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Je suis heureux de présenter le Rapport ministériel sur le rendement préparé par l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec pour la période se terminant le 31 mars 2007.
Dans sa volonté de faire écho au plan gouvernemental à long terme Avantage Canada tout en tenant compte du contexte de développement socioéconomique du Québec et de ses régions, l'Agence a rapidement proposé un ensemble de mesures destinées à appuyer le développement des PME, particulièrement celles des régions dévitalisées.
C'est ainsi qu'à l'automne 2006, dans la foulée de mes différentes tournées des régions effectuées en début de mandat — des tournées qui m'ont bien mis au fait des différentes problématiques économiques régionales —, j'ai annoncé la mise sur pied des mesures Partenaire de la commercialisation des entreprises, IDEC-Vitalité et Équipements collectifs économiques pour les régions, et j'ai mis en place 14 comités aviseurs, un comité dans chaque région du Québec. Deux fonds, un pour le démarrage d'entreprises et l'autre pour la relève en entreprise, ont aussi été créés et mis sur pied en collaboration avec les Sociétés d'aide au développement des collectivités, les Centres d'aide aux entreprises et des sociétés de capital de risque. Puis, en avril 2007 sont entrés en vigueur trois nouveaux programmes : Diversification des collectivités, Croissance des entreprises et des régions et Recherche en développement régional.
Le présent rapport est donc le dernier qui couvre les réalisations des anciens programmes de l'Agence. Les résultats qu'il présente témoignent bien de notre volonté, comme agence de développement régional, de faire une véritable différence, particulièrement là où la croissance économique est lente et les emplois sont insuffisants.
Je suis heureux de relever qu'au 31 mars 2007, l'Agence avait investi 1,3 milliard de dollars pour soutenir le démarrage ou la poursuite des 2 261 projets de développement qui étaient en voie de réalisation. Les contributions de l'Agence ont produit un effet de levier important dans les régions du Québec, puisque ces projets ont entraîné des investissements totaux de 4,2 milliards de dollars. Ces investissements ont contribué au prédémarrage ou au démarrage de plus de 2 700 entreprises ainsi qu'à la création, au maintien ou à la transformation de 18 000 emplois.
Je suis convaincu que les changements apportés au cours de la dernière année permettent à l'Agence de mieux agir comme catalyseur en appuyant des projets qui contribuent au développement économique des régions du Québec.
Jean-Pierre Blackburn
Ministre du Travail et ministre de l'Agence
de développement économique du Canada
pour les régions du Québec
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement de 2006-2007 de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec.
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement :
Me Guy Mc Kenzie
Sous-ministre/Président
Date : 2007-09-21
Raison d'être
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Selon sa loi constituante, qui est entrée en vigueur le 5 octobre 2005, l'Agence a pour mission de promouvoir le développement économique à long terme des régions du Québec en accordant une attention particulière aux régions à faible croissance économique ou à celles qui n'ont pas suffisamment de possibilités d'emplois productifs. Dans le cadre de sa mission, l'Agence s'engage à favoriser la coopération et la complémentarité avec le Québec et les collectivités du Québec. Vision Améliorer le bien-être et le niveau de vie des citoyens du Québec en réalisant des investissements en développement régional qui répondent aux besoins des régions, des collectivités et des entreprises, et qui les aident à relever les défis de la mondialisation. |
Pour contribuer au rendement du Canada par une croissance économique forte
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en s'appuyant sur ses 14 bureaux d'affaires, l'Agence vise deux résultats stratégiques à long terme Vitalité des collectivités Des collectivités du Québec dynamiques et revitalisées qui disposent de meilleures perspectives socio-économiques : l'Agence améliore la qualité de vie des citoyens en revitalisant les collectivités du Québec par des interventions qui soutiennent la mobilisation des milieux, l'émergence de nouveaux entrepreneurs, la création de petites entreprises, l'attraction des touristes et le maintien en poste de travailleurs qualifiés. Compétitivité des entreprises Des régions et des PME québécoises concurrentielles grâce à la réunion des conditions favorables à une croissance durable : l'Agence améliore le niveau de vie des citoyens en réalisant des investissements stratégiques durables dans l'augmentation de la capacité des régions, des réseaux, des institutions du savoir et des PME du Québec à se démarquer à l'échelle nationale et mondiale. |
Quatre priorités ministérielles
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Les quatre priorités retenues sont de deux natures : deux priorités de programme et deux priorités de gestion. Priorités de programme L'Agence cherche à :
Priorités de gestion L'Agence cherche à :
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Par une approche de développement régional intégrée
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Auprès de plusieurs promoteurs, dont principalement
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En suscitant et en appuyant le développement
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En utilisant ses ressources humaines et financières
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De manière à
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Le schéma ci-dessous présente le cadre de planification de l'Agence. Il précise sa mission, les résultats stratégiques qu'elle recherche et les activités de programme qu'elle met en œuvre pour les atteindre.
