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Le Guide pour la préparation des présentations au Conseil du Trésor de 2014 contient le formulaire de présentation révisé, les rôles et les responsabilités des intervenants, un guide d’établissement des coûts amélioré, des outils à l’intention des rédacteurs de présentations et de nouvelles normes de service pour les présentations. Les ministères et les organismes ont jusqu’au 1er avril 2014 pour mettre pleinement en œuvre la version mise à jour du Guide.
Néanmoins, conformément à la Ligne directrice sur l’attestation du dirigeant principal des finances pour les présentations au Cabinet, la lettre d’attestation du DPF doit être annexée à toutes les présentations ayant des répercussions financières, à compter du 1er janvier 2014.
Personnes et services cl�s � consulter :
Exemples de documents pertinents � obtenir :
Le mod�le de pr�sentation au Conseil du Tr�sor est disponible sur le site Web Publiservice. On trouvera � l'annexe F du pr�sent guide des exemples courants de pr�sentations au CT.
La pr�sentation au Conseil du Tr�sor comporte les sections suivantes.
Cette section sert � indiquer le titre de la pr�sentation et son objet principal, que l'on formulera id�alement en 30 mots ou moins. Les termes que l'on retrouve dans le titre doivent concorder avec le nom du programme en cause tel qu'il appara�t dans l'AAP approuv�e de l'institution.
Cette section permet aux ministres du Conseil de savoir en vertu de quels pouvoirs la pr�sentation lui est soumise. Il peut s'agir d'une loi, d'un r�glement, d'une politique ou d'une approbation ant�rieure du Conseil ou du Cabinet.
Si l'approbation remonte � un gouvernement pr�c�dent, les renvois � une approbation ant�rieure donn�e par le Conseil du Tr�sor doivent �tre indiqu�es suivant le mois et l'ann�e de la r�union du Conseil plut�t que d'apr�s le num�ro de la d�cision. Les documents du Cabinet ne sont pas transmis d'un gouvernement au suivant.
Si les autorisations juridiques ne sont pas clairement �tablies, le Secr�tariat pourra demander si l'organisation parrainant la pr�sentation a obtenu une opinion de ses services juridiques � ce sujet.
Cette section a pour but de fournir aux ministres du Conseil du Tr�sor une id�e pr�cise des autorisations que le ministre de l'organisation responsable demande au Conseil. Il s'agit d'une section cl�, car elle �nonce les autorisations qui seront accord�es � l'organisation une fois la pr�sentation approuv�e (� moins qu'elle ne soit modifi�e par le Conseil du Tr�sor).
L'organisation doit exposer chaque autorisation demand�e, par exemple :
Des exemples de propositions sont fournis dans ce guide sous les rubriques appropri�es.
L'analyste du Secr�tariat doit �tre consult� aux fins de la formulation de cette section.
Cette section sert � fournir aux ministres du Conseil du Tr�sor une id�e pr�cise des fonds requis, au total ainsi que lors de chaque exercice, et de la source de ces fonds. S'il n'y a pas de co�ts en jeu, cela doit �tre pr�cis� sous la rubrique � Co�t �; dans le cas contraire, l'organisation responsable doit pr�ciser les co�ts (total et ventilation par exercice et par cat�gorie).
On trouvera � l'annexe B les mod�les d'�tablissement des co�ts requis qui doivent �tre remplis pour chaque autorisation financi�re demand�e dans la pr�sentation. Ces tableaux �noncent les renseignements financiers que l'organisation responsable doit fournir (s'il y a lieu) � l'�gard des politiques, des programmes et des projets nouveaux (p. ex., salaires, r�gime d'avantages sociaux des employ�s et frais de locaux).
L'annexe C expose des donn�es �tablies selon la comptabilit� d'exercice pour les acquisitions d'immobilisations. Aux fins d'�tablir le co�t des projets, il faut prendre en compte le co�t total du projet ainsi que celui de l'approbation pr�liminaire de projet (APP) et de l'approbation d�finitive de projet (ADP). On pourra consulter des sp�cialistes financiers � l'interne ou l'analyste du Secr�tariat afin d'obtenir de l'aide � ce sujet.
L'annexe F indique le libell� pr�cis de la demande d'autorisation financi�re dans la pr�sentation.
Dans la section relative � l'affectation des fonds, il faut pr�ciser le num�ro et le nom du cr�dit (ainsi qu'il figure dans le plus r�cent budget des d�penses d�pos�) auquel seront affect�s les fonds. S'il y en a plus d'un, il faut ventiler l'affectation par cr�dit dans un tableau.
