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Le tableau 2 pr�sente les enjeux de l'�valuation et les questions d�coulant du mod�le logique �labor� par l'�quipe charg�e de l'�valuation. La matrice d'�valuation d�taill�e qui pr�cise les indicateurs et les sources de donn�es utilis�es pour r�pondre aux questions d'�valuation se trouvent � l'annexe B.
Enjeu de l'�valuation | Questions de l'�valuation |
---|---|
Pertinence |
|
Efficacit� |
� court terme
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�conomie |
|
Le cadre d'�valuation utilise une multitude de sources de donn�es probantes et de m�thodes de recherche compl�mentaires afin d'assurer la fiabilit� et la validit� des donn�es. Les m�thodes de recherche suivantes ont �t� utilis�es :
Chacune de ces m�thodes est d�crite ci-apr�s de mani�re plus d�taill�e.
Examen des documents. Trois principaux types de documents ont �t� examin�s pendant l'�valuation :
Pour la liste compl�te des documents, veuillez consulter l'annexe C. Il est important de noter que l'�valuation n'a pas examin� ni �valu� les pr�sentations au Conseil du Tr�sor et les pr�cis du point de vue de la qualit�.
Entrevues. Vingt-six entrevues ont �t� men�es (tableau 3 et annexe D). Les personnes interview�es �taient notamment :
Toutes les entrevues ont �t� men�es par t�l�phone. Les personnes interview�es ont re�u un guide d'entrevue (voir l'annexe E) avant la tenue des entrevues.
Sondage. Un sondage sur Internet a �t� fait aupr�s des analystes de programme et des analystes des CE et aupr�s de repr�sentants d'organisations f�d�rales qui avaient soumis une pr�sentation au Conseil du Tr�sor au cours des cinq derni�res ann�es. En tout, 547 personnes ont �t� invit�es � remplir le questionnaire; nous avons re�u 220 questionnaires utilisables, soit un taux global de r�ponse de 40 % (voir le Tableau 4). 19
Groupe participant au sondage | Nombre total de questionnaires transmis | Questionnaires re�us | Questionnaires �limin�s | Nombre total de questionnaires conserv�s | Taux de r�ponse | Intervalle de confiance |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 547 | 225 | 5 | 220 | 40,2% | |
Analystes de programme | 135 | 60 | 0 | 60 | 44,4% | 95% � 9,5% |
Analystes de CE | 181 | 66 | 0 | 66 | 36,5% | 95% � 9,6% |
Organisations f�d�rales | 231 | 99 | 5 20 | 94 | 40,7% | 95% � 7,8% |
Tous les analystes de programme du Secr�tariat ont �t� invit�s � participer au sondage. On leur a �galement demand� de fournir les coordonn�es des personnes-ressources pour tous les analystes des CE qu'ils avaient consult�s afin d'obtenir des conseils au sujet des pr�sentations au Conseil du Tr�sor au cours des cinq derni�res ann�es. En outre, on a demand� aux analystes de programme de fournir les coordonn�es des personnes-ressources dans les organisations f�d�rales (y compris le Secr�tariat) qui ont soumis une pr�sentation au cours de la derni�re ann�e. Les organisations f�d�rales ont �t� invit�es � transmettre le sondage aux autres employ�s au sein de leur organisation qui avaient particip� au processus d'examen des pr�sentations au Conseil du Tr�sor.
Les r�sultats du sondage sont pr�sent�s � l'annexe G.
S�ance de travail avec les SMA. Une s�ance d'information de deux heures a �t� men�e afin de recueillir des donn�es qualitatives sur la pertinence, l'efficacit� et l'�conomie du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor. Les secr�taires adjoints du Secr�tariat et certains SMA responsables de la planification minist�rielle et/ou strat�gique de m�me que des dirigeants principaux des finances (DPF) des organisations f�d�rales ont �t� invit�s � prendre part. Les sujets devant �tre discut�s pendant la s�ance (voir l'annexe F) ont �t� transmis � l'avance aux participants.
