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Le r�sultat strat�gique de � voies navigables s�curitaires et accessibles � a pour but d'assurer l'acc�s aux voies navigables du Canada de m�me que la s�curit� et l'int�grit� globales de l'infrastructure maritime du Canada pour le b�n�fice de tous les Canadiens.
Ce r�sultat strat�gique s'articule autour de trois activit�s de programme :
la Garde c�ti�re canadienne;
le Programme des ports pour petits bateaux;
les sciences.
Les activit�s et la pr�sence du Minist�re sur les eaux du Canada y favorisent le d�placement s�curitaire des gens et des biens. En tant que minist�re vou� au d�veloppement durable, le MPO tient tout � la fois compte des perspectives environnementales, �conomiques et sociales pour veiller � ce que les ressources marines et d'eau douce du Canada profitent � la g�n�ration d'aujourd'hui et � celles qui suivront.
La Garde c�ti�re canadienne (GCC) fournit de nombreux services maritimes qui contribuent � l'obtention du r�sultat strat�gique des � voies navigables s�curitaires et accessibles �. Elle a conclu pour ce faire un certain nombre d'arrangements avec d'autres minist�res et d'autres pays aux eaux limitrophes de fa�on � garantir la s�ret�, la s�curit� et l'ouverture � des fins commerciales et r�cr�atives des voies navigables du Canada.
En collaboration �troite avec la GCC, le Programme des ports pour petits bateaux (PPPB) et le Service hydrographique du Canada (SHC) du Minist�re ont aussi grandement contribu� � l'assurance de voies navigables s�curitaires et accessibles.
Le PPPB contribue � l'atteinte du r�sultat strat�gique de � voies navigables s�curitaires et accessibles � en exploitant et en entretenant un r�seau national de ports afin de fournir des installations s�res et accessibles aux p�cheurs commerciaux et aux navigateurs de plaisance. Le PPPB a pour mandat de veiller � ce que les ports essentiels � l'industrie de la p�che demeurent ouverts et bien entretenus. Il recourt pour ce faire � trois strat�gies : maintenir un r�seau de ports essentiels; promouvoir la cr�ation d'administrations portuaires pour assurer le contr�le local de la gestion des ports de p�che commerciale; et se dessaisir des ports non essentiels en c�dant tous les ports de plaisance aux collectivit�s locales et en r�duisant le nombre de ports de p�che abandonn�s ou peu actifs.
Le Service hydrographique du Canada a pour responsabilit� de cartographier les 243 792 kilom�tres de littoral et les 6,55 millions de kilom�tres carr�s de plateau continental et d'eaux territoriales du Canada de m�me que son vaste r�seau de voies navigables int�rieures. Afin d'assurer la s�curit� et l'efficacit� de la navigation, le SHC tient un portefeuille exhaustif de produits et services de navigation; cela comprend des cartes, des instructions nautiques, des annuaires des mar�es et des atlas des courants.
En 2006-2007, environ 51 % des d�penses totales du Minist�re, c'est-�-dire 835 millions de dollars, ont servi � assurer la s�curit� et l'accessibilit� des voies navigables.
Ressources financi�res et humaines, voies navigables s�curitaires et accessibles, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations |
D�penses |
---|---|---|---|
Garde c�ti�re canadienne |
565,5 |
566,3 |
547,5 |
Ports pour petits bateaux |
95,6 |
99,1 |
101.2 |
Sciences � l'appui de voies navigables s�curitaires et accessibles |
35,5 |
39,3 |
55,2 |
Facilitateurs de programme1 |
141,1 |
141,1 |
131,4 |
Total |
837,7 |
845,9 |
835,0 |
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Garde c�ti�re canadienne |
4 604 |
4 752 |
1482 |
Ports pour petits bateaux |
125 |
124 |
-1 |
Sciences � l'appui de voies navigables s�curitaires et accessibles |
298 |
273 |
-25 |
Facilitateurs de programme1 |
869 |
839 |
-30 |
Total |
5 896 |
5 988 |
92 |
Nota : Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
1 Les ressources financi�res et humaines des facilitateurs de programme ont �t� r�parties proportionnellement entre les activit�s de programme. La section 4 traite plus en d�tail des facilitateurs de programme.
2 La surutilisation d'ETP dans le cadre de l'activit� de programme � Garde c�ti�re canadienne � peut s'expliquer comme suit :
- De grands projets de l'�tat pour lesquels aucun ETP ne figure aux pr�visions ont �t� entam�s.
- Aucun ETP pour le dragage n'a �t� inclus dans les pr�visions puisque les co�ts du programme sont enti�rement recouvr�s.
- Les ETP de l'Organisation des p�ches de l'Atlantique Nord-Ouest (OPANO) n'ont pas �t� inclus dans les pr�visions.
- De nouveaux postes de recherche et sauvetage (SAR) pour lesquels aucun ETP ne figure aux pr�visions sont entr�s en service.
Description : La Garde c�ti�re canadienne (GCC) offre des services maritimes civils (navires, h�licopt�res, expertise, personnel et infrastructure) au nom d'autres minist�res f�d�raux ou � l'appui d'organisations et d'organismes gouvernementaux dans la r�alisation de leurs priorit�s maritimes sp�cifiques du gouvernement du Canada. Par le truchement d'une flotte pr�te sur le plan op�rationnel, la GCC offre un soutien aux autres secteurs du P�ches et Oc�ans Canada (Science et Conservation et Protection), au minist�re de la D�fense nationale, � Environnement Canada, � la Gendarmerie royale du Canada, au minist�re des Affaires �trang�res et � Transports Canada.
L'activit� de programme � Garde c�ti�re canadienne � s'articule autour d'une des priorit�s de programme du Minist�re - le renouvellement de la Garde c�ti�re - et sa prestation se fait au moyen de neuf sous-activit�s de programme : les services d'aide et de voies navigables, les services de communications et de trafic maritimes, les services de d�gla�age, les services de recherche et de sauvetage, les services d'intervention environnementale, le Coll�ge de la Garde c�ti�re, la s�curit� maritime, la contribution � d'autres objectifs gouvernementaux et la flotte de la Garde c�ti�re.
Ressources financi�res et humaines, Garde c�ti�re canadienne, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations |
D�penses |
---|---|---|---|
Services d'aides et de voies navigables |
117,9 |
121,8 |
86.5 |
Services de communications et de trafic maritimes |
90,9 |
94,1 |
99.4 |
Services de d�gla�age |
45,0 |
47.0 |
43,8 |
Service de recherche et de sauvetage |
100,9 |
104,5 |
106,1 |
Service d'intervention environnementale |
10,4 |
10,8 |
14,6 |
Coll�ge de la Garde c�ti�re |
7,5 |
7,8 |
13,3 |
S�curit� maritime |
0,0 |
0,0 |
14,5 |
Contribution � d'autres objectifs gouvernementaux |
0,0 |
0,0 |
17,5 |
Flotte de la Garde c�ti�re |
192,8 |
179,1 |
151,6 |
Sous-total |
565,5 |
565,2 |
547,5 |
Facilitateurs de programme |
112,2 |
113,2 |
104,5 |
Total |
677,7 |
678,4 |
652,0 |
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressource |
Ressources |
�cart |
Services d'aides et de voies navigables |
|
937 |
|
Services de communications et de trafic maritimes |
|
696 |
|
Services de d�gla�age |
|
380 |
|
Service de recherche et de sauvetage |
|
1 151 |
|
Service d'intervention environnementale |
|
101 |
|
Coll�ge de la Garde c�ti�re |
|
101 |
|
S�curit� maritime |
|
10 |
|
Contribution � d'autres objectifs gouvernementaux |
772* |
||
Flotte de la Garde c�ti�re |
606 |
||
Sous-total |
4 604 |
4 752 |
148** |
Facilitateurs de programme |
699 |
675 |
-24 |
Total |
5 303 |
5 427 |
124 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
* Les co�ts d'exploitation de la flotte de la Garde c�ti�re (y compris les ETP) ont �t� r�partis entre les diverses activit�s appuy�es par la flotte. Les co�ts de soutien des activit�s d'application de la loi et scientifiques figurent � la rubrique � Contribution � d'autres objectifs gouvernementaux �.
** Le total planifi� d'ETP est sous-�valu� � cause de plusieurs augmentations omises ou inconnues au moment de l'�laboration du plan. Ces points incluent les officiers de navire et �quipages de navire associ�s au travail des patrouilles de l'Organisation des p�ches de l'Atlantique nord-ouest (OPANO) ainsi que les ETP li�s au nouveau financement re�u apr�s l'�tablissement du nombre planifi� d'ETP requis pour les Op�rations de s�ret� maritime sur les Grands-Lacs.
Notes sur des d�saccords :
En excluant les facilitateurs de programme (dont les co�ts sont attribuables au programme de la GCC en tant que pourcentage des autorisations et des d�penses totales du MPO), la GCC a d�pens� 97 % du total de ses autorisations, en 2006-2007. Quant aux 3 % des autorisations n'ayant pas �t� d�pens�es, la moiti� d'entre elles est li�e au report planifi� des fonds de 2006-2007 � 2007-2008, servant � compl�ter divers projets et activit�s.
Parmi les activit�s de programme de la GCC, le large �cart budg�taire positif pour les Services des aides et voies navigables est en grande partie contrebalanc� par les d�penses exc�dant les autorisations totales pour les Services de communication et de trafic maritimes, les Services de recherche et sauvetage, les Services d'intervention environnementale et les Services de d�gla�age. Cet �cart refl�te � la fois l'allocation initiale au financement du contrat des Aides et voies navigables ayant par la suite �t� affect�e et d�pens�e dans d'autres activit�s de programme de la GCC ainsi que le d�placement des immobilisations importantes entre les activit�s de programme d�coulant des ajustements et approbations pour les grands projets d'immobilisations pr�vus. De plus, en ce qui a trait aux Services de d�gla�age, les d�penses ont �t� plus basses que les autorisations totales � cause d'une saison de d�gla�age inhabituellement l�g�re ayant entra�n� une diminution de l'utilisation du carburant et des autres d�penses op�rationnelles.
Les d�penses rapport�es pour la S�curit� maritime et les Contributions aux autres objectifs gouvernementaux � l'exclusion des autorisations totales report�es refl�tent, en grande partie, les activit�s entreprises par la flotte de la Garde c�ti�re et les Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) dans ces sous-activit�s, activit�s qui n'ont pas �t� pr��tablies avant le d�but de l'exercice financier et dont les autorisations financi�res sont incorpor�es dans la Flotte ou les SCTM de la GCC.
Les d�penses ont �t� plus �lev�es dans la sous-activit� du Coll�ge de la Garde c�ti�re que pr�vu dans l'autorisation, ce qui refl�te l'augmentation marqu�e d'�l�ves-officiers accept�s dans le cadre de la planification de la rel�ve de la Garde c�ti�re canadienne.
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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R�duction au minimum des pertes de vie, des blessures et des dommages mat�riels qui r�sultent d'incidents maritimes |
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Gestion des voies navigables efficace et efficiente favorisant le commerce maritime |
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P�rennit� des milieux marins et d'eau douce au moyen de r�actions rapides et efficaces en cas de pollution marine |
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Une infrastructure maritime qui assure des services efficients � tous les clients |
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En 2006-2007, la Garde c�ti�re a re�u 39 millions de dollars de financement additionnel, dont 12 millions de dollars pour les d�penses d'immobilisations. Le reste des ressources a servi � contrebalancer l'augmentation des co�ts li�e au carburant des navires et aux manques � gagner du c�t� des services de trafic et de communications maritimes. La GCC a �t� encore plus � m�me de remplir son mandat gr�ce au versement d'une somme additionnelle de 6 millions de dollars de soutien des navires pour le Programme scientifique et le Programme de conservation et de protection du MPO. Un total combin� de 45 millions de dollars de financement additionnel a donc permis � la GCC de rester op�rationnelle et pr�te � servir. De plus, le budget de mars 2007 consacre 324 millions de dollars � l'acquisition, au fonctionnement et � l'entretien de quatre nouveaux patrouilleurs semi-hauturiers, d'un navire hauturier de recherche halieutique additionnel et d'un navire hauturier de recherche scientifique oc�anographique.
La Garde c�ti�re a fait une � r�vision des services vot�s � interne de l'ensemble de ses programmes et activit�s. L'examen refl�te bon nombre des constats que fait la v�rificatrice g�n�rale dans un rapport publi� au d�but de 2007 et dans lequel elle indique que la Garde c�ti�re ne fonctionne pas encore bien en tant qu'organisme national distinct. On y ajoute que la Garde c�ti�re n'a pas encore trouv� le juste �quilibre entre la rigueur nationale de ses activit�s de planification, d'administration et de rapports et la souplesse r�gionale de ses op�rations. Dans beaucoup de domaines, les politiques, les cadres et les syst�mes requis pour transformer la Garde c�ti�re en une v�ritable institution nationale n'ont pas �t� pleinement d�velopp�s. Le rapport soulevait �galement un certain nombre de faiblesses dans la gestion de l'entretien et des biens, la mise en œuvre des nouvelles technologies et la gestion des ressources humaines. De plus, les employ�s de la Garde c�ti�re ont fait �tat de plusieurs am�liorations requises au moyen du Sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux.
Le plan d'activit�s 2007-2010 de la Garde c�ti�re d�crit l'approche mesur�e et par �tapes que suit l'organisme pour corriger les probl�mes relev�s lors de la � R�vision des services vot�s �, signal�s par la v�rificatrice g�n�rale et d�couverts dans le cadre du Sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux.
La Garde c�ti�re a sign� la performance attendue en regard de ses divers engagements internationaux. Elle poss�de avec la Garde c�ti�re des �tats-Unis un partenariat de travail d'envergure et productif, les deux organismes collaborant dans le cadre d'exercices, d'activit�s de planification et d'op�rations de type conjoint et de la prestation de services � des clients mutuels. En 2006, la Garde c�ti�re a �t� l'h�te du sommet annuel des gardes c�ti�res du Canada et des �tats-Unis � Halifax, en Nouvelle-�cosse. L'organisme a particip� pleinement aux exercices conjoints et aux �preuves internationales d'aptitudes en mati�re de SAR du Plan d'urgence canado-am�ricain de recherche et sauvetage (SAR), qui se tiennent annuellement. La Garde c�ti�re a dirig� avec succ�s, pour le gouvernement du Canada, des �quipes multiminist�rielles lors de la r�union d'experts du Forum des gardes c�ti�res du Pacifique Nord, en mars 2006, et de la r�union au sommet d'octobre 2006 tenue par la Chine.
La Garde c�ti�re a �galement travaill� avec de multiples organisations internationales pour pr�parer le terrain � la mise en œuvre mondiale du Syst�me d'identification et de rep�rage � longue distance des navires. � l'appui de l'Ann�e polaire internationale, la GCC a re�u du financement pour permettre � ses brise-glace de soutenir des projets de recherche marine. Le NGCC Louis S. St-Laurent a transport� des scientifiques durant leur premi�re campagne de lev�s sismiques/bathym�triques sur le terrain dans la mer de Beaufort et le Sud de l'oc�an Arctique.
Garde c�ti�re canadienne -
http://www.ccg-gcc.gc.ca/main_f.htm
Rapport du v�rificateur g�n�ral du Canada -
http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/rapports.nsf/html/20070204cf.html
Plan d'activit�s de la GCC 2007-2010 -
http://www.ccg-gcc.gc.ca/busplan-planactivite/main_f.htm
Priorit� de programme : rajeunissement de la Garde c�ti�re canadienne
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� partiellement atteinte
Cinq priorit�s guident l'�volution constante de l'organisme qu'est la Garde c�ti�re et appuient son programme de renouvellement. Ces priorit�s, divis�es en trois th�mes - l'accent sur le service � la client�le, l'accent sur l'efficacit� et l'efficience et l'accent sur les ressources humaines -, sont :
la pleine mise en œuvre du statut d'organisme de service sp�cial
l'appui de la GCC au programme de s�curit� maritime du gouvernement du Canada
le renouvellement de la flotte
la mise en œuvre continue des initiatives de modernisation
la gestion efficace des ressources humaines
Engagements dans le RPP 2006-2007 |
Progr�s |
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Priorit� de la GCC 1 - Pleine mise en œuvre du statut d'organisme de service sp�cial |
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�tablir une nouvelle structure de gouvernance au sein du gouvernement f�d�ral pour les relations avec les divers minist�res et organismes � qui la GCC offre du soutien ou des services. |
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�tablir des organismes consultatifs avec des clients et des intervenants externes, comme l'industrie de la navigation commerciale et les ports commerciaux, les plaisanciers et l'industrie de la p�che, et ce, tant au niveau national que r�gional. |
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�difier un monument comm�moratif permanent au Coll�ge de la Garde c�ti�re afin d'honorer tous ceux qui sont morts au service de la GCC. |
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Examiner la politique sur l'uniforme de la GCC. |
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Priorit� de la GCC 2 - Appui de la GCC au programme de s�curit� maritime du gouvernement du Canada |
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Mettre en œuvre l'initiative des �quipes de la s�ret� maritime sur les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent avec la Gendarmerie royale du Canada |
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Priorit� de la GCC 3 - Renouvellement de la flotte |
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Aller de l'avant avec le renouvellement de la flotte afin d'acqu�rir deux nouveaux navires scientifiques de recherche halieutique en haute mer et huit nouveaux patrouilleurs semi-hauturiers. |
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Mettre en œuvre la Strat�gie de services techniques int�gr�s pour assurer une gestion plus efficace du cycle de vie de la flotte. |
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Priorit� de la GCC 4 - Mise en œuvre continue des initiatives de modernisation |
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S'attaquer aux dossiers des niveaux de service, des normes de service, des co�ts du service et des frais de mani�re ouverte et transparente avec l'ensemble des clients et des intervenants internes et externes. |
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Chercher � obtenir de nouvelles autorisations pour faciliter la gestion pluriannuelle des d�penses d'�quipement de la flotte et pour mieux conjuguer les remises en �tat aux n�cessit�s du service. |
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Mettre en œuvre le Projet de modernisation des aides maritimes pour r�duire les co�ts de prestation des aides � la navigation sans r�duire les niveaux de service. Nota : En 2006-2007, la Garde c�ti�re a remplac� le Projet de modernisation des aides maritimes par l'initiative Aides � la navigation du 21e si�cle (AToN21), qui imprime un �lan vers l'innovation et les nouvelles technologies. |
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Priorit� de la GCC 5 - Gestion efficace des ressources humaines |
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Mettre en œuvre la dotation collective en puisant davantage � un r�pertoire de candidats pr�qualifi�s, en �laborant une strat�gie de recrutement d'�quipage et en travaillant avec les syndicats � cr�er des �quipes de rel�ve permanentes. |
Mis sur pied un service de d�veloppement de la main-d'œuvre et un sous-comit� des ressources humaines pour �valuer et suivre les dossiers en mati�re de ressources humaines. |
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Description : Le programme des Services d'aides � la navigation offre des aides maritimes de courte port�e dont le nombre d'�l�ve � plus de 17 000, incluant des aides visuels (phares et bou�es), des aides sonores (cornes de brume) et des aides radar (r�flecteurs et balises), ainsi que des aides maritimes de longue port�e, incluant des aides �lectroniques comme le Syst�me mondial de localisation diff�rentiel. Les b�n�fices de ces services pour les marins sont la possibilit� d'emprunter avec leurs navires des eaux canadiennes s�res, accessibles et efficaces. Le programme de Gestion des voies navigables assure l'accessibilit� des voies navigables. Par le biais de ce programme, la Garde c�ti�re entretient les canaux navigables, effectue le dragage d'entretien des canaux de liaison des Grands lacs et du fleuve Saint-Laurent, effectue une surveillance et un contr�le du niveau des eaux du fleuve Saint-Laurent. Ce programme offre aux utilisateurs des renseignements relatifs � la s�ret� maritime, incluant les pr�visions barym�triques. La Gestion des voies navigables maintient des canaux navigables, r�duit les risques pour la navigation et collabore � la protection de l'environnement. Ce programme est livr� gr�ce � l'appui de la flotte apte et en �tat de pr�paration op�rationnelle de la Garde C�ti�re.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
S�curit� et efficacit� des transits et des mouvements des navires ainsi que de l'acc�s aux ports. |
Nombre d'incidents 1 attribu�s aux aides � la navigation et � l'�tat des voies de navigation |
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Confiance du public et des intervenants dans les services d'aides et de voies navigables. |
Niveau de confiance du public1 |
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1 Un incident est d�fini comme n'importe quelle occurence exigeant une r�ponse du syst�me de recherche et de d�livrance et pourrait inclure des accidents et des pannes de moteur.
