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Section II – Analyse par r�sultat strat�gique et programme cl�

Analyse par r�sultat strat�gique

R�sultat strat�gique :
Une population plus en sant� gr�ce � des mesures de promotion de la sant� et de pr�vention des maladies et des blessures

Nom de l’activit� de programme : Sant� de la population et sant� publique

Ressources financi�res


D�penses pr�vues

Total des autorisations

D�penses r�elles

629,7 millions de dollars

536,2 millions de dollars*

510,8 millions de dollars**


    * L’�cart de 93,5 millions de dollars entre les d�penses pr�vues et les autorisations s’explique essentiellement par l’�talement, sur les exercices ult�rieurs, de cr�dits de 44 millions de dollars destin�s � la pr�paration � la grippe aviaire et � une pand�mie de grippe ainsi que par le fait que des cr�dits de 51 millions de dollars destin�s � la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer n’aient pas transit� comme pr�vu par l’Agence.

  ** Les d�penses r�elles ont �t� de 25,4 millions de dollars inf�rieures au total des autorisations en raison surtout de contraintes techniques et de contraintes de capacit� qui ont fait obstacle � la pleine utilisation des ressources approuv�es. La somme de 25,4 millions de dollars comprend des d�penses de fonctionnement totalisant 20,5 millions de dollars et des paiements de transfert totalisant 4,9 millions de dollars.

Ressources humaines (�quivalents temps plein*)


Pr�vues

R�elles

Diff�rence

2 119

2 050

69


    * Calcul� en fonction du nombre de jours travaill�s, l’�quivalent temps plein est une mesure de l’emploi moyen en cours d’exercice qui rend convenablement compte des personnes ayant travaill� une partie de l’ann�e et/ou des employ�s � temps partiel. Le nombre d’�quivalents temps plein � l’Agence �tait d’environ 1 968 en d�but d’exercice et d’environ 2 157 en fin d’exercice.

Avec le concours de ses partenaires, l’Agence encadre les interventions f�d�rales et mobilise les efforts � la grandeur du pays pour promouvoir et prot�ger la sant� publique, au Canada et dans le monde. Il s’agit d’une part de pr�voir les menaces pour la sant� publique, de s’y pr�parer, d’intervenir lorsqu’elles surviennent et de r�tablir une situation normale par la suite et, d’une part, de surveiller, observer et �tudier les maladies, les blessures et les risques pour la sant� �vitables et leurs d�terminants de m�me que l’�tat global de la sant� publique, au Canada et � l’�tranger. Ces activit�s sont con�ues pour appuyer efficacement la pr�vention des maladies et la promotion de la sant� ainsi que pour cr�er et maintenir le R�seau de sant� publique, avec le concours des partenaires. L’Agence utilise les meilleures connaissances et preuves disponibles pour renseigner les intervenants canadiens et �trangers sur les diff�rents aspects des activit�s li�es � la sant� publique et les inciter � participer ainsi que pour offrir de l’information, des conseils et un leadership en mati�re de sant� publique.

Cette activit� de programme appuie les six priorit�s �nonc�es dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2006‑2007.

Analyse par programme cl�

Mesures et interventions d’urgence

Le Canada doit �tre pr�t � affronter les risques pour la sant� publique que posent toutes les catastrophes naturelles ou d’origine humaine telles que les �closions de maladies infectieuses, les calamit�s naturelles et les activit�s criminelles ou terroristes — explosions, lib�ration de toxines ou d’agents biologiques et autres. Les principaux d�fis en mati�re de planification d’urgence comprennent la planification pour faire face efficacement � tous les risques possibles, la formation de l’ensemble des intervenants, la coordination des activit�s entre tous les ordres de gouvernement ainsi que le maintien de r�serves suffisantes de fournitures d’urgence � la grandeur du pays.

Capacit� de planification d’urgence

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

13,9

13,7

12,9*


    * Les d�penses r�elles ont �t� de 0,8 million de dollars inf�rieures aux autorisations en raison de contraintes techniques et de contraintes de capacit�.

Ce qui �tait pr�vu

En 2006‑2007, l’Agence avait pr�vu :

  • de fournir aux responsables canadiens et au personnel de l’Organisation mondiale de la Sant� (OMS) des renseignements pr�cis et opportuns sur les �v�nements nationaux et internationaux touchant la sant� publique par le biais du R�seau mondial d’information en sant� publique;
  • d’�laborer une r�glementation, des politiques, des proc�dures et un programme de formation afin d’appliquer la nouvelle Loi sur la mise en quarantaine;
  • d’appuyer et de renforcer son service national de quarantaine.

Ce qui a �t� accompli

L’Agence a r�alis� ces plans — sauf en ce qui touche l’�laboration d’une r�glementation aff�rente � la nouvelle Loi sur la mise en quarantaine — et certains r�sultats atteints ont d�pass� les attentes.

Le R�seau mondial d’information en sant� publique (RMISP) pr�voit et surveille l’�closion des maladies infectieuses au moyen de logiciels qui examinent de grandes quantit�s d’informations de presse provenant du monde entier. En 2006‑2007, le RMISP s’est dot� d’une capacit� de surveillance en portugais et a constitu� une �quipe d’analystes affect�s au quart de soir et au quart de nuit. Ainsi, il peut assurer une couverture analytique tous les jours 24 heures sur 24, de mani�re � combler les besoins en renseignements pr�cis et opportuns d’intervenants tels que l’OMS et d’autres utilisateurs dans le monde entier.

� l’aide du RMISP, l’Agence a exerc� une surveillance des possibles menaces pour la sant� publique tout au long d’�v�nements donnant lieu � des rassemblements de masse, appuyant ainsi la tenue de ces derniers. Le RMISP a collabor� �troitement avec le Caribbean Epidemiology Centre (CAREC) pour offrir un soutien lors des matchs jou�s en mars 2007, � Trinit�-et-Tobago et dans les pays voisins des Cara�bes, dans le cadre de la Coupe du monde de cricket.

Une nouvelle Loi sur la mise en quarantaine est entr�e en vigueur le 12 d�cembre 2006. Rempla�ant la Loi sur la mise en quarantaine et le R�glement sur la quarantaine en vigueur auparavant, cette loi d�finit de nouveaux pouvoirs et modernise les pouvoirs existants afin de mieux prot�ger les Canadiens contre l’importation et la propagation de maladies transmissibles provenant de l’�tranger. L’Agence a �labor� les outils appropri�s de mise en œuvre, y compris un programme de formation pour les principaux responsables f�d�raux (y compris les agents de quarantaine et les agents d’hygi�ne du milieu), des m�thodes de fonctionnement normalis�es ainsi que des activit�s de sensibilisation des partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux � la nouvelle loi.

La Loi sur la mise en quarantaine conf�re le pouvoir d’�dicter des r�glements portant sur un �ventail de sujets. Le travail d’�valuation des besoins ayant d�but�, l’Agence sera en mesure de concevoir des r�glements en fonction du caract�re prioritaire des besoins.

On a entrepris d’�laborer un protocole national de quarantaine maritime afin de renforcer la prestation de services de quarantaine � l’intention des ports maritimes. Dirig�e par l’Agence, cette initiative a permis d’orienter les minist�res et organismes exer�ant des responsabilit�s � l’�gard des dossiers de quarantaine en mer et dans les ports canadiens.

L’Agence a retard� l’�laboration d’une r�glementation aff�rente � la nouvelle Loi sur la mise en quarantaine, car elle s’est heurt�e � une importante question de principe, ult�rieurement r�gl�e par le biais du projet de loi C42. Par contre, les autres plans ont tous �t� r�alis�s, et certains r�sultats atteints ont d�pass� les attentes. Un nouveau calendrier a �t� �tabli pour la mise au point de la r�glementation.

De concert avec les partenaires et les intervenants, et dans le cadre de l’initiative S�curit� publique et antiterrorisme du Conseil du Tr�sor, l’Agence a mis au point et dispens� des cours de formation chimique, biologique, radiologique ou nucl�aire (CBRN), dont un cours de reconnaissance du bioterrorisme dans un laboratoire de palier 1 ainsi qu’un programme de formation CBRN pour les premiers intervenants r�unissant cinq partenaires sous la direction de S�curit� publique Canada. De plus, l’Agence a coordonn� l’�laboration et la mise en œuvre pilote de cours portant sur les services sociaux d’urgence, les services de sant� d’urgence et les services de sant� comportementale en cas de catastrophe, � l’intention des professionnels de la sant�. L’Agence mettra en ligne les programmes nouveaux et existants afin de favoriser la prestation efficace des cours aux Canadiens qui cherchent � recevoir cette formation ou pour qui cette derni�re est n�cessaire.

Le Forum national de 2006 sur les mesures et les interventions d’urgence a eu lieu � Vancouver en d�cembre. L’�v�nement a r�uni plus de 250 intervenants de la planification d’urgence de tout le pays qui se sont pench�s sur le probl�me de l’�dification de collectivit�s sachant mieux r�sister aux catastrophes. Cette r�flexion a pos� les jalons de la mise au point d’un cadre plus complet de vuln�rabilit�/r�sistance visant � r�duire les risques que posent les urgences pour les Canadiens. L’Agence et SPC ont financ� et copr�sid� le forum.

L’Agence a mis au point et anim� la premi�re d’une s�rie de simulations mensuelles en salle de conf�rence visant � d�finir plus clairement les proc�d�s, les proc�dures et les concepts de fonctionnement ainsi que les r�les et responsabilit�s de chaque groupe technique li� � la structure d’intervention d’urgence nouvellement remani�e.

En 2006‑2007, l’Agence a dirig� la mise au point d’un exercice nomm� Coherence Trecedim II. Portant sur une pand�mie de grippe, cette simulation en salle de conf�rence avait �t� �labor�e pour le Forum national de 2006 sur les mesures et les interventions d’urgence, et plus de deux cents intervenants des provinces et territoires, des organisations non gouvernementales et du gouvernement f�d�ral y ont pris part. L’exercice a fait le point sur la capacit� dont disposerait l’Agence, en cas de pand�mie, pour communiquer avec ses partenaires et intervenants ainsi qu’avec le public. Il a port� en partie sur les lacunes mises au jour dans le cadre de l’exercice men� lors du Forum national de 2005.

Une s�rie de consultations et d’ateliers ont �t� organis�s afin d’aborder la planification d’urgence pour les groupes vuln�rables, notamment les personnes �g�es, les personnes handicap�es et les enfants. De telles initiatives visaient � mettre au point un m�canisme assurant une meilleure coordination en vue de r�pondre aux besoins de ces groupes lors des situations d’urgence. Ainsi, de concert avec l’Organisation mondiale de la sant�, l’Agence a travaill� � l’organisation de deux ateliers internationaux traitant de la situation des a�n�s en cas de catastrophe. De plus, l’Agence et la Soci�t� canadienne de psychologie ont �t� les h�tes conjoints d’une table ronde sur la planification psychosociale et la planification en sant� mentale en cas de catastrophe, laquelle visait � cerner les principales priorit�s et les principaux enjeux associ�s aux pr�paratifs de gestion des incidences affectives et comportementales des situations d’urgence.

Outre la conception du Projet du secteur b�n�vole portant sur le cadre d’action en cas de situations d’urgence sanitaire, l’Agence a soutenu la cr�ation d’un conseil des directeurs du secteur b�n�vole charg�s des situations d’urgence, lequel r�unit essentiellement les principales ONG et organisations b�n�voles. Ces mesures visent � renforcer la coordination des activit�s de pr�paration, d’intervention et de r�tablissement � l’�chelle du secteur b�n�vole et non gouvernemental de la sant� tout entier.

Capacit� d’intervention en cas d’urgence

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

9,1

14,0

12,0*


    * Les d�penses r�elles ont �t� de 2,0 millions de dollars inf�rieures aux autorisations en raison de contraintes techniques et de contraintes de capacit�.

Ce qui �tait pr�vu

En 2006‑2007, l’Agence s’�tait engag�e :

  • � maintenir sa capacit� d’intervention tous les jours, 24 heures sur 24, et la capacit� de distribuer des fournitures provenant de la R�serve nationale de secours (RNS) n’importe o� au Canada, dans un d�lai de 24 heures;
  • � am�liorer ses activit�s d’intervention en laboratoire, tant dans son laboratoire de premi�re ligne que dans ses unit�s mobiles d’intervention, � mettre au point des m�thodes am�lior�es pour fins d’identification sur le terrain d’�ventuels agents bact�riens de bioterrorisme ainsi qu’� rehausser la capacit� de r�alisation de tests dans ses laboratoires canadiens;
  • � contribuer directement � la participation du Canada � l’Initiative de protection de la sant� mondiale, un partenariat international �tabli pour lutter contre les menaces li�es au terrorisme chimique, biologique, radiologique et nucl�aire de m�me qu’� une �ventuelle pand�mie de grippe;
  • � prendre des mesures pour s’assurer que l’administration du vaccin contre la fi�vre jaune au Canada soit conforme aux normes nationales;
  • � collaborer avec le R�seau pancanadien de sant� publique en vue d’�tablir un accord f�d�ral-provincial-territorial d’entraide en sant� publique;
  • � doter en personnel une �quipe d’intervention sanitaire d’urgence (EISU) qui aiderait les provinces et les territoires � se munir d’une capacit� d’appoint en cas de situations d’urgence en sant� publique, � former les membres de cette �quipe et � fournir � cette derni�re le mat�riel n�cessaire;
  • � incorporer davantage le Centre d’op�rations d’urgence (COU) dans des r�seaux provinciaux, territoriaux et internationaux;
  • � d�finir les composantes f�d�rales, provinciales et territoriales du Syst�me national de gestion des situations d’urgence en sant�;
  • � collaborer avec les autorit�s provinciales et territoriales charg�es des mesures et des interventions d’urgence pour peaufiner la planification propre � chaque r�gion ainsi qu’� assurer la liaison avec les autres minist�res f�d�raux;
  • � cr�er une fonction ex�cutive de liaison permanente avec le Syst�me national d’intervention en cas d’urgence.

Ce qui a �t� accompli

L’Agence a respect� ses engagements � l’�gard du maintien de sa capacit� d’intervention tous les jours, 24 heures sur 24, et de sa capacit� de distribuer des fournitures provenant de la R�serve nationale de secours (RNS) dans un d�lai de 24 heures. Pour continuer d’�tre en mesure de r�agir aux menaces nouvelles et �mergentes, l’Agence a proc�d� � une �valuation � jour des risques et des menaces afin de r�examiner l’ensemble du mat�riel dont dispose la RNS. De concert avec les provinces et les territoires, l’Agence a continu� d’�tablir une r�serve efficace de fournitures essentielles, y compris des m�dicaments antiviraux, en vue d’intervenir en cas de pand�mie ou d’autres situations d’urgence en sant� publique. En modernisant la RNS, d’une part, et en appuyant et en favorisant les discussions nationales sur les mesures d’urgence dans le cadre d’une approche tous risques, d’autre part, l’Agence a continu� en 2006-2007 d’am�liorer son �tat de pr�paration � une �ventuelle pand�mie de grippe.

Pour soutenir la participation du Canada au r�seau de laboratoires du Groupe de travail sur la protection de la sant� mondiale, dans le cadre de l’Initiative de protection de la sant� mondiale, l’Agence a entrepris la mise au point d’un cadre pour l’�chantillonnage environnemental, � utiliser � la suite d’un incident de bioterrorisme.

L’Agence a dispens� une formation aux membres du portefeuille de la Sant� en ce qui touche le transport des marchandises dangereuses, y compris les substances infectieuses, les produits chimiques dangereux et les mati�res radioactives. De plus, elle a mis au point et dispens� des cours de formation des formateurs portant sur le sujet.

L’Agence a aid� le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international � appliquer, au Canada, la Convention sur les toxines et les armes biologiques. L’Agence a fait partie de la D�l�gation canadienne aux Nations Unies, o� d’importants progr�s ont �t� r�alis�s pour am�liorer la participation internationale au processus annuel d’�tablissement de rapports sur les mesures de confiance.

Le Canada a pr�sid� le r�seau de laboratoires du Groupe de travail sur la protection de la sant� mondiale (RL‑GTPSM) r�unissant le G7 et le Mexique. L’Agence a contribu� � la r�alisation d’importants progr�s par la voie de cette tribune, notamment l’�change de protocoles d’essais critiques visant des situations pr�sum�es de bioterrorisme.

Pour assurer une meilleure protection de la sant� publique, l’Agence a fourni aux Canadiens qui voyagent � l’�tranger et aux travailleurs de la sant� de premi�re ligne une information essentielle et � jour sur les �v�nements internationaux touchant la sant� publique. Par souci d’efficacit�, le programme a utilis� des outils comme le R�seau mondial d’information en sant� publique (RMISP), qui permet d’observer et de pr�voir les maladies infectieuses au moyen d’un logiciel qui surveille de grandes quantit�s d’informations de presse provenant du monde entier au regard des maladies infectieuses et chroniques, des catastrophes naturelles ainsi que des pr�occupations environnementales et agricoles susceptibles d’influer sur la sant� des voyageurs canadiens.

Par l’entremise de son Programme de m�decine des voyages, l’Agence a en 2006‑2007 contribu� � mieux prot�ger la sant� des voyageurs canadiens gr�ce � l’administration du vaccin contre la fi�vre jaune de mani�re conforme aux normes nationales. Un examen a �t� entrepris pour s’assurer que le programme respecte les obligations du Canada en mati�re de vaccination contre la fi�vre jaune, conform�ment au R�glement sanitaire international r�vis� de 2005. Cet examen a soulign� la n�cessit� d’une collaboration accrue avec les provinces et les territoires en vue de moderniser l’administration du vaccin.

L’Agence a continu� de remplir les fonctions de repr�sentant officiel du gouvernement f�d�ral aupr�s du Groupe d’experts sur les mesures et interventions d’urgence du R�seau pancanadien de sant� publique, tout en offrant un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques de m�me qu’un soutien technique et financier. Le r�le de ce groupe d’experts consiste � renforcer la capacit� relative aux mesures et interventions d’urgence, partout au Canada, par la formulation de pratiques et de cadres fond�s sur des preuves qui englobent tout l’�ventail de la gestion des mesures d’urgence, y compris les activit�s d’att�nuation, de pr�paration, d’intervention et de r�tablissement, selon une perspective f�d�rale, provinciale et territoriale.

L’Agence a jou� un r�le cl� dans la mise au point du protocole d’entente f�d�ral, provincial et territorial sur la prestation d’une aide mutuelle en rapport avec les ressources en sant� lors d’une situation d’urgence. Confi� par le R�seau pancanadien de sant� publique au Groupe d’experts sur les mesures et interventions d’urgence, ce mandat a �t� men� � bien, et le protocole d’entente est pr�t � recevoir la signature des ministres de la Sant� du Canada et des provinces et territoires.

L’Agence n’a pas r�ussi �tablir comme pr�vu la premi�re �quipe d’intervention sanitaire d’urgence (EISU). Le Bureau national des �quipes d’intervention sanitaire d’urgence a continu� de voir � tous les aspects de la cr�ation de ces �quipes de professionnels de la sant�, ext�rieures au gouvernement f�d�ral, qui fourniront une capacit� d’appoint en mati�re d’intervention m�dicale. Un cadre de fonctionnement provisoire a �t� mis au point, et l’Agence a termin� � 80 % l’approvisionnement de l’�quipement n�cessaire � la premi�re unit� d’EISU. Des initiatives ont �t� lanc�es avec les organismes centraux au sujet des m�canismes de participation des b�n�voles affect�s � l’EISU, d’une part, et avec la F�d�ration des ordres de m�decins du Canada au sujet de l’autorisation d’exercer dans d’autres provinces et territoires, d’autre part. Les calendriers r�vis�s li�s � l’EISU pr�voient la mise en service d’une �quipe � Ottawa en 2007, d’�quipes � Vancouver et Halifax en cours d’ann�e 2008 ainsi que d’une �quipe � Winnipeg d’ici 2009.

