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La Section II pr�sente des renseignements sur le rendement enregistr�s en 2006-2007 d’apr�s les r�sultats strat�giques et l’architecture des activit�s de programme (AAP) de la CNLC. Les r�sultats strat�giques et l’AAP traduisent les responsabilit�s pr�vues par la loi et les domaines de rendement qui suscitent le plus souvent de l’int�r�t aux yeux du Parlement et du public.
Sources et fiabilit� des donn�es
L’information pr�sent�e dans la pr�sente partie provient des dossiers et des rapports de la CNLC, d’un sondage aupr�s des victimes d’actes criminels et de deux grands syst�mes automatis�s – le Syst�me de gestion des d�linquants (SGD) et le Syst�me de traitement des demandes de r�habilitation (STDR). Les donn�es du SGD et du STDR, ainsi que les m�thodes employ�es pour les recueillir et les enregistrer, font l’objet d’un examen rigoureux. Si des erreurs sont d�cel�es, elles sont corrig�es. Ces mesures de contr�le permettent � la Commission de produire des informations pertinentes et exactes.
R�sultat strat�gique : Des d�cisions judicieuses en mati�re de mise en libert�
sous condition qui contribuent � la protection du public par la r�insertion sociale
en toute s�curit� des d�linquants.
Activit� de programme :d�cisions judicieuses en mati�re de mise en libert� sous condition
Description de l’activit� de programme :examen des cas et prise de d�cisions judicieuses par les commissaires; soutien du personnel n�cessaire � ces d�cisions; formation pour assurer le professionnalisme dans tous les aspects du processus d�cisionnel; �laboration de politiques et de conseils visant � orienter les d�cisions.
La surveillance des r�sultats des lib�r�s conditionnels permet d’�valuer l’efficacit� de cette activit�. Les r�sultats des mises en libert� fournissent des renseignements complets sur le rendement. L’ach�vement d’une p�riode de mise en libert� d’un d�linquant sans r�admission dans un �tablissement est un indice de r�ussite. La r�vocation de la mise en libert� pour un manquement aux conditions n’est pas un r�sultat positif pour le d�linquant, mais c’est une intervention de r�duction du risque positive pour la collectivit�. Les mises en libert� qui se terminent par une nouvelle infraction constituent un r�sultat n�gatif. Des renseignements suppl�mentaires sont pr�sent�s pour la r�cidive violente des lib�r�s conditionnels, car ces incidents ont les cons�quences les plus graves pour la collectivit�. En outre, la section porte sur la r�cidive apr�s l’expiration du mandat pour pr�senter des donn�es sur l’efficacit� � long terme de la lib�ration conditionnelle en ce qui concerne la contribution � la s�curit� du public.
Ressources financi�res pour 2006-2007
D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles |
33 131 000 $ | 34 565 755 $ | 33 962 013 $ |
Ressources humaines pour 2006-2007 (ETP)
Pr�vues | R�elles | �cart |
356 | 314 | 42 |
En 2006-2007, la Commission a effectu� 17 949 examens relatifs � la mise en libert� sous condition. Le travail que n�cessitent la pr�paration et la r�alisation de ces examens repr�sente des d�penses qui se sont chiffr�es � 33,9 millions de dollars, ou 78 % des d�penses de la CNLC pour l’exercice.
Activit� de programme
Engagements pris
R�alisations r�centes
Engagements pris
R�alisations r�centes
La Commission utilise trois crit�res pour �valuer le rendement des lib�r�s conditionnels dans la collectivit� :
Des renseignements sont �galement fournis sur la conduite des lib�r�s d’office (LO), m�me si leur mise en libert� n’est pas le fruit d’une d�cision de la Commission puisqu’elle leur est accord�e en vertu de la loi.