Description : Le programme des Services des communications et du trafic maritimes (SCTM) offre des communications en cas de d�tresse en mer et pour assurer la s�curit�, proc�de � des examens des navires, r�glemente le trafic maritime, en plus de fournir des syst�mes d'information et un service de correspondance public en tout temps. Gr�ce au programme de SCTM, les r�pondants dans le domaine de la recherche et du sauvetage connaissent mieux les individus ou les navires en d�tresse, alors que la Garde c�ti�re a am�lior� ses renseignements sur le transport maritime afin de sensibiliser les gens au domaine de la s�curit� maritime. Le SCTM accro�t la s�curit� des vies en mer et le d�placement efficace des navires dans les voies navigables, en plus de mettre des renseignements essentiels � la disposition des navigateurs.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
R�duction du nombre et de la gravit� des incidents maritimes ayant des cons�quences pour les personnes, les biens et l'environnement |
Nombre d'incidents et d'accidents maritimes - collisions, �chouements et heurts violents |
|
Mouvement efficace des navires |
Manœuvres de navire par incident |
|
Confiance du public et des intervenants dans les services de communications et de trafic maritimes |
Degr� de confiance du public1 |
|
http://ccg-gcc.ncr.dfo-mpo.gc.ca/sar/pubs/annrep/2001_Report/2001_Report(E)(F)/Annual_reports_e.htm |
Description : Le programme de d�gla�age de la Garde c�ti�re canadienne offre des services de d�gla�age et d'autres services connexes afin de faciliter le d�placement s�curitaire et rapide des navires au travers et autour des �tendues d'eau canadiennes recouvertes de glace, et ce, au profit de l'industrie et des communaut�s. Cette activit� de programme consiste, entre autres, � escorter les navires dans les eaux couvertes de glace, � lib�rer les navires emprisonn�s dans la glace, � proc�der au d�gla�age des ports, � offrir des renseignements au sujet de la glace et � r�duire les risques d'inondation sur le fleuve Saint-Laurent en surveillant et en d�truisant les emb�cles. Le programme de d�gla�age contribue � assurer la souverainet� dans l'Arctique en r�approvisionnant les communaut�s nordiques, en offrant un soutien aux autres agences et organisations du gouvernement dans les eaux infest�es de glace, ainsi qu'en assurant une pr�sence visible du gouvernement f�d�ral dans le Nord canadien.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Transits et mouvements s�rs, en temps opportun et efficaces des navires dans les eaux infest�es de glaces |
Nombre de navires endommag�s par les glaces |
|
Nombre de demandes d'assistance � la navigation dans les glaces et d'information sur les glaces |
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Disponibilit� des brise-glace |
|
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R�duction des inondations provoqu�es par des emb�cles (et par le fait m�me des dommages mat�riels et de l'�rosion du littoral) |
Nombre de missions de d�fense contre les inondations |
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Souverainet� accrue dans l'Arctique |
R�approvisionnement du Nord - cargaison livr�e en tonnes m�triques |
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Confiance du public et des intervenants dans les services de d�gla�age |
Degr� de confiance du public2 |
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La glace est rompue
Avec les changements climatiques, la quantit� de glace marine diminue dans les eaux du Nord, ouvrant la voie � la navigation commerciale dans le passage du Nord-Ouest. Les eaux libres de glace plus longtemps donneront aussi acc�s � des r�serves inexploit�es de p�trole et de gaz dans l'Extr�me-Arctique. Cependant, la navigation maritime pr�sentera des risques, car avec la r�duction de la glace saisonni�re de premi�re ann�e, la glace pluriannuelle, plus �paisse et plus dure, et donc plus dangereuse, d�rivera entre les �les de l'Arctique.
En 2004-2005, l'Initiative en technologie et en innovation sur les changements climatiques a financ� une �tude dont le but �tait de d�finir des domaines de recherche cl�s pour am�liorer la navigation toute l'ann�e dans l'Arctique. � cet �gard, la d�tection de la glace pluriannuelle a fait l'unanimit�.
Le NGCC Henry Larsen au large du Groenland, 14 ao�t 2006
Un projet de recherche a �t� �labor� par le Centre d'hydraulique canadien (Conseil national de recherches), le Service canadien des glaces (Environnement Canada), Transports Canada, les Sciences du MPO et le Programme de d�gla�age de la Garde c�ti�re canadienne. Pour la GCC, l'objectif consistait � concevoir un syst�me radar de d�tection des glaces. Le syst�me a �t� mis � l'essai � bord du brise-glace NGCC Henry Larsen en ao�t 2006 dans le d�troit de Nares.
Le syst�me convertit le signal radar en une image � haute r�solution similaire � celle d'un satellite, ce qui permet de voir le contour des glaces et les petits icebergs qu'un radar ordinaire ne montrerait pas. Ci-dessous, sur la photo de gauche, le syst�me radar montre plus clairement les caract�ristiques des glaces, notamment la forme des glaces flottantes pluriannuelles, par rapport � la photo de droite d'un radar ordinaire.
Alors � quoi ressemble la glace pluriannuelle de pr�s? Observez la photo ci-dessus et vous constaterez l'�paisseur de la glace par rapport � la t�te des observateurs � bord du NGCC Henry Larsen. Vous comprenez maintenant pourquoi ces glaces qui d�rivent dans l'Arctique repr�sentent un grand danger pour la navigation!
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Le Programme de d�gla�age de la GCC s'occupe de deux autres projets pour am�liorer l'information sur les glaces. Le NGCC Terry Fox �value actuellement le syst�me IceNav Virtual Marine Radar, qui incorpore l'imagerie par satellite et des images radar am�lior�es � bord en un syst�me de navigation �lectronique. Le dernier projet, ICEggs, a �t� con�u par la r�gion du Qu�bec et permet de produire des cartes des glaces de grande qualit� � l'aide d'un ordinateur portable g�or�f�renc� et ce, beaucoup plus rapidement que selon la m�thode courante. Ce syst�me est maintenant utilis� partout au pays � bord des h�licopt�res de reconnaissance des glaces, des brise-glace de la GCC ainsi que dans les Bureaux des glaces.
On peut voir la t�te des observateurs � bord du Henry Larsen (en bas � droite) contre les �normes blocs de glace pluriannuelle.
Description : Le programme f�d�ral de recherche et sauvetage (RS), dont le Ministre de la D�fense nationale est responsable, consiste dans un effort de coop�ration entre le f�d�ral, les provinces et les municipalit�s. Le programme SAR de la Garde c�ti�re dirige, offre et maintient un �tat d'alerte sur les 5,3 millions de kilom�tres carr�s d'espace maritime du syst�me f�d�ral RS conjointement avec sa partenaire, la Garde c�ti�re auxiliaire canadienne. Ce programme est livr� gr�ce � l'appui de la flotte apte et en �tat de pr�paration op�rationnelle de la Garde C�ti�re.
Environ le quart de la couverture SAR est assur�e par la Garde canadienne c�ti�re auxiliaire, qui regroupe environ 4 500 b�n�voles utilisant 1 300 navires.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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R�duction au minimum des pertes de vie et des blessures chez les personnes vuln�rables lors d'incidents maritimes |
Pourcentage de vies sauv�es par rapport aux vies en danger |
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R�duction du nombre et de la gravit� des incidents n�cessitant des op�rations de recherche et sauvetage |
Indicateur en d�veloppement |
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Confiance du public et des intervenants � l'�gard des services de recherche et de sauvetage |
Degr� de confiance du public4 |
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L'un des n�tres de la R�gion du Pacifique re�oit la Croix de la vaillance
Le premier lieutenant Leslie Palmer a re�u la Croix de la vaillance, la plus haute d�coration civile pour la bravoure et le courage au Canada, de la gouverneure g�n�rale le 13 octobre 2006 pour son r�le dans le sauvetage de deux p�cheurs �chou�s sur les rives du canal Grenville, pr�s de Prince Rupert, en Colombie-Britannique. La Croix de la vaillance est d�cern�e pour des actes de courage vraiment remarquables accomplis dans des circonstances extr�mement p�rilleuses, et M. Palmer n'est que le 20e Canadien � s'en voir d�corer depuis sa cr�ation en 1972 et le premier membre de la Garde c�ti�re canadienne � se la voir d�cerner.En janvier 2004, les deux p�cheurs se sont �chou�s apr�s avoir vu leur crevettier, le Larissa, battu par de puissants vents de 100 nœuds, se mettre � donner de la bande au point de commencer � prendre l'eau et les forcer � l'abandonner. Heureusement, les membres de l'�quipage ont r�ussi � r�cup�rer leurs v�tements de survie avant de gagner le rivage dans leur canot de sauvetage.
Le garde-c�te Point Henry de la Garde c�ti�re canadienne, le navire de la Garde c�ti�re canadienne (NGCC) John P. Tully et le NGCC Sir Wilfred Laurier ont r�pondu � l'appel de d�tresse. Le Point Henry fut le premier � arriver sur les lieux, o� du temps extr�mement mauvais l'attendait : neige �paisse, embruns givrants et rafales jusqu'� 90 nœuds.
Le Point Henry mit alors son petit canot pneumatique � coque rigide � l'eau avec le premier lieutenant � son bord. Les vents violents et les �normes vagues d�ferlant sur le rivage ont alors oblig� le premier lieutenant Palmer � accoster � un demi-kilom�tre des survivants.
Bravant une violente temp�te hivernale, de puissants vents soufflant jusqu'� 185 kilom�tres heures et une temp�rature de moins 30 degr�s, le premier lieutenant Palmer a march� un demi-kilom�tre et pendant une heure dans l'obscurit� totale - les embruns lui gelant les paupi�res et lui givrant l'ext�rieur des v�tements, et la neige lui montant jusqu'aux hanches - sur la glace vive des rochers du littoral pour aller administrer les premiers soins aux survivants.
La bravoure et la d�termination h�ro�ques dont le premier lieutenant Palmer a fait preuve lors du sauvetage des deux hommes, malgr� la menace tr�s r�elle � son propre bien-�tre, t�moignent du courage de tous les hommes et femmes de la Garde c�ti�re canadienne.
Sous-activit� de programme : services d'intervention environnementale
Description : La Garde c�ti�re canadienne est l'agence f�d�rale responsable des interventions en cas de d�versements de p�trole provenant des navires. Le programme des services d'intervention environnementale dirige et intervient souvent directement dans les cas de pollution maritime ou de d�versements de p�trole en eaux canadiennes et dans les autres pays r�gis par des ententes internationales. Les objectifs de ce programme consistent � r�duire les impacts des cas de pollution maritime sur l'environnement, l'�conomie et la s�curit� publique. La Garde c�ti�re conserve 50 % de la capacit� d'intervention n�cessaire lors des d�versements de p�trole en tant que force de r�serve et pour pr�ter main forte aux forces d'intervention du secteur priv� comme on le pr�voit dans la Loi sur la marine marchande du Canada. Les deux activit�s de programme (capacit� et intervention) contribuent � r�duire l'impact environnemental des d�versements en mer en plus d'accro�tre la sensibilisation et la diligence raisonnable de la part des Canadiens et de la communaut� maritime pour ainsi pr�venir la pollution.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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R�duction au minimum des effets adverses des incidents de pollution maritime |
Efficacit� des interventions par rapport au nombre de d�versements |
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Confiance du public et des intervenants � l'�gard des services d'intervention environnementale |
Degr� de confiance du public5 |
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Pollution? La Garde c�ti�re v�rifie et intervient vite
Le Centre des op�rations r�gionales de la Garde c�ti�re canadienne dans la r�gion du Centre et de l'Arctique accomplit bon nombre de t�ches. L'une d'entre elles consiste � g�rer une ligne t�l�phonique d'urgence en cas de pollution. Les appels sont quotidiens. Le personnel du Centre doit v�rifier qu'il y a bien pollution en s'adressant aux autorit�s locales (personnel de marinas, police locale, ou bateaux de la GCC et leur �quipage accr�dit�). Parfois, il n'y a pas trace d'�l�ments polluants ou tr�s peu. Parfois, si!
Dispositif de r�cup�ration de fortune permettant de recueillir la peinture
Voici ce qu'ont d�couvert le capitaine Brian Riddell et son �quipage du Cape Dundas r�cemment. Dans la nuit du 7 mai, le bateau avait pour mission de v�rifier un rapport sur une substance bitumineuse rep�r�e � environ 2 milles marins de la base de la GCC d'Amherstburg, � proximit� du canal de d�charge de l'usine de la General Chemical. On a d�couvert un r�servoir rempli d'une huile �paisse qui s'�tait �chapp�e sur 100 pieds le long de la baie. Le Centre d'intervention en cas d'urgence et de d�versement de la GCC a �t� avis� et des op�rations d'assainissement ont �t� entreprises.
Le m�me jour, le Centre des op�rations r�gionales a re�u un autre rapport concernant un gallon de peinture provenant d'un �chafaudage d'un navire commercial dans le port de Goderich. L'eau �tait froide et le vent et les vagues �taient favorables � la r�cup�ration. La peinture d�rivait au large du quai, le long de la base de recherche et de sauvetage de la GCC. Le capitaine Erin Vincent et l'�quipage du Cape Discovery ont fait preuve d'ing�niosit� pour r�cup�rer avec succ�s la plupart de la peinture. Ils ont invent� un dispositif de r�cup�ration de fortune en attachant un tamis � une gaffe � l'aide d'un ruban isolant.
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Merci au personnel de la GCC qui a r�agi avec tant d'efficacit� ce jour-l� - comme il le fait si souvent - pour garantir aux Canadiens des �cosyst�mes aquatiques s�rs, sains et productifs, comme le veut notre devise.
Description : �tant l'institution de formation nationale bilingue de la Garde c�ti�re canadienne qui remet des dipl�mes, le Coll�ge de la Garde c�ti�re canadienne (CGCC) enseigne aux professionnels de classe mondiale de la marine afin que ceux-ci puissent offrir les programmes mandat�s de la Garde c�ti�re canadienne pour aider celle-ci � r�aliser sa mission et son mandat dans les domaines de la s�curit� maritime, la s�curit� et la protection de l'environnement. Situ� � Sydney, Nouvelle-�cosse., le CGCC est �galement responsable de la planification strat�gique des ressources humaines pour l'Agence de la Garde c�ti�re.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Des agents hautement qualifi�s de la Garde c�ti�re canadienne qui offrent efficacement et en toute s�curit� les programmes et services de celle-ci |
Indicateur en d�veloppement |
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Une Garde c�ti�re canadienne pr�te � faire face aux changements d�mographiques de l'heure et � venir |
Indicateur en d�veloppement |
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Une r�putation nationale et internationale pour l'excellence de la formation maritime sp�cialis�e et de l'expertise qu'offre la Garde aux Canadiens et � ses partenaires et clients internationaux |
Indicateur en d�veloppement |
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Coll�ge de la Garde c�ti�re - http://www.cgc.gc.ca/CGC.php |
Description : L'agence de la Garde c�ti�re canadienne (GCC) appuie les priorit�s du gouvernement canadien dans le domaine de la s�curit� maritime et contribue � combler les lacunes sur le plan de la s�curit� maritime canadienne. La Garde c�ti�re offre un soutien aux plates-formes sur l'eau et une expertise maritime aux organismes de s�curit� nationale et d'ex�cution de la loi, en plus d'une banque de renseignements tr�s riche en mati�re de trafic maritime afin de sensibiliser davantage les gens au domaine maritime. La Garde c�ti�re assure une pr�sence cr�dible du f�d�ral sur le plan maritime et, conjointement avec nos partenaires interminist�riels, elle favorise l'analyse et la cr�ation de renseignements utiles pour rehausser la s�curit� maritime et nationale. Le programme de S�curit� maritime de la Garde c�ti�re permet de tirer profit des programmes et services de la GCC en mati�re de s�curit� en plus d'offrir un avantage collat�ral aux intervenants dans le domaine de la s�curit� maritime. Ce programme est livr� gr�ce � l'appui de la flotte apte et en �tat de pr�paration op�rationnelle de la Garde C�ti�re.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Reconnaissance de la GCC/du MPO en tant que partenaire proactif � valeur ajout�e dans la prise de mesures pluriorganisationnelles d'am�lioration de la s�curit� maritime |
Nombre d'initiatives de s�curit� publique et de lutte au terrorisme auxquelles participent le MPO et la GCC |
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Degr� de confiance dans le milieu f�d�ral de la s�curit� |
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La Garde c�ti�re canadienne assure la prestation de services maritimes civils (expertise, personnel et infrastructure : navires et a�ronefs) au nom d'autres minist�res ou � l'appui d'organismes et d'organisations afin de r�aliser les priorit�s maritimes du gouvernement du Canada.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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R�pondre aux besoins de services des clients en toute efficacit� et s�curit� |
Indicateur en d�veloppement |
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Op�ration Lancaster
La Garde c�ti�re canadienne a procur� un soutien essentiel au minist�re de la D�fense nationale (MDN) durant l'op�ration Lancaster, un exercice militaire tenu dans l'Arctique de l'Ouest. Cet exercice visait � renforcer les capacit�s militaires et les relations de travail entre d'autres minist�res.
Durant l'exercice de 12 jours, des soldats ont d�barqu� sur des plages �cumantes et ont pratiqu� des techniques d'arraisonnement. Le NCSM Montr�al, le NCMS Goose Bay et le NCSM Moncton de la D�fense nationale ont particip� � l'op�ration. La GCC a offert son assistance en d�ployant le NGCC Terry Fox et le NGCC Henry Larsen. Le Service canadien des glaces, Parcs Canada, P�ches et Oc�ans Canada et la Gendarmerie royale ont �galement collabor� � cet exercice � facettes multiples dirig� par le MDN.
Le NGCC Terry Fox avitaille en carburant un navire de la Marine participant � l'op�ration Lancaster.
La GCC a soutenu l'op�ration en avitaillant en carburant les navires participants de la Marine et en offrant une plateforme pour les exercices d'interception et d'arraisonnement. La GCC a �galement offert son assistance en assurant le transport navires-terre du personnel du MDN durant l'op�ration. La Garde c�ti�re a �galement convi� 35 dignitaires et invit�s sp�ciaux � un d�ner officiel � bord du NGCC Henry Larsen.
La Garde c�ti�re a aussi particip� � un autre exercice dirig� par le MDN dans la mer de Beaufort. Les deux missions ont accompli leurs objectifs et se sont r�v�l� de pr�cieuses exp�riences d'apprentissage.
