer.
Notre gouvernement reconnaît la valeur du travail qu’accomplit l’APECA au Canada atlantique. C’est pourquoi, entre 2009 et 2011, l’Agence s’est vu attribuer la responsabilité de l’élaboration et de la mise en œuvre des initiatives du Plan d’action économique dans la région. Ce plan a permis de créer des emplois et d’appuyer les Canadiens et Canadiennes durant la récession mondiale.
Avec la reprise en cours au Canada, les emplois et la croissance demeurent la grande priorité de notre gouvernement. En 2010-2011, l’APECA s’est surtout efforcée de promouvoir le perfectionnement des compétences clés de la main-d’œuvre et d’encourager la recherche-développement, car ce sont là les moteurs essentiels de la croissance économique et de la création d’emplois au Canada atlantique. L’Agence a continué de soutenir efficacement l’innovation par l’entremise du Fonds d’innovation de l’Atlantique et du Programme de développement des entreprises. Elle a aussi poursuivi ses travaux en vue d’ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises de l’ensemble du Canada atlantique pour soutenir l’engagement prospère de la région dans l’économie mondiale.
Le présent rapport décrit les nombreuses réussites clés de l’APECA au cours de l’exercice 2010-2011, en plus de démontrer clairement dans quelle mesure l’Agence constitue un partenaire efficace et un champion inlassable de cette région.
L’honorable Bernard Valcourt
Ministre d’État
(Agence de promotion économique du Canada atlantique)
(La Francophonie)
L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) s’efforce de créer des possibilités de croissance économique au Canada atlantique en aidant les entreprises à devenir plus compétitives, plus novatrices et plus productives, en travaillant avec les collectivités à développer et à diversifier leur économie et en faisant la promotion des atouts de la région en partenariat avec les Canadiens et les Canadiennes de la région de l’Atlantique. Elle joue un rôle important dans l’élaboration et le soutien de politiques et de programmes qui viennent renforcer l’économie de la région. Elle remplit ainsi le mandat qui lui est confié, soit de « ... favoriser les possibilités de développement économique du Canada atlantique et, plus particulièrement, la croissance des revenus et les créations d’emplois dans cette région » (Loi sur l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, L.R.C., 1985, ch. 41, 4e suppl.).
L’APECA a été mise sur pied en 1987 et elle est le ministère fédéral chargé du développement économique des provinces du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Le siège social de l’APECA est situé à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Il y a un bureau régional dans chacune des quatre capitales provinciales du Canada atlantique et chacun d’entre eux est dirigé par un vice-président régional. L’Agence fournit également des services par l’entremise d’une série de bureaux locaux situés un peu partout dans les quatre provinces. De plus, par l’entremise de son bureau d’Ottawa, l’APECA veille à ce que les intérêts du Canada atlantique soient défendus dans les politiques et les programmes élaborés par d’autres ministères et organismes de l’administration fédérale.
Bien que les politiques et les programmes de l’Agence aient changé depuis sa création, l’objectif global de l’APECA est resté le même : aider la région de l’Atlantique à atteindre les meilleurs résultats économiques possible en matière de productivité, de compétitivité et de croissance. L’APECA atteint un plein potentiel économique en cernant les changements structurels de l’économie et en s’y attaquant, en aidant les collectivités et les entreprises à surmonter les obstacles et en trouvant de nouvelles possibilités de croissance. L’APECA est chargée d’aider la région à faire la transition vers une économie plus novatrice, productive et concurrentielle.
Le diagramme ci-dessous illustre le résultat stratégique (une économie concurrentielle au Canada atlantique) et l’Architecture d’activités de programme (AAP) de l’APECA. L’AAP est fondée sur les résultats des activités de recherche stratégique et d’analyse, l’évaluation périodique de la pertinence et du rendement des programmes, le dialogue permanent tenu avec les intervenants de la région ainsi que les priorités et orientations du gouvernement du Canada.
L’AAP pour 2010-2011 de l’APECA comptait quatre activités de programme (en gris pâle ci-dessous) et quinze sous-activités de programme.
Légende pour l’état de chaque priorité (ci-dessous) et le rendement en 2010-2011 de chaque activité de programme (section II).
Dépassé : Plus de 100 % du niveau de rendement attendu (ou ciblé) a été atteint.
Entièrement atteint : 100 % du niveau de rendement attendu (ou ciblé) a été atteint.
Atteint en grande partie : De 80 % à 99 % du niveau de rendement attendu (ou ciblé) a été atteint.
Passablement atteint : De 60 % à 79 % du niveau de rendement attendu (ou ciblé) a été atteint.