R�sultats des mises en libert� sous condition
Il ressort de l’information relative aux r�sultats des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale qui sont sous surveillance dans la collectivit� que :
Les donn�es les plus r�centes sur les r�sultats de la mise en libert� (tableau 1) confirment les tendances � long terme. Il faut toutefois consid�rer les donn�es de 2006-2007 avec circonspection �tant donn� que les chiffres risquent de changer � mesure que les affaires en cours sont jug�es
TABLEAU 1 – R�SULTATS DES MISES EN LIBERT� SOUS CONDITION � PARTIR D’UN �TABLISSEMENT F�D�RAL |
||||||||||||
TYPE DE MISE EN LIBERT�/ ANN�E | R�USSITE | R�VOCATION (violation d’une condition) | TOTAL SANS R�CIDIVE | R�CIDIVE (r�vocation r�sultant d’une infraction) | TOTAL AVEC R�CIDIVE | |||||||
Sans violence | Avec violence | |||||||||||
Semi-libert� | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % |
2004-05 | 2 548 | 82,1 | 398 | 12,8 | 2 946 | 94,9 | 136 | 4,4 | 22 | 0,7 | 158 | 5,1 |
2005-06 | 2 483 | 81,7 | 397 | 13,1 | 2 880 | 94,8 | 138 | 4,5 | 20 | 0,7 | 158 | 5,2 |
2006-07 | 2 527 | 83,5 | 363 | 12,0 | 2 890 | 95,5 | 118 | 3,9 | 14 | 0,6 | 135 | 4,5 |
Lib�ration conditionnelle totale | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % |
2004-05 | 1 050 | 72,8 | 254 | 17,6 | 1304 | 90,4 | 117 | 8,1 | 21 | 1,5 | 138 | 9,6 |
2005-06 | 984 | 70,7 | 264 | 19,0 | 1 248 | 89,7 | 127 | 9,1 | 17 | 1,2 | 144 | 10,3 |
2006-07 | 924 | 70,5 | 259 | 19,8 | 1 183 | 90,3 | 120 | 9,2 | 7 | 0,5 | 127 | 9,7 |
LO | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % |
2004-05 | 3 140 | 58,0 | 1 612 | 29,8 | 4 752 | 87,7 | 529 | 9,8 | 136 | 2,5 | 665 | 12,3 |
2005-06 | 3 243 | 58,6 | 1 645 | 29,7 | 4 888 | 88,4 | 516 | 9,3 | 128 | 2,3 | 644 | 11,6 |
2006-07 | 3 149 | 58,1 | 1 663 | 30,7 | 4 812 | 88,8 | 489 | 9,0 | 117 | 2,2 | 606 | 11,2 |
Les r�sultats des mises en libert� de d�linquants sous responsabilit� provinciale dans les r�gions des Prairies et de l’Atlantique pour lesquels la CNLC doit rendre des d�cisions en mati�re de mise en libert� sous condition indiquent qu’au cours des dix derni�res ann�es, 79 % des lib�rations conditionnelles ont �t� une r�ussite, 3 % se sont termin�es par une nouvelle infraction, et 0,2 % par une nouvelle infraction avec violence. En nombres r�els, au cours des cinq derni�res ann�es, 14 des 5 223 lib�rations conditionnelles de d�linquants sous responsabilit� provinciale se sont termin�es par un nouveau crime de violence.
D�linquants purgeant une peine d’emprisonnement � perp�tuit� pour meurtre
Les � condamn�s � perp�tuit� � forment un groupe visible et sont de plus en plus nombreux au sein de la population carc�rale sous responsabilit� f�d�rale. En 2006-2007, ils constituaient 18 % des d�tenus incarc�r�s sous responsabilit� f�d�rale et 30 % des lib�r�s conditionnels en semi-libert� et en libert� conditionnelle totale. Les condamn�s � perp�tuit� ne sont pas admissibles � la lib�ration d’office. Les d�linquants condamn�s � perp�tuit� en semi-libert� ont enregistr� des taux de r�ussite aussi �lev�s, sinon plus �lev�s, que les autres groupes de d�linquants, et leurs taux de r�cidive �taient plus faibles. Par exemple, au cours des dix derni�res ann�es, 92 % des condamn�s � perp�tuit� ont termin� avec succ�s leur semi-libert� comparativement � 81 % des d�linquants purgeant une peine d’une dur�e d�termin�e. Le tableau 2 pr�sente des renseignements sur les r�sultats de la semi-libert� selon l’infraction � l’origine de leur condamnation en 2005-2006 et 2006-2007. Le groupe qui risque le plus de r�cidiver est celui des d�linquants ayant commis des infractions contre les biens, suivi des d�linquants incarc�r�s pour avoir commis une infraction avec violence, mais non sexuelle.