Sous-activit� de programme : services de la flotte de la GCC
Description : L'�tat de pr�paration op�rationnelle de la flotte de la Garde c�ti�re consiste � fournir des navires et des h�licopt�res s�curitaires, fiables et aptes aux op�rations qui sont dot�s d'�quipages comp�tents et professionnels pr�ts � intervenir sur l'eau et � r�pondre aux besoins maritimes connexes . Cette activit� de programme concerne la gestion de la flotte, les achats, la remise � neuf et l'entretien de la flotte, en plus de fournir le personnel de la flotte. Par le biais du programme de l'�tat de pr�paration op�rationnelle de la flotte, permet � l'Agence de la GCC de s'assurer que la flotte civile du gouvernement du Canada r�pond aux besoins actuels et futurs des Canadiens et du gouvernement du Canada. La flotte appuie la plupart des programmes de la Garde C�ti�re, les programmes de science du P�ches et Oc�ans Canada (MPO), les programmes d'application de la l�gislation sur les p�ches du MPO, ainsi que le programmes d'un nombre d'autres minist�res du gouvernement.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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R�pondre aux besoins de services des clients en toute efficacit� et s�curit� |
Prestation s�curitaire (en conformit� avec le Code international de gestion de la s�curit�
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Parmi les 852 cas de non-conformit� � la GCC par rapport au Syst�me de gestion de la s�ret� et de la s�curit� de la flotte, 638 �taient mineurs, quatre �taient majeurs et 210 constituaient des observations8. De fa�on g�n�rale, la tendance est � la hausse en ce qui concerne les non-conformit�s, comme on peut s'y attendre � mesure que des navires s'ajouteront au syst�me et que le personnel de la flotte deviendra plus � l'aise et efficace � reporter ces cas. |
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Prestation efficace - utilisation des navires |
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Disponibilit� r�elle versus disponibilit� pr�vue |
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Pourcentage, non-affectation des navires (navires disponibles mais non affect�s) |
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Pourcentage, entretien r�el (proportion du temps de navire total consacr�e � l'entretien) |
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Pourcentage, fonctionnement multit�che r�el (temps de navire consacr� � l'ex�cution de plus de deux programmes � la fois) |
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Prestation efficace |
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Pourcentage r�el de prestation de services (r�el versus pr�vu) |
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Retards r�els par la GCC |
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Retards r�els par les clients |
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Description : Le Programme des ports pour petits bateaux exploite et entretient un r�seau de ports ouverts, s�curitaires et en bon �tat qui sont indispensables pour l'industrie de la p�che. Ces ports sont n�cessaires pour assurer le fonctionnement efficace du secteur de la p�che commerciale qui contribue � l'industrie canadienne, favorise directement l'emploi et entra�ne indirectement la cr�ation de dizaines de milliers d'emplois, principalement dans les r�gions rurales et isol�es du Canada.
L'activit� de programme � Ports pour petits bateaux � s'articule autour d'une des priorit�s de programme du Minist�re - le renouvellement minist�riel - et sa prestation se fait au moyen de trois sous-activit�s de programme : le fonctionnement, l'entretien et le dessaisissement.
Ressources financi�res et humaines, Ports pour petits bateaux, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations totales |
D�penses |
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Fonctionnement |
3,7 |
3,8 |
7,5 |
Entretien |
89,8 |
93,1 |
91,6 |
Dessaisissement |
2,1 |
2,1 |
2,2 |
Sous-total |
95,6 |
99,0 |
101,2 |
Facilitateturs de programme |
17,6 |
17,9 |
16,3 |
Total |
113,2 |
116,9 |
117,5 |
Ressources humaines |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Fonctionnement |
0 |
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Entretien |
124 |
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Dessaisissement |
0 |
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Sous-total |
125 |
124 |
-1 |
Facilitateurs de programme |
107 |
103 |
-4 |
Total |
232 |
227 |
-5 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
R�sultats pr�vus - Ports pour petits bateaux |
R�sultats obtenus |
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R�seau de ports essentiels ouverts, s�rs, efficaces et en bon �tat pour l'industrie canadienne de la p�che commerciale |
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Correction de tir du programme pour lui permettre d'�tre plus viable tout en r�pondant � ses besoins changeants et � ceux des clients |
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Grands travaux de r�paration et d'entretien aux ports de p�che essentiels en cours |
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Ports de plaisance et de p�che non essentiels dessaisis et ports de p�che essentiels modifi�s pour mieux r�pondre � la demande |
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Exploitation et gestion des ports de p�che essentiels par des administrations portuaires solides, professionnelles et autonomes |
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Au 31 mars 2006, le PPPB �taient responsable du maintien de 996 ports de p�che et de 193 ports de plaisance. Ces ports regroupent pr�s de 6 000 structures valant quelque 3,0 milliards de dollars. Le PPPB se dessaisira de tous les ports de plaisance (193) de m�me que des ports de p�che peu actifs ou abandonn�s (196). Il a c�d� 652 ports de plaisance et 299 ports de p�che jusqu'� maintenant.
Le Programme des ports pour petits bateaux doit relever un certain nombre de d�fis pour assurer la prestation de ses services :
un budget de base insuffisant pour maintenir en bon �tat g�n�ral. tous les ports du PPPB, y compris les ports de p�che commerciale essentiels;
la congestion � certains ports en raison de la n�cessit� croissante d'accommoder de nouveaux p�cheurs commerciaux et aquiculteurs et de l'�volution des patrons d'exploitation, du nombre croissant de p�cheurs de passage et de la plus grande taille des navires;
les administrations portuaires, compos�es d'utilisateurs b�n�voles et de repr�sentants locaux,
les administrations portuaires, qui sont compos�es d'usagers b�n�voles et de repr�sentants locaux, souffrent de fatigue, d'un faible roulement et d'une demande croissante de la part des usagers et subissent des pressions pour accommoder davantage d'utilisateurs poss�dant de plus gros bateaux.
De fa�on � rendre le PPPB plus durable et � r�pondre aux besoins changeants des clients de l'industrie, le MPO s'est affair� � lui trouver de possibles nouvelles orientations en faisant une �tude en profondeur de son actuel mode de fonctionnement pour d�terminer les changements � apporter pour en am�liorer les op�rations, en r�alisant un examen de haut niveau du mod�le de prestation, de la structure organisationnelle et des besoins en ressources humaines du Programme de m�me qu'en d�gageant des options pour r��quilibrer les ressources, pour restructurer l'organisation afin d'en relever les d�fis actuels et de composer avec sa croissance future, pour clarifier et d�finir les relations de travail au sein du Programme et avec les partenaires en prestation de services et pour normaliser le mode de prestation et l'organisation du Programme dans les r�gions afin d'offrir aux clients un �ventail et un niveau semblables et coh�rents de services.
Environ 90 % des p�cheurs commerciaux utilisent les installations du PPPB.
La valeur des poissons au d�barquement dans les installations du PPPB s'�levait � 2 milliards de dollars.
Il arrive souvent que les installations du PPPB soient l'unique pr�sence visible du gouvernement f�d�ral dans certaines communaut�s �loign�es ou leur seul acc�s public aux voies navigables.
Depuis sa cr�ation, le Programme des administrations portuaires est devenu la pierre angulaire de la prestation des services dans les ports du PPPB.
La contribution des administrations portuaires est tr�s importante :
Elles regroupent plus de 5 000 b�n�voles au pays.
Elles touchent des revenus estim�s � 11 millions de dollar qui sont r�investis dans les ports pour en assurer le fonctionnement et l'entretien.
Il s'y fait quelque 135 000 heures de b�n�volat par ann�e � l'�chelle nationale, ce qui �quivaut � pr�s de 70 employ�s � temps plein.
Les administrations portuaires ont un effectif d'environ 125 employ�s � temps plein.
La combinaison des revenus et du b�n�volat font r�aliser des �conomies d'environ 25,5 millions de dollars par ann�e au contribuable.
Ports pour petits bateaux - http://www.dfo-mpo.gc.ca/sch/sch-program_f.html
Administrations portuaires - http://www.dfo-mpo.gc.ca/sch/ha-ap-info_f.html.
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� partiellement atteinte
Engagements dans le RPP 2006-2007 RPP |
Progr�s |
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�laborer de nouvelles orientations pour le Programme des ports pour petits bateaux afin de rendre celui-ci plus viable tout en r�pondant aux besoins changeants du Programme et des clients. |
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Le Programme des ports pour petits bateaux exploite, en partenariat avec les administrations portuaires, g�r�es par les clients, un r�seau national de ports essentiels aux industries de la p�che et de l'aquaculture commerciales du Canada. Il coordonne les efforts visant � maintenir les administrations portuaires actuelles et � en recruter de nouvelles et leur donne le soutien et l'encadrement n�cessaires � la gestion des ports.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Gestion efficiente et efficace des ports de p�che essentiels par les AP |
Pourcentage des ports de p�che essentiels g�r�s par des AP |
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Conformit� aux normes d'environnement ainsi que de sant� et de s�curit� |
Pourcentage des ports de p�che essentiels ayant mis en place des plans de gestion de l'environnement |
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Le Programme des ports pour petits bateaux donne des directives strat�giques pour l'exploitation, la r�paration et l'entretien des ports et des installations en plus d'assurer la planification d�taill�e de programme et de projets requise pour d�velopper et entretenir les ports essentiels. Il fait �galement la promotion de m�canismes efficients et efficaces d'ex�cution de projets pour assurer la s�curit� des ports et la gestion optimale des besoins des clients.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Bon �tat et fonctionnement des ports essentiels � l'industrie canadienne de la p�che pour que ceux-ci r�pondent aux besoins des clients |
Cotes de rendement des ports de p�che essentiels |
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Gestion efficace et efficiente des activit�s d'entretien et de r�paration |
�tat des installations des ports de p�che essentiels |
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Le Programme des ports pour petits bateaux assure le dessaisissement des ports non essentiels pour l'industrie de la p�che commerciale au Canada. Afin de pr�parer un port pour son dessaisissement, il y met en place des mesures de s�curit�, en assure l'entretien minimal et y fait des r�parations ou verse des subventions �quivalentes aux acheteurs apr�s cession. Apr�s le dessaisissement, le Programme des ports pour petits bateaux v�rifie le respect des conditions des accords de dessaisissement .
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Dessaisissement des ports de plaisance et des ports de p�che peu fr�quent�s avec un minimum d'impact n�gatif sur les collectivit�s |
Nombre de ports de plaisance et de ports de p�che peu fr�quent�s dessaisis par ann�e |
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Nombre de ports dessaisis annuellement comparativement au nombre total de ports � dessaisir |
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Des ports de p�che non essentiels en attente de dessaisissement qui sont s�rs et actifs et des ports de plaisance qui demeurent op�rationnels |
Pourcentage des installations jug�es dans un �tat � passable �, � bon � ou � tr�s bon � dans les ports de p�che non essentiels |
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Pourcentage des ports non essentiels dont le rendement est cot� � passable �, � bon � ou � tr�s bon � |
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Source des donn�es : Programme d'information sur le PPPB, une base de donn�es nationale qui enregistre des donn�es actuelles et historiques sur le PPPB.
Ports pour petits bateaux - un d�fi de taille...
En novembre dernier, le Comit� consultatif national des administrations portuaires a tenu sa 13e r�union semestrielle � Ottawa. Les membres du comit� sont des repr�sentants r�gionaux des administrations portuaires, organismes sans but lucratif pour la plupart, constitu�s en vertu de lois f�d�rales.
Cr�� et g�r� par Ports pour petits bateaux (PPB) au MPO, le programme des administrations portuaires est destin� � donner plus de pouvoir aux communaut�s locales sur les op�rations quotidiennes de leurs ports. Il existe � l'heure actuelle 570 administrations portuaires (form�es d'environ 5 000 b�n�voles), qui g�rent 687 ports de p�che commerciale sur 745 ports canadiens principaux. Ces organisations jouent un r�le cl� dans la vie sociale et �conomique de nombreuses communaut�s d�pendantes de leurs ports locaux. Elles rapprochent les habitants des eaux qui les entourent, en maintenant les installations portuaires en bon �tat, en fixant et en appliquant des r�gles et en faisant valoir les besoins des utilisateurs au niveau local.
Ont particip� � la r�union quinze membres d'administrations portuaires partout au pays, des repr�sentants de PPB d'Ottawa et des r�gions, Cal Hegge, sous-ministre adjoint, Ressources humaines et Services int�gr�s, et le ministre Hearn.
(De dr. � g.) Osborne Burke, Administration portuaire d'Ingonish, N.-�.; le ministre Loyola Hearn; Luc Legresley, Administration portuaire de Newport, QC; et Cal Hegge, SMA RHSI, � la r�union du Comit� consultatif national des administrations portuaires de novembre 2006.
Durant deux jours d'�changes productifs sous le th�me � Cr�er l'avenir ensemble �, les participants ont donn� leur avis sur plusieurs initiatives du programme PPB destin�es � renforcer la capacit� des administrations portuaires et � consolider leur mod�le. Plusieurs groupes de travail ont �t� mis sur pied pour les manuels, le programme de reconnaissance et un nouveau mod�le de gestion, et de nouveaux projets sont en cours.
Dans son allocution aux participants, le ministre a d'abord remerci� les administrations portuaires.
� Tout commence au quai �, a-t-il dit. � Sans votre aide, le programme PPB ne fonctionnerait tout simplement pas. Nous p�chons diff�rentes esp�ces, dans diff�rents bateaux, et nous venons d'horizons diff�rents; mais il reste que nous sommes tous concern�s par les p�ches, et c'est la raison pour laquelle nous devons travailler en commun. �
La pr�sence du ministre aidant, les repr�sentants des administrations �taient pr�ts � relayer avec plus de force les conclusions de la r�union � leur communaut�. On attend avec impatience de voir les progr�s accomplis quant aux nouveaux projets, comme l'am�lioration des communications ou la mise � jour des activit�s et des outils de formation.
Description : Ce programme consiste dans la recherche scientifique, la surveillance les conseils, les produits et services, ainsi que la gestion des donn�es dans le but d'assurer que les politiques, les programmes, les d�cisions et les r�glements du minist�re et du f�d�ral en mati�re de voies navigables s�curitaires, prot�g�es et accessibles reposent sur des conseils scientifiques. La science devient possible gr�ce � un r�seau de centres de recherche, en collaboration avec les autres minist�res du gouvernement, le secteur priv�, le milieu universitaire et des organismes internationaux.L'activit� de programme � Sciences � s'articule autour d'une des priorit�s de programme du Minist�re - le renouvellement du Programme scientifique (d�crit � la rubrique � Sciences � sous � P�ches et aquaculture durables �) - et de deux sous-activit�s de programme : fournir des produits et services de navigation et appuyer la s�curit� maritime et la souverainet� du Canada.
: Sciences - http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/main_f.htm.
Ressources financi�res et humaines, Sciences, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses pr�vues1 |
Autorisations totales |
D�penses r�elles |
---|---|---|---|
Fournir des produits et services de navigation |
32,85 |
35,1 |
51,8 |
Appuyer la s�curit� maritime et la souverainet� du Canada |
2,7 |
3,8 |
3,5 |
Sous-total |
35,5 |
38,9 |
55,2 |
Facilitateurs de programme |
11,2 |
11,7 |
10,2 |
Total |
46,7 |
50,6 |
65,4 |
Ressources humaines |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Fournir des produits et services de navigation |
|
264 |
|
Appuyer la s�curit� maritime et la souverainet� du Canada |
|
9 |
|
Sous-total |
298 |
273 |
-25 |
Facilitateurs de programme |
62 |
60 |
-2 |
Total |
360 |
333 |
-27 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
1 Les d�penses pr�vues ne correspondent pas aux chiffres du RPP 2006-2007 � cause d'une erreur d'addition dans le RPP.
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Information scientifique (information oc�anographique et produits et services hydrographiques) utilis�e pour naviguer en s�curit� et pour assurer notre souverainet� et notre protection |
Distribution annuelle de cartes, de publications et de renseignements hydrographiques |
|
Proportion des objectifs atteints en mati�re de services dans les cat�gories suivantes : renseignements essentiels pour les cartes marines; information sur le niveau d'eau et les mar�es; disponibilit� des publications; actualit� et disponibilit� des cartes nautiques; �tat de l'information sur le Web; et rapidit� de la distribution |
|
|
Travail compl�t� en regard de la revendication du Canada sur la plate-forme continentale en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer |
|
|
|
La demande d'information hydrographique � jour sur les eaux cartographi�es et non cartographi�es s'est accrue en m�me temps que le trafic commercial et r�cr�atif sur les voies navigables. Tenir � jour les cartes hydrographiques en plus d'en produire de nouvelles est un d�fi constant pour le Service hydrographique du Canada (SHC). En 2006-2007, le SHC a continu� � g�rer le portefeuille hydrographique de produits de navigation en recourant pour ce faire � une approche fond�e sur le risque et � l'initiative sur le niveau de service pour veiller � ce qu'on s'occupe d'abord des zones � risque maximal.
En ratifiant la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en 2003, le Canada s'engageait � pr�senter dans les 10 ans � la Commission des limites du plateau continental des Nations Unies des preuves � l'appui de sa revendication territoriale sur le plateau continental situ� au-del� de l'actuelle limite de 200 milles. Le SHC est responsable de faire dans les oc�ans Atlantique et Arctique des relev�s bathym�triques qui feront partie de la preuve pr�sent�e par le Canada. L'oc�an Pacifique n'a pas zone de plateau pouvant �tre revendiqu�e. Si le Canada a gain de cause, cela agrandira son territoire d'une surface �quivalant aux trois provinces des Prairies. Bien que le Canada ait jusqu'� 2013 pour pr�senter sa revendication, le mauvais temps, la bri�vet� de la campagne sur le terrain et la grandeur du territoire � couvrir rendent la t�che difficile.
Service hydrographique du Canada - http://www.charts.gc.ca/pub/fr/.
Approche fond�e sur le risque du SHC - http://www.charts.gc.ca/pub/fr/los/risk_criteria.asp
Convention des Nations Unies sur le droit de la mer -
http://geo.international.gc.ca/cip-pic/geo/continental_shelf-fr.aspx?lang_update=1
Description : Le Service hydrographique du Canada contribue � la s�curit� et � l'accessibilit� des voies navigables du Canada en relevant, en mesurant, en d�crivant et en reproduisant sur des cartes les caract�ristiques physiques des oc�ans, des mers, des rivi�res et des eaux int�rieures navigables du Canada, ainsi qu'en mettant des renseignements des produits et des services hydrographiques � jour, opportuns et pr�cis � la disposition des citoyens, des navigateurs et du gouvernement du Canada.
Plans
|
|
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
---|---|
Des cartes et autres produits de navigation am�lior�s et plus � jour |
|
Des produits de navigation plus pr�cis et d�taill�s |
|
Plus grand acc�s aux outils de navigation et plus grande utilisation de ceux-ci par les marins et l'industrie |
|
Plus grande int�gration de l'information et des produits nautiques |
|
Description : Le Programme scientifique favorise des voies navigables s�curitaires et accessibles en s'adonnant � la recherche oc�anographique et � la surveillance dans le but de pouvoir ainsi pr�dire les ph�nom�nes oc�aniques (mar�es, courants, etc.) et de pr�senter un aper�u utile des impacts du changement climatique sur la navigation. On pr�sente �galement des donn�es et des renseignements hydrographiques afin d'�tayer les revendications territoriales et les conflits internationaux associ�s aux limites et aux fronti�res.
Plans
|
|
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
---|---|
Capacit� accrue de pr�voir les �v�nements oc�aniques et l'�tat des glaces |
|
Mise � la disposition des utilisateurs d'un plus grand nombre de donn�es sur les �v�nements hydrographiques et oc�aniques pour assurer la s�curit� et la s�ret� (p. ex. le minist�re de la D�fense nationale, la Gendarmerie royale du Canada, la GCC) |
|
Davantage de donn�es pour n�gocier la comp�tence du Canada en mati�re d'amiraut� |
|
Cartographie du plus long littoral au monde
Saviez-vous que les plaisanciers, p�cheurs commerciaux et gens de mer canadiens et �trangers d�pendent du Service hydrographique du Canada (SHC) fournit aux navigateurs pr�s de mille cartes marines diff�rentes, qui couvrent le plus long littoral au monde (de presque 250 000 kilom�tres). Les cartes pr�sentent toutes ses sinuosit�s et tous les d�tails comme les profondeurs, les bou�es, les phares et les dangers pour la navigation. Le SHC produit aussi des cartes de navigation pour les Grands Lacs et d'autres importants plans d'eau int�rieurs
Jeannine Houle et Monique Smith, au centre de distribution d'Ottawa, ainsi que leurs homologues r�gionaux r�pondent par t�l�phone, courriel ou t�l�copieur aux demandes faites par presque 800 marchands de cartes du Canada, des �tats-Unis et d'autres pays, dont le Japon. Le centre de distribution d'Ottawa et un autre centre plus petit, situ� � Sidney (Colombie-Britannique), exp�dient chaque ann�e presque 300 000 cartes, tables des mar�es et autres publications nautiques.
