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Ressources financi�res
D�penses pr�vues | Autorit�s | D�penses r�elles |
1 637 749 000 $ | 1 697 576 888 $ | 1 588 475 777 $ |
Ressources humaines
Pr�vues | Actuelles |
839 | 889 |
Les programmes g�ographiques se fondent sur le plan de d�veloppement national ou sur la strat�gie de r�duction de la pauvret� du pays en d�veloppement. L'ACDI r�pond aux demandes d'aide des gouvernements en tenant compte des priorit�s des gouvernements en mati�re de d�veloppement, de la capacit� du pays d'absorber cette aide et de la capacit� du Canada d'offrir des programmes qui font vraiment une diff�rence.
Concentration g�ographique
Entre 2000-2001 et 2006-2007, le nombre de programmes bilat�raux de l'ACDI est pass� de 89 � 68, et la concentration des ressources aux 20 principaux b�n�ficiaires s'est intensifi�e, passant de 65 � 78 pour cent. Les pays sont identifi�s dans les graphiques qui suivent. En 2006-2007, les six principaux pays b�n�ficiaires de la Direction g�n�rale de l'Afrique - l'�thiopie, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le S�n�gal et la Tanzanie - ont re�u 71 pour cent des d�penses en aide publique au d�veloppement (APD), par rapport � 36 pour cent en 2001-2002. � la Direction g�n�rale de l'Asie, 84 pour cent10 des d�bours�s �taient concentr�s dans six pays - l'Afghanistan, le Bangladesh, la Chine, l'Indon�sie, le Pakistan et le Vietnam - en 2006-200711 , contre 63 pour cent en 2001-2002.
Aide au d�veloppement de l'ACDI aux pays de concentration
L'ACDI a �galement �largi ses programmes de soutien des priorit�s canadiennes : le gouvernement a r�it�r� son engagement dans son budget 2007 de verser un milliard de dollars sur dix ans, avec un montant additionnel de 200 millions de dollars pour la reconstruction et le d�veloppement de l'Afghanistan (150 millions de dollars par l'entremise de l'ACDI et 50 millions de dollars par l'entremise du MAECI).
Le Canada est en voie de respecter ses engagements pris au sommet du G8 tenu � Gleneagles, en 2005, en doublant l'aide � l'Afrique en 2008-2009, par rapport � 2003-2004. Ainsi, l'aide internationale du Canada � l'Afrique atteindra 2,1 milliards de dollars en 2008-2009.
Ha�ti est un pays fragile qui a re�u le plus d'aide du Canada comparativement � l'ensemble des pays des Am�riques. Le Canada a confirm� un engagement de 520 millions de dollars sur cinq ans dans ce pays.
L'ACDI s'est pleinement engag�e dans la pr�paration de la strat�gie du gouvernement visant le renouvellement de son engagement dans les Am�riques. Le gouvernement travaille maintenant activement � la mise en œuvre de sa strat�gie et l'ACDI adapte son programme en cons�quence.
Concentration sectorielle
L'ACDI a renforc� ses engagements dans deux secteurs cl�s - la gouvernance d�mocratique et l'�galit� entre les hommes et les femmes. En 2006, l'Agence s'est engag�e � augmenter ses programmes ax�s sur l'�galit� entre les hommes et les femmes, d'o� la n�cessit� d'une planification additionnelle de l'ensemble de ses programmes. Ces r�sultats ont d'abord donn� lieu au lancement d'un nouveau Fonds pour l'�galit� entre les femmes et les hommes, de m�me qu'� des programmes additionnels pour les femmes en Afghanistan.
L'ACDI a fait de grands pas pour ce qui est d'assurer que les strat�gies des pays se concentrent sur un maximum de trois secteurs. En Afrique, le Canada a �t� l'un des principaux bailleurs en ce qui touche la gouvernance d�mocratique, l'�ducation de base et la sant�. En Asie, il joue un r�le de chef de file aux chapitres de la gouvernance d�mocratique, du d�veloppement du secteur priv� et de la sant�. Dans les Am�riques, l'accent a principalement �t� mis dans les secteurs de la gouvernance d�mocratique, la sant� et l'�ducation de base. En 2006-2007, les programmes portaient surtout sur la gouvernance, le d�veloppement du secteur priv� et l'�ducation en Europe de l'Est, au Maghreb et au Moyen-Orient.
L'ACDI a en outre continu� � exercer son leadership en mati�re d'�galit� entre les femmes et les hommes, que ce soit dans des programmes pr�cis ou en tant que th�me transversal.
L'avancement de l'�ducation au Mozambique Parall�lement � ses engagements visant le soutien de l'�ducation dans les pays en d�veloppement, l'aide bilat�rale offerte par l'ACDI au secteur de l'�ducation au Mozambique a �t� de 23 millions de dollars en 2006-2007. L'Agence fait appel � diff�rentes approches de la programmation par l'entremise de son programme bilat�ral, afin d'aider le gouvernement du Mozambique � �largir l'acc�s � l'�ducation, en am�liorer la qualit� et renforcer la capacit� du syst�me d'�ducation. Au niveau des projets, l'ACDI appuie le programme de l'ONG mozambicaine Progresso, en collaboration avec l'ONG canadienne CODE, afin de promouvoir l'alphab�tisation dans la partie la plus septentrionale du pays (la r�gion o� le taux d'analphab�tisme est le plus �lev�). Ce programme a des r�percussions positives sur la qualit� de vie des �tudiants et des adultes, sans compter qu'il a remport� le prix 2005 de l'UNESCO pour le travail accompli dans le domaine de l'alphab�tisation. L'ACDI b�n�ficie �galement de ce partenaire qui travaille avec � ses yeux et ses oreilles � sur le terrain. L'ACDI travaille en collaboration directe avec le minist�re de l'�ducation et de la Culture (MEC), � l'acquisition de manuels et d'autre mat�riel d'enseignement pour les quatre millions d'�tudiants du primaire au pays. En plus d'offrir du financement pour ce mat�riel, l'ACDI a engag� une agence canadienne d'acquisition qui appuie le MEC dans la mise en place de processus d'appels d'offre concurrentiels internationaux, s'assurant que les fonds de l'ACDI sont bien utilis�s. Au niveau des programmes, l'ACDI appuie le programme d'�ducation du MEC (y compris la formation des enseignants et la construction d'�coles) parall�lement avec d'autres bailleurs. L'ACDI a un conseiller en �ducation � temps plein qui prend part aux travaux de divers groupes de travail � l'�chelle du Minist�re, contribuant ainsi � une utilisation efficace des ressources et � l'application de politiques m�rement r�fl�chies. La participation de l'ACDI a contribu� � l'expansion du syst�me d'�ducation et au maintien des normes de qualit� dans les institutions d'enseignement financ�es par le gouvernement du Mozambique et un groupe de bailleurs. L'ACDI collabore avec d'autres bailleurs et le Minist�re au suivi d'un ensemble d'objectifs et d'indicateurs pr�alablement n�goci�s pour assurer la surveillance du rendement du Minist�re et les d�penses budg�taires consacr�es � l'�ducation. Un r�seau de groupes de travail mixtes, des n�gociations, le dialogue et l'influence politiques sont autant d'�l�ments n�cessaires � une utilisation maximale des fonds consacr�s � l'�ducation, dans le respect des programmes, des priorit�s et des budgets pr�alablement approuv�s du Minist�re. Chaque contribution financi�re de l'ACDI est pr�c�d�e d'une analyse exhaustive qui tient compte des �valuations du rendement et des v�rifications. L'ACDI a deux conseillers qui travaillent dans le domaine de l'�ducation � temps plein afin d'assurer que l'ensemble des contributions canadiennes sont bien g�r�es. Ces conseillers sont soutenus par un personnel affect� aux programmes et d'autres sp�cialistes et conseillers de l'ACDI durant tout le cycle de vie de ces projets. Parmi les principaux r�sultats obtenus, citons les suivants :
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L'ACDI a am�lior� la livraison de ses programmes en tirant profit des le�ons apprises en mati�re d'aide. L'Agence dispose d'un large �ventail d'outils pour �laborer des programmes, allant de projets traditionnels � des approches de coop�ration d�l�gu�es et des approches-programmes. Sous le leadership d'un pays h�te, ces approches r�unissent un groupe de bailleurs qui participent � un programme unique et complet, � partir d'un seul budget et des proc�dures d'harmonisation entre les bailleurs qui pourront ainsi contribuer � la r�duction de la pauvret� de ce pays. Pour y arriver, ils doivent travailler avec les r�seaux du pays plut�t que d'�tablir des structures parall�les et c'est pourquoi des efforts concert�s doivent �tre d�ploy�s pour accro�tre progressivement leur rendement, y compris dans les secteurs cruciaux comme la gestion des finances publiques et les acquisitions.
Les opportunit�s et les risques orientent le choix des outils de programmation. Les approches-programmes ont fourni des occasions � la fois d'harmoniser les proc�dures entre les donneurs et de faire mieux concorder les priorit�s locales et maximiser la viabilit� des r�sultats en mati�re de d�veloppement. L'environnement id�al pour les approches-programmes se trouve dans les pays de concentration. Ces approches sont �galement utilis�es ailleurs, dans les pays fragiles notamment, mais il faut alors faire appel � des mesures de protection suppl�mentaires par l'entremise de fonds en fiducie g�r�s par des institutions multilat�rales. L'�ducation et la sant� de base sont les deux secteurs o� l'on applique le plus souvent les approches-programmes.
Lors du renouvellement de ses Modalit�s et conditions, approuv�es par le CT en mars 2007, l'ACDI a soumis ses conclusions sur des �valuations des approches-programmes et les le�ons tir�es de la gestion de l'appui budg�taire et des fonds communs. Bien qu'il soit trop t�t pour �valuer l'impact de ces approches sur la r�duction de la pauvret�, les �valuations ont permis de relever des effets positifs, comme par exemple, un acc�s accru aux services sociaux et le renforcement de la gestion des finances publiques. Dans l'ensemble, on a constat� que les approches-programmes fonctionnent mieux en tant qu'approches de portefeuille. Elles offrent des avantages et des perspectives nouvelles pour le d�veloppement de communaut�s de coop�ration, mais elles pr�sentent �galement divers types et niveaux de risque par rapport � l'approche traditionnelle ax�e sur les projets. En r�ponse � ces conclusions et pour assurer un usage appropri� des approches-programmes, l'ACDI �labore actuellement une s�rie de politiques et d'outils de gestion de programmes qui serviront de cadre de responsabilisation de la gestion.
En 2006-2007, l'ACDI a intensifi� sa pr�sence sur le terrain pour parfaire ses connaissances, am�liorer sa capacit� d'agir plus rapidement et plus efficacement sur le terrain et b�tir ses alliances et ses relations dans le pays. L'Agence a pris des mesures pour retirer les obstacles commerciaux qui l'emp�chaient de r�aliser des �conomies en co�ts gr�ce � de nouveaux types d'ententes de financement et de partenariats.
Pr�sence accrue sur le terrain : L'ACDI a augment� ses effectifs dans des pays comme l'Afghanistan, la Bolivie, Ha�ti, le Nicaragua, le Vietnam, le Cambodge, l'Indon�sie, le S�n�gal et l'�thiopie, en y ajoutant du personnel de l'administration centrale et en embauchant des ressources � contrat sur le terrain. L'Agence a assur� la formation du personnel sur le terrain, notamment en tenant des ateliers sur les approches-programmes au Mali, sur l'�galit� entre les femmes et les hommes au Kenya et sur la gestion financi�re et les contrats au Honduras, au Nicaragua, au Guatemala et au Salvador;
Solutions de financement cr�atives : Par l'entremise du projet de Conversion de la dette du Pakistan envers le Canada en d�penses au titre de l'�ducation, les paiements de la dette actuelle du Pakistan de 117 millions de dollars seront r�orient�s sur une p�riode de cinq ans pour am�liorer les installations et les programmes de formation des enseignants. Cette initiative s'harmonise tout � fait avec les syst�mes, les proc�dures et les priorit�s nationales du gouvernement du Pakistan.
Ententes communes novatrices : L'ACDI a eu recours � des d�marches communes, comme un fonds commun et la coop�ration d�l�gu�e12 , pour all�ger le fardeau administratif des bailleurs et des pays en d�veloppement. L'ACDI est �galement partenaire actif de plusieurs modalit�s de coop�ration d�l�gu�e et de partenariats silencieux, comme le partenariat avec les Pays-Bas au Nicaragua. � Apr�s avoir examin� attentivement les syst�mes de gestion et financier de l'ACDI, nous avons d�cid� de verser notre contribution � PROASE par l'entremise de l'ACDI �, a d�clar� Jan Hoekema, de la Division de l'�ducation, minist�re des Affaires �trang�res des Pays-Bas. � L'ACDI dispose de tous les automatismes r�gulateurs n�cessaires � la reddition de comptes minist�rielle. La nouvelle fa�on de collaborer est logique pour les bailleurs dont les priorit�s sont communes au Nicaragua. Elle permet de r�duire les co�ts de transaction � bien des niveaux, tout en assurant une gestion ax�e sur les r�sultats �.
La reddition de comptes est essentielle � l'efficacit� de l'aide; une mesure du rendement fiable sert de base pour �valuer les progr�s, am�liorer le rendement et r�pondre aux exigences fondamentales de l'ACDI � l'�gard du public canadien en mati�re de reddition de comptes.
Les programmes-pays sont g�r�s en fonction d'un cadre de mesure du rendement, la plupart du temps harmonis� avec la strat�gie de r�duction de la pauvret� du pays et auquel les autres bailleurs et partenaires souscrivent. Ces �l�ments contiennent l'information pertinente essentielle au processus d�cisionnel.
Les pages qui suivent pr�sentent quelques rapports qui mettent en �vidence le rendement envers les objectifs en mati�re de d�veloppement et les contributions de l'ACDI � ces objectifs. Sont inclus :
Ghana
Aper�u ... | |
Population | 22,5 millions |
Superficie (km2) (2005) | 239,000 |
Densit� de population /km2 | 99 |
RNB par habitant | 520 US$ |
Esp�rance de vie (2005) | 57 |
Aide par habitant US$ (2005) | 51 |
Indice du d�veloppement humain | 136e sur 177 |
Rang - Perceptions de la corruption | 70e sur 163 |
Les donn�es sont de 2006, � moins d'indication contraire. Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Transparency International,21-09-2007 |
Contexte : Riche en ressources naturelles, le Ghana est un pays bien g�r�, stable, dot� d'une d�mocratie multipartite; son dossier en mati�re de r�duction de la pauvret� est impeccable et son �conomie est l'une des plus performantes de l'Afrique. L'inflation a diminu� pour passer de 21 pour cent en 2001 � environ 10 pour cent au d�but de 2007. Apr�s l'am�lioration des politiques et des institutions et l'investissement dans l'infrastructure et les services de base, les niveaux de pauvret� ont chut� au cours des 15 derni�res ann�es. D'apr�s les �tudes sur les niveaux de vie du Ghana, le pourcentage des personnes qui vivent sous le seuil de la pauvret� national a chut� pour passer de 51,7 pour cent en 1991-2002 � 28,5 pour cent en 2005-2006. Le pays devrait d�passer la cible �tablie dans les ODM de r�duire de moiti� les taux de pauvret� d'ici 2015. L'�limination des frais de scolarit� de base et le programme d'alimentation scolaire ont contribu� � faire augmenter le taux brut de scolarisation primaire national de 86,3 pour cent en 2005-2006 � 90,7 pour cent en 2006-2007. Les principaux d�fis que doit relever le Ghana sont l'acc�l�ration de la croissance �conomique actuelle et le partage plus �quitable des b�n�fices de la croissance.
