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ARCHIVÉ - Instituts de recherche en santé du Canada

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Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

Introduction

La Figure 1 illustre l'architecture des activit�s de programme (AAP) des IRSC. L'AAP comporte trois r�sultats strat�giques et les activit�s de programme cl�s (et les sous-activit�s) de programme qui les appuient. L'information sur le rendement pr�sent�e dans les pages qui suivent reprend cette structure (la Figure 1 ne pr�sente pas les sous-activit�s).

Figure 1 : Architecture des activit�s de programme (APP) des IRSC

Figure 1 : Architecture des activit�s de programme (APP) des IRSC

Note sur les sources d'information : L'information pr�sent�e dans ce RMR provident de nombreuses sources.

Le syst�me d'information des IRSC produit des donn�es sur le nombre et la valeur des octrois li�s � des projets dans le cadre des divers programmes de financement.

Les r�sultats d'un sondage que les Associ�s de recherche EKOS ont r�alis� pour les IRSC aupr�s des chercheurs financ�s et non financ�s en f�vrier et mars 2005 constituent une deuxi�me source d'information. Les deux sondages ont comport� des entrevues t�l�phoniques structur�es. On a r�alis� au total 1 676 entrevues (taux de r�ponse de 56,3 %) aupr�s de r�pondants provenant d'un vaste �ventail de disciplines et situ�s � travers le Canada. Le sondage produit de l'information pr�cieuse sur la perspective des chercheurs, qui constituent un groupe cl� d'intervenants, sur les nombreuses activit�s des IRSC. On trouve d'autres renseignements sur le sondage � http://www.irsc-cihr.gc.ca/f/31683.html.

Les r�sultats des �tudes d'�valuation de programme portant sur les instituts des IRSC et leurs programmes constituent une troisi�me source d'information. On trouve d'autres renseignements, y compris la m�thodologie et les r�sultats d�taill�s de ces �valuations, � http://www.irsc-cihr.gc.ca/f/31683.html.

Le rapport du CEI, publi� en juin 2006, constitue une quatri�me source. Le r�sum� du rapport est inclus dans la Section IV, et on peut retrouver d'autres renseignements � http://www.irsc-cihr.gc.ca/f/31680.html.

Structure de l'information sur le rendement et les r�sultats

Les pages qui suivent sont structur�es en fonction de chacun des trois r�sultats strat�giques des IRSC. On pr�sente d'abord un aper�u du r�sultat strat�gique et de ses indicateurs, ainsi que quelques donn�es macro�conomiques sur le rendement. On pr�sente ensuite chaque activit� de programme pr�vue sous le r�sultat strat�gique, des d�tails sur les d�penses pr�vues et r�elles, ainsi que sur l'�valuation du rendement, de m�me que les points saillants de quelques r�sultats de certaines sous-activit�s. La section qui porte sur chaque r�sultat strat�gique se termine enfin par un r�sum� des risques et des d�fis pertinents.

Les IRSC continuent d'apporter des modifications aux indicateurs de rendement utilis�s pour suivre leurs diverses activit�s et sous-activit�s de programme. Les indicateurs de rendement actuellement utilis�s sont pr�sent�s dans un tableau inclus dans chacune des sections suivantes qui d�crit une activit� de programme en particulier. La Section III des Renseignements suppl�mentaires pr�sente un tableau de concordance entre ces indicateurs et ceux qui sont utilis�s dans le RPP de 2006‑2007.

R�sultat strat�gique no1 : Recherche exceptionnelle

Le r�sultat strat�gique no 1.0 des IRSC fait en sorte que : les meilleures recherches en sant� soient soutenues pour g�n�rer les connaissances en sant� qui permettent de r�pondre aux occasions et aux priorit�s.

L'activit� de base des IRSC consiste surtout � permettre d'effectuer des recherches exceptionnelles. En 2006-2007, les IRSC ont continu� de veiller � ce qu'on soutient les meilleures recherches en sant� dans toutes les disciplines relatives � la sant� afin de g�n�rer des connaissances en sant� qui permettent de saisir les occasions et de r�pondre aux priorit�s.

Sommaire des r�sultats

Trois indicateurs de mesure servent � contr�ler le rendement des IRSC en fonction de ce r�sultat strat�gique :

  1. rang du Canada dans les d�penses de recherche en sant� � l'�chelle internationale;
  2. nombre de publications r�sultant de la recherche financ�e par les IRSC et leur impact;
  3. �valuation de la qualit� des r�sultats de la recherche financ�e par les IRSC.

Les sommes disponibles � des fins d'investissement repr�sentent un des principaux intrants dans la recherche en sant�. Les IRSC surveillent donc les tendances internationales pour conna�tre le niveau d'investissement dans la recherche en g�n�ral et la recherche en sant� en particulier. Le nombre de publications r�sultant de la recherche financ�e par les IRSC est un indicateur de la productivit� globale des chercheurs canadiens. Enfin, l'�valuation de la qualit� des r�sultats de la recherche financ�e par les IRSC constitue un indicateur de la qualit� des extrants de l'investissement dans la recherche.

Il importe de signaler que les IRSC ne sont pas le seul organisme � contribuer � l'atteinte de ce r�sultat strat�gique et qu'ils ne s'attribuent donc pas directement aux r�sultats.

1. Rang du Canada dans les d�penses de recherche en sant� � l'�chelle internationale

Le gouvernement du Canada est la deuxi�me source en importance de financement des activit�s de recherche-d�veloppement (R‑D) en g�n�ral au Canada, derri�re le secteur des affaires. Les d�penses f�d�rales augmentent r�guli�rement depuis la fin des ann�es 1990, en partie par le financement du syst�me d'enseignement sup�rieur et gr�ce aux organismes subventionnaires f�d�raux (IRSC, CRSNG et CRSH) ainsi que le Conseil national de recherches du Canada, le minist�re de la D�fense nationale, la Fondation canadienne pour l'Innovation (FIC), G�nome Canada, etc.. Le financement gouvernemental total consacr� � la R‑D au Canada tire toutefois encore de l'arri�re sur les �tats-Unis et les autres principaux pays de l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE)6. Des donn�es r�centes de l'OCDE montrent que le Canada se classe actuellement au 12e rang sur 30 pays pour le pourcentage du PIB investi dans les activit�s de R‑D en g�n�ral7.

La r�cente hausse de la participation financi�re du gouvernement f�d�ral a permis au Canada de se hisser parmi les meneurs du G-7 pour ce qui est du pourcentage du PIB investi en R-D dans le domaine de la sant�. Dans l'ensemble, le Canada se classe quatri�me derri�re les �tats-Unis, le Royaume-Uni et l'Islande (Figure 2)8.

Figure 2 : Part du budget des gouvernements consacr�e � la R-D dans le domaine de la sant� (GBAORD1), 2004

En pourcentage du PIB
Figure 2 : Part du budget des gouvernements consacr�e � la R-D dans le domaine de la sant� (GBAORD), 2004

Source : OCDE, Science, Technology and Industry Scoreboard 2005, figure A.8

  1. � Cr�dits ou d�penses de R-D dans le budget gouvernemental. �
  2. Le taux de croissance indiqu� est pour la p�riode 2000‑2003 dans le cas de la Gr�ce, de l'Islande, du Japon, de l'Espagne, de la Su�de, du Royaume-Uni et de l'OCDE; 2001‑2004 dans le cas du Danemark; 2000‑2002 dans le cas de l'Irlande et de la Suisse; et 2000‑2001 dans le cas de l'Italie et du Mexique.

6. � Documents relatifs aux sciences et � la technologie �, Donn�es en science et technologie – 2004, Internet : http://strategis.ic.gc.ca/epic/internet/inrti-rti.nsf/fr/te04319f.html.

7. Voir OCDE, Principaux indicateurs de la science et de la technologie, 2006. http://www.oecd.org/dataoecd/49/45/24236156.pdf

8. Pour plus d’information, consultez “OECD Science, Technology and Industry Scoreboard 2005 - Towards a knowledge-based economy”. Il est � noter que l’�cart dans le classement entre le Royaume-Uni, le Canada et l’Islande est minime, soit environ 0,02 % du PIB.

2. Nombre de publications r�sultant de la recherche financ�e par les IRSC et leur impact9

Les publications sont une mesure cl� des extrants pour ce qui est de la productivit� des chercheurs et une des principales m�thodes qui permet de convertir les r�sultats de la recherche en r�sultats pour les Canadiens. Deux facteurs cl�s doivent �tre pris en compte : le nombre total de publications et la mesure de l'impact qu'elles ont.

Comme le montre la Figure 3, le nombre de publications canadiennes de recherche en sant� a augment� r�guli�rement de 1980 � 1999 pour se stabiliser � environ 14 000 � 15 000 publications par ann�e. Le financement accru disponible au cours des quatre premi�res ann�es des IRSC (2000 � 2004) n'a pas encore produit d'augmentation marqu�e des extrants de recherche puisque la plupart des subventions sont d'une dur�e de trois � quatre ans et qu'il faut environ un an avant de publier les r�sultats. Cependant, le pourcentage canadien du total des publications sur la sant� produites par les pays du G‑8, qui est demeur� stable � environ 6,4 % entre 1992 et 2000, a commenc� � grimper en 2001 pour atteindre 6,7 % en 2004.


9. � noter que ces donn�es refl�tent les tendances g�n�rales en ce qui concerne les publications dans la recherche en sant� canadienne et ne peuvent pas �tre utilis�es pour d�terminer l’impact propre aux IRSC. Bien que les IRSC soient le plus important organisme � financer la recherche en sant� canadienne, les tendances mentionn�es ici tiennent aussi compte des publications issues de recherches soutenues par d’autres sources de financement.