D�tail de la carte 4765 qui montre la localit� de Hebron,au Labrador,
un des milliers de ports
cartographi�s par le SHC.
Les cartes du SHC sont reconnues pour leur qualit�. M�me les cartes stock�es en entrep�t sont soigneusement mises � jour. Ainsi, chaque fois que la Garde c�ti�re canadienne �met un avis aux navigateurs concernant la relocalisation d'une bou�e, un nouveau quai, un nouveau c�ble sous-marin ou tout autre changement pertinent, le personnel des centres de distribution du SHC ajoute les changements � la main sur les cartes en papier. Les corrections sont apport�es aux cartes pour petites embarcations de plaisance dans certaines r�gions lorsqu'elles sont r�imprim�es.
Heureusement, en raison de la popularit� grandissante de la production de cartes par impression sur demande, il devient plus facile d'apporter des corrections aux cartes : plut�t que d'apporter les corrections � la main � des centaines d'exemplaires d'une carte, il suffit qu'un employ� fasse la correction � l'ordinateur, et elle appara�tra sur tous les exemplaires imprim�s par la suite.
Les � traceurs � �lectroniques du centre de distribution d'Ottawa peuvent imprimer un grand nombre de cartes diff�rentes sur demande. L'an dernier, le SHC a re�u plus de 55 000 commandes d'impression sur demande. Bien que le SHC imprime encore la plupart des cartes au moyen de presses lithographiques ordinaires, il pr�voit recourir davantage � l'impression sur demande, y compris peut-�tre chez ses concessionnaires.
Outre les cartes papier ordinaires, qui se vendent habituellement 20 $ chacune, le SHC produit des atlas de navigation constitu�s de plusieurs cartes couvrant des r�gions adjacentes. Il existe maintenant de nouvelles cartes imperm�ables se vendent tr�s bien aupr�s des plaisanciers de certaines r�gions.
Les navigateurs se servent de plus en plus des cartes de navigation �lectroniques sur CD ROM : ils n'ont qu'� introduire le disque dans un ordinateur, et les cartes apparaissent � l'�cran. Le Canada dispose d'un des plus important porte-folio de cartes de navigation �lectroniques au monde.
Les cartes �lectroniques offrent plus d'information que les cartes papier : un simple clic de la souris permet, par exemple, d'afficher la hauteur, la longueur, l'�ge et le propri�taire d'un quai. Les donn�es �lectroniques sont disponibles sous deux formes : la carte de navigation compl�te qui contient tous les d�tails et une version � matricielle � plus simple qui est populaire aupr�s des plaisanciers.
Le SHC publie aussi les Instructions nautiques, qui consistent en 25 volumes couvrant les diff�rentes r�gions du Canada. Selon Rick Mehlman, superviseur � Soutien et entretien des cartes, les cartes montrent la surface et le fond, mais les Instructions nautiques renseignent sur ce que les cartes ne peuvent pas montrer, par exemple qu'un grand clocher d'�glise domine une baie, r�fl�chit le soleil et est visible � sept milles de la c�te.
Une autre activit� importante du SHC consiste � �tablir et � imprimer des tables des mar�es. Dans des r�gions comme la baie de Fundy, o� les mar�es sont les plus hautes au monde, la table des mar�es est la Bible du navigateur. Le SHC publie �galement le Manuel canadien des mar�es, des guides du plaisancier, des cartes marines de formation, des cartes bathym�triques (du fond marin), les Aides radio � la navigation maritime, les Livres des feux, des bou�es et des signaux de brume et les Avis aux navigateurs essentiels. Distribu�s en collaboration avec la Garde c�ti�re canadienne, ces avis, qui comprennent les corrections apport�es aux cartes marines, sont �galement disponibles sur Internet (www.notmar.gc.ca).
� Les cartes marines prot�gent la vie, la propri�t� et l'environnement marin �, voil� la devise du SHC. Les cartes marines sont le partenaire silencieux du capitaine. Elles sont fiables et exhaustives; ces cartes existent gr�ce au travail que le SHC effectue avec une comp�tence tranquille pour assurer la s�curit� des navigateurs
Photographie de Hebron tir�e des Instructions nautiques. Le texte indique que l'�tablissement a �t� abandonn� au d�but des ann�es 1960, mais que des familles inuites
de Nain l'occupent encore occasionnellement durant de br�ves p�riodes. Bon nombre des b�timents �tait encore intacts en 2003, notamment l'�glise et le dortoir de la mission morave. dormitory.
Le r�sultat strat�gique � p�ches et aquaculture durables � concerne la prestation d'un programme int�gr� de p�ches et d'aquaculture qui soit cr�dible, scientifique, abordable et efficace et qui favorise la cr�ation d'une richesse durable pour les Canadiens.
Ce r�sultat strat�gique s'articule autour de trois activit�s de programme :
En tant que minist�re vou� au d�veloppement durable, le MPO travaille � prot�ger et � conserver les ressources aquatiques du Canada tout en appuyant la mise en valeur et l'utilisation de ces ressources. Pour ce faire, le MPO doit obtenir de solides donn�es et de sains conseils scientifiques et mettre sur pied un r�gime modernis� de gestion des p�ches int�gr� au programme, plus vaste, de gestion des oc�ans. La recherche de solides r�sultats de conservation par la mise en œuvre d'un cadre exhaustif de gestion du risque et par le recours � l'approche pr�ventive et � l'approche �cosyst�mique permet au MPO et aux utilisateurs de la ressource de mieux comprendre les r�percussions de la p�che sur les stocks de poisson et sur l'habitat du poisson.
Le MPO poursuit son renouvellement afin de relever bon nombre des d�fis chroniques auxquels se bute le secteur des p�ches - s'adapter au rythme croissant du changement industriel, les avanc�es technologiques, la d�gradation de l'environnement, les changements climatiques et les pressions du march� mondial - de m�me que les d�fis propres � la d�pendance envers l'utilisation d'une ressource naturelle de propri�t� commune. Le MPO ne cesse par ailleurs de chercher � moderniser son processus de prise de d�cisions et � b�tir une nouvelle relation, fond�e sur l'intendance partag�e, avec les utilisateurs de la ressource. Ces efforts se font � l'enseigne de la pr�visibilit�, de la stabilit� et de la transparence. Des am�liorations constantes ont �t� observ�es, surtout en ce qui a trait � la stabilisation des ententes de partage et � l'�laboration d'une approche de gestion moderne, mais il reste encore beaucoup � faire. Le MPO doit continuer � clarifier et � adapter ses politiques et ses programmes afin de promouvoir la mise sur pied d'entreprises de p�che flexibles capables de faire face aux al�as de la ressource, des conditions du milieu et du march� et � d'autres fluctuations.
L'�tat des ressources halieutiques et aquicoles mondiales a �galement un effet sur les Canadiens. La Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans guide les activit�s entreprises par le Canada pour am�liorer la gestion internationale des p�ches et des oc�ans. L'un des objectifs de la Strat�gie est d'am�liorer la gouvernance des p�ches hauturi�res en pr�nant l'am�lioration durable des normes et des pratiques internationales et en favorisant la r�alisation des priorit�s canadiennes.
La vision de l'aquaculture du MPO est de cr�er les conditions n�cessaires pour assurer le d�veloppement d'une aquaculture durable et respectueuse de l'environnement au Canada. L'objectif est d'�tablir des avantages durables pour les Canadiens par la culture d'organismes aquatiques tout en pr�servant les valeurs �cologiques et socio-�conomiques associ�es aux oc�ans et aux eaux int�rieures du Canada. Le d�veloppement de l'aquaculture au Canada passe par la rationalisation du cadre r�glementaire, par l'harmonisation des normes et des pratiques et par l'accroissement de la confiance du public dans la surveillance exerc�e par le gouvernement.
Le Programme scientifique assure la prestation d'activit�s de recherche et de surveillance, d'avis, de produits, de services et de donn�es scientifiques pour favoriser la r�colte durable de poissons sauvages et d'�levage et d'autres ressources aquatiques et pour contribuer � l'instauration d'une prosp�rit� durable.
En 2006-2007, environ 38 % des d�penses totales du Minist�re, c'est-�-dire 631 millions de dollars, ont servi � assurer des p�ches et une aquaculture durables.
Ressources financi�res et humaines, p�ches et aquaculture durables, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations totales |
D�penses |
---|---|---|---|
Gestion des p�ches |
379,5 |
409,5 |
364,0 |
Aquaculture |
2.7 |
2,8 |
4,9 |
Sciences � l'appui de p�ches et d'une aquaculture durables |
152,9 |
160,9 |
151,8 |
Facilitateurs de programme1 |
121,1 |
122,6 |
110,1 |
Total |
656,2 |
695,7 |
630,9 |
Ressources humaines |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Gestion des p�ches |
1 502 |
1 436 |
-662 |
Aquaculture |
27 |
38 |
11 |
Sciences � l'appui de p�ches et d'une aquaculture durables |
1 048 |
1 016 |
-32 |
Facilitateurs de programme1 |
689 |
665 |
-24 |
Total |
3 266 |
3 155 |
-111 |
Nota : Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
1 Les ressources financi�res et humaines des facilitateurs de programme ont �t� r�parties proportionnellement entre les activit�s de programme. La section 4 traite plus en d�tail des facilitateurs de programme.
2 L'�cart dans l'utilisation d'ETP sous l'activit� de programme � Gestion des p�ches � d�coule d'un recrutement moindre que pr�vu de cadets de protection et de conservation. Les �l�ves-officiers sont embauch�s comme employ�s apr�s avoir obtenu leur dipl�me.
Description : Le but premier de la gestion des p�ches consiste � pr�server les ressources halieutiques du Canada pour en assurer ainsi l'utilisation durable en �troite collaboration avec les utilisateurs de la ressources et les intervenants en faisant appel � un syst�me d'intendance partag�e. Gestion des p�ches est responsable des n�gociations et des relations visant � assurer la conservation des p�cheries internationales, la gestion partag�e de la p�che d'interception9 en eaux internationales, ainsi que la gestion de la p�che autochtone, commerciale et sportive dans les eaux c�ti�res des trois oc�ans du Canada.
L'activit� de programme � gestion des p�ches � s'articule autour de deux des priorit�s de programme du Minist�re - la gouvernance internationale, dirig�e par le Secteur des politiques strat�giques, et le renouvellement des p�ches - et sa prestation se fait au moyen de cinq sous-activit�s de programme : gestion des ressources; politiques et gouvernance autochtones; Programme de mise en valeur des salmonid�s ; conservation internationale des p�ches; et conservation et protection.
Ressources financi�res et humaines, gestion des p�ches, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations |
D�penses |
---|---|---|---|
Gestion des ressources |
101,7 |
103,5 |
77,5 |
Politiques et gouvernance autochtones |
119,4 |
136,2 |
116,0 |
Programme de mise en valeur des salmonid�s |
26,0 |
26,6 |
29,9 |
Conservation internationale des p�ches |
7,7 |
7,9 |
16,6 |
Conservation et protection |
124,6 |
135,2 |
124,2 |
Sous-total |
379,5 |
409,5 |
364,0 |
Facilitateurs de programme |
63,7 |
64,3 |
60,5 |
Total |
443,2 |
473,8 |
424,5 |
Ressources humaines |
Ressource |
Ressources |
�cart |
Gestion des ressources |
|
409 |
|
Politiques et gouvernance autochtones |
|
99 |
|
Programme de mise en valeur des salmonid�s |
|
207 |
|
Conservation internationale des p�ches |
|
17 |
|
Conservation et protection |
|
704 |
|
Facilitateurs de programme |
1 502 |
1 436 |
-66 |
Gestion des ressources |
414 |
400 |
-14 |
Total |
1 916 |
1 836 |
-80 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
R�sultats pr�vus - Gestion des p�ches |
R�sultats obtenus |
---|---|
Conservation des stocks et de l'habitat |
|
Utilisation durable des ressources pour les g�n�rations d'aujourd'hui et de demain |
|
Les efforts pour am�liorer la gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans a continu� de porter fruit. Le MPO a fait des progr�s significatifs dans divers forums internationaux portant sur la question de la p�che ill�gale, non d�clar�e et non r�glement�e. En janvier 2007, M. Loyola Sullivan a �t� nomm� ambassadeur pour la conservation des p�ches afin de promouvoir au Canada et � l'�tranger la strat�gie globale visant � renforcer la gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans.
Il faut un investissement permanent pour que la dynamique d'action et de changement se poursuive et pour s'attaquer aux d�fis �mergents. La Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans jette les bases int�gr�es n�cessaires au renforcement de la gouvernance internationale. Les r�sultats obtenus jusqu'� maintenant sont prometteurs, mais il faudra en d�ployer davantage pour relever les d�fis � venir, y compris les pr�occupations et les aspirations des pays en d�veloppement.
Le MPO a continu� de travailler � r�aliser la priorit� du renouvellement des p�ches afin de moderniser la gestion des p�ches au Canada et d'offrir un cadre exhaustif de gestion. Il met l'accent sur quatre objectifs : de solides r�sultats en mati�re de conservation, une intendance partag�e, un acc�s et une r�partition stables et un r�gime modernis� d'assurance de la conformit�. Dans le cadre de cette priorit�, le MPO s'affaire �galement � �laborer un nouveau mod�le de gouvernance pour la gestion des p�ches en r�visant la Loi sur les p�ches, ce qui lui permettra, ainsi qu'aux utilisateurs de la ressource, d'atteindre les objectifs de conservation et permettra aux utilisateurs de la ressource de r�agir aux forces �conomiques qui secouent leur industrie.
Gestion des p�ches et de l'aquaculture -
http://www.dfo-mpo.gc.ca/communic/fish_man/index_f.htm.
Priorit� de programme : gouvernance internationale
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� d�pass�e
Engagements dans le RPP |
Progr�s |
---|---|
Mettre en œuvre la deuxi�me ann�e de la Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans (strat�gie financ�e pour trois ans). |
|
R�solutions de l'Assembl�e g�n�rale des Nations Unies (UNGA) - http://www.un.org/Depts/los/general_assembly/general_assembly_resolutions.htm |
Priorit� de programme : renouvellement des p�ches
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� atteinte
Engagements dans le RPP 2006-2007 |
Progr�s |
---|---|
�laborer un nouveau mod�le de gouvernance pour la gestion des p�ches, en proposant notamment des fa�ons de moderniser la Loi sur les p�ches. |
|
Am�liorer les r�sultats de conservation gr�ce � une nouvelle relation avec l'ensemble des utilisateurs de la ressource, laquelle relation s'appuiera sur la responsabilit� partag�e de la gestion des ressources et l'obligation de rendre compte des r�sultats obtenus. |
|
Trouver des solutions et des approches de gouvernance et de r�glementation innovatrices � l'appui du renouvellement des p�ches. |
|
Veiller � ce que les structures et les pratiques organisationnelles compl�tent et facilitent le renouvellement des lois, des programmes et des politiques. |
|
R�solutions de l'Assembl�e g�n�rale des Nations Unies (UNGA) - http://www.un.org/Depts/los/general_assembly/general_assembly_resolutions.htm |
Description : Dans le cadre de ce programme, on pr�sente des politiques, des programmes et des plans, en partenariat avec l'industrie, afin de g�rer, prot�ger et conserver les ressources halieutiques. Ce programme est essentiel afin d'assurer la durabilit� et pour permettre une attribution et une distribution �quitable des surplus r�coltables parmi les gens qui d�pendent de cette ressource. Gr�ce � l'apport des secteurs et programme connexes du MPO et des intervenants, ce programme consiste � �laborer et mettre en œuvre les Plans int�gr�s de gestion des oc�ans pour chaque p�cherie dans lequel on d�finit les objectifs en mati�re de conservation, de gestion et sur le plan scientifique en plus de d�crire les mesures n�cessaires afin de conserver et g�rer une p�cherie, incluant la mise en valeur des stocks de saumon sur la c�te du Pacifique. Les attributions entre les groupes d'utilisateurs et les secteurs des flottilles constituent un aspect important de la gestion des ressources. La gestion des stocks de poisson s'effectue en attribuant les quotas � des secteurs de flottilles complets qui pratiquent alors la p�che sur une base concurrentielle ou qui attribuent des pourcentages pr�cis du quota � des individus ou des entreprises, ainsi qu'en limitant l'effort, la remonte et les prises accessoires.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
|
---|---|---|
Une gestion int�gr�e des ressources halieutiques en collaboration avec les intervenants |
|
|
Un r�gime modernis� de gestion des p�ches |
|
|
Initiative � De la mer � la table � - |
Description : Ce programme consiste � dispenser des conseils politiques sur les questions relatives � la p�che autochtone, � n�gocier les ententes sur la gestion de la p�che autochtone, � int�grer les ententes aux cadres de gestion globaux, ainsi qu'� conseiller les gens dans les cas de revendications territoriales et d'autonomie gouvernementale. Ce programme est essentiel � la mise sur pied de relations solides et stables avec les groupes autochtones afin de promouvoir et favoriser les droits des Autochtones et les droits en vertu des trait�s par la formulation et la mise en oeuvre des politiques, des programmes et des plans de gestion des p�ches afin de respecter nos responsabilit�s fiduciaires et cultiver les opportunit�s �conomiques dans le domaine de la p�che pour les communaut�s autochtones. Ce programme repose sur une approche proactive en ce qui concerne la relation avec les groupes autochtones en aidant ceux-ci � acqu�rir les comp�tences devant leur permettre � jouer un r�le plus actif dans les processus impliquant plusieurs intervenants afin de g�rer les ressources aquatiques et les oc�ans, ainsi que pour qu'ils apprennent � profiter des occasions de s'impliquer dans le d�veloppement de la p�che commerciale et l'aquaculture.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
|
---|---|---|
N�gociation et mise en œuvre d'accords de p�che avec des groupes autochtones |
|
|
Promotion de p�ches commerciales int�gr�es |
|
|
Initiative de l'apr�s-Marshall - http://www.dfo-mpo.gc.ca/communic/marshall/marshall_f.htm
http://www.dfo-mpo.gc.ca/communic/fish_man/afs_f.htm Programme autochtone de gestion des ressources aquatiques et oc�aniques (PAGRAO) - http://www.dfo-mpo.gc.ca/communic/fish_man/Aboriginal-Autochtones/AAROM/SOI_f.htm |
Sous-activit� de programme : Programme de mise en valeur des salmonid�s
Description : Ce programme est ax� sur la production du poisson afin de pr�server les stocks vuln�rables et assurer la subsistance de la p�che, sensibiliser davantage le public et favoriser la participation de la communaut�. Ce programme a pour but d'am�liorer et de r�tablir les stocks de saumon, ainsi qu'� r�tablir et am�liorer l'habitat du poisson en Colombie-Britannique et au Yukon. Dans le cadre du Programme de mise en valeur du saumon (PMVS), les �closeries appartiennent � trois cat�gories principales : installations majeures (18) g�r�es par les employ�s du gouvernement; projets de d�veloppement communautaire (21) exploit�s par les employ�s de groupes communautaires locaux; et projets de participation publique (178) qui varient des incubateurs en classe aux �closeries d'envergure exploit�es pour la plupart par des b�n�voles. Le PMVS joue un r�le de premier plan dans le maintien des populations de saumon sauvage destin�es � la p�che autochtone, commerciale et sportive.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
|
---|---|---|
Am�lioration strat�gique des stocks sauvages et de l'habitat du poisson |
|
|
Sensibilisation et intendance accrues en mati�re de conservation et de protection du poisson et de ses habitats |
|
|
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Le MPO et l'hommage de la rivi�re Adams au saumon rouge
Les eaux vives de la rivi�re Adams renferment un secret de Polichinelle. Tous les quatre ans, en octobre, la rivi�re monte et se gonfle aux rythmes d'une cacophonie de corps rouges et ondulants. C'est que la rivi�re est le th��tre d'une des plus grandes remontes de saumon rouge au Canada. Depuis plus de 30 ans, le personnel de P�ches et Oc�ans Canada offre un programme d'interpr�tation de ce miracle de la nature. Durant cette p�riode, des centaines de milliers de visiteurs des quatre coins de la plan�te ont afflu� au parc provincial Roderick Haig-Brown en Colombie-Britannique int�rieure pour y �tre t�moins du miracle de la mort et de la renaissance du saumon rouge.
