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ARCHIVÉ - Bureau du surintendant des institutions financières Canada

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II. Analyse du rendement selon l’objectif strat�gique

II.1 Objectifs strat�giques

Deux objectifs strat�giques sont d�terminants pour la r�alisation de la mission du BSIF et essentiels � sa contribution au syst�me financier canadien :

  1. R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues. Le BSIF prot�ge les d�posants, les souscripteurs et les participants des r�gimes de retraite priv�s en rehaussant la s�ret� et la solidit� des institutions financi�res et des r�gimes de retraite priv�s f�d�raux.
  2. Contribuer � la confiance du public dans le syst�me public canadien de revenu de retraite. Le BSIF s’acquitte de cette t�che au moyen des activit�s du Bureau de l’actuaire en chef, qui prodigue en temps opportun des conseils exacts sur la situation de divers r�gimes de retraite publics et sur les r�percussions financi�res des options qu’examinent les d�cideurs.

En 2004-2005, dans le cadre de l’engagement du gouvernement du Canada de renforcer la supervision et la responsabilisation, le BSIF a mis en place l’Architecture d’activit�s de programme (AAP) sur la recommandation du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Le premier rapport du BSIF � �tre pr�sent� conform�ment � l’AAP a �t� le Rapport minist�riel sur le rendement de 2004-2005.

 

II.2 Activit�s de programme

Trois activit�s de programme appuient le premier objectif strat�gique du BSIF, qui consiste � r�glementer et � surveiller les institutions financi�res et les r�gimes de retraite priv�s de mani�re � contribuer � la confiance du public.

  1. R�glementation et surveillance des institutions financi�res f�d�rales (IFF)
    Cette activit� de programme est d�terminante pour la r�alisation du mandat du BSIF de prot�ger les droits et les int�r�ts des d�posants et des souscripteurs et de promouvoir un cadre de r�glementation qui contribue � la confiance du public dans le syst�me financier canadien. Trois sous-activit�s en d�coulent :
    • L’�valuation des risques et l’intervention, c’est-�-dire la surveillance et la supervision des institutions financi�res, le suivi du contexte financier et �conomique pour cerner les nouveaux enjeux, et l’intervention en temps opportun pour prot�ger les d�posants et les souscripteurs, tout en reconnaissant que certaines faillites ne peuvent �tre �vit�es.
    • L’�tablissement de r�gles, c’est-�-dire l’�mission de consignes et de r�gles, la contribution � l’�laboration des lois f�d�rales qui ont une incidence sur les institutions financi�res, la contribution aux normes comptables, actuarielles et de v�rification, et la participation � certaines activit�s d’�tablissement de r�gles sur la sc�ne internationale.
    • L’agr�ment de certains types de mesures prises par les institutions financi�res r�glement�es ou de transactions r�alis�es par ces derni�res. Cela couvre deux types d’agr�ments distincts, soit ceux exig�s aux termes de la l�gislation r�gissant les institutions financi�res et ceux requis aux fins de surveillance.

    Les trois volets de ce programme de surveillance et de r�glementation sont �troitement li�s. La fonction de surveillance repose sur un cadre appropri� de r�gles et de consignes. Dans certains cas, l’agr�ment est requis parce qu’une transaction propos�e pourrait avoir une nette incidence sur le profil de risque de l’institution. L’approbation d’un tel changement exige une �valuation � la fois de r�glementation et de surveillance. Les activit�s de surveillance mettent souvent au jour des questions devant faire l’objet de r�gles nouvelles ou modifi�es.

    Comme l’indique son mandat, le BSIF doit aussi reconna�tre que les institutions financi�res doivent pouvoir exercer une concurrence efficace. La s�ret� et la solidit� � long terme du syst�me financier d�pendent en bonne partie de la viabilit� et de la prosp�rit� des institutions r�glement�es. Le BSIF doit donc �tablir un �quilibre ad�quat entre promouvoir la prudence et permettre aux institutions financi�res de prendre des risques raisonnables pour concurrencer et prosp�rer.

  2. R�glementation et surveillance des r�gimes de retraite priv�s f�d�raux
    Cette activit� int�gre l’�valuation des risques et l’intervention, ainsi que l’�tablissement de r�gles et l’agr�ment en rapport avec les r�gimes de retraite priv�s f�d�raux assujettis � la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension.
  3. Aide internationale
    Le BSIF soutient les initiatives du gouvernement du Canada pour aider les �conomies de march� �mergentes � renforcer leurs syst�mes de r�glementation et de surveillance. Cette activit� int�gre des initiatives visant � aider d’autres pays qui cherchent � accro�tre leur capacit� de supervision et de r�glementation. Ce programme est financ� en grande partie par l’Agence canadienne de d�veloppement international. Il est ex�cut� par le BSIF directement et par le biais de sa participation aux activit�s du Centre de leadership international pour la surveillance du secteur financier, de Toronto. Cette participation renforce les r�gimes de r�glementation et de surveillance du syst�me financier de ces administrations.

    Une quatri�me activit� de programme, le Bureau de l’actuaire en chef (BAC), appuie la r�alisation du deuxi�me objectif strat�gique du BSIF, qui consiste � contribuer � la confiance du public dans le syst�me public canadien de revenu de retraite.

  4. Bureau de l’actuaire en chef (BAC)
    Le BAC fournit une gamme de services actuariels, en vertu de la l�gislation, au R�gime de pensions du Canada (RPC) et � certains minist�res f�d�raux, y compris des conseils d’expert en temps utile sous forme de rapports d�pos�s devant le Parlement. Les principaux �l�ments de ce programme sont les suivants :
    • R�gime de pensions du Canada et S�curit� de la vieillesse : Le BAC estime les d�penses et les revenus � long terme ainsi que le passif actuel du RPC et les d�penses � long terme des programmes de la S�curit� de la vieillesse. Il pr�pare en outre des rapports actuariels triennaux pr�vus par la loi sur la situation financi�re de ces programmes.
    • Autres r�gimes de retraite du secteur public : Le BAC pr�pare des rapports actuariels triennaux pr�vus par la loi sur la situation financi�re des r�gimes de retraite et d’assurance des employ�s du secteur public f�d�ral couvrant la fonction publique f�d�rale, les Forces arm�es canadiennes, la Gendarmerie royale du Canada, les juges de nomination f�d�rale et les parlementaires.

Depuis 2001, le BAC proc�de �galement � l’examen actuariel du Programme canadien de pr�ts aux �tudiants en �valuant le portefeuille des pr�ts et les co�ts � long terme du programme.

Le diagramme qui suit montre comment les principales activit�s du BSIF rejoignent les r�sultats g�n�r�s � l’appui des programmes et des objectifs strat�giques.

Les principales activit�s du BSIF

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1 R�gime de pensions du Canada, S�curit� de la vieillesse, Programme canadien de pr�ts aux �tudiants et divers r�gimes de retraite et d’assurance du secteur public.

2 Ces activit�s b�n�ficient d’un soutien de programme de la part du Secteur des services int�gr�s et d’autres activit�s touchant l’ensemble de l’organisation. Le co�t de ce soutien et de ces ETP est r�parti entre les activit�s en fonction de leur part du co�t direct des ressources humaines.

M�me si l’activit� de programme � R�glementation et surveillance des r�gimes de retraite priv�s f�d�raux � se r�sume essentiellement � l’�valuation des risques et � une intervention pr�coce, elle englobe aussi des �l�ments con�us pour garantir l’application d’un cadre de r�glementation �quilibr� et d’un processus d’agr�ment efficace au plan prudentiel et pertinent, lesquels ne figurent pas dans ce diagramme.

 

II.3 M�canismes de surveillance et rendement

Pour surveiller et �valuer l’impact de ses priorit�s sur ses objectifs strat�giques, le BSIF a recours � des donn�es et � de l’information sur la mesure du rendement. Pour chaque priorit�, le rapport est fonction des types de m�canismes de surveillance employ�s.

Pour surveiller la progression des objectifs strat�giques eux-m�mes, le BSIF utilise divers types de mesures du rendement, y compris des �valuations ind�pendantes (sondages publics) et des examens par les pairs. Depuis 1998, le BSIF m�ne p�riodiquement des consultations anonymes et ind�pendantes aupr�s de ses intervenants. Il a ainsi un indice de son rendement dans certains domaines, par exemple, la communication des consignes et des orientations dont les intervenants ont besoin. Ces consultations sont un rouage important de la surveillance du rendement de l’organisation. Comme on l’a vu � la section I.4.1, une consultation aupr�s des intervenants de l’industrie des assurances a �t� men�e en 2006-2007.

Le mandat du BSIF stipule explicitement que des fermetures et des cessations peuvent se produire et ne sont pas en soi une indication du rendement de l’organisation. Ainsi, en examinant les fermetures et les cessations qui se produisent, le BSIF �value la mesure dans laquelle il s’est bien acquitt� de son mandat d’intervention pr�coce, � la lumi�re de sa capacit� � cerner la situation et � intervenir en cons�quence.

Il faut reconna�tre que le rendement du BSIF n’est pas le seul facteur ayant une incidence sur ses objectifs strat�giques. En effet, la Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financi�res pr�voit nombre de facteurs et d’intervenants dont les actions ou l’inaction sont susceptibles d’avoir une incidence importante sur les objectifs strat�giques. Toutefois, le BSIF continue de suivre de pr�s ce type d’information dans le but de bien comprendre o� en sont ses principaux objectifs strat�giques et quels moyens il peut prendre pour continuer � contribuer lui-m�me � ces objectifs.