Figure 3 : Nombre de publications canadiennes sur les sciences de la sant�

Figure 3 : Nombre de publications canadiennes sur les sciences de la sant�

Source : Observatoire des sciences et des technologies; 25 years of Health Research in Canada: A Bibliometric Analysis, November 2005 (Commissioned by CIHR).

Dans l'ensemble, le Canada produit environ 5 % des publications mondiales qui portent sur la recherche en sant�. Une autre fa�on de comparer les taux de publication qui tient compte des capacit�s relatives d'un pays de subventionner des recherches en sant� consiste � analyser le ratio entre les publications et le PIB. Comme le montre la Figure 4, le taux de production scientifique du Canada est solide comparativement � ceux des �tats-Unis et de l'Union europ�enne (UE) lorsque l'on tient compte de la taille des �conomies nationales dans l'ensemble. Les chercheurs en sant� du Canada ont en fait tendance � produire davantage par dollar de PIB comparativement � ceux des �tats-Unis ou de l'UE.

Figure 4 : Publications sur la recherche en sant� selon le PIB

Figure 4 : Publications sur la recherche en sant� selon le PIB

Sources : Les donn�es sur le PIB proviennent de la base de donn�es de l'OCDE, les donn�es sur le PIB 2003 des Etats-Unis sont tir�es des donn�es sur les comptes nationaux et celles qui portent sur le PIB 2003 du Canada proviennent de Statistique Canada

3. �valuation de la qualit� des r�sultats de la recherche financ�e par les IRSC

L'importance attach�e par les experts de l'ext�rieur aux extrants de la recherche subventionn�e constituerait une mesure utile de la qualit� de la recherche subventionn�e par les IRSC. On pourrait, par exemple, comparer le classement produit par des journaux internationaux de recherche en sant� de premier plan � la suite de l'�tude des publications provenant de recherches financ�es par les IRSC au classement des recherches qui ne sont pas financ�es par les IRSC. Bien que les IRSC aient l'intention d'�valuer plus syst�matiquement la qualit� des r�sultats de la recherche en sant� d�coulant de projets de recherche qu'ils financent, nous reconnaissons qu'il faudra du temps pour y parvenir.

Rendement concernant les activit�s de programme de la SGRR

Les sections qui suivent d�crivent chacune des activit�s de programme qui contribue au r�sultat strat�gique no 1.0 et elles pr�sentent les r�sultats atteints en 2006‑2007.

Activit� de programme 1.1 : Financement de la recherche en sant�

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
469,4 $ 472,4 $ 499,5 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
207 184 -23


R�sultats

Programmes de financement efficaces et efficients permettant de mener des recherches en sant� �thiques, de profiter des occasions de recherche et de donner suite aux priorit�s.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des programmes de recherche financ�s par les IRSC, y compris les r�sultats et les niveaux de notori�t� et de satisfaction.
  3. Mesure dans laquelle les instituts ont influenc� les programmes relatifs � la recherche, aux politiques ou � la pratique dans leur collectivit�.

Les IRSC appuient la cr�ation de nouvelles connaissances gr�ce � la recherche en sant� dans toutes les disciplines qui se rapportent � la sant�. Les IRSC accordent des subventions pour la recherche entreprise sur l'initiative de chercheurs ainsi que la recherche strat�gique dans le cadre de concours en collaboration avec bon nombre de partenaires.

Activit� de programme 1.1 Sommaire du rendement : atteint

Les pages qui suivent r�sument le rendement de deux des principales sous-activit�s qui appuient celui de l'activit� de programme 1.1 : Programme ouvert de subventions de fonctionnement et initiatives strat�giques des instituts.

A. Programme ouvert de subventions de fonctionnement

Le Programme ouvert de subventions de fonctionnement repr�sente le plus important investissement des IRSC : en 2006‑2007, les IRSC ont investi 353,7 millions de dollars, ce qui repr�sente plus de 50 % de leur investissement total en subventions et bourses de recherche (ce qui exclut les chaires de recherche du Canada et les r�seaux de centres d'excellence). Le programme ouvert d'aide � la recherche encourage les chercheurs canadiens en sant� � donner suite � leurs id�es les meilleures, � d�finir et � appliquer le mode de recherche qui convient le mieux pour faire avancer ces id�es et � chercher � saisir les possibilit�s les plus susceptibles de favoriser l'impact de leur travail.

Des demandes sont accept�es dans tous les domaines relatifs � la sant� et au mandat des IRSC et sont financ�es en fonction de leur excellence d�termin�e � la suite d'un examen par les pairs. Le cycle p�riodique de concours pr�voit deux dates limites de pr�sentation des demandes par ann�e : le 15 septembre et le 1er mars.

La Figure 5 illustre le nombre de projets soutenus dans le cadre du Programme ouvert de subventions de fonctionnement des IRSC ainsi que les d�penses de programme pour la p�riode de 2000‑2001 � 2006‑2007.

Figure 5 : Nombre de projets soutenus et les d�penses du Programme ouvert de subventions de fonctionnement

Figure 5 : Nombre de projets soutenus et les d�penses du Programme ouvert de subventions de fonctionnement

Source : Base de donn�es des IRSC

M�me si davantage de financement pour la recherche en sant� est � la disposition des chercheurs canadiens, il n'est pas n�cessairement plus accessible. La Figure 6 illustre les tendances du nombre de demandes subventionnables10 pr�sent�es au Programme ouvert de subventions de fonctionnement qui n'ont pas �t� financ�es par rapport � celles qui ont �t� financ�es, au cours de la p�riode de 2000-2001 � 2006‑2007. On peut consid�rer ces r�sultats comme une mesure de la r�ussite des IRSC dont le mandat �largi a incit� davantage de chercheurs � pr�senter des demandes dans tous les domaines de la recherche en sant�.


10. Les IRSC ont une �chelle d’�valuation de 0 � 5 pour l’examen par les pairs des demandes de financement et seules les demandes cot�es 3,5 et plus peuvent recevoir du financement.

Figure 6 : Demandes subventionnables du Programme ouvert de subventions de fonctionnement

Figure 6 : Demandes subventionnables du Programme ouvert de subventions de fonctionnement 

Source : Base de donn�es des IRSC
Nota : Les IRSC ont une �chelle d'�valuation de 0 � 5 pour l'examen par les pairs des demandes de financement, et seules les demandes cot�es 3,5 et plus peuvent recevoir du financement.

Le Programme de subventions de fonctionnement a fait l'objet d'une �valuation en 2004. L'�tude n'a pas permis de d�terminer le rendement de l'investissement d�coulant des projets subventionn�s et on y a donc recommand� que les IRSC mettent au point une meilleure mesure continue du rendement dans le cas de la recherche financ�e en vertu de ce programme. Les chercheurs interview�s dans l'�tude ont affirm� que le programme constituait un �l�ment tr�s important de la capacit� du Canada � former du personnel hautement qualifi�. L'�tude a produit trois recommandations principales : mettre au point une meilleure mesure continue du rendement du programme; revoir et faire conna�tre clairement les buts du programme dans le contexte d'autres programmes de financement des IRSC; veiller � ce que les processus d'examen par les pairs ne d�savantagent pas inutilement les propositions de candidats qui n'ont pas d'ant�c�dents �tablis aux IRSC, particuli�rement dans les domaines naissants o� la capacit� commence � prendre forme et o� les chercheurs essaient de s'attaquer � des enjeux �mergents importants pour la population canadienne. Depuis l'�valuation, la mise en oeuvre des recommandations issues de l'�tude a r�alis� des progr�s. Par exemple, un syst�me �lectronique de d�claration des r�sultats de recherche est en d�veloppement; on a cr�� un nouveau bulletin �lectronique qui d�crit de nouveaux �v�nements portant sur le financement de la recherche et les travaux visant � am�liorer l'�chelle de cotation et les crit�res d'�valuation utilis�s par les comit�s d'examen par les pairs sont commenc�s.


Le cancer est une des maladies les plus d�vastatrices � laquelle font face les Canadiens
Plus de 38 % des femmes et 44 % des hommes du Canada auront un jour un cancer et environ le quart de la population canadienne en mourra. Les chercheurs canadiens r�alisent des progr�s importants dans la lutte contre cette maladie redout�e. Voici seulement deux des d�couvertes issues de recherches financ�es par les IRSC qu'on a annonc�es en 2006‑2007.

Nouvelles utilisations de vieux m�dicaments dans la lutte contre le cancer
Un m�dicament qu'on utilise depuis des d�cennies pour traiter les enfants qui ont des erreurs inn�es du m�tabolisme attribuables � des maladies des mitochondries (maladies caus�es par l'incapacit� des mitochondries de produire l'�nergie dont les cellules ont besoin, ce qui entra�ne des l�sions et la mort cellulaires) pourrait constituer un traitement efficace contre de nombreuses formes de cancer. Le Dr Evangelos Michelakis de l'Universit� de l'Alberta a d�montr� que le m�dicament, appel� DCA, fait r�gresser les cancers du poumon, du sein et du cerveau. On sait d�j� que le m�dicament n'est pas toxique chez les �tres humains et comme il n'est pas brevet� et n'appartient � aucune soci�t� pharmaceutique en particulier, il serait relativement peu co�teux � administrer. Les essais cliniques sur le m�dicament pourraient commencer d�s l'�t� 2007.

Le g�ne du diab�te et de l'ob�sit� offre un nouvel espoir contre le cancer du sein
Selon une recherche du Dr Michel Tremblay de l'Universit� McGill, un g�ne connu pour le r�le qu'il joue dans le diab�te et l'ob�sit� est aussi pr�sent chez deux femmes sur cinq chez lesquelles on diagnostique un cancer du sein. Le g�ne, PTP1b, joue un r�le central dans la prolif�ration des tumeurs canc�reuses et des m�tastases. L'�quipe du Dr Tremblay avait montr� plus t�t que la suppression de l'enzyme produite par le g�ne pourrait gu�rir le diab�te de type 2 et l'ob�sit�. Les chercheurs se concentreront maintenant sur l'adaptation des compos�s � la lutte contre le cancer du sein. De nouveaux m�dicaments pourraient �tre soumis rapidement � des essais cliniques d�s cet automne.