� l'automne 2006, cet ancien rituel s'est r�p�t� et nous y �tions, tenant l'hommage 2006 au saumon rouge. Durant les trois semaines allant du 1er au 22 octobre, pr�s de 15 000 �coliers se rendent sur place afin de mieux comprendre l'�v�nement, ce qui fait partie du curriculum en Colombie-Britannique. A cela s'ajoutent 87 000 touristes venus des endroits les plus recul�s de la plan�te pour assister au spectacle de la gr�ce, du d�fi et de la beaut� de la remonte, � laquelle la presse internationale consacre d'ailleurs une vaste couverture.
L'hommage est un exemple ph�nom�nal d'intendance en action. Vingt-cinq employ�s du Minist�re ont travaill� avec les administrations provinciales, municipales et locales, les Premi�res nations, les partenaires communautaires et de nombreux autres pour tenir cet �v�nement de r�putation internationale. Nous serons sur le terrain � l'automne 2007 pour f�ter une remonte sous-dominante.
Description : Ce programme consiste � n�gocier et administrer les trait�s et les accords internationaux touchant la conservation, les attributions, ainsi que le d�roulement des relations bilat�rales et multilat�rale avec les autres pays dans le domaine des p�cheries, le r�glement des questions touchant les conflits attribuables aux limites maritimes, ainsi que la formulation et la pr�sentation au Ministre de conseils en mati�re de conservation de la p�che � l'�chelle internationale. Dans le cadre de ce programme, on entretient les relations internationales n�cessaires afin de favoriser les int�r�ts du Canada dans le domaine de la conservation de la p�che, ainsi que pour maximiser les attributions canadiennes de stocks de poisson faisant l'objet d'une gestion internationale.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Affirmation des int�r�ts canadiens li�s aux stocks de poisson � gestion internationale |
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Saine gouvernance internationale des p�ches |
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Protection de la souverainet� canadienne |
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Description : Ce programme consiste � d�ployer des agents des p�ches pour assurer le respect de la loi, des r�glements et des plans de p�che touchant la conservation et l'utilisation durable des ressources halieutiques du Canada, la protection des esp�ces en p�ril, de l'habitat du poisson et des oc�ans. Ce programme consiste dans la promotion, la surveillance et l'ex�cution. Il permet de sensibiliser davantage les utilisateurs de la ressource et les intervenants aux buts et aux objectifs de conservation afin d'am�liorer ainsi la conformit�. Ce programme est livr� gr�ce � l'appui de la flotte apte et en �tat de pr�paration op�rationnelle de la Garde C�ti�re.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Atteindre un niveau �lev� de respect des lois et r�glements sur les p�ches par la prestation de programmes efficaces d'assurance de la conformit� |
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Un programme d'assurance de la conformit� davantage strat�gique, int�gr�, innovateur et fond� sur le risque |
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Conservation et protection en action
En avril 2007, la premi�re condamnation obtenue par la R�gion du Pacifique en vertu de la Loi sur les esp�ces en p�ril (LEP) s'est traduite par l'infliction d'une peine de 12 mois avec sursis et d'une amende de 40 000 $ � un homme et par l'imposition d'une peine de d�tention � domicile de quatre mois, d'une amende de 10 000 $ et de 80 heures de service communautaire � deux autres. On leur a confisqu� leur camionnette, leur bateau et leur �quipement de plong�e et interdit de pratiquer la plong�e sous-marine. Tous trois ont plaid� coupable en vertu de l'article 63 du R�glement de p�che du Pacifique, de l'article 33 de la Loi sur les p�ches et du paragraphe 32(2) de la Loi sur les esp�ces en p�ril. La peine a �t� inflig�e aux hommes au terme de trois ann�es d'enqu�te et de quatre jours de surveillance des hommes pr�s de Prince Rupert. Ils ont �t� arr�t�s en f�vrier 2006 en possession de 1 100 oreilles de mer (2 500 kilos), la plus importante saisie jamais faite en Colombie-Britannique. On pense que les hommes faisaient partie d'un r�seau de braconnage plus vaste.
Les agents de p�che ont saisi environ 1 130 kilos d'oreilles de mer aux braconneurs. Apr�s avoir commenc� � les compter,
ils les ont remis � l'eau de crainte qu'ils ne meurent!
La Direction de la conservation et de la protection, R�gion des Maritimes, a conclu une enqu�te de cinq longues ann�es qui l'a conduit aux quatre coins du monde et qui a d�bouch� sur l'imposition d'une amende de 839 734 $ � sept p�cheurs et � l'entreprise complice. Les p�cheurs avaient p�ch� ill�galement pour 1,2 millions de dollars de pr�cieux thon rouge. Jusqu'� 27 agents de p�che ont particip� � monter la preuve durant l'enqu�te, qui a port� fruit gr�ce � de nouvelles techniques telles que la juricomptabilit�. L'amende est un pr�c�dent en mati�re d'application des r�glements de p�che au Canada. Les agents de p�che sont parvenus � d�manteler un lucratif r�seau de braconnage et ont contribu� du coup � prot�ger cette esp�ce et d'autres esp�ces aquatiques.
En 2006, la p�che sportive au poisson de fond a �t� ouverte pendant 35 jours � Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui ne s'�tait pas vu dans certaines r�gions depuis 2002. Des efforts importants ont �t� d�ploy�s par Conservation et Protection pour surveiller cette p�che afin d'en mesurer les taux de participation et la r�colte et d'obtenir des niveaux optimaux de conformit� aux mesures de gestion mises en vigueur. Quelque 6 600 heures d'agents de p�che ont �t� consacr�es � cette p�che. Les taux d'inspection des p�cheurs et des embarcations ont �t� d'en moyenne 5,8 % et 6,5 % respectivement. Des infractions au r�glement n'ont �t� relev�es que dans 25 des 64 cas. Les taux d'observation �taient relativement �lev�s. Cette p�che r�cr�ative au poisson de fond a �t�, estime-t-on, couronn�e de succ�s.
Les agents de p�che ont multipli� les activit�s d'application des r�glements sur le fleuve Fraser, question de prot�ger les stocks de saumon sockeye. Cela s'est fait en accroissant les ressources existantes afin d'intensifier les patrouilles en bateau, en v�hicule et en h�licopt�re, en surveillant la conformit� durant les p�ches avec permis pratiqu�es par les Premi�res nations, les p�cheurs sportifs et les p�cheurs commerciaux, en prenant des mesures strat�giques d'application des r�glements durant les p�riodes de fermeture de m�me qu'en renfor�ant les communications et les liens avec les groupes des Premi�res nations et d'autres utilisateurs de la ressource. Cela a donn� d'excellents r�sultats, car les p�ches se sont d�roul�es de fa�on plus s�curitaire et ordonn�e et les relations se sont am�lior�es. La p�che a �galement fait l'objet d'une surveillance et de patrouilles tr�s serr�es. L'�chapp�e du sockeye a aussi �t� tr�s bonne.
En tout, 83 nouvelles recrues ont obtenu leur dipl�me de formation en classe d'agents des p�ches du Programme de progression de carri�re des agents des p�ches et ont �t� post�s dans les bureaux locaux du MPO au Canada. C'est la premi�re fois depuis un certain nombre d'ann�es que plus de 95 % des postes d'agent de p�che sont combl�s.
Description : Le d�veloppement aquacole au Canada profite aux consommateurs et aux producteurs canadiens gr�ce � la production d'organismes aquatiques (comme le saumon et les moules) tout en pr�conisant les valeurs �cologiques et socio-�conomiques en rapport avec les oc�ans et les eaux int�rieures du Canada. �tant l'organisation f�d�rale responsable des questions aquacoles, le P�ches et Oc�ans Canada pr�sente une approche interminist�rielle int�gr�e et faisant l'objet d'une gestion horizontale afin de cr�er ainsi les conditions d'une industrie aquacole vivante et innovatrice qui soit �galement responsable sur les plans environnemental et social, viable sur le plan �conomique et concurrentielle � l'�chelle internationale. Ce programme est mis en œuvre en collaboration avec d'autres minist�res du f�d�ral, les gouvernements des provinces et des territoires, l'industrie, le secteur priv�, des organisations non gouvernementales et d'autres intervenants.
L'activit� de programme � aquaculture � s'articule autour d'une des priorit�s de programme du Minist�re - la gouvernance de l'aquaculture - et ne comprend aucune sous-activit�.
Ressources financi�res et humaines, aquaculture, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations totales |
D�penses |
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Aquaculture |
2,7 |
2,8 |
4,9 |
Facilitateurs de programme |
0,8 |
0, |
0,8 |
Total |
3,5 |
3,6 |
5,7 |
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Aquaculture |
27 |
38 |
11 |
Facilitateurs de programme |
5 |
5 |
0 |
Total |
32 |
43 |
11 |
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Des d�cisions �clair�es et objectives |
Pourcentage des d�cisions conformes � l'approche d�cisionnelle fond�e sur le risque, les faits et la science |
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Une gouvernance saine et int�gr�e |
Pourcentage des r�gions comptant des organismes f�d�raux et des organismes mixtes f�d�raux-provinciaux-territoriaux d'examen actifs |
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Une surveillance, une conformit� et une v�rification am�lior�es |
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L'engagement des intervenants et des partenaires |
Augmentation de la production aquicole, c.-�-d. une industrie en expansion, comp�titive et ax�e sur le march� dont la performance soit respectueuse de l'environnement et de la soci�t� |
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Un environnement r�glementaire rationalis�, des normes et des pratiques harmonis�es et une confiance accrue du public pour favoriser le d�veloppement de l'aquaculture au Canada |
Cr�ation par les industries de codes de conduite pour r�pondre aux exigences du gouvernement f�d�ral |
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Ce dossier complexe est demeur� un d�fi pour le MPO en raison du partage des comp�tences en cause et des implications communes � l'ensemble du gouvernement. Le MPO a n�anmoins persist�, continuant � collaborer avec ses nombreux partenaires afin de cr�er et de cimenter les conditions n�cessaires pour renouveler l'industrie canadienne de l'aquaculture et permettre � celle-ci de r�aliser son plein potentiel aquacole par des moyens respectueux et soucieux de l'environnement. Le travail s'est poursuivi de fa�on � bien comprendre le secteur et � en orienter le d�veloppement durable.
Le MPO a continu� � faire des progr�s sur les questions prioritaires et nouvelles du dossier de la gouvernance aquacole du Minist�re, en particulier en collaborant avec d'autres partenaires f�d�raux et provinciaux � la mise sur pied d'un cadre de renouvellement du secteur canadien de l'aquaculture. Il a continu� � travailler � la mise en place des conditions n�cessaires pour r�aliser son plein potentiel aquacole par des moyens respectueux et soucieux de l'environnement porteurs d'avantages socio�conomiques durables pour l'ensemble des Canadiens, en particulier les communaut�s c�ti�res et rurales qui pratiquent l'aquaculture et ses industries d�riv�es.
Gestion de l'aquaculture - http://www.dfo-mpo.gc.ca/aquaculture/aquaculture_f.htm
Priorit� de programme : gouvernance aquacole
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� atteinte
Engagements dans le RPP 2006-2007 |
Progr�s |
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Veiller � ce que les r�glements applicables � l'aquaculture soient efficaces et �conomiques tout en assurant la transparence et l'obligation de rendre compte. |
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�laborer une approche gouvernementale plus int�gr�e aux possibilit�s et aux d�fis de l'aquaculture par une collaboration plus �troite avec les partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux. |
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Mettre sur pied une entente cadre renouvel�e sur la gestion de l'aquaculture. |
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Favoriser une plus grande confiance du public et des consommateurs en prenant des mesures en vue d'appuyer la s�curit� des produits de l'aquaculture et la durabilit� environnementale des activit�s aquacoles. |
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D�veloppementde la mariculture au Qu�bec
P�ches et Oc�ans Canada, r�gion du Qu�bec, a particip� � la cinqui�me �dition du Rendez-vous de l'industrie maricole du Qu�bec, qui a attir� plus de 180 personnes � Gasp� du 21 au 23 mars.
Cet �v�nement biennal permet aux repr�sentants d'organismes priv�s et publics de recueillir et de partager les nouvelles connaissances dans le domaine de la mariculture, d'assister � des conf�rences offertes par des experts scientifiques, d'analyser les tendances �conomiques des march�s et de discuter de probl�mes techniques touchant cette industrie.
Les chercheurs de l'Institut Maurice-Lamontagne ont fait des pr�sentations sur le contr�le des parasites, les techniques de production, l'alimentation, la culture des algues, l'�levage du loup tachet� et les m�thodes de capture du p�toncle.
Le MPO avait aussi deux stands au salon des exposants. Sous le th�me � Pour une mariculture durable �, le premier soulignait la participation f�d�rale � la recherche scientifique, � la conservation de la ressource et � la qualit� des eaux, ainsi que l'aide financi�re aux entreprises. Quant au stand sur � Les Administrations portuaires �, il rappelait l'importance pour le monde maritime de ces organismes cr��s par le Minist�re.
La mariculture constitue une activit� socio-�conomique en plein essor dans les communaut�s c�ti�res du Qu�bec et le gouvernement du Canada joue un r�le cl� dans sa vitalit�. Il appuie le d�veloppement d'une mariculture durable qui respecte l'environnement et la sant�, encourage l'acquisition de connaissances nouvelles et favorise la cohabitation harmonieuse des diff�rents utilisateurs du milieu marin.
Description : Prestation de conseils et de recommandations bas�e sur la recherche scientifique et la surveillance, ainsi que la pr�sentation de produits et services et la gestion des donn�es sur les oc�ans et les ressources du Canada. On s'assure ainsi que les politiques, les programmes, les d�cisions et les r�glements du minist�re et du f�d�ral dans les domaines des p�ches et d'une aquaculture durables reposent sur des notions scientifiques. Les efforts scientifiques sont d�ploy�s gr�ce � un vaste r�seau de centres de recherche en collaboration avec les autres minist�res du gouvernement, le secteur priv�, le milieu universitaire et des organisations internationales. L'activit� de programme � Sciences � � l'appui de p�ches et d'une agriculture durables s'articule autour d'une priorit� - le renouvellement des sciences - et sa prestation se fait au moyen de six sous-activit�s de programme : surveiller et �valuer l'�tat des ressources halieutiques; appuyer l'�valuation et le r�tablissement des esp�ces en p�ril; faire de la recherche sur les esp�ces aquatiques envahissantes et surveiller les maladies des animaux aquatiques; appuyer la production aquacole durable et comprendre les interactions entre l'aquaculture et l'environnement; appliquer la g�nomique et la biotechnologie aux �cosyst�mes aquatiques; contribuer � la gestion des sciences au sein du MPO et du gouvernement du Canada.
Ressources financi�res et humaines, Sciences, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses pr�vues1 |
Autorisations totales |
D�penses r�elles |
---|---|---|---|
Surveiller et �valuer l'�tat des ressources halieutiques |
68,6 |
71,4 |
88,1 |
Appuyer l'�valuation et le r�tablissement des esp�ces en p�ril |
11,4 |
11,7 |
7,0 |
Faire de la recherche sur les esp�ces aquatiques envahissantes et surveiller les maladies des animaux aquatiques |
21,9 |
22,9 |
20,4 |
Appuyer la production aquacole durable et comprendre les interactions entre l'aquaculture et l'environnement |
13,1 |
13,5 |
13,4 |
Appliquer la g�nomique et la biotechnologie aux �cosyst�mes aquatiques |
3,4 |
3,8 |
3,8 |
Contribuer � la gestion des sciences au sein du MPO et du gouvernement du Canada |
34,5 |
37,6 |
19,1 |
Sous-total |
152,9 |
160,9 |
151,8 |
Facilitateurs de programme |
56,7 |
57,4 |
48,9 |
Total |
209,6 |
218,3 |
200,7 |
Ressources humaines |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Surveiller et �valuer l'�tat des ressources halieutiques |
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585 |
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Appuyer l'�valuation et le r�tablissement des esp�ces en p�ril |
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44 |
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Faire de la recherche sur les esp�ces aquatiques envahissantes et surveiller les maladies des animaux aquatiques |
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126 |
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Appuyer la production aquacole durable et comprendre les interactions entre l'aquaculture et l'environnement |
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109 |
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Appliquer la g�nomique et la biotechnologie aux �cosyst�mes aquatiques |
|
28 |
|
Contribuer � la gestion des sciences au sein du MPO et du gouvernement du Canada |
|
124 |
|
Sous-total |
1 048 |
1 016 |
-32 |
Facilitateurs de programme |
269 |
260 |
-9 |
Total |
1 317 |
1 276 |
-41 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
1 Les d�penses pr�vues ne correspondent pas aux chiffres du RPP 2006-2007 � cause d'une erreur d'addition dans le RPP.
R�sultats pr�vus - Sciences |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
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Renseignements scientifiques pour appuyer la vision du programme, � savoir la p�che et l'�levage durables du poisson et d'autres ressources aquatiques, et pour contribuer � l'instauration d'une prosp�rit� et d'un environnement durables |
Production d'information scientifique par P�ches et Oc�ans selon le pourcentage de l'ensemble des publications canadiennes dans les sous-domaines de la biologie et de l'hydrologie marines, de l'oc�anologie et de la limnologie que repr�sentent les publications du MPO |
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Confiance des Canadiens dans la capacit� du Programme scientifique du MPO de faire de la recherche scientifique pour surveiller et promouvoir la sant� des stocks de poisson et du milieu marin |
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Niveau de partenariat en recherche scientifique |
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Nombre de r�ponses aux demandes de conseils scientifiques |
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Le Programme scientifique contribue � la r�alisation d'un certain nombre d'initiatives et de priorit�s du gouvernement du Canada li�es directement au r�sultat strat�gique de p�ches et d'une aquaculture durables. Cela comprend la Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans du Canada, la Loi sur les esp�ces en p�ril, le Plan d'action canadien de lutte contre les esp�ces exotiques envahissantes dans les eaux canadiennes, le Programme national sur la sant� des animaux aquatiques de m�me que la Strat�gie canadienne en mati�re de biotechnologie. En sus de ces priorit�s, le Programme scientifique soutient l'Initiative de renouvellement des p�ches et l'Entente cadre sur l'aquaculture en fournissant de l'information pour les politiques, les programmes et les r�glements.
La priorit� du renouvellement du Programme scientifique a continu� de contribuer � �largir la port�e et la profondeur de l'activit� scientifique, � accro�tre la capacit� du Canada dans le domaine des sciences aquatiques, � assurer la transparence et la cr�dibilit� des conseils scientifiques et � favoriser l'innovation scientifique et la commercialisation des technologies.
Ces initiatives, soutenues par des investissements strat�giques dans des domaines tels que la science des �cosyst�mes et la cartographie hydrographique des zones � risque �lev�, ont continu� � faire progresser le Programme scientifique de mani�re � en am�liorer la pertinence, l'efficacit� et l'abordabilit� pour le b�n�fice des Canadiens.
Sciences - http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/main_f.htm.