TABLEAU 2 – R�SULTATS DE LA SEMI-LIBERT� DE D�LINQUANTS SOUS RESPONSABILIT� F�D�RALE, SELON LE TYPE D’INFRACTION � L’ORIGINE DE LEUR CONDAMNATION (en %) |
||||||||||||
R�sultat | Meurtre | Infraction sexuelle | Infr. Violente non sexuelle |
Drogues | Biens | Total | ||||||
2005-2006 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2006-2007 | |
Semi-libert� r�ussie | 93,3 | 92,6 | 92,3 | 96,0 | 76,4 | 79,5 | 89,5 | 87,8 | 70,0 | 73,9 | 81,7 | 83,5 |
R�voqu�e pour manquement aux conditions | 6,7 | 6,6 | 7,3 | 3,5 | 18,6 | 15,2 | 8,2 | 9,3 | 16,2 | 17,0 | 13,1 | 12,0 |
R�vocations � la suite d’une infraction | ||||||||||||
Non violente | 0,0 | 0,6 | 0,5 | 0,6 | 3,7 | 3,9 | 2,3 | 3,0 | 12,9 | 8,9 | 4,5 | 3,9 |
Violente | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,0 | 1,4 | 1,5 | 0,0 | 0,0 | 0,9 | 0,2 | 0,7 | 0,6 |
Total | 0,0 | 0,8 | 0,5 | 0,6 | 5,1 | 5,3 | 2,3 | 3,0 | 13,8 | 9,1 | 5,2 | 4,5 |
Les d�linquants condamn�s � perp�tuit� pour meurtre qui b�n�ficient d’une lib�ration conditionnelle totale restent en libert� conditionnelle toute leur vie. Le suivi � long terme de ce groupe indique qu’environ 8 % d’entre eux r�cidivent. Depuis 1994-1995, 2 024 d�linquants condamn�s � une peine d’emprisonnement � perp�tuit� pour meurtre ont b�n�fici� de 2 257 p�riodes de libert� conditionnelle totale sous surveillance. Au 31 mars 2007, 1 489 (66 %) p�riodes de surveillance �taient toujours en cours. Les cas restants se sont sold�s par les r�sultats suivants :
Condamnations pour infractions avec violence
TABLEAU 3 – CONDAMNATIONS POUR INFRACTIONS AVEC VIOLENCE, SELON LE TYPE DE MISE EN LIBERT� ET SELON LE TAUX DE CONDAMNATIONS POUR 1 000 D�LINQUANTS SOUS SURVEILLANCE |
|||||||
ANN�E | SEMI-LIBERT� (condamnations) |
TAUX POUR 1 000 | LIB. COND. TOTALE (condamnations) |
TAUX POUR 1 000 | LIB�RATION D’OFFICE (condamnations) |
TAUX POUR 1 000 | TOTAL DES CONDAMNATIONS |
1996-1997 | 38 | 37 | 54 | 13 | 159 | 67 | 252 |
1997-1998 | 37 | 30 | 48 | 12 | 157 | 63 | 243 |
1998-1999 | 35 | 23 | 37 | 9 | 138 | 55 | 210 |
1999-2000 | 57 | 36 | 44 | 10 | 160 | 57 | 260 |
2000-2001 | 35 | 25 | 37 | 8 | 167 | 60 | 239 |
2001-2002 | 32 | 25 | 33 | 8 | 149 | 52 | 214 |
2002-2003 | 22 | 17 | 26 | 6 | 148 | 51 | 196 |
2003-2004 | 20 | 15 | 21 | 5 | 149 | 50 | 190 |
2004-2005 | 22 | 18 | 27 | 7 | 136 | 45 | 185 |
2005-2006 | 20 | 15 | 21 | 5 | 128 | 424 | 169 |
2006-2007* | 17 | 13 | 9 | 2 | 117 | 37 | 143 |
R�cidive apr�s l’expiration du mandat
Ces donn�es sont fond�es sur le nombre de d�linquants r�admis dans un �tablissement f�d�ral, apr�s avoir purg� leur peine en �tablissement, en lib�ration conditionnelle totale ou en lib�ration d’office, entre 1991-1992 et 1996-1997. Le suivi � long terme r�v�le qu’environ 26 % des d�linquants appartenant � ce groupe ont �t� r�admis dans un p�nitencier f�d�ral. Il existe cependant des diff�rences importantes entre ces d�linquants pour ce qui est du taux de r�cidive :
