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Le Plan d’entreprise 2006–2007 de l’Agence Parcs Canada présente le résultat stratégique suivant :
Protéger et mettre en valeur des exemples représentatifs du patrimoine naturel et culturel et en favoriser chez le public la connaissance, l’appréciation et la jouissance, de manière à en assurer l’intégrité écologique et commémorative pour les générations d’aujourd’hui et de demain. |
À cet égard, le résultat prévu et l’attente en matière de rendement représentent la totalité des attentes relativement aux résultats prévus pour chaque activité de programme.
Les termes clés du mandat de l’Agence (inscrits en caractère gras dans le texte ci-dessus) sont :
Ces éléments clés font partie intégrante de quatre activités de programme de l’Agence. Il est impossible de protéger et de mettre en valeur les lieux patrimoniaux à moins que ces lieux aient été créés. Par ailleurs, on ne peut les protéger que si on en assure l’intégrité écologique et commémorative – l’utilisation viable dans le cas des aires marines. Enfin, l’appréciation et la compréhension du public, ainsi que les expériences offertes aux visiteurs, sont essentielles pour que les Canadiens et les Canadiennes puissent profiter de ces lieux patrimoniaux et contribuer à en garantir l’intégrité écologique et commémorative.
Concrètement, l’Agence réalise son mandat, communique avec les Canadiens et les Canadiennes et leur offre ce qui les intéresse le plus au moyen de ses principales activités de programme.
Le cadre de planification stratégique de l’Agence, énoncé dans son plan d’entreprise, comporte 14 résultats prévus et priorités. Un sommaire des renseignements relatifs à 12 de ces résultats prévus est exposé dans la Figure 1. Les dépenses et les recettes prévues et réelles2, les ressources humaines (c.-à-d. les ETP) et les progrès réalisés relativement aux attentes de chacune de ces activités de programme sont également présentés dans la Figure 1. Les deux autres résultats prévus, relatifs aux Activités de programme 7 et 8 – Gestion de Parcs Canada et Gestion des ressources humaines – peuvent être consultés dans le Contexte du Rapport sur le rendement dans le site Web de l’Agence (www.pc.gc.ca).
On y trouve également des renseignements plus précis en regard des six résultats prévus et des neuf attentes en matière de rendement les plus importants pour l’Agence dans le cadre de la période de déclaration 2006-2007 (en rouge dans la Figure 1 et énumérés dans la Figure 2). Ils ont été choisis pour les raisons suivantes :
Les renseignements sont classés selon les activités de programme, les résultats prévus et les attentes en matière de rendement qui sont numérotées comme dans la Figure 1.
Des renseignements supplémentaires relatifs aux résultats prévus et aux attentes en matière de rendement sont présentés dans le Contexte du Rapport sur le rendement, sous l’onglet Bibliothèque du site Web de Parcs Canada, à www.pc.gc.ca.
Activité de programme 1 : Créer des lieux patrimoniauxLa création de lieux patrimoniaux englobe la planification des réseaux, la né gociation avec les intervenants aux fins d’inclusion dans les réseaux nationaux, l’obtention de l’approbation ministérielle et la création de parcs nationaux, d’aires marines nationales de conservation, de lieux historiques nationaux et autres lieux patrimoniaux.
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Activité de programme 2 : Préserver les ressources patrimonialesLe maintien ou l’amélioration de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux; l’utilisation viable des aires marines nationales de conservation et la protection de leurs écosystèmes uniques; ainsi que le maintien de l’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux gérés par Parcs Canada, ou sur lesquels l’Agence a une influence; de même que la protection et la gestion des ressources culturelles relevant de Parcs Canada, qui ne sont pas rattachées aux lieux historiques nationaux.
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Activité de programme 3 : Favoriser l’appréciation et la compréhension du publicFavoriser la connaissance et l'appréciation du public comprend des programmes et des activités visant à joindre les Canadiens et les Canadiennes dans la collectivité où ils vivent, travaillent et apprennent, et à les inviter à s'engager davantage dans la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel du pays.
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Activité de programme 4 : Améliorer l’expérience du visiteurL'Agence prépare le terrain pour que les visiteurs puissent vivre des expériences de qualité et enrichissantes en leur fournissant l'information, les infrastructures, les installations, les programmes, les services et le personnel nécessaires. Cela comprend l'information sur la planification d'excursions fournie avant la visite ou sur place, les services d'accueil et d'orientation, les programmes d'interprétation, les terrains de camping, les sentiers de randonnée pédestre et autres services récréatifs, les programmes de sécurité publique, ainsi que les renseignements de nature courante après la visite.
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Activité de programme 5 : Gérer les lotissements urbainsLa gestion des lotissements urbains a trait à la gestion et à l'exploitation par Parcs Canada des collectivités situées dans les parcs nationaux du Canada et fournit des services municipaux tels que l'approvisionnement en eau potable, le déneigement, la collecte et l'élimination des ordures, le traitement des eaux usées, l'entretien des routes et des rues, et les services d'incendie.
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Activité de programme 6 : Gérer les routes de transitLa gestion des routes de transit comprend l’exploitation, l’entretien et la réparation des routes locales, provinciales et interprovinciales, des ponts et des voies navigables qui relient les collectivités et traversent les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux. Parcs Canada est aussi responsable de neuf canaux historiques nationaux et voies navigables nationales, dont la voie navigable Trent-Severn et les canaux Rideau, Lachine et de Chambly.
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Comme nous l’avons vu précédemment, le Rapport sur le rendement présente en détail le rendement de l’Agence relativement à six résultats prévus et neuf attentes en matière de rendement (en rouge dans la Figure 1) décrits ci-dessous :
Résultats prévus | Attentes en matière de rendement |
Créer des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation dans des régions non représentées. | 1. Faire passer le nombre de régions terrestres représentées de 25, en mars 2003, à 34 sur 39 d’ici mars 2008, et le nombre de régions marines représentées de deux, en mars 2003, à huit sur 29 d’ici mars 2008. |
Désigner et commémorer des lieux, des personnes et des événements d’importance historique nationale, particulièrement dans les domaines prioritaires sous-représentés. | 3. Désigner, en moyenne, 24 nouveaux lieux, personnages et événements d’importance nationale par année, dont 33 % en moyenne ont un lien avec au moins l’une des priorités stratégiques (Autochtones, communautés ethnoculturelles et femmes). |
Maintenir ou améliorer l'intégrité écologique des parcs nationaux et la viabilité des aires marines nationales de conservation. | 8. Élaborer, pour tous les parcs nationaux, des systèmes de surveillance et de rapports sur l'intégrité écologique entièrement fonctionnels d'ici mars 2008. 9. Élaborer des indicateurs et des protocoles choisis pour évaluer la viabilité écologique des AMNC d'ici mars 2009. 10. Améliorer certains aspects de l'intégrité écologique dans chacun des 42 parcs nationaux du Canada d'ici mars 2014. |
Maintenir ou améliorer l'intégrité commémorative des lieux historiques nationaux et l'état des autres ressources culturelles gérées par Parcs Canada. | 13. Améliorer 80 % des éléments d'intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible afin qu'ils obtiennent au moins la cote passable au cours des cinq années suivant l'évaluation initiale. |
Favoriser le soutien et l'engagement de la population canadienne et des intervenants, ainsi que leur connaissance et leur appréciation des lieux patrimoniaux du Canada. | 17. Élaborer des indicateurs, fixer des attentes et établir des protocoles permettant de mesurer l'appréciation et la compréhension de la population canadienne et des intervenants d'ici mars 2007. |
Favoriser les expériences et l'attachement, répondre aux attentes des visiteurs et faciliter les occasions d'apprentissage. | 19. Faire en sorte que 50 % des visiteurs de parcs nationaux et d'aires marines nationales de conservation, ainsi que 80 % des visiteurs de lieux historiques nationaux participent à des expériences d'apprentissage. 20. Faire en sorte que 85 % des visiteurs soient satisfaits et 50 %, très satisfaits de leur expérience dans les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation ou les lieux historiques nationaux. |
Le Plan du réseau des parcs nationaux (1997) (www.pc.gc.ca) divise le Canada en 39 « régions naturelles de parcs nationaux » distinctes, l’objectif étant de représenter chacune des régions naturelles par au moins un parc national. Le processus de création d’un parc comporte les étapes suivantes : la détermination des superficies représentatives d’une région naturelle; le choix d’une proposition de parc éventuel; la réalisation d’une étude de faisabilité, incluant des consultations sur la proposition de parc; la négociation d’ententes de parc; et la protection officielle du parc en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada.