Priorit� de programme : renouvellement du Programme scientifique
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� atteinte
Engagements dans le RPP 2006-2007 |
Progr�s |
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Faire une planification strat�gique � long terme et une planification op�rationnelle pluriannuelle de concert avec les clients et les partenaires. |
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Assurer la stabilit� n�cessaire au suivi � long terme de l'int�r�t public et � la gestion des donn�es tout en privil�giant le plus de souplesse possible dans les domaines de la recherche, des conseils, des services et des produits scientifiques pour r�pondre aux priorit�s changeantes du Minist�re et du gouvernement f�d�ral. |
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Description : La surveillance, la recherche et la gestion des donn�es permettent au Secteur des sciences d'�valuer l'�tat (soit la croissance, l'abondance, le recrutement, la distribution, la migration, etc.) et les objectifs de conservation du poisson, des invert�br�s et des mammif�res marins pour favoriser ainsi la gestion durable des ressources halieutiques. On pr�sente cette information aux d�cideurs afin d'informer ainsi les d�cisions quant aux niveaux de r�colte durables et lors des n�gociations internationales sur la gestion des stocks chevauchants.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Meilleure connaissance des exigences de conservation par esp�ce et des r�percussions de la p�che pour fin d'usage par les d�cideurs de l'industrie |
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Meilleure connaissance des pratiques de p�che durable pour fin d'usage par l'industrie et les p�cheurs |
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(http://www.dfo-mpo.gc.ca/csas/Csas/etat/2006/SAR-AS2006_025_F.pdf) |
Description: On a cr�� la Loi sur les esp�ces en p�ril afin de prot�ger les esp�ces fauniques de l'extinction. �tant le minist�re qui jouit du pouvoir concernant les esp�ces aquatiques r�gies par la loi, il a instaur� le programme des sciences qui vise � r�aliser des efforts de recherche cibl�s et � conseiller les d�cideurs sur l'�tat des esp�ces aquatiques, l'�mission des permis (dommages fortuits) et les ententes, ainsi que le r�tablissement des esp�ces en p�ril, incluant l'identification des habitats critiques.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Meilleure connaissance � l'appui des recommandations sur l'inscription d'esp�ces � l'annexe de la Loi sur les esp�ces en p�ril et de la d�livrance de permis |
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Meilleure connaissance � l'appui des mesures de r�tablissement des esp�ces inscrites |
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Les esp�ces sauvages 2005 : situation g�n�rale des esp�ces au Canada (http://www.wildspecies.ca/wildspecies2005/index.cfm?lang=f&sec=0&view=0)
Strat�gies de r�tablissement |
Description : Les esp�ces aquatiques envahissantes constituent une menace majeure pour la biodiversit� aquatique, la sant� des �cosyst�mes et les industries des p�ches et de l'aquaculture qui d�pendent des �cosyst�mes aquatiques sains et productifs. L'objectif consiste � pr�venir l'introduction et la propagation des esp�ces envahissantes. Les connaissances acquises lors des activit�s scientifiques, telle la recherche sur les voies d'invasion, les m�thodes permettant de d�tecter les nouvelles invasions, les �valuations des risques, les mesures de contr�le, ainsi que la surveillance des populations �tablies facilitent l'�laboration de cadres de r�glementation, le contr�le des esp�ces envahissantes d�j� implant�es, ainsi qu'une r�action rapide aux esp�ces nouvellement d�couvertes. Le contr�le, la surveillance, la d�tection et les relev�s de maladies d'importance nationale et internationale dont souffrent les animaux aquatiques sauvages et cultiv�s jouent un r�le de premier plan afin d'�viter les �closions de maladies graves. Les connaissances scientifiques permettent de d�finir l'�tat de sant� des animaux aquatiques qu'on retrouve lors du commerce des poissons et fruits de mer canadiens, ainsi que la r�alisation des responsabilit�s f�d�rales en vertu de la Loi sur la sant� des animaux et de la Loi sur les p�ches.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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---|---|---|
Meilleure connaissance des voies d'entr�e, des mesures de contr�le et des impacts des esp�ces aquatiques envahissantes pour fin d'usage par les d�cideurs |
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Meilleure capacit� � pr�venir l'�closion de maladies graves et � certifier l'�tat de sant� des animaux aquatiques de fa�on � soutenir le commerce canadien du poisson et des fruits de mer |
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Le crabe commun raffole-til vraiment des Tuniciers?
On n'avait jamais essay� cela au Canada atlantique : remettre � l'eau une esp�ce indig�ne captur�e par des p�cheurs commerciaux pour qu'elle contribue � �liminer une esp�ce envahissante. L'esp�ce indig�ne est le crabe commun, l'esp�ce envahissante, l'ascidie jaune, qui infeste les �levages de moules.
En ao�t dernier, des p�cheurs ont captur� 18 550 kg de crabes communs � l'embouchure d'une baie de l'�le-du-Prince-�douard et les ont transport�s vers l'arri�re-baie pour les rel�cher dans des concessions mytilicoles des rivi�res Brudenell et Montague. Ces crabes mangeront-ils les tuniciers, comme le pensent les mytiliculteurs?
Au fil des ans, les �leveurs ont signal� la pr�sence d'un nombre croissant de crabes communs dans les environs de leurs concessions mytilicoles. Ces petits crabes ne nuisent aucunement � la production de moules, semblant plus int�ress�s par les tuniciers qui recouvrent les boudins d'�levage.
Sur les 18 500 kg de crabes rel�ch�s, plusieurs sont ici remis � l'eau sur les boudins de moules dans une rivi�re de l'�le-du-Prince-�douard.
Pour faciliter la t�che aux crabes, les mytiliculteurs ont abaiss� des centaines de boudins verticaux, pour que leur extr�mit� touche le fond de la rivi�re. Les lignes des boudins peuvent ainsi servir d'�chelle aux crabes communs pour remonter jusqu'aux tuniciers recouvrant les moules.
Le projet, que l'on doit � l'initiative de P�ches et Oc�ans Canada, de la province de l'�le-du-Prince-�douard et de la PEI Aquaculture Alliance, devrait servir � d�terminer l'app�tit du crabe des neiges pour les tuniciers.
L'ascidie jaune (Ciona intestinalis) est une esp�ce de tunicier envahissante, importune, visqueuse et sans valeur commerciale, attir�e par les concessions mytilicoles. Elle grandit sur les boudins et le mat�riel d'�levage des moules, dispute la nourriture � ces derni�res, alourdit les boudins et rend la r�colte co�teuse en main-d'oeuvre.
Si l'hypoth�se est v�rifi�e et que les crabes communs raffolent effectivement des tuniciers, l'interaction entre les trois esp�ces pourrait se r�v�ler d'une utilit� inestimable pour la mytiliculture de l'�le-du-Prince-�douard, une des plus grosses industries aquacoles du Canada - et des plus fructueuses.
Une biologiste retire des tuniciers des boudins de moules cultiv�es � l'�-P-�.
En fait, le projet pourrait profiter aux deux partenaires de l'industrie, puisque les crabes communs, dont l'exploitation commerciale est viable, re�oivent ainsi un surplus de nourriture qui peut contribuer � augmenter leur croissance et leur productivit�, tandis que l'industrie de la mytiliculture voit leur pr�sence r�duire les effets d'une esp�ce nuisible.
Signalons au passage que des �tiquettes acoustiques ont �t� fix�es � 50 crabes l�ch�s pr�s des concessions mytilicoles. Les �tiquettes devraient r�v�ler aux scientifiques et � l'industrie jusqu'o� les crabes communs se d�placent dans les baies.
Description : La science doit jouer un r�le important afin de favoriser une production aquacole durable. Les efforts scientifiques visant � am�liorer la nutrition, la sant� et la production du poisson, en plus de mieux faire comprendre les interactions entre l'aquaculture et l'environnement. Les d�cideurs utilisent ce savoir pour �laborer les politiques et les directives aquacoles, et l'industrie en fait tout autant lorsque vient le temps d'adopter en mati�re d'aquaculture des pratiques ayant pour but d'am�liorer la durabilit�.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Meilleure connaissance pour fin d'usage par des d�cideurs dans le but d'�laborer des politiques et des lignes directrices en mati�re d'aquaculture |
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Meilleure connaissance des pratiques d'aquaculture durable pour fin d'usage par l'industrie de l'aquaculture |
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Description : Les connaissances et leur application technologique sont essentielles afin de favoriser le d�veloppement durable des ressources aquatiques. L'adoption d'outils de recherche et de biotechnologie de pointe en mati�re de g�nomique permet au MPO de mieux prot�ger les esp�ces en danger, de g�rer l'ouverture et la fermeture des p�cheries, d'�viter une surexploitation des ressources, de poursuivre les braconniers, d'am�liorer les pratiques aquacoles, de limiter les �closions de maladies, d'assainir les sites contamin�s et de d�velopper le savoir n�cessaire afin de faciliter la r�glementation et l'�valuation des risques qu'encourent les organismes aquatiques dot�s de caract�res nouveaux.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Connaissance et utilisation accrues de la biotechnologie par les d�cideurs g�rant les ressources aquatiques |
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Connaissance et capacit� accrues d'�valuer les applications des organismes aquatiques � caract�res nouveaux |
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Meilleurs processus d'�valuation et d'approbation des organismes aquatiques � caract�res nouveaux |
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Description : Les nouvelles priorit�s du minist�re et du f�d�ral qui font rapidement leur apparition dans le domaine des sciences doivent reposer sur un programme scientifique flexible et r�ceptif qui soit harmonis� avec les besoins actuels des d�cideurs tout en permettant de pr�voir les besoins de demain. Compte tenu d'un tel d�fi, les responsables du programme scientifique analysent continuellement les questions scientifiques actuelles et nouvelles devant faire l'objet de conseils scientifiques afin qu'on puisse prendre des d�cisions et d�terminer la fa�on dont on peut mobiliser le programme pour s'assurer qu'il soit pertinent, efficace et abordable tout en offrant une certaine valeur pour les Canadiens.
Plans
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R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
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Utilisation efficace et efficiente des ressources (p. ex. ressources financi�res, ressources humaines, installations) |
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Contribution aux initiatives interminist�rielles f�d�rales d'ordre scientifique et technologique |
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R�aliser le potentiel des sciences et de la technologie au profit du Canada - |
Un ouvrage sur le p�toncle met en �vidence l'expertise canadienne
L'expertise canadienne en sciences marines est � nouveau mise en �vidence, cette fois dans un document de r�f�rence de 31 chapitres sur le p�toncle, intitul� Scallops: Biology, Ecology and Aquaculture. La nouvelle �dition a �t� r�dig�e sous la direction de Jay Parsons, de la Direction des sciences de l'aquaculture au MPO, et de Sandra E. Shumway, du d�partement des sciences marines de l'Universit� du Connecticut.
Le p�toncle est un savoureux mollusque bivalve de grande importance �conomique qui occupe une niche unique dans le milieu marin. Au Canada, la p�che au p�toncle est tr�s productive. L'�diteur, Elsevier, signale qu'il y a eu, depuis la publication de la premi�re �dition en 1991, un int�r�t commercial croissant pour ce mollusque � l'�chelle mondiale, ce dont rendent compte les 17 chapitres volumineux qui traitent � la fois de la p�che et de la culture de toutes les esp�ces de pectinid�s dans les pays o� elles sont exploit�es.
Selon Jay Parsons, la nouvelle �dition est un document tr�s complet.
� Nous pensons que cet ouvrage de r�f�rence fera autorit� aupr�s des chercheurs, des �tudiants et des pectiniculteurs. Il peut �galement constituer une ressource pour une strat�gie de gestion �cosyst�mique de la culture et de la p�che du p�toncle �, dit-il.
L'ouvrage traite de la biologie du p�toncle, y compris l'anatomie, la taxonomie, la physiologie, l'�cologie, la biologie larvaire et la neurobiologie. Des chapitres, qui comprennent une liste exhaustive de documents de r�f�rence, sont �galement consacr�s aux maladies et aux parasites, � la g�n�tique, � la dynamique des populations et au muscle adducteur.
Neuf chercheurs actifs et retrait�s de P�ches et Oc�ans Canada ont contribu� � la r�daction de l'ouvrage, dont Jay Parsons et Sharon McGladdery, de la Direction des sciences de l'aquaculture � Ottawa, Neil Bourne, Susan Bower et Raymond Lauzier, de la Station biologique du Pacifique � Nanaimo, Peter Cranford et Ginette Robert, de l'Institut oc�anographique de Bedford � Dartmouth, et Shawn Robinson, de la Station biologique de St. Andrews. Nous d�plorons la disparition, au moment de la publication, de K. S. Naidu, un contributeur du MPO de St. John's (T.-N.-L.). Les autres collaborateurs canadiens sont V. Monica Bricelj de l'Institut des biosciences marines du Conseil national de recherches, John H. Himmelman, du d�partement de biologie de l'Universit� Laval � Qu�bec, Raymond J. Thompson, de la Memorial University � St. John's (T.-N.-L.), et Bruce A. MacDonald, du d�partment de biologie et du centre des �tudes c�ti�res de l'Universit� du Nouveau-Brunswick.
La r�alisation strat�gique � �cosyst�mes aquatiques sains et productifs � vise � assurer la mise en valeur durable et la gestion int�gr�e des ressources au sein et � proximit� du milieu aquatique du Canada par la gestion des oc�ans et de l'habitat du poisson. Elle comporte �galement la r�alisation d'activit�s scientifiques et de gestion des p�ches essentielles de soutien � ces deux programmes.
Cette r�alisation strat�gique s'articule autour de trois activit�s de programme :
la gestion des oc�ans;
la gestion de l'habitat; et
les sciences.
Les oc�ans sont une ressource �puisable. Or, l'�tendue et la gamme des activit�s dont elles sont le th��tre augmentent de fa�on spectaculaire. Tout un chacun veut sa part d'oc�an : les flottilles de p�che commerciale, les producteurs aquacoles, les plaisanciers, les �cotouristes, les exploitants de bateaux de croisi�re, les exploitants de ressources gazi�res et p�troli�res en mer et les entreprises de transport maritime. L'accroissement des activit�s c�ti�res et maritimes a perturb� les �cosyst�mes, d�grad� le milieu marin et introduit des esp�ces potentiellement nuisibles.
En janvier 1997, le Canada a adopt� une loi, la Loi sur les oc�ans, qui �tablissait une fa�on nouvelle pour notre pays de g�rer ses oc�ans au 21e si�cle. Le 12 juillet 2002, le Canada rendait publique sa Strat�gie de gestion des oc�ans, qui trace une voie strat�gique, facilite la cr�ation de partenariats et appuie un certain nombre d'activit�s cl�s.
En 2004, le gouvernement du Canada annon�ait dans son discours du Tr�ne le Plan d'action du Canada pour les oc�ans, compagnon pratique de la Strat�gie de gestion des oc�ans. Le Plan d'action du Canada pour les oc�ans, annonc� dans le budget de f�vrier 2005, met l'accent sur l'am�lioration de la gestion des oc�ans et la protection de la sant� des �cosyst�mes marins. Il s'agit de travailler au d�veloppement durable et � la mise en œuvre des plans de gestion int�gr�e des oc�ans et des zones de protection marine dans les oc�ans et zones c�ti�res du Canada en collaboration avec tous les niveaux de gouvernement au Canada de m�me qu'avec les Canadiens. La phase I du Plan d'action du Canada pour les oc�ans a permis de prendre des mesures pangouvernementales destin�es � mettre en valeur, au profit des collectivit�s c�ti�res du pays, les ressources des oc�ans du Canada tout en prot�geant les �cosyst�mes marins. Plus pr�cis�ment, P�ches et Oc�ans a cr�� six zones de protection marine jusqu'� maintenant et travaille � cinq autres. De plus, le budget f�d�ral 2007 annon�ait l'�tablissement futur de six autres zones de protection marines.
La Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans vient appuyer le Plan d'action du Canada pour les oc�ans en mettant l'accent sur le leadership international requis pour am�liorer la gestion sectorielle des ressources oc�aniques. Le Canada milite en faveur d'une am�lioration de la gouvernance des oc�ans et de la protection de la biodiversit� en pr�conisant un meilleur usage des outils et m�canismes internationaux.
Les projets de d�veloppement qui se d�roulent au sein et � proximit� des �cosyst�mes dulcicoles au Canada peuvent avoir des r�percussions sur le poisson et son habitat. Cela peut aller de simples quais et ouvrages de franchissement � des projets complexes d'aquaculture ou de mise en valeur des ressources mini�res, hydro�lectriques, p�troli�res et gazi�res. Chaque projet doit faire l'objet d'un examen pour en d�terminer l'impact et en assurer la conformit� aux dispositions sur la protection de l'habitat de la Loi sur les p�ches.
L'essor continu des activit�s de d�veloppement �conomique au Canada, en particulier dans les secteurs des ressources naturelles et dans le Nord, ont alourdi la charge de travail du Programme de gestion de l'habitat. Le Programme a �galement d� proc�der � l'examen r�glementaire et � l'�valuation environnementale de projets d'une plus grande complexit� en plus de r�pondre � des attentes plus �lev�es en mati�re de consultations avec les intervenants et de respecter des normes juridiques plus rigoureuses de consultation des communaut�s autochtones.
Le Programme scientifique effectue de la recherche et de la surveillance, assure la prestation d'avis, de produits et de services et fait de la gestion de donn�es de nature scientifique pour soutenir la gestion int�gr�e d'�cosyst�mes aquatiques sains et productifs pour le b�n�fice et le plaisir des Canadiens. Le travail du Programme scientifique se fonde sur la n�cessit� d'adopter une approche �cosyst�mique � la gestion int�gr�e des oc�ans et des voies d'eau int�rieures du Canada, ce qui va dans le sens de la direction �tablie par le Conseil de gestion des sciences. La mise en œuvre continue de la priorit� du renouvellement scientifique contribuera �galement � la r�alisation des priorit�s minist�rielles associ�es � l'am�lioration de la planification et des rapports de m�me qu'au renouvellement minist�riel.
Strat�gie de gestion des oc�ans du Canada -
http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/oceans/ri-rs/cos-soc/index_f.asp
Plan d'action du Canada pour les oc�ans -
http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/oceans/oap-pao/index_f.asp
En 2006-2007, environ 11 % des d�penses totales du Minist�re, c'est-�-dire 183 millions de dollars, ont servi � assurer l'existence d'�cosyst�mes aquatiques sains et productifs.
Ressources financi�res et humaines, �cosyst�mes aquatiques sains et productifs, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations totales |
D�penses |
---|---|---|---|
Gestion des oc�ans |
26,0 |
29,9 |
17,7 |
Gestion de l'habitat |
56.6 |
58,7 |
57,0 |
Sciences � l'appui d'�cosyst�mes aquatiques sains et productifs |
53,4 |
58,7 |
68,4 |
Facilitateurs de programme 1 |
45,8 |
48,3 |
39,9 |
Total |
181,9 |
195,5 |
183,0 |
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Gestion des oc�ans |
114 |
107 |
-7 |
Gestion de l'habitat |
452 |
461 |
9 |
Sciences � l'appui d'�cosyst�mes aquatiques sains et productifs |
493 |
452 |
-41 |
Facilitateurs de programme 1 |
225 |
217 |
-8 |
Total |
1 284 |
1 237 |
-47 |
Nota : Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
1 Les ressources financi�res et humaines des facilitateurs de programme ont �t� r�parties proportionnellement entre les activit�s de programme. La section 4 traite plus en d�tail des facilitateurs de programme.
Description : Le gestion des oc�ans consiste, entre autres, dans la conservation et l'utilisation durable des oc�ans du Canada en collaboration avec les autres paliers de gouvernement, les organisations autochtones et les autres intervenants non gouvernementaux dans le cadre de la d�finition et la mise
en oeuvre de plans de gestion int�gr�e des oc�ans ax�s sur des objectifs et sur l'utilisation des outils de conservation marine. Les ententes modernes en mati�re de gestion des oc�ans impliquent divers d�fis touchant, entre autres, la sant� des oc�ans, la perte de l'habitat marin, la baisse de la biodiversit�, la demande croissante d'un acc�s aux ressources oc�aniques, ainsi que la complexit� des r�glements et des comp�tences.
L'activit� de programme � gestion des oc�ans � s'articule autour d'une des priorit�s de programme du Minist�re - le Plan d'action du Canada pour les oc�ans - et sa prestation se fait au moyen de trois sous-activit�s de programme : gestion int�gr�e; zones de protection marine; et autres activit�s de gestion des oc�ans.