B. Initiatives strat�giques des instituts

Les d�penses totales du programme des initiatives strat�giques ont atteint 95,2 millions de dollars en 2006‑2007. Lorsqu'il s'agit de d�cider comment affecter ces fonds, les directeurs scientifiques et les conseils consultatifs des instituts se guident sur le plan strat�gique de chaque institut, sur le plan strat�gique des IRSC (Plan strat�gique11) et sur des discussions avec d'autres instituts et des partenaires de l'ext�rieur, ainsi que sur des d�cisions du CRAC12 des IRSC.

Comme on l'a signal� ci‑dessus, la mesure dans laquelle les instituts ont influenc� les programmes de recherche, de politique et de pratique dans leur communaut� constitue un indicateur cl� de la r�ussite du programme des initiatives strat�giques. Les deux sources d'information sur cet indicateur sont les r�sultats des �valuations effectu�es par le CEI et les opinions de nos chercheurs et d'autres personnes-ressources cl�s, y compris les responsables des politiques du gouvernement et les organisations non gouvernementales.

Le CEI a conclu que les instituts � ... sont devenus des �l�ments majeurs de la nouvelle vision de la recherche en sant� au Canada et, malgr� les modestes ressources � leur disposition, ont engendr� un vaste �ventail de nouvelles initiatives de recherche en sant� au Canada. La mise sur pied r�ussie de ces 13 organismes doit �tre consid�r�e comme une des principales r�alisations13 �.

Tel qu'indiqu� plus t�t, le sondage le plus r�cent aupr�s des chercheurs a �t� r�alis� en 2005. Nous croyons que les r�sultats changeraient tr�s peu en 2006‑2007 �tant donn� la nature � long terme de la plupart des projets de recherche. Dans l'ensemble, plus du tiers des chercheurs en sant� financ�s (35 %) ont d�clar� que l'institut auquel ils �taient affili�s a r�ussi dans une grande mesure � influencer le programme de recherche par son mandat, et 52 % pensent qu'il y est parvenu dans une certaine mesure. Les r�sultats d�taill�s du sondage sont disponibles � : http://www.irsc-cihr.gc.ca/f/30958.html.


11. Plan strat�gique des IRSC pour l’innovation et la recherche en sant� http://www.irsc-cihr.gc.ca/f/20266.html.

12. Avant 2006-2007, ce comit� s’appelait Comit� de planification et des priorit�s de recherche.

13. Le document L’an 5 - Rapport du Comit� d’examen international, 2000-2005 publi� en juin 2006 par les IRSC, p. 11.


Maladie d'Alzheimer
Un Canadien de plus de 65 ans sur 10 et un Canadien de plus de 85 ans sur quatre souffriront de la maladie d'Alzheimer. Les soins aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer co�tent environ 5,5 milliards de dollars par ann�e au Canada. La maladie d'Alzheimer est la forme la plus courante de la d�mence, repr�sentant presque les deux tiers de tous les cas. Deux fois plus de femmes que d'hommes sont atteintes de d�mence. On s'attend � ce qu'en 2031, plus de 750 000 Canadiens soient atteints de la maladie d'Alzheimer et de d�mences connexes.

Nouveaux progr�s dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer
La Dre JoAnne McLaurin de l'Universit� de Toronto a d�couvert qu'un m�dicament qui emp�che le peptide b�ta amylo�de de s'accumuler dans le cerveau peut interrompre la maladie d'Alzheimer chez la souris. On a maintenant approuv� la premi�re phase des essais cliniques du m�dicament sur des sujets humains. Entre-temps, dans le cadre de ce qu'ils consid�rent comme � une des d�couvertes scientifiques les plus importantes jamais r�alis�es au Canada en recherche sur la d�mence �, les Drs Ian Mackenzie et Howard Feldman de l'Universit� de la Colombie-Britannique ont d�couvert que des mutations d'un g�ne appel� progranuline sont � l'origine d'une forme h�r�ditaire de d�mence frontotemporale, deuxi�me forme la plus courante de d�mence chez les moins de 65 ans.

Lorsque les soins sont loin
Le quart des personnes �g�es du Canada vivent en r�gion rurale. Comme on s'attend � ce que la pr�valence de la d�mence double au cours des 30 prochaines ann�es, on a de plus en plus besoin de personnel et de services sp�cialis�s. Le projet Strat�gies visant � am�liorer les soins aux personnes atteintes de d�mence dans les r�gions rurales et �loign�es est financ� par les IRSC et dirig� par la Dre Debra Morgan du Centre canadien de sant� et s�curit� en milieu agricole de l'Universit� de la Saskatchewan. L'�quipe a cr��, mis en oeuvre et est en train d'�valuer la Clinique de la m�moire en r�gions rurales et �loign�es en tant que service de guichet unique pour les soins de la d�mence, ayant des liens �troits avec T�l�sant� pour les soins de suivi. Le travail effectu� par l'�quipe a am�lior� l'acc�s aux soins sp�cialis�s pour les personnes �g�es tout en all�geant le fardeau impos� par les d�placements pour de multiples raisons comme l'�valuation, le diagnostic et le suivi.


Risques et d�fis : r�sultat strat�gique no 1.0

Bien que le nombre de demandes de recherche ait augment� au cours des derni�res ann�es, l'�cart se creuse entre le nombre de propositions pr�sent�es et jug�es excellentes et celui des demandes que l'organisme est en mesure de financer. Comme l'a �t� signal� plus t�t dans la section sur les risques et les d�fis, l'incapacit� des IRSC de financer toutes les demandes cot�es tr�s bonnes, excellentes ou exceptionnelles est une pr�occupation �norme.

La recherche est une activit� de longue haleine et les chercheurs ont besoin de savoir qu'ils pourront compter sur les fonds publics pendant la dur�e de l'�tude. En cons�quence, la plupart des subventions et bourses des IRSC ont une dur�e pr�vue de trois � cinq ans, ce qui suppose que la plus grande partie du budget des IRSC pour une ann�e donn�e doit �tre mise de c�t� pour honorer les engagements pris lors d'exercices pr�c�dents. Les IRSC sont tenus de g�rer le financement de la recherche avec prudence et d'�tudier attentivement les cons�quences pluriannuelles de leurs d�cisions pour s'assurer qu'un niveau acceptable de financement est disponible chaque ann�e et ainsi permettre l'approbation de nouvelles subventions et bourses.

Comme le CEI l'a signal�, les IRSC doivent r�unir davantage de donn�es sur les r�sultats de la recherche financ�e afin de rendre la prise de d�cision plus efficace dans le futur. Les IRSC sont en train d'�tablir, � l'intention de tous les titulaires de subvention, un � syst�me de rapport sur la recherche � qui saisira de l'information sur les conclusions, les extrants et, lorsque ce sera possible, les r�sultats de la recherche financ�e. On pr�voit mettre en place ce nouveau syst�me de rapport en commen�ant avec le Programme ouvert de subventions de fonctionnement en 2008-2009.

Le CEI a aussi mentionn� qu'il fallait structurer davantage la responsabilit� des instituts et celle des directeurs scientifiques des instituts en ce qui a trait � la recherche li�e � leur institut qui est financ�e dans le cadre du Programme ouvert de subventions de fonctionnement. Cette structuration accro�trait notamment la responsabilisation � l'�gard de l'affectation appropri�e de ressources et de la r�partition de celles-ci entre les subventions de fonctionnement et les initiatives strat�giques. Les IRSC ont mis sur pied un nouveau syst�me de gouvernance, le CRAC, dont les directeurs scientifiques des instituts sont membres et qui devra rendre compte de toutes les d�cisions relatives � la recherche prises aux IRSC.


R�sultat strat�gique no 2.0 : Chercheurs exceptionnels dans des milieux innovateurs

Le r�sultat strat�gique no 2.0 vise avant tout � b�tir : un solide milieu de recherche en sant� capable d'entreprendre des recherches exceptionnelles

La cr�ation d'une collectivit� de chercheurs exceptionnels dans le domaine de la sant� constitue un autre �l�ment de l'activit� de base des IRSC. Les bourses de formation et les bourses salariales, les partenariats pilot�s par les instituts et les normes de recherche conformes � l'�thique sont les principaux moyens que les IRSC utilisent pour renforcer les capacit�s de recherche en sant�.

Sommaire des r�sultats

Les IRSC utilisent plusieurs indicateurs pour suivre les tendances � long terme dans ce domaine, dont les deux suivants :

  1. pourcentage de dipl�m�s au doctorat au Canada pr�voyant effectuer des recherches postdoctorales en sant� gr�ce � une bourse;
  2. qualit� et disponibilit� de ressources ad�quates pour la recherche (infrastructure, mat�riel, logiciel).

Comme il a �t� signal� plus t�t, les indicateurs pour les r�sultats strat�giques sont des indicateurs soci�taux g�n�raux. Il s'agit de r�sultats � long terme auxquels contribuent beaucoup d'autres organismes, et les IRSC ne se les attribuent donc pas directement. Les IRSC contribuent � la formation de personnel hautement qualifi� en investissant directement dans les ressources humaines, soit en attribuant des bourses de formation et des bourses salariales.