Le BSIF surveille aussi divers indicateurs qui contribuent � son efficacit�, par exemple, la pertinence de ses pratiques de surveillance et d’�tablissement de r�gles et l’utilit� de la r�troaction qu’il donne aux institutions.

En 2004-2005, le BSIF a mis au point un nouveau cadre de mesure du rendement et une s�rie de mesures correspondant � son Architecture d’activit�s de programme (AAP). Ces outils ont �t� mis en œuvre en 2005-2006. � ce chapitre, le BSIF a analys� les normes de rendement �tablies par des organismes �trangers de surveillance prudentielle pertinents afin de mettre au point des normes comparables. Les mesures du rendement mentionn�s pour la premi�re fois dans le pr�sent RMR, c’est-�-dire qui n’ont pas �t� �valu�es dans celui de 2005-2006, portent la mention � NOUVEAU �.

 

II.4 Analyse d�taill�e du rendement

Le diagramme ci-apr�s indique les liens entre les priorit�s du BSIF et son Architecture d’activit�s de programme (AAP).  

Les liens entre les priorit�s du BSIF et son Architecture d’activit�s de programme

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Outre les priorit�s de programme qui pr�c�dent, le BSIF a deux priorit�s de soutien des programmes dont traite la section IV.2.

Les tableaux qui suivent donnent une �valuation du rendement du BSIF au cours de l’exercice � l’�tude en regard de ses priorit�s de programme.

 

PRIORIT� 1


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : R�glementation et surveillance des institutions financi�res f�d�rales

Sous-activit� de programme : �valuation des risques et intervention

Priorit� 1 : �valuer de mani�re exacte les risques qui p�sent sur les institutions financi�res; intervenir et assurer une r�troaction de mani�re efficace et en temps opportun.

Description

  • Appliquer un syst�me efficace de surveillance prudentielle en affectant les ressources aux institutions et aux activit�s plus � risque ou dont les r�percussions sont plus importantes.
  • Fournir des �valuations des risques et intervenir en temps utile et transmettre des recommandations et des rapports clairs aux institutions financi�res f�d�rales (IFF).
  • Recommander au besoin les modifications appropri�es des pratiques et des processus des IFF.

Principaux r�sultats escompt�s

  • Le BSIF applique un processus de surveillance moderne et efficace qui d�bouche sur l’�valuation globale exacte du profil de risque et des fonctions de contr�le des institutions financi�res qu’il r�glemente et surveille.
  • En s’acquittant de son mandat d’intervention pr�coce, le BSIF intervient de fa�on proactive, efficace et appropri�e face aux cas � probl�me.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. Les observateurs comp�tents2 estiment que le BSIF applique un processus de surveillance moderne et efficace qui d�bouche sur l’�valuation globale exacte du profil de risque et des fonctions de contr�le des institutions financi�res qu’il r�glemente et surveille.

NOTA : Cet aspect n’a pas �t� �valu� pendant l’exercice � l’�tude, mais on a pr�vu un lien donnant acc�s � la plus r�cente �valuation obtenue au moyen de consultations ind�pendantes aupr�s d’observateurs comp�tents au sujet du rendement du BSIF.

  • En 2004-2005, les r�sultats des consultations aupr�s d’un �chantillon repr�sentatif des institutions financi�res que le BSIF r�glemente ont permis de constater que le taux de satisfaction � l’�gard du BSIF � titre du principal organisme de r�glementation et de surveillance du secteur des services financiers canadien �tait �lev�. La majorit� des r�pondants se sont dits � tr�s � ou � assez � satisfaits du rendement du BSIF � titre d’organisme de r�glementation prudentielle. Source : R�sultats des consultations de 2004 aupr�s de l'industrie.3

2006-2007 – S.O.

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – Taux de satisfaction de 92 %

2. Les observateurs comp�tents estiment que, en s’acquittant de son mandat d’intervention pr�coce, le BSIF intervient de fa�on proactive aupr�s des institutions financi�res � probl�me qu’il r�glemente et surveille.

  • En 2006-2007, les r�sultats des consultations aupr�s d’un �chantillon repr�sentatif des soci�t�s d’assurance-vie et d’assurances multirisques que le BSIF r�glemente ont permis de constater que 78 % des observateurs comp�tents estiment que le traitement accord� par le BSIF aux soci�t�s qui suscitent des pr�occupations est ad�quat; les recommandations sont claires et intelligibles. Source : Rapport de consultation sur les questions actuarielles de 2007.4
  • En 2004-2005, les r�sultats des consultations aupr�s d’un �chantillon repr�sentatif des institutions financi�res que le BSIF r�glemente ont permis de constater que 85 % des observateurs comp�tents sont d’avis que le traitement accord� par le BSIF aux soci�t�s qui �prouvent des difficult�s financi�res est ad�quat; les recommandations sont claires et intelligibles. Source : R�sultats des consultations de 2004 aupr�s de l'industrie.

2006-2007 – Taux de satisfaction de 78 % de la part des soci�t�s d’assurances

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – Taux de satisfaction de 85 % de la part des institutions financi�res


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de cet objectif :

  • Nous sommes intervenus aupr�s de certaines institutions pour en am�liorer les pratiques de gouvernance et de gestion des risques, et pour accro�tre la s�ret� et la stabilit�.
  • Nous avons r�duit le nombre d’institutions � divers stades d’intervention (probl�mes), surtout gr�ce � l’assainissement soutenu de la situation des assureurs multirisques et � l’intervention efficace du BSIF. Le nombre de ces institutions est pass� de 36 en 2005-2006 � 25 � la fin de 2006-2007.
  • Nous avons attribu� une cote de risque composite (CRC) faible ou mod�r�e � 95 % de toutes les institutions �valu�es au 31 mars 2007. Aucune institution n’a re�u une cote de risque �lev�e. Le pourcentage des institutions dont la cote est faible ou mod�r�e n’a cess� de s’am�liorer depuis 2002-2003, ann�e o� le BSIF a commenc� � communiquer les cotes aux institutions.
  • Nous avons am�lior� les activit�s d’�valuation des risques et d’intervention � l’�gard des nouveaux secteurs de risque. Par exemple, le BSIF s’est davantage attach� aux risques d�coulant des activit�s outre-mer d’institutions canadiennes et � la capacit� de ces derni�res de g�rer ces risques. Nous avons continu� d’�tablir et d’entretenir de f�condes relations de travail avec des organismes de r�glementation �trangers de fa�on � optimiser nos efforts de surveillance.
  • Nous avons surveill� de pr�s la capacit� des institutions de g�rer l’adoption de normes comptables internationales et de mettre en œuvre B�le II.
  • Nous avons examin� la capacit� des institutions de faire face aux crises et leur �tat de pr�paration.
  • Nous avons continu� d’�valuer la capacit� des institutions de d�tecter et de dissuader les activit�s de financement du terrorisme et de recyclage des produits de la criminalit�.
  • Nous avons surveill� de plus pr�s la d�t�rioration possible de la qualit� de l’actif des institutions de d�p�ts de moindre envergure.
  • Nous avons surveill� de pr�s les assureurs multirisques pour d�celer les signes de tarification imprudente et v�rifier leur exposition au risque de catastrophe.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • Examiner formellement notre cadre de surveillance pour veiller � ce qu’il tienne compte des pratiques exemplaires.
  • Mieux comprendre la mesure et la gestion du risque op�rationnel et sa relation avec les fonds propres.
  • Surveiller la conformit� des IFF, y compris les assureurs-vie et les activit�s �trang�res des grandes banques, avec les lois sur la lutte contre le recyclage des produits de la criminalit� et les contr�les sur le financement des activit�s terroristes.
  • Continuer de surveiller la d�t�rioration possible de la qualit� de l’actif des institutions de d�p�ts de moindre envergure.

Ressources financi�res (en millions de dollars)


Pr�vues

Autoris�es

R�elles

50,1

50,1

51,3


Ressources humaines (nombre moyen d’ETP, soutien des programmes compris)


Pr�vues

R�elles

�cart

245

258

13


2 Les observateurs comp�tents sont d�finis en fonction des param�tres pertinents � chaque consultation. Il s’agit la plupart du temps de cadres de direction et de professionnels constituant un �chantillon repr�sentatif du groupe d’intervenants vis�.

3 Les conclusions pr�sent�es ici sont celles des consultations men�es en 2004. Ces consultations, qui ont �t� men�es par The Strategic Counsel, une firme d’experts-conseils ind�pendante, englobaient une s�rie d’entrevues en personne aupr�s de cadres sup�rieurs du secteur des services financiers et de professionnels repr�sentant un �chantillon des institutions r�glement�es par le BSIF. Ce dernier lui a fourni la liste des soci�t�s et des principales personnes-ressources avec lesquelles il transige, mais l’�chantillon final a �t� choisi par le cabinet de recherche; le BSIF ne sait pas qui a �t� interview�. Au total, 63 entrevues ont �t� men�es en novembre et d�cembre 2004. Les constatations figurant dans le pr�sent document sont constantes pour l’ensemble des intervenants. Le rapport final est disponible sur notre site Web, sous � Le Bureau/Rapports/Consultations et sondages �.

4 Le BSIF a fourni � The Strategic Counsel, cabinet de recherche ind�pendant, une liste des membres de la direction et des professionnels qui constituent un �chantillon repr�sentatif des soci�t�s d’assurance-vie et d’assurances multirisques r�glement�es par le BSIF. Le cabinet a effectu� 64 entrevues personnelles confidentielles. Il a constitu� de fa�on ind�pendante les �chantillons � partir de la liste, et le BSIF ne sait pas qui a �t� interview�. Sauf indication contraire, les constatations ont �t� uniformes pour l’ensemble des intervenants.