� la rubrique � Source des fonds �, pr�cisez d'o� proviendront les fonds destin�s � la proposition. La provenance des fonds doit �tre d�termin�e et approuv�e pr�alablement � la r�daction et � la pr�paration de la pr�sentation. Le Conseil n'examinera les pr�sentations qui requi�rent des fonds que si une source de fonds est confirm�e.
Plus particuli�rement :
Cette section a pour but de fournir aux ministres une analyse de tout enjeu reli� aux langues officielles. Le Conseil du Tr�sor, par l'entremise de l'Agence de la fonction publique du Canada, est responsable de l'�laboration et de la coordination g�n�rale des politiques et des programmes relatifs � la mise en oeuvre des parties IV, V et VI de la Loi sur les langues officielles (LLO). Patrimoine canadien est responsable de la partie VII de la LLO.
Les organisations f�d�rales qui font des pr�sentations au Conseil du Tr�sor doivent analyser les effets de leurs propositions sur le bilinguisme institutionnel (parties IV, V et VI de la LLO) ainsi que l'�panouissement et le d�veloppement des minorit�s anglophones et francophones au Canada et la pleine reconnaissance et l'usage du fran�ais et de l'anglais dans la soci�t� canadienne (partie VII).
Par souci de clart�, une liste de v�rification et un guide d'analyse d'incidences ont �t� �labor�s (voir l'annexe E) afin de d�terminer les �l�ments devant faire l'objet d'une analyse d'incidences. Cette analyse doit porter sur les mesures prises ou pr�vues afin de s'assurer que le programme ou l'initiative est conforme aux exigences en mati�re de langues officielles. Toute incidence qu'une initiative pourrait avoir sur les langues officielles doit �tre expos�e de fa�on concise dans la pr�sentation.
Cette section donne aux ministres un aper�u des conclusions des v�rifications et des �valuations ant�rieures pouvant �tre pertinentes relativement � la proposition; elle sert aussi � d�crire bri�vement les plans �tablis dans ces domaines. En l'absence de v�rification ou d'�valuation ant�rieure ou pr�vue, l'organisation inscrira simplement � sans objet �.
Cette section devrait d�terminer si des v�rifications faites par le minist�re, le Bureau du v�rificateur g�n�ral du Canada ou des organismes centraux ont d�j� �t� effectu�es et si elles ont un lien direct avec l'objet de la pr�sentation et les autorisations demand�es au Conseil. Dans l'affirmative, la pr�sente section devrait d�terminer les r�percussions pour la pr�sentation et relever les conclusions pertinentes, les recommandations et les progr�s r�alis�s par rapport au plan d'action de la direction du minist�re.
Les mentions de v�rifications � venir devraient �tre approuv�es par le chef de la v�rification du minist�re afin que ces engagements soient conformes au plan annuel de v�rification du minist�re, envisag�es de fa�on appropri�e par rapport au risque et � leur importance et financ�es. Il faut pr�ciser l'objet, le calendrier et les sources de financement de ces travaux.
Les cadres de v�rification fond�s sur le risque (CVFR) exig�s aux termes de la Politique sur les paiements de transfert ou autrement exig�s par le Secr�tariat devraient �tre joints � la pr�sentation et mentionn�s dans cette section.
Dans cette sous-section, on mentionnera les �valuations pertinentes du point de vue de la pr�sentation, de m�me que les constatations et les recommandations pouvant avoir une incidence sur les autorisations demand�es au Conseil.
L'information concernant les �valuations effectu�es � l'�gard de programmes et de politiques vis�s par la pr�sentation doit notamment faire �tat des r�sultats obtenus jusqu'ici et des correctifs apport�s. Si l'organisation f�d�rale doit proroger ou modifier un programme et qu'aucun examen ou aucune �valuation n'a eu lieu, ce fait doit �tre mentionn�.
Les ressources requises pour toutes les activit�s d'�valuation doivent figurer s�par�ment dans les tableaux des co�ts. Le chef de l'�valuation au sein de l'organisation doit donner son approbation afin de confirmer que les ressources indiqu�es ont effectivement �t� pr�vues, conform�ment aux niveaux et aux �ch�anciers requis, et que des ressources sont affect�es � la fonction d'�valuation de l'organisation.
Tous les plans d'�valuation ainsi que les strat�gies et les cadres rattach�s aux activit�s d'�valuation (p. ex., les CGRR qui se rapportent � la pr�sentation) doivent �galement �tre mentionn�s. Il convient de mentionner que les CGRR devraient �tre consid�r�s, au m�me titre que les �valuations, comme des documents publics et qu'ils peuvent �tre partag�s avec les intervenants.