1. Pourcentage de dipl�m�s au doctorat au Canada pr�voyant effectuer des recherches postdoctorales en sant� gr�ce � une bourse

Le pourcentage de dipl�m�s au doctorat pr�voyant poursuivre leurs travaux au niveau postdoctoral est un indicateur cl� � la fois de la probabilit� que la formation au doctorat encourage les personnes � continuer de travailler dans la recherche en sant� et de la demande potentielle de bourses de recherche postdoctorales des IRSC. Selon l'Enqu�te de 2005 aupr�s des titulaires de doctorat, 56 % des dipl�m�s pr�voyaient entrer dans la population active apr�s avoir obtenu leur grade tandis que 34 % pr�voyaient effectuer des recherches postdoctorales gr�ce � une bourse14. Toutefois, parmi ceux qui ont obtenu leur dipl�me en sciences de la vie, environ 64 % pr�voyaient poursuivre leur formation ou leurs �tudes gr�ce � une bourse de recherche postdoctorale ou par d'autres moyens.

2. Qualit� et disponibilit� de ressources ad�quates pour la recherche

Le sondage de 2005 r�alis� aupr�s des chercheurs financ�s par les IRSC a r�v�l� que 70 % reconnaissent que la capacit� sur le plan des environnements de recherche (infrastructure, mat�riel et logiciel) est optimale jusqu'� un certain point tandis que 8 % seulement affirment qu'elle est optimale dans une grande mesure. Comme le d�montre la Figure 7, il est clair que les chercheurs consid�rent le renforcement des capacit�s comme un domaine o� le besoin est grand; les taux allant de 88 % (ISPP) et 89 % (ISPS) � 70 % (IG).

Figure 7 : Besoin pour les instituts de renforcer les capacit�s - Chercheurs subventionn�s

� Dans quelle mesure l'institut est‑il n�cessaire dans votre domaine de recherche pour appuyer le d�veloppement de la capacit� canadienne (relativement aux personnes et � l'environnement de recherche)? �

Figure 7 : Besoin pour les instituts de renforcer les capacit�s - Chercheurs subventionn�s


14. Donn�es tir�es de Gluszynski, Tomasz et Valerie Peters, Enqu�te aupr�s des titulaires d’un doctorat : profil des dipl�m�s r�cents, Statistique Canada et D�veloppement des ressources humaines Canada, 2005, p. 14.

Rendement concernant les activit�s de programme de la SGRR

Les sections qui suivent d�crivent chacune des activit�s de programme qui contribuent au r�sultat strat�gique no 2.0 et pr�sentent les r�sultats atteints en 2006‑2007.

Activit� de programme 2.1 : Financer des stagiaires et des chercheurs en sant�

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
217,7 $ 218,1 $ 190,4 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
105 94 -11


R�sultats pr�vus

Programmes de financement efficaces et efficients qui garantissent un bassin de stagiaires et chercheurs en sant� hautement qualifi�s en mesure d'effectuer des recherches exceptionnelles.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des programmes de formation et d'appui salarial subventionn�s par les IRSC, notamment les r�sultats et les niveaux de notori�t� et de satisfaction.

Les IRSC utilisent des programmes de bourses de formation et de bourses individuelles, les bourses strat�giques accord�es � des groupes importants et participent au Programme de chaires de recherche du Canada et au Programme de bourses d'�tudes sup�rieures du Canada pour aider � former des talents hautement qualifi�s et � cr�er des capacit�s en recherche au Canada.

Activit� de programme 2.1 Sommaire du rendement : atteint

Les pages qui suivent r�sument le rendement de certaines sous-activit�s qui appuient celui de l'activit� de programme 2.1.

A. Bourses de formation et bourses salariales

Les bourses de formation et les bourses salariales sont un instrument cl� que les IRSC utilisent pour renforcer les capacit�s de recherche en sant� au Canada. La Figure 8 pr�sente le nombre de personnes qui font de la recherche en sant� au Canada et ont b�n�fici� de l'aide de divers programmes de bourses des IRSC en 2006‑2007 (y compris les Chaires de recherche du Canada, qui constituent un financement de transfert).

Figure 8 : Aide au renforcement des capacit�s en recherche en 2006-2007

Figure 8 : Aide au renforcement des capacit�s en recherch� en 2006-2007

Source : Base de donn�es des IRSC

Dans l'ensemble, les d�penses au titre des bourses de formation et des bourses salariales ont augment� de 2000-2001 � 2006-2007, mais la tendance durant cette p�riode �tait irr�guli�re comme le montre la Figure 9.

Les d�penses au titre des bourses de formation sont pass�es d'environ 33 millions de dollars en 2000‑2001 � 49 millions de dollars en 2006-2007. Les d�penses au titre des bourses salariales sont quant � elles pass�es de 29 millions de dollars en 2000‑2001 � environ 40 millions de dollars en 2004-2005 pour ensuite baisser � 32 millions de dollars en 2006-2007 en raison de la fin des programmes de bourses de chercheurs, de chercheurs chevronn�s et de chercheurs �m�rites en 2003. Les bourses salariales ont aussi pris fin plus t�t en raison de l'obtention de Chaires de recherche du Canada (CRC) par des b�n�ficiaires de bourses salariales des IRSC. Selon les r�glements des IRSC et des CRC, une personne ne peut pas d�tenir en m�me temps une bourse salariale des IRSC et une CRC.

Le sondage r�alis� en 2005 aupr�s des chercheurs a r�uni des commentaires sur le besoin de programmes de bourses et de subventions � la formation. Voici certaines des constatations qui en ont �t� tir�es :

  • Selon les chercheurs, le besoin de programmes de subventions qui financent des bourses et des subventions � la formation, ainsi que des bourses salariales, est particuli�rement important pour venir en aide aux jeunes chercheurs (88 %).
  • Une majorit� des chercheurs finances par les IRSC consid�rent comme tr�s n�cessaire que l'institut auquel ils sont affili�s appuis le renforcement des capacit�s canadiennes sur les plans des ressources humaines et de l'environnement de recherche (78 %).

Figure 9 : D�penses au titre des bourses formation et des bourses salariales

Figure 9 : D�penses au titre des bourses formation et des bourses salariales

Source : Base de donn�es des IRSC
Nota : Les chiffres sur les bourses salariales ne comprennent pas les Chaires de recherche du Canada

B. Programme de formation strat�gique

L'Initiative strat�gique pour la formation en recherche dans le domaine de la sant� (ISFRS) constitue le programme de formation le plus important lanc� par les IRSC. L'ISFRS appuie une formation interdisciplinaire innovatrice en accordant une subvention globale � une �quipe de mentors qui doivent utiliser au moins 70 % de la subvention pour aider des stagiaires. Le programme est r�alis� en collaboration avec 15 organismes partenaires. Lanc� en grande partie par l'interm�diaire des instituts, il a permis aux instituts qui ont accord� la priorit� au renforcement des capacit�s dans leur plan strat�gique d'�laborer des programmes de formation dans des domaines cibl�s.

En 2006‑2007, les IRSC ont fourni des fonds pour 86 subventions de l'ISFRS pour aider quelque 1 100 stagiaires. Un autre groupe de 1 300 stagiaires ont particip� � ces programmes de formation mais n'ont pas re�u d'allocation de formation directement. Comme exemples d'ISFRS, mentionnons � Neurophysique : Tracer les nouvelles fronti�res des neurosciences avec les sciences des mat�riaux et la photonique � � l'Universit� Laval et � Communications et interactions sociales dans le vieillissement en sant� � � l'Universit� de Toronto, qui �tablit le lien entre des chercheurs de six universit�s canadiennes diff�rentes et a m�rit� le prix de pratiques innovatrices en enseignement sup�rieur de l'American Psychological Association en f�vrier 2005. Le programme de l'ISFRS fait l'objet d'une �valuation en 2007‑2008.

C. Chaires de recherche du Canada

En 2006‑2007, les IRSC ont contribu� 82,2 millions de dollars au programme des Chaires de recherche du Canada (CRC) afin d'appuyer 608 titulaires de chaire de recherche en sant�. Cette initiative procure jusqu'� 2 000 chaires � d'excellents chercheurs dans toutes les disciplines, 1 000 � des chercheurs �tablis (niveau 1) et 1 000 � des d�butants (niveau 2). Le Parlement accorde aux IRSC les fonds destin�s aux CRC qui sont r�serv�s sp�cifiquement au programme. Le conseil d'administration des IRSC ne peut pas les affecter vers d'autres programmes.

D. Bourses d'�tudes sup�rieures du Canada

Les programmes de bourses d'�tudes sup�rieures du Canada (PBESC), � la ma�trise et au doctorat, ont �t� cr��s en 2003 par le gouvernement f�d�ral. Ces programmes mettent des fonds additionnels � la disposition des IRSC pour financer des bourses de formation individuelles accord�es � des �tudiants � la ma�trise et au doctorat. En 2006‑2007, les IRSC ont investi 10,1 millions de dollars dans ces bourses pour venir en aide � 285 �tudiants au doctorat et � 275 �tudiants � la ma�trise.


Synapse
Le programme de sensibilisation des jeunes Synapse, qui vise � �tablir des contacts entre les jeunes et des chercheurs en sant�, a commenc� � fonctionner � plein r�gime en 2006-2007 et a connu une premi�re ann�e des plus fructueuses, suscitant une r�ponse solide des chercheurs et des organismes science jeunesse du Canada. Plus de 2 000 chercheurs se sont inscrits comme mentors pour les jeunes du programme Synapse et 700 autres se sont montr�s int�ress�s au programme. Les noms des laur�ats des premiers prix du Programme de mentorat Synapse ont �t� annonc�s au printemps 2007. Il y a d’autres points saillants au cours de la premi�re ann�e, dont la constitution d’un Comit� consultatif de la sensibilisation des jeunes et le lancement du site Web du programme Synapse, qui comporte des sections pour les jeunes et pour les chercheurs. Quatre nouvelles animations flash pr�senteront le profil de recherches en sant� subventionn�es par les IRSC � l’intention des �l�ves du secondaire.