Le r�gime de mise en libert� sous condition repose sur le principe selon lequel un d�linquant qui retourne progressivement dans la collectivit�, apr�s avoir suivi des programmes et des traitements, et qui fait l’objet d’une bonne �valuation du risque ainsi que d’une surveillance efficace dans la collectivit�, a de meilleures chances de r�int�grer la soci�t� sans mettre le public en danger. L’information disponible sur la r�cidive apr�s l’expiration du mandat confirme cette th�orie, car elle montre que le processus minutieux suivi par la CNLC et le SCC pour la pr�paration des cas et l’�valuation du risque, en vue de la prise d’une d�cision au sujet de la lib�ration conditionnelle, permet assez bien de rep�rer les d�linquants qui sont plus susceptibles de ne pas commettre de nouveaux crimes avec violence dans la collectivit�. Cette information porte exclusivement sur la r�cidive qui entra�ne l’imposition d’une nouvelle peine d’emprisonnement dans un �tablissement f�d�ral (c’est-�-dire une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus). Si toutes les nouvelles infractions (donnant lieu � des amendes, � une peine d’emprisonnement de moins de deux ans, etc.) �taient prises en compte, le taux g�n�ral de r�cidive serait plus �lev�. La Commission n’a pas acc�s � cette information pour le moment.
Le�ons retenues – d�cisions judicieuses en mati�re de mise en libert� sous condition :La Commission a proc�d� � une s�rie de v�rifications de cas en 2006-2007 pour �valuer les questions relatives aux politiques, aux processus, � la formation et � l’�valuation des risques en mati�re de mise en libert� sous condition. La CNLC a donc �labor� des plans d’am�lioration dans plusieurs domaines, dont les suivants :
R�sultat strat�gique : Des processus d�cisionnels transparents et satisfaisant � l’obligation de rendre des comptes concernant la mise en libert� sous condition qui assureront la participation et l’engagement actifs des victimes et du public avant et apr�s la prise de d�cision sur la mise en libert� sous condition.
Activit� de programme : processus de mise en libert� sous condition transparents et satisfaisant � l’obligation de rendre des comptes .
Description de l’activit� de programme :communication de renseignements aux victimes; aide aux observateurs qui assistent aux audiences de la CNLC et aux personnes d�sireuses de consulter le registre des d�cisions de la CNLC; information du public; enqu�tes sur les incidents qui surviennent dans la collectivit� .
Cette activit� de programme vise � aider la Commission � exercer ses activit�s de fa�on transparente et responsable, conform�ment aux dispositions de la LSCMLC, et � communiquer de l’information avec efficacit� pour assurer la s�curit� du public. La Commission travaille dans un environnement difficile au sein duquel la communication au moment opportun de renseignements exacts est essentielle pour �tablir des partenariats efficaces et obtenir la confiance du public. Pour �valuer l’efficacit� de ce programme, la CNLC d�terminera la rapidit� avec laquelle les renseignements sont communiqu�s et m�nera des enqu�tes aupr�s des personnes � qui elle fournit de l’information et de l’aide (p. ex. les victimes). Elle effectuera �galement les enqu�tes et les examens de gestion pertinents.