Les plans visant la cr�ation d’une fonction ex�cutive de liaison permanente avec S�curit� publique Canada (SPC) ont �t� laiss�s en suspens, le temps que l’Agence s’affaire � �tablir les conditions n�cessaires. Cependant, l’Agence a continu� de collaborer avec SPC et d’autres minist�res f�d�raux sous l’�gide du Cadre national de gestion des situations d’urgence en sant� du gouvernement du Canada.

Dans le cadre de ses activit�s li�es au Syst�me national de gestion des situations d’urgence en sant�, l’Agence a fait d’importants progr�s en vue de la mise au point finale du principal document d�crivant les composantes f�d�rales, provinciales et territoriales du syst�me, et ce travail se poursuivra.

L’Agence a continu� de maintenir le syst�me de Centre d’op�rations d’urgence (COU) pour le portefeuille de la Sant� du gouvernement f�d�ral. Le COU procure la plate-forme � partir de laquelle l’Agence et Sant� Canada interviendront pour toute situation d’urgence en sant� publique. La mise au point d’un nouveau logiciel de gestion des situations d’urgence, int�grant la technologie g�ospatiale, s’est poursuivie pendant d’exercice. De plus, l’Agence a pris part � un projet pilote interminist�riel visant � faciliter et � rendre plus efficient l’�change de renseignements et de donn�es entre intervenants et partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux lors des situations courantes ou urgentes.

L’Agence a �t� l’h�te, � Ottawa, de la premi�re r�union internationale des organismes de r�glementation de l’usage confin� des agents pathog�nes connus chez l’humain. Y ont pris part des repr�sentants provenant des �tats-Unis (Centers for Disease Control and Prevention), de la Suisse, du Royaume-Uni, de l’Australie, du Japon, de Singapour ainsi que de l’Organisation mondiale de la sant�.

Bref, l’Agence a r�alis� toutes les activit�s de renforcement de la capacit� d’intervention en cas d’urgence pr�vues dans le rapport sur les plans et les priorit�s 2006-2007, exception faite de la constitution d’une �quipe d’intervention sanitaire d’urgence (EISU) compl�te ainsi que de la cr�ation d’une fonction ex�cutive de liaison permanente avec le Syst�me national d’intervention en cas d’urgence.

Pr�vention et contr�le des maladies infectieuses

En d�pit des progr�s r�cents en mati�re de pr�vention, de traitement et de contr�le, le nombre de Canadiens qui d�c�dent de maladies infectieuses ou qui vivent avec une maladie infectieuse s’est accru depuis les ann�es 1980, en partie � cause du VIH/sida. On estime � 58 000 le nombre de r�sidents canadiens qui vivent avec le VIH, et environ le quart d’entre eux ignorent leur �tat.

Le caract�re impr�visible et l’�volution dynamique des pathog�nes (c’est-�-dire des agents biologiques susceptibles de causer une maladie), l’origine animale des maladies infectieuses �mergentes et r��mergentes, la propagation des organismes r�sistant aux antimicrobiens et la multiplication des infections contract�es � l’h�pital sont autant de facteurs qui posent d’importants d�fis sur le plan de la pr�vention et du contr�le des maladies infectieuses.

En outre, la possibilit� d’une co-infection par de multiples micro-organismes associ�s � des facteurs de risque, des populations � risque et des modes de transmission communs augmente la n�cessit� d’�laborer des approches globales, � l’�chelon national, pour diff�rents groupes de maladies infectieuses.


Groupe d’experts en contr�le des maladies transmissibles

L’Agence a continu� de remplir les fonctions de repr�sentant officiel du gouvernement f�d�ral aupr�s du Groupe d’experts en contr�le des maladies transmissibles du R�seau de sant� publique, tout en offrant un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques de m�me qu’un soutien technique et financier. Le r�le de ce groupe d’experts consiste � exercer un leadership marqu� sur le plan de la pr�vention et du contr�le des maladies transmissibles en �laborant, en recommandant et en mettant en œuvre des politiques, des pratiques, des lignes directrices et des normes nationales, selon une perspective f�d�rale, provinciale et territoriale.


Pr�paration � une pand�mie de grippe

D�penses pr�vues (en millions de dollars)

Total des autorisations (en millions de dollars)

D�penses r�elles (en millions de dollars)

92,6

36,7*

30,9**


    * L’�cart de 55,9 million de dollars entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations s’explique essentiellement par le report de cr�dits sur les exercices ult�rieurs et par leur redistribution au profit d’autres programmes visant � soutenir des activit�s li�es � une �ventuelle pand�mie.

  ** Les d�penses r�elles ont �t� de 5,8 millions de dollars inf�rieures aux autorisations en raison de contraintes techniques et de contraintes de capacit�. Le refus d’un report de cr�dits destin�s � la r�serve de vaccins et aux outils de surveillance a �t� � l’origine d’une diff�rence de 2,2 millions de dollars. De plus, un retard in�vitable lors de la passation d’un march� pour un projet d’agrandissement de laboratoire � Winnipeg a provoqu� un �cart de 1,2 million de dollars.

Ce qui �tait pr�vu

Consciente du fait qu’une pand�mie de grippe pourrait constituer, dans le domaine des maladies infectieuses, la principale urgence en sant� publique de toute l’histoire du Canada, l’Agence avait pr�vu de jouer un r�le de premier plan en vue de publier la mise � jour du Plan canadien de lutte contre la pand�mie d’influenza dans le secteur de la sant� et de promouvoir l’adoption de ce plan par tous les ordres de gouvernement.

Le Plan vise entre autres � assurer l’existence d’une capacit� nationale suffisante pour produire les vaccins appropri�s au cours d’une pand�mie de grippe. De plus, l’Agence a retenu comme priorit� d’accro�tre et de diversifier ad�quatement les r�serves d’antiviraux � des fins de traitement.

Ce qui a �t� accompli

L’Agence a jou� un r�le de premier plan dans la mise � jour du Plan canadien de lutte contre la pand�mie d’influenza dans le secteur de la sant� et dans la publication de la nouvelle version en d�cembre 2006, de concert avec les provinces et les territoires. L’Agence a �galement promu l’adoption du plan � jour par tous les ordres de gouvernement.

L’Agence a pris des mesures pour renforcer la capacit� de pr�paration du Canada et sa capacit� d’intervenir pour r�agir � la menace que posent la grippe aviaire et une pand�mie de grippe, et ce, dans les sept principaux domaines suivants :

  • pr�vention et alerte rapide;
  • vaccins et antiviraux;
  • capacit� de coordination;
  • planification d’urgence;
  • science critique;
  • communication des risques;
  • collaboration f�d�rale-provinciale-territoriale et internationale.
Pr�vention et alerte rapide

Une surveillance efficace et opportune s’av�re cruciale au maintien de la capacit� du gouvernement de d�pister avec pr�cision une maladie infectieuse �mergente, de l’observer de pr�s et d’intervenir pour y r�agir. L’Agence a continu� de soutenir le Syst�me d’information en sant� publique int�gr� (SISPi) et a proc�d� � des am�liorations n�cessaires, notamment le renforcement de la capacit� d’extraire des donn�es pertinentes pour veiller � ce que le syst�me soit par� � servir en cas d’�closions de maladies ou d’urgences sanitaires.

Vaccins et antiviraux

L’immunisation est un �l�ment important de toute intervention efficace lors d’une pand�mie de grippe. Le Canada est maintenant mieux pr�par� pour mettre au point et administrer un vaccin en cas de pand�mie. L’Agence a continu� d’administrer un contrat d’une dur�e de dix ans, conclu entre la soci�t� ID Biomedical (faisant affaire sous le nom de GlaxoSmithKline Biologicals North America) et le gouvernement du Canada, en vue de cr�er et de maintenir une capacit� nationale de production de vaccins contre le virus � l’origine d’une pand�mie. De plus, l’Agence a continu� d’administrer une modification au contrat, faite en 2005, qui pr�voit la production et l’essai d’un prototype de vaccin contre la grippe pand�mique, y compris la r�alisation d’essais cliniques. Ces efforts miseront sur des essais courants, parrain�s par l’entreprise, et s’attaqueront � des probl�mes qui int�ressent tout particuli�rement le Canada.

Afin d’am�liorer la capacit� d’intervention en cas de pand�mie, l’Agence a poursuivi ses pourparlers avec le fabricant GlaxoSmithKline pour pr�voir une augmentation de la capacit� de production de vaccins, la possibilit� de r�aliser des projets r�gionaux visant la d�claration d’�v�nements ind�sirables ainsi que le renforcement de la surveillance et de la d�claration de tels �v�nements.

La pr�paration � une pand�mie de grippe repose en partie sur la constitution d’une r�serve d’antiviraux. En 2006‑2007, la r�serve nationale d’antiviraux (RNA) permettant d’offrir un traitement rapide lors d’une pand�mie de grippe a �t� port�e � 51 millions de doses, r�sultat de la distribution de quelque 21 millions de doses suppl�mentaires aux provinces et aux territoires. Le financement de cette mesure a fait l’objet d’une entente de partage des co�ts entre l’Agence et les gouvernements des provinces et des territoires. Toujours en 2006‑2007, de concert avec les provinces et les territoires, l’Agence a dirig� la formulation d’une recommandation de politique nationale sur l’opportunit� de cr�er une r�serve d’antiviraux devant servir � la pr�vention lors d’une pand�mie. Plus tard en 2007, cette recommandation sera pr�sent�e aux ministres de la Sant� du Canada et des provinces et territoires.

Capacit� de coordination

Compte tenu de la visibilit� grandissante des questions li�es � une �ventuelle pand�mie de grippe, il �tait urgent de renforcer la capacit� de l’Agence en mati�re de politiques strat�giques visant � appuyer les relations f�d�rales-provinciales-territoriales ainsi qu’en mati�re de soutien � la haute direction et de correspondance minist�rielle. Relevant d’un directeur g�n�ral, le Secr�tariat des pr�paratifs en vue d’une pand�mie a �t� cr��, et il a entrepris d’offrir un point de convergence pour la participation de l’Agence aux travaux men�s � l’�chelon f�d�ral, provincial, territorial, intersectoriel et international en vue d’am�liorer la pr�paration du Canada � la grippe aviaire et � une pand�mie de grippe.

Planification d’urgence

Les activit�s de planification d’urgence s’av�rent cruciales pour se pr�parer aux cons�quences de la grippe aviaire ou d’une pand�mie de grippe sur la sant� publique, pour intervenir lorsque surviennent ces �v�nements et pour r�tablir une situation normale par la suite.

De concert avec S�curit� publique Canada (SPC), l’Agence a travaill� � la d�finition d’un protocole interminist�riel de notification et de liaison pr�coces, en plus de poursuivre la mise au point du Syst�me national de gestion des incidents de sant� (SNGIS) avec les provinces et les territoires en vue de faciliter la coordination des m�canismes de planification et d’intervention lors des situations d’urgence, tant au sein des diff�rents secteurs de comp�tence qu’entre ces derniers.

De concert avec S�curit� publique Canada, le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, l’Agence a formul� un plan nord-am�ricain de lutte contre l’influenza aviaire et pand�mique, conjointement avec les �tats-Unis et le Mexique, en vue 1) de d�pister, contenir et contr�ler une �closion de grippe aviaire ainsi que pr�venir la contamination humaine; 2) de pr�venir ou ralentir l’entr�e d’une nouvelle souche du virus de la grippe humaine en Am�rique du Nord; 3) de coordonner la gestion et les communications lors des situations d’urgence; 4) de r�duire autant que possible les perturbations injustifi�es touchant la circulation des personnes et le flux des biens et des services aux fronti�res; et 5) de maintenir les infrastructures critiques.


Une r�ussite de l’Agence dans tout le Canada : planification en vue d’affronter la grippe aviaire et une pand�mie de grippe

En 2006‑2007, de concert avec ses partenaires du gouvernement f�d�ral et des gouvernements provinciaux ainsi qu’avec des partenaires incontournables du secteur non gouvernemental et du secteur priv�, l’Agence a dress� des plans en vue d’affronter d’�ventuelles situations d’urgence li�es � la grippe aviaire et � une pand�mie de grippe.

Le Bureau r�gional du Manitoba et de la Saskatchewan de l’Agence a grandement contribu� � l’�dification de partenariats strat�giques en �tablissant un groupe f�d�ral-provincial mixte de planification de la lutte contre la souche H5N1 de la grippe aviaire, lequel r�unit des repr�sentants de nombreux minist�res f�d�raux et provinciaux, d’organisations non gouvernementales et de l’industrie avicole. Ce groupe travaille actuellement � l’�laboration d’un plan intersectoriel de gestion coordonn�e des situations d’urgence li�es � la grippe aviaire au Manitoba. Dans ce contexte, l’Agence a encadr� la participation du gouvernement f�d�ral aux exercices pr�paratoires visant � v�rifier l’efficacit� op�rationnelle des groupes. De plus, l’Agence a dispens� aux participants une formation indispensable en mati�re de gestion des situations d’urgence et de planification en vue d’une pand�mie de grippe.

Dans la r�gion de l’Atlantique, l’Agence et S�curit� publique Canada (SPC) ont coparrain� la tenue, le 8 juin 2006, d’une r�union de d�l�gu�s provenant des minist�res et organismes cl�s du gouvernement f�d�ral et des gouvernements des quatre provinces de l’Atlantique. Portant sur la planification des situations d’urgence li�es � une pand�mie de grippe, l’�v�nement a rassembl� des porte-parole provinciaux des minist�res de la Sant�, des organismes des mesures d’urgence et des organismes charg�s des interventions sanitaires d’urgence ainsi que des repr�sentants des bureaux r�gionaux de l’Agence, de Sant� Canada et de SPC. La r�union a donn� lieu � un �change de renseignements, � une clarification des r�les et responsabilit�s ainsi qu’� l’identification d’enjeux et de th�mes communs. La d�marche visait � faciliter la collaboration et la coordination permanentes � l’�chelle de la r�gion — premi�re �tape importante de la planification d’urgence en vue d’une �ventuelle pand�mie de grippe.


Science critique

Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l’Agence r�alise des travaux scientifiques et des projets de d�veloppement qui portent sur un large �ventail de domaines li�s aux agents infectieux viraux, bact�riens ou � prions. En tant que principal laboratoire canadien dot� d’installations de confinement � niveau de bios�curit� �lev� (niveaux 3 et 4), le LNM est particuli�rement apte � isoler, identifier et caract�riser les nouveaux agents qui apparaissent p�riodiquement (par exemple, les nouvelles souches du virus de la grippe), sans d�lai et au fur et � mesure, au moyen d’un ensemble d’applications perfectionn�es de la technologie fond�es sur la g�nomique, la prot�omique et la bioinformatique. En outre, le LNM est � la fine pointe de l’�laboration des technologies modernes en sant� publique, veillant � les appliquer pour poser des diagnostics, �tudier des vaccins ou r�aliser des travaux d’�pid�miologie mol�culaire.

Au-del� de ces fonctions sp�cialis�es, les scientifiques du LNM s’affairent sans cesse � recueillir des donn�es de laboratoire sur les maladies et agents infectieux qui importent pour le Canada et les autres pays. Les organismes de r�glementation (par exemple, Sant� Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments) et les intervenants en sant� publique � l’�chelon f�d�ral, provincial et territorial traduisent ces donn�es en �valuations des risques, en d�cisions, en politiques et en lignes directrices en mati�re de pr�vention, de traitement, de contr�le et de prise en charge des maladies. De m�me, dans l’ar�ne internationale, l’apport du LNM est de plus en plus appr�ci� par des organismes collaborateurs tels que l’Organisation mondiale de la sant�. Par la voie du LNM, l’Agence a �largi son rayon au monde entier en misant sur la capacit� de transf�rer et de d�ployer son savoir-faire dans d’autres pays ainsi que sur l’appui des �changes professionnels.

En sant� publique, parmi les domaines actifs faisant l’objet d’interventions structur�es fond�es sur des donn�es de laboratoire, mentionnons la salubrit� alimentaire (pathog�nes ent�riques, enc�phalopathie bovine spongiforme), la s�ret� du sang (virus de l’h�patite, variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob), les zoonoses (virus du Nil occidental, virus de la grippe), le contr�le des infections nosocomiales (bact�ries r�sistant aux antimicrobiens) de m�me que les voyages et les services de quarantaine (tuberculose pharmacor�sistante). De mani�re moins directe, la s�curit� des milieux dans les collectivit�s se trouve favoris�e par le recours aux donn�es de laboratoire en vue d’att�nuer les effets de maladies contract�es dans la collectivit�, notamment la tuberculose et les infections transmises sexuellement, surtout parmi les groupes vuln�rables comme ceux que l’on retrouve dans les garderies et les �tablissements de soins prolong�s.

Le LNM a offert son plein rendement pendant l’exercice. Pour contribuer � maintenir la correspondance entre la capacit� et les activit�s scientifiques des laboratoires, d’une part, et les besoins en sant� publique d’autre part, l’Agence a r�ussi, en 2006‑2007, � pr�senter un plan visant l’achat d’un laboratoire de propri�t� provinciale (le laboratoire Logan) ainsi qu’� acheter le mat�riel n�cessaire et � amorcer la migration de certains services administratifs, autrefois situ�s au LNM, vers un immeuble � bureaux du centre-ville.

Communication des risques

La communication des risques a �t� reconnue en tant qu’intervention d’importance supr�me en sant� publique. � l’�gard des grandes questions touchant une pand�mie de grippe, l’Agence a men� des consultations publiques et des recherches sur l’opinion publique qui �claireront � la fois l’�laboration de ses politiques et la planification de ses communications. Des outils d’information du public ont �t� cr��s, y compris deux affiches et un d�pliant, et ces outils ont �t� traduits en plusieurs langues et distribu�s aupr�s d’intervenants cl�s. En outre, en pr�vision d’une �ventuelle pand�mie de grippe, on a produit, pour diffusion � la radio, sur le Web et dans la presse �crite, des messages d’int�r�t public renseignant les Canadiens sur la maladie et sur les mesures de protection � prendre.

En mati�re de communication, l’Agence a continu� de resserrer les r�seaux tiss�s avec ses homologues des provinces et des territoires ainsi qu’avec ses partenaires dans l’ar�ne mondiale.

Collaboration f�d�rale-provinciale-territoriale et internationale

L’Agence a mis sur pied le Programme de service de sant� publique afin de s’attaquer aux p�nuries qui minent la capacit� des provinces, des territoires et des autorit�s sanitaires locales de respecter les priorit�s qu’elle fixe en mati�re de surveillance et d’intervention. En plus d’assurer la participation d’effectifs de base, l’Agence a entam� des consultations pr�liminaires pour obtenir la collaboration du personnel affect� aux programmes sur le terrain, tout en menant � terme une premi�re ronde de n�gociations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. Elle a ainsi pos� les jalons en vue de la conduite d’une deuxi�me ronde de pourparlers avec les provinces et les territoires ainsi que de la conclusion d’ententes officielles pr�voyant le d�ploiement d’agents de sant� publique lors du prochain exercice.