Activit� de programme 2.2 : Financer des ressources en recherche, des collaborations et d'autres subventions en vue de renforcer le milieu de la recherche en sant�

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
73,2 $ 70,4 $ 66,2 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
31 28 -3


R�sultats pr�vus

Programme de financement et partenariats efficaces et efficients qui m�nent � un milieu de recherche dynamique et permettent la r�alisation de recherches exceptionnelles.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des programmes de collaboration et de ressources en recherche subventionn�s par les IRSC, notamment les r�sultats et les niveaux de notori�t� et de satisfaction.

Les IRSC renforcent la capacit� du milieu de la recherche en sant� en appuyant les ressources et les activit�s favorisant la recherche. Cela implique ce qui suit : appuyer de grandes �quipes de chercheurs dans diff�rentes disciplines pour r�soudre certains probl�mes de sant� des plus complexes qui touchent la population canadienne; participer � des activit�s de collaboration telles que le r�seautage, fournir et maintenir des outils � la fine pointe pour faire de la recherche tels que nouvel �quipement, bases de donn�es et autres ressources sp�cialis�es.

Activit� de programme 2.2 Sommaire du rendement : atteint

Les pages qui suivent r�sument le rendement de certaines sous-activit�s qui appuient le rendement de l'activit� de programme 2.2.

A. Subventions d'�quipe

Les IRSC allouent des fonds � un bon nombre de programmes li�s aux �quipes dans le cadre de leur strat�gie pour renforcer le milieu de la recherche et permettre la r�alisation de recherches exceptionnelles. En 2004, les IRSC ont lanc� le Programme de subventions d'�quipe. Il vise � r�unir des chercheurs de diverses disciplines en vue de tirer parti de leur expertise collective pour r�soudre des questions de sant� complexes et qui comportent plusieurs volets.

Les d�penses du Programme de subventions d'�quipe ont atteint 17,4 millions de dollars en 2006‑2007. � la suite du deuxi�me appel de propositions annuel, les IRSC ont financ� 19 projets choisis parmi 49 demandes re�ues. Les projets portent avant tout sur des questions relatives � la sant� qui sont tr�s importantes pour la population canadienne. Un troisi�me concours annuel �tait aussi en cours en 2006‑2007 et l'on pr�voit par la suite des concours semestriels. Lorsque le Programme fonctionnera � plein r�gime, on s'attend � ce que jusqu'� 100 �quipes soient subventionn�es, r�unissant des chercheurs de multiples r�gions g�ographiques et de multiples disciplines. Le plan d'�valuation quinquennal que l'on �tablira en 2007‑2008 pr�voira une �valuation du Programme des subventions d'�quipe.


Pr�vention des blessures au travail
Le travail dans une usine de transformation du poisson est dur pour le corps des travailleurs. Une �quipe multidisciplinaire de chercheurs de l’Universit� Memorial et de l’Universit� du Qu�bec � Montr�al a collabor� avec des travailleurs, des cadres et le syndicat � Beothic Fish Processors Limited dans le contexte d’une �tude financ�e par les IRSC afin de r�duire le nombre et la gravit� des troubles de l’appareil locomoteur li�s au travail. Il s’agissait d’une �tude innovatrice sur les risques pour la sant� et la s�curit� auxquels font face les travailleurs d’une usine de transformation du crabe, et ce n’est pas tout ce qui la rend unique. L’�tude a conjugu� un questionnaire psychosocial, une recherche sur la biom�canique, des interventions participatives en ergonomie et une �tude des strat�gies utilis�es par les travailleurs pour faire face � la douleur. L’�tude a aussi mis � contribution les travailleurs, leur syndicat et les cadres de l’usine, non pas simplement comme sujets de recherche, mais en tant que partenaires � part enti�re et participants actifs. La recherche est une des �tudes entreprises par SafetyNet, programme int�gr� de recherche sur la sant� et la s�curit� au travail, ainsi que sur l’activit� maritime et c�ti�re, dirig� par les Drs Barbara Neis et Stephen Bornstein de l’Universit� Memorial.

B. Programme de partenariats r�gionaux

Le Programme de partenariats r�gionaux (PPR) des IRSC encourage la recherche en sant� dans les provinces qui ne sont pas consid�r�es normalement comme �tant des centres importants de recherche en sant� au Canada. Les IRSC, de concert avec des partenaires dans ces r�gions, cofinancent des demandes soumises aux IRSC et jug�es subventionnables dans le cadre du processus d'examen par les pairs des IRSC, mais que le budget ne permet pas de financer dans les divers concours des IRSC. L'investissement dans le PPR en 2006-2007 �tait de 3,5 M$.

Le PPR a �t� �valu� en 2005. L'�valuation a entra�n� le renouvellement du programme pour deux ans et un projet a �t� lanc� afin de mettre � jour et renouveler les objectifs, les crit�res d'admissibilit� et le cadre de partenariat. L'annonce du programme r�vis� est pr�vue pour 2007-2008.

Activit� de programme 2.3 : Renforcer et appuyer un solide milieu de recherche en sant� gr�ce � des alliances nationales et internationales et � l'�tablissement de priorit�s

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
28,2 $ 28,1 $ 23,3 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
12 10 -2


R�sultats pr�vus

Des programmes nationaux et internationaux de recherche en sant� ainsi que des solides alliances et partenariats sont �labor�s et mis en oeuvre.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des programmes de recherche en partenariat subventionn�s par les IRSC, notamment les r�sultats et les niveaux de notori�t� et de satisfaction.

Les IRSC �tablissent de solides partenariats nationaux et internationaux, par l'entremise des 13 instituts des IRSC, afin de faire avancer la recherche strat�gique prioritaire et d'accro�tre le financement et l'expertise en recherche. Les partenaires en question sont les responsables des politiques de sant� des gouvernements f�d�ral, provinciaux et internationaux, le secteur priv� et les organismes de sant� b�n�voles au Canada et � l'�tranger.

Activit� de programme 2.3 Sommaire du rendement : atteint

Les subventions d'appui aux instituts constituent la principale activit� de soutien du programme : les IRSC fournissent � chacun de leurs 13 instituts une subvention d'appui d'un million de dollars par ann�e afin de faciliter et de cr�er des r�seaux de recherche nationaux qui �tablissent des liens entre chercheurs. Ces subventions appuient le fonctionnement des instituts, notamment les salaires des directeurs scientifiques et des membres du personnel de l'institut, ainsi que d'autres d�penses d'administration. Elles appuient aussi les activit�s des instituts comme des ateliers et des symposiums qui favorisent, encouragent et appuient les milieux de la recherche affili�s aux instituts et les activit�s de planification de recherche de ceux-ci.

On a termin� en d�cembre 200515 les �valuations � mi‑parcours des 13 instituts. Les �valuations ont conclu que les 13 instituts ont r�ussi � �tablir des collaborations et des partenariats efficaces. On consid�re en fait que l'�tablissement de partenariats constitue la principale force de certains instituts. Selon les intervenants associ�s � chaque institut qu'on a consult�s au cours de l'�valuation, l'�tablissement de collaborations et de partenariats a profit� aux instituts de plusieurs fa�ons, y compris en am�liorant la coordination des priorit�s et des activit�s de recherche et la capacit� d'�laborer des strat�gies communes pour s'attaquer � des questions d'int�r�t commun et, dans une certaine mesure, en permettant l'obtention de fonds suppl�mentaires.


15. On trouve les �valuations d�taill�es des instituts � http://www.irsc-cihr.gc.ca/f/31683.html.

Activit� de programme 2.4 : �clairer la recherche, les pratiques cliniques et les politiques publiques sur les questions �thiques, juridiques et sociales (QEJS) qui ont trait � la sant� et � la recherche en sant�

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
6,3 $ 6,3 $ 2,2 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
3 3 0


R�sultats pr�vus

Utilisation et application des connaissances en �thique comme partie int�grante de la prise de d�cision dans la pratique, la recherche et les politiques en mati�re de sant�.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des activit�s reli�es aux QEJS, notamment les r�sultats et les niveaux de notori�t� et de satisfaction.

Les d�penses pr�vues pour l'activit� de programme 2.4 pour l'exercice 2006‑2007 ont �t� surestim�es. Les activit�s qui ont �t� attribu�es correctement � une autre activit� de programme ont �t� incluses par inadvertance dans les QEJS. Les IRSC veilleront � ce que l'on pr�sente de fa�on plus exacte au cours des exercices � venir les niveaux des d�penses pr�vues pour l'activit� du programme 2.4 au moyen des exercices de mise � jour des niveaux de r�f�rence annuels et du Budget principal des d�penses.

G�n�ralement parlant, les IRSC ont deux approches par rapport aux questions �thiques, juridiques et sociales (QEJS) li�es � la sant�. Ils s'attardent surtout � la recherche sur l'�thique et � l'application de l'�thique dans la recherche qui les concerne. M�me si l'�thique est un �l�ment transversal aux IRSC, comme chaque institut h�berge des initiatives importantes, le Bureau de l'�thique constitue essentiellement la plaque tournante de ces activit�s.

Les IRSC se sont engag�s dans leur Rapport sur les plans et priorit�s � promouvoir la recherche sur les QEJS en mati�re de sant�, � contribuer � un plus vaste d�bat sur la politique de sant�, et � s'attaquer aux all�gations de non‑conformit� aux politiques de recherche et � la gouvernance de l'�thique de la recherche avec des sujets humains. Le r�sultat attendu des IRSC dans ce domaine est que l'utilisation et l'application des connaissances en �thique feront partie int�grante de la prise de d�cision dans la pratique, la recherche et la politique en mati�re de sant�.

Activit� de programme 2.4 Sommaire du rendement : atteint

Le texte qui suit r�sume le rendement de certaines sous-activit�s qui appuient celui de l'activit� de programme 2.4.