Ressources financi�res pour 2006-2007
D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles |
7 668 000 $ | 7 853 576 $ | 6 561 010 $ |
Ressources humaines pour 2006-2007 (ETP)
Pr�vues | R�elles | �cart |
74 | 64 | 10 |
Activit� de programme
Engagements pris
R�alisations r�centes
Aux termes de la LSCMLC, la Commission doit fournir des renseignements aux victimes d’actes criminels, permettre � des observateurs d’assister � ses audiences et autoriser la consultation des d�cisions consign�es dans son registre des d�cisions. L’�valuation du rendement � cet �gard comporte deux volets, qui portent sur les extrants et les r�sultats :
Contacts avec les victimes : En 2006-2007, la Commission a eu plus de 21 000 contacts avec des victimes qui, pour la plupart, avaient fait l’objet d’une infraction avec violence, comme une agression sexuelle, ainsi qu’avec des membres de la famille de victimes de meurtres. La grande majorit� (95 %) des victimes qui ont r�pondu au sondage au cours des derni�res ann�es �taient satisfaites de la qualit� de l’information qu’elles ont re�ue et des d�lais dans lesquels cette information leur a �t� fournie par le personnel de la CNLC.
Observateurs aux audiences : En 2006-2007, la Commission a accueilli 2 055 observateurs � ses audiences, soit une hausse de 27 % par rapport � 2005-2006. Cette augmentation est attribuable � la sensibilisation croissante du public aux dispositions de la LSCMLC sur les observateurs et aux fonds f�d�raux octroy�s pour payer les frais de d�placement des victimes afin qu’elles assistent aux audiences de la CNLC. La plupart des observateurs (90 %) ont convenu que le processus des audiences est rigoureux et que les commissaires examinent tr�s attentivement les renseignements avant de prendre une d�cision.
Lecture de d�clarations par les victimes : En 2006-2007, 252 victimes ont fait des d�clarations aux audiences. La plupart d’entre elles �taient des membres de la famille de victimes de meurtre ou d’homicide involontaire. La majorit� des victimes qui ont fait des d�clarations (85 %) les ont faites en personne. Les autres ont choisi de s’exprimer au moyen d’une bande audio ou vid�o. Le nombre des victimes ayant fait une d�claration aux audiences a augment�. Cette augmentation semble li�e � la cr�ation du fonds visant � rembourser les frais de d�placement des victimes qui souhaitent participer aux audiences de la CNLC.
Registre des d�cisions : La LSCMLC pr�voit la cr�ation d’un registre des d�cisions de la Commission qui peut �tre consult� soit pour conna�tre les d�tails d’une d�cision pr�cise, soit � des fins de recherche. Dans le premier cas, toute personne qui d�montre qu’elle a un int�r�t � l’�gard d’un cas particulier peut, sur demande �crite � la Commission, avoir acc�s aux renseignements concernant ce cas contenus dans le registre. Les informations dont la divulgation mettrait en danger la s�curit� d’une personne, permettrait de remonter � une source de renseignements obtenus de fa�on confidentielle ou nuirait � la r�insertion sociale du d�linquant sont supprim�es. Dans le deuxi�me cas, les chercheurs peuvent demander � la Commission l’autorisation de consulter le registre et prendre connaissance de l’information une fois qu’on en a retranch� tous les �l�ments permettant d’identifier les personnes concern�es.
La LSCMLC ne d�finit pas le contenu du � registre des d�cisions �, ni ce que l’on peut entendre par � d�montrer que l’on a un int�r�t � l’�gard d’un cas particulier �. Cependant, soucieuse d’�tre transparente et de rendre des comptes, la Commission a choisi de verser int�gralement au registre les �valuations du risque et les expos�s des d�cisions des commissaires. En 2006-2007, la Commission a communiqu� 5 871 d�cisions consign�es dans le registre. Ces demandes proviennent le plus souvent de victimes (36 %) ou des m�dias (30 %).