 

PRIORIT� 8


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : R�glementation et surveillance des institutions financi�res f�d�rales

Sous-activit� de programme : �valuation des risques et intervention

Priorit� 8 : Veiller � ce que le BSIF soit en mesure d’examiner et d’approuver les demandes qui seront pr�sent�es en vertu du cadre de fonds propres de B�le II

Description

  • Mettre en place un processus et une structure organisationnelle permettant de g�rer les projets li�s � B�le II.
  • R�pondre en temps opportun aux demandes d’interpr�tation ou d’assouplissement de la mise en œuvre pr�sent�es par les banques.
  • Faire le suivi de la situation des grandes banques, et informer p�riodiquement leurs conseils d’administration et dirigeants des r�sultats de l’�valuation, par le BSIF, de leur capacit� de se conformer � B�le II.
  • Terminer une analyse des �carts entre le cadre de surveillance du BSIF et les exigences de B�le II.

Principaux r�sultats escompt�s

  • Le BSIF peut, avec un niveau de confiance raisonnablement �lev�, approuver ou non les demandes pr�sent�es par les banques en vue d’utiliser les approche avanc�es d�crites dans B�le II afin de calculer leurs fonds propres.
  • Le BSIF traite de mani�re efficace avec les banques pour les aider � respecter les exigences de B�le II.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. NOUVEAU Diffusion et publication de documents de travail de surveillance portant sur B�le II.

  • Les documents ont �t� diffus�s et publi�s.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.

2. NOUVEAU Int�gration des processus de surveillance existants � B�le II en pr�vision de la mise en œuvre.

Il s’agit d’un projet pluriannuel comportant plusieurs �l�ments dont certains seront mis en place au cours des prochaines ann�es. Pendant la p�riode � l’�tude, nous avons cibl� les initiatives suivantes :

  • Nous avons con�u et mis en œuvre un processus d’agr�ment fond� sur la surveillance afin d’examiner et d’approuver les demandes des banques, en accord avec les processus de surveillance existants.
  • Nous avons surveill� les grandes banques et avons fait le point, avec leurs conseils d’administration et dirigeants, sur notre �valuation de leurs progr�s en vue de respecter les exigences r�gissant l’utilisation des approches de B�le II pour calculer les fonds propres.
  • Nous avons aid� les banques � mettre au point leurs processus de mise en œuvre, notamment en r�pondant en temps opportun � leurs demandes de renseignements et d’interpr�tation des exigences de B�le II, et en leur fournissant des consignes.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.

3. NOUVEAU Les observateurs comp�tents estiment que le BSIF applique une proc�dure de grande qualit� pour mettre en œuvre B�le II, y compris la rapidit� et le recours � une souplesse et � un jugement ad�quats, et qu’il donne une r�troaction claire aux institutions.
  • Ni les rencontres avec les repr�sentants des institutions, ni les tribunes sectorielles, o� ces derni�res ont eu l’occasion de commenter nos processus, n’ont laiss� transpara�tre de pr�occupations au sujet de notre d�marche.
  • Selon la r�troaction des organismes de r�glementation �trangers, le BSIF applique une proc�dure de grande qualit� pour mettre en œuvre B�le II, y compris la rapidit� et le recours � une souplesse et � un jugement ad�quats, et il donne une r�troaction claire aux institutions.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de cet objectif :

  • Nous avons con�u et mis en œuvre un processus d’agr�ment fond� sur la surveillance afin d’examiner et d’approuver les demandes des banques.
  • Nous avons achev� le cadre de rapport r�glementaire pour B�le II.
  • Nous avons continu� d’appuyer les banques dans leurs pr�paratifs en vue du d�p�t de leur premi�re � d�claration parall�le � au sujet du relev� des normes de fonds propres de B�le (RNFPB) au 31 octobre 2006.
  • Nous avons organis� trois rencontres du coll�ge des organismes de surveillance dans le but d’�changer des renseignements et de discuter de m�thodes de mise en œuvre transfrontali�res avec les organismes de surveillance d’importantes filiales �trang�res de banques canadiennes.
  • Nous avons effectu� des examens pour �valuer les progr�s des banques en regard des exigences de B�le II.
  • Nous avons rencontr� p�riodiquement les repr�sentants des grandes banques et avons fait le point, avec leurs conseils d’administration et leurs dirigeants sur les r�sultats de l’�valuation, par le BSIF, de leur capacit� de se conformer � B�le II.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • Terminer l’�valuation des progr�s des banques en regard des exigences de B�le II.
  • Examiner aux fins d’agr�ment les demandes pr�sent�es par les banques en vue de l’utilisation des mod�les de fonds propres fond�s sur l’approche NI avant l’entr�e en vigueur de B�le II, le 1er novembre 2007.
  • Cibler la mesure et la gestion du risque op�rationnel et sa relation avec les fonds propres, surtout sous le r�gime de B�le II.
  • Terminer une analyse des �carts entre le cadre de surveillance du BSIF et les exigences de B�le II.
  • Nous sommes � revoir la m�thode de surveillance.
  • Appuyer le suivi permanent de la surveillance sous B�le II � l’aide des outils de donn�es sur les renseignements commerciaux.

Ressources : Comprises dans celles de la priorit� 1


 

PRIORIT� 2


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : R�glementation et surveillance des institutions financi�res f�d�rales

Sous-activit� de programme : �tablissement de r�gles

Priorit� 2 : �tablir un cadre r�glementaire �quilibr� et pertinent regroupant des consignes et des r�gles qui respectent ou d�passent les exigences minimales internationales.

Description

  • Pr�voir des consultations et des communications constructives avec les institutions financi�res et l’industrie au cours du processus d’�tablissement de r�gles.
  • Contribuer de mani�re efficace � l’�laboration de r�gles et de normes internationales.

Principaux r�sultats escompt�s

  • Pour d�velopper et maintenir un cadre de r�glementation qui respecte ou d�passe les exigences minimales internationales, le BSIF parvient � atteindre un �quilibre ad�quat entre les principes de s�ret� et de solidit� et la n�cessit� pour les institutions financi�res d’exercer une saine concurrence.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. Les observateurs comp�tents estiment que, dans sa fa�on de d�velopper, de maintenir en place et d’�toffer un cadre de r�glementation qui respecte ou d�passe les exigences minimales internationales, le BSIF parvient � r�aliser un �quilibre ad�quat entre les principes de s�ret� et de solidit� et la n�cessit� pour les institutions d’�tre concurrentielles. Source : Rapport de consultation sur les questions actuarielles de 2007.5

NOTA : Le BSIF commande p�riodiquement des consultations ind�pendantes aupr�s d’observateurs comp�tents au sujet de son rendement dans divers domaines. La plus r�cente, men�e en 2006-2007, portait sur les questions actuarielles.

  • Selon le rapport de f�vrier 2007 au sujet des consultations sur les questions actuarielles, en ce qui touche � la r�glementation des questions actuarielles, 87 % des observateurs comp�tents estiment que le BSIF parvient bien ou tr�s bien � concilier la supervision prudentielle et la n�cessit� de permettre la concurrence entre les soci�t�s. Sur la question plus pr�cise des consignes actuarielles, 93 % des observateurs jugent que les consignes du BSIF parviennent bien ou tr�s bien � trouver un juste �quilibre.

2006-2007 –Taux de satisfaction de 87 % de la part des soci�t�s d’assurances

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – Taux de satisfaction de 76 % de la part des institutions financi�res6

2. Comparaison p�riodique des r�gles du BSIF aux normes internationales. Source : Renseignements internes sur les activit�s du BSIF.

  • Nous avons continu� de surveiller les r�gles et les consignes �mises par certaines autres administrations afin d’�toffer notre supervision globale des risques et des faits nouveaux et pour aider � cerner les lacunes �ventuelles de notre cadre de r�gles.
  • Nous avons maintenu notre engagement � l’�gard des travaux de l’Association internationale des contr�leurs d’assurance (AICA) et du Comit� de B�le sur le contr�le bancaire (CBCB), qui permet aux organismes de surveillance d’�changer de l’information et des approches et favorise la coh�rence entre les administrations.