Le présent rapport couvre la période qui se termine le 31 mars 2007. Créé en 1994 et renouvelé en 2001, le Programme innovation, développement de l'entrepreneurship et des exportations destiné aux PME (IDÉE-PME) visait à soutenir l'essor des PME en les aidant à innover et à exporter. Quant au programme Initiatives régionales stratégiques (IRS), mis en place en 1997, il s'ajustait aux besoins stratégiques particuliers des différentes régions du Québec et il cherchait à appuyer leur capacité à miser sur l'innovation technologique et à s'adapter à un contexte économique mondial en constante évolution. Ces deux programmes ont pris fin le 31 mars 2007. Ce rapport est le dernier rapport ministériel sur le rendement qui examine les résultats de ces deux principaux programmes de subvention et de contribution.
De nouveaux programmes ont été approuvés et sont entrés en vigueur à compter du 1er avril 2007. Ils sont alignés aux nouvelles orientations stratégiques de l'Agence qui constituent la stratégie à long terme pour relever les défis du développement régional. Ainsi, l'Agence entend contribuer au dynamisme économique des régions en axant ses interventions et ses investissements sur la vitalité des collectivités, la compétitivité des PME et sur le positionnement concurrentiel des régions. Les nouveaux programmes Diversification des collectivités, Croissance des entreprises et des régions, et Recherche en développement régional ont été approuvés pour une période de cinq ans et sont alignés sur la nouvelle architecture des activités de programme décrite dans le Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008.
Situation économique du Québec
L'économie du Québec a progressé de 1,7 % en 2006. Cette croissance est plus faible que celle enregistrée en 2005 (2,2 %). Elle est aussi inférieure à celle enregistrée dans l'ensemble du pays (2,7 %) grâce à la forte croissance de l'économie albertaine.
La croissance économique du Québec est surtout attribuable à l'augmentation des dépenses de consommation (ces dernières représentent environ 60 % du produit intérieur brut de la province). Elle tient aussi à la hausse de 7,4 % des investissements en machine et en matériel réalisés par les entreprises québécoises. Par contre, l'augmentation du déficit commercial du Québec (ses importations ont progressé plus vite que ses exportations) a freiné sa croissance économique en 2006.
Le marché du travail a connu une bonne performance en 2006. Près de 50 000 emplois nets ont été créés au Québec et le taux de chômage a chuté à 8 %, son plus bas niveau en 30 ans. Cette bonne performance du Québec en matière d'emploi s'est d'ailleurs maintenue au cours du premier trimestre de 2007.
Cependant, l'économie du Québec doit demeurer concurrentielle. Cela passera nécessairement par un rehaussement de sa productivité. Malgré qu'elle se soit améliorée au cours de la dernière décennie, la productivité du Québec est toujours inférieure de 5,9 % à celle de l'ensemble des provinces canadiennes et de 10,5 % à celle de l'Ontario. Elle est aussi plus faible que celle enregistrée dans la majorité des pays de l'OCDE.
Combler le retard de productivité au Québec exigera des investissements accrus. Or, si les investissements des entreprises québécoises ont augmenté, ils demeurent inférieurs à ceux réalisés ailleurs au Canada et dans le monde. De plus, le Québec n'attire pas suffisamment les investissements directs étrangers, comme l'atteste le fait que sa part des immobilisations étrangères est inférieure à son poids dans l'économie canadienne. Une hausse de ce type d'investissement pourrait influencer positivement la productivité des entreprises locales qui s'intègrent aux chaînes de valeur.