Les IRSC financent la recherche sur les QEJS li�es � la sant� et � la recherche en sant�. En outre, les IRSC entreprennent un dialogue qui inclut tous les secteurs, les disciplines et les groupes et continuent de chercher � mobiliser le public pour am�liorer la connaissance et la compr�hension des QEJS li�es � la sant� et � la recherche en sant�. En 2006‑2007, les IRSC ont investi environ 1,8 million de dollars pour appuyer les subventions et bourses li�es aux QEJS.

Depuis la publication du rapport du CEI, le Bureau de l'�thique des IRSC a particip� � plusieurs activit�s nouvelles et en a lanc� d'autres afin de promouvoir la recherche en �thique et de faire preuve de leadership dans ce domaine au Canada. Il a notamment :

  • lanc� des initiatives strat�giques qui encouragent la recherche en �thique (p. ex., subventions de d�marrage en �thique qui favorisent la recherche en � �thique de la sant� et de la recherche en sant� � en renfor�ant les capacit�s de recherche au Canada) et appuy� trois projets de recherche fond�s sur des appels de demandes, six ententes de collaboration et huit ateliers;
  • appuy� l'�laboration d'un syst�me am�lior� de surveillance de la recherche au moyen de plusieurs initiatives, notamment en participant comme membre de l'initiative du Forum des promoteurs et du Comit� de l'int�grit� de la recherche canadienne;
  • mis au point un instrument de triage afin de distinguer les activit�s en sant� publique qui doivent �tre examin�es par un comit� de l'�thique de la recherche (CER) et celles qui n'ont pas � l'�tre et appuy� un projet t�moin d'examen centralis� de l'�thique dans le cas des essais multicentriques;
  • favoris� l'enseignement en �thique de la recherche en accordant du financement au Conseil national d'�thique en recherche chez l'humain (CNERH);
  • pr�sent�, en collaboration avec le CNERH et la Banque mondiale, des modules de formation sur l'�thique de la recherche aux CER de quatre pays des Cara�bes gr�ce aux installations du R�seau mondial de formation pour le d�veloppement de la Banque mondiale.

Diab�te
Plus de deux millions de Canadiens ont le diab�te, total qui devrait atteindre trois millions d'ici � 2010. On diagnostique habituellement au cours de l'enfance le diab�te de type 1 caus� par une r�ponse autoimmune anormale qui d�truit les cellules productrices d'insuline dans le pancr�as, et qui fait que la production d'insuline tombe � presque rien ou cesse compl�tement. Le diab�te de type 2 fait habituellement son apparition � l'�ge adulte, mais aussi de plus en plus souvent chez les enfants. Le diab�te de type 2 fait son apparition parce que les cellules du corps r�sistent aux effets de l'insuline et que les cellules productrices d'insuline dans le pancr�as sont incapables de compenser cette r�sistance. On estime que le diab�te et les maladies connexes co�tent quelque 13,2 milliards de dollars par ann�e au syst�me de sant� du Canada.

Gu�rison possible pour le diab�te de type 1
Il se peut que des nerfs qui fonctionnent mal jouent un r�le dans l'apparition du diab�te de type 1, selon la recherche effectu�e par les Drs Michael Salter et Hans-Michael Dosch de l'H�pital de Toronto pour enfants malades. Ces cellules nerveuses dysfonctionnelles produisent des produits chimiques qui d�clenchent le syst�me immunitaire, ce qui entra�ne la destruction des �lots producteurs d'insuline du pancr�as. En tuant les nerfs au moyen de produits chimiques d�riv�s du piment rouge, les chercheurs ont pu gu�rir le diab�te chez la souris. Les Drs Salter et Dosch esp�rent commencer � faire l'essai de l'intervention chez les �tres humains d'ici � 2008.


Risques et d�fis - R�sultat strat�gique 2.0

La r�alisation des r�sultats li�s au r�sultat strat�gique no 2.0, Chercheurs exceptionnels dans des milieux innovateurs, pr�sente aux IRSC le d�fi suivant :

Le Canada fait face � des p�nuries possibles de personnel de recherche � cause de la demande croissante de chercheurs de grande qualit� dans le monde, au moment o� les d�parts � la retraite sont � la hausse chez les chercheurs chevronn�s.

Le Conference Board du Canada a d�fini le probl�me dans un r�cent rapport de l'�valuation du rendement socio�conomique du Canada16. On y signale que :

Il nous manque des travailleurs sp�cialis�s essentiels � l'innovation. Nous avons une proportion de 7,2 chercheurs par milliers d'employ�s au lieu de 16,5 en Finlande, le pays du groupe de comparaison o� cette proportion est la plus forte. Sur les 17 pays de l'�chantillon, le Canada se place au 12e rang pour sa proportion de dipl�m�s en sciences et en technologie17.

S'il ne rel�ve pas ad�quatement ce d�fi, le Canada risque de manquer de capital intellectuel capable d'effectuer les recherches n�cessaires pour appuyer des am�liorations de la sant� de la population canadienne et du syst�me de soins de sant�. Une p�nurie de personnel effectuant des recherches sur de nouveaux produits et services de sant� met en danger la comp�titivit� de l'�conomie canadienne.

Afin d'att�nuer ce risque, les IRSC consid�rent comme une priorit� le renforcement des capacit�s en recherche et ont financ� � la fois des bourses individuelles et des programmes strat�giques de formation dans la recherche en sant� pour s'attaquer aux �carts sur le plan de la capacit�.


16. Conference Board du Canada, Les performances du Canada : Bilan comparatif, juin 2007, disponible � : http://www.conferenceboard.ca/Default.htm.

17. Ibid, p. 4.


R�sultat strat�gique no 3.0 : Mise en pratique des r�sultats de la recherche en sant�

Le r�sultat strat�gique no 3.0 vise avant tout � garantir : l'adoption de la recherche en sant� dans la pratique, les programmes et les politiques pour am�liorer la sant� des Canadiens et avoir un syst�me de sant� productif; la stimulation du d�veloppement �conomique gr�ce � la d�couverte et � l'innovation.

La strat�gie d'AC des IRSC vise � acc�l�rer la transformation des r�sultats de la recherche en avantages pour la sant� de la population canadienne et en am�lioration du syst�me de sant�. Cette strat�gie pr�voit notamment le financement de la recherche sur l'AC, des activit�s de synth�se et d'�change et l'�tablissement de r�seaux d'AC. Les IRSC ont aussi un r�le � jouer pour aider � faire passer les nouvelles perc�es prometteuses en recherche au stade des applications commerciales potentielles.

Sommaire des r�sultats

Plusieurs indicateurs cl�s des r�sultats strat�giques servent � suivre les progr�s r�alis�s par les IRSC dans ce domaine, y compris les suivants :

  1. mesure dans laquelle les chercheurs financ�s par les IRSC int�grant dans leur travail les objectifs relatifs � l'AC;
  2. nombre et nature des brevets, des soci�t�s d�riv�es et des droits de propri�t� intellectuelle g�n�r�s par la recherche subventionn�e par les IRSC.

1. Mesure dans laquelle les chercheurs financ�s par les IRSC int�grant dans leur travail les objectifs relatifs � l'AC.

La mesure dans laquelle la nature de la recherche financ�e �volue pour accorder, par exemple, une plus grande importance � l'AC constitue un indicateur de progr�s. Pendant le sondage r�alis� en 2005 aupr�s des chercheurs, au cours duquel on a demand� aux chercheurs financ�s de pr�ciser le pourcentage de leurs projets de recherche comportant une composante d'AC importante, 58 % (une l�g�re majorit�) des r�pondants ont indiqu� que la moiti� ou plus de leurs projets de recherche comprenaient une activit� d'AC et 19 % ont signal� qu'entre le quart et la moiti� de leurs projets comportaient une composante d'AC (Figure 10).

Les chercheurs ont aussi r�pondu � des questions sur le leadership des IRSC dans le domaine de l'AC. Dans l'ensemble, 64 % des chercheurs financ�s ont indiqu� que les IRSC jouent un r�le de leadership en AC dans une certaine mesure et 21 % ont affirm� qu'ils le font dans une grande mesure.

Les IRSC financent plusieurs programmes qui obligent les �quipes de projet � inclure des d�cideurs, comme dans le cas du Partenariat pour l'am�lioration des services de sant�. Les d�penses de ce programme ont totalis� 1,1 million de dollars en 2006‑2007. Des plans d'AC doivent �tre pr�sent�s et �valu�s, et doivent indiquer des destinataires cibles et visant � am�liorer le syst�me de sant� et la sant� de la population canadienne.

Figure 10 : L'application des connaissances comme composante de projets de recherche

� Quel pourcentage de vos projets de recherche comporte selon vous une importante composante d'application des connaissances? �

Figure 10 : L'application des connaissances comme composante de projets de recherche

Source : Sondage aupr�s des chercheurs finances, 2005

2. Nombre et nature des brevets, des soci�t�s d�riv�es et des droits de propri�t� intellectuelle g�n�r�s par la recherche subventionn�e par les IRSC.

Comme l'indique la Figure 11, le nombre de chercheurs canadiens qui ont obtenu un brevet am�ricain en sciences de la sant� a augment� rapidement entre 1985 et 2000. Le nombre des brevets s'est stabilis� apr�s 2000, mais il a sembl� reculer l�g�rement en 2004, ce qui peut �tre attribuable � la maturit� et � l'�laboration accrues des activit�s de transfert de technologie de l'�tablissement d'attache qui a choisi d'�tre plus rigoureux et d'investir seulement dans les innovations les plus prometteuses et pr�sentant des possibilit�s commerciales.