À la Figure 3, on peut observer le nombre de régions naturelles qui étaient représentées dans le réseau en mars 2007, ainsi que les progrès réalisés au cours des quatre années précédentes. Parcs Canada concentre ses efforts sur six des 11 régions non représentées actuellement. Ces régions retiennent l’attention puisqu’elles représentent des sites éventuels confirmés, que divers intervenants collaborent à des degrés variés, et que ces régions sont plus ou moins menacées par d’autres scénarios de développement. Sans intervention, elles pourraient être perdues. La vitesse à laquelle Parcs Canada arrivera à atteindre son objectif de mars 2008 dépendra grandement de sa capacité à obtenir l’appui des gouvernements provinciaux et territoriaux, des Autochtones et des collectivités locales, ainsi qu’à négocier les ententes et les accords de coopération nécessaires
D’importants progrès ont été réalisés dans plusieurs régions, en particulier dans les monts Mealy (Labrador) et dans le sud de l’Okanagan-Similkameen (Colombie-Britannique) où se sont tenues des consultations publiques en vue d’établir les limites territoriales possibles de ces sites et leur cadre de gestion. De plus, un important protocole d’entente a été signé entre le gouvernement et la Première nation des Dénés Lutsel K’e, qui a officiellement lancé une étude de faisabilité pour la région proposée du bras est du Grand Lac des Esclaves (Territoires du Nord-Ouest). On trouve de plus amples renseignements sous la rubrique Contexte du Rapport sur le rendement, dans le site Web de Parcs Canada (www.pc.gc.ca).
En mars | |||||
2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | |
Régions naturelles représentées dans le réseau (sur 39) | 28 | 28 | 27 | 27 | 25 |
Nombre de parcs nationaux en exploitation | 42 | 42 | 41 | 41 | 39 |
Superficie en km² des parcs nationaux en exploitation | 274 700 | 274 700 | 265 000 | 265 000 | 244 540 |
Nota :
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Un plan du réseau des aires marines nationales de conservation, intitulé D’un océan à l’autre (www.pc.gc.ca), divise les eaux océaniques et celles des Grands Lacs du Canada en 29 régions marines naturelles. L’objectif à long terme de l’Agence est de représenter chacune de ces régions par au moins une aire marine nationale de conservation (AMNC). Les aires marines nationales de conservation sont gérées en vue de leur utilisation durable, et elles englobent des zones hautement protégées, entourées de zones polyvalentes où des activités comme la pêche, l’aquaculture et le transport maritime sont autorisées. En vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada de 2002, Parcs Canada a pour mandat de collaborer avec Pêches et Océans Canada et Transports Canada afin de gérer les aires marines nationales de conservation et de les protéger pour que les Canadiens, les Canadiennes et les visiteurs du monde entier puissent les connaître, les apprécier et en jouir.
Il existe actuellement deux aires marines en exploitation : la Région marine 5 – Atlantique, représentée par le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, au Québec (géré en vertu de sa propre loi), et la Région marine 2 – Grands Lacs, représentée par le parc marin national du Canada Fathom Five, en Ontario. Bien que les deux parcs aient été créés avant que ne soit adoptée la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, l’Agence les gère au même titre que les aires marines nationales de conservation.
Étant donné que la loi sur les AMNC englobe de nouveaux concepts comme l’utilisation viable sur le plan écologique, l’obligation de mettre en œuvre des plans directeurs provisoires dans le cadre du processus de création et celle de partager ses responsabilités avec d’autres ministères fédéraux, comme Pêches et Océans Canada, Parcs Canada a dû raffiner ses protocoles pour les aires en voie de création. Il faudra du temps pour définir, de façon réalisable, certains concepts enchâssés dans la Loi. Si l’on tient également compte du temps qu’il faut, lorsqu’il s’agit d’un concept relativement nouveau, pour obtenir l’appui des autres gouvernements, des Autochtones et des intervenants, Parcs Canada devra relever tout un défi pour atteindre son objectif.
L’Agence Parcs Canada ne travaillera pas unilatéralement pour créer une aire marine nationale de conservation. Son succès dépendra du soutien et de l’approbation des collectivités, des communautés autochtones, des intervenants, ainsi que des provinces et des territoires visés.
Depuis mars 2003, Parcs Canada s’est concentré sur la création d’aires marines nationales de conservation dans six régions non représentées. On ne prévoit pas travailler à court terme sur les 21 autres régions. Bien qu’aucune autre aire marine de conservation n’ait été représentée, des progrès ont été réalisés, en particulier dans la région du lac Supérieur, où les négociations entamées au cours de l’exercice 2006–2007 pourraient conduire à la signature d’une entente d’établissement fédérale-provinciale en 2007–2008. De plus, des discussions avec la Nation Haïda relatives à l’AMNC proposée dans les eaux de Gwaii Haanas (Colombie-Britannique), ainsi qu’avec le gouvernement de la Colombie-Britannique et les autres intervenants relativement au projet du sud du détroit de Georgia, ont contribué à faire progresser les deux sites en 2006-2007. En 2006, Parcs Canada a revu son objectif à court terme, passant d’une représentation de huit régions d’ici mars 2008, à quatre régions, pour mieux répondre à la capacité et au rythme du processus de création.
Le Plan du réseau des lieux historiques nationaux du Canada (www.pc.gc.ca), adopté en octobre 2000, présente une stratégie visant à commémorer des lieux, des personnes et des événements qui ont marqué notre histoire de façon notable. La mise en œuvre du Plan du réseau des lieux historiques du Canada incombe à plusieurs intervenants; le public, qui présente la plupart des mises en candidature aux fins de désignation; la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC), qui analyse toutes les propositions et recommande la désignation des lieux, des personnes et des événements représentant des aspects d’importance historique nationale; et le ministre de l’Environnement qui procède aux désignations définitives. Parcs Canada a notamment pour rôle de promouvoir le processus, de recevoir et de filtrer les désignations, de préparer les documents d’information pour la CLMHC, de remplir les fonctions de secrétariat de la Commission, et de préparer les soumissions, fondées sur les recommandations de la Commission, pour le ministre. Le nombre de désignations ministérielles au cours des trois dernières années est présenté dans la Figure 4, tandis que le nombre de désignations de lieux, de personnes et d’événements au Canada est présenté dans la Figure 5.
2006-2007 | 2005-2006 | 2004-2005 | |||||
T | PS | T | PS | T | PS | ||
Au début de l’exercice | 1 875 | 373 | 1 859 | 363 | 1 849 | 355 | |
Nombre de désignations | 22 | 11 | 19 | 10 | 6 | 3 | |
Rajustements nets | -1 | -1 | -3 | 4 | 5 | ||
À la fin de l’exercice | 1 896 | 383 | 1 875 | 373 | 1 859 | 363 | |
Priorités stratégiques – pourcentage des nouvelles désignations pour l’année | 50 | 52,6 | 50 | ||||
Source : Base de données du Secrétariat de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et Répertoire de la désignation patrimoniale fédérale
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En 2006–2007, on a procédé à 22 nouvelles désignations : six relatives à l’histoire des femmes, deux à l’histoire des peuples autochtones, et trois à l’histoire des collectivités ethnoculturelles.
Cent cinquante-sept des 924 lieux historiques nationaux (lieux désignés) du Canada, soit environ un sur six, sont administrés directement par Parcs Canada.
