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La bonne gouvernance repose sur la transparence et la reddition de comptes qui, ensemble, �tablissent la confiance du public. Aucune institution, quel que soit sa taille ou son mandat, ne peut fonctionner tr�s longtemps lorsque les liens de confiance sont rompus en raison du d�faut ou du manque de volont� per�u de l'institution de communiquer ses intentions, d'expliquer ses d�cisions et de justifier ses actions. La transparence est la condition sine qua non de la responsabilisation, non pas parce que, pour inspirer la confiance, il faut �tre per�u comme �tant responsable en faisant preuve de transparence tout en observant des exigences pr�cises en mati�re de reddition de comptes, quelle que soit la forme qu'elles peuvent prendre. La confiance dans les soci�t�s d�mocratiques exige que les personnes dans l'int�r�t desquelles les institutions ont �t� cr��es aient non seulement le droit mais aussi la responsabilit� de s'adresser aux institutions, d'analyser leur information de fa�on responsable et de collaborer avec elles dans le cadre de processus significatifs.
Ce que les Canadiens ont � dire sur l'obligation de rendre compte Les Canadiens veulent obtenir les m�mes assurances de la part de tous les gouvernements :
J. Abelson, Ph.D. et F. Gauvin, M.A., R�seaux canadiens de recherche en politiques publiques inc., pour le compte du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (mai 2004) |
R�cemment, l'attention du Parlement, des m�dias et des citoyens s'est concentr�e sur les conclusions du rapport de novembre 2003 de la v�rificatrice g�n�rale sur la V�rification � l'�chelle gouvernementale des activit�s de commandite, de publicit� et de recherche sur l'opinion publique, dans lequel la gouvernance et les activit�s de six soci�t�s d'�tat canadiennes ont �t� examin�es attentivement. Ces organismes sont en train de corriger les lacunes sp�cifiques relev�es par la v�rificatrice g�n�rale. Le gouvernement du Canada a n�anmoins annonc�, le 10 f�vrier 2004, qu'il s'engageait � examiner avec soin le cadre de gouvernance et de reddition de comptes de toutes ses soci�t�s d'�tat et � communiquer les r�sultats de cet examen au Parlement.
Aucun examen public approfondi(1) du cadre de gouvernance et de reddition de comptes des soci�t�s d'�tat f�d�rales n'a �t� effectu� au Canada depuis vingt ans. En 2004, le gouvernement du Canada a estim� qu'il �tait temps de proc�der � un tel examen, d'autant plus que le secteur priv�, les autres administrations du Canada et les autres pays prennent actuellement des mesures en vue d'am�liorer la gouvernance, la transparence et la reddition de comptes dans leurs organisations. En th�orie, les soci�t�s d'�tat du gouvernement du Canada devraient diriger plut�t que suivre l'adoption de pratiques novatrices visant � am�liorer la gouvernance, la transparence et la reddition de comptes pour se pr�parer � relever les d�fis du 21e si�cle. Le gouvernement devrait en outre permettre � ses soci�t�s d'�tat de devenir des mod�les de bonne gouvernance en �liminant les obstacles � l'innovation et en renouvelant la fa�on dont le gouvernement f�d�ral s'acquitte de son r�le en mati�re de surveillance.
Cet examen est centr� sur la question suivante : Comment le gouvernement du Canada peut-il am�liorer l'efficacit� de son cadre de gouvernance actuel pour que les programmes et services administr�s par les soci�t�s d'�tat soient conformes aux crit�res des Canadiens et � leurs attentes en mati�re d'�thique dans la conduite et les op�rations des institutions publiques?
Le gouvernement du Canada est fermement convaincu de pouvoir y arriver et ce document est le point de d�part. Il vise principalement � annoncer une s�rie de mesures portant sur tous les �l�ments essentiels d'une bonne gouvernance (incluant la transparence et la responsabilisation) que le gouvernement a l'intention de prendre dans l'imm�diat. Il vise �galement � documenter et soutenir un dialogue �clair� avec les parlementaires et les Canadiens concernant ces mesures et d'autres mesures qu'il faudra peut-�tre prendre. Il pr�sente des explications et, dans certains cas, des donn�es historiques tir�es des principales conclusions d'un examen complet de la documentation et des consultations men�es aupr�s de sp�cialistes de l'ext�rieur du gouvernement(2) sur les mesures � prendre pour am�liorer la gouvernance des soci�t�s d'�tat.
Voici les six principales conclusions discut�es dans le pr�sent document :
Les assises d'une bonne gouvernance – l�gitimit�, transparence et responsabilisation – sont discut�es au chapitre 2.
Il convient de souligner que, bien qu'il s'agisse d'une soci�t� d'�tat f�d�rale, la situation de l'Office d'investissement du R�gime de pensions du Canada (OIRPC) est particuli�re puisqu'elle est r�gie par les gouvernements f�d�ral et provinciaux. Toute modification l�gislative et r�glementaire affectant l'OIRPC doit �tre approuv�e par deux tiers des provinces repr�sentant deux tiers de la population canadienne avant qu'elle ne puisse entrer en vigueur. Le R�gime de pensions du Canada a en place un processus d'examen strat�gique gr�ce auquel les gouvernements f�d�ral et provinciaux font l'examen du R�gime � tous les trois ans. Au cours de cet examen triennal, qui doit �tre r�alis� d'ici la fin de 2005, les gouvernements f�d�ral et provinciaux �tudieront les r�percussions des mesures avanc�es dans le pr�sent rapport sur l'OIRPC. La Banque du Canada a �galement un cadre de gouvernance qui refl�te son mandat et son r�le uniques. Les mesures d�crites dans le pr�sent rapport ne s'appliquent pas � cette institution.
Le gouvernement ne s'est pas encore pench� sur toutes les questions li�es � la gouvernance des soci�t�s d'�tat. Le chapitre 9 donne un aper�u des questions qui n�cessitent un examen approfondi, comme la r�mun�ration et l'indemnisation des administrateurs. De plus, le rapport n'aborde pas les questions li�es aux op�rations des soci�t�s d'�tat, comme les pratiques de passation de march�s ou la gestion financi�re et les op�rations restreintes.
La liste de toutes les mesures est pr�sent�e dans le dernier chapitre du rapport. Pour plus de renseignements sur les personnes consult�es aux fins de cet examen, veuillez consulter l'annexe A.