Indicateurs cl�s de la pauvret�
Pr�c�dents | Les plus r�cents | |
% de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | 47 (1992) | 45 (1998) |
Mortalit� chez les enfants de moins de cinq ans par 1 000 naissances d'enfant vivant | 122 (1990) | 112 (2005) |
% des enfants inscrits � l'�cole primaire | 54 (1991) | 69 (2006) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au parlement national (%) | 9 (1998) | 11 (2006) |
% de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 55 (1990) | 75 (2004) |
% de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 27 (1994) | 22 (2003) |
Ratio de mortalit� maternelle par 100 000 naissances d'enfant vivant | 740 (1990) | 540 (2000) |
Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Division de la statistique des Nations Unies, 21-09-2007.
Aide du Canada au d�veloppement au Ghana
Le Ghana est l'un des pays de concentration du Canada. Le Canada verse une aide au d�veloppement au pays depuis 1957 et il a contribu� tout r�cemment au d�veloppement durable et � la r�duction de la pauvret�, gr�ce � des projets relatifs � l'administration publique d�mocratique et aux besoins humains fondamentaux.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
L'aide du Canada au Ghana est vers�e en fonction de la strat�gie d'aide conjointe au Ghana, 2007-2010, et de la strat�gie de croissance et de r�duction de la pauvret� du Ghana (2006-2009). Conform�ment aux principes de l'efficacit� de l'aide, le Canada a soutenu la prise en charge accrue par le Ghana de son processus de d�veloppement et a minutieusement harmonis� son aide avec les priorit�s nationales; il a renforc� et utilis� les syst�mes de gestion financi�re publics du pays pour ses projets d'aide et a assur� une coordination concert�e avec les autres bailleurs, cherchant � renforcer les syst�mes locaux de planification, de budg�tisation, de contr�le et de surveillance.
Pour travailler en plus �troite collaboration avec les autres bailleurs et avec les autorit�s locales, le programme de l'ACDI au Ghana est hautement d�centralis�. Le directeur du programme est en poste sur le terrain et il est �galement chef de l'Aide, travaillant en collaboration avec un directeur adjoint, un analyste principal de programmes et un agent de d�veloppement. Plusieurs membres du personnel embauch�s sur le terrain sont pr�sents, de m�me que des coop�rants canadiens et des conseillers locaux, notamment des sp�cialistes de la gouvernance d�mocratique, de la gestion des finances publiques, de l'environnement, de l'�galit� entre les femmes et les hommes et de l'agriculture. � l'administration centrale, l'effectif comprend un directeur adjoint/gestionnaire de programme, un analyste principal de programmes et quatre agents de d�veloppement principaux et interm�diaires. Ces membres du personnel et le personnel embauch� sur le terrain permettent � l'Agence de faire partie d'une vaste gamme de groupes de bailleurs qui coordonnent les politiques et les programmes d'aide.
Accent plac� sur les r�sultats
Le programme de l'ACDI au Ghana met l'accent sur la gouvernance d�mocratique et sur les besoins humains fondamentaux, principalement la s�curit� alimentaire/agriculture, la distribution de l'eau et l'assainissement, en accordant une attention particuli�re � trois des r�gions les plus pauvres du pays - le Nord-Ouest, le Nord-Est et le Nord.
Gouvernance d�mocratique - La formation et l'aide technique ont permis aux d�put�s du Ghana de mieux comprendre leurs r�les et responsabilit�s en mati�re de surveillance, de politique publique et de d�penses. Le soutien de l'ACDI au budget national du Ghana depuis 2004 a aid� le pays � r�duire grandement sa dette nationale tout en augmentant ses d�penses pour offrir des services aux pauvres.
Besoins humains fondamentaux - Au chapitre de la s�curit� alimentaire et de l'agriculture, l'ACDI a vers� plus de 20 millions de dollars pour la mise en oeuvre de la politique d'alimentation et de d�veloppement de l'agriculture du minist�re de l'Alimentation et de l'Agriculture. Cette aide a contribu� � une croissance de 6,1 pour cent de ce secteur en 2005. L'aide de l'ACDI a �galement permis de renforcer les capacit�s d'assembl�e de district pour les achats relatifs au programme d'alimentation et d'agriculture. En 2006, 75 collectivit�s de six districts ont re�u de l'aide pour mettre en oeuvre 77 initiatives de s�curit� alimentaire.
Eau et assainissement - L'ACDI est un chef de file en mati�re de d�sertification au Ghana et � titre de chef conjoint du secteur de l'environnement, l'Agence a coordonn� et facilit� le soutien du gouvernement du Ghana et des bailleurs pour l'environnement. L'ACDI a facilit� la diffusion d'une base de donn�es qui comprenait toutes les donn�es hydrog�ologiques des r�gions du nord, un outil de planification cl�. � la suite des initiatives de formation et de sensibilisation, les questions relatives � l'�galit� des sexes ont �t� int�gr�es dans la plupart des plans de d�veloppement des districts � moyen terme. Un progr�s continu a �t� constat� relativement � la participation des femmes dans les conseils sur la distribution de l'eau et l'assainissement et les r�unions communautaires.
Les programmes futurs de l'ACDI au Ghana s'appuieront sur les r�sultats obtenus et sur les le�ons apprises, y compris l'importance d'une meilleure coordination avec les autres bailleurs. Ils continueront de mettre l'accent sur l'am�lioration de la gouvernance d�mocratique, le renforcement de la s�curit� alimentaire et de l'agriculture, l'am�lioration de la distribution de l'eau et de l'assainissement et assureront que les questions relatives � l'�galit� entre les femmes et les hommes et � l'environnement sont int�gr�es dans tous les programmes. Pour att�nuer les risques, les responsables du programme suivront les questions relatives au VIH/sida au Ghana et apporteront un soutien au besoin.
Histoire de succ�s Les gens de l'endroit savent souvent ce qui fonctionne le mieux dans leur collectivit�. C'est la philosophie sous-jacente � un partenariat r�ussi entre l'ACDI et le gouvernement du Ghana dans le cadre du Programme d'aide � l'�chelle des districts. Depuis 2004, 34 administrations de district du nord du Ghana ont suivi leurs propres processus de planification pour affecter les fonds canadiens � des priorit�s locales. Elles ont choisi de b�tir des �coles primaires, des cliniques de sant�, des puits, des postes de police communautaire et des march�s - installations n�cessaires pour donner aux collectivit�s pauvres une �ducation primaire, des soins de sant� primaires, de l'eau potable, la s�curit� publique et des possibilit�s d'am�liorer leurs moyens de subsistance. On estime que 20 000 personnes ont profit� des 248 initiatives financ�es dans le cadre du Programme d'aide � l'�chelle des districts. Il s'agit d'une fa�on novatrice de dispenser l'aide. Le Programme permet � des pays qui fonctionnent bien, comme le Ghana, de d�terminer les priorit�s qui correspondent exactement � leurs besoins particuliers. Apr�s avoir v�rifi� que des proc�dures saines de planification, d'achat et de v�rification �taient en place, le Programme a permis aux autorit�s de district de planifier et de g�rer leur propre programme de d�veloppement. De cette fa�on, plus de dollars d'aide du Canada se rendent directement dans les collectivit�s ghan�ennes. |
Ha�ti
Aper�u ... | |
Population | 8.6 millions |
Superficie (km2) (2005) | 27 750 |
Densit� de population /km2 | 314 |
RNB par habitant | 480 US$ |
Esp�rance de vie (2005) | 53 |
Aide par habitant US$ (2005) | 60 |
Indice du d�veloppement humain | 154e sur 177 |
Rang - Perceptions de la corruption | 163e sur 163 |
Les donn�es sont de 2006, � moins d'indication contraire. Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Transparency International,21-09-2007 |
Contexte : Malgr� l'am�lioration r�cente de quelques indicateurs socio-�conomiques, Ha�ti est toujours un �tat fragile et le pays le plus pauvre des Am�riques. D'apr�s le Rapport mondial sur le d�veloppement humain de 2006, Ha�ti se situe au 154e rang du d�veloppement humain sur 177 pays. Son produit int�rieur brut par habitant a diminu� du tiers entre 1980 et 2005. Le tiers des m�nages ha�tiens sont dirig�s par une femme; le ratio passe � pr�s de la moiti� dans les secteurs urbains. L'esp�rance de vie est de 53 ans et la pr�valence de VIH/sida est la plus �lev�e de la r�gion. Apr�s de nombreuses ann�es d'instabilit� politique, Ha�ti a tenu une �lection libre et transparente en 2006 qui s'est sold�e par l'�lection du pr�sident Ren� Pr�val, la nomination d'un gouvernement l�gitime et l'�lection de parlementaires et de chefs municipaux. Gr�ce aux efforts conjoints des forces polici�res et de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Ha�ti, la s�curit� s'est grandement am�lior�e. Par cons�quent, le moment est bien choisi pour que la communaut� internationale, y compris les nouveaux bailleurs de l'Am�rique latine, unissent leurs efforts pour appuyer le gouvernement et le peuple d'Ha�ti. C'est dans ce contexte qu'en juillet 2006, le Canada s'est engag� � verser 520 millions de dollars sur une p�riode de cinq ans.
Indicateurs cl�s de la pauvret�
Pr�c�dents | Les plus r�cents | |
% de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | n.a. | 54 (2001) |
Mortalit� chez les enfants de moins de cinq ans par 1 000 naissances d'enfant vivant | 150 (1990) | 120 (2005) |
% des enfants inscrits � l'�cole primaire | 22 (1991) | n.a. |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au parlement national (%) | 4 (1997) | 2 (2006) |
% de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 47 (1990) | 54 (2004) |
% de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 27 (1990) | 17 (2000) |
Ratio de mortalit� maternelle par 100 000 naissances d'enfant vivant | 1000 (1990) | 680 (2000) |
Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Division de la statistique des Nations Unies, 21-09-2007.
L'aide au d�veloppement du Canada � Ha�ti
L'ACDI est pr�sente en Ha�ti depuis 1968. L'APD du Canada a fluctu� selon la situation politique et la s�curit�. Depuis l'arriv�e du gouvernement de transition (2004) et � la suite de l'�lection d'un gouvernement l�gitime et reconnu en 2006, le Canada a augment� sensiblement son aide � Ha�ti par l'entremise de l'ACDI et d'autres minist�res comme le MAECI (Programme START) et la GRC. Le Canada est actuellement le deuxi�me plus grand bailleur bilat�ral en Ha�ti et le programme bilat�ral d'Ha�ti est le deuxi�me en importance de l'ACDI.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
L'ACDI s'appuie sur les principes de l'efficacit� de l'aide pour mettre en oeuvre son programme en Ha�ti, notamment en jouant un r�le de chef de file pour appliquer les principes de l'engagement dans les �tats fragiles, conform�ment � la D�claration de Paris. L'ACDI appuie sans r�serve le r�le de leadership qu'assume le gouvernement d'Ha�ti dans le processus de son propre d�veloppement et l'Agence affecte des ressources pour l'appuyer � cet �gard. En outre, le Canada joue un r�le de premier plan � la table des bailleurs afin de renforcer les structures de coordination. Pour cibler ses efforts de fa�on plus efficace, l'ACDI a �tabli une strat�gie provisoire reposant sur trois piliers : renforcement des institutions et gouvernance; acc�s aux services de base; besoins fondamentaux et conciliation sociale.
Accent plac� sur les r�sultats
Gouvernance - L'ACDI soutient les institutions du gouvernement central (comme le Cabinet du pr�sident et celui du premier ministre) en apportant une aide technique directe pour renforcer leurs fonctions de planification et de coordination. Dans le secteur de la justice, l'ACDI a contribu� � renforcer les capacit�s des juges et des greffiers dans le but d'am�liorer l'acc�s � un syst�me de justice de qualit�. L'ACDI a �galement appuy� l'am�lioration des conditions de d�tention carc�rale.
Acc�s aux services - Dans le secteur de la sant�, l'ACDI a renforc� les capacit�s en ressources humaines en affectant 45 dipl�m�s dans le cadre d'un programme de gestion des services de sant�. Pr�s de 33 000 personnes, y compris 14 800 femmes, ont appris � pr�venir la toxicomanie, le VIH/sida et la grossesse chez les adolescentes. Dans le secteur de l'�ducation, l'ACDI a financ� la construction ou la remise en �tat de l'infrastructure et du mat�riel � l'�chelle du pays. Plus de 120 �coles ont am�lior� leurs services d'�ducation de base, au profit de plus de 29 000 �l�ves et de leur famille. Enfin, quelque 290 000 �l�ves ont re�u un repas chaud chaque jour d'�cole gr�ce � l'aide canadienne.
Am�liorations socio-�conomiques - Pour r�pondre aux besoins de base urgents de la population, l'ACDI a soutenu plusieurs initiatives � effet rapide qui auront aid� � cr�er pr�s de 300 000 jours de travail et � rendre accessible l'eau potable � 2 400 familles. En outre, le projet, qui appuie les coop�ratives d'�pargne et de cr�dit, aide 57 coop�ratives d'�pargne et de cr�dit comptant 212 630 membres, dont 47 pour cent sont des femmes. Les �pargnes et le cr�dit totalisaient 29,5 millions de dollars et 261 millions de dollars respectivement au 31 d�cembre 2006.
Le Canada poursuivra � long terme son engagement � l'�gard d'Ha�ti, un des �l�ments essentiels de la strat�gie des Am�riques. L'ACDI continuera de se concentrer sur les priorit�s d'Ha�ti, particuli�rement celles qui sont �nonc�es dans son document strat�gique sur la croissance nationale et la r�duction de la pauvret�. L'ACDI continuera de coordonner activement l'aide pour en accro�tre l'efficacit� et atteindre des r�sultats encore plus durables.
Histoire de succ�s L'incertitude politique en toile de fond, l'ACDI a jou� un r�le de chef de file dans la communaut� internationale pour faciliter la tenue d'une �lection libre et transparente en 2006. L'ACDI a ensuite aid� directement les autorit�s � assurer une transition efficiente et sans probl�me, notamment en soutenant la pr�paration du livre blanc sur la transition. Enfin, le soutien du Canada a contribu� � organiser la conf�rence internationale de juillet 2006 dans le cadre de laquelle les partenaires internationaux se sont r�unis pour appuyer les priorit�s du nouveau gouvernement. |
Honduras
Aper�u ... | |
Population | 7,35 millions |
Superficie (km2) (2005) | 112 090 |
Densit� de population /km2 | 66 |
RNB par habitant | 1 200 US$ |
Esp�rance de vie (2005) | 69 |
Aide par habitant US$ (2005) | 94 |
Indice du d�veloppement humain | 117e sur 177 |
Rang - Perceptions de la corruption | 121e sur 163 |
Les donn�es sont de 2006, � moins d'indication contraire.Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Transparency International, 21-09-2007 |
Contexte : Au Honduras, pr�s de 40 pour cent de la population vit dans la pauvret�. L'in�galit� et l'absence de perspectives �conomiques sont des obstacles importants � la r�duction de la pauvret� : la tranche de 20 pour cent de la population la plus riche d�tient 58 pour cent de la richesse et la tranche de 20 pour cent la plus pauvre, que trois pour cent. La croissance rapide de la population est une autre difficult� � surmonter. En 1970, la population �tait d'environ trois millions d'habitants; aujourd'hui, elle d�passe les 7 millions d'habitants et l'on croit qu'elle atteindra 11 millions d'habitants d'ici 2025. La majorit� des m�nages pauvres vivent dans des secteurs ruraux, concentr�s dans la partie occidentale du pays et dans les secteurs entourant les villes. La d�t�rioration environnementale, conjugu�e � des conditions climatiques extr�mes, comme des ouragans et des temp�tes tropicales intenses ajoutent � la vuln�rabilit� du pays.
