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En 2006-2007, le gouvernement f�d�ral a investi 9,31 milliards de dollars dans des activit�s scientifiques. De ce montant, 4,91 milliards ont �t� consacr�s � des activit�s scientifiques r�alis�es par des minist�res et organismes f�d�raux, dont 2,1 milliards qui ont �t� consacr�s � la recherche et au d�veloppement exp�rimental et 2,81 milliards � d'autres genres d'activit�s scientifiques[5].
Gr�ce aux activit�s de S et T qu'il r�alise, le gouvernement apporte une contribution directe aux domaines suivants :
Les activit�s scientifiques men�es au gouvernement f�d�ral concernent non seulement les responsabilit�s r�glementaires que la loi confie au gouvernement, mais aussi la r�alisation d'objectifs scientifiques et socio�conomiques plus vastes d'int�r�t national.
Par le biais de ces activit�s, le gouvernement f�d�ral joue un r�le de premier plan dans le syst�me canadien de science et d'innovation. Les scientifiques qui travaillent dans les laboratoires f�d�raux entretiennent des interactions avec des coll�gues d'autres secteurs et d'autres organismes, au pays comme � l'�tranger, ce qui permet d'am�liorer les avantages que tirent les citoyens des investissements f�d�raux en mati�re de S et T.
Le mandat du Groupe est ax� sur les aspects des activit�s f�d�rales de S et T qui n'ont pas express�ment et directement pour objet de r�pondre aux obligations r�glementaires du gouvernement f�d�ral, et plus particuli�rement sur les activit�s de S et T visant la recherche et le d�veloppement exp�rimental (R-D).
En 2006-2007, on comptait 24 890 fonctionnaires f�d�raux qui r�alisaient des activit�s de S et T[6].
Les employeurs les plus importants de la collectivit� f�d�rale des S et T �taient les suivants :
Les minist�res et organismes f�d�raux suivants ont les d�penses intra-muros les plus �lev�es en S et T :
Ensemble, ces cinq minist�res et organismes repr�sentaient 2,74 milliards de dollars sur le total des d�penses intra-muros en S et T du gouvernement f�d�ral, soit pr�s de 56 %.
Une enqu�te informelle aupr�s des minist�res et organismes f�d�raux a r�v�l� qu'il existe environ 198 laboratoires et �tablissements scientifiques au Canada[7], qui se r�partissent ainsi entre les provinces et les territoires :
La plupart des laboratoires f�d�raux se situent dans une r�gion m�tropolitaine ou � proximit�; on en retrouve tr�s peu dans les petites municipalit�s ou les r�gions rurales.
Le tableau suivant indique le nombre de laboratoires relevant de divers minist�res et organismes f�d�raux.
Minist�re/ Organisme |
Nbre | Minist�re/ Organisme |
Nbre | Minist�re/ Organisme |
Nbre | Minist�re/ Organisme |
Nbre |
Sant� | 37 | CFIA | 13 | RCMP | 6 | CBSA | 1 |
CNR | 32 | DFO | 12 | IC | 3 | CGC | 1 |
AAC | 22 | DND | 10 | AECL | 2 | INAC | 1 |
RNCan | 21 | PCH | 7 | CSA | 2 | STC | 1 |
EC | 18 | PCA | 6 | PHAC | 2 | TC | 1 |
Selon une r�cente �tude de l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada, le nombre de membres de la collectivit� scientifique f�d�rale qui ont pris leur retraite a doubl� pendant la p�riode de cinq ans qui s�pare l'exercice 2000 et l'exercice 2005[8]. L'�tude a �galement montr� que 27 % des membres actuels pourront prendre leur retraite d'ici 2010.
En 2005, l'�ge moyen des employ�s de la collectivit� f�d�rale de la S et T �tait de 45,9 ans et le nombre de nouvelles recrues avait diminu� consid�rablement par rapport au sommet atteint en 2002-2003.
Les r�percussions de ces tendances d�mographiques sont claires. Comme les �tablissements universitaires du Canada et d'autres pays devront eux aussi recruter un grand nombre de scientifiques pour combler les postes laiss�s vacants apr�s les d�parts imminents � la retraite, la concurrence sera vraisemblablement vive par rapport au bassin limit� de candidats hautement qualifi�s au Canada et dans d'autres pays. L'int�gration intersectorielle de la S et T contribuera peut-�tre � am�liorer la position concurrentielle g�n�rale du Canada par le biais de la mise en commun des ressources.