L’Agence a fourni une subvention d’un million de dollars pour appuyer la mise en œuvre du plan d’action global de l’OMS visant � accro�tre l’approvisionnement mondial en vaccins afin de lutter contre une pand�mie de grippe.

Immunisation

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

10,0

9,9

8,6*


    * Les d�penses r�elles ont �t� de 1,3 million de dollars inf�rieures aux autorisations en raison de contraintes techniques et de contraintes de capacit�.

Ce qui �tait pr�vu

On sait par exp�rience que l’immunisation constitue l’un des types d’intervention de sant� publique les plus efficaces. Dans le cadre du R�seau pancanadien de sant� publique, et conform�ment � la Strat�gie nationale d’immunisation approuv�e par la Conf�rence des sous-ministres de la Sant� en 2003, l’Agence avait pr�vu de fournir une aide au Comit� canadien de l’immunisation (CCI) — une instance f�d�rale-provinciale-territoriale — de m�me qu’au Comit� consultatif national de l’immunisation (CCNI) � l’�gard des questions scientifiques, des programmes, des politiques, de la diffusion de l’information, de la coordination et du soutien administratif. L’Agence avait aussi pr�vu d’�tablir une collaboration � l’�chelle internationale sur des enjeux li�s � l’immunisation et aux maladies infectieuses �vitables par la vaccination.

Ce qui a �t� accompli

Les initiatives pr�vues ont �t� r�alis�es, dans certains cas au-del� des pr�visions.

Dans le cadre du R�seau pancanadien de sant� publique, l’Agence a fourni une aide au Comit� canadien de l’immunisation (comit� f�d�ral-provincial-territorial) et au Comit� consultatif national de l’immunisation (CCNI) � l’�gard des questions scientifiques, des programmes, des politiques, de la diffusion de l’information, de la coordination et du soutien administratif.

Avec la participation et le soutien administratif de l’Agence, le CCNI a publi� la 7e �dition du Guide canadien d’immunisation, dont environ 40 000 exemplaires ont �t� diffus�s dans tout le pays. En outre, avec cette m�me participation et ce m�me soutien, le CCNI a diffus� ses recommandations de sant� publique au sujet du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), premier vaccin approuv� pour utilisation au Canada en vue de prot�ger les femmes et les filles contre le cancer du col de l’ut�rus. Afin de favoriser un acc�s opportun et �quitable dans tout le Canada, le Budget de 2007 a octroy� aux provinces et aux territoires une enveloppe de 300 millions de dollars, r�partie sur trois ans, pour lancer des programmes de vaccination contre le VPH. L’Agence a exerc� un r�le de premier plan dans la coordination d’un premier exercice concert� de planification des programmes d’immunisation au Canada. Les deux comit�s nationaux (le CCI et le CCNI) ont cr�� un groupe de travail mixte afin d’examiner les choix possibles et de fournir des preuves permettant d’�clairer les d�cisions de planification des programmes d’immunisation ax�es sur ce vaccin.

Le CCI a autoris� la publication des lignes directrices nationales sur la cha�ne du froid, obtenu l’accord du R�seau pancanadien de sant� publique pour faire de l’�radication de la rub�ole et de l’embryopathie rub�olique un objectif national ainsi qu’approuv� les objectifs nationaux et les recommandations portant sur cinq maladies �vitables par la vaccination, soit la grippe, la maladie invasive � pneumocoques, la maladie invasive � m�ningocoques, la varicelle et la rub�ole. Sous l’impulsion du CCI, un consultant externe a proc�d� � l’�valuation de la Strat�gie nationale d’immunisation, trois ann�es apr�s le lancement du projet.

L’Agence a publi� le Rapport sur l’immunisation au Canada qui, d’une part, communique des renseignements sur l’�pid�miologie des maladies �vitables par la vaccination, sur la couverture vaccinale, sur l’innocuit� des vaccins et sur les �v�nements ind�sirables et, d’autre part, fait le point sur la Strat�gie nationale d’immunisation. L’Agence a aussi publi� :

  • les Lignes directrices pour la pr�vention et le contr�le de la maladie invasive due au streptocoque du groupe A;
  • des donn�es sur la surveillance accrue des m�ningococcies invasives au Canada (2002-2003).

Pour s’attaquer avec d’autres pays aux d�fis que posent l’immunisation et les maladies infectieuses �vitables par la vaccination, l’Agence a collabor� avec des agences internationales telles que l’Organisation mondiale de la sant� et l’Organisation panam�ricaine de la sant�, continuant d’exercer un leadership technique et d’offrir des conseils afin de combattre les maladies �vitables par la vaccination et de les �radiquer � l’�chelle plan�taire. De plus, l’Agence a pris part � l’Initiative internationale de surveillance circumpolaire dans le but de mieux comprendre l’�pid�miologie de diverses maladies bact�riennes invasives dans les r�gions situ�es au nord du 60e parall�le.

De concert avec la Soci�t� canadienne de p�diatrie et l’Association canadienne pour la recherche et l’�valuation en immunisation, l’Agence a organis� la Conf�rence canadienne sur l’immunisation qui a eu lieu du 3 au 6 d�cembre 2006 � Winnipeg (Manitoba). Plus de 1 000 personnes ont particip� � l’�v�nement, qui a donn� lieu � des �changes d’id�es et de savoir-faire qui devraient contribuer � stimuler la mise au point et l’application de nouveaux d�veloppements sur le plan scientifique et technologique.

Maladies transmises par le sang et infections transmises sexuellement

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

52,8

52,8

52,8


La derni�re d�cennie a vu bondir le nombre de cas d’infections transmises sexuellement de m�me que le nombre de co‑infections par HIV et par des maladies telles que la tuberculose, l’h�patite C et la syphilis.

Ce qui �tait pr�vu

En 2006‑2007, l’Agence avait pr�vu :

  • de diriger l’Initiative f�d�rale de lutte contre le VIH/sida au Canada;
  • d’instaurer une approche pour r�pondre aux besoins communs de groupes de population particuliers qui sont expos�s au VIH/sida;
  • de distribuer des lignes directrices nationales portant sur les ITS aux professionnels de la sant� et aux cliniques de l’ensemble du Canada;
  • d’assurer une surveillance des taux d’infection pour une vaste gamme d’infections transmises sexuellement et par le sang;
  • de recourir au programme Surveillance accrue des jeunes de la rue au Canada pour brosser un tableau complet de la sant� des jeunes de la rue au Canada, y compris les facteurs de risque;
  • de d�terminer des mod�les � exemplaires � de programmes scolaires de promotion de la sant� sexuelle.

Ce qui a �t� accompli

Ces plans ont tous �t� r�alis�s pendant l’exercice 2006‑2007.

L’Agence a continu� de diriger l’Initiative f�d�rale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Cette derni�re est le fruit d’un partenariat entre l’Agence, Sant� Canada, les Instituts de recherche en sant� du Canada et le Service correctionnel du Canada. Elle a pour but de pr�venir de nouvelles infections, de ralentir la progression du VIH/sida, d’am�liorer la qualit� de vie des personnes touch�es, de r�duire l’impact social et �conomique de la maladie et de prendre part aux efforts internationaux de lutte contre l’�pid�mie. Par le biais de cette initiative, l’Agence a poursuivi ses efforts en vue : d’enrichir les connaissances sur le VIH/sida et de fournir des renseignements plus pertinents sur les programmes de pr�vention, de soins, de traitement et de soutien; de sensibiliser davantage la population au VIH/sida et aux facteurs qui alimentent l’�pid�mie, tels que la stigmatisation et la discrimination; d’int�grer les programmes et services de lutte contre le VIH/sida � ceux visant d’autre maladies connexes, comme les ITS, s’il y a lieu; d’inviter les minist�res f�d�raux � s’attaquer aux facteurs qui influent sur la sant�, par exemple les probl�mes de logement et la pauvret�; d’accentuer la participation canadienne � la lutte mondiale contre le VIH/sida; et d’aider les partenaires � mettre en œuvre des interventions efficaces concernant le VIH/sida.

En 2006‑2007, de concert avec des partenaires nationaux et internationaux, l’Agence a mis � jour les projections nationales de l’incidence et de la pr�valence du VIH au Canada pour 2005. Diffus�es avant la tenue du Congr�s international sur le sida de Toronto, en ao�t 2006, les nouvelles projections servent maintenant � orienter les interventions sur le plan des programmes et des politiques. En outre, l’Agence a poursuivi la mise au point du programme canadien de deuxi�me g�n�ration qui assure une surveillance du VIH et des comportements � risque connexes parmi les groupes fortement expos�s � l’infection par VIH. Le programme ciblant les utilisateurs de drogues injectables op�re maintenant des sites de surveillance du Qu�bec � la Colombie-Britannique. Pour sa part, le programme ax� sur les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes a termin� une premi�re s�rie d’enqu�tes � Montr�al et en Ontario. Une �tude pilote semblable aupr�s des personnes originaires de pays o� le VIH/sida est end�mique a �t� lanc�e dans la communaut� ha�tienne de Montr�al.

Dans le cadre de ses efforts visant � participer � la lutte mondiale, l’Agence a soutenu l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, dont l’annonce a �t� faite par le premier ministre en f�vrier 2007, et qui a pour but de d�velopper des vaccins s�rs et efficaces contre le VIH. Les partenaires de l’Agence dans ce projet sont Sant� Canada, les Instituts de recherche en sant� du Canada, l’Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI), Industrie Canada ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates. En outre, l’Agence a appuy� la mise en place d’un syst�me de deuxi�me g�n�ration assurant une surveillance efficace du VIH/sida au Pakistan, et ce, avec le soutien financier de l’ACDI. Le gouvernement du Pakistan utilisera l’information recueillie au moyen de ce syst�me pour suivre l’�volution de l’�pid�mie ainsi que pour planifier la prise de mesures �largies, mettre ces derni�res en œuvre et �valuer les r�sultats obtenus.

Le programme de recherche g�n�tique sur le VIH a poursuivi ses travaux d’�pid�miologie mol�culaire, permettant aux chercheurs d’utiliser le code g�n�tique des sous-types du VIH pour appuyer les interventions de sant� publique en identifiant les groupes d’infections, en soutenant les enqu�tes �pid�miologiques et en �clairant les efforts de pr�vention ciblant des groupes particuliers.

L’Agence a collabor� avec Les Associ�s de recherche Ekos inc. pour r�aliser le Sondage de suivi de 2006 sur les attitudes touchant le VIH/sida et, en partenariat avec la Direction g�n�rale de la sant� des Premi�res nations et des Inuits (DGSPNI) de Sant� Canada, pour r�aliser le Sondage de 2006 sur les attitudes des Autochtones touchant le VIH/sida, ce dernier �tant le premier du genre. Ces sondages ont permis de d�gager un tableau d’ensemble des connaissances, des attitudes et des comportements � l’�gard du VIH/sida au Canada ainsi que de cerner l’�tendue et les causes de la stigmatisation et de la discrimination associ�es au VIH/sida, �tablissant des assises pour la mise au point d’une premi�re campagne nationale de marketing social ax�e sur le VIH/sida, orchestr�e par l’Agence.

L’Agence a pris part � un projet multi-intervenants pr�voyant la cr�ation d’un plan canadien en mati�re de vaccins anti-VIH qui propose un large �ventail de mesures � adopter par les chercheurs, le gouvernement, la collectivit� et les organismes internationaux. Ce plan a �t� mondialement reconnu comme l’une des premi�res initiatives en mati�re de vaccins anti‑VIH � l’�chelle de tout un pays � favoriser une strat�gie compl�te englobant les vaccins, l’action revendicatrice et le financement. Le Plan canadien en mati�re de vaccins anti-VIH est disponible � l’adresse : http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/pdf/publications/vaccplan_f.pdf.

Par le biais du Programme d’action communautaire sur le sida, l’Agence a continu� d’offrir un financement � des organismes communautaires pour appuyer la prestation de programmes �ducatifs de pr�vention du VIH/sida, pour mettre en place des milieux favorables aux personnes s�ropositives ou sid�ennes et aux personnes concern�es par le VIH/sida ainsi que pour renforcer la capacit� des personnes vivant avec le VIH/sida de g�rer leur �tat dans le cadre de 148 projets r�alis�s dans tout le Canada.

En 2006‑2007, des mesures ont �t� prises pour r�pondre aux besoins communs de groupes de population particuliers qui sont expos�s au VIH/sida, gr�ce au lancement du nouveau Fonds pour les initiatives visant sp�cifiquement les populations touch�es par le VIH/sida. Des experts et des intervenants ont �t� invit�s � appuyer la mise au point de rapports d’�tape sur le VIH/sida propres � certains groupes, soit les hommes gais, les femmes, les Autochtones et les personnes originaires de pays o� le VIH/sida est end�mique.


R�ussites � signaler

En 2006‑2007, le Bureau r�gional du Qu�bec de l’Agence a offert un soutien financier au Projet pour les r�fugi�s afin de mettre au point des m�canismes d’action concert�e adapt�s aux besoins sanitaires particuliers des r�fugi�s. Comptant sur des partenaires comme le Royal Victoria Hospital, l’H�pital Sainte-Justine, le Centre social d’aide aux immigrants, le Service d’aide aux r�fugi�s et immigrants et la Maison plein cœur, le projet est con�u de mani�re que les personnes vivant avec le VIH/sida qui ont demand� ou se sont vu accorder le statut de r�fugi� puissent avoir acc�s aux services de sant� et au soutien pour constituer des r�seaux sociaux et communautaires propices � leur int�gration dans la soci�t�. La lutte contre l’isolement social est jug�e essentielle � l’am�lioration de l’�tat de sant� de ces personnes. Le projet procure d�j� des bienfaits tangibles � l’�chelon local, r�gional et national.

Le Bureau r�gional de l’Ontario et du Nunavut de l’Agence a produit et diffus� le premier rapport annuel de l’Outil communautaire d’�tablissement de rapports sur le sida de l’Ontario (OCRSO), intitul� Perspectives des services de premi�re ligne. Ce rapport propose un r�sum� et une analyse des donn�es recueillies par le minist�re de la Sant� et des Soins de longue dur�e de l’Ontario ainsi que de la conduite, sur une p�riode de quatre ans, des projets financ�s par l’Agence, et ce, au moyen d’un outil mis au point conjointement par les deux ordres de gouvernement. L’analyse a �t� con�ue de mani�re � brosser un tableau g�n�ral des efforts de pr�vention, de soins et de soutien associ�s au VIH/sida en Ontario. Le rapport communique des renseignements inestimables au Bureau de lutte contre le sida, � l’Agence et aux organismes subventionn�s, contribuant ainsi � jauger la demande de services et � d�celer tout changement ou renversement de tendance. De plus, il fournit des preuves sur lesquelles fonder de futurs projets de recherche et de pr�vention. Le lien suivant m�ne au rapport de l’OCRSO : https://www.ochart.ca/View from the Front Lines - French - July 10 07.pdf.

Le Bureau r�gional de l’Ontario et du Nunavut de l’Agence a confi� � l’Unit� de recherche sur la participation des jeunes du Centre pour la promotion de la sant�, situ� � l’University of Toronto, le mandat de proc�der � une analyse du milieu portant sur les activit�s de participation des jeunes en Ontario. Des entrevues ont �t� r�alis�es aupr�s de groupes jeunesse dans des collectivit�s urbaines, rurales et �loign�es en vue d’identifier les activit�s et les r�seaux existants, tout particuli�rement au regard de l’h�patite C, du VIH, des infections transmises sexuellement et des d�terminants de la sant�. Un rapport final a cern� les lacunes, les occasions, les r�ussites et les d�fis qui caract�risent les activit�s de participation des jeunes, d’une part, et formul� des recommandations en vue de la cr�ation d’un r�seau jeunesse r�gional d’autre part. Pour tout renseignement, consulter le site : http://www.youthvoices.ca.


Les Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement, �dition 2006, qui pr�sentent les donn�es les plus r�centes sur la gestion des infections transmises sexuellement, ont �t� mises � la disposition des professionnels de la sant� par la voie du site Web de l’Agence. Des fonctionnaires de l’Agence ont particip� aux travaux du groupe d’experts ayant r�dig� les lignes directrices.

L’Agence a continu� d’assurer une surveillance des taux d’infection pour une vaste gamme d’infections transmises sexuellement et par le sang. De plus, elle a poursuivi ses efforts en mati�re d’h�movigilance, notamment en instituant le leadership, en cultivant les connaissances scientifiques et en cr�ant les infrastructures n�cessaires pour soutenir ses projets strat�giques de surveillance ax�s sur la cueillette de renseignements d�taill�s sur :

les facteurs de risque associ�s � des pathog�nes � diffusion h�matog�ne comme le VIH, le virus de l’h�patite B ou le virus de l’h�patite C, dans la population g�n�rale autant que dans les milieux de travail (projets tels que le Syst�me de surveillance accrue des souches de l’h�patite (SSASH) ou le R�seau canadien de surveillance des piq�res d’aiguille (RCSPA));

l’incidence des �v�nements ind�sirables ou des erreurs qui surviennent lors de transfusions (projets tels que le Syst�me de surveillance des incidents transfusionnels (SSIT) et le Syst�me de surveillance des erreurs transfusionnelles (SSET)).

L’Agence a aussi entrepris d’�largir les r�seaux et de multiplier les activit�s de transmission du savoir afin de mieux g�rer les risques pour la sant� publique dans tout le Canada. Par exemple, elle est en voie d’examiner les donn�es fournies par les h�pitaux canadiens au sujet des transfusions n�o-natales et p�diatriques permanentes ou de pr�cision et au sujet de la conservation du sang aux fins de transfusion. Cette d�marche a pour but de concevoir de meilleures approches, de proposer des �valuations des risques et des �quations pertinentes ainsi que de formuler des choix qui assurent aux Canadiens une protection accrue contre les maladies infectieuses existantes, �mergentes ou r��mergentes.

L’Agence a eu recours au syst�me de Surveillance accrue des jeunes de la rue au Canada (SAJR) pour brosser un tableau d�taill� de la sant� des int�ress�s. Diff�rents rapports fond�s sur les donn�es du syst�me de SAJR ont �t� publi�s, d�crivant les taux d’infection pour les infections transmises sexuellement et par le sang ainsi que les comportements � risque et les d�terminants de la sant� observ�s pour cette population. Lanc� de concert avec des intervenants externes, ce projet pilote de surveillance a d�bouch� sur l’�laboration de m�canismes plus efficaces pour joindre les jeunes de la rue et offrir des tests et des soins pour le VIH, les infections transmises sexuellement et les infections connexes.

Par ailleurs, des efforts ont �t� d�ploy�s pour �laborer des normes relatives aux donn�es sur les infections transmises sexuellement et par le sang, dans le but d’am�liorer la qualit� et le caract�re opportun des donn�es nationales.

Des mod�les � exemplaires � de programmes scolaires de promotion de la sant� sexuelle ont �t� identifi�s, ce qui contribuera � accro�tre l’efficacit� des initiatives futures.