Indicateurs cl�s de la pauvret�
Pr�c�dents | Les plus r�cents | |
% de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | 38 (1990) | 15 (2003) |
Mortalit� chez les enfants de moins de cinq ans par 1 000 naissances d'enfant vivant | 59 (1990) | 40 (2005) |
% des enfants inscrits � l'�cole primaire | 89 (1990) | 91 (2004) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au parlement national | 10 (1990) | 23 (2006) |
% de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 84 (1990) | 87 (2004) |
% de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 18 (1992) | 17 (2001) |
Ratio de mortalit� maternelle par 100 000 naissances d'enfant vivant | 220 (1990) | 110 (2000) |
Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Division de la statistique des Nations Unies, 21-09-2007.
Aide au d�veloppement du Canada au Honduras
L'aide vers�e par le Canada au Honduras remonte � 1969. Elle se caract�rise par des investissements annuels r�guliers qui ont atteint un sommet � la fin des ann�es 1990 � la suite du passage d�vastateur de l'ouragan Mitch.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
La d�marche de l'ACDI au Honduras traduit l'engagement de l'Agence � l'�gard de l'efficacit� de l'aide et r�pond aux besoins du Honduras. Elle inclut notamment un dialogue actif sur la politique, favorisant la prise en charge et l'engagement du gouvernement du Honduras, l'engagement aux niveaux national, r�gional et local et la collaboration avec divers partenaires et programmes d'investissement. Les investissements de l'Agence sont directement harmonis�s avec la strat�gie de r�duction de la pauvret� du Honduras. Le Canada a jou� activement son r�le de chef de file pour soutenir le groupe de coordination des bailleurs (le G-16) afin de favoriser l'harmonisation et la coh�rence et il a accru, on le reconna�t, le r�le de la soci�t� civile en mati�re de dialogue strat�gique, de reddition de comptes et de transparence.
Accent plac� sur les r�sultats
Le programme bilat�ral de l'ACDI au Honduras cherche � aider le Honduras � mieux atteindre les ODM dans les domaines de l'�ducation, de l'environnement et de la sant�.
�ducation - Le Canada a jou� un r�le important parmi les bailleurs en apportant son expertise technique et son exp�rience dans les domaines de l'�ducation et des approches-programmes pour favoriser l'am�lioration de la gouvernance du secteur de l'�ducation gr�ce � un fonds commun de l'�ducation pour tous. Des r�sultats pr�cis ont �t� atteints en 2006-2007, notamment l'�laboration d'un programme pilote sur les comp�tences p�dagogiques dans le cadre du programme de formation pour la r�gion de La Paz. Le Canada a financ� l'impression d'environ 34 000 exemplaires du programme de formation qui ont �t� distribu�s en espagnol et en anglais.
Environnement - Le programme de l'ACDI au Honduras compte � son actif une longue s�rie d'initiatives environnementales � succ�s. L'accent mis r�cemment sur la gestion int�gr�e de la ressource hydrique a inculqu� une perspective globale relativement � l'eau, qui tient compte de la n�cessit� de la durabilit� environnementale, sociale et �conomique. Jusqu'� pr�sent, neuf micro lignes de partage des eaux dans la r�gion Jutipalga ont re�u le statut de protection par l'entremise du PRO-MESAS Water and Sanitation Fund. Cela a permis d'am�liorer sensiblement l'acc�s � l'eau potable dans ce secteur. Dans la collectivit� de San Juan, les r�seaux d'eau potable sont maintenant en place pour d�servir un total de 240 familles et un comit� local assure l'entretien du mat�riel et la qualit� de l'eau.
Sant� - L'ACDI a contribu� � r�duire l'incidence de maladies et � am�liorer la sant� au niveau communautaire en investissant en sant� sexuelle et reproductive et en sant� publique et en s'attaquant � la trypanosomiase. Jusqu'� pr�sent, plus de 20 000 foyers infest�s (environ 140 000 personnes) ont �t� trait�s contre cette maladie dans 383 collectivit�s; plus de 20 000 �l�ves ont �t� examin�s, dont 1 200 re�oivent maintenant un traitement. L'ACDI croit que la diminution de l'incidence de cette maladie importante r�duira les co�ts de service du syst�me de sant� publique et accro�tra la participation de la population trait�e � des activit�s productives.
Les programmes futurs de l'ACDI au Honduras mettront l'accent sur la gouvernance d'institutions responsables dans les domaines de l'�ducation, de l'environnement et de la sant�, o� l'�galit� des sexes est compl�tement int�gr�e. La strat�gie de l'ACDI au Honduras s'appuiera sur les r�sultats et les r�alisations du pass�, inclura la gestion des risques et ciblera des secteurs cr�neaux d'expertise o� le Canada a fait et continu de faire une diff�rence.
Histoire de succ�s Le projet d'aqueduc et d'assainissement durables en milieu rural de CARE Canada a permis de fournir depuis sa mise sur pied des r�seaux d'aqueduc, des latrines, une �ducation sur l'hygi�ne de base et une formation � plus de 40 000 personnes dans 81 collectivit�s. Le projet a remport� des prix internationaux pour son concept inclusif et durable selon lequel les collectivit�s locales - l'accent �tant mis sur les femmes - sont form�es pour l'administration, la gestion financi�re, l'exploitation et l'entretien du r�seau d'aqueduc et pour la protection de la micro ligne de partage des eaux. Cette formation est une mesure cl� visant � assurer la durabilit� des r�seaux. Les gens de la localit� ont alors �t� en mesure de g�rer et de maintenir le r�seau sans faire appel � une expertise de l'ext�rieur. Les participants indiquent que leur sant� g�n�rale s'est grandement am�lior�e et qu'il y a beaucoup moins d'incidence de diarrh�e et de malaria. |
Vietnam
Aper�u ... | |
Population | 84 millions |
Superficie (km2) (2005) | 329 000 |
Densit� de population /km2 | 271 |
RNB par habitant | 690 US$ |
Esp�rance de vie (2005) | 71 |
Aide par habitant US$ (2005) | 23 |
Indice du d�veloppement humain | 109e sur 177 |
Rang - Perceptions de la corruption | 111esur 163 |
Les donn�es sont de 2006, � moins d'indication contraire. Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Transparency International,21-09-2007 |
Contexte : Une des �conomies les plus dynamiques de l'Asie du Sud-Est aujourd'hui, le Vietnam est pass� d'une �conomie planifi�e � une �conomie de march� � la fin des ann�es 1980. Malgr� un progr�s �conomique marqu�, l'acc�s aux droits politiques s'est r�alis� lentement. Par cons�quent, l'ACDI a encore la possibilit� de contribuer efficacement dans des domaines comme l'am�lioration de la reddition de comptes et de la transparence du gouvernement. En outre, puisque la population active du Vietnam cro�t rapidement, plus d'un million de nouveaux emplois sont n�cessaires chaque ann�e et en m�me temps, la technologie de production �conomique est de plus en plus avanc�e. L'�quilibre entre ces deux forces du march� est un d�fi important que doit relever le gouvernement du Vietnam. Enfin, les indicateurs de la pauvret� et sociaux des populations de minorit� ethnique continuent d'accuser un retard par rapport � la population de la majorit� Kinh. Des programmes gouvernementaux plus cibl�s seront n�cessaires pour combler l'�cart entre les riches et les pauvres.
Indicateurs cl�s de la pauvret�
Pr�c�dents | Les plus r�cents | |
% de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | - | - |
Mortalit� chez les enfants de moins de cinq ans par 1 000 naissances d'enfant vivant | 53 (1990) | 19 (2005) |
% des enfants inscrits � l'�cole primaire | 90 (1991) | 88 (2005) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au parlement national | 18 (1990) | 27 (2006) |
% de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 65 (1990) | 85 (2004) |
% de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 41 (1993) | 28 (2003) |
Ratio de mortalit� maternelle par 100 000 naissances d'enfant vivant | 160 (1990) | 130 (2000) |
Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Division de la statistique des Nations Unies, 21-09-2007.
Aide au d�veloppement du Canada du Vietnam
Depuis 1990, le Canada a vers� une aide au Vietnam pour l'appuyer dans ses objectifs de r�forme et de r�duction de la pauvret�.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
Le Plan de d�veloppement socio-�conomique du Vietnam et la D�claration de Hano�, une strat�gie conjointe d'harmonisation et de coordination des bailleurs et du gouvernement du Vietnam et un outil de surveillance de l'efficacit� de l'aide, guident les programmes de l'ACDI au Vietnam. D'apr�s le sondage, en 2006, sur le suivi � la D�claration de Paris, 82 pour cent de l'aide du Canada aux secteurs gouvernementaux en 2005 correspondait aux priorit�s du Vietnam; 51 pour cent de cette aide a �t� vers�e dans le cadre de syst�mes vietnamiens d'achat et financiers; et 48 pour cent de tous les investissements bilat�raux canadiens �taient fond�s sur un programme.
Accent plac� sur les r�sultats
Le programme bilat�ral de l'ACDI au Vietnam s'articule sur trois secteurs prioritaires : la gouvernance d�mocratique, le d�veloppement du secteur priv� et du secteur rural; et l'�ducation de base.
Gouvernance d�mocratique - L'expertise du Canada a jou� un r�le cl� pour aider le Vietnam � r�former son syst�me juridique et � renforcer la reddition de comptes du gouvernement. Les fonctionnaires vietnamiens du Tribunal supr�me du peuple et du minist�re de la Justice peaufinent leur strat�gie de r�forme judiciaire en se fondant sur les proc�dures administratives des tribunaux canadiens. Le Canada a �galement habilit� le gouvernement du Vietnam � am�liorer la gestion de ses finances publiques gr�ce � l'�laboration de nouveaux r�glements sur la divulgation financi�re de toutes les entit�s budg�taires de l'�tat, � la mise en oeuvre d'un examen des d�penses publiques pour mieux int�grer les budgets d'immobilisations et renouvelables et � la transformation de la State Audit of Vietnam (V�rification d'�tat du Vietnam) en organisme ind�pendant de l'Assembl�e nationale.
D�veloppement du secteur priv� et du secteur rural - Le financement par l'ACDI de l'installation de d�veloppement du secteur priv� M�kong a permis le d�veloppement du programme de formation � la gestion � Business Edge � qui consacre la moiti� de sa formation aux gens d'affaires de petits centres ou situ�s en province. Le soutien de l'ACDI au programme de lutte contre la grippe aviaire des Nations Unies a facilit� la tenue de campagnes de vaccination dans 47 provinces cibl�es (sur 59 provinces). Dans les districts montagneux de la province Thanh Hoa, l'ACDI a dispens� des services de cr�dit et d'expansion de l'agriculture � 33 000 foyers, ce qui a permis de r�duire de fa�on significative le nombre de pauvres (58 pour cent) et d'augmenter l'ensemble de la production alimentaire (10 pour cent).
�ducation de base - L'ACDI soutient l'int�gration de normes minimales pour l'�ducation primaire dans la politique nationale de l'�ducation. Travaillant en collaboration avec le gouvernement du Vietnam et d'autres bailleurs, l'ACDI joue un r�le de chef de file pour soutenir le plan d'action national de l'EPT du Vietnam par l'entremise d'un projet visant � renforcer la capacit� nationale et locale de planifier, de mettre en oeuvre, de surveiller et d'�valuer les am�liorations apport�es � la qualit�, � l'�galit� de l'acc�s, � l'attribution cibl�e des ressources et � la coordination des services d'�ducation primaire.
Les programmes futurs au Vietnam comprendront des initiatives visant � soutenir la mise en oeuvre de plans de d�veloppement socio-�conomique dans trois provinces. Le Programme du Vietnam cherche �galement � rehausser le programme pr�c�dent de formation technique et professionnelle et de gouvernance de l'environnement en �largissant la port�e des nouveaux projets pour inclure des r�formes strat�giques de niveau national ou des provinces additionnelles. Dans le secteur de la gouvernance d�mocratique, le Programme du Vietnam donne suite � une proposition du gouvernement du Vietnam de continuer de fournir une expertise canadienne � l'appui du programme de la r�forme juridique et judiciaire du Vietnam.
Histoire de succ�s L'ACDI a aid� � int�grer les questions de l'�galit� entre les femmes et les hommes dans le plan de d�veloppement national du Vietnam, elle a fait des contributions substantielles � une loi sur l'�galit� des sexes qui vient d'�tre promulgu�e et a soutenu un projet de loi sur la violence conjugale. L'Agence a �galement aid� � int�grer des questions relatives aux sexes dans d'autres secteurs comme l'environnement. La formation des femmes dans les pratiques de gestion de la pollution industrielle financ�e par l'ACDI a entra�n� l'�tablissement d'un �quilibre des sexes parmi les membres du personnel dans les minist�res provinciaux de gestion de l'environnement et une d�fense des int�r�ts accrue au sein du syndicat des femmes pour une meilleure gestion de la pollution industrielle. |
�gypte
Aper�u ... | |
Population | 75 millions |
Superficie (km2) (2005) | 1 001 |
Densit� de population /km2 | 76 |
RNB par habitant | 1 350 US$ |
Esp�rance de vie (2005) | 71 |
Aide par habitant US$ (2005) | 13 |
Indice du d�veloppement humain | 111e sur 177 |
Rang - Perceptions de la corruption | 70e sur 163 |
Les donn�es sont de 2006, � moins d'indication contraire. Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Transparency International,21-09-2007 |
Contexte : L'�gypte est un pays influent au Moyen-Orient et en Afrique du nord et il est un partenaire cl� du Canada, y compris dans le domaine de la coop�ration pour le d�veloppement. D'apr�s le PNUD, l'�gypte est en voie d'atteindre les ODM pour 2015. Des progr�s soutenus ont �t� not�s dans les domaines de la mortalit� infantile, de la sant� maternelle, de la distribution d'eau et de l'assainissement. Malgr� les progr�s �conomiques, l'�gypte est toujours aux prises avec plusieurs difficult�s en mati�re de d�veloppement, notamment une grande population, dont environ la moiti� n'a pas 20 ans, ce qui exacerbe les pressions exerc�es sur le march� du travail et sur le syst�me d'�ducation; la distribution in�gale du revenu et de la richesse; les disparit�s entre les r�gions et les sexes relativement � la pauvret�; ainsi quela d�t�rioration de l'environnement.
Indicateurs cl�s de la pauvret�
Pr�c�dents | Les plus r�cents | |
% de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | 4 (1991) | 3 (2000) |
Mortalit� chez les enfants de moins de cinq ans par 1 000 naissances d'enfant vivant | 104 (1990) | 36 (2004) |
% des enfants inscrits � l'�cole primaire | 84 (1991) | 94 (2006) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au parlement national | 4 (1990) | 2 (2006) |
% de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 94 (1990) | 98 (2004) |
% de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 10 (1990) | 9 (2003) |
Ratio de mortalit� maternelle par 100 000 naissances d'enfant vivant | 170 (1990) | 84 (2000) |
Sources : Banque mondiale, Indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et Division de la statistique des Nations Unies, 21-09-2007.