Non atteint : Moins de 60 % du niveau de rendement attendu (ou ciblé) a été atteint.
Toutes les priorités organisationnelles appuient le résultat stratégique de l’Agence : Une économie concurrentielle au Canada atlantique.
Priorité | Type1 | Activité de programme |
---|---|---|
Productivité et compétitivité | Permanente | Développement des entreprises Politiques, défense des intérêts et coordination |
État : Dépassé | ||
|
Priorité | Type | Activité de programme |
---|---|---|
Innovation et commercialisation | Permanente | Développement des entreprises |
État : Dépassé | ||
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Priorité | Type | Activité de programme |
---|---|---|
Promotion du commerce extérieur et marchés étrangers stratégiques | Déjà établie | Développement des entreprises |
État : Entièrement atteint | ||
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Priorité | Type | Activité de programme |
---|---|---|
Mise en œuvre des engagements du budget de 2009 – Plan d’action économique du Canada (PAEC) | Déjà établie | Développement des collectivités |
État : Dépassé | ||
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Priorité | Type | Activité de programme |
---|---|---|
Renouvellement de la fonction publique et intégration des ressources humaines et opérationnelles | Permanente | Services internes |
État: Entièrement atteint | ||
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Priorité | Type | Activité de programme |
---|---|---|
Services internes | Permanente | Services internes |
État : Entièrement atteint | ||
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Priorité | Type | Activité de programme |
---|---|---|
Valeurs et éthique | Nouvelle | Services internes |
État : Entièrement atteint | ||
|
Réponse de l’APECA à l'évolution du paysage économique
L’APECA évolue dans un contexte économique changeant. L’approche globale de l’Agence à l’égard du développement économique permet de relever les défis structurels sous-jacents qui touchent l’économie régionale. Si elle souhaite cerner les possibilités de façon proactive, l’Agence doit évaluer les facteurs économiques externes qui peuvent influer sur l’exécution de ses programmes et la prestation de ses services. Cette section présente un portrait de l’économie de la région de l’Atlantique. Le document Aperçu économique du Canada atlantique et profils économiques des provinces, un sommaire économique complet pour la région, peut être consulté dans les renseignements additionnels fournis sur le site Web de l’APECA.
En 2010-2011, l’économie du Canada atlantique s’est remise davantage de la crise financière qui a touché le monde entier au cours des dernières années. Les quatre provinces de l’Atlantique ont traversé cette récession mondiale relativement bien comparativement à la plupart des autres provinces canadiennes, puisque l’économie régionale a connu des améliorations relativement à son produit intérieur brut (PIB). Ces résultats sont dus en grande partie à la demande intérieure accrue de biens et de services ainsi qu’aux programmes fédéraux et provinciaux de stimulation de l’économie.
En général, le nombre d’emplois a augmenté dans la région, ce qui a eu une incidence positive sur la croissance du revenu. L’augmentation du revenu a stimulé un certain nombre de secteurs de l’économie du Canada atlantique, notamment le secteur de la vente au détail, qui a enregistré davantage de ventes par rapport à l’année précédente. En raison de la reprise de l’économie américaine, les expéditions destinées à l’exportation des fabricants du Canada atlantique ont connu une tendance à la hausse. En tout, il y a eu une croissance des exportations, qui s’explique principalement par une intensification des exportations de produits pétroliers raffinés.
Dans ses efforts visant à relever les défis et à saisir les occasions propres au Canada atlantique en 2010-2011, l’Agence a cerné les principaux risques qui pourraient se présenter et a établi des mesures d’atténuation connexes.
Facteurs externes
Dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011, l’APECA a identifié trois principaux facteurs externes qui pourraient avoir une incidence sur les politiques et les programmes de l’Agence. La productivité, une main-d’œuvre qualifiée et les industries primaires ont été présentées comme des secteurs où l’Agence pourrait devoir concentrer davantage ses efforts.
Productivité
Si on souhaite maintenir et élever le niveau de vie des gens de la région, les niveaux de productivité doivent augmenter au Canada atlantique. Pour y arriver, il importe d’augmenter les taux d’investissement commerciaux dans la machinerie et l’équipement, d’augmenter la recherche et l’innovation, de consacrer plus d’efforts au perfectionnement des compétences de la main-d’œuvre et de dépenser davantage dans l’infrastructure.