2006 –2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – Attentes respect�es

2004-2005 – Attentes respect�es


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de cet objectif :

  • Nous avons collabor� �troitement avec le minist�re des Finances dans le cadre de l’examen et de la mise � jour de la l�gislation r�gissant les institutions financi�res (projet de loi C-37), et nous avons jou� un r�le de premier plan pour rationaliser certains processus d’agr�ment des institutions financi�res afin de rendre la r�glementation plus efficiente et de r�duire le fardeau des institutions financi�res.
  • Afin de respecter les normes minimales internationales, nous avons �labor� le projet de ligne directrice E-17, �valuation des responsables par les entit�s f�d�rales (EF) aux fins de commentaires. Ce document �nonce des principes visant � aider les EF � �tablir des politiques et proc�dures permettant d’�valuer la qualification et l’int�grit� de leurs administrateurs et cadres sup�rieurs.
  • Nous avons diffus� la version finale des lignes directrices sur les Normes de fonds propres (NFP) au sujet de la mise en œuvre du nouveau cadre de fonds propres de B�le � l’intention des banques et des soci�t�s de fiducie et de pr�t f�d�rales.
  • Nous avons r�vis� les lignes directrices sur les fonds propres � l’intention des banques, des soci�t�s d’assurance-vie et des soci�t�s d’assurances multirisques afin de tenir compte des nouvelles normes relatives aux instruments financiers qui sont entr�es en vigueur apr�s l’exercice 2006.
  • Nous avons collabor� avec l’industrie de l’assurance-vie par l’entremise du Comit� consultatif du Montant minimal permanent requis pour le capital et l’exc�dent (MMPRCE) pour �laborer des techniques plus pouss�es de mesure des risques et les int�grer au MMPRCE.
  • Nous avons diffus� la version finale d’une ligne directrice sur le traitement comptable � appliquer � divers instruments financiers sous le r�gime de la nouvelle option de la juste valeur. La ligne directrice fournit des pr�cisions � l’�gard des consignes diffus�es par le Conseil des normes comptables international (CNCI) et le CBCB.
  • Nous avons diffus� la version r�vis�e finale de la ligne directrice E-15, Actuaire d�sign� : Dispositions l�gislatives, qualifications et examen externe. Cette version �vite le double emploi compte tenu des exigences qui font maintenant partie de la note d’orientation 43 (NOC-43) de l’Institut Canadien des Comptables Agr��s (ICCA) sur l’assurance et les services connexes.
  • Nous avons �tabli des ententes de partage de l’information avec les organismes de surveillance de certains pays qui r�glementent d’importantes filiales �trang�res de banques canadiennes.
  • Nous avons continu� de participer � un certain nombre de groupes internationaux, notamment l’Instance conjointe, le Forum sur la stabilit� financi�re, les Surveillants financiers int�gr�s, l’Association of Supervisors of Banks of the Americas, le Comit� de B�le sur le contr�le bancaire (CBCB), l’Association internationale des contr�leurs d’assurance (AICA), l’Association actuarielle internationale et Le Groupe des superviseurs bancaires francophones.
  • Nous avons continu� de travailler avec certains comit�s des pratiques de l’Institut canadien des actuaires, et collabor� � certains projets dont l’�laboration de certificats de qualification standard de l’actuaire d�sign� au Canada et la d�finition du r�le du v�rificateur et de l’actuaire charg� de l’�valuation, compte tenu de la nouvelle norme de v�rification de l’ICCA sur l’assurance et les services connexes (NOC 43).
  • Nous avons collabor� avec des organismes nationaux et internationaux de normalisation dans des dossiers comme les nouvelles normes comptables internationales, le risque de liquidit� et la planification de la continuit� des activit�s.
  • Nous avons particip� aux travaux de l'AICA par le biais de certains de ses comit�s et contribu� � plusieurs documents d’orientation, notamment une norme sur la divulgation � l’intention des assureurs-vie, une norme sur la gestion de l’actif-passif, et une structure commune d’�valuation de la solvabilit� des assureurs.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • Continuer d’examiner et d’am�liorer le processus d’�tablissement de r�gles (p. ex., au moyen de consultations mieux cibl�es et plus efficaces aupr�s de l’industrie et de contr�les internes mieux d�finis � l’�gard du processus de d�veloppement).
  • Maintenir l’adh�sion du BSIF � des associations et � des organismes de r�glementation d’envergure internationale pour veiller � ce que le BSIF contribue � l’�laboration de r�gles internationales et qu’il demeure au fait des questions de r�glementation � l’�chelle internationale. Ces facteurs aideront le BSIF � continuer de fournir des consignes qui r�pondent aux normes internationales ou les d�passent.
  • Continuer de collaborer avec l’industrie de l’assurance-vie par l’entremise du Comit� consultatif du MMPRCE pour �laborer des techniques plus pouss�es de mesure des risques et les int�grer au MMPRCE.

Ressources financi�res (en millions de dollars)


Pr�vues

Autoris�es

R�elles

15,2

15,2

14,2


Ressources humaines (nombre moyen d’ETP, soutien des programmes compris)


Pr�vues

R�elles

�cart

98

77

21


5 Le BSIF a fourni � The Strategic Counsel, cabinet de recherche ind�pendant, une liste des membres de la direction et des professionnels qui constituent un �chantillon repr�sentatif des soci�t�s d’assurance-vie et d’assurances multirisques r�glement�es par le BSIF. Le cabinet a effectu� 64 entrevues personnelles confidentielles. Il a constitu� de fa�on ind�pendante les �chantillons � partir de la liste, et le BSIF ne sait pas qui a �t� interview�. Sauf indication contraire, les constatations ont �t� uniformes pour l’ensemble des intervenants.

6 Source  : voir la note 2.


 

PRIORIT� 7


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : R�glementation et surveillance des institutions financi�res f�d�rales

Sous-activit� de programme : �tablissement de r�gles

Priorit� 7 : Suivre les activit�s sur la sc�ne internationale en marge des changements conceptuels des normes comptables, et y participer.

Description

  • �laborer une r�ponse prudentielle � la comptabilisation � la juste valeur et revoir au besoin les rapports r�glementaires connexes.
  • R�agir aux modifications du cadre conceptuel et � la refonte de la comptabilit� d’assurance du Conseil des normes comptables internationales.
  • Prendre les mesures de r�glementation et de surveillance qui s’imposent en r�ponse � ces changements, notamment la mise � niveau des connaissances du personnel au sujet des normes en �volution.

Principaux r�sultats escompt�s

  • �tablissement de r�gles de capitalisation prudentielle et de rapports concurrentiels pour les institutions financi�res canadiennes.
  • Promotion d’un r�gime uniforme pour les banques et les soci�t�s d’assurances en regard des m�mes risques �conomiques.
  • Harmonisation avec les pratiques d’autres organismes de r�glementation par souci d’uniformit� et pour �liminer le recours � l’arbitrage du capital.
  • Maintien, si possible, de la strat�gie du BSIF qui consiste � utiliser les donn�es des �tats financiers v�rifi�s comme fondement de la mesure des exigences r�glementaires.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. NOUVEAU En recensant et en communiquant des positions bien articul�es, le BSIF voit � ce que les comit�s canadiens et internationaux se penchent sur les questions prudentielles qu’il soul�ve. Le BSIF parvient � faire en sorte que les questions auxquelles le Canada accorde la priorit� soient trait�es de fa�on ad�quate.

  • Le BSIF a particip�, � titre de membre, aux travaux du Comit� de B�le sur le contr�le bancaire (CBCB) afin de d�terminer le r�gime prudentiel � appliquer aux fonds propres r�glementaires li� aux modifications d�coulant des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers. Le BSIF a veill� � ce que les positions adopt�es par le CBCB tiennent compte des circonstances particuli�res du Canada, dont le maintien de r�gles du jeu �quitables par rapport aux �tats-Unis, et conf�rent au besoin une marge de manœuvre aux autorit�s nationales. En mai 2006, le BSIF a publi� son propre pr�avis sur les fonds propres, intitul� Traitement des fonds propres r�glementaires li�s � certains �l�ments importants aux fins de B�le I en vertu des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers, qui fait �tat de ses d�cisions � l’�gard des fonds propres des institutions de d�p�ts. Ces d�cisions ont aussi �t� appliqu�es aux assureurs r�glement�s, sous r�serve de l�g�res modifications � l’�gard des titres de cr�ance destin�s � la vente.
  • Le BSIF s’appuie sur le travail des v�rificateurs externes en ce qui touche les �tats financiers. Comme le Conseil des normes comptables internationales (CNCI) et le Financial Accounting Standards Board (FASB) r��valuent conjointement les principes sous-jacents et les caract�ristiques de l’information financi�re dans le cadre du projet de cadre conceptuel, le BSIF a fait �quipe avec des organismes de r�glementation �trangers gr�ce � sa pr�sence au sein du Groupe de travail sur la comptabilit� (GTC) du CBCB et de l’Association internationale des contr�leurs d’assurance (AICA) afin d’examiner ce projet et ses r�percussions sur nos travaux d’ordre prudentiel et notre r�gime fond� sur le recours. Le BSIF s’int�resse particuli�rement � l’impact du projet de cadre conceptuel sur ses lignes directrices comptables existantes, et notamment sur la ligne directrice D-10, Comptabilisation des instruments financiers d�sign�s en fonction de l’option de la juste valeur. Le BSIF a aussi transmis des observations aux membres du GTC participant aux tables rondes sur la mesure anim�es par le CNCI et le FASB afin de conna�tre le point de vue des membres sur les modifications propos�es au cadre conceptuel.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.

2. NOUVEAU Les lignes directrices r�vis�es sur le capital et les normes comptables sont �bauch�es et diffus�es en temps opportun et tiennent ad�quatement compte du point de vue de l’industrie.

  • Par suite du nouveau traitement comptable des instruments financiers, le BSIF a d� �tablir ou modifier un certain nombre de lignes directrices et de pr�avis comptables afin de promouvoir de saines pratiques de gestion des risques aupr�s des IFF et par souci d’uniformit� avec les nouvelles normes. L’�laboration de la nouvelle ligne directrice D-10 dont il est question plus loin a donn� lieu � de vastes consultations aupr�s des IFF, des associations de l’industrie et des v�rificateurs externes. Voici la liste des lignes directrices et des pr�avis comptables nouveaux ou modifi�s au cours de 2006-2007 :
  •  
    • D-1, Normes de divulgation annuelle
    • D-1A, Normes de divulgation annuelle
    • D-1B, Normes de divulgation annuelle
    • D-5, Constatation des r�glements structur�s
    • D-6, D�claration des instruments d�riv�s
    • D-8, Comptabilisation des cessions de cr�ances, y compris la titrisation
    • D-10, Comptabilisation des instruments financiers d�sign�s en fonction de l’option de la juste valeur
  • En mai 2006, le BSIF a aussi publi� un pr�avis sur les fonds propres, intitul� Traitement des fonds propres r�glementaires li�s � certains �l�ments importants aux fins de B�le I en vertu des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers dans la foul�e de sa participation dynamique et de sa contribution � titre de membre du CBCB et de la consultation aupr�s des associations de l’industrie et des IFF canadiennes.
  • De plus, le BSIF a publi� le pr�avis Exigences de communication financi�re en vertu du troisi�me pilier relativement � B�le II en juin 2006. Ce pr�avis fournit aux IFF des pr�cisions additionnelles sur la mise en œuvre de ces exigences. Le pr�avis a �t� �mis apr�s consultation de l’Association des banquiers canadiens.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.