Donn�es administratives, financi�res et statistiques. Des donn�es administratives, financi�res et statistiques ont �t� recueillies afin d'�valuer l'efficacit� et l'efficience du processus des pr�sentations. L'�quipe charg�e de l'�valuation a travaill� en collaboration avec le Centre des pr�sentations au Conseil du Tr�sor en vue d'examiner les donn�es concernant les pr�sentations au Conseil du Tr�sor et de mieux comprendre le syst�me de suivi des pr�sentations (SSP). L'�quipe a �galement examin� les donn�es provenant de la base de donn�es du Cadre de responsabilisation en gestion (CRG).
�tablissement des co�ts. L'�valuation du volet �conomie n�cessite une analyse des co�ts engag�s au cours du processus des pr�sentations. L'�tablissement des co�ts a �t� entrepris; toutefois, �tant donn� que les co�ts directs li�s aux pr�sentations au Conseil du Tr�sor ne font pas l'objet d'un suivi distinct, seule une approximation des efforts d�ploy�s par certains participants au processus des pr�sentations �tait disponible. Par cons�quent, l'alin�a 6(c)(i), dans la rubrique Ressources affect�es au processus des pr�sentations, n'�tablit pas le co�t estimatif du processus.
Pratique connexe � l'�chelle internationale : L'�quipe charg�e de l'�valuation a men� un examen limit� des mod�les de processus des pr�sentations utilis�s dans d'autres administrations internationales21 . Compte tenu de la nature superficielle de cet examen, l'�quipe charg�e de l'�valuation ne pouvait pas tirer de conclusions sur le caract�re appropri� des autres mod�les en comparaison avec le contexte canadien. Les conclusions qui reposent sur cet examen ne sont donc pas pr�sent�es dans le pr�sent rapport. Cet examen a n�anmoins permis de faire ressortir des renseignements int�ressants. Par exemple, l'examen a r�v�l� que le r�le jou� par les secr�taires adjoints du Secr�tariat, � savoir soumettre une pr�sentation d'une organisation f�d�rale au Conseil du Tr�sor, peut �tre unique � l'�chelle internationale. Comme c'est le cas dans le mod�le f�d�ral canadien, les �quivalents du Secr�tariat dans d'autres administrations sont responsables des fonctions logistiques et techniques pour les sessions du Cabinet, de la planification strat�gique et de la planification du travail, de la prestation de conseils strat�giques, des fonctions juridiques, de certaines fonctions de surveillance et de leurs propres fonctions de gestion interne22 . Ils examinent soigneusement les documents pr�sent�s au Cabinet et s'assurent que les consid�rations juridiques et strat�giques ont �t� prises en compte dans les pr�sentations structur�es. Dans six des dix pays de l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE)23 qui ont particip� au sondage, l'�quivalent du Secr�tariat pr�pare une recommandation sur la fa�on dont la pr�sentation devrait �tre �tudi�e dans une r�union du Cabinet. Dans ces administrations, toutefois, c'est le sous-ministre de l'organisation soumettant la pr�sentation, plut�t que l'�quivalent d'un secr�taire adjoint du Secr�tariat, qui soumet la pr�sentation lors d'une r�union du Cabinet. Les �quivalents des secr�taires adjoints peuvent donc porter leur attention sur les pr�sentations qui sont plus strat�giques ou de nature d�licate et pour lesquelles leur recommandation va � l'encontre de celle de l'organisation qui soumet la pr�sentation.
Renseignements suppl�mentaires. Une fois que les donn�es ont �t� recueillies et analys�es, nous avons relev� des lacunes au niveau de l'information dans quelques domaines cl�s. Pour combler ces lacunes, les m�thodologies suivantes ont �t� utilis�es :
�ch�ancier. Une �lection f�d�rale a �t� d�clench�e peu apr�s le lancement de l'�valuation. Peu de temps apr�s l'�lection, le Parlement a �t� prorog�. Ces �v�nements ont retard� l'approbation de la tenue d'une recherche sur l'opinion publique pour l'�valuation, limitant ainsi le temps disponible pour effectuer la recherche. Une autre cons�quence de l'�lection et de la prorogation subs�quente a �t� que l'�quipe charg�e de l'�valuation n'a pu rencontrer en entrevue les ministres du Conseil du Tr�sor concernant l'appui qu'ils ont obtenu dans le cadre du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor.