Ces enjeux sont visés par le mandat de l’APECA. Il est crucial d’intensifier la recherche développement (R-D) et d’augmenter la capacité d’innovation et de commercialisation pour accroître la compétitivité du Canada atlantique et combler l’écart de productivité avec le reste du pays. Par l’entremise de son Fonds d’innovation de l’Atlantique, l’APECA a investi dans des projets de R-D d’envergure et d’avant-garde avec le secteur privé, des universités et des instituts de recherche. Par l’intermédiaire de son volet d’innovation, le Programme de développement des entreprises a fourni des fonds ciblés pour des projets de R-D et pour l’adoption ou l’adaptation de technologies de pointe qui améliorent la productivité de la région.
Main-d’œuvre qualifiée
Au cours de la dernière année, on a remarqué de plus en plus de signes de relance économique au Canada atlantique, mais bon nombre de collectivités de la région ont continué d’éprouver des difficultés. Le gouvernement du Canada, par l’entremise de l’APECA, a collaboré directement avec des collectivités de toute la région de même qu’avec des PME et de nombreux partenaires des quatre provinces de l’Atlantique pour bâtir une économie forte et concurrentielle au Canada atlantique, où la main-d’œuvre a démontré qu’elle possède les compétences requises pour appuyer une économie en pleine évolution.
L’Agence a appuyé des projets et des initiatives qui ont traité les écarts cernés entre les besoins changeants et les caractéristiques de la main-d’œuvre actuelle. Grâce à des efforts ciblés, comme ceux liés à la sous-activité de programme Entrepreneurship et perfectionnement des compétences en affaires, notamment les programmes à l’intention des femmes et des jeunes entrepreneurs, et grâce à la collaboration de l’Agence avec les quatre provinces de l’Atlantique et d’autres ministères pour ce qui est de la Table démographique de l’Atlantique, l’APECA a abordé le problème d’une main-d’œuvre qualifiée au Canada atlantique.
Industries primaires
Les industries primaires ont occupé une place très importante dans l’économie de la région en 2010-2011. Grâce à ses divers programmes et initiatives, l’APECA a contribué au développement d’industries primaires plus novatrices et concurrentielles, créant ainsi une économie plus solide et durable dans les zones rurales de la région, où l’assise économique est souvent liée aux secteurs traditionnels, comme la foresterie, l’agriculture et la pêche.
Un bon exemple du rôle joué par l’APECA dans le développement des industries primaires a été démontré dans le cadre du Fonds d’adaptation des collectivités (FAC) mis sur pied par le Plan d’action économique du Canada. L’Agence a affecté des fonds fédéraux aux industries primaires, comme la pêche au homard, où l’instabilité connue il y a quelques années semble persister. Dans le cadre de l’initiative pour l’industrie du homard du FAC, l’Agence a fourni des programmes de stimulation économique afin d’appuyer les efforts de diversification de l’industrie du homard de façon opportune et ciblée. Cette stratégie a contribué au dynamisme de l’industrie du homard et des collectivités (principalement rurales) tributaires de la pêche. Grâce à l’expérience de l’APECA en matière de gestion des programmes de financement fédéraux dans la région, l’affectation des fonds de l’initiative pour l’industrie du homard du FAC et d’autres fonds liés au FAC a aidé les industries primaires et les régions rurales à surmonter les embûches économiques causées par le ralentissement économique mondial.
Facteurs internes
La haute direction a établi les principaux risques pour l’Agence par l’entremise d’un examen interne et d’une analyse des documents et des renseignements connexes. Ils ont été approuvés par le Comité de direction de l’APECA et surveillés constamment dans le but d’assurer la mise en œuvre des mesures d’atténuation appropriées.
Pendant l’exercice financier, d’importants progrès ont été réalisés relativement à la mise en œuvre de mesures d’atténuation. Par exemple, l’Agence a mis l’accent sur le risque lié au manque potentiel de renseignements financiers et opérationnels pour appuyer la prise de décisions. La création de tableaux de bord, qui contiennent les données requises pour appuyer la santé opérationnelle et financière de l’Agence, est venue atténuer considérablement ce risque. Des données à jour sont fournies à la haute direction selon un horaire régulier.
De même, l’Agence a exécuté plusieurs mesures d’atténuation du risque lié à la gestion des personnes, dont le Plan intégré des activités et des ressources humaines et la formation sur l’exécution des programmes. Ces deux initiatives, ainsi que d’autres mesures, visaient particulièrement les secteurs pour lesquels la direction de l’APECA désirait assurer une réponse solide.
Ces mesures d’atténuation, ainsi que celles énumérées dans le tableau ci-après, ont contribué à réduire le niveau de risque résiduel lié aux principaux risques pour l’Agence.