Aide au d�veloppement du Canada en �gypte
Le Canada fournit une aide publique au d�veloppement � l'�gypte depuis 1976, concentrant ses efforts au fil des ans sur les secteurs de l'agriculture, de l'�nergie, du d�veloppement du secteur priv�, de l'�ducation, de la r�forme �conomique et de la durabilit� de l'environnement. L'ACDI met maintenant l'accent sur l'�ducation de base et le d�veloppement du secteur priv�.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
L'ACDI a favoris� de fa�on tr�s active le dialogue, encourag� une prise en charge plus locale et a am�lior� la coordination et l'harmonisation des bailleurs, particuli�rement par l'interm�diaire du personnel sur le terrain. Par exemple, lorsqu'elle a pr�sid� le Sous-groupe des bailleurs dans le secteur des petites et moyennes entreprises (PME) au cours des cinq derni�res ann�es, l'ACDI a jou� un r�le important pour am�liorer la coordination, la coop�ration et l'efficacit� du dialogue entre les bailleurs et le gouvernement de l'�gypte.
L'ensemble des activit�s relatives ou non � un projet a permis au Canada de partager son exp�rience en mati�re de gouvernance et de mise en oeuvre de politique avec l'�gypte, � l'appui de secteurs importants comme le d�veloppement des PME.
Accent plac� sur les r�sultats
L'ACDI cherche � appuyer les efforts de l'�gypte pour relever les d�fis en mati�re de d�veloppement et r�duire la pauvret�, particuli�rement celle des femmes, des enfants et des jeunes en mettant l'accent sur l'�ducation de base et sur le d�veloppement du secteur priv�. La gouvernance, y compris le renforcement de la capacit� institutionnelle et les droits des enfants, de m�me que l'environnement sont d'autres th�mes importants vis�s par les programmes. L'�galit� entre les femmes et les hommes est �galement un centre d'int�r�t. Tous les projets comprennent des r�sultats sur l'�galit� entre les hommes et les femmes et une importance particuli�re est accord�e, projet par projet, � la promotion de l'�galit� dans tous les projets de taille moyenne ou de grande envergure.
�ducation de base : Le Canada a jou� un r�le de premier plan pour aider l'�gypte � augmenter le nombre d'�l�ves inscrits et le maintien des enfants � l'�cole, � r�duire les in�galit�s entre les sexes, � am�liorer la qualit� de l'�ducation dans les �coles d'�gypte et � accro�tre l'employabilit� des �tudiants qui entrent sur le march� du travail gr�ce � des projets comme le projet Appui aux �coles primaires d'�gypte, appel� �TAPE I (voir l'encadr�). De nouvelles initiatives financ�es par l'ACDI lanc�es en 2006-2007 traiteront des questions de l'�ducation de la petite enfance et de l'alphab�tisation des adultes. L'ACDI participe �galement avec d'autres bailleurs, par l'entremise d'un fonds commun, � l'appui des efforts du gouvernement d'�gypte pour mettre en oeuvre un plan strat�gique national dans le secteur de l'�ducation.
D�veloppement du secteur priv� : L'ACDI a aid� 34 partenaires dans l'ensemble du pays � �laborer et � offrir divers services non financiers aux PME dans des domaines comme la fiscalit�, le soutien juridique, le commerce �lectronique, l'incubation d'entreprises, l'exportation et le soutien aux femmes dans la population active. L'ACDI a �galement aid� le gouvernement d'�gypte � �laborer et � mettre en oeuvre des politiques, des lois et des r�glements pour promouvoir le d�veloppement de PME et le minist�re �gyptien de la Main-d'oeuvre a repris un mod�le appuy� par l'ACDI dans le cadre duquel les centres d'emploi mettent en relation les gens � la recherche d'un emploi avec les employeurs.
L'accent continuera d'�tre mis dans les programmes futurs de l'ACDI sur deux secteurs : l'�ducation de base et le d�veloppement du secteur priv�, particuli�rement des petites et moyennes entreprises. Ces deux secteurs devraient repr�senter pr�s de 85 pour cent des investissements du programme pour l'�gypte d'ici 2010-2011. Les secteurs de concentration sont tr�s pertinents aux d�fis que l'�gypte doit relever en mati�re de d�veloppement.
Histoire de succ�s �TAPE I s'appuyait sur le travail communautaire pour mettre en place des d�marches novatrices d'apprentissage ax�es sur les �tudiants dans 227 �coles servant presque 6 000 enfants (dont 75 pour cent �taient des filles) dans les secteurs les plus d�savantag�s de la Haute-�gypte. Des consultations se sont tenues avec le minist�re de l'�ducation, des organisations de la soci�t� civiles et des collectivit�s sur la durabilit� des �coles et 895 membres des comit�s d'�ducation ont �t� form�s pour �largir et soutenir ces �coles. Ce mod�le d'�cole communautaire est maintenant repris, appuy� par le minist�re de l'�ducation et les collectivit�s elles-m�mes. |
Pakistan
Une �valuation ind�pendante du Programme du Pakistan de l'ACDI a �t� effectu�e pour examiner son rendement entre 2001 et 2006. Le programme vise principalement trois objectifs : la promotion d'une gouvernance d�mocratique locale; l'am�lioration des services sociaux dans les domaines de l'�ducation et de la sant�; et l'avancement de l'�galit� entre les femmes et les hommes. Le programme re�oit 20 millions de dollars par ann�e; les d�caissements pour 2005-2006 se chiffraient � 21,9 millions de dollars. En mars 2005, 36 projets bilat�raux, dont la valeur totale s'�levait � 253 millions de dollars, en �taient � diverses �tapes de mise en oeuvre.
Pertinence : Les �valuateurs ont observ� que les programmes/projets examin�s ont contribu� � un ou � plusieurs des trois objectifs principaux du programme. Les projets et les sous-programmes allaient dans le sens des priorit�s nationales du Pakistan en mati�re de d�veloppement et ils �taient bien harmonis�s avec les objectifs de l'ACDI, particuli�rement en ce qui concerne la promotion de l'�galit� entre les femmes et les hommes.
R�sultats atteints : Les �valuateurs ont jug� que les programmes/projets financ�s par l'ACDI �taient g�r�s en fonction des r�sultats et que la gestion ax�e sur les r�sultats est en g�n�ral bien int�gr�e dans les projets. Beaucoup d'�l�ments prouvent que le programme atteint des r�sultats positifs importants dans les trois secteurs prioritaires. Les r�sultats de certains projets �taient tr�s impressionnants, tandis que dans d'autres cas, les r�sultats �taient mitig�s.
Les �valuateurs pr�sentent des d�tails de l'�valuation d'exemples de projets et d�gagent les facteurs positifs et n�gatifs qui influencent les r�sultats. Ils pr�cisent qu'en ce qui concerne l'�galit� entre les femmes et les hommes, les r�sultats ont �t� particuli�rement impressionnants dans le cadre des projets pour lesquels l'accent �tait mis directement sur l'�galit� et que l'investissement de longue dur�e et durable de l'ACDI en mati�re d'�galit� entre les femmes et les hommes est un des �l�ments cl�s de ce succ�s. L'ACDI est un chef de file parmi les bailleurs des programmes d'�galit� au Pakistan, en optimisant �norm�ment les ressources � l'aide d'un budget relativement modeste.
Durabilit� et renforcement de la capacit� : Les responsables du programme au Pakistan ont trouv� de fa�on proactive des possibilit�s de cr�er et de soutenir des organisations de la soci�t� civile dans un environnement difficile. Un grand nombre d'organisations soutenues par le programme sont devenues d'importants promoteurs de la mobilisation communautaire, de la r�duction de la pauvret� et des droits des femmes. Bon nombre d'entre elles sont devenues plus durables avec le temps en �tablissant des mod�les pratiques de financement ou en diversifiant leur base de bailleurs.
Efficacit� du programme : Par le pass�, le programme a �t� retard� par sa complexit�, l'absence d'une cible g�ographique, la vaste gamme de modalit�s de mise en oeuvre de projet, une administration hi�rarchique et des m�thodes de gestion et de surveillance compliqu�es. � mesure que de nouvelles possibilit�s de programme surgissent, ces contraintes sont trait�es, ce qui permet d'am�liorer l'efficacit� du programme. Les responsables du programme ont constamment d�montr� leur volont� de prendre des risques raisonnables et d'�tre innovateurs - en mettant particuli�rement l'accent sur l'�galit�, la gouvernance et la coordination des bailleurs. Les examens internes du rendement ont permis de prendre la d�cision de mettre l'accent sur des projets plus grands et moins nombreux, d'explorer des possibilit�s pour assurer la coordination avec d'autres bailleurs, de trouver des m�thodes de r�alisation moins vuln�rables aux perturbations en mati�re de s�curit� et de renforcer l'Unit� d'appui au programme. Des progr�s importants ont �t� r�alis�s sur les quatre fronts.
Recommandations : Les �valuateurs recommandent de retenir la structure de base et l'orientation du programme actuel et ses trois objectifs fondamentaux, c'est-�-dire. Ils font �galement plusieurs suggestions pour am�liorer les domaines comme la structure et l'orientation du programme, le renforcement des capacit�s et des institutions et l'efficacit� de la gestion des programmes et des projets.
Prochaines �tapes : Les responsables du programme de l'ACDI au Pakistan sont d'accord avec toutes les recommandations des �valuateurs. Un processus est en cours pour �laborer une nouvelle strat�gie de programme qui int�grera les recommandations et les le�ons apprises des �valuateurs
Fonds canadien pour l'Afrique
Le Fonds canadien pour l'Afrique (FCA) de 500 millions de dollars a �t� �tabli en r�ponse au Nouveau partenariat pour le d�veloppement en Afrique (NEPAD) - Un plan � fabriqu� en Afrique � visant � aiguiller le continent sur la voie de la croissance et du d�veloppement durables - et au Plan d'action du G8 pour l'Afrique. Le FCA est une initiative limit�e dans le temps qui joue un r�le de catalyseur cl� pour promouvoir le leadership africain et attirer de nouveaux investissements importants en Afrique; il est pr�vu que l'initiative prendra fin le 31 mars 2008. La Division de l'�valuation de l'ACDI �valuera le FCA en 2008 pour en documenter les succ�s et en tirer des le�ons. Les objectifs du FCA sont les suivants : Am�liorer la capacit� de l'Afrique d'atteindre ses propres buts en mati�re de d�veloppement; renforcer les institutions et la gouvernance d�mocratiques en Afrique; et favoriser l'innovation et la croissance �conomique en Afrique. Le FCA compte 32 initiatives distinctes, r�parties sur cinq secteurs et un budget est pr�vu pour l'administration, comme l'illustre le tableau suivant :
R�sultats s�lectionn�s pour 2006-2007
Ressources financi�res
D�penses pr�vues | Autorit�s | D�penses r�elles |
279 608 000 $ | 289 250 421 $ | 273 413 338 $ |
Ressources humaines
Pr�vues | Actuelles |
189 | 203 |
La nature r�active de la programmation du Partenariat canadien est un atout essentiel pour aller chercher des ressources additionnelles pour le d�veloppement, faire participer les Canadiens aux efforts internationaux du Canada, faire comprendre � l'�chelon national les programmes d'aide humanitaire et de d�veloppement international du Canada et obtenir l'appui des Canadiens � cet �gard. M�me s'il reste r�actif, le programme de Partenariat canadien a profit� de plusieurs initiatives visant � am�liorer ses activit�s conform�ment aux engagements du Canada � l'�gard de l'efficacit� de l'aide.
En g�n�ral, le Partenariat canadien, en 2006-2007, a financ� plus de 600 organisations canadiennes de la soci�t� civile et du secteur priv�, ainsi que des groupes internationaux de la soci�t� civile. Ce sont notamment des ONG, des �tablissements d'enseignement et de formation, des associations professionnelles, des conseils provinciaux et r�gionaux de coop�ration internationale, des syndicats, des entreprises, des coop�ratives et des organismes de coop�ration volontaire repr�sentant environ 2 500 volontaires.
R�sultats s�lectionn�s
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En ce qui concerne la concentration strat�gique, la tendance d�montre que les nombres et lieux des pays africains qui sont parmi les principaux r�cipiendaires d'un programme de Partenariat ont augment� consid�rablement au cours des cinq derni�res ann�es. En 2002-2003, seulement quatre pays africains se situaient parmi les 15 principaux r�cipiendaires; en 2006-2007, ce chiffre est pass� � sept, dont trois font partie des six principaux r�cipiendaires : le Mali, le Burkina Faso et le Ghana.
Par ailleurs, les pays qui ont traditionnellement des relations bilat�rales avec l'ACDI - la Tha�lande, la Malaisie et plusieurs pays de l'Europe orientale - ne sont plus admissibles � l'aide par voie du partenariat. En outre, puisque les relations commerciales du Canada avec la Chine, le Mexique et la Russie se stabilisent, ces pays ne sont plus admissibles au financement de l'ACDI dans le cadre de son Programme de coop�ration industrielle.
Le soutien de l'ACDI aux partenaires b�n�voles et du secteur priv� est fonction de leur capacit� de contribuer aux ODM, 80 pour cent du programme de Partenariat canadien font partie des secteurs de concentration de l'ACDI et tous les programmes et projets int�grent les objectifs de l'Agence en mati�re d'�galit� entre les hommes et les femmes, comme l'illustre le graphique suivant:
Au cours des deux derni�res ann�es, l'ACDI a travaill� en �troite collaboration avec ses partenaires canadiens pour examiner les r�sultats et d�gager les secteurs � am�liorer dans la fa�on dont l'ACDI investit en collaboration avec ses partenaires canadiens. Dans le contexte de cet examen et du renouvellement du programme de Partenariat, plusieurs consultations se sont tenues � l'�chelle du Canada sur les questions strat�giques et op�rationnelles. Pour poursuivre le dialogue avec les principaux groupes cadres, un �v�nement d'importance s'est tenu avec le Conseil canadien pour la coop�ration internationale, ses 94 membres et les ONG du Sud sur l'efficacit� des partenariats dans l'optique des r�sultats en mati�re de d�veloppement; des journ�es de la coop�ration internationale de l'ACDI 2006 auxquelles ont particip� plus de 1 800 intervenants se sont �galement tenues. Ces �v�nements, conjugu�s au Groupe d'experts minist�riel sur les programmes de partenariat qui guident l'ensemble du processus d'examen et de renouvellement, ont contribu� � r�tablir un climat de confiance et de dialogue entre l'ACDI et la soci�t� civile. Les Canadiens et les ONG du Sud �taient repr�sent�s au sein du Groupe d'experts.
En outre, l'Agence pr�side, en �troite collaboration avec la soci�t� civile canadienne, le Groupe consultatif international sur la soci�t� civile et l'efficacit� de l'aide afin de reconna�tre et faire progresser les contributions de la soci�t� civile � l'efficacit� de l'aide en pr�vision du Forum de haut niveau qui se tiendra en septembre 2008 � Accra.
Des progr�s ont �t� r�alis�s pour am�liorer l'efficacit�, la reddition de comptes et la transparence :
Le nouveau Fonds du secteur volontaire (20 millions de dollars par ann�e) a vu le jour en juin 2006. Il a �t� �tabli � la lumi�re des commentaires de plus de 200 intervenants canadiens et il vise � soutenir les projets de d�veloppement dont le but est de r�duire la pauvret� et de promouvoir les droits de la personne ainsi que les principes de l'efficacit� de l'aide. � la fin de l'exercice, 12 projets totalisant plus de quatre millions de dollars ont d�j� �t� approuv�s et les temps d'intervention ont �t� r�duits pour passer de huit � 10 mois � moins de quatre mois.