Il peut �tre plus facile de pr�parer cette section en adoptant une approche chronologique :
Il convient de num�roter les paragraphes de cette section afin qu'il soit plus facile de s'y r�f�rer. L'annexe D fournit une liste de points que l'on y retrouve couramment.
Le but est de pr�senter aux ministres le contexte et les motifs �tayant la proposition. C'est ici que l'on expose l'essentiel du contenu de la pr�sentation :
Il faut fournir une information suffisante pour que les ministres du Conseil du Tr�sor puissent situer la proposition dans son juste contexte. On peut � cette fin fournir un r�sum� des approbations strat�giques, des approbations ant�rieures donn�es par le Conseil du Tr�sor et des r�sultats de v�rifications ou d'�valuations men�es dans le pass�. Il convient de pr�ciser certains points :
Toute pr�sentation au Conseil du Tr�sor doit faire l'objet d'une analyse en fonction de diff�rentes cat�gories g�n�rales de risque :
On proc�de en outre � une analyse du risque dans le cas de certains projets. La pr�sentation doit fournir des pr�cisions sur les risques � g�rer, les mesures d'att�nuation envisag�es et les risques r�siduels, le cas �ch�ant (on pourra � cette fin se reporter � un CVFR ou proc�der � une analyse du risque cibl�e).
Le cas �ch�ant, il faut tenir compte des r�percussions des initiatives pr�sent�es au Conseil du Tr�sor sous l'angle du d�veloppement durable.
Le d�veloppement durable s'entend du d�veloppement qui permet de r�pondre aux besoins de la g�n�ration actuelle sans compromettre la capacit� de satisfaire ceux des g�n�rations futures. En pratique, il faut envisager l'int�gration des consid�rations socio�conomiques et environnementales pour appuyer les d�cideurs. Un certain nombre d'initiatives f�d�rales touchant les lois, les politiques et les programmes ont fix� des exigences pour promouvoir et appuyer le d�veloppement durable. Consulter l'annexe D pour obtenir d'autres directives.
� titre de rappel, mentionnons que l'analyse comparative entre les sexes consiste en l'int�gration syst�matique des diff�rences sociales et �conomiques entre les sexes aux processus li�s aux politiques, � la planification et � la prise de d�cisions, de sorte que les r�sultats pr�vus soient �quitables pour les deux sexes. Cet angle d'examen des politiques permet de d�terminer en quoi les politiques publiques touchent diff�remment les hommes et les femmes.
Les organisations f�d�rales ont la responsabilit� finale d'�laborer des politiques et des programmes conformes aux politiques g�n�rales du gouvernement, y compris en ce qui a trait � l'analyse comparative entre les sexes. On s'attend � ce qu'elles prennent en consid�ration ces facteurs au moment de l'ex�cution de l'analyse initiale, g�n�ralement au d�but du processus, par exemple � l'�tape de la pr�paration du m�moire au Cabinet. Ainsi, les pr�occupations relatives � l'analyse comparative entre les sexes, ainsi qu'� d'autres enjeux strat�giques transversaux, devraient �tre int�gr�es � la conception initiale des programmes et initiatives. Au moment de la pr�paration des pr�sentations au Conseil du Tr�sor visant l'obtention de l'approbation d'�l�ments de programmes, les organisations f�d�rales doivent tout de m�me proc�der � une derni�re v�rification pour s'assurer que la proposition est conforme en ce qui a trait � l'analyse comparative entre les sexes, et rendre compte de leurs constatations dans la pr�sentation au CT.
Pour en savoir davantage, consultez l'information pr�par�e par Condition f�minine Canada (CFC) sur le sujet de l'analyse comparative entre les sexes. Les analystes de CFC peuvent �galement r�pondre � vos questions.
On fournira aux ministres et au Secr�tariat les coordonn�es d'une personne-ressource cl� de l'organisation aupr�s de laquelle on peut obtenir des renseignements compl�mentaires sur la pr�sentation. Il faut pr�ciser le nom, le poste, l'adresse de courriel et le num�ro de t�l�phone de ce fonctionnaire. Dans le cas des pr�sentations sur la passation de march�s, les noms et les coordonn�es de deux personnes-ressources devraient �tre fournis : l'une du secteur des acquisitions et de la gestion du mat�riel, l'autre du secteur technique ou op�rationnel de l'organisation responsable.