Risque clé | Mesure d’atténuation |
---|---|
Risque relatif à la gestion de l’information Le risque que la haute direction n’ait pas facilement accès à des renseignements complets et ciblés lui permettant de comprendre l’état de santé des finances et des programmes de l’organisation et d’appuyer la prise de décisions. |
Pendant l’exercice 2010-2011, des tableaux de bord de direction ont été utilisés et présentés chaque mois au Comité de direction de l’APECA afin de fournir un aperçu en temps réel des indicateurs de rendement dans un format conçu pour appuyer la prise de décisions efficace et opportune au niveau de la direction. L’objectif était de fournir des données et une analyse pertinentes concernant le rendement actuel de l’Agence, de cerner les tendances et d’évaluer celles-ci par rapport aux cibles de rendement. Les tableaux de bord ont permis à la direction d’orienter l’organisation et de cerner et de traiter rapidement les enjeux et les possibilités pour permettre une amélioration continue. |
Risque relatif à la gestion des personnes Le risque que le programme de l’APECA relatif aux ressources humaines (leadership, recrutement, formation, promotion, équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, compétences) ne permette pas de maintenir la main-d’œuvre nécessaire pour réaliser le mandat de l’Agence à l’avenir et que l’Agence subisse une importante perte de la mémoire de l’organisation et ait de la difficulté à mettre en œuvre la gestion du changement. |
L’Agence a établi des objectifs de production, un Programme de gestion des personnes, un Plan intégré des activités et des ressources humaines, une formation sur les valeurs et l’éthique, un plan d’apprentissage continu amélioré et un plan de formation sur l’exécution de programme; tous ces éléments ont assuré l’uniformité et l’efficacité de la prestation des services et de l’exécution des programmes de l’Agence. |
Risque relatif à la responsabilité financière Le risque que l’APECA ait de la difficulté à assumer ses responsabilités liées au respect des politiques du Conseil du Trésor en matière de gestion financière. |
En 2010-2011, l’APECA a collaboré étroitement avec les responsables concernés à consigner les principaux processus opérationnels pour appuyer l’évaluation des contrôles de chaque processus. On a retenu les services d’experts-conseils pour valider les progrès réalisés jusqu’à présent en ce qui concerne la mise en œuvre de la politique sur le contrôle interne du Conseil du Trésor. |
Pendant l’exercice 2010-2011, une vérification interne de la gestion des risques de l’organisation a été exécutée. La vérification a permis de conclure que l’Agence respecte les lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada relativement à son orientation et à sa méthode de gestion des risques. La vérification a recommandé certaines améliorations; la direction accepte ces changements et les applique. Les recommandations sont axées sur la sensibilisation, l’intégration de la gestion des risques aux opérations et la réduction de la dépendance à l’égard de l’agent principal de gestion des risques pour l’exécution des processus de gestion des risques et la tenue de dialogues. L’Agence a donc formé un Comité de gestion des risques, qui comprend des représentants de chaque région et de diverses divisions. Le Comité contribuera grandement à l’exécution de l’évaluation des risques ainsi qu’à l’intégration de la gestion des risques dans les opérations.
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
---|---|---|
382,1 | 417,3 | 408,4 |
Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
---|---|---|
711 | 714 | (3) |
Indicateur de rendement | Objectif 2 | Rendement de 2010-2011 |
---|---|---|
Augmentation du produit intérieur brut du Canada atlantique pour chaque dollar dépensé par l’APECA en aide directe aux entreprises | 4,50 $ | En cours. Le rendement est calculé sur une période de cinq ans, qui se terminera en 2012-2013. Le résultat signalé pour 2003 2004 à 2007-2008 était de 7,20 $. |
Activité de programme | 2009-2010 Dépenses réelles (en millions de dollars) |
2010-2011 3 (en millions de dollars) | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
|||
Développement des entreprises | 192,2 | 174,3 | 174,3 | 196,8 | 191,0 | Forte croissance économique |
Développement des collectivités | 155,7 | 160,4 | 160,4 | 169,5 | 161,9 | |
Politiques, défense des intérêts et coordination | 13,0 | 11,5 | 11,5 | 12,2 | 13,7 | |
Total | 360,9 | 346,2 | 346,2 | 378,5 | 366,6 |
Activité de programme | 2009-2010 Dépenses réelles (en millions de dollars) |
2010-2011 (en millions de dollars) | |||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
||
Services internes | 42,9 | 35,9 | 35,9 | 38,8 | 41,8 |
Le graphique suivant démontre les dépenses prévues par rapport aux dépenses réelles pour les exercices 2008-2009 à 2010-2011.