Mod�le logique. Bien que l'�quipe charg�e de l'�valuation estime que le r�sultat final propos� du mod�le logique qu'elle a �labor� aux fins de l'�valuation est une description valide de l'objet du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor et, par cons�quent, un fondement valide pour l'�valuation, il a �t� impossible de valider le r�sultat final aupr�s d'un �ventail repr�sentatif d'intervenants.
Examen de donn�es sur la mesure du rendement. Des donn�es sur le rendement n'ont pas �t� recueillies sur tous les aspects du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor. Par exemple, des donn�es ne sont pas recueillies sur la mesure dans laquelle les pr�sentations au Conseil du Tr�sor soumises officiellement par les organisations f�d�rales sont effectivement n�cessaires, ou sont conformes aux politiques et aux processus, et sur la mesure dans laquelle les d�cisions refl�tent les recommandations contenues dans le pr�cis. En l'absence de ces renseignements, l'�quipe charg�e de l'�valuation n'a pas �t� en mesure d'�valuer la qualit� des pr�sentations et des pr�cis. L'�valuation reposait donc plus massivement sur les donn�es du sondage et des entrevues pour �tablir l'efficacit� du processus.
Donn�es administratives. Des donn�es administratives restreintes existaient au sujet du processus des pr�sentations et de ses r�sultats. De plus, tel qu'il est indiqu� dans la V�rification des cong�s et des heures suppl�mentaires du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada (2008)24 , certaines donn�es sur les heures suppl�mentaires ne sont pas fiables, ce qui limite la mesure dans laquelle l'�quipe charg�e de l'�valuation pouvait utiliser ces donn�es pour �valuer le nombre (et les co�ts connexes) d'heures suppl�mentaires indiqu�es par les analystes de programme relativement aux pr�sentations au Conseil du Tr�sor. De plus, d'autres donn�es administratives comme le nombre de jours entre la d�cision du Conseil du Tr�sor et la transmission de la lettre de d�cision ont fournis d'autres �l�ments probants.
Sondages et entrevues. �tant donn� la nature tr�s variable des pr�sentations au Conseil du Tr�sor, il va de soi que l'exp�rience du processus des pr�sentations diff�rerait consid�rablement d'une pr�sentation � une autre. Un plus grand nombre d'entrevues auraient fourni de meilleures donn�es sur l'incidence des variations dans la longueur, la port�e, la valeur et la complexit� d'une pr�sentation. La m�thodologie d'�valuation visait � combler cette limitation en invitant les employ�s de toutes les organisations f�d�rales � participer � un sondage sur le Web. Les r�sultats du sondage ont �t� contre-valid�s avec les r�ponses aux entrevues.
M�thode d'�tablissement des co�ts. Les donn�es sur les co�ts de soutien � l'�tablissement complet et exact des co�ts de la participation du Secr�tariat au processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor n'�taient pas disponibles.
Approche � guichet unique de la prestation de services. Comme le Secr�tariat a recours � une approche � guichet unique dans laquelle les analystes de programme et leurs directeurs ou directeurs ex�cutifs constituent le point de liaison avec les repr�sentants des organisations f�d�rales en ce qui concerne les pr�sentations, l'interaction entre les analystes des CE et les repr�sentants des organisations f�d�rales est extr�mement limit�e. Par cons�quent, malgr� le fait que les analystes des CE apportent une contribution et jouent un r�le clair au cours du processus des pr�sentations aux �tapes pr�c�dant la pr�sentation et de l'�bauche, les repr�sentants des organisations f�d�rales ne sont peut-�tre pas tout � fait conscients de la port�e de ce r�le. Cette situation a pu faire en sorte que l'�valuation soit centr�e dans une plus grande mesure sur les analystes de programme.
Bien que la m�thodologie d'�valuation comporte certaines limitations, de nombreux �l�ments probants ont �t� utilis�s pour tirer des conclusions au sujet du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor, ce qui renforce la fiabilit� et la validit� des r�sultats de l'�valuation. Malgr� les limitations, la m�thodologie satisfait aux exigences de la Politique sur l'�valuation du Conseil du Tr�sor et des normes connexes.