3. NOUVEAU Les observateurs comp�tents estiment que les r�gles et consignes �tablies par le BSIF sont de grande qualit�.

  • Les IFF, les associations de l’industrie et les v�rificateurs externes tiennent le personnel de la Division des pratiques comptables en haute estime puisqu’ils le consultent souvent afin d’obtenir des points de vue au sujet des questions de comptabilit� qui influent sur les industries que nous r�glementons. En 2006-2007, � la demande de l’Institut pour la stabilit� financi�re, le BSIF a donn� aux repr�sentants d’organismes �trangers de surveillance des banques de la formation sur l’option de la juste valeur et sur le traitement connexe des fonds propres en raison de son exp�rience reconnue au titre de l’�laboration de la ligne directrice D-10 et de sa contribution aux consignes de surveillance du CBCB sur l’utilisation de l’option de la juste valeur. La poursuite de vastes consultations aupr�s de l’industrie et des IFF est jug�e d�terminante pour mettre au point un ensemble rigoureux et complet de lignes directrices comptables. Pour mettre au point la ligne directrice D-10, le BSIF a aussi fait appel � un expert-conseil de l’ext�rieur pour veiller � ce que sa position soit de qualit� optimale et concr�tement applicable.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.

4. NOUVEAU Les calendriers de mise en œuvre sont respect�s.

  • Toutes les lignes directrices comptables du BSIF ont �t� diffus�es avant l’entr�e en vigueur des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers, ce qui a donn� aux IFF le temps de se conformer aux changements et aux exigences. Les modifications des rapports n�cessaires pour refl�ter les nouvelles pratiques comptables dans les relev�s r�glementaires du BSIF et les instructions y aff�rentes ont toutes �t� achev�es � temps pour que les rapports des IFF visant le premier trimestre de 2007 en tiennent compte.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de cet objectif :

  • Nous avons particip� aux travaux du Groupe de travail sur la comptabilit� (GTC) du Comit� de B�le sur le contr�le bancaire et du Sous-comit� des contrats d’assurance de l’Association internationale des contr�leurs d’assurance (AICA), qui surveillent le projet conjoint du CNCI et de la FASB, qui consiste � �laborer un cadre conceptuel commun.
  • Nous avons transmis plusieurs lettres de commentaires au CNCI en r�ponse aux demandes en ce sens de 2006 et de 2007 par suite de notre participation aux travaux du GTC et de l’AICA.
  • Nous avons contribu� et particip�, avec des coll�gues �trangers du GTC et de l’AICA, � plusieurs tribunes qui rencontrent le CNCI afin de recueillir les points de vue des membres sur des projets de nature comptable qui importent pour les organismes de r�glementation des banques et des soci�t�s d’assurances.
  • Nous avons particip� � la mise au point du deuxi�me document de l’AICA sur le passif, qui a �t� soumis au CNCI en mai 2006 et qui portait sur d’importants concepts comptables pour l’industrie des assurances et les organismes de r�glementation.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • D�terminer les diff�rences comptables importantes influant sur les IFF pendant le passage des PCGR aux Normes internationales de rapports financiers (NIRF).
  • Recenser les r�percussions possibles des modifications de la comptabilit� selon les PCGR sur le cadre de comptabilit� et de rapports r�glementaires du BSIF.
  • �valuer l’incidence sur les fonds propres r�glementaires des modifications comptables, et consid�rer les r�percussions sur les principes de la r�glementation de la solvabilit�, y compris les changements � apporter aux lignes directrices du BSIF et � ses instructions relatives aux rapports.
  • Continuer de repr�senter le BSIF aupr�s des groupes du CBCB et de l’AICA afin de faire valoir les positions du Canada et de coordonner les mesures avec celles des autres pays.

Ressources : Comprises dans celles de la priorit� 2.


 

PRIORIT� 3


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : R�glementation et surveillance des institutions financi�res f�d�rales

Sous-activit� de programme : Agr�ment

Priorit� 3 : Appliquer une proc�dure d’agr�ment efficace au plan prudentiel, �quilibr�e et pertinente.

Description

  • Appliquer un processus clair, transparent et pertinent aux demandes d’agr�ment l�gislatif ou non l�gislatif.

Principaux r�sultats escompt�s

  • La proc�dure d’agr�ment du BSIF se traduit par des d�cisions saines au plan prudentiel et qui sont claires, transparentes et prises en temps opportun.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. Les observateurs comp�tents estiment que les d�cisions du BSIF dans le cadre du processus d’agr�ment sont claires, transparentes et prises en temps opportun. Source : R�sultats des consultations de 2004 sur le processus d'agr�ment.7

NOTA : Ce facteur n’a pas �t� �valu� au cours de l’exercice � l’�tude, mais un lien donne acc�s � la plus r�cente �valuation d�coulant de la consultation ind�pendante d’observateurs comp�tents au sujet du rendement du BSIF, en voici les points saillants.

  • En 2004-2005, parmi les observateurs comp�tents, 98 % �taient satisfaits de la fa�on dont le BSIF traite les demandes d’agr�ment.
  • 94 % des r�pondants �taient d’avis que le BSIF communique et explique bien son point de vue au sujet des d�cisions qu’il prend.
  • 70 % des r�pondants �taient d’avis que le BSIF consacre suffisamment de temps au traitement des demandes.
  • La majorit� des r�pondants estimaient que l’agr�ment est fourni par le BSIF en temps utile (94 %) et de mani�re efficiente (97 %). Ils �taient aussi d’avis que ces deux aspects se sont nettement am�lior�s depuis 2001.

2006-2007 – S.O.

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – Taux de satisfaction de 98 %

2. Surveillance des normes de services sous l’angle du caract�re opportun du processus d’agr�ment. Source : Renseignements internes sur les activit�s du BSIF.

  • 99 % des demandes pr�sent�es en vertu de la proc�dure de pr�somption d’agr�ment ont �t� trait�es dans les d�lais �tablis, ce qui d�passe la norme fix�e � 90 %.
  • Toutes les autres normes de rendement �tablies en vertu de la Loi sur les frais d’utilisation et de la Politique sur les normes de service applicables aux frais d’utilisation externes ont �t� respect�es pendant la p�riode � l’�tude.

2006-2007 – Normes respect�es � 100 %

2005-2006 – Normes respect�es � 100 %

2004-2005 – S.O.


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de ces objectifs :

  • Nous avons trait� 589 demandes d’agr�ment, notamment en vue d’�tablir 14 nouvelles institutions financi�res f�d�rales sous forme de nouvelles entit�s, ou par prorogation d’institutions �trang�res ou de succursales canadiennes d’institutions �trang�res.
  • Nous avons surveill� le respect des normes de service r�gissant le caract�re opportun du processus d’agr�ment. Toutes les normes de service ont �t� respect�es ou surpass�es en 2006-2007.
  • M�me si aucun nouveau guide d’instructions visant l’agr�ment, aucun pr�avis ni aucune d�cision ayant valeur de pr�c�dent n’a paru au cours de l’exercice � l’�tude, nous avons fait des progr�s consid�rables � l’�gard de pr�avis traitant de l’exercice des activit�s au Canada, de la garantie de risques au Canada et du contr�le.
  • Nous avons tenu un colloque � l’intention des institutions financi�res et de leurs conseillers pour les informer au sujet des processus et des proc�dures d’agr�ment; la r�troaction a �t� tr�s positive.
  • Nous avons particip� aux travaux de groupes du BSIF charg�s des modifications l�gislatives et de l’�tablissement de r�gles, de m�me qu’� des �valuations faisant suite � la mise en œuvre de modifications de r�gles ant�rieures.
  • Nous avons continu� d’adapter et de mettre � jour un cadre d’�valuation des organismes de r�glementation �trangers et du risque-pays en marge des demandes provenant de l’�tranger.
  • Nous avons �tabli un cadre interne pour appuyer l’application uniforme du R�glement sur les sanctions administratives p�cuniaires aux demandes jug�es cons�cutives � l’agr�ment.
  • Nos employ�s ont mis au point des s�ances de formation sur les modifications l�gislatives devant prendre effet en 2007, sur les instruments financiers conformes � la Shari’a, sur la comptabilisation � la juste valeur et sur l’application du Cadre de tol�rance au risque, � l’�chelle du BSIF, ou y ont particip�.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • M�me si les normes de rendement ayant trait au caract�re opportun de l’examen des demandes d’agr�ment ont �t� respect�es, les intervenants continuent d’insister sur le besoin d’am�liorer les d�lais d’agr�ment, d’accro�tre la t ransparence des processus d’examen et de d�cision et de veiller � ce que les connaissances des employ�s �voluent parall�lement � la complexit� et � la transformation rapide du secteur des services financiers. Le BSIF reconna�t qu’il doit se concentrer sur ces domaines puisqu’il s’agit d’importants vecteurs du degr� de satisfaction � l’�gard du processus d’agr�ment. C’est pourquoi il se penche sur ces questions de fa�on permanente et qu’il continuera de surveiller les r�sultats de ces efforts par le biais du prochain sondage sur la satisfaction des intervenants � l’�gard du processus d’agr�ment. Un autre sondage sur le processus d’agr�ment sera men� en 2007-2008.
  • Certains documents d’orientation, dont les guides de constitution en soci�t�, sont en voie d’�tre modifi�s pour inclure des consignes � l’intention des demandeurs au sujet du cadre de fonds propres de B�le II.