Le but de cette section est de fournir aux ministres des renseignements sur des aspects particuliers de la pr�sentation dans le but d'�tayer certains �l�ments de la proposition. Un r�sum� des annexes doit �tre fourni dans une des sections centrales de la pr�sentation, par exemple celle qui est r�serv�e aux remarques.
Les annexes peuvent contenir l'information suivante : donn�es d�taill�es sur les co�ts (se reporter aux annexes B et C), plan de communication, cadre de gestion des ressources humaines, cadre de gestion du risque, rapport d'�valuation des facteurs relatifs � la vie priv�e, protocole d'entente entre organisations f�d�rales, modalit�s de programmes de contributions ou de subventions globales, crit�res donnant droit � des subventions, r�glementation propos�e, y compris un r�sum� de l'�tude d'impact de la r�glementation, CGRR et CVFR.
Les annexes des pr�sentations au Conseil du Tr�sor en mati�re de politique doivent comprendre une copie des instruments strat�giques soumis pour une approbation, un plan de mise en oeuvre et une strat�gie de communication.
Toutes les annexes doivent comprendre les num�ros et lettres de r�f�rence qui apparaissent sur la derni�re page de la pr�sentation.
Nota : Une annexe est un document fourni � l'appui d'une pr�sentation. Tout document rattach� � une annexe constitue une pi�ce jointe. Ces documents doivent eux aussi �tre traduits car ils font partie de la pr�sentation officielle.
Le ministre comp�tent, au sens de l'article 2 de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP), ou un autre ministre autoris� par d�cret � repr�senter un ministre absent, approuvera en apposant sa signature :
Dans le cas des pr�sentations non mentionn�es ci-dessus, le ministre comp�tent peut d�l�guer son pouvoir de signature � un ministre d'�tat, � un sous-ministre ou � un sous-ministre adjoint.
Le ministre doit communiquer au pr�sident du Conseil du Tr�sor le nom et le titre du poste de chaque ministre ou fonctionnaire � qui de tels pouvoirs ont �t� d�l�gu�s, en utilisant un formulaire de d�l�gation de pouvoir de signature. Chaque organisation f�d�rale doit fournir au Centre des pr�sentations du Conseil du Tr�sor une liste des personnes � qui des pouvoirs de signature sont d�l�gu�s ainsi qu'une carte de sp�cimen de signature pour chacune d'elles. Les formulaires et les cartes d�ment remplis doivent �tre transmis au pr�sident du Conseil du Tr�sor par l'interm�diaire du Centre. � d�faut de recevoir ces documents, le Centre refusera de traiter les pr�sentations.
Bien qu'il ne soit pas n�cessaire d'indiquer au Secr�tariat la cat�gorie et le niveau des pr�sentations que peut approuver chaque personne � qui un pouvoir de signature est d�l�gu�, les organisations f�d�rales doivent pr�voir des contr�les internes � cet �gard.
Des signatures conjointes sont exig�es lorsque plus d'un ministre est en cause. Le point sera supprim� de l'ordre du jour si l'une ou l'autre des signatures d'une pr�sentation conjointe n'est pas re�ue � la date limite. Veuillez noter qu'une proc�dure diff�rente d'approbation formelle peut exceptionnellement �tre utilis�e, � la condition d'�tre approuv�e par le secr�taire du Conseil du Tr�sor.
La pr�sentation et les pi�ces jointes doivent �tre fournies en fran�ais et en anglais.
Une fois la version finale de la pr�sentation sign�e par le ministre, l'organisation doit transmettre l'original et 15 copies (recto-verso, trois perforations) au Centre des pr�sentations du Conseil du Tr�sor, Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada, 8e �tage, tour Est, 140, rue O'Connor, Ottawa (Ontario), K1A 0R5.
Les pages composant chaque copie doivent �tre r�unies � l'aide d'une agrafe, d'un trombone ou par un autre moyen.
Seul l'original doit �tre sign�. L'original et les copies ne doivent pas comporter d'autres signatures ou initiales.
Les pr�sentations re�ues apr�s la date limite seront inscrites � l'ordre du jour de la r�union suivante du Conseil. Si l'on veut que le Conseil examine une pr�sentation urgente achemin�e apr�s la date limite, il faut soumettre au pr�sident du Conseil du Tr�sor l'original d'une lettre sign�e par le ministre justifiant cet examen urgent. La lettre doit �tre transmise par l'interm�diaire du Centre du Conseil du Tr�sor.
La d�cision d'inscrire des pr�sentations urgentes � l'ordre du jour du Conseil est laiss�e enti�rement � la discr�tion du pr�sident.