Infections acquises en milieu de soins

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

3,7

3,6

3,6


Ce qui �tait pr�vu

Selon les estimations, entre 5 % et 10 % de tous les patients admis dans un �tablissement de sant� au Canada contractent une infection en milieu de soins (nosocomiale). Pour s’attaquer � ce probl�me, l’Agence avait pr�vu en 2006‑2007 :

  • d’�tendre la port�e des Guides de pr�vention des infections, notamment en utilisant des donn�es d’enqu�te pour r�viser le Guide sur les Pratiques de base et pr�cautions additionnelles visant � pr�venir la transmission des infections dans les �tablissements de sant�;
  • de mettre � jour les Directives sur le contr�le de l’infection et la sant� au travail durant une pand�mie de grippe dans les milieux traditionnels et non traditionnels de soins de sant�, �labor�es dans le cadre du Plan canadien de lutte contre la pand�mie d’influenza;
  • de terminer l’analyse d’une �tude men�e ant�rieurement sur Clostridium difficile (C. difficile) et de publier le rapport connexe.

Ce qui a �t� accompli

L’Agence a examin�, r�vis� et �largi la port�e de ses Guides de pr�vention des infections, qui sont utilis�s � grande �chelle par les fournisseurs de soins de sant�, les gouvernements et les autres �tablissements, � qui ils fournissent des renseignements sur les pratiques exemplaires en mati�re de pr�vention et de contr�le des infections. Les guides ont maintenant �t� adapt�s pour refl�ter tout l’�ventail des soins de sant� dispens�s au Canada, notamment les soins de courte et de longue dur�e, les soins en cabinet et en consultation externe et les soins � domicile. Les guides sont disponibles � l’adresse : http://www.phac-aspc.gc.ca/dpg_f.html.

Les Guides de pr�vention des infections ont �t� r�vis�s avec le concours d’un comit� directeur pluridisciplinaire national relevant du Groupe d’experts en contr�le des maladies transmissibles (GECMT) du R�seau pancanadien de sant� publique. Le comit� directeur a �t� constitu� en tant qu’organe consultatif et dirigeant, charg� de faciliter l’�laboration et le maintien des Guides de pr�vention des infections de l’Agence de sant� publique du Canada.

L’Agence a poursuivi ses activit�s d’examen et de r�vision dans le cadre du Plan canadien de lutte contre la pand�mie d’influenza (PCLPI), plus pr�cis�ment l’annexe F, intitul�e Lignes directrices relatives au contr�le de l’infection et � la sant� au travail durant une pand�mie d’influenza dans les �tablissements de soins de sant� traditionnels et non traditionnels. Ce travail s’est fait avec le concours d’une �quipe pluridisciplinaire r�unissant des participants de tout le Canada.

Clostridium difficile (C. difficile) est la cause la plus commune de diarrh�e d’origine infectieuse dans les h�pitaux du monde industrialis�. En 2006‑2007, l’Agence a termin� l’analyse d’une �tude men�e ant�rieurement sur C. difficile, con�ue pour cerner les pratiques de pr�vention et de contr�le des infections en vigueur dans l’ensemble des �tablissements canadiens de soins de courte et de longue dur�e. L’�tude s’est �galement pench�e sur l’existence de possibles diff�rences entre les pratiques de contr�le des infections en vigueur dans les institutions hospitali�res de petite ou de grande taille ainsi qu’entre les �tablissements de soins de courte ou de longue dur�e. Les r�sultats de l’�tude permettront de comparer, d’une province ou d’un territoire � l’autre, les pratiques habituelles de contr�le des infections ainsi que les pr�cautions particuli�res pour pr�venir les cas de diarrh�e associ�s � C. difficile. De plus, les r�sultats permettront � tout �tablissement de comparer ses pratiques de contr�le des infections � celles d’�tablissements semblables.

Le Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) est le fruit des efforts conjoints de l’Agence et du Comit� canadien d’�pid�miologistes hospitaliers (CCEH), un sous-comit� de l’Association pour la microbiologie m�dicale et l’infectiologie Canada. Le PCSIN a pour objectifs, d’une part, de faire conna�tre les taux et les tendances des infections nosocomiales dans les �tablissements de sant� canadiens, rendant possible la comparaison des taux (r�f�rences) et, d’autre part, de fournir des donn�es fond�es sur des preuves pouvant servir � l’�laboration de lignes directrices nationales. Pour joindre les �tablissements de soins communautaires et prolong�s, il est crucial d’�largir le r�seau du PCSIN dans les principaux h�pitaux d’enseignement en vue de mettre au point un programme national complet de surveillance des infections acquises en milieu de soins. En 2006‑2007, le r�seau du PCSIN s’est �tendu � 49 h�pitaux sentinelles, ce qui signifie que les plans de l’Agence ont �t� r�alis�s.

Bref, en ce qui touche les infections acquises en milieu de soins, l’Agence a r�alis� toutes les activit�s pr�vues dans le rapport sur les plans et les priorit�s 2006-2007, � l’exception de la r�vision du Guide sur les Pratiques de base et pr�cautions additionnelles visant � pr�venir la transmission des infections dans les �tablissements de sant�.

Maladies transmissibles de l’animal � l’homme (zoonoses)

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

20,7

20,4

18,7*


    * Les d�penses r�elles ont �t� de 1,7 million de dollars inf�rieures aux autorisations en raison de contraintes techniques et de contraintes de capacit�.

Ce qui �tait pr�vu

Les effets �conomiques des maladies qui peuvent �tre transmises de l’animal � l’homme (zoonoses) sont vari�s, allant d’une perte de productivit� � des restrictions visant les �changes et les voyages internationaux. Gr�ce � ses laboratoires sp�cialis�s, l’Agence joue le r�le de chef de file national dans le cadre des interventions concernant ces maladies. En 2006‑2007, l’Agence avait pr�vu :

  • de poursuivre ses activit�s de recherche et de surveillance afin de r�duire autant que possible les risques que pr�sente le virus du Nil occidental pour les r�serves de sang canadiennes;
  • de mettre � jour les lignes directrices existantes relatives � la maladie de Lyme et d’organiser une conf�rence nationale sur cette derni�re;
  • de poursuivre sa collaboration avec les autorit�s sanitaires r�gionales dans tout le Canada relativement � la mise en œuvre du R�seau canadien de renseignements sur la sant� publique (RCRSP);
  • d’effectuer des tests microbiologiques sp�cialis�s servant de r�f�rence ainsi que de mener des recherches novatrices visant � am�liorer la capacit� du Canada d’identifier des virus et des bact�ries;
  • de continuer de produire, de condenser et de transmettre des renseignements d’origine scientifique dans le but de pr�venir ou d’att�nuer les risques pour la sant� publique associ�s aux maladies gastro-intestinales infectieuses attribuables � l’interface entre les humains, les animaux et l’environnement;
  • de recueillir et de diffuser des donn�es de laboratoire hebdomadaires sur les agents pathog�nes gastro-intestinaux, par le biais du Programme national de surveillance des maladies ent�riques (PNSME);
  • de poursuivre l’analyse de l’incidence, du fardeau, des co�ts et des facteurs de risque associ�s aux maladies infectieuses gastro-intestinales de m�me que l’�tude du ph�nom�ne de la sous-d�claration des cas de ces maladies au Canada;
  • de diriger l’�laboration d’un plan national d’urgence concernant la rage du raton laveur.

Ce qui a �t� accompli

Par le biais du Laboratoire national de microbiologie et de la Division des infections d’origine alimentaire, hydrique et zoonotique, l’Agence a poursuivi ses activit�s de recherche et de surveillance visant le virus du Nil occidental. En outre, par le truchement du Programme national de surveillance du virus du Nil occidental, elle a continu� d’encadrer l’action du gouvernement f�d�ral dans ce dossier. Le programme assure une coordination globale des interventions f�d�rales, provinciales et territoriales li�es au virus du Nil occidental, notamment les activit�s de surveillance, d’�ducation et de sensibilisation publique de m�me que les activit�s de recherche ax�es sur l’�cologie de la maladie, sa propagation et les facteurs de risque connexes. Ces travaux ont �t� r�alis�s de concert avec les agences du sang au Canada.

L’Agence a �t� l’h�te d’une conf�rence nationale sur la maladie de Lyme. La tenue de cet �v�nement marque un premier pas vers la formulation de recommandations visant � mettre � jour les lignes directrices relatives � cette maladie.

L’Agence a continu� de collaborer avec les autorit�s sanitaires r�gionales dans tout le Canada afin de mettre en œuvre le R�seau canadien de renseignements sur la sant� publique (RCRSP). Ce dernier a �t� �largi pour offrir davantage de ressources sur le Web, y compris des r�sum�s des �closions de maladies d’origine alimentaire et hydrique, une application Web du Programme national de surveillance des maladies ent�riques (PNSME), des donn�es de surveillance syndromique, des outils de mod�lisation des maladies infectieuses ainsi que des donn�es sur la surveillance du virus du Nil occidental. Le recours � une m�thode sp�ciale d’extraction a permis d’int�grer les donn�es du RCRSP aux bases de donn�es sur la sant� publique existant d�j� au niveau f�d�ral, provincial et r�gional tout en respectant la confidentialit� des donn�es personnelles et les responsabilit�s des diff�rents secteurs de comp�tence. De plus, le RCRSP a �t� mis � la disposition d’autres minist�res li�s � la sant� publique, assurant ainsi une meilleure int�gration intergouvernementale de mani�re � faciliter la collecte et le traitement des donn�es de surveillance, la diffusion des renseignements strat�giques et la coordination des interventions n�cessaires pour s’attaquer r�solument � de telles menaces pour la sant� publique.

Les tests microbiologiques sp�cialis�s servant de r�f�rence et les recherches novatrices visant � am�liorer la capacit� du Canada d’identifier des virus, des prions et des bact�ries reposent sur l’expertise mondialement reconnue de l’Agence en mati�re de s�curit� biologique en laboratoire de m�me que sur le niveau �lev� de confinement biologique assur� par le Centre scientifique canadien de sant� humaine et animale � Winnipeg, o� se trouvent le Laboratoire national de microbiologie de l’Agence (http://www.nml-lnm.gc.ca/francais/index.html) et le Centre national des maladies animales exotiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Les laboratoires de l’Agence ont continu� d’effectuer ces tests et de mener ces recherches, qui servent souvent � soutenir la surveillance et les enqu�tes sur les �closions. Par exemple, l’Agence fournit des services de diagnostic et de r�f�rence courants concernant une vaste gamme de pathog�nes responsables de zoonoses, dont bon nombre ne font pas l’objet d’analyses � l’�chelon provincial. Les donn�es de surveillance en laboratoire renseignent sur la propagation, � l’�chelle du Canada, d’affections comme la maladie de Lyme, la fi�vre Q et le syndrome pulmonaire d� au hantavirus.

Des recherches novatrices exploitant des outils fond�s sur le g�nome ont �t� entreprises afin de mettre au point des m�thodes d’identification rapide des agents responsables des maladies (pathog�nes). Citons par exemple le recours aux jeux ordonn�s de micro�chantillons pour le typage de la salmonelle.

Par la voie du Programme national de surveillance des maladies ent�riques (PNSME), l’Agence a continu� de recueillir et de diffuser des donn�es de laboratoire hebdomadaires sur les agents pathog�nes gastro-intestinaux.

L’Agence a poursuivi l’analyse de l’incidence, du fardeau, des co�ts et des facteurs de risque associ�s aux maladies infectieuses gastro-intestinales de m�me que l’�tude du ph�nom�ne de la sous-d�claration des cas de ces maladies au Canada.

Par ailleurs, l’Agence a continu� de produire, de condenser et de transmettre des renseignements d’origine scientifique dans le but de pr�venir ou d’att�nuer les risques pour la sant� publique associ�s aux maladies infectieuses gastro-intestinales attribuables � l’interface entre les humains, les animaux et l’environnement. D’importants progr�s ont �t� r�alis�s en ce qui touche le Programme int�gr� canadien de surveillance de la r�sistance aux antimicrobiens (PICRA). Les modifications apport�es � la gestion des donn�es ont permis d’�tablir un acc�s direct aux donn�es les plus r�centes en vue de la pr�paration de rapports et de la conduite d’analyses globales pour les intervenants (c’est-�-dire les gestionnaires du PICRA, les laboratoires provinciaux de sant� publique et les laboratoires de sant� des animaux participant au PICRA). Les donn�es de surveillance fournies par le PICRA se sont av�r�es efficaces pour l’�tablissement de politiques. Par exemple, les groupes de l’industrie avicole du Qu�bec ont interdit l’administration d’un antibiotique pr�cis (le ceftiofur) � des poussins naissants ou des poussins d’un jour, r�duisant ainsi la r�sistance aux m�dicaments tout en maintenant une option th�rapeutique pour les humains.

En outre, l’Agence a continu� d’assurer une coordination et d’offrir un soutien � l’�chelon national en vue de la conduite d’enqu�tes sur les �closions de maladies d’origine alimentaire ou hydrique, d’une part, et du contr�le de telles �closions d’autre part. Entre autres, elle a proc�d� � l’identification d’�closions caus�es par des produits frais (par exemple, les �pinards) ainsi qu’au retrait de tels produits du march� du d�tail.

Bref, en ce qui touche les maladies transmissibles de l’animal � l’homme (zoonoses), l’Agence a r�alis� toutes les activit�s pr�vues dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2006-2007, sauf en ce qui touche l’encadrement de l’�laboration d’un plan national d’urgence concernant la rage du raton laveur ainsi que la publication de lignes directrices parfaitement � jour sur la maladie de Lyme.


Une r�ussite � signaler : l’h�patite enzootique au Kenya

En d�cembre 2006, le Kenya a �t� le th��tre d’une �closion d’h�patite enzootique, maladie qui frappe les humains et les animaux. Le minist�re de la Sant� du Kenya a demand� l’aide de l’Organisation mondiale de la sant� (OMS), qui s’est empress�e de demander l’appui du Laboratoire national de microbiologie de l’Agence pour �tablir un laboratoire mobile de diagnostic. En janvier 2007, cinq scientifiques de l’Agence ont �t� retenus pour prendre part � la mission. Au Kenya, ils ont �t� d�ploy�s dans le district de Garissa, foyer de l’�closion. L’�quipe de l’Agence a orient� l’effort de surveillance de l’h�patite enzootique � partir des �tablissements de sant�, des laboratoires et des collectivit�s. De plus, une aide a �t� offerte pour la gestion, l’analyse, l’interpr�tation et la diffusion des donn�es de surveillance. Pareil travail s’inscrit dans l’engagement de l’Agence d’apporter son concours dans des situations d’urgence en sant� publique partout dans le monde. Le Canada s’en trouvera mieux pr�par� pour affronter de semblables situations.


 


Groupe d’experts des laboratoires canadiens de sant� publique

L’Agence a continu� de remplir les fonctions de repr�sentant officiel du gouvernement f�d�ral aupr�s du Groupe d’experts des laboratoires canadiens de sant� publique du R�seau de sant� publique, tout en offrant un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques de m�me qu’un soutien technique et financier. Le r�le de ce groupe d’experts consiste � exercer un leadership marqu� au regard des fonctions que remplissent les laboratoires de sant� publique, d’une part en cr�ant un r�seau proactif de laboratoires de sant� publique � l’�chelon f�d�ral et provincial et d’autre part en fournissant des orientations strat�giques en mati�re de recherche scientifique et de diagnostic en vue de prot�ger la sant� des Canadiens.


Autres activit�s li�es � la pr�vention et au contr�le des maladies infectieuses

L’Agence s’est �galement employ�e � am�liorer les programmes de biotechnologie, de g�nomique et de sant� de la population en accroissant les capacit�s, les connaissances fondamentales et l’expertise technique afin d’am�liorer les mesures et les interventions visant � contrer les menaces nationales pour la sant� publique.

Promotion de la sant� et pr�vention des maladies chroniques


Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

284,7

222,6*

211,3**


    * L’�cart entre les d�penses pr�vues et les autorisations correspond d’une part � l’affectation, � Sant� Canada plut�t qu’� l’Agence, de cr�dits de 51 millions de dollars destin�s � la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer et, d’autre part, � d’autres r�affectations de cr�dits totalisant 11,1 millions de dollars.

  ** L’�cart de 11,3 millions de dollars entre les autorisations et les d�penses r�elles comprend une diff�rence d’environ 8,0 millions de dollars attribuable � des contraintes li�es aux locaux, � la dotation et � la passation de march�s, lesquelles ont fait obstacle � l’atteinte de niveaux d’effectifs et d’activit�s budg�t�s. (De cette somme, environ 2,6 millions de dollars ont trait � la Strat�gie int�gr�e sur les modes de vie sains et les maladies chroniques.) De plus, l’organisation r�gionale de l’Agence a �t� incapable d’utiliser comme pr�vu une enveloppe de 2,3 millions de dollars visant � soutenir des projets de d�monstration. En outre, des cr�dits de 1,0 million de dollars r�serv�s pour le lancement de ParticipACTION n’ont pu servir � cette fin.

L’approche globale de l’Agence en mati�re de promotion de la sant� et de maladies chroniques rassemble les organisations non gouvernementales, les experts, les provinces et territoires ainsi que les collectivit�s en vue d’am�liorer la sant� des Canadiens, de pr�venir les blessures et de r�duire l’incidence des maladies chroniques les plus fr�quentes telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diab�te et les maladies respiratoires.

Au Canada, le fardeau associ� aux maladies et aux d�c�s �vitables s’alourdit, ce qui r�duit la qualit� de vie et augmente les d�lais d’attente pour l’obtention de soins, mettant ainsi en p�ril la viabilit� du syst�me de sant�. Si les maladies chroniques demeurent la principale cause de mortalit� et d’incapacit� au Canada, il y aurait moyen d’�viter jusqu’� deux d�c�s ou incapacit�s sur trois qui surviennent pr�matur�ment. Les initiatives de promotion de la sant� et de r�duction des risques peuvent jouer un grand r�le dans l’att�nuation des effets des maladies chroniques.

Chaque personne pr�sente des facteurs qui d�terminent son risque de maladie chronique. Certains facteurs, comme le patrimoine g�n�tique, l’�ge et le sexe, ne peuvent �tre modifi�s. Cependant, pour une grande majorit� de Canadiens (jusqu’� 80 % d’entre eux), il suffirait d’apporter certains changements � l’�gard d’un ou plusieurs facteurs de risque modifiables — par exemple, une mauvaise alimentation, un poids nuisible pour la sant�, le manque d’activit� physique ou le tabagisme — pour am�liorer la sant� et r�duire le risque de maladie chronique. L’ob�sit� est particuli�rement pr�occupante. Ainsi en 2004, environ 65 % des hommes et 53 % des femmes ne maintenaient pas un poids sant�, et on �valuait � 26 % la proportion d’enfants et de jeunes �g�s de 2 � 17 ans qui pr�sentaient un exc�dent de poids ou souffraient d’ob�sit�.

� mesure que la population canadienne vieillit, les taux de diab�te, de cancer et de maladies cardiovasculaires devraient augmenter, surtout si les taux d’ob�sit� continuent de grimper. Sans des mesures cibl�es et int�gr�es, ces affections et autres maladies chroniques continueront d’imposer un fardeau exceptionnel aux Canadiens et � leur syst�me de soins de sant�.