Ressources financi�res (en millions de dollars)


Pr�vues

Autoris�es

R�elles

7,9

7,9

6,9


Ressources humaines (nombre moyen d’ETP, soutien des programmes compris)


Pr�vues

R�elles

�cart

39

41

2


7 Source  : Les constatations figurant dans le pr�sent document sont tir�es du rapport sur les consultations de 2004 sur le processus d’agr�ment. Un cabinet d’experts-conseils ind�pendant, The Strategic Counsel, a men� une s�rie d’entrevues individuelles confidentielles avec des cadres de direction et des professionnels constituant un �chantillon repr�sentatif des institutions r�glement�es par le BSIF. Le BSIF a fourni la liste des personnes-ressources au sein des institutions r�glement�es et de cabinets d’avocats, mais l’�chantillon final a �t� choisi par le cabinet.Le BSIF ne sait pas qui a �t� interview�. Au total, 63 entrevues ont �t� men�es en juillet 2004. Les constatations sont constantes pour l’ensemble des intervenants. Le rapport final est affich� sur notre site Web, sous � Le Bureau / Rapports / Consultations et Sondages �.


 

PRIORIT� 4


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : R�glementation et surveillance des r�gimes de retraite priv�s f�d�raux

Sous-activit� de programme : Activit�s li�es � la r�glementation et � la surveillance des r�gimes de retraite priv�s f�d�raux

Priorit� 4 : �valuer de mani�re exacte les risques qui p�sent sur les r�gimes de retraite, intervenir et fournir une r�troaction de mani�re efficace et en temps opportun, et appliquer un cadre de r�glementation �quilibr� et pertinent, de m�me qu’une proc�dure d’agr�ment efficace au plan prudentiel et pertinente.

Description

  • Effectuer des �valuations des risques et intervenir en temps opportun, et transmettre des rapports et des recommandations clairs aux r�gimes surveill�s.
  • Pr�voir des communications et des consultations constructives et efficaces avec l’industrie des r�gimes de retraite pendant l’�laboration des r�glements, des r�gles et des autres consignes.
  • Appliquer en temps opportun un processus d’agr�ment clair et transparent aux demandes des r�gimes de retraite priv�s.
  • �laborer et analyser, en �troite collaboration avec le minist�re des Finances, des projets de modifications aux lois f�d�rales susceptibles d’avoir une incidence sur les r�gimes de retraite f�d�raux.

Principaux r�sultats escompt�s

  • Le BSIF applique un processus moderne de surveillance qui d�bouche sur une �valuation globale exacte du profil de risque des r�gimes de retraite priv�s qu’il r�glemente.
  • En s’acquittant de son mandat d’intervention pr�coce, le BSIF intervient de fa�on proactive aupr�s des r�gimes de retraite � probl�me.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. Les observateurs comp�tents estiment que le BSIF applique un processus moderne de surveillance qui d�bouche sur une �valuation globale exacte du profil de risque des r�gimes de retraite qu’il r�glemente.

2006-2007 – S.O.

2005-2006 – Attentes respect�es

2004-2005 – S.O.

2. Les observateurs comp�tents estiment que, en s’acquittant de son mandat d’intervention pr�coce, le BSIF intervient de fa�on proactive aupr�s des r�gimes de retraite � probl�me qu’il r�glemente et surveille.

NOTA : Ce facteur n’a pas �t� �valu� au cours de l’exercice � l’�tude, mais un lien donne acc�s � la plus r�cente �valuation d�coulant de la consultation ind�pendante d’observateurs comp�tents au sujet du rendement du BSIF.

  • � propos des mesures 1 et 2 ci-apr�s, en 2005, le BSIF a charg� The Strategic Counsel, un cabinet de recherche ind�pendant, de consulter les r�pondants de r�gimes de retraite et les professionnels du domaine pour savoir ce qu’ils pensaient du rendement du BSIF. Il s’agissait de la premi�re enqu�te du genre. L’�tude a permis de constater que le BSIF �tait per�u comme �tant efficace quant � l’ex�cution de son mandat au chapitre de la surveillance qu’il exerce aupr�s des r�gimes et de sa volont� d’intervenir. Le taux de satisfaction des r�pondants de r�gime (62 %) et des professionnels (79 %) � l’�gard du BSIF en tant qu’organisme de r�glementation des r�gimes de retraite priv�s f�d�raux �tait mod�r�ment �lev�.

Source  Rapport sur les consultations de 2005 aupr�s des r�gimes de retraite8


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de cet objectif :

  • Nous avons appliqu� notre exercice visant � calculer le ratio estimatif de solvabilit� afin de recenser les r�gimes � prestations d�termin�es qui ont un d�ficit de solvabilit� estimatif (ils repr�sentaient, en d�cembre 2006, environ 51 % des r�gimes de ce type que nous surveillons, contre 78 % en d�cembre 2005). Gr�ce en partie aux efforts du BSIF, � la conjoncture des march�s et � l’all�gement de la capitalisation d’un d�ficit de solvabilit� accord� par le gouvernement, presque tous ces r�gimes sont intervenus activement pour r�duire leur d�ficit par des mesures de capitalisation.
  • Nous avons collabor� avec le minist�re des Finances � l’�laboration d’un r�glement sur l’all�gement de la capitalisation d’un d�ficit de solvabilit� visant les r�gimes de retraite f�d�raux � prestations d�termin�es.
  • Nous avons diffus� des consignes sur l’all�gement de la capitalisation d’un d�ficit de solvabilit� et sur l’agr�ment de r�gimes pour pr�ciser les attentes du BSIF et accro�tre la transparence, et nous avons mis � jour le guide � l’intention des participants de r�gimes de retraite.
  • Nous avons accru les ressources et perfectionn� les processus internes pour rendre le traitement des demandes d’agr�ment plus rapide et plus efficace.
  • Nous avons trait� activement les cas de production tardive de certains r�gimes � cotisations d�termin�es.
  • Nous avons effectu� de nombreux examens administratifs d�taill�s de r�gimes � prestations d�termin�es et nous avons proc�d� � un certain nombre d’inspections sur place au cours de l’ann�e, en insistant de fa�on continue sur la gouvernance.
  • Nous avons continu� de promouvoir une gouvernance responsable des r�gimes de retraite et des pratiques actuarielles responsables en collaborant �troitement avec l’Association canadienne des organismes de contr�le des r�gimes de retraite (ACOR) et l’Institut canadien des actuaires.
  • Nous avons am�lior� les communications avec l’industrie en fournissant davantage de r�troaction � chaque r�gime de retraite et en publiant p�riodiquement le bulletin Le point sur les pensions.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • Pour �tre en harmonie avec le contexte externe des pensions et en suivre l’�volution, le BSIF a amorc� un examen de son cadre de surveillance des r�gimes de retraite en 2006-2007. En outre, l’�valuation de la gestion du risque d’entreprise men�e par le BSIF a permis de d�celer un besoin de mise � niveau des syst�mes qui appuient les efforts de surveillance du BSIF. Ces deux initiatives s’�chelonneront sur les prochaines ann�es.
  • En 2007-2008, le BSIF poursuivra l’am�lioration de ses syst�mes informatis�s � l’appui de la fonction de traitement des demandes d’agr�ment des r�gimes.
  • Dans le domaine des ressources humaines, la Division des r�gimes de retraite priv�s insistera sur l’int�gration totale du personnel suppl�mentaire embauch� en 2006-2007. En outre, la Division poursuivra ses initiatives de formation afin de d�velopper les connaissances g�n�rales et sp�cialis�es � l’�gard des r�gimes de retraite compte tenu de la complexit� croissante du contexte actuariel, comptable, juridique et des placements.
  • Le BSIF s’attend � ce que les tribunaux se tournent de plus en plus vers les organismes de r�glementation pour prendre des d�cisions en vertu des lois pertinentes, et il continuera d’examiner les d�cisions judiciaires qui tracent la voie pour les r�gimes de retraite et qui influent sur l’orientation strat�gique du BSIF en la mati�re.
  • Vu la conjoncture actuelle du secteur des r�gimes de retraite et l’impact d’une �ventuelle d�t�rioration des conditions �conomiques ou des march�s financiers, le BSIF continuera de surveiller de pr�s la situation des r�gimes de retraite priv�s et, dans la mesure du possible, de leurs r�pondants, et il interviendra s’il y a lieu.