Gestion des ressources financi�res et humaines, gestion des oc�ans, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations totales |
D�penses |
---|---|---|---|
Gestion int�gr�e |
9,0 |
9,3 |
6,3 |
Zones de protection marine |
4,7 |
4,9 |
2,1 |
Autres activit�s de gestion des oc�ans |
12,3 |
15,7 |
9,3 |
Sous-total |
26,0 |
29,9 |
17,7 |
Facilitateurs de programme |
7,1 |
7,2 |
6,7 |
Total |
33,1 |
37,1 |
24,4 |
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressources |
Ressources |
�cart |
Gestion int�gr�e |
44 |
|
|
Zones de protection marine |
|
13 |
|
Autres activit�s de gestion des oc�ans |
|
50 |
|
Facilitateurs de programme |
114 |
107 |
-7 |
Gestion int�gr�e |
46 |
45 |
-2 |
Total |
160 |
152 |
-9 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
R�sultats pr�vus - |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Plus grande collaboration entre tous les intervenants cl�s de la gestion des oc�ans du Canada |
Ach�vement des livrables du Plan d'action du Canada pour les oc�ans et utilisation de ceux-ci pour guider l'�laboration de la phase II du Plan |
|
Mise sur pied de comit�s r�gionaux de mise en œuvre (CRMO) dans les zones �tendues de gestion des oc�ans |
|
|
Ach�vement du plan de travail pour le Groupe de travail sur les oc�ans du Conseil canadien des ministres des P�ches et de l'Aquaculture |
|
|
Augmentation de la richesse et des perspectives �conomiques des collectivit�s c�ti�res |
Indicateur en d�veloppement |
|
Meilleure conservation des milieux marins et c�tiers |
Ach�vement de cinq rapports d'examen et d'�valuation de l'�cosyst�me et identification de zones d'importance �cologique et biologique |
|
Meilleure sant� des oc�ans |
Pourcentage des 10 zones de protection marine possibles � �tre d�sign�es d'ici 2009 |
|
|
L'an dernier, le MPO a privil�gi� le renforcement des relations � l'�chelle f�d�rale, provinciale et territoriale. Le Minist�re a cr�� de nouveaux organes nationaux de gouvernance, et de nouveaux arrangements horizontaux et partenariats voient le jour entre les minist�res f�d�raux et avec les partenaires. Le Minist�re a �galement tiss� des relations de travail avec les communaut�s c�ti�res, les provinces, les groupes autochtones, l'industrie et d'autres parties int�ress�es. Le MPO a �tabli des comit�s r�gionaux de mise en œuvre, auxquels si�gent des repr�sentants f�d�raux et provinciaux interminist�riels ou leurs �quivalents dans toutes les zones �tendues de gestion des oc�ans (ZEGO).
L'ann�e 2006-2007 s'est aussi d�roul�e � l'enseigne des sciences. Des rapports d'examen et d'�valuation de l'�cosyst�me (REEE), des documents techniques qui donnent de l'information sur les �cosyst�mes marins et c�tiers, y compris des renseignements sur l'�tat et les tendances des �cosyst�mes et des esp�ces, des analyses d'impact et des recommandations de gestion pour permettre de mieux planifier la gestion int�gr�e des oc�ans et de prendre des d�cisions, ont �t� compl�t�s pour toutes les ZEGO.
Dans le contexte de la sant� des oc�ans, le MPO a d�sign� une autre ZPM, soit l'estuaire de la Musquash, dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick conform�ment � la Strat�gie f�d�rale sur les aires marines prot�g�es. Six zones ont donc �t� d�sign�es ZPM jusqu'� maintenant et d'autres ont �t� propos�es. Le MPO a �galement identifi� de nombreuses zones d'importance �cologique et biologique (ZIEB) et s'est attaqu� � la pollution des oc�ans. Par exemple, le MPO a am�lior� la surveillance a�rienne pour identifier les navires qui d�versent des polluants dans l'oc�an Atlantique. Cela a permis d'am�liorer les mesures d'application et d'intervenir plus rapidement en cas de d�versement.
Enfin, des possibilit�s d'adoption de nouvelles technologies des oc�ans sont � l'�tude. Par exemple, la Plateforme de d�monstration technologie de la baie de Plaisance est un engagement du PAO qui montre d�j� des signes de progr�s. Un plan de travail coop�ratif sur les oc�ans entre le Canada et les �tats-Unis a �galement �t� pr�par� pour soutenir la gestion int�gr�e (en particulier dans les r�gions transfrontali�res telles que le golfe du Maine), pour favoriser l'adoption d'une approche �cosyst�mique � la gestion des oc�ans, pour accro�tre l'efficacit� de la mise en œuvre du plan d'action de chacun des pays � l'�gard des oc�ans et pour favoriser une planification avanc�e.
http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/oceans/index_f.asp
Priorit� de programme : Plan d'action du Canada pour les oc�ans
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� atteinte
Engagements dans le RPP 2006-2007 |
Progr�s |
---|---|
Fonder la recherche scientifique sur des d�marches �cosyst�miques et d�velopper de nouvelles technologies oc�aniques pour offrir un �clairage essentiel � la prise de d�cisions. |
|
Innover en mati�re de r�glementation pour pr�venir la pollution par les navires et pour r�duire les risques d'introduction d'esp�ces envahissantes. |
|
Mettre en œuvre la cartographie des fonds marins et la science des �cosyst�mes afin de soutenir la gestion int�gr�e. |
|
Mettre en œuvre des projets pilotes dans la baie de Plaisance pour d�montrer le potentiel des nouvelles technologies oc�aniques. |
|
Document d'orientation pour l'identification des priorit�s en mati�re de conservation et la formulation d'objectifs de conservation pour les zones �tendues de gestion des oc�ans -
R�glement sur le contr�le et la gestion de l'eau de ballast - http://www.tc.gc.ca/SecuriteMaritime/TP/Tp13617/menu.htm Programme de bou�es SmartBay - |
Priorit� de programme : gouvernance internationale
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� d�pass�e
Engagements dans le RPP |
Progr�s |
---|---|
Mettre en œuvre la deuxi�me ann�e de la Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans |
|
|
Description : La gestion int�gr�e des oc�ans consiste, entre autres, � adopter une approche spatiale en mati�re de planification et de gestion, laquelle repose sur les objectifs de gestion des �cosyst�mes afin d'encadrer ainsi tous les responsables de la r�glementation dans le domaine des oc�ans. Les
structures de gouvernance connexes constituent un forum visant � r�unir les utilisateurs et les intervenants dans le domaine des oc�ans, incluant les provinces, les territoires, les groupes autochtones, l'industrie et les communaut�s c�ti�res afin de planifier les activit�s relatives aux oc�ans du Canada. L'�laboration de plans assortis d'objectifs �cologiques, sociaux et �conomiques constituent une exigence premi�re afin que la gestion int�gr�e des oc�ans soit couronn�e de succ�s.
Plans
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Cr�ation de comit�s r�gionaux de mise en œuvre pour chacune des 5 GZGO |
Nombre de comit�s r�gionaux de mise en œuvre participant � la mise en œuvre de la phase I du Plan d'action du Canada pour les oc�ans |
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Participation active du Groupe sur les technologies des oc�ans pour faciliter la mise en œuvre de la gestion int�gr� |
Indicateurs en d�veloppement |
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Signature de protocoles d'entente f�d�raux et provinciaux et d'autres accords relatifs � la gestion des oc�ans |
Implication et participation active des provinces, des territoires, des groupes autochtones et des intervenants dans la mise en œuvre de la phase I du Plan d'action du Canada pour les oc�ans et dans l'�laboration de sa phase II |
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Conseils scientifiques aux intervenants du domaine des oc�ans et r�glements centr�s sur les objectifs du d�veloppement durable |
Pourcentage de ZEGO pour lesquels des rapports d'examen et d'�valuation de l'�cosyst�me (REEE) ont �t� compl�t�s et des zones d'importance �cologique et biologique (ZIEB) ont �t� identifi�es |
|
Partenariat pour les sciences et les technologies des oc�ans -
|
L'�cole � baie-sonni�re �
Rangez vos cahiers et tout le monde � bord! Pour une journ�e du moins... Voil� l'essentiel d'un programme novateur de sensibilisation � la qualit� de l'eau, qui s'adresse � des �l�ves de neuvi�me ann�e. Intitul� Trading Books for Boats, ce programme vise � mieux faire comprendre le probl�me de la pollution dans la baie des �les, pr�s de Corner Brook sur la c�te ouest de l'�le de Terre-Neuve.
Le temps d'un jour en automne, des �l�ves s'embarquent � bord d'un bateau et vont sonder la temp�rature et pr�lever des �chantillons d'eau dans la baie.
Conrad Mullins, biologiste � la Direction r�gionale des oc�ans et de la gestion de l'habitat, a apport� une contribution �norme au lancement de cette initiative. Il est convaincu que cette exp�rience d'apprentissage pratique a un grand impact sur les �l�ves.
� Ils vont examiner leurs �chantillons au microscope, analyser l'information et produire un rapport sur leurs r�sultats. Ils peuvent comparer les donn�es sur la temp�rature et la qualit� de l'eau avec celles de l'ann�e pr�c�dente pour un secteur donn� de la baie, et voir d'eux-m�mes s'il y a eu am�lioration �, dit-il.
Peter Smith, du programme PAZCA � Humber Arm, informe les �tudiants sur la fa�on de proc�der
pour sonder la temp�rature de l'eau et pour en recueillir des �chantillons
Conrad se dit emball� par les possibilit�s qu'offre un tel programme. Outre qu'il sensibilise les jeunes aux questions de l'am�nagement c�tier, ce programme contribue aussi � corriger les probl�mes de pollution dans la r�gion de la baie des �les.
� L'initiative comporte trois volets : un volet d'�ducation et de sensibilisation du public pour tous ceux qui veulent consulter l'information; un outil de suivi pour nous-m�mes et les intervenants avec qui nous collaborons afin de d�terminer si leurs travaux ont un impact; et une occasion de partenariat entre organismes gouvernementaux et groupes communautaires œuvrant pour la gestion durable des oc�ans�, ajoute-t-il.
Mise sur pied en 2002 par P�ches et Oc�ans Canada et le Programme d'action des zones c�ti�res de l'Atlantique (PAZCA), l'initiative a �t� si bien accueillie qu'elle est maintenant accr�dit� par le minist�re de l'�ducation de la province pour le programme Sciences et technologie de neuvi�me ann�e, volet environnement marin.
L'initiative Trading Books for Boats gagne en popularit�, puisque d'autres �coles de la province souhaitent l'inscrire dans leur programme scolaire.
� Dans les quatre derni�res ann�es, toutes les �coles de la r�gion de la baie des �les y ont particip�, soit 3000 �l�ves. Les jeunes et leur entourage, qui sont habitu�s � envisager l'environnement marin sous l'angle des revenus qu'il peut rapporter, ont ainsi l'occasion de s'interroger aussi sur la sant� des oc�ans �, de conclure Conrad.
Description : Les zones de protection marines (ZPM) favorisent la gestion durable des ressources oc�aniques en offrant des options visant � prot�ger les aspects essentiels de l'�cosyst�me contre
les torts. Puisque les �cosyst�mes aquatiques sains et productifs constituent la base de toutes les activit�s connexes aux oc�ans, on entreprend diff�rentes mesures, incluant les ZPM, afin de prot�ger et g�rer les �cosyst�mes uniques et sensibles. De plus, P�ches et Oc�ans Canada, Environnement Canada et Parcs Canada ont tous le mandat qui consiste � cr�er des ZPM pour des raisons diff�rentes mais compl�mentaires.
Plans
|
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Meilleure compr�hension et protection du milieu marin des 5 ZEGO prioritaires et des ZPM |
Mise en œuvre de la strat�gie f�d�rale sur les ZPM |
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D�signation des nouvelles ZPM d'ici mars 2007 |
Ach�vement du processus de d�signation pour l'�tablissement des ZPM identifi�es |
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Identification dans les 5 ZEGO de zones d'int�r�t qui feraient partie du r�seau national des ZPM |
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L'estuaire de la Musquash : la derni�re-n�e des zones de protection marines (ZPM) au Canada
L'estuaire de la Musquash a �t� officiellement d�sign� zone de protection marine (ZPM) en vertu de la Loi sur les oc�ans du Canada. Il s'agit de la premi�re ZPM au Nouveau- Brunswick.
L'estuaire de la Musquash est situ� sur la c�te de la baie de Fundy, � environ 20 kilom�tres au sud-ouest de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Il est unique parmi les estuaires de la baie de Fundy en raison de sa dimension importante et du peu de perturbation qu'il a subi. De plus, il constitue un des derniers estuaires �cologiquement intacts dans une r�gion o� les activit�s humaines ont modifi� la plupart des marais salants primitifs.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a, en effet, c�d� 1 150 hectares (ou 11,5 km2) de terres provinciales situ�es dans la zone de la Musquash au gouvernement f�d�ral.
La d�signation officielle en tant que ZPM consacre les nombreux efforts que d�ploient depuis longtemps des particuliers et des groupes locaux vou�s � la conservation en vue de prot�ger l'estuaire de la Musquash et les terres c�ti�res avoisinantes.
Description : Renforcer le leadership, la coordination f�d�rale et la collaboration avec les autres niveaux de gouvernement pour l'atteinte d'objectifs communs dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'action du Canada pour les oc�ans.
Plans
|
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R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Coop�ration avec les organismes f�d�raux, provinciaux et territoriaux mettant en œuvre les lignes directrices sur les bruits sismiques |
Att�nuation des bruits sismiques dans le milieu marin par l'adoption de lignes directrices � fondement scientifique sur la qualit� du milieu marin |
|
Description : En collaboration avec d'autres, la gestion de l'habitat a pour but de conserver et prot�ger le poisson et l'habitat du poisson contre les impacts des activit�s qui se d�roulent � l'int�rieur ou pr�s des eaux contenant du poisson d'eau douce ou du poisson de mer, am�liorer (r�tablir et am�nager) l'habitat du poisson en administrant les dispositions de la Loi sur les p�ches concernant
la protection de l'habitat, en dispensant des conseils sur les dispositions connexes de la Loi et en ayant recours � des activit�s non r�glementaires. Cette d�marche consiste �galement � r�aliser des �valuations environnementales avant les d�cisions r�glementaires �nonc�es dans le R�glement sur les dispositions l�gislatives et r�glementaires d�sign�es de la Loi canadienne sur l'�valuation environnementale et � participer aux autres r�gimes d'�valuation environnementale. Ces activit�s se d�roulent conform�ment � la Loi sur les esp�ces en p�ril; la Politique de gestion de l'habitat du poisson et autres politiques op�rationnelles; en consultation avec les groupes autochtones; conform�ment aux buts et principes du d�veloppement
L'activit� de programme � gestion de l'habitat � s'articule autour d'une des priorit�s de programme du Minist�re - la modernisation du processus environnemental - et sa prestation se fait au moyen de trois sous-activit�s de programme : les soumissions en vertu de la Loi sur les p�ches; les �valuations environnementales; et les autres sous-activit�s de gestion de l'habitat.
Ressources financi�res et humaines, gestion de l'habitat, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses |
Autorisations totales |
D�penses |
|
---|---|---|---|---|
Conservation et protection de l'habitat du poisson |
23,3 |
24,0 |
40,21 |
|
�valuation environnementale |
19,8 |
20,8 |
2,9 |
|
Autres activit�s de gestion de l'habitat |
13,4 |
13,8 |
14,0 |
|
Sous-total |
56,6 |
58,7 |
57,0 |
|
Facilitateurs de programme |
14,1 |
15,9 |
13,5 |
|
Total |
70,7 |
74,6 |
70,5 |
|
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressources |
Ressources |
�cart |
|
Conservation et protection de l'habitat du poisson |
|
323 |
|
|
�valuation environnementale |
|
23 |
|
|
Autres activit�s de gestion de l'habitat |
|
115 |
|
|
Facilitateurs de programme |
452 |
461 |
9 |
|
Conservation et protection de l'habitat du poisson |
95 |
91 |
-3 |
|
Total |
547 |
552 |
6 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
1 L'�cart entre les d�penses pr�vues et les d�penses r�elles s'explique par une correction � l'interne dans la R�gion du Centre et de l'Arctique en 2006-2007, des ressources ayant �t� r�affect�s du poste � �valuation environnementale � au poste � Conservation et protection de l'habitat du poisson �.
R�sultats pr�vus - |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Des habitats marins et d'eau douce propices � la production d'esp�ces et de populations de poissons importantes pour les Canadiens |
Nombre de plans de compensation de perte d'habitat �labor�s dans le but de cr�er ou de remplacer des habitats perdus en raison de projets de d�veloppement |
|
Le Programme de gestion de l'habitat du poisson (PGHP) du Minist�re est le principal service f�d�ral de r�glementation environnementale pour la plupart des projets de d�veloppement r�alis�s au sein et � proximit� des �cosyst�mes marins et d'eau douce au Canada. En 2006-2007, le PGHP a re�u 7 250 propositions, commun�ment appel�es soumissions, pour en �tudier l'impact sur le poisson et son habitat. Apr�s examen, le personnel du PGHP a fait parvenir des conseils aux promoteurs pour les informer des exigences de conservation et de protection de l'habitat du poisson. Ces exigences sont g�n�ralement pr�sent�es sous la forme d'une � Lettre d'avis �, d'un � �nonc� op�rationnel � pour les activit�s � faible risque ou d'une � Autorisation � en vertu de la Loi sur les p�ches.
Le MPO a fait office d'autorit� responsable dans plus d'�valuations environnementales en vertu de la Loi canadienne sur l'�valuation environnementale (LCEE) que tout autre minist�re ou organisme f�d�ral, ayant effectu� environ 20 % des examens pr�alables f�d�raux et 30 % de toutes les �tudes approfondies.
Le MPO a poursuivi la mise en œuvre du Plan de modernisation du processus environnemental. Les donn�es de rendement qui ont �t� recueillies par l'entremise d'un processus de consultation en direct que le MPO a compl�t� en 2006 ou qui ont �t� enregistr�es dans le Syst�me de suivi des activit�s du Programme de l'habitat indiquent que le MPO a obtenu les r�sultats pr�vus.
Programme de gestion de l'habitat -
http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/habitat/index_f.asp
Modernisation du processus environnemental -
http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/habitat/modernizing-moderniser/index_f.asp
Processus de consultation en direct -
http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/habitat/measuring-mesures/online-direct/index_f.asp
Priorit� de programme : modernisation du processus environnemental
R�sultat global obtenu en 2006-2007 : priorit� atteinte
Engagements dans le RPP 2006-2007 |
Progr�s |
---|---|
Mettre en œuvre pour l'ensemble du programme un cadre de gestion des risques � fondement scientifique pour d�terminer les projets les plus risqu�s pour l'environnement |
|
Rationaliser les soumissions de projets � faible risque de fa�on � pouvoir r�affecter les ressources � l'examen de projets plus risqu�s et � d'autres priorit�s. |
|
Am�liorer la gestion des grands projets complexes, notamment par une nouvelle orientation strat�gique et de nouvelles structures organisationnelles. |
|
�tablir des partenariats formels avec les secteurs de l'industrie, les provinces, les territoires, les municipalit�s, les groupes de conservation et d'autres intervenants pour favoriser une meilleure compr�hension mutuelle, adopter des plans d'action communs et harmoniser le plus possible les responsabilit�s du MPO aux int�r�ts des principaux intervenants. |
|
Am�liorer la pr�visibilit� et la coh�rence du processus d�cisionnel par la mise en œuvre d'une formation obligatoire pour tout le personnel et l'adoption de nouvelles structures de gouvernance et de proc�dures nationales de fonctionnement. |
|
Clarifier les r�gles en mati�re de conformit� pour accro�tre l'efficacit� des mesures aff�rentes. |
|
Cadre de gestion des risques - �nonc�s op�rationnels -
Accord avec les principales organisations non gouvernementales de conservation - Accords de partenariat - Modernisation des mesures de conformit� - |
Description: En collaboration avec d'autres, conserver et prot�ger le poisson et l'habitat du poisson contre les impacts des activit�s qui se d�roulent � l'int�rieur ou pr�s des eaux contenant du poisson d'eau douce ou du poisson de mer et am�liorer (r�tablir et am�nager) l'habitat du poisson en administrant les dispositions de la Loi sur les p�ches concernant la protection de l'habitat et en ayant recours � des activit�s non r�glementaires.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Projets des promoteurs achev�s avec un minimum d'effets adverses sur l'habitat du poisson ou sans avoir eu de tels effets |
Nombre de lettres d'avis et d'autorisations d�livr�es |
|
Nombre de partenariats/d'ententes |
|
|
Pourcentage des promoteurs se conformant aux exigences des dispositions de la Loi sur les p�ches relatives � la protection de l'habitat |
|
|
Partenaires et intervenants connaissant et appuyant les objectifs de gestion de l'habitat du poisson |
Nombre d'�nonc�s op�rationnels17 formul�s et approuv�s |
|
Utilisation d'�nonc�s op�rationnels pour les activit�s � faible risque propos�es par les promoteurs, les associations de l'industrie et les provinces |
|
|
Degr� d'int�gration des �nonc�s op�rationnels aux meilleures pratiques de gestion et coordination de ces �nonc�s avec les syst�mes provinciaux de d�livrance de permis |
|
|
�nonc�s op�rationnels -
Accords de partenariat - |
Le secteur forestier accueille avec enthousiasme la rationalisation de la r�glementation au MPO
Lanc� en 2004, le Plan de modernisation du processus environnemental (PMPE) vise � renouveler le Programme de gestion de l'habitat du MPO, � am�liorer l'efficacit� des r�glements et � veiller � la conservation et � la protection du poisson et de son habitat. Les deux articles qui suivent montrent � quel point le Plan remplit ses promesses.