L’Agence appuie la mise au point d’outils et de ressources pouvant servir aux collectivit�s et aux professionnels de la sant� afin d’am�liorer la sant� et de pr�venir et contr�ler les maladies chroniques. L’Agence facilite la collaboration, le r�seautage, le renforcement des capacit�s et l’exercice d’un leadership dans le cadre des efforts d�ploy�s � l’�chelle du gouvernement pour faire progresser les dossiers, et ce, dans le but de b�tir un pays plus sain, de r�duire les in�galit�s en mati�re de sant� et de favoriser la viabilit� du syst�me de soins de sant� au Canada. Depuis sa cr�ation en 2004, l’Agence a eu un impact positif sur l’enrichissement des connaissances relatives aux maladies chroniques au Canada. De plus, elle a influenc� les d�cideurs et les professionnels de la sant� pour qu’ils adoptent une approche plus homog�ne et mieux coordonn�e en mati�re de promotion de la sant� et de contr�le des maladies chroniques.

Strat�gie int�gr�e sur les modes de vie sains et les maladies chroniques

A. Maladies chroniques

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu de mettre en œuvre la Strat�gie int�gr�e sur les modes de vie sains et les maladies chroniques au moyen de l’enveloppe de 300 millions de dollars, r�partie sur cinq ans, rendue publique en septembre 2005, et ce, avec le concours des autres membres du portefeuille de la Sant�, des minist�res et organismes f�d�raux ainsi que de nombreux intervenants. � cette fin, l’Agence avait pr�vu de poursuivre la mise au point et la promotion de politiques et de programmes susceptibles d’am�liorer la sant� des Canadiens, d’att�nuer les effets des maladies chroniques et d’agir sur les principaux d�terminants de la sant�. Elle entendait notamment recourir � des approches g�n�rales ou ax�es sur certaines maladies afin : de s’attaquer aux probl�mes qui m�nent � une mauvaise alimentation, au manque d’activit� physique et � un poids nuisible pour la sant�; de pr�venir les maladies chroniques par des mesures concert�es ciblant les affections les plus fr�quentes et les facteurs de risque connexes; ainsi que d’appuyer le d�pistage et la prise en charge pr�coces des maladies chroniques.

Dans le cadre de cette d�marche, l’Agence avait pr�vu :

  • de poursuivre son travail avec les intervenants et les experts en vue de cr�er un Observatoire des pratiques exemplaires qui inclurait un large �ventail d’interventions � l’�chelle des collectivit�s;
  • de collaborer avec les organisations non gouvernementales, les experts, les provinces et les territoires pour mettre en œuvre des priorit�s communes dans le domaine de la surveillance des maladies chroniques, y compris des indicateurs sur la nature et l’�tendue des probl�mes de sant� ainsi que sur les facteurs auxquels on devrait s’attaquer pour am�liorer la sant� de la population canadienne;
  • d’�valuer les facteurs de risque li�s aux maladies chroniques — notamment les facteurs comportementaux, sociaux et environnementaux — et de continuer d’appuyer l’�laboration soutenue d’initiatives de promotion de la sant� ainsi que de pr�vention et de prise en charge des maladies chroniques.

Ce qui a �t� accompli

Tous les dossiers pr�vus en 2006‑2007 ont �t� trait�s avec succ�s.

En novembre 2006, l’Agence a proc�d� au lancement du Portail canadien des pratiques exemplaires visant la promotion de la sant� et la pr�vention des maladies chroniques. L’identification et l’utilisation des pratiques exemplaires sont des �l�ments importants pour la prestation d’interventions efficaces. Le Portail canadien des pratiques exemplaires (http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/index_f.cfm) propose une gamme de pratiques exemplaires fond�es sur des preuves en mati�re de promotion de la sant� et de pr�vention des maladies chroniques. � tous les �chelons, il soutient les d�cideurs qui travaillent dans les milieux de la pratique, des politiques ou de la recherche partout au Canada. � l’heure actuelle, le Portail est ax� sur les interventions communautaires touchant les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diab�te et les principaux facteurs de risque connexes, d’une part, ainsi que la promotion des modes de vie sains d’autre part. Les utilisateurs ont r�agi tr�s favorablement au Portail, tout comme les personnes ayant pris part aux s�ances de sensibilisation et aux d�monstrations en direct de l’outil. Le Portail a accueilli 12 200 visiteurs distincts entre le 16 novembre 2006 — date de son lancement — et le 17 juillet 2007. P�riodiquement, les utilisateurs proposent des pratiques exemplaires ou sugg�rent d’autres ressources � afficher sur le site.

Au Canada, en mati�re de maladies chroniques, l’examen des tendances et des statistiques soutient les responsables des politiques et les chercheurs dans la prise de d�cisions �clair�es et efficaces au sujet de la pr�vention, du contr�le et de la prise en charge des affections. L’Agence a �largi ses activit�s relatives � l’�laboration d’une approche nationale de surveillance des maladies chroniques, notamment :

  • en discutant avec des groupes consultatifs nationaux d’intervenants en vue de mettre au point un cadre indicateur pour la surveillance des maladies chroniques (y compris les maladies mentales, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques et l’arthrite);
  • en menant � terme cinq projets pilotes exploitant les bases de donn�es administratives des provinces et des territoires (par exemple, les dossiers sur les cong�s d’h�pital ou la facturation des m�decins) en vue de la surveillance des maladies mentales, de l’asthme, des maladies pulmonaires obstructives chroniques, de l’arthrite et de l’hypertension art�rielle;
  • en enrichissant l’Infobase de surveillance des maladies non transmissibles — un outil de surveillance Web (http://www.cvdinfobase.ca) — par l’int�gration d’une gamme �largie de maladies et par l’ajout d’une composante permettant la conduite d’analyses � l’�chelon r�gional, de mani�re que les intervenants de tous les secteurs de comp�tence au Canada aient acc�s � une base de donn�es statistiques plus vaste sur les maladies chroniques;
  • en constituant un groupe de travail sur la surveillance des maladies chroniques et des blessures, charg� d’examiner les lacunes observ�es sur le plan des donn�es qui sont utilis�es pour faire le point sur les maladies chroniques et leurs d�terminants ainsi que pour d�crire l’impact des politiques, des programmes et des services sur la sant� de la population.

L’Agence a vers� des subventions pour la recherche sur les facteurs de risque du diab�te, y compris l’�tude du nombre de Canadiens qui sont expos�s � diff�rents facteurs de risque. En enrichissant les connaissances sur l’impact des facteurs alimentaires, de l’activit� physique et de l’ob�sit� non seulement sur le diab�te, mais aussi sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, de telles �tudes permettent aux repr�sentants de la sant� publique de planifier des interventions efficaces.

Le gouvernement f�d�ral a tir� parti des connaissances scientifiques de l’Agence pour fonder ses interventions dans diff�rents domaines, dont l’ob�sit� et les troubles de l’alimentation, les orientations strat�giques et les priorit�s relatives aux aliments, les allusions � la sant� dans l’�tiquetage des aliments, l’�laboration d’indicateurs nutritionnels ainsi que la r�vision des normes canadiennes de surveillance de la croissance. Conjointement, ces efforts ont fait en sorte que les politiques, les programmes, les renseignements et les services associ�s � la surveillance et � l’�valuation des facteurs de risque s’inspirent des politiques et des pratiques en vigueur au pays ou � l’�tranger et soient attentifs aux besoins et aux pr�occupations des Canadiens. En outre, l’Agence a travaill� avec Sant� Canada au nouveau Guide alimentaire canadien, qui pr�cise le lien entre les saines habitudes alimentaires (portions, choix sant�) et la r�duction du risque de maladie chronique.

L’Agence a publi� Comment se portent les Canadiens vivant en milieu rural ? Une �valuation de leur �tat de sant� et des d�terminants de la sant� (http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/rural06/index_f.html), un rapport qui, d’une part, se penche sur les diff�rences en mati�re de sant� entre les Canadiens vivant en milieu rural et ceux vivant en milieu urbain et, d’autre part, aborde les in�galit�s et les d�savantages auxquels sont confront�es les collectivit�s rurales au Canada. L’Agence a �galement publi� Aspect humain de la sant� mentale et de la maladie mentale au Canada 2006 (http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/human-humain06/index_f.html), un rapport qui sensibilise, renseigne et �claire au sujet de la sant� mentale et de la maladie mentale au Canada. N� de la mise � jour d’un rapport publi� en 2002, cet ouvrage renferme de nouveaux chapitres qui s’int�ressent � la sant� mentale, � la consommation probl�matique de drogues, � la d�pendance au jeu ainsi qu’� l’hospitalisation.

L’Agence a poursuivi la mise au point d’un syst�me am�lior� de surveillance des maladies mentales. Dans cinq centres r�partis dans tout le pays, des projets pilotes ont �t� r�alis�s en vue de formuler des d�finitions de cas pour les maladies mentales, � utiliser de concert avec les bases de donn�es administratives des provinces et des territoires. Avec le concours de la Soci�t� canadienne de psychologie, des travaux ont �t� lanc�s pour cr�er une m�thode de surveillance qui mise sur Internet pour recueillir des donn�es aupr�s de psychologues œuvrant dans diff�rents milieux cliniques. Des contacts ont �t� �tablis avec des entreprises qui g�rent des programmes de retour au travail et des prestations suppl�mentaires de maladie afin de fournir des donn�es relatives aux conditions � exiger pour la maladie mentale, aux r�clamations pour invalidit� mentale de courte ou de longue dur�e ainsi qu’aux services � l’intention des psychologues.


Groupe d’experts sur la pr�vention et le contr�le des maladies chroniques et des blessures

L’Agence a continu� de remplir les fonctions de repr�sentant officiel du gouvernement f�d�ral aupr�s du Groupe d’experts sur la pr�vention et le contr�le des maladies chroniques et des blessures du R�seau de sant� publique, tout en offrant un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques de m�me qu’un soutien technique et financier. Le r�le de ce groupe d’experts consiste � exercer un leadership marqu� sur le plan de la pr�vention et du contr�le des maladies chroniques et des blessures en �laborant, en recommandant et en mettant en œuvre des politiques, des pratiques, des lignes directrices et des normes nationales, selon une perspective f�d�rale, provinciale et territoriale.


Maladies cardiovasculaires

Huit Canadiens sur dix pr�sentent au moins l’un des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (c’est-�-dire l’hypertension art�rielle, le tabagisme, le stress, l’ob�sit� et le diab�te). Par ailleurs, un Canadien sur dix pr�sente trois facteurs de risque ou plus.

Ce qui �tait pr�vu

De concert avec les autres membres du portefeuille de la Sant�, les provinces et les territoires ainsi que certains intervenants cl�s, l’Agence avait pr�vu de travailler � l’�tablissement d’une strat�gie pancanadienne sur les maladies cardiovasculaires et d’un plan d’action connexe.

Ce qui a �t� accompli

En octobre 2006, le ministre de la Sant� a annonc� l’octroi de cr�dits pour la mise au point d’un cadre sur la sant� cardiovasculaire et pour la prise de mesures visant � assurer une surveillance de l’hypertension art�rielle et des maladies cardiovasculaires au Canada. L’�laboration d’une strat�gie pancanadienne sur les maladies cardiovasculaires et d’un plan d’action connexe a �t� entreprise, et des domaines d’int�r�t commun ont �t� cern�s, notamment le renforcement des syst�mes d’information, la pr�vention et le d�pistage des principaux facteurs de risque, l’accessibilit� aux soins en temps utile, le d�veloppement des connaissances et leur utilisation � des fins concr�tes, les effets et les r�sultats des interventions ainsi que la sant� cardiovasculaire des Autochtones et la sant� cardiovasculaire indig�ne. L’Agence a particip� � un accord de financement qui permet � la Fondation des maladies du cœur du Canada d’offrir un soutien administratif au groupe d’experts charg� de formuler la strat�gie et le plan d’action.

Un comit� consultatif d’experts sur l’hypertension art�rielle a �t� cr�� pour fournir des connaissances scientifiques et une expertise � l’administrateur en chef de la sant� publique. Des cr�dits ont �t� octroy�s en vue de la conduite de projets de pr�vention et de contr�le de l’hypertension art�rielle ayant re�u l’aval du comit� en raison de leur contribution significative � la sant� cardiovasculaire. Afin d’assurer une meilleure coh�rence au niveau des rapports portant sur l’hypertension art�rielle, l’Agence a men� des projets pilotes de surveillance, con�us pour favoriser la mise au point de nouvelles d�finitions de cas et de d�finitions de cas plus pr�cises.

Diab�te

Environ deux millions de Canadiens vivent avec le diab�te, et parmi eux jusqu’� une personne sur trois l’ignore peut-�tre. Le diab�te de type 2 compte pour � peu pr�s 90 % des cas, et la proportion d’individus atteints de cette maladie a augment� de 27 % entre 1994 et 2000. Des preuves r�v�lent qu’il est possible d’�viter ou de retarder l’apparition du diab�te de type 2 en changeant les modes de vie de mani�re � perdre du poids, � s’alimenter sainement et � faire de l’activit� physique.

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu de faire progresser les interventions relatives aux �l�ments non autochtones de la nouvelle Strat�gie canadienne sur le diab�te (http://www.phac-aspc.gc.ca/ccdpc-cpcmc/diabetes-diabete/francais/strategie/index.html) en collaborant avec l’Association canadienne du diab�te, les provinces, les territoires et d’autres partenaires nationaux et internationaux en vue d’assurer une lutte coordonn�e contre le diab�te, de mani�re � obtenir les meilleurs effets tout en r�duisant les chevauchements.

Ce qui a �t� accompli

Des engagements permanents ont �t� pris en ce qui touche la cr�ation de partenariats, la pr�vention et le contr�le du diab�te, la surveillance, la recherche, l’�laboration de programmes � l’�chelle des collectivit�s ainsi que la coordination nationale des efforts. Les activit�s suivantes ont �t� r�alis�es :

  • L’�tablissement de partenariats s’est poursuivi avec l’Association canadienne du diab�te, la Fondation canadienne du rein, l’Institut national canadien pour les aveugles, la Fondation de la recherche sur le diab�te juv�nile de m�me que Diab�te Qu�bec. Ces partenaires ont particip� � l’adoption d’orientations et de priorit�s nouvelles au regard de la Strat�gie canadienne sur le diab�te, soit la pr�vention du diab�te parmi les groupes � risques �lev�s, le soutien d’approches permettant le d�pistage pr�coce du diab�te de type 2 ainsi que la r�duction des complications subies par les personnes vivant avec le diab�te de type 1 ou de type 2.
  • Par la voie du R�seau de sant� publique, des priorit�s ont �t� fix�es avec les membres des provinces et des territoires en ce qui touche les programmes de lutte contre le diab�te � l’�chelle des collectivit�s.
  • Le Syst�me national de surveillance du diab�te a �t� enrichi de mani�re � examiner diverses affections li�es au diab�te — entre autres l’insuffisance r�nale, l’amputation et les maladies cardiovasculaires — de m�me qu’� stimuler la participation des membres des Premi�res nations � la surveillance des donn�es sur le diab�te chez les Autochtones.
  • L’Agence a approuv� et financ� 52 projets dot�s d’un large �ventail d’objectifs, y compris : le renforcement des capacit�s, des connaissances, de la sensibilisation et de l’information dans les collectivit�s; l’�valuation des risques de diab�te; l’identification et la diffusion d’interventions associ�es � la pr�vention et au contr�le; ainsi que la conduite d’�tudes pilotes de d�pistage aupr�s du public et des groupes vuln�rables.

Une r�ussite � signaler : Primer to Action

Les efforts de promotion de la sant� se heurtent au d�fi constant pos� par l’�laboration de programmes qui r�pondent aux besoins des groupes marginalis�s et tiennent compte d’obstacles tels que la pauvret� et l’isolement social. Avec l’appui financier de la Strat�gie canadienne sur le diab�te de l’Agence, l’Ontario Chronic Disease Prevention Alliance a produit un document qui aidera les intervenants en sant� publique � mettre au point des programmes et des politiques plus efficaces pour lutter contre les maladies chroniques.

Intitul�e Primer to Action: Social Determinants of Health, cette ressource aide les professionnels de la sant�, les travailleurs non sp�cialistes, les b�n�voles et les activistes � d�couvrir l’impact des d�terminants sociaux de la sant� sur les maladies chroniques et � saisir la n�cessit� de consid�rer ces d�terminants lors de la conception des programmes et des politiques.


Cancer

Le cancer est la principale cause de d�c�s pr�matur� au Canada. On �value � 72 700 le nombre de d�c�s associ�s � cette maladie en 2007. Par ailleurs, on s’attend � recenser 159 000 nouveaux cas de cancer en 2007, une augmentation de 6 800 par rapport aux estimations du nombre de nouveaux cas en 2006.

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu de diriger la mise en œuvre de la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer (SCLC) (http://www.cancer.ca/ccs/internet/standard/0,,3172_335265__langId-fr,00.html) afin d’aider � l’am�lioration des activit�s de d�pistage, de pr�vention et de recherche en mati�re de cancer, d’une part, et de faciliter la coordination des interventions avec les provinces, les territoires et les groupes de promotion des soins pour les victimes de cancer d’autre part. Les principaux objectifs de la SCLC sont de r�duire le nombre de nouveaux cas de cancer, d’am�liorer la qualit� de vie des personnes vivant avec le cancer et de r�duire les risques de mortalit� li�s � cette maladie au Canada.

En termes d’activit�s relatives au cancer, l’Agence avait aussi pr�vu de travailler avec les intervenants � un large �ventail de questions li�es au cancer du sein, allant de la pr�vention aux soins palliatifs, par le biais de l’Initiative canadienne sur le cancer du sein. En outre, en participant au Programme canadien de surveillance et de lutte contre le cancer chez les enfants, l’Agence entendait examiner les r�percussions du cancer infantile sur le syst�me de soins de sant� canadien et s’attaquer aux lacunes observ�es sur le plan des connaissances.

Ce qui a �t� accompli

En plus d’�tre un intervenant cl� de l’�laboration de la Strat�gie canadienne de lutte contre le cancer (SCLC), l’Agence a offert un soutien aux groupes d’action connexes, sur le plan des fonctions de secr�tariat. En novembre 2006, le premier ministre a annonc� la cr�ation du Partenariat canadien contre le cancer (PCCC), entit� autonome sans but lucratif qui sera charg�e de mettre en œuvre la SCLC. En plus de maintenir son appui aux travaux des groupes d’action, l’Agence a facilit� la passation des pouvoirs relatifs � la SCLC � la nouvelle entit�. Dans le cadre de cette passation, l’Agence a fourni des cr�dits pour que les organismes autochtones nationaux puissent renforcer leur capacit� de participer � la SCLC.

L’Agence a contribu� de mani�re importante � la publication des Statistiques canadiennes sur le cancer 2007, avec le concours de la Soci�t� canadienne du cancer et de Statistique Canada. En plus de communiquer des renseignements � jour sur l’incidence du cancer et sur la mortalit� par cancer, ce document examine les tendances associ�es � la maladie. Le cancer chez les jeunes adultes au Canada, publication conjointe de l’Agence et d’Action Cancer Ontario, fait le point sur les questions relatives � l’exposition des jeunes adultes aux substances carcinog�nes. Ces rapports ax�s sur l’enrichissement des connaissances ont �t� produits dans le but de stimuler la recherche, d’appuyer la prise de d�cision et de favoriser la planification des soins de sant�.