L'augmentation de la productivité des entreprises passera aussi par l'innovation. Bien qu'elles soient actives en recherche et développement (R-D), les entreprises québécoises, particulièrement les PME, souffrent souvent de ce qu'elles ont de la difficulté à commercialiser leurs nouveaux produits et services.
Par ailleurs, l'appréciation du dollar canadien, la concurrence des pays émergents et le ralentissement de l'économie américaine au second trimestre de 2006 et au début de 2007 ont ralenti la croissance de plusieurs secteurs de l'économie québécoise.
Du côté de la production de biens, pas moins de 25 000 postes ont été éliminés au Québec. La bonne tenue du secteur de la construction n'a pas pu compenser la perte d'environ 34 000 postes dans 15 secteurs de l'industrie manufacturière. Pour cette industrie, l'an 2006 a été la pire des quatre dernières années. Les secteurs du textile, de la fabrication de papier, de l'impression et de la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ont été particulièrement touchés.
Cependant, l'industrie des services, qui a généré près de 75 000 nouveaux emplois en 2006, continue à pallier largement la faiblesse du marché du travail du côté manufacturier. Cette hausse de l'emploi s'est manifestée dans plusieurs secteurs de l'économie tertiaire, surtout dans ceux de la finance, des assurances, de l'immobilier, des services professionnels scientifiques et techniques et des services d'enseignement.
Les territoires définis dans les orientations stratégiques de l'Agence :
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Par ailleurs, les différents territoires du Québec (voir encadré) n'affichent pas tous la même performance économique. Ils ne font pas face non plus aux mêmes défis.
La région de Montréal a un faible niveau de productivité, comparativement à de nombreuses métropoles du monde. Cette région, où se concentre la majorité des dépenses en R-D du Québec, doit relever des défis particulièrement importants en matière d'innovation. La concurrence des pays émergents lui a en effet fait perdre 17 000 emplois dans le secteur manufacturier en 2006. Autre point sombre au tableau : la métropole du Québec affiche un taux de croissance démographique plus bas que les principales villes canadiennes, mais elle peine à attirer et à retenir les immigrants.
Les grands pôles urbains du Québec, soit Québec et Gatineau, affichent globalement une bonne performance socio-économique. En 2006, on y enregistrait un taux d'emploi élevé et un taux de chômage inférieur à la moyenne québécoise (5,2 % à Québec et 5,6 % à Gatineau). Cependant, ces deux régions, qui comptent encore beaucoup sur la présence du secteur public, devront continuer de diversifier leur économie.
De nombreuses très petites entreprises et des entreprises manufacturières se retrouvent dans les territoires centraux. Ces territoires sont donc particulièrement touchés par les difficultés d'ajustement de l'industrie secondaire. Leur compétitivité passera par l'amélioration de la productivité des PME manufacturières et leur adoption de nouvelles technologies.
Les territoires périphériques, où l'industrie primaire est prépondérante, devront adapter leurs politiques de gestion des ressources naturelles et diversifier leur base économique. Le vieillissement de la population touche particulièrement ces territoires; certains connaissent déjà un déclin démographique important.
Contexte opérationnel de l'Agence
En mai 2006, l'Agence a revu son fonctionnement pour améliorer la qualité de sa gestion, être plus transparente et responsable et mieux atteindre les résultats qu'elle s'est fixés. Cette démarche l'a amenée à apporter des changements à sa structure organisationnelle qui l'aideront à atteindre ses objectifs et à obtenir les résultats escomptés. Cette restructuration a permis d'établir clairement les rôles et les responsabilités des différentes directions générales de l'Agence.
Programmes, mesures et initiatives
L'Agence a accès à une gamme variée d'outils pour soutenir le développement régional au Québec : elle offre de l'aide financière, elle fournit des services d'accompagnement et des avis, et elle produit des analyses, des références, des études prospectives et de l'information.