� la suite du lancement de ce fonds, l'ACDI a �tabli, en collaboration avec les sept conseils provinciaux/r�gionaux de coop�ration internationale, un atelier de renforcement de la capacit� des organisations canadiennes. Un des buts de l'atelier consistait � accro�tre la reddition de comptes et � donner aux organisations partenaires une formation dans des domaines comme la gestion ax�e sur les r�sultats, la production de rapports, l'�galit� entre les femmes et les hommes et la durabilit� environnementale. Depuis octobre 2006, des ateliers ont �t� offerts � l'�chelle du pays aux participants de 178 organisations.
Le programme de Partenariat de l'ACDI insiste �norm�ment sur la qualit� du partenariat �tabli entre les organisations canadiennes et celles des pays en d�veloppement. L'ACDI demande aux partenaires canadiens de d�montrer que leurs initiatives propos�es contribuent au renforcement des capacit�s de leurs partenaires du Sud et r�pondent � des besoins d�termin�s � l'�chelle locale.
La participation active des partenaires du Sud � la conception et � la mise en oeuvre fait partie des facteurs qu'examine l'ACDI lorsqu'elle choisit les initiatives qu'elle finance.
L'examen des programmes de partenariat a fait ressortir des pr�occupations, tant � l'interne qu'� l'externe, au sujet de la rentabilit� de certains aspects du processus se rapportant aux programmes r�actifs13 . L'ACDI a donc d�cid� de concevoir un nouveau mod�le de gestion en avril 2006 visant l'harmonisation des m�thodes de fonctionnement pour des partenariats efficaces (HOPE) qui vise � am�liorer la qualit� des services tout en r�duisant le temps n�cessaire au traitement des propositions de moiti�. Les �l�ments cl�s relev�s dans le cadre de l'initiative HOPE pour un fonctionnement efficace sont notamment l'adoption d'un guichet unique, des lignes directrices claires, une �quipe d'�valuation, le traitement continu des demandes sur la base du � premier arriv�, premier servi � et la transmission rapide de commentaires aux partenaires relativement aux projets qui ont �t� soumis.
En f�vrier et mars 2007, le mod�le HOPE a �t� pr�sent� � 280 partenaires dans le cadre d'une s�rie d'activit�s de sensibilisation organis�es dans tout le Canada. Les commentaires ont �t� positifs. Nous continuons � travailler afin de mener � bien cette initiative, notamment par l'�laboration d'une approche des affaires �lectroniques qui facilite les demandes en lignes.
L'examen et le renouvellement des programmes de partenariat ont contribu� � l'efficacit� et la responsabilisation � plusieurs autres �gards. Cette nouvelle approche pour le secteur b�n�vole, parall�lement au lancement du nouveau Fonds du secteur b�n�vole, permet une utilisation plus efficace des ressources de l'Agence. Gr�ce � son initiative visant le renforcement des capacit�s pour les partenaires canadiens et l'�laboration d'une politique ax�e sur le renforcement de la soci�t� civile du Sud, l'ACDI ouvre la voie � une meilleure d�finition de ses responsabilit�s en mati�re de programmation. Sur la sc�ne internationale, l'ACDI joue un r�le de chef de file en s'assurant que son programme d'aide au d�veloppement reconna�t le r�le crucial que doit jouer la soci�t� civile � ce chapitre.
La page qui suit fournit un aper�u de l'�volution de la coop�ration volontaire.
La coop�ration volontaire aujourd'hui : un monde de diff�rence
Les volontaires internationaux contribuent � am�liorer la vie des gens et des collectivit�s des pays en d�veloppement en travaillant de pair avec des organismes de d�veloppement social et �conomique des pays du Sud et en renfor�ant leurs capacit�s. Ces personnes non r�mun�r�es mettent leur temps, leurs comp�tences et leur exp�rience au service d'un d�veloppement humain durable pour l'ensemble de la plan�te. De retour chez elles, leur travail se poursuit car elles participent � mieux faire conna�tre dans leur propre pays les enjeux li�s au d�veloppement international.
Depuis pr�s de 40 ans, l'ACDI appuie le travail des organismes de coop�ration volontaire. Sa contribution dans ce domaine est en forte progression : d'environ 22 millions de dollars pour sept organismes en 1980, elle est pass�e � 50, 7 millions de dollars pour dix organismes en 2006-2007.
L'examen du Programme de coop�ration volontaire r�alis� en 2005 a mis en �vidence l'�volution marqu�e qu'a connue la programmation depuis les ann�es soixante. La coop�ration volontaire a en effet d�laiss� l'approche qui consistait � envoyer des volontaires du Nord travailler un certain temps dans des organismes du Sud; elle pr�f�re aujourd'hui forger avec ses homologues des pays en d�veloppement des liens qui s'inscrivent dans la dur�e. La participation canadienne reste donc enti�re, mais privil�gie les placements strat�giques permettant d'obtenir des r�sultats qui tiendront la route bien apr�s le retour des volontaires au Canada.
C'est au sein de ce nouveau cadre de pens�e que le National Volunteering Program, qui a mis sur pied au cours des cinq derni�res ann�es par Voluntary Service Overseas (VSO), une organisation internationale dont le partenaire canadien, VSO Canada, re�oit le soutien de l'ACDI. Par l'interm�diaire du r�seau de partenaires nationaux et de bureaux locaux de VSO, les organisations locales du Sud re�oivent l'appui dont elles ont besoin afin de cr�er et d'administrer des programmes de volontariat nationaux ou locaux qui r�pondent � leurs priorit�s. C'est ce qui se produit au Ghana, o� un volontaire canadie, en partenariat avec la F�d�ration canadienne des municipalit�s et la National Association of Local Authorities of Ghana, participe � la cr�ation de strat�gies � d'engagement communautaire � aupr�s de six assembl�es de district.
Tandis que le volontariat national et le volontariat Sud-Sud sont en hausse, au cours de la derni�re ann�e quelque 2 500 volontaires canadiens de tous les horizons ont partag� � l'�tranger leurs talents et leur expertise dans une multitude de secteurs.
En guise d'exemple, le programme Uniterra, conjointement offert par l'EUMC et le CECI, a d�p�ch� une jeune canadienne en Bolivie pour soutenir des initiatives en mati�re de sant� communautaire dans un village recul� des Andes. En collaborant avec les acteurs municipaux et la sage-femme locale elle a r�ussi � faire am�nager dans la clinique une chambre de naissance traditionnelle o� les m�res peuvent recevoir des soins m�dicaux si jamais des complications surviennent. Le nombre de naissances s�curitaires a depuis doubl� dans la communaut�.
Le SACO, un autre organisme de coop�ration volontaire, se sp�cialise dans le placement de cadres sup�rieurs chevronn�s et est un partenaire de longue date de la municipalit� de Santa Rosa de Copan, au Honduras. Au fil des ans, plusieurs volontaires du SACO se sont d�plac�s � la demande de la municipalit� afin d'am�liorer la qualit� et la quantit� d'eau potable fournie aux r�sidents locaux. Gr�ce aux efforts assidus du SACO, les cas de maladies hydriques ont diminu� de moiti�.
Ressources financi�res
D�penses pr�vues | Autorit�s | D�penses r�elles |
1 045 710 000 $ | 1 110 543 587 $ | 1 084 080 278 $ |
Ressources humaines
Pr�vues | Actuelles |
137 | 164 |
Pour le Canada, le syst�me multilat�ral est � la fois un �l�ment incontournable de la gouvernance mondiale et un outil efficace lorsqu'il s'agit d'affronter les d�fis d'envergure mondiale. L'ACDI assure un financement de base � des organisations multilat�rales et internationales dont le mandat, les objectifs et les capacit�s en mati�re d'initiatives de d�veloppement concordent avec les objectifs et les priorit�s du gouvernement du Canada. Qui plus est, l'engagement humanitaire du Canada - dans les situations o� l'aide requise pour sauver des vies et all�ger les souffrances d�passe les moyens d'action des pays touch�s - se concr�tise en grande partie dans le soutien offert � des organisations humanitaires multilat�rales et internationales ainsi qu'� des partenaires canadiens dignes de confiance.
En vue de contribuer � la r�alisation des ODM, l'ACDI encourage les organisations et les institutions multilat�rales � accro�tre l'efficacit� de leurs politiques et de leurs pratiques afin d'optimiser les r�sultats de leurs programmes et de leurs op�rations. De par son affiliation � plusieurs organisations multilat�rales, le Canada exerce une influence sur les organes directeurs de ces organisations, influence qui d�passe quelquefois l'importance de sa contribution financi�re.
Sant� - Les partenaires multilat�raux obtiennent des r�sultats notables
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Au cours de l'exercice 2006-2007, l'ACDI a continu� de compter sur la port�e universelle du syst�me multilat�ral, qui permet de g�n�rer des r�sultats de d�veloppement touchant un large �ventail de pays en d�veloppement, y compris des pays dans lesquels l'ACDI n'a aucun programme bilat�ral. Les programmes bilat�raux de l'ACDI ont accord� une place pr�pond�rante � la sant�, tout en contribuant � l'�ducation, au d�veloppement du secteur priv�, � la gouvernance d�mocratique, � l'environnement, et � l'�galit� entre les femmes et les hommes. Quoique les th�mes privil�gi�s varient selon les organisations, le renforcement institutionnel - gage d'efficacit� de l'aide - reste toujours au coeur des relations entre l'ACDI et ses partenaires multilat�raux et internationaux.
Ainsi en 2006-2007, le Canada a pris une part active aux discussions sur la r�forme de l'ONU. Ces discussions ont abouti � un rapport intitul� � Unis dans l'action �, qui rec�le une s�rie de recommandations devant permettre � l'ONU de remplir son r�le avec une efficacit� accrue et de r�pondre aux d�fis actuels du d�veloppement. En particulier, puisque le manque de coh�rence op�rationnelle entre les fonds, les agences et les programmes onusiens se fait sentir avec plus d'acuit� au niveau des pays, le rapport pr�conise de mettre � l'essai une approche rationalis�e, � Un Seul ONU �, au sein des programmes-pays En outre, afin de renforcer le r�le de l'organisation dans la promotion de l'�galit� entre les sexes, le rapport propose un renouvellement de son architecture de l'ONU en mati�re d'�galit� entre les sexes, et notamment la cr�ation d'un nouveau poste de Secr�taire g�n�ral adjoint. Le Canada et d'autres gouvernements devraient donner, durant 2007-2008, une r�ponse officielle au rapport.
Gouvernance d�mocratique
L'ACDI a continu� de promouvoir la gouvernance d�mocratique et les droits humains en finan�ant un vaste �ventail d'organisations, dont le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, le PNUD, le Commonwealth et La Francophonie.
� titre d'exemple, lors de l'�lection de 2006 en R�publique d�mocratique du Congo (RDC), le PNUD a travaill� en �troite collaboration avec la Mission des Nations Unies en RDC pour appuyer la toute nouvelle Commission �lectorale ind�pendante du pays. Ensemble, ils ont pilot� l'op�ration d'assistance �lectorale la plus vaste et la plus complexe jamais entreprise par les Nations Unies. Avec un taux de participation de 80 pour 100, la tenue du scrutin est un v�ritable exploit pour ce pays encore �prouv� par les s�quelles de la guerre civile et qui n'avait pas connu d'�lections d�mocratiques depuis plus de 40 ans.
D�veloppement du secteur priv�
Le programme multilat�ral de l'ACDI contribue au d�veloppement du secteur priv� par l'interm�diaire des banques r�gionales de d�veloppement (telle la Banque africaine de d�veloppement, qui a re�u de l'Agence en 2006 un financement de base totalisant pr�s de 89 millions de dollars). L'ACDI participe directement � la gouvernance des banques de par son r�le de conseiller aupr�s des administrateurs canadiens qui si�gent � leur conseil d'administration. L'Agence passe par les banques r�gionales de d�veloppement pour renforcer l'infrastructure �conomique des pays en d�veloppement, ce qui comprend les transports, l'�nergie et les t�l�communications. En 2006 par exemple, la Banque africaine de d�veloppement s'est appliqu�e � promouvoir la croissance �conomique en offrant des garanties de pr�t au secteur priv� et en mettant sur pied des programmes d'acc�s au financement des investissements � l'intention des PME; de m�me, toujours en 2006, un pr�t consenti par la Banque asiatique de d�veloppement � la principale entreprise de t�l�communications sans fil de l'Afghanistan a permis � cette derni�re de faire bondir le nombre de ses abonn�s et d'�tendre le rayonnement de son r�seau. Des possibilit�s d'emplois accrues (notamment pour les femmes) et des recettes fiscales pour le gouvernement font partie des r�sultats qui ont suivi.
�galit� entre les femmes et les hommes
Bien que le th�me de l'�galit� entre les femmes et les hommes fasse partie int�grante du financement de base et du dialogue sur les politiques de tous les programmes multilat�raux de l'ACDI - qui ne manque pas de promouvoir l'int�gration la plus g�n�ralis�e possible des consid�rations li�es � l'�galit� entre les sexes - certaines agences de l'ONU inscrivent express�ment cette th�matique dans leur mandat. C'est pourquoi en 2006, l'ACDI a de nouveau accord�, � titre de financement de base annuel, pr�s de 17,4 millions de dollars au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Ce fonds oeuvre vise un acc�s universel � la sant� de la reproduction, qui englobe la planification familiale et la sant� sexuelle. En 2006, l'UNFPA a aid� � surmonter la p�nurie de produits pour la sant� g�n�sique qui s�vissait dans plus de 60 pays; en collaboration avec les gouvernements, la soci�t� civile, le secteur priv� et les partenaires de d�veloppement, elle a second� les efforts men�s dans plus de 100 pays en vue d'entamer des discussions nationales sur l'acc�s universel � la pr�vention, au traitement, aux soins et � l'appui en mati�re de VIH; elle a enfin jet� les bases d'un dialogue sur les politiques et d'une programmation ayant pour but de pr�venir et de r�gler la violence envers les femmes et les filles.
Aide humanitaire
La premi�re mesure que prend l'ACDI en cas de crise consiste � aider financi�rement les organisations qui font partie du syst�me humanitaire international. Ces organisations s'assurent que les besoins fondamentaux des personnes touch�es par une catastrophe ou un conflit, tels les besoins relatifs � la s�curit� physique, � l'alimentation, � l'eau, aux soins de sant� et aux abris, sont combl�s.
Afin de sauver des vies et de soulager les souffrances des populations touch�es, l'ACDI a accord� des fonds � des organisations multilat�rales, internationales et canadiennes en r�ponse aux graves situations d'urgence survenues en 2006-2007 : le tremblement de terre de mai 2006 en Indon�sie; les personnes d�plac�es � cause des conflits civils au Timor-Oriental, � la mi-2006; le conflit au Liban, mi-2006; les inondations dans la Corne de l'Afrique, fin 2006; le typhon qui a frapp� les Philippines en d�cembre 2006; les inondations de f�vrier 2007 en Bolivie; enfin, le cyclone et les inondations qui ont touch� le Mozambique et Madagascar en mars 2007. Au total, l'ACDI a vers� environ 17 millions de dollars dans la foul�e de ces crises, qui a permis aux organisations d'aide humanitaire de r�pondre aux besoins des populations affect�es. Les secours comprenaient la distribution d'eau potable, des services d'hygi�ne et d'assainissement, des soins de sant� primaire, des services de surveillance m�dicale, un appui logistique et au transport, des abris d'urgence et des logements temporaires, une aide alimentaire d'urgence, des articles m�nagers essentiels non alimentaires (savon, v�tements, ustensiles de cuisine, etc.), et des aires d'apprentissage temporaires pour les enfants.
