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Le gouvernement canadien s'est engagé à offrir ses programmes et à dispenser ses services avec plus d'efficience et d'efficacité en recourant aux technologies de l'information. En 1994, le Secrétariat du Conseil du Trésor publiait le Plan directeur pour le renouvellement des services gouvernementaux à l'aide des technologies de l'information; depuis, les progrès et l'adoption rapide d'Internet ont radicalement changé nos modes d'utilisation de la GI/TI. Le gouvernement reconnaît la nécessité d'adapter ses services aux nouvelles technologies, comme en fait foi cette citation du Discours du Trône d'octobre 1999 : « D'ici 2004, nous voulons être connus dans le monde entier comme le gouvernement le mieux branché avec ses citoyens. Les Canadiens et les Canadiennes auront accès à toute l'information et à tous les services gouvernementaux en direct, à l'endroit et au moment qui leur conviennent. »
Cependant, depuis quelque temps déjà, les échecs qu'ont connus certains investissements importants en technologie de l'information et certains grands projets d'élaboration de systèmes ont suscité des doutes quant à la possibilité d'améliorer les services à l'aide des technologies de l'information. En 1995, faisant suite à ces préoccupations, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) entreprenait un examen de 25 grands projets gouvernementaux en GI/TI dont le coût estimatif atteignait 2 milliards de dollars. Cet examen a permis de cerner plusieurs facteurs liés aux opérations, à la gestion de projet, à la gestion des risques ainsi qu'aux ressources humaines influant sur les résultats de ces projets.
En 1995 également, le vérificateur général du Canada, dans le cadre de son examen annuel de l'administration fédérale, se penchait sur quatre grands projets d'élaboration de systèmes, d'une valeur totale de 490 millions de dollars de dollars. Le vérificateur a constaté que sur ces quatre projets entrepris par les ministères, un seul était géré efficacement eu égard aux risques associés au projet.
Dans son rapport, le vérificateur général présentait les résultats de ces examens et renvoyait aussi le lecteur à des recherches menées par le secteur privé (recherche CHAOS du Standish Group), lesquelles indiquaient la très faible probabilité que les grands projets d'élaboration de systèmes, s'étendant sur plusieurs années, soient réalisés dans les délais et les budgets prévus et avec les fonctionnalités demandées par les utilisateurs, tant dans le secteur public que privé. En 1994, la probabilité que le projet d'une entreprise Fortune 500 soit finalisé dans les délais et le budget prévus ne s'établissait qu'à 9 p. 100. À cette époque, 31 p. 100 des projets de GI/TI sur lesquels portait la recherche du Standish Group dans les secteurs public et privé étaient annulés avant d'être achevés. La recherche CHAOS ultérieure a montré que bien qu'un plus grand pourcentage de projets soient maintenant achevés avec succès, le pourcentage de projets annulés est demeuré sensiblement le même.
Les examens du Secrétariat du Conseil du Trésor et du vérificateur général étaient centrés sur les grands projets de GI/TI, définis selon divers critères, entre autres ceux :
Plus ces facteurs sont nombreux, plus la complexité et la difficulté des projets vont croissant et plus on doit prendre en considération les questions liées au risque.
Cependant, il est devenu évident que les conclusions des examens des grands projets de GI/TI pouvaient s'appliquer aux projets de toute taille dans ce domaine. On a donc entrepris d'examiner les politiques et méthodes gouvernementales s'appliquant à la gestion de projets d'élaboration de systèmes, ce qui a suscité en bout de ligne un nouvel intérêt à l'endroit de la gestion des investissements en GI/TI en général, soit les principes de la gestion de portefeuille.