L’Agence a con�u et dispens� des modules de formation � l’�chelle provinciale en ce qui touche la cueillette, dans les registres du cancer des provinces et des territoires, de renseignements par stade pour le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer colorectal, le cancer du poumon et le cancer de la t�te et du cou. Cette formation a contribu� � am�liorer la coh�rence des rapports produits dans tout le pays, permettant de brosser un tableau plus pr�cis des stades observ�s � l’�chelon national ainsi que de renforcer les capacit�s des registres provinciaux en mati�re de classification par stade.

Les d�lais d’attente, la qualit� de la vie et l’utilisation des services de sant� sont autant de priorit�s de la planification des soins de sant� au Canada. Avec le concours de collaborateurs, l’Agence a entrepris et termin� des �tudes portant sur ces sujets, en rapport avec les enfants et les adolescents atteints du cancer.

Tout en continuant de financer les projets portant sur le cancer du sein, l’Agence a consult� les intervenants cl�s de ce secteur afin d’assurer la pertinence, l’opportunit� et l’efficacit� permanentes de ses activit�s de renforcement des capacit�s � l’�chelle des collectivit�s — �l�ment essentiel de la connaissance des besoins des organismes communautaires qui offrent aux Canadiens des services de d�pistage et de prise en charge du cancer. En vue de cerner les besoins relatifs aux programmes, l’Agence a recueilli et examin� des donn�es sur les besoins et priorit�s des collectivit�s en mati�re d’aide � la prise de contact pour des groupes vari�s, �tabli des partenariats durables � l’appui de r�seaux et de coalitions ainsi que coordonn� les besoins d’information des personnes atteintes d’un cancer du sein avanc�.

Principale composante de l’Initiative canadienne sur le cancer du sein, l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer du sein (ACRCS) a fait l’objet d’une �valuation ind�pendante fructueuse. L’�tude, qui pouvait compter sur un comit� de r�vision externe, a formul� des constats tr�s favorables � propos des r�alisations de l’ACRCS.

Politiques internationales relatives aux maladies non transmissibles

En termes d’activit�s internationales, l’Agence loge le Centre de collaboration sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’OMS (CCOMS), dont la direction scientifique est assur�e par l’administrateur en chef adjoint de la sant� publique. Seul centre collaborateur sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles (MNT) de tout le continent am�ricain ou europ�en, le Centre de collaboration de l’OMS � l’Agence constitue aujourd’hui un centre mondial d’excellence en ce qui touche l’analyse de l’�laboration et de la mise en œuvre des politiques relatives aux maladies chroniques.

Conjointement avec l’Organisation panam�ricaine de la sant� (OPS), le CCOMS a dirig� la cr�ation de l’Observatoire des politiques relatives aux maladies non transmissibles. Ce dernier a pour but d’appuyer la formulation et la mise en œuvre de politiques plus efficaces en mati�re de MNT ainsi que d’�tablir une vigoureuse collaboration internationale et multisectorielle en vue de la conception et de l’implantation de politiques visant la pr�vention des MNT. Au cours de la derni�re ann�e, l’observatoire a stimul� la capacit� technique d’analyse des politiques dans diff�rents pays des Am�riques, dont le Costa Rica et le Br�sil, de m�me que dans certains pays d’Europe tels que la Russie, la Slov�nie et l’Espagne.

Par l’entremise de l’administrateur en chef adjoint de la sant� publique, le CCOMS coordonne les activit�s d’un groupe de travail international sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles. � cet �gard, au cours de la derni�re ann�e, il a offert un soutien technique en vue de la formulation de la Strat�gie r�gionale europ�enne et du plan d’action ciblant les maladies chroniques ainsi que du plan d’action r�gional de l’OPS portant sur ces affections. De plus, il a appuy� la mise au point d’�tudes de cas et de consultations strat�giques portant sur les maladies chroniques, et ce, dans diff�rents pays du continent europ�en ou am�ricain qui participent au r�seau r�gional de l’OMS pour les maladies chroniques, notamment l’initiative Conjunto do Acciones para la Reduccion Multifactorial de las Enfermedades No Tranmisibles (CARMEN) et le Programme national int�gr� de pr�vention des maladies non transmissibles (PNIPMNT).

Le CCOMS a jou� un r�le important dans la r�daction d’un cadre de coop�ration sur les maladies chroniques et dans l’ent�rinement de ce cadre par l’OMS et le Canada. Le cadre a pour objectif de promouvoir des interventions conjointes visant � renforcer la lutte mondiale contre les maladies chroniques. Les domaines o� s’exerce la coop�ration sont l’�laboration et l’�valuation des politiques, la formulation et la diffusion de pratiques exemplaires, la mise en œuvre de la Strat�gie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la sant� ainsi que la pr�vention et le contr�le du cancer.

B. Strat�gies en mati�re de modes de vie sains

La recherche a d�montr� que l’activit� physique et la saine alimentation jouaient un r�le d�terminant dans l’am�lioration de la sant� ainsi que dans la pr�vention des maladies, des incapacit�s et des d�c�s pr�matur�s. Pourtant, le manque d’activit� physique et la mauvaise alimentation continuent de progresser au Canada, au m�me titre que les taux d’ob�sit�. L’ob�sit� exacerbe presque toutes les affections physiques, contribuant de mani�re notable � l’incidence des complications touchant les maladies chroniques. De plus, l’ob�sit� risque d’avoir un effet nocif sur la sant� mentale. En collaborant avec les partenaires et les autres ordres de gouvernement, l’Agence s’engage � promouvoir des politiques qui am�liorent les possibilit�s de faire de l’activit� physique et de s’alimenter sainement et qui aident les Canadiens � poser des choix sant�.

Ce qui �tait pr�vu

En 2006‑2007, l’Agence avait pr�vu de collaborer avec les membres du portefeuille de la Sant�, avec d’autres minist�res et organismes f�d�raux et avec diff�rents intervenants en vue de promouvoir la sant� des Canadiens. � cette fin, elle comptait s’attaquer aux probl�mes qui m�nent � une mauvaise alimentation, au manque d’activit� physique et � un poids nuisible pour la sant�, par le biais des mesures suivantes :

  • l’attribution de fonds au secteur b�n�vole pour l’aider � d�velopper et � partager des connaissances et � renforcer ses capacit�s � l’�chelon r�gional, national et international;
  • une participation au Consortium conjoint pour les �coles en sant� afin de promouvoir la sant� des enfants et des jeunes en milieu scolaire;
  • la promotion de la collaboration et d’un meilleur �change d’information entre les secteurs et les autorit�s l�gislatives, par le biais du R�seau intersectoriel de promotion des modes de vie sains.

Ce qui a �t� accompli

En 2006‑2007, l’Agence a adopt� un train de mesures pour faire avancer son programme de promotion de la sant� ax� sur les modes de vie sains :

  • Entr� en vigueur le 1er janvier 2007, le Cr�dit d’imp�t pour la condition physique des enfants (CICPE) �tablit un contexte �conomique propice � la pratique r�guli�re de l’activit� physique. L’Agence a contribu� � une campagne publicitaire � l’aide d’imprim�s et sur le Web afin de faire conna�tre le nouveau CICPE aux Canadiens et de promouvoir la participation des enfants et des jeunes � des programmes d’activit� physique et de sport.
  • En 2006, l’Agence a annonc� que le gouvernement f�d�ral continuerait d’appuyer l’initiative ParticipACTION, qui lancera une campagne d’information et de marketing pour promouvoir l’atteinte des objectifs du gouvernement f�d�ral en mati�re de communications touchant l’activit� physique et la saine alimentation. Le minist�re du Patrimoine canadien (Sport Canada) octroie �galement une aide f�d�rale � ParticipACTION.
  • L’Agence a vers� des cr�dits � quatorze organisations non gouvernementales pour qu’elles proc�dent � des �valuations pouss�es de leurs projets et s’assurer ainsi qu’ils aient tous les effets souhait�s. Les �valuations pouss�es pr�voyaient des activit�s telles que : l’examen des donn�es de base sur le rendement des diff�rents projets; l’identification de pratiques exemplaires associ�es aux interventions favorisant les modes de vie sains; la mesure de l’�volution des connaissances et de la sensibilisation � l’�gard du lien entre l’activit� physique et une croissance et un d�veloppement sains ainsi que la mesure de l’acceptation et de l’utilisation permanentes des ressources; et l’identification et la mesure de m�thodes efficaces pour diffuser les travaux de recherche fond�s sur des preuves en mati�re d’activit� physique, dans le but de mettre au point des ressources conviviales � l’intention des praticiens et des organismes œuvrant au niveau de la collectivit�.
  • En 2006, l’Agence a aussi �labor� un cadre pour la conclusion d’ententes bilat�rales avec les gouvernements des provinces et des territoires au sujet de l’activit� physique et de la saine alimentation, en fonction d’activit�s servant les int�r�ts mutuels des parties.
  • Par le truchement de l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCPMV) (www.cflri.ca), l’Agence a appuy� le Programme de donn�es rep�res sur l’activit� physique, qui surveille les changements dans la pratique populaire de l’activit� physique, de m�me que l’analyse (faite par l’Institut) des r�sultats de l’Enqu�te sur la sant� dans les collectivit�s canadiennes, laquelle renferme des questions sur l’activit� physique.
  • Par le biais du Guide d’activit� physique canadien pour une vie active saine (http://www.phac-aspc.gc.ca/pau-uap/guideap/index.html), l’Agence a continu� de diffuser et de promouvoir des lignes directrices en mati�re d’�ducation physique � l’intention des enfants, des jeunes, des adultes et des a�n�s. Entre avril 2006 et mars 2007, 2 751 446 exemplaires des guides et des ressources connexes ont �t� distribu�s aux Canadiens et � l’�tranger.
  • L’Agence a aussi coop�r� avec les provinces et les territoires pour mettre en œuvre les initiatives saisonni�res hiverACTIF et �t�ACTIF (http://www.summeractive.org/fr/index.php?section) qui, d’une part, sensibilisent les Canadiens aux premiers gestes qu’ils peuvent poser pour am�liorer leur sant� et, d’autre part, encouragent les interventions communautaires ax�es sur les possibilit�s qui s’offrent � l’�chelon local pour favoriser l’activit� physique, la saine alimentation et d’autres comportements sains.
  • L’Agence a particip� � diff�rents groupes de travail charg�s de superviser l’�laboration d’enqu�tes sur la sant�, y compris l’Enqu�te sur la sant� dans les collectivit�s canadiennes, pour s’assurer qu’elles continuent de proposer et d’�laborer des contenus pertinents pour la surveillance de l’activit� physique.
  • L’Agence a con�u et r�alis� une campagne publicitaire fructueuse, ax�e sur la promotion des modes de vie sains avant et pendant la grossesse. Lanc�e en f�vrier 2007 et ciblant les femmes �g�es de 18 � 29 ans, la campagne faisait appel � des m�dias de publicit� ext�rieure, soit des affiches dans le transport en commun, les cabinets de m�decin et les bars et restaurants ainsi que des bandeaux publicitaires sur le Web. La publicit� incitait les femmes � s’informer sur la grossesse en sant� en composant le 1-800-O-Canada ou en visitant le site www.canadiensensante.ca — point d’acc�s int�gr� � un �ventail de renseignements faisant autorit� sur le sujet. Bien que la campagne se soit �chelonn�e sur � peine six semaines, des r�sultats d’enqu�te r�v�lent qu’elle a rejoint une part appr�ciable (28 %) du public cible. Dans le cadre de la campagne, l’Agence a �galement produit et diffus� 230,000 exemplaires imprim�s ou �lectroniques du Guide pratique d’une grossesse en sant�.

L’Agence est charg�e de copr�sider le Groupe des modes de vie sains (GMVS), qui rel�ve du Conseil du R�seau pancanadien de sant� publique (f�d�ral-provincial-territorial), et de lui offrir un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat par l’entremise du Groupe d’experts de la promotion de la sant� de la population (� qui l’Agence offre aussi un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques). Le GMVS a pour mandat de faire le point sur l’atteinte des cibles et des r�sultats �nonc�s dans la Strat�gie pancanadienne en mati�re de modes de vie sains. En 2006, deux groupes de travail ont �t� cr��s pour appuyer les travaux du GMVS, l’un portant sur l’�valuation, l’autre sur les in�galit�s.

Le GMVS continue d’exercer un leadership pour le R�seau intersectoriel de promotion des modes de vie sains, et il veille � confirmer le bien-fond� et les principes directeurs de la Strat�gie pancanadienne en mati�re de modes de vie sains. Le R�seau intersectoriel de promotion des modes de vie sains est un r�seau virtuel qui rassemble les grands joueurs de tous les secteurs et de tous les gouvernements afin de mener des activit�s dans le domaine et ainsi faire avancer la Strat�gie pancanadienne en mati�re de modes de vie sains.

Tirant parti de son association avec le Consortium conjoint pour les �coles en sant� (CCES), l’Agence a continu� de promouvoir la saine alimentation et l’activit� physique en milieu scolaire. Le CCES exerce un leadership et favorise une approche coordonn�e dans le domaine de la sant� scolaire en incitant les secteurs de la sant� et de l’�ducation � collaborer. En 2006‑2007, le CCES a mis au point des survols rapides et des r�sum�s de connaissances pr�liminaires portant sur l’activit� physique et la nutrition, en vue de les partager avec les provinces et les territoires membres. De plus, deux �v�nements ont �t� organis�s � l’�chelon pancanadien : une conf�rence nationale sur la sant� scolaire ainsi qu’une r�union nationale sur les donn�es et la surveillance qui s’est pench�e sur la n�cessit� de fournir aux �coles une information fiable, opportune et r�guli�re sur les programmes, les politiques et la sant� des enfants d’�ge scolaire.


R�ussites � signaler : initiatives de partenariat pour promouvoir la sant� publique et la pr�vention

L’une des m�thodes qu’emploie l’Agence pour appuyer les programmes de pr�vention dans tout le pays consiste � stimuler les processus efficaces de recherche et d’�valuation, de concert avec des organismes partenaires. Cette d�marche donne des fruits, comme les d�montrent les exemples suivants.

Appui de l’�valuation des programmes de nutrition

Le Bureau r�gional de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest de l’Agence a financ� Les di�t�tistes du Canada pour que cet organisme examine et rassemble une s�rie d’instruments fiables servant � l’�valuation de la nutrition et des connaissances connexes. Gr�ce � ce projet, les praticiens dans les collectivit�s jouiront d’un meilleur acc�s � des outils de cueillette de renseignements de grande qualit�, � utiliser pour mesurer l’impact des interventions sur les connaissances et les comportements alimentaires (par exemple, l’apport nutritionnel). Les r�sultats de cette initiative seront diffus�s aupr�s des r�seaux d’�valuation � l’Agence et d’autres r�seaux associ�s aux maladies chroniques ainsi qu’aupr�s des projets financ�s par l’Agence.

Affiliation des soci�t�s et des organismes de service multiculturels

L’Agence a d�marr� et financ� un projet intitul� Promoting Healthy Living in BC’s Multicultural Communities en vue de cerner l’�tat de sant� et les besoins en sant� publique des communaut�s culturelles de la Colombie-Britannique. Le projet a cr�� des outils, des ressources et des r�pertoires pour faciliter l’acc�s de ces collectivit�s aux renseignements et aux services ayant trait � la sant�. Des foires sur la sant� multiculturelle ont �t� organis�es pour favoriser la rencontre des professionnels et des citoyens, aux fins du partage et de la fructification de leurs informations et ressources mutuelles dans ce domaine. Le projet a �tabli des partenariats avec les minist�res et les autorit�s sanitaires de la province, les administrations municipales, le secteur priv� et de nombreuses organisations non gouvernementales. Gr�ce au projet, les organismes britanno-colombiens pourront, d’une part, saisir plus facilement les questions relatives � la sant� qui se posent dans les diverses communaut�s culturelles de la province et, d’autre part, �laborer des programmes et des politiques plus efficaces (www.amssa.org/multiculturalhealthyliving/).


Autres initiatives de promotion de la sant�

Enfants et adolescents

Ce qui �tait pr�vu

Afin de continuer d’exercer un leadership, de participer � l’enrichissement et au partage du savoir et de mettre en œuvre des programmes � l’�chelle des collectivit�s, l’Agence avait pr�vu de r�aliser les activit�s suivantes :

  • la poursuite de la prestation d’une gamme vari�e de programmes communautaires � l’intention des femmes, des enfants et des familles;
  • un apport � la mise en œuvre, � l’�chelle du continent am�ricain, de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant;
  • le d�veloppement et l’�change de connaissances sur la sant� des enfants et des adolescents.

Ce qui a �t� accompli

En 2006‑2007, l’Agence de la sant� publique du Canada a continu� d’offrir des services efficaces de promotion de la sant� destin�s aux femmes enceintes, aux enfants et aux familles � risque d’afficher de pi�tres r�sultats pour la sant�, et ce, par la voie de trois programmes � l’�chelle des collectivit�s :

  • Dans le cadre du Programme d’action communautaire pour les enfants (PACE), l’Agence a octroy� un financement � des groupes communautaires pour qu’ils offrent des programmes de promotion de la sant� � des enfants vuln�rables �g�s de 6 ans ou moins.
  • Dans le cadre du Programme canadien de nutrition pr�natale (PCNP), l’Agence a financ� des organismes communautaires pour venir en aide aux femmes enceintes � risque et leur faciliter l’acc�s aux services de sant�. En appuyant ainsi quelque 50 000 femmes, l’Agence a, selon les estimations, rejoint 60 % des femmes enceintes � faible revenu, 37 % des femmes enceintes autochtones et 40 % des m�res adolescentes donnant naissance � des enfants vivants au Canada.
  • Dans le cadre du Programme d’aide pr�scolaire aux Autochtones dans les collectivit�s urbaines et nordiques, l’Agence a financ� des organismes autochtones locaux offrant des programmes de promotion de la sant� aux enfants hors-r�serve �g�s de 6 ans ou moins.

Au nom du ministre de la Sant�, et conjointement avec le minist�re de la Justice, l’Agence a continu� de diriger les efforts du gouvernement f�d�ral concernant les questions trait�es dans la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Avec le concours de l’Institut interam�ricain de l’enfant, un institut sp�cialis� de l’Organisation des �tats am�ricains, l’Agence a contribu� � la mise en œuvre de la Convention � l’�chelle de tout le continent am�ricain.

Par le biais de l’initiative des Centres d’excellence pour le bien-�tre des enfants, l’Agence a continu� de produire des renseignements � jour sur le bien-�tre des enfants et de diffuser ces renseignements � un vaste r�seau de publics cibles — familles, fournisseurs de services, groupes communautaires et d�cideurs. L’Agence a mis au point des outils pratiques de promotion de la sant� et fourni des conseils � tous les ordres de gouvernement et aux organisations internationales quant au d�veloppement de la petite enfance, aux enfants ayant des besoins sp�ciaux, � l’engagement des jeunes ainsi qu’au bien-�tre des enfants, dans le but de renforcer les politiques et les programmes ax�s sur les enfants, au Canada et � l’�tranger.

Administr�e par l’Agence, l’Enqu�te sur les comportements li�s � la sant� des enfants d’�ge scolaire (CLSE) a continu� de contribuer � l’enrichissement des connaissances sur la sant� des jeunes Canadiens et sur les comportements li�s � leur sant�. Cette base de donn�es nationale pour la promotion de la sant� est la seule qui s’int�resse � cette plage d’�ge au Canada.