Catégorie | Toutes |
Lieux | 924 |
Personnes | 597 |
Événements | 375 |
Total | 1 896 |
Source : Direction générale des lieux historiques nationaux
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La Loi sur les parcs nationaux du Canada définit l’intégrité écologique de la façon suivante :
« L'état d'un parc jugé caractéristique de la région naturelle dont il fait partie et qui sera vraisemblablement maintenu, notamment les éléments abiotiques (dénués de vie), la composition et l'abondance des espèces indigènes et des communautés biologiques ainsi que le rythme des changements et le maintien des processus écologiques. » (Loi sur les parcs nationaux du Canada) |
Le maintien ou l’amélioration de l’intégrité écologique d’un parc national représente un défi de taille. L’Agence n’a pas d’influence directe sur certains facteurs, comme la pollution atmosphérique à longue distance et les changements climatiques, qui ont une incidence sur l’état de l’intégrité écologique. Par ailleurs, d’autres facteurs tels que les désastres naturels (p. ex., incendies de forêt) peuvent aider Parcs Canada à améliorer l’intégrité écologique. Afin de préserver ou d’améliorer l’intégrité écologique, Parcs Canada collabore avec un certain nombre de partenaires, notamment les collectivités autochtones, les propriétaires de terres situées dans le voisinage immédiat des parcs, le secteur privé – dont l’industrie touristique – de même que les organismes environnementaux non gouvernementaux et les universités.
Nouveaux investissements : Le gouvernement du Canada a alloué des fonds à l’Agence pour le maintien et l’amélioration de l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada : une somme d’environ 135 M$ sur cinq ans, suivie d’un investissement annuel permanent par la suite. Parcs Canada s’est également vu attribuer des fonds consacrés à la protection des espèces en péril, une initiative menée par Environnement Canada à hauteur de 20,3 M$.
Dans le but d’accroître sa capacité à respecter ses promesses en matière d’intégrité écologique, Parcs Canada investit dans le recrutement de personnel dans les domaines de la conservation des ressources et de l’interprétation.
Des résultats précis de gestion active et de projets de restauration démontrent que l’Agence réalise des progrès raisonnables pour atteindre son objectif en matière de rendement. Les rapports annuels antérieurs ne pouvaient faire la preuve des progrès réalisés, puisque les projets n’avaient pas été mis en œuvre intégralement. Bien que plusieurs projets de restauration soient pluriannuels, les quatre projets suivants illustrent le travail entrepris par l’Agence et les progrès réalisés en vue d’atteindre les résultats prévus.
Le feu a toujours joué un rôle important dans le maintien des écosystèmes naturels sains. Cependant, la gestion active du feu par le biais des brûlages dirigés et le contrôle des incendies naturels sont des mesures courantes relativement récentes.
Correctement orchestré, le feu joue un rôle important dans la vie d’une forêt. Il défriche la forêt ancienne et transforme instantanément les branches, les feuilles et le bois mort en engrais. Chauffé par le soleil, le sol riche en nutriments favorise une repousse rapide des plantes, fournissant ainsi une nourriture abondante aux oiseaux et à la faune.
Les arbres brûlés, mais toujours debout, deviennent des refuges pour les insectes qui, à leur tour, nourrissent les pics et de nombreuses autres petites créatures. Ces chicots offrent également un abri, un lieu de nidification et un perchoir à une grande variété d’espèces sauvages.
Parcs Canada cherche à réduire le risque d’incendies incontrôlés et à estimer les effets écologiques du régime historique des incendies à long terme (le nombre moyen d’hectares brûlés chaque année) caractéristique de chaque parc ou lieu. Cela contribuera au maintien et à la restauration de l’intégrité écologique et à la réduction du risque écologique.
Environ 60 % des parcs gèrent les feux de façon active. Vingt-quatre pour cent des parcs et des lieux dont la végétation est dépendante des incendies ont des objectifs clairs de gestion du feu et de la végétation dans le cadre de leurs plans de gestion. En 2006–2007, 23 plans d’incendies (brûlages dirigés) couvrant 29 881 hectares ont été approuvés.
En 2006–2007, 11 brûlages dirigés couvrant 5 859 hectares ont été allumés. Ce nombre est sous la moyenne annuelle de 15, établie sur sept ans, bien que le nombre total d’hectares brûlés soit au-dessus de la moyenne de 44 000 hectares. Parcs Canada a répondu à 137 incendies naturels qui ont brûlé 27 210 hectares. Le nombre d’incendies naturels a dépassé la moyenne annuelle de 76, établie sur sept ans, mais s’est trouvé en retrait de la moyenne de la superficie brûlée.
Les feux, qu’ils soient dirigés ou naturels, contribueront à maintenir des écosystèmes sains et, alliés à d’autres éléments, pourront modifier l’évaluation du facteur de stress de certains parcs. L’utilisation appropriée des incendies dans nos parcs nationaux et lieux historiques nationaux a amélioré la santé écologique de ces lieux uniques.
Avant la création du parc national de la Mauricie, cette région du Québec était lourdement touchée par l’activité humaine. L’état naturel des lacs et des rivières a été altéré pour faciliter l’exploitation forestière et l’acheminement des billes de bois vers les scieries situées plus au sud. On a construit des barrages pour élever et maintenir artificiellement le niveau de l’eau, et plusieurs lacs de la région ont été ensemencés d’espèces étrangères de poissons pour répondre aux besoins de l’industrie de la pêche sportive.
Parcs Canada a lancé un projet de restauration visant l’élaboration d’un nouveau concept d’expérience récréative et de découverte des écosystèmes dulcicoles du parc. On a rétabli les niveaux d’eau et l’habitat riverain naturels en retirant les structures artificielles, les billes immergées et les arbres abattus, ainsi que les espèces de poissons étrangères. L’omble chevalier et l’omble de fontaine – des espèces indigènes confinées aux eaux intérieures – ont été réintroduits dans de nombreux lacs. Résultat : l’amélioration de l’intégrité écologique des écosystèmes dulcicoles du parc. Une campagne d’information ainsi qu’un programme de mobilisation destinés aux étudiants, à la population locale, aux peuples autochtones et aux visiteurs sont en cours pour favoriser une meilleure compréhension du projet.
Ces mesures auront un impact positif sur l’intégrité écologique du parc et se refléteront dans les améliorations des systèmes de surveillance et de rapports du parc.
Les prairies comptent parmi les écosystèmes les plus menacés du Canada. Dans le parc national des Prairies, en Saskatchewan, on a réintroduit le bison, un des éléments clés de la restauration de l’écosystème des prairies.
Pendant plusieurs années, le pâturage de grands herbivores, un processus écologique important, a fait défaut au parc national des Prairies. La façon de brouter du bison est différente de celle du bétail domestique. En effet, il broute largement dans certaines zones et peu dans d’autres. Cette façon de faire crée un groupement végétal diversifié qui attire une variété d’espèces indigènes, absentes des pâturages environnants. Le bison qui broute répartit les graines, fertilise la terre et, par le biais d’habitudes comme celle de se rouler sur le sol, crée un habitat pour les oiseaux et des animaux tels que les spermophiles et les chevêches des terriers. L’utilisation de brûlages dirigés et de points d’eau pour faciliter les déplacements des bisons permet au parc de créer des lieux de pâturage déterminés qui visent le maintien de la biodiversité de la plaine.
Pendant deux ans, l’Agence a compilé des données sur le pâturage des bisons. De plus, elle dispose d’un modèle d’écosystème achevé, truffé de données de référence, qui permet une prise de décision éclairée pour l’ensemble du parc.
L’Agence croit que ces mesures contribueront à la restauration de l’écosystème des prairies. La réintroduction du bison ajoute également un élément important à l’expérience des visiteurs, en ce qu’il crée une occasion supplémentaire d’apprentissage lié à cet écosystème exceptionnel.
Cette initiative est conçue pour assurer la survie de la population de grizzlis dans la région de Lake Louise, tout en maintenant la qualité de l’expérience dans l’un des sites les plus visités du réseau des parcs nationaux canadiens. Le programme de restauration vise à réduire la mortalité des ours et leur accoutumance aux humains, ainsi qu’à offrir de meilleurs services et occasions d’apprentissage aux visiteurs. Ainsi, les déplacements et l’habitat de l’ours seront moins perturbés, et les possibilités offertes aux visiteurs s’en trouveront améliorées.
Ce projet pluriannuel progresse comme prévu. Les sentiers ont été réaménagés pour répondre aux besoins tant des ours que des randonneurs. Certains ont été fermés et d’autres, orientés différemment pour éviter, d’une part, les allées et venues dans des zones de ravitaillement clés, et, d’autre part, pour offrir aux ours un terrain d’évacuation efficace. En plus des projets de sentiers, on a évalué de nouvelles utilisations, ainsi que l’intégrité commémorative du pavillon historique Skoki Lodge et du refuge du col Abbot, en vue d’offrir d’autres découvertes aux visiteurs. Enfin, on a construit un coupe-feu autour du village de Lake Louise pour protéger les gens et les installations, tout en facilitant le déplacement de la faune.