Les organisations qui entendent pr�senter une telle demande doivent en informer l'analyste du Secr�tariat le plus t�t possible.
Le ministre, le sous-ministre ou le sous-ministre adjoint peut pr�senter une lettre au pr�sident du Conseil du Tr�sor (par l'entremise du Centre des pr�sentations du Conseil du Tr�sor) pour demander le retrait d'une pr�sentation. Le Secr�tariat renverra toutes les copies de la pr�sentation � l'organisation f�d�rale, le Centre conservant l'original.
S'il s'agit d'une pr�sentation conjointe, le ministre, le sous-ministre ou le sous-ministre adjoint de l'organisation f�d�rale responsable au premier chef peut pr�senter une lettre au pr�sident du Conseil du Tr�sor (par l'entremise du Centre), au nom de toutes les organisations f�d�rales en cause, pour demander le retrait de la pr�sentation.
Si un nouveau ministre entre en fonction, il doit signer de nouveau la pr�sentation ou informer par �crit le pr�sident de sa volont� que le Conseil examine la pr�sentation sign�e par le ministre pr�c�dent. Il doit aussi produire un nouveau formulaire de d�l�gation de pouvoir de signature confirmant ou modifiant les pouvoirs de signature.
Si un nouveau gouvernement arrive au pouvoir, toutes les copies des pr�sentations sont retourn�es aux organisations concern�es, � qui l'on demandera de les soumettre de nouveau. L'original des pr�sentations est conserv� par le Centre des pr�sentations du Conseil du Tr�sor.
Aux termes de la Loi sur la preuve au Canada, les pr�sentations au Conseil du Tr�sor sont r�put�es �tre des documents confidentiels du Cabinet.
L'organisation qui soumet la pr�sentation doit d�cider de la d�signation de s�curit� ou de la classification de cette derni�re. Toutefois, le niveau de s�curit� le plus bas pouvant �tre attribu� � ce type de document est Prot�g� B. Il faut indiquer la d�signation sur la premi�re page de la pr�sentation. La Politique sur la s�curit� fournit de plus amples renseignements � ce sujet
Lorsque le Parlement si�ge, le Conseil du Tr�sor se r�unit habituellement une fois par semaine. Durant l'�t�, il se r�unira peut-�tre une fois ou deux. Le Secr�tariat informe les services minist�riels et les services de coordination des pr�sentations des organisations au sujet des r�unions du Conseil du Tr�sor � venir. Le Secr�tariat �tablit l'ordre du jour de ces r�unions, au cours desquelles ses fonctionnaires soumettent les pr�sentations aux ministres en vue de la prise de d�cisions.
Le Conseil a quatre choix lorsqu'il examine une pr�sentation : approuver, ne pas approuver, approuver sous r�serve de conditions, et reporter la d�cision � une autre r�union.
Les fonctionnaires du Secr�tariat enregistrent la d�cision du Conseil et la communiquent, dans les quinze jours civils qui suivent, au sous-ministre de l'organisation ayant soumis la pr�sentation. On a recours � cette fin � un rapport de d�cision officiel, soit une copie certifi�e ou une lettre de d�cision.
Lorsque le Conseil approuve une pr�sentation telle qu'elle a �t� soumise et sans imposer de condition, le Secr�tariat fait parvenir � l'organisation f�d�rale des copies de la pr�sentation portant la mention � Approuv� par le Conseil du Tr�sor. Copie certifi�e conforme du proc�s-verbal de la r�union du Conseil du Tr�sor du [date de la r�union]. � Il s'agit d'une copie certifi�e. Le Secr�tariat fait parvenir une lettre de d�cision � l'organisation lorsque le Conseil, soit a approuv� la pr�sentation sous r�serve de conditions ou de changements, soit ne l'a pas approuv�e.
S'il s'agit d'une pr�sentation conjointe ou globale, toutes les organisations dont le ministre responsable a sign� la pr�sentation re�oivent une copie certifi�e ou une lettre de d�cision. La lettre de d�cision refl�te seulement les autorisations rattach�es au minist�re, et pas n�cessairement toutes les autorisations consenties par le Conseil du Tr�sor.
Si le Conseil reporte l'examen de la pr�sentation, les fonctionnaires du Secr�tariat communiquent avec l'organisation pour l'informer de la situation et pour r�soudre toutes les questions non r�gl�es. La pr�sentation peut ensuite �tre r�inscrite � l'ordre du jour.
D�s que possible, le Secr�tariat informe verbalement toutes les organisations dont la pr�sentation a �t� �tudi�e lors d'une r�union de la d�cision prise par le Conseil.