Figure 11 : Nombre de brevets am�ricains en sciences de la sant� d�tenus par des canadiens, par secteur

Figure 11 : Nombre de brevets am�ricains en sciences de la sant� d�tenus par des canadiens, par secteur

Source : Observatoire des sciences et des technologies; 25 years of Health Research in Canada: A Bibliometric Analysis, November 2005 (execut� sur commande des IRSC)

La recherche en sant� m�ne � la cr�ation de produits, d'entreprises et d'emplois. En 2006‑2007, la recherche subventionn�e par le gouvernement f�d�ral a donn� naissance � 128 entreprises d�riv�es, dont 19 sont cot�es en bourse. D'autres d�tails sur les retomb�es de programmes particuliers de financement des IRSC sont pr�sent�s plus loin dans cette section.


Recherche financ�e par les IRSC : �difier la force de l’�conomie du Canada
L’Agence canadienne d’inspection des aliments a autoris� l’utilisation au Canada d’un vaccin contre E. coli pour le b�tail. Le vaccin a �t� mis au point par le Dr Brett Finlay de l’Universit� de la Colombie-Britannique et le Dr Andy Potter de l’Universit� de la Saskatchewan et commercialis� par Bioniche Life Sciences Inc., de London (Ontario). En emp�chant E. coli d’infecter le b�tail, le vaccin pr�vient aussi la transmission aux �tres humains par les produits de la viande.

Mise en pratique des r�sultats de la recherche - D�penses au titre des subventions et bourses

La Figure 12 r�sume les d�penses au titre des subventions et bourses effectu�s par les IRSC dans le cadre du r�sultat strat�gique no 3.0 � Mise en pratique des r�sultats de la recherche en sant� �. Les d�penses ont augment� consid�rablement au cours des six derni�res ann�es, passant de 32 millions de dollars en 2000‑2001 � 58 millions en 2006‑2007. Les instituts ont appuy� fermement la recherche sur l'AC par des initiatives strat�giques.

Figure 12 : D�penses au titre des subventions et bourses - Mise en pratique des r�sultats de la recherche en sant�

Figure 12 : D�penses au titre des subventions et bourses - Mise en pratique des r�sultats de la recherche en sant�

Source : Base de donn�es des IRSC
Nota : Comprend les R�seaux de centres d'excellence

Rendement concernant les activit�s de programme de la SGRR

Les sections qui suivent d�crivent chacune des activit�s de programme qui contribuent au r�sultat strat�gique no 3.0 et pr�sentent les r�sultats atteints en 2006‑2007.

Activit� de programme 3.1 : Appuyer des activit�s sur l'application, l'�change et l'utilisation des connaissances et sur les strat�gies pour renforcer le syst�me de sant�

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
40,7 $ 40,8 $ 35,0 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
20 18 -2


R�sultats pr�vus

La diffusion, l'�change, la synth�se et l'application efficaces des r�sultats issus de la recherche sont mises en oeuvre pour cr�er de nouvelles connaissances, renforcer la capacit� et les r�seaux du Canada et, en collaboration avec nos partenaires, l'application efficace des r�sultats issus de la recherche en sant�.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des programmes de recherche subventionn�s par les IRSC, notamment les r�sultats et les niveaux de notori�t� et de satisfaction.

L'AC vise � mettre en pratique les connaissances, c.‑�‑d. � appliquer les connaissances issues de la recherche en vue d'am�liorer la sant� des Canadiens, d'offrir des services et des produits plus efficaces et de renforcer le syst�me de sant�. La strat�gie d'AC des IRSC pour la p�riode de 2004 � 2009 comporte quatre �l�ments :

  • soutenir la recherche sur les concepts et les processus lies � l'AC;
  • contribuer � l'�tablissement de r�seaux de chercheurs et d'utilisateurs de la recherche;
  • am�liorer la capacit� de soutenir la recherche en AC aux IRSC et avec des partenaires;
  • soutenir et reconna�tre l'excellence en mati�re d'AC.

Les IRSC ont continu� de contribuer dans le programme de R�seaux de centres d'excellence (RCE), en collaboration avec Industrie Canada et les organismes f�d�raux de financement (le CRSNG et le CRSH). Les RCE sont des partenariats uniques entre les universit�s, l'industrie, le gouvernement et les organismes sans but lucratif qui visent � transformer la recherche canadienne et le talent entrepreneurial canadien en avantages socio-�conomiques pour tous les Canadiens.

Activit� de programme 3.1 Sommaire du rendement : atteint

La page qui suit r�sume le rendement de certaines sous-activit�s qui appuient celui de l'activit� de programme 3.1.

Les principales activit�s entreprises en 2006‑2007 dans le contexte de chacun des quatre �l�ments de la strat�gie � long terme sur l'AC sont les suivantes :

  1. Soutenir la recherche sur les concepts et les processus lies � l'AC - Trois concours strat�giques annuels de recherche en AC ont �t� tenus et un comit� d'examen par les pairs pour la recherche sur l'AC dans le cadre des concours ouverts de subventions a �t� cr��. Il est donc maintenant toujours possible d'appuyer la recherche en AC.

  2. Contribuer � l'�tablissement de r�seaux de chercheurs et d'utilisateurs de la recherche - Des organisations non gouvernementales et des responsables de politiques ont particip� � des initiatives nationales et internationales avec les IRSC, principalement par l'interm�diaire des instituts et du vice-pr�sident du Portefeuille de la recherche. L'Institut des services et des politiques de la sant� (ISPS) et la Direction de l'AC ont pilot� plusieurs projets con�us pour mettre � contribution des producteurs et des utilisateurs des connaissances afin d'am�liorer les politiques, les programmes et la pratique. L'initiative de synth�se sur les temps d'attente et l'initiative de recherche sur les effets ind�sirables en sont des exemples. Le Programme des partenariats pour l'am�lioration du syst�me de sant� vise � faire participer les d�cideurs au processus de recherche afin de garantir l'adoption efficace des r�sultats des projets de recherche cofinanc�s. L'Institut de la sant� publique et des populations (ISPP) travaille directement avec des responsables de politiques par l'interm�diaire de son directeur scientifique, d�tach� un jour par semaine afin d'int�grer la r�flexion sur la recherche dans le Programme des centres nationaux de collaboration en sant� publique et d'autres initiatives en pleine �volution de l'Agence de la sant� publique du Canada.


    Caf� Scientifique
    Les IRSC ont pr�sent� leur premier Caf� scientifique cette ann�e. Le Caf� scientifique est un endroit o�, pour le prix d'une tasse de caf� ou d'un verre de vin, n'importe qui peut venir explorer les id�es les plus r�centes en sciences et en technologie. Le premier Caf�, qui a eu lieu en octobre 2006 � Ottawa, a r�uni des chercheurs qui concentrent leurs efforts sur notre cerveau et notre corps vieillissants et sur les environnements o� nous vieillissons. Le deuxi�me Caf� scientifique portant sur l'ob�sit� a eu lieu en mars 2007 dans le contexte de l'exposition itin�rante � Des aliments pour la sant� � qui a ouvert ses portes au Mus�e de l'Agriculture du Canada avant d'entreprendre une tourn�e pancanadienne. Les IRSC sont un des commanditaires de l'exposition.


  3. Am�liorer la capacit� de soutenir la recherche en AC aux IRSC et avec des partenaires - La Direction de l'AC finance la production de synth�ses de recherche et d'examen de la port�e l� o� il est �vident que ce sera utile pour les responsables des politiques, les praticiens et d'autres utilisateurs de connaissances en sant�. Les IRSC financent aussi le R�seau-centre canadien Cochrane, un des 12 centres Cochrane ind�pendants et sans but lucratif du monde qui contribuent aux revues syst�matiques de traitements utilis�s dans les soins de sant�. Les revues syst�matiques sont une source fiable de donn�es probantes qui aident � prendre des d�cisions �clair�es au sujet des soins de sant�.

  4. Soutenir et reconna�tre l'excellence en mati�re d'AC - Au cours de la c�r�monie annuelle de remise des Prix canadiens de recherche en sant�, les IRSC pr�sentent un prix annuel d'AC � des personnes, � des �quipes ou � des organisations qui apportent une contribution exceptionnelle � la sant� de la population canadienne ou au syst�me de sant� par l'application exemplaire des connaissances.

Activit� de programme 3.2 : Appuyer les efforts nationaux visant � mettre en �vidence les avantages �conomiques pour le Canada des progr�s en recherche en sant� r�alis�s dans des �tablissements canadiens

Ressources financi�res (en millions)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
27,3 $ 27,3 $ 26,7 $

Ressources humaines


Pr�vues R�elles �cart
12 10 -2


R�sultats pr�vus

Mettre en oeuvre des strat�gies permettant le d�veloppement et la commercialisation efficaces de la recherche en sant� qui d�boucheront sur une meilleure qualit� de vie pour la population canadienne gr�ce � l'am�lioration du syst�me de sant�, des produits et de l'�conomie du Canada. En outre, planifier, lancer et g�rer des concours et des programmes de subventions visant � cr�er et � transf�rer les nouvelles connaissances, � renforcer la capacit� et les r�seaux du Canada et � entreprendre la commercialisation efficace de la recherche en sant�.

Indicateurs

  1. Niveau d'activit� : nombre et valeur en argent des investissements.
  2. Succ�s des programmes de recherche subventionn�s par les IRSC, notamment les r�sultats et les niveaux de notori�t� de satisfaction.
  3. Nombre et nature des brevets, des soci�t�s d�riv�es et des droits de propri�t� intellectuelle (PI) g�n�r�s par la recherche subventionn�e par les IRSC.

La commercialisation fait partie int�grante du mandat des IRSC, qui ont divers programmes de financement afin d'appuyer l'application de leur strat�gie de commercialisation et d'innovation. La strat�gie est centr�e sur les stades initiaux de la commercialisation, les stades o� il y a un d�calage grandissant entre un concept initial prometteur et son exploitation au profit de la sant� et de l'�conomie. Les initiatives des IRSC encouragent et rendent plus aptes les universit�s et les h�pitaux d'enseignement � communiquer avec les partenaires des secteurs public et priv� qui se chargent du d�veloppement aux derniers stades et, en fin de compte, concr�tisent les bienfaits de la recherche en sant�.