Les résultats préliminaires démontrent une présence et un déplacement accrus des ours et des loups dans la région; une réaction positive des utilisateurs de sentiers; et une impression de moindre encombrement due à une meilleure gestion du stationnement. On se rapproche de la réduction ciblée en ce qui a trait à la mortalité des ours, décrite dans le plan directeur du parc. Avec le temps, l’Agence s’attend à ce que les résultats positifs de l’intendance environnementale soient de plus en plus apparents (grâce aux possibilités offertes et à la participation accrue des gens), de même qu’à obtenir un soutien plus important pour les volets de son mandat concernant l’expérience, la protection et les occasions d’apprentissage offertes aux visiteurs.
L’Agence a également entrepris d’autres projets relatifs à l’amélioration de l’intégrité écologique de parcs spécifiques. Le Fonds d’innovation de l’intégrité écologique soutient environ 70 projets dans le domaine de la recherche scientifique à l’appui de l’amélioration de la gestion des parcs, de la gestion active et de la restauration, des partenariats avec les Autochtones et les régions, ainsi que des initiatives visant à renseigner, influencer et faire intervenir les Canadiens et les Canadiennes. Des projets pluriannuels en lien avec l’intégrité écologique ont été établis dans 11 parcs nationaux. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces projets, consultez le Contexte du Rapport sur le rendement de 2006-2007 à www.pc.gc.ca. Une publication de Parcs Canada intitulée Agir sur le terrain rend également compte des progrès réalisés en matière d’intégrité écologique dans les parcs nationaux (www.pc.gc.ca). On peut aussi consulter les stratégies de rétablissement des espèces en péril de Parcs Canada (www.sararegistry.gc.ca).
Un système est actuellement mis en œuvre pour mieux suivre l’efficacité des interventions importantes prises en vue d’améliorer certains aspects de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux. Ces mesures sont soit celles planifiées dans le cadre de projets à grande échelle, y compris les projets prioritaires, les projets directeurs et innovateurs, et les projets de restauration, soit des actions clés déterminées dans le plan directeur du parc. Pour chaque initiative, les résultats et les objectifs qui y sont rattachés sont précisés. Ces résultats seront relatés tous les cinq ans dans le Rapport sur l’état du parc. On s’attend à obtenir des résultats concrets après un cycle de planification et de rapports pour chaque parc.
Trois ateliers internationaux ont mené à l’élaboration d’un cadre commun d’indicateurs et de protocoles, actuellement à l’essai dans des sites pilotes mexicains, américains et canadiens, dont la zone marine de la réserve de parc national Pacific Rim. La capacité limitée de Parcs Canada constitue un défi dans la réalisation de cette priorité.
Parcs Canada a procédé à des évaluations annuelles de tous les parcs pour mesurer, selon six critères, leur progrès dans la mise en œuvre des systèmes de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique. Les résultats de ces évaluations sont détaillés à la Figure 6. Ces critères permettent de suivre les progrès vers un programme de surveillance évolué, statut qui ne sera pas atteint avant plusieurs années encore. On a réalisé des progrès sur le plan de la participation des intervenants (critère 4) et de la stratégie pour l’élaboration des programmes de surveillance (critère 6). Les critères de crédibilité scientifique, de gestion de données et de conception statistique constituent toujours un défi, étant donné le besoin de données additionnelles.
Dans l’intervalle, on tiendra compte d’un ensemble de cinq conditions supportant la production du Rapport sur l’état du parc. Ces conditions (voir Figure 7) saisissent les éléments essentiels des critères de la Figure 6. Bien qu’à l’heure actuelle, seuls deux parcs remplissent ces conditions, on s’attend à ce qu’un total de 28 y parviennent d’ici mars 2008.
Critères | Nombre de parcs répondant au critère (n=42) 2006-2007 |
1. Crédibilité scientifique : Les programmes de surveillance abordent des questions claires, établissent des objectifs valables, utilisent des méthodes justifiables sur le plan scientifique, qui peuvent faire l’objet d’un examen externe. Les programmes tiennent également compte d’avis scientifiques externes. | 4 |
2. Gestion des données et conception statistique : Les données tirées des projets de surveillance sont accessibles et uniformes; et les concepts expérimentaux et l’échantillonnage sont pertinents sur le plan scientifique. | 2 |
3. Collaboration biorégionale : Les projets de surveillance s’insèrent dans des approches et des initiatives biorégionales globales. | 29 |
4. Participation des intervenants : En matière d’élaboration du programme de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique du parc, les partenaires et les intervenants apportent leur participation pleine et entière. | 25 |
5. Liens avec les plans de gestion des parcs : Les programmes de surveillance sont liés à la vision de l’intégrité écologique du plan directeur de chaque parc, ainsi qu’aux objectifs globaux de surveillance des écosystèmes du parc. | 22 |
6. Stratégie pour l’élaboration des programmes de surveillance : Les parcs disposent de stratégies crédibles pour combler les lacunes de leurs programmes de surveillance. | 29 |
Parcs Canada fait état de l’intégrité écologique des écosystèmes des parcs dans son Rapport sur l’état des aires patrimoniales protégées, publié tous les deux ans, et dans chaque rapport sur l’état des parcs produit dans le cadre du cycle de planification quinquennale de gestion. Les lignes directrices décrites dans la Figure 8 servent à aiguiller les rapports sur l’intégrité écologique dans la perspective de différents écosystèmes (p. ex., terrestres, aquatiques). Chaque parc additionnel a façonné le réseau national selon son profil unique (voir le Contexte du Rapport sur le rendement, Figure 7, pour consulter un exemple de système de surveillance et de rapports d’un parc).
Composante | Définition et évaluations |
Diversité biologique | La variété naturelle des espèces végétales et animales ainsi que les variations génétiques de chaque espèce qui caractérisent les écosystèmes. On évalue notamment le maintien de la diversité des espèces indigènes et des relations prédateur-proie normales, ainsi que l’étendue de la disparition des espèces. |
Fonctions des écosystèmes | Les flux d’énergie et de matière qui façonnent les écosystèmes (la croissance et la décomposition des végétaux, les incendies, etc.). En temps normal, ces fonctions devraient se produire selon une variation acceptable. On évalue la croissance des plantes dans un parc et le cycle naturel des incendies. |
Facteurs de stress | Facteurs désignant les activités – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parc – qui ont une incidence négative sur la biodiversité et les fonctions des écosystèmes du parc. Il peut s'agir de facteurs globaux et de longue portée (changements climatiques, polluants transportés sur de grandes distances, etc.) ou de facteurs régionaux ou locaux (pratiques régionales de gestion du territoire entourant un parc et densité des routes). Certains facteurs (p. ex., des maladies présentes dans des populations animales voisines) sont propres à quelques parcs. On évalue le développement et la densité de la population autour d’un parc, l’étendue du circuit routier à l’intérieur du parc et la qualité de l’eau (p. ex., les écosystèmes aquatiques). |
Dans une perspective à plus long terme, l’aperçu de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux du Canada (Figure 9) est fondé sur les meilleures données disponibles pour illustrer l’état de l’intégrité écologique des écosystèmes terrestres et aquatiques. Ces données proviennent de sources variées : le système de surveillance et de rapports du parc, actuellement en développement l’imagerie satellitaire, le savoir traditionnel, les autres ministères et la documentation. Au fur et à mesure que l’on disposera davantage de données tirées des systèmes de surveillance et de rapports de chaque parc, il sera possible de présenter une meilleure vue d’ensemble de l’état de l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada.
Un projet (comme la réintroduction du bison dans le parc national des Prairies) peut améliorer un aspect de l’intégrité écologique d’un parc sans forcément en modifier l’indicateur. Chaque indicateur est composé de plusieurs éléments. La Figure 10 se fonde sur les données de la Figure 9 pour démontrer les variations en regard du Rapport sur le rendement de 2005–2006. Certains indicateurs, comme la diversité et les zones aménagées, n’ont pas été réévalués, faute de nouvelles données, tandis que d’autres, comme la disparition d’espèces, ont fait l’objet de nouvelles évaluations.