Les interventions de l'Agence, pour appuyer les intervenants socio-économiques des régions du Québec à relever les défis et à résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés, sont réalisées par l'entremise de différents programmes ou initiatives.
Au cours de l'exercice financier 2006-2007, sept programmes1 étaient administrés par l'Agence, soit :
Tel que prévu dans le Rapport sur les Plans et les priorités 2006-2007, six nouvelles initiatives et mesures ont été annoncées à l'automne :
Ces mesures ont été élaborées à la suite d'une tournée des régions du Québec par le ministre, lequel a demandé à l'Agence de cibler davantage les régions dévitalisées et plus directement les PME.
Pour plus de renseignements sur les six initiatives, voir www.dec-ced.gc.ca/asp/ProgrammesServices/ ProgrammesServices_intro.asp?LANG= FR&HEADER=PROG_SERV&SEL_MENU=CHOIX_REGION. |
Nouvelles initiatives et mesures
Au cours de l'exercice financier 2006-2007, l'Agence a approuvé 341 ententes de contribution pour un montant d'aide de 61 millions de dollars. Principalement conclues dans le cadre de l'initiative IDEC-Vitalité, ces ententes contribuent à la réalisation d'investissement de plus de 219 millions de dollars dans des régions et des collectivités qui font face à des défis de développement socio-économique majeurs.
La majorité de ces interventions (65 %) a été réalisée auprès de PME. Pour chaque dollar injecté par l'Agence en 2006-2007 dans un projet présenté par une entreprise, près de quatre dollars additionnels seront investis dans les différentes régions du Québec par les parties prenantes aux projets.
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Nombre |
(en milliers de dollars) |
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Aide de l'Agence |
Valeur totale des projets |
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Type de promoteurs
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Entreprises |
221
|
28 393 |
111 854 |
Organismes |
120
|
32 642 |
107 497 |
Total |
341
|
61 036 |
219 352 |
Type d'initiatives |
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IDEC-Vitalité1 |
336 |
45 546 |
161 117 |
Fonds de capital de risque pour le démarrage d'entreprises en région et Fonds de capitalisation pour la relève en entreprise |
2 |
13 000 |
54 600 |
Autres initiatives |
3 |
2 490 |
3 635 |
Total |
341 |
61 036 |
219 352 |
Note :
1 Les données de cette rangée tiennent compte des projets approuvés dans le cadre de l'Initiative de diversification économique des collectivités de pêche et de l'Initiative de diversification économique des collectivités - Rapport Coulombe. Cent cinquante des 336 projets (45 %) ont été approuvés depuis l'annonce de la nouvelle initiative élargie – IDEC-Vitalité, laquelle vise les sept régions à faible croissance économique du Québec et les 21 municipalités régionales de comté (MRC) dévitalisées. La liste de ces régions et de ces MRC figure à l'annexe 1.
Les six nouvelles initiatives de l'Agence
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IDEC-Vitalité |
Équipements collectifs économiques pour les régions |
Fonds de capital de risque pour le démarrage d'entreprises en région |
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Objectif |
IDEC-Vitalité vise la diversification des économies régionales et la création d'emplois durables. Cette mesure permet aux petites entreprises et aux organismes de démarrer des projets de diversification et de développement qui contribuent à l'amélioration des conditionséconomiques qui prévalent dans les régions. |
Cette mesure vise à aider les régions et les collectivités à faible croissance économique à se doter d'équipements collectifs économiques durables1. Cette mesure contribue à renforcer leur base industrielle, à stimuler la revitalisation de leur économie et à favoriser les échanges commerciaux. |
Ce fonds vise à susciter la création d'entreprises qui n'auraient pu être lancées autrement. |
Description de la mesure |
L'Agence soutient par cette mesure le développement de l'entrepreneuriat, la conversion ou le démarrage de nouvelles entreprises, et la réalisation de projets moteurs, sources d'emplois durables. |
Ces projets doivent favoriser le renforcement direct de la base industrielle de la région, générer des retombées économiques directes et mesurables à court ou à moyen terme, déboucher sur la création d'un nombre important d'emplois durables, renforcer l'accès des entreprises aux principaux marchés extérieurs à la région et permettre à une région ou à une collectivité de se doter d'avantages concurrentiels durables. |