En outre, gr�ce � l’Initiative pancanadienne sur l’ensemble des troubles caus�s par l’alcoolisation fœtale (ETCAF), l’Agence a continu� d’�laborer des connaissances appropri�es aux diff�rentes cultures et de rendre ces connaissances accessibles aux d�cideurs, en plus de fournir des outils, des ressources et une expertise dans tout le pays. Le programme s’affaire � pr�venir de futures naissances marqu�es par l’alcool de m�me qu’� am�liorer les r�sultats obtenus par les personnes et les familles d�j� touch�es. � cette fin, il renforce les capacit�s du public et des professionnels, am�liore les possibilit�s, propose des solutions efficaces de d�pistage, de diagnostic et de communication des donn�es, am�liore la base de connaissances et l’�change de renseignements ainsi qu’accentue l’engagement envers la lutte contre l’ETCAF.


R�ussites � signaler : projets de promotion de la sant� des enfants

En 2006‑2007, le Bureau r�gional du Qu�bec de l’Agence a mis au point un module de formation bilingue en vue de promouvoir la sant� des enfants et d’appuyer la pr�vention de l’ensemble des troubles caus�s par l’alcoolisation fœtale (ETCAF). Con�u pour mener � une accr�ditation, ce module de perfectionnement professionnel dote les m�decins de ressources qui les aident � s’attaquer au probl�me de la consommation d’alcool chez les femmes en �ge de procr�er. Ses objectifs consistent � aider les participants � saisir les r�percussions de l’alcoolisme fœtal et � perfectionner des comp�tences pour l’examen de la consommation d’alcool chez les femmes avant et pendant la grossesse. Pour inciter les m�decins du Qu�bec � prendre part au programme, la Memorial University de Terre-Neuve et l’Universit� Laval de Qu�bec ont conclu un partenariat en vue de l’octroi d’une accr�ditation de niveau 1.

R�alis� par la Fondation des maladies du cœur du Qu�bec, le projet En route, en coeur, qui cible les enfants d’�ge scolaire, a re�u le soutien financier du Bureau r�gional du Qu�bec de l’Agence. En 2006‑2007, le projet a mis au point un programme �ducatif sur le Web qui s’adresse aux �tudiants du primaire et du secondaire et qui porte sur les modes de vie sains et le diab�te. En outre, le projet a �labor� et produit des documents en vue d’une vaste campagne publicitaire ciblant les collectivit�s minoritaires de langue anglaise au Qu�bec, y compris les collectivit�s autochtones en majorit� situ�es en milieu rural, en zone �loign�e ou dans les r�gions du Nord. Les outils con�us par le projet ont tous �t� mis � l’essai, �valu�s et traduits, et ce, pour les trois cycles du primaire. Le projet suscite un int�r�t particulier aupr�s du milieu de l’�ducation et de la sant�, en rapport avec le programme �coles en sant� relevant du minist�re de l’�ducation, du Loisir et du Sport du Qu�bec.


Vieillissement et personnes �g�es

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu de continuer d’exercer un leadership en mati�re de vieillissement en sant� par le biais d’activit�s d’�laboration de politiques, de promotion de la sant�, de recherche et d’�ducation, d’�tablissement de partenariats et de diffusion de renseignements.

Ce qui a �t� accompli

Le Canada et le monde ont �t� le th��tre d’�v�nements d�montrant les risques sp�ciaux auxquels sont confront�es les personnes �g�es, qui constituent un groupe vuln�rable lors de catastrophes. L’Agence a organis� l’Atelier international de Winnipeg sur les mesures d’urgence et les a�n�s, qui a eu lieu du 6 au 9 f�vrier 2007. R�unissant une centaine de sp�cialistes de la g�rontologie, de la planification d’urgence et de la promotion de la sant� provenant de neuf pays, l’�v�nement a permis de planifier de futures interventions concert�es. L’atelier a aussi contribu� � int�grer davantage les personnes �g�es aux politiques et aux pratiques en mati�re de planification d’urgence, en plus d’amorcer un important dialogue entre experts (dont des a�n�s) afin d’�tablir une connaissance commune des r�percussions des d�sastres sur les personnes �g�es ainsi que des mesures requises pour tenir compte des besoins et de l’apport possible de ces personnes en vue du r�tablissement de leur collectivit�. Les efforts de l’Agence dans ce domaine lui ont valu de recevoir un prix international, d�cern� en mai 2006 par la Reine �lizabeth II.

Le ministre de la Sant� a profit� de la tenue de l’atelier pour annoncer l’octroi de cr�dits pour un projet de l’Organisation mondiale de la sant� intitul� A�n�s en situation d’urgence : participer � l’action humanitaire. Ce financement servira � appuyer les pr�paratifs qui sont faits dans le monde entier en vue de r�pondre aux besoins des personnes �g�es lors de situations d’urgence.

Par ailleurs, de concert avec l’OMS, l’Agence a soutenu la recherche sur les �villes-amies� des a�n�s men�e dans 32 collectivit�s du monde entier, dont quatre villes canadiennes, c’est-�-dire Saanich (Colombie-Britannique), Portage La Prairie (Manitoba), Sherbrooke (Qu�bec) et Halifax (Nouvelle-�cosse). Avec le concours de huit provinces, l’Agence a aussi entrepris une �tude semblable dans dix petites collectivit�s rurales, soit Alert Bay et Lumby (Colombie-Britannique), High Prairie (Alberta), Turtleford (Saskatchewan), Gimli (Manitoba), le canton de Bonnechere Valley (Ontario), la municipalit� de Guysborough (Nouvelle-�cosse), Alberton (�le-du-Prince-�douard) ainsi que Clarenville et Port Hope Simpson (Terre-Neuve et Labrador).

Sant� mentale

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu de continuer de faire avancer le dossier de la sant� mentale dans l’ensemble du gouvernement.

Ce qui a �t� accompli

En 2006‑2007, l’Agence a soutenu les travaux du Groupe d’�tude interminist�riel sur la sant� mentale en vue de proposer des solutions pour am�liorer l’�tat de sant� mental des groupes qui rel�vent de la comp�tence du gouvernement f�d�ral. L’Agence a aussi r�agi � la publication, en mai 2006, du rapport final du Comit� s�natorial r�dig� par l’honorable Michael Kirby et intitul� De l’ombre � la lumi�re : La transformation des services concernant la sant� mentale, la maladie mentale et la toxicomanie au Canada. En outre, sur le plan des fonctions de secr�tariat, l’Agence a continu� d’offrir un soutien au R�seau consultatif f�d�ral-provincial-territorial sur la sant� mentale (RCSM), un forum intergouvernemental ax� sur la collaboration nationale et sur les interventions intersectorielles dans le domaine de la sant� mentale et de la maladie mentale.

Violence familiale

Ce qui �tait pr�vu

En 2006-2007, l’Agence avait pr�vu de continuer de jouer un r�le central dans les activit�s de sensibilisation et d’acquisition de connaissances au regard de la violence familiale.

Ce qui a �t� accompli

Au nom de quinze minist�res et organismes f�d�raux et soci�t�s de la Couronne, l‘Agence a assur� la direction et la coordination de l’Initiative de lutte contre la violence familiale ainsi que la gestion du Centre national d’information sur la violence dans la famille (http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/violencefamiliale/index.html). L’Initiative en question renforce l’action du syst�me de justice p�nale et des services de logement et de sant� en mati�re de violence familiale. Elle favorise �galement la sensibilisation du public aux facteurs de risque de violence familiale et � la n�cessit� d’un engagement du public. En outre, l’Initiative appuie les efforts de cueillette de renseignements, de recherche et d’�valuation dans le domaine.

R�seau canadien de la sant�

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu de continuer d’offrir le R�seau canadien de la sant�, un service d’information cl� qui appuie les interventions de l’Agence en vue d’�difier des collectivit�s en sant�.

Ce qui a �t� accompli

L’Agence a continu� de financer vingt grands organismes de sant� canadiens pour qu’ils dispensent le programme du R�seau canadien de la sant� (RCS), lequel en a profit� pour accro�tre sa port�e et �tendre ses mailles. Le 31 mars 2007, le bulletin HealthLink/Bulletin sant� comptait plus de 69 000 abonn�s, comparativement � moins de 27 000 un an plus t�t. En tout, 3 106 870 visiteurs ont consult� le site Web du RCS en 2006‑2007.

Autres activit�s de promotion de la sant�

Parmi les autres activit�s de promotion de la sant� men�es par l’Agence en 2006‑2007, mentionnons les suivantes :

  • Tablant sur la r�ussite du projet pilote D�ners sant� � emporter, r�alis� en 2005-2006, l’Agence a relanc� cette initiative de marketing social en janvier 2007, date d’introduction du nouveau Guide alimentaire canadien 2007, y ajoutant des outils interactifs modernis�s tels qu’une web�mission et des astuces nutritionnelles quotidiennes transmises via courriel ou message alphab�tique.
  • L’Agence a financ� l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, une organisation non gouvernementale canadienne, en vue de soutenir le Programme de donn�es rep�res sur l’activit� physique. Ce dernier est un outil d’information et d’analyse qui, depuis plusieurs ann�es, surveille la pratique de l’activit� physique au Canada. Le programme constitue �galement un mod�le de collaboration et de partenariat � l’�chelon f�d�ral-provincial-territorial.
  • En mati�re d’activit� physique et de saine alimentation, l’Agence a n�goci� des ententes bilat�rales avec chacune des provinces et chacun des territoires. Ayant pour but de r�duire les in�galit�s en mati�re de sant� en s’attardant aux groupes vuln�rables et aux milieux d’action connexes, ces ententes refl�teront les priorit�s conjointes du gouvernement f�d�ral, d’une part, et des gouvernements des provinces et des territoires d’autre part. En plus d’�noncer les priorit�s, les ententes donneront lieu � un financement jumel�, assur� par les deux ordres de gouvernement.
  • L’Agence jouera un r�le strat�gique dans la formulation du cadre d’action en milieu scolaire de l’Organisation mondiale de la sant� (OMS), �l�ment important de la Strat�gie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la sant� de l’OMS. Le cadre d’action guidera avant tout les d�cideurs dans l’�laboration et la mise en œuvre de politiques qui favorisent la saine alimentation et l’activit� physique � l’�cole, par la voie de changements touchant l’environnement, les comportements et l’�ducation.
  • L’Agence a entrepris d’�tudier s’il serait faisable d’entamer des consultations, en guise de premi�re �tape vers la possible cr�ation d’un syst�me national de surveillance de l’autisme.

Outils et pratiques de sant� publique

Un syst�me de sant� publique vigoureux doit compter sur de solides capacit�s en ressources humaines entre sph�res de comp�tence, sur des syst�mes efficaces de diffusion des connaissances et de l’information ainsi que sur un syst�me de lois et de politiques en sant� publique qui �volue en fonction des changements au niveau des besoins et des attentes de la population. L’Agence a fait un apport dans tous ces domaines par le biais des initiatives cl�s suivantes :

Renforcement des capacit�s des ressources humaines en sant� publique

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

10,9

10,8

10,4


Ce qui �tait pr�vu

En 2006‑2007, l’Agence entendait :

  • appuyer le groupe de travail sur les ressources humaines en sant� publique du R�seau pancanadien de sant� publique dans sa d�marche menant � l’�laboration d’un cadre pancanadien pour la planification des ressources humaines en sant� publique;
  • consulter des experts de tout le Canada au sujet des profils de comp�tences en sant� publique;
  • travailler avec des partenaires � la cr�ation de bases de donn�es sur les ressources humaines en sant� publique;
  • augmenter fortement le nombre de stages offerts par le Programme canadien d’�pid�miologie de terrain;
  • ajouter des modules au programme Am�lioration des comp�tences en sant� publique et/ou am�liorer les modules existants;
  • offrir des bourses de formation pour promouvoir la formation scolaire en sciences appliqu�es de la sant� publique;
  • avec le concours des universit�s, �laborer des lignes directrices � l’appui de programmes de ma�trise en sciences appliqu�es de la sant� publique;
  • pr�parer un plan complet de perfectionnement professionnel � l’intention de son personnel.

Ce qui a �t� accompli

En 2006‑2007, l’Agence a continu� d’appuyer le groupe de travail sur les ressources humaines en sant� publique du R�seau pancanadien de sant� publique. Un groupe de travail sur le d�nombrement a �t� cr�� pour s’attaquer aux restrictions que comportent les donn�es sur les effectifs en sant� publique � l’�chelon r�gional, provincial et national. En principe, les intervenants — secteurs de comp�tence, professions, organismes nationaux responsables des donn�es, partenaires f�d�raux — ont convenu de collaborer avec l’Agence et avec le groupe de travail en vue d’aborder ces faiblesses.

En ce qui touche les comp�tences de base en sant� publique, la formulation d’�nonc�s clairs permettra aux secteurs de comp�tence canadiens de renforcer les effectifs en sant� publique. En 2006‑2007, l’Agence a lanc� des consultations portant sur ces comp�tences. Elle a notamment r�alis� un sondage en ligne auquel ont pris part 1 606 r�pondants de tout le Canada. Des consultations r�gionales aupr�s du milieu de la sant� publique de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba ont contribu� � cerner les possibilit�s, les d�fis et les strat�gies de mise en œuvre ainsi qu’� d�finir les r�les et responsabilit�s. Pour faciliter l’examen de comp�tences li�es � des professions pr�cises, des efforts ont �t� d�ploy�s aupr�s de groupes professionnels de la sant� publique, notamment les infirmi�res, les inspecteurs-hygi�nistes/agents d’hygi�ne du milieu, les �pid�miologistes, les m�decins, les dentistes/hygi�nistes dentaires, les nutritionnistes/di�t�tistes ainsi que les promoteurs/�ducateurs de la sant�.

En plus de faire passer le nombre de participants de treize en 2005-2006 � quinze en 2006‑2007, le Programme canadien d’�pid�miologie de terrain (PCET) (http://www.phac-aspc.gc.ca/cfep-pcet/index_f.html) a, dans ses modules de formation, augment� le nombre de places offertes aux praticiens en sant� publique de l’ext�rieur. En outre, le PCET a r�alis� un projet pilote fructueux portant sur un nouveau module ax� sur l’examen rapide lors des interventions d’urgence complexes.

Afin de r�pondre aux besoins d’apprentissage des praticiens de premi�re ligne en sant� publique, l’Agence a lanc� deux modules intitul�s Introduction � la surveillance de la sant� publique et �pid�miologie appliqu�e – blessures, ce qui porte � sept le nombre de modules associ�s au programme Am�lioration des comp�tences en sant� publique. D’autres nouveaux modules ont �t� mis � l’essai, dont Communication efficace des donn�es, Biostatistiques de base ainsi que Principes et pratiques de sant� publique. L’ajout de nouveaux modules et la connaissance accrue du programme ont fait progresser le nombre d’inscriptions; ainsi, 1 456 participants ont suivi au moins un module en 2006‑2007. Par ailleurs, en vue de renforcer davantage les capacit�s, trente animateurs suppl�mentaires ont �t� form�s pour la prestation en ligne.

En partenariat avec les Instituts de recherche en sant� du Canada (IRSC), l’Agence a octroy� des bourses de recherche et de doctorat et des bourses d’�tudes et de perfectionnement � quinze candidats retenus, en plus d’offrir un financement � vingt universit�s au titre des programmes d’�tudes de ma�trise en sant� publique.

Dans le but d’�laborer un plan de perfectionnement professionnel complet pour les employ�s, un groupe de travail a �t� cr�� en vue d’examiner la formation requise pour soutenir la pratique de la sant� publique par l’Agence. Par voie d’entrevues et de groupes de discussion, on a cern� les besoins de formation de groupes professionnels cl�s. L’Agence a con�u un calendrier pilote d’apprentissage de la pratique en sant� publique qui offre au personnel une formation — scolaire ou non — ax�e sur les comp�tences. Un site intranet site a �t� cr�� (Apprentissage@PHAC) pour regrouper les ressources d’apprentissage et de formation � l’Agence.

Bref, en ce qui touche le renforcement des capacit�s des ressources humaines en sant� publique, l’Agence a r�alis� toutes les activit�s pr�vues dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2006-2007, � l’exception de la cr�ation de bases de donn�es sur les ressources humaines en sant� publique.

Syst�mes d’information et de connaissances

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

6,1

15,1*

15,1


    * L’�cart entre les d�penses pr�vues et les autorisations correspond au financement obtenu pour le Programme de contributions des Centres nationaux de collaboration.

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence avait pr�vu :

  • de faire en sorte que le Syst�me d’information en sant� publique int�gr� (SISPi) demeure pr�t � �tre utilis� en cas de pand�mie, � l’aide de nouveaux modules de prise en charge des �closions;
  • de pr�parer une transition � Inforoute qui soit la plus harmonieuse possible pour les utilisateurs, une fois cette solution disponible;
  • de promouvoir le G�n�rateur de cartes en sant� publique (GCSP);
  • d’amorcer le travail pr�paratoire devant mener � l’�laboration d’un rapport annuel sur l’�tat de la sant� publique.

Ce qui a �t� accompli

Ces plans ont tous �t� r�alis�s, du fait que l’Agence �labore des renseignements � propos des syst�mes d’information et de connaissances sur la sant� publique en vue d’enrichir et d’�changer le savoir en cette mati�re, d’une part, et mise sur l’information et les connaissances pour prendre des mesures efficaces d’autre part.

L’Agence a maintenu son soutien � l’�gard du SISPi et � continu� d’assurer l’entretien de ce dernier, veillant � permettre l’acc�s au module de prise en charge des �closions aux secteurs de comp�tence de tout le Canada. De plus, l’Agence s’est pench�e sur le projet d’une strat�gie de migration des donn�es afin que les secteurs o� le SISPi a �t� d�ploy� puissent adopter la solution de remplacement pr�vue (Inforoute/Panorama).

Tout au long de l’exercice 2006‑2007, l’Agence a fourni des ressources expertes au projet d’Inforoute �lectronique sur la sant� publique (maintenant rebaptis� Panorama). En participant � diff�rents forums — groupes de travail traitant de la conception, des normes pancanadiennes et de la mise en œuvre, comit� directeur, comit� de la gestion de produits, responsables conjoints de l’implantation — l’Agence a transmis le savoir tir� de travaux ant�rieurs relatifs � la conception d’applications fond�es sur des outils de gestion de cas par des fonctionnaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux.

En mars 2007, on comptait 361 professionnels de la sant� publique (ou � clients �), provenant de 141 organismes de sant� publique de tout le Canada, qui tiraient parti des outils, des donn�es, des services et de la formation associ�s � l’infrastructure de syst�mes d’information g�ographique (SIG) de l’Agence (http://www.phac-aspc.gc.ca/php-psp/gis_f.html). Ces 361 clients �taient tous inscrits � l’�change de cartes et donn�es, un groupe de SIG en ligne. En dispensant des services de donn�es et des services � r�f�rence spatiale, l’Agence a continu� d’appuyer la conduite d’une gamme d’initiatives d’un oc�an � l’autre.


Groupe d’experts en surveillance et en information

L’Agence a continu� de remplir les fonctions de repr�sentant officiel du gouvernement f�d�ral aupr�s du Groupe d’experts en surveillance et en information du R�seau de sant� publique, tout en offrant un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques de m�me qu’un soutien technique et financier. Dans le domaine de la sant� publique, ce groupe d’experts est charg� d’assurer une coordination et d’exercer un leadership en mati�re de surveillance, de cueillette, d’analyse et de partage des donn�es ainsi que de diffusion des connaissances dans tout le Canada, et ce, selon une perspective f�d�rale, provinciale et territoriale.