La Weyerhaeuser Company est l'une des plus grandes soci�t�s foresti�res du Canada, pr�sente en Alberta, en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, en Ontario et dans la Saskatchewan. Depuis 2000, Weyerhaeuser d�pose quelque 300 demandes annuelles d'autorisations au MPO pour tous les ouvrages de franchissement de cours d'eau en Alberta, peu importe leur grosseur. Le MPO accorde en effet une importance accrue � la protection de l'habitat du poisson dans les provinces int�rieures et l'industrie foresti�re doit fournir des informations indispensables aux examens r�glementaires en vertu de la Loi sur les p�ches. Les bureaux de planification et d'autorisation du MPO et de la compagnie se sont vite retrouv�s ensevelis sous une montagne de paperasse. Les autorisations pour ces travaux de routine et � faible risque prenaient des mois.
Un pont � longerons de fer recouvert d'un tablier en bois permet d'acc�der aux zones
d'exploitation foresti�re sans perturber le cours du ruisseau. Photo : Forest Engineering Research Institute of Canada.
Les �nonc�s op�rationnels semblaient offrir une solution. Ce sont des avis uniformis�s (� l'�chelle nationale) sur les mesures � prendre dans le cas d'activit�s pr�cises d�sign�es � faible risque de destruction, de d�t�rioration ou de perturbation d'un habitat du poisson. Lorsqu'un promoteur se conforme aux conditions et mesures d�crites dans l'�nonc� op�rationnel, il n'est pas n�cessaire que le projet soit soumis � l'examen du MPO.
� Les �nonc�s op�rationnels sont non seulement un moyen de mieux servir l'industrie, mais ils nous permettent de lib�rer des ressources que nous pouvons alors affecter � l'examen et au contr�le d'activit�s plus risqu�es �, d�clare Patrice LeBlanc, directeur de la Protection de l'habitat et du d�veloppement durable.
La Gestion de l'habitat a �tabli 18 �nonc�s op�rationnels, que l'on peut trouver � l'adresse http://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans-habitat/index_f.asp.
Dans le cadre du partenariat entre le MPO et les Associations nationales des industries de ressources (une initiative du PMPE), Weyerhaeuser a collabor� avec d'autres entreprises foresti�res pour peaufiner les �nonc�s op�rationnels s'appliquant � des situations pr�cises � faible risque. Par exemple, les exigences des �nonc�s op�rationnels ont �t� incorpor�es dans les lignes directrices du syst�me de gestion environnementale de Weyerhaeuser. Pat Wearmouth, expert-forestier pour cette soci�t�, exprime son enthousiasme.
� Je dois dire que cette initiative a �t� une exp�rience tr�s positive. Le MPO m�rite une note parfaite pour avoir suivi cette voie et tenu ses promesses. �
Il estime que cette fa�on de proc�der permet � sa compagnie d'�conomiser environ 300 heures de travail chaque ann�e.
Voil� un bel exemple parmi tant d'autres du succ�s du PMP
Description: Ce programme consiste, entre autres, � r�aliser des �valuations environnementales en vertu de la Loi canadienne sur l'�valuation environnementale et d'autres r�gimes d'�valuations environnementales pour les projets propos�s avant de rendre une d�cision r�glementaire conform�ment aux dispositions de la Loi sur les p�ches concernant la protection de l'habitat (�num�r�es dans le R�glement sur les dispositions l�gislatives et r�glementaires d�sign�es).
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Examen rapide, coordonn� et efficace des effets des projets sur l'environnement avant la prise de d�cision r�glementaires en vertu de la Loi sur les p�ches |
Nombre d'�valuations environnementales pr�alables, d'�tudes approfondies et de commissions d'examen entreprises, en cours ou conclues |
|
Nombre de projets exigeant un examen en vertu de la Loi canadienne sur l'�valuation environnementale (LCEE) qui tiennent compte des exigences et conseils du Programme de gestion de l'habitat |
|
|
Nombre d'�valuations environnementales de grands projets coordonn�es avec les provinces et d'autres autorit�s f�d�rales responsables |
|
Description: Ce programme consiste, entre autres, � �laborer et mettre en œuvre un programme de formation obligatoire; des applications en mati�re de gestion de l'information; des mesures de sensibilisation publique et d'�ducation; des mesures d'�valuation du rendement; ainsi que des plans et des outils de reddition des comptes et d'�valuation. Ce programme consiste �galement � �laborer et mettre en œuvre des politiques, des programmes, des plans et des outils pour assurer une application efficace de la Loi sur les esp�ces en p�ril et du Programme de soutien aux experts du P�ches et Oc�ans Canada (dans le cadre du Plan d'action du f�d�ral sur les sites contamin�s) afin de favoriser ainsi la conservation et la protection de l'habita
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Connaissance des concepts, des objectifs, des principes et des pratiques de gestion de l'habitat par le personnel du Programme de gestion de l'habitat |
Pourcentage des employ�s ayant compl�t� leur formation individuelle dans le cadre du Programme de formation obligatoire |
|
Description : Ce programme consiste dans la recherche scientifique, la surveillance, les conseils, les produits et services, ainsi que la gestion des donn�es dans le but d'assurer que les politiques, les programmes, les d�cisions et les r�glements du minist�re et du f�d�ral en mati�re de voies navigables s�curitaires, prot�g�es et accessibles reposent sur des conseils scientifiques. La science devient possible gr�ce � un r�seau de centres de recherche, en collaboration avec les autres minist�res du gouvernement.
L'activit� de programme � Sciences � � l'appui d'�cosyst�mes aquatiques sains et productifs s'articule autour d'une priorit� - le renouvellement du Programme scientifique (d�crit � la rubrique � Sciences � sous � P�ches et aquaculture durables �) - et sa prestation se fait au moyen de trois sous-activit�s de programme : �valuer les impacts du d�veloppement sur les �cosyst�mes aquatiques; �valuer les �cosyst�mes aquatiques et appuyer la gestion int�gr�e des oc�ans; et surveiller, comprendre et pr�voir les variations et l'�volution du climat oc�anique.
Ressources financi�res et humaines, Sciences, 2006-2007
Ressources financi�res |
D�penses pr�vues1 |
Autorisations totales |
D�penses r�elles |
---|---|---|---|
�valuer les impacts du d�veloppement sur les �cosyst�mes aquatiques |
18,8 |
20,8 |
17,2 |
�valuer les �cosyst�mes aquatiques et appuyer la gestion int�gr�e des oc�ans |
31,3 |
33,9 |
44,4 |
Surveiller, comprendre et pr�voir les variations et l'�volution du climat oc�anique |
3,4 |
4,0 |
6,8 |
Sous-total |
53,5 |
58,7 |
68,4 |
Facilitateurs de programme |
24,6 |
25,2 |
19,7 |
Total |
78,1 |
83,9 |
88,2 |
Ressources humaines (nbre d'ETP) |
Ressources |
Ressources |
�cart |
�valuer les impacts du d�veloppement sur les �cosyst�mes aquatiques |
|
152 |
|
�valuer les �cosyst�mes aquatiques et appuyer la gestion int�gr�e des oc�ans |
|
244 |
|
Surveiller, comprendre et pr�voir les variations et l'�volution du climat oc�anique |
|
56 |
|
Sous-total |
493 |
452 |
-41 |
Facilitateurs de programme |
84 |
81 |
-3 |
Total |
577 |
533 |
-44 |
Nota : Les pr�visions d'ETP par sous-activit� ne sont pas disponibles pour 2006-2007.
Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqu�s.
1 Les d�penses pr�vues ne correspondent pas aux chiffres du RPP 2006-2007 � cause d'une erreur d'addition dans le RPP.
R�sultats pr�vus - Sciences |
Indicateurs de rendement |
R�sultats obtenus |
---|---|---|
Utilisation de renseignements scientifiques pour favoriser la gestion int�gr�e d'�cosyst�mes aquatiques sains et productifs pour le b�n�fice et le plaisir des Canadiens |
Production d'information scientifique par P�ches et Oc�ans selon le pourcentage de l'ensemble des publications canadiennes dans les sous-domaines de la biologie et de l'hydrologie marines, de l'oc�anographie et de la limnologie que repr�sentent les publications du MPO |
|
Confiance des Canadiens dans la capacit� du programme scientifique du MPO de faire de la recherche scientifique pour surveiller et promouvoir la sant� des stocks de poisson et du milieu marin |
|
|
Niveau de partenariat en recherche scientifique |
|
|
Nombre de r�ponses aux demandes de conseils scientifiques |
|
Au chapitre des milieux aquatiques sains et productifs, le Programme scientifique a continu� de donner des conseils sur un �ventail d'initiatives et de priorit�s marines en guise de soutien direct au Minist�re et au gouvernement du Canada. Ces initiatives comprennent la mise en valeur des ressources �nerg�tiques extrac�ti�res, le Plan de modernisation du processus environnemental (PMPE), le Plan d'action du Canada pour les oc�ans et d'importantes initiatives horizontales telles qu'accro�tre la confiance du public � l'�gard de la r�glementation sur les pesticides, la Strat�gie de gouvernance internationale des p�ches et des oc�ans, l'am�lioration de l'acc�s aux produits de lutte contre les organismes nuisibles et l'Ann�e polaire internationale. Toutes ces initiatives ont �t� fond�es sur de solides conseils scientifiques de fa�on � ce que les politiques, les programmes et les r�glements connexes s'�laborent en meilleure connaissance de cause.
Description: Les activit�s comme l'exploration p�troli�re et gazi�re, le d�veloppement et la production, les for�ts, les mines, l'hydro�lectricit� et l'agriculture, qui se d�roulent dans ou autour des environnements aquatiques marins et d'eau douce peuvent avoir un impact sur le poisson et sur son habitat. Le transport � grande distance et l'introduction ponctuelle de contaminants et de substances toxiques constituent �galement des menaces consid�rables pour les �cosyst�mes aquatiques et leurs ressources. Le programme des sciences permet d'offrir des conseils scientifiques sur les impacts possibles, les mesures d'att�nuation, les risques et les r�glements � l'intention des responsables de la gestion de l'habitat qu'on identifie dans la Loi sur les p�ches, la Politique de gestion de l'habitat du poisson, la Loi sur les esp�ces en p�ril, la Loi sur les oc�ans, la Loi sur la protection des eaux navigables et la Loi canadienne sur l'�valuation environnementale.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
|
---|---|---|
Utilisation accrue des conseils scientifiques et d'information corroborante sur les r�percussions des activit�s industrielles sur le milieu aquatique |
|
|
Usage accru de mesures d'att�nuation � fondement scientifique pour les activit�s humaines et industrielles |
|
Description: En raison des utilisations nombreuses et parfois contradictoires des oc�ans, la gestion int�gr�e des ressources doit reposer sur des conseils scientifiques fiables. Le programme des sciences consiste � offrir des conseils, des renseignements et des services de gestion des donn�es afin d'appuyer la gestion int�gr�e des �cosyst�mes aquatiques par le gouvernement, dont la d�limitation des zones de protection marines gr�ce � la cartographie des oc�ans, la pr�paration de rapports de survol et d'�tat des �cosyst�mes des vastes zones de gestion des oc�ans, ainsi que des cadres des zones oc�aniques importantes sur les plans �cologique et biologique.
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
|
---|---|---|
Application accrue par les d�cideurs des conseils scientifiques (p. ex. donn�es et mod�lisation) � la gestion int�gr�e des oc�ans du Canada |
|
|
Formulation de crit�res d'identification des esp�ces et des attributs des communaut�s d'importance �cologique - |
Description: L'interaction entre les oc�ans, la glace et l'atmosph�re jouent un r�le fondamental dans le syst�me climatique mondial. �tant en contact direct avec trois oc�ans qui sont interreli�s, le Canada, ainsi que la communaut� internationale, s'int�ressent vraiment � comprendre le r�le des oc�ans au niveau du climat mondial, ainsi que les impacts du changement climatique sur les �cosyst�mes aquatiques. Les efforts scientifiques visent � aider � pr�voir la r�action des oc�ans au changement climatique, ainsi qu'� �valuer les impacts possibles sur les environnements marins, les �cosyst�mes, le poisson et les populations de mammif�res marins
Plans
|
||
R�sultats pr�vus |
R�sultats obtenus |
|
---|---|---|
Application accrue par les d�cideurs des pr�visions des impacts des changements climatiques sur les �cosyst�mes aquatiques |
|
|
Application accrue par les �laborateurs de politiques des connaissances relatives � l'influence des oc�ans sur le climat et les changements climatiques |
|
� la d�couverte de nouvelles esp�ces marines
Imaginez un r�cif de corail aux formes magnifiques, avec tous ses tons chauds de roses, de jaunes, d'orangers et de rouges - qui miroitent avec gr�ce dans l'eau de la mer. Certains massifs coralliens, vieux de centaines d'ann�es, s'�l�vent jusqu'� une hauteur de trois m�tres. On peut y voir des crevettes et des poissons qui d�rivent � l'int�rieur et aux abords du massif. Mais attendez un peu! Si vous vous imaginez ces coraux dans les eaux chaudes et turquoises d'une mer tropicale, vous n'y �tes pas du tout! Ces colonies de corail se trouvent dans des eaux glaciales et sombres, � un kilom�tre de la surface de l'oc�an Atlantique, au large de la c�te Est canadienne.
Depuis cinq ans, une �quipe de P�ches et Oc�ans Canada, plus pr�cis�ment du Centre pour la biodiversit� marine situ� � l'Institut oc�anographique de Bedford � Dartmouth (Nouvelle-�cosse), m�ne une fascinante exp�dition de recherche pour trouver et �tudier ces colonies de corail sous-marines. On en connaissait l'existence, mais � peine, depuis aussi loin que les ann�es 1870, gr�ce � la mission Challenger, la premi�re exp�dition de recherche oc�anographique mondiale. Les explorateurs de cette mission avaient tra�n� � l'�poque quelques seaux dans les profondeurs de la mer pour pr�lever des �chantillons des fonds marins, � des profondeurs allant de deux � trois mille m�tres, au large de la Nouvelle-�cosse. Les sp�cimens de coraux ainsi recueillis �taient endommag�s en raison de la m�thode rudimentaire de cueillette, mais aujourd'hui, plus d'un si�cle plus tard, les scientifiques disposent de technologies perfectionn�es qui leur permettent d'�tudier les massifs coralliens sur place. Et la recherche a repris de plus belle cette ann�e, puisque l'�quipe a maintenant � sa disposition un v�hicule sous-marin t�l�command� portant le nom de ROPOS, qui est �quip� de cam�ras et de dispositifs lui permettant de recueillir de petits �chantillons sans endommager la colonie de corail.
La recherche s'inscrit dans le cadre du programme g�n�ral du Centre, qui vise l'�tude des esp�ces non commerciales pour en comprendre le r�le dans l'�cosyst�me. Les coraux ont une importance particuli�re du fait qu'ils cr�ent un habitat qu'utiliseront de nombreuses autres esp�ces. Ils servent de refuge contre les courants oc�aniques et les grands pr�dateurs, d'aire d'alimentation et, dans certains cas, de nurserie. La protection de ces habitats au large de notre c�te Est prend une importance toute particuli�re ces jours-ci en raison de l'int�r�t accru que portent les industries de la p�che et de l'exploitation p�troli�re et gazi�re pour les zones marines des grandes profondeurs. Les coraux, qui sont particuli�rement sensibles aux perturbations d'ordre physique, font l'objet, en fait, d'efforts de conservation et de gestion partout dans le monde. Comme le dit Ellen Kenchington, scientifique principale de l'�quipe, � nous commen�ons � peine � �tudier les coraux en eaux profondes, mais les travaux de notre �quipe ont d�j� donn� lieu � l'�tablissement de deux zones de conservation des coraux �.
Un corail de type Primnoa resedaeformis (vers la gauche) et un massif multicolore de
Paragorgia arborea (corail � bubblegum �) colonisent un rocher � 900 m�tres de fond dans le chenal Nord-Est.
M�me � ce stade-ci, relativement pr�liminaire, l'�quipe a d�j� identifi� huit esp�ces que l'on croit �tre nouvelles pour le Canada et cinq autres esp�ces nouvelles pour la r�gion � l'�tude. Le fait que la plupart des nouvelles d�couvertes aient eu lieu � l'ext�rieur de la Zone de conservation des coraux fait ressortir davantage la n�cessit� de mieux d�finir la distribution g�ographique des colonies coralliennes. L'�quipe a �galement trouv� des populations particuli�rement denses de Paragorgia arborea et de Primnoa resedaeformi � des profondeurs de six � neuf cents m�tres dans la Zone de conservation.
Outre leur r�le de pourvoyeur d'habitat, ces coraux offrent pour l'avenir d'int�ressantes possibilit�s dans le domaine pharmaceutique. Par exemple, certains nouveaux m�dicaments contre le cancer tirent leur origine de mollusques marins, et certaines cr�atures des eaux profondes, comme ces coraux, ont des propri�t�s uniques qu'il vaut la peine d'�tudier.
Les chercheurs de coraux en eaux profondes poursuivent leurs travaux avec acharnement. En 2007, ils esp�rent pouvoir aller explorer d'autres zones que l'on sait peupl�es de colonies coralliennes : le Gully, qui est la plus grande zone de protection marine du Canada et est fr�quent� par une esp�ce de baleine en danger de disparition, la baleine � bec, ainsi que la Zone de conservation des coraux connue sous le nom de � Stone Fence �, dans le chenal Laurentien.
Un corail de l'esp�ce Primnoa resedaeformi (� gauche et au centre) et un sp�cimen � grosse tige de Paragorgia arborea (corail � bubblegum �) colonisent un c�ble de t�l�graphie mouill� au fond de l'oc�an dans les
ann�es 1870. Ces coraux ont �t� trouv�s dans la Zone de conservation des coraux du chenal Nord-Est, � une profondeur d'environ 300 m�tres.
L'oc�an rec�le une multitude de myst�res, au sujet desquels il nous reste encore tant de choses � d�couvrir. Nous en savons peut-�tre beaucoup sur certaines esp�ces et certains processus, mais il reste encore bien des trous � combler dans nos connaissances. Et Mme Kenchington de conclure : � Nous ne pouvons m�me pas dire avec certitude combien d'esp�ces vivent dans ces milieux; alors comment pourrions-nous comprendre les changements majeurs susceptibles de se produire si nous ne connaissons pas la totalit� des �l�ments qui composent cet �cosyst�me complexe que constitue l'oc�an? � Voil� ce � quoi s'emploie le Centre pour la biodiversit� marine.