Il contribuera à soutenir la création d'entreprises qui n'auraient pu être lancées sans cette nouvelle source de capital. Seulement 4 % du capital de risque investi au Québec l'est actuellement à l'extérieur de Montréal, de Québec et de Gatineau. |
IDEC-Vitalité est dotée d'une enveloppe notionnelle d'environ 85 millions de dollars sur une période de quatre ans. |
Cette mesure est dotée d'une enveloppe notionnelle de 30 millions de dollars sur une période de deux ans. |
La contribution financière de l'Agence à cette initiative s'élève à cinq millions de dollars pour 12 mois. Les SADC, les CAE et les sociétés de capital de risque coopèrent avec l'Agence. |
Les six nouvelles initiatives de l'Agence (suite)
Fonds de capitalisation pour la relève en entreprise |
Partenaire de la commercialisation des entreprises |
Comités aviseurs |
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Ce fonds vise la conservation des entreprises et de leurs centres de décision dans les régions où ils sont implantés. |
Cette mesure vise à faciliter le développement des activités commerciales des entreprises sur la scène internationale. |
Les comités aviseurs ont pour mandat de conseiller le ministre sur l'évolution de la situation et des besoins de chaque région, sur les orientations et les priorités que l'Agence pourrait y privilégier et sur le choix de créneaux porteurs. |
Cette initiative devrait permettre d'accroître le nombre de transferts réussis de PME (notamment de transferts intergénérationnels patron-employé ou parent-enfant) et le maintien en région des entreprises, des emplois et des centres décisionnels existants. Elle devrait ainsi contribuer à la consolidation du tissu économique régional. |
L'Agence soutient l'embauche d'une nouvelle ressource spécialisée dans le développement des marchés. |
L'Agence soutient la mise sur pied d'un comité aviseur dans chacune des 14 régions du Québec. Le comité est généralement composé d'un(e) président(e) et de quatre à six membres nommés par le ministre. |
La contribution financière de l'Agence à cette initiative s'élève à huit millions de dollars pour 12 mois. Les SADC, les CAE et les sociétés de capital de risque coopèrent avec l'Agence. |
Cette mesure est dotée d'une enveloppe notionnelle prévue de cinq millions de dollars par année pour quatre ans. |
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Note :
1 Les équipements collectifs économiques sont des biens matériels tangibles dont l'usage et les retombées économiques à court et à moyen terme rapporteront à l'ensemble de la collectivité. Il peut s'agir de quais de transbordement ou encore de structures de communication comme les réseaux à large bande.
Ressources humaines et financiéres
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2006-2007 |
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Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
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Ressources financières |
381 329 |
411 276 |
364 899 |
contributions et subventions |
331 165 |
360 423 |
316 125 |
fonctionnement |
50 164 |
50 853 |
48 774 |
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2006-2007 |
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Prévues |
Réelles |
Écart |
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Ressources humaines (ETP)
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408 |
417 |
9 |
Incidences de l'examen des dépenses du gouvernement sur le niveau d'activité et le rendement de l'Agence en 2006-2007 Dans le discours du budget 2006, le nouveau gouvernement du Canada s'est engagé à économiser un milliard de dollars en éliminant ou en rationalisant des programmes et des activités inefficaces. En septembre 2006, dans le cadre de l'exercice gouvernemental Gestion efficace des dépenses, le gouvernement a réduit de 24,9 millions de dollars les sommes injectées dans les fonds de soutien aux industries canadiennes du vêtement et du textile. Cette réduction, qui reflétait une baisse de la participation des entreprises à ce programme, a touché la mise en œuvre du Programme des textiles canadiens CANtex.
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Au 31 mars 2007, 2 261 projets étaient en voie de réalisation dans les régions du Québec grâce à l'appui financier de l'Agence. Au total, ces projets représentent un effort de développement et de diversification économique régional de 4,2 milliards de dollars. Ce montant total a été investi par l'ensemble des acteurs du développement et des bailleurs de fonds. Autrement dit, chaque dollar injecté par l'Agence a directement entraîné des investissements de plus de 3,17 dollars dans l'économie des collectivités et des régions du Québec3.