Le Loi sur l’Agence de la sant� publique du Canada confie � l’administrateur en chef de la sant� publique le mandat de d�poser au Parlement un rapport sur l’�tat de la sant� publique au Canada. Le premier rapport du genre doit �tre pr�sent� en janvier 2008 au plus tard. En 2006‑2007, l’Agence a cr�� des groupes de travail charg�s de mener des consultations, de rassembler l’information destin�e au rapport et de fournir des conseils techniques. L’Agence a organis� des r�unions consultatives d’intervenants internes et externes pour se pencher sur la formulation de positions, sur les le�ons apprises et sur les in�galit�s en mati�re de sant�. Elle a aussi lanc� des recherches de fond, des exercices de structuration et des activit�s de conception ax�es sur le contenu, en plus d’entreprendre de vastes consultations aupr�s des int�ress�s.

Les six Centres nationaux de collaboration (CNC) en sant� publique que finance l’Agence ont tous �t� mis en service :


Sp�cialisation des CNC

Endroit

Hygi�ne du milieu

BC Centre for Disease Control, Vancouver

Sant� autochtone

University of Northern British Columbia, Prince George

Maladies infectieuses

Centre international pour les maladies infectieuses, Winnipeg

M�thodes et outils de sant� publique

McMaster University, Hamilton

Politiques publiques et �valuation des risques

Institut national de sant� publique du Qu�bec, Montr�al

D�terminants de la sant�

St. Francis Xavier University, Antigonish


Les CNC ont �tabli des rapports avec les d�cideurs, les chercheurs et les praticiens en sant� publique en proc�dant � des analyses du milieu portant sur les intervenants de leurs domaines prioritaires respectifs. Ils ont aussi particip� � des forums �ducatifs et des forums de recherche en vue de cerner les connaissances requises par les praticiens de premi�re ligne en sant� publique, de d�terminer les lacunes � cet �gard et d’�tablir des communaut�s de savoir. Les CNC ont collabor� entre eux et avec des partenaires externes pour produire des synth�ses des recherches existantes, mettre au point des rapports et des outils destin�s � leurs groupes d’utilisateurs ainsi que concevoir des approches de transmission du savoir, notamment en participant � des �v�nements comme la conf�rence annuelle de l’Association canadienne de sant� publique et le Cinqui�me symposium canadien Cochrane. Dans le cadre de leur mandat relatif � la transmission du savoir entre intervenants en sant� publique, les CNC tiendront leur Deuxi�me institut d’�t� annuel en Nouvelle-�cosse, en ao�t 2007.

L�gislation en mati�re de sant� publique et politiques d’information

Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

3,3

3,3

3,2


Ce qui �tait pr�vu

Des rapports d’experts d�coulant de la Commission Naylor (Le�ons de la crise du SRAS : Renouvellement de la sant� publique au Canada) et de la Commission Kirby (R�forme de la protection et de la promotion de la sant� du Canada : Le temps d’agir) pressent les intervenants f�d�raux, provinciaux et territoriaux de collaborer � la mise au point d’accords qui permettraient d’assurer une surveillance efficace selon des normes et des pratiques communes pour le partage de l’information et les interventions en sant� publique.

En 2006‑2007, l’Agence avait pr�vu de continuer de participer activement, avec ses partenaires des provinces et des territoires, � l’harmonisation de la l�gislation et � l’�laboration et � la mise en œuvre de politiques, de pratiques et de m�canismes qui, tout en respectant les renseignements personnels, contribuent � am�liorer la cueillette, l’utilisation et l’�change de renseignements cl�s sur la sant� aux fins de la pr�vention et du contr�le des maladies transmissibles ainsi que de la gestion des urgences sanitaires.

Le R�glement sanitaire international, adopt� en 2005, souligne la n�cessit� d’un fondement juridique solide pour la pratique en sant� publique parmi tous les ordres de gouvernement. Pareil fondement s’av�re essentiel pour appuyer la capacit� du Canada d’intervenir en cas de menaces nouvelles et r��mergentes pour la sant� publique. Afin de traiter cette question, l’Agence avait pr�vu d’organiser des activit�s comme des discussions et des ateliers sp�cialis�s pour la diffusion des r�sultats de recherches et d’analyses cibl�es portant sur la l�gislation en mati�re de sant� publique.

Ce qui a �t� accompli

Ces plans ont �t� r�alis�s. L’Agence a produit des renseignements sur la l�gislation en mati�re de sant� publique et mis au point des politiques d’information. Elle a de plus enrichi et �chang� le savoir dans ce domaine tout en misant sur l’information et les connaissances pour prendre des mesures efficaces.

En novembre 2006, l’Agence a jou� un r�le important dans l’organisation de la Premi�re conf�rence canadienne sur la sant� du public et le droit, qui a r�uni quelques-uns des sp�cialistes canadiens et internationaux les plus respect�s de la l�gislation en mati�re de sant� publique. L’�v�nement visait � faire le point sur les progr�s r�alis�s et � r�fl�chir aux d�fis de l’avenir, y compris la planification en vue d’une pand�mie. La conf�rence a permis de renforcer les capacit�s en sant� publique en favorisant une connaissance accrue de l’application de divers instruments juridiques et moyens d’action en sant� publique ainsi qu’en stimulant les rapports professionnels interdisciplinaires.

L’Agence a tenu des discussions et des ateliers sp�cialis�s r�unissant des organismes et intervenants cl�s des provinces, des territoires et du monde entier, dans le but de collaborer sur des enjeux partag�s, de cerner des probl�mes communs et de diffuser les r�sultats de recherches et d’analyses cibl�es portant sur la l�gislation en mati�re de sant� publique. En outre, l’Agence a collabor� avec de grands chercheurs dans le domaine et partag� les fruits de ces travaux par le truchement du R�seau d’am�lioration de la r�glementation en sant� publique.

En prenant l’initiative d’animer la Premi�re table ronde canadienne sur l’�thique en sant� publique et en collaborant au projet, l’Agence a particip� activement aux efforts visant � mieux int�grer les questions d’�thique � la prise de d�cision en sant� publique.

Initiatives strat�giques et d�veloppementales


Pr�vues (en millions de dollars)

Autorisations (en millions de dollars)

R�elles (en millions de dollars)

12,9

12,8

12,3*


    * Les d�penses r�elles ont �t� de 0,5 million de dollars inf�rieures aux autorisations en raison de contraintes techniques et de contraintes de capacit�.

L’Agence de la sant� publique du Canada sait que les initiatives strat�giques et d�veloppementales sont n�cessaires pour soutenir l’atteinte de ses priorit�s et la poursuite des efforts en vue d’am�liorer la sant� publique.

Ce qui �tait pr�vu

L’Agence entendait :

  • continuer de dispenser des programmes de surveillance de la plus haute importance, avec le concours d’autres organisations dont l’Institut canadien d’information sur la sant� (ICIS);
  • continuer d’appuyer le R�seau pancanadien de sant� publique en cr�ant des groupes de travail intersectoriels dans les domaines prioritaires et en poursuivant la mise au point d’accords conjoints visant le partage des renseignements, des installations et du personnel lors des urgences sanitaires;
  • dresser le profil du milieu de la sant� publique au Canada en pr�vision de l’�laboration concert�e d’une Strat�gie pancanadienne de sant� publique;
  • collaborer avec Sant� Canada pour renforcer son partenariat avec l’Organisation mondiale de la sant�, � l’appui de la nouvelle Commission de l’OMS sur les d�terminants sociaux de la sant� (DSS);
  • coordonner l’�tablissement, avec Sant� Canada et les Instituts de recherche en sant� du Canada, d’un plan pour le portefeuille de la Sant� afin de promouvoir l’adoption d’une approche f�d�rale intersectorielle;
  • poursuivre l’�laboration d’un cadre strat�gique international assurant la coh�rence des efforts ainsi qu’accro�tre la capacit� de l’Agence en mati�re de partenariats mondiaux et d’�laboration de politiques � l’�chelle internationale.

Ce qui a �t� accompli

Toutes les initiatives pr�vues ont �t� entreprises.

La surveillance de la sant� favorise la pr�vention des maladies et permet aux professionnels de la sant� publique de g�rer les �closions et les menaces. La surveillance de la sant� — c’est-�-dire l’utilisation continue et syst�matique de donn�es sur la sant� recueillies r�guli�rement pour orienter les interventions en mati�re de sant� publique — compte parmi les axes prioritaires d’intervention �nonc�s dans le Plan strat�gique de l’Agence. Un groupe d’�tude pluridisciplinaire principal a �t� cr�� en mars 2007 pour entreprendre l’examen des �l�ments de l’infrastructure de surveillance de l’Agence.

En 2006-2007, l’Agence a continu� de dispenser des programmes cl�s de surveillance. Avec le concours de l’Institut canadien d’information sur la sant�, de l’Initiative sur la sant� de la population canadienne et de nombreuses autres organisations, l’Agence a ex�cut� divers programmes de surveillance, dont :

  • la surveillance des souches mutantes de Neisseria meningitidis, de H. influenz� et de Bordetella pertussis susceptibles d’�chapper � l’action des vaccins;
  • le Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN);
  • le Programme de surveillance du VIH/sida;
  • le Programme int�gr� canadien de surveillance de la r�sistance aux antimicrobiens (PICRA);
  • le Programme national de surveillance des maladies ent�riques (PNSME);
  • le Programme national de surveillance du virus du Nil occidental;
  • le R�seau canadien de surveillance des laboratoires (PulseNet et autres syst�mes de surveillance des �closions fond�s sur l’analyse des empreintes g�n�tiques);
  • le Syst�me canadien de surveillance des laboratoires de tuberculose (SCSLT);
  • le Syst�me canadien hospitalier d’information et de recherche en pr�vention des traumatismes (SCHIRPT);
  • le Syst�me de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (SSMCJ);
  • le Syst�me national de surveillance du diab�te (SNSD).

L’Agence a continu� de remplir les fonctions de repr�sentant du gouvernement f�d�ral aupr�s du R�seau pancanadien de sant� publique, tout en offrant � ce dernier un soutien sur le plan des fonctions de secr�tariat et des politiques de m�me qu’un soutien technique et financier. L’annonce de la cr�ation du R�seau a �t� faite en avril 2005 par les ministres de la Sant� du Canada et des provinces et territoires. Cette initiative visait � instaurer une nouvelle approche, davantage ax�e sur la concertation, � l’�gard de la sant� publique. En outre, l’am�lioration des communications et de la collaboration — dimensions particuli�rement importantes lors de situations d’urgence en sant� publique telles qu’une �closion de SRAS ou une pand�mie de grippe — aidera le Canada � s’attaquer � de graves probl�mes de sant� publique comme l’ob�sit� et les maladies non transmissibles.

Au nom du gouvernement f�d�ral, l’administrateur en chef de la sant� publique de l’Agence copr�side le Conseil qui dirige le R�seau de sant� publique. De plus, le personnel de l’Agence repr�sente le gouvernement f�d�ral dans chaque groupe qui rel�ve du R�seau.

En 2006‑2007, le R�seau de sant� publique a centr� ses efforts sur trois domaines cl�s :

  • l’�tat de pr�paration et la capacit� d’intervention en cas d’urgence ainsi que la pr�vention et le contr�le des maladies infectieuses;
  • l’�dification d’une infrastructure et de modes d’organisation en sant� publique;
  • la promotion de la sant� et de modes de vie sains.

Le R�seau de sant� publique a fait ses preuves en tant que m�canisme cl� de collaboration entre le gouvernement f�d�ral et les gouvernements des provinces et des territoires ainsi qu’en tant qu’un organe efficace pour faire avancer les priorit�s canadiennes en mati�re de sant� publique. Au titre des progr�s r�alis�s en 2006‑2007, mentionnons :

  • la conclusion d’un accord sur le volume, la composition et l’utilisation recommand�s de la r�serve nationale d’antiviraux en vue d’offrir un traitement rapide des personnes atteintes lors d’une pand�mie de grippe;
  • la diffusion de l’�dition 2006 du Plan canadien de lutte contre la pand�mie d’influenza dans le secteur de la sant�;
  • l’analyse et l’am�lioration de la structure organisationnelle du R�seau de sant� publique en vue de pr�ciser le mandat et les pouvoirs de ce dernier, avec pour r�sultat un resserrement des liens entre les groupes au sein du R�seau ainsi qu’un accroissement de l’efficacit� l’op�rationnelle.

Par ailleurs, des progr�s notables ont �t� r�alis�s en vue de l’�laboration d’ententes conjointes portant sur les r�les et responsabilit�s associ�s � l’�tat de pr�paration et � la capacit� d’intervention en cas de pand�mie, � l’�change des renseignements ainsi qu’au partage des ressources, des installations et du personnel.

En vue d’�tablir des assises pour mettre au point une Strat�gie pancanadienne de sant� publique sous la surveillance du R�seau pancanadien de sant� publique, les fonctions strat�giques des bureaux r�gionaux de l’Agence ont �t� renforc�es afin que ces derniers puissent alimenter le cycle du renseignement. Gr�ce au travail accru des r�gions pour rassembler et analyser l’information en sant� publique dans les sph�res de comp�tence provinciales et territoriales et pour fournir des conseils aff�rents, l’Agence a r�ussi, d’une part, � approfondir sa connaissance du milieu de la sant� publique au Canada et � esquisser le profil �mergent de ce dernier et, d’autre part, � accro�tre sa capacit� d’identifier les initiatives, les lacunes et les �l�ments de vuln�rabilit� actuels.

L’Agence a fourni des connaissances et une expertise qui ont servi � formuler les orientations et recommandations � inclure dans la d�claration provisoire et le rapport final de la Commission de l’Organisation mondiale de la sant� (OMS) sur les d�terminants sociaux de la sant�, ce qui a eu pour effet de renforcer le partenariat entre les deux instances. L’Agence a aussi financ� la cr�ation de deux r�seaux de connaissances pour produire une synth�se des preuves mondiales � l’appui des politiques et des interventions. En outre, de concert avec l’int�ress�e, l’Agence a collabor� � la planification de la Huiti�me assembl�e de la Commission de l’OMS, qui aura lieu au Canada. L’Agence a aid� le Canada � exercer un leadership aupr�s de l’OMS et de ses �tats membres dans diff�rents domaines, notamment la prise de mesures intersectorielles, la pr�paration de rapports sur les approches intergouvernementales et intersectorielles visant � promouvoir les politiques et interventions relatives aux in�galit�s en mati�re de sant� ou encore la participation de l’OMS et des autres pays � une initiative vou�e � l’examen des retomb�es �conomiques des investissements ciblant les d�terminants de la sant�.

L’Agence a soutenu les efforts du Groupe de r�f�rence canadien (GRC), qui participe au plan de travail de la Commission de l’OMS et qui contribue � l’avanc�e des initiatives connexes au Canada. En 2006‑2007, le GRC a entrepris la r�alisation d’�tudes de cas canadiennes d�crivant des interventions intersectorielles efficaces, dirig� l’�laboration d’�tudes de cas dans 23 autres pays et engag� la soci�t� civile dans une r�flexion sur la meilleure mani�re d’agir sur les d�terminants sociaux de la sant�.

Dans le cadre de la d�marche menant � la formulation d’un plan pour le portefeuille de la Sant�, l’Agence a mis au point un cadre pr�liminaire d�finissant le leadership qui lui incombe pour promouvoir l’action f�d�rale � l’�gard des d�terminants sociaux de la sant�, d’une part, et � l’�gard de l’amorce d’une approche int�gr�e parmi les membres du portefeuille d’autre part. Une fois enrichi du savoir � tirer des interventions de la Commission de l’OMS et du GRC, ce travail d�bouchera sur une collaboration interminist�rielle accrue. L’Agence a entrepris d’�changer des connaissances avec les autres minist�res, les partenaires priv�s et les autres ordres de gouvernement ainsi que d’�tablir des relations dynamiques avec eux, par le biais de sa participation � la Table ronde sur les d�terminants socio-�conomiques de la sant� du Conference Board du Canada.

L’Agence a soutenu les pr�paratifs en vue de la Conf�rence mondiale sur la promotion de la sant� et l’�ducation pour la sant�, qui aura lieu � Vancouver en juin 2007. En 2006‑2007, l’Agence a coordonn� l’exercice du r�le de premier plan qui incombe au portefeuille de la Sant� � l’�gard de cet �v�nement. De plus, elle a organis� des ateliers et recrut� des conf�renciers en vue de dresser un profil des exp�riences canadiennes, � partager avec un auditoire mondial, ainsi que de tirer des le�ons de l’exp�rience des autres pays.

L’Agence a poursuivi l’�laboration d’un cadre strat�gique international dans le but de soutenir les initiatives mondiales cibl�es de renforcement de la s�curit� en sant� publique, d’intensifier les efforts de renforcement des capacit�s au sein des syst�mes de sant� publique ainsi que d’all�ger le fardeau impos� par les maladies et les in�galit�s en mati�re de sant�.

Autres programmes et services


Pr�vues
(en millions de dollars)

Autorisations
(en millions de dollars)

R�elles
(en millions de dollars)

109,0

120,5*

119,0


    * L’�cart de 11,5 millions de dollars entre les d�penses pr�vues et les autorisations correspond principalement au report du budget de fonctionnement octroy� dans le Budget des d�penses suppl�mentaires (A). De cette somme, l’Agence a r�ussi � utiliser 11,0 millions de dollars pour r�pondre aux besoins li�s � l’infrastructure de GI-TI, se conformer � la politique obligatoire sur la s�curit� de la technologie de l’information � l’�chelle de l’administration f�d�rale ainsi que r�agir � un �pisode de contamination des ordinateurs par un logiciel malveillant.

Les programmes et services d’administration et de soutien g�n�raux dans la r�gion de la capitale nationale, � Winnipeg et dans les bureaux r�gionaux (Atlantique; Qu�bec; Ontario et Nunavut; Manitoba et Saskatchewan; Alberta et Territoires du Nord-Ouest; Colombie-Britannique et Yukon) ont constitu� l’essentiel des autres programmes et services de l’Agence. Conform�ment � un accord interminist�riel, le Bureau r�gional du Nord de Sant� Canada a �t� charg� d’administrer certains programmes de l’Agence dans les territoires canadiens. Les d�penses pr�vues comprenaient : 28,0 millions de dollars pour les services li�s aux installations et au soutien du Laboratoire national de microbiologie; 48,4 millions de dollars pour le soutien administratif des services des ressources humaines, des communications, des services juridiques, des finances, des services d’administration et de gestion des biens immobiliers ainsi que de la gestion et de la technologie de l’information; 4,3 millions de dollars pour le soutien des politiques et du d�veloppement strat�giques; et 17,9 millions de dollars pour les op�rations de soutien r�gional dans tout le Canada. Les d�penses pr�vues comprenaient �galement une somme de 10,4 millions de dollars, plac�e dans une affectation bloqu�e en attendant l’approbation d’une demande de prolongation d’un an.

Les d�penses r�elles se sont chiffr�es � 37,1 millions de dollars pour les services li�s aux installations et au soutien du Laboratoire national de microbiologie; � 69,3 millions de dollars pour le soutien administratif des services des ressources humaines, des communications, des services juridiques, des finances, des services d’administration et de gestion des biens immobiliers ainsi que de la gestion et de la technologie de l’information; et � 11,1 millions de dollars pour les op�rations de soutien r�gional dans tout le Canada.