La plupart des résultats de l’évaluation de l’intégrité écologique sont demeurés stables par rapport à l’exercice 2005–2006. Sept parcs se sont améliorés en la matière, tandis que six parcs ont enregistré un recul. À la lumière de nouveaux renseignements, huit parcs ont montré des signes d’appauvrissement sur le plan de l’intégrité écologique, mais ces renseignements ne nous permettent de faire aucune prévision. On a également relevé dix cas où, contrairement à 2005–2006, on a obtenu de nouveaux renseignements relatifs à une mesure. La plupart d’entre eux étaient en bon état écologique. Les changements signalés comprennent les suivants :
On trouve, dans le Contexte du Rapport sur le rendement, un tableau énumérant les facteurs pris en compte pour assigner une classification verte, jaune ou rouge à un indicateur.
Chaque parc national comportera un système qui permettra d’analyser et de compiler les données sur l’état de son intégrité écologique.
Certains aspects de l’intégrité écologique, bien que relevés et signalés, ne sont ni sous le contrôle ni sous l’influence de l’Agence. Les systèmes de surveillance et de rapports seront utiles à l’Agence qui concentre ses efforts et ses investissements en vue d’améliorer de façon notable l’intégrité écologique des parcs.
L’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux est atteinte lorsque :
En mars 2007, 137 des 157 lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada étaient dotés d’énoncés d’intégrité commémorative; 134 étaient complétés et trois étaient sous forme de version préliminaire. Quatre-vingt-cinq pour cent des énoncés d’intégrité commémorative requis étaient achevés.
Les 20 énoncés d’intégrité commémorative restants seront terminés en 2007–2008, dans le cadre du processus d’élaboration des plans directeurs des lieux.
Parcs Canada a l’intention d’évaluer l’intégrité commémorative de tous les lieux administrés par l’Agence d’ici mars 2009. Au cours de l’exercice 2006–2007, on a augmenté la cadence des évaluations. Résultat : vingt évaluations complétées, un nombre plus important que les années précédentes.
Ce rythme accéléré permettra de compléter une base de données de référence pour les lieux historiques nationaux de l’Agence et laisse présager la conversion des évaluations de l’intégrité commémorative en rapports sur l’état des lieux. Les résultats des évaluations des cinq dernières années sont exposés dans la Figure 11.
Nombre de lieux cotés | % de variation des cinq dernières années | |||||||||||||||||
2006-2007 (n=20) |
2005-2006 (n=19) |
2004-2005 (n=13) |
2003-2004 (n=14) |
2002-2003 (n=18) |
||||||||||||||
ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | |
Bonne | 8 | 6 | 4 | 5 | 6 | 6 | 5 | 3 | 2 | 6 | 2 | 5 | 4 | 1 | 0 | 33 | 22 | 20 |
Passable | 11 | 7 | 12 | 10 | 7 | 9 | 6 | 5 | 8 | 8 | 9 | 7 | 9 | 10 | 13 | 53 | 45 | 58 |
Faible | 1 | 7 | 4 | 4 | 6 | 4 | 2 | 5 | 3 | 0 | 3 | 2 | 5 | 7 | 5 | 14 | 33 | 22 |
Source : Base de données sur l’évaluation de l’intégrité commémorative
ER = état des ressources, EC = efficacité des communications, PG = pratiques de gestion choisies • Les lieux choisis chaque année pour l’évaluation représentent une gamme de superficies et d’endroits, et ils varient au chapitre de la complexité de l’exploitation ainsi que des thèmes utilisés. Chaque année, on choisit de nouveaux lieux qui seront évalués. Aucun lieu n’a été évalué plus d’une fois. Tous les lieux évalués sont dotés d’un énoncé d’intégrité commémorative (EIC). On ne peut pas présumer que ces lieux sont représentatifs des autres lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada. Par conséquent, l’échantillonnage des lieux examinés chaque année ne permet pas de tirer des conclusions quant aux changements survenus au fil des ans relativement à l’état des ressources, à l’efficacité des communications ou aux pratiques de gestion des lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada. |
Chaque lieu historique national qui a obtenu une cote faible relativement à un ou à plusieurs éléments de l’IC est examiné à nouveau, trois ans après l’évaluation initiale, de façon à déterminer s’il a réussi à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies visant à combler les lacunes cernées. Ce rapport d’évaluation est achevé par les directeurs qui doivent préciser les mesures prises au cours des trois dernières années (passées et en cours); déterminer les mesures à court terme mentionnées dans le plan d’affaires des unités de gestion; déterminer si, selon eux, le ou les problèmes qui ont donné lieu à la cote faible globale étaient complètement, partiellement ou pas du tout résolus. Les examens ne constituent pas une réévaluation officielle de l’un ou l’autre des éléments de l’intégrité commémorative d’un lieu; ils ne font qu’indiquer si des mesures ont été prises pour améliorer les éléments faibles relevés dans l’évaluation initiale. La Figure 12 présente les résultats des évaluations des trois dernières années.
Sondage mené en 2006 – 2007 auprès de 4 lieux ayant reçu une cote faible en 2003 – 2004 |
Sondage mené en 2005 – 2006 auprès de 12 lieux ayant reçu une cote faible en 2002 – 2003 |
Sondage mené en 2004 – 2005 auprès de 6 lieux ayant reçu une cote faible en 2001 – 2002 |
|||||||
ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | |
Nombre de cotes faibles | 0 | 3 | 2 | 5 | 7 | 5 | 1 | 5 | 1 |
Nombre de lieux ayant pris des mesures en vue d’une amélioration | 0 | 3 | 0 | 5 | 4 | 4 | 1 | 3 | 1 |
Nombre et % de lieux à cote faible s’étant améliorés | 3 sur 5 (60 %) | 13 sur 17 (76 %) | 5 sur 7 (71 %) | ||||||
Source : Sondage d’auto-évaluation de Parcs Canada des lieux à cote faible
ER = état des ressources, EC = efficacité des communications, PG = pratiques de gestion choisies |
Bien que Parcs Canada ait obtenu une moyenne de 69,5 % au cours des trois dernières années, l’Agence n’atteindra pas, dans le délai prévu, le taux d’amélioration fixé à 80 %. En outre, elle n’a pas procédé à des réévaluations de l’intégrité commémorative des lieux historiques, faute de ressources.
Depuis que l’Agence s’est vu allouer de nouveaux fonds en 2005, elle les a consacrés à des projets de santé et sécurité plus urgents. L’augmentation de la mise de fonds au cours des deux prochaines années permettra à l’Agence de commencer à engager les investissements nécessaires à la recapitalisation des biens culturels, mais pas au rythme prévu dans le plan d’immobilisations à long terme de l’Agence.
Pour favoriser la connaissance et l’appréciation du public, il faut pouvoir compter sur des programmes et des activités qui permettent de communiquer avec les Canadiens et les Canadiennes dans les collectivités où ils vivent, se divertissent et étudient, tout en leur offrant des occasions d’apprentissage et de participation pertinentes et efficaces qui répondent à leurs besoins et à leurs champs d’intérêt.
Lors de la Table ronde du ministre sur Parcs Canada de 2005, les participants ont formulé six recommandations relatives au thème Favoriser davantage d’expériences mémorables pour les visiteurs. En ce qui concerne le thème Vers une culture de la conservation, ils ont fait part de leurs recommandations en regard de l’éducation du public et de la diffusion externe, de la communication et des études de marché socioéconomiques (pour consulter la réponse intégrale de Parcs Canada aux recommandations de la Table ronde du ministre sur Parcs Canada de 2005, rendez-vous dans le site Web de l’Agence, sous la rubrique Bibliothèque).
Parcs Canada a créé la Direction des relations externes et de l’expérience du visiteur afin d’assurer un leadership national et une orientation dans ce domaine. L’appréciation, la connaissance et la participation du public constituent une activité de programme en évolution au sein de cette nouvelle direction. L’Agence a fixé des prévisions en matière de rendement visant à élaborer des indicateurs, à fixer des attentes et à établir des protocoles permettant de mesurer l'appréciation et la compréhension des visiteurs d’ici mars 2007. Bien que cet objectif n’ait pas encore été atteint, l’Agence a réalisé des progrès importants. Plusieurs exemples d’initiatives entreprises témoignent des progrès dans l’atteinte des résultats prévus et des attentes en matière de rendement.