L'ACDI a poursuivi au cours de l'exercice 2006-2007 sa mise au point d'un cadre qui lui permettra d'�valuer l'efficacit� et la pertinence des organisations multilat�rales14 . Ce cadre �clairera la prise de d�cisions en ce qui touche, d'une part, les strat�gies que l'ACDI �labore en vue d'am�liorer les capacit�s de gestion de ses partenaires multilat�raux, et d'autre part, l'affectation de ses ressources � des organisations individuelles. Avant d'en �tablir la version d�finitive, l'ACDI doit encore le peaufiner, l'�prouver et le valider ainsi qu'examiner avec d'autres organismes bailleurs la possibilit� d'adopter une approche harmonis�e pour l'�valuation des organisations multilat�rales.
En prenant appui sur le travail d�j� r�alis�, l'ACDI a �valu� des organisations cl�s qui re�oivent un financement de base. L'�valuation du PAM r�alis�e en 2006-2007 r�v�le qu'en partie � la suite des efforts concert�s et soutenus de l'ACDI et de ses interventions dans le cadre de r�unions du conseil d'administration, le PAM a �lev� la nutrition et la gestion ax�e sur les r�sultats au rang de priorit�s institutionnelles. Vu la nature du travail de cette organisation, l'ACDI l'encourage � accentuer ses efforts en mati�re d'�valuation des besoins d'urgence. Le Canada a d'ailleurs apport� son soutien au projet du PAM intitul� � Renforcement de la capacit� d'�valuation des besoins d'urgence �, qui d�veloppera la capacit� de l'organisation � cerner les besoins humanitaires dans le domaine alimentaire au cours des op�rations d'urgence, gr�ce � des �valuations pr�cises et impartiales.
Ce cadre s'inscrit dans la continuit� des efforts que d�ploie l'ACDI pour am�liorer l'efficacit� des partenaires multilat�raux au moyen de v�rifications, d'�valuations et de l'exercice d'une diligence raisonnable; en menant des sondages aupr�s de son personnel sur le terrain en ce qui concerne l'efficacit� des organisations multilat�rales dans un pays particulier; et enfin, par sa participation au � R�seau d'�valuation du rendement des organisations multilat�rales �, groupe de travail multidonateurs qui est tr�s actif dans les discussions sur l'efficacit� multilat�rale.
L'ACDI oeuvre de concert avec d'autres bailleurs pour renforcer les organisations multilat�rales. Elle a ainsi dirig� un � examen par les pairs � multidonateurs de la fonction d'�valuation de l'UNICEF. L'examen - publi� en 2006 - r�v�le que dans l'ensemble le bureau d'�valuation de l'UNICEF est ind�pendant, cr�dible et utile � des fins d'apprentissage et de responsabilisation. En outre, toujours en 2006, les directeurs des agences de d�veloppement du Canada, de la Su�de et du Royaume-Uni se sont entendus sur une approche institutionnelle commune visant � appuyer les secteurs d'intervention prioritaires de l'UNICEF. On s'attend � ce que l'adoption de cette approche rehausse le rendement de l'organisation dans des secteurs phares, tels que l'approche de la programmation fond�e sur les droits de la personne, l'�galit� entre les sexes, la capacit� d'intervention humanitaire, la gestion ax�e sur les r�sultats, l'�valuation, la gestion des ressources humaines et la r�forme de l'ONU. Les trois bailleurs contr�leront le rendement de l'UNICEF en regard des indicateurs pr�c�demment �tablis et assureront un suivi des progr�s au moyen d'examens r�guliers.
Les efforts de l'ACDI en vue d'une intervention plus efficace des bailleurs dans les cas de crise humanitaire se sont poursuivis en 2006-2007, pour l'essentiel dans le cadre de sa participation � l'initiative de Good Humanitarian Donorship (GHD). Mentionnons parmi les progr�s accomplis r�cemment : l'adh�sion officielle aux principes et aux pratiques de GHD par le Comit� d'aide au d�veloppement (CAD) de l'OCDE en avril 2006; l'�tablissement d'un ensemble d'indicateurs permettant d'appr�cier la mise en oeuvre des principes et pratiques de GHD; une plus grande acceptation des m�canismes normalis�s de reddition de comptes par les organismes humanitaires, tels le Comit� international de la Croix-Rouge et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l'ONU.
L'ACDI partage avec d'autres minist�res gouvernementaux, notamment le MAECI, la responsabilit� des relations avec les organisations multilat�rales. Au chapitre de l'aide humanitaire, l'ACDI et le MAECI conjuguent leurs efforts pour veiller � ce que les enjeux de l'aide humanitaire re�oivent du gouvernement f�d�ral l'attention qu'ils m�ritent.
L'ACDI a continu� d'exercer une diligence raisonnable et de valoriser ses relations de financement en participant � la gouvernance de la plupart des organisations multilat�rales, le plus souvent par le biais des conseils d'administration, de divers comit�s de gestion et d'orientation, ou de r�unions th�matiques organis�es � diff�rents niveaux.
En ce qui touche l'aide humanitaire, le Fonds central d'intervention d'urgence (FCIU) des Nations Unies est une initiative nouvelle et n�cessaire visant � accro�tre la rapidit� des secours humanitaires gr�ce � la mise en commun des ressources des bailleurs et � leur disponibilit� en temps opportun lorsque survient une crise. L'appui du Canada au FCIU (administr� par le BCAH) s'est �lev� � 24,4 millions de dollars en 2006. Un examen pr�liminaire parrain� par l'ACDI en vue d'�valuer la premi�re ann�e d'activit� du FCIU r�v�le que le BCAH a r�ussi � �tablir le cadre administratif global du FCIU et � en d�caisser les fonds.
Outre ce soutien centralis� en faveur d'interventions humanitaires rapides, l'ACDI a continu� de chercher des moyens d'accro�tre la rapidit� et la visibilit� de l'action canadienne. Parmi les mesures examin�es en 2006-2007 figurent l'accroissement des stocks d'approvisionnement d'urgence du Canada et le prompt d�ploiement de sp�cialistes canadiens aupr�s des organismes cl�s responsables de l'aide humanitaire dans une situation d'urgence donn�e.
La gestion ax�e sur les r�sultats au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme L'ACDI plaide r�guli�rement aupr�s de ses partenaires multilat�raux et internationaux pour qu'ils am�liorent leur gestion ax�e sur les r�sultats - l'aptitude � maintenir le cap sur les r�sultats varie en effet d'une organisation � une autre. La contribution de l'ACDI au Fonds mondial repose en partie sur la vigoureuse capacit� t�moign�e par cet organisme en mati�re de gestion fond�e sur les r�sultats. Le Fonds mondial est un m�canisme international de financement par l'interm�diaire duquel les bailleurs aident les pays touch�s � combattre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Selon une r�cente �valuation de l'ACDI, le Fonds mondial est une organisation expertement dirig�e, qui accorde l'attention qu'il se doit � la gestion du rendement, aux m�canismes de v�rification et d'�valuation, � la transparence de ses op�rations, et � l'engagement des gouvernements bailleurs, des gouvernements partenaires et de la soci�t� civile, tant dans les pays bailleurs que dans les pays b�n�ficiaires. L'une des forces du Fonds mondial tient dans le fait qu'il peut compter sur un solide comit� d'examen technique ainsi que sur un syst�me de subvention fond� sur le rendement, ce qui lui permet de rendre compte des r�sultats qu'il obtient � court terme (� l'aide d'indicateurs tels le nombre de personnes recevant un traitement antir�troviral, ou le nombre de moustiquaires de lit trait�es aux insecticides qui ont �t� distribu�es), mais aussi � moyen terme (� l'aide d'indicateurs tels le pourcentage de jeunes s�ropositifs �g�s de 15 � 24 ans, ou le nombre estim� de cas actifs de tuberculose par 100 000 personnes). |
Le rapport qui suit r�sume une �valuation multidonateurs r�alis�e en 2006. Cette derni�re pr�sente de fa�on objective certains des r�sultats qu'ont apport� l'aide de l'ACDI.
L'Initiative � 3 millions d'ici 2005 � de l'Organisation mondiale de la sant� (OMS)
En 2003, l'OMS donnait le coup d'envoie � l'Initiative � 3 millions d'ici 2005 �, qui visait � �largir l'acc�s aux traitements antir�troviraux � trois millions de personnes vivant avec le VIH/sida avant la fin de 2005. En 2004-2005 et 2005-2006, l'ACDI s'est class�e au premier rang des bailleurs en versant un total de 100 millions de dollars � l'appui de cette initiative, soit environ la moiti� du budget r�el total de 194 millions de dollars am�ricains. Command�e par l'ACDI, l'�valuation multidonateurs s'est pench�e sur les activit�s de l'OMS dans le cadre de cette initiative sur une p�riode de deux ans (2004 et 2005). L'�valuation a examin� les trois niveaux de fonctionnement de l'organisation (si�ge, bureaux r�gionaux et bureaux dans les pays), en portant une attention plus soutenue � l'Afrique.
Pertinence : L'initiative s'est av�r�e extr�mement pertinente pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Les activit�s de l'OMS comprenaient entre autres l'�tablissement de normes et de protocoles de traitement; la pr�s�lection de m�dicaments, dont des combinaisons � dose fixe, une premi�re dans les pays en d�veloppement; l'aide � l'�laboration de plans de traitement nationaux, essentiels � l'obtention de financement international. Ce travail pr�liminaire paraissait essentiel � l'atteinte des objectifs poursuivis par d'autres m�canismes de financement, comme le Fonds mondial, les gouvernements nationaux, et les bailleurs bilat�raux et multilat�raux qui financent des programmes de traitement et l'approvisionnement en antir�troviraux.
R�sultats obtenus : L'objectif de l'Initiative � 3 millions d'ici 2005 � n'a pas �t� atteint. � la fin de 2005, 1,3 million de personnes �taient sous traitement (contre 400 000 en d�cembre 2003); l'OMS rapporte qu'en juin 2006 ce chiffre �tait pass� � 1,6 million, ce qui repr�sente une augmentation de 300 pour 100. Au nombre de ses r�sultats, l'Initiative � 3 millions d'ici 2005 � a enregistr� des progr�s consid�rables au chapitre de l'approvisionnement en m�dicaments, du prix des m�dicaments, et du renforcement des syst�mes de sant�. Qui plus est, une reconnaissance politique accrue, des engagements financiers plus importants et la cr�ation de quelque 200 partenariats ont relay� les efforts d�ploy�s par l'OMS afin d'assurer aux personnes atteintes un meilleur acc�s au traitement du VIH. L'Initiative a su d�montrer une fois pour toutes que m�me dans des contextes o� les ressources font d�faut, les personnes vivant avec le VIH/sida peuvent avoir acc�s � un traitement antir�troviral. Ce faisant, elle a permis de tailler une place � l'OMS dans l'architecture internationale de la lutte contre le VIH/sida.
Ajout�es � l'insuffisance de la r�ponse mondiale, les disparit�s qui caract�risent encore l'acc�s aux traitements t�moignent de la pertinence de l'action de l'OMS et lui rappellent qu'elle doit veiller � accro�tre l'efficacit� de son leadership technique et � impulser le soutien des pays en vue de la mont�e en puissance des actions futures. Au chapitre de l'�largissement de l'acc�s aux traitements antir�troviraux, nombre de pays en d�veloppement ont obtenu des progr�s consid�rables en un court laps de temps. Il subsiste cependant des �carts criants entre r�gions et pays.
Durabilit� et d�veloppement des capacit�s : Les bailleurs doivent cr�er des m�canismes permettant aux pays de financer leurs programmes nationaux de fa�on plus s�re, adapt�e et durable; garantir � l'OMS un financement ad�quat et stable afin qu'elle puisse remplir son mandat; assurer une responsabilit� mutuelle entre les partenaires du d�veloppement et les gouvernements nationaux, en vue d'atteindre les objectifs de l'acc�s universel; mobiliser le soutien politique en faveur d'actions appropri�es, y compris des initiatives nationales au titre de la s�curit� de la sant� publique et du d�veloppement durable; renforcer l'accent mis sur l'Afrique. Le financement des programmes nationaux (qui comprend l'achat de m�dicaments) rel�ve directement des bailleurs ou d'autres institutions, et non de l'OMS.
Efficacit� du programme : L'�valuation a port� sur l'efficacit� du soutien technique fourni par l'OMS aux pays b�n�ficiaires. Elle a �galement examin� dans quelle mesure l'OMS avait mobilis� d'autres partenaires et parties int�ress�es tout en privil�giant l'harmonisation et l'alignement des actions. Les r�sultats de l'�tude indiquent la pr�sence de nombreux partenariats fructueux sur le terrain; il importe toutefois de syst�matiser cet effort et de l'int�grer au travail d'ensemble du D�partement VIH/sida de l'OMS.
Recommandations : Afin d'am�liorer son rendement au sein de l'OMS, le D�partement VIH/sida doit renforcer sa coh�rence aux trois niveaux fonctionnels de l'organisation; am�liorer la collaboration entre d�partements afin de r�duire autant que possible les conflits et �liminer les chevauchements; affecter les ressources internes de fa�on plus judicieuse en tenant compte des domaines prioritaires; et travailler en concertation avec l'organisation pour majorer les capacit�s de son bureau r�gional de l'Afrique. L'OMS devrait mettre au point des dispositifs plus efficaces pour g�rer les partenariats et fournir une assistance technique coordonn�e et de haut niveau; promouvoir la coop�ration Sud-Sud; et seconder les pays pour assurer un approvisionnement efficace et fiable en m�dicaments et outils diagnostiques.
Prochaines �tapes : L'OMS a restructur� son D�partement VIH/sida de fa�on � cibler davantage ses activit�s, conform�ment � la recommandation qui lui a �t� faite. La mise en oeuvre d'autres recommandations renforcera les capacit�s du D�partement, le rendant apte � jouer un r�le de chef de file dans la lutte mondiale contre le VIH/sida. L'exp�rience et l'�valuation de l'Initiative � 3 millions d'ici 2005 � ont permis � l'OMS de gagner en efficacit� sur le plan organisationnel et de mieux faire conna�tre - au sein des Nations Unies comme parmi les bailleurs et les r�cipiendaires - le r�le de l'OMS dans la programmation VIH/sida et sa capacit� de dispenser les services pr�vus par son mandat. Le plan strat�gique de l'OMS pour parvenir � un acc�s universel (2006-2010) prend en compte les le�ons tir�es de l'�valuation.