Ressources financi�res (en millions de dollars)


Pr�vues

Autoris�es

R�elles

5,2

5,2

5,7


Ressources humaines (nombre moyen d’ETP, soutien des programmes compris)


Pr�vues

R�elles

�cart

31

36

5


8 Le BSIF a fourni � The Strategic Counsel, un cabinet de recherche ind�pendant, une liste des r�pondants de r�gimes de retraite, d’actuaires externes, d’avocats et de repr�sentants du secteur des assurances. Le cabinet a invit� 399 de ces intervenants � participer � un sondage sur Internet; 158 (ou 40 %) y ont r�pondu. Le cabinet de recherche a �galement r�alis� 69 entrevues individuelles et confidentielles aupr�s de r�pondants ou d’administrateurs d’importants r�gimes de retraite � prestations d�termin�es et de leurs conseillers professionnels. Les �chantillons ont �t� s�lectionn�s de mani�re ind�pendante par le cabinet de recherche � partir de la liste fournie par le BSIF, et le BSIF ne sait pas qui a �t� interview�. Les constatations figurant dans le pr�sent document sont constantes pour l’ensemble des intervenants. Le texte int�gral du rapport est affich� sur le site Web du BSIF, sous � Le Bureau / Rapports / Consultations et Sondages �.


 

PRIORIT� 5


Objectif strat�gique : R�glementer et surveiller de mani�re � contribuer � la confiance du public dans le syst�me financier canadien et � prot�ger contre les pertes indues.

Activit� de programme : Aide internationale

Sous-activit� de programme : Activit�s li�es � l’aide internationale

Priorit� 5 : Contribuer � sensibiliser les organismes de r�glementation de certains pays �trangers aux imp�ratifs de la surveillance et de la r�glementation, de m�me qu’aux am�liorations qu’il convient d’apporter aux m�canismes connexes, en ex�cutant un Programme d’aide internationale.

Description

  • Fournir une aide technique en marge des processus d’inspection sur place, de la r�daction de dispositions l�gislatives, de la mise sur pied et de l’organisation d’organismes de surveillance et de r�gimes de capital ax�s sur le risque, en plus d’am�liorer les syst�mes de surveillance.
  • Participer � l’am�lioration de la coop�ration et de la coordination des activit�s de surveillance entre les organismes de surveillance.
  • Aider certaines administrations � pr�parer leur auto�valuation dans le cadre du Programme d’�valuation du secteur financier.
  • Continuer de participer � l’�laboration et � l’ex�cution des consignes de gouvernance et des programmes du Centre de leadership international pour la surveillance du secteur financier, de Toronto.

Principaux r�sultats escompt�s

  • Le BSIF contribue � faire conna�tre et � am�liorer les pratiques de r�glementation et de surveillance des organismes de r�glementation et aux gouvernements �trangers.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. Les observateurs comp�tents estiment que l’aide technique fournie aux organismes de r�glementation et aux gouvernements �trangers par le BSIF est pertinente et aide � faire conna�tre et � am�liorer les pratiques de r�glementation et de surveillance. Source : Renseignements internes sur les activit�s du BSIF.

  • En 2006-2007, le Groupe des consultations internationales (GCI) a travaill� avec 24 administrations. Il a visit� quatre d’entre elles � trois reprises, et quatre autres � deux occasions. Ces visites r�p�t�es t�moignent du d�veloppement des relations du GCI et montrent que nos programmes d’aide technique sont appr�ci�s et jug�s utiles. La demande est syst�matiquement sup�rieure � l’offre. Il convient de souligner particuli�rement la perc�e r�alis�e en Afrique en 2006-2007. Le GCI a obtenu beaucoup de succ�s au Nigeria et au Ghana, par exemple. D’autres progr�s sont attendus en 2007-2008.
  • � la conclusion de chaque s�ance tenue par le GCI, les participants sont invit�s � remplir un formulaire d’�valuation. Lorsqu’on leur demande si le programme d’aide technique �tait bien con�u pour ce qui �tait d’atteindre les objectifs pr�vus, et si le personnel du GCI fournit des conseils pertinents et appropri�s en temps opportun, le taux de satisfaction des r�pondants � l’�gard du GCI est toujours d’au moins 90 %.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – Attentes respect�es

2004-2005 – S.O.


Discussion du rendement

Les mesures suivantes ont �t� prises en 2006-2007 � l’appui de ces objectifs :

  • Nous avons accueilli de nombreux repr�sentants d’organismes de surveillance de partout dans le monde, dont ceux qui ont particip� aux programmes internes du BSIF, et nous avons donn� de la formation, bilat�rale et multilat�rale, aux repr�sentants de 24 administrations.
  • Nous avons travaill� sur le terrain aux c�t�s d’organismes de surveillance �trangers afin de les aider, par exemple, � mettre en place des programmes d’inspection sur place dans deux pays et de surveillance ax�e sur les risques dans deux autres, en plus d’offrir notre expertise dans les domaines des consultations et de la r�daction l�gislative et r�glementaire.
  • Nous avons continu� d’�tablir et d’entretenir des partenariats avec d’autres fournisseurs d’aide technique � l’�chelle internationale afin de d�gager des �conomies.
  • Nous avons effectu� une premi�re perc�e importante en Afrique, une r�gion particuli�rement importante pour l’ACDI.
  • Nous avons continu� de travailler avec plusieurs administrations qui tentent de combler les lacunes mises au jour par leur �valuation dans le cadre du Programme d’�valuation du secteur financier (PESF), et nous les aidons � pr�parer leurs auto�valuations en vue du PESF.

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • Afin de mieux mesurer le rendement du GCI, le BSIF a charg� une firme d’experts-conseils de l’aider � d�velopper des sondages, des �valuations et d’autres outils am�lior�s � l’intention de nos intervenants. Les experts-conseils assureront aussi l’exp�dition et la collecte des sondages, de m�me que la compilation des r�ponses, par souci d’une plus grande ind�pendance.

Ressources financi�res (en millions de dollars)


Pr�vues

Autoris�es

R�elles

1,9

1,9

2,0


Ressources humaines (nombre moyen d’ETP, soutien des programmes compris)


Pr�vues

R�elles

�cart

7

7

0


 


 

PRIORIT� 6


Objectif strat�gique : Contribuer � la confiance du public dans le syst�me public canadien de revenu de retraite.

Activit� de programme : Bureau de l’actuaire en chef

Sous-activit�s de programme : R�gime de pensions du Canada, S�curit� de la vieillesse, r�gimes de retraite de l’�tat, Programme canadien de pr�ts aux �tudiants

Priorit� 6 : Aider � voir � la bonne sant� financi�re des r�gimes de retraite publics et d’autres programmes f�d�raux en fournissant des conseils d’expert et des rapports d’�valuation actuariels.

Description

  • Produire des rapports pertinents et de haute qualit�, comme les rapports actuariels triennaux sur le R�gime de pensions du Canada (RPC), le programme de la S�curit� de la vieillesse et les r�gimes de retraite du secteur public �tablis sous le r�gime de diverses lois.
  • Pr�parer des rapports actuariels � l’�gard du RPC qui sont d�pos�s au Parlement, par exemple, lorsque certains projets de loi sont pr�sent�s et lorsque des modifications sont apport�es � certains r�gimes de retraite du secteur public.

Principaux r�sultats escompt�s

  • Fournir des conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports de haute qualit� d�pos�s au Parlement relativement au RPC lorsque certains projets de loi sont pr�sent�s et lorsque des modifications sont apport�es � certains autres r�gimes de retraite du secteur public.
  • Fournir des conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports de haute qualit� � l’�gard des r�gimes de retraite et d’assurance du secteur public.
  • Fournir des conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports actuariels de haute qualit� � l’�gard du Programme canadien de pr�ts aux �tudiants.
Principales mesures de rendement / R�sultats obtenus Cote

1. Le Comit� d’examen du RPC par les pairs estime que l’actuaire en chef fournit des conseils d’expert en temps opportun � l’�gard du RPC sous forme de rapports de haute qualit� d�pos�s devant le Parlement. Source  : Examen ind�pendant du RPC par les pairs9
  • En d�cembre 2006, l’actuaire en chef a publi� le 22e Rapport actuariel sur le RPC, en suppl�ment au 21e Rapport actuariel sur le RPC, pour faire �tat de l’incidence du projet de loi C-36 sur la situation financi�re � long terme du RPC. Ce projet de loi a �t� pr�sent� � la Chambre des communes par suite de l’examen triennal de la situation financi�re du RPC effectu� par les ministres f�d�ral et provinciaux des Finances qui a �t� compl�t� en juin 2006.
  • NOTA : Le BAC est tenu, en vertu de la loi, de pr�parer un rapport actuariel triennal sur le RPC. Le prochain rapport sera publi� en 2007, et il fera l’objet d’un examen par les pairs en 2007-2008.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – Attentes respect�es

2004-2005 – Attentes respect�es

2. Les observateurs ind�pendants estiment que l’actuaire en chef fournit des conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports de grande qualit� d�pos�s au Parlement � l’�gard des r�gimes de retraite et d’assurance du secteur public,. Source : Examens des d�penses publiques au titre des pensions transmis au Bureau du v�rificateur g�n�ral10

  • Le Bureau du v�rificateur g�n�ral a re�u un rapport d’examen qui confirme le caract�re raisonnable des r�sultats du rapport sur le passif estimatif au chapitre des pensions �tabli � des fins comptables par le BAC en juin 2006 relativement au R�gime de retraite de la fonction publique, au R�gime de retraite des Forces canadiennes, au R�gime de retraite de la Gendarmerie royale du Canada, au R�gime de retraite des juges de nomination f�d�rale et au R�gime de retraite des parlementaire au 31 mars 2006.
  • Le Bureau du v�rificateur g�n�ral a re�u un rapport d’examen qui confirme le caract�re raisonnable des r�sultats du rapport sur le passif estimatif �tabli � des fins comptables par le BAC en juin 2006 relativement au R�gime de soins de sant� de la fonction publique, au R�gime de soins dentaires des pensionn�s, aux prestations d’accident du travail pr�vues par la Loi sur l’indemnisation des agents de l’�tat et des prestations futures des anciens combattants et des clients de la GRC d’Anciens Combattants Canada au 31 mars 2006.