En 2006–2007, une fois terminée l’analyse de la documentation d’entreprise visant à déterminer et à définir la portée, les thèmes et les domaines sur lesquels l’activité de programme 3 devait se pencher, on a isolé les concepts principaux de connaissance, d’appréciation, de soutien et de participation du public.
En se fondant sur les concepts principaux, on a établi, et présenté dans le Plan d’entreprise de l’Agence 2007–2008 à 2011–2012, une nouvelle prévision de résultats et d’attentes en matière de rendement en vue d’améliorer l’expérience des visiteurs. De plus, dans le cadre de l’exercice de révision de l’Architecture d’activités de programme (AAP) de l’Agence, on a ajouté deux sous-activités, soit le programme éducatif de diffusion externe et la participation. La nouvelle structure a été soumise au Conseil du Trésor et approuvée en 2007–2008.
On continue à déployer des efforts en vue de raffiner davantage les résultats prévus et les attentes en matière de rendement, ainsi qu’à établir des protocoles et des objectifs pour mesurer les résultats. Le nouveau cadre de vérification pour l’activité de programme 3 sera intégré au Plan d’entreprise de l’Agence 2008–2009 à 2011–2012.
En 2002 et en 2005, Parcs Canada a mené des sondages téléphoniques nationaux pour évaluer le degré de connaissance des Canadiens à l’égard de Parcs Canada, de même que leurs attitudes vis-à-vis de la protection de l’environnement, de la conservation du patrimoine et des possibilités de loisirs. Aucun sondage n’a été mené en 2006–2007.
En 2005, plus de 6 000 Canadiens et Canadiennes choisis au hasard ont répondu au sondage, ce qui représente un taux de réponse de 10 %. En 2007–2008, Parcs Canada prévoit analyser ses techniques d’enquête de façon à améliorer son taux de réponse.
Dans le cadre de son plus récent sondage (2005), Parcs Canada s’est informé auprès des Canadiens et des Canadiennes de l’importance qu’avait pour eux le patrimoine naturel et culturel. La quasi-totalité des répondants (99 %) s’est dite d’accord avec le fait qu’il est important de protéger les aires naturelles et l’environnement du Canada. Les répondants ont indiqué, dans un pourcentage semblable, qu’il était aussi important de protéger les lieux historiques nationaux.
La cote de confiance des Canadiens et des Canadiennes à l’égard de Parcs Canada a également été mesurée. Un répondant sur deux a affirmé accorder une grande confiance à Parcs Canada en matière d’intendance du patrimoine naturel et culturel. Par ailleurs, seul un répondant sur huit (13 %) a dit partager le même niveau de confiance avec le gouvernement fédéral pour ce qui est de veiller aux ressources patrimoniales.
Au cours des 25 dernières années, Parcs Canada a eu, et continue d’entretenir, des liens solides avec les Canadiens et les Canadiennes par le biais des programmes de bénévolat et des associations coopérantes. Le bénévolat est une expression concrète de la confiance du public à l’égard de Parcs Canada et de ses objectifs.
Les Canadiens et les Canadiennes ont exprimé leur intérêt en matière d’engagement et de participation aux programmes de Parcs Canada qui, à son tour, s’efforce de créer les conditions qui lui permettront d’attirer un plus grand nombre de bénévoles. C’est ainsi qu’il est désormais possible de choisir le lieu où l’on désire participer bénévolement aux fouilles archéologiques.
Les bénévoles travaillent sous la supervision du personnel de l’Agence à des tâches qui mettent en valeur l’offre de services actuelle. Au fil des ans, le nombre de bénévoles est resté stable, oscillant entre 3 000 et 5 000 personnes travaillant volontairement 150 000 heures par année. Il arrive parfois que, d’une année à l’autre, on enregistre une importante fluctuation du nombre de bénévoles et du nombre d’heures de travail bénévole investies. Une reproduction de manœuvre militaire ou tout autre événement spécial peut faire intervenir à lui seul jusqu’à 2 500 bénévoles et beaucoup d’heures de travail.
Statistique Canada a publié des études relatives au travail bénévole. Au cours de la dernière décennie, le nombre de bénévoles a accusé un recul constant au Canada, mais le total d’heures de travail volontaire accompli par ceux et celles qui continuent à faire du bénévolat a augmenté. L’Agence n’a jamais mené ce type d’enquête, mais estime que la stabilité de son bassin de bénévoles traduit bien le soutien et l’engagement dont font preuve les Canadiens et les Canadiennes à son égard.
Les associations coopérantes (également connues sous le nom « d’amis ») sont des organismes sans but lucratif dont le mandat comprend un volet éducatif. Elles travaillent indépendamment, mais en partenariat avec l’Agence, fournissant un éventail de services, dont l’exploitation des boutiques de souvenirs. En 2006–2007, 54 associations coopérantes travaillaient dans 72 parcs et lieux. Certaines travaillaient sur plus d’un lieu à la fois.
Les résultats du sondage national de 2005 révèlent, par rapport à celui de 2002, un léger recul du nombre de Canadiens et de Canadiennes qui connaissent3 tant les programmes des parcs nationaux que des lieux historiques nationaux. Les répondants ont une notion de ce que sont les lieux patrimoniaux, bien que cette conscience soit plus aiguisée pour les parcs nationaux (59 %) que pour les lieux historiques nationaux (46 %).
Le Web est un outil de plus en plus utilisé par les visiteurs, les partenaires et les intervenants, ainsi que par les jeunes et les éducateurs en milieu urbain. Une étude menée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sur les nouveaux médias a révélé que près des deux tiers des foyers du pays étaient branchés en 2006 et que l’utilisation d’Internet pour rechercher des renseignements particuliers était la deuxième activité la plus populaire en ligne, la première étant l’envoi et la réception de courriels.
En 2004, on a analysé le site Web de Parcs Canada. Cette évaluation a révélé qu’une majorité d’utilisateurs (54 %) a consulté le site en prévision d’un voyage. Parcs Canada estime que la première étape d’un voyage est la planification, activité qui commence, en général, à la maison. Parcs Canada offre une multitude de services et de liens qui permettent de colliger tous les renseignements voulus avant un voyage : le Web, la ligne d’information nationale sans frais, le service de réservation d’emplacements de camping et les documents imprimés.
En 2006, Parcs Canada a revu la structure, la conception et les renseignements aux visiteurs de son site Web. Ce travail a été réalisé pour combler les lacunes décelées entre les besoins et les attentes des consommateurs et ce que le site Web offrait. Le nouveau portail du site, Planifiez votre visite, a été mis en ligne progressivement de février à mars 2007, au fur et à mesure que les renseignements étaient compilés pour chaque parc.
L’Agence croit que les changements apportés à la section du site Web relative à la planification de voyages augmenteront le degré de satisfaction des utilisateurs qui pourront accéder rapidement à des renseignements pertinents depuis leur ordinateur résidentiel. En 2006–2007, plus de 1,2 million d’utilisateurs du site Web se sont rendu sur la page Planifiez votre visite de Parcs Canada. Au fur et à mesure que l’utilisation des nouveaux médias augmente, l’Agence s’attend à ce qu’un nombre accru de personnes accèdent à son site Web et à ses éléments spécifiques pour trouver les renseignements recherchés.
On s’attend à ce que le temps moyen pour répondre à une demande de renseignements placée au centre d’appels diminue parce que les préposés utilisent le Web comme source première d’information. L’Agence pourra mesurer les fluctuations du nombre de visites (mesure de portée) et du temps mis à répondre aux demandes formulées par le biais du Web. Il n’existe actuellement aucun projet visant à faire le suivi des demandes des usagers ou à analyser le taux de satisfaction.
Dans le Plan d’entreprise de l’Agence 2006–2007, les jeunes Canadiens et Canadiennes représentent une clientèle cible à part entière. L’école constitue un excellent lieu pour tisser un lien avec ces décisionnaires de demain.
Le Programme Parcs Canada dans les écoles collabore avec les professeurs d’histoire/sciences sociales, de géographie et de sciences naturelles, de la 4e à la 12e année, dans toutes les provinces et tous les territoires du pays. Le Coin de l’enseignant du site de Parcs Canada fournit aux professeurs des ressources pédagogiques bilingues en harmonie avec le programme d’enseignement. Le site abrite plus de 100 ressources liées audit programme. Le taux de fréquentation du Coin de l’enseignant est passé de 378 079 visites en 2005–2006 à 834 369 en 2006–2007.