Méthodologie La stratégie de mesure du rendement de l'Agence fait appel à deux méthodes de collecte de données :
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De ces 2 261 projets, un peu plus du tiers avaient pris fin le 31 mars 2007. Il est donc difficile d'évaluer leur impact sur le développement des collectivités et des régions, puisque cet impact n'a pas encore pu se matérialiser pleinement (voir l'encadré). Cependant, en s'appuyant sur les données dont elle dispose, l'Agence estime qu'un minimum de 18 000 emplois4 ont été créés, maintenus ou transformés dans l'ensemble des régions du Québec grâce aux 2 261 projets réalisés avec son appui financier.
Selon l'enquête réalisée dans le cadre du présent rapport, la présence et l'implication de l'Agence se sont avérées indispensables à la réalisation des projets. Plus de 97 % des promoteurs n'auraient pu réaliser leur projet sans l'aide financière de l'Agence ou n'auraient pu le réaliser avec la même ampleur ou dans les mêmes délais.
De même, une forte proportion des entreprises déclarent que l'aide qu'elles ont reçue les a aidées à augmenter leur chiffre d'affaires et à améliorer leur position concurrentielle.
La gestion axée sur les résultats : portée et limites L'Agence adopte une approche de gestion axée sur les résultats. À cet égard, elle vise des résultats de différents niveaux : immédiats, intermédiaires et finaux. Évidemment, en raison de leur nature même, les résultats des interventions de l'Agence peuvent se manifester sur une période de plus d'une année. La méthodologie à la base du rapport sur le rendement (enquête annuelle et collecte d'information) ne permet pas de mesurer les résultats finaux, de sorte que ce rapport documente seulement une partie des résultats dont l'intervention de l'Agence favorise l'atteinte. Par exemple, les projets d'immobilisation des municipalités ou d'innovation des PME peuvent s'échelonner sur plus d'une année; les résultats attendus ne surviennent donc pas nécessairement durant l'année où les projets ont été approuvés et les contributions versées. De plus, les résultats de projets terminés depuis peu de temps (notamment les effets en matière de maintien ou de création d'emplois) tardent souvent à se manifester et ne peuvent, par conséquent, être documentés dans le présent rapport. Ce rapport fait donc état principalement des résultats immédiats obtenus et de certains résultats intermédiaires. |
L'Agence a également poursuivi ses efforts d'amélioration de la performance des entreprises. Ainsi, de nombreuses interventions ont mené au développement de nouveaux produits, à la commercialisation d'innovations et à la mise au point de procédés plus performants ou à l'intégration de nouvelles pratiques d'affaires.
Le tableau suivant constitue une liste partielle d'une vingtaine d'indicateurs des résultats concrets associés à l'action de l'Agence. Ces résultats découlent de ses interventions directes auprès des entreprises ainsi que de celles réalisées par des organismes intermédiaires ayant reçu un appui de l'Agence. Dans certains cas, la mission de ces organismes est d'offrir des services aux entreprises. Des renseignements plus détaillés sur chacun des résultats stratégiques obtenus par l'Agence sont présentés à la section 2.
Rendement global de l'Agence
Principaux résultats observés au 31 mars 20071
2 261 projets menés par des organismes et des entreprises avec le soutien de l'Agence sont en cours |
Indicateurs liés à la commercialisation et aux exportations(1) |
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Indicateurs liés à l'innovation et la productivité(2) |
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Indicateurs liés à la croissance des affaires(3) |
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Indicateur des effets sur l'emploi(4) |
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Indicateur du dynamisme des régions et des collectivités(5) |
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Caractère incitatif de l'aide financière de l'Agence(6) |
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Effet de levier dans les régions du Québec(7) |
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Ressources investies2 pour produire les résultats indiqués ci-dessus
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Des dépenses totales de 744 582 000 $ ont été engagées pour soutenir les projets en cours (en incluant les dépenses des années antérieures). Ce chiffre inclut des dépenses réelles de 316 125 000 $ pour l'exercice financier 2006-2007. Le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007 prévoyait des dépenses de 331 165 000 $. |
Notes :
1 Voir les notes techniques relatives à ce tableau à l'annexe 3.
2 Exclut les dépenses de fonctionnement.
Priorités de l'Agence
Dans le Rapport sur les Plans et les priorités 2006-2007, l'Agence s'était engagée à poursuivre quatre priorités. Ces priorités étaient de deux natures : deux priorités de programme et deux priorités de gestion.