La strat�gie comporte quatre �l�ments constituants :

  1. Recherche - B�tir le noyau de recherche n�cessaire pour appliquer des d�couvertes qui renforceront la commercialisation et les innovations en cours.
  2. Talent - D�velopper la meilleure expertise canadienne en recherche, transfert de technologie, capital de risque et expertise en affaires.
  3. Capital - Faciliter la croissance des petites entreprises � haut risque par un financement mieux int�gr�, plus coh�rent et plus avis�.
  4. Liens - Faciliter les �changes entre personnes et �tablissements � tous les stades de l'innovation.

Activit� de programme 3.2 Sommaire du rendement : atteint

Les pages qui suivent r�sument le rendement de certaines sous-activit�s qui appuient celui de l'activit� de programme 3.2.

Les programmes de commercialisation et d'innovation et de collaboration avec l'industrie des IRSC visent � encourager les milieux universitaires � �changer avec les entreprises canadiennes qui s'int�ressent � la recherche et au d�veloppement en sant� et � leur permettre d'agir dans ce secteur. Ces programmes favorisent un vaste �ventail de possibilit�s de projets de recherche et de formation qui ont fait l'objet d'un examen par les pairs � des �tablissements admissibles qui sont financ�es conjointement par les IRSC et par des entreprises canadiennes. Les Figures 13 et 14 illustrent respectivement les niveaux de financement des programmes de commercialisation et d'innovation et de partenariat avec l'industrie. Les principales r�alisations de certains des principaux programmes de commercialisation et d'innovation en 2006‑2007 sont les suivantes :

A. Programme de d�monstration des principes

Les IRSC ont constat� que le financement faisait gravement d�faut aux premi�res �tapes de la commercialisation, entre le r�le traditionnel des organismes subventionnaires qui appuient la recherche ax�e sur la d�couverte et la � d�monstration des principes � d'une innovation, �tape � laquelle le secteur priv� commence � s'int�resser � son financement. En 2001, les IRSC ont combl� cette lacune par le Programme de d�monstration des principes (PDP), dont le financement en deux temps permet de d�velopper la propri�t� intellectuelle potentiellement commercialisable issue des projets qu'ils financent. Dans le cadre du PDP, on travaille avec les chercheurs et les bureaux de transfert de la technologie des �tablissements et finance les projets qui ont fait l'objet d'un examen par les pairs pour renforcer la propri�t� intellectuelle et am�liorer le rep�rage et le d�veloppement commercial fructueux des d�couvertes et des innovations en sant�. Les demandes sont pr�sent�es conjointement par les chercheurs et le Bureau de transfert de la technologie de l'�tablissement, ce qui garantit que la propri�t� intellectuelle a fait l'objet d'une �valuation technologique initiale et a �t� choisie pour l'importance de son potentiel commercial. Jusqu'� maintenant, plus de 200 demandes ont �t� faites et 25,1 M$ ont �t� engag�s par les IRSC dans le cadre du PDP. Apr�s trois ann�es de financement de concours, 63 % des projets financ�s (49) dans le cadre du PDF ont donn� lieu � de nouvelles demandes de brevet, 21 % (16) ont abouti � la concession de licences, et 14 % (11) ont contribu� � la formation d'une nouvelle soci�t�.


R�alisation des retomb�es �conomiques de la recherche en sant� financ�e par les IRSC
Amorfix Life Sciences Ltd., entreprise de Toronto, a �t� mise en candidature au prix de pionni�re en technologie de 2007 par le Forum �conomique mondial. C’est la seule entreprise canadienne sur 47 candidates au total choisies pour le prix de cette ann�e. Amorfix exploite les d�couvertes financ�es par les IRSC du Dr Neil Cashman de l’Universit� de la Colombie-Britannique et du Dr Marty Lehto de l’Universit� de Toronto, qui aideront � diagnostiquer et traiter des maladies neurod�g�n�ratives comme la maladie d’Alzheimer.

Figure 13 : D�penses au titre des programmes de commercialisation, 2000-2001 � 2006-2007

Figure 13 : D�penses au titre des programmes de commercialisation, 2000-2001 � 2006-2007

Source : Base de donn�es des IRSC

Figure 14 : D�penses du programme d'innovation, 2000-2001 � 2006-2007

Figure 14 : D�penses du programme d'innovation, 2000-2001 � 2006-2007

Source : Base de donn�es des IRSC

B. Programme de recherche en collaboration IRSC/Rx&D

Le Programme de recherche en collaboration IRSC-Rx&D encourage la recherche examin�e par les pairs et permet d'accro�tre la formation et le d�veloppement du personnel dans le domaine de la recherche en sant� et de cr�er des possibilit�s au Canada. Le programme est l'�volution du partenariat en vigueur entre l'industrie pharmaceutique et le pr�d�cesseur des IRSC, le Conseil de recherches m�dicales (CRM) �tabli � l'origine en 1993 (Phase 1). En 1999, le CRM et les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (Rx&D) ont renouvel� le partenariat (Phase 2). Beaucoup de petites soci�t�s de biotechnologie canadiennes ont aussi profit� des deux premi�res phases du Programme de recherche en collaboration IRSC/Rx&D et ont connu une expansion couronn�e de succ�s.

L'entente conclue entre les IRSC et Rx&D au sujet de la troisi�me phase du programme, sign�e en octobre 2005, porte avant tout sur les �tudes cliniques. Elle vise � permettre aux scientifiques, aux cliniciens et � l'ensemble des professionnels de la sant� d'optimiser leur acc�s aux possibilit�s et aux avantages incomparables offerts par la nouvelle Initiative de recherche clinique (IRC) des IRSC. La collaboration permettra aux parties de maximiser les retomb�es de la recherche clinique et translationnelle au Canada afin de contribuer � la sant� de la population canadienne, d'am�liorer la prestation des services et des produits de sant� et de contribuer � l'�conomie du Canada. Ce virage s'est termin� avec succ�s en f�vrier 2007 avec le lancement du programme de collaboration avec la FCI que constitue l'Initiative de recherche clinique. Les r�percussions profondes du programme et la contribution qu'il apportera � cet effort national se concr�tiseront en 2007‑2008 et par la suite.

Les IRSC et leurs organismes partenaires ont consacr� plus de 150 millions18 de dollars de 1999-2000 � 2006-2007 � la recherche financ�e dans le cadre du Programme de recherche en collaboration IRSC-Rx&D, et environ 40 millions de dollars de ce montant provient des IRSC.


18. � ce moment, ce montant repr�sente seulement les fonds administr�s par les IRSC. �tant donn� que les contributions en nature des partenaires ne peuvent �tre valid�es et que les fonds des partenaires non-administr�s par les IRSC ne sont pas inclus, les contributions des partenaires sont vraisemblablement sous-estim�es.

C. Programme de recherche des petites et moyennes entreprises (PME) des IRSC

Dans le cadre de ce programme, le partenaire industriel est une petite et moyenne entreprise qui se trouve au coeur m�me de l'industrie biopharmaceutique �mergente au Canada. Les participants admissibles ne sont pas membres du groupe Rx&D. Comme dans le cas du Programme de recherche en collaboration IRSC/Rx&D, le programme appuie un vaste �ventail de subventions et bourses gr�ce � du financement fixe jumel� entre les IRSC et l'entreprise qui contribue aux co�ts d'une subvention ou d'une bourse de recherche. Les participants admissibles peuvent participer dans le contexte de l'Initiative de recherche clinique ou en dehors de celle‑ci.

Risques et d�fis - R�sultat strat�gique no 3

Lorsqu'il s'agit de produire les r�sultats reli�s au r�sultat strat�gique no 3.0, Mise en pratique des r�sultats de la recherche en sant�, les IRSC doivent relever le d�fi pos� par la n�cessit� de collaborer avec les multiples intervenants du processus d'innovation et par la p�nurie relative de Canadiens sp�cialis�s en application des connaissances. Si les IRSC ne r�ussissent pas � relever ces d�fis de mani�re appropri�e, les Canadiens risquent de ne pas tirer profit aussi bien ou aussi rapidement qu'ils le devraient des nouvelles connaissances produites par la recherche. Il y a d'autres d�fis � relever comme les suivants : influencer l'utilisation de la recherche par les utilisateurs finals constitue un processus complexe qui peut prendre du temps; on ne consacre pas suffisamment de ressources et d'efforts � l'AC comparativement aux activit�s de production de connaissances (d�termin�es par les chercheurs), sans oublier le manque de capacit� en chercheurs sp�cialis�s en AC et en courtiers du savoir.

Les IRSC r�agissent � ces d�fis et risques, en :

  • produisant et diffusant des rapports qui r�sument des r�sultats de recherche et en convoquant des symposiums qui r�unissent des chercheurs et des responsables des politiques;
  • favorisant les possibilit�s de financement qui encouragent ou n�cessitent la collaboration entre d�cideurs et chercheurs afin de garantir que l'on effectue des recherches tr�s pertinentes et appliqu�es dans des domaines prioritaires;
  • reconnaissant les activit�s de diffusion dans leurs processus d'�valuation des demandes de subvention et bourse, par exemple, en commen�ant � exiger que les demandes de financement comportent des plans de diffusion et d'�change des r�sultats de recherche;
  • appuyant davantage les programmes o� l'AC occupe une grande place, c'est-�-dire qui pr�voient l'application directe aux pratiques ou aux politiques de sant� ou la commercialisation des r�sultats de la recherche;
  • appuyant la recherche qui fait progresser la science de l'application des connaissances.