Pour s’assurer que le contenu du site satisfait aux besoins des professeurs, on a analysé la convivialité et l’efficacité du Coin de l’enseignant. On a réuni, dans cinq lieux du Canada, neuf groupes témoins de professeurs. Ces derniers se sont dits impressionnés par la grande qualité du contenu et ont exprimé le désir que soient ajoutées au site des ressources supplémentaires. On prendra ces suggestions et autres recommandations techniques en compte pour améliorer le Coin de l’enseignant en 2007.
À l’heure actuelle, Parcs Canada ne sonde ni n’analyse les élèves dont les cours comprennent du matériel conçu par l’Agence. De telles initiatives sont étudiées dans la mise en œuvre du cadre de rendement de l’activité de programme 3, présentement en cours.
Plusieurs jeunes des secteurs urbains ne se rendront ni dans un parc national ni dans un lieu historique national. L’une des priorités de l’Agence est d’atteindre ce segment de marché important par le biais de la télévision. En 2006–2007, Canadian Geographic (CG Kids) en était à sa sixième saison. CG Kids est une série télévisuelle conçue pour les enfants âgés de 8 à 12 ans. Les animateurs, Sid et Cat, voyagent aux quatre coins du Canada pour en explorer le patrimoine naturel et culturel. Onze des treize épisodes de la saison six ont mis en vedette les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et le personnel de Parcs Canada. Les émissions ont été mises en ondes en janvier 2007 sur l’Aboriginal Peoples Television Network (APTN) et ont continué d’être diffusées sur Discovery Kids. CG Kids découle d’une entente de partenariat, et le contenu de ses émissions n’est pas exclusif à l’Agence.
L’Agence n’a pas obtenu de bilan complet des résultats de rendement de l’initiative, exception faite d’une étude menée auprès d’un groupe témoin en 2005–2006. À l’intérieur de son programme-cadre de rendement, la Direction des relations externes et de l’expérience du visiteur évaluera des façons de mesurer, en 2007–2008, les résultats d’initiatives telles que CG Kids.
Au cours de la dernière décennie, on a assisté à l’explosion des communications numériques qui ont révolutionné la façon dont les gens vivent, travaillent, s’amusent, socialisent et font des apprentissages. Parcs Canada a lancé une initiative de connectivité pour joindre les Canadiens et les Canadiennes qui ne visitent pas les parcs ni les lieux sur une base régulière, mais qui ont tout de même le goût de découvrir leur patrimoine naturel et culturel.
En 2006, on a organisé des événements pilotes de vidéoconférences interactives au Centre des découvertes de Parcs Canada, à Hamilton, en Ontario, et au Centre des sciences de l’Ontario, à Toronto. Dans les deux villes, les auditoires étaient mis en contact avec le personnel de la réserve de parc national Pacific Rim, en Colombie-Britannique. Deux biologistes de la vie aquatique et un garde de parc ont décrit les écosystèmes marins du parc, ainsi que le travail de recherche et de surveillance entrepris, de façon à mieux comprendre et protéger la réserve. Les auditoires ont eu droit à des explications de première main et ont pu poser des questions aux spécialistes sur la faune et d’autres sujets, dont l’éthique environnementale. Une fois la vidéoconférence terminée, les participants ont pris part à un groupe de discussion qui a permis de produire une évaluation officielle de l’initiative. Parcs Canada a également mené une étude de marché et une analyse de la documentation pour évaluer le potentiel à plus grande échelle d’une initiative de connectivité avec ce type de programmation. Parcs Canada établira un cadre de rendement pour l’appréciation, la compréhension et l’engagement du public, qui comprendra une mesure de la « connectivité ».
Cette activité de programme est celle par le biais de laquelle l’Agence établit une relation étroite avec les visiteurs et donne un « visage public » à Parcs Canada. C’est ainsi que Parcs Canada, de concert avec ses partenaires et ses intervenants, offre les programmes, les services, les infrastructures, les installations et le personnel nécessaires pour que les visiteurs puissent vivre des expériences mémorables de grande qualité. L’expérience du visiteur est interreliée avec d’autres éléments clés du mandat de Parcs Canada que constituent les volets éducation et protection.
Les services de qualité offerts aux visiteurs englobent l’information sur la planification fournie avant la visite ou sur place, les services d’accueil et d’orientation des visiteurs, les terrains de camping, les sentiers de randonnée pédestre, les services récréatifs des canaux et autres services de loisirs, les programmes de sécurité publique ainsi que les services offerts après les visites en ce qui concerne l’information et l’engagement. Des partenaires tels que les associations d’Amis et la Canadian Avalanche Association offrent certains de ces services pour le compte de Parcs Canada.
En 2006–2007, l’activité de programme axée sur l’expérience du visiteur a été redéfinie. C’est ainsi que l’on propose dorénavant, sur les sites mêmes, des activités pédagogiques touchant à l’apprentissage et à l’interprétation.
Parcs Canada n’est que l’une des nombreuses organisations qui cherchent à favoriser les occasions offertes aux visiteurs. Les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, les associations touristiques ainsi que le secteur privé jouent tous un rôle pour ce qui est d’attirer les visiteurs. Si Parcs Canada peut influencer tous les aspects de l’activité, il ne peut toutefois pas les contrôler. Il existe également des enjeux de plus haut niveau, comme ceux de la sécurité et du taux de change, qui échappent au contrôle ou à l’influence de l’Agence.
Dans le contexte général de l'engagement pris par le gouvernement en vue d'améliorer la qualité des services offerts aux Canadiens et aux Canadiennes, et de leur offrir ce qu’ils recherchent, Parcs Canada utilise divers mécanismes pour mesurer les attentes et la satisfaction des visiteurs à cet égard. Ces mécanismes comprennent la surveillance des tendances touristiques et de consommation, les séances de consultation organisées aux fins de l’élaboration des plans directeurs, l’évaluation des fiches de commentaires remplies par les visiteurs et le programme de sondages auprès des visiteurs.
À l’heure actuelle, l’Agence ne mesure pas l’attachement du visiteur à un lieu patrimonial visité en particulier. Grâce à l’initiative visant à mettre en œuvre un cadre de rendement exhaustif pour les activités de programme 3 et 4, on examinera les méthodes s’avérant les plus fiables pour mesurer cet aspect important de l’expérience du visiteur.
Reconnaissant le besoin d’améliorer ses normes de recherche et de se doter d’un programme de sciences sociales dirigé et coordonné lui permettant de prendre des décisions éclairées en matière de planification et d’investissement, l’Agence a engagé un chef des sciences sociales.
Au fil des ans, Parcs Canada a mené (et même participé à) des sondages nationaux. Si ces consultations publiques ont permis de colliger des données intéressantes, elles n’ont pu par ailleurs fournir des renseignements suffisants pour permettre à l’Agence de faire des choix éclairés sur tous les aspects de ses programmes. Parcs Canada déploie présentement des efforts pour combler les lacunes au chapitre des sciences sociales. On envisage de mettre en œuvre un réseau de surveillance pour réunir et distribuer des données permettant de comprendre, de suivre et de répondre aux tendances touristiques et de consommation. L’Agence aurait ainsi les outils nécessaires pour prendre des décisions mieux éclairées, fondées sur les sciences sociales, et pour mieux gérer les risques. L’Agence déterminera et choisira les approches qu’elle désire présenter dans son plan d’entreprise.
Parcs Canada compte ou estime le nombre de visites-personnes à 128 unités déclarantes (36 parcs nationaux, deux aires marines de conservation et 90 lieux historiques nationaux et expositions administrés par Parcs Canada). On définit une visite-personne comme suit :
« Une personne qui entre dans la partie terrestre ou marine d'une unité déclarante à des fins récréatives, éducatives ou culturelles pendant les heures d'ouverture représente une visite-personne. Le trafic de transit, la circulation commerciale, les personnes qui demeurent à l'intérieur d'une unité déclarante, le personnel, les activités de formation militaire et les activités autochtones de subsistance traditionnelles sont exclus du compte de visites-personnes. De plus, les personnes qui entrent plus d'une fois la même journée et celles qui passent la nuit dans une unité déclarante ne sont pas comptées comme de nouvelles visites-personnes. » |
En 2006–2007, on a évalué à 21,7 millions le nombre de visites-personnes, dont environ 13 millions dans les parcs nationaux et 8,7 millions dans les lieux historiques nationaux. Des précisions sur le nombre estimatif de visites-personnes pendant une période de cinq ans dans chacun des lieux de Parcs Canada visés par le rapport sont accessibles dans le site Web de Parcs Canada (www.pc.gc.ca – Bibliothèque).