Priorités de programme |
Priorités de gestion |
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Les priorités représentent des domaines d'intervention où l'Agence a choisi d'intensifier son action pour mieux répondre aux priorités gouvernementales, aux défis socio-économiques des régions ou pour assurer une gestion plus efficace de l'organisation. Les interventions retenues en vertu des priorités constituent une partie seulement de l'ensemble de son action. Ainsi, dans son Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007, l'Agence entendait consacrer environ la moitié de son budget de subvention et de contribution à ses priorités. Les autres interventions qui n'ont pas le statut de priorité constituent ses activités courantes.
Priorités de programme
Priorité no 1 : Aider les régions et les collectivités en transition
Les interventions réalisées dans le cadre de la priorité Aider les régions et les collectivités en transition5 ciblent le renforcement de l'activité économique de sept régions dévitalisées (l'Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, la Mauricie, le Nord-du-Québec et le Saguenay — Lac-Saint-Jean) et de 21 municipalités régionales de comté (voir l'annexe 1). Ces régions et ces MRC, qui comptent au total 795 municipalités et près de 1,6 million de résidants (le cinquième de la population québécoise), connaissent des difficultés économiques dont un des effets est un déclin démographique important.
Sur le plan géographique, ces régions et ces MRC sont éloignées des grands marchés de consommation nord-américains. Elles sont peu diversifiées sur le plan économique, ce qui les rend vulnérables quand la demande pour leurs principaux produits fléchit. Elles doivent de plus en plus composer avec le resserrement des règles encadrant l'exploitation de leurs ressources naturelles (par exemple la réduction des droits de coupe). Leur développement dépend principalement des industries primaires, lesquelles créent un nombre relativement limité d'emplois. Enfin, l'accès à des sources de financement diversifiées et les ressources requises pour renforcer l'entrepreneuriat local sont souvent déficients.
L'Agence aide les collectivités et les régions en transition en réalisant des interventions qui visent à atténuer leurs difficultés d'adaptation socio-économique, à renouveler leur base entrepreneuriale et à faciliter leur diversification économique. Le tableau plus bas, Sommaire du rendement selon les priorités de programme, fait état de certains des résultats obtenus par l'Agence.
En 2006-2007, les dépenses réalisées à ce chapitre (70,9 millions de dollars) ont été plus élevées que les objectifs prévus (63,5 millions de dollars) dans le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007. Cet écart s'explique notamment par la mise en place, par l'Agence, dès septembre 2006, de nouvelles initiatives et mesures d'intervention, dont l'Initiative de diversification économique des collectivités – Vitalité (IDEC-Vitalité).
Priorité no 2 : Renforcer la performance des PME innovantes de secteurs clés
L'Agence contribue par ailleurs à l'accroissement de la compétitivité des PME en intervenant pour renforcer leurs capacités en matière d'innovation, pour favoriser leur intégration dans les chaînes de valeur et pour faciliter leur réseautage avec les participants de grappes sectorielles. Dans le cadre de cette deuxième priorité, l'Agence cherche aussi à soutenir l'accroissement du rayonnement international des régions du Québec en y attirant des organisations internationales.
Afin de réaliser la mise en œuvre de la priorité Renforcer la performance des PME innovantes, l'Agence prévoyait porter une attention particulière à l'amélioration de la compétitivité des PME des secteurs clés des différents territoires du Québec. Ainsi, en 2006-2007, les dépenses de l'Agence dans ce champ prioritaire se sont élevées à 39,6 millions de dollars, un montant plus élevé que celui prévu (33 millions de dollars).