Le�ons retenues – victimes, observateurs et registre des d�cisions : En avril 2006, la CNLC a proc�d� � un examen de la politique et des questions op�rationnelles ayant trait aux victimes, aux observateurs et au registre des d�cisions. Cet examen, ainsi que les sondages men�s auparavant par la Commission, ont fait ressortir la n�cessit� d’innover et d’apporter des am�liorations en mettant l’accent sur :
Ces constatations ont servi � �tablir la contribution de la CNLC � la nouvelle initiative f�d�rale visant � permettre aux victimes d’avoir davantage voix au chapitre dans le syst�me de justice.
R�sultat strat�gique : Des d�cisions concernant la r�habilitation et des recommandations en mati�re de cl�mence qui sont judicieuses, contribuent � la protection du public et appuient le processus de r�adaptation.
Activit� de programme : D�cisions concernant la r�habilitation et recommandations en mati�re de cl�mence.
Description de l’activit� de programme : Examen des demandes de r�habilitation et prise de d�cisions judicieuses concernant l’octroi, le refus ou la r�vocation des r�habilitations; soutien de la prise de d�cisions en mati�re de r�habilitation; �laboration d’une politique sur la r�habilitation; perception de recettes li�es aux demandes de r�habilitation; formulation de recommandations en mati�re de cl�mence.
La r�habilitation est une mesure officielle dont l’objet est d’effacer la honte d’une condamnation chez les personnes reconnues coupables d’une infraction � une loi f�d�rale qui, apr�s avoir purg� leur peine, et apr�s un certain laps de temps, d�montrent qu’elles sont des citoyens responsables. La r�habilitation est donc un moyen de faciliter la r�insertion en toute s�curit� des d�linquants dans la collectivit�. L’�valuation des r�sultats dans ce domaine tient compte de l’efficience (le temps moyen requis pour traiter les demandes de r�habilitation) et de l’efficacit� (le taux de r�vocation des r�habilitations accord�es).
Ressources financi�res pour 2006-2007
D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles |
2 258 000 $ | 2 893 791 $ | 2 823 003 $ |
Ressources humaines pour 2006-2007 (ETP)
Pr�vues | R�elles | �cart |
35 | 38 | (3) |
Par le pass�, la Commission recevait chaque ann�e environ 20 000 demandes de r�habilitation. Cependant, en 2005-2006 et 2006-2007, elle en a re�u 27 900 et 26 800 respectivement. Cette hausse soudaine a produit un arri�r� de 20 000 demandes et exig� des mesures efficaces pour accro�tre la productivit� � court terme et assurer la viabilit� du programme de r�habilitation � long terme. La CNLC facture des droits de 50 $ pour le traitement d’une demande de r�habilitation. La Commission peut garder 70 % des recettes per�ues, jusqu’� concurrence de 410 000 $ par ann�e. La GRC a droit � 30 % des recettes tir�es des droits per�us. Les droits per�us ne couvrent pas les frais d’administration de ce programme. Les droits ont �t� fix�s � 50 $ pour que le co�t ne soit pas un obstacle pour les Canadiens qui souhaitent b�n�ficier d’une r�habilitation.
R�alisations contribuant aux engagements �nonc�s dans le rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007
Secteur de programme
Commitments Made
R�alisations r�centes
La Loi sur le casier judiciaire (LCJ) conf�re � la Commission le pouvoir d’octroyer une r�habilitation aux personnes condamn�es par voie de mise en accusation, si elle est convaincue de la bonne conduite du demandeur et s’il n’a pas �t� reconnu coupable d’une infraction au cours des cinq ann�es pr�c�dentes, et de r�habiliter �galement les personnes ayant commis des infractions punissables sur d�claration sommaire de culpabilit�, si le demandeur n’a fait l’objet d’aucune condamnation pendant une p�riode de trois ans. En 2006-2007, le d�lai moyen de traitement des demandes de r�habilitation �tait de 13 mois. Le d�lai moyen de traitement des demandes dans les cas de d�claration de culpabilit� par proc�dure sommaire �tait de cinq mois.