Financial Resources
Ressources financi�res
D�penses pr�vues | Autorit�s | D�penses r�elles |
65 346 000 $ | 64 191 785 $ | 64 035 753 $ |
Ressources humaines
Pr�vues | Actuelles |
382 | 393 |
La coop�ration au d�veloppement international est au coeur de la politique �trang�re du Canada, et l'harmonisation des divers aspects de cette politique - l'aide, le commerce, la d�fense, l'immigration, la diplomatie et la s�curit�, entre autres exemples - vient en t�te des priorit�s du gouvernement. L'application d'une approche pangouvernementale coh�rente � l'�gard des politiques canadiennes qui touchent les pays en d�veloppement est � m�me de renforcer la concentration strat�gique, d'�tayer la livraison des programmes, de garantir une utilisation efficace des ressources d'aide du Canada et de clarifier la responsabilit� quant aux r�sultats parmi les parties prenantes.
Un pas d�cisif a �t� franchi en faveur d'une plus grande concentration strat�gique � l'occasion du Budget de 2007, lorsque le gouvernement du Canada a d�clar� vouloir compter parmi les cinq principaux bailleurs de pays de concentration d�sign�s. L'ACDI a multipli� les efforts en vue d'accro�tre la collaboration interminist�rielle et la coh�rence entre les buts et objectifs de la politique �trang�re du Canada et de sa politique en mati�re de d�veloppement, en particulier dans des pays hautement prioritaires comme l'Afghanistan, Ha�ti et le Soudan.
Un dialogue permanent � l'interne comme � l'externe a permis � l'Agence de parfaire et de renforcer ses capacit�s d'action dans des secteurs n�vralgiques tout en respectant les principales orientations strat�giques. En jumelant une expertise adapt�e au secteur et une compr�hension pouss�e des d�fis de d�veloppement, l'ACDI a su tirer parti des possibilit�s en pr�sence et a suscit� des changements progressistes sur plusieurs fronts :
L'Agence a pris une part active aux pr�paratifs interminist�riels en vue du Sommet du G8 � Saint-P�tersbourg, en Russie. Au cours du Sommet, le premier ministre a annonc� un certain nombre d'engagements en faveur de la sant�, dont le versement de 250 millions de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de 57 millions de dollars pour l'action internationale contre la grippe aviaire, et de 45 millions de dollars � l'Initiative mondiale pour l'�radication de la poliomy�lite. Autre fait notable, le Canada s'est �galement engag� � porter son financement bilat�ral au secteur de l'�ducation en Afrique de 100 millions de dollars en 2005-2006 � 150 millions de dollars par an d'ici 2010-2011.
La quatri�me Strat�gie de d�veloppement durable de l'ACDI pr�sent�e au Parlement en 2006, illustre l'attachement et la contribution de l'Agence au d�veloppement durable tant dans le cadre de ses initiatives de d�veloppement que dans le contexte de ses activit�s internes. La strat�gie met en lumi�re les pratiques que l'ACDI juge exemplaires en mati�re de d�veloppement durable au niveau des politiques et des programmes.
La capacit� d'exercer une gestion horizontale et de rapprocher des initiatives strat�giques connexes men�es par d'autres partenaires ou parties prenantes constitue un atout indispensable, aussi bien au sein de la communaut� internationale qu'au sein du gouvernement f�d�ral. � ce titre, l'une des responsabilit�s du BGD de l'ACDI consiste � d�terminer les moyens � prendre pour mobiliser l'�ventail de l'expertise f�d�rale en vue de la prestation de programmes dans un contexte de d�veloppement international.
En Afghanistan, l'ACDI a collabor� avec le MAECI et d'autres minist�res afin de coordonner les approches du Canada destin�es � am�liorer la s�curit� � la fronti�re de l'Afghanistan et du Pakistan. L'Agence a notamment mis en place de nouvelles activit�s de d�veloppement dans la r�gion frontali�re, de fa�on � r�duire les niveaux de privation et de pauvret�, tandis que la GRC, l'Agence des services frontaliers du Canada et d'autres ont aid� les autorit�s pakistanaises et afghanes � am�liorer leur gestion des fronti�res. Au Canada, la coordination en Afghanistan est assur�e de fa�on plus globale par l'entremise de comit�s interminist�riels de diff�rents niveaux r�unissant l'ACDI, le MAECI et le minist�re de la D�fense nationale.
Le conflit au Liban en 2006 offre un autre exemple de collaboration concert�e, rapide et efficace entre l'ACDI, le MAECI et d'autres minist�res. L'ACDI a tout d'abord affect� 5,5 millions de dollars aux efforts humanitaires. La part de l'ACDI dans le Fonds d'aide au Liban, d'une valeur de 25 millions de dollars r�partis sur deux ans, a servi � r�pondre aux besoins d'aide, de redressement et de stabilisation dans ce pays. � l'occasion de la Conf�rence des bailleurs de Paris III tenue en janvier 2007, le Canada a annonc� l'octroi d'une subvention pouvant atteindre 20 millions de dollars sur trois ans afin de s'attaquer aux priorit�s de d�veloppement � long terme du pays, et a �t� salu� pour son intervention rapide au Liban.
Les efforts qu'a d�ploy�s l'ACDI pour instaurer une coh�rence des politiques sur les questions d'efficacit� de l'aide ont parall�lement nourri sa r�flexion sur le r�le de la soci�t� civile dans le d�veloppement. L'ACDI joue d�sormais un r�le moteur dans l'enrichissement du programme international d'efficacit� de l'aide, de par son approfondissement des questions d'efficacit� de l'aide et du r�le de la soci�t� civile. En janvier 2007, de pair avec le CAD de l'OCDE, l'Agence a fond� le Groupe de consultation sur la soci�t� civile et l'efficacit� de l'aide. Le Canada a �t� �lu � la pr�sidence de ce groupe.
Son objectif est de veiller � ce que les questions de la soci�t� civile touchant � l'efficacit� de l'aide fassent l'objet de discussions lors du prochain Forum de haut niveau sur l'efficacit� de l'aide qui aura lieu � Accra en septembre 2008.
Des programmes d'�ducation pour l'efficacit� de l'aide en 2006-2007 Le Canada a consenti 25 millions de dollars � l'appui d'�ducation pour tous, dont 24 millions au profit de son Initiative acc�l�r�e, laquelle rassemble les pays bailleurs de fonds et les pays en d�veloppement dans un effort commun pour atteindre, d'ici 2015, l'ODM ayant trait � la scolarisation primaire universelle des gar�ons et des filles. L'Initiative acc�l�r�e est un m�canisme performant qui facilite l'harmonisation entre les bailleurs et la majoration du financement d�volu � l'�ducation de base tant au plan national qu'international. En souscrivant aux principes d'efficacit� de l'aide, les pays b�n�ficiaires s'engagent � �tablir et � mettre en oeuvre des plans m�rement r�fl�chis pour le secteur de l'�ducation ainsi qu'� allouer davantage de ressources � l'�ducation de base. Les bailleurs s'engagent � leur tour � appuyer la r�alisation de ces plans au moyen d'un financement accru et concert�. De par son soutien � l'Initiative acc�l�r�e d'�ducation pour tous, l'ACDI participe � la mise en pratique des principes d'efficacit� de l'aide; l'Agence a �galement contribu� � cr�er des ponts entre une trentaine de bailleurs bilat�raux et multilat�raux et une trentaine de pays � faible revenu, dont elle avait pour la plupart d�j� effectu� d'importants investissements au chapitre de l'�ducation (p. ex. le Mozambique et le S�n�gal). |
L'ACDI fait office de Centre de liaison canadien pour la CLD (Convention des Nations Unies sur la lutte contre la d�sertification). Sous son impulsion, l'approche globale adopt�e par le Canada � l'�gard de la lutte contre la d�sertification repose sur trois piliers : r�duction de la pauvret�, d�veloppement des capacit�s et projets participatifs. En plus de promouvoir les initiatives les plus efficaces en mati�re d'aide bilat�rale et multilat�rale, l'ACDI a pr�t� main-forte � une bonne centaine de partenaires du secteur priv�, institutions de recherche et ONG dans le cadre de nombreux projets destin�s � att�nuer les effets n�fastes de la d�sertification � l'�chelle mondiale. L'ACDI maintient son appui � un vaste �ventail d'initiatives fond�es sur les communaut�s. Quoiqu'elle ait toujours � coeur de lutter contre la d�sertification � l'�chelle mondiale, elle consid�re le Sahel et l'Afrique occidentale comme des secteurs de concentration prioritaires.
Pour ce qui touche la mise en oeuvre de la CLD, il a fallu contribuer aux processus des plans d'action nationaux de plusieurs pays r�gionaux. L'ACDI s'est �galement consacr�e � une foule d'autres initiatives, comme en t�moigne le nombre �lev� de projets de d�veloppement durable lanc�s au Burkina Faso, au Ghana, au Mali, au Niger et au S�n�gal.
L'ACDI a obtenu d'importantes perc�es au chapitre de la r�duction des co�ts et de la rationalisation des processus et des syst�mes. Sur le terrain, la structure de gestion des unit�s d'appui aux programmes a �t� repens�e en vue d'accentuer la rigueur, de r�duire les risques, et de pr�ciser les r�les et les responsabilit�s de chacun. On a r�dig� de nouvelles directives se rapportant � l'organisation et � la gestion de ces unit�s. Un protocole d'entente et des normes de service ont �galement �t� mis au point conjointement avec le MAECI et permettront d'am�liorer le soutien fourni aux op�rations sur le terrain.
Par ailleurs, dans son Budget de 2007, le gouvernement du Canada a r�it�r� sa promesse de grossir les rangs du personnel sur le terrain, afin d'am�liorer sa r�activit� et sa prise de d�cision. L'ACDI a entam� une revue de ses propres exp�riences ainsi qu'une �tude comparative des efforts de d�centralisation men�s par d'autres bailleurs. Gr�ce � ces initiatives, et d'autres - telles les mesures destin�es � accro�tre la coordination des programmes de partenariat sur le terrain -, l'ACDI pourra d�terminer quelle est la marche � suivre en vue d'une d�centralisation efficace.
Le niveau d'aide d�li�e de l'ACDI ne cesse de progresser15 ; il est pass� de 32 pour cent en 2001 � 66 pour cent en 2005.
L'Agence a finalis� son nouveau CGRRR. Au vu des risques inh�rents � l'aide au d�veloppement, le CGRRR pr�cise les r�sultats escompt�s par l'ACDI; les risques qu'elle anticipe et la fa�on dont ils seront g�r�s; les modalit�s de suivi, d'�valuation et de v�rification de son rendement; et le mode de pr�sentation de ses r�sultats sur le rendement. Par souci d'att�nuer les risques, le cadre d�partage les responsabilit�s et les obligations de rendre des comptes, en incluant toute une gamme de mesures et d'outils qui ont d�j� commenc� � servir.
L'approbation par le CT de la nouvelle AAP de l'ACDI a �galement contribu� dans une large mesure � renforcer le r�gime de responsabilisation de l'Agence. L'AAP identifie les r�sultats de l'Agence en fonction de ses relations strat�giques organis�es selon un mod�le ou une cha�ne logique. Ce mod�le de planification strat�gique sous-tend le cadre de gestion du rendement de l'ACDI et offre un cadre auquel peuvent se rattacher la planification et les r�sultats des programmes-pays. Au nombre des r�sultats souhaitables, le mod�le cite express�ment l'efficacit� de l'aide, l'alignement et la responsabilit� mutuelle. Ces �l�ments pourront servir � titre d'indicateurs, � l'instar de ceux que propose la D�claration de Paris, et faire l'objet d'un suivi en vue de rendre compte du rendement de l'ACDI d'une mani�re syst�matique. La nouvelle AAP est entr�e en vigueur en avril 2007.
Ressources financi�res
D�penses pr�vues | Autorit�s | D�penses r�elles |
14 908 000 $ | 36 776 293 $ | 33 256 495 $ 16 |
Ressources humaines
Pr�vues | Actuelles |
31 | 22 |
Le soutien du public � l'�gard du programme d'aide au d�veloppement du Canada repose sur la compr�hension des d�fis de d�veloppement qui subsistent dans de nombreux pays. L'ACDI a mis au point une s�rie d'approches, d'activit�s et de produits qui renseignent les Canadiens sur les efforts mis en oeuvre pour relever ces d�fis et qui encouragent le public � prendre une part plus active � la d�finition du programme de d�veloppement international du Canada. L'ACDI mise �galement sur les activit�s de ses partenaires canadiens, lesquels permettent la participation des Canadiens au d�veloppement international.
Comme par le pass�, l'ACDI a exploit� divers outils de communication pour r�pondre aux demandes d'information du public, en adaptant son message aux besoins des auditoires vis�s. Elle s'est plus sp�cialement attard�e � expliquer les conditions r�elles qui entourent la prestation d'aide dans des �tats fragiles comme l'Afghanistan et Ha�ti. L'�galit� entre les femmes et les hommes et la gouvernance d�mocratique ont �galement �t� privil�gi�es dans les communications.
Le BGD a pour mandat d'accro�tre l'efficacit� de l'aide en faisant valoir l'avantage compar� du Canada en mati�re de programmes de gouvernance d�mocratique et en �tablissant des partenariats avec des sp�cialistes, des organisations, des institutions et d'autres minist�res cl�s du Canada dont les travaux portent principalement sur cette question. Il faut noter que l'architecture des activit�s de programmes de l'ACDI en 2007-2008 r�oriente les programmes du BGD en fonction des apports � l'am�lioration du rendement institutionnel des pays et organisations comptant parmi nos partenaires. Cette initiative d�coule du fait que la communaut� internationale, comme l'ACDI, s'int�resse de plus en plus � la gouvernance d�mocratique en tant que facteur d�terminant de la r�duction de la pauvret� et du d�veloppement durable. Le BGD fait �cho aux valeurs fondamentales du gouvernement du Canada, soit la d�mocratie, les droits de la personne et la primaut� du droit.
Le Bureau de la gouvernance d�mocratique de l'ACDI : Faits saillants Libert� et d�mocratie : envoi de 144 Canadiens en mission d'observation �lectorale en Ha�ti, en R�publique d�mocratique du Congo, en G�orgie, au Tadjikistan, en Aceh (Indon�sie), en Serbie et en Arm�nie; Droits de la personne : aide � la recherche dans le domaine de la mesure des droits de la personne. Les r�sultats ont aliment� les discussions lors d'une table ronde internationale sur la mesure des droits humains en mai 2007; Primaut� du droit : r�alisation d'une �tude portant sur l'efficacit� de la programmation se rapportant � la primaut� du droit, et plus pr�cis�ment sur les mesures � prendre pour optimaliser le partenariat de l'ACDI avec le secteur canadien de la justice, entre autres avec le minist�re de la Justice, et ainsi accro�tre l'efficacit� de l'aide en mati�re de r�forme juridique et judiciaire; Mise en place d'institutions publiques responsables : par l'�tablissement d'une entente cadre avec Statistique Canada, am�lioration de la capacit� des syst�mes statistiques nationaux et internationaux de g�n�rer et d'utiliser des donn�es pour le d�veloppement, afin de mieux appr�cier les progr�s accomplis au regard des ODM et de mesurer l'efficacit� de l'aide. Cette entente cadre appelle l'adoption d'une approche globale, � l'�chelle de l'agence ou pangouvernementale, � l'�gard du renforcement des capacit�s statistiques dans les pays en d�veloppement. |
En 2006-2007, fid�le � son engagement, l'ACDI a redoubl� d'�nergie pour accro�tre de fa�on appr�ciable le degr� de sensibilisation et de participation du public au moyen de pr�sentations m�diatiques et de programmes de conf�renciers. Le Programme d'information sur le d�veloppement (PID) de l'ACDI appuie des activit�s �ducatives destin�es aux m�dias de masse et qui visent � sensibiliser la population canadienne aux questions de d�veloppement international et de coop�ration. Au cours de 2006-2007, les projets du PID ont mis l'accent sur les activit�s de d�veloppement men�es en Afghanistan, en Ha�ti et en Afrique.