En 2010-2011, les dépenses réelles de l’APECA ont atteint 408,4 millions de dollars. Par rapport aux dépenses réelles de 403,8 millions de dollars en 2009-2010, cela représente une augmentation de 1 %, ou 4,6 millions de dollars. Les variations dans les profils des dépenses réelles sont attribuables à une diminution de 1,6 million de dollars en dépenses de fonctionnement. Cette diminution a été partiellement compensée par une augmentation des subventions et des contributions de 6,2 millions de dollars. L’augmentation des subventions et des contributions est expliquée plus en détail ci-dessous :
Analyse de 2010-2011
Aux dépenses prévues de 382,1 millions de dollars se sont ajoutés 35,2 millions de dollars en nouvelles autorisations et en nouveaux transferts, notamment 19 millions de dollars en financement continu pour le Fonds d’innovation de l’Atlantique et le Fonds des collectivités innovatrices, 5,1 millions de dollars pour le Fonds d’adaptation des collectivités, 2,4 millions de dollars pour le Programme de développement des entreprises, 1,7 million de dollars en financement continu pour le Programme de développement des collectivités, 4 millions de dollars au titre du report du budget de fonctionnement, 1,2 million de dollars pour les indemnités de départ, les prestations de congé parental et les indemnités de congé annuel, et 1,8 million de dollars pour divers rajustements mineurs.
Les dépenses réelles de 408,4 millions de dollars donnent lieu à un excédent de 8,9 millions de dollars par rapport aux autorisations totales de 417,3 millions de dollars. L’Agence reportera 4,2 millions de dollars de ce montant à son budget de fonctionnement et reportera 3,4 millions de dollars dans le cadre du Programme d’Infrastructures de loisirs Canada, afin de respecter ses engagements prévus pour 2011-2012.
Analyse par activité de programme
Les dépenses réelles de 191 millions de dollars au titre de l’activité de programme Développement des entreprises ont donné lieu à un excédent de 5,8 millions de dollars par rapport aux autorisations de 196,8 millions de dollars. Cet écart s’explique par le fait que la Mesure d’adaptation du chantier naval de Saint John devait, à l’origine, faire partie de l’activité de programme Développement des entreprises, à un coût de 10 millions de dollars. Cet écart à combler en dépenses a été compensé par une augmentation du nombre d’activités réalisées dans le cadre du Programme de développement des entreprises par rapport aux autorisations prévues initialement pour le programme.
Les dépenses réelles de 161,9 millions de dollars au titre de l’activité de programme Développement des collectivités ont entraîné un excédent de 7,6 millions de dollars par rapport aux autorisations de 169,5 millions de dollars. Cet écart est attribuable à la baisse du nombre d’activités effectuées dans le cadre du Fonds des collectivités innovatrices estimée à 11 millions de dollars, qui s’explique par le moment choisi pour le renouvellement du programme et l’importance accordée à l’exécution d’initiatives s’inscrivant dans le Plan d’action économique du Canada. Cet écart à combler a été compensé par trois millions de dollars en dépenses par rapport à la Mesure d’adaptation du chantier naval de Saint John, qui, à l’origine, devait être dépensés dans le cadre de l’activité de programme Développement des entreprises, à un coût de 10 millions de dollars.
Les dépenses réelles de 13,7 millions de dollars au titre de l’activité de programme Politiques, défense des intérêts et coordination ont dépassé de 1,5 million de dollars les autorisations prévues de 12,2 millions de dollars, principalement en raison des ressources supplémentaires consacrées à la réalisation de l’examen stratégique prévu dans le budget 2010 et d’autres dépenses non prévues.
Bien que les dépenses de 41,8 millions de dollars au titre de l’activité de programme Services internes aient dépassé les autorisations prévues de 38,8 millions de dollars, elles représentent une baisse de 1,1 million de dollars comparativement aux dépenses de l’exercice précédent pour cette activité de programme.
Dans le cadre du PAEC, l’APECA était chargée de l’exécution du Programme d’ILC, du FAC et du financement continu du Réseau Entreprises Canada au Canada atlantique. En tout, l’Agence a dépensé 81,3 millions de dollars en 2010-2011, comme l’indiquent le tableau et le graphique ci-dessous.
Initiative du PAEC | 2010-2011 (en millions de $) | ||
---|---|---|---|
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | |
Fonds d’adaptation des collectivités | 50,1 | 55,1 | 57,9 4 |
Infrastructures de loisirs Canada | 24,3 | 24,3 | 20,8 |
Réseau Entreprises Canada | 2,6 | 2,6 | 2,6 |
Total | 77,0 | 82,0 | 81,3 |
Pour obtenir plus de renseignements sur les crédits organisationnels et/ou dépenses législatives de l’APECA, veuillez consulter les Comptes publics du Canada de 2011 (Volume II). La version électronique des Comptes publics se trouve sur le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 5.