TABLEAU 4 – NOMBRE ANNUEL DE R�HABILITATIONS OCTROY�ES OU D�LIVR�ES ET DE R�HABILITATIONS REFUS�ES | ||||||||||||
D�cisions | 2001-2002 | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | ||||||
# | Nbre | # | Nbre | # | Nbre | # | Nbre | # | Nbre | # | Nbre | |
Octroy�es | 10 725 | 63 | 7 204 | 49 | 8 761 | 55 | 17 800 | 78 | 3 951 | 46 | 7 076 | 47 |
D�livr�es | 5 920 | 35 | 7 232 | 49 | 6 832 | 43 | 4 745 | 21 | 4 402 | 51 | 7 672 | 52 |
Total partiel | 16 645 | 98 | 14 436 | 98 | 15 593 | 98 | 22 545 | 98 | 8 353 | 98 | 14 748 | 99 |
Refus�es | 409 | 2 | 286 | 2 | 265 | 2 | 375 | 2 | 196 | 2 | 103 | 1 |
Total | 17 054 | 100 | 14 722 | 100 | 15 858 | 100 | 22 920 | 100 | 8 549 | 100 | 14 851 | 100 |
D�lai moyen de traitement | 20 mois | 17 mois | 17 mois | 12 mois | 11 mois | 13 mois |
Le taux de r�vocation/d’annulation de la r�habilitation demeure faible (4 %), ce qui montre que la plupart des gens qui sont r�habilit�s ne commettent pas de crime par la suite. La LCJ pr�voit deux cat�gories de r�vocation. Dans la premi�re entrent les cas o� une personne r�habilit�e commet une infraction qui a �t� ou aurait pu �tre jug�e par voie de proc�dure sommaire; la Commission examine alors ces cas pour �valuer le risque et d�terminer s’il y a mati�re � r�vocation. La deuxi�me cat�gorie est celle des cas entra�nant une r�vocation automatique de la r�habilitation par suite d’une d�claration de culpabilit� par mise en accusation; la GRC informe la Commission qu’une telle infraction a �t� commise et la r�habilitation est r�voqu�e.
TABLEAU 5 – R�VOCATIONS DE R�HABILITATIONS | ||||
Nbre de r�habilitations octroy�es/d�livr�es jusqu’ici | R�habilitations r�voqu�es/annul�es pendant l’ann�e | Nbre cumulatif de r�habilitations r�voqu�es/annul�es | Taux cumulatif de r�vocation / d’annulation (en %) | |
2001-2002 | 276 956 | 463 | 8 378 | 3,03 |
2002-2003 | 291 392 | 902 | 9 280 | 3,18 |
2003-2004 | 306 985 | 1 314 | 10 594 | 3,45 |
2004-2005 | 329 530 | 557 | 11 151 | 3,38 |
2005-2006 | 337 883 | 456 | 11 607 | 3,43 |
2006-2007 | 352 631 | 2397 | 14 004 | 3,97 |
Le�ons retenues – viabilit� du programme de r�habilitation : Depuis sa cr�ation, le programme de r�habilitation a fait face � de lourdes charges de travail qui ont entra�n� l’exploitation maximale des ressources. Un arri�r� de 20 000 demandes en 2006-2007 a mis � rude �preuve l’efficacit� et la cr�dibilit� publique du programme. Cet arri�r�, le plus r�cent d’une s�rie d’arri�r�s que la Commission a enregistr�s, a fait ressortir la n�cessit� d’aller au-del� des solutions temporaires auxquelles elle avait eu recours au cours des ann�es pr�c�dentes en adoptant une approche multidimensionnelle plus globale. Dans ce contexte, la Commission a proc�d� � un examen exhaustif du programme de r�habilitation, qui a men� � l’�laboration d’un plan d’activit�s d�taill� visant � �liminer l’arri�r� � court terme et � assurer la viabilit� du programme � long terme. Voici les principaux �l�ments du plan d’activit�s :