Le PID a accord� son aide � 90 projets de communication qui ont rejoint des millions de Canadiens gr�ce � leur diffusion entre autres sur les r�seaux CTV, CBC, Global, Radio-Canada, T�l�-Qu�bec, MTV et TV Ontario. Mentionnons parmi ces projets Radiomonde, l'�mission de Radio-Canada qui a diffus� les capsules radio de quatre jeunes correspondants canadiens abordant des questions de d�veloppement international depuis l'Afrique, l'Am�rique latine et l'Asie.
L'Initiative Le monde en classe
Une �valuation r�cente du PID indique que plus de 1,2 million d'enseignants et d'�coliers ont profit� de l'Initiative Le monde en classe entre 2003 et 2006. Cette initiative, s'adresse aux enseignants et aux �l�ves des �coles primaires et secondaires du Canada, appuie la cr�ation et la mise en application de ressources et d'activit�s � caract�re mondial adapt�es au milieu scolaire.
Rejoindre les Canadiens
La 17e �dition de la Semaine du d�veloppement international, qui a eu lieu en f�vrier 2007, comportait 150 �v�nements d'un bout � l'autre du Canada, organis�s par l'ACDI et ses partenaires.
Le Programme des conf�renciers de l'ACDI a rejoint pr�s de 12 000 Canadiens en 2006-2007 dans le cadre des conf�rences prononc�es par le personnel et les cadres de l'Agence.
Le site Web de l'ACDI a fait peau neuve et a �t� lanc� en mai 2006. Il est maintenant dot� d'une structure et d'un mode de navigation am�lior�s qui le rendent plus convivial. Les sections du site consacr�es � Ha�ti et � l'Afghanistan ont m�rit� une attention particuli�re, et comportent d�sormais des renseignements plus complets sur le travail de l'ACDI dans ces pays et sur les r�sultats qui en d�coulent.
L'ACDI soutient une alliance strat�gique entre les sept conseils provinciaux et r�gionaux du Canada pour la coop�ration internationale. L'on s'attend � ce que cette alliance contribue � instaurer une responsabilit� claire dans le domaine de l'engagement du public. Le partage des meilleures pratiques relatives � l'engagement du public, ainsi qu'� la mesure et � l'�valuation de cet engagement, est l'un des secteurs qui appelleront les efforts conjugu�s des conseils. La d�cision de soutenir leur collaboration fait suite � une recommandation �nonc�e dans les �valuations des conseils r�alis�es en 2005-2006.
Dans un esprit de transparence, l'ACDI a ajout� aux projets et aux programmes de d�veloppement inclus dans sa base de donn�es en ligne, la Banque de projets. � la fin de l'ann�e, celle-ci offrait des renseignements, dans les deux langues officielles, sur plus de 800 projets et programmes de l'ACDI se d�roulant dans 110 pays.
Gestion et technologie de l'information (GI/TI)
En 2006-2007, l'ACDI a proc�d� � la restructuration de son groupe GI/TI, l'amenant � d�pendre d'un effectif permanent plut�t que contractuel, ce qui a permis de renforcer la stabilit�, d'accro�tre la productivit� et de r�duire le d�lai d'ex�cution des projets. L'Agence a ensuite entrepris de r�examiner ses processus internes et ses normes, le d�roulement de ses op�rations, ses meilleures pratiques et son transfert des connaissances. Elle a �tabli la version d�finitive de sa strat�gie en mati�re de GI/TI pour 2007-2012, qui int�gre la gestion et la technologie de l'information, les syst�mes corporatifs et les processus de l'Agence au sein d'un m�me plan transversal et int�gr�.
En juin 2006, un outil automatis� de services en direct a �t� cr�� � l'appui du Programme de coop�ration industrielle de l'ACDI. L'espace virtuel consacr� aux projets et aux partenaires simplifie et uniformise la pr�sentation des propositions en ligne soumises par les partenaires de d�veloppement de l'ACDI, en plus de rationaliser les processus d'affaires � l'intention des gestionnaires et des agents de programme charg�s d'examiner, d'�valuer, de faire approuver et de contr�ler ces propositions.
Ressources humaines et administration financi�re
L'ACDI a pris les mesures n�cessaires pour am�liorer sa gestion du changement au cours de l'exercice 2006-2007, en particulier dans sa fonction de gestion financi�re. Le nouveau mod�le du dirigeant principal des finances a d�j� eu pour effet d'am�liorer les donn�es transmises � l'appui du processus d�cisionnel de la haute direction. Ces donn�es comprennent davantage de mises � jour et d'analyses de l'information financi�re. Le mod�le a �galement am�lior� la coordination du processus d'approbation des programmes. L'Agence a par ailleurs renforc� sa gestion des risques en �laborant une politique de gestion des risques fiduciaires destin�e aux approches-programmes.
En 2006-2007, l'ACDI a obtenu l'approbation du CT � l'�gard du renouvellement des Modalit�s et conditions r�gissant les subventions et les contributions financ�es par l'Agence. Les Modalit�s et conditions pr�voient les limites de la d�l�gation des pouvoirs financiers de la ministre, d�finissent les cat�gories de subventions et de contributions de l'ACDI, et fournissent un cadre conceptuel pouss� permettant d'en envisager la gestion.
L'ACDI poursuit sa participation au projet mixte de l'OCDE sur la gestion des finances publiques, projet qui a contribu� � l'instauration de normes comptables pour les �tats financiers de pays en d�veloppement et � l'�laboration d'un cadre analytique pour l'�valuation de leurs capacit�s en mati�re de gestion des finances publiques.
En 2006-2007, l'ACDI s'est appliqu�e � mettre en oeuvre son nouveau cadre et m�canisme de gouvernance pour la gestion des ressources humaines (GRH). Entre autres t�ches, elle a cr�� des comit�s pour assurer une approche uniforme � l'�chelle de l'Agence en mati�re de processus de dotation, accro�tre les �conomies li�es aux processus collectifs de dotation, et veiller � la dualit� linguistique de l'Agence.
Voici quelques-unes des initiatives qui sont venues appuyer le programme de gestion du changement de l'ACDI :
V�rification interne
En 2006-2007, l'ACDI a cr�� le Bureau du dirigeant principal de la v�rification, conform�ment � la nouvelle Loi f�d�rale sur l'imputabilit� et � la politique du CT sur la v�rification interne. Le Bureau fournit des services de certification ind�pendants et impartiaux susceptibles d'am�liorer les op�rations de l'ACDI, de leur donner une valeur ajout�e et, d'accro�tre la confiance du public dans la capacit� de l'Agence � s'acquitter de son mandat. En examinant de fa�on rigoureuse et syst�matique la gestion des risques, le contr�le et les processus de gouvernance de l'ACDI, le Bureau concourt � l'atteinte des objectifs de l'Agence.
Programme du Bangladesh - r�sultats d'une v�rification Les objectifs du programme du Bangladesh �tablis dans le Cadre de la programmation-pays 2003-2008 consistent � contribuer � la r�duction de la pauvret� et au d�veloppement durable au Bangladesh en appuyant le d�veloppement social, la gouvernance et le secteur priv�. Le programme du Bangladesh a presque toujours �t� l'un des plus importants � l'Agence. La v�rification a permis de constater que le programme disposait de contr�les op�rationnels ad�quats, qu'il respectait les lois et politiques des organismes centraux, telles la Loi sur l'administration des finances publiques et la Politique sur les paiements de transfert, et que dans l'ensemble, iI se conformait aux Modalit�s et aux conditions des accords de contribution, aux politiques de l'ACDI et aux protocoles d'entente. Les risques ont g�n�ralement fait l'objet d'une bonne gestion, tandis que les r�sultats du programme et des projets ont �t� ad�quatement surveill�s, quantifi�s puis rapport�s � la haute direction en vue d'appuyer le processus d�cisionnel. Les ressources du programme ont �t� affect�es, et parfois adapt�es, en tenant compte de l'orientation strat�gique, de l'�valuation des risques et des r�sultats escompt�s. Il a �t� recommand� de mieux d�finir les r�les et responsabilit�s du personnel du bureau g�ographique ainsi que du personnel sur le terrain. |
Comme l'exige le protocole d'entente conclu en avril 2007 entre l'ACDI et le SCT au sujet du soutien au financement li� � la mise en oeuvre de la Politique du CT sur la v�rification interne, l'ACDI doit divulguer dans son rapport annuel sur le rendement l'utilisation qui a �t� faite du financement par reconduction re�u du CT en 2006-2007. Au cours de l'exercice 2006-2007, l'ACDI a d�pens� un montant total de 89 035 dollars provenant du CT qui a servi � couvrir d'une part, la formation, l'accr�ditation et l'affiliation professionnelle des v�rificateurs internes du Bureau du dirigeant principal de la v�rification (62 985 dollars), et d'autre part, les honoraires des membres externes du comit� de v�rification (26 050 dollars).
V�rification du Programme de l'Irak L'objectif du Canada en mati�re de d�veloppement international en Irak est d'aider ce pays � devenir un pays stable, autonome et prosp�re, dot� d'un gouvernement d�mocratique repr�sentatif du peuple, respectueux des droits de la personne, y compris des droits des femmes, et de la primaut� du droit. Le 14 mai 2003, le gouvernement canadien a approuv� une affectation de 300 millions de dollars � l'aide humanitaire et � la reconstruction en Irak. En ao�t 2003, le Conseil du Tr�sor a acquiesc� � la demande de l'ACDI d'accorder une subvention de 40 millions de dollars � l'UNICEF et une subvention pouvant atteindre 100 millions de dollars � un fonds d'affectation sp�ciale de bailleurs - le Fonds international pour la reconstruction de l'Irak, lequel devait �tre g�r� conjointement par le Programme des Nations Unies pour le d�veloppement et la Banque mondiale. Pour que les sommes destin�es au fonds d'affectation sp�ciale puissent �tre d�bloqu�es, l'ACDI devait revenir devant le CT avec une pr�sentation d�taillant le programme global de l'Agence en Irak. Le versement �tait assujetti � une autre condition : l'ACDI devait pr�senter au CT un cadre de gestion et de responsabilisation ax� sur les r�sultats ainsi qu'un cadre de v�rification fond� sur les risques pour que les cr�dits appel�s � figurer dans le budget suppl�mentaire des d�penses de 2003-2004 soient accord�s. Les deux conditions ont �t� satisfaites et, en mars 2004, le CT a approuv� le d�caissement de la subvention globale de 100 millions de dollars destin�e au fonds d'affectation sp�ciale des bailleurs. En mai 2006, environ 245,8 millions de dollars des fonds accord�s sous forme de subventions et de contributions avaient �t� affect�s au redressement et � la reconstruction de l'Irak. Cette somme comprend les fonds affect�s qui n'avaient pas encore �t� compl�tement d�caiss�s dans le cadre de 19 projets op�rationnels. Les v�rificateurs internes du programme pour l'Irak concluent que les principaux m�canismes de contr�le financier et de gestion des op�rations et de la prestation du programme sont en place et fonctionnent dans l'ensemble de fa�on efficace. En outre, la s�lection et l'approbation des fonds de subvention et de contribution et des m�canismes qui r�gissent respectivement les d�caissements, les accords de subvention et de contribution, les ententes administratives et les march�s, sont conformes aux lois, politiques et lignes directrices applicables. Il existe un cadre de responsabilisation qui a �t� adapt� pour g�rer les risques financiers et op�rationnels associ�s � la prestation de projets dans une situation conflictuelle qui met la s�curit� personnelle constamment en p�ril. Parmi les am�liorations possibles, citons la mise en place de proc�dures document�es de v�rification des comptes et l'ajout d'une clause de v�rification dans les ententes administratives. |
�valuations
En 2006-2007, l'ACDI a continu� de r�aliser des �valuations � l'�chelle de l'Agence et des programmes, en plus d'examiner certaines initiatives multidonateurs. Dans le cadre de ce travail, l'Agence s'est montr�e attentive � des questions telles que la pertinence des investissements, les r�sultats obtenus, leur rapport co�t-efficacit� et leur durabilit�. Les donn�es recueillies servent � la production de rapports sur les r�sultats - aidant ainsi l'Agence � rendre compte de son utilisation de l'argent des contribuables - et sur divers aspects de la prestation de programmes en lien avec l'exigence de rentabilit�.
Examen des donn�es sur l'efficacit� des subventions et des contributions de l'ACDI Le CT exige des minist�res qu'ils fassent �tat de l'efficacit� de leurs paiements de transfert au moment de demander le renouvellement de leurs Modalit�s et conditions. La tenue de cet examen visait � �tayer la demande de renouvellement du mandat op�rationnel de l'Agence. L'examen passe en revue l'efficacit� des investissements de l'ACDI sur une p�riode de cinq exercices, allant de 2000-2001 � 2005-2006. L'examen, le premier en son genre � l'Agence, �tablit en outre une base de r�f�rence � partir de laquelle on pourra mesurer le rendement futur dans le contexte du programme d'efficacit� de l'aide. L'efficacit� du d�veloppement a �t� appr�ci�e en fonction de quatre crit�res reconnus par la communaut� internationale : atteinte des objectifs fix�s; pertinence pour la r�duction de la pauvret�, rapport co�t-efficacit� et durabilit� des r�sultats. Le rendement g�n�ral en mati�re d'efficacit� du d�veloppement du programme de subventions et de contributions de l'ACDI est jug� satisfaisant ou plus dans 80 pour cent des cas et insatisfaisant ou moins dans 20 pour cent des cas. Ces r�sultats se comparent bien � ceux de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de d�veloppement. Une cote moyenne satisfaisante ou sup�rieure indique que les investissements ont �t� de fa�on g�n�rale jug�s pertinents, durables, rentables et porteurs de r�sultats. Parmi les 20 pour cent des investissements jug�s insatisfaisants ou moins, seulement un pour cent ont re�u la cote � Tr�s insatisfaisant �. Une cote moyenne insatisfaisante ou inf�rieure r�v�le la pr�sence de faiblesses � l'�gard d'un ou deux des crit�res d'efficacit� du d�veloppement. Cela ne signifie pas que l'ensemble de l'investissement examin� ait �t� insatisfaisant pour tous les crit�res ni que les ressources aient �t� mal affect�es. Le rapport complet est disponible sur le site Web de l'Agence. |
Relations parlementaires
L'ACDI a re�u plus de 300 demandes �manant de d�put�s, qui portaient sur diverses questions, entre autres : travail de l'Agence en Afghanistan, d�penses canadiennes d'aide publique au d�veloppement et projets men�s par les commettants dans les pays en d�veloppement. Il importe � l'ACDI de voir � ce que les parlementaires et leurs commettants obtiennent en temps voulu des renseignements exacts.
Acc�s � l'information et protection des renseignements personnels (AIPRP)
Au cours de l'ann�e �coul�e, les demandes d'acc�s � l'information ont affich� une hausse de plus de 35 pour cent. Le tiers de ces demandes touchaient le travail accompli par l'ACDI en Afghanistan. En d�pit du nombre sans cesse croissant de demandes � g�rer, l'Agence est parvenue � am�liorer sa fiche quant aux r�ponses � ces demandes. Notons que le rendement au chapitre de l'AIPRP est �valu� chaque ann�e par le Commissariat � l'information du Canada.