Parcs Canada utilise divers mécanismes pour mesurer les attentes et la satisfaction des visiteurs à l’égard des services offerts. Ces mécanismes comprennent la surveillance des tendances touristiques et de consommation, les séances de consultation organisées aux fins de l’élaboration des plans directeurs, l’évaluation des fiches de commentaires remplies par les visiteurs et le programme de sondages auprès des visiteurs.
Le Programme d’information sur les visiteurs (PIV) permet de recueillir des renseignements sur les visiteurs – utilisation de produits et de services, ainsi que leur taux de satisfaction des divers aspects de leur visite – grâce à un sondage effectué au moins tous les cinq ans dans 114 parcs nationaux, lieux historiques nationaux ou lieux patrimoniaux et expositions administrés par Parcs Canada. De ce nombre, 111 ont présenté un rapport sur le nombre de visites-personnes accueillies. Ils comptent pour 98 % des visites enregistrées dans les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux. Certains parcs (6) et lieux historiques ne reçoivent pas assez de visiteurs pour être intégrés à ce cycle de cinq ans.
Le Programme d’information sur les visiteurs est une initiative nationale qui en est à son deuxième cycle de cinq ans. Les 114 lieux seront sondés dans le cadre de chaque cycle, mais pas chaque année du cycle, faute de fonds ou de moyens (incapacité d’engager du personnel qualifié pour mener les sondages).
Le PIV de Parcs Canada fournit des renseignements importants aux parcs et lieux au sujet de leurs visiteurs. Cependant, l’Agence reconnaît que, dans sa forme actuelle, le programme est incapable de fournir les renseignements courants et cohérents requis pour répondre aux besoins et aux attentes des Canadiens et des Canadiennes. En 2006–2007, on a commencé à travailler à l’élaboration d’un cadre de rendement révisé pour la nouvelle Direction des relations externes et de l’expérience du visiteur (à laquelle il est fait référence, ailleurs dans ce rapport). La révision du cadre de rendement touche le type de renseignements requis et recueillis pour le compte du PIV. Parcs Canada explore des options pour améliorer la structure et la livraison des sondages du PIV de façon à satisfaire aux demandes existantes et nouvelles concernant les renseignements sur les visiteurs. On prévoit effectuer ce travail en 2007–2008.
Au cours de l’exercice 2006–2007, on a mené des sondages auprès des visiteurs de 14 lieux (c.‑à‑d. 3 parcs nationaux et 11 lieux historiques nationaux, dont deux canaux et voies navigables). Au cours de cette même période, aucune enquête n’a été menée dans les aires marines nationales de conservation.
Les résultats des sondages effectués dans le cadre du PIV ne s’appliquent pas nécessairement à l’ensemble des visiteurs durant d’autres périodes de l’année, aux personnes qui n’ont pas visité les lieux sondés, ou encore aux autres parcs et lieux historiques du réseau qui n’ont pas participé au sondage.
Au total, 203 000 personnes ont visité les sites visés au cours de la période de pointe des sondages, soit de juin à septembre inclusivement. Aux trois parcs nationaux visés, on a demandé à 1 596 visiteurs de participer au sondage du PIV. De ce nombre, 1 397 ont consenti à participer (87 %), et 609 questionnaires ont été remplis et retournés. On tente d’obtenir 400 sondages remplis dans chaque lieu participant. Selon les experts, une taille d’échantillon efficace est logarithmique par rapport à la taille de l’ensemble statistique (quelle que soit la taille de cet ensemble, on atteint toujours un plateau; c’est pourquoi un plus gros échantillon ne change à peu près rien à la fiabilité des données). Pour obtenir une marge d’erreur de 5 % avec un taux de fiabilité de 95 % (norme de l’industrie) sur un ensemble statistique de 203 000, il faudrait recueillir un peu moins de 400 formulaires remplis (le plateau).
Dans les 11 lieux historiques nationaux visés, on a demandé à 10 348 visiteurs de participer au sondage du PIV. De ceux-là, 7 777 ont bien voulu participer (75 %), et 6 170 questionnaires ont été remplis et retournés.
En 2006–2007, le taux de réponse (c.-à-d. le pourcentage des visiteurs approchés pour participer au sondage qui ont retourné le questionnaire) pour les sites sondés a été de 59,6 % (moyenne globale). Le taux par site a varié de 32 % à 56 % dans les 3 parcs nationaux, et de 39 % à 86 % aux 11 lieux et canaux historiques nationaux.
On demande aux visiteurs de s’identifier comme utilisateurs de produits ou services en particulier avant d’évaluer leur taux de satisfaction en regard de ces services. En moyenne, 71 % des visiteurs dans les trois parcs nationaux participants ont utilisé au moins un produit ou service de mise en valeur du patrimoine en 2006–2007. Pour cette même période, aucun sondage n’a été mené dans les aires marines nationales de conservation.
En moyenne, 89 % des visiteurs dans les 11 sites sondés ont dit avoir utilisé au moins un produit ou service de mise en valeur du patrimoine.
Le degré de participation aux programmes et aux activités de mise en valeur du patrimoine est habituellement plus élevé aux lieux et aux canaux historiques nationaux que dans les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation, probablement parce que la mise en valeur du patrimoine constitue un élément essentiel de l'expérience des visiteurs dans les lieux historiques, alors que bon nombre de visiteurs se rendent dans les parcs nationaux essentiellement à des fins récréatives.
Dans le cadre du programme d’information sur les visiteurs (PIV), on a demandé aux visiteurs de coter leur satisfaction relativement à plusieurs aspects de leur visite en fonction d’une échelle d’évaluation en cinq points, cinq correspondant à « très satisfait » et un à « pas du tout satisfait ». Les résultats de l’évaluation des quatre dernières années sont indiqués à la Figure 13. En 2006–2007, aucun sondage n’a été mené dans les aires marines nationales de conservation.
Année | 2006-2007 | 2005-2006 | 2004-2005 | 2003-2004 |
Nombre de lieux sondés | 3 | 6 | 1 | 1 |
85 % de visiteurs satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint |
50 % de visiteurs très satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint |
Source : Programme de sondage auprès des visiteurs de Parcs Canada |
On a demandé aux visiteurs de coter leur satisfaction relativement à plusieurs aspects de leur visite en fonction d’une échelle d’évaluation en cinq points, cinq correspondant à « très satisfait » et un à « pas du tout satisfait ». Les résultats de l’évaluation des quatre dernières années sont indiqués à la Figure 14.
Année | 2006-2007 | 2005-2006 | 2004-2005 | 2003-2004 |
Nombre de lieux sondés | 11 | 13 | 8 | 6 |
85 % de visiteurs satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint |
50 % de visiteurs très satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint |
Source : Programme de sondage auprès des visiteurs de Parcs Canada |
Les résultats de la satisfaction des visiteurs pour l’ensemble de leur visite correspondent aux résultats des sondages nationaux portant sur la perception de la qualité des services gouvernementaux (p. ex., Les citoyens d’abord [1998 et 2000], Les citoyens d'abord 3 [2003] et Les citoyens d'abord 4 [2005]) selon lesquels les services offerts dans les parcs nationaux figuraient année après année parmi les meilleurs services offerts par le gouvernement fédéral. Des niveaux élevés de satisfaction des visiteurs sont représentatifs des services gouvernementaux ayant trait aux avantages directs et aux renseignements offerts au public, ainsi qu’à l'utilisation des terres à des fins récréatives (voir, par exemple, les sondages menés par le National Parks Service des États-Unis [www.nature.nps.gov/socialscience] et l'American Customer Satisfaction Index, Government Satisfaction Scores, du 16 décembre 2002 [www.theacsi.org]).