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Le Guide pour la préparation des présentations au Conseil du Trésor de 2014 contient le formulaire de présentation révisé, les rôles et les responsabilités des intervenants, un guide d’établissement des coûts amélioré, des outils à l’intention des rédacteurs de présentations et de nouvelles normes de service pour les présentations. Les ministères et les organismes ont jusqu’au 1er avril 2014 pour mettre pleinement en œuvre la version mise à jour du Guide.
Néanmoins, conformément à la Ligne directrice sur l’attestation du dirigeant principal des finances pour les présentations au Cabinet, la lettre d’attestation du DPF doit être annexée à toutes les présentations ayant des répercussions financières, à compter du 1er janvier 2014.
En 2002-2003, le gouvernement a adopté la comptabilité d'exercice intégrale pour la préparation du budget du ministre des Finances et des états financiers sommaires du gouvernement du Canada qui sont présentés dans les Comptes publics du Canada. Par contre, le budget principal des dépenses (crédits) continue d'être établi selon la méthode de comptabilité d'exercice dite « de caisse modifiée ».
Selon la comptabilité d'exercice, les opérations sont constatées lorsque l'événement économique sous-jacent se produit; autrement dit, on constate les revenus lorsqu'ils sont gagnés et les dépenses lorsqu'elles sont engagées plutôt qu'au moment où les entrées ou les sorties de fonds correspondantes sont effectuées.
Il existe plusieurs catégories d'opérations qui présentent des différences au niveau de la classification de leurs éléments et du moment où les charges sont imputées au crédit et où les dépenses sont constatées aux fins de calculer l'excédent ou le déficit annuel. Il y a aussi des variations dans le traitement des revenus, de certains passifs, des stocks et des acquisitions d'immobilisations. Ces différences sont commentées brièvement à annexe 6 du Plan budgétaire de 2003.
La comptabilité d'exercice brosse un tableau plus complet de la situation financière du gouvernement et reflète mieux les répercussions financières des événements économiques et des décisions du gouvernement au cours de l'exercice. Le Secrétariat recommande aux organisations fédérales de se fonder davantage sur des données établies selon la comptabilité d'exercice dans le cadre du processus décisionnel, puisque cette méthode expose mieux le coût des ressources utilisées au cours d'une période donnée, de sorte qu'il est plus facile de mettre en relation les coûts d'un programme et les résultats obtenus.
Pour favoriser l'utilisation des données établies selon la comptabilité d'exercice aux fins du processus décisionnel, le Secrétariat exige que ces données soient fournies dans les présentations où sont proposées des dépenses en capital lorsque, d'une part, ces dépenses exigent des ressources supplémentaires (ressources non prévues dans les niveaux de référence de l'organisation) et que, d'autre part, il existe des écarts marqués entre les données établies selon la comptabilité de caisse et celles établies selon la comptabilité d'exercice.
La section « Coût et source des fonds »des présentations relatives à l'acquisition d'immobilisations ou de stocks importants doit comprendre des données financières fondées sur la comptabilité d'exercice, en plus des données établies selon la comptabilité de caisse. Dans le cas d'autres catégories d'opérations où il existe des écarts importants entre les mouvements de trésorerie et la constatation des dépenses (p. ex., l'assainissement de sites contaminés), le Secrétariat pourra demander à l'organisation de fournir des renseignements complémentaires.
Aux fins des comptes de l'État, les immobilisations comprennent généralement les actifs correspondant aux critères suivants :
Entrent également dans la catégorie des immobilisations les dépenses d'amélioration, ce qui englobe les dépenses se rapportant à la modification ou à la modernisation d'un actif pour en prolonger sensiblement la durée de vie utile ou en accroître la fonctionnalité.
Relativement aux crédits, le montant total du prix d'achat ou des coûts de mise au point d'une immobilisation est imputé au crédit pertinent au cours de l'exercice où la dépense est effectuée. En comptabilité d'exercice intégrale, le coût d'acquisition ou de mise au point d'une immobilisation est imputé, par voie d'amortissement[1], aux exercices où l'immobilisation sera utilisée par l'organisation.
L'amortissement correspond à la répartition du coût d'un actif tout au long de sa vie utile.
Pour de plus amples renseignements sur les immobilisations, la durée de vie utile et les normes d'amortissement, on consultera les Normes comptables 3.1 et 3.1.1 du Conseil du Trésor, la section 3.5 du Manuel de comptabilité selon la SIF; l'annexe 6 du Plan budgétaire de 2003 contient pour sa part des renseignements au sujet des répercussions de la comptabilité d'exercice sur les éléments de passif et les revenus.