2006-2007 – Attentes respect�es

2005-2006 – Attentes respect�es

2004-2005 – Attentes respect�es

3. Le v�rificateur externe estime que l’actuaire en chef fournit des conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports de grande qualit� � l’�gard du Programme canadien de pr�ts aux �tudiants,. Source : S.O.11

  • Le BAC a termin� dans les d�lais le cinqui�me rapport actuariel sur le Programme canadien de pr�ts aux �tudiants (PCPE), qui �value le portefeuille des pr�ts et les co�ts � long terme du PCPE.

2006-2007 – S.O.

2005-2006 – S.O.

2004-2005 – S.O.


Discussion du rendement

Mesures prises en 2006-2007 � l’appui de ces objectifs :

  • Tout au long de 2006-2007, nous avons cherch� � d�terminer comment le BAC peut fournir de meilleurs services � ses clients, notamment en mettant en œuvre les recommandations d�coulant d’examens ind�pendants men�s par des pairs, en am�liorant les techniques d’�valuation, en organisant des colloques pour ajouter � la gamme de sources de conseils, et en participant aux travaux de divers comit�s.

Rapports, �tudes, services et conseils

  • Le BAC contribue de fa�on importante aux d�lib�rations des comit�s parlementaires par le biais de ses rapports actuariels. Il soumet un rapport actuariel au ministre int�ress� chaque fois que le Parlement est saisi d’un projet de loi ayant d’importantes r�percussions sur la situation financi�re d’un r�gime de retraite � l’�gard duquel la loi conf�re des attributions � l’actuaire en chef. Le BAC apporte aussi une contribution importante aux minist�res clients en leur fournissant des conseils actuariels afin d’appuyer la conception de la capitalisation et de l’administration des programmes sociaux et des r�gimes de retraite du secteur public. Lors du d�p�t ou de la pr�paration de chaque rapport actuariel, le BAC fait une pr�sentation d�taill�e au minist�re pertinent.
  • Le BAC a particip� aux travaux du comit� f�d�ral-provincial d’examen triennal de la situation financi�re du RPC qui se sont achev�s en juin 2006.
  • En d�cembre 2006, l’actuaire en chef a publi� le 22e Rapport actuariel sur le RPC, en suppl�ment au 21e Rapport actuariel sur le RPC, pour faire �tat de l’incidence du projet de loi C-36 sur la situation financi�re � long terme du RPC. Ce projet de loi a �t� pr�sent� � la Chambre des communes par suite de l’examen triennal de la situation financi�re du RPC effectu� par les ministres f�d�ral et provinciaux des Finances qui a �t� compl�t� en juin 2006.
  • Le BAC a proc�d� � l’examen actuariel triennal des r�gimes de retraite de la fonction publique, de la GRC et des Forces canadiennes, ainsi que des comptes des prestations de d�c�s de la fonction publique et de la Force r�guli�re �tablis en vertu de leurs lois habilitantes respectives conform�ment � la Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques; nous avons remis les rapports d�coulant de ces examens aux ministres int�ress�s pour qu’ils soient d�pos�s en temps opportun � la Chambre des communes.
  • Au d�but de 2007, le BAC a termin� et publi� sa sixi�me �tude actuarielle, intitul�e Capitalisation optimale du R�gime de pensions du Canada, que l’on trouvera sur le site Web du BSIF sous � Bureau de l’actuaire en chef �.
  • Le BAC a fourni des conseils actuariels et un appui soutenus � l’Office d’investissement des r�gimes de pensions du secteur public et aux comit�s des pensions de la fonction publique, des Forces canadiennes et de la GRC, et ces derniers ont fourni � leurs ministres respectifs des conseils sur la conception, l’administration et la capitalisation de leurs r�gimes respectifs.

Colloques

  • Pour garantir la qualit� des rapports actuariels futurs, et en partie en r�ponse aux recommandations formul�es par le groupe d’examen par les pairs en 1999 et en 2005, l’actuaire en chef continue de consulter les experts dans le domaine des projections d�mographiques et �conomiques en marge de la pr�paration des rapports actuariels. Le 24 mars 2006, en pr�vision de la publication du 23e Rapport actuariel sur le RPC, le BAC a accueilli un quatri�me colloque ayant pour th�me � Perspectives d�mographiques, �conomiques et d’investissement pour le Canada – 2006 � 2050 �, au cours duquel des sp�cialistes ont fait part de leurs points de vue au sujet des perspectives d�mographiques, �conomiques et d’investissement � long terme.

T�moignages devant le Parlement

  • L’actuaire en chef est invit� � fournir des renseignements et des opinions aux parlementaires, et � mettre son expertise professionnelle � leur service, et il compara�t p�riodiquement devant divers comit�s de la Chambre des communes et du S�nat. Le texte de la plupart de ses interventions se trouve sur le site Web du BSIF sous � Bureau de l’actuaire en chef �.
  • En d�cembre 2006, l’actuaire en chef a publi� le 22e Rapport actuariel sur le RPC, en suppl�ment au 21 e Rapport actuariel sur le RPC, pour faire �tat de l’incidence du projet de loi C-36 sur la situation financi�re � long terme du RPC. Ce projet de loi a �t� pr�sent� � la Chambre des communes par suite de l’examen triennal de la situation financi�re du RPC effectu� par les ministres f�d�ral et provinciaux des Finances qui a �t� compl�t� en juin 2006.
  • L’actuaire en chef a particip�, en avril 2007, aux d�lib�rations du S�nat au sujet du projet de loi C-36. Intervenant en qualit� de t�moin expert, il a soulign� que � la mesure l�gislative propos�e pr�voit des am�liorations importantes � la vie quotidienne des Canadiens du troisi�me �ge et de ceux qui sont victimes d’invalidit� � long terme. Les am�liorations administratives propos�es au R�gime de pensions du Canada et au programme de la S�curit� de la vieillesse font suite aux rapports pr�sent�s au cours des derni�res ann�es au minist�re des Ressources humaines et du D�veloppement social du Canada ainsi qu’� divers politiciens f�d�raux et provinciaux. Un des principaux objectifs du projet de loi est de r�gler les probl�mes soulev�s par les a�n�s et par les personnes handicap�es. � Il a ajout� que � ces modifications propos�es sont viables sur le plan actuariel. Elles tiennent compte des recommandations des ministres f�d�ral, provinciaux et territoriaux des Finances. Elles tiennent compte des observations de la v�rificatrice g�n�rale, ainsi que des opinions et des repr�sentations de nombreux a�n�s et handicap�s canadiens. �

Mesures pr�vues pour am�liorer le rendement :

  • En 2007-2008, le BAC continuera, ainsi qu’il l’a toujours fait, d’am�liorer les m�thodes actuarielles en proc�dant � des analyses stochastiques plus pouss�es et plus perfectionn�es, ainsi que l’a recommand� le groupe d’examen par des pairs du RPC. Le BAC poursuivra l’�tude et la mise en œuvre de la plupart des recommandations formul�es par les membres de ce comit�. En outre, le BAC continuera d’am�liorer ses processus relatifs � la validation des donn�es, aux hypoth�ses et aux m�thodes en �tudiant et en mettant en œuvre les recommandations d�coulant de l’examen de rapports actuariels sur les r�gimes de retraite et d’assurance du secteur public effectu� par un v�rificateur externe retenu par le Bureau du v�rificateur g�n�ral.

Troisi�me �valuation du rendement de l’examen actuariel annuel du Programme canadien de pr�ts aux �tudiants

Lorsque la production d’un rapport actuariel aura �t� int�gr�e � la l�gislation, le Bureau du v�rificateur g�n�ral demandera probablement � un v�rificateur externe de donner son opinion sur la question de savoir si l’actuaire en chef fournit des conseils d’expert en temps opportun sous forme de rapports de haute qualit�.

Ressources financi�res (en millions de dollars)


Pr�vues

Autoris�es

R�elles

4,7

4,7

4,5


Ressources humaines (nombre moyen d’ETP, soutien des programmes compris)


Pr�vues

R�elles

�cart

39

37

2


9 Un groupe de trois actuaires ind�pendants r�put�s a examin� le 21e Rapport actuariel sur le R�gime de pensions du Canada. Leurs conclusions ont �t� publi�es en mai 2005. Le rapport se trouve sur le site Web du BSIF. Le Government Actuary’s Department (GAD) du Royaume-Uni a choisi les actuaires canadiens ind�pendants qui ont effectu� l’examen par les pairs; il s’est ensuite prononc� sur leur travail. Selon l’opinion du GAD, parue en mai 2005, le mandat confi� au groupe d’examen ind�pendant par les pairs �tait ad�quat. Le rapport est disponible sur le site Web du BSIF, sous � Bureau de l’actuaire en chef / Revue ind�pendante du RPC par les pairs �.

10 Le Bureau du v�rificateur g�n�ral a command� cet examen et en a re�u les conclusions dans le cadre de la v�rification des d�penses de l’�tat pour l’exercice termin� le 31 mars 2006.

11 La loi n’oblige pas le BAC � produire un rapport actuariel sur le PCPE. Le service charg� du PCPE au sein de RHDSC cherche � int�grer � la l�gislation un cycle triennal pour la production de ce rapport actuariel. Lorsque cela sera chose faite, le Bureau du v�rificateur g�n�ral demandera probablement � un v�rificateur externe de se prononcer sur la qualit� de ce rapport.