Les dépenses réelles réalisées par l'Agence à la poursuite de ses deux priorités de programme ont été plus élevées que les objectifs prévus. Les dépenses liées à ces deux priorités correspondent à près de 50 % de son budget de subvention et de contribution.
Sommaire du rendement selon les priorités de programme
(en milliers de dollars) |
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Dépenses prévues |
Dépenses réelles |
|
Résultat stratégique - Vitalité des collectivités |
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Activité de programme- Amélioration de l'environnement économique des régions |
63 450 |
70 944 |
Les interventions réalisées par l'Agence, qu'il s'agisse d'interventions directes auprès des PME ou indirectes auprès d'organismes de soutien au développement économique, ont contribué, au 31 mars 2007, à l'atteinte des résultats suivants :
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Résultat stratégique – Compétitivité des entreprises |
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Activité de programme – Développement des entreprises |
33 000 |
39 578 |
Les interventions réalisées par l'Agence, qu'il s'agisse d'interventions directes auprès des PME ou indirectes auprès d'organismes de soutien au développement économique, ont contribué, au 31 mars 2007, à l'atteinte des résultats suivants :
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Priorités de gestion
En 2006-2007, les deux priorités de gestion retenues par l'Agence étaient de renforcer sa capacité à développer des politiques et à concevoir des programmes efficaces, et de se doter des processus et des systèmes dont elle a besoin pour mieux mettre en pratique une gestion axée sur les résultats.
L'Agence devait aussi renouveler ses programmes et répondre aux attentes exprimées dans le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG).
Priorité no 3 : Renforcer la capacité ministérielle de développer des politiques et de concevoir des programmes
Cette priorité consiste à renforcer la capacité de l'organisation de développer des politiques et de concevoir des programmes au moment où les principaux programmes de l'Agence (Initiatives régionales stratégiques et Innovation, développement de l'entrepreneurship et des exportations destiné aux PME) viennent à échéance en mars 2007. Elle est liée à la composante Politiques et programmes du CRG. Dans un contexte de gestion axée sur les résultats, cette capacité est importante pour l'organisation car elle contribue à encadrer l'intervention de l'Agence en vue d'atteindre les résultats qu'elle s'est fixés. Ainsi, l'Agence poursuit le développement de ses capacités en matière de politiques et d'analyses afin de pouvoir générer les connaissances requises pour la mise en œuvre des orientations stratégiques 2006-2011 et de permettre la formulation d'options de grande qualité en matière de politiques, de conception de programmes et de conseils à l'intention du ministre et de la haute gestion.
Pour concrétiser cette priorité, l'Agence a mis en œuvre les éléments suivants :
Pour plus de renseignements sur les nouveaux programmes, voir |
Pour plus de renseignements sur la stratégie de développement durable de l'Agence, voir |
Priorité no 4 : Doter l'Agence de processus et de systèmes requis pour assurer une capacité accrue de gestion axée sur les résultats
Le gouvernement du Canada s'est doté, il y a trois ans, d'un outil pour appuyer les ministères et les organismes fédéraux dans l'amélioration de leurs pratiques de gestion : le Cadre de responsabilisation de gestion.
Le Cadre de responsabilisation de gestion énonce les attentes du Conseil du Trésor envers les cadres supérieurs de la fonction publique en vue d'une saine gestion des ministères et des organismes. Le CRG s'articule autour de dix éléments clés qui définissent collectivement ce qu'on entend par
« gestion » et établissent les attentes en vue d'une saine gestion des ministères et des organismes. Voir : www.tbs-sct.gc.ca/maf-crg/index_f.asp |
L'Agence est tenue de mettre en œuvre l'ensemble des composantes du CRG. Elle recherche l'amélioration continue de son efficacité et de son efficience. Pour mieux gérer ses activités, mieux utiliser ses ressources et continuer d'apprendre, elle s'est donné une quatrième priorité : développer les processus et les systèmes dont elle a besoin pour mettre en pratique une meilleure gestion axée sur les résultats.
Pour concrétiser cette priorité, l'Agence a mis en œuvre un plan qui contient les éléments suivants :