Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Symbole du gouvernement du Canada

ARCHIVÉ - Évaluation du processus des présentations au Conseil du Trésor

Avertissement Cette page a été archivée.

Information archivée dans le Web

Information archivée dans le Web à  des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à  jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à  la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à  la page « Contactez-nous ».

7. Conclusion

Le processus actuel des pr�sentations au Conseil du Tr�sor est pertinent, semble �tre efficace et comporte des �l�ments positifs cl�s. Toutefois, il est possible d'am�liorer son efficacit� et son efficience, gr�ce � une combinaison de mesures et d'enqu�tes plus pouss�es.

�l�ments positifs

  1. Le processus des pr�sentations r�pond aux besoins du gouvernement en mati�re de saine gestion publique, quoiqu'il ne s'inscrivait pas dans le mandat de l'�valuation d'�tablir s'il existe d'autres fa�ons efficaces et efficientes d'arriver aux m�mes r�sultats.
  2. Les intervenants s'entendent g�n�ralement sur le fait que le processus des pr�sentations permet avec succ�s de s'assurer que les organisations f�d�rales soumettent des pr�sentations qui sont conformes aux autorisations l�gislatives et aux politiques du Conseil du Tr�sor.
  3. Les intervenants s'entendent g�n�ralement sur le fait que le processus des pr�sentations permet avec succ�s de s'assurer que les organisations f�d�rales soumettent des pr�sentations appropri�es.
  4. Les d�cisions du Conseil du Tr�sor semblent refl�ter largement les conseils du Secr�tariat, ce qui donne une indication de la confiance du Conseil du Tr�sor � l'�gard de la qualit� de ces conseils.

Points � am�liorer

  1. Le Secr�tariat devrait finaliser le mod�le logique du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor, afin d'appuyer la mesure du rendement, la clart� de ses communications sur son r�sultat final souhait� et la tenue de nouvelles �tudes.

    Tel qu'il a �t� mentionn� ant�rieurement dans le rapport, l'�quipe charg�e de l'�valuation a �labor� un r�sultat final propos� aux fins de l'�valuation. Le fait de finaliser et de valider un mod�le logique comportant un r�sultat final clair constituerait une base solide � l'�gard des activit�s de mesure du rendement am�lior�es ainsi que d'�tudes et de recherches compl�mentaires.

  2. La plupart des organisations f�d�rales sont satisfaites du soutien et des conseils qu'elles ont re�u des analystes de programme du Secr�tariat. Toutefois, certains aspects sont source de pr�occupation. Ce sont notamment les suivants :
    • le taux de roulement des analystes de programme a une incidence sur le niveau de connaissance des analystes au sujet des organisations f�d�rales, et il est donc n�cessaire pour un grand nombre d'organisations f�d�rales de r�tablir constamment leurs rapports avec le Secr�tariat;
    • plus de 60,0 % des repr�sentants des organisations f�d�rales ayant r�pondu au sondage ont �valu� favorablement l'utilit� et l'exactitude des conseils re�us. Les r�pondants �taient toutefois moins positifs au sujet de la coh�rence et du caract�re opportun des conseils.
  3. Les �l�ments probants concernant la qualit� des �bauches des pr�sentations au Conseil du Tr�sor sont mitig�s.

    Bien que les pr�sentations finales soumises au Conseil du Tr�sor soient jug�es de haute qualit�, les �l�ments probants sont mitig�s concernant la qualit� des pr�sentations soumises par les organisations f�d�rales au d�but du processus. Les cotes du CRG attribu�es aux pr�sentations au Conseil du Tr�sor se sont am�lior�es pendant la ronde V du CRG (� l'exception de la tenue de consultations en temps opportun avec le Secr�tariat). Toutefois, moins de 40,0 % des analystes de programme qui ont r�pondu au sondage �taient d'avis que la qualit� g�n�rale des �bauches de pr�sentation s'�tait am�lior�e. Un nombre important des analystes du Secr�tariat ayant particip� au sondage (plus de 40,0 % pour la plupart des facteurs47) ne croyaient pas que les �bauches des pr�sentations respectaient les normes minimales de qualit�.

  4. Le Secr�tariat ne rend pas compte des co�ts du processus des pr�sentations.

    Cette �valuation ne permettait pas de tirer des conclusions sur l'efficacit� du processus des pr�sentations compte tenu de l'absence de donn�es sur l'�tablissement des co�ts. Toutefois, les donn�es r�v�lent qu'environ 40,0 % des analystes du Secr�tariat croient que le processus est assez ou tr�s efficace. Parmi les repr�sentants des organisations f�d�rales, les r�sultats �taient tr�s similaires.

  5. Les efforts d�ploy�s par le Secr�tariat pour informer les organisations f�d�rales et ses propres employ�s des d�tails du processus des pr�sentations semblent ne pas atteindre les r�sultats voulus.

    Une proportion de 48,3 % des analystes de programme qui ont r�pondu au sondage convenaient que les organisations f�d�rales comprenaient davantage, au fil des ans, les politiques et les processus relatifs aux pr�sentations au Conseil du Tr�sor. Pour ce qui est des outils de formation offerts par le Secr�tariat, les organisations f�d�rales croient que le Guide est utile. L'information relev�e lors des entrevues effectu�es et l'examen des documents sur les camps de formation pour les secteurs des programmes indiquent que ces camps de formation ne sont pas offerts assez souvent et que leur dur�e (deux jours) ne permet pas une analyse suffisante du processus des pr�sentations au Conseil du Tr�sor. La moiti� des analystes des CE qui ont r�pondu au sondage ont mentionn� que les analystes de programme en sont venus � bien comprendre le processus des pr�sentations au fil des ans.

  6. Plut�t que d'utiliser un syst�me centralis� partag�, les analystes du Secr�tariat se servent de leurs propres syst�mes de classement pour g�rer la documentation concernant les pr�sentations au Conseil du Tr�sor.

    Cette pratique, amplifi�e par le taux de roulement des analystes du Secr�tariat, repr�sente une lacune en ce qui a trait � la gestion des pr�sentations au Conseil du Tr�sor. Plus particuli�rement, la capacit� du Secr�tariat de faire le suivi de mani�re efficace et efficiente des changements dans la charge de travail, de mener une analyse th�matique de haut niveau, de pr�voir la demande future et d'avoir acc�s, au besoin, � de l'information archiv�e est entrav�e. Il y a �galement un risque accru de perte d'information. Bien que la protection de l'information repr�sente des d�fis en soi, l'am�lioration de la gestion de l'information concernant les pr�sentations au Conseil du Tr�sor permettrait d'am�liorer la surveillance et le suivi ainsi que